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TransMaths Terminal S

Ce document traite de suites mathématiques, incluant des rappels sur les suites, des exercices corrigés et des généralités sur les suites. Il contient de nombreux exemples et explications sur les suites arithmétiques et géométriques.

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Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
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chapitre

Rappels sur les suites


1 Récurrence
Corrigés des exercices
Pour progresser (page 14)

un + 1
Généralités sur les suites 8 a) un > 0 et ------------- = n + 1 > 1 : (un) est croissante.
un
1 1 1
v1 = 2 et v2 = 5 . b) un + 1 – un = -------------------2- – -----2 < 0 : (un ) est décrois-
vn + 2 = 3 vn + 1 – 1 = 3(3 vn – 1) = 9 vn – 4. sante. (n + 1) n

n+1 n–3 un + 1 ( n + 1 ) 2 n! ( n + 1 )
2 un + 1 = ---------------------------
- ; un – 3 = ------------------------------ ; 9 a) un > 0 et ------------- = -------------------- × -----2 = ----------------
- ;
2
n + 2n + 5 2
n – 6n + 13 un ( n + 1 )! n n2
n si g(x) = x 2 – x – 1 ; g′(x) = 2 x – 1, donc n 2 > n + 1 dès
u2n = -----------------
- .
2n 2 + 2 que n  1 et (un) est croissante.
Note : Dans les exercices 3 à 5, on applique l’une des trois n
méthodes décrites page 15.
(– 1)
b) un + 1 – un = --------------- , donc pas de monotonie.
n+1
un + 1  n  2
- = ------------ < 1 : (un ) est
3 a) Pour n > 0, ------------
un  n + 1 10 Corrigé dans le manuel.
décroissante.
b) un + 1 – un = 3n + 4 – 3n + 1 > 0 : (un) est 1 1
- + … + ------ , d’où :
11 vn = -----------
crois-sante. n+1 2n

vn + 1 – vn =  ------------ + … + ---------------- –  ------------ + … + ------


2x – 1 9 1 1 1 1
c) un = f (n) avec f (x) = --------------- ; f ′(x) = ------------------2- > 0 . n + 2 2n + 2  n + 1 2n
x+4 (x + 4)
1 1 1
f est croissante, donc (un) est croissante. vn + 1 – vn = ---------------- + ---------------- – ------------
2n + 1 2n + 2 n + 1
4 Corrigé dans le manuel. 1
vn + 1 – vn = ------------------------------------------ > 0 ;
( 2n + 1 ) ( 2n + 2 )
5 a) un + 1 – un = – 3 < 0 : (un) est décroissante. (vn) est croissante.
b) (un) change de signe à chaque indice, donc pas de
monotonie. 12 a) u0 = 8 ; u1 = 8 et un = 8 pour tout n, donc
c) Tous les termes de la suite sont positifs, (un ) est constante.
un + 1 7 3
et ------------- = 2 > 1 : (un) est croissante. b) u0 = 2 , u1 = --- d’où u1 – u0 = --- ;
un 2 2
3
un + 1 – un = --- (un – un – 1) ;
6 a) un + 1 – un = – 3 < 0 : (un) est décroissante. 4
x+1 1 (un + 1 – un) est une suite géométrique de premier
b) un = f (n) avec f (x) = ------------ ; f ′(x) = ------------------2- .
x+2 (x + 2) 3 3
terme --- et de raison --- . Donc un + 1 – un > 0 et (un )
2 4
f est croissante, donc (un ) est croissante.
est croissante.
un + 1
7 a) un > 0 et ------------- = 2 > 1 : (un ) est croissante.
un 13 Oui, car pour tout n :
b) un change de signe à chaque indice, donc pas de (un + 1 + vn + 1) – (un + vn ) = (un + 1 – un )
monotonie. + (vn + 1 – vn)  0 .

Chap. 1 • Rappels sur les suites. Récurrence • 7


14 • (un ) est décroissante, (vn ) est croissante. 25 En regroupant :
n–1
S =  --- + --- + … + --- + (1 + 2 + … + 10)
• un + vn = -----------
- ; (un + vn ) est décroissante pour 1 3 9
n2 2 2 2
n2.
1  1--- + 9--- × 5
• un vn = – -----3 ; (un vn ) est croissante.  2 2 ( 1 + 10 ) × 10 25 135
n S = --------------------------- + -------------------------------- = ------ + 55 = --------- .
2 2 2 2
15 • Pour tout n, vn + 1 – vn = 3(un + 1 – un) = 3r et
wn + 1 – wn = u2n + 2 – u2n = 2r. 26 ● On reconnaît une suite géométrique de pre-
mier terme 0,02 et de raison – 5 .
Le dernier terme un = 312,5 = u0 (– 5)n permet de
Suites arithmétiques trouver (– 5)n = 15 625 ou n = 6 .
Suites géométriques
1 – ( – 5 )7
Alors S = 0,02  ------------------------ = 260,42 .
16 Puisque le triangle est un rectangle, la mesure  1 – (– 5) 
la plus grande est 90 en degrés. Si on note r la raison ●
de la suite arithmétique, les autres mesures sont 27 1. a = 2 + 3 et b = 2 – 3 .
90 – r et 90 – 2r . 2. vn + 1 = un+2 – (2 + 3 )un+1
Comme (90 – r) + (90 – 2r) = 90 , il vient 3r = 90, soit
r = 30 et les mesures sont 30, 60 et 90 . = (4un+1 – un) – (2 + 3 )un+1

17 ● = (2 – 3 )un + 1 – un
• Par récurrence, vn > 0 . = (2 – 3 )[un + 1 – (2 + 3 )un ]
1 1+v 1
• un + 1 = ------------ = --------------n- = ----- + 1 = un + 1 ; (un ) est une = (2 – 3 )vn .
vn + 1 vn vn
(vn ) est géométrique de raison 2 – 3 et de premier
suite arithmétique de raison 1 .
terme v0 = – 2 3 .
un + 1 2
18 Comme ------------ - = --- , (un ) est une suite géomé- 3. De même, (w0 ) est géométrique de raison 2 + 3
un 3 et de premier terme w0 = 2 3 .
1 2 n
trique de raison --- . On peut aussi écrire un = ---  --- .
2 4. vn = – 2 3 (2 – 3 )n et wn = 2 3 (2 + 3 )n .
3 3  3

vn = un + 1 – aun
De , on déduit vn – wn = (b – a)un ,
19 • Comme u5 = (5 – 2)r + u2 , on trouve r = – 18 . wn = un + 1 – bun
• Puis u20 = u5 + (20 – 5)(– 18) = – 283 .
et, en définitive :
25 × 1 080 1
20 • De u10 = u7 q3 , on déduit q3 = ------------------------- , un = ------------ (vn – wn )
2 197 b–a
puis :
30
q = ------ . 1 n n
13 = --------------- [ – 2 3 ( 2 – 3) – 2 3(2 + 3) ]
20
–2 3
• u30 = u10 q20 = -------------  ------ .
25 30
2 197  13 = (2 – 3 )n + (2 + 3 )n .

21 Corrigé dans le manuel. 28 ● Si on note q la raison, alors a = b --- et c = bq et


q
les hypothèses donnent :
22 u25 = u0 + 25r = – 3 – 50 = – 53 ;

 
u125 = u0 + 125r = – 3 – 250 = – 253 ; b3 = 343 b=7
b ou
( – 53 – 253 ) × 101 --- + b + bq = 36,75 q2 – 4,25q + 1 = 0
S = --------------------------------------------- = – 15 453 . q
2 Soit q = 4 ou q = 0,25 . Les triplets solutions sont :
23 ● 1. un = – 2 × 3 n – 1 . (1,75 ; 7 ; 28) et (28 ; 7 ; 1,75) .
2. S = – 28 × 329 .
3. De vn = u2n , on déduit que (vn ) est une suite géo- 29 ● ● On a b = aq et c = aq .
2

métrique de raison 9 et de premier terme v1 = u2 = – 6. La seconde hypothèse permet d’écrire, en notant r


3 la raison de la suite arithmétique, 2b = 3a + r et
Et S = --- (1 – 9 n ) . c = 3a + 2r .
4
D’où la relation c = 3a + 2(2b – 3a) = 4b – 3a , soit :
8
aq2 = 4aq – 3a ou q2 – 4q + 3 = 0 ,
24 S = u3  1-------------
–2 
- = 1 × 23  ------------- = 2 040 .
– 255
 1–2  –1  c’est-à-dire q = 1 ou q = 3 .

8
Vérifions : 34 ●
On note Pn la proposition :
• si q = 1, (a, a, a) et (3a, 2a, a) vérifient les hypo-
« 1 + 2 × 2! + … + n × n! = (n + 1)! – 1 » .
thèses ;
• P1 est vraie car 1 = 1 et (1 + 1)! – 1 = 1 .
• si q = 3, (a, 3a, 9a) et (3a, 2a, a) vérifient les hypo-
thèses. • On suppose que Pn est vraie. Alors :
1 + 2 × 2! + … + n × n! + (n + 1) × (n + 1)!
30 Corrigé dans le manuel.
= (n + 1)! – 1 + (n + 1)(n + 1)!
31 ● = (n + 1)! [1 + (n + 1)] – 1 = (n + 1)! (n + 2) – 1
● La suite définie pour tout n par : vn = 9 An + 1
= (n + 2)! – 1 .
est géométrique et vn = 10n.
n+1 Donc Pn + 1 est également vraie.
10 – 10
v1 + v2 + … + vn = 9 Sn + n = --------------------------- d’où, • La proposition Pn est vraie pour tout entier n non
9
nul.
n+1
1 10 – 10
Sn = --- --------------------------- – n . ●
9 9 35 On note Pn la proposition « Sn = Tn » .

32 ● 7 7 1×2×3
3. vn + 1 = un + 1 – --- (n + 1) – ------
● • P1 est vraie car S1 = 1 × 2 = 2 et T1 = --------------------- = 2 .
4 16 3
7 7 • On suppose que Pn est vraie et on calcule Sn + 1 .
= 5un – 7n – --- (n + 1) – ------
4 16 Sn + 1 = 1 × 2 + 2 × 3 + … + n(n + 1) + (n + 1)(n + 2)
= 5  u n – --- n – ------ = 5vn ;
7 7
1
 4 16 = --- n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)
3
(vn ) est une suite géométrique de raison 5 et de premier
(n + 1)(n + 2)
7 73 = ----------------------------------- (n + 3) = Tn + 1 .
terme v0 = 5 – 0 – ------ = ------ . 3
16 16 Donc Pn + 1 est vraie.
73 73 7 7
4. vn = ------ (5)n , puis un = ------ (5n) + --- n + ------ . • Et la proposition Pn est vraie pour tout entier n non
16 16 4 16 nul.
5. Sn = u0 + u1 + … + un
73 7 7
= ------ (1+5+…+5n )+ --- (1 +…+n)+ ------ (1+…+1) 36 ● Pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on
16 4 16 note Pn la proposition : « Sn = (n – 1)2 n – n2 n – 1 + 1 ».
n+1
7 ( n + 1 )n • P2 est vraie puisque S2 = 1 et (2 – 1)22 – 2 × 22 – 1 + 1 = 1.
= ------  --------------------- + ---  --------------------- + ------ ( n + 1 )
73 1 – 5 7
16  1 – 5  4  2  16 • On suppose que Pn est vraie. Alors :
73 n + 1 7 2 21
= ------ 5
45
+ --- n + ------ n – ------ . Sn + 1 = 1 + 2 × 2 + … + (n – 1)2 n – 2 + n2 n – 1
64 8 16 64
= (n – 1)2 n – n2 n – 1 + 1 + n2 n – 1 = (n – 1)2 n + 1 .
Or on veut prouver que :
Démontrer des égalités, des inégalités Sn + 1 = n 2 n + 1 – (n + 1)2 n + 1
= 2n × 2 n – n2 n – 2 n + 1 = (n – 1)2 n + 1 .
33 1. a) 1 ; 5 ; 14 ; 30 . Donc Pn + 1 est vraie.
b) Sn + 1 = Sn + (n + 1)2 . • Et la propriété est vraie pour tout n  2 .
n ( n + 1 ) ( 2n + 1 )
2. On note Pn la proposition « Sn = ------------------------------------------ ». ●
6 37 On note Pn la proposition :
1(1 + 1)(2 + 1) « 1 × 2 × 3 + 2 × 3 × 4 + … + n(n + 1)(n + 2)
• P1 est vraie car -------------------------------------- = 1 = S1 .
6 n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
• On suppose que Pn est vraie. Alors : = --------------------------------------------------------- » .
4
Sn + 1 = Sn + (n + 1)2 1×2×3×4
• P1 est vraie car 1 × 2 × 3 = 6 et ------------------------------ = 6 .
n ( n + 1 ) ( 2n + 1 ) 4
= ------------------------------------------ + (n + 1)2
6 • On suppose que Pn est vraie. Alors :
( n + 1 ) ( 2n 2 + 7n + 6 ) 1 × 2 × 3 + … + n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
= ------------------------------------------------------ .
6 n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
= --------------------------------------------------------- + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
On vérifie que (n + 2)(2n + 3) = 2n 2 + 7n + 6 , et : 4
( n + 1 ) ( n + 2 ) ( 2n + 3 ) (n + 1)(n + 2)(n + 3)
Sn + 1 = -------------------------------------------------------- , = ----------------------------------------------------- (n + 4) ,
6 4
donc Pn + 1 est vraie. et Pn + 1 est vraie.
Donc la proposition est vraie pour tout n  1 . • Pn est donc vraie pour tout entier n non nul.

Chap. 1 • Rappels sur les suites. Récurrence • 9


38 ●
Soit Pn la proposition : « n!  2 n – 1 » . 2. • n  3 ; on suppose que Pn est vraie. Alors :
• P1 est vraie car 1! = 1 et 2n – 1
=1. 3 n + 1 = 3 n × 3  3(n + 2) 2 = 3n 2 + 12n + 12 .
• On suppose que Pn est vraie. Alors, pour tout n  1 : Il reste donc à prouver que :
(n + 1)! = n! (n + 1)  2 n – 1 (n + 1)  2 n – 1 × 2 = 2 n . 3n 2 + 12n + 12  (n + 3) 2 ou 2n 2 + 6n + 3  0 ,
Donc Pn + 1 est vraie. ce qui est vérifié pour n  3 . Donc Pn + 1 est vraie.
• Pn est donc vraie pour tout n  1 . • Pour tout n  3 , 3n  (n + 2) 2 .
Remarque : Il y a (n – 1) facteurs, dans le membre de gauche,
supérieurs à 2 donc en multipliant…


Conjecturer puis démontrer
39 La propriété est vraie pour n = 2 car
52 = 42 + 32.
43 Pour apprendre à chercher
Supposons que pour un entier naturel n  2,
5n  4n + 3n. Les outils :
5n + 1  5 × 4n + 5 × 3n  4 × 4n + 3 × 3n : la propriété ● Raisonnement par récurrence.

est vraie pour tout n  2. Les objectifs :


● Savoir conjecturer une propriété après le calcul des premiers
40 ●
a) La propriété est vraie pour n = 1 car termes.
(1 + a)1 = 1 + a. ● Savoir prouver la conjecture.
Supposons que pour un entier naturel n  1,
1. u0 = 7 ; u1 = 52 ; u2 = 502 ; u3 = 5 0002 ; u4 = 50 002 ;
(1 + a)n  1 + na.
u5 = 500 002 .
(1 + a)n + 1  (1 + na) (1 + a) = 1 + (n + 1)a + na2  1
+ (n + 1)a : la propriété est vraie pour tout n  1. 2. Lorsque n prend les valeurs 1, 2, 3, …, il y a 0, 1,
b) Si q > 1, alors il existe a > 0 tel que q = 1 + a, donc 2, …, zéros entre le 5 et le 2.
qn  1 + na. 3. a) En fait, on peut écrire pour n = 1, 2, 3, 4, 5 :
Comme lim na = + ∞ , lim q = + ∞ .
n un = 5 × 10 n + 2 .
n→+∞ n→+∞ b) On suppose que cette proposition est vraie au rang n.
Alors un + 1 = 10un – 18 = 10(5 × 10 n + 2) – 18
41 ● 1. On note Pn la proposition : « 3n2  (n + 1)2 ».
= 5 × 10 n + 1 + 2 .
• P2 est vraie car 3 × 2 2 = 12 et (2 + 1)2 = 9 .
Pn + 1 est vraie et la proposition est vraie pour tout n.
• On suppose que Pn est vraie, alors :
3(n + 1)2 = 3n2 + 6n + 3  (n + 1)2+ 6n + 3 = n 2 + 8n + 4 44 1. • u0 = 2 ; u1 = 1 ; u2 = – 1 ; u3 = – 5 ; u4 = – 13 ;
 n 2 + 4n + 4 = (n + 2)2 . u5 = – 29 .
Pn + 1 est vraie. • u1 – 3 = – 2 ; u2 – 3 = – 4 ; u3 – 3 = – 8 ; u4 – 3 = – 16 ;
• Pour tout n  2, Pn est vraie. u5 – 3 = – 32 .
2. a) Notons Pn la proposition : « 3 n  2 n + 5n 2 ». Il semble donc que un = 3 – 2 n .
• Pour n = 1 , 3  2 + 5 est fausse.
2. un + 1 – 3 = (2un – 3) – 3 = 2un – 6 = 2(un – 3) .
• Pour n = 2 , 9  4 + 20 est fausse.
La suite (un – 3) est géométrique de raison 2 et de
• Pour n = 3 , 27  8 + 45 est fausse.
• Pour n = 4 , 81  16 + 80 est fausse. premier terme – 1 .
• Pour n = 5 , 243  32 + 125 est vraie. Donc un – 3 = – 1 × 2n ⇒ 3 – 2 n = un pour tout entier
n = 5 est donc la plus petite valeur non nulle pour naturel n.
laquelle Pn est vraie.
45 1. u0 = 3 ; u1 = 1 ; u2 = 3 ; u3 = 1 ; u4 = 3 ;
b) Supposons que pour n  5, Pn est vraie et cherchons
à savoir si Pn + 1 est vraie. u5 = 1 .
Il semble donc que lorsque n est pair, un = 3 et lorsque
3 n + 1 = 3 × 3 n  3(2 n + 5n 2 )  2 × 2 n + 5 × 3n 2 ,
et d’après le 1., 3n 2  (n + 1) 2 . n est impair, un = 1 .
D’où 3 n + 1  2 n + 1 + 5(n + 1) 2 et Pn + 1 est vraie. 2. Posons Pn la proposition : « u2n = 3 et u2n + 1 = 1 ».
• Pn est donc vraie pour tout n  5 . P0 , P1 , P2 sont vraies. On suppose que Pn est vraie.
 u 2n + 2 = – u 2n + 1 + 4 = 3
42 ● 1. • 3 0 = 1 et (0 + 2) 2 = 4 donc P0 est fausse. Alors  et Pn + 1 est vraie.
 u 2n + 3 = – u 2n + 2 + 4 = 1
• 3 1 = 3 et (1 + 2) 2 = 9 donc P1 est fausse.
La proposition Pn est vraie pour tout entier naturel n.
• 3 2 = 9 et (2 + 2) 2 = 16 donc P2 est fausse.
• 3 3 = 27 et (5 + 2) 2 = 25 donc P3 est vraie. 46 Corrigé dans le manuel.

10
47 ●● 1. u0 = 1 ; u1 = 1 ; u2 = 2 ; u3 = 4 ; u4 = 7. 2. Pourtant 10 n + 1 s’écrit 1 0 … 0 1 .




2. Remarque : u5 = u0 + 1 + 2 + 3 + 4. ( n – 1 ) zéros
Conjecture : pour tout entier n, Et comme la somme des chiffres est 2, le nombre n’est
2 pas divisible par 9. Donc Pn n’est jamais vraie.
n(n – 1) n – n + 2
un = 1 + -------------------- = ------------------------ .
2 2
51 ● Soit Pn la proposition : « 2 3n – 1 est un multi-
La propriété est vraie pour n = 0, car :
ple de 7 » .
2
0 –0+2
u0 = ----------------------- = 1. • P0 est vraie puisque 2 2 × 0 – 1 = 0 .
2 • On suppose que Pn est vraie pour un certain n. Alors :
Supposons que pour un entier naturel n  1,
2 2 3(n + 1) – 1 = 2 3n × 2 3 – 1 = 8(7p + 1) – 1 (p ∈ )
n –n+2 = 56p + 7 = 7(8p + 1) .
un = ------------------------ , alors :
2 2 3(n + 1) – 1 est un multiple de 7 et Pn + 1 est vraie.
2
n –n+2 • La propriété Pn est donc vraie pour tout entier natu-
un + 1 = ------------------------ + n
2 rel n .
2 2
n + n + 2 (n + 1) – (n + 1) + 2
= ------------------------ = ----------------------------------------------------- 52 ● Pour n = 0 : 30 – 1 = 0.
2 2
Supposons que pour un entier naturel n, 32n – 1 est un
et la propriété est vraie pour tout entier n.
multiple de 8.
48 ● 1 1
1. u0 = 1 ; u1 = --- ; u2 = --- ; u3 = ------ ; u4 = ------ ;
1 1 32(n + 1) – 1 = 32 × 32n – 1 = 32 (32n – 1) + 8 : la propriété

3 7 15 31 est vraie pour tout entier n.
1
u5 = ------ .
63 53 ●
1 Corrigé dans le manuel.
Conjecture : pour tout naturel n, un = --------------------- n+1
.
2 –1 ●
54 ● • P0 est vraie car 3 1 + 2 2 est égal à 7 .
2. La propriété est vraie pour n = 0, car :
• Pn est supposée vraie, pour un entier n  0 .
1
u0 = ------------ = 1. Il s’agit de prouver que Pn + 1 est vraie, c’est-à-dire
2–1
que :
Supposons que pour un entier naturel n  1,
3 2(n + 1) + 1 + 2 (n + 1) + 2 = 3 2n + 3 + 2 n + 3
1 est un multiple de 7 . Soit encore :
un = ---------------------
n+1
, alors :
2 –1 3 2n + 3 + 2 n + 3 – (3 2n + 1 + 2 n + 2 ) est multiple de 7 ,
1 3 2n + 1 (3 2 – 1) + 2 n + 2 (2 – 1) est multiple de 7 ,
---------------------
2
n+1
–1 1 1 3 2n + 1 (8) + 2 n + 2 (1) est multiple de 7 ,
un + 1 = ------------------------------- = --------------------------------------
n+1
- = ---------------------
n+2
: 7(3 2n + 1) + 3 2n + 1 + 2 n + 2 est multiple de 7 ,
1 1 + 2(2 – 1) 2 –1
---------------------
n+1
+ 2 ce qui est vrai par hypothèse de récurrence.
2 –1 Donc Pn + 1 est vraie et la proposition Pn est vraie
la propriété est vraie pour tout entier n. pour tout n .

Divisibilité Divers

49 • P0 est vraie car 4 0 + 5 = 6 . 55 1. ∀ n ∈ , un + 1 – un = 2n + 3 > 0 ; la suite (un)
• On suppose que Pn est vraie, c’est-à-dire que est strictement croissante.
4 n + 5 = 3p, p entier. 2. Pour n = 0, u1 = 1 > 02.
4 n + 1 + 5 = 4(4 n ) + 5 = 4(3p – 5) + 5 Supposons que pour un entier naturel n, un > n2.
= 12p – 15 = 3(4p – 5) , un + 1 > n2 + 2n + 3 = (n + 1)2 + 2 > (n + 1)2 : pour tout
entier naturel n, un > n2.
ce qui prouve que 4 n + 1 + 5 est un multiple de 3.
Pn + 1 est donc vraie. 56 u0 ∈ ]0 ; 1[ ; la propriété est vraie au rang 0.
• Pour tout entier naturel n, 4 n + 5 est un multiple Supposons que pour un entier naurel n : 0 < un < 1.
de 3. un + 1 = f(un) avec f définie sur  par f(x) = x(2 – x).
f est dérivable sur , f’(x) = 2(1 – x) > 0 sur ]0 ; 1[.
50 ● 1. Si on suppose que Pn est vraie pour un f est donc strictement croissante ]0 ; 1[.
entier n, alors 10 n + 1 + 1 = 10(10n ) + 1 = 10(9p – 1) + 1 Puisque 0 < un < 1, alors f (0) < f (un) < f (1) soit :
= 90p – 9 = 9(10p – 1) , 0 < un + 1 < 1.
donc 10 n + 1 + 1 est un multiple de 9 et Pn + 1 est vraie. Conclusion, pour tout entier n, 0 < un < 1.

Chap. 1 • Rappels sur les suites. Récurrence • 11


2 θ θ
57 ● 1. un = 1 + 2n. 61 ●
1. a) u1 = 2 ( 1 + cos θ ) = 4 cos --- = 2 cos --2- ;

2. v0 = 1 = 1 + 02, la propriété est vraie au rang 0. 2
θ
u2 = 2 cos --- .
Supposons la vraie au rang n. 4
vn + 1 = vn + un = 1 + n2 + 1 + 2n = 1 + (n + 1)2 : la pro- b) Récurrence immédiate.
priété est donc vraie pour tout n. 2. Vrai pour n = 0.
Supposons que pour un entier naturel n,
58 ● 1. Soit Pn la proposition : « 0  un  2 » . θ
un = 2 cos  ----n- .
• P0 est vraie car u0 = 1 .  
2
• On suppose que Pn , soit 0  un  2 , alors :
θ θ θ
un + 1 = 2 + 2 cos  ----n- = 4 cos -----------
2
- = 2 cos -----------
n+1 :
-
2  un + 2  4 .   n+1 2
2 2
On a bien 0  un + 1  2 , Pn + 1 est vraie. la propriété est vraie pour tout entier n.
• Pour tout entier naturel n, Pn est vraie.
2 62 ● ● A. 1. u3 = 5 , u4 = 7 , u5 = 9 .
2 + un – un Il semble que un = 2n – 1 pour n  1 .
2. un + 1 – un = 2 + u n – un = --------------------------------
2 + un + un 2. Cette proposition est vraie pour 1, 2, 3 .
( 2 – un ) ( 1 + un ) • Si elle est vraie pour un et un + 1 , n  1 , alors :
= ---------------------------------------- . un + 2 = 2(2n + 1) – (2n – 1) = 2n + 3 .
2 + un + un
• La proposition est vraie pour un + 2 et donc vraie
Ce quotient est positif car 0 < un < 2 et (un ) est stric- pour tout n .
tement croissante. B. • Pn est vraie pour n = 0 et n = 1 .
• On suppose que Pn est vraie jusqu’au rang n + 1.
59 ● On note Pn la proposition : « 0  un  1 » .
Alors :
1. • P0 est vraie puisque u0 = 1 .
2n + 1 + 3n + 1 2n + 3n 2n + 2 + 3n + 2
• On suppose que Pn est vraie pour un entier n  0 . un + 2 = 5  ------------------------------- – 6  ----------------- = ------------------------------- ,
 5   5  5
un + 1 et Pn + 2 est vraie.
Alors un + 1 = ---------------  0 .
un + 3
● 1
–2 63 ● --- [(2 + 3 )0 + (2 – 3 )0] = 1 = u0.
D’autre part un + 1 – 1 = ---------------  0 . 2
un + 3 1
--- [(2 + 3 )1 + (2 – 3 )1] = 2 = u1.
La propriété Pn + 1 est vraie. 2
1
• La propriété est donc vraie pour tout entier naturel n. u2 = 4u1 – u0 = 7 = --- [(2 + 3 )2 + (2 – 3 )2].
2
1 La propriété est vraie aux premiers rangs.
2. • u0 = 1 , u1 = --- donc u1 < u0 .
2 Supposons la vraie au rang n.
• On suppose que un + 1 < un . Posons a = 2 + 3 et b = 2 – 3 .
x+1 n–1 n–1
Comme la fonction x  f(x) = ------------ est strictement a +b
x+3 un + 1 = 2(an + bn) – -------------------------------
2
croissante  f ( x ) = ------------------2- > 0 , f(un + 1) < f(un), soit
2
= an – 1  2a – --- + b
n – 1
2b – --- .
1 1
  
(x + 1) 2  2
un + 2 < un + 1 et la suite (un) est strictement décrois- 2 2
1 7+4 3 a 1 b
sante. 2a – --- = ------------------- = ----- et 2b – --- = ----- donc
2 2 2 2 2
60 ●
n+1 n+1
● On note Pn la proposition : « il existe p n , q n a +b
un + 1 = -------------------------------- .
entiers tels que (2 + 3 ) n = pn + qn 3 ». 2
• P1 est vraie, en prenant p1 = 2 et q1 = 1 :
64 ● ● a) u0 = 2 > – 1 donc vrai pour n = 0.
(2 + 3 )1 = 2 + 3 .
Supposons que pour un entier naturel n, un > – 1,
• On suppose que Pn est vraie. Alors :
alors un + 1 > 0 et u n + 1 > 0 > – 1.
(2 + 3 ) n + 1 = (2 + 3 )(2 + 3 ) n Conclusion, pour tout entier n, un > – 1.
= (2 + 3 )(pn + qn 3 ) b) un + 1 = f(un) avec f définie sur  par f(x) = x + 1 ,
= (2pn + 3qn) + (2qn + pn) 3 . fonction strictement croissante sur ]– 1 ; + ∞[.
Les nombres 2pn + 3qn et 2qn + pn sont des entiers, u0 = 2 > 3 = u1.
donc Pn + 1 est vraie. Supposons que pour un entier naturel n, un > un + 1,
• Pn est donc vraie pour tout entier n  1 . alors f(un) > f(un + 1) soit un + 1 > un + 2 : pour tout

12
entier n, un > un ; la suite (un) est strictement 67 ● 1 2 3
+ 1 u1 = --- ; u2 = --- ; u3 = --- , on peut conjectuer

décroissante. 2 3 4
n
1+ 5 que pour tout entier n, un = ------------ .
c) 2  ---------------- donc vrai pour n = 0. n+1
2
Supposons que pour un entier naturel n, La propriété est vraie au rang 0. Supposons la vraie au
rang n.
1+ 5 1+ 5
un  ---------------- ; alors un + 1  ---------------- + 1 , 1 n+1
2 2 un + 1 = --------------------- = ------------ : la propriété est vraie pour
n n+2
2 – ------------
3+ 5 1+ 5 n+1
soit un + 1 ---------------- = ---------------- .
2 2 2006
tout entier n et u2006 = ------------ .
1+ 5 2007
Conclusion, pour tout n, un  ---------------- .
2 ●
68 ●n est un entier supérieur ou égal à 24.
un + 4
--------------- – 1 24 = 2 × 5 + 2 × 7 : la propriété est vraie au rang 24.
65 ●
un – 2 2 un + 4 2 Supposons la vraie au rang n :
● 1. vn + 1 = ------------------------ = – --- × --------------- = – --- v n .
un + 4 3 un – 2 3 24  n = 5a + 7b.
--------------- – 4
un – 2 Si b  2, 25  n + 1 = 5a + 7b + 15 – 14 et
n + 1
2. vn =  – ---
2 n + 1 = 5(a + 3) + 7(b – 2).
.
 3 Si b = 1, 24  n = 5a + 7 alors a  4.
4v n + 1 4 ( – 2 ) n + 1 + 3 n + 1
Pour tout n, vn ≠ 1 et un = ----------------- - = ------------------------------------------
n+1 n+1
-. n + 1 = 5a + 8 = 5(a – 4) + 7 × 4.
vn – 1 ( –2 ) –3 Si b = 0, 24  n = 5a alors a  5.
3 2
66 ● (x + 1) (x + 1) n + 1 = 5(a – 4) + 7 × 3.
● 1. P(x + 1) – P(x) = ------------------- – -------------------
3 2 La propriété est vraie pour tout n  24.
3 2
x+1 x x x
+ ------------ – ----- + ----- – ---
6 3 2 6 69 1. a) u1 = 1--- ; u2 = 2--- ; u3 = 3--- ; u4 = -----
4 5
- ; u = ------ .
2 4 8 16 5 32
1 1 1
= x2 + x + --- – x – --- + --- b) La propriété est vraie au rang 1 (et 2, 3, …).
3 2 6
= x2. Supposons la vraie au rang n :
2. P(0) = 0, donc vrai pour n = 2. n
un = ----n- .
Supposons que pour un entier naturel n, P(n) ∈ , 2
alors, comme P(n + 1) = P(n) + n2, P(n – 1) ∈ . n+1 n n+1
un + 1 = ------------ × ----n- = -----------
- : la propriété est vraie pour
Conclusion, pour tout entier naturel n, P(n) ∈ . 2n 2 2
n+1

1 1 1 tout n.
3. 02 = P(1) = --- – --- + --- , donc vrai au rang 0.
3 2 6 1 2 3
Supposons la propriété vraie au rang n. 2. v1 = --- ; v2 = -----2 ; v3 = -----3 ; on peut conjecturer que
k k k
12 + 22 + … + n2 + (n + 1)2 = P(n + 1) + (n + 1)2
= P(n + 2). n
vn = -----n- .
n ( n + 1 ) ( 2n + 1 ) k
------------------------------------------ + (n + 1)2 = (n + 1)
6 La propriété est, bien sûr, vraie au rang 1.
n ( 2n + 1 )
------------------------ + n + 1 Supposons la vraie au rang n :
6
2 n
2n + 7n + 6 vn = -----n- .
= (n + 1) × ------------------------------- k
6
( n + 1 ) ( n + 2 ) ( 2n + 3 ) n+1 n n+1
= -------------------------------------------------------- : vn + 1 = ------------ × -----n- = ------------
- : la propriété est vraie pour
6 kn k k
n+1

la propriété est vraie pour tout entier n. tout n.

Chap. 1 • Rappels sur les suites. Récurrence • 13

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