Cours Machine Synchrone
Cours Machine Synchrone
Cours Machine Synchrone
Machine synchrone
1 Constitution
1.1 Rotor = inducteur
Il est constitué d’un enroulement parcouru par un courant d’excitation Ie continu créant un
champ magnétique 2p polaire. Il possède donc p paires de pôles.
Remarques :
• il faut apporter le courant à l’inducteur par l’intermédiaire de bagues et de balais.
• le rotor peut être constitué par un aimant permanent.
Les courants alternatifs dans le stator créent un champ magnétique tournant à la pulsation :
1.4 Synchronisme
1.5 Schémas
2 Symboles
3 f.é.m. induite
Un enroulement de l’induit (stator) soumis au champ magnétique tournant de l’entrefer est le
siège d’une f.é.m. e(t) de valeur efficace E.
Remarques :
• les enroulements sont disposés dans le stator de telle façon que la f.é.m. e(t) soit le plus
possible de forme sinusoïdale ;
• en triphasé le stator comporte trois enroulements ou phases. On obtient trois f.é.m. e1 (t) e2 (t)
et e3 (t) de même valeur efficace E et déphasées de 2π/3.
Rappel : toute variation de champs magnétique à travers une bobine créée aux bornes de la
bobine une f.é.m. induite.
Remarques :
• l’inductance L du schéma tient compte de l’inductance réelle de l’enroulement et de la
réaction magnétique d’induit ;
• le courant est orienté en convention générateur.
• l’inducteur est équivalent à une résistance Toute l’énergie absorbée à l’inducteur
est perdue par effet joule :
Painducteur = Pjeinducteur
di
soit : e =v+L + Ri
dt
r r r r
Loi des mailles avec les grandeurs vectorielles : E = V + U + U
r r r X r
Remarques :
• très souvent r.I est négligé ;
• en traçant le diagramme à l’échelle, il est possible d’en
déduire certaines grandeurs ;
• si la charge est résistive ϕ = 0.
Remarque : le diagramme ci-dessus est en fait le plus simple pour une machine à pôles lisses et non saturée.
On constate que le flux Φ est le seul terme pouvant être modifié par l’intermédiaire du courant
d’excitation Ie.
Conséquence :
• en utilisation normale, un groupe électrogène doit fournir une tension dont la valeur efficace
est la plus constante possible. La charge pouvant varier dans des proportions importantes, un
dispositif électronique de régulation (asservissement), agissant sur l’intensité du courant
d’excitation, est donc nécessaire.
3 2
Pertes par effet joule dans l’induit : pj = RI (voir le cours sur le triphasé)
2
Remarque :
• comme les pertes mécaniques et les pertes fer dépendent de la fréquence et de la tension U,
elles sont généralement constantes (50 Hz - 220V).
8 Moteur synchrone
Remarques :
r r r r
• loi des mailles : V = E + UX + Ur ;
• le courant est en convention récepteur ;
• il faut inverser le bilan des puissances de
l’alternateur.
Pa = 3UI cosϕ + Ue Ie et Pu = Ω S Tu
9.2 Inconvénients
Un moteur auxiliaire de démarrage est souvent nécessaire.
Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie.
Si le couple résistant dépasse une certaine limite, le moteur décroche et s’arrête.
9.3 Utilisations
9.3.1 Moteurs
• Ils sont utilisés en forte puissance (1 à 10 MW - compresseur de pompe, concasseur);
toutefois pour faire varier la vitesse, il faut faire varier la fréquence des courants statoriques.
Il a donc fallu attendre le développement de l’électronique de puissance pour commander des
moteurs autosynchrones ou synchrones auto-pilotés (T.G.V. Atlantique - 1981).
Redressement et lissage
N
1
Réseau 2 Lissage MS
50 Hz 3
3
Redresseur Onduleur
commandé à fréquence variable Capteurs
de vitesse et
Commande de position
Asservissement
9.3.2 Alternateurs
Ils fournissent une partie de l’énergie du réseau EDF. On les trouve dans les barrages sur les
fleuves ou les lacs.
10 Vocabulaire
synchrone coefficient de Kapp
nombre de paires de pôles réversible
champ tournant alternateur
vitesse de synchronisme alternateur auto-excité
entrefer réaction magnétique d’induit
pôles lisses phase de la machine
pôles saillants
f.é.m. induite