Armee Française TTA150 Titre06 Renseignement
Armee Française TTA150 Titre06 Renseignement
Armee Française TTA150 Titre06 Renseignement
TTA 150
ÉTAT-MAJOR DE L’ARMÉE DE TERRE
CoFAT
TITRE VI
RENSEIGNEMENT
SOMMAIRE
Avant-propos ...................................................................................................... 3
1. DÉFINITIONS
11. Source On appelle source de renseignement toute personne ou
objet dont on peut tirer des informations. Une source est dite
ouverte ou secrète selon qu’on peut ou non en faire état, sans
risque de compromission, conscients ou inconscients.
14. Renseignement brut Donnée non traitée, de toute nature, qui peut être utilisée
(Information en anglais) pour l’élaboration du renseignement.
Un renseignement brut doit être complété par une citation
et éventuellement des commentaires.
5
sont effectivement menées ou pourraient l'être, les populations,
les organisations, etc. D’une façon plus synthétique, on peut dire
que le renseignement est une (ou des) donnée(s) à laquelle
(auxquelles) on a donné un sens.
2) L'ensemble des activités aboutissant à la production du
renseignement (recherche, exploitation, diffusion).
3) L'appellation des organismes qui s’y consacrent.
2. LES DIFFÉRENTS TYPES Le renseignement concerne les domaines les plus divers :
DE RENSEIGNEMENT l'adversaire, l'organisation de ses unités, ses équipements et maté-
riels, sa façon de se battre, ses activités terrestres et aériennes,
ses capacités nucléaires et chimiques, son moral, ses approvi-
sionnements, ses actions psychologiques (tracts, informations, mise
en scène, etc.) mais aussi tout ce qui a trait au terrain, aux obs-
tacles, aux itinéraires, à l'environnement, aux populations, aux res-
sources, à l’organisation administrative, aux unités amies et
alliées.
Le renseignement peut être classé selon le niveau de déci-
sion servi, selon son objet ou selon le moyen d'acquisition. Ce
classement est cependant artificiel car tous les types de rensei-
gnements sont complémentaires.
6
224. Le renseignement d’objectif (target intelligence).
Indication permettant de caractériser et de localiser un
objectif ou un ensemble d'objectifs, d'en connaître la vulnéra-
bilité et l'importance relative en vue d’une action éventuelle. La
validité de ce renseignement est variable, et nécessite confir-
mation et précision.
225. Le renseignement de dommages (battle damage
assessment).
Renseignement nécessaire pour mesurer les effets des
attaques sur objectifs et des combats, et qui permet d'évaluer
les capacités résiduelles de l'adversaire.
226. Le renseignement opérationnel.
Renseignement sur l'adversaire, les conditions atmosphé-
riques et géographiques nécessaires au commandement pour la
préparation et la conduite des opérations de combat. Il fait lar-
gement appel au renseignement de documentation et de situa-
tion. Sa validité varie de plusieurs jours à quelques heures.
227. Le renseignement de documentation (basic intelligence).
Renseignement sur tout sujet, permettant d'établir une docu-
mentation de référence utilisable pour la planification et le trai-
tement des informations ou du renseignement obtenus ultérieu-
rement. Valable en temps de paix, actualisé en permanence,
notamment lors du développement des crises, au cours duquel
il peut être assimilé au renseignement stratégique. Sa validité se
compte en mois, voire en années.
228. Le renseignement d'intérêt militaire.
Le renseignement d'intérêt militaire recouvre l'ensemble des
connaissances nécessaires au gouvernement pour assurer en
tout temps la direction militaire de la défense et au comman-
dement, quel qu'en soit l'échelon, pour définir la stratégie géné-
rale, planifier les opérations possibles et conduire les campagnes
ou les opérations.
Le renseignement d'intérêt militaire couvre les nations étran-
gères, les alliances et les forces multinationales, les organisations
armées étatiques ou non et toutes les organisations pouvant
influer sur le cours des événements militaires.
229. Le renseignement économique et politique.
Renseignement de toute nature, recueilli auprès des popu-
lations, des organisations et des administrations, dans le cadre
d’opérations militaire et le plus souvent fortuitement, mais pou-
vant intéresser les actions civilo-militaires (ACM) ainsi que le gou-
vernement.
7
233. Le renseignement d'origine électromagnétique (ROEM
ou SIGINT – signals intelligence).
Renseignement obtenu à partir des émissions de rayonne-
ments électromagnétiques. Il comprend les écoutes des commu-
nications (COMINT – Communication intelligence) ainsi que l'ana-
lyse des autres signaux électromagnétiques (ELINT – Electronic
intelligence).
234. Le renseignement d'origine image (ROIM ou IMINT –
Imagery intelligence).
Renseignement provenant de l'imagerie acquise par les
photographies, les radars, l'optronique, les capteurs infrarouges
ou thermiques.
24. L'évaluation La cotation est le résultat de l'évaluation faite sur les sources
du renseignement et sur les informations recueillies. Elle permet d'affecter à chaque
renseignement deux coefficients. Le premier indique la qualité
de la source utilisée ; le second indique la probabilité d'exacti-
tude de l'information recueillie.
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• Opportunité.
Un renseignement n’a de valeur que s’il arrive en temps
voulu auprès du traitant approprié. Le respect des délais impose
parfois de transmettre le renseignement sans attendre qu’une
synthèse soit réalisée.
Renseignement
Complètement sûre A confirmé 1
par d'autres sources
Exactitude
Habituellement sûre B 2
probable
Exactitude
Assez sûre C 3
possible
Exactitude
Habituellement pas sûre D 4
douteuse
Information
Pas sûre E 5
peu probable
Sûreté Exactitude
ne pouvant F ne pouvant 6
être appréciée être appréciée
9
La cotation d'un renseignement est attribuée par l'analyste
pendant l'exploitation du renseignement. Elle se présente sous la
forme d'un bigramme dont la lettre indique la qualité de la
source et le chiffre donne la valeur du renseignement. Ces coef-
ficients sont susceptibles d'être modifiés si d'autres sources le
confirment ou l'infirment (recoupement).
La qualité de la source est codifiée de A à F (source
complètement sûre pour A, à sûreté ne pouvant être appré-
ciée pour F). La valeur du renseignement est codifiée de 1 à
6 (confirmé par d'autres sources pour 1, à exactitude ne pou-
vant être appréciée pour 6).
Exemple : Un document écrit saisi à l’ennemi peut être
coté A1, l’observation directe d’un char par un combattant B2,
l’observation d’une usine chimique D3, etc.
25. Le cycle Pour prendre une décision, le chef doit être renseigné en
du renseignement permanence sur :
– le milieu physique et humain, dans tous les aspects qui
conditionnent son action ;
– les capacités d’actions armées, économiques, politiques
et médiatiques des forces potentiellement adverses ;
– les efforts des forces adverses et alliées en cours d’action.
Schéma.
10
❖ Les organismes d’exploitation DIFFUSENT les renseignements
aussi bien vers le chef que vers les subordonnés et les voisins.
La non satisfaction des besoins exprimés, ainsi que l'appari-
tion de nouveaux besoins, relancent en permanence le cycle
du renseignement. Il s'agit donc d'une boucle dynamique dans
laquelle la manœuvre du renseignement est en permanence
conduite par le chef.
26. La chaîne La chaîne du renseignement est formée par une série plus
du renseignement ou moins complexe de maillons. Chaque maillon est constitué
par un niveau de responsabilité opérationnelle (régiment, bri-
gade, force…) agissant aux ordres d'un maillon du niveau supé-
rieur et commandant le ou les maillons subordonnés.
11
ÉCHELON SYMBOLE DÉSIGNATION MOYENS SPÉCIFIQUES OBSERVATIONS
12
264. Les unités non spécialisées.
BB : brigade blindée ; BIM : brigade d’infanterie de montagne ; BLB : brigade légère blindée ; BM : brigade mécanisée ;
BP : brigade parachutiste.
3. IMPORTANCE DU RÔLE
DE CHACUN
31. Le renseignement Sans renseignement, une troupe est incapable de se battre
est l'affaire de tous efficacement : elle agit comme un aveugle entouré de périls.
A contrario, une troupe renseignée peut alors faire face
d'une manière adaptée à l'adversaire. C'est souvent grâce au
compte rendu d'un combattant que des décisions sont prises,
permettant le succès d'une manœuvre, la prise de mesures évi-
tant pertes et destructions. C'est pourquoi :
– l'organisation de la chaîne du renseignement fait appa-
raître la solidarité existant entre tous les niveaux en
matière de renseignement ;
– les renseignements bruts recueillis par le combattant et les
cadres, aux différents échelons parviennent sous forme de
renseignement jusque dans les états-majors les plus élevés ;
– renseigner n'est pas l'apanage des unités de combat.
Ainsi, dans un conflit moderne qui n'est plus linéaire mais
dynamique (forte mobilité) et/ou lacunaire (« poches » dispersées
dans un environnement), c'est en fonction de la capacité à ren-
seigner du personnel engagé que la sûreté pourra être assurée
dans toutes les directions.
13
Chaque militaire doit se sentir responsable, à son niveau, de
la façon dont ses chefs seront renseignés et donc des mesures
qui seront ou ne seront pas prises, pour assurer la sécurité de
tous et le succès de nos armes. Il doit également connaître l'ad-
versaire, ses équipements et ses procédés de combat, afin de
pouvoir se protéger, renseigner, riposter utilement et le détruire
éventuellement. C'est-à-dire fournir des éléments indispensables
au chef pour apprécier la situation et concevoir sa manœuvre.
En conclusion.
Qu'il soit dans la zone des contacts ou non, qu'il appar-
tienne à une formation engagée ou non, qu'il soit en service
ou non, chaque soldat doit :
– avoir le souci permanent du recueil de l'information,
même sans ordre particulier ;
– rendre compte au plus tôt et de la manière la plus pré-
cise possible de ses observations ;
– penser à protéger son unité de la recherche adverse.
Dès le temps de paix, il doit acquérir la technique et
les connaissances nécessaires pour renseigner et s'entraîner à
renseigner.
14
CHAPITRE 2
CONNAISSANCES À ACQUÉRIR
15
Conditions de recueil :
À l’initiative du capteur ou de la source, sur ordre, dans le
cadre de la mission, avec qui, quoi, suite envisagée, consé-
quences.
Commentaire de la source (le cas échéant).
Commentaire du capteur (si nécessaire).
Commentaire du chef de section (si nécessaire).
22. Prisonniers Les prisonniers, les documents (les matériels sont considérés
et documents capturés comme des documents) saisis sur le champ de bataille restent
toujours des sources importantes de renseignement ; leur trans-
fert à l'ORCT dans les meilleurs délais s'impose donc.
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Peuvent être classés parmi les documents :
– les inscriptions laissées par l'ennemi : celles-ci sont suscep-
tibles de compléter les indications connues de l'ordre de
bataille. Elles doivent être recopiées soigneusement et signa-
lées à l'autorité supérieure en précisant leur emplacement ;
– les uniformes, galons, insignes, équipements, etc. ;
– les règlements, les manuels de procédures, les ordres
divers, etc. ;
– les documents non militaires (journaux, lettres, étiquettes
sur les emballages alimentaires, etc.) permettant de tirer
des conclusions sur la nature, l'origine et le stationnement
antérieur des unités, etc. ;
– le matériel de guerre (véhicules, engins blindés, armes,
mines, débris d'obus, postes radio, radar, munitions, etc.).
23. Connaissances Indice : fait élémentaire ayant avec un autre fait un rap-
concernant les indices port tel que la découverte du premier suggère naturellement
l'existence du second.
Exemple : un bruit caractéristique de moteurs et de cli-
quetis de chenilles est un INDICE de présence de véhicules
chenillés.
Certains indices sont découverts en fonction du bon sens
mais aussi de son entraînement à observer et à repérer ce qui
est anormal. D'autres indices nécessitent pour les percevoir, l'ac-
quisition de connaissances préalables.
C'est pourquoi les combattants des troupes de mêlée reçoi-
vent une instruction sur les forces adverses qu'ils sont susceptibles
de trouver sur le champ de bataille (1).
Pour tous les militaires, un minimum de connaissances est
exigé (se reporter aux tableaux du chapitre 2) leur permettant,
notamment, de renseigner et de réagir face à un événement
(survol par des hélicoptères hostiles), une situation (capture de pri-
sonniers, découverte de matériels) ou une opportunité (visite
d'unité au cours d'une mission).
Les indices peuvent indiquer une activité humaine passée
ou présente, l'imminence d'actions ennemies et peuvent égale-
ment permettre l'identification des unités ou des individus
adverses et les capacités d’agir.
(1) Suivant la spécialité, les programmes des CT1, BSAT et BSTAT mettent
l'accent sur des connaissances particulières et détaillées de l'adversaire.
(2) Fraîcheur à apprécier.
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La nécessité de limiter rapidement les effets d'une interven-
tion adverse en arrière de la ligne des contacts exige que soit
signalé sans délai aux cellules de renseignement concernées
tout indice de présence ou d'activité d'éléments suspects.
24. Les armées étrangères La disparition d'un ennemi de référence au profit d'adver-
saires, de situations et de structures variables nécessite de savoir
décrire un matériel et de connaître les procédés de combat
principaux. Un perfectionnement adapté des connaissances
(environnement, équipement, structures) doit être acquis lors de
la préparation à l'engagement.
Pour faciliter l'acquisition de ces connaissances, il s'avère
nécessaire de connaître les principes d'identification et le voca-
bulaire technique élémentaire ainsi que les procédés de combats
qui permettent de comprendre la menace représentée par un
fait ou une situation. Les chapitres 3 et 4 ci-après se veulent
non exhaustifs mais constituent une base de connaissances
indispensables.
1. L’ARMEMENT
INDIVIDUEL ET COLLECTIF
11. Les fusils d’assaut, – canon : (calibre, longueur) organes de visée (lunette,
de tireur d’élite guidon, etc.), baïonnette, bi-pied ;
et mitrailleur – crosse : formr, mat!ère (bois, métal, autres, couleur) ;
– chargeur : forme (courbe, droit, cylindrique).
AK47 AK74
RPK SVD
18
12. Lance roquette antichar – tube : diamètre, longueur, couleur ;
– forme globale, organe de visée ;
– type de munition.
RPG7 RPG16
RPG18 LAW
19
CHAPITRE 3
IDENTIFICATION DU MATÉRIEL
3. LES CHARS
ET VÉHICULES
DE RECONNAISSANCE
31. Le train de roulement • Le barbotin transmet le mouvement à la chenille.
• La poulie de tension contrôle la tension de la chenille.
• Les galets supportent le poids et guident la chenille
TYPE « CHRISTIE »
TYPE « VICKERS »
chenille
suspension rouleau porteur
TYPE « VICKERS »
AVEC JUPE
21
32. La tourelle (nombre, dessins et écartement).
et son armement
• Le canon (masque, frein de bouche, évacuateur de
fumée, manchon anti-arcure).
• L’optique (télémètre, épiscopes, phare IL ou IR, caméra
thermique).
• L’armement secondaire (mitrailleuses, lance-pots fumi-
gènes).
• Le surblindage (briquettes ou chobham moulé).
• Les coffres, paniers, schnorkel.
phare IR
lunette de tir
masque
mitrailleuse AA
schnorkel
mitrailleuse coaxiale
33. La caisse
• Le glacis avant et l’arête, la plage arrière.
• Le compartiment moteur (prises d’air et échappement).
• Le poste de pilotage, les coffres et accessoires divers.
• Le surblindage (briquettes ou chobham).
• Les équipements d'aménagement du terrain (lame dozer,
soc déminage…).
LA CAISSE
glacis avant
compartiment moteur
poste de pilotage
arête avant
épiscope pilote
T 64
22
Char challenger 2 (UK) périscope tourelleau
du chef de char du chef de char
caméra thermique
frein lance-pots fumigènes
de
bouche
glacis avant
manchon
anti-arcure
évacuateur
de fumée
poste de pilotage
TR à 6 galets
jupe
T 90
détecteur laser
sonde aérologique
lance-pots fumigènes
blindage réactif
échappement
23
CHARS DE COMBAT VÉHICULES DE RECONNAISSANCE
T 72 M V 150
COMMANDO
V 100
T 72 S
COMMANDO
EE 9
T 80 B CASCAVEL
AML 60
T 80 U
AML 90
T 55 AM
BRDM 1
BRDM 2
T 62
FERRET FOX
M 60 A1
M 60 A3
FERRET MK 1
VICKERS MK3
FERRET MK 4
FV 107
TR 580 SCIMITAR
OT 65 CH
VS FUG D 442
BRDM 2 RKH
24
4. LES VBCI ET LES VBTT Ces deux types d'engins sont capables de donner naissance
à une grande quantité d'engins dérivés (PC, transmissions,
reconnaissance…).
BMP2
arête avant
mitrailleuse 7,62 mm
pot d’échappement
plage avant
en forme d’étrave
VAB
25
VÉHICULES BLINDÉS
TRANSPORT DE TROUPE COMBAT D’INFANTERIE
BTR 60 PB EE 11 URUTU
BTR 70 M 113
BTR 80 MOWAG
PIRANHA 66
1 V 18/1 V 19 SARACEN
(BTR 60 PA)
(commandement
artillerie sol-sol
tractée et LRM)
BTR 60 PU 12 M3 PANHARD
(commandement
artillerie sol-air)
OT 64 YPR 765/25 mm
SKOT A
OT 64 C MCV 80 Warrior
SKOT 2A
TAB 77 BMP 2
TABC 79
26
V 300 AFV
FV 432
SPARTAN
SULTAN
SAMSON
MTLB
27
5. L'ARTILLERIE
51. Les éléments constitutifs • Les flèches 2 (biflèches), 3 (triflèches) ou en forme d'ar-
d’une pièce d’artillerie ceaux.
tractée • Les bêches d'ancrage qui servent à la pièce sur sa posi-
tion de batterie.
• L'affût et le berceau où repose et coulisse l'ensemble du
tube et qui porte le lien élastique (frein récupérateur et les
organes de mise en batterie : visée et alignement).
• Le tube qui comporte le frein de bouche et éventuelle-
ment des vérins équilibreurs.
• Le bouclier en une ou deux parties qui protège les servants.
• La sellette, vérin amovible qui facilite la mise en direction
de la pièce (située sous le berceau).
• Le train de roulement à un ou plusieurs essieux.
lien élastique
bouclier tube
roulette
2A65 152 mm
frein de bouche
frein
tube
de bouche
train roulement
sellette
lien élastique
bouclier
culasse
sellette
52. Les éléments constitutifs • Le tube (rayé ou lisse) à chargement par la bouche.
d'une pièce de mortier • La plaque de base (ronde ou polygonale) avec ses ner-
vures d’ancrage.
• Le train de roulement ou affût rouleur (mortier tracté).
• Le chevalet ou berceau et l’appareil de pointage.
chevalet
de pointage
2B-11
chevalet
de pointage tube
tube
2S-11
plaque de base
ronde affût rouleur
28
53. Les éléments constitutifs • La caisse.
d’un automoteur
• Le train de roulement.
• La casemate ou la tourelle.
M109 155 mm
frein
de bouche canon
casemate
barbotin
poulie de tension
TR « CHRISTIE »
7 galets
MLRS USA
générateur
rampe (2 × 6 roquettes)
cabine
TR « VICKERS » (2+2+2)
panier à 40 tubes
roue de secours
capot arrondi
29
ARTILLERIE TRACTÉE
122 D 30 AGS 17
122 M 30 2 B 9
122 D 74 2 B 16
130 M 46 2 A 36
152 D 1 2 A 65
152 D 20 2 A 61
152 M 81
120 M 43
2 B 11/2 S 12
81 M 252
30
65. Les éléments constitutifs • Le châssis (chenillé ou à roues).
d’une pièce d’artillerie • La caisse.
antiaérienne
• L’armement (missiles et/ou canons).
• Les radars : type de balayage (en site ou en gisement),
type d'aérien (face plate = balayage électronique), plein ou
treillage métallique…
radar de veille
acquisition
radar de tir
missile
Caisse et train de roulement du Marder
glacis
avant
SYSTÈME ROLAND
SUR MARDER ALLEMAND
ZSU 23/4
châssis chenillé
type « CHRISTIE » tourelle plate
31
ARTILLERIE ANTICHAR
100 M 87
SPOON REST D
(veille acquisition)
ZIS 2
SCORE BOARD
(IFF associé au
Spoon Rest)
AT 3 Sagger
STINGER
AT 4 Spigot
REDEYE
TOW 2
BLOWPIPE
BRDM 2 AT 3
RPG 7
BRDM 2 AT 5
SPG 9
AT 13 Métis 2
85 D 44
CARL GUSTAV
32
SA 8
RAV SA 8
SA 6
RAV SA 6
STRAIGHT
FLUSH
(radar conduite
de tir du SA 6)
THIN SKIN
(radar
d’altimétrie)
LONG TRACK
(radar
d’acquisition)
FLAT FACE A
(veille acquisition)
FLAT FACE B
(veille acquisition)
33
LANCE ROQUETTES MULTIPLE
BM 21
9 P 138
BM 22
BM 30
34
TMM (travure ciseaux)
Pont
(travures de TMM assemblées)
travure
coulissante
bêche
d’ancrage
train de roulement
MT 72 travure 22 m
GSP (portière)
➢ par bac.
PTS M
35
62. Le génie d’aménagement Les éléments constitutifs d'un engin d'aménagement du
du terrain terrain :
– le train de roulement ;
– la caisse et poste de pilotage ;
– les dispositifs en superstructure (bras de levage, bras arti-
culé, pelle à godet, lame dozer) et accessoires (creuse-
tranchée, déblaiement, minage…).
épiscopes
TR à 7 galets
avec jupe
châssis du M1
équipage de 2 hommes
opérant de l’intérieur
de l’engin
bêche avant
de dégagement d’obstacles
avec griffes de déminage
(mines, barbelés, abattis)
le système PATRIOT
36
GÉNIE
37
TMM
(pont mobile articulé
1 ensemble = 4 TMM
- 35/40 m - mise en
place 40 mn).
PTS M
(bac chenillé
automoteur).
PTS 2
(bac chenillé
automoteur).
GSP
(engin de
franchissement
amphibie, portière).
BLG 60/BLG 67
PMM 2
(engin de
franchissement
amphibie).
PMR 3
(enfouisseur de
mines, engin
tracté à 1 essieu).
DIM
(détecteur de
mines).
PZM 1/PZM 2
(excavateur).
BTM
(excavateur).
38
8. LES HÉLICOPTÈRES Les principaux éléments sont :
– la cabine ;
– le fuselage et la taille de la soute (hublots) ;
– la poutre ;
– le rotor principal et le rotor de queue (pales, position) ;
– le moteur et les entrées d'air et l'échappement ;
– le train d'atterrissage ;
– l’armement.
GAZELLE dérive
monoturbine sur la cellule
poutre
rotor AR caréné
81. Hélicoptères Ils se caractérisent par leur capacité de transport. Ils sont le
de manœuvre moyen de projection notamment utilisé pour une opération héli-
portée (OHP).
COUGAR
rotor de queue
grande soute quille sous la dérive à droite
moignons d’ailes implantés haut sur le fuselage armement cabine destinée aux troupes
et en dièdre négatif de nez d’assaut
39
HÉLICOPTÈRES
NOM SILHOUETTE
BM 21
CH 47 Sea Knight
Mi 2 Hoplite
Mi 817 Hip
Mi 24 Hind A
UH 1 D Iroquois
40
9. LES AVIONS Les principaux éléments constituant tout avion sont :
– le fuselage (sa forme) ;
– les ailes : forme (delta) et position sur le fuselage (hautes,
basses, médianes) ;
– le nez et la cabine de pilotage (forme, monoplace ou
biplace) ;
– les moteurs : type : (turbopropulseur [à hélices], ou réac-
teur), leur nombre et leur position ;
– la dérive (partie verticale de la « queue ») forme et nombre ;
– l'empennage (partie horizontale de la « queue ») forme.
SUPER ÉTENDARD
RAFALE tuyères
91. Les avions de transport D'un aspect lourd et relativement lent, ils se reconnaissent
par leur fuselage offrant une capacité d'embarquement.
AN 26 turbopropulseur, bimoteur
HERCULES
ailes hautes
quadrimoteur
41
92. Les « chasseurs » Ce type d'avion à réaction peut remplir les missions – inter-
cepter, bombarder, appuyer au sol, reconnaître – La tendance
actuelle est de fabriquer des avions de chasse polyvalents,
c’est-à-dire capable de remplir plusieurs missions, néanmoins,
quelques pays continuent de produire des avions spécialisés
(bombardier, intercepteur, avion d'appui au sol…).
MIG 29
JAGUAR
missile air-air
dérive
empennage
« Le chasseur de chars »
Le A 10
42
AVIONS
NOM SILHOUETTE
Mig 23 Flogger
Mig 21 Fishbed
A 4 Skyhawk
Su 25 Frogfoot
43
CHAPITRE 4
45
Les différents scénarios sont exposés grâce à :
– une « mise en situation » permettant à l'utilisateur de se pla-
cer dans le contexte du Livre blanc ; cette mise en situa-
tion fournit de plus un cadre très général mais complet
de l'environnement : situation générale et particulière,
contexte politique et juridique ; attitude de la population,
situation humanitaire et médiatique, hypothèses retenues
par l'état-major des armées, règles de comportement et
d'engagement, directives de communication ;
– un ordre de bataille de l'armée ennemie ou des factions
en présence y compris, éventuellement, les unités alliées
à prendre sous contrôle opérationnel ;
– des matériels majeurs ;
– des tactiques élémentaires adverses, les actions de ren-
seignement, les reconnaissances, les opérations offensives
et défensives, l'emploi des appuis, les procédés de
combat en zone urbanisée, en zone montagneuse, en
zone sahélienne ou en zone équatoriale, l'emploi des
forces spéciales et des milices ou bandes armées ;
– des fiches sur des organisations non gouvernementales
(ONG) et les médias fictifs.
46
CHAPITRE 5
CONTRE-RENSEIGNEMENT
47
212. Modes d’action.
Les différents volets de la sécurité des opérations sont la dis-
crétion, dissimulation, la contre-ingérence et le contre-contre-
renseignement.
• La discrétion.
Les mesures de discrétion s'appliquent à nos propres forces,
matériels et émissions en vue de diminuer leur détectabilité par
les moyens adverses.
La discrétion est active (dissémination des unités, procé-
dures des transmissions, protection des documents…) ou passive
(réduction de signature radar, sécurité technique en transmissions
et informatique…).
• La dissimulation.
Les mesures de dissimulation consistent à mettre un écran
entre nos troupes, matériels, émissions et les capteurs adverses.
La dissimulation est passive si l’on se soustrait à la vue de l’ad-
versaire sans qu’il le sache : camouflage (peintures, filets multi-
spectraux, couvertures thermiques…), elle est active lorsque l’on
se soustrait à la vue de l’adversaire, celui-ci s’en rendant compte :
rideaux fumigènes, brouillage électronique de protection…
• La contre-ingérence.
La contre-ingérence est l'ensemble des opérations visant à
déceler et à neutraliser toute menace contre la sécurité résul-
tant des activités des services de renseignement, d'organisations
ou d'agents se livrant à l'espionnage, au sabotage, à la sub-
version ou au terrorisme.
Les différents échelons du commandement sont respon-
sables de la sécurité des personnes, informations, matériels et
installations sensibles placés sous leur autorité.
La Direction de la protection et de la sécurité de la défense
(DPSD) assure la fonction de contre-ingérence au sein de l'ins-
titution militaire. Elle relève directement du ministre de la
Défense et apporte son concours au commandement pour
l'exercice de ses responsabilités en matière de sécurité, sur le
territoire métropolitain, outre-mer et sur les théâtres d’opérations
extérieures.
La DPSD est chargée de :
• Prévenir et rechercher les atteintes à la défense nationale
telles qu'elles sont définies par le Code pénal et le Code
de justice militaire.
• Contribuer à assurer la protection des personnes suscep-
tibles d'avoir accès à des informations protégées ou à des
zones, des matériels ou des installations sensibles. En par-
ticulier, elle met en œuvre la procédure d'habilitation.
• Le contre-contre-renseignement.
Il a pour vocation de se prémunir contre les tentatives de
déception, d’opérations psychologiques ou d’agressions visant le
cycle du renseignement ami. Il est le fait de spécialistes du ren-
seignement.
La sécurité des opérations est donc un ensemble de mesures
visant à se soustraire à la recherche adverse.
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22. La déception 221. Définition.
Mesures visant à induire l’adversaire en erreur, grâce à des
trucages, des déformations de la réalité ou des falsifications, en
vue de l’inciter à réagir d’une manière préjudiciable à ses
propres intérêts (TTA 106). La tromperie est obtenue par le trai-
tement correct d'informations fausses fournies par des moyens
de recherche différents (ROHUM, ROEM et ROIM).
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242. Modes d’action.
L’agression se mène par :
– la neutralisation des moyens d'acquisition de l'information
par aveuglement et brouillage, des moyens de traitement
par saturation et des moyens de diffusion par attaque
électromagnétique ;
– la dégradation des moyens de traitement automatisé par
des attaques informatiques ;
– la destruction physique par le feu ou par attaque électro-
magnétique des moyens d'acquisition, de traitement ou
de diffusion.
Les moyens d'actions sont ceux de la guerre électronique
(GE), de la guerre informatique (GI) et des feux.
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