Chirurgie Équine
Chirurgie Équine
Chirurgie Équine
LE SARCOÏDE ÉQUIN:
Tumeur bénigne avec récidives locales (40 à 50 %) ou ailleurs, à étiologie virale. La transmission se
fait par le harnachement, matériel de pansage ou chirurgical. Peut être localisée partout, surtout au
niveau de la tête, du cou, des cuisses, du fourreau, des épaules et des membres, paupière. Parfois
envahissantes, une ou plusieurs. Généralement chez cheval âgé de plus de trois ans. Une ou
plusieurs tumeurs, tailles variables, sessiles ou pédiculées. Type verruqueux (épithélium kératinisé) ou
fibroblastique (tissu collagène dense). Répercussions fonctionnelles si niveau trayon, passage de
sangle...
QUESTIONS:
• Âne avec verrue sur la paupière et sur le fourreau (Sarcoïde)
• Cv gris 19 ans avec masse au niveau de l’aine récidivante et autres petits nodules (piège: Sarcoïde)
LOCOMOTEUR
• Pathologie ostéo-articulaire des poulains et jeunes chevaux, décrite dans toutes les races.
• Pathologie orthopédique de développement de l’os et du cartilage
• Présence d’un fragment ostéochondral libre ou partiellement attaché dans une articulation
• Conséquence fréquente d’un mécanisme de dyschondroplasie au niveau des articulations
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SYMPTÔMES
Souvent des poulains à croissance très rapide âgés de 6 à 18 mois et qui présentent une tuméfaction
d’une ou plusieurs articulations : (boulets, jarrets, grassets, épaules, P2-P3); une boiterie légère,
intermittente un test de flexion positif. Au niveau des boulets, il n’y a souvent pas de symptômes
inflammatoires pendant le jeune âge et c’est lors de la mise au travail ou lors d’un dépistage
radiologique que l’on découvre les lésions.
ETIOLOGIE
Le mécanisme pathogène précis est inconnu. Des facteurs hormonaux, des facteurs de croissance, le
métabolisme du glucose, ... interviennent. L’origine de l’OCD est multifactorielle : alimentation,
génétique, exercice, croissance, ...
TRAITEMENT
Une régression spontanée est possible jusqu’à l’âge de 5 mois (jarret), 8 mois (grasset): su coup
confinement et adaptation de la ration jusqu’à 8 à 12 mois Après cet âge (12 à 18 mois), les lésions
sont présentes et entraînent, suivant leur localisation et leur étendue, un processus de
dégénérescence progressive de l’articulation. Le traitement chirurgical par arthroscopie est
conseillée.
PRÉVENTION
Adapter l’alimentation: vérifier l’apport d’énergie, de protéines, équilibre des minéraux (Ca,P) et
oligo-éléments (Cu,Zn). Détection précoce: surveillance (tuméfaction des articulation, ! grands
poulains); Intérêt d’un contrôle radiographique systématique à 12 mois? Débourrage et travail
adapté au développement. Hérédité: sélection des étalons et des juments
L’arthropathie dégénérative (AD) est une pathologie des articulations synoviales aboutissant à la
destruction du cartilage articulaire. Le processus physiopathologique n’affecte pas que le cartilage
articulaire, mais implique toute l’articulation, ce qui inclus l’os sous-chondral, les ligaments, la
capsule articulaire, la membrane synoviale et les muscles périarticulaires. Le cartilage en voie de
dégénérescence présente des fibrillations et/ou des fissurations. Dans les formes les plus sévères, l’os
sous-chondral est mis à nu sur une surface parfois étendue. Des questions persistent quant à l’origine
des lésions, leurs interactions et leur progression. En effet, il n’est pas rare de rencontrer des lésions
du cartilage articulaire, parfois même sévères, en l’absence de lésions osseuses visibles. A l’opposé,
des ostéophytes peuvent être observés dans certains cas sans lésion cartilagineuse concomitante.
FACTEURS DE RISQUE
Age, poids, race, alimentation, génétique, ...Traumatisme direct, Stress mécaniques répétitifs
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PATHOGÉNIE
D’une manière générale, on peut considérer que la destruction structurelle du cartilage articulaire et
de l’os sous-chondral résulte soit d’un stress mécanique anormal dégradant un tissu normal, soit de
l’impossibilité pour un cartilage déficient d’assumer les sollicitations mécaniques normales. Ces
circonstances pathogéniques s’accompagnent de perturbations métaboliques graves qui se traduisent
par une synthèse anormale de la matrice cartilagineuse par les chondrocytes et par la libération
excessive de médiateurs de l’inflammation et de la chondrolyse. Ces médiateurs peuvent provenir
des synoviocytes, des chondrocytes eux-mêmes voire des ostéoblastes ou d’autres cellules
inflammatoires. Il se produit in fine un déséquilibre entre la chondro-formation et la chondro-
résorption. Les facteurs biochimiques impliqués sont les protéases (MMP : collagénases,
aggrécanase, …), les cytokines (IL1, IL6, …), les formes activées de l’oxygène, les prostanoïdes, les
neuropeptides, …
PRÉVENTION
Veiller à corriger toute anomalie de parage, éviter les stress répétitifs, lors de traumatisme ou
d’OCD, tenter de contrecarrer l’évolution vers l’arthrose (irrigation, retrait des fragments, …)
TRAITEMENT
Eliminer la cause, si possible (ex : OCD, fracture IA) Détecter le processus dans sa phase initiale
(intérêt d’un diagnostic précoce et précis pour toute boiterie). Pas de traitement miracle lors
d’atteinte sévère du cartilage.
TENDINITES
Rappel:
tendinite: atteinte de la structure profonde du tendon
Péritendinite ou paratendinite: atteinte superficielle du tendon dans les régions où le tendon n’est pas entouré de
rétinacle aponévrotique et de gaines synoviales
Ténosynovite: Inflammation d’une synoviale tendineuse sans lésion du tendon
Tendosynovite: inflammation de la synoviale accompagnée d’une lésion profonde du tendon
Desmite: Inflammation d’un ligament
Un muscle fatigué n'est plus élastique → c’est le tendon qui souffre. Importance de la condition
physique, ... Lors d'hyperextension, les phénomènes de cicatrisation sont généralement peu efficaces
pour assurer une réparation parfaite : peu de vascularisation dans la structure même du tendon,
zones de nécrose évoluant lentement, mauvaise réorganisation des fibres collagènes, tendon cicatrisé
moins résistant, réaction cicatricielle exubérante au pourtour du tendon, fibrose, élargissement,
paratendon moins efficace, récidive inflammatoire fréquente, ...
LOCALISATIONS
• Tiers supérieur du canon: desmite de la bride carpienne du perforant; paratendinite et tendinite
du perforant
• Tiers moyen du métacarpe: tendinite ou paratendinite du perforé (banane), desmite du suspenseur
du boulet
• Tiers inférieurs et région postérieure du boulet: tendosynovites perforé et perforant, ténosynovites
de la gaine grande sésamoïdienne, rétraction du ligament annulaire, desmite d'une des brides du
ligament suspenseur du boulet.
TRAITEMENT
Pas de traitement miracle. Repos absolu pendant une période de 3 mois à un an suivant l'intensité
des dégâts. Immobilisation partielle, AINS en local et par voie générale. Acide hyaluronique en
péritendineux ou en intralésionnel (injection échoguidée). Facteur de croissance (insulin like growth
factor). Facteur inhibiteur (BAPN)
LACÉRATIONS TENDINEUSES
• Plus fréquentes au niveau des tendons extenseurs du membre postérieur. Boiterie fonctionnelle
suivant la structure tendineuse atteinte. idem que pour une plaie : débridement, asepsie, ...
Pronostic favorable, pas de suture des tendons, récupération fonctionnelle en 6 mois.
• Atteinte des tendons fléchisseurs: Pronostic beaucoup plus sombre: Boiterie fonctionnelle.
Traitement : ferrure orthopédique, tentative de suture tendineuse.
TÉNOSYNOVITE
• Aiguë: Dilatation brutale des culs de sac tendineux, avec signes inflammatoires importants. Peut
provenir d'un trauma, mais le plus souvent est associé à d'autres lésions ligamentaires (entorses ou
tendosynovites) Repos, glace, douches, AINS, bandages avec astringents, Infiltration de corticoïdes
• Chronique: Sont souvent le résultat des ténosynovites aiguës. Sténose, fibrose et adhérence dans la
gaine entraînant une boiterie légère mais permanente. Pronostic réservé.
• Septique: Boiterie aiguë très douloureuse, ponction purulente, Le traitement est chirurgical :
irrigation et lavage. Pronostic réservé car souvent dégénérescence fibreuse, adhérences et boiterie
chronique.
Pathologie chirurgicale néonatale caractérisée par des angulations latérales (valgus) ou médiales
(varus) des membres. Généralement, cette pathologies est congénitale et est surtout observée chez les
poulains immatures (ex : prématurés). Mais ces déviations peuvent aussi être acquises (ex : trauma
plaque de croissance). L’angulation la plus fréquente se situe au niveau du carpe.
ETIOLOGIE
• Faiblesse des tissus mous maintenant les articulations. Les premiers jours de la vie, les articulations
semblent normales mais il existe une trop grande laxité. Si RX OK: patience + pansement de
soutien + exercice modéré.
• Ossification incomplète. Ce retard doit être diagnostiqué à la radio dans les 15 premiers jours de
la vie. Confiner le poulain en box. Lors de déviation importante, plâtrer le membre. !! Attention
aux plaies !!
• Pression asymétrique au niveau de la plaque de croissance. Croissance inégale de l’os et déviation
du membre par exemple suite à une boiterie du membre opposé, à une mauvaise position in utéro,
à un mauvais parage…. Se rencontre le plus au niveau de l’extrémité distale du radius.
‣ Le degré d’ossification et la mesure des angles de déviation observés à la radiographie déterminent
le traitement mais le principe de base de celui-ci reste: mettre le poulain sur des membres droits le plus
rapidement possible.
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TRAITEMENT NON CHIRURGICAL
• Repos au box : sous surveillance radio pour suivre l’évolution: S’il n’y a pas de déviation à la
naissance mais qu’elle apparaît après quelques jours et si l'ossification est incomplète. Max.
pendant 2 mois. Si déviation légère alors que ossification normale. Pendant 4-6 semaines. Si la
déviation ne se corrige pas seule, il faut passer au traitement chirurgical.
• Attelle et plâtre: quand déviation présente à la naissance et ossification incomplète. Ils permettent
de maintenir les jambes droites et de permettre au cartilage de poursuivre correctement son
ossification. Il faut immobiliser tout le membre, mais il est important de laisser le pied à l'appui
afin d'éviter des rétractions tendineuses. Les attelles seront changées tous les 3-4 jours et les plâtres
tous les 15 jours (croissance). Durée d'application dépend de l'évolution de l'ossification (2-4
semaines ou plus chez les jumeaux). Après avoir enlevé les plâtres ou attelles il faut mettre des
bandages pendant 4-5 jours car faiblesse musculo-tendineuse. Risque élevé de plaies.
TRAITEMENT CHIRURGICAL
• Accélération de la croissance : Soulèvement de périoste. Section et grattage du périoste du côté
concave du membre (soit extrémité distale du radius, du tibia, du métacarpe ou du métatarse et
extrémité proximale de la première phalange). Opération se fait dès l'âge de 2 semaines et avant 2
mois (croissance osseuse ralentit), 2 cm au dessus du cartilage de croissance.
• Ralentissement de la croissance: Provoquer un arrêt temporaire de la croissance de l’os du côté
convexe du membre chez les poulains de moins de 3 mois sévèrement atteints ou lorsque la
croissance rapide est terminée (après 3-4 ou 6 mois). Mise en place d’agrafes, de vis et cerclage ou
de plaque vissée de part et d’autre du cartilage de croissance
• Combinaison de l'accélération et du ralentissement de la croissance: Dans les cas sévères, pour une
correction plus rapide et plus complète. ex: cubitus ou péroné complets chez les chevaux
miniatures.
• Flexion du carpe due à une rupture de l'extenseur antérieur des phalanges dans la première
semaine de vie. Origine traumatique sur tendon prédisposé congénitalement. Flexion du carpe
avec boulet normal ou flexion du boulet seul. Gonflement de la région dorso-latérale du carpe.
Souvent accompagné de contracture des tendons fléchisseurs. Traitement = plâtre du coude au
boulet pendant 3 semaines. Si pas de traitement appliqué, le pronostic est sombre car il y a
déformation du carpe en croissance.
• Flexion du carpe secondaire à la fracture de l'olécrane. Peut apparaître chez le poulain comme
chez l'adulte, que la fracture soit réduite ou non. Elle est alors progressive et irréversible.
Prévention par la pose d'un plâtre pendant 4 semaines post-op.
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DÉFORMATIONS EN FLEXION 6 SEMAINES À 6 MOIS
Flexion de l'articulation du pied (2-3 phalangienne): Apparaît entre 6 semaines et 6 mois maximum.
Peut apparaître plus tard dans le cas d’un traumatisme externe avec fibrose. Généralement chez les
poulains à croissance rapide. Serait due à une croissance excessivement rapide du métacarpe par
rapport à celle de la bride carpienne. Cette croissance excessive serait due à un régime trop riche en
protéines, surtout celles contenant la lysine (soja). Symptômes: Déformation du pied, appui
anormal, pododermatite secondaire.
TRAITEMENT
Conservatif: diminuer ration en protéines, parage et ferrure correcteurs (pinces prolongées).
Traitement chirurgical:
• Desmotomie de la bride carpienne du perforant: Incision cutanée 4 à 5 cm, 1/3 moyen, 1/3
proximal du métacarpe → face latérale. Palpation de la bride carpienne, dissection de celle-ci, la
charger sur une pince en vérifiant l'absence de tout vaisseau sanguin, section, suture sous-cutanée
et cutanée. Parages réguliers
• Ténotomie du perforant: Dans le cas de flexion sévère de l'articulation du pied : angle entre la
paroi antérieure du sabot et le sol est supérieur à 90°. Généralement chez des poulains ayant
souffert de pododermatite purulente (diminution de l'appui et aggravation de la déformation déjà
existante). La desmotomie de la bride carpienne est inefficace car les autres structures tendineuses
se sont rétractées. Incision sur la ligne médiane au niveau du pli du paturon, incision de la gaine
tendineuse, section du perforant, suture de la gaine, ...
Flexion du boulet : apparaît vers 1 an. Même phénomène que la flexion de l’articulation du pied
mais ici c’est le perforé qui est mis sous tension. Il faut un traitement précoce sinon il y a un
raccourcissement secondaire des autres structures tendineuses et ligamentaires.
TRAITEMENT
• conservatif : Ferrure orthopédique : pince prolongée et talons surélevés
DÉFORMATIONS EN EXTENSION
Hyperextension du boulet et des articulations du pied : chez nouveaux-nés plus faibles que la
normale (faiblesse des tendons fléchisseurs). Le poids du corps est porté par la face postérieure des
sésamoïdes, la sole est portée vers l'avant. Danger de blessures de la peau et des structures plus
profondes du boulet et du paturon.
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TRAITEMENT
Exercer le poulain dans la mesure où son âge, sa condition physique et le degré de la déformation le
permettent. Eviter les plâtres et attelles qui ne font qu'aggraver la faiblesse déjà présente.
QUESTIONS:
• Poulain avec hyperflexion congénitale: que voyez vous? que vous apporte la palaption? examens
complémentaires? que dire au proprio? Traitement: quand et quoi?
• Valgus chez un poulain à partir du carpe: que voyez vous? que vous apporte la palaption? ddx
(3)? ttm quand et quoi?
LE PIED
LA FOURBURE
Fourbure aiguë: Les symptômes systémiques précèdent souvent les signes locaux: tachycardie,
hypertension, pouls très frappé, muqueuses congestionnées, sudation, tremblements musculaires,
douleur intense, le cheval refuse de se déplacer, fourbure débutante, colique, myopathie ? Au niveau
des membres: pulsation palmaire et/ou plantaire, douleur intense au niveau de la sole, le cheval
talonne, refuse de donner ses pieds, se tient au camper et sous lui des postérieurs, hésite à se
déplacer mais une fois en route ne veut plus s'arrêter.
Après 2 ou 3 jours, Apparition d'un sillon au niveau de la couronne, la sole se comble, la ligne
blanche s'élargit, décollement de la membrane kératogène du sabot qui peut être mis en évidence
par la percussion du sabot, basculement de la troisième phalange → croissant de chair, fistulisation
au niveau de la couronne et parfois chute du sabot
Etiologies: Ingestion d'une dose toxique de grains avec dysbactériose et fermentation lactique dans
l'intestin, action probable d'endotoxines. Infections systémiques ou locales plus ou moins sévères.
Obésité et alimentation excessive (poney). Surmenage: terrain dur, transport prolongé, fourbure de
compensation, Ingestion de grandes quantités d'eau froide? Stress, toxique (médicament, ...),
hormonal (hypothyroïdies, corticoïdes, ...)
Pathogénie: La libération d'endotoxines peut dans la plupart des cas être considérée comme le
facteur déclenchant. Au niveau systémique, la fourbure peut être considérée comme un désordre
métabolique qui a des répercussions sur le système cardio-vasculaire (hypertension, vasoconstriction
périphérique) les reins (production de rénine-angiotensine, nécrose médullaire, glomérulo-
néphrite, ...), le système endocrinien (augmentation du cortisol, des cathécolamines, testostérone,
diminution de la fonction thyroïdienne, ...), les cellules sanguines et la coagulation (agrégation
plaquettaire, activation leucocytaire, coagulation intravasculaire disséminée), l'équilibre acide-base
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(acidose lactique) et l'équilibre électrolytique. L’équilibre protéase/antiprotéase. L’équilibre
oxydant/antioxydant ?
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
• aiguë: hématologie, coagulation, biochimie sanguine (foie et rein), radio.
• Chronique: éventuellement prise de sang pour tenter de préciser la cause, Radiographie: évaluer
le basculement de P3, la présence d’une ostéite… pour poser le pronostic.
PRONOSTIC
Toujours réservé, dépendra de la rapidité d'intervention et de la possibilité d'enrayer le cercle
vicieux conduisant à la chute du sabot. En cas de fourbure chronique, on considère qu'un
basculement de plus de 11° ne permet pas une récupération totale au point de vue de la locomotion.
TRAITEMENT
AINS, Acépromazine, héparines fractionnées, DMSO, Supports de fourchette, Antibiotiques,
Irrigations utérines si fourbure post-partum, Diète et huile de paraffine dans tous les cas où une
étiologie digestive peut être envisagée. Placer le cheval sur du sable pour répartir les pressions et
ralentir le basculement de P3, Faire marcher. Bain d'eau chaude si très précoce pour favoriser la
vasodilatation. Bain d'eau froide pour l'analgésie et ralentir le métabolisme cellulaire.
Traitement chirurgical: Si la phase aiguë ne peut être contrôlée et si les risques de perte du sabot
s'accentuent: Avulsion partielle de la muraille, élimination des tissus nécrosés. La nouvelle corne
poussera parallèlement à P3 et, en théorie, il ne se produit pas de pieds chinois.
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• Ténotomie du perforant: Dans les cas de fourbure compliquée, il se produit souvent une rétraction
du perforant, certains auteurs conseillent, lorsque le pronostic est défavorable, de pratiquer une
ténotomie du perforant afin d'éviter le basculement permanent de P3. Cette technique permettra
de récupérer, un aplomb quasi normal.
SYNDROME NAVICULAIRE
Le syndrome naviculaire est une pathologie dégénérative progressive pouvant affecter, suivant les
cas, l'os naviculaire, le cartilage de l'os naviculaire, la bourse naviculaire et/ou le tendon perforant.
Cette pathologie peut également être appelée syndrome podotrochléaire et anciennement
podotrochylite ou podotrochléose. C'est la cause de boiterie la plus fréquente chez les chevaux de
demi-sang. Ce syndrome atteint surtout les membres antérieurs des chevaux âgés de 4 à 15 ans.
Coloration anormale du fibrocartilage dans les zones de contact avec le perforant. Celui-ci devient
oedémateux et fibreux : dégénérescence cartilagineuse et érosion avec, parfois, mise à nu de l'os
sous-chondral (cf arthropathie dégénérative) Augmentation des fosses synoviales due à
l’hypertension au niveau de la synoviale articulaire P2-P3. Remaniement osseux: kystes, sclérose,
déminéralisation, ostéophytose, enthésiophytose. Tendinopathie du fléchisseur profond...
Les contraintes excessives peuvent entraîner des lésions répétitives au niveau du cartilage, du
tendon, de la bourse naviculaire, de l’articulation P2-P3, des ligaments et conduire à une réaction
inflammatoire locale chronique. Ceci induit un phénomène dégénératif proche de celui de
l’arthropathie. Elles modifient les pressions au niveau de l’os naviculaire soit par contact direct de P2
sur l’os naviculaire (droit jointé), soit par tension excessive du tendon perforant, soit par distension
de la synoviale articulaire. Des perturbations de la vascularisation ont également été décelées
(formation de thrombi et d'endartérite oblitérante) qui peuvent contribuer au remaniement osseux.
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FORME ARTICULAIRE FORME TENDINEUSE FORME LIGAMENTAIRE
Flexion +, élévation des Flexion – ou +/-, élévation de Flexion +/-, élévation des
talons ++, élévation des la pince ++, anesthésie des n. parties latérales et médiales +
parties latérales et médiales digités postérieurs +, +, les autres tests du coin sont
+, anesthésie IA +, Anesthésie anesthésie de la bourse inconstants, anesthésie du n.
du n. digité postérieur + podotrochléaire + digité post. +, IA et IB -
Rx : Souvent augmentation Rx : souvent rien ou parfois Rx: remaniements osseux et
des fosses synoviales, sur la vue tangentielle un parfois irrégularités de la
ostéophytes sur le bord amincissement de la corticale portion distale de l’os au
proximal, distension des culs Echo par voie transcunéale: niveau de l’insertion du
de sac P2-P3 si associé à une lésion au niveau du tendon, ligament distal impair.
arthropathie interphalan- bursite, adhérence, …
gienne distale.
Parfois, la distinction entre l’une ou l’autre forme n’est pas aisée.
TRAITEMENT
Le cheval doit de préférence continuer à travailler, mais doit être adaptée à l'intensité de son
handicap (+/- 30 min. par jour).
• Aplombs, conformation des pieds et ferrure orthopédique: Il n'existe pas de pied caractéristique.
Formes articulaires et ligamentaires: “Full Rolling Motion Shoe” (exemple : Equi+) Formes
tendineuses: fers relevés en bateau et à éponges nourries (lors de manque de talon) ou fers en œuf,
fers à traverse d’Alassonière modifié (sans appui de la fourchette). Près de 70% des chevaux ont
une nette amélioration et peuvent souvent reprendre un travail normal.
• Traitement médical: AINS, biphosphonates, vasodilatateurs, chondroprotecteurs,… En local dans
l’articulation P2-P3 lors de formes articulaires (cf traitement de l’arthropathie). Dans la bourse
naviculaire: corticoïdes (1ml de dépomédrol), injectés sous contrôle radiologique. Supprime la
boiterie pendant 2 mois et plus chez 60 % des chevaux. Mais attention! Sur le trajet des nerfs:
injection de chlorure d'ammonium, ou d'alcool isopropylique (névrectomie chimique) efficace
pendant 3 à 6 mois.
• Traitement chirurgical:
Névrectomie des n. digités postérieurs: Intervention réservée aux cas chroniques (> 12 mois),
à pratiquer sur les 2 membres, après s'être assuré de l'efficacité de l'anesthésie basse.
Technique: Anesthésie générale, asepsie région du paturon. Incision verticale de 3 cm sur la face
latérale ou médiale, en arrière de P3, en face des tendons et qui croise le ligament de l'ergot.
Dissection mousse, identification du ligament de l'ergot, visualiser l'artère digitale qui s'enfonce sous
le ligament de l'ergot, identifier le nerf qui se situe en arrière de l'artère, le charger sur une pince et
l'étirer, retirer 3 à 4 cm de nerf et placer une fine suture sur l'extrémité du nerf pour accoler le
périnèvre. Pronostic: 60 à 70 % des chevaux sont sains après un an; 60 à 70 % des chevaux se sont
remis à boiter après 4 ans.Complications: Formation d'un névrome, Régénération ou
désensibilisation incomplète,Rupture du perforant, chute du sabot (plus rare),
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Les résultats à court terme sont encourageants mais à long terme, il y aurait également une
déstabilisation de l'articulation P2-P3 ce qui entraînerait l'apparition d'arthrose.
PRÉVENTION
Hérédité, parage adéquat et ferrure optimale, travail mesuré, importance de l'équilibre alimentaire,
des aplombs et de la conformation des pieds.
Pronostic réservé.
Le plus souvent, elle se produit lors de maladie naviculaire mais parfois également lors d’un
traumatisme. Il existe des fractures en éclat qui se situent habituellement au bord distal de l'os
naviculaire et sont associées à d'autres lésions; des fractures simples verticales ou obliques sans
déplacement; des fractures comminutives beaucoup plus rares avec pronostic très sombre. Le
diagnostic se fait de manière similaire à la maladie naviculaire avec une phase de symptômes plus
aigus. L'évolution de cette fracture conduit le plus souvent à une non union. Contrôler la phase
aiguë, ferrure à traverse et 2 pinçons, repos 4 à 6 mois, névrectomie basse. Lors de fracture simple
d'origine traumatique, vis à compression. Le pronostic est toujours mauvais, car maladie naviculaire
associée.
OSTÉITE DE P3
TRAITEMENT
Rechercher la cause et la supprimer, Ferrure orthopédique, AINS, La récupération est rarement
totale
Pathologie rare caractérisée par une zone de déminéralisation circulaire dans la structure même de
P3 qui communique parfois avec l'articulation.
FRACTURE DE P3
Se produit surtout au niveau des membres antérieurs, est d'origine traumatique et est souvent intra-
articulaire. Boiterie aiguë située dans le pied, très douloureuse surtout lors d'atteinte intra-articulaire
confirmée par la RX
TRAITEMENT
• Ferrure orthopédique: éviter les mouvements latéraux et l'appui de la fourchette. Repos complet
pendant 8 à 12 mois et changer la ferrure toutes les 6 semaines.
• Chirurgical: mise en place d'une vis, envisageable lors de fracture sagittale, risque d'infection élevé,
résultat ne semble pas nettement meilleurs qu'après un traitement conservatif
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Pronostic réservé à favorable surtout si le repos est scrupuleusement respecté. Bon si la fracture n'est
pas intra-articulaire. Le trait de fracture ne disparaît généralement pas: non union.
Se produit souvent aux membres antérieurs et est parfois bilatérale, pourrait provenir d'une traction
excessive sur le tendon extenseur, d'une hyper-extension de l'articulation P2-P3 ou d'un
traumatisme. Les symptômes sont souvent peu clairs et discrets. L'amplitude des mouvements vers
l'avant est raccourcie. La boiterie augmente sur terrain irrégulier. La palpation est parfois
douloureuse si l’atteinte est récente. Les tests du coin et de flexion peuvent être positifs. L'anesthésie
des 3 n. digités supprime la boiterie.
TRAITEMENT
• Conservatif: 3 mois de repos, 30 % de guérison.
• Chirurgical: Retrait du fragment déplacé ou des fragments multiples par arthroscopie ou
arthrotomie ou fixation d'un large fragment en place.
Pronostic réservé à bon si les fragments sont petits, le cas présenté et opéré rapidement et si pas
d'arthrose ni de néoformation osseuse.
LA MALADIE PYRAMIDALE
Evolution d'une fracture non traitée entraînant une périostite importante, de la néoformation
osseuse et de l'arthrose. Elargissement et tuméfaction de la face antérieure de la couronne. La
flexion est douloureuse. Ferrure de type Full Rolling Motion Shoe améliore la locomotion. Le
pronostic est sombre.
Boiterie fréquente, violente, aiguë, unilatérale avec des symptômes inflammatoires très importants,
sonde de pied ++.
TRAITEMENT
Sérum antitétanique. Rechercher, en parant la zone sensible, « la lésion ». Souvent l'endroit de la
piqûre passe inaperçu. En cas de doute, placer un maturatif (« Papin ») et attendre la formation de
l’abcès. Si possible assurer un drainage de l'abcès, amincir la corne tout autour, éventuellement
sonder la lésion, enlever l'ensemble de la corne décollée, rechercher du tissu sain, appliquer un
pansement. Lors de piqûre au niveau de la ligne blanche, il est fréquent que l'abcès fistulise au
niveau de la couronne ce qui produit une amélioration passagère des symptômes. Il faut malgré cela
rechercher le point déclive sinon risque de récidive.
Pronostic favorable une fois que le drainage est établi. Complications possible: mauvais drainage :
infection étendue et risque d'ostéite de P3. Le curetage de P3 est alors indispensable. Fragments de
corps étranger non extraits : Rx + fistulographie. Si la lésion est profonde ou mal placée (exemple:
milieu du corps de la fourchette) : Inoculation possible de la bourse naviculaire, de l'articulation, de
la gaine grande sésamoïdienne. Un drainage sous anesthésie générale est envisageable mais le
pronostic est sombre.
TRAITEMENT
Excision chirurgicale du fibrocartilage complémentaire de l'os du pied. Incision en demi-cercle de la
peau, dissection du fibrocartilage complémentaire de l'os du pied, élimination des régions nécrosées,
drainage déclive par un trou foré 2 cm en dessous de la couronne, assurer la désinfection,
pansement et soins locaux jusqu'à la guérison.
Pronostic favorable si l'ensemble du cartilage n'est pas atteint et si pas de néoformations osseuses
TRAITEMENT
Ferrure orthopédique : rechercher l'appui des barres, parer les talons pour éviter les traumas et
modifier l'ouverture du pied.
SEIMES
Fissures du sabot apparaissant soit au niveau de l'extrémité du sabot et remontant vers la couronne,
soit au niveau de la couronne, lors de lésion du bourrelet cutidural. Suivant leur localisation, on
distingue des seimes en pince, en quartier ou en talon. Ce sont les seimes en quartier et en talon qui
provoquent le plus d'ennuis car souvent elles s'étendent en profondeur jusqu'à la membrane
kératogène. Lors de l'exercice cela peut provoquer des boiteries, de petites hémorragies et parfois de
l'infection. A ce moment, on distingue lors de la palpation, un peu d'exsudat ou de sang.
TRAITEMENT
Dépend de la localisation de la seime et de sa profondeur. En cas d'infection, creuser la ligne
blanche au niveau de la lésion, creuser la seime et amincir la corne de part et d'autre, assurer un
drainage. Une fois l'infection contrôlée, traitement classique.
Seime en pince n'atteignant pas la couronne: triangle + barre; parer en muraille au niveau de la
seime pour supprimer l'appui; fer à 2 pinçons de part et d'autre.
Seime en quartier: triangle + barre; Ferrure orthopédique (demi-traverse avec appui de la fouchette
et supprimer l'appui en arrière de la seime)
Seime en talon: Idem que seime en pince atteignant ou non la couronne,mais fer sans traverse.
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Pronostic bon si elles sont ascendantes et si pas d'infection, réservé si infection présente ou lors
d'atteinte du bourrelet cutidural.
QUESTION:
• Syndrome naviculaire forme tendineuse: DDX, conseils, traitements, examens complémentaires.
• Syndrome naviculaire forme ligamentaire: DDX, pronostic, traitements, examens complémentaires.
LA COURONNE
EXOSTOSES PHALANGIENNES
• Elles peuvent survenir sur la face antérieure des trois phalanges et sont le résultat d'une périostite
qui peut entraîner de l'ostéoarthrose P1-P2 ou P2-P3. Cette périostite provient de tractions
exagérées sur les ligaments et/ou le tendon extenseur antérieur des phalanges.
• Boiterie d'usure atteignant les chevaux d'un certain âge, et surtout les demi-sang, chevaux de trait.
Aigu ou chronique. Test de flexion positif. Anesthésie 3 nerfs digités est positive
• Le pronostic est réservé, ferrure relevée en bateau, Full Rolling Motion Shoe (ex Equi+), parer les
pinces, AINS si période aiguë ou pour prolonger l'usage du cheval.
Idem que 1, mais les exostoses sont intra-articulaires. Fréquent chez les chevaux de selle âgés. Les
ostéophytes apparaissent d'abord sur la face antérieur de P1 et P2. Progressivement, l'ankylose et
l'arthrose s'étendent entraînant une boiterie permanente et prononcée.
TRAITEMENT
• Orthopédique : Full Rolling Motion Shoe (ex Equi+)
• Arthrodèse inter-phalangienne proximale: 60 à 70 % reprennent un travail normal.
Subluxation chronique et récidivante qui proviendrait d'une laxité ligamentaire, d'une rétraction des
ligaments sésamoïdiens distaux ou d'une desmite du suspenseur du boulet. La luxation totale est
souvent d'origine traumatique et souvent accompagnée de fracture de P2. Le traitement est
l’arthrodèse inter-phalangienne distale.
FRACTURE DE P2
La boiterie apparaît brutalement et est intense. La palpation est très douloureuse, il y a des
crépitations. Etant donné la localisation (sabot) le pronostic est sombre, excepté pour les fractures en
copeau où une excision chirurgicale peut être envisagée dans la région proximale. Un traitement
chirurgical peut également être envisagé avec l'avulsion de la partie caudale de P2. Les fractures
comminutives sont les plus fréquentes et entreprennent généralement les deux surfaces articulaires.
La mise en place d'un plâtre permet de garder le cheval pour l'élevage.
Elles sont fréquentes chez le cheval et sont dues au choc du métacarpe sur P1 lors d’une
compression longitudinale associée à un mouvement de rotation. Suivant les RX, mise en place de
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vis à compression. Les fractures simples longitudinales traitées rapidement ont un pronostic
favorable pour les aptitudes sportives. Par contre, lors de fractures comminutives le pronostic est
sombre et le cheval reste handicapé.
LE BOULET
Boiterie modérée située dans l'articulation du boulet, les culs de sac articulaires sont distendus. La
radiographie est indispensable pour définir la nature de la lésion. Deux types de fracture se
produisent, soit sur le bord dorsal, soit au niveau palmaire. Elles peuvent se produire lors d'une
hyper-extension.
TRAITEMENT
• Face dorsale : Excision des fragments par arthroscopie ou éventuellement par arthrotomie s'ils
sont volumineux
• Face palmaire :
- Traitement conservatif permet souvent de solutionner le problème
- Traitement chirurgical à envisager, si la boiterie persiste.
Se produit principalement chez les chevaux de course (galopeurs et trotteurs). S'explique par des
tractions exagérées sur le ligament suspenseur du boulet d'une part et sur les ligaments sésamoïdiens
d'autre part. La fatigue musculaire, des forces inégalement réparties entre les 2 sésamoïdes et des
traumas peuvent également augmenter l'incidence de ce type d'accident. Cette fracture peut
également survenir suite à une sésamoïdite chronique. Les symptômes varient selon la localisation
de la fracture, l'atteinte de un ou des deux sésamoïdes et selon l'importance des lésions associées au
niveau de l'appareil suspenseur (desmite, ténosynovite) ou au niveau de l'articulation (synovite).
LA SÉSAMOÏDITE
Est probablement une maladie d'origine ischémique ou inflammatoire. Sa pathogénie est proche de
celle de la maladie naviculaire. La boiterie est souvent chronique, la palpation, l'extension forcée et
parfois la flexion sont douloureuses. L'anesthésie palmaire basse est positive. La radiographie
montre un remaniement osseux pathologique (ostéolyse et ostéophytose) et un élargissement des
canaux vasculaires. L'histologie démontre la présence d'ostéoporose, d'artériosclérose et de
thrombose. Le traitement est symptomatique, la ferrure veillera à soulager l'appareil suspenseur. Des
traitements aux vasodilatateurs périphériques peuvent être envisagés ainsi que les biphosphonates.
LA LUXATION
Souvent associée à une fracture, et souvent présence d’une plaie. Lors de luxation, réduction sous
anesthésie générale, mise en place d’un plâtre : risque d’instabilité et de récidive persistent,
développement d’arthrose. Des techniques d’arthrodèse chirurgicale sont décrites.
L'ARTHROSE
La maladie dégénérative articulaire (DJD) du boulet est une cause de boiterie très fréquente. C'est
une boiterie chronique, la manipulation passive de l'articulation révèle de l'ankylose, parfois de la
douleur, le test de flexion et l'anesthésie IA sont positifs. Cette dégénérescence de l'articulation est
souvent consécutive à d'autres pathologies comme: les fractures intra-articulaires (ex: fracture en
éclat de P1, ...), l'ostéochondrose disséquante, les kystes sous-chondraux, les fractures des grands
sésamoïdes.... Cependant elle peut se produire suite à des traumas répétés ou par exemple à des
injections répétées de corticoïdes.
Une hypertrophie des franges synoviales apparaît sur la face antérieure du boulet. Il y a un
gonflement de la région, une douleur à la palpation et une flexion douloureuse. Cette pathologie
est fréquemment associée à une dégénérescence du cartilage, à la présence de souris articulaire ou
à de l'arthrose débutante. Le traitement consiste à exciser la membrane synoviale par arthroscopie.
On peut regrouper ici : les kystes osseux, l'ostéochondrose disséquante ou toute pathologie
dégénérative du cartilage. La boiterie est localisée dans l'articulation du boulet mais la lésion est
17
difficile à mettre en évidence à la radio. La boiterie devient chronique et se transforme
progressivement en arthrose du boulet.
TÉNOSYNOVITES
Cela peut se produire suite à un trauma du ligament qui entraîne de la fibrose ou une rétraction
cicatricielle ou une tendinite du perforé et/ou du perforant qui s’épaississent et qui provoquent une
irritation et une douleur chronique. La région présente une tuméfaction juste au dessus du ligament,
cette région est douloureuse. La résection du ligament annulaire Est conseillée lors de constriction
du ligament ou lors de tendinite du perforé.
• Par ténoscopie : En insérant des instruments spécifiques dans les culs de sac de la gaine grande
sésamoïdienne
• Par approche chirurgicale classique:Incision sur la face postéro-latérale du boulet en arrière des
vaisseaux et nerfs digités. Dissection des tissus sous cutanés et incision longitudinale du ligament
annulaire, parfois adhérences à disséquer. Suture des tissus sous cutanés et cutanés. Pansement
stérile et mouvement dès le jour 3.
• Arthrite septique du boulet: boiterie, palpation douloureuse... augmentation du nb de cellules dans la synovie =
neutrophyles
• Photo d'un boulet gonflé en face plantaire/ region du boulet posterieur tumefiée
Que voyez vous? >>> Tuméfaction du Boulet/ GGS ; DDX (4) (Tendosynovite Pé, PAnt, Desmite LSB,
Tenosynovite GGS) ; Test/ Anesthésies/ Ex Comp (5 + justification) ; Diag le plus probable (Tenosynovite de la
GGS) ; Traitement (Bonus)
• photo d'une plaie au niveau du boulet lat-post: qu'est ce que vous voyez exactement?DDX, TEst examens compl
kon ferai ou pa et pourquoi?pronostic, traitement en bonus
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plusieurs mois et un contrôle radio est nécessaire après 6 semaines pour évaluer la réparation. Chez
les animaux plus âgés ou si la fracture ne guérit pas, une vis à compression peut être placée.
D'autres auteurs conseillent de forer plusieurs fins trous pour stimuler l'ostéogenèse.
Fracture fréquente, surtout chez les chevaux de course, qui se produit suite à un mouvement de
rotation anormal avec le pied fixé au sol. Suivant la gravité de la fracture, les symptômes peuvent
être légers ou intenses : oedème du côté atteint, boiterie aggravée en tournant du côté atteint,
effusion synoviale, palpation et manipulation du boulet est douloureuse.
TRAITEMENT
Seul le cas d’une fracture incomplète peut être traité de manière conservative : plâtre et repos.
Dans tous les autres cas, la mise en place de vis (3) est indispensable
Pronostic: Favorable pour les fractures incomplètes et les fractures complètes sans déplacement
opérées tôt. En cas de déplacement, le pronostic dépendra de la vitesse d'intervention, de la
précision de la réduction et de l'absence de mobilité. Les risques d'arthrose du boulet sont élevés.
Seules les fractures transversales chez le poulain ont un pronostic favorable après mise en place
d'une plaque et de vis. Pour les autres cas, excepté les fractures comminutives où le pronostic est
sombre, une intervention permet de garder le cheval pour l'élevage.
La fracture peut se produire à tous les niveaux du métacarpien (-tarsien) rudimentaire et est due soit
à un traumatisme, soit à une tension excessive et brutale du ligament suspenseur du boulet. Les
symptômes peuvent être légers (douleur, oedème à la palpation, légère boiterie). La fracture est
souvent accompagnée d'une desmite du suspenseur du boulet.
TRAITEMENT
• Fracture de l'extrémité distale: Conservatif, si fragment est petit, non déplacé, avec peu de réaction
des tissus environnants et si le cal est visible. Excision chirurgicale du fragment: Incision en face du
métacarpien atteint, se prolongeant de 1 cm de part et d'autre du fragment. Dissection prudente
du fragment et excision. Celles-ci peuvent se faire en préservant le périoste. Suture sous-cutanée
et cutanée.
• Fracture située au dessus du tiers moyen: Technique similaire, mais la dissection est plus difficile à
cause des ligaments interosseux. Fixer par une ou plusieurs vis l'extrémité supérieure du
métacarpien rudimentaire pour éviter ses mouvements et les répercussions probables au niveau de
l'articulation carpienne. Il peut se produire une décalcification autour de la vis, complication
fréquente induisant également des problèmes carpiens.
SUROS
Pathologie du jeune cheval caractérisée par l'apparition d'exostoses, suite à un trauma, à un travail
inadapté, à des désordres alimentaires, à des anomalies d'aplombs. Tiraillement des ligaments
interosseux et ossification de ceux-ci.
19
TRAITEMENT
trouver la cause, anti-inflammatoires locaux au début des symptômes, provoquer le remaniement (?),
excision chirurgicale si le suros provoque des lésions au niveau de l'appareil suspenseur, attention
récidives fréquentes.
• photos d'un PD avec plaie et fracture du métatarsien principal (approche, diagnostic le plus probable, traitement
en urgence, examen complémentaire...)
LE CARPE
HYGROMA
Tuméfaction sur la face antérieure du carpe. Le plus souvent, il s'agit d'une bursite acquise suite à
un traumatisme et qui ne provoque pas de boiterie. Parfois, cette tuméfaction contenant de la
synovie provient d'une fistule soit de la gaine des tendons extenseurs soit de l'articulation carpienne.
Le diagnostic différentiel peut être obtenu par la radio et l'injection de produit de contraste.
TRAITEMENT
« Conservatif » : éviter trauma, attendre la fibrose. Ponction, injection de corticoïde et pansement
compressif. Récidives fréquentes. Drainage et injection de produit irritant après s'être assuré qu'il n'y
a pas de communication avec les structures adjacentes. Excision totale de la bursite.
FRACTURES INTRA-ARTICULAIRES
FRACTURE DU PISIFORME
Fréquemment rencontrée chez le cheval de course mais aussi chez le sauteur. Le plus souvent le
trait de fracture est vertical. A cause des insertions musculaires, il se produit souvent une non-
union. La boiterie est souvent légère avec une tuméfaction de la gaine carpienne et une douleur
lors de la flexion rapide du carpe. Le traitement conservatif avec immobilisation du membre
semble le plus sûr. Souvent il se produit un syndrome du canal carpien. D'autres traitements sont
conseillés par différents auteurs tels excision du fragment ou vis à compression. Le pronostic est
réservé à bon.
Boiterie du jeune cheval, d'origine intra-articulaire avec distension des culs de sac articulaires.
Traitement par arthroscopie si lésions sont accessibles ou traitement conservatif.
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SYNDROME DU CANAL CARPIEN
Boiterie chronique et modérée parfois intermittente. La gaine carpienne est distendue, la flexion du
carpe est souvent douloureuse, parfois la pulsation des artères digitales est diminuée. Il s'agit d'une
inflammation chronique de la gaine carpienne avec épaississement de sa paroi et réduction de la
lumière du canal. Cela peut provenir par ex. d'un ostéochondrome de la partie distale du radius,
d'une desmite de la bride radiale du perforé, d'une fracture du pisiforme. Outre la réaction
inflammatoire locale, il y a des troubles vasculaires de l'extrémité du membre. Traitement
chirurgical : Incision du rétinacle des fléchisseurs au niveau du canal carpien.
Pronostic favorable.
FRACTURE DU RADIUS
Le traitement chirurgical (plaques et vis) n'est envisageable que sur des chevaux de moins de 300 kg
et le pronostic est sombre.
FRACTURE DE L'OLÉCRANE
Le pronostic est bon, si fracture n’est pas déplacée et n’atteint pas l’articulation (cas les plus rares).
Le plus souvent il y a rétraction importante de l'about fracturé. La chirurgie est envisageable (plaque
et vis) si intervention rapide après l'accident. La réduction est difficile et le pronostic réservé.
FRACTURE DE L'HUMÉRUS
Rare chez l’adulte, plus fréquente chez le poulain. Le pronostic est réservé, excepté chez le tout
jeune poulain (< de 1 mois) ou une guérison spontanée peut se produire. Chez le cheval plus âgé,
une sangle de soutien, un palan et une attelle sont nécessaires.
FRACTURES DE LA SCAPULA
Rares et se produisent soit au niveau de la tubérosité sus-glénoïdale ou de la cavité glénoïde
(pronostic sombre); de l'épine (pronostic favorable après excision du séquestre) du col (chez le
poulain, une fixation interne peut être tentée).
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fracture de l'olécrane: une cheval au pré depuis 4 jours reviens avec une boiterie sans appui aigue(5/5) ne
répondant pas aux AINS, tuméfaction de la région de l'epaule au carpe (coude –carpe), votre approche, 4ddx dont
le plus probable et question subsidiaire : le traitement.
LE JARRET
C'est la cause de boiterie du jarret la plus fréquent. Boiterie chronique, souvent bilatérale. Les
lésions radio sont caractérisées par une dégénérescence et un remaniement osseux au niveau des
articulations tarso-métatarsiennes et inter-tarsiennes distales ou proximales. Les chevaux adultes
demi-sang sont les plus souvent atteints et surtout les sauteurs. L'intensité de la boiterie s'aggrave
progressivement avec le temps et le lendemain d'un travail intense. Le cheval présente un « harper »
augmenté lorsqu'il tourne sur le membre le plus atteint. L'inspection révèle souvent une tuméfaction
sur la face dorso-médiale. Le test de l'éparvin est positif.
DIAGNOSTIC
Le diagnostic peut être confirmé par des injections d'anesthésique local dans la région ou dans les
différentes articulations du jarret. La radio confirmera le diagnostic clinique par l’observation de
lésions telles : kystes, prolifération périostée, arthrose sévère et étendue.
TRAITEMENT
• Ferrure orthopédique: branches courtes éponges légèrement nourries mais biseautées, relever en
bateau (Equi+).
• Traitement médical: AINS? Biphosphonates (Tildren)? Infiltration des articulations intertarsienne
distale et tarsométatarsienne?
• Traitement chirurgical: Ténotomie de la bride cunéenne du m. tibial cranial : utile lors de bursite.
Arthrodèse tarsienne après ténotomie de la bride cunéenne : semble être à l'heure actuelle, la
chirurgie la plus efficace. Les techniques récemment proposées sont moins délabrantes et ont un
meilleure taux de réussite que les techniques d'arthrodèse décrites précédemment. Résultats : 60 à
80 % des chevaux reprennent un travail normal après une période de convalescence variable (3 à
12 mois). Il est envisageable de remplir les trous, par exemple, avec de l'os artificiel pour tenter
d'accélérer le processus d'ossification.
OCD DU JARRET
Cause la plus fréquente de la distension de l'articulation
Le traitement sera l'arthroscopie si les fragments sont accessibles.
Perte de fonction totale: Le cheval ne peut plus porter sont poids. Lors du poser, le jarret descend
trop bas, est trop fléchit tandis que le grasset est trop ouvert et le boulet est reporté vers l'avant. Le
cheval est plantigrade.
Causes:
• Fracture du calcanéum: Généralement suite à un coup de pied sur un objet dur (mur…). Si la
fracture est totale et transversale, il y a perte de la fonction de la corde du jarret. L'attitude à avoir
est semblable à celle adoptée lors d’une fracture de l’olécrane, avec un pronostic encore plus
sombre car les tractions sur le calcanéum sont plus fortes.
• Rupture totale de la corde du jarret: Souvent d'origine traumatique
• Déchirure du n.tibial
LE GRASSET
TRAITEMENT
Chez les chevaux en croissance, les mettre au repos, exercice modéré, surveiller les aplombs. Ferrure
à éponges nourries ; infiltration du ligament rotulien médial avec des iodés (Serapin). Desmotomie
du ligament rotulien médial à réserver aux poneys shetland et aux chevaux ayant terminé leur
croissance chez qui la ferrure orthopédique et l'amélioration de la musculature ne solutionne pas le
problème. Peut se faire sur le cheval debout. Incision nette du ligament à mi-hauteur juste sous la
peau. Complications: rares à court terme, a chondromalacie de la rotule à long terme.
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CHONDROMALACIE DE LA ROTULE
Dégénérescence du cartilage de la rotule suite à un processus inflammatoire chronique (trauma
répété suite à un mauvais alignement, ...). Les symptômes cliniques sont discrets. Curetage par
arthroscopie
FRACTURE DE LA ROTULE
Rare peut être traitée par chirurgie si fracture longitudinale.
OSTÉO-ARTHROSE DU GRASSET
Peut se développer chez les vieux chevaux ou suite à d'autres pathologies telles l'OCD, une
instabilité suite à des lésions ligamentaires, fracture en éclat, ...
ARTHRITE SEPTIQUE
Chez le poulain suite à une septicémie.
FRACTURE DU TIBIA
Pronostic sombre. Chez le poulain, une plaque et des vis peuvent être placées
FRACTURE DU PÉRONÉ
Trouvaille radiologique, symptômes?
FRACTURE DU FÉMUR
Pronostic sombre. Chez le poulain un enclouage centro-médullaire peut être tenté si la fracture est
simple et oblique.
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PARALYSIE DU NERF CRURAL
Suite à un étirement brutal des membres vers l'arrière. Perte de tonus dans le quadriceps fémoral.
Station impossible. Peut se produire après anesthésie et lors de myopathie.
HANCHE ET BASSIN
LUXATION COXO-FÉMORALE
Rare, parfois chez le poney ou le poulain. Les symptômes sont semblables à ceux de la rupture du
ligament rond mais plus intenses, le membre est moins mobile et semble raccourci. Une réduction
peut être envisagée chez l'animal léger sous anesthésie générale. Pronostic réservé à mauvais surtout
s'il y a des lésions de l'acétabulum.
FRACTURES DU BASSIN
Peuvent se produire partout dans le bassin. Les symptômes varient suivant la localisation. L'atteinte
la plus fréquente est la fracture de l'angle de la hanche. La boiterie est légère avec une perte partielle
de la fonction du quadriceps. L'inspection et la palpation permettent de confirmer le diagnostic.
Une excision du séquestre peut être envisagée. Les autres fractures seront diagnostiquées par
fouiller rectal en faisant avancer le cheval pour sentir des crépitations et des mouvements anormaux.
Confiner le cheval dans un petit box pendant 1 an s'il supporte la douleur et s'il arrive à rester
debout.
COLONNE VERTÉBRALE
WOBBLER SYNDROME
• Sténose du canal vertébral : constante quelle que soit la position de la tête. Se produit en C5-C6,
C6-C7, C7-T1. Pronostic sombre. Traitement: Laminectomie, pour provoquer la décompression
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• Instabilité cervicale : une compression médullaire a lieu lors de la flexion du cou. Laxité des
articulations intervertébrales. Se produit en C3-C4 ou C4-C5. Présence de diverses lésions:
ostéophytes, OCD, ... Traitement: Immobilisation des vertèbres atteintes par la mise en place d'un
greffon osseux entre les vertèbres cervicales afin de les stabiliser. Complication : rejet du greffon.
Pronostic : réservé
• Entité congénitale et héréditaire chez le pur-sang arabe
DIAGNOSTIC
• Clinique: Jeunes chevaux, au début du travail. Souvent apparition brutale des premiers
symptômes. Parésie, incoordination, ataxie, faiblesse ou spasticité musculaire. Atteinte surtout aux
membres postérieurs parfois aussi antérieurs
• Radiographie: Position normale, hyperextension, flexion forcée, Myélographie
• Laboratoire : LCR et sang peu modifiés
LES MÂCHOIRES
FRACTURE
Le plus souvent suite à un coup de pied. Les fractures sont généralement ouvertes mais ne s’infectent
que peu. Les symptômes varient suivant la gravité et la localisation de la fracture : mauvaise
coaptation des incisives, crépitations, fragments osseux visibles, douleur, ... L’animal essaie de
manger, mais n’y arrive pas. Si fracture ancienne, des agglomérats d’aliments masquent la fracture
et dégagent une odeur nauséabonde. La fracture peut se situer partout mais est souvent rencontrée
au niveau de l’espace interdentaire. Lors de fracture unilatérale sans déplacement : traitement
conservatif, alimentation liquide.
Traitement: Le plus souvent chirurgical. Rinçage et élimination des tissus nécrosés. Fixation interne
des abouts: cerclage en prenant appui sur les dents. Broche de Steinman, chez les poulains ou les
veaux, vis et plaque de compression, barre en U.
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PATHOLOGIES RESPIRATOIRES
CAVITÉS NASALES
• Trauma et enfoncement des cavités nasales, Maladie du septum nasal, Chondrite, chondrome,
fracture (entraînant un épaississement, une déviation, une obstruction partielle)
SINUS
APPROCHES CHIRURGICALES
• Cathétérisation
• Trépanation: Drainage abondant , Extraction dentaire. Bien choisir son site d'accès au sinus.
Asepsie, incision cruciale du périoste (2cm), Trépanation au moyen d'un trépan à couronne. Se
rappeler la position des dents, et leur inclinaison. 3 et 4 sinus Maxillaire inférieur. 5 et 6 sinus
Maxillaire supérieur + Chasser la bonne dent!! Complication : ouverture persistante et
déformation de la face
• Volet Osseux: Permet une meilleure vision des lésions. Incision cutanée en rectangle au niveau du
sinus frontal ou maxillaire. Inciser le périoste. Au moyen d'une foreuse, réaliser quelques trous, les
rejoindre au moyen d'un ostéotome, inciser l'os en biseau. Soulever prudemment le volet et accès
aux lésions. Suture du périoste, du sous-cutané et de la peau. Meilleure cicatrisation après
fermeture. Moins de complication mais nécessite du matériel orthopédique.
SINUSITES
Pathologie principale des sinus, Atteint surtout les sinus maxillaires (dents), La dent la plus souvent
atteinte est la première molaire, ce qui provoque une sinusite du maxillaire supérieur.
Symptômes: Jetage unilatéral en caillots, souvent nauséabond. Douleur à la percussion et matité.
Ecoulement oculaire. Cas grave : tuméfaction de la face, ostéomyélite, répercussion sur l’état général
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TRAITEMENT ET CAUSES
• Primaire: rare, suite à une infection respiratoire (streptocoque), Irrigation après ponction pendant
> 10 jours + Antibiotiques actifs. Si pas de résultat : trépanation, curetage et drainage plus
abondant.
• Secondaire à une carie dentaire: Chasser la dent atteinte après contrôle RX et trépanation,
Assurer drainage pendant 10 jours. Pronostic favorable
• Secondaire à Granulomes et tumeurs: Exciser au mieux la lésion souvent suite à un volet osseux,
meilleure vision des lésions (technique identique que pour l'accès au cavité nasale).
TRAITEMENT
Ne pas attendre, car le pronostic est sombre si les cavités nasales sont obstruées. Cureter et exciser la
membrane sécrétante (spongieuse). Agrandir l'aditus naso-maxillaris
PHARYNX
APPROCHES CHIRURGICALES
Les signes cliniques faisant suspecter une pathologie du pharynx: Toux, jetage bilatéral parfois
alimentaire; Dysphagie (atteinte du nerf glosso-pharyngien, fente palatine); Obstruction partielle des
voies aériennes intolérance à l'effort et cornage (tumeur, granulome, distension des poches
gutturales).
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HYPERPLASIE LYMPHOÏDE OU PHARYNGITE FOLLICULAIRE
Pathologie du jeune cheval caractérisé par une hyperplasie des follicules lymphoïdes de la sous-
muqueuse du naso-pharynx. C'est une maladie bénigne dont l'étiologie exacte n'est pas connue
(virus!) mais pose des problèmes économiques dans les écuries de pur-sang. Pas de répercussion sur
l'état général, parfois un peu de toux. Intolérance à l'effort et léger cornage. L'endoscope montre
une multitude de gouttes suspendues dans le naso-pharynx.. Pas de traitement réellement efficace.
Cela passe généralement en 6 mois si mise au repos.
TRAITEMENT
Eliminer les autres pathologies et principales causes. Si le problème persiste:
• Résection des muscles sterno-hyoïdiens et sterno-thyroïdien. La dislocation palato-laryngée est
expliquée par une mauvaise coaptation du pharynx et du larynx. Or ces muscles ont tendance à
tirer le larynx en arrière.Technique chirurgicale aisée, résultats bons.
• Renforcement de la face ventrale de l’épiglotte. Injection sous la muqueuse d’un composant de
type « silicone »
• Résection partielle du bord libre du voile du palais (staphylectomie) Technique ancienne basée sur
la notion de voile du palais trop long et paralysé. Technique chirurgicale de moins en moins
pratiquée. Méthode : Laryngotomie et résection d'un croissant de voile du palais Résultat: 50 %
d'amélioration. Mécanisme : cette opération agrandit l'ostium pharyngé. Cela devrait aggraver la
fréquence de Déplacement du voile du palais, mais il est probable que la réaction cicatricielle
renforce le bord libre du voile du palais.
Pathologie rare dont l'étiologie est inconnue et produit également de l'intolérance à l'effort et du
cornage. A l’endoscopie, la partie supérieure des aryténoïdes est cachée par la muqueuse de l’arc
palato-laryngé.
TRAITEMENT
Approche similaire à celle du déplacement dorsal du voile du palais. Myotomie des muscles sterno-
hyoïdiens et sterno-thyroïdiens. Incision en croissant de l'arc palato-laryngé après laryngotomie ou
par endoscopie
KYSTE PHARYNGÉ
Le kyste sous épiglottique est une localisation fréquente. Il provoque une obstruction partielle à
l'écoulement de l'air (cornage, intolérance à l'effort), toux chronique. Déplacement du voile du palais
facilité. Dysphagie et jetage alimentaire possible
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TRAITEMENT
Excision chirurgicale par endoscopie ou après laryngotomie
LE LARYNX
Des replis ary-épiglottiques exubérants recouvrent et emprisonnent l'épiglotte. Existe souvent chez
les chevaux qui ont une hypoplasie congénitale de l'épiglotte mais peut également être acquis.
TRAITEMENT
Résection des replis par endoscopie buccale, par laryngotomie ventrale, par approche buccale, par
pharyngotomie.
L'HÉMIPLÉGIE LARYNGÉE
Paralysie des muscles intrinsèques du larynx innervés par le nerf récurrent gauche dans 98% des cas
(2% côté droit ou atteinte bilatérale). Maladie d'origine héréditaire dont l'intensité des lésions est
variable et qui atteint surtout les grands chevaux. Elle fait suite à une dégénérescence progressive
des longs nerfs. Les symptômes apparaissent généralement à la mise au travail du cheval (2 à 4 ans)
et s'intensifient progressivement. L'atteinte des muscles adducteurs est plus marquée et plus précoce
que celle du muscle abducteur mais cela n'a pas de répercussion fonctionnelle car le nerf laryngé
antérieur qui innerve les autres muscles adducteurs du larynx est intact (muscle crico-thyroïdien
reste actif). Ce phénomène est expliqué par le trajet plus long que le nerf effectue avant d'innerver
les muscles abducteurs. 30 % des chevaux sains présentent une atrophie neurogène des muscles du
larynx! Il faut une atrophie de plus de 50 % pour obtenir des symptômes cliniques Les symptômes
sont dus à une paralysie du muscle crico-aryténoïdien postérieur, seul muscle dilatateur du larynx.
TRAITEMENT
Si pas de réelle intolérance à l'effort : ne rien faire, Si intolérance à l'effort:
• Laryngoplastie: Remplacement par un fil du muscle paralysé afin de maintenir l’ouverture du
larynx dans sa position intermédiaire et d'éviter l'adduction paradoxe. 50 % des chevaux font
encore du bruit après l'intervention. 80 % des chevaux ont une nette amélioration de l'intolérance
à l'effort
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• La ventriculectomie: Ablation des ventricules de la glotte, dans le but de créer une adhérence
entre la muqueuse et le cartilage et tendre un peu la corde vocale.Technique très ancienne qui
était associée à une cordectomie Résultat: seulement 10% des chevaux récupéraient totalement.
N'est plus pratiquée seule.
• Associer les 2 interventions? La technique est également réalisable par endoscopie. Pour améliorer
un peu les résultats mais complications chirurgicales augmentées.
• Autres: Aryténoïdectomie, Réinervation
CHONDRITES LARYNGÉES
Maladie chronique qui présente au départ une similitude avec l'hémiplégie laryngée (moindre
abduction) mais qui s'aggrave progressivement jusqu’à provoquer un cornage et une dyspnée même
au repos, surtout lors d'atteinte bilatérale. Il s'agit d'un processus septique entreprenant les cartilages,
le plus souvent les aryténoïdes, qui s'étend progressivement jusqu'aux articulations crico-
aryténoïdiennes et limite leurs mouvements (arthrites), blocage en adduction. Le diagnostic peut être
confirmé par la radiographie et l'endoscopie: diminution de la mobilité, parois anormales,
rugueuses et tuméfiées. La chondrite est parfois une complication de la laryngoplastie. Le pronostic
est réservé car la récupération n'est souvent pas totale suite à l'épaississement du cartilage et à
l'ankylose des articulations.
TRAITEMENT
• Ventriculectomie et excision des lésions: Après laryngotomie, excision et curetage des lésions et des
trajets fistuleux.
• Aryténoïdectomie partielle: En cas de chondrite des cartilages aryténoïdes, d'hémiplégie, après
échec des autres traitements, de chondrome, ... Laryngotomie ventrale et incision des cartilages
cricoïde et thyroïde Incision de la muqueuse le long du bord caudal et ventral du cartilage.
Résection du cartilage et dissection de la muqueuse et des muscles en veillant à laisser l'apex en
place. Suture de la muqueuse. Cicatrisation par seconde intention. Laisser le tube à trachéotomie
pendant 3 à 5 jours.
APPROCHES CHIRURGICALES
• Approche ventrale (Withehouse modifiée): Méthode la plus efficace et à l'heure actuelle la plus
utilisée pour la plupart des pathologies: empyème, tympanisme. Incision juste sous la veine faciale
(cf. laryngoplastie). Dissection mousse. Identifier la poche gutturale, facile si tuméfiée, endoscopie
si taille normale (lumière). Ponction en prenant garde aux structures voisines. En cas d'empyème,
assurer un drainage et laisser cicatriser par seconde intention. Drainage: drain semi-rigide avec
une lumière, introduit par voie pharyngée dans la trompe d'Eustache et relié à un drain de
Penrose sortant par le point le plus déclive, c’est à dire le site chirurgical. L'incision peut être faite
plus ventralement si un accès aux deux poches gutturales est indispensable. Complications:
dysphagie par lésion des nerfs IX et X. Si la poche gutturale n'est pas infectée, suture des différents
plans + drain dans la plaie pour éviter les collections liquidiennes.
• Triangle de Viborg: Délimité par la branche montante de la mandibule, le muscle
sternocéphalique et la veine faciale. Approche aisée si la poche est distendue mais l'accès à
l'ensemble de la poche est plus limité et le site chirurgical n'est pas le point le plus déclive.
31
Technique de drainage similaire à 1. ou associé à une approche hyo-vertébrale (technique peu
pratiquée et risquée).
• Approche hyo-vertébrale: Accès délicat étant donné les structures anatomiques, uniquement
conseillé si lésion est adhérente au plafond de la poche gutturale! Le même site chirurgical est
cependant conseillé pour la ligature de l'artère carotide interne en dehors de la poche gutturale.
Accumulation d'exsudat dans les poches gutturales. Provoque un jetage bilatéral mais dominant
dans le naseau du côté atteint, toux par irritation des tissus environnants (pharyngite), parfois
dysphagie (lors d'atteinte sévère). Tuméfaction de la région surtout lorsque la tête est basse.
L'endoscopie permet de confirmer le diagnostic + RX. La cause la plus fréquente est la
complication d'une pathologie respiratoire classique (streptocoque béta-hémolytique) ou fistulisation
du ganglion rétropharyngien (fréquent)
TRAITEMENT
L'antibiothérapie par voie générale est souvent décevante. Dans les cas débutants, un drainage par
endoscopie est souvent très efficace (500 ml/poche Isobétadine à 0,5 % ou antibiotique sensible). En
cas d'atteinte plus chronique un long cathéter ou une sonde urinaire pour chien peuvent être laissés
en place, fixation à la narine et traitements répétés. Lors d'atteinte sévère, le pus se durcit et son
élimination devient difficile parfois même formation de concrétions. Elimination par voie
chirurgicale par approche ventrale. Le pronostic est favorable si les lésions ne sont pas trop étendues.
Dilatation des poches par de l'air. Pathologie qui se produit chez le poulain au cours des premiers
mois de la vie et provient d'une anomalie congénitale. Il s'agit d'un repli de muqueuse qui forme un
système de valve au niveau de l'entrée de la trompe d'Eustache dans la poche gutturale: l'air peut y
entrer mais ne peut en ressortir. L'atteinte est le plus souvent unilatérale. Ce mécanisme pourrait se
produire suite par exemple à une infection. La dilatation provoque un déplacement et un
écrasement du larynx et de la trachée avec un cornage très intense. Dysphagie est parfois présente.
TRAITEMENT
Résection du repli muqueux après approche ventrale. Fenestration entre la poche gutturale atteinte
et la poche saine. Peut se faire soit par endoscopie, soit après approche chirurgicale Pronostic réservé
à favorable si l’intervention est précoce et si l’atteinte est unilatérale.
Atteinte mycotique des poches mais qui se propage rapidement aux tissus environnants: artères et
nerfs. Cela entraîne de l'épistaxis et des paralysies faciales (parfois dysphagie, atteinte du IX et X).
L'intensité de l'épistaxis est variable depuis un léger écoulement lorsque la tête est basse, jusqu'à une
hémorragie intense (choc hypovolémique et mort). Le diagnostic sera confirmé par endoscopie, par
angiographie, ...
TRAITEMENT
Si diagnostic posé rapidement avant lésions de la carotide et des nerfs: irrigation avec des
antimycotiques . En cas d'atteinte de la carotide:
• Ligature de la carotide interne en dehors de la poche gutturale: Incision cutanée de 10 cm juste en
dessous et parallèlement à l'aile de l'atlas. Dissection prudente jusqu’à l'artère et mise en place
d'une double ligature. Cela produit une thrombose de l'artère. Complication : certains auteurs
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pensent que la persistance de l’épistaxis qui est parfois observée après l’intervention est due à une
irrigation rétrograde à partir du polygone de Willis. Nous avons observé que la ligature de l’artère
occipitale en plus de la carotide interne réduit l’incidence de cette complication.
• Occlusion de l'artère carotide interne par un cathéter à ballonnet: Même approche mais
introduction du cathéter sous contrôle RX jusqu'au-delà de la lésion. Occlusion de l'artère. Pose
de « stand » (mini ressort provoquant un thrombus) qui évite la circulation rétrograde. Retrait du
cathéter et suture de l’artère.
LA TRACHÉE
Les pathologies chirurgicales primaires de la trachée sont rares. Les causes principales
d'interventions chirurgicales sont les cicatrisations vicieuses après trachéotomie ou lors de trauma de
la région entraînant un enfoncement des anneaux ou une fracture d'un cartilage et cicatrisation
anormale.
• Trachéotomie temporaire: Indication: Toute pathologie obstructive des voies respiratoires
antérieures. Avant ou après toute intervention dans le pharynx, le larynx ou les poches gutturales
(oedème post-op, anesthésie générale par le tube à trachéotomie)
• Trachéostomie permanente: Indications rares: maladies obstructives incurables sur chevaux
d'élevage
THORAX
Hernie diaphragmatique, chirurgie expérimentale.
GROSSES QUESTIONS
• photo d'endoscopie avec déplacement dorsal du voile du palais ( diagn, ttm, pronostic,...). Dire ce qu'on voit,
symptome, quel est le signe ds l'anamnèse permettant de dire que c'est ça (arret brusque de ttes ses courses 500m
avant la fin), pronostic vital et sportif et les moyens de gestion, ttm.
• photo d'une endoscopie du larynx: hémiplégie laryngée: qu’est-ce qu’on voit, symptomes, iagnostic, pronostic vital
et sportif, traitement, est ce que oui ou non on conseille l'achat (a l'oral il a demande pronostic en % apres
traitement
• photos d'endoscopie du larynx, diagnostic et pronostic vital/sportif (entre autres on voit un déplacement dorsal
du voile du palais, hémiplégie laryngée, entrapment de l'épiglotte...)
• photo d'un écoulement nasal jetage unilateral avec réponses positives aux AB et AINS mais recidives depuis
4mois DDX : (3 min), Diag le plus probable ss doute abces ou fistule dentaire, ex compl et traitement en bonus
j'ai mis trépanation si commu aec sinus sinon extraction dentaire)
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DIGESTIF
L'OESOPHAGE
Obstruction (CE ou aliment) plaies, constriction, diverticule, spasme, ... Désordre fonctionnel (IX,
X, rameaux du sympathique)
• Diagnostic: Conditions d'apparition, âge, ... Ptyalisme, dysphagie, toux et régurgitations (eau,
salive aliment), jetage alimentaire. Inquiétude, tête en extension, Obstruction totale, partielle,
intermittente, Diagnostic différentiel avec pathologies du pharynx Sondage de l’oesophage:
confirmation et localisation de la pathologie
• Examens complémentaires: RX (barytage), endoscopie
Causée le plus souvent par des pulpes séchées, aliments secs donnés en prairie. Doit être considérée
comme une urgence car les risques de pneumonie par erreur de lieu sont très fréquents.
L’endoscopie n’apporte que peu d’information étant donné l’accumulation de salive et de matière
alimentaire.
TRAITEMENT
• Tranquillisation (ex: alpha2 agoniste)
• Tranquillisation et sondage naso-oesophagien : Une fois arrivé sur le bouchon effectuer
prudemment une irrigation. Les erreurs de lieu sont fréquentes et on risque d’induire une
pneumonie. Pour tenter de réduire le risque d’erreur de lieu on peut utiliser une sonde spéciale
munie d’un ballonnet et de 2 lumières : l’une pour irriguer, l’autre pour récolter l’eau et le
bouchon. Cette approche est intéressante mais difficile quand le bouchon est volumineux.
• Sondage oesophagien sous anesthésie générale avec intubation de la trachée avec une sonde à
ballonnet, raccorder la sonde oesophagienne à un tuyau d'arrosage, dilater l'oesophage avec l'eau
sous pression, l’eau ressort par les cavités nasales avec les constituants du bouchon. Cette
technique permet quasi toujours de lever l'obstruction et de limiter les risques d’erreur de lieu.
• Traitement chirurgical: (Rarement réalisé)
• Oesophagotomie: Conseillée éventuellement si l’obstruction est causée par un corps étranger
et est en région cervicale. Placer une sonde afin d'identifier aisément l'oesophage. Incision en
regard de l'obstruction sur la ligne ventrale. Dissection des muscles sterno-hyoïdiens et sterno-
thyroïdiens. Dissection prudente sur le côté gauche oesophage. La carotide et le nerf vague
sont rétractés latéralement. Ne pas vouloir tirer sur l'oesophage car lésions des vaisseaux. Pas
de séreuse, incision de la musculeuse et de la muqueuse. Traitement de la lésion. Suture de la
muqueuse qui est la structure la plus solide (points simples ou surjet simple (prolène 2-0).
Suture musculeuse (vicryl ou prolène 2-0). Système de drainage. Suture cutanée. Diète de 48h.
Alimentation fluide et peu abondante ensuite. Si la lésion de l'oesophage est trop sévère,
réaliser une oesophagostomie afin de nourrir le cheval par un endroit plus déclive.
• Oesophagostomie: Plus aisé, au niveau de la vertèbre cervicale C5. Une fois que l'oesophage
est identifié, incision dans la musculeuse. La muqueuse est agrippée, éversée puis incisée
transversalement. Mise en place de la sonde (taille normale). Suture de la muqueuse autour du
tube (étanchéité). Fermeture partielle de la peau. Soins locaux tous les jours. Attacher le tube à
la peau. Après 10 jours retrait des sutures de la plaie. Permet l’alimentation du cheval, mais
désordres électrolytiques ! (perte par la salive). Lors du retrait du tube: fermeture de la fistule
par seconde intention.
PERFORATION DE L'OESOPHAGE
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Si localisée et récente: tentative de suture, si plus ancienne: infiltration de toute la région, infection
sévère jusqu’au médiastin et pleurésie. Traitement: Oesophagostomie déclive et drainage des tissus
infectés.
CONSTRICTION DE L'OESOPHAGE
Provient le plus souvent d'une rétraction cicatricielle, formation fibreuse. Symptômes d'obstruction
partielle, seule une sonde oesophagienne de taille réduite passe. RX, endoscopie.
TRAITEMENT
Oesophagomyotomie (incision longitudinale de la musculeuse) Associée éventuellement à une
résection partielle de la muqueuse (circulaire). Résection complète (pas > à 3 cm)
RÉTRÉCISSEMENT DE L'OESOPHAGE
Diminution de la lumière par des causes autres que la fibrose: ex: tumeurs, abcès de la paroi
Peut aussi provenir d'une cause environnante ex : goitre, abcès, ... Kystes congénitaux de la paroi
L’ESTOMAC
DILATATION GASTRIQUE
• Primaire : surcharge de grains, spasme du pylore, suite à douleur intense ou sondage oesophagien
• Secondaire : toutes pathologies obstructives de l'intestin grêle ou iléus
TRAITEMENT
Effectuer un sondage naso-gastrique et effectuer des reflux gastriques par un système de
syphonnage.
RUPTURE DE L'ESTOMAC
Complication très fréquente lors de distension. La vidange gastrique n'est pas toujours aisée lors
d'iléus. Symptômes : arrêt subit de la douleur et aggravation rapide de l'état de choc (endotoxines).
L'INTESTIN GRÊLE
OBSTRUCTIONS SIMPLES
C’est-à-dire sans perturbation vasculaire immédiate. Distension progressive des organes en amont
de l’obstruction, séquestration de fluide, douleur, déshydratation, perturbation électrolytique,
nécrose secondaire suite à l'augmentation de pression, perméabilité aux endotoxines et bactéries.
Les symptômes sont d'autant plus intenses que l'obstruction est totale et antérieure.
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• Impaction de l'intestin grêle suite à des ascaris: Jeunes chevaux très infestés, apparaît après
vermifugation. Obstruction partielle ou complète, avec parfois rupture de l'organe. Traitement :
Entérotomie si l'obstruction n'est pas levée par les traitements usuels (paraffine)
• Adhérences: Peuvent faire suite à de la péritonite ou lors d'infection sévère par strongylus vulgaris.
Coliques récidivantes avec obstruction le plus souvent partielle. Traitement: Laparotomie
exploratrice et dissection.
• Obstruction au niveau de la valvule iléo-caecale
• Abcès abdominaux, tumeurs, sténose, entérolythes..
OBSTRUCTIONS ÉTRANGLÉES
Obstruction dans la lumière associée à une altération vasculaire de l’organe, Causées par une
incarcération, un volvulus, une invagination, une torsion, Plus fréquentes que les obstructions
simples. Beaucoup plus sévères : plus douloureuses et plus aiguës suite aux perturbations
circulatoires. Première cause de mortalité
INVAGINATION
Au niveau du jéjunum ou de l'iléon, surtout chez les jeunes. Signes d'obstruction complète, mais
évolution plus lente que lors de volvulus car l’ischémie est dans la partie saine. idem pour les
perturbation de la paracenthèse, mort en 2 ou 3 jours.
TRAITEMENT :
Chirurgie, exploration de l'IG en partant du caecum. Le plus souvent il faut réaliser une
entérectomie. En cas d'invagination iléo-caecale ou de l'iléon terminal: retirer la valvule et la portion
nécrosée, refermer l'orifice de la valvule et réaboucher l'iléon ou le jéjunum par une anastomose
« end to side » au niveau du caecum.
VOLVULUS
Soit primaire, soit suite à une incarcération. Pathologie obstructive la plus sévère et la plus aiguë.
Pronostic le plus mauvais car la chirurgie doit être faite très vite et qu'il entreprend souvent une
portion étendue de l'IG. La réduction chirurgicale est difficile surtout si le volvulus est secondaire à
une incarcération (ex : foramen épiplooïque, hyatus gastro-splénique)
INCARCÉRATION
Déplacement et passage d'un organe au travers d'un orifice normal ou pathologique dans la cavité
abdominale (hernie interne). Lorsque l'organe hernié est l'intestin grêle, le plus souvent l'hernie est
étranglée.
• Au niveau du foramen épiploïque (Se représenter le péritoine comme 2 sacs: péritoine pariétal,
péritoine viscéral. Ces deux sacs communiquent par un orifice étroit: le foramen épiploïque.)
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Pathologie des chevaux plus âgés (> de 7 ans), atrophie du lobe droit du foie, passage d'une anse
grêle dans le foramen. Traitement chirurgical: laparotomie en décubitus dorsal, exploration
systématique du grêle et palpation du foramen.
• Défauts des mésos: Une ouverture peut se produire au niveau du méso de l'iléon dans laquelle
vient se placer une autre anse intestinale.
• Une incarcération peut également se produire suite à un cordon mésentérique anormal (ex:
persistance de l'artère vitelline et de son méso embryonnaire, cordon inflammatoire formé suite à
des adhérences).
• Ligament gastro-splénique, Ligament large (rare), le lipome pédonculé chez les vieux chevaux,
peut être la cause d'un défaut du mésentère dans le quel vient faire hernie une anse de l'intestin
grêle...
HERNIE INGUINALE
Peut apparaître chez les nouveau-nés, rarement étranglée et disparaît habituellement en quelques
semaines sans opération Chez l'étalon, pathologie fréquente et aiguë, il s'agit d'une incarcération du
jéjunum ou de l'iléon qui passe dans l’anneau vaginal du trajet inguinal (contrairement au taureau
où le plus souvent la hernie inguinale se fait en dehors de la vaginale, on retrouve l’intestin dans le
scrotum mais en sous-cutané et non dans la vaginale). Se produit souvent après un effort violent,
une saillie, ... Le diagnostic sera confirmé par la palpation du scrotum et le fouiller rectal.
TRAITEMENT
Si l'hernie vient de se produire, une réduction par fouiller rectal est possible, mais le plus souvent il
faut recourir à l'intervention chirurgicale. Approche inguinale à la base du scrotum, dissection
mousse et exposition de la vaginale, ouverture de celle-ci et examen de l'intestin. Si l'intestin semble
viable, refoulement de celui-ci dans l'abdomen après avoir éventuellement élargi l’anneau vaginal. Si
une entérectomie de petite taille doit être réalisée, après avoir agrandi l’anneau vaginal, essayer de
sortir une plus grande portion de l'intestin afin de réaliser l'entérectomie par le trajet inguinal. Si
l'intestin ne peut être extériorisé aisément, réaliser l'entérectomie à partir d'une approche par la
ligne blanche. En cas de hernie de l'iléon, il faut souvent recourir à une anastomose jéjuno-caecale.
Une castration unilatérale est réalisée (transfixion sur le cordon) et fermeture de l'anneau inguinal
externe, suture cutanée plus drain (si le testicule doit être préservé, une suture en bourse est réalisée
sur la vaginale, retrécissement de l'anneau externe)
HERNIE DIAPHRAGMATIQUE
Pathologie rare et difficile à diagnostiquer, peut entreprendre également le colon
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INFARCTUS OU INFARCISSEMENT INTESTINAL NON ÉTRANGLÉS
par exemple, les coliques thrombo-emboliques. Pas d'obstruction au sens stricte, seul un
ralentissement puis un arrêt de transit se produit (iléus). Tableau clinique moins aigu, mais
présence d'anses remplies (fouiller rectal) et de reflux gastrique moins abondant que lors
d'obstruction.
Obstruction partielle ou complète. Physiopathologie semblable à l'intestin grêle mais les symptômes
sont moins aigus: auscultation, fouiller rectal. Les symptômes systémiques sont souvent normaux et
la répétition des examens est indispensable
• Tympanisme du caecum ou du colon replié: Auscultation, fouiller, distension de l'abdomen.
Souvent causé par une obstruction postérieure ou un iléus. La ponction du caecum peut être faite
dans le haut du flanc droit.
• Impaction par des aliments: Au niveau du caecum ou du colon. Traitement médical: En cas
d'échec, un traitement chirurgical peut être tenté: manipulation de l'impaction ou élimination des
matières impactées
• Impaction sur corps étranger (CE): Le plus souvent chez de jeunes chevaux, le traitement médical
est inefficace
• Entérolithes: Plus fréquents chez les chevaux entre 5 et 10 ans, concrétions minérales qui se
déposent progressivement autour d'un noyau central (CE). Peut se développer pendant des années
et ne provoquer une obstruction que si le calcul s'engage dans le colon flottant. Le calcul peut
souvent être palpé par fouiller rectal. Traitement chirurgical : Entérotomie du colon flottant.
• Déplacement du colon replié ou torsion non étranglée: Lente détérioration de l'état général,
plusieurs possibilités existent: Déplacement le plus fréquent est celui de la courbure pelvienne vers
le haut et vers la droite. Torsion du colon replié dorsal et ventral gauche au niveau
diaphragmatique, sans perturbation de la circulation Déplacement dorsal et accrochement de la
courbure sternale et diaphragmatique du colon replié au niveau du ligament néphrosplénique.
Abcès, adhérences, tumeurs: provoquent plus rarement des obstructions au niveau du colon qu'au
niveau de l'intestin grêle.
INVAGINATIONS
TORSION DU CAECUM
• Seule, elle est rare et est le plus souvent accompagnée d'une torsion du colon. Coliques aiguës avec
le côté droit du flanc distendu.
• FR : caecum distendu, colon replié normal
• Traitement chirurgical : Correction de la torsion avec parfois typhlectomie partielle ou totale
Rotation de l’ensemble du colon replié à partir du caecum. Parfois associé à une torsion. Tableau
clinique très aigu, distension importante de l’abdomen et choc rapide
Pathologies rares et évolution de l'état choc plus rapide que les symptômes d'obstruction (pathologie
postérieure). Pas de MF.
Idem que la rupture gastrique, souvent la complication fatale de toutes ces pathologies.
RECTUM
TRAITEMENT
• Traitement systémique : AB, AINS, Perfusion, irrigation sous épidurale, huile de paraffine, ...
• Traitement chirurgical : Chirurgie à envisager si intervention précoce. Suture par laparotomie
ventrale lors de lacération ventrale, irrigation abondante, risque élevé de péritonite. Suture par
voie rectale: mise en place d'un spéculum permettant la distension du rectum, laparotomie
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ventrale ou par le flanc, retroussement du rectum sur le spéculum plaie visible par voie rectale et
tentative de suture. Colostomie temporaire pour dévier les fèces pendant la guérison de l'organe.
Seule chirurgie envisageable si lacération très sévère, mais de nombreuses complications post op
peuvent se produire.
PROLAPSUS RECTAL
Approche chirurgicale est similaire à celle des ruminants et du porc. Le plus souvent chez des jeunes
animaux suite à du ténesme, de la diarrhée, des parasites, ... Différents degrés sont rencontrés et
seront différentiés par fouiller rectal: Prolapsus de la muqueuse seule, anneau et oedème circulaire
au niveau de la marge anale.
TRAITEMENT
Etiologique plus soins locaux et épidurale, éventuellement suture en bourse, mais réaction
inflammatoire, obstruction et déchirure par des crottins. Prolapsus complet du rectum: forme
cylindrique de 10 à 20 cm de long: Si pas d'atteinte de la muqueuse, refoulement et suture en
bourse. Récidives fréquentes chez le cheval. En cas d'atteinte de la muqueuse: réaliser une résection
sous-muqueuse. Parfois certains cas plus compliqués présentent également une invagination du
colon dans le rectum, ou une invagination et une sortie du colon flottant par la marge anale
(pronostic sombre, car perturbation circulatoire de l'organe et nécrose).
GROSSES QUESTIONS
• photo d'un lipome pédonculé. Décrire d'après la photo l'anamnèse que le proprio aurait pu nous dire. Examen
générale qu'on aurait pu trouver (FR,FC, T°c, bruits digestifs, muqueuses, trc); attention à ne pas trop le mettre
en choc elle n'aime pas. Ou peut on prélever le liquide de paracenthèse??? Quelle evolution a le liquide au cours
du temps pour la pathologie??
• photo d'un cheval présentant un jetage bilateral important de couleur verdatre, avec l'anamnèse suivante:des
clients vous appelle vraiment paniqués, leurs cheval n'arrive plus à manger ni à boire, la dernière fois qu'il l'ont
vu c'était hier soir pour le nourrir: Hongre Welsh 8ans. ils aimeraient que vous veniez le plus vite possible.
Examen général: FC 54 ou 56 FR 34 ou 36 ... je sais plus mais bref les deux sont augmentés! T°C 38,9. le
cheval tient sa tête en position basse. il s'agit d'une obstruction oesophagienne.. traitement, pronostic,
complication la plus frqte (err de lieu)
• photos d'un cheval en coliques, donner le diagnostic, les examens complémentaires dans l'ordre chronologique,
puis les exams de labo complémentaires et dans quels cas est-ce qu'on réfèrerait ce cheval en clinique.
PETITES QUESTIONS
- obstruction étranglée de l'intestin grêle
- Symptômes d'une incarcération du grêle dans le foramen épiploïque.
-sympt volvulus intestin grele
-Symptômes d'une invagination iléo-caecale.
-Symptôme d'une hernie inguinale
-donnez les symptomes d'un accrochement nephro splenique (attention signe de colique frustre car pas etranglée!!)
-Signes cliniques d'une torsion de 360 degré du gros intestin?
- deplacement a droite du colon dorsal et ventral gauche : les symptomes
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