Cours Audit Bancaire Finale
Cours Audit Bancaire Finale
Cours Audit Bancaire Finale
E UNIVERSITE
NANCY 2
PROGRAMME
INTRODUCTION…………………………………………………………………………….2
DES BANQUES…………………………………………………………………………42
C.M-C.I.C……………….………………………………………...……………………50
ANNEXES…………………………………………………………………………………....64
INTRODUCTION
Le présent programme du « MASTER- A.C.S.I » s’inscrit dans le cadre des réformes
La première concerne les spécificités des activités bancaires du fait, d’une part, de leur
spécificités de la comptabilité bancaire et les obligations qui en découlent : les normes, les
obligations et les contrôles comptables, et d’autre part, des différents risques ( risques majeurs
Pour la seconde partie, elle est axée sur les grands principes de la réglementation bancaire
et notamment le contrôle par les Ratios Prudentiels, et les deux dispositifs. Parmi ceux-ci, on
retrouve le règlement CRBF 97-02 sur le contrôle interne et ses innovations, ainsi que la
La troisième partie est plus pratique étant donné qu’elle détermine d’une part, et d’une
manière générale la place de l’audit dans le dispositif du pilotage et de contrôle des banques et
d’autre part , de manière précise , le cas unique de l’organisation des niveaux de contrôle dans
le groupe C M- C I C .
Enfin, la dernière partie, est très pratique dans la mesure où elle concerne trois exemples
d’application de la démarche d’audit bancaire avec une introduction pour les trois aspects
généraux applicables à tous les exemples ( plan d’audit , travail de qualité et méthodologie du
déroulement d’une mission ) . Les trois exemples constituent les missions spécifiques les plus
répandues : l’analyse des bilans simplifiés, l’audit des activités de marchés et l’audit d’un
réseau d’agence.
PREMIERE PARTIE
– CARACTERISTIQUES……………………………………………...7
– LA REGLEMENTATION BANCAIRE……………………….…...11
– OBLIGATIONS GENERALES……………………………….…….17
• OBLIGATIONS LEGALES
• PROCEDURES COMPTABLES
• PISTE D’AUDIT
• COMPTABILITE MATIERE
• APPLICATIF
– LE RISQUE DE CREDIT………………………………………...…20
– LE RISQUE DE MARCHE…………………………………..……..20
– LE RISQUE OPERATIONNEL…………………………..…….…..20
– DEFINITIONS ……………………………………………..………..21
DEFINITIONS :
PASSIF
(RESSOURCES)
ACTIF (EMPLOIS) BILAN
INTERBANCAIRES INTERBANCAIRES
COURT DEPOTS
TERME A VUE
D
P
E
R
P
E
O
T
MOYEN & T DEPOTS
S
LONG TERME S A TERME
INCORPORELLES
CORPORELLES
FINANCIERES FOND PROPRES
CARACTERISTIQUES
• L’ensemble de ces textes a été codifié par le C.M.F (Code Monétaire et Financier).
• L’ensemble des intervenants sont les établissements de Crédit, qui sont définis par
l’article 1 de la dite loi comme :
« Des personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle des opérations
de banque ».
• Les activités d’un établissement de crédit appelées aussi services bancaires sont de
trois catégories :
– Les autres opérations : opérations non bancaires, limitées à 10% du produit net
bancaire.
MINISTERE DE L’ECONOMIE
ET DES FINANCES BANQUE DE FRANCE
A/ PROFESSIONNELLE
ETABLISSEMENTS
A.F.E.C
DE CREDIT
• LES BANQUES
BANQUES
EMPLOIS RESSOURCES
PRETS DEPOTS
TSSSS EPARGNE
DEMANDEURS DE OFFREURS
CAPITAUX DE CAPITAUX
MARCHES
MONETAIRE FINANCIER
DERIVES
INTERMEDIATION :
1. LES OFFREURS DE CAPITAUX CONFIENT LEURS DEPOTS & EPARGNES
2. LES DEMANDEURS DE CAPITAUX SOLLICITENT DES FINANCEMENTS
LA REGLEMENTATION BANCAIRE :
• HUIT TITRES
═►CADRE INSTITUTIONNEL, CONDITIONS,
ACTIVITES, REGLES, CONTROLE, SANCTIONS…
• 150 ARTICLES
LES AUTORITES
BANCAIRES
LES AUTORITES
MONETAIRES
Ministère de
l’Economie &
Finances
Bank Al Maghreb
(BAM)
COMPTABILITE
LOI BANCAIRE
BANCAIRE
APPLICATIONS APPLICATIONS DE
BANCAIRES GESTION
INTERPRETEUR SYSTEME
D’INFORMATION
IMAGE FIDELE
ETATS DE SYNTHESE
ETATS ETATS
STATISTIQUES ETATS FISCAUX
FINANCIERS
ACTIONNAIRES
COMMISSION BANCAIRE
MARCHES FINANCIERS
BANQUE DE FRANCE
MARCHES FINANCIERS
NORMES COMPTABLES
IMAGE FIDELE
SITUATION FINANCIERE
RESULTAT
RISQUES
LES SOURCES
• TEXTES COMMUNAUTAIRES : DIRECTIVE C.E.E 78.660
• REGLEMENT 91-01 DU C.R.B.F (1993)
• DEPUIS 6 AVRIL 1998, C.R.C a remplacé le CRBF pour les attributions comptables
(REGLEMENTATION CRC 2000 – 03)
• PRINCIPE DE PRUDENCE
• COUT HISTORIQUE
• POURSUITE DE L’ACTIVITE
• NON COMPENSATION
• IMPORTANCE SIGNIFICATIVE
CARACTERISTIQUES :
• Les normes s’appliquent à toutes les entreprises (il n’existe pas de normes
sectorielles).
• Absence d’un plan de compte : chaque entité est libre d’organiser son plan de compte
interne.
COMPTABILITE BANCAIRE
OBLIGATIONS COMPTABLES
LES DIFFERENTS
PISTE D’AUDIT NIVEAUX DE CONTROLE :
OBLIGATIONS CONSERVATION DES PREMIER NIVEAU
LEGALES FICHIERS DEUXIEME NIVEAU
(CODE DE COMPTABILITE TROISIEME NIVEAU
COMMERCE) MATIERE
APPLICATIF
SECURITE SYSTEME
D’INFORMATION
- OBLIGATIONS GENERALES :
• Tenue d’un livre journal, d’un G.L. et d’un livre inventaire (relevé de tous
les éléments d’actif et de passif qui sont mentionnés avec la quantité et la
valeur de chacun d’eux).
• L’enregistrement chronologique des opérations.
• L’obligation d’avoir un plan de compte.
« Document décrivant les procédures et l’organisation comptable, des lors que ce document
est nécessaire à la compréhension du système de traitement et à la réalisation du compte ».
- OBLIGATIONS SPECIFIQUES :
PISTE D’AUDIT (ARTICLE 12 du REGLEMENT 97.02 du CRBR)
Ensemble de procédures qui permet :
A. DE RECONSTITUER DANS UN ORDRE CHRONOLOGIQUE LES
OPÉRATIONS.
B. DE JUSTIFIER TOUTE INFORMATION PAR UNE PIÈCE D’ORIGINE À
PARTIR DE LAQUELLE, IL DOIT ÊTRE POSSIBLE DE REMONTER PAR UN
CHEMIN ININTERROMPU AU DOCUMENT DE SYNTHÈSE ET
RÉCIPROQUEMENT.
C. D’EXPLIQUER L’ÉVOLUTION DES SOLDES D’UN ARRÊTÉ À L’AUTRE PAR
LA CONSERVATION DU MOUVEMENT AYANT AFFECTÉ LES POSTES
COMPTABLES.
APPLICATIF
ENSEMBLE DES SOUS TRAITEMENTS (DE L’ENTREE A LA SORTIE)
INFORMATIQUES CONCERNANT LES INFORMATIONS COMPTABLES.
TROIS CONDITIONS
• SCHEMAS COMPTABLES
• COMPTES JUSTIFIES
LE RISQUE DE CREDIT
• RISQUE JURIDIQUE
LE RISQUE DE MARCHE
• RISQUE DE CHANGE
• RISQUE DE PRIX
LE RISQUE OPERATIONNEL
• RISQUE INFORMATIQUE
• RISQUE COMPTABLE
• RISQUE DEONTOLOGIQUE
RISQUE STRATEGIQUE
RISQUE DE REPUTATION
RISQUE SYSTEMIQUE
LE RISQUE DE CREDIT
RISQUE DE MARCHE
RISQUE OPERATIONNEL
DEFINITION BALE II :
AUTRE DEFINITION :
RISQUE DE LIQUIDITE :
« RISQUE ENCOURU PAR UNE BANQUE DE NE PAS POUVOIR FAIRE FACE A SES
ENGAGEMENTS PAR L’IMPOSSIBILITE DE SE PROCURER LES FONDS DONT
ELLE A BESOIN OU D’Y PARVENIR A UN COUT TRES IMPORTANT ».
RISQUE JURIDIQUE :
RISQUE DE CHANGE :
CREDIT».
RISQUE INFORMATIQUE :
RISQUE COMPTABLE :
RISQUE STRATEGIQUE :
RISQUE SYSTEMIQUE :
DEUXIEME PARTIE
II - 1- 2 -1- AGREMENT…………………………………………………..………………..32
II – 2 – 1 – LE C.B.R.F 97-02…………………………………………………………….....35
II - 2 – 2 – LES INNOVATIONS…………………………………………………………..35
II – 3 – LA PROBLEMATIQUE DE L’APPLICATION
DES NORMES I.A.S AUX BANQUES…………………………………………..37
LE COMITE DE BALE :
Le comité de BALE sur le contrôle bancaire a été institué en 1975 par les Gouverneurs
des Banques Centrales des pays du Groupe DIX (Autorités de contrôle des banques).
Il est composé de hauts représentants des autorités de contrôle bancaire et des Banques
Centrales d’Allemagne, de Belgique, du Canada, des Etats-Unis, de France, de l’Italie, du
Japon, du Luxembourg, des Pays Bas, du Royaume Uni, de Suède, et de la Suisse.
Le comité se réunit généralement à la B. R. I. (Banque des Règlements Internationaux) à
Bâle, où se trouve son secrétaire permanent.
NOUVEAU DISPOSITIF
SUVEILLANCE PRUDENTIELLE
DISCIPLINE DU MARCHE
PILLIER I
EXIGENCE MINIMALE
EN FONDS PROPRES
NOUVEL
ACCORD
SURVEILLANCE DISCIPLINE DE
PRUDE NCIELLE MARCHE
- SOLVABILITE
- LIQUIDITE
- EQUILIBRE FINANCIER
NATIONAL
- EGALITE DE CONCURRENCE
INTERNATIONAL
DISPOSITIFS
QUANTITATIFS
RATIOS PILIERS
PRUDENTIELS BALE II
PILIER I PILIERII
II-1-2-1- L AGREMENT
- Limitation de participation dans les entreprises a caractère non financier (15 et 60%).
- Un capital minimum.
• LE RATIO DE SOLVABILITE
DEFINITION ET OBJECTIFS :
Le ratio est un rapport entre les fonds propres (numérateur) et les risques pondérés
(dénominateur).
Il détermine la capacité de la banque a supporter les risques* pondérés de ses engagements
par rapport aux capitaux propres dans la limite de 8%.
* Les trois risques majeurs.
• LE RATIO DE LIQUIDITE
Ce ratio est l’une des normes les plus anciennes, dont l’objectif est de rendre les
établissements de crédit aptes à faire face aux demandes de remboursements des déposants.
Rapport permanent entre les liquidités (numérateur) et les exigibilités (dénominateur).
Les éléments du numérateur et du dénominateur sont évalués suivant une quotité variant
de 5 à 100%.
Le ratio est un indicateur pour assurer le suivi du risque encouru par les établissements de
crédit sur un même bénéficiaire, qui ne doit pas dépasser 20%.
Rapport permanent entre les capitaux propres et les engagements actifs et les éléments
hors bilan.
Tous les éléments sont pondérés suivant une quotité de 100%.
DEFINITONS DU C.I :
L’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté
d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre
l’implication de la direction et de favoriser l’évaluation des performances.
LES PRINCIPES
• VISION GLOBALE
- Toutes les opérations
- Toutes les entités du groupe
DEMARCHE
QUALITATIVE
SYSTEME DE
CONTROLE &
D’INFORMATION
REACTF ET FIABLE
- AMELIORATION DU
CONTROLE INTERNE
TOUTES LES ENSEMBLE DES
OPERATIONS - MELLEURE MAITRISE DU ENTITES DU GROUPE
RISQUE
- CIRCULATION FLUIDE
DES INFORMATIONS
EFFICACITE ET
COMPETITIVITE
- L’objectif est de prescrire les bases pour la présentation des états financiers qui
assurent leur comparabilité avec les périodes précédentes d’une même entité et
la comparabilité avec les autres entités.
2007 : pour les sociétés non cotées émettant des titres cotés.
ETATS FINANCIERS
INFORMATION SUR :
- Les états
- Les dettes
- Les capitaux propres
- Les revenus et les dépenses incluant les gains et les pertes
- Les autres variations des capitaux propres
- Les flux de trésorerie
- LES COMPOSANTES :
- Des notes comprenant un résumé des méthodes d’évaluation significatives et d’autres notes
explicatives.
TROISIEME PARTIE
III-1-1-1 DEFINITION…………………………………………………………….....….....42
III-1-1-2 OBJECTIFS…………………………………………………………….......….....42
III-1-3-1- L’ETIC……………………………………………………………………….…...47
III-2-1-1- CARACTERISTIQUES…………………………………………..…………….50
III-2-2-1- ORGANISATION…………………………………………………..……………51
III-1-1-1- DEFINITION
«L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue a créer la valeur ajoutée ».
« Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité ».
III-1-1-2-OBJECTIFS
III-1-1-3-CHARTE D’AUDIT
D’après le comité de bale « une charte d’audit garantit la place et l’autorité de l’audit
interne dans la banque ».
Document rédigé par le Directeur de l’audit, approuvé par les organes délibérant et exécutif et
largement diffusés.
Objectifs et missions
- Surveiller le fonctionnement
Organe exécutif
Audit interne
Auto - contrôle
Activités bancaires
Liens hiérarchiques
Liens de concertations
L’AUTO-CONTROLE
− L’EXECUTANT OPERATIONNEL
− PROCEDURES (ENREGISTREMENT ET RESTITUTION) .
− VERIFICATION DE L’OPERATION
− LE RANG ET LA FONCTION VARIE SUIVANT L’ORGANISATION :
− PREMIER RESPONSABLE HIERARCHIQUE
− CONTROLEUR INTERNE .
4. CONTROLES EXTERNES
− AUTORITES BANCAIRES
− COMMISSAIRES AUX COMPTES
− AUDITEURS EXTERNES .
4- Identification et évaluation
5- Evaluation continue
6- Structure de contrôle
7- Séparation des tâches
Surveillance (DG)
En plus de la loi bancaire et des statuts de BAM, le système de contrôle interne est régi
par deux autres textes (annexes) :
Les sections
La section D
La rubrique D1
Les risques crédit, marché, taux d’intérêt global, liquidité et règlement doivent
être limités par l’organe de direction et approuvés par l’organe
d’administration ;
Ils doivent être revus au moins annuellement et tenir compte des fonds
propres ;
1e bancassurance
2e financement habitat et crédit a la consommation.
• 3 DEGRE:
- 1er DEGRE : Local
- 2° DEGRE : Régional
- 3° DEGRE : National
• L’existence des mêmes acteurs du dispositif du C.I pour les six pôles :
QUATRIEME PARTIE
- PLAN D’AUDIT………………………………………………………………......56
- TRAVAIL DE QUALITE…………………………………..…….……………....56
- METHODOLOGIE ET DEROULEMENT D’UNE MISSION…………….....57
PLAN D’AUDIT
PLANIFICATION EFFICACITE
TRAVAIL DE QUALITE
Organisation de la fonction
Etude préalable
Programmes de travail
Techniques appropriées
Dossiers documentés
Rapports de qualité
Suivi réel des recommandations.
OBJECTIFS
PHASES
Préparation
Budget allocation
Etude
Outils de travail
Vérification
Sondages
Questionnaires
Rapprochements
Interviews
Rapport
Constatations
Recommandations
INTERBANCAIRES :
Opérations de Trésorerie et Opérations Interbancaires et Assimilées
INTERBANCAIRES :
COMPTES DE LA CLIENTELE
• Comptes Ordinaires
• Comptes d’Epargne
• Dépôts à Terme
• Autres comptes créditeurs .
RESULTATS
Résultats Nets de l’Exercice.
IV-1-2-2- DEMARCHE
- Analyse par :
- Planning de réalisation
- Information
Enjeux réglementaires
NOUVEAUX NOUVEAUX
MARCHES INSTRUMENTS
• Marché monétaire
IV-2-3-1-RISQUES SPECIFIQUES
Risques généraux
Rentabilité (investissement lourd)
Nouveaux marchés et instruments (spécifiques)
Prix (négociation instruments)
Déontologiques.
Risque de liquidité
Risque de contrepartie
Risque de change
Risque taux d’intérêts
Missions thématiques
Missions POST-AUDIT
Missions réclamations clientèle
Missions d’inspection .
IV-3-2-1-PHASES
1- Travaux préparatoires
2- Intervention sur place
3- Finalisation
o Recommandations spécifiques
o Recommandations générales
LES ANNEXES
DOCUMENTATION FRANCAISE
METHODOLOGIES………………………………………………………………31
DOCUMENTATION MAROCAINE
LE RISQUE OPERATIONNEL…………………………………………………..54