Scalogramme Pour Le Diagnostic Des Machine Asynchrone
Scalogramme Pour Le Diagnostic Des Machine Asynchrone
Scalogramme Pour Le Diagnostic Des Machine Asynchrone
Contenu
Introduction I - Analyse vibratoire des machines tournantes I.1 - Units de vibration I.2 Limites de vibrations I. 3 - Dfauts du rotor a) - Rupture de barres b) - Dfaut dexcentricit c) - Rupture danneau II - Outils de reprsentation temporelle et frquentielle dun signal II. 1 - Le contexte signal a) - Signal stationnaire b) - Signal non-stationnaires II. 1 - Extension lanalyse temps-frquence II. 3 - Reprsentations temps-frquence linaires II. 4 -Reprsentations RTF quadratiques II. 5 - Transformation de Fourier court terme II. 6 - Transformation en ondelettes III - Spectrogramme et scalogramme III. 1 - Spectrogramme III. 1 - Scalogramme IV - Le Spectrogramme sous Matlab IV. 1- Principe de la programmation du scalogramme sous Matlab VI. 1 Application lanalyse vibratoire de la MAS V - Le scalogramme sous Matlab V. 1 Principe de programmation du scalogramme sous Matlab V.2. Application pour nos mesures vibratoires Conclusion Bibliographie et Web graphie 2 3 4 4 5 6 6 7 8 8 9 9 9 9 10 11 12 13 13 14 15 15 17 20 20 22 23 24
Introduction
La dtection prcoce dun dfaut constitue lune des tapes les plus importantes en maintenance prventive. Surtout lorsquil sagit dune installation de production o le temps darrt est trs critique. Cest pour cela quen maintenance industrielle, on doit programmer les interventions sur les quipements selon des calendriers prcis quon mit jour continuellement en se basant sur des observations et des diagnostics sur divers quipements. Actuellement beaucoup de techniques danalyse vibratoire des quipements industriels ont t proposes par les chercheurs pour prvenir et dtecter les dfauts imminents des machines tournantes. Ce travail montre limportance de quelques unes de ces techniques qui se basent sur lanalyse des signaux prlevs en adoptant la fois les grandeurs temps et frquence pendant des laps de temps choisit selon la nature des dfauts quon surveille. Aprs un rappel sur le principe danalyse temps frquence, et son exploitation en spectrogramme et en scalogramme, nous allons expliquer comment exploiter des algorithmes de ces techniques sous Matlab et analyser les performances de ces techniques pour le diagnostic dun dfaut rotorique dune machine Asynchrone par analyse vibratoire. Donnes : Machine Asynchrone 3KW, 400V Essai mi charge ltat sain et ltat dfectueux pour une frquence dchantillonnage de 2 500Hz avec 25 000prises. Les donnes des relevs sont stockes dans les fichiers joints vsain(Vibrations ltat sain) et vdef(Vibrations ltat dfectueux) joints aux programmes Matlab.
un problme d'quilibrage se manifestant par un niveau de vibration lev la frquence de rotation de la machine. Un quilibrage permet alors de rsoudre ce problme en ajoutant de la masse sur l'arbre ou la roue pour compenser le balourd. L'quilibrage peut se faire sur plusieurs plans ; un dfaut d'alignement se manifestant par un niveau de vibration lev sur les harmoniques (multiples) de la frquence de rotation de la machine ; un dfaut de roulement se caractrisant par l'apparition de chocs, par une augmentation du niveau vibratoire en haute frquence et aux frquences caractristiques du roulement ; un dfaut sur un engrenage (dents abmes par exemple) se manifestant par un niveau lev aux frquences caractristiques de l'engrenage telles que la frquence d'engrnement ; de la cavitation sur les pompes se manifestant par une augmentation du fond du spectre et un bruit sourd.
L'utilisation d'un top-tour permet de mesurer la vitesse de rotation. La maintenance conditionnelle permet galement de s'affranchir du systme coteux de la maintenance systmatique qui consiste changer une pice priodiquement, qu'elle soit use ou non.
Le tableau indique que pour les petites machines les vibrations en dessous de 1.8 sont normale et des niveaux satisfaisants, alors qupartir de 2.8 4.5 deviennent insatisfaisantes et indiquent quune intervention doit tre programme avant que ca ne soit top tard. Les intensits des vibrations dpondent aussi des vitesses de fonctionnement des machines. Le tableau ci-dessous donne les limites extrmes selon la vitesse rotorique.
! Ce tableau a t mis jour par EASA afin de reflter les changements de la norme NEMA MG 1-1998
Les dfauts du rotor peuvent tre considrs comme plus complexes et plus varis que les dfauts du stator. Les dfauts rotoriques les plus rencontrs dans une machine asynchrone peuvent tre classs comme suit : rupture dune barre rotorique ; rupture de lanneau ; court-circuit dans les enroulements rotoriques ou Excentricit statorique et dynamique. Contrairement la conception du stator, la conception du rotor cage et la fabrication ont peu chang au fil des ans. Les cas de rupture du rotor comptent environ 10% du total des dfaillances du moteur asynchrone.
a) - Rupture de barres
Une barre brise empche le passage du courant et ouvre ainsi le circuit son niveau et change ainsi les tensions induites et linduction magntique . Il a t constat quun "spire de dtection" plac contre la carcasse est tout aussi efficace quune bobine interne mont autour dune pointe de dent du stator pour la dtection dun dfaut rotorique. Les frquences caractristiques des dfauts rotoriques sont donns par :
Avec p est le nombre de pairs de ple, g le glissement, fs la frquence dalimentation, et k/p = 1, 3, 5, . . . Suite aux travaux de Penman et al, la dtection des dfauts de barres rotoriques est galement possible par une analyse frquentielle du flux axial de fuite, mesur laide dune bobine externe enroule autour de larbre de la machine. Les composantes frquentielles sont encore donnes par b) - Dfaut dexcentricit Lexcentricit de la machine est dfinie comme une asymtrie dans lentrefer du vide qui existe entre le stator et le rotor. La prsence dun certain niveau dexcentricit est normale dans les machines lectriques. Lexcentricit se rpartie en deux catgories. Excentricit statique et excentricit dynamique. Lexcentricit statique se distingue par le fait que le centre du rotor nest pas gal celui du stator. Lexcentricit dynamique fait que le centre du rotor tourne autour du centre du stator. De nombreux systmes de surveillance dterminent le spectre de Fourier du courant dune phase afin de surveiller ltat du moteur. Ces systmes estiment les harmoniques spcifiques de dfaut additionnel qui sont dues au dsalignement du rotor. Les frquences de ces harmoniques sont calcules partir du nombre de barres du rotor et du glissement dfinit les composantes frquentielles surveiller dans le spectre du courant statorique pour la dtection dexcentricit statique ou dynamique en rappelant que toute excentricit dans lentrefer perturbe la densit du flux lectromagntique. Les frquences dintrt sont donnes par :
O k= 1, 2, 3
Les signaux peuvent tre reprsents sous deux descriptions : Temporelle : Signal vu comme une fonction x(t) de la variable temps t R Frquentielle : Transforme de Fourier ou la variable est la frquence f R
La transforme de Fourier est inversible on peut reconstitue le signal en fonction de temps selon lexpression suivante :
On remarque aussi que le signal peut tre : a) - Signal stationnaire Signal stationnaire est un signal dont les caractristiques (spectrales) ne varient pas dans le temps. Lanalyse spectrale (de Fourier) est bien adapte pour ce type de signaux. Exemples Onde pure Combinaison linaire dondes pures (harmoniques) b) - Signal non-stationnaires Signal non stationnaire : dont les caractristiques (spectrales) varient au cours du temps. Exemple Morceau de musique : chaque note a un temps dmission et une hauteur. Lessentiel de linformation est porte par les non-stationnarits : Dbut, fin, transitoires Lanalyse spectrale perd linformation temporelle puisquelle moyenne sur tous les temps. Approche par morceaux : adapter les outils du stationnaire (TF, modle linaire) aux variations dans le temps.
superposition et en particulier des signaux multi-composantes (combinaisons de signaux ou signaux complexes tels la parole). Dans le cas permanent :
Les RTF linaires les plus utilises sont la transformation de Fourier court-terme et la transformation en ondelettes. Le tableau suivant rsume les principales transformations linaires tempsfrquence
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Une telle transformation bilinaire peut sexprimer sous la forme (X* est le complexe conjugu de X ).
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III. 1 - Spectrogramme
Le spectrogramme est le module carr de la transformation de Fourier court terme:
Il est noter que deux versions chantillonne et discrte se dduisent des versions homologues de T.FCT. Le spectrogramme peut tre valu dans le domaine temporel ou dans le domaine frquentiel. Le spectrogramme est une RTF nergtique de la classe de Cohen dont les noyaux sexpriment en fonction de la fentre danalyse H de la T.FCT, ou de sa RTF de Wigner (w H) ou de sa reprsentation frquentielle H, ou enfin de sa fonction dambigut H ; il satisfait donc les quations de la classe de Cohen. Les avantages et inconvnients du spectrogramme sont comparables ceux de la T.FCT. En particulier, comme la T.FCT, le spectrogramme implique une hypothse de stationnarit locale du signal tudi. Il peut tre valu dans le domaine temporel ou dans le domaine frquentiel
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III. 1 - Scalogramme
Le scalogramme est le module carr de la transformation en ondelettes. Dans le domaine translation-chelle il fournit une mesure du degr de ressemblance entre le signal analys et londelette analysante H 0 dilate ou comprime dun facteur dchelle a et translate dune quantit a. Il scrit :
Il est noter quune version discrtise se dduit de la version homologue de T.Ond. Le scalogramme sexprime en fonction de la T.W wX du signal et de la T.W w H de londelette danalyse. Le scalogramme peut tre valu dans le domaine temporel ou dans le domaine frquentiel ou dans le domaine temps-frquence quest une RTF nergtique de la classe affine dont les noyaux sexpriment en fonction de la fentre danalyse H0 de la transforme en ondelettes, ou de sa RTF de Wigner, ou de sa reprsentation frquentielle h0, ou enfin de sa fonction dambigut.
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Syntaxe
S=spectrogram(x) S=spectrogram(x,window) S=spectrogram(x,window,noverlap) S=spectrogram(x,window,noverlap,nfft) S=spectrogram(x,window,noverlap,nfft,fs) [S,F,T]=spectrogram(x,window,noverlap,F) [S,F,T]=spectrogram(x,window,noverlap,F,fs) [S,F,T,P]=spectrogram(...) spectrogram(...,FREQLOCATION) spectrogram(...)
Description
Lorsquon utilise la commande spectrogram sans aucune sortie, il permet dafficher un spectrogramme. Et lorsquon lutilise avec s sortie, elle retourne les donnes STFT.
S = spectrogram(x)
huit segments..
On utilise par dfaut une fentre de Hamming de longueur nfft. noverlap est le nombre de dchantillons que recouvre chaque segment.
La valeur par defaut est le nombre qui recouvre 50% entre les valeurs. nfft est la longueur du FFT est son maximum de 256 ou la puissance de 2 immidiatement plus grand que la longueur de chaque segment de x. Au lieu de Nfft, vous pouvez spcifier un vecteur de frquences, F. Voir ci-dessous pour plus d'informations. fs est la frquence d'chantillonnage, qui est par dfaut la frquence normalise.
Chaque colonne de S contient une estimation de la courte dure, le contenu temps-frquence-localis de x. Augmente le temps travers les colonnes de S et la frquence augmente dans les ranges. Si x est un signal complexe de longueur Nx, S est une matrice complexe avec Nfft ranges et k colonnes, o une fentre scalaire
k = fix((Nx-noverlap)/(window-noverlap)), o si window k = fix((Nx-noverlap)/(length(window)-noverlap))
est un vecteurr
Pour x rel, la sortie s a (nfft/2+1) ranges si nfft est pair, et (nfft+1)/2 ranges si nfft est impair.
S = spectrogram(x,window) utilise window spcifie. Si window est un nombre entier, x est divis en segments gaux la valeur entire et une fentre de Hamming est utilis. window est un vecteur, x est
divise en segments gaux la longueur de la fentre et ensuite les segments sont fentr en utilisant les fonctions de fentre spcifies dans le vecteur de fentre. Pour une liste des fentres disponibles voir Windows.
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Diagnostic des dfauts rotoriques- analyse vibratoire - Spectrogramme et Scalogramme S = spectrogramme (x, fentre, noverlap) recouvre noverlap chantillons de chaque segment. noverlap doit tre un nombre entier plus petit que la fentre ou infrieure la longueur de la fentre, si la fentre est un vecteur.
S = spectrogram (x, fentre, noverlap, Nfft) utilise le nombre Nfft de points d'chantillonnage pour calculer la transforme de Fourier discrte. Nfft doit tre un scalaire. S = spectrogram(x, fentre, noverlap, Nfft, fs) utilise la frquence d'chantillonnage fs en Hz. Si fs est spcifi comme vide [], il est par dfaut 1 Hz. [S, F, T] = spectrogram(x, fentre, noverlap, F) utilise un vecteur F de frquences en Hz. F doit tre un vecteur avec au moins deux lments. Cette case calcule le spectrogramme aux frquences F l'aide de l'algorithme de Goertzel. Les frquences spcifies sont arrondies au prs du DFT en rapport avec la rsolution du signal. Dans tous les cas o la syntaxe d'autres Nfft ou un dfaut de Nfft est utilis, le court temps de transformation de Fourier est utilise. Le vecteur F retourn est un vecteur des frquences arrondies. T est un vecteur des temps o le spectrogramme est calcul. La longueur de F est gale au nombre de ranges de S. La longueur de T est gale k, tel que dfini ci-dessus et chaque valeur correspond au centre de chaque segment.
[S, F, T] = spectrogram (x, fentre, noverlap, F, fs) utilise un vecteur F de frquences en Hz comme cidessus et utilise la frquence d'chantillonnage fs en Hz. Si fs est spcifi comme vides [], il est par dfaut 1 Hz. [S, F, T, P] = spectrogram (...) renvoie une matrice P contenant la densit spectrale de puissance (PSD) de chaque segment. Pour x rel, P contient l'estimation du priodogramme modifi d'un ct de la PSD de chaque segment. Pour x complexe et lorsque vous spcifiez un vecteur de frquences F, P contient le PSD des deux cots (recto-verso). spectrogram (..., FREQLOCATION) qui spcifie l'axe des frquences utiliser comme axe dans l'affichage du spectrogramme. Spcifiez FREQLOCATION comme argument de fuite. Les options valides sont 'xaxi ou yaxisn'. Les chanes ne sont pas sensibles la casse. Si vous ne spcifiez pas FREQLOCATION, spectrogramme utilise l'axe des x comme l'axe des frquences par dfaut.
Llment p de la matrice DSP est donne par scalaire dfinie comme suit :
la valeur relle du
O dsignent la fonction de fentre (Hamming par dfaut) et la frquence d'chantillonnage. zro et la frquence de Nyquist, le facteur 2 dans le numrateur est remplac par 1. Pour les 2 cots PSD.
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Si la frquence d'chantillonnage n'est pas spcifie, est remplac dans le dnominateur par .
spectrogram(...)plot l'estimation de la DSP pour chaque segment sur une surface de la figure d'une fentre. Laffichage est cre en utilisant : surf(T,F,10*log10(abs(P))); axis tight; view(0,90); Lutilisation de la syntaxe spectrogram(...,'freqloc')en ajoutant la chaine 'freqloc', (either 'xaxis' or 'yaxis') controlent quand laxe de frquence est affich. 'xaxis' est utilize poua afficher la frequence sur laxe x. 'yaxis' laxe y et le temps sur laxe x. Par defaut cest 'xaxis'.
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Syntaxe
SC = wscalogram(TYPEPLOT,COEFS) SC = wscalogram(TYPEPLOT,COEFS,'PropName1',PropVal1,...)
Description
SC = wscalogram(TYPEPLOT,COEFS) calcule le scalogramme SC qui reprsente le pourcentage dnergie de chaque coefficient. COEFS est la matrices des coefficient de londelettes continue (voir cwt : les ondelettes ).
Lorsque TYPEPLOT est gale 'image, une image l'chelle du scalogramme est affiche. Lorsque TYPEPLOT est gale contour, une reprsentation du contour du scalogramme est affiche. Dans le cas contraire, le scalogramme est retourn sans reprsentation graphique.
SC = wscalogram(TYPEPLOT,COEFS,'PropName1',PropVal1,...) vous permet de modifier
certaines proprits. Les choix valides pour PropName sont les suivants:
'scales' 'ydata' 'xdata' 'power'
Scales used for the CWT. Signal used for the CWT. x values corresponding to the signal values. Positive real value. Default value is zero.
Examples
% Calcul du signal s t = linspace(-1,1,512); s = 1-abs(t); % Affichage du signal s
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% Calcul coefficients COEFS using cwt COEFS = cwt(s,1:32,'cgau4'); % Calcul est affichage du scalogramme (option image) figure; SC = wscalogram('image',COEFS);
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Conclusion
La majorit des dfauts des machines synchrone ont des frquences caractristiques particulires et sont considrs comme des phnomnes non stationnaires. Les signaux tant fortement non stationnaires, les approches classiques fondes sur lanalyse de Fourier des courants de lignes, des tensions statoriques et du couple lectromagntique savrent mal adaptes. Les nouvelles techniques bases sur lanalyse temps-frquence ouvrent une voie prometteuse, car ces techniques permettent didentifier des phnomnes non stationnaires. Et grce lutilisation des fentres on peut focaliser la surveillance sur des zones frquentielles prcises. Nous navions pas assez de temps pour comparer les techniques utilisant le spectrogramme et le scalogramme aux autres techniques utilises en analyse vibratoires pour avoir une vue claire sur les limites de chacune delles.
Dans lespoir davoir une autre occasion pour complter ce travail, nous vous remercions pour votre attention.
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