Cahier de Stages Psychiatrie Adultes
Cahier de Stages Psychiatrie Adultes
Cahier de Stages Psychiatrie Adultes
CAHIER DE STAGE
PSYCHIATR
PSYCHIATRIE ADULTES
6me ANN
ANNE MDECINE GNRALE
Liana Dehelean
Ion Papav
Radu Romoan
Cristina Bredicean
Ctlina Giurgi-Oncu
Oncu
Traduction
raduction en franais Mdlina Cristanovici
1
ISBN 978-606-8456-00-3
2
CAHIER DE STAGE
PSYCHIATRIE ADULTES
VIme ANNE MDECINE GNRALE
Colecia: MANUALE
Coordonator colecie: Prof. univ. dr. Sorin Eugen Boia
Referent tiinific: Prof. univ. dr. Pompilia Dehelean
SOMMAIRE
I.
L'valuation des patients souffrant de troubles psychiques:
I.1. Les troubles psychiques
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
I.2. Caractristiques de la fiche d'observation psychiatrique
(CT. Dr. Virgil Radu Entescu)
I.3. L'examen psychiatrique de l'adulte
(MA. Dr. Ion Papav, MCF. Dr. Liana Dehelean)
I.4. Investigations et tests psychologiques pour le patient
psychiatrique adulte
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
Les principaux lments de syndromologie et nosologie en
psychiatrie:
II.1. Glossaire de dfinitions oprationnelles
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
II.2. Les principaux syndromes psychiatriques
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
II.3. Le diagnostic en psychiatrie
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
II.4. La nosologie psychiatrique
(MCF. Dr. Liana Dehelean, MA. Dr. Radu Romoan,
MA. Dr. Ctlina Giurgi-Oncu)
7
9
14
21
II.
24
27
42
49
III.
81
IV.
98
L'auto et l'htro-agressivit
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
V.
Le management des patients avec troubles psychiques:
V.1. Stratgies thrapeutiques mdicamenteuses et
non-mdicamenteuses
(MCF. Dr. Liana Dehelean)
V.2. La rhabilitation psychosociale (RPS)
(CT. Dr. Cristina Bredicean, MA. Dr. Ion Papav)
95
102
113
VI.
Bibliographie
115
VII.
Abrviations
116
VIII.
Exercices
117
est
votre
opinion
sur
les
malades
mentaux?
2. Selon
quels
critres
apprciez-vous
votre
sant
mentale?
3. Qu'attendriez-vous
comme
bnficiaire
de
services
de
sant
mentale?
EXERCICES:
1. Quels sont les plus frquents prjugs sur les maladies psychiques?
2. Essayez pendant 20 minutes un jeu de rle avec un autre copain et
choisissez librement de jouer lune le rle du patient et lautre le rle de
lexaminateur. Notez vos impressions et discutez-les avec le partenaire
de jeu.
10
23. La famille propre on notera l'ge auquel le patient s'est mari, l'ge
de son partenaire, la motivation derrire la dcision de se marier (pour
l'amour, la demande des parents, etc.) et comment le mariage este all
(harmonieux ou dysharmonique); s'il a eu d'autres mariages on
demandera pourquoi il a divorc son ancien partenaire (par exemple,
l'alcool ou le temprament problmatique du patient ou celui du
partenaire de couple);
24. Le service militaire pour les hommes appartenant aux gnrations
lorsque le service militaire tait obligatoire, on va noter s'il a t
entirement accompli, comment le patient s'est adapt au rgime
militaire (par exemple, s'il a eu des manifestations ractives comme
l'anxit ou la dpression au dbut du service); si le patient n'est pas t
incorpor dans l'arme on va noter les raisons (par exemple des raisons
mdicales, mme de nature psychiatrique).
25. Personnalit prmorbide - cette rubrique est gnralement base sur
l'auto-description, on crira tous les traits de personnalit du patient, il
est prfrable complter le tableau de la personnalit du patient avec les
informations obtenues des parents, il est trs possible que le patient ne
reconnaisse pas des traits de personnalit ngatifs, parfois on peut
prendre notes aussi sur les passe-temps du patient qui peuvent fournir
des informations limites sur la structure de caractre de celui-ci (par
exemple, la prfrence pour les activits solitaires du personnes avec des
traits schizodes).
26. Les vnements stressants de la vie on notera les vnements
importants de la vie du patient, on peut les diviser en vnements de
type perte significative (relle ou symbolique) qui rendent le patient
vulnrable pour la dpression et les vnements de type danger qui
peuvent vulnrabiliser l'anxit.
13
Expressivit mimique-gestuelle
o Agitation psychomotrice: l'anxit, la manie, le
delirium, agitation catatonique;
o Inhibition psychomotrice: la dpression, la stupeur
catatonique;
o Strotypies, persvrances;
o chomimie, chopraxie, cholalie - schizophrnie
catatonique;
o Manirismes: schizophrnie dsorganise;
o Ractions extrapyramidales aux neuroleptiques
incisifs: tremblement, akathisie, dyskinsie tardive.
La posture l'expression non-verbale de l'affect:
La dystonie aigu: contractions musculaires
prolonges de type opistotonos, trismus, torticolis, crises oculogyres;
Les facteurs qui interviennent pendant le cours de
lexamen: l'hyperactivit (par exemple, dans la manie), le ngativisme
verbal, la diminution de la capacit de concentration de l'attention, la
distractibilit de l'attention, l'attitude envers l'examinateur (par exemple, la
mfiance, l'essai de changer de rles, l'ambivalence, l'ambitendance), la
cohrence du discours (gravement affecte en cas de manie ou de
schizophrnie).
La ralisation du contact psychique dpend de:
L'attitude du patient envers le mdecin qui peut tre:
attitude de coopration, vasive (le patient vite donner des rponses
claires), hostile, agressive, vindicative;
L'attitude du mdecin envers le patient: lie la qualit
des services mdicaux;
II.
Le langage et le discours: la spontanit, la vitesse de
rponse, le vocabulaire, le ton de la voix, la qualit du discours, les
soliloques (dialogue hallucinatoire), les nologismes (le patient invente de
nouveaux mots), la salade de mots (dans la manie et la schizophrnie), la
pauvret du discours (dans la schizophrnie).
III.
Le sommeil et le coucher
l'anorexie/l'hyperphagie/la
boulimie;
b)
c)
d)
paraphilies;
15
16
17
L'EXAMEN PSYCHIQUE
Rgles gnrales:
1. L'examen psychique est prcd par un examen somatique du patient et
est complt avec de divers tests de laboratoire et des explorations de
neuroimagerie afin d'exclure une pathologie organique et celle induite
par la consommation des drogues.
2. Afin d'viter de perdre des symptmes pertinents, fait qui peut
dterminer un examen psychique et un diagnostic incomplet, on trouve
utile d'examiner les patients selon les niveaux fonctionnels: niveau
instinctuel, affectif, cognitif, volitif et spirituel et des valeurs.
3. On cherche pour les syndromes principaux: anxieux/phobique,
dpressif/maniaque, obsessionnel-compulsif, hallucinatoire, dlirant, etc.
4. L'anamnse est faite au mme temps avec l'examen objectif
psychiatrique (le dialogue avec le patient est fait simultanment avec
l'observation du langage non verbal: l'attitude, la posture, l'hygine, la
mimique, etc.) Par exemple, la prsence des hallucinations ou du dlire
peut tre suggre par le comportement du patient motiv hallucinatoire
ou dlirant.
5. L'anamnse doit tre complte par l'htro-anamnse (informations
obtenues de gens qui connaissent le patient) pour valider ou pour
complter les donnes provenant des patients. Cela est important en cas
des patients psychotiques qui dissimulent ou nient les symptmes
psychotiques, en cas des patients toxicomanes qui rduisent au
minimum ou qui nient leur comportement toxicomane ou en cas des
patients avec des troubles de la personnalit qui peuvent simuler
(patients avec un trouble de la personnalit antisociale) ou amplifier
(patients avec un trouble de la personnalit histrionique) le tableau
clinique.
6. L'investigation des symptmes psychotiques ou des problmes lis la
consommation des drogues posent les problmes suivants:
a. Le patient n'a pas conscience de sa maladie, donc il ne peut pas
signaler spontanment ses symptmes
b. Le patient n'a pas confiance en le mdecin et dissimule (cache)
ou nie les symptmes.
c. Le patient est visiblement hostile envers le psychiatre, il ne
coopre pas, donne des rponses vagues, vasives ou nie les
symptmes.
Dans ces cas, le tact, la patience et la persvrance du mdecin sont
importantes et aussi l'habilit de mettre en corrlation les
informations obtenues du patient avec celles offertes par les
soignants, les amis, les collgues et les voisins.
18
19
Fonctions
investigues
Champ
Le degr de vigilance
actuel de La conscience de soi
conscience et de l'environnement
Symptmes
Insomnies, obnubilation,
cauchemars
Orientation temporale-spatiale
auto- et allo-psychique
Niveau
Linstinct
Anorexie / hyperphagie / boulimie
instinctuel alimentaire
Dysfonctions sexuelles,
Linstinct sexuel
paraphilies
Linstinct vital
Tentative de suicide
Linstinct grgaire
Isolation sociale/sociabilit
Linstinct maternel
Abandon/infanticide
Niveau
Disposition affective Dpression, manie, anxit,
affectif
de fond
phobies, irritabilit
Ractions affectives
Hyper/hypo-expressivit affective
Labilit affective, discordance
affective
Ambivalence affective, Inversion
affective
Niveau
Lattention
Hypo / hyperprosexie
cognitifLa perception
Illusions, hallucinations
intellectuel La mmoire
Hypo/hypermnsies de la
fixation/de lvocation
La pense
Cohrence (dissociation), fluidit
(barrage mental), volume (la
pression des penses, le
mentisme), vitesse (tachy/bradipsychie), le degr d'abstraction,
contenu (dlire, obsessions,
strotypies)
Lintelligence
Vocabulaire, niveau d'ducation
Niveau
Dlibration,
Incapacit prendre des dcisions
volitionnel dcision, puissance
L'impulsivit (absence de la
dagir et de
dlibration)
persvrance
Aboulie (manque de volont)
Niveau
Les normes morales, L'absence de la conscience morale
spirituel et le comportement
L'estime de soi (la culpabilit ou la
des valeurs social, la crativit
mgalomanie)
20
21
22
23
26
DES
3. LA SIGNIFICATION
PRINCIPALES
SYNDROMES
DES SYNDROMES
27
PSYCHIATRIQUES
PSYCHIATRIQUES
SYNDROME
DISSOCIATIF DE
LTAT DE
CONSCIENCE
! Il n'a aucune
connexion avec la
dissociation idoverbale de la
schizophrnie.
Amnsie dissociative
globale ou partielle
(slective pour les
vnements,
dsagrables), tat
crpusculaire avec un
comportement
automatique, caractrise
par la fugue psychogne
et lamnsie de
lpisode ( cause de
rtrcissement du champ
actuel de la conscience)
plaintes neurologiques
sans substrat
organique:
Hypo/anesthsie en
gant ou en
chaussette qui ne
respecte pas les
dermatomes, ccit ou
vision en tunnel,
diplopie,
aphonie, paralysie aux
rflexes inchangs,
crises pseudopileptiques, trouble de
l'quilibre,
tremblement gnralis
28
NIVEAU
PSYCHIQUE
Tachycardie
Dyspne
Bouche sche
Boule dans la gorge
Gne abdominale
Sensation d'vanouissement
Paresthsies
Sueurs
Tremblement
Bouffes de chaleur, frissons
SOMATIQUE
Agitation ou Inhibition
COMPORTEMENTAL
LES PHOBIES
29
NIVEAU
PSYCHIQUE
Tension musculaire
Crampes
Cphales
Lombalgies
Douleurs thoraciques
L'impossibilit de relaxation
Sursauts frquentes
Symptmes vgtatifs mineurs
SOMATIQUE
Agitation motrice
Frottement des mains
Regard investigateur
COMPORTEMENTAL
30
LE SYNDROME PHOBIQUE
PHOBIE = peur pathologique avec objet (exagre par rapport au danger de
lobjet); le sujet est conscient de sa nature irrationnelle.
Prsence de
lOBJET/SITUATION
PHOBOGNE
ex: agglomration
ATTAQUE DE PANIQUE
Situationnelle (au
rencontre avec lobjet/
situation phobogne)
SYNDROME
PHOBIQUE
CONDUITE DVITEMENT de
lobjet/la situation phobogne ou
CONDUITE DE
RASSURANCE (compagnon)
31
ANXIT ANTICIPATOIRE
lorsque lobjet/la situation
phobogne ne peut pas tre
vite
LE SYNDROME OBSESSIONNEL-COMPULSIF
Les OBSESSIONS sont des
expriences telles que:
- penses
- doutes
- ruminations
- impulsions
- phobies obsessionnelles
Avec un contenu de:
contamination
Ordre, symtrie,
prcision, sexuel,
obsessions
agressif
religieux
et avec un caractre:
- pntrant
- persistant
- rcurrent
Assigent
la ment
Les COMPULSIONS
(rituels) sont des actes
physiques ou mentaux
Avec un contenu de:
- De se laver
- De vrification
- De collectionner
- D'vitement
- De comptage
(arithmomanie)
Et avec un caractre:
- excessif
- rptitif
- strotype
appartiennent au
sujet (ne sont pas
placs dans
tte comme dans le
syndrome
dautomatisme mental)
considres absurdes
(par opposition aux
ides dlirantes)
ressenties comme
inconfortables
(caractre PARASITANT)
Si le sujet essaie d'ignorer les
obsessions et s'abstenir de
l'acte compulsif un tat
d'anxit intense apparatra.
lutte
32
LE SYNDROME DPRESSIF
NIVEAU INSTINCTUEL
Isolation sociale
Perte de l'apptit avec perte de poids
Apptit sexuel diminu
Diminution de l'instinct maternel
Idation suicidaire
NIVEAU AFFECTIF
Tristesse pathologique
Irritabilit (+/-)
NIVEAU COGNITIF
Attention: concentre sur le pass douloureux
Perception: perception estompe
Mmoire: fixation et vocation des vnements
tristes
Pense: lente, idation triste, pessimiste
dlire de culpabilit, de dvalorisation, dincapacit,
dlire hypocondriaque (cancer, SIDA, syphilis)
NIVEAU VOLITIONNEL
longue dlibration
dbut difficile dune action
TENUE ngligence vestimentaire,
couleurs sombres
DISCOURS
bradilalique, laconique, latence des rponses,
chuchote
EXPRESSIVIT MIMIQUE-GESTUELLE
Facis dpressif, posture dpressive,
HYPOKINSIE jusquau Stupeur
INHIBITION
COMPORTEMENT
PSYCHOMOTRICE
Inhibe
SOMMEIL
insomnie de rveil (3-4 heures du matin),
cauchemars avec un contenu morbide (morts,
cimetires)
33
LE SYNDROME MANIQUE
DSINHIBITION
PSYCHO-MOTRICE
NIVEAU INSTINCTUEL
sociabilit excessive
boulimie
hyper-rotisme
NIVEAU AFFECTIF
exaltation pathologique
irritabilit (+/-)
NIVEAU COGNITIF
Attention: disperse et mobile
Perception vive, prgnante
Mmoire: fixation difficile, vocation facile
Pense: flux idationnel acclr jusqu la fuite
des ides, idation avec un contenu optimiste,
dlire mgalomane (personnalit illustre,
filiation illustre, omnipotence, omniscience), de
richesse, dlire messianique, de la rforme
sociale
NIVEAU VOLITIONNEL
dlibration htive
manque de persvrance dans l'acte
TENUE extravagante, ornements et maquillage
en excs, vtements en couleurs vives
DISCOURS
Tachylalie, logorrhe, langage tlgraphique,
apparemment incohrente (fuite des ides),
tonalit haute
EXPRESSIVIT MIMIQUE-GESTUELLE
hyperexpressivit mimique gestuelle
HYPERKINSIE jusqu lagitation
COMPORTEMENT
Expansif, non censur
SOMMEIL
Besoin rduit de sommeil
34
LE SYNDROME HALLUCINATOIRE
PERCEPTION SANS OBJET
(l'objet peru n'existe pas)
OLFACTIVES
NON
PATHOLOGIQUES
l'endormissement=
hypnagogiques
au rveil=
hypnopompiques
durent quelques
secondes
35
COMPORTEMENT
HALLUCINATOIRE
Le patient discute avec
les hallucinations
auditives ou tourne la
tte vers l'endroit do
il entend les voix.
Le patient regarde
terrifi les
hallucinations visuelles
(parfois oniriques
semblables au rves) et
il peut prendre part aux
hallucinations
scniques.
Le patient effray se
dfend dhallucinations
zoomorphes (mouches,
rats) qui lattaquent ou
quil sent sous sa peau
(se raie, se nettoie).
LE SYNDROME DLIRANT
Le DLIRE: conviction
absolue (qui ne peut tre
contr par des
arguments logiques et
qui ne cesse pas ni
devant lvidence) dans
une fausse ide qui
survient sur un champ
de la conscience claire
(diagnostique
diffrentiel avec le
delirium) et doit tre
interprt selon les
traditions dans
lesquelles le sujet a cr.
dlire
vcu dlirant (tranget
angoissante)
perception dlirante
souvenirs dlirants
LE DLIRE DANS LA
PARANOA
- Dlire de prjudice matriel
(malpraxis, hritage, pension)
- Dlire mgalomane, dinvention
- Dlire de perscution
- Dlire de relation (rfrence): tout
est li la personne intresse
(radio, TV, nouvelles de presse)
- Dlire rotomaniaque
- Dlire de jalousie
LE DLIRE DANS LA
SCHIZOPHRNIE
- Dlire paranode (thmes de
perscution, empoisonnement,
poursuite)
- Dlire d'influence xnopathique
(syndrome de l'automatisme mental)
- Dlire mystique
- Dlire de possession dmoniaque
- Dlire de grandeur
36
LA
TRANSPARENCE
DE LA PENSE :
La lecture des
penses de la
personne en cause
La sonorisation
des penses
La transmission
distance des
penses
Lexprience est du
type godystonique
avec la sensation
dsagrable de perte
de lintimit de la vie
psychique.
ATTENTION !!!
Lexprience est du type go-dystonique (est ressentie comme dsagrable)
et passif (le patient est seulement le sujet de linfluence, pas son auteur).
Les actes imposs (contrle du comportement - dlires de contrle) doivent
tre diffrencies de l'excution des commandes reues par les
hallucinations auditives impratives (en ce cas le patient excute l'ordre
donn par les voix).
cet gard, ON VA TOUJOURS DEMANDER SUR LE MCANISME
QUI PRODUIT LINFLUENCE:
charmes, magie (en particulier dans les zones rurales)
tlpathie, bio-courants
ondes lectromagntiques ou appareils lectroniques (radio, tlvision,
puces informatiques implantes), en particulier dans les zones urbaines
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LE SYNDROME DE
DSORGANISATION
Dissociation ido-verbale
Comportement bizarre,
Ambivalence,
Discordance affective
Peuvent tre
concomitantes dans
le mme pisode ou
peuvent alterner d'un
pisode l'autre.
. ..
LE SYNDROME CATATONIQUE
Hypertonie avec flexibilit cireuse
Strotypie
Suggestionabilit
Ngativisme
Inhibition ou agitation
psychomotrice
38
LE SYNDROME
DFICITAIRE
Isolation sociale
Ngligemment de l'hygine
personnelle et des vtements
moussement /
aplatissement affectif
Alogie, aboulie
?
?
SYMPTMES PSYCHIQUES
TROUBLE DE LA + TROUBLE DE LA
CONSCIENCE
VIGILANCE
DE SOI ET DE
L'ENVIRONNEMENT
SIGNES VGTATIVES DE
SEVRAGE
SYMPTMES DINTOXICATION
SIGNES NEUROLOGIQUES
DSORIENTATION
TEMPORALE
POUR AUTRES PERSONES
SYNDROME MNING
FIVRE
ASTRIXIS
INVESTIGATIONS
PARACLINIQUES
Anxit avec
inquitude motrice
+/hallucinations
visuelles, tactiles
ou
obnubilation avec
inhibition motrice
SPATIALE, SITUATIONNELLE
39
LE SYNDROME DMENTIEL
COGNITIF: manifestations
progressives et irrversibles qui
dominent le tableau clinique
attention: la concentration
diminue
perception: +/- illusions,
hallucinations
mmoire: initialement amnsie
de fixation (troubles de
l'acquisition de nouvelles
informations), puis amnsie le
dvocation, syndrome
Korsakov
dsorientation temporospatiale,
puis auto / allo-psychique
pense:
- lente
- restrictive
- concrte
- incohrente
- dlire de prjudice (secondaire au
troubles mnsiques) avec hostilit
dirige contre les membres de la
famille ou les voisins
La dmence Alzheimer:
Initialement, amnsie de fixation,
puis dvocation
Le syndrome des 3 A (aphasie,
agnosie, apraxie), anosognosie.
Finalement, cachexie et
incontinence sphinctrienne.
40
AFFECTIF
dpression
anxit
irritabilit
labilit motionnelle
raction catastrophique
moussement affectif
COMPORTEMENT
Indiffrent envers
lexaminateur
absurde
inquitude nocturne
dsinhibition
DISCOURS
cholalie
persvrations,
strotypies
verbigration
mutisme
La dmence vasculaire
Dficit cognitif dans diffrent
secteurs, l'apparition est aigu
(prcde dun accident
vasculaire crbral), volution
fluctuante,
dgradation progressive.
Signes neurologiques en foyer:
syndrome pyramidal,
pseudobulbaire, extrapyramidal.
La conscience du dficit cognitif
est garde avec une raction
catastrophique - pleurs sa prise
de conscience.
QUESTIONS:
1. Laquelle option dfinit une exprience obsessionnelle:
a) Jeune, 18 annes, proccup des surpoids, recourt la provocation
des vomissements et lutilisation des laxatifs ou des diurtiques.
b) tudiant, Ier anne en philologie, par des penses qui lui sont
imposes contre sa volont par des forces extrieures malfiques
c) Nonne 30 ans tourmente par des tendances blasphmatoires
pendant les services religieux
d) Joueur fervent de poker depuis 39 ans, proccup par ses
problmes financiers est les rsultats de dfaites rptes
e) Homme, 32 ans, proccup par l'ide d'incendier la fort de la
priphrie de la ville pour vivre en direct le spectacle de feu
2. Un patient psychotique qui vient de casser un plat est demand pourquoi
il a fait a. Il rpond quil ne voulait pas casser le plat, mais que Michel lui a
demand le faire. Ceci, est un personnage imaginaire avec lequel le patient
parle souvent. Le comportement du patient est d au:
a) syndrome de lautomatisme mental
b) syndrome obsessif-compulsif
c) syndrome hallucinatoire avec hallucination impratives
d) syndrome dlirant paranode
e) syndrome maniaque avec agitation psychomoteur
3. Vous tes appels voir un patient qui ne bouge et ne parle pas. Lorsque
vous levez sa main, vous trouvez une hypertonie et que le patient va garder
la main en position leve. Le comportement du patient est d un syndrome
du type:
a) comateux produit par une hyperglycmie
b) stupeur mlancolique
c) comateux produit par une hypoglycmie
d) stupeur catatonique
e) mutisme slectif
41
OBJECTIFS PDAGOGIQUES:
1. LAPPRENTISSAGE DES CRITRES DIAGNOSTIQUES EN
PSYCHIATRIE
2. LAPPRENTISSAGE DE LAPPROCHE DIAGNOSTIQUE EN
LA PRATIQUE CLINIQUE
3. LA FORMULATION
PSYCHIATRIE
DUN
42
DIAGNOSTIC
AXIALE
EN
LE TABLEAU
CLINIQUE
Soit LA DURE
- de l'pisode
(schizophrnie >6 mois)
- des symptmes
(obsession > 1 heure)
Soit LA FRQUENCE
(trouble panique:
> 4 attaques de panique
chaque mois)
Un minimum de
symptmes d'une liste qui
en contienne plusieurs.
TROUBLE
PSYCHIQUE
LINTENSIT DES
SYMPTMES
DIAGNOSTIC
DIFFRENTIEL
Affectation du
fonctionnement de lindividu
dans
- la famille
- la socit
- au travail/ cole
L'exclusion des:
- Autres maladies
mentales
- Maladies organiques
- L'utilisation de
mdicaments ou de
drogues
- Simulation dlibre
43
LAPPROCHE DIAGNOSTIQUE
MALADIE
Le concept
implique:
SYNDROME
PISODE
Le concept
implique:
SYMPTOMES
Le concept
implique:
Les
symptmes
qui
sassocient et
ont un
substrat
fonctionnel
commun et
une cohrence
interne.
Un ou
plusieurs
syndromes
Dbut
Intensit
Dure
Traitement
Vulnrabilit
Dbut
Historique
volution
Complications
Pronostic
Traitement
VOLITIONNEL
AFFECTIF
COGNITIF
INTELLECTUEL
INSTINCTUEL
44
SPIRITUEL
ET DES
VALEURS
Affectation du fonctionnement de
lindividu dans la famille
Affectation du fonctionnement
de lindividu au travail
Janvier
Fvrier
Affectation du fonctionnement de
lindividu dans la socit
45
LA VULNRABILIT DE
FOND
- LA PERSONNALIT
- LES ANTCDENTS
PATHOLOGIQUES
PERSONNELLES ET
HRDO-COLLATRAUX
VULNRABILIT CIRCONSTANCIELLE
Janvier
La situation de logement
La situation familiale
La situation
professionnelle
L'ge
46
LES TROUBLES
CLINIQUES
PSYCHOPATHOLOGIQUES
AXE II
TROUBLES DE LA
PERSONNALIT
ARRIRATION
MENTALE
AXE III
MALADIES SOMATIQUES
ASSOCIES avec ou sans tre
lies aux trouble mental
AXE IV
FACTEURS DE STRESS
PSYCHOSOCIAUX ET
ENVIRONNEMENTAUX
(psychotraumatisme, vnements stressants
de la vie, conflits, frustrations, rseau de
soutien social inefficace)
AXE V
EXEMPLE:
I. TROUBLE DPRESSIF RCURRENT
II. TROUBLE DE LA PERSONNALIT OBSESSIONNELLECOMPULSIVE (ANANKASTIQUE)
III. ANGINE DE POITRINE
IV. PROBLMES AU TRAVAIL
V. SCORE EGF 10 (TENTATIVE DE SUICIDE RATE)
47
QUESTIONS
1. Une femme ge de 30 ans se prsente au cabinet du mdecin de famille
et accuse insomnie d'endormissement. Le mdecin lui prescrit un
hypnotique et la programme pour une prochaine visite. L'attitude du
mdecin est:
a) Correcte. Le mdecin a prescrit un traitement appropri pour le
symptme pour lequel la patiente sest prsente.
b) Incorrecte. Le mdecin devait demander la patiente si elle
travaillait par quarts.
c) Correcte. Le mdecin doit voire un grand nombre de patients et
n'a pas le temps physique dentrer plus en dtail pourvu quil ne
soit pas confront avec une maladie organique ou une situation
durgence.
d) Incorrecte. Le mdecin devait investiguer un possible syndrome
anxieux.
e) Incorrecte. Le mdecin devait investiguer une possible cause
organique (toux rebelle cause par une maladie pulmonaire).
2. Un jeune de 20 ans, qui pendant les dernires semaines a commenc
dpenser excessivement est amen par sa famille chez une consultation
psychiatrique. Initialement, il avait emprunt argent de sa famille et de
ses amis et maintenant ses parents lui accusent davoir commenc
voler de l'argent de la maison. Ils ont observ que leur fils a commenc
consommer de l'alcool plus frquemment. Le jeune est heureux et bouge
beaucoup. Dans le dernier temps les parents ont aussi remarqu quil a
perdu beaucoup de poids et quil a des insomnies. Il a beaucoup
d'nergie et une bonne performance lcole, mais ses collgues se
plaignent quil est devenu anxieux, les vite et pense quil est suivi par
la police. En outre, ses relations avec ses parents ont t tendues depuis
longtemps et le patient est en inversion affective envers eux.
a) Le jeune vient avec un syndrome manique avec un dlire
congruent lhumeur, il a un trouble bipolaire.
b) Le jeune vient avec un syndrome manique et un syndrome
paranode, il a un trouble schizo-affectif.
c) Le jeune est un consommateur de drogues stimulantes (cocane
ou amphtamines) auxquels il associe avec lalcool. Il doit tre
adress un centre de dsintoxication.
d) Le jeune n'a aucun trouble mental ou somatique, il veut
seulement se venger de ses parents froids et dsengages.
e) Le jeune a un syndrome paranode (dlire de perscution et
anxit secondaire) quil essaie de traiter avec de l'alcool.
Cest possible quil fasse un dbut de schizophrnie.
48
49
INTOXICATION OU
SEVRAGE AUX
DROGUES
MEDICAMENTS
SUBSTANCES
TOXIQUES
RACTIONS PSYCHOPATHOLOGIQUES
aigus:
Raction (rc.) aigu au
stress
- stupeur motionnelle
-fugue pathologique
-l'vanouissement
(hystrique)
-la crise explosive
subaigus:
rc. anxieuseparanode
rc. de deuil
rc. Ganser
trouble de stress posttraumatique
prolonges
trouble dadaptation:
rc. anxieuse
rc. dpressive
rc. anxieuse
et dpressive
rc. avec troubles de
conduite
SYMPTMES
PSYCHIQUES
TROUBLES PSYCHIQUES
NVROSES
PSYCHOSES
n. dpressive
n. anxieuse
- trouble
panique
-trouble d'anxit
gnralise
n. phobique
-agoraphobie
-phobie sociale
-phobies simples
(spcifiques)
n. obsessionnelle
compulsive
n. hystrique
-trouble
conversifdissociatif
-trouble de
somatisation
50
Trouble
affectif
bipolaire
Trouble
dpressif
rcurrent
Schizophrnie
Trouble
schizo-affectif
Troubles
psychotiques
aigus et
transitoires
(courts)
Troubles
dlirants
persistants
Paranoa
Paraphrnie
Dlire induit
(folie deux)
MALADIES
ORGANIQUES
QUI SE
MANIFESTENT
PAR SYMPTMES
PSYCHIQUES
TROUBLES DE LA
PERSONNALIT
Trouble de la
personnalit:
schizode
paranode
histrionique
motionnellement
labile
antisociale
anankastique
dpendante
anxieuse ou vitante
Motifs dhospitalisation:
-
Insomnie
dendormissement
Attaques de panique
Peur de sortir de la maison
Antcdents hrdo-collatraux
Psychiatriques:
TAG: facteur gntique important
TP: facteur gntique faible
Non-psychiatriques
Antcdents personnels
Cycle de l'enseignement et
professionnel
Conditions de vie: la
consommation secondaire
dalcool pour prendre courage, la
consommation de caf accentue
les symptmes d'anxit
Conditions de travail
Rseau de soutien: en cas des
individus agoraphobiques qui
refusent sortir de la maison, y
apparait une dpendance des
membres de lentourage proche.
51
La famille dorigine
-
Mre hyper-protectrice
Quelquefois, ambiance
familiale tendue avec des
querelles et entre les
parents auxquelles lenfant
assiste
La famille propre
La personnalit prmorbide
Perfectionniste (anankastique)
Psychasthenique
Anxieuse ou vitante
- Manque de confiance en soi,
sentiment d'infriorit
- L'vitement de nouvelles
relations sociales d la
crainte des critiques ou du
rejet
52
53
Motifs dhospitalisation
Tremblement gnralise, cphale
ou fatigue rebelle, paresthsies
"Crise de spasmophilie"
syndrome amnsique, fugue
psychogne, multiples plaintes
somatiques sans cause organique
Urgence: oui - souvent amen par
ambulance
Seul / amen souvent amen
Antcdents hrdo-collatraux:
Famille dorigine
Psychiatriques
Non-psychiatriques
La propre famille
Cycle de l'enseignement et
professionnel
Frquemment comportement
manipulateur, le mari ou les enfants
prennent toutes les tches
mnagres du patient.
Personnalit prmorbide
Conditions de vie:
Personnalit histrionique
- gosme de type captatif avec
le besoin d'tre aim, admir et
Temps libre:
dtre au centre de l'attention
- Suggestibilit haute
Rseau de soutien: rduite
- Sociabilit, comportement
cause des relations superficielles
hyper-expressif et manipulateur
avec les autres (capacit rduite de
- Faible tolrance la frustration
transfert affectif).
Conditions de travail:
54
55
56
LE TROUBLE OBSESSIONNEL-COMPULSIF
Informations personnelles
Motifs dhospitalisation
Antcdents hrdo-collatraux
Psychiatriques:
La maladie des tics (Gilles de la
Tourette)
trouble obsessionnel-compulsif
trouble de la personnalit
anankastique
Non-psychiatriques: Core
Les antcdents personnels
Cycle de l'enseignement et
professionnel - la personne a
gnralement une bonne situation
socio-conomique
Conditions de vie
Conditions de travail
Temps libre (hobby)
Rseau de soutien social
Les activits quotidiennes sont
parasites par des obsessions et des
rituels qui peuvent lui prendre toute
la journe
57
La propre famille
Souvent clibat
Personnalit prmorbide
Perfectionniste (anankastique)
- prfrence pour l'ordre dans le
temps (planification) et dans
l'espace
- normes morales leves imposes
soi mme et aux autres
- dvotion pour le travail avec des
heures supplmentaires et le
sacrifice du temps libre pour
travailler
- impossibilit de dlguer ses
responsabilits
- rigidit, parcimonie
TICS (quelquefois)
DPRESSION
pisode actuel
Dbut
Tableau clinique
Syndrome
obsessionnel: ides
obsessionnelles,
ruminations
obsessionnelles, doutes
obsessionnelles,
phobies
obsessionnelles, avec
un caractre: pntrant,
persistant, rcurrent et
go-dystonique.
Syndrome compulsif:
actes comportementaux
(lavage, vrification,
vitement, collection)
ou mentaux (comptage,
rayures, arbres, piliers)
avec un caractre:
excessif, rptitif et
strotyp = rituels
Anxit en cas
dabstention de la
compulsion
Dpression
Aigu aprs un
vnement stressant
mais le plus souvent
insidieux.
58
Traitement
1. mdicamenteux
antidpresseurs:
- clomipramine
- ISRS: Sertraline
Fluvoxamine
anxiolytiques
neuroleptiques lorsque la
maladie est trs svre
(maladie obsessionnelle).
2. psychothrapie cognitivecomportementale
3. TEC en cas d'chec de la
chimio et la psychothrapie
4. psychochirurgie (dans les
cas exceptionnels)
59
Motifs dhospitalisation
Personnalit prmorbide
Vulnrabilit la dpression:
Traits perfectionnistes (surtout)
Traits de la personnalit dpendante
Traits anxieux et vitants
Traits histrioniques
60
pisode actuel
Dbut
Dpression exogne
Psychotraumatisme:
Dcs- raction
psychopathologique
au deuil
Accumulation
d'vnements
stressants de la vie
chez une personnalit
vulnrable - nvrose
dpressive.
Dpression endogne
Absence des facteurs
dclencheurs - TDR
TAB
Privation de sommeil
Abus de stimulants
(cocane)
61
pisode dpressif
1. mdicaments:
antidpresseurs + / stabilisateurs de lhumeur +
/- neuroleptiques
2. chec du traitement
mdicamenteux - TEC
3. psychothrapie cognitive
type Beck
pisode maniaque
neuroleptiques +
anticholinergique +
stabilisateurs de lhumeur
62
LA SCHIZOPHRNIE
Informations personnelles
Motifs dhospitalisation
Antcdents hrdo-collatraux
Psychiatriques: schizophrnie, le
trouble de la personnalit
schizode
Non-psychiatriques
APP
- souffrance pr / prinatale
AP Physiologiques: Dernire
menstruation chez les femmes
Cycle denseignement et
professionnel: rarement tudes
suprieures
Conditions de vie: souvent la
suite de dommages causs par la
maladie, le sujet ne peut pas grer
soi-mme et a besoin d'un
logement protg.
Conditions de travail: souvent la
retraite du patient est ncessaire ou
la participation l'ergothrapie ou
ateliers protgs.
Temps libre: la maladie
prdispose le patient la perte
d'intrt pour toute activit
Rseau de soutien: le patient est
souvent rejet par la famille
63
agitation psychomotrice
comportement bizarre
rendement scolaire /
professionnel rduit
Urgence: frquemment
hospitalisation force:
quelquefois ncessaire
Seul / amen par la famille ou
la police
Famille dorigine
Famille avec une expression
motionnelle augmente (conflits,
rejet).
La famille propre
Souvent, le patient est clibataire.
Lexistence dune famille propre
pour les soutenir est un facteur
pronostique positif.
Personnalit prmorbide
On recherche les traits de
personnalit schizode:
- froideur motionnelle
- indiffrence la critique ou
aux loges
- dsintrt pour les relations
sociales et lactivit sexuelle
- prfrence pour les activits
solitaires et abstraites
- non-conformisme,
excentricit comportementale
et vestimentaire
pisode actuel
Dbut
Insidieux avec des
symptmes
dficitaires:
- retrait social
- troubles de
lattention et de la
mmoire
dralisation
dpersonnalisation
anxit
Aigu: avec des
symptmes
productifs
- Dlire
- Hallucinations
- Agitation
psychomotrice
- Comportement
bizarre
8% des cas
64
65
66
67
Motifs de lhospitalisation
Attaque de panique
Agitation psychomotrice
Anxit avec insomnie
Cauchemars rcurrents
Dpression
Abus de sdatifs, d'alcool, de
drogues
Urgence: oui / non
Seul / Amen: amen par la famille
ou la police
Famille dorigine:
Abus dans la famille (en cas de
syndrome de stress posttraumatique SSPT)
Psychiatriques:
Non-psychiatriques:
Antcdents personnels
Psycho-traumas en enfance (SSPT),
maladies somatiques (troubles
d'adaptation)
Cycle denseignement et
professionnel
Famille propre
Sparation d'un membre de la
famille en cas de divorce, dcs
Grossesse, lever un enfant
Personnalit prmorbide:
68
dpendante
paranode
instable- motionnelle
Histoire de la maladie
Le psychotraumatisme: vnement extrmement impressionnant dans lequel
le sujet se peut sentir brusquement menac par la mort, par des blessures
psychologiques, par son intgrit physique. Il peut sagir des situations qui
surgissent pendant les guerres ou les rvolutions, des situations dans
lesquelles la personne est attaque directement (attaque physique, vol, viol),
attaques terroristes, torture, emprisonnement, accidents dauto, ou tre
tmoin une mort violente ou lagression des proches, catastrophes
naturelles raction aigu au stress
Changements importants de la vie (pubert, vieillissement, promotion,
retraite, migration, divorce, deuil) trouble dadaptation
volution autolimite: max. 1 mois (raction aigu au stress), plus ou moins
de 3 mois (SSPT), 6 mois 2 ans (trouble d'adaptation).
pisode actuel
Dbut
- aigu: heures, un jour
aprs un
psychotraumatisme
(raction aigu au
stress)
- sous-aigu: aprs un
psychotraumatisme,
priode de latence
jusqu 6 mois (trouble
de stress posttraumatique)
- sous-aigu jusqu 3
mois aprs un
changement important
de la vie (troubles
dadaptation)
69
70
LE RETARD MENTAL
Informations personnelles
Motifs de lhospitalisation
pathologiques
Agitation psychomotrice
Auto-ou htro-agressivit
Famille dorigine
Famille propre
71
pisode actuel
Dbut
Aigu aprs un
vnement stressant
majeur/mineur
(conflits
interpersonnels)
Tableau clinque
Traitement
1. mdicamenteux
Dficits intellectuelsdes comorbidits
cognitifs
psychiatriques:
- difficult de parler,
dpression
lire, crire, calculer
- dficits de la mmoire (antidpresseurs)
agitation
et de lattention
psychomotrice et
- dficits de
troubles du
comprhension /
comportement
jugement
(antipsychotiques
typiques ou
- inquitude /agitation
atypiques,
psychomotrice.
rgulateurs de
- htro-agressivit
l'humeur)
verbale ou physique
2. psychothrapie: de
- auto-agressivit
support et/ou
- irritabilit
ducationnelle,
- labilit motionnelle
counselling parental,
- ractions anxieuxactivits de groupe
dpressifs au stress
- rarement, pisodes
psychotiques
Degrs de svrit:
- Niveau mental la
limite (QI =70-84)
-retard mental lger
(QI=50-69)
-retard mental
moyen/grave
(QI=20-49)
-retard mental
profond
(QI < 20)
72
73
SCHIZODE
PARANODE
1. mgalomanie, autosuffisance
2. hyper vigilance et proccupation injustifie pour le
manque de loyaut des amis ou des collgues
3. sensibilit la critique
4. souponneux
5. interprtatif, hyper-vigilent
6. rancune
7. qurulence, processomanie
74
ANTISOCIALE
HISTRIONIQUE
MOTIONNELLEMENT
INSTABLE
75
DPENDANTE
76
Cas C.M., 35 ans, homme, ouvrier non qualifi chez une compagnie dassemblage,
clibataire
Hospitalis la demande de la Commission dexpertise mdico-lgale pour tablir
un diagnostic psychiatrique. Il est accus des vols rpts. Au procs, la dfense a
invoqu la maladie mentale du patient et le juge a ordonn une expertise
mdicale. Il se prsente seul pour lhospitalisation. Ltat somatique et psychique
enregistrs par le mdecin de garde l'arrive du patient l'hpital rvle l'absence
de symptmes subjectifs et des signes objectifs de souffrance somatique ou
psychique.
Le patient raconte que ses parents sont agriculteurs. Il est n et a grandi en milieu
rural. Son pre, un homme violent, brutal qui tait un consommateur systmatique
de boissons alcooliques concentres a t impliqu dans de nombreux scandales et
a t condamn plusieurs fois pour diverses infractions. Il trouvait du plaisir en
harcelant les membres de la famille. Il a t hospitalis en quelques services
psychiatriques mais pas pour longtemps et a t soumis une expertise mdicale
une fois.
Le patient raconte aussi que sa mre tait une nature soumise, passive, toujours
engage dans les tches mnagres. Elle devait se dbrouiller seule la plupart du
temps, car son mari tait plus souvent absent de la maison. Elle n'a pas eu le temps
de s'occuper de l'ducation des enfants. Il a trois frres: deux sont agriculteurs et le
troisime est alcoolique violent et incapable de s'tablir de quelque part et de
trouver travail.
Latmosphre familiale pendant son enfance a toujours t tendue cause des
scandales de son pre. Il pense que ses parents ont t indiffrents envers lui et il
les blme pour cela, toutefois en reconnaissant quil navait jamais aim aucun
membre de sa famille. Il a seulement achev l'enseignement obligatoire et a essay
plusieurs fois terminer un cours de qualification professionnelle. Il explique que
ses performances scolaires mdiocres taient causes par lincapacit de ses
professeurs et de ses parents de lui comprendre. Il raconte que ceux-ci le
punissaient souvent injustement.
Aprs avoir termin l'cole, il a essay de travailler dans de nombreux endroits,
mais il raconte quil a rencontr partout de lincomprhension et de linjustice. Il
na pu pas rester pour longtemps dans aucun emploi car on lui rpartissait toujours
des tches qui ne lui convenaient pas. Il a compltement accompli son stage
militaire dans une unit de travail dans les chantiers et il raconte quil avait du mal
obir un systme d'ordre excessivement autoritaire et quil a protest quelquefois
tant sanctionn pour cela.
Aprs le stage militaire, il reprend son travail comme ouvrier non qualifi, en
changeant de nombreux emplois; il part soit en dmissionnant, soit il est congdi
pour inconduite. Il dit quil nest pas mari parce quil na pas trouv une
partenaire convenable. Aprs une erreur de la jeunesse, il est oblig par sentence
judiciaire payer une pension alimentaire une femme pour un enfant naturel. Il a
peu damis. Il affirme quil ne consomme pas d'alcool qu'occasionnellement. Il
accuse ses amis quaprs la clbration d'un anniversaire quand il a bu de lalcool,
ils lont entran dans une escapade et sans sen rendre compte de ce quil fait (car
il tait ivre) il se rveilla tre accus du vol qualifi sans tre coupable.
Il dit quil na jamais souffert daucune maladie, mais que pendant son adolescence
il a subi un fort coup la tte et s'est vanoui, mais sans recevoir du soin mdical.
77
Il pense toutefois quil doit avoir une maladie de la tte aprs le coup reu, sinon
il ne peut pas sexpliquer comment lalcool a pu lapporter dans un tat
dinconscience dans lequel il a commis des actes qui ne le caractrisent pas et
auxquels il naurait jamais commis sil tait lucide.
Les rapports de lenqute sociale au domicile du patient et au travail et aussi les
racontes dun parent rvlent que le patient a offert au mdecin avec de laise une
version incomplte et partiellement fausse de lhistoire biographique de sa vie. Les
affirmations sur son pre sont vraies, mais le patient a eu de diverses troubles de
conduite depuis la petite enfance: il tait indisciplin, vilain, manquait beaucoup de
la maison et de l'cole, errant dans une mauvaise compagnie il a commenc
mentir et voler, et aussi boire et fumer. Il aimait torturer les animaux et les
enfants plus petits que lui. Il nest jamais pu tre corrig ni par la parole, ni par des
sanctions svres.
Il a tromp beaucoup de gens, a sduit plusieurs filles, en faisant un "titre de
gloire" entre "amis" pour ces choses. Il na jamais manifest aucune compassion
pour la souffrance des autres, ni aucun remord pour les mfaits commis. Il
considre que ceci est comme on doit vivre la vie, en profitant sans scrupules la
charge des crdules. cause de son caractre il n'a pas t tolr chez aucun lieu
de travail. Ses voisins se plaignent de soires rptes suivies par des scandales qui
ont lieu chez soi. Son rendement professionnel a toujours t rduit, en cherchant
de travailler peu et profiter davantage. Il est, en fait, un consommateur chronique
invtr de boissons alcoolises. Il a eu de nombreux incidents avec la police et la
justice, mais a russi se disculper jusqu prsent.
Il est connu que lui avec ses amis ont commis de nombreux dlits. Il sautodcrit (en contradiction avec sa biographie relle) comme sociable, actif,
intransigeant, parfois influenable. Il ne pense pas quil peut avoir une
personnalit anormale.
Les examens somatiques et psychiques ne rvlent de symptmes significatifs pour
une maladie mentale ou somatique. On ne lui a pas donn aucun traitement
mdicamenteux, car il na pas aucune indication pour ce type de traitement.
L'examen neurologique: sans modifications objectives; EEG: pas de graphmes
pathologiques; examen psycho-diagnostique (Szondi, Rorschach, Rosenzweig):
faible tolrance et conformit au groupe, intolrance la frustration, hdonisme,
gocentrisme, censeur de la morale absent. Remarque catamnestique: le patient
reste cooprant, cherchant encore de faire une bonne impression. Sa conduite
pendant lhospitalisation est irrprochable. Il demande souvent des billets de sortie
sous divers prtextes.
78
QUESTIONS:
1. Patient g de 22 annes a t apport par la famille pour
hospitalisation parce que depuis trois semaines il este rest barricad
dans sa chambre et ne communique plus avec les membres de la
famille. Il a parfois un comportement bizarre, il parle seul. Au
psychiatre, il raconte avec beaucoup de difficult que ses parents
sont impliqus dans une conspiration contre lui, et cest pourquoi il
les hait. Le patient ne se sent pas oblig de donner des explications
sur ce sujet. Mme les questions spcifiques quon lui pose
manquent de clarifier le complot prsum. Le plus probable
diagnostic est:
a) schizophrnie simple
b) schizophrnie dsorganise (hbphrnique)
c) schizophrnie indiffrencie
d) schizophrnie paranode
e) trouble schizo-affectif, type schizo-dpressif
2. Homme de 60 ans, apport la famille pour une consultation
ambulatoire, pour un comportement impulsif et dsinhib (sans
respect pour les rgles de conduite sociale). Au cours de l'entrevue,
lhomme semble joyeux, mais sa gaiet ne contamine pas
lentourage. Il crache sur le plancher et ses pantalons ont tches
durine.
Le plus probable diagnostic est:
a) trouble bipolaire, pisode manique
b) trouble de la personnalit antisociale
c) dmence frontale Pick
d) trouble de la personnalit histrionique
e) dmence d'Alzheimer
3. On consulte une patiente qui se plaint de gastralgies, cphale,
fourmillement et picotements dans les membres, tremblements
gnraliss. Elle insiste dtre traite pour ses symptmes, dautant
plus que le psychiatre est son dernier espoir aprs de nombreuses
consultations internistes et chirurgicales. Le plus probable diagnostic
est:
a) paranoa avec dlire d'empoisonnement
b) trouble d'anxit gnralise
c) dpression
d) trouble de somatisation
e) trouble hypocondriaque
79
80
Dbut
Phase tonique
Phase
clonique
Phase
rvolutive
L'veil
Migraines
Paresthsies
Tremblements
Inconfort digestif
Myoclonies
Perte de
conscience
Chute avec
traumatisme
Cri
Contraction
tonique
gnralise
Dviation
conjugue des
globes
oculaires
Cyanose
mission
durine, des
matires fcales
Contractions
cloniques
symtriques et
rythmiques
Morsure de la
langue
Sommeil
profond
Respiration
ample et
bruyante =
STERTOR
hypotonie
musculaire
hyperhmie
Confusion avec /
sans agitation
psychomotrice
Amnsie de
l'pisode
Fatigue
musculaire
Gnralement
brutal
10 20
secondes
1 2
Minutes
1-4
heures
Le diagnostic diffrentiel de la
crise de grand mal est:
81
Dnivellation ou
rtrcissement du champ
actuel de la conscience
Type:
Crises psycho-sensorielles
(hallucinoses visuellesoniriques, illusions,
hallucinations auditives,
olfactives-crises uncines)
Crises psychomotrices:
automatisme: comportements
strotypes simples ou
complexes
Manifestations cognitives: dj
ou jamais vu ou vcu
Manifestations affectives:
anxit, dpression, euphorie
Sommeil /
confusion
2-3 minutes
82
surgit aprs
laffectation de la voie
pyramidale (cortico spinale)
SYNDROME
EXTRAPYRAMIDAL
surgit aprs
laffectation des voies
extrapyramidales
SYNDROME
PSEUDOBULBAIRE
surgit aprs
laffectation des voies
cortico-bulbaires
hypertonie spastique
avec le signe de la
lame de couteau
ROT accentues
rflexe cutan
abdominal aboli
signe de Babinski
prsent
clonus
Syndrome hypertonique
hypokintique (palostri)
hypertonie plastique
signe de la roue
dente
tremblement de
repos
hypokinsie
Syndrome
hypotonique
hyperkintique
(no- stri)
hypotonie
musculaire
hyperkinsie: chore,
athtose
dysphagie pour les
solides
dysarthrie (discours
explosif avec
cadence variable)
labilit motionnelle
pleures, rires des
stimuli mineurs
83
Le syndrome
pyramidal doit tre
souponn en cas des
dmences vasculaires
qui sont toujours
accompagnes de
symptmes
neurologiques de type:
-syndrome pyramidal
-syndrome
pseudobulbaire
-syndrome
extrapyramidal
Le syndrome
extrapyramidal peut
tre d l'effet de
mdicaments
neuroleptiques
(antipsychotiques) qui
bloquent les
rcepteurs de
dopamine au niveau
de la connexion entre
la substance noire du
msencphale et les
ganglions de la base
Le syndrome
pseudobulbaire est
frquemment associ
la dmence Alzheimer
84
85
Sindrom
prefrontal:
Syndrome
frontal
Apathie, aboulie
Apato-abulie
Dsinhibition
Dezinhibiie
Labilit emoional
motionnelle
Labilitate
Euphorie ou irritabilit
Euforie
sau iritabilitate
Affectation
de la pense
Afectarea
abstraitegndirii abstracte
Paralysie micrii
des
Paralizia
mouvements
conjugate
a conjugus
globilor
des globes oculaires
oculari
Aphasie
Afazie
de Broca
Broca
Hmiplgie
hemiplegie
Afazie
de de
Aphasie
conduction
conducere
Hemianestezie
Hmianesthsie
Aphasie de
Afazie
Wernicke
Wernicke
HmiHemineglijen
ngligence
Syndrome de
Sindrom
Gerstmann
Gerstmann:
agnosie
digitale
Agnozie
digital
indistinction
Agnozie
stngadroite gauche
dreapta
acalculie
Acalculie
agraphie
Agrafie
Sindrom
Anton-Babinski:
Syndrome
dAnton
Babinski
Asomatognozie
hmiasomatognosie
Anosognozia
deficitului
anosognosie de l'hmiplgie
Apraxie
Apraxie
constructive eti
construcional
de lhabillage
de mbrcare
Apraxie
Apraxie
idoideo-motorie
motrice
Prosopagnozie
Prosopagnosie
Alexie
Alexie
86
87
TIOLOGIE
CARACTRISTIQUES
dbut aigu
volution courte (dg. dmence)
intensit fluctuante
inversion du rythme veille-sommeil
sommeil
troubles de lattention avec amnsie
secondaire (dg. dmence)
1. NEUROLOGIQUE
ROLOGIQUE (AVC,
infections,, pilepsie, TCC,
encphalopathie de Wernicke)
2. INTOXICATIONS (alcool, autres
drogues, mdicaments)
3. SEVRAGES (alcool,, autres
drogues, mdicaments)
4. INSUFFISANCES
Hpatique
Respiratoire
Rnale
Plus souvent
chez les
personnes ges
et les enfants
5. HYPOGLYCMIE
6. DSQUILIBRES
HYDRO ELECTROLYTIQUES
LECTROLYTIQUES
7. FIVRE
SYMPTMES
SOMATIQUES
- SIGNES VGTATIFS
DUN SEVRAGE
- SYMPTMES
DE LINTOXICATION
- SIGNES EN FOYER
- SD. MNING
OU CPHALE
- FIVRE
- ASTERIXIS
INVESTIGATIONS
paracliniques
Imagerie et de laboratoire
SYMPTMES PSYCHIQUES
TROUBLE DE LA + TROUBLE LA
CONSCIENCE
VIGILANCE
DE SOI DE
ET DE
LENVIRONNEMENT
Anxit
Agitation motrice
DSORIENTATION
Hallucinations
TEMPORALE-SPATIALE visuelles et
tactiles
Ou
ESPACE SITUATION
88
Obnubilation
avec inhibition
motrice
89
LES DMENCES
DMENCE - DFINITION
Dtrioration
- globale du psychisme
- acquise
- progressive
- irrversible spontanment
altrant
les fonctions intellectives
la vie affective
la conduite sociale
accompagne au final par la
dtrioration somatique:
cachexie, incontinence
sphinctrienne
TYPE:
La dmence Alzheimer
La dmence Pick
La dmence vasculaire
DMENCE
ANTRIEURE POSTRIEURE
Pick
Alzheimer
affecte le
affecte la
comportement
cognition avec
social et la vie
amnsie de
affective
DMENCE
fixation, puis
- aboulie
Syndrome des
- apathie
3A:
- euphorie ou - aphasie
irritabilit
- agnosie
- labilit
- apraxie
- dsinhibition
LA DMENCE VASCULAIRE
Type: lacunaire
multi-infarctus
infarctus
Infarctus: sous-corticaux
corticaux
corticaux
Cause: HTA
athrosclrose
Paraclinique: FO, CT lipidogramme
DMENCE
CORTICALE
DMENCE
SOUS-CORTICALE
CORTICALE
Maladie
dAlzheimer
Maladie Parkinson
Dmence lacunaire
- amnsie
- aphasie
- apraxie
- agnosie
- tb. motrices
- dysarthrie
- ralentissent
- dpression
Branches
perforantes
ale ACM
90
LGER
capable
d'effectuer des
tches simples
VOLUTION
PROGRESSIVE
IRRVERSIBLE
TIOLOGIE
DMENCES
DGNRATIVES
MODR
SVRE
doit tre assist en dpendance complte
effectuant des
de soignants
tches simples
PRIMAIRES
TEMPORAIRE
DPRESSION
DELIRIUM
DMENCES
VASCULAIRES
Dmence
multiinfarctus
Dmence
lacunaire
Alzheimer
Pick
SECONDAIRES
Parkinson
Core
Huntington
les lacunes
= petits infarctus
dans la capsule
interne, le
thalamus et les
ganglions de la
base
Les infarctus
stratgiques
La maladie
Binswanger
91
AUTRES
DMENCES
processus
expansif:
-tumeur
-abcs
-kyste
-hmatome
infections
-syphilis III
-HIV
-Creutzfeldt Jakob
mtaboliques
- carence en B1
- maladies hpatiques
- urmie
- hypoglycmie
endocriniens:
- myxdme
toxiques: alcool
anoxiques: IC, IR
traumatisme
(dmence
pugilistique)
hydrocphalie
pression normale
92
L'ALCOOLISME
TROUBLES INDUITES PAR
LALCOOL
Psychiatriques
1. intoxication (+/- delirium)
2. raction de sevrage (+/delirium tremens)
3. Sd. amnsique (Korsakoff)
4. dmence
5. troubles affectifs (dpression)
6. troubles anxieux
7. troubles psychotiques
(hallucinose alcoolique ou
dlire de jalousie)
8. troubles du sommeil
9. dysfonctions sexuelles
10. suicide
LA DPENDANCE L'ALCOOL
1. la consommation des grandes
quantits et pour des longues
priodes
2. le sujet continue utiliser en dpit
de ses effets nocifs
3. dsir et tentatives choues de
cesser de boire
4. tolrance
5. raction de sevrage la cessation
d'utilisation
6. le temps est consacr obtenir et
consommer d'alcool
7. lalcool vient avant la famille et la
carrire
Somatiques
11. varices, cancer de l'sophage
12. Sd Mallory-Weiss gastrite,
ulcre gastroduodnal
13. pancratite
14. statose, hpatite, cirrhose
15. polyneuropathie priphrique
16. encphalopathie de Wernicke
17. pilepsie
18. anmie macrocytaire
19. faible immunit haut risque
pour pneumonie, tuberculose
20. cardiomyopathie dilate
21. contracture Dupuytren
22. hypoglycmie, acidoctose
diabtique, l'hyperlipidmie,
hyperuricmie
23. carence des vitamines B1 et B6
24. traumatismes
93
! La reprise de la consommation de
lalcool aprs une priode
d'abstinence provoque une rcidive
(un verre est trop, et un millier ne
sont pas assez" - Alcooliques
Anonymes)
DELIRIUM TREMENS se produit
chez un alcoolique avec une
dpendance de l'alcool biologique
aprs 3 jours pres la cessation
brusque:
- tat confusionnel avec
dsorientation temporale-spatiale + /
- hallucinations visuelles et tactiles
zoomorphes, des scnes oniriques,
anxit, agitation psychomotrice,
raction de dfense, insomnie,
associs
- Sueurs, vomissements et
dshydratation accompagns par des
oscillations de pression artrielle,
tachycardie, tremblements,
mydriase, hyperthermie + / convulsions
94
95
96
QUESTIONS:
Patiente de 54 ans, diabtique, est amene au service d'urgences
mdicales en tat de coma hypoglycmique. la sortie du coma la
patiente prsente des graves troubles mnsiques. La CT montre une
lgre atrophie corticale et une formation hypodense dans le lobe
occipital. En plus, on constate des troubles du champ visuel. Aprs la
sortie du coma et son rquilibrage mtabolique la patiente est
transfre au service de neurologie. Vous tes appels lexaminer et
vous constatez que les troubles de la mmoire dvocation sont
encore prsents et la patiente raconte quavant de perdre la
conscience elle t prise de vertige. La patiente peut crire, mais
elle ne peut rien lire. Une de ses filles lui rend une visite et vous
trouvez ensemble que la patiente ne peut pas donner aucune
information sur sa famille. Dans quelques jours, la patiente retrouve
progressivement sa mmoire. L'option diagnostique la plus probable
est:
a) Dmence vasculaire
b) Accident vasculaire crbral au territoire de l'artre crbrale
postrieure
c) Tumeur crbrale occipitale
d) Encphalopathie mtabolique lie l'hypoglycmie
e) Traumatisme cranio-crbral avec un hmatome occipital
Le diagnostic positif est mis selon:
a) l'volution du trouble de la mmoire
b) le rsultat de la CT
c) la maladie sous-jacente de patiente (diabte sucr
insulinodpendant)
d) lpreuve de lcriture et de la lecture
e) les signes d'hypertension intracrnienne
97
OBJECTIFS PDAGOGIQUES:
1. LASSIMILATION DES CONCEPTS DAUTO ET DHTROAGRESSIVIT
2. LASSIMILATION DES TECHNIQUES DANAMNSE EN CAS
DES PATIENT AVEC IDES SUICIDAIRES ET TENTATIVES
DE SUICIDE
3. LASSIMILATION DE LA CONDUITE QUON DOIT ADOPTER
LORSQUON CONSULTE UN PATIENT AGRESSIF
98
100
101
102
LES ANTICHOLINSTERASES
CLASSIFICATION
DONPZIL
Inhibiteur slectif de
l'actylcholinestrase
RIVASTIGMINE
GALANTAMINE
Inhibiteur non slectif
Inhibiteur slectif de
de
l'actylcholinestrase et
l'actylcholinestrase
modulateur des
et la
rcepteurs nicotiniques
butyrylcholinestrase
effets secondaires
effets secondaires
Effets secondaires
systmiques
systmiques
cholinergiques plus rares
cholinergiques
cholinergiques plus rares
action intermdiaire
action longue
action intermdiaire
2 prises spares/jour
une prise/jour
2 prises spares/jour
Interactions
Interactions
Interactions
mdicamenteuses: non
mdicamenteuses: oui
mdicamenteuses: oui
Efficacit: dans les stades PRCOCES de la maladie d'Alzheimer, tant
quil ya de neurones cholinergiques dans le noyau basal de Meynert
Effets
secondaires
cholinergiques
dpression
respiratoire
bradycardie
hypo TA
sialorrhe
sueurs
larmoiement
nauses
vomissements
crampes
diarrhes
convulsions
103
LES GANGLIONS DE
LA BASE
Sd. extrapyramidal
(SEP)
- dystonie aigu
- akathisie
- syndrome
parkinsonien
- dyskinsie tardive
LE CORTEX
PRFRONTAL
L'accentuation des
symptmes
dficitaires
SYSTME
LIMBIQUE: effet
antipsychotique :
antihallucinatoire,
antidlirant
SYSTME TUBRO
TUBROINFUNDIBULAIRE
TRONC CRBRAL
Effet antimtique
104
H
1
SDATIF
ANTICHOLINRGIQUE
- mydriase
- bouche sche
- constipation
- rtention urinaire
- Hypotension orthostatique
- Congestion nasale
- Dysfonction jaculatoire
antipsychotique
conventionnel
D2
Ach
ATYPIQUES
SDATIFS
Chlorpromazine
Lvompromazine
Clozapine
Olanzapine
Qutiapine
INCISIFS OU
POLYVALENTS
Rispridone
Ziprasidone
Aripiprazole
AGITATION PSYCHOMOTRICE :
halopridol im, chlorpromazine im
olanzapine im, aripiprazole im
SYMPTMES POSITIFS:
I.
Antipsychotique classique ou
atypique chec ou SEP, alors
II.
CLOZAPINE
En cas dchec
III.
TEC
CLASSIFICATION:
CLASSIQUES
(neuroleptiques)
Halopridol
Flupentixol
Fluphnazine
ANTIADRNERGIQUE
DSIHIBITEURS
SYMPTMES NGATIFS:
N. DSINHIBITEUR OU ATYPIQUE
Sulpiride
Amisulpride
im = intramusculaire
aigu
consolidation
disparition des symptmes prvention des rechutes
antipsychotique
+ /anticholinergique
(en cas de SEP)
idem
maintenance
prvention des rcurrences
mdicament dpt
administr
1/mois, 2/mois
par injection im
neuroleptique dpt
ou injection action
prolonge (IAP):
halopridol
dcanoate
flupentixol dcanoate
olanzapine IAP
rispridone IAP
105
LES ANTIDPRESSEURS
inhibiteurs de la MAO
irrv. iproniazide
phnelzine
rv. moclobmide
TYR
TRP
MAO
BLOQUENT LA
RECAPTURE DE
Non slectifs sur
SROTONINE+
NORADRNALINE
ADT (tricycliques), AD
d'action duale
(Venlafaxine, Duloxetine)
Slectifs sur
SROTONINE
ISRS
Slectifs sur
NORADRNALINE
Rboxtine
Maprotiline
NA
5HT
ANTAGONISME
ALPHA 2
ADRNERGIQUE
Miansrine
Mirtazapine
LE BLOCAGE DES
RCEPTEURS
NA, ACH, H1: effets
secondaires
AGONISTES des
rcepteurs 5HT2A et
5HT3: effets secondaires
srotoninergiques
AGONISTES des
rcepteurs 5HT1A: effets
antidpresseurs et
anxiolytiques
106
H1
SDATIF
ANTICHOLINRGIQUE
- mydriase
- bouche sche
- constipation
- rtention urinaire
antidpresseur
Ach
5HT
aigu
3- 6 mois
consolidation
BLOCAGE DES
RC. 5HT2 I 5HT3:
vite l'insomnie et le
syndrome dyspeptique
ANTIADRNERGIQUE
- hypotension orthostatique
- congestion nasale
- dysfonction jaculatoire
maintenance
107
CLASSIFICATION
CLINIQUE
AD DYNAMISANTS
I MAO
ADT dsipramine
nortriptyline
AD INTERMEDIARES
ADT: imipramine
clomipramine
maprotiline
ISRS (escitalopram,
citalopram, sertraline,
fluvoxamine, fluoxtine,
paroxtine), venlafaxine
AD SDATIFS
ADT: amitriptyline
trimipramine
doxpine
miansrine,
mirtazapine
trazodone
Barbiturique GABA
BZD
Chlore
Hyperpolarisation de la cellule
ANXIOLYTIQUE
= anti anxieux
TRANQUILLISANT
= apaisement, ataraxie
SDATIF
= diminution de la
vigilance
= somnolence
HYPNOTIQUE
= induction du sommeil
CLASSIFICATION
ANXIOLYTIQUES
BZD
non BZD
alprazolam
diazpam
bromazpam
oxazpam
buspirone
mprobamat
hydroxyzine
BZD
MYORELAXANT
(anxit gnralise)
HYPNOTIQUES
non BZD
nitrazpam
flunitrazpam
temazpam
triazolam
ANXIOLYTIQUE
(anxit paroxystique et
gnralise)
zopiclone
zolpidem
barbituriques
gluthtimid
108
HYPNOTIQUE
(insomnies)
ANTICONVULSIVANT
(tat de mal pileptique)
(myoclonies)
HYPOTONIE MUSCULAIRE
avec diminution de la vitesse
de raction avec le risque
d'accidents de la circulation.
Contre-indiqu dans la
myasthnie gravis.
AMNSIE ANTROGRADE
indiqu en pr-anesthsie
T1/2 moins de 5h
midazolam
triazolam
T1/2 5-24h
alprazolam
lorazpam
tmazpam
SDATION OU RACTION
PARADOXALE avec delirium
ou de l'agitation chez les
personnes ges. La
consommation dALCOOL est
interdite.
BENZO
DIAZPINES
RPONSE DIMINUE AU
CO2 Contre-indications dans
linsuffisance respiratoire et
l'apne du sommeil
diazpam
clonazpam
nitrazpam
flunitrazpam
109
DESCRIPTION
Utilise des techniques de rsolution
des problmes afin de dterminer une
adaptation efficace au prsent et
l'avenir. La crise peut provoquer un
changement chez le patient ou peut
rvler des moyens appropris pour
ragir au stress ultrieurement.
INDICATIONS
Le traitement est
court et intensif
En cas des
ractions
psychopathologiques
Ne ncessite pas
de la prparation
spciale du
thrapeute
La
psychanalyse
Le traitement est
long et coteux
(plusieurs
sances
hebdomadaires
pendant
plusieurs
annes). Le
patient doit tre
motiv et prt
parler
En cas des
nvroses
La dure est
courte (15 20
sances en 3
mois)
En cas de :
Dpression non
psychotique
(triade de Beck)
Anxit
Dpendance
La thrapie
cognitive
110
La thrapie
comportementale
La dure est
limite
(quelques mois
un an)
En cas des
-Phobies
-Boulimie
-Dysfonction
sexuelle
- Maladies dont
la manifestation
des symptmes
est influence
par le stress:
l'hypertension,
l'asthme, la
douleur;
La thrapie
familiale
systmique
Sances d'env.
deux heures une
fois par
semaine, dure
limite
- Chez les
enfants et les
adolescents
(troubles de
conduite, refus
scolaire,
nursie,
l'anorexie
- Crise de la
famille (deuil,
divorce ...)
- Traitement
adjuvant dans la
schizophrnie,
les toxicomanies
111
Les thrapies
de groupe
Sances de
groupe durant
une heure et
demie, une ou
deux fois par
semaine. Ont un
bout psychoducationnel, en
offrant aux
patients ou
leurs familles
des informations
sur les maladies
et sur le
traitement) ou
un bout dautoassistance.
Souvent, ces
thrapies sont
utilises par des
personnes sans
formation
mdicale et donc
sont parfois
perues avec
rserve par les
psychiatres.
ATTENTION !
L'INITIATION D'UN TRAITEMENT PSYCHOTHRAPEUTIQUE
DOIT TRE FAITE SEULEMENT L'INDICATION DU MDECIN
PSYCHIATRE APRS AVOIR LIMIN TOUTE CAUSE
ORGANIQUE QUI PEUT EXPLIQUER LES SYMPTMES
PSYCHIATRIQUES
112
113
QUESTIONS:
1. Un patient avec maladie Alzheimer a t agit psychomoteur pendant la
journe. Il se rveille la nuit, sort de sa chambre, dans le couloir. Il est
incapable de retrouver sa chambre, il entre dans des autres et rveille les
patient en faisant beaucoup de bruit. Ce patient avait reu auparavant un
anxiolytique. Quel?
a) mprobamate
b) alprazolam
c) diazpam
d) midazolam (Dormicum)
e) bromazpam
2. Un mdecin prend de lalprazolam pour des crises d'anxit
paroxystiques avec tremblements, palpitations et dyspne. Dans la
dernire semaine il a augment la dose 3mg/jour. Il dcide de consulter
un psychiatre, car il croit quil a pris trop dalprazolam. Il a peur
d'arrter cause de ses crises et il pense quil est devenu dpendant
dalprazolam. Le psychiatre doit lui expliquer quil nest pas dpendant
parce que:
a) Il devrait avoir pris plus de 3mg dalprazolam pendant des mois
b) L'attaque de panique ne ressemble pas la raction de sevrage
c) Lalprazolam ne donne de la dpendance biologique
d) Le sevrage implique la prsence de l'tat confusionnel
e) Les attaques de panique ne sont pas lies au sevrage, mais se
lient un trouble de panique
3. Un patient connu avec schizophrnie paranode est amen en urgence
prsentant une dviation conjugue des globes oculaires et contracture
musculaire soutenue. Le mdecin va administrer:
a) halopridol
b) anticholinergique
c) diazpam
d) chlorpromazine i.m.
e) flupentixol i.m.
114
VI.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
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115
VII. ABRVIATIONS
5HT = srotonine
ACA = artre crbrale antrieure
ACH = actylcholine
ACM = artre crbrale moyenne
ACP = artre crbrale postrieure
AD = antidpresseur
ADT = antidpresseurs tricycliques
AVC = accident vasculaire crbral
BZD = benzodiazpines
CT = tomographie par ordinateur, tomodensitomtrie
D = dopamine
FO = fond d'il
GABA = acide gamma-amino-butyrique
GAMMA GTP = gamma-glutamyl transpeptidase
G/A/N = grossesses, avortements, naissances
H = histamine
IC = insuffisance cardiaque
IR = insuffisance respiratoire
ISRS = inhibiteur slectif du recaptage de la srotonine
IM = injection intramusculaire
IMAO = inhibiteurs de monoamine oxydase
LSD = dithylamide de l'acide lysergique
MDMA = 3,4-mthylne-dioxy-N-mthylamphtamine
NA = noradrnaline (norpinphrine)
NL = neuroleptique
PET = tomographie par mission de positons
ROT = reflexes osto-tendineux
SAG = syndrome amnorrhe-galactorrhe
SEP = syndrome extrapyramidal
SIDA = syndrome d'immunodficience acquise
SPECT = tomodensitomtrie par mission de photon unique
TCC = traumatisme cranio-crbral
TAB/TB = trouble affectif bipolaire / trouble bipolaire
TAG = trouble d'anxit gnralise
TDR = trouble dpressif rcurrent
TEC= traitement lectroconvulsif ou ECT = lectroconvulsivothrapie
TOC = trouble obsessionnel compulsif
TP = trouble panique
TRP = tryptophane
TYR = tyrosine
VIH = virus de l'immunodficience humaine
116
VIII. EXERCICES
1. Un patient se prsente chez le mdecin avec les symptmes suivants:
insomnie dendormissement, inquitude, tat tendue. Il se plaint que
pendant les derniers mois il a eu des pertes de mmoire et est aussi plus
irritable. Il a aussi une cphale vesprale surtout frontale et temporale.
Les symptmes cliniques nous orientent vers un/une:
a. pisode dpressif
b. pisode maniaque
c. trouble d'anxit gnralise
d. trouble panique
e. dmence Alzheimer
2. Une jeune patiente de 20 ans, sest prsente l'unit d'urgence avec les
symptmes suivants: dyspne, palpitations, hypertension artrielle,
douleur de la cage thoracique en point fixe, tremblements, peur de
mourir. LECG montre une tachycardie sinusale. Les analyses de
laboratoire infirment une pathologie organique ou induite par une
substance. Le plus probable diagnostic est:
1. crise de spasmophilie
2. attaque de panique
3. trouble conversif
f. pisode maniaque
4. trouble hypocondriaque
3. Une femme de 30 ans est amene en psychiatrie pour troubles du
comportement dbuts il ya un an et qui se sont accentus
progressivement. La patiente vrifie excessivement si elle a ferm les
fentres, la lumire ou la porte d'entre. Elle a aussi une peur intense des
germes et de la salet et en consquence elle se lave les mains
excessivement et se met toujours des gants lorsquelle sort dans la rue.
L'examen clinique rvle des lsions cutanes sur les mains. Le
diagnostic psychiatrique le plus probable est:
1. trouble obsessionnel-compulsif
2. trouble hypocondriaque
3. trouble phobique spcifique (phobie des germes)
4. trouble conversif
5. trouble d'anxit gnralise
4. Un jeune de 19 ans est amen par ambulance et par sa famille au service
durgences psychiatriques parce que pendant le dernier mois il a un
comportement bizarre: il se serre dans sa chambre, dbranche le
tlviseur et l'ordinateur, il vrifie les fiches lectriques et les tlphones
117
en cherchant des microphones y cachs. Il dit quil est suivi par les
services secrets. Les symptmes ont commenc il ya huit mois quand il
est devenu plus retir et souponneux, mme en vitant ses anciens amis.
Les analyses toxicologiques nindiquent pas la prsence de drogues. Le
plus probable diagnostic est:
1. pisode maniaque
2. pisode dpressif
3. pisode de schizophrnie paranode
4. pisode d'anxit gnralise
5. pisode obsessionnel-compulsif
5. Une femme de 30 ans est amene au service durgences psychiatriques
par sa famille parce que, dernirement, elle a des graves troubles du
comportement: dpense beaucoup d'argent, se met trop de maquillage,
dort seulement 2 heures chaque nuit et le reste du temps coute de la
musique et drange les voisins. La patiente se considre comme une
personne trs intelligente et refuse lhospitalisation en argumentant
qu'elle est parfaitement saine, quelle a beaucoup de choses faire et ne
peut pas perdre son temps dans un hpital. Le diagnostic diffrentiel
psychiatrique est fait entre:
1. schizophrnie paranode
2. pisode maniaque
3. intoxication aux amphtamines
4. intoxication aux opiacs
5. trouble conversif et dissociatif
6. Un homme de 50 ans poursuit en justice le chirurgien et l'hpital o il a
t admis parce que, aprs l'opration, son tat continu s'aggraver. Il
est convaincu que les mdecins ont oubli une pince dans son abdomen,
car il a des crampes abdominales, des sensations de ballonnement et de la
diarrhe. Il a fait de nombreuses plaintes au Collge des Mdecins et au
management de l'hpital, mais tout en vain, parce que tous les mdecins
sont de connivence et se dfendent l'un l'autre. Il a toujours t un
homme suspicieux par nature, confiant seulement en soi-mme et
combattant infatigable pour ses droits. Le diagnostic psychiatrique le plus
probable est:
1. trouble dlirant persistant (paranoa) sur un fond de trouble
de la personnalit paranode
2. schizophrnie paranode sur un fond de trouble de la
personnalit schizode
118
3. trouble hypocondriaque
4. trouble de somatisation
5. trouble conversif
7. Une femme de 30 ans, se prsente au psychiatre extrmement inquite
parce que depuis quelques mois elle a des palpitations, des tremblements
gnraliss, des douleurs abdominales, des maux de tte et des troubles
de la dynamique sexuelle. Son mari ne la comprend pas et ne lui donne
aucun soutien affectif, ce qui explique pourquoi de nombreuses querelles
se produisent dans le couple. Un mois avant aprs une dispute, la patiente
tente de se suicider avec des mdicaments qu'elle avait trouvs dans la
maison (10 comprims de diazpam), accusant son mari de la froideur et
de l'indiffrence. Elle a t emmene durgence l'hpital et on lui a
recommand une consultation psychiatrique. Le diagnostic psychiatrique
le plus probable est :
1. pisode dpressif svre avec risque suicidaire
2. trouble hypocondriaque
3. trouble de somatisation
4. trouble d'anxit gnralise
5. trouble obsessionnel compulsif
8. Une femme de 40 ans se prsente au mdecin de famille pour des
troubles du sommeil dbuts le mois dernier. Elle s'endort facilement,
mais se rveille pendant la nuit sans pouvoir rendormir. Son apptit est
rduit avec l'apparition d'un dficit pondral. Elle se plaint davoir
difficult payer ses tches mnagres et dune diminution de son
efficacit au travail. Rien ne suscite plus son intrt et elle demande si
elle reviendra son tat prcdent. Mdecin de famille lance une srie de
tests, d'examens et consultations. La consultation psychiatrique a le
suivant diagnostic:
1. pisode anxieux
2. pisode dpressif
3. pisode hypocondriaque
4. pisode de neurasthnie
5. pisode conversif
9. Un homme de 30 ans est en procs pour destruction de biens et lsions
corporelles graves aprs une altercation dans un bar. Au procs, il affirme
quil tait pas provoqu par la victime. En plus, il avait bu et sous
linfluence de lalcool il a perdu pour un moment sa lucidit. Il exige
circonstances attnuantes cause d'une capacit de discernement
119
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