Turbomachines Final
Turbomachines Final
Turbomachines Final
Cours de Turbomachines
1
0. INTRODUCTION
Si les origines de la machine hydraulique se perdent dans l'antiquité, il a fallu attendre la fin du
ème
18 siècle pour voir le mathématicien Euler développer une étude théorique des turbomachines,
ème
puis le 19 siècle pour qu’apparaisse la première turbine moderne.
La turbine hydraulique produit environ le quart de l'énergie électrique consommée dans le monde
et il est très rare de rencontrer des unités industrielles où il n'y a pas de pompes, de ventilateurs
ou de compresseurs. De ce fait, il est donc important pour l'ingénieur de connaître ce type de
machines et c'est le but du cours de turbomachines.
Bien évidement il m'est impossible de rentrer dans les détails compte tenu du nombre d'heures
qui me sont allouées (9 h cours, 6 h TD, 3h TP). Aussi le but recherché ici est de donner une
description claire du fonctionnement et de l'utilisation des machines hydrauliques. Ni l'aspect de
conception, ni l'aspect technologique ne seront abordés.
Nous considérons ici les turbomachines à fluide incompressible dites encore turbomachines
hydrauliques. Les principes généraux et les notations fondamentales que nous établirons sont
également applicables aux turbomachines à fluide compressible, moyennant adaptation.
L'étude des turbomachines hydrauliques dans lesquelles les effets thermiques sont négligeables
peut être entièrement basée sur les lois fondamentales de la mécanique rationnelle et de la
mécanique des fluides, qu’on suppose connue.
1°) Définition
On appelle turbomachine toute machine dans laquelle un fluide échange de l'énergie avec un
ensemble mécanique de révolution tournant autour de son axe de symétrie (une ou plusieurs
roues ou rotors munis des aubes ou des augets).
2°) Classification et Géométrie
Dans les turbomachines le transfert d'énergie s'effectue entre le fluide et une roue mobile. La
théorie du fonctionnement est la même quelque soit le sens du transfert, mais on distingue :
• Les turbines, dans lesquelles l'énergie du fluide fait tourner la roue : turbines, éoliennes,
etc.… Dans ces machines l'énergie du fluide est cédée à la roue.
2
• Les turbopompes et les turbocompresseurs qui ont pour objet principal de mettre sous
pression, soit un liquide, soit un gaz.
• Les turbosoufflantes, les ventilateurs, les hélices dans lesquels on communique au fluide
à la fois de l'énergie de pression et de l'énergie cinétique en proportion variable selon les
appareils.
Suivant la manière dont le fluide traverse la roue mobile, on dit que, dans la traversée d'une
machine, on a un passage axial là où la vitesse du fluide n’a en plus de sa composante
circonférentielle, qu’une composante axiale; chaque ligne de courant se trouve sur la surface
d’un cylindre circulaire coaxial à la machine. Une machine est dite axiale si le courant y est
sensiblement axial, du moins dans la région où la majeure partie du travail est effectuée. Citons
les pompes et les ventilateurs hélicoïdes, des turbines à hélices et les turbines Kaplan (figure 1).
3
De façon analogue, on dit qu’on a un passage radial là où la vitesse n’a, en plus de sa
composante circonférentielle, qu’une composante radiale; chaque ligne de courant se trouve
dans un plan perpendiculaire à l’axe de la roue (Les particules fluides se déplacent dans des plans
normaux à l’axe de la roue). Une machine est dite radiale si le courant y est à peu près radial.
Dans ce cas on qualifie de :
• Centrifuges, les machines dans les quelles les particules s’éloignent de l’axe,
• Centripètes, les machines dans lesquelles les particules se rapprochent de l’axe.
Citons les pompes et les ventilateurs centrifuges, les turbines hydrauliques Francis (figure2).
2
1
ω
4
Roues d’une turbine Francis
On dit qu'une turbomachine est à passage mixte, hélico-centrifuge ou hélico-centripète, quand
le courant possède trois composantes: circonférentielle, axial et radial à l'une des extrémités. Les
particules fluides se déplacent sur des surfaces de révolution coaxiales à l’axe de la roue (des
cônes de révolution par exemple).
Pour les machines à passage tangentiel : les particules fluides se déplacent dans des plans
parallèles à l’axe de la roue. Par exemple, pour les turbines hydrauliques Pelton, on fait agir sur la
roue un ou plusieurs jets qui arrivent sue les augets avec une vitesse possédant seulement une
composante circonférentielle (figure 3).
5
• Les turbomachines hydrauliques génératrices ont pour fonction d'accroître l'énergie du
fluide qui les traverse sous forme potentielle ou cinétique, c’est essentiellement les turbopompes.
• Les turbomachines hydrauliques réceptrices ont pour fonction de recueillir l'énergie qui
leur est cédée par le fluide qui les traverse, cette est transformée en énergie mécanique. En fluide
incompressible, les seules turbomachines réceptrices sont les turbines hydrauliques.
• Les turbomachines réversibles sont tantôt réceptrices tantôts génératrices.
Une turbomachine est composée essentiellement d'un mobile de révolution tournant dans un
stator limitée par une enveloppe étanche. Suivant que ce mobile comporte un ou plusieurs rotors,
la machine est dite monocellulaire ou multicellulaire. Une machine monocellulaire complète se
compose des trois organes distincts que le fluide traverse successivement, soit, depuis l'entrée
jusqu'à la sortie, le distributeur, le rotor comportant une roue et le diffuseur. Le distributeur
et le diffuseur font partie de stator de la machine.
- Distributeur : cet organe fixe a pour rôle de conduire le fluide depuis la section d'entrée de la
machine jusqu'à l'entrée du rotor.
- Roue : c'est l'organe essentiel de la turbomachine, il comporte des aubages où s'opèrent les
échanges entre énergie mécanique et énergie du fluide. La forme géométrique de la roue qui
impose l'allure générale de la trajectoire des particules fluide à travers de cet organe, constitue
une base de classification. Elle varie suivant les divers paramètres de fonctionnement
(hauteur produite, débit et vitesse de rotation) résumés par un seul paramètre ou nombre de
Brauer, Ns, défini plus loin. On notera une évolution progressive depuis les plus faibles valeurs
pratiques du paramètre Ns (25) jusqu’aux plus élevées (285). Aux valeurs faibles et moyennes
correspondent des roues à écoulements centrifuges, aux plus élevées des pompes hélices.
- Diffuseur : c’est l’organe qui est destiné à transformer en pression l’énergie cinétique
résiduelle de l’eau, tout en évacuant celle-ci. On trouve deux types de diffuseurs :
Diffuseur à ailettes : Dans les diffuseurs à ailettes, un certain nombre d’aubages, de tracé
curviligne analogue à celui des aubes de la roue, assure cette transformation. Ce type de
diffuseur est très généralement utilisé dans les pompes multicellulaires.
6
Diffuseur Colimaçon : Pour les pompes centrifuges à une seule roue, on utilise le plus
souvent un type de diffuseur qui joue en outre un rôle de collecteur de débit à la périphérie
de la roue, à cause de sa forme, il a reçu le nom de colimaçon.
Diffuseur à ailettes
r
4°) Composition des vitesses U
r
V
r α
U r
V
r
r
M W W β
O
7
r
avec la roue, sa vitesse d'entraînement U . A chaque instant et en chaque point nous avons la
relation vectorielle :
r r r r r r r
V = U+W avec U = ω ∧ r = ω ∧ OM
r r
Où ω avec le vecteur vitesse instantané de rotation de la roue, et r la distance de la particule à
l'axe de rotation. La relation est illustrée par le diagramme des vitesses, ou triangle des vitesses
qu'on pourra tracer en chaque point de l'écoulement. C'est ainsi que les diagrammes des vitesses
à l'entrée et à la sortie de la roue mobile jouent un rôle très important, et nous serons amenés
à les tracer dans l'étude de chaque machine. Selon le référentiel envisagé on peut donc aussi, pour
chaque particule, tracer une trajectoire absolue et une trajectoire relative.
Les schémas d'écoulement retenus dans les trois types fondamentaux de turbomachines sont des
schémas plans, ce qui facilite considérablement la représentation cinématique des mouvements.
1°) Dans le cas des roues à passage radial, le schéma est celui d'un écoulement plan à travers
une grille d'aubes annulaire de centre O. On définira la direction des vitesses en un point M par
r r
rapport au rayon vecteur r = OM , à savoir :
r r
V : Vitesse absolue U Vitesse d'entraînement
r
W : Vitesse relative α Pour la vitesse absolue
β Pour la vitesse relative
r π r
La vitesse d’entraînement U , elle fait toujours l'angle avec OM . On utilisera l'indice r pour
2
r
les grandeurs cinématiques projetées suivant le rayon OM , de l'indice u les grandeurs
π r
cinématiques projetées suivant la direction tangentielle, faisant un angle avec OM . On aura
2
par exemple, comme composante radiale de la vitesse : Vr = V cos α = W cos β . De même on a
comme composantes tangentielles (circonférentielles) : Vu = V sin α , Wu = Wsin β
2°) Dans le cas de roues à passage axial, on fait une coupe cylindrique de la roue, qu'on
développe ensuite sur un plan. On se trouve en présence d'un écoulement plan à travers une grille
d'aubes plane. On définira la direction des vitesses en un point M par rapport à la direction
normale au plan de grille (direction axiale) orientée positivement dans le sens du passage du
8
fluide à travers la grille en conservant les désignations et respectivement pour les vitesses absolue
r
et relative. La vitesse d'entraînement U est parallèle au plan de grille.
On affectera de l'indice a les grandeurs cinématique projetées suivant la direction axiale, de
l'indice u, comme précédemment, les grandeurs cinématique projetées suivant la direction
π
tangentielle faisant avec la direction axiale.
2
β
U W
O α
1 2
Les équations utilisées sont celles de la mécanique des fluides classique sous forme intégrale. Les
écoulements ne sont pas permanents, puisque du rotor sont mobiles. Cependant si la machine est
en fonctionnement constant, l'écoulement absolu pourra être supposé permanent en moyenne. On
définit alors :
τ
∫
1 ⎛1⎞
f = f (t ) dt τ = O⎜ ⎟ (ω est la vitesse de rotation de la machine)
τ 0 ⎝ ω⎠
r
ω : Vitesse de rotation de la machine.
ΣR : Paroi mobile du rotor
ΣS : Paroi fixe su stator ΣS Σ2
ΣR
Σ1, Σ2 : Sections d'entrée et de sortie.
Ω : Volume de contrôle
∂Ω : Surface totale du volume de contrôle égale
Σ1
9
Théorème du transport (Théorème de Reynolds) :
D ∂f r r
Dt ∫ f dt =
∫ ∂t
dV +
∫ f V. n ds
Ω Ω ∂Ω
1°) Conservation de la masse
∫
Dm D
Si f = ρ = constante fluide incompressible : =0= ρ dV
Dt Dt
Ω
∂ρ r r
∂t ∫
= 0 ⇒ ρ V. n dS = 0
∂Ω
r r r r r r r r r r
∫ V. n dS =
∫
V. n dS +
∫ V. n dS +
∫ V. n dS +
∫ V. n dS = 0
∂Ω ∑1 ∑2 ∑S ∑R
r r r r r r r
Or sur ΣS : V. n = 0 (condition de glissement), alors
∫ V. n dS = 0 , et sur ΣR : W . n = 0 ( W
∑S
O
r r r r
étant la vitesse relative). Soit U la vitesse d'entraînement ( V = U + W ):
r r r r r r r r
∫ V. n dS =
∫
U. n dS +
∫
W. n dS = U . n dS
∫ r
r
n'
∑R ∑R ∑R ∑R n
r r r M M’
Or U = ω ∧ OM et M ∈ ΣR :
∫ ∫
r r r
U. n dS = (ω ∧ OM). n dS
r r
∑R ∑R
∫ ∫
r r r
D’où :
r
U. n dS = ω . (OM ∧ n ) dS
r
∑R ∑R
∫
r r r r r r r
OM ∧ n = −OM' ∧ n' ⇒ OM ∧ n = 0
ΣR
r r r r
Il reste :
∫ V. n dS +
∫ V. n dS = 0
∑1 ∑2
10
2°) Théorème de l'énergie cinétique
La dérivée par rapport au temps de l'énergie cinétique est égale à la puissance fournie par les
dEc
efforts intérieurs et extérieurs: = Pint + Pext
dt
∫
D 1 2
ρ V dV = Pint + Pm + Pg + Ps
Dt 2
Ω
Pm : Puissance fournie par le rotor au fluide
Pint : Puissance des efforts intérieurs
Ps : Puissance des efforts surfaciques extérieurs exercées sur Σ1 ∪ Σ2 . Les efforts sur ΣS ne
•
∫ ∫
Pint = − σij Vi, j dS = − σij (−pδij + µεij) dS
Ω Ω
σij est le tenseur des contraintes. Si on néglige les effets de viscosité, on a :
• Pg =
∫ (− grad (ρgz)) V dV = − div(ρgzV) dV = − ρg z V . n dS
r
∫
r
∫
r r
Ω Ω ∂Ω
∫ ∫ ∫ ∫
r r r r r r r r
Pg = − ρg z V. n dS = − ρgz V. n dS − ρg z V. n dS − ρgz V. n dS
∑R ∪ ∑S ∪ ∑1 ∪ ∑2 ∑R ∑S ∑1 ∪ ∑2
∫ ∫
r r r r r r r r
Sur ΣS, V. n = 0 et sur ΣR , W. n = 0 : Pg = − ρg z U. n dS − ρg zV. n dS
ΣR ∑1 ∪ ∑2
11
Si on opère à z fixé et en utilisant la même procédure que dans 1°) (Conservation de la masse), on
r r
obtient : Pg = −
∫
ρg z V. n dS
∑1∪ ∑2
∫ ∫ ∫
r r r r r r
• Ps = t V dS = (− p n) V dS = − pV n ds
Σ1 ∪ Σ2 Σ1 ∪ Σ2 Σ1 ∪ Σ2
∫ ∫ ∫
D 1 2 r r r r
ρ V dV = Pm − ρg z V. n dS − p V. n dS
Dt 2
Ω Σ1 ∪ Σ2 Σ1 ∪ Σ2
En utilisant le théorème de transport de Reynolds, on a :
∫ ∫ ∫ ∫
∂ ⎛ 1 2⎞ ⎛ 1 2⎞ r r rr rr
⎜ ρV ⎟dV + ⎜ ρV ⎟ V. n dS = Pm − ρgzV.nds − pV.nds
∂t ⎝ 2 ⎠ ⎝2 ⎠
Ω ∂Ω Σ1 ∪ Σ2 Σ1∪ Σ2
∫ ∫ ∫
⎛ 1 2⎞ r r ⎛ 1 2⎞ r r ⎛ 1 2⎞ r r
• ⎜ ρV ⎟ V. n dS = ⎜ ρV ⎟ V. n dS + ⎜ ρV ⎟ V. n dS
⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠
∂Ω ΣR Σ1∪ Σ2
⎛ 1 2⎞ r r ⎛ 1 2⎞ r r
•
∫ ⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠ ∫
⎜ ρV ⎟ V. n dS = ⎜ ρV ⎟ U. n dS = 0
ΣR ΣR
∫ ∫ ∫
⎛1 2⎞ r r r r r r
⎜ ρV ⎟ V. n dS + ρg z V. n dS + pV. n dS = Pm
⎝2 ⎠
Σ1 ∪ Σ2 Σ1 ∪ Σ2 Σ1 ∪ Σ2
Soit :
12
r r
Pm =
∫ ρ g H V. n dS
Σ1 ∪ Σ2
2
p V
Avec H = +z+ la charge absolue. En général on définit la charge moyenne dans une
ρg 2g
section par :
3
2
∫
V dS
p Vm Σ
Hm = +z+α avec α = (α = 1 si l’écoulement est uniforme)
ρg 2g 3
Vm S
Si H m = H , alors :
r r r r
Pm = ρ g Hm1
∫ V. n dS + ρ g Hm2
∫ V. n dS
Σ1 Σ2
Le débit volumique est définit par :
r r r r
∫
q v = − V. n dS =
∫ V. n dS
Σ1 Σ2
D’où : Pm = ρ g q v (H m2 −H m1)
Pm
D’où la hauteur de la turbomachine est: H n = . Pm étant la puissance reçue par le fluide
ρ g qv
(ou fournie par le rotor). Si Pm > 0 c'est une pompe (gain de charge) et si Pm < 0 c'est une
turbine (perte de charge)
∫
r r
D (OM ∧ ρV) dV
r
Le théorème du moment cinétique s'exprime : Ω = M Fext (O) . La quantité
Dt
r
M Fext (O) représente le moment résultant des efforts extérieurs. En appliquant le théorème de
transport de Reynolds
⎛ ⎞
∂⎜ r r ⎟ r r r r r
∫ ∫
⎜ ρ(OM ∧V) dV ⎟ + ρ (OM ∧V) V. n dS = M Fext (O)
∂t ⎜ ⎟
⎝Ω ⎠ ∂Ω
13
L’écoulement est permanent en moyenne, et les conditions cinématiques sur ΣR et ΣS
permettent d’obtenir :
r r r r r
∫ ρ (OM ∧V) V. n dS = M Fext (O)
Σ1 ∪ Σ2
r
M Fext (O) se décompose en :
r
• Le couple exercé par le rotor sur le fluide C
• Le moment résultant de la densité surfacique des efforts exercés sur ∑1∪ ∑2 ∪ ∑S :
r r r
MΣ (O) =
∫
OM ∧ t dS
Σ1∪ Σ2 ∪ ΣS
∫ ∫ ∫
r r r
OM ρ dV = OG ρ dV + GM ρ dV
Ω Ω Ω r
=0
r r r
Mg (O) = OG ∧ M g
En général les machines sont symétriques et G se trouve l'axe de rotation si bien que la
r
projection de Mg (O) sur l'axe de rotation est nul.
r r
Or Pm = C . ω = C ω et
r r r r r r
∫ρ (OM ∧V) V. n dS = C + MΣ (O)
Σ1∪ Σ2
r r r r r r r r r
∫ ρ ω (OM ∧V) V. n dS = C . ω + MΣ (O). ω
Σ1∪ Σ2
14
r r r r r r r
Donc Pm =
∫ ρ ω (OM ∧V) V. n dS − MΣ (O). ω
Σ1 ∪ Σ2
r r r r r
En général on néglige le dernier terme dans ce cas : Pm =
∫ ρ ω (OM ∧V) V. n dS
Σ1 ∪ Σ2
∫
r r r r r
Pm = ρ V . (ω ∧ OM) V. n dS
Σ1∪ Σ2
Soit
∫
r r r r
Pm = ( )
ρ V . U V. n dS
Σ1∪ Σ2
Si on suppose que l'écoulement est uniforme en Σ1 et Σ2 :
r r r r r r r r
Pm = ρU1 V1
∫ V. n dS + ρU2V2
∫ V . n dS
Σ1 Σ2
r r r r
(
Pm = ρ q v U2 . V2 −U1 . V1 ) Formule D’Euler
15
r r r r r r2 r r
U.V = U.(U + W) = U + U.W
r2 r r 2 r2 r 2 r r
V = (U + W) = U + W + 2U.W
r r r r r r
r r r 2 V2 − U2 − W 2 V2 + U2 − W 2
U.V = U + =
2 2
r2 r2 r 2 r2 r2 r 2
V + U2 − W2 V1 + U1 − W1
H2 − H1 = 2 −
2g 2g
r2 r2 r 2 r2 r2 r 2
V2 + U2 − W2 V1 + U1 − W1
H2 − = H1 −
2g 2g
En fonctionnement constant, le fonctionnement d'une turbomachine est défini par une relation
liant toutes les grandeurs physiques intervenant :
16
Généralement on choisit une grandeur, dynamique, une géométrique et une propriété physique.
Choisissons N, D, ρ . Il est évident que ces grandeurs sont dimensionnellement indépendantes
(système fondamental d’unités). En effet :
D N ρ
L 1 0 -3
M 0 0 1
T 0 -1 0
Det (D, N, ρ ) =1 ≠ 0 d'où ces grandeurs sont indépendantes. On peut donc construire sur cette
base des nombres dans dimensions, relatifs aux autres grandeurs.
D N ρ gh qv µ Li αi
L 1 0 -3 2 3 -1 1 0
M 0 0 1 0 0 1 0 0
T 0 -1 0 -2 -1 -1 0 0
On construit :
gH L2 T − 2
π = = ⇒ α, β, γ
gH α β
D N ρ γ γ
Lα T − β ⎛⎜ ML− 3 ⎞⎟
⎝ ⎠
gH
D’où : π = =m appelé pouvoir Manométrique
gH 2 2
N D
qv
πq v = =δ appelé pouvoir débitant
3
ND
L
Et πL = i
i D
⎛ 1 Li ⎞
f ⎜⎜ m, δ, , ,...., αi....⎟⎟ = 0
⎝ Re D ⎠
Dans la plupart des cas, les écoulements sont suffisamment rapides, si bien que Re est très grand,
et par suite on peut négliger 1/Re, de ce fait la relation précédente devient :
17
⎛ L ⎞
f ⎜ m, δ, i ,...., αi....⎟ = 0
⎝ D ⎠
* qv * P
nsq = N nsq = N
(gH)3 / 4 ρ (g H)5 / 4
nsq est utilisé pour les pompes et nsp est utilisé pour les turbines.
18
IV CAVITATION
La cavitation est la vaporisation du liquide contenu dans la pompe quand il est soumis à une
pression inférieure à la tension de vapeur correspondant à sa température.
Des bulles apparaissent dans les zones où la pression est la plus faible (entrée des aubes de roue
des pompes centrifuges) : elles sont transportées dans les zones de pressions plus fortes où se
produit leur recondensation. Des implosions se produisent alors à des fréquences élevées et
créent des surpressions locales très élevées (jusqu'à des centaines de bars).
La cavitation est un phénomène à éviter absolument, car il entraîne de graves conséquences:
• Chute brutale du rendement
• Des vibrations violentes dues à la résorption des bulles, accompagnées d'un bruit intense de
"cailloux roulés"; la violence s'explique par l'instabilité des bulles au cours de leu résorption.
• Une érosion des surfaces solides due à la fois aux vibrations et, sans doute, à une attaque
chimique par l'oxygène qui existe toujours dans les bulles.
Ce phénomène apparaît dans les machines sous deux formes :
• La cavitation globale : à l'entrée d'une pompe par exemple lorsque celle ci n'est pas en
charge
• La cavitation locale : aux extrémités des pales d'une turbine par exemple.
Dans les deux cas on entend un bruit caractéristique de cailloux roulés. L'approche théorique de
ce phénomène est très difficile. On distingue trois parties :
• La formation des bulles ;
• Le transport ;
• La disparition ou implosion.
Ce troisième point est mal connu et est néfaste aussi bien pour l'installation, que pour le
fonctionnement.
transport
formation de bulle
la condensation se fait
brutalement
19
Expression de la condition de non cavitation:
Pour qu'il n'y ait pas cavitation, il faut que Pasp > P(T). En appliquant la relation de Bernoulli
entre la surface du réservoir d'alimentation et le point d'aspiration de la pompe, on parvient à la
2 2
Ua Uasp
relation suivante: Pasp = Pa + ρ g za + ρ − ρ g zasp − ρ > P(T)
2 2
En supposant que le réservoir d'alimentation est de grande dimension ( Ua → 0 ) et que zasp est
nul. On en déduit donc:
2
Pa − P(T) Uasp
+ za − zasp − >0
ρg 2g
NPSHdisp et NPSHreq:
Le problème consiste maintenant à définir un critère permettant de savoir si le risque de
2
Pa − P(T) Uasp
cavitation existe. Le terme + za − zasp − est nommé le N.P.S.H. (Net Positive
ρg 2g
Succion Head) du circuit ou N.P.S.H.disp (N.P.S.H. disponible).
En fait la condition écrite plus haut n'est pas assez restrictive; il ne suffit pas d'écrire que la
pression à l'orifice d'aspiration de la pompe soit supérieure à la tension de vapeur. En effet il
existe des zones à l'intérieur de la pompe où la pression est encore plus faible. Pour les
pompes centrifuges cet endroit se situe dans le prolongement de l'arbre. Cette pression n'est pas
calculable par l'utilisateur car elle dépend de la perte de charge entre l'aspiration et ce point : elle
dépend donc des caractéristiques de la pompe et augmente avec le débit. En conséquence, le
constructeur fournit une autre courbe caractéristique en fonction du débit : le N.P.S.H.req
(N.P.S.H. requis) qu'il a déterminé après essais pour prendre en compte les pertes de charge de la
pompe. Cette grandeur est celle permettant un fonctionnement sans risque de cavitation.
20
dans les conditions où il n’y a pas apparition de cavitation. Si la cavitation apparaît, on peut faire
une injection de bulles d'air en petite quantité. Ces bulles compressibles serviront d'amortisseurs
et permettront l'élimination des bruits et de vibrations. Dans les similitudes, il faut tenir compte
p − ps
de ce phénomène. On introduit le nombre de Leroux : L = , ou le coefficient de Thomas:
ρV 2
2
* p − ps V
H = + , où la hauteur nette à l'aspiration appelé N.P.S.H. (Net Positive Suction Head)
ρgH 2gH
p − ps
= N. P. S. H. = a + h − hf
ρg
V. LES TURBINES
Une turbine hydraulique est le lieu d'un transfert d'énergie du fluide vers la roue : l'énergie
mécanique étant alors récupérée sur l'arbre.
Comme nous l'avions vu précédemment, la puissance algébrique Pm est négative dans ce cas.
Pour plus de commodité dans les calculs, nous inverserons ici les signes, ainsi on pose Pi = − Pm
et :
r r r r
(
Pi = ρ q v U1 . V1 − U2 . V2 )
On classe les turbines en deux catégories :
1°) Les turbines à action : ici le degré de réaction est nul r = 0. La diminution de la charge est
due exclusivement à la perte d'énergie cinétique.
⎛ r = 0 ⇒ p 2 = p1 ⎞
⎛ ⎞ ⎜ ⎟
⎜ r = p 2 − p1 ou p 2 − p1 ⎟ , ⎜ 2 ⎛ 2 ⎞⎟
⎜ ρg H 2 2⎟ ⎜ H = V + p ⇒ ∆H = ∆⎜ V ⎟ ⎟
⎝ ρN D ⎠ ⎜ 2g ρg ⎜⎜ 2g ⎟⎟ ⎟
⎝ ⎝ ⎠⎠
Toute l'énergie cinétique du fluide est disponible dans un ou plusieurs jets. Le passage est
tangentiel.
21
3) Bilan énergétique
La hauteur de chute ou hauteur génératrice Hg correspond à la différence de cote des surfaces
libres amont et aval, aux pertes près (Hp).
A la sortie de la turbine, le fluide dispose d'une énergie résiduelle Hr qui n'est pas récupérée. On
appelle la hauteur nette Hn (ou utile) la quantité : Hn = Hg − Hp − Hr
Hp
Hr HG
Toute cette énergie Hn ne sera pas intégralement transférée au rotor. En effet dans la traversée
des organes fixes et mobiles (stator, rotor), le fluide perd de l'énergie par frottement et par choc
∆Hi . Seule l'énergie restante sera transférée au rotor, cette énergie est exprimée en hauteur de
Hp
Hg Hr
∆Hi
Hn
Ci ω
Hi Ci ω − Pf C ω
ρ g qv =
ρ g qv ρ g qv
22
Le bilan d'énergie fait apparaître plusieurs rendements :
H th
• Le rendement interne η = (Hth = Hi) qui tient compte des pertes hydrauliques ∆Hi
Hn
sur la roue.
C
• Le rendement mécanique η m = .
Ci
Cω
• Le rendement global ηg = .
ρgq v Hg
Le fonctionnement nominal est en général choisi lorsque le rendement total est maximum, c'est à
dire lorsque H p + H r + ∆H i est minimum.
23
1°) L'alimentation est constituée d'un injecteur dont l'extrémité se termine par un convergent,
dans lequel se place une aiguille destinée au réglage du débit ; un déflecteur placé après
l'injecteur sert à dévier le jet lors des fermetures rapides (l'aiguille vient obturer progressivement
l'orifice, évitant ainsi les coups de bélier).
V1
On définit le rendement d'alimentation de l'injecteur par : ηa = où V1 est la vitesse du
( )
2gHg 1 / 2
2°) La Roue
La roue est à passage tangentiel et le transfert se fait à la périphérie de la roue dans des augets en
nombre et formes calculés.
24
L’angle d'entrée β1 doit être faible, ce qui conduit à construire une arête d’entrée très
affutée dont l’usure constitue un problème principal :
L’angle de sortie β 2 doit être également faible, cependant un retour complet du jet
provoque le phénomène de talonnage qui diminue le rendement. Le talonnage est du à
l’impact du jet sur l’extrados de l’auget suivant.
r r
U1 = U2 = U = ωR (R est le rayon de la roue)
( )
r r r r
Pi = ρq v U1. V1 − U 2 . V2 = ρq v ⎛⎜ ω R V1 − ω 2 R 2 + ω R W2 cos β 2 ⎞⎟
⎝ ⎠
On néglige les pertes ∆Hi et si on écrit la conservation de la charge
2 2 2 2
p w − U1 p2 w 2 − U2
relative 1 + 1 = + . En tenant compte du fait que r = 0 (p1 = p2), on a :
ρg 2g ρg 2g
U1 = U 2 ⇒ W1 = W2
Or W1 = V1 − U , d’où W2 = V1 − U . Enfin
Pi = ρ q v R ω (V1 − Rω) (1 + cos β2 )
Le meilleur transfert ayant lieu pour β2 = 0, mais il faut éviter le problème de talonnage.
V
Pi = 0 pour ωmax = 1 = 2 π Nmax où Nmax est la vitesse théorique d'emballement (V1 =
R
Umax). V1 est fixé par Hg: V1 = 2 g H g . Le débit q v est fixé par l'ouverture de l'injecteur.
2πN
Comme U = R , Pi est de la forme: Pi = A q v N (N max− N)
60
Les caractéristiques théoriques ont les allures suivantes :
• Pi = Ci ω ≈ Ci N, donc Ci = A’ qv (Nmax-N)
• Hn ≈HG et Hi ≈ Pi / (ρ g qv) donc ηi = Hi / Hn ≈ A’’ qv (Nmax-N) N
Ci
Pi ηi
qv
qv N
N N
Nmax Nmax
Nmax/2
25
Le débit qv est fixé par l’ouverture de l’injecteur et par la hauteur génératrice donc qv est
indépendant de N.
Qv
qv3
qv2
qv1
120 l/s
40 l/s
N
On remarquera que le couple est maximal au démarrage et que la vitesse d’emballement reste
finie ( ≈ V1), elle est fixée par la hauteur génératrice.
26
- Le distributeur sert à régler le débit. Il est constitué par une série de directrices profilées, toutes
solidaires les unes aux autres et actionnées par le cercle de Vannage et à faire varier l’angle
d’entrée.
2°) La roue comprend un nombre d'aubes (ou pales). Voici à titre d'exemple pour la turbine
Kaplan, un tableau donnant quelques caractéristiques :
Où Dm est le diamètre moyen et D le diamètre de la roue. Dans une turbine KAPLAN, les aubes
sont très souvent orientables.
La gamme des vitesses spécifiques des roues Kaplan s’étend de ηs = 350 tr/mn à de ηs =
1000 tr/mn (Camerer). Le nombre des pales est de 3 à 8.
La gamme des vitesses spécifiques des roues Francis s’étend de ηs = 50 tr/mn à de ηs =
450tr/mn (Camerer). Le nombre des pales est de 3 à 8.
Les pertes internes ∆Hi sont dues aux frottements du fluide sur des aubes et aux changements de
direction de vitesse de la turbine. Si elles se mesurent expérimentalement sans difficultés, leur
expression analytique est plus difficile à déterminer.
3°) Volute : Collecte tous les filets sortant de la périphérie du diffuseur ou de la roue, suivant le
cas, et de les ramener à une bride de sortie unique S qui constitue le raccordement de la tuyauterie
de refoulement.
4°) Le diffuseur
Le diffuseur d'une turbine représente un élément important de celle-ci dans la mesure ou
celui-ci peut permettre de récupérer une partie de l'énergie du fluide. Le diffuseur est
constitué d'une conduite évasée conduisant l'eau de la sortie de la roue vers le canal de fuite ou
vers le niveau aval. Le but est d'obtenir à la sortie de la roue une pression p2 inférieure à la
27
pression atmosphérique pa. Considérons le bilan énergétique successivement avant la roue (1),
après la roue (2) et à la sortie du diffuseur (3)
1 2
Pa − P2 V22 − V32
D'où : = z 2 − ∆H d +
ρg 2g
On a intérêt à avoir P2<< Pa.. La pression P2 peut être notablement abaissée, en tenant compte
toutefois des risques de cavitation. Par ailleurs, on définit le rendement du diffuseur par rapport
aux pertes ∆H d par :
Pa − P2 V22 − V32 + 2g (z 2 − ∆H d )
ηd = =
(Pa − P2 )∆H = 0 V2 − V2 + 2 g z2
d 2 3
Qualité du diffuseur : V3 doit être faible, ∆Hd aussi. Donc un bon diffuseur doit présenter un
élargissement important et un minimum de perte de charge. L’élargissement doit être assez grand
(S3>>S2) et sa longueur relativement faible (le prix du génie civil doit être réduit au minimum).
28
Importation du diffuseur dans une installation : L'accroissement de puissance pour la turbine,
dû au diffuseur est donc donné par (P2-Pa) que l'on compare souvent à la charge H1 à l'entrée de
P − P2
la roue: K = a . K~ {10% pour turbine Francis lente et 60% pour turbine Kaplan rapide}.
ρg H1
Cela signifie que certaines turbines Kaplan rapide 60% de l’énergie reste encore à récupérer à la
sortie de la roue. On voit alors l’importance que prend le diffuseur dans les installations.
Cf ω
Pf =
ρ g qv
∆Hi
Bilan Énergétique :
Cω
Cm ω
ρ g qv Pi
ρ g qv H th =
ρ g qv Hn
Mécanique Hydraulique
29
Hn C
• Le rendement hydraulique η = • Le rendement mécanique ηm =
H th Cm
ρgq v Hn
• Le rendement total de la pompe ηt =
Cm ω
Tient compte de tous les types de pertes : mécanique et hydraulique varie en général de 50 %
(pour les pompes de quelques chevaux) à 90 % pour les pompes de grande puissances.
r r
U2 V2
β
r
W2
r r 2 r r 2
U2.V2 U2 U2.W2 U2 U2.W2 cos(β2)
• H th = = + = +
g g g g g
30
π q
• V2n = W2 cos(β 2 − ) = W2 sin(β 2 ) = v
2 S2
2
U2 q v U2
• H th = +
g g S2 tg(β2)
2 q N
H th = A.N + B v
tg(β2)
Trois cas alors à considérer :
r β2
U2
r
U2
r
U2
Hth η
β2 < π/2
qvq δ
31
Pour obtenir la hauteur de refoulement (Hauteur nette), il faut retrancher de Hth les pertes
hydrauliques internes ∆Hi qui sont de deux natures :
2
• Les pertes par frottements visqueux proportionnelles à q v
Les aubages sont en effet dessinés de telle sorte qu'en un point de fonctionnement prédéterminé
(appelé point d'adaptation), les pertes par chocs sont pratiquement nulles.
A partir de ces considérations, on obtient ainsi la caractéristique de la pompe H n = H th − ∆Hi en
fonction de q va :
Hth
Frottements internes
qv
Il est à remarquer que la caractéristique Hn(qv) d'une pompe ne dépend pas de la masse
volumique du fluide traversant la pompe. Envisageons une pompe à eau initialement remplie d'air
et dont l'entrée se situe à la côte ha rapport à la surface libre :
32
PE V2 P
Entre celle-ci et l'entrée : + ha + α E + ∆H a = a
ρg 2g ρg
ρ est la masse volumique de l'eau et ∆H a la perte de charge dans la conduite. Par ailleurs entre
P −P '
l'entrée et la sortie de la pompe : S E ≈ Hn . ρ étant la Masse volumique de l'air.
ρ' g
VE2 Pa − PS ρ '
• (α + K ) = + H n − ha
2g ρg ρ
P − PS ρ '
Pour que la pompe s’amorce (VE doit exister) : ha < a + Hn
ρg ρ
Pendant l'amorçage la pression de sortie PS est juste un peu supérieur à Pa, et par ailleurs la
caractéristique de la pompe fait apparaître une valeur maximum pour Hn, ainsi la condition
ρ' ρ'
d'amorçage s'écrit : ha < H n < H n , max
ρ ρ
Exemple : Hn max = 100 m. Si la pompe est remplie d’air ρ = 1.3 kg/m3 et si on travaille avec de
l’eau, la pompe ne s’amorce que si ha < 13 cm.
Conséquences
- Il faudra prévoir des dispositifs d’amorçage surtout dans le cas où la pompe est située au
dessus du réservoir amont (remplissage manuel du corps de la pompe, prévoir un
réservoir d’amorçage, prévoir une pompe auxiliaire)
- Dans le cas où la crépine d’aspiration n’est pas assez immergée, l’admission partielle
d’air fait chuter la hauteur de refoulement et le rendement. Il ne faut pas confondre ceci
avec le phénomène de la cavitation.
33