Grammaire Procençale PDF
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Anglade, Joseph (1868-1930). Grammaire de l'ancien provenal ou ancienne langue d'oc : phontique et morphologie : par Joseph Anglade,.... 1921.
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GRAMMAIRE
DE
L'ANCIEN PROVENAL ou
ANCIENNE LANGUE D'OC
MAON,
PROTAT
FRRES,
TMPRTMKURS
NOUVELLE
COLLECTION
Seconde
A L'USAGE
Sn
DES
CLASSE:
VII
GRAMMAIRE
DE
L'ANCIEN PROVENAL ou
ANCIENNE LANGUE
PAR
D'OC
JOSEPH
PROFESSEUR DE A LANGUE L'UNtVERSIT
ANGLADE
HT UTTiRATURE DE TOULOUSE MRIDIONALES
PHONTIQUE
& MORPHOLOGIE
PARIS
LIBRAIRIE 11, Rue C. de KLINCKSIECK Lille, 11
1921 Tous droits de traduction, rservs d'adaptation pour tous pays. et de reproduction
ABRVIATIONS DES
ET SONS
NOTATION
Les
accentues
portent
un
accent
aigu
diphtongues ne portent il y un
sont
au,
eu, iu, 6u
pas ordinairement
presauf
en porte avec le
accent
reprsente
du =
fr. u
marques tonique
point
au-dessous Les
avec accent
(, (, p.
sont marques ouvertes d'une cdille voyelles au-dessous , i, $. a, e, o; avec accent tonique Les voyelles des les portent diphtongues il y a lieu ?u, bu quand du th anglais doux sont mmes eu, $u. le
p dsigne rendues
a. fr. =
ancien
franais;
fr. =
= provenal a. prov. prov. lat. cl. = latin classique. lat. vulg. = latin vulgaire. celt. = = celtique. germanique. mridionaux lim. Dial. pl. est
germ. Dialectes =
prov.
lang provenal; gasc. = gascon; modernes. = personne etc.). latins mots ou *ta-
p. sg.
== premire (*)
singulier,
L'astrisque
les plac devant classique, pas la langue ainsi refaites par hypothse
de caput, *gurgem, au lieu de gurgitem, au au lieu de rex; *presi (parfait), ''rgis (nominatif) lieu de prendidi, *quaesl, au lieu de qiictesivi, etc. Le signe talpa signifie > aboutit . signifie le latin talpdm aboutit Ex. Ta/pam > en provenal de. du
talpa. Le signe contraire Tor < turrem signifie turrem. Dans forme pram
<
signifie le prov.
Ex. latin
la Phontique les noms sont cits sous la de l'accusatif caturrem, singulier campum, il ne faut pas oublier d'ailleurs que m sonnait
trs cas
peu
en latin le les
classique plus
ou
frquent tait
vulgaire en latin en
en
ralit
le du les
Gaules,
vulgaire, o, a, e, suivant
tone (lat. tauro; campo, caballo, fede (lat. cl. fidem) capra, femina, etc., cette forme tre nous qu'ils cits. que les substantifs ou
classique,
c'est--dire
PRFACE
Il existe, mentaires
en Allelangue provenale Elementarbuch tUmagne, V AltprovenxfiHsches (Manuel mentaite d'ancien de M. O. Schultz-Gora provenal) est un rsum exact et prcis la Morphologie, accompagn de textes en Amrique, choisis; et de de la Phontique et de notes de Syntaxe le manuel de
l'tranger, de l'ancienne
plusieurs
grammaires
l-
H. Grandgent, An Outline of Phonology and Morpho{Elments de la Phontique logy of the Old Provenal et de la Morphologie se recomde l'ancien Provenal) mande dent, par mais les mmes il est qualits que le manuel moins prcet tmoigne de le Manualetto de textes origidlicates
recueil
grammaticale
Chrestomathie
Provenale l-
accompagnes
mentaire ditions
diverses
de C. Ap-
les textes du recueil (trois d'aprs premires et une Phontique ditions), (quatrime dition). En France, fut le premier donner Raynouard une Grammaire de la langue romane (Tome 1 du Choix des posies orig inales des Troubadours, 109-438). i8i,p. C'est une Morphologie, les rduite ses lments elle est reproduite, sous une forme plus essentiels d'ailleurs maire Roman, nouard, plus succincte, qui (p. dans se trouve
XLIV-LXXXVIII).
la prface du premier de ces travaux, les de cette langue non pour instruire auraient la parler, mais pour faciliter romans celles qui voudes ouvrages et les comprendre Mahn Wrque fut C.-A.-F. Grammatik und
L'infatigable provenaliste a publi un volume intitul terbucht der Dictionnaire Mais und
et altproven^alischen Sprache (Grammaire de l'ancien Kthen, 1885. provenal), la premire partie de la Grammaire (Laullehre
a et Morphologie) Wortbiegungslehre, Phontique seule paru. De plus le livre est un simple de recueil reste excellent. matriaux, qui, pour la conjugaison, Mais
1.
ce n'est
pas une
Grammaire
proprement
originales p. 1-394. des
dite
Trouva-
la
en
particulier
est faite
sur
un
plan
Grammaire
limousine
points
l'ancienne
grammaire
les formes du dialecte limousin moderne expliquer elle est faire, pour ainsi dire, en fonction de ce dialecte. Ce n'en est pas moins le travail le plus important et le plus original qui ait paru en France sur la grammaire On sait que ses lectures, de l'ancien Chabaneau notes provenal. avait amass, en au cours vue de d'une
des
innombrables
Elles consistent en des milliers de pu les utiliser. fichesde tout format, dont le classement et le dchiffrement demanderont de temps. beaucoup que nous puissions publier on en trouvera une notes, dans la
En attendant
tout sorte
ou de
(Vocalisme).
dans
sa prface les ouvrages suivants un trait des index ces deu* de la mots, renvoyant parties un lexique et une introduction l'tude de la langue et de grammaire, la littrature ces divers travaux n'ont Cf. provenales pas paru. du mme Ueber dai Studium der pi oi'en\ahschcn und cependant Spracbe Litteiatur livraisons (deux 1870, 1877). paruet,
la phontique, du moins et c'est la partie que Chabaneau provenal, dans ses leons. J'ai rdig plus volontiers importante de ce chapitre (principalement le mes notes d'aprs ses fiches en chaire donner mais rien de rfrences on qu'il
de
en
ancien le
traitait une
traitement de et
voyelles accentues) Chabaneau apportait mais sans mesure, trouvera notre donc pas ici n'affirmit
se souviendra n'et lu et vu
matre l'tude
Dans tait
Chabaneau et la traitait
a beaucoup servi dans dits irrguliers il y a dans cette partie de l'ouvrage de Mahn le fruit de nombreuses lectures et nous y avons largement puis. Les d'aprs les formes
Levy
formes
sont donnes en gnral provenales Petit Dictionnaire (E.), provenal-fi anais, contenues dans ce dictionnaire tant en le Supplernent-Wrterbuch la forme sous abrge du mme S. W. ou
Pour fallu
que dans
cette aussi ce
grammaire la Syntaxe.
ft
traiter
faire
domaine
la plus nglige c'est la partie jusmonographies; le moment, ce de l'ancien Pour qu'ici provenal. a paru le plus urgent, c'est de donner qui nous nos compatriotes, et surtout nos tudiants souvent qui se plaignent un instrument de travail aussi en phide l'absimple les la
nos
connaissances
linguistique faut" de la direction des tudes si incompltes de notre ancienne est si souvent en songeant littrature, dcourage
dont
langue
c'est, trangre, de lecteurs catgories que il tait clarifier lecteurs, nos possible,
crits en par des livres ces deux dis-je, en songeant j'ai tch, du moins quand de les de mes
les explications, de simplifier mettre la porte pour les mieux comme je fais de mes auditeurs. en France, un autre public aux
Car il y a, Universits,
s'intresser pour de quel cien provenal. Tous ceux qui savent brill au moyen-ge la littrature mridionale, sont souvent curieux qu'un de la mieux connatre de travail, ont d'un instrument
facile,
disposition. de lecteurs
On
ne saurait
linguistique que tudiants. Nous dsirerions guide dont pour l'intrt les
en plus, mesure se que ces tudes et que l'on connatra nos orimieux en laiss nous de ct interdire l'tude des
modernes,
gnral sans
quelques rapprochements, quand intressants. Dans l'ancienne langue souvent point des formes gasconnes et bien ou de comparaison. d'avance J'accepte
catalanes,
volontiers
toutes
les cri-
foi. Je demanqui me seront faites de bonne bien me tenir seulement veuille que l'on de ce que c'est ici le premier travail de ce compte s'il y a dans genre qui ait paru dans notre pays tiques derai l'entreprise quelque quelque indulgence. tmrit, elle appelle cependant
BIBLIOGRAPHIE
GRAMMATICALE
GRAMMATICAUX
ANCIENS
Il
existe
deux
de Hugues .
FAIDIT,
des troucontemporains les suivants \Donat%proende RAIMON Vidal et les Ra^os de trobar, fois d'abord F.
de Besalii ont
t publis
des Chartes, m~ srie, t. 1 (1839la Bibliothque une deuxime di part de 100 exemplaires; avec tirage 1840), Grammaiits le titre suivant sous tion en 1858, provenparut Viid de Btsauditn. et de Raymond Faidit Paris, ales de Hugues A. Franck, Autre 1858. dition par GALVANI, e di letteratura,, dition lttsten a t Modne, t, XV) 1845 (Memone di rtliCf. GUESSARD, 2= dit., sous le
plusieurs de l'cole
par
GUESSARD,
gione, di tnorale p. xiv. Une titre proensals portant manes, ToblER nouvelle Die btiden
publie
proven^alischn de tiobar. Las Raxos und Marbourg, rendu de CHABANEAU, Revue compte p. (A.), 158. Sur
XIII,
quelques
passages
des Grammaires
provenales
337-347)P. MEYER,
Romania,
II,
347-350;
CHABANEAU,
1240,
VI,
1 36-141 Romania,
(sur
les VI,
Baucluier,
extraits,
trop
brefs ont
d'ailleurs, t des
ouvrages, E.
ainsi Mo-
(Rome,
a t compos Toulouse le 1356, le nom de Leys d'Amers. Il en existe deux conserves toutes deux dans les Archives de l'AcaJeux Floraux de Toulouse. sous Toulouse, le L'une titre d'elles a t Monu3 vol.
suivant
volume, par un quatrime Mcnumens de la littrature PUBLICATION. de 1849.) Cette seconde Paris-Toulouse,
sans
due au Dr J.-B. Noulet, contient publication, del Gay Saber. le dit le sous-titre, un comme C'est, en langue de posies romane couronnes par le Conde Toulouse depuis l'an de ces posies dans la Bibliothque de 1324 jusques a paru rcemMiidio-
de la Gaie-Science
dition 1498 . Une nouvelle par les soins de A. Jeanroy, Ire srie, trois t. XVI premiers (Toulouse, volumes les
la littrature
c'est--dire les rgles Leys d'Amors, recueil de rgies concernant l'orthographe, la stylistique, de l.i langue rogrammaire, un recueil a de prceptes t tudie de par mtrique P. Lienig, et de dans
phontique
i. On trouvera une bibliographie notre Bilhogt aphie des Leys d'Amors, A propos des troubadours J. ANGLADE,
plus complte de ces traits dans qui fan partie du volume suivant toulousains. Toulouse, 1917.
le
travail
Die
Grammatik Phonetik.
der Thse
proven^alischen de l'Universit
Leys de
(1920) sauf de
la
deuxime
rdaction
des
le dbut, Languedoc,
V Histori
rdaction
se trouve dans le ms. Leys d'Amors la Biblioteca de Catahinya Barcelone. Nous nous prode la avoir termin la publier aprs publication ci-dessus. Un lyriques, extrait, paratra comprenant le dbut dans et la dfila Roma-
rime
prochainement
Il existe
anciens de grammaire ou de poouvrages soit aux Rcups de trobar, soit aux Leys d'Amors de RAIMON (peut-tre Vidal), VI (1877), Romania, p. 3S3-3 S8de JOFRE DE Foix" (fin du xine sicle), trobar de RAIMON Vidal. Publi ds par de grammaire Ll. par de potique Notes Nicolau, (Estudis publi et (Rosobre dictats
abrg P. MEYER,
de des
catalans
dition mama, IX, 51). Autre les regles de trobar de Jofre de Foixd. Catalans, 1907). Autre texte (incomplet) le volume Un indiqu paragraphe de trait anonyme au de
Universitaris
par J. RuBidans
suivant. potique,
antqui parait rieur a t publi sous le d'Amors, par JORDI Rubi titre Del manuscrit de Barcelone, 129 de Ripoll. 191 1. (Extrait la Revista de Bibliogra/ia vol. un autre Catalana, V.) Cf. de trait dans la Chrestomathie de Bartsch fragment potique fragment aux Leys (6e d., col. 225 et sq.).
1. Il n'a jamais paru d'autre partie. 2. Un autre extrait a paru dans Floraux (annes 1915, 1916, 1917) 1917
XVIII Aux de tiobar de se rattache Pise, compose VIII (1879), aussi entre la Doctrina de Cort de
Regles
Romania,
DE CASTELLNOU, Johan Coinpendi Il en existe manuscrits dont le principal plusieurs de Barcelone. Non encore Universitaire Bibliothque entier. Du mme Les Glosari deux t sur traits publis le Doctrinal (le par de trobar
1 270-1 280. Publie p. 181-210. des Leys d'Amors). (abrg est publi la en
DE en
provenaux. un fragment
Montpellier, de Doctrinal
1888,
Publie
catalanas
de
Chabaneau, p. 711. ces traits le Diccionari de Ajoutons JACME MARCH de Catalunya, ms. n 239, fs clx(indit) Barcelone, (Bibl. et la vaste de Luis AvERSrt clxxxiv) compilation (indite Mlanges ms. Escorial, et dictionnaire). S. Lloren, M. t. 5.) intitule Torcimany (trait
BRACHET,
franaise 1873-1876;
1. Cf. Annales
du Midi,
t. XXVI
(1914),
1 p. 451.
W. tion
Grammaire Rabiet, un
1889-1905 La partie est encore place pour Paris, G. bourg 1897; W. plus
romanes. Traduclangues A. et G. DOUTREPONT. Paris, volume de tables. Diez concernant le provenal fait une citons que
des
de
des Langues
Grber, (T.
Grunriss 2= d.
tr
vol., 1902
I, 1888; 1901).
3e part.
Meyer-Lubke,
Emfuhrung i d.,
das
Heidelberg,
de linguistique
B. La
GRAMMAIRES
PROVENALES
Crusca se
de la Crusca
Aptndice
al
lenguaje
romano-vulgar.
1756.) de la langue romane. RAYNOUARD, Gi ammaire du Choix des posies originales des Troubadours. aussi roman, dans un la grammaire p. XIV LXXXIII. Tableau et historique de Paris, o la France 1842. l'auteur et connue Nous montre Risum de romane
de Barcelona,
trouve Lexique
MARY-LAFON, parle
littraire sous le
de la nom de
langue
le Midi
VIGNAU 1865.
Le volume de trobar
trovadcres. castil-
des Ra^os
proensals.
(F.),
Grammatica
della
lingua d'aprs
(Mauvaise
compilation limousine.
Innsprovenale. la Romania, X,
Paris, 1876. (Extrait de la Revue des Langues tomes II X, 1871-1876.) romanes, L'tude de la langue ancienne une trs y tient place. grande est devenu Ce volume trs rare. MAHN (C. A. F.), Gi ammatik liscben Sprache. Koethen, 1885. celle qui traite du verbe. P. MEYER, Provenal 867). An outline Boston, of the Phonologyand Morphology Heidelof Language und Wrterbuch la plus Litteratuie der altproventadveloppe est
Chabaneau,
Grammaire
La partie and
(Encyclopdia
Britannica, A.
XIX,
GRANDGENT,
de G.
de Paris, no 59 (t. XVII), guistique p. lxxxiv-xcv. KOSCHWITZ (ED.), Grammaire historique de la langue des flibres. Avignon, 1894. ire d., V. CRESCINI, Manualetto Padoue. Vrone, provenale. 2' d., 1905. Comprend, p. 1-167(2= d.), une excel1892-1894; lente introduction grammaticale. C. Appel, observations langue dites, du Paris, Proveti^ahsche grammaticales Peire troubadour Inedita. dans Leipzig, 1890. (Nombreuses Sur Id. provenales la inGreifswald,
1898 (p. 89 et sq.). dans CHAYTOR, Un rsum de grammaire se trouve provenale The Troubadours of Dante, p. 186-202. dans Voir aussi le tableau des formes donn par K. Bartsch les premires ditions de sa Chrestomathie et les tudes provenale qui prcdent le texte dans de les C. diverses APPEL ditions (Phontique, de la ProChrestomathie
ven\alische logie').
Morpho-
1. Un rsum grammatical insignifiant (d'aprs Bartsch) aussi dans BAYLE, Anthologie provenale. Aix, Leipzig, 1879.
se trouve
Sur ton
la langue
des
troubadours
d'Italie,
cf.
BERTONI,
Trm/a-
1. d'Italia, p. 159 181. II. SUCHIER a mis de nombreuses les notes srie de ses Denhnaler
dans
Ltteratur, dans
de remarques T
grammaticales et C se trouve
les travaux
SUCRIER,
a paru
et la littrature Paris, langue provenales. de la Revue des Langues tomanes,XY, p. 1 57-178.) La langue et la littrature limousines. Paris. 1892. des Langites Romanes, t. XXXIII, p. 581-608 Tout. X,
la Revue
louse,
de la France. de Languedoc,
Uispiung
prcven^alischm k. preussiscben
pr.
(E.),
franais KARCH
en provenal. Nordfi Elemente an^sscbe de Heidelberg.) (Thse cf. FABRA (Pompeu), et PUIGGARI PEiSk Vidal, itn All(n oven^alisclien Gramlka (P.), Grammaire
Darmstadt, Sur
caialatia, cata1910.
Perpignan,
C.
TUDES particulires I.
Phontique. der (Thse Nachtonvokale de Tubingue, im Altpi aus dem 1906.) oven^ali-
H.
Die
Entwicklung
Altproven^alische. Du lateinischen
1892,7-18).
W. Phil., Frster, III, 481-517. (W.), Laut-und Beitrge %ur romaniscben VIII, 230-232). fur rom. Phil., S'occupe en provenal ancien et moderne. (A.), Hiat und Elision im Provenialischen. Formenlehre surtout de Beitige Lautlehre,
Marbourg,
moutre 487-8); ENRI DE VILLENA. IV, p. 277. G. Aen logie K. Grci.blr, Zur
Siuiien, (Romanische se retrouvent dans que ces deux expressions Cf. Mayans Y SISCAR, Origenes, d. de 1878, von Fides et non
piev.
Verslegende 597-621).
der hl.
Phontique
morpho-
Forschungen Halle, p. 575 et suiv.) 1900. P. Savj-Lopez, Dell'Umlaut Buda-Pest. provenale. fia dell'Athaeneum. 1902, 6 p. Pfutzner, 1884. im OREANS, Die E-Reime das Studium der neueien Spiachen, K. Altproven^alischen t. 80, p. 178). Ueber die Aussprache des Proven\ali$chen
TipograA.
Halle,
(Archiv
fur
E. Thse Sur
Wiechmann, Proven^alisches geschlossenes en 1882. de Heidelberg, dj imprime la confusion des rimes en e ouvert cf. P. et en
E.
1890.
(princiVIII,
dans Bartolomeo palement Zorzi), 155, et E. LEVY, Der Troubadour SABERSKY 1888. Berlin, A. BLANC, (H.),
MEYER,
I, des
Narbonensia
(changement 0,
ie).
(Revue
romanes, Langues XLII, p. 89-108.) P. MEYER, Phontique provenale de Pai is, I, p. 145. de Ringuistique im SABERSKY (H.), Die O-Laute Forschungen, E. LEVY, Wahlund, Die supra ~"4; W. t. IV, p. 427.) im 0 in Nasalpositkn 1896,
in Mmoires
de la Socite
Pioven^alischen.
(Romanischc
Altprovenzalischen in p.
(Mlanges W. BERNHARDT,
W. N'Ai
FOERSTER, de Mons,
xlvii.
Cf. Zeits.
aussi jr. U
L. GAUCHAT, Nasalposition et les articles suivants: Die Paris, Aussprache 1909, des
Altptoveii^alischen
p. 377-389). I, 5 48. ID., Literatui 1885, c. 120. ID. Cf. Gierach, U en ancien ibid., blall Zeits. XL,
germanische Sprache,
fran^.
des langues romanes, und rotn. Philologie, XLI (191 3), p. 1-7. Sur la
p. 103-uo. G. BERTONI,
prononciation
de
(AnnalesduMidi, 1913, p. 472). Sur 1 intervocalique et Ih, cf p. 187. THOMAS 283). Blanc manes, (A.), MNH M],
BERTONI,
Tiovatori
MBJ
(Romania,
(A.), XXXV,
de
ro-
(C.), dans la
et de R en
entre X,
des Langues
romanes,
de V ancien provenal*
K. Orbans,
Du Z final
en franais
et en langue
d'Oc (Revue
des
romanes, V, 530 VI, 4, 94). Langues Meyer C et G suivis d'a en provenal. (P.), (Romania, 190 1, Cf. et suiv.) Cf. encore Romania, XXIV, 393-398. 529 GROBER, Zeits. 10m. Pbil., XX, 55;, et XXII, 143 n. MEYER (Romania, 488, Sur 266. THOMAS (A.), VIII, 94-95). MEYER (P.), IH z=. CH en ancien provenal (Annales du Midi, le (P.), IV, mme Du passage 184-194 125). sujet cf. A. Thomas, Romania, VI, 261de SZ ibid., R et de R SZ Cf. encore en provenal Romania, V,
465-468.
et XXII,
en du T final tymologique RomaCf. VII, CHABANEAU, provenal (Romania, 107-108. Cf. encore nia, VIII, XIV, ibid., IX, 203 547. 1 10-140). Nyrop Une question de phontique romane T -f- R en (K.), i. de Det. hist. Mindeskr. (Extrait provenal. pbil. Samf. Anl. af dets 2; Virksomhed, aarige 1854-1879.) Copenhague, D'un emploi non 1879. Sur XXVIII, milation Paris, la mtathse, 1) cf. C. NIGRA, les langues Metatesi M. rom. Phil.,
(Zeits.
GRAMMONT,
De la dissiet romanes.
indo-europennes
de Paris.)
noms, C-RrsciNi,
Manualetto
Rtv. Laug. p. iij. Renvoie i R.OQ.UU ERRitR, rom., XVI, P. MeviiR, Romania, Die Entviicklutig Mushacke, IX, 156 Mundart von Montptlliei E. Levy, Ltteraturbhitt 109 germ. XXX, A. nation und rom. 576. Horning, (Zeits. Zur rom. altfranrsischen Pbil., VI, 439-445). und alpt ovenalischen Pbil., XVI, 229 cf. aussi G. Paris,
Romania,
Dekli-
(R.), Beitrge \ur proven^alischen der muren XIV, fir das Sludium Sprachen, des adjectifs et des substantifs article, Deklination der Substantiva
und
Adjeciiva
in
de Strasbourg.) der Langue d'Oc. Dantzig, 1882. (Thse im AHfnin^osisehen Beyer des Vokativs Die Flexion (A.), de Halle, (Thse Altpiovenxalischen. 1883.) Th. 1884. A. venal Loos, Die im Nominalflexion und Abhandlungen. Provm\alischen. dites par E. Stengel,
ufti
Marbourg,
(Ausgabett Thomas,
n XVI.) Le nominatif pluriel en F. Armitage, 1884 von det ancien proCf. (Romania, 1905, p. 353-363). du XII" sicle en vieux provenal. Heilbronn, rendu de P. Meyf.r, et l'important compte J. Hengesbach, Proven^alixhen. n XXXVII.) Beitrag Marbourg, Cf. Literaturblatt \ur 1886. Lehre Sermons
Romania,
col. 226-232. (1887), Sur les adjectifs en -enta ki, Elias de Batjols, p. 46. A. von notnens Elsner, Ueber
(Valenta,pla^mta,
etc.),
Form
uni Kiel,
im Altprovenialischen. t)as
de Kiel.) W. Bohnhabpt,
im Altprovmxalischtn. Personalprotiomcn und Abhandlungen. a" LXXIV). 1S88 (Ausgaben Marbourg, Notes sur quelques pi onoms provenaux Chabaneau (C.), (Romania, Sur 330. von IV, lo 338-347; V, neutre pronom Cf. encore sur lo Hokning, Elsner, 232-233). en provenal, cf. Romania, Studien, VII, III, 329263
Romanische
Bohnhardt, p. 53 p, 40, Thomas lui et LEI (Romania, XII, 532-334). (A.), tude sur les adjectifs, les participes et les nomNymann (W.), btes ordinaux en vieux provenal. de l'Universubstantivis (Thse sit de Gothembourg, 1907.)
stberg(H. le vieux franais <il. P. A. Geijer, THOMAS ID., V. E. Essais Crescini, Richter,
O.),Sur les pronoms possessifs du singulier et le vieux provenal. des Uppsatser (Extrait p. 293-302.) EN (Na en provenal franaise, rom.
dans i rom.
XII, 585-587) (Romania, p. 288. Cf. sur le mme sujet Introduction, 193; E. Lev\, p. S. 168 IV.,
Manualetto
pluriel VIII,
provenal X, 440;
Zeits,
PMI.
VIII,
rom
IX,
(K.),
Beitrge
Zur Lexicogi
aphie
Marbourg, 1890 (Ausgaben in Zeits, fur 10m. t. LXXXVI). Cf. E. Levy, Literatutblatt 546, et auparavant fr germanische X, 413-422 Philologie, (pour les lettres a, e). A.Thomas, Missions O. lischm. Sur Sur la terminaison -etz du et littraires, 3e srie, scientifiques des Praesens SCHMIDT, Ueber die Eniungcn Darmstadt, au, fau, vau 1887. (3 p. pi.), cf. J.
Romania, (1879), p. 14, et F. Armitage, de l'ind. prs. (ie p. sg.) de Sur les formes en -iu (ptniliu, Posies cf. CHABANEAU, in Levy, Paris, omiliar), religieuses, 1887, p. 131. ULRICH (J.), fur rom. Pkl., A. dtmg. Harnisch, Sur la i' personne du pluriel
de Vin.pis.
(Zeits.
XIX, 463-65). Die altprovenalischc und ]886 (Ausgaben Ueber die Perfektbildung
Praesens-
Sur
les parfaits
en-<i(3e
p.sg.),cf.
Chabaneau,
XL (1899), p. 576. Sur la formation baneau, Montoliu, K. FR. fektstamm (Ausgaben W. Th. Rev. Lang. Estudis
du parfait rom.,
anar,
p. 47,
Romnics,
MEYER,
der rait Pet Die ptovenalische GestaUung Lateinischen. 1884 Tempoia des Marbourg, par STENGEL, n" XII). Ueber die schwache Perfektsbildimg Jur romanische Philologie, t. ira ProIX (1885), de
Meyek-Lbke, (Zeitschrift
L'origine
du parfait 1897, p.
en -ET.
(Essais
Paris, Philologie franaise, Cf. encore sur ce point 239; ibid., XVIII, III, 492, IX, 557; 513 161
rom. W.
Phil., Forster,
IX,
H.Schuchardt, J. NEUMANN,
121 368;
P. MEYER,
Ronmnia,
du patfait Zeits.
(RomaXVIII,
Krting,
Perfekta
auf-c
im Aliproven^aHschen
romanische XXII, (Zeitschrift fr Philologie, p. 258-259). Sur les parfaits forts, cf. H. SUCHIER, Zeits. rom. Phil., II, 267. und Conditional FR. WOLFF, Futur Il im Altpi oven^ahschen. und Ablandlungen. 1885 (Ausgaben Marbourg, par STENGEL, n XXX). Sur Rev. les futurs en -dm, -dt% (iB et 2e p. pl.), cf. CHABANEAU,
Lang. 10m., XL (1897), p. 480. Sur la 3*p. sg. du subj. prsent de la ic conjugaison (done pour d. JEANROY, Cf. Uc DE SAINT-CYR, don, dont; garde pour gart), DE GRAEVE, p. 205. P. MEYER, L'imparfait p. 155). Cf. STENGEL, Zeits. CHABANEAU, Rev. Lang. du subjonctif). l'imparfait A. Fischfr, Der Infimtiv du en -es
(Romania,
VIII, de
rom. rom.,
im Proi'enialischen
Marbourg,
1883.
P.
MANN,
Das
Paiticipium
Marbourg,
1880 (Ausgaben
im Altproven{alischen und Abhandlungen. par E. Stengel, Praeleriti Ztits. rom. Phzl., infra, des mots. de im Pro-
DUCAMIN, jormation
adverbes,
Zum Gebrauch
der Preposition
1888. ven\alisien. Marbourg, der Gegenuart GENTSCH (E.), Ueber die Formen des Adverbiums im Allproven\alischen. de Marbourg, (Thse 1892.) TH. KALEPKY, Vonder Negation im Proven\alischen (Programm der sechsten stadtischen hbheren Berlin, Brgerschule, 1891.) Cf. aussi XXXII, du mme auteur Zeitschrift fur romaniscbe Philologie,
De la ngation dans les langues romanes (A.), du Midi et du Nord de la France (Bibi. cole des Chartes, XII, 131441 XIII, 203). Deux manuscrits du XIV' sicle, provenaux des adverbes en -men, men se suivent.) in Zeits.fr
513-532. Schweighaedser
la formation (Sur une seule fois quand deux adverbes Sur les formes drives de apud, cf. E. RICHTER, L. 532-51. Word-Formation in
Piovenal.
New-York,
trait de xvm-608 191 3. Important p. de Philologie franaise. Paris, 1897. Essais de Philologie franaise. Paris, 1904. in Beitrge.frA. Musen -e^ir, cf. E. Heezog, La drivation A l'aide p. de suffixes 381-392; 177). atones
ais et en provenal (Romania, 1896, Le suffixe -aricius (Romania, et-ea). -ter T13). Id., Lelatin -itor et Jeprovenal (Romania, 1902, p. 471).
(Romania,
-eire
(Romania,
1893,261-264).
ID., al
Les noms
composs et la drivation
en franais
et en proven-
1895, 330-356). dans les langues fi anaise Collijn (I.), Les suffixes toponymiques et provenale. I. Dveloppement des suffixes latins -anus, -inus, -ensis. Cf. P. SKOK, section H. Upsal, 1902. (Thse.) Suffixe 1-18; Pcf. -enc. A. Cf. L. ADAMS Ibid., et Philippon, p. latins 19-24, en -ulare rt Romania, Philippon, et les noms XXXIV, lbtd., en -ulu,
{Romania,
THOMAS,
(G.), le provenal
-ula,
1889,
455-437).
la moins
de la Grammaire
provenal)
Sur rom.,
compos, sicle,
1 p. 141. cf.
peuples,
son
troubadour
Guilhem
FIGUEIRA,
79 Lo employ
comme
datif
cf. CHABANEAU,
Revue
Lang.
rom., Zeits.
adjectifs XVI,
lxxi
plonastique,
Hoby,
1. Plusieurs observations intressantes se trouvent dans J. RONJAT, Essai dt Syntaxe des parlera provenaux modernes, Mcon impr. Protat, 191 5 (Thse de Paris). notes de syntaxe se trouvent aussi dans O. SCHULTZ, Der Quelques provenzaliscbe Pseudcturpin (Zeits. rom. Pbil., XIV, 1890, p. 474-478).
Werhe
des Trobadors
Guiraut
Levy,
G. Figueira,
p. 101
qui
ren-
II, 88, sq. ELSNER, ui fi anosischen Grammatik, des Personalpronomens im Allpi oven^alisohen, Veiwendung p. 43 A. Stimming, B. de Born O. Schultz12, 52 (2e d.), de Barjols, Zeits. rom. Elias Gora, Phil., XIV, 475. Stronski, p. 71. Cors, Elias V. persona remplaant p 42 les pronoms personnels
STRONSKI,
de Barjols,
tude hist. sur la syntaxe des pronoms Brusewitz, sonnels dans la langue des flibres. (Thse 1905.) d'Upsal, Verbes de dessovenir, Elias
per-
emploi
oblidar,
Stronski,
de Bat-
<ols, p. 75. im Allproven^aR. Dittes, Ueber den Gebrauch des Infiniiivs lischtn XV [1902], (Romanische Forscbungm, p. 1). Ueber den Gebrauch der Participial und des Gerundiums im Id., Altproven^alischen. in chen Realschule Sur 'Zeits. Budweis Budweis, [1902]. (Estr. du Progiamm O. ierdeuts-
1902.) en fonction
d'infinitif,
SOLTAU,
note). im
Kalepky, encore du
Negation
Proven\a\iscben. tomanische
Berlin,
mme
Zeitschrift
fur
in
P- 77Sur les propositions Phil., XIV, 51, note. Interrogations Constructions PAPE (R.), Die
conditionnelles,
Zeits.
rom.
de Barjols, de Barjols,
proven^alischen
leralui Place
des
XII.
und
XIII.
(Thse
d'Iena,
des mots
(noms
Stronski,
1885.) Elias de
Parataxis
{Publications
ofthe
Mo-
Association, les
Voir tih,
Va mischte
(cinq Tobler
%ur fi anosischen de 1886 1912). volumes parus ne demande au provenal que avec le franais. Voici
Beitrge
Giamvia-
quelques cependant
de comparaison
plus importants passages qui paraissent quelques futur la place du prsent, du futur antrieur, I, 254 Emploi faisant suite au discours direct de vos, I, 250; I, 258; enclise discours Cas du indirect, I, 269. pass des verbes pronom levan), menhs II, personnel 161, 166.
part. du plonastique asyndeton (cazen Sens de menhs, Non ind. ou laissar subj.,
rflchis, de la
II,
65,
Rem.
emploi II, 89
3e personne,
que, IV,
50 Rem.
D. der
Zur
Metrik
{Mlanges Metrik
Chabaneau,
(K.), III,
Keltische
und
romanische
(Zcitschrifl und
fur
rom.
359-584). Versmass keltisches fur rom. Reimkunst ID., Phil., der Zeits. II,
Vran\sischen rom.
fur
13 1. (Sur de
intrieure: interrogative
Stronski, Stronski,
p.
51.
p. 57. 1897.
Reime Bernarts
von
Ventadorn.
Marbourg, Peire
1884 Caidetuds
(Ausgaben
und
Abhandlungen.
11 X). F. W. (Ausgaben
MAUS,
Strophenbau.
Marbourg,
1884.
und Abhandlungen. n Bau und Anvendung Stengel(E.), des Berichte des freien
deutscben
1886-1887, p. 224-231. )Cf. du dans le Grundriss de GROBER, Vetslehre, la tornada DE BARTHOLOMAEIS, STRONSKI, Elias de Barjols, sur l'ensemble GATIEN-ARNOULT.
ire partie, p. 1-96. Annales du Midi, 1907, 52. le tome I des Leys
p.
de la mtrique,
E. La E. plus
tudes de la
grande
partie
BEHRENS,
E. RABIET,
des patois gallo-romans, Nous ici n'indiquons und Pauli. livre Mundart
les princi-
dialectales pales tudes ABRAHAM (FR.), Ueber Quellen chen Mysieriums Istoria Petri et ANGLADE Fouines (J.), Notice Montpellier, sur un
(Thse de comptes
(Aude).
Lang. rem., 1899, Barbier (CH.), pellier, 1895. la langue de Barth (A.),
1900, p. 31 etsq. carcassonnais.) p. 236.) (Sur les dialectes Lo libre de memorias de Jacme Mascaro. de la au xive Rev. Lang. der 10m.,
1890-1895.)
Waldensischen
VII, (Romanisdie Foi scbiingen, 293-330). BERNHARDT (W.), Die Werhe des Trobadors p. xvi (dialecte toulousain).
N'AI
de Mons,
1. Pour le gascon, cf. la bibliographie (G.), Le critique de Millvrdet domaine garcon, compte rendu rtrospectif jusqu'en 190J {Revue de Dialecde la bibliographie Un complment de Behto.ogie romane, I, 122-1^6). RENS a paru dans la Zeits. neufr. Spr. und Lit., XXV, 196-266, avec de E. Bourciiz. additions
La langue (E.), gasconne de Bordeaux, aperu historique, 1892. (Extr. Brunel Documents (CL.), linguistiques Bourciez 1916. Sainte (Bibl. Emmie, sur . Ecole Paris, des Chartes, 1916.) Cf.
Bordeaux.
ID.,
ID., Notice LXIX-LXXV.) du manuscrits provenaux et NOULET, Montpellier, La langue de Rouergue. des Lettres, et
ID., 1888), (dialecte toulousain). p. 162-177 la littrature limousines. Cf. supra, Sect. II, A. du sous-dialecte CONSTANS (L.), Essai sur l'histoire 1880. Paris, Montpellier, (Mmoires Sciences et Arts de VAveyton, XII.) Devaux Essai sur la. langue (A.), au Moyen-Age. Paris-Lyon, DUCAMIN (E.), Introduction de PIERRE Disciplines de clergie (Important Duce, XIVe sicles Flechter pour la conjugaison mmwgi aphie de Linguistique, Die Sprache de la Socit
du Haut-Dauphin vulgaire de Lyon.) 1892. (Thse son dition grammaticale ALPHONSE. Toulouse, aux
des
1908. XIII' et
bayonnais 20).
As Altxander fragments des Alberich von Besanon [= Brianon]. 1882. (Thse de Strasbourg.) Breslau, GRAND (R.), Les plus anciens textes romans de la Haute Auverde la Revue de la Haute Auvergne, 1 90 (Extrait gne. Paris, 1 900.) Die waldensische Grtzmacher (Archiv (W.), Sprache frir das Studium derneueren (F.), HEMMANN des dreizehnten J. Huber, p. 966 sq. XVI, Sprachen, Consonantismus Cthen, 369-407). des Gaskonischen 1888. (Rom. ou des (Thse bis \um d'Ina.) XXII) Ende
Jahrhunderts.
Forsclmngen,
Hautes-Alpes). le toulousain-albigeois), dans A. JEANROY, Saint introduction. Patrice, (Bibliothque t. VIII.) Cf. aussi du mme Mystres pro-
venaux laires
du d'Albi
Comptes
consu-
p. xcin. Leroux les chimiques Luchaire 1877.) Paris, 1881. ID., 1879.
(A.),
V idiome
dans
les chartes,
(Mlanges
Chabanean,
437-461). aquiianica. pyrnens de l'ancien de Paris, (Thse de la rgion franaise. dialecte gascon. Paris,
MEYER (P.) (sur le languedocien). de Guilhem Cf. l'dition Textes franais), de la Barre, Intropar P. MEYER (Soc. Anc. duction. MEYER (P.) (sur le toulousain-albigeois). Cf. P. Meyer, Daurel et Bton (Soc. Ane. Textes fi .), Introduction, p. xxxv, sq. sicle (Romania, ID., Le langage de Die au XIIIe 1891, 70-85). sur les origines des versions Recherches linguistiques Cf. encore Testament (Rom., XVIII, 423). provenales de l'Ancien MEYER (P.), Les derniei s troubadours del Provence, p. 2oet sqq. du tirage part (Bibl. Ec. Chartes, XXX-XXXI) (sur les dialectes de la Provence). Du mme auteur Documents linguistiques Millardet Paris, (Bibl. 1910. du Midi de la France. Paris, Recueil de textes (G.), de dialectologie ID., tudes ire srie, XIV). Entivickelung 1884). und Formenlebe der der Mundart von MontGeschichthche Studien, Lautmit 1909. des anciens landaise. dialectes Toulouse, landais. 1910
Mridionale,
MUSHACKE,
pellier (Fran^iische Porsceike (A.), Limoges evangeliums. paru tues. avant la verghehen
des
Cartulaire
de
Breslau, guerre
(Thse
la phontique consulaires de
voyelles
(J.),
Comptes
Grenoble
(Rev.
lang.
p. 145 sq.). (F. ED.), Gesta no 15), Karoli Magni ad Carcassonam narles dialectes
Bibliothek,
p. 50-75 (sur
SCHNEIDER
(A.),
Zur
lautlichen
Entwickelung
der
Mundart
de Breslau.) 1900. (Thse Zur des Aquitanischen. Lautgeschichte d. I. Staats-Realschule Progr. i&y$.(Siebenunddreissigtes (ELSE), 1910. Die (Thse (O.), Die Sprache der Vida VIII.) Eimengaus de. Studien,
Prague,
Spracliformen 1885.)
Matfre
(dialecte
die Sprache der altpt oven^alischen Handnouv. acq. fr. 4158 der Btbl. Nat. Halle, scbrift: \u Paris. 1891. de Halle.) Il s'agit (Thse du Codi. les recherches, une table de renvois Voici, pour faciliter par dialectes dauphinois (BOURCIEZ, albigeois (JEANROY, DEVAUX, Ducr, VIDAL); auvergnat RONJAT); LUCHAIRE, (ANGLADE, JEANROY, limousin (GRAND) gascon MILLARBARBIER, MEYER,
(ABRAHAM, DUCAMIN,
FLECHTER, HEMMANN,
ZAUNER);
languedocien
BRUNEL,
Chabaneau-Noulet, WEISSE);
SCHNEEGANS,
PORSCHKE)
provenal
(CHABANEAU,
(CONSTANS,
JEANROY)
F.
DICTIONNAIRES. seivir
Essai d'un glossaire occitanitn Rochegude], pour des posie' des troubadouts. Toulouse, 18 19. l'intelligence Roman. 6 vol. Paris, RAYNOUARD, 1838-1844. Lexique [DE Sternbeck, Unricbtige Wortaufstellungen Roman. Berlin, 1887. und
in Raynouards Lexique Emil LEVY, Praven^alisches Leipzig, SupplmentWorterbuch. La et annes suivantes. 7 volumes par livraisons. 1894 parus, livraison avant la guerre est la 35e; elle s'arrte dernire parue au mot solam. Cet est le complment du Lexique ouvrage Roman de RAYNOUARD. dictionnau e provenal-franais Heidelberg, C. Winter, ID.. Petit !99
G.
Dictionnaires
tymologiques
a pas de dictionnaire tymologique spcial de l'ancienne de Le glossaire la 6e dition langue provenale. qui accompagne la Ch estomathe des mots qui de Bartsch donne l'tymologie se rencontrent dans le corps de l'ouvrage. il faut se reporter F. DIEZ, Etymologisches Wdrterbuch der romanischen 5e d. revue 1887. par A. SCHELER. Bonn, G. KORTING, 1907. Romanisches Heidelberg, fascicule paru du Worterbuch. Parait Etymologisches librairie C. Winter, depuis 1911. avant la guerre s'arrte au mot donne ces des ne sont Lateinisch-ronaanisches Wrterbuch. Pour les tymologies
Il n'y
Sprachen. y dition.
Meyer-LObke,
l'tymologie
tymologies
sres. pas toujours M. A. THOMAS gie provenale Mlanges philologie publies revue, (t. dans
questions
d'tymolo-
de philologie
d'tymologie
franaise (Paris, 1897), Essais de 1902), Nouveaux nombreuses les tables rom, notes de cette Philologie
voir de
pour la Zeitschrift
fur
I XXX).
H.
TOPONYMIE
Les domaines
tudes
signalerons
sur les noms tymologiques o s'exerce le plus l'imagination les ouvrages les srieux parmi De la formation franaise
de lieux des
sont
un des Nous
amateurs.
J.
lieux.
QUICHERAT, Paris,
P. Skok,
dtn
Suffixen
-curri,
-num,
-ascum
urid
-uscum
gebildeien
Halle, II).
XXXII,
et Beihefte
no XXVII. Ueber i""= partie. V, 2). Ursprung Heidelberg, Beieutung der franipsischen lomanischer
H. Grhler,
191
3 (Sammlung
PREMIRE
PARTIE
PHONTIQUE
Grammaire
de l'ancien
provenal.
CHAPITRE
Gnralits.
LIMITES d'Oc,
DE
L'ANCIEN
PROVENAL.
La
LANGUE
langue limites
improprement de la partie
appele mridionale
du confluent ligne qui, partant la Dordogne, remonte vers le Nord, gauche Angoulme,
Jourdain (Vienne), entre Aygurande et Guret la langue descend frontire d'Oc, descend
vers Roanne,
laisse
Saint-tienne,
au-dessous et
i. Cf. la limite entre l'Ocan et Guret Ch. de pour linguistique sur la hmite geographique de la langue Tourtoulon et O. Bnnguier, Etude d'Oc et de la langue des Archeues des Mud Orl, Pans, 1876 (Extrait sions scientifiques t III) Essai de Syntaxe et litteraires, 3e srie, J. Ronjat, des /MW~~ dM la premire l cf. encore encoro MOt~~M~, Introduction parlers ~rovfKfaM~ provenaux modernes, premtere carte se trouve a la fin du tome du Gt nnlinguistique premier qui driss der 1 omamschm de G Grber (cf. p. 598 de la premire Philologie, une carte du mme dans ancienne, ;cf. pour la priode dition) genre H. Grandgent, Outline Old Provenal. Cf. encore: Plazoof. gnral d'une carte des patois du Midi, in Reu. gogr. coimn. Bordeaux, net, Essai 1913. p. 166 185, 208-227.
prs
jusqu'
la
Mditerrane
la
frontire
poli-
partie
du
ainsi
dli-
linguistique Dauphin,
d'Aoste,
Suisse
est de se
le
d'Oc
l'ensemble
ces parlers
Remarque. (Archivio
le franco-proven-al.
C'est ainsi ces parlers qui a appel On les appelle aussi quelquefois III, no). du franco-proveritraits Un des principaux les infinitifs o l'a latin tait d'une prcd et en-ar franais, Un autre trait i Ascoli
glottologico,
comme en ancien mngier, infinitifs de la premire conjugaison. est le maintien de o final posttonique par ono cf. templo en comprend suivants
la rive Rhne,
les dpartements
sur la rive gauche la Savoie et la Haute-Savoie l'Ain l'Isre, 11 comprend du Jura, en outre une partie de la Drme, la les cantons de la Savoie. Suisse suisses voisins Cf. romande, a peu prs , parte qu'un certain nombre de vilCf. sur ce point parlent un dialecte lages piemontais provenal. Essat de Syntaxe der parlers provenaux modernes, p. 8-9. Cf. J. Ronjat, Die proien^aliscfre Mundiirt di Karl Ettmayer, pour un de ces parlers: Vinadio, dans Baustetne \ur lotnotucheu Philologie (fesigube fur Adolfo Mussafia), p. 211-225.3. I. Nous dtsons
Suchier, in Grber, Grundiiss dei rom. Phil., I (ir= d.), p. 594 Ascoli voudrait ajouter ce domaine les dpartements du Doubs et de la Haute-Sane. Au sud par les chane, de la France, la langue d'Oc est limite
sauf l'extrmit occidentale de la Pyrnes, o le basque s'avance en de de la frontire spare (Espagne) un dialecte de Il y a aussi l'Espagne. une quinzaine de vilgascon mlang d'l-
politique qui nous dans le Val d'Aran lages qui parlent ments catalans Le catalan, langue partir
diffrait l'origine, peu de la s'en est loign de plus en plus provenale, de la fin du xm sicle. Nous le laisserons en qui, de cette est tude2. par douze est divise diffrents
millions
actuellement parle de Franais. Elle dialectes, linguistique, parat n'en tait trs
autre
NOMS
DE
LA
LANGUE
D'OC.
La
Langue
1. 2.
d'Oc
s'est
appele
d'abord
lenga
romana
B. Schaedel, Romania, 1908, p. 140-156. Sur la sparation dialectes occitaniens et catalans, cf. K. Sades ber den xslltchen Teil des katalow, Spracbgeographiscbe Untersuchungen P. Fouch, laniscb-langitedoktscben 1912, Greu^gebiites, Hambourg, Etsai de la langue catalane, dr. grammaire (en historique, Perpignan, 1917 cours de publication). X, p. 3. Cf. Chabaneau, Hittohe gtieiale de jxngueioc, 168-177
mais
cette
signification gaire
au latin. cette appellation oppose Cependant mise de nouveau en faveur par Raynouard, ancienne, n'est pas exacte. Il y a des langues romanes (espafranais, par italien), il dont n'y a pas une les autres seraient langue dri-
excellence,
et qui serait la langue d'Oc. En ce qui concerne la langue d'Ol et la langue le franais en particulier, d'Oc se sont dveloppes l'une de indpendamment pas la fille de la deux langues sont surs, si l'on langue la parent'. Ces tient une appellation qui marque se ressembler au deux surs devaient beaucoup l'autre la langue d'Oc ces d'Oil n'est dbut mais l'volution la langue profonde prs de sa forme primitive, d'autres de la langue d'Oc est reste semblable d'Oil a t trs
comme l'italien. langues romanes, La langue d'Oc a d'ailleurs au moyen-.ge port, et mme de nos jours, d'autres noms. C'est d'abord celui de provenal, qui lui a t donn au xme sicle,
Sur
la langue, romane du Midi de la France ou provenal', P. La Meyer, romane du Midi de la France el ses noms (Annales du langue d=(ferents Desazars de Montgaillard, Les origines de la Midi, I, 1-15); langue romane et ses diverses Arad. Sciences dt Tmvlouse, XI' appellntious (Mnt. srie, 1 II). L'auteur d'une en traduction des dialecte psaumes dans sa prface, le latin qu'il traduit est un des dialectes extrmes de la langue messin en langue d'Ol.
Si ce terme jours. ce n'est pas que le dialecte prprovenal au xiue sicle, littraire sur une supriorit sentt, les autres c'est doudialectes, que au onzime, maintenu jusqu' nos zime sous cienne et encore le nom parfois au xme sicle, on comprenait de Provence tout le territoire de l'anRomana surtout et mme de l'Aquitaine en Italie. au moyen-ge dbut du
employ dnomination usite n'apparat d'abord employe Vidal de Besal, cit le Elle
est xm
qu'au
a souvent
suivant des passage Francesca val mais et [es] plus e pasturellas mas cella de serson que par-
et per far vers et cansons et per totas las terras de nostre ventes lengage li cantar de la lenga Lemosina de major autoritat vos en autra parladura, de negun' per qu'ieu larai
primeramen*. suivante C'est ce passage que se rfre la citation Segon que ditz en Ramon des Leys d'Amors Vidal de Bezaudu, le lengatges de Lemosi es mais aptes e
in Hist. X, gen. Lang., cette poque, la traduction de Provinciale, de la Provence et non romana, proprement 2. Ed. Stengel, B). p. 70 (ms. Chab.ineau,
1.
Provenal de la
est, Provincia
et la et
a dictar
en
romans
que
degus
valeur on
objective
du
certain le
crivait dans un
limousin,
large
pour
dsigner
des des
de rien
littraire, moins.
classique
II faut, en effet, complter la citation que de Raimon Vidal par la citation suivante ce qu'il indique, quelques lignes auparavant, Totz hom ni entendre deu qe vol trobar que non neguna parladura mais acella de Franza es naturals e de Lemosi ni dree de
lingage
e de Caersi e d'Alvergna Per qe ieu vos (ms. caersun). de Lemosy entenquant ren parlarai dicqe qe totas estas terras et totas cellas qe son entre ellas. Totas das e totas lor vezinas estas terras parat dsigner, de l'Occitanie. des dialectes Cf. Midi, t885); sur la langue des a l'exception troubadours de la Fi ance, l'ensemble P. Annules Biitamiica, Kunstsprache t. XLV (19 12), tude par p. 499 et dit
Meyer,
I, i sq. Id., Provenal Langmige(Encyciopaedia H. Morf, Vom Ursprung der piovtn\alischen der Prmss. Akad. Wissenschaften, de cette rendus rom., LVI
(Sit\ungsisr
dernire (1913),
!ang.
i. Ed. Gatien
Arnoult,
II, p. 402.
dnomination
de
lemosi
s'est
maintenue
de
du originaires des troubadours ses principaux tout de la partie ments Enfin, a t erreur
XVIIIe
par le fait la plupart littraire que la langue de dans quelques-uns s'explique sont pour de cette aujourd'hui surprovince, les dpartede catalan
donn a t sicle2,
au provenal Cette classique. catalans du par des savants avait t commise dj avant
et s'excuse en Elle s'explique par des Franais. le certains de vue, points partie par ce fait que, d'avoir maintenu les caraccatalan donne l'illusion eux de la langue des troubadours dialecte de la France mridionale. Le mot tres mieux qu'aucun
d'abord le pays o d'Oc a dsign Langue se parlait cette langue; c'tait une expression gograen latin Le pays de langue d'oc phique. s'appelait sans doute sur Aquitania). C'est Occitania (form
n. 3) que sur environ Chabaneau observe J?! (loc. laud., p. cent cinquante troubadours dont on a conserv les noms, vingt quatre de ces deux au moins dans le pays circonscrit par les limites naquirent et six d'entre les plus illustres eux comptent dpartements, parmi qu'on de Born, de Borneil, de Ventadour, Bertran Giraut citer: Bernart puisse Gaucelm raidit. Arnaut Arnaut de Mareuil, Damel, Crus2. Bastero et Andres cf. Chabaneau. Icc. laud., p. 17}*. Basteto, e stato attuaU ca Proi'en^ale, DelV Andres, origine, prpgtesso p. 7$q.; dl ogm letteratura t. I, p. 297. (Parme, 1788), 1.
Dante nomination ainsi (italien), Sur citanus, occitanien, seraient confusion puisse
qui
avoir
employ la
le
premier et la
cette l'opposer de
d-
langue, et
la
langue
si
servant les
l'affirmation1. adjectifs franais plus latins occitanique, rcent), pas objection c'est pas t qu'ils qui oc-
dernier qui ne
ces
qu'ils
consacrs
ne nous parait objection de valeur. Ces termes (occtlanique, beaucoup dans Fabre t mis la mode d'Olivet, par Cette dernire et par Rochegude, Les Occitanien. le terme dans Italiens occitanico le Parnasse et les les
pas ocses
Occita-
ordinairement
Espagnols Allemands
le mot plus volontiers emploient (provenal al) et neuprovenxahsch leur est pas inconnu. Il semble lectes modernes que, au moins du Midi de provenal, d'Auch,
aUprovenqiscb moderne)
des dial'ensemble pour dsigner de renonil serait temps de la France, prter qu' la confusion, qui ne peut de Toulouse ou de Bziers n"a a
de Pau,
1. Dcvuigari Elotju.l, ch. vin. 2. 11 faut citer encore ici, parmi les dnominations de la langue d'Oc, la langue vulgaire, le terme meundi, employ Toulouse pour dsigner des sujets des Ratmon, et qui n'est autre que le mot Rmmoundi (parler avec apocope de la syllabe initiale. comtes de Toulouse)
rien
voir
avec occitan,
celui
d'Arles,
de Maillanc occitanien
ou
Le terme conviendrait
occitamque,
ou tout
de
l'ensemble parfaitement pour dsigner et si ce terme n'a pas pour lui la conscration d'Oc de l'usage, il l'obtiendrait facilement. et surtout
n'en la confusion la raction mais parait bien difficile provenal car elle tend consacrer une grosse est pas moins regrettable, n'est point propre dite provenale erreur littraire: la posie la Provence plus illustres elle a brill reprsentants ou la Gascogne dans sont tout ns le pays de langue d'Oc et ses le dans le Limousin, penser Jean de Nosle contraire.
que attards
LA
LANGUE LES
DES
TROUBADOURS.
DIALECTES
PRIODE prlittraire langue mais latin du suite l'Empire intellectuels, Mridionale bonne, fluence qui va Arles, vulgaire n'avait parl latin des
prlittraire. la priode tait pas dans littraire invasions (fin de qui encore les Gaules quand, barbares l'Empire taient mal en dfinie formation t crite.
On
priode laquelle forme, que en plus par de centres Gaule Narleur la priode par inle la
sicle,
Toulouse, virent
disparatre du v
diminuer. la restauration
Pendant des
etudes
romans
se dvelopprent
distincts du latin. plus le Midi de la France, les sicle, les contiennent dj comme
partir
connatre romane
une
Serments
d'Ol, analogie Midi tait dj forme. Mais les premiers crits ne datent que d'un sicle et demi l'an 95o et l'an 1000).
LITTERAIRES. Les
(8_|2)
tard
PLUS
(entre
ANCIENS
MONUMENTS
de la langue provenale qui le pome sur Boce (fragconnus sont ment de 258 vers de 10 syllabes, groups en tirades et la Chanson de Sainte Foy de longueur ingale) d'Agen (593 vers de huit syllabes en tirades mo-
monuments
norimes).
t compos entre La Cbanson 1. Botct parat avoir l'an 1000 et 1050. de Sutne Les poemes de la Passion et franais Foy parait plus ancienne. de Saint sont du xl sicle, sont crits dans une Leger, qui langue qui contient de nombreuses formes ces formes sont dues au mridionales la marche mriavoir copiste, qui parat appartenu linguistique de Boece se trouve la Bibliothque dionale Le manuscrit municipale on en trouvera le texte dans de Bartsch les Cbreslomnlbies et d'Orlans d'Appel.
Ces
deux
pomes la Chanson
des enviFoy est-elle Les premires chartes o apparaissent des formes mls au latin provenales de prs d'un sicle. troubadours de Guillaume sont des VII,
paraissent de Sainte
tre
du
x"
sicle
antrieures
des premires posies environs de 1100 (chansons comte de Poitiers, duc Aprs lui viennent mon et Marcabrun, dour, etc.
Bernart
de la Provence originaires dite sont rares dans la premire proprement priode; ils apparaissent la fin du X[i" sicle. surtout Parmi les plus anciens textes en prose, il faut citer, en dehors mixte (qui s'cheen langue lonnent de 860 au milieu du xi sicle), la traduction 2 des chapitres XIII-XVII de l'Evangile ~t'nt Jean de et les Sel mons et Prceptes Religieux, publis par Chades chartes baneau et Armitage. les Prceptes 3. Ces derniers tant d'ailleurs textes plus sont du xn que rcents
Les troubadours
se trouve a ta Btbhothque de l'Universit il a de Lcyde Il y a une vingtaine d'annes de Vasconcelpar M. Leite le texte un dans la Romnnia On en trouvera publie (syoz). de Crescin]. 130 vers dans le A~Hua~o~'cn~n~/e extrait dans P. Meyer, ~fcu~ d'anciens textes de ce texte de K. p. ;2, et les dttMns ~tKf,M;<tict)M]'<</raMf<;u, completes et F. Michel Hofmann(i8;8) (;86o). ~ X~* <tt /an~M< d'Oc XermoK! et Preceptes Chabaneau, religieux F. Armitage, sicle. Montpellier, ~w<~ty ~u X~J~' sircle en M<*Mx 1883 Heilbronn, 1884.
~rpt'fnfo~.
LA
LANGUE
DES
TROUBADOURS.
raire unit
des
troubadours
diffrents
dont chaque couplet tait compos crit dans une langue le /)roMKdiffrente, remploy le gnois, le /r<m~M.i, 1e gascon et l'espagnol. Les Toulouse Leys ~F~MM~, code grammatical compos au x[v' sicle, appellent le gascon lengatge estranh coma frances, a engles, espanhol, gasco, lombard La langue des troubadours avons-nous dit, prsente, une assez grande caractres unit; de plus la rattachent autre. de il semble au dialecte que les limou-
principaux sin,
Les posies des premiers le gascon MarcaPoitiers, mme prsentent cela s'explique des troubadours limousine, C'est ce qui
Ventadour)
traces de poitevinismes quelques si on songe que la posie lyrique dans la Marche parat avoir pris naissance aux confins du Limousin et du Poitou. aussi que les posies
explique
de troubadours
gascons,
Ch.lbaneau,
Htst.
Gm.
LeK~d.Pnv.tt,X,
174.
comme sentent,
Cercamon du moins
et dans
son
disciple ou
Marcabrun, et
pr-
ou coin qui est devenue la langue troubadours. Ainsi le ch initial au lieu nettement d'autres limousin dialectes (il se rencontre, en
dans
et en Dauphin dans Auvergne par ces contres la posie en langue-vulgaire a paru bien le Limousin, la Gascogne ou le plus tard que dans or ce trait est emprunt de bonne heure Languedoc); par les troubadours contres Languedoc, qu' nos jours. Pour mieux comprendre de la Gascogne ou du originaires o ca initial est rest intact jusla formation de cette
il faut se souvenir d'ailleurs langue classique, que, au dbut de la langue tout au moins, les dialectes mridionaux ne prsentaient eux des diffpas entre rences aussi accuses que celles qui ont fini par les caractriser, aprs L'unification elle de longs se fit, sicles au xn~ d'anarchie sicle, linguisfacilement par trouba-
se fit surtout
naturellement, grands
de la langue
des premiers
Si l'on songe que les Itahens on ne sera pas tonne venal que naires de provinces mme diffrentes crire en une langue commune. i.
crivirent fort correctement en proles troubadours mridionaux origide langage aient facilementa appris
La
langue
littraire
devenue sinon
b partrou-
plusieurs badours saintongeais, dont le plus clbre est Rigaut ont crit en provenal. De mme dans de,Barbexieux, de troubadours Ital'Italie du Nord un grand nombre liens clbre Dante mortelle. ont est crit en un provenal originaire la Divine trs de pur Mantoue, Le plus a qui place im-
Sordel,
CorM~t'e une
diSfaii parlait raire que les troubadours Mi~ sicle, n'eurent pas de peine La langue littraire commena dbut du x.v" sicle,
1.1 langue qui s'y du provenal littcatalans, jusqu' la fin du a l'employer. se corrompre au
partir du moment o la posie Une tentative tomba en complte dcadence. importante pour la restaurer fut faite Toulouse avec la fondation du Consistori del Gai ~&~ avec (1~23)01 a publication du recueil des Leys ~wof~, furent 3 dans la deuxime moiti promulg&s la
i.
qui du
i~y a une vraie ptade de troubadourt A Gnes d'entre plusieurs Lanhanc de hautes situation s. AVen'se eu~, comme C)gaia, y occupaient Bartolomeo Zorzi. On s.<!t que Dante met dans la est n le troubadour bouche d'Arnaut Daniel v. i~o-i~y) huit vers XXVI, ~ro(PMr~ono, a composs t~~rftM~ qu'il lui mme. Hanta montrf encore M connaissance en l'employant dans une de ses chansons, la chanson tndu pro\enal fM. Cf. encore les passages des troubadours dan: ~<< lingue allgus le De vtt~tt! f~fip. 2. VIII. Vu, VI,VJl,Vil). VI, 2.Purgal,, Pur~i., Elles ont t composes avant cette ruais elles n'ont t date < publies vraiment qu'en :t);6.
(1356)
imites t de
intitul plutt
trobar
grammaire)
vers le milieu du xiif Faidit, Hugues qui le composa sicle pour deux seigneurs italiens. Son livre s'appelle le Donat proensal A ces trois Donat Ploensal) dans recueils se trobar, ~a~oy (Leys ~4~0~, rattachent d'autres traites de de potique, dont on trouvera
et surtout
comme On
dans
ou en Gascogne et en Prode bonne heure dans les employe les livres de comptes, coutumes, le latin. En Limousin partivivante. en
concurremment culier
avec
et en Gascogne elle resta longtemps 1~ fut publi l'dit de Villers-CotteSous Franois ordonna de se servir de la langue rets(r~e)),qui
un abrge de !a grammaire I. Ainsi latine appel d'aprs en l'honneur mainen italiens Donatus. Le& deux seigneurs et en provenal) cette (en latin rdige grammaire s'appelaient de Sterleto. de Mora et Corano Zucchi de 1~0. t crit aux environs avoir L'ouvrage parait notre oles Leys d'Amolr dans uotre 2 Cf. aussi Bobhagrapbue toulousains. TtOM~~oM~ Toulouse, ~tH~M i~iy.
ouvrage
franaise
dans
tous
les
actes
judiciaires
et probablement au moins, plus tt 1~1~ cas aprs 148~) le Collge de Rhtorique, de Tou ses concours d'Ol n'admet louse, que la langue Le Barn comme et le Roussillon officielle conservrent jusqu'au xvni* littraire il n'en fut leur sicle idiome 3.
langue
connatre
etc. les traductions en prose, religieuses, dans ces crits les germes mence trouver gements qui se sont produits petit petit fait des dialectes occitaniques disparates. la langue encore peu du modernes Et parlers infiniment fait au dbut de lectes diffrent
des chan-
moins,
les uns
l'unit
Il y eut des rclamations et des protestations de la principalement F. Brunot, Cf. ~t~MTM~II,p. part des Provenaux. 2. F. de Gelis, f;of9".c,eh.n. ~<!<MMCtt<t}o<<t~.c du Roussillon, du 10 juin Un arrt du Conseil souverain !7;8, seront dclare rdigs en franque les actes de l'tat civil en RcnjhSiIlon i. ais. Comme velle dition. les homlies Barcelone, d'Organyt Ces 1015. publies homlies y Sans; par Miret sont du x[ sicle, nou-
prsentent Ces xtt~ portance Remarque des le dbut mais ces traits diffrences sicle, de
pas
entre
eux
de
diffrences au contraire, du
trop
partir
xiv,
une
considrable.
de
nombreux le sont
qu'ils devenus
un obstacle
Rpugnance
Rpugnance pour r [simple] deux voyelles; ; Mutation K final vision en t; soit 7 Rsolution on critiquable, trou\e Cf.
~ Suppression initial de /< mdial 6 Mutation enf; de peut 1 final la tenir en pour u.
pour/: ; de M entre de
on latines.
en langue dans gasconne A. Luchaire, Idiomes p. 10~ sq. 18~0, de ~x/M de /'ftMt'm Pour
frani'ai~, rgion cf. du mme auteur: Paris, 1881. II. avances. Morf, sur Les Un la
les
~ta/M<<
recherches
dialectales
ne
sont
historique documents la
du dialecte d'archives
devoirs
d'autres
doivent
linguistique H. suivre.
romane.
Ce der prov. p. 1030. Urf/~M~ M/')/~r(M'Ae, menc et le gascon; mais d'autres pour le limousin sont plus ngligs.
dialectes
GRAPHIE
ET
La graphie de l'ancienne tait langue comme au moyen-ge uniforme toujours souffrir du caprice des scribes. Cependant cipes en taient les langues dont la prononciation effet de difficults. Le provenal ouvert et ferm, assez
elle avait
comme simples, les sons ne sont pas trs compliqus; de l'ancien n'offre pas en provenal
les voyelles suivantes possdait e ouvert (fr. ~) et e ferm (fr. ), o ouvert u se p de port, porc) et o ferm, i, u (fr. en franais comme il tait sauf quand prononait le se:ond lment d'une il sonnait alors diphtongue OM. 0 ferm avait un son voisin de celui de la ou du fr. ce son. dont s'crivaient le second avec u lment NM, At, seule tait le peu il s'est
<!MOM;, peu
M<, iu
(prononcez: de voix).
~ox, &);<, &), <OMen une et o, premiers lments tre ouverts ou ferms
mission
d'une
diphtongue,
on avait donc f?t pouvaient la diphtongue et <H, pM et px. Quelquefois ait est dans les manuscrits reprsente par <M paraolas.
Ct. 'M, PHONTIQUE. Dans certains cas cette notation o dans eo ne ptnque.maislesonde celui de u dans eu. I.
n'est devait
grade
reprm, M
beaucoup plus rares que ao. ai, ei, M se prononaient di, <ft, d<. L'ancien connaissait aussi provenal comme
des
Mi, KM, MM, MM,iou, et plus tait sur l'lment du milieu. Mf/, uey, uoi, etc. L'accent H s'crivait l'initiale, mais ne compquelquefois tait pas dans la prononciation: on crivait ordinairetongues ment OKO~, onta, onrar, CM, OMM,<!M~. plus spcialement on parle quand la graphie, de l'orthoEn ce qni concerne il ne faut pas oublier, graphe thographe italienne, phies ~C des troubadours, des scribes.
triphrarement
de l'orqu'il s'agit surtout Dans les manuscrits d'origine des graon trouve souvent c;aH~:r etc. redouble -ensa sans pour e~af;
pour Dans
a ssi. En un mot il y a eu Ffransa, ~n/, des troubadours de caprice dans la graphie au surtout peut pas parler d'orthographe, du mot. mologique Les manuscrits ne lique de j on hsite
pas
i intervocades
prononciation
suivants
veraia,
aia,
f~M,
saia,
etc.
sur le tmoignage et sur la graphie comme vraisemblable une prononciation ou semi-consonne et de j dans le Sud. dans La le Nord
de l'Occita-/t/'a
prononciation
dans fr. ge) serait rare dans les rimes des (comme y grec il parat bien reprsentroubadours. Quant ter une semi-consonne (fr. Bayeux) dans veraya, traya, La distinction et autres graphies semblables. savaya, tablie par Lienig entre est peut-tre trop de i intervocalique plus rapproche sonne intervocalique. vocaliques N tait vait ca aya) et aja (pr. a~a) la prononciation nette peut-tre chose comme tait-elle quelque du que de l'i semi-conCf. le traitement de c, g interactuel elle se trouaia (pron.
des groupes dy, gy, etc. instable la fin des mots o en latin d'une
prcde
~M~MM ;> pan et de mme la p. pl. des verbes et ~~oM. Les sons de diverses mouills de n et de
M~Mw ~> can et voyelle bonum > bon et~o elle rtait <Mo et amon, taient ~o
Cf~MtHMtt't~~r p. 78. Leys ~mo)!, comme Ptubteurs noms meridion~e, BfMX&M, d'ongme propres m.us on a une tendance ont encore cette Vernhes, ~)~<'r, graphie de B~tf~, Brunes, P~'r')~,auheu ~~Kfy;detnemepour prononcer
ny tains seyor
les
catalans de senhor un
et
dans
cer-
cavayer, Peut-tre et
d'ailleurs signe
signe
de
prononciation
graphique. de ou e~ est par g quelquefois dig, y~, le son h~. de reprsent Toutes tch dans
graphies
paraissent
reprsenter
la graphie. Ce ont donn sur ce point que les Leys d'Amors cises et trs judicieuses. On suivre pourrait d'entre arriver elles donner pour rclamait dans notre l'dition des anciens textes la langue de ces la rgularisation dition de Rigaut
trs prrgles encore la plupart textes et provenaux une certaine comme unit. on
de la de
graphie, Barbezieux
Dictionnaire
.fr<w~!fa~-FfaH~aM,
E.
Levy,
systme Quant
excellent. graphique appliquer aux divers des de troubadours, la discuter ici c'est On
dialectes une
la graphie pas le lieu lent, tout niens senter moyen factice ancienne
nb est mouille pour le monde est habitu. L' modernes doit, cause
est excelpourrait lhqui garder moins le fr. gn, bon que auquel des parlers occitaorthographe de ces unit dialectes, obtenue prau
de la varit
Une souplesse. quelque orthographe d'une trop un et Seul trompeuse. et l'orthographe moderne
unit qu'une la graphie entre compromis viable. nous parat personnes prononcent fo/NH au
de
LMENTS
DE
LA
LANGUE
D'OC
LMENTS
LATINS.
La comme
langue fonds
romane
et,
d'Oc
est
une le Les
de son vocabulaire principal essais qu'on a faits pour la rattacher soit quelque autre moins langue nombreux parmi eux ne dsarment par leur enttement. Que nos parlers coins traces reculs, des aient
les amateurs d'entre plusieurs est dsarme pas. Seule la critique dans surtout mridionaux, dans leur vocabulaire, gard, ou Mais des des autre le si
on le compare aux mots d'origine et surtout il latine ne faut pas oublier est qu'un mot dont l'tymologie douteuse ou parat rebelle toute explication n'est pas un lment non latin. La plus grande forcment est de mise dans ces questions d'origine prudence on a dmontr mots prtendus basques que plusieurs n'taient que des mots latins dfigurs par la phontique basque. Rendons grande au latin c'est--dire parlers le plus mridionaux. ce qui est au partie du vocabulaire latin, des
ELEMENTS PRROMANS.
La langue
des premiers
2~ habitants nous du Midi peu de la France, connue quels ou Ibres, Ligures puissions que nous qui En ont
est trop
fixer avec
certitude
dans la langue mridionale. pu persister exagrer le nombre on a une tendance tance de ces lments.
gnral
et l'impor-
Le celtique nous est mieux mais il n'a pas connu laiss de traces trs nombreuses dans nos dialectes, de bonne qu'il fut absorb et que les mots celtiques vulgaire venus sont passs par l'intermdiaire parce Voici landa (verne, quelques-uns (lande), aune), roc, de ces mots ~<xM, cami, par le latin qui nous sont parde ce latin. heure ~w~a cr~M, brusca (combe), verna rusca
ssca (roseau),
(branche),
(corce), gavela, braca-braga lausa (dalle), gamba (jambe), (alouette), ~j (qualits) Ces mots dsignent parties de la campagne, corps, du vtement. adj. des
Une question intressante et souvent Remarque. dbattue est celle de savoir quel moment il faut placer la disparition des langues celtique ou aquttanique que l'on parlait en Gaule. Nous croyons, pour notre part, que la disparition de ces langues indignes devant la langue des vainqueurs a t assez rapide. Pour l'aquitain (ou ibre ?), qui parait avoir t la
i. Meyer-Lubke, Gr~mwatr~ Gnw~M~ /'aKCt'fM/'rct/~H~ langues romanes, I, 20. 2
langue de la rgion o se parlent aujourd'hui les langues gasconne et basque, on ne peut donner aucune prcision. Pour les dialectes celtiques que l'on pouvait parler dans le reste du Midi nous avons quelques allusions des auteurs des premiers sicles aprs Jsus-Christ qui semblent tmoigner du maintien de ces parlers ct du latin. Il nous semble qu'en faisant reculer la disparition du gaulois dans le Midi de la France au me ou peuttre au ive sicle aprs Jsus-Christ on arrive la limite de ce qui est historiquement dmontrable. Nous remonterions plutt, pour notre part, jusqu'au H< sicle. Cf. F. Brunot, .tftj<. de la t. J, Introduction, ou l'on trouvera la bibliogra/fi~M yra~H! de Grgoire de Tours, ch. I. phie du sujet, et Max Bonnet, Le /(!<<M LMENTS GERMANIQUES. latins A ct des lments d'origine
et celtiques on rencontre des lments Ils sont moins nombreux, dans germanique. d'Oc Midi avec que dans la langue d'Ol, t moins en contact (sauf dans les que celles
alberc, o~a ~.f.M (pie), aiglon (hron), ~<! (honte), ~Kch'f, aM)it'r, baldor, bandiera, de chasse, braque), <w~M~ la ~OM~M (cuirasse, (blouir), destine), a. fr. M~oxf M~MT
escarida,
i. 2. und
~nMtttie~M
~ftftBtrfc
tM der
y~M~~c~MK
estreup gaigre
(trier),
faidir,
talda,
r~M~a, )'a!M~(bord), raubar, (plucher), ~r~a, etc., etc. <y-~tM, ~K~ (tuyau), Parmi les noms propres citons Adamar, ~MM~'c, Anselme, Brunissen, Gaufr, Rambaitt, Uc. Ces lments sont plus diffi~o/aM, ~M~~a~, Jaufr, ~4~a/~<, Baldoin,
~4/~7 !e, Albaric, Berart, Ermessen, Lambert, Raynouard, LMENTS ciles Bernart, Galfr, Matfr,
~a~M~H~,
Savaric, GRECS.
distinguer les lments que germaniques. Une partie des mots tait de bonne grecs passe mots taient heure en latin d'autres passs plus tard en latin vulgaire les uns ft les autres ont sdivi les lois du dveloppement de ce latin. D'autres lments, ont t emprunenfin, en trs petit nombre d'ailleurs, ts l'poque des croisades; quelques-uns proviennent aussi tout grec. Ces dit' des temps relations entre le commerciales Midi de qui ont exist de la France et l'Orient
lments voici
sont
peu
avons-nous ~MM//a,
quelques-uns
du 1. Tout travail sur les mots grecs prlnminaire dfaut . Meyer-Lubke, G~omtMtttrc des ~M~<M romanes,
roman I, ly
fait fin.
encore
anchoia co~M~,
(?
cf.
sicilien ~u
aMncwo),
borsa,
crm~,
(pltre), pantais,
ET
~rof~a, pantaisar,
LMENTS
ARABES
lments
ne sont
que d'ailleurs
ce sont peu prs les mmes dans la langue d'Oil, et qui cette dernire ou du provenal la liste des principaux (maquereau, mots d'ori-
<M~:M,
alcuba, leno), a~o, almatrac ami(matelas), borbarbacana, basana, (caroube); ~fo~MMK jupa-jopa-jipa ~of~ (faucon),
;'o~K~,
tabor,
au persan balais (rubis termes Emprunts balais) du jeu d'checs: tons: scac, roc (tour); tafata, taffetas. Mappa et MaMa avaient t emprunts par le latin au punique.
IBRIQUES, BASQUES. Ils ne paraissent
LMENTS
pas trs
t. tt est
nombreux,
ni
surtout
trs
srs~
Meyer-
peine de faire remarquer combten besoin sont ~n.nsi'ies les tyniologies veulent aux mots amateurs trouver grecques que cen~ins voici des plus tua de (tuer) provenaux quetques-unes tranges de O~ocTo~ de 'EOTTi~x fi~~t~ estaca (~tucher), Ou~v (tombeau) afatc ne sont imporunn z. Les lments de la que dans les dmlectes SICIle ou de l'lbne. m~uvats sort. ~ftrft~ Compos coup de ds, tmuvins ~ntm~ Bourciez, /<~HM/c t~a~, 6~, c.
signale
(Gram.
des d'origine
ajoutons-y
l'esp. <~MM~o, et qui correspond rattacher l'ibrique titrdus parat avoir par le latin la mme langue L'influence du basque o le basque rgions Les par A. Luchaire, M. Saroihandy article, a tudi les Vestiges
sur la toponymie de certaines n'est plus parl a t tudie pyrnens, dans rcemment, idiomes Ch. IV. un curieux
en fert itoire de P//o~~t~Me t~n'f~f roman des tudes basques, (Revue 'internationale I~Ij, n 4) il s'agit du maintien de p, t, k intervocaliques dans certains barnais moparlers (et aragonais) dernes. MOTS 'dans ~AVANTS. Les mots savants ont pntr
le provena! de l'Eglise par la langue et, plus du droit. On les reconnat rarement, par la langue au signe suivant c'est qu'ils ne se sont pas soumis avec la mme aux lois de la phontique. rgularit Nous avons le maintien de la pnultime, expliqu dans proparoxytons, ou semi-savante (car on catgories psauteri,
i. Bourciez,
certains
savante des
raison,
dans
les mots
comme etc., se
baptisteri,
loc. laud.
Purgatori,
~)t'i'c!,
ayant subi une influence dite savante; ce qui veut dire simplement que la forme latine de ces mots s'tant maintenue longtemps dans la langue de l'Eglise ou du droit ces mots en passant latin, chose vite et dans la langue ont gard glus de la forme ne sont c'est--dire vulgaire, oppose au que les mots populaires quelque ils se sont dtorms moins latine
dnoncent
comme
des mots
pas arrivs au stade de transformation o sont arrivs les mots dits populaires. Pour d'autres mots comme oli, of~t, il est difficile de ne pas y voir forme populaire cf. M/~a, traitement des pro-
une
paroxytons. r
INFLUENCE
DE
LA
LANGUE
D'OIL
La langue littraire des troubadours s'est maintenue assez pure pendant environ deux sicles (de 1100 de mots d'ori1300 ~). On ne compte pas une douzaine gine franaise dans l'uvre Marcabru, qui est de la du xn' sicle, et pas davantage dans moiti premire Peire Cardenal qui vit vers le milieu du xin. Cependes rgions dant quelques troubadours originaires voisines
i. Cf.
de la langue
Karch, D)~
d'Ch'l,
comme
E~M~~
Bernard
t'w
de Ven-
Kt~J/MM~a'jt'M
Darmstadt, iqoi. non 2. La langue de la posie (didactique lyrique moins Les influences latines ou mme franaises pure. sans l'tre d'ailleurs sibles, beaucoup.
tadour,
emploient
certaines
formes
qui
ne
sont
pas
et le premier d'Oc langue Guilhem de Poitiers, n'hsite sa langue trs poitevinismes Les troubadours la puret
du XIIe
troubadour
eurent
conserver moiti
de leur sicle,
avec
les trouvres
avec et que de leur contact de la fin du xn* et du dbut une altration assez sensible
Il n'en
mme dans
le dernier
les dernires
peine quelques traces ~Mo~ appellent plusieurs formes du franaises moins qui leur
trangres
des formes M~MKfranaises d'employer (comme aw:y) au lieu des formes provenales (MOM~Ker, qui vont pas trs nom-
Mme dans les del Gay amics). ne sont de t~2.~ 1471, les gallicismes breux. Remarque de l'influence I.
Nous ngHgeons, dans cette revue rapide de la langue franaise, le roman de Girart de Roussillon, parce qu'il est crit dans un dialecte intermdiaire entre la langue d'Ocet la langue d'Oil et qu' ce point de vue il orme un document linguistique a part.
Deux troubadours se sont exercs II. Remarque crire une strophe en franais ce sont Rambaut de Vaqueiras, dans son ~~f/ en cinq langues de Gnes. et Bonifaci Calvo Le troubadour Guiraut d'Espanha, de Toulouse, qui vivait vers a compos une posie lyrique en un langage mixte f2;o-tz6o, o le franais domine II nous reste du roi Richard Cur'deLion une pice crite en franais et une autre crite en provenal. Pour l'imitation des formules de politesse franaises, cf. le passage suivant du troubadour Bernard d'Auriac, de Beziers Et auziran dire per Argo Dil et iVfM~en luec d'Oc et de ~o <.
CARACTERES DE L'ANCIEN L'ancien
PROVENAL.
se distingue nettement des autres dialectes provenal formait la langue d'Oil. Il ne connat dont l'ensemble atone une seule voyelle, pas comme qui est un e sourd ferm en ancien tranais ferm (~M~~), ou i (~<) ~M~/) les triphtongues, connait sans doute tion possdes peut tre e o ferme (Mw&r~), (~o~, de plus l'ancien provenal n'a franais que l'ancien sa priode de formasoumis que la langue il et la nnate atone
des voyelles accentues, la varit des voyelles ouvertes qui, jointe l'absence presque
A~T~oMc~,d
Ht)by, A'o!<f<
sur
n" XVI.
v. li'tt ~'<t. ~t les formules de potesse Lt pice est J. Anglade, prc-
rapproche des autres no-latines langues Voil pour le ct plastique part romane desplus depuis latin; qui l'ancien capable provenal
complte touffent
de
voyelles
nasalises,
le son,
et qui affaiblissent nettement cette langue du Midi de l'Europe. de la langue la premire d'autre langue
a t
les formes les plus varies, d'exprimer simples aux plus nobles, de la pense humaine; au ce rle tait rserv plus de dix sicles ce ne fut pas une le dtrner rvolution petite que celle en Italie il fallut le gnie
consista
de Dante de langue
de pome est compltement dans les .Bcax, la langue assouplie Guilhem de Poitiers; troubadour, posies du premier de la priode avec les grands troubadours classique Foy elle est Chanson et les en font Ainsi dcadence d'Oc clat dites tait dans tout son clat Peire Cjrdenal et la de la Croisade derniers lui apprennent nourris troubadours, de la philosophie. du xm' sicle, littrature un avaient tat de connu au tre loquente, de scolastique, moment la et elle d& la langue dans un
illustre au rang pour lever le vulgaire littraire ce miracle tait accompli depuis dans le Midi de la France. Bgayante encore de Sainte et dans le
que seules
les langues
il sauf en ce qui concerne l'Italie, classiques faudra des sicles les autres langues pour que romanes ce degr de perfection. atteignent
VULGAIRE a t langue provenale aux mmes lois gnrales que romanes. Il est admis que le
de ancienne soumise
langues ces langues n'est pas le qui a donn naissance mais le latin ~M~M'i; ou populaire. littraire, vulgaire n'est foncirement pas, proprement diffrente du latin parler, une
Ce latin langue
elle prsente, sur quelques cependant avec celle-ci. frences assez profondes trs sommairement, quelques-unes rences PHOMTmuE. un Il s'tait
trs changement telle qu'elle nous est connue par la prosodie quantit, n'existe ne sont du latin classique, plus. Les voyelles ou ~fy~M: le ou brves, mais ouvertes plus longues la ~tMx~ du son a remplac <tM~, prosola~Mh~
de H. Schuchardt, le grand ~o~< i. Voir sur le latin vulgaire ouvrage et l'ouvrageeltneuGsmus des Yurgr lateiru, 1866-J869. 3 vol, Ll:lpzlg, ~M ~~tff~'fn /<j ~f~tfr taire de C. H Lf~'ft, Boston, Grandg~nt, a paru dans la coUcction Une traduction ttahenne des Manualt lony. est celle de savoir Mtan Une question s'rt importante y avait 77~i, entre le latin locales ou rgionales des divers des ditrerences pays de la st le latin des Gaules le mme eta)t ~owantft par exemple vulgatre que celui de l'Espagne ou du Portugal. Nous notre part, que croyons, pour et que le latin les diffrences n'taient pas nombreuses vulgaire parl la priode avait une unit relanve impriale pas pendant qm n'excluan les dinerences de dtail le vocabulaire ou dan~ la con(dans par exemple jug21son).
D'une manire les voyelles longues gnrale dique. en latin en latin classique correspondent, par nature les des voyelles fermes; par contre vulgaire, brves voyelles Ce changement ni" sicles Ainsi d'o correspondent parat s'tre des voyelles opr pendant est devenu au lieu ouvertes. les n* et
U bref CK~wf,
au lieu
pris en latin vulM~tM au lieu de stapour stare. ~~M, R/ePendant la tombe pour~o/t-
pnultime soleclo
Quand, dans certains mots de deux sylRemarque. labes, deux voyelles, dont la premire tait accentue, sont en hiatus, il est arriv que la premire voyelle (brve au point de ainsi s'est fenne quand elle tait un t vue mtrique) fKem et ~tum du latin classique sont devenus <~m et pjum en lat. vulg., d'o di, diaen a. prov.<'M. On a de mme via et M, &lat. vulg. fi'm, *(tm (subj. prs. de esse) 1'~ du renvoyant lat. class. mM s'est ferm en m~f!. i. A la mme poque l'accent, qui et.)jt un accent d'acuit ou d'lvadevient mais un Il accent affectait a''ateas)M. la syllabe
la priode du latm tion pendant classique, Ce dernier accent existait en latin archaque, initiale du mot.
Un changement du mme genre s'est produit dans f~Ma de *~tMm pour ~-e<H< on a eu de mme c~t et ~t pour lat. c).
C!);Ut.
Ces divers changements s'expliquent par une tendance la fermeture qui s'exerce sur l'une des deux voyelles en hiatus. Cf. sur ce point, entre autres travaux Meyer-Lubke, ~ttt/tt~fMH~, 2~ d., 10~ Bourciez, B~MMH< ;2 Millardet, Etudes dial. /aMd., p. 72.
MORPHOLOGIE.
Les
noms
de forme changent des neutres deviennent devient devenu etc. /o/M, armacaput se
yo/torMM
prov.~t<M;<M'MM'rMO/MM gn./o/Kt~, donne ~nMf ~> corna, arma; corn(u)a dcline capus, capi, Les dclinaisons suite de la prov. cap. se rduisent chute de m deux finale
ou trois de
cas;
par
l'accusatif,
fine (ablatif) ressemble murum /<Me(w) (accusatif) de la chute de w et du pasdevenu MH/'o, par suite au datif muro. Le nomisage de u atone o, ressemble en a est en as (emprunt des fminins natif pluriel l'accusatif?) mM~ ~> prov. rosas; *folias ~> prov. fuelhas; Dans prennent prov.
i.
armas'. dponents active ~M~t trouve de mme les et disparaissent devient M~M~, *imitare, class.
fminines barbares faites et "ttrtMa~ sont des formes sur~<;h<t, neutres. Cf. <M/ra la MORPHOLOGIE. arma, pluriels 2. Mi'Mff c'est, l'origine, et s'est dit en parlant m~a~, des animaux que l'on ment en les menaant. *F;<fM
imitari. devenu
Nasci *~M~<
devient donne
*nascere,
naisser; prov. sequi devenu *sequire il donne sur les supins. > usar; *pertusare
sont
forms
a/K~ay;
*:<M~
cas obliques sont remplacs par des prpositions suivies du cas oblique gnral. Ex. Partem de *MM~/M (lat. cl. pars muri) > prov. /MM Petro (lat. cl. ~fM~F~~f!') part de MMfa~a catenam > ~f ~Pf: de ferro (lat. cl. catenam ferSYNTAXE.
Les
ream)
~> cadena
de fer.
l'extension Signalons galement prise par la construction avec quod l o le latin claspersonnelle un infinitif avec un accusatif-sujet. sique employait Dixit rantes ~:<o~, credit ~Ho~ sont dans le latin vulgaire. des constructions cou-
VOCABULAIRE.
du
latin
dit
vul-
gaire
diffre
certains murus,
suivant
mansio
(limousin),
~> ostal
mots'
~Mn'Mff,
avicula,
prov.
berbex pOUrMf~MCM M?M/M/Tt'Mrf, ferme, cat; ferme, ~Mfc, pour ebrius, prov.Mfprov. prov. prov. M~/ c~car; ~Mf;
*Mm~Mf~
*casale, pour
prov. pour
pour~f~ de
prposition, t~'&w,
latz;
mei-
chang
Ce fait s'explique par la Remarque. et qui < en yod, qui a disparu dans ~!<(/)~m )MM/<frem,M'M~'f~m ~> mo/r. On trouve d~jj inscription de [poque chrtienne. C. 1. L.,
t. Nous intressants retrouvent maire des ne donnons que quelques et en fatsant observer des autres dans le fonds Romanes, t. 1,
ehotsis les plus exemples, parmi de ces mots se la plupart que Cf. Dtez, Grainromanes. langues
Langues
Introduction.
de mme
dans
termins termin
par
-~o/MMt(se rattachant
thmes
~0/MM lintolum,
~> ~7~
~rMmallo-
eoMMfn', MfH~,
en a. prov.,
De deux voyelles en hiatus l'une, ordinaiRemarque. rement la premire, se ferme et peut perdre sa valeur syllabique t devient y (yod) et u devient !t~ cf. Millardet, Bull. Soc. Ling., n" p. l.xxxvm. Pour de mots ~M~ l'indiquent mod. ~M/). ~KM/MM (sous-entendu latin prov. grecs passs accentuation en latin en latin y ont conserv ~M erme; encaust en (rcepenaccenvulgaire, d'o, en jecur) est devenu par transformations De mme fictum successives, Les mots le changement latins d'accent dans les mots drivs
~<
comme (lang.
mridionaux
:gr.sp~o:,lat.
tu sur
i. Z.< Rime Rom.,
T.
Daude cf. E. de Pradas, CotmtbM ~M~b S. W., s. v. emplaust. Le\y, Raynouard,
notas sur
de
lieux
celtiques
la premire en roman
trissyllabiques ils l'ont consyllabe; ainsi A~M~t~ donne une forme franaise);
A~KM parat
.B~Mt~>.Bn'M! D'autres dans ~r~ des lat. changements mots vulg. comme d'accent les suivants se sont lat. produits c! drthe-
cathdram,
a. prov. cadira, ed~~o de mme ~> ~HtM'y; on accentuait tenbras. est Ce phno l'encommun
~OK~M. M/M~ra,
de dplacement d'accent semble des langues romanes 3. RECOMPOSITION. prfixe et d'un verbe tait Dans simple,
les verbes
la composition
sur le verbe simple l'accent reparaitre du tat. cl. devient en latin re-ngat prov. f~'f,
De mme le lat. cl. fM~a!. on plutt f~f en latin vulgaire, verbes repris
composs l'accentuation
le latin
N<m!t en i68;Gmeh)ot, to~o, O~~fjm~M, M~T~fM~f/'rtH]~. p. 160. ~r~tt~ tf;t Ga/~c~tt 2. Cf. Meyer Lubke,D~Df~fiUfj~ (~t'~tf~~f.~f H~ ~~d der ~tH., l'ht). htst. K). Bd. 1~;). ~ d., Meyer-Lubke, ~nt/M&fjtn~, ~oOn trouve Mm<j
i.
en
Ueber Urs~-
mais devient
il en
a rtabli
la
forme
:f~du
lat.
cl.
ainsi d'ac~M-~M~~ en lat. vulg., changeant centuation et de forme, a. prov. cf. sans ~Mp/a~; lat. d'accent cl. attingit, lat. vulg. changement a. prOv. atanh. Ce phnomne, attangit, qui a eu lieu dans l'ensemble galement pelle la recomposition
AUTRES GAISON. CHANGEMENTS
des langues
romanes,
s'ap-
D'ACCENT
DANS
LA
CONJU-
Enfin
gaire
aussi en latin vulproduit dans l'accentuation des changements ont chang de conjugaison plusieurs
il s'est
donne *MM~'rf, donne m()~;p~Mr< renvoie vidre donne mais plaire plcre; a donn caure en catalan et i~'ff fM) f ~/)f~ a donn provenal c<t~ et ~/)~< la de mme devenu de c<Mt~ devenu ~~r~~a~'r. latin l'accent
la place
latin
mais d'o
prov. conditionnel
2. e~ste mme l'poque S 48. i.Meyer.Lubke,i~o;E.Bourc!e:z,m<'H~,~8. Cette accentuation parait avcur mme l'epoque du du hnn 2. Cette accentuation avoir exist latin parait le chapitre de la conjugaison, a classique. Cf. pour d'autres changements la MORPHOLOGIE.
comme M~M~~,
<~a,
plgra
supposent
une
accentuation
/)/aCM~N!
D'ACCENT EN ANCIEN PROVENAL.
CHANGEMENT
En dehors en latin
eu lieu qui a
amen tantes,
des transformations
le suffixe
Ex. T~M~MMM ~>JPoma(K),~oM~, ~<wM (diat. mod. ~tM~MM .n'MMMW ~> ~/)'!M(M), ~O~M, Roumo); mod. ~fo, cf. Sant ~/y~o, Africa, Africa (diat. Saint Affrique). Parmi les noms communs on peut citer d'accent, de dtails, a/<<MM;Mt OM~, cf. la
a!M/s(M), a~<a, et, avec changement Pour plus ~MM (M</o, dial. mod.). de PHONTtOpn, au traitement > Dans cent tion. Ex. P~MM~M avec l'accent les dialectes aussi modernes un
a t
amen
quelquefois
par
de noms ~M~/M
J. Anglade,
porte comme
l'accent dans
en
latin
la langues
en
provenal
atones
Leys,
de ce genre ~M/<MM< (accentu avec me, cre, comte (compte) avec i'OK~ (conmots n'est ~M~M, de proparoxytons latins et elle a pris l'accent pas tombe drivs ~rw~a, ~/<f~t!~a/), ~~rM~M (lat.~yHnMa/, yma-
certains
~f'r~nMa~,
vergina-vergna,
ont souvent d'origine trangre propres l'accent sur la dernire les syllabe, principalement en -us noms termins Fx~M~ D~ Tantalz;s, ~t:'fatK~, ~t~t/M. de mots termins d'aprs ~M~o~M. /cp~ etica, savants (ordinairement en <t ou en e sont d'oriaccentus tautholoont l'acFloris, Biblis; ~MM~; C~ay;
/M~; C~t!/M,
Lo~CH~f~~t'~M~
VOYELLES
ET
DIPHTONGUES VULGAIRE
DU
LATIN
On deux
appelle
voyelle
entrave
celle r et
qui
est
suivie
de ipas
ou plusieurs consonnes ments d'un group.e en latin l'entrave ni dans ~w, suite sonnes et ont /o/M; de la l'e n'est donc L'entrave
!M/~rHM.
peut tre latine (ponou Mwa~e, quand, ?M~h</):, n~Mw) par chute de certaines deux convoyelles, en latin classique se sont rapproches > ~> ~O~f suivie d'une
spares form
groupe ainsI/Wg~MM, ~O~CMM, ~'CMM ~> ~0/~ /)d/M, *~ro~M?M, ~yo~M?/t La voyelle est seule groupe seconde M//)<&~M, La voyelle ferme. On gnrale, consonne de brolh, etc.
/r~MM /)H'
quand
elle est
ou quand, suivie d'un en latin la classique, tena, !Hm, ouverte manire ou trs
consonne etc.
liquide:
peut tre, en latin vulgaire, a vu plus haut que, d'une les voyelles ouvertes du latin des voyelles brves fermes correspondaient
est frquente.
le premier
a (Lrys,
I, 48)
d'o
la forme
/<<att<mt,
qui
Le
Donat
Pro<MM/
appelle disent
le son
ouvert
et le
sonfermMtr~. Les Leys ~HO~ .KM~K (~~ ouvert) Voici le tableau en latin classique class. < u dans le mme sens ferm). diphtongues /)/~MM-
Lat.
vulg. i M
oe
0<
Cf a 4
a ~a t itM
Ou ce tableau que la n'e:tt impoMante dtsttnctiol que pour
p au
entre ouvertes \oyelles e et o; pour a, ':f. t'tt/ra,
CHAPITRE
Vocalisme.
II
VOYELLES
TONIQUES A
OU
ACCENTUES
Il
semble n'ait
que
entrav,
soit
libre,
soit en
provenal. Cependant, des troubadours, aux aux Leys ~or.! qu'il devait y avoir de cette voyelle.
attention
rimes
Proensal, on voit
modernes,
dans
Ex. Ca/))<!M ~> cabra; M~/f/M ~K~'f > M)~a~; o;')Mn(M ~> <Mr; /<r~MpMM M~; En franco-provenal verbes sous ~~Mf; en -are devient d'une t'innuence /M/M/>
/)<tr~w ~> part, etc. a tonique de t'inf!nitif !'f, comme palatale en ancien
des
franais,
*M'<K/Myf;>
Le phnomne
i. Devaux, Essai
d'ailleurs
du
la mme
la
langue
vulgaire
Dttu~6tMr
~<eK/rtCNt/.
p.
-~am prcds de franais et -~M, qu'en en franais mats ya y ne donnent pas ie comme en ancien C< se trouve, sous la forme provenal, extension chera, Sous tre dans qui parat devenu Flamenca. suivi Leys de M ou de disent un emprunt de i (yod) l'influence ie dans/M~ <. au franco-provenal. initial Mm a tonique parat se rencontre
vos, qui
la langue des troubadours n est un a ferm (estreil) les que a de francs est ~M)~~o<MK. Les troubadours de la bonne rimer suivi a nasat de deux suivi d'une seule
Dans
d'Ko~
poque consonne
ne font
cas, tait que x, dans le premier instable tomber et pouvait (Chabaneau). Le Donat Proensal donne une longue liste de mots termins -MMW mas M~, en a ferm <7~.f Tolsas etc. dans nas, les pas, mots vas, comme etc., a cas < My<M, ouvert < et provenant ~~<~ de mots latins M~(nain), en
2. C'est
~MM.f,
granum,
<~MMM!M,
C<!<<~<C~f!~)f~;<
<; canis,
tait
~/<')!iMOtMn) tM.,p.
~M,
i. De\tu,
a. Par exempte
n6.
can ne riment pas avec aMHH(t), <~<tH~M(t). Il y a
Cet
ferm
du
nombreux
dialectes
moyen-ge modernes.
est devenu On
o dans
de
quer ce passage de a ferm deuxime moiti du xiv~ sicle, d'hui auto ~a~, Pour on en etc. canem, on rencontre a wo, po, ~ro, limousin, de
la langue classique dernires formes MM, e~M et chin, ces deux paraissant provenir des dialectes voisins de la langue d'0d\ Cf. supra M; et chera. SUFFIXE -aW:;M 3. tants Ex. majorit ais ~Mf!t<M On de ce suffixe Cavaler, des cas, sont diner, Les des plus formes anciens en -er. dans la reprsen-
en franviri-
*/OMn'!W: ,>
*/Oy~N!MM~>
/brM~
rencontre
par
limousins,
1. 2. venir chten dans
exemple -ir.
dans
les textes
htnauswe, p. 21. dans les dtalectes (?(~ qui est trs rpandu modernes, parat prod'une il ne peut se ratt.icher~M~'t~(f<tfm), onomatope, pas de Suse, car cette forme a donn .Mt. ong!na<re qui se trouve Marcabrun et B. de Born. (en mme temps que ~u) Chabaneau,
Graat.
les formes savantes en-a~ i, cf. tn/r~. 3. Pour la diphtongaison de n en dans le suf4. On a longtemps expliqu fixe -arium de -ariurn en erirtnt dans le latin vulpar la transformation Il parait d'admettre cette diphtongaison gaire. prfrable pour expliquer l'influence dans la composition -, germanique frquent noms o a est devenu t'~sous l'influence de i final (Umhtut propres, Cf. A. Thomas, Rommtta, wetapl!onie). XXXI, q8s. du des ou
on a, suivant les reprsentants du suffixe-dria, les dialectes, -iera et ~<~f~, et aussi ~fa et -eira. Ex. Almoniera, cartiera, almonieira feniera. (a/MMM~a, ~jMOM~tf~t),
Pour
balestiera,
Remarque. Le mot ar<a devenu aria en lat. vulg. a donne aira, <ra et iera. Il semble que glaira (glaire) doive ren-, on a aussi, en a. prov., dant et glara, qui voyer~/f!M?K; renvoient plutt c~aMt (partem?). On ne trouve ni ~t-a ni gliera.
SUFFIXE
Ce suffixe cf. la
est
surtout
dans
les
de lieux
MORPHOLOGIE.
frquent Un
est propre au dialecte gascon (partie consiste dans la rduplication barnais) a du suffixe -aMMw. M~f~M; castel-
> ~> graa capellartum cf. tes noms propres casteraa; CataMa, JLt'~a,
gographiques Mo/Ma.)',
Co~~a,
MorMa,
(Basses-Pyrnes).
Graa renvoyant ~faJ<M se trouve dans le Remarque. Cartulaire de Limoges, ~8 (dbut du xmc s. ?). On a de mme caas de casus, Bayonne mais ceci peut tre attribu une graphie gasconne A. Schneider, /~tu~. ~M~'t'tMutt~ der Muna'af< Bayonne, p. 19. A -r- U. au c~M<'M > ne
de
A suivi clau;
de clauum
la diphtongue
diphtongue
Grammaire
se produit
ran~~t ~f<w~Mf</.
d'une
consonne
intermdiaire
:~MM > /aK;~fa'Enfin et gralha. ~> graula vau et fau on a aussi par
TRANSFORMATIONS
ancien
c~'t.M
(~~ta)
de a tonique ara,
ensuite comme
pass
ar;
formes
forme se cette dernire <M~;t~a sicle. Ce changement de ar en er (et rciproquement) en phontiqne est un fait des plus frquents gnrale, surtout Gravis, dans les mots emptoys comme devenu en latin ~~t'~ avec /eM de /~M. devenu allegro, a/Men etc.
irai.
P<c/a~M Peitieus;
a donn
P~/OM et P;c/<im
on a de mme Anjau les foimes en-n; <H~aM'~) peut-tre elles des formes ou limousines poitevines
Ou *~Ta~t~m Sehuehardt cf. sur exemple romanes Ungu<s i. 2. ?7 (~MMM))! ce mot qui Meyer-Lubke,
en cite I, 192) ~'M~~<Kf, des difficults dans h plupart prsente 112. f'K/u~m~,
des
un des
est produite par la palatale prcdente; diphtongaison cf. supra jeus reprsentant jam vos. se rencontre Mas sous la forme Moy magis) (et mme tioche, les dialectes mor) dans Daurel et Beton, Chanson encore d'Andans Girart de Roussillon. Ce MM existe
de l'Aveyron, de la Lozre, de l'Arige l'affaiblissement de a s'explique proclipar l'emploi de mme le passage du mot. On explique clitique de pas pos par son emploi diaatone dans plusieurs lectes dons modernes pas, nous (MK~'fK pos, ~u~K pos, nous n'avons pas).
DE A EN E DEVANT
ne ven-
AFFAIBLISSEMENT
NASALE.
Dans s'est
certains affaibli
textes en en:
gascons
(Bayonne)
an
tonique
<:M~ (de antius); pour y~~M, sen <( sanguem. C'est ainsi ten, de ~KO~tK~ tantum; dans ces mmes est devenu dialectes que .M~MH! sent Sent P < sancturn Petrum. Ce traitegascons ment pas <~ sanctum n'est d'ailleurs
cf. au gascon spcial seinh de Limoges, dans le Cartulaire 1~, 7 Il faut sen, ibid., 2~0, 9 (en i~i)etc. (ann. 12~1), ce mot d'ailleurs sanctum remarquer pour que n'a pas en ralit d'accent et que le nom du saint porte seul l'accent cf. le traitement du groupe sur ct de
sanctum,
verbe
amar
accentues ai comme am
le radical
en franais doute
il y a sans
l une
influence
franais
(poitevins
?);
ces formes.
A -(- MN, NN > AUN. Dans certaines langues en particulier dans le roumain romanes, (Valachie) et l'engadinois la squence d'une (Basse Engadine), nasale entre daun des groupes MM, M~) a amen (ordinairement a et M-M le dveloppement ex. roumain d'unn <~awKM7M; graunt <~ .sMMMMm engad. daun Le gascon daune <~ grandem. , dit prov. scaun < de
Meyerd'autres encMKon
~cetMM de scdmnum exemples de ce traitement tir de enantir en engadinois); comme (trait memeMMMde.mmHHM~. trouve
E (t, tonique Ex. D~ det ~> fp /<~w se maintient ~> ~f; tM~ > f; ei
/~MMW >
DIPHTONGAISON.
p est devenu
des langues i. Gfotnmat~ I, 486. romanes, Dissimilation voit l un 2. Grammont, ~), coK~fwaK~N~ (p. donne daun. devenu mne de dissimrlanon dnmunrn, 'daxnum, devenu m<;n(!!i!) rell\oie "lanolh ren\oie 1 *tnaiif4culus pour mneLe mot J. w~Mj~'tf/K! tni?til,lllus de suffixe; lat. cl. gement MMOt~H/M.)
phno(chan-
genre
s'est
une
du
domaine
(de
ne parat dater que du changement sicle Un peu plus tard (xrv s.), dans ces dialecte, es devient eis, eys census) (fM~~M), agues, Dans volgues. de Poitiers, MM, (~MM/M) ~MM,
volgueis
de Bertran ce sont
trouve
des poitevinismes. On remarque aussi dans les posies des troubadours les formes crei credo) et trei <; tres. La deuxime s'explique elle i", Raimon ieu vei. Dans vent des les textes e gascons e ferme tonique s'crit On soutrouve peut-tre par l'analogie de ~M: Quant de vei, de ieu crei, la video. comme
par deux
des textes exemples limousins cees <; CMH7M; mees pour mes <~ missus, 1 etc 3.
INFLUENCE DE FINAL SUR L':
TONIQ.UE.
long
i.
A.
Porschke,
L<;tt<-
xd formo;H))-<M
Cor<Mh<f<
~f~oH~M,
p.
transforme
en i l'e tonique
(!7?H~K~
>
~n'~ d'autres
>
>
M'c~/f ~> c~
vulg.
exemples aussi on
des verbes,
s'est comme
au la
MORPHOLOGIE.
Remarque. On a voulu expliquer aussi par l'Unt/antou mtaphonie les changements qui se produisent dans le timbre de e ferm quand il est suivi des groupes mais l'explicary, tion de ces changements me parat devoir tre diffrente cf. infra, p. 61.
CONFUSIONS ENTRE EOUVERT ET E FERM. Dans
mots
o on
un
e ferm
on
ren-
qui d'autres
at'~
par analogie
avec
<~ de
A l'imparfait du subjonctif, on a vendis avec e oudu prtrit vert, et amis par analogie aM<t t~ e mais dans les verbes parfait fort, comme ac, ~~, est rest rgulirement ferm. Senstre Des au lieu de sengstre ou d'un des est influenc en -ela, substantifs au lieu par ~f. -el ont un e
adjectifs
ouvert,
e ferm,
en latin renvoyer, vulgaire, ou bien -MM, -aM ils renvoient suffixe a:M~<, -ell des formes est ouvert.
au lieu de parce que, des formes en -c'/M, (c.--d. -llum, -llam), o l'e du Mm<
pour candela on a une forme, et une autre en e ferm, et pour M~7a il en e ouvert dans les anciens textes semble que qu'on ne trouve mais des dialectes modernes la forme en ferm niaissla, (languedocien) On a voulu non pas connaissent rattacher la forme les formes avec e ouvert.
donzel, ~OM~/a mais ~owt*~oMM'MK'<'7/<!M, elles quelquefois Mais il y a l une haut d'adds le
de celle
que nous citons plus Il n'est pas ncessaire se soit produire produite quand
vulgaire tait dj
laud.
elle a pu se form.
le pro-
~rc<!n'v ~!r
;?/M~'Hm
der
~cu~~
~jr~,
t.
80,
p t~j. RcM,
larg).
L'autour
a les deux que~M~ Leys indique elles se sont maintenues et~M; les dialectes Dans Noe, comme semble tion modernes'. des noms
comme d'origine biblique des noms-adjectifs Moyses 3, dans est aussi ouvert. H secret, l'e accentu propres l une influence d'une prononcial'e ouvert
y ait
Si a~
est difficilement
de pr~f, a~r~fp '*). explicable (influence a donn N!~yMM (M<~TMM en latin vulgaire) rguK~r, w~, nier, M~re, suivant les dialectes mais et M~r avec diphtongue, formes qui, si elles ne sont pas analogiques, un e ouvert en latin vulgaire. niera, et ses composs se prsentent aux formes forme
sont en <ferm ~fn~f, ~/aM;.f)~. propres Soc. Ling., n* 4. Grandgent, p. 16. M. Millardet propose (Bull. ad id ipsum, forme bien complique il est que nous p. \Ct) possible comme affaire ad ipsum devenu je ~atM* a~~jMM ayons simplement de dans certaines est prononc totti pourrait s'expliquer rgions ;<H<M'f un deslements sur un mot en redoublant mme, par le besoind'insister les plus forts, qui est la consonne.
accentues m.
sur le radical
avec un
e ouvert
et un
e fer-
Les Leys notent ces deux prononciations (II, tandis renvoie ~fo, 3; 6). Le franais espoir (j'espoir) ~ro renvoie que l'italien (lat. cl. ~M'o). ~ro un e ferm est Dec, dfaut, prsente l'tymologie incertaine renvoie decs (avec e ouvert), ~ffM.f peut-tre g~a fait avec un e ouvert supposer ecclsia; borne, but, bien,
La forme
devenu
~Mf<Mj' en
vulgaire
forme phontiquement ~!< rgulire, dont 1'~ ouvert ne s'explique s'il n'y a pas gure, influence des mots savants en << comme secrt (rimes de la posie de dans une strophe ~~r~, qutz, t~, Gormonda; Mstre aise ? ouvert breux groupe Levy, Supp. de W., (a ct Ce n'est devant mots ~~fo, o ~). est-il frans'est-il nomce que arsta. III,
coi) a et ~<~
maistre)
devant ainsi de
po~
les Leys,
et dans
Cf. sur
4.
discussion deLienig,Gram.~ forme douteux. ordinaire des
ces deux
d'~mert.
p. 41-4;. La LtMe, 102, t; :;6. &t;/h'<"< est d'ailleurs M~)~ etnon Ffc~M. Pet. Dtf/ re de maiestre comme jndtque Gram. der Leys rl'Amorr, p. 8.
Les troubadours
font
souvent
rimer
tant donne l'habilet <y) technique on ne peut pas admettre qu'il y ait dans des fautes de ngligence il faut admettre sons de ces deux diphtongues taient (sans leur l'autre deuxime tre Ainsi lment) confondus on a de mme o l'e tait La tendance le contraire assez rapprochs volontairement et que des formes riment
i et i (<_y et de ces potes ces rimes que les doute par l'un de par les rime avec de neiar, des
negare) en e ferm. M
ouvert parat
avec
facilement La mme
confusion
tre que ei passe moins frquent et e ferm eu. A~M se t~K, ~'M avec des Les nomle chan-
dans la diphtongue parat s'tre produite ct de ~M (de WM; rencontre K~M) riment ~'M (J~) ?), bu (M~), (~&'M mots en -<M chez les meilleurs troubadours. breux gement aussi voyelle <-< le mots de en -<K paraissent timbre de e dans lment avoir certains de la amen cas
peut-tre la pour
deuxime extrme
u, y a-t-elle
E ferm
tonique
est
sou-
reprsent
par i. Ce
i. 2.
dans
Lienig,
op.
laud.,
43-46.
passage logie,
de tantt
tantt i s'explique tonique de certaines par l'influence d'une comme on s'est avant) Rem. admet
par
l'ana-
consonnes,
ou des palatales principalement D'abord dans des dissyllabes diem), aurait latin sia, via, donn vulgaire dia. *JMM en (et (pour sim)
roman) peut-tre
Cf..fM~-t~, p. 35, Dans d'autres cas il y a eu changement *veninum ainsi le prov. ~n renvoie vennum) ou *'MKMK~K. TPa~H vient Berbitz et non comme suppose, vervcem. De mme ~M~M
de sumxe
et non
aussi). (en franais renvoient *~M~tMMM et *H/CtMM~ Poli et~'o~ la des cf. encore comme dans ~fr~Mt!, plupart au lieu de romanes (lat. langues vulg. ~f~MtKMM et ~ffa~t. a donn forme dit rgulirerenvoie aussi en
(lat. vulg. ~~o) fr. doit mais la cette dernire forme en italien comme
se rencontre
tenir
i.
Meyer
Lubke,
GraM.
des /~M~~
romanes,
I,
n6.
et conquis,
a donn /MH~/)~MM (lat. cl. juniperum) rgulirement ~K~; une autre forme juni(a. fr. genoivre) per um, qui parat avoir exist aussi en latin vulgaire, a donn genibre. 6'p~MtM a d timbre l'accent changer, de t, qui au lieu dans le latin de l'glise, i le de e est devenu et a pris
dans le groupe (peut-tre le premier i est pass tuisancto) tion e d'o M~n~ .E~uco~HW bisbe (surtout ~c~a~ un doublet a donn
:Kf/
intrare
ont
donn
des
formes
en
en i il semble
ins (et
que i s'explique du groupe suivant et surpar l'influence tout du premier lment (nasal) du groupe C'est sans doute par l'influence d'une n mouille que
t.
s'expliquent
les doublets
t~MO et
tigno
C
(lat.
cl.
dans
on trouve au moins une fois Cependant erpirt S. cf. Levy, Blacasset ~cr~. 2. A. Thomas, A~ ~~m.~t., p. 124. Rev. rom., 3. G. MtUtrdet, :~i4, p. 18~ et sq.
spsritum,
et
linb
ct et
de
e~p~
enginh, en
cl.
Cf. et
c~< mais
la forme
existe
galement
.Pa~M~t c~/t~tM
mais
~M (lat. ?),
yytct~~M?M)
et aussi MMi~; (avec e ouvert), marquis parat tre un emprunt au franais; aussi, mais ~Mu l'est peut-tre il se pourrait dans ~MM~, i que dans ~K.f, comme le premier lment de la diphtongue reprsentt je, ze provenant M~t~th'a ~~MM/ sans doute de lat. donne M~tM~. par l'analogie -ge, devenu Mt~~f~~a Les (et formes je, ie. ainsi que Mt<'ra~~), en i s'expliquent mots savants
des nombreux
en -M. Ct&'MM (lat. vulg. ~7<Mw) donne et cilha (composs ~y~ sobrecilh, franais semble on qu'il a cil galement faille admettre (au une lieu double et cilh, sobrecilha). de celh) forme ~7~ En il en
I.
Ltemg,
o~. laud.,
~q-$o.
latin
vulgaire, toute au
du
moins
dans
le
latin
des Gaules.
C!/<H~t, C~tMM, et ciliurn. Enfin apparat vigilia, t'~t une lieu catgorie de e semble de mots tre dans lesquels savante juzisi, i
d'origine martire
albire, perilh et avareza, /K~h'h'a, avaricia /aM!~a etc. a donn libre triste
ser ct
tristicia,
plusieurs'formes ces formes sont difficiles devenu que ~n'~M ibre, ibri sont des
ibre, abri, iure, il expliquer ~n'KM a donn formes par ebriac, se savantes ubriac
admettre et que
t'Mr~, iure ou
influences des formes plutt srement H~). (qui a influenc Le mot d'origine germanique (au pond CfM/ Comme maintien on le voit, les sont moins aux une
~r~M
de ferm
par des emprunts s'expliquent d'autres sont dues l'analogie qu'il n'est pas toujours facile
causes
de dmler'.
tonique
rimes
du latin
chez
vulgaire
les troubadours,
(f),
en
cf.
syllabe
Lienig, c~.
[~suffisantes
ou entrave, un Dlcem
a donn (lare,
naissance, plenissonan).
en ancien
pro-
e ouvert
> de\ caecum > cec; graceutn grec *sequis (lat. cl. sequeris) > secs sex > jj /mw > cet ;mel,fel, calamellum "> caramel gel tellum > coutil; cairl, E ouvert Ex. ben
> cae<
etc. ma^l, mantl, suivi de ot ou de n, se ferme. *r(ndere )> rendre Zre >
Tmpus rr
> ren,
Pour le mot Jrusalem cf. supra, p 56. Remarque. Les noms propres d'origine hbraque, Gabriel, Je^abel, Micael, Misael, Rafael ont un ouvert.
DIPHTONGAISON
il est en peut se diphtonguer quand soit immcontact avec un i ou un j (que ce contact diat ou non) ou une consonne palatale (c, g) qui ciril se diphtongue dans certaines mme, suivent; E ouvert constances, vant. est rare dans les diphtongaison monuments de la langue provenale. Ex. He'r > hier Uctum > lie'it respie'g
1. Ger, lment.
quand
il est
en
contact
avec
un
u sui-
La
plus
anciens
respetum
>
profetum
dans des
>
profig
pctus
>
pie'it{
du
despic-
geer,
textes
gascons,
par
consonificauon
premier
veclune > vilb vet'lum, *vitulum, despiit mlius > wmV/^ mdium > mifrio > fier mjf <f > Zf/'a Cf. encore wra) > w#r. met > wiz'ra vetidd de gleisa) dialectes Quelques dance diphtonguer ainsi dans les Leys rieg ?) ont une tene devant g non palatalis on trouve les formes d'Amors (languedociens (de regir); on a dans le mme > vendii ecclsiam > eigliesa ( ct
tum >
lieg (de legir), dialecte siec de Exemples Mathaeum Lieu < Cigala rime, W., tales
de eu
Deurn
>
-Die/;
levem se rencontre
se rencontre deux fois, non la grieu et Pistoleta; cf. Levy, dans R. Vidal SuppL aux dans mots greu, leu; sont-ce des formes ? Brieu Lai on se dialectrouve
L. Cigala et Pistoleta la rime dans G. de Berguedan, rime avec nieu). Ged., 165,3 Parmi aux les verbes accentues qui formes
boni (Mahn,
la diphtongue ie, prsentent sur le radical, citons encore venant on de *proferio ?), trouve des formes
profier quier
(analogie et le verbe
dans le Cartuhite de Limoges, encore degiet, pergit\, subgietx. iei est plus frquente la Carttiatre la tnphtongue mme que ie. Les formes et eyglusa sont aussi dans le artuetglja diphtongue latre de Limoges. 1. Dans Cf. le
sierf mais
< qui
et ofieira Sofieira un remonter paraissent servit. *offeriam, expliquent de l'indicatif comme des formes
qui
sont
subjonctif les
le radical,
de la
l'indicatif
MORPHOLOGIE.
la diphtongue peut se rduire (iei > trouve de Roitssillon, ml\ dans Girart
neau). C'est,
la rduction de midis reprsenter (Chabararement 2. Mi, de medium, apparat (Chab.) comme mil, une forme de Girart de Roussillon I, 675). de e avait chang, mots comme > lat. Chr., en latin pejoi de
Prov. (Appel, La qualit dans certains pjor, lat. vulg. devenu et ferla, defira, non
p'ior fria,
fr. pire
fe'ria avec
ET
diphtongu
ENTRE E
CONFUSIONS
OUVERT
ferm
OU
I.
ouvert
du
sent
latin
quelquefois par
reprsuite de
est
amen
l'influence
verbes.
d'un
final
infra, forme
cite
dans
le
Suppl.
IV.
de
Lcvy.
dans
des
formes
comme
de *quaes pour quaesivi; tinc de de p. 54: pris, w'rec; ces changements en latin vulgaire; pour les produits le mme fait s'est produit d'ori-
profit,
pire,
pis paraissent
gine franaise (l'italien profitto s'explique si elles ne sont pas le produit origine), tion de iei i. Ecclesia formes gli\ie, textes ais tion (cf. supra, trs diverses ces
se prsente sous des p. 57) ont un i la tonique deux des formes, qui appartiennent
en langue iei, comme d'Oil; triphtongue le mme dialecte (Bayonne) on trouve lec-
en catalan), chiys < sex, bisque < exeat, pyt% <. pectus 2. dit, dig dire. Eig est eslire comme 3 donne mais aussi et Ingnium genh ginh1 engenh, aussi gi s (pour ges, (ginhos, enginhos, etc.). On trouve llit (comme gens
i. 2.
<
genus),
mais
dans
des
textes
relativement
W., Levy, Suppl. A. Schneider, op. laud., p. 32. dans Les - Un seul Leys d'Attwrs exemple Raynouard. ceux qui peuvent de deux rnanires classent ce mot parmi s'crire trassinb et trassenb, sinh et 4,
en i paraissent s'expliquer par l'inet passe facileo ge est protonique enginhos, enginhar; d'autres
comme
du mme ordre sont ginolh (pour genolh), exemples Ginoes (pour gis la forme etc. Quant Genoes) comme atone s'explique par son emploi Neitla ferm donne espelh (au lieu de esplb) et espil Spculum rare d'ailleurs). La premire forme (forme parat avoir subi l'influence des mots en -ilh provenant du suffixe lat. vulg. -iculum, clum. Quant -culum, espil, s'il ne d'un *espieil reprsente pas la rduction il doit avoir subi lui aussi une ve'scum forme a donn vsc <^nbulam se prsente irrgulirement avec
hypothtique, influence Vscum, analogique. mais il a d exister une (glu) vulgaire formes Isme comme romanes ct le prouvent en i.
vtscum
en latin
visc et d'autres
de smar,
est
difficilement
TONIQUE
i. Cf. les mots suivants ou de l'initiale provient d'un roman repra latin le texte sentant S. W. genier porte ginovier (Lvy, gmosiar), ginissa (de gtnissa). 2. Cf. injra le traitement des protoniques. Keula i la rime. Petit dict. Mais n'est Il pas attest 3. Levy, para il
tre
la forme du
franais, en
issue
comme
en
*vivanda;
Raynouard,
remarque
romanes. langues Les Incitent (pour exemplwri) les formes ysshempk et ysshamph1 Il faut rapprocher de cette (II, 208). double forme talen et talan Pour (de talentum). talentum, vulgaire, port. les l'une deux formes devaient le gr. exister talanton Pour en latin (cf. esp.
talentum. une
yssample franinfluence
aise
parat
Il ne s'agit ici que de i long; bref est devenu e en latin vulgaire. i long tonique Libre ou entrav, donne le mme rsultat, qui est i. Ex. Caminum > cami; *partvil > partit; partitutn > partit > ;finem pic ">fi pimtm > cinq >
pi amjcum
>
amie
picum isla.
i. On
cnque
nsulam>
a aussi
initnple.
de dicere (jlicLe participe en a. fr., mais il comme tus) a donn dit en a. prov., a aussi donn dctus, lat. vulg. decdet, renvoyant PASSAGE DE I A E. tus, dans Cf. certains dialectes beneet, (gascon, bene^ech, auvergnat, bena^et maudit). et degne, dftih, etc.). (benedicles composs et mala^eg, tuni) donne Dignus comme Il y dans a d'autres aux
d'autres
communes
langues
que dans
est devenu frigidum la plupart des pays (esp. port. frio). l'ital. lce, renvoie le
frigidum, romans
*4Ucem
prov. est&a, comme l'esp. *st(pa au lieu de stipatn. dans B. de Ventadour cap de (au lieu
rimant avec s'esdeve. Chabaneau la clin) signale forme regina pour regina. Dans le pome de Jaufre on a la forme felh, fils on trouve aussi cette forme dans le Mystre de Sainte on Agns (fiels) et dans le Dbat du corps et de l'me trouve Robert exist dans felen et ailleurs en Provence
DE
la
sur
la mort que
du roi fel a
il faut ct
1.
supposer
(Chabaneau).
certains mots latins
REDOUBLEMENT
i tait roman,
suivi
d'une
consonne en i
se vocaliser
dictum
en passant ordinairement
en
cet i a t absorb
on trouve cependant des formes comme finiis (ind. prs. i" p. sg.) de *finicso dus < dixit (dans la Ch. de la Croisade). pour*finisco; s'introduisait entre ces Une voyelle quelquefois deux i et on a dieis. non seulement i + c, reprsenter dans ii = ibi. Cet m a pu mais aussi i i, comme dans la forme du iei et plus tard ie, comme devenir moderne ie (ie vau, ie dise, etc.) provenal pronom (Chabaneau) Les formes du Consulat gariir diire, en ii sont de nombreuses dans le Mimm ial veniir, si dans ils ne pure tait Ce double i peut
par le prcdent;
diire, diis; assure; Limoges ces derniers prouvent que exemples diis les deux i sont tymologiques, dans veniir, etc.,
reprsentent,
Il semble bien que graphie. 2. celle d'un long dans les anciens La graphie ii est frquente, du prtrit la irc personne des verbes faibles et, par analogie, dissii des verbes forts auvii,
textes, en -ir
eissii,
servit
une
faute
pour
diire.
Dans si. On
on trouve qui,
siei pour
et complieis pour conzplis (Chab.). dans certains + L. long suivi de dveloppe dialectes ne un e ou un a Les exemples iel, ial. sont textes dans 'les anciens pas trs nombreux ds lexine on en trouve sicle. cependant Ex. Mille > mial; villam ~> viala; apnlem~> (on abriel) mandial; plus I trouve aussi, filum pilaw modernes U. suivant etc. mais les Cf. dialectes, encore miel, *nantile paraissent heure rivum subtiu, se abrial vida, >
ces exemples
iu devient u latin
comme comme
1 vocalise,
en -ieu sicle 2.
ne paraissent
rencontrer
peut passer iau, io, comme o vivef e est devenu vieure (ancienne viore, rduit forme moderne.
Ieu
aujourd'hui
dans
deux heu* dits appels dep. de l'Aude, de Portel et de Sigean) renvoient qui en 1175. Cf. Sabarths, Dtrl. hp. de l'Aiulc. dam. des langues romanes, I, 5 38. le
Oiaiels, (Xths.
>
net
reu;
passionem
0 ouvert
(p du latin
classique).
deux Il y avait, dans l'ancienne langue provenale, l'autre il y avait deux e, l'un ouvert, o, comme ne les distinguait ferm. L'orthographe pas; mais la tait diffrente. prononciation du latin classique donne en ancien O bref tonique o ouvert (o), qu'il soit libre ou entrav. provenal Devant Ex. oprt cnlum >cj)j; > > et m o se ferme Cor > bra; plh; hminem cfr; rtam ]> (o estreit, > bra; pi; rda; lewn, > *hortam semissonari). crpus> lium (irta > crs; pli; Ci5w
fcow, etc..
DIPHTONGAISON
peut diphtonguer dans certaines dont la principale et conditions, la seule est qu'il soit suivi (en contact peut-tre immdiat
i. 3.
Comme
e ouvert
p ouvert
se
ou non)
de i, j, c, g, et quelquefois
hm., Zur p.^49. Gescbichte 1900).
de u.
der
hpbtongierungim
Altpinen-
\(ihschev
Halle,
La diphtongaison se fait, ue ou en uo. Le Sud-Ouest premire, Languedoc vence 1. ainsi que on trouve
de u, dans uo, ue, tait sans doute La prononciation le prouve le passage de u i dans de nom, comme breux dialectes modernes kioch (Montcpclum > pellier) vence), np'ctem > etc. nioch (ibid.); f'cmn > fio (Pro-
diail est probable Cependant que, dans certains w du premier de la lment lectes, la prononciation diphtongue uo, ue a exist, moderne prononciation mais oui, aoui Toulouse, bi en Narbonnais en Provence, houec (et hue) en Gascogne. en uo et en ue se trouvent Les deux formes vent, ainsi formes loppe
i.
dans le
les textes
anciens, de
dans
Cartulaire
Limoges
offre
ci
gascon
bue
enueg
etancien
protenal.
focum,
jocum, locum,
etc.,
on
a les formes
sui-
l$c, luec, luoc (formes suivants les mots cuec et cuoc gruoc sacrum et gmec > j<, les suegre, plus
>c$c, >
exemples
formes modernes). de (S (avec quelques de long final (JJ, niant, mtaphonie). et orguelh {erguelh), urgQll > orgflb germ. a sans doute aussi exist). puec, et. (lang. iocV) puoc4. mod. coctum
i/75 >
uoeh (Montpellier, nocteni > <ro, cuoeh catalan nit, de neit, des
(lang.
nieit);
nuoeh (nioch,
pellier). O suivi
groupes
c'l, x.
1. Au), fia (Provence), Montpellier, jic, Nontron. fioc, cf. Levy, au 2. Juec est <t la rime dans Flamenca ~fxf~f~, Wrterbucb, Suppl. mot joc. encore et, eu ancien barnais, socre, so^fi j. On trouve pour ce mot Wrterbuch. soer, soei, sui. Levy, Suppl. mot't donne aussi wc et w??. 4. *Mpvu pour
Oculnm, Toulouse)
oc'lum
>
uelh, >
uolh
(iol,
coxam dy,
cueissa,
Montpelclloissa, coissa.
ly, iy, vy, etc. uei (vei, > uoi (ioi, Montpellier) muech (rnech en NarbonMdium~j> Montpellier). (mod. pioch) 2. Pdium > puech
fvlia > fuelb, fuelha fuolh, fuolha. > cuer et cuor (cm et cuir dans des. manuGirart de Roussillon, cur dans des textes auj. Mer, kior, ker, cat. etc., suivant les dia-
(pour
plviam
>
phija^)
>plueja cat.
(et
Trjam P'stea,
(pour *postius
(mais
trvjd).
p -f- u, v (p ?). Groupes 4 Ex. et Bvem > bu'u (mod. big'u) par analogie (ww (au lieu de vun) > ?^ (mod. #m). N&vum > n>u, miu, Opus
i. Et, dernes. 2 Cf. puecb, forme
nneu
nvam aussi,
de noms ipso dans podio).
>
nnova, trs
dans Puecb,
nueva. rarement,
les dialectes
se trouve
l'intermdiaire nombreux
mais
iei,
sous
la
mo-
par les
jei
gascons
propres Delpruch
Pecb, (Corrze),
Levy,
Mejer-Lubke analogique
pas
ici et o
diphtongue formes du
uops
la
forme
ordinaire
est
prsent obrir,
accentues
sur
le
radical
des verbes
cobrir,
ue; diphtongue Cf. aussi le chapitre probar, Dans surtout, devant devant trobar, certains il s'est
mover, etc. modernes, une autre ferme Provence soit diphtongaison devant r (et mme certains connaissent pouarc (porc), etc. au dialectes des vouas-
Ainsi
(Toulon, provenaux moitart formes comme tro (vtre), bouan Cette diphtongue de ses lments front) dans (bon), wa
second frouant,
et on
a vastro, (Crest,
(pour
la Drme
an.
Montlimar.
u donne on
Chab.)
et, dans
2.
DIPIITONGUE
ou,
-f-
certains Castellum
dialectes,
au
bi$u et biau
mvet
1. R et an 2. (r, g)Je p.
sont
des
consonnes-voyelles Posies,
et peuvent Tblie
en
ar,
trouve dans Roch Grivel, couanto remoitanto 10, Fanum jovis > Fanjaits
foutiro,
patois, coimsto
(orthographe
officielle
fctujeanx)
77
Les formes plau. Cf. un traitement du de pouxe. (pouce). d'une nasale (n, et
(jnau, gascon), *plvit > plou en ou sont les plus anciennes. mme genre dans paue venant 0 ouvert m) se ferme. Ex. Hminem > orne
-fNASALE.
0 suivi
bnum
pn fntem > fpn. Les dialectes formes en o ouvett (fon, pn, Montpellier) ferm dans la plupart foun, poun, lectes Cependant voyelle ouvert. Ex. ne se si la soit nasale est mouille,
cpgnlta
cinda
u, o).
a donn en ancien O long latin (ferm) tonique Il est crit o prov. un o ferm (estreit, semissonat) xive sicle mais il devait avoir un son jusqu'au approchant pas trop de l'ou moderne de la vrit en dulur, franais u = et on ne s'loigne doitdolor, prononant ou franais).
moderne et trn se (Propr j6, i,
lour (phontiquement
1. Cf. encore trou (tonnerre)
en languedocien est
obscure) Provenal,
et suenh
Dolo'rem muttum le
> >
dolr wwf
rbeum
pastrem le
>
dialecte
marseillais -/z
suffixe au lieu
-nem a donn
-passien,
devocien,
semde passion, dvotion. On trouve dj des formes blables dans le Ludus Sancti Jacobi, crit Manosque la fin du xve sicle (Chabaneau).
la Vida de Sant Honotat (dbut du 1. -Dans Remarque xivc sicle) on trouve vout\, crout^. Dans les Joies du Gai Savoir (cf. l'd. A. Jeanroy), qui sont du xive et du xve sicle, les formes en ou ne sont pas rares. Le mot mot est toujours en o ferm dans II. Remarque l'ancienne langue et il l'est rest dans quelques dialectes modernes comme le limousin. *Rclum a donn tt dans l'ancienne connaissent langue, mais les dialectes modernes (languedocien) tout qui renvoie un o ferm. CHANGEMENTS Dans un assez a subi grand DE nombre 0 EN O, U
de cas p ferm
des changements, qui remontent part au latin vulgaire. Nous avons signal plus haut plovia que ovum, dont devenu l'o a chang en a. prov. de
et
troia,
timbre.
Il faut
bgja (entrave)
venal ferm.
fui, Ces
cui
diii,
lui,
grua, remontent
avec
u et non au latin
avec
forme
des verbes comme l'analogiejurar, melhura l'influence mais pour analogique moins visible, tour, pejura que, son melhma. a exerc aussi son influence, cbra ds le latin lieu de (au on admet
influenc
les
mots
suivants
d donner [re-]cperat) qu'aurait de *chperii, qui analogique pour ce mot l'influence mais dont l' s'exlui-mme d'ailleurs est irrgulier,
de liperio et de aperio. plique par la confusion les Leys d'Amors Pour csta signalent constat) une double (Leys, I, 52). Pour Penteprononciation csia avec grecques. Sbra plique latin franais
1. etc. 2. Mejer-Lubke attribue (Giam.l. 10m., I, 130) le changement de Cf.
un o ferm,
cf. infra, ct de
traitement
sgbra
(rgulier),
Colbra
du et en
Lienig,
p.65,
trouvera
les
renvois
au Donat,
aux
Leys,
le
provenal un dnoncent
o ouvert.
en ancien provenal se prsente plus souun o ferm. vent avec un o ouvert Tocar, qu'avec avoir t ouvert dont l'o parat (*tccare), prsente 2. aussi les deux prononciations Dersmn gaire, une sous devenu l'influence dj diosum, de susum, comme diusum, donne en latin jus. huis, vul-
le franais
ran-
que par une forme s'expliquer tc.) ne peuvent *barindo (cf. des formes roumaines latin vulgaire postulant le mme substratum, Meyerde lpt1 ia
Le doublet s'explique
peut-tre
(loutre) du yod.
avec
on peut d'une labiale pen 0 l'influence dont d'un l'influence semblance groupe vaudrait pour l'explication c^bm, liquide: Old l'rov., 1. Grandgent, 3 5, Rem. I. 2. Lienig, p. 6j.
admettre le second
plus lment
de est
vraiune
spbra,
colpbra,
+ yod, g -yod1 ou du groupe ng ou gn ( jungere, refgium) (stdium, unge1 e) il arrive que cet m, au lieu de passer o ferm, devient il. Ex. ungere formes *Studiat^> > esltija2 unher refgium > refug
Quand
tonique
est
suivi
de d
rares (formes junba de beaucoup) en onh sont les plus frquentes ~> punh ( ct de ponb). Refug a-t-il son fug defugit, btdh et bolb, > lat. vulg. fgif} Mme de bllit. et enug (mais traite-
a aussi dans
*inpdium
enueg
ici il y
le mme prsentant ind. prs. iie p. cuidier, que le franais avoir ce verbe le lat. vulg. devait pour cnja,
la forme Enfin
cgitat. dans
tuig, tug, itih, nous avons le reprsena t transform tant d'une forme ttti, o Yo tonique de /long final (Umlaut, sous l'influence mtaphonie). Cf. encore, comme
*cogn(nm.
dans
comic
le second lment est un dont groupes S. W.) ct iefuelbas. yod tui 2. estiiicb, estug,es/uch, en latin des devenu de ces mots agurium augiium Rapprochons Gaules d'ou fr. e ur, prov. ugur. Pour II, 194, 208, et Lienig, unb, punh, bulh, cf. Leys 'Amott, p. 64. 1. Et peut-tre avec on a fulhas (Levy, Substantif verbal tous les
Remarque pibol. L'o tonique des modifications chopo, port. s'expliquent tre l'arbre l'Italie. Remarque les mots savants de o ferm. Ex. Marrc,
I.
Populum (peuplier) latin a subi dans la plupart expliquer asse7 difficiles cat.
a donn
en
a.
prov. romanes
II. en -on
Les (de
mots -riuni)
trangers prsentent
(noms
Peiils, Tius)'. 1.
Micls, i, etc.
Cardolh,
Capdolh,
Amans,
Gtons,
Si son (mais
V
u s'est Ex. segur; le sur latin maintenu durum agurium > tonique dans dur; (lat. il ou nous (dont la prononciation tait oii)
l'orthographe. maturum cl. agurium) ou? pour comme donnent La On la le ce > madur; > n'est aiir, securum etc. pas > mais d'accord .
bien tenons
anciens ne
et
les
des
renseignements
contradictoires.
tirs du Domil Proensal. Pour les noms o o est suivi de 1. Exemples et Capdrlb n, o devrait tre scmissonan, ferm pour les autres, Cardlb des formes en tlitm, provenant du celtique -iaparaissent renvoyer lum. Cf. Grcehler. Ueber Ursprung der fr. Ortsnamen, p Xl8. de la question dans Meyer-Lubke, Die Aus2. Cf. la bibliographie JVihnotte, p. 377 et sq. Cf. aussi spitichc des altpfov. u, in Mianges ou. Lienig, Op. laud., p. 54 sq., qui'se ddire pour la prononciition
(franais une
catalan mais
que la proait t influence son tour par la Gaule avant les qui habitaient
tre
due
au point de vue phyde ou il semble, bien les Leys d'Amors siologique, improbable depuis du xive s.). (milieu De plus parat bien Ce sont le traitement prouver de 1t dans les mots suivants il. en faveur de la prononciation iiure lige). (lat.
Le passage'
les mots
plicem,
mlum-mlam,*sberum, Dans
devenus sberum YM&'fMH!, 1 plkem, pul'cem, et b se sont vocaliss d'o pu%e, sdute, o le second de la diphtongue gale ou, et, par dissimilation du premier ii en i, piuze, siure. Dans mlutn, entre clum, un o s'est dvelopp et l2 d'o mol, cilol, puis plus tard hu). thorie en ordre. mil et kioiiU cu, cou ou plutt (Montpellier M. Bertoni 4 a confirm la Lubke lment
de
Meyer de
que nous venons d'exposer, son tour des arguments d'un autre
1. Si toutefois a connu le celtique M. Grammont, Rev. e ou un a se dveloppe u
apportant Il s'agit
=_ oh, ce que nient plusieurs t. LX, p. 118. rom., lang. linguistes,comme 1 et 1; cf. supra i. 2. Comme un entre d avoir c'est 3, On aurait cnl, kipl, qui ne paraissent pas exister n'a pas chang dans ce mot-l et la diphtongue l'accent y est reste que du moins en montpellirain, car dans les dialectes narbondescendante, le mot est tiouly avec diphtongue ascendante. nais, toulousains, etc., du Muiiy 1913, 4. Annales p. 472.
des
textes i
du
moyen
ge
(fin se de
devant
lhi, Ihioura,
etc. Or
pouvait de celui
latine u (ou) en . prononciation Quant au catalan il aurait eu, ses origines, , comme le provenal la prononciation ou y parat d'origine castillane. Le lat. sdica pour meidu a donn rguliRemarques. rement en a. prov. suga (suie) et suja suivant les dialectes mais la forme sue/a postule une forme du latin vulgaire avec o ouvert 'sicam. Humilem a donn humil et outil; autres formes imil et imol (simple mtathse de omit, ou remplacement du suffise atone -t/ par le suffixe -ol cf. la formation des mots).
pane,
Les doublets s'expliquent peut-tre p.ir le passade de 1t jupa etgpa la forme jopa, i sous de la chuintante; l'influence qui correspondrait ne parat se racontrcr assez bien a l'arabe ttjoubba, que d.ms des textes duvs ct de jupff, relativement rcents gipel, gi/mn, jupon faits la langue 2. Ou a aussi joi et joir, qui soin des emprunts d'Ol, de !a langue d'Oc saintonaux dialectes voisins (poitevin, probablement geais).
Au provient en a. prov., du groupe au (av) encore, o semi-consonne est suivi d'une voyelle. Ex. Clauem cavus > > caus; -*auicam, clau; aucam~> auca (a. fr. oue). Pictauum > Peitau; An-.
> Anjau. degauum Au provient aussi, haut, lectes Dans lisation taula d'une
comme
nous
l'avons
dit
de ou dans etc.
certains
plus dia-
Fanjaus,
la diphtongue est amene par la vocaparaula de b de parabola, cf. tabulant > parab'la; fabulam ~>faula. dans certains dialectes o suivie d'une
la diphtongue au provient de cf. les rimes en aus chez cerexemple Rigaut de Barbezieux). la diphtongue r.fou) du g intervocaliquc, vulgaire.
troubadours
Dans fau venant efaguma.. a t produite par la chute chute qui remonte sans doute Avol peut se rduire
au latin
aul (Leys, I, 54). neutre de claustrum, se prsente, Claustra, pluriel sous la forme clasdans certains dialectes modernes, tra; les dialectes ou anciens ne paraissent crausta. a cda en latin connatre que d'o
la forme rduit
s'tait
vulgaire,
se rencontre parat
ct avoir t
de anta
(germ. au
hatmiia); franais.
forme
emprunte
On
trouve
aussi
quelques
formes
franaises
comme
or, trsor. La pseudo-diphtongue oa se rencontre en a. prov., au moins l'poque des Leys, dans les mots suivants: de lat. vanoa (courte moa, doas, coa (queue), pointe, de vannus ?). Les deux lments, disent les *vannua, en une Leys (I, 46),se prononcent voix l'intrieur des vers mais forment nig (p. forment Pour deux A l'poque syllabes. les deux 112), voyelles deux les syllabes. traitements seule la mission rime de a et o Lieet
de ae, oe, cf. supra e ouvert et e ferm. Notons que dans la pseudo-diphtongue ae de aerem (prononc sans doute ae-rem en latin vulle second s'est dissimil en i lment air, gaire) aire; trabere (*tragere ?) > traire. eu provient de e o par freul la diphtongue chute du v intervocalique Cf. encore aul de defrevol. avol et diaul de diavol. Dans teun, teune de tennem, il y a eu mtathse; cf. encore treuga, de iiegwa, tr-eDans
gua. La diphtongue ni peut se rduire on a ainsi altnti etaltru, provenal; et destru; *intium a donn
et pert1lS Il s'est produit des confusions entre les diphtongues ei et ai, qui sont phontiquement trs voisines lei
lai (v. 45, 90, 658), gueiamen pour gaiamen (v. dans Daurel et Beton. Dans le mme on 79), pome le passage ai ait et de ei observe de la diphtongue pour eu bauip pour baizp, peureiras etc. veiret\, pour perieras, Peittieus,
veurtt{j) pour Les diphtongues ale sont nou-nau, tisme tion traites
ou triphtongues d'origine provenau vocalisme ieu, sieis, pieiti, (Dieu, quelques-unes au consonan-
dijous-dijaus), du c ou
(chute de
vocalisadu g intervocaliques, de b, p), traitement l et quelquefois d'une + yod, quelques-unes, ait -pu de *habunt Cf. encore plus pour rarement, habent loin la et futurs le para-
plus
et la dirse 2.
VOYELLES
GRECQUES
des mots grecs passs (pas l'intermdiaire L'upsilon en provenal est trait d'une du latin vulgaire) faon diffrent suivant les mots ce traitement variable tient deux causes diverses; rgulier 1 ces mots upsilon en latin. 2 ont t emprunts n'avait pas de cor-
Cf. Paul Daurel et Bton, Meyer, et le dnombrement 2. Le classement t fait par Mahn, dans sa Gratnwatik
1.
provenales 1U6-154.
L'upsilon s'est prononc Remarque. vme sicle . Meyer-Lubke, Gram. lang. rom., les mots emprunts avant l're chrtienne, upsilon u latin a l'poque de la Rpublique, on employa Meyer-Lubke, ibid. Gryllus a donn que y est devenu en latin vulgaire. grilh i et Le et grlh; le second mouillement une (pour un
suppose devenu e
il y a sans doute peu clair; breux mots en -ilh. *Otyzjim ris (mais esp. arro%). Gypsus Dict.); d'hui nos on a donn a aussi geis (avec
a donn
e ferm
(Levy,
Petit
de Bayonne). gis (texte Aujouron a geis avec un e ouvert dans la plupart de dialectes mridionaux. est reprsent a donn mica dialectes modernes devenu (o par mirla, mur ta et nfrla. en a. prov., mais mco dans (narbonnais). amendola en latin parat un provenir o ferm
l'e ferm
vulgaire, de n qui
aussi Upsilon peut donner devenu crta en latin vulgaire, provenal (a. fr. croule*). Codn,
y.uoo')vtsv),
a donn
cockhib renvoie
cod(mium.
au
lat.
vulg.
rudnhim
ZD (gr.
i-
Cipla,
fr. ctotte,
avec
un
0 ouvert,
est
d'origine
germanique.
reprsentants nombreux
de buxida
(gr.
r.&fii,
de dans
iu;r) Levy,
Dict.); L'omicron
peu prs l'o ferm du correspondait l'ancien Pentecsta (dial. vulgaire provenal a. fr. Pentecousts, est rgulier. Pantacousto), dont aux Dga un omicron, l'o correspond aussi sur le radical formes accentues (gr. 8o-/j) a un o ferm. Clp lui-mme un a un tpin,
xsXa?s;;
en a. prov. sous Le gr. y.aj|j.z se prsente les dialectes modernes connaissent cauma dont
le dveloppement si le mot phontique, cauma, n'est pas trs clair tache directement Pour l'e de ecclesia, cf. supra. Eu -f-suff. protonique at%). passe au dans raumat%
(de reuma
Remarque. Le reprsentant provenal du latin-grec apothfca (gr. rcoOrixTi)est botiga, cf. fr. boutique, esp. port. bolica, sicilien putiga, mais ital. bottega. Cette dernire forme renvoie directement au lat. apotheca; les autres formes doivent renvoyer une forme du bas grec et avoir conserv le son i que i\ tonique avait dans la babse grcit; les Grecs devaient fournir, sur les bords de la Mditerrane, des commerants et des droguistes, des pharmaciens et des boutiquiers
La consonification de u en 1 est de l'Italie dehna (cf. anc. gascon est assez comme intercalaire phoume I. nord connue dans certains dialectes et dtuma) mais l'explication obscure. du de i
VOYELLES
ET
DIPHTONGUES
GERMANIQUES Les niques traites l'emprunt. D'une voyelles emprunts diffremment, et les par consonnes l'ancien suivant des mots germaont t s'est fait
provenal o l'poque
les sons germaniques des gnrale mots passs en latin vulgaire ont t rendus par les sons latins correspondants ou par les sons les plus rapprochs. sommaire quelquefois tongues. A tonique libre ou entrav se maintient intact. Ex. Brasam blavam > > blava; scac brasa; escac Ex. salam -an > sala. J> > ier. Walthrl > Gantier; se Nous ne donnerons des exemple ici qu'un aperu du traitement atones, par
manire
voyelles pour
>
Suffixe
Sparwrl
Wartnhr~2>
l'a
germanique
>
alfcna
(avec
mtnthse
Die germnmscben Heilbronn,
en lang.
EUmenle 1887 (Extrait in
de diluils,
E. M.ickel, Sptache,
Hadamar^> wadanjan > ga\anhar aligna); kamarlink > camarlenc Adamar ha ring > harenc,
agaant > agassa.
mod.
reste
en a. prov.
e ouvert
bire, cercueil) prov. fe'ra. Il s'est dans tieira, range tiera, (a. diphtongu /zera en emprunt syllabe > albre; l'italien?). ferme helm *heriberc > '/? encore (tir &r/a les du >
hertberga)
Cf. > escli (pur). s(k)leht en -bert Lambert, Robert. suivi mots > d'une suivants estrieup;
noms
voyelle
stre'up aussi
espeut
et estrenp,
Albaric ouvert
brida
en ancien
provenal
( moins
diphtongu).
germ. p. une ledig indique hsitation 104. Cette
I. Cependant litge e et i hsitation entre serait due l'influence 2. 1 bref est devenu
(fr. lige) pour lege du Maclel, pass., cf. surtout finale. de la palatale ferme, comme en latin
vulgaire.
>
hsa (a.
fr.
huese,
heuse);
urgoh
> sk'pt
avec
diphtongaison,
orgnelh,
orguolh)
escot. 0 ferm Ex. Shta U donne Ex. Drd + a > se maintient ~> estta, u. > rfrw/ Hrcgo ir/ > Jrm Uc. vulgaire; bvk > if ifon intact. escha; bl%~> W(
escrna;
biikk
>
boc
>
(or
DIPHTONGUE maintient;
quand elle est suivie ment passe v. Ex. Blaua > blau > blava; ra? > rfl(
de a, le second
Wa;j;
mm;>
a. fr. (roseau, ros); haunita donne anta et non amen Onta moins de bonne se heure
pauta aunta;
la nasale
la rduction galement
rencontre
frquente
emprunte ou
La diphtongue germanique est rendue par ai. Ex. Germ. heigeio >
non)
aigion;
>
lait
(laid);
weigaro
Dissimilation Adalheit > Avalais. gaigre; et rduction e dans 7o/;{ < Heilwidis entrs Dans les plus mots germaniques anciens > dans le latin vulgaire avant la formation de la langue
la diphtongue germanique (ou franaise), en latin vulgaire, est ai, qui n'existait pas encore comme en syllabe rendue par a, en syllabe tonique provenale protonique. Ex. Haist nhar; bain Gailbei ivum
>
>
gaza-
Jaubert;
Gd/
plus rcents
ire
> faidir
(exiler);
>
Aimes.
VOYELLES II faut
PROTONIQUES
protoniques distinguer, parmi les voyelles d'un celles qui sont initiales mot, celles qui sont en elles-mmes et sans tre initiale initiales, syllabe enfin celles qui se trouvent entre la syllabe initiale et la syllabe
1. 2.
tonique.
lac. laud Millardet, p. ixxxix. de dtails hc. laud., Cf. pour Mackel, p. n; sq. Les diphplus dans les anciens diavoisins des sons trs ai et reprsentent tongues ei = a[ en alleiiian 1 moderne. cf la prononciation lectes germaniques
Les voyelles modifications initiales Les voyelles fluences compter pro, prae ou surtout cdent palatales la nasale cipalement De
qui subissent protoniques sont celles des deux premiers initiale. qui sont produisent conditionns parmi des celles-ci se
de
et en syllabe changements
les inpeut de et
per, de certaines
et les labiales,
prin-
il s'agit de mots atones (prposiplus, quand ils sont soumis aux lois de la phontique syntions) aux et deviennent tactique protoniques par rapport sur lesquels ils s'appuient. mots suivants La voyelle protonique son pour l'e et l'o on ouvertes des voyelles ne subit ne pas la diphtongaidistingue pas les voyelles fermes toutes sont fermes.
AU)
PROTONIQUE.
reste
amar, que,
atnor,
avenir, les
avenidor,
etc. deve-
il semble
Les formes obrir,
d'aprs
vuwh
Leys, a ouvert
fr.
renvoient
nait
semissonan
(ferm). parti
Ainsi
(Lienig,
galement. > awpr; > (p. auire auratge; > > au^ir; cf. encore aucir;
aucel;
occidere) etc. 1
germ.
devaient tre et augurium angustum Cependant et agurium dans le latin devenus vulgaire, agustum en provenal car ils sont reprsents par les formes agst, afot, agur, ar; la forme augur existe d'ailleurs, mais l'ensemble du latin escotar, des la forme Quant mais confirme romanes langues tait agurium. vulgaire il par est ne provient changement sans doute que
de *excultare,
PROTONIQUE
initiale en syllabe e e, les groupes er, ar tant passer phontiquement Ainsi trs voisins re, ra le sont moins). (les groupes ar, ara (de ad horam, devient er, clitique et guerir. aora, era. ara) Le employ comme
initial
ou
en
garir
1.
Araneam
proa donn
Le mot aondos <] *abunosus del Gay Saber, cf. Joyas andos; hiedita. Prov. Montech, Appel,
au xive sicle se prsente sous la forme d. Jeanroy, Cavalier Lunel de V, 62; Cf. ttifra, ao protonique. diphtongue
cette breux
dernire dialectes
forme
est devenue
iranho
dans
de nom-
modernes gran de *grangermanique des dans la plupart des langues romanes, a. prov. grenon, grinon (moustache). anciennede lieu Grignols (Dordogne), (B. de Born, Pois Ventadorns), les le radical
au passage de Gra initial groupes gr, gn ont contribu G/ (par l'intermdiaire de Gre). A en syllabe initiale peut prcd d'une chuintante passer e et mme i. Chival, chivalier sont des formes anciennes jinier. A suivi pour (Chabaneau). d'une nasale Januarium a donn genier et
peut aussi passer e ou i. Ainsi anciens, a, dans les textes menjar, formes sont sur(ces deux dernires On a aussi engoissa de anustiam 2. en latin vulgaire)
(devenu peut-treingrrstia,engrastia ct de estrangolar Cf. eslreugolar Cf. encore engiiila, ct ces mots le timbre
A
la nasale de cette
a a contribu
CONTREFINAL.
contrefinal
suit,
d'aprs
la
reuformes des dialectes modernes 1. Tatiragno, et autres estaiiragno voient un nom compose tela aranea. de lieu, 2. On trouve dans l'Aude un nom qui parat bien L'Engoust, Cf. Sabarths, Dicl. 'mguslum, renvoyer 'engiistuin, pour cmgustum. un col; peut-tre Le lieu se trouve un passage troit, top. de l'Aude. du lit de la un endroit resserr le mot indiquait-il aussi primitivement rivire d'Aude.
le sort d'a
des
finales. affaibli o. en
Il
s'est
ou s'est passe
o dans
Sacraminlum
quelquefois, en e dans
dans
l'ancienne
les formes
detnandai
ai et dans
quelques
contrehnal
passer
i, quand
il est suivi il
mouill, groupe quand est en contact avec r 2) aujourd'hui ancienne Salegnac se rencontre encore est
Montagnac
Salignac
a une <
mente
ichimen
caraunet baiguinhar, barganhar de la carinhada par rduction (sans doute et par le stade au devant la nasale
Il est probable d'ailleurs que dans ces *caranhadd). de e. mots a est pass i par l'intermdiaire nom saints Dans les noms de + {Sanctum
Peire de la Cavarana, du troubadour I. Peut-tre nom Cavaraua, VIII 10m Pbil vient-il de Caveruam. O. Schultz,Z<>i/s ([874), p. i8j. n 3, 2 Dans la ra^o du surventes Ges de far st ventes, d. Stimmmg,
Grammaire
de V ancten
pi wenal
o les propre), vue phontique, tum > est sanch, devenu comme
deux un
termes tout,
forment,
au
point
de
ch dans
cette sous > planch; planctum modifi l'initiale du nom de saint, commenait devenu officielle), par un a Saint Chinian en ralit ainsi (HSanch
ce nom est
Anianum
franaise
Pour Vienne,
la prononciation moderne, Sansign1. de Sanctum Arrediutn Saint-Yrieix, (Hautelocale Santiri), fait le mme cf. un il ne semble ar est pass cas du mme scharb.
prononciation pas que le cas soit tout ir pas l'intermdiaire genre dans eisaiop,
de er
eisirop
(sirop),
de l'arabe
PROTONIQUE.
ebriac; escar.
excadre
DE E
PROTONIQUE
A A.
-En
syllabe
iniet
tiale
e passe
ordinairement
a devant passer
vervactum,
vulg.
garacb
ce point
(guret),
A. BUnc,
garait
Rm.lang.tom
et grail (moderne);
XXXV, 604-611.
c'est marce
ainsi
qu'on guercntia,
trouve
mercat
et
marcat; et
men garensa;
et
garantia
et garir; ar <
cf. lat. ad
et cranel
le pascf.
>
trat, widarlon
gueara ^a-
de , w?); (influence aussi se rattacher l'hypothtique guierdon pourrait le intervocalique dont serait gue%ardon-gue\ei don, tomb un type wtdarlon ?). (ou bien se rattache-t-il E protonique est pass dans dalgat forme, (autre lat. delictum, et dans dalfin est sans doute elephantem forme aurifan. Almosna forme vulgaire.
a dj dans Zcvtv marce (v. 76) eiiionuar Petit donne Dict., Levy, de eslramidat eslarnudar. provenir 1. 2. On et rascunr? (v et estramtlar,
a dolgat), <
sous
l'influence de delgat
de 1 <
cte
ne
renvoie et
elmsina
77). qui
paraissent
renvoie
selvaticum.
Cf. *filicariam
> fel-
neleg et naleg v
(traitement
eversier
avangeli, ct de magis,
<C adversarium); est devenu, dans certains pellier), amai; emagenar dans certains
devant dialectes de
l'ancienne
(Montest langue
dialectes
il pourrait le
a de e protonique passage devant insimul + s), ss, dans assems pour essems assai (a ct de essai < exagiunt), aprs s dans sagel de plus, dans les formes ( ct de segel <C sigilluni) encore composes eccum hic ecce /;V de ecce, eccum eccum ^io; illum > aqtiel; aisso; > aqui; eccum hoc > > eissi et aissi. citait eccehoc >
dans son cours, sos, de galement la sim ( ct de senes, ses), mais je n'ai pas retrouv forme dans Levy. Sans, quoiqu'il dans une apparaisse Chabaneau charte encore (fauteuil)
1. 2. prov., Ou
de les
parat
un
foi-estatge
Elemetite
im
Alt-
On daus
trouve
vas
ves,
de
versus,
et
passer a sous l'influence des mots comme dans du qui prcde jayan, dans piatat ct de piejagan ct de jeian, gigan; tat l'influence de i s'est exerce.
E en syllabe
PASSAGE
DE
PROTONIQUE
0,
U,
I.
proto-
u) soit en syllabe peut passer o (ou mme soit en contrefinale, sous l'influence d'une initiale, nique labiale, On et quelqucfois trouve ainsi domandar, ( ct d'une liquide. (de de ex memorare? lendo-
desmombrar ct de
demandar;
remarier)
rsina sopolir (du radical *sepul-ire lire? Cf. seboltura < sepulturant) donne *fetnorarium d'o, par dissimilation femorier et fomorier vocalique, fumorier, aux lois etc. et en hiatus e devient i conformment
Protonique
phontiques
p. greal, devient
Biatris C'est
piatge p. peatge; grial ainsi e que et rduit dans Girart de 2 (frquent u est assez
\'e suivant du xive suivants
Roussi/Ion). Le passage
1. 2. qui Ordinairement On trouve vient de et
e protonique
rare;
cf.
fait passer le j initial dans un texte de Bayonne intermdiaires illos, par les
(Chab.).
cependant l'exemple a de mme fumorier, Cf. la forme riuni). et, dans l'ancienne prumier. pnmarium E en syllabe initiale d'une Ex. palatale *Jectare qui >
suivant ct
ebriacum
>
ubnac;
on
de femorier (de *jemoramoderne fumelo ct de feme'lo le passage de premier < langue, i sous ['influence
peut
passer
et ^zV (du germ genus > guf jehan) genesla et ginesla; gelar et '/ar; gerr et etc. gon etgirgon (jargon); gerofle girofle, dans les noms propres d'origine Mme traitement g-'wpW; gequir et gis (atone); germanique Gaalt > Giraul Gerbalt > Girbaut.
Remarque. Pour expliquer ^('toi de ^elosum, il faut admettre une forme intermdiaire comme dielosum, jelosum cf. inversement, en latin vulgaire, la forme ^abolus pour diabolus, et c. la forme baptiiaie pour bitpti^ate. Dans formes elles qui filial des mots comme fexel-fi^el, fexjca-fi^ica, des formes savantes; l'influence dialectes les mais
en fi- peuvent tre tre dues aussi peuvent transforme, enfuxjca; dans cf. encore
de f sur e, modernes,
certains fenestra
ztfinestra, fevalkr et fivalier. auj. nom propre, Favatia) (feudataire; Dans d'autres de la langue entre e cas, l'hsitation
i. riiluence Est-ce de aequare ? du suivant e que sont dus les doublets egar.
igar
et i parat due une confusion de prfixes, comme digerir et degerir, degeit et digeit, etc. Le groupe er initial s'est transform en quelquefois ir. Ex. et iretge; erisson et irisson (hrisson). S du groupe favorise le passage de e i, se initial Eietge
comme on
le voit sivals
sirventes, sirena
suivants sirven, par les exemples cf. les doublets sinestra et senestra;
et serena.
TRANSFORMATIONS
NASALE.
DU
GROUPE
PROTONIQUE
du latin
in initial
peut
pas-
lansl
comme devient antre (cf. proclitique employ sens de sans, dans les dialectes modernes, moins qu'il ce qui est plus franaise, n'y ait l une influence vraisemblable). radical enhir Le germ. (hennir). changement de en en in existe aussi, comme Cf. encore wenkj-, angiva guencbida pour et ganchia, gengiva, d'un et anhir
et par des par linsol ct de lensol-lansol ct de singlar. Cf. supra formes comme senglar Cf. encore entrar et intrar; ;enfamar, menjar et minjar. et infrigiinfamar; enfecimen et infesimen; enfregidar on le voit,
i. sis. Exemple donn par Raynouard, et tir de la Chuurgte d'Albucas-
dar; que
enluminar, dans
illuminar.
Il
est
de ces mots
pas un mot savant, cf. infra ufern. initial suivi ~~ar enfiar et
l'i parait
de f
1. ~<Y, emplir,
>
*implire
>> enfern, ufern omplir, umplir; infernum La nasale sans doute mouille explique gements rinhon, subis runhon de *renionem par les drivs et ronhon (rognon).
PROTONIQUE.
en e quand il est suivi I long protonique se dissimile d'un i long dans la syllabe tonique. Ex. Vicnum^> misisti > me^is (cependant vaj\ dire fait di^ist, divtnum > devin. Pour dist, Cbab.); esperit, cf. supra. ou non, 1, initial fluence cdent, des consonnes ra, sous ou qui on a l'in-
passe
le prceverrt 2
> premier
le dialecte
Avec dnasalisation devant le changement f qui amne dans enfern, Cf. le mme traitement tfern, ufern.
blar,
et fuvla fivila seuil. lumdar, Cf. encore isart les doublets (catalan
crivel
et
cruvel
limitrent
>
ct du
moderne
PROTONIQUE.
se maintient
quand il est ferm et passe il est ouvert. Cet o est rest o dans la XIVe sicle, quelques
DE 0
com-
Dissimulation
PROTONIQUE
quelques
en e en d'un o
seror
scrorga, encore
beau-frre. senotilat
Leys d'Amors),
de (ho)rologium. I. Bodqsca se rencontre aussi sous la forme Remarque du mot est obscure, mais il semble bien balica l'tymologie qu'il faille admettre un radical bol-. Envolopar (a. fr. volopet du radical involutare ?) se prsente aussi sous la forme envelopar Dans les cas suivants, il semble qu'il y II. Remarque ait eu en latin vulgaire changement de prfixe plutt que dissii, Cette dissimilation remonte au latin \ulgaire
milation <C'otulaie,
vocalique ct au
i de lieu
olundum rodolar
i e-) prion
tdolttr (pr-
de prd). au lieu lat. vulg., de obscumm en ou plutt obscuest pass facilement <ont
de *exscurum,
oscutum rum, rduit uni ^> escur. Les trois donn semiidie, des verbes formes secoue,
suimonete, et et som'ndie,
succutere, dissimiles
socont. e.
III. suite
Dans sans
cnlobre
doute
PASSAGE mots
de*O
PROTONIQUE par o en latin au. Aurion, enoi). Pour admettre dernier. soit,
AU.
Plusieurs en ancien
prsentent,
l'influence
possible
o initial puis
dans cf.
ce
dernier dans
cas,
bu
(diphtongue)
au
certains
aumeJeta une
occidere.
On au/fia,
trouve attlouieya
en barnais (oloi
{mai.) idtaie).
ALTERNANCE CONTREFINALE.
DE
0,
U,
EN
SYLLABE
INITIALE
OU
On
trouve
aussi initiale
quelques protonique et
alterou
nances
de o et
Comenge et Cumtnge jar et cumenjar escopir et escupir et esmurtir; escroissir et escruissir; tsmortir lor et lur (employs puscam, subj. etc. lectes de comme puscat^ poder, Le radical occitaniques atones); pos, pois et pus ( ct de poscam, poscatz, i" et 2e p. pl.); tormen et bofar et fe*/r //- a donn modernes ont gard cette (puis); prs. du
distinc-
(partie
d'une et parat
valle tre
opacum
l'ombre)
ren-
se prsente sous ital. budello). Cf. encore foganha de la forme dialectale jucT). *Blellum
CHANGEMENTS DIVERS.
du lat. Sepu] titra, sous l'influence sepelturam certains dialectes modernes de la Belaudire,
vulg. de se-
et sepautura
(Bellaud
d'aprs
Chabaneau).
1. 2. Lienig, p. 64. Ou plutt alpine?
cf. pimontais
bak.
Pulmonem lectes
a donn
polmon,
et,
dans
certains
dia-
modernes,
palmou,paumou
du radical de pouet
palm- ? ou, plus vraisemblablement, mou paumou ?). a donn Vohmiatem volontat, vokntatj em. Dans liquide Pour nique. Dominicum a t > influence donne forme refaite
normale,
sur le radical
volent-
de volent-
de tortuga ct < *tortucam, iartuga a contribu au changement de o en a. monmenlum > monimen, cf. infra, m proto-
la
domerguezxdimenje,
dont l'initiale
domnedeu,
etc. Dominedeus par dimecres, di-j'us, mais aussi damedeu, damideu, et autres domerdeu, domideu, dombredeu,
formes damenedeu,
(downiden,
imbiliais
le prouvent les formes provenales *emboticnainbolelh qui renvoie et omboklh, htm, ambonilh *emboliculurn) qui peut umb- latin, s'il n'est pas une transformareprsenter tion de la forme amb-. phontique L'a. des changements gnimeissel prov. prsente d'ordre divers il renvoie une forme latine *glumescelhis pour globuscellus, gure; o le changement de o en u ne s'explique cf. a. fr. lemussel, lemoissel.
PASSAGE
DE
PROTONIQUE
A.
En
gascon
libre passe a devant une labiale. protonique Ex. *Novanta navante; nonagintd)~> (pour *nonanta', *novellum^> navet, nabeg; *tiove11am probare ^> prabar > nabra (dial. mod.) Maber pour mover s'explique de mme. U PROTONIQUE. U protonique rumorem hutnorem Il passe > > rimor; umor en syllabe cf. et imor. l'influence d'un initial dans Jetfu initiale peut passer i rimar et rumar;
les doublets
e sous
donne Jiidaeum gene'bre < junipeium. genifoe, ainsi que Jazju. modernes dans les dialectes Usitra tion se rencontre sous la forme esuia
(dissimila-
vocalique Il y a une ct
noalbos,
dans
noalha,
de "M~a/M, aurina
on
urina,
oritia
Peut-tre
(cf. de r dans
itr- protonique
de fugir; onhon
les
se prsente
Probt, 58.
sous
la forme
<
nionem
Appinix
(pour
cl. nineni) et sous la forme unhon, inhon, directement nionem. Mais ce motreprsentent lat. onhon est-il comunal monumen d'origine et cominaJ. franaise. Moniimenil semble monumentum
et monimen dans
traitement de timbre
dnonce
de l'u protonique.
DIPHTONGUES On
PROTONIQUES
a vu plus haut le traitement de au protonique initial. Parmi les autres citons eu dans diphtongues, leuparl devenu laupait (cf. dans les parlers modernes LaitLeonait~> < *licina, yeuse); cmzjna p. m\ina nart mdiaire jaulier, Dionysium donne Daunis Deusdedit tre des (par > la forme Dand2. mots interJeuier,
d'emprunt. Haiil
dans
peut
passer
mtal
ses lments). Cf. et gneitar. Sur la gailar germaniques ei, ai, cf.
des
dans
les
Leys d'AmorstlU,
}i6.
ei protonique est suivie de s, se rduise au second de ses dialectes isac du nord et de l'ouest eissam, isarop eissarl-issai (exaucer); etc. es, eissen, Plusieurs au lieu (sit
partage); eisarop,
issida,
prsentent
d'ailleurs
souvent
La diphtongue ei peut d'ailleurs se rduire i dans d'autres cas meitat et mitat, sobeiran et sobiran. a d devenircag'lare ds le latin vulgaire, Coagulare le montre la forme calhar, comme fr. cailler. Une forme forme moderne cagulare, sans doute s'explique par la avec chute de g devant u ca(g)ularc, gra{g)ula > graula. la pseudo-diphtongue calilar
cf. teguhim > teule; graculam, Dans quelques noms propres oa s'est rduite o on rencontre des documents De mme de la Lozre, le latin
Manoasca
Inversement la forme Rcdel qui se renRemarque. contre dans les Joyas del Gai Saber et dans les Leys d'tnors est mise pour Ronel Paernas peut aussi se rduire Panas. Cf. aussi Raffael > Raffel Mais il faut observer que dans ces derniers cas a n'est pas tonique.
SEMI-CONSONNES
(i =y,
u =
w).
i, u (y, de
w, ou i, 11) seront
tu-
Pour batttere,
la semi-consonne
u dans
cf. supra dans les groupes futuere, du c et du g. gu, qu, cf. infra, traitement de u semi-consonne dans Enfin, pour le traitement les prtrits verbes des
MORPHOLOGIE.
les imparfaits du subjonctif des en -er et en -re, cf. infra, conjugaisons de suavem, les siau. devenus prov. janarium, janier, a donn dialectes u pass , s'est modernes a. diffprov.
et dans
dial.
jenier,
a donn
teune.
Viduam
formes veuva, mtathse, plusieurs veuxfl ivec comme dans ternie), veva (disparition du et consonification de la semi-consonne), complte vepda, bepda (avec mtathse de m et consonifkation en/), b).
I. Remarque Jaimarium a donn aussi ks formes jauoier et geuovicr, qui icnvoient A une forme du lat. vulg. "jaiioailum, avec vocalisation complete de la semi-consonne.
II. Remarque CcM/~n~ (nom de lieu) donne CcM~bnlens dans la toponomasuque mridionale, par exemple dans le dpartement de l'Aude, sans doute par la forme Cofulentes.
ET
compte
de mme sian,
et dans Helias,
via (route),
MiM-
de l'imparfait
de l'indicatif
la priode mais il y a classique Chabaneau des exemples dj, comme l'a remarqu dans Bo~, de synrse et ces exemples deviennent au xiu" et surtout au xiv* sicle plus nombreux dans le Breviari ~wor On trouve ~MM (monov. 1197~),/b/v. 1~805), (monosyllabe, syllabe, ia, au lieu 1 atone (Leys, f~~hay, I, de ~o/t devant 46, ~8) (v. voyelle jaM~a, 28716, mss. BC). compte pour une pi~<o' ca~~Mr, e
syllabe diables,
~rdCMJ', g7o~M. Cependant, ne sont au xju* sicle, les exemples de synrse pas i devant voyelle et aprs l'accent, il ne rares. Quant
i. 2. Chabaneau, G~t'mt)H~p. p 11~. ici par trma. 2~.
gardias,
Pn~eM~;
compte
pas
pour
une
syllabe souvent
Mtdna!,
M~torM.
~/d-
~M;~M/~<'M,etC. Teologia qui n'est gia (o se prsente d'ailleurs remplaant sous la forme teulogia,
diphtongue). Teofania se prsente sous la forme ~M<3MM, par le NK, et premier a donn par chute eo (<<) protonique passage de la diphtongue du sous la forme <o/aMM, par limination lment du groupe atone eo. Lat. ~OMe~M aussi du /<!MM~M'. Nevolina rduit neolina a donn v intervocalique Paor compte quelquefois 3192). (Ch. de la Croisade, HHt/~M.
une seule syllabe pour Les Leys disent (L, 46) ou pao-rtics qu'on peut dire ~a-o-~Mf'y en trois syllabes en deux. Laurar ct de la forme pleine lahorar prsente /~t~ germ. Les un On traitement trouve de du mme genre fla-on mme et~aM ~(&)tMW > du et~M (flan)
*OHfM formes
et~-o~
(de ~fo~w).
et ~f/'ao/My ~oMr (jener, ~/M<M~ le jene), rares mais attestes, paraissent prorduction de lat. /f/M~< de par dissi-
autres
rductions et MM.f<
formes,
citons
~MM/~
M<u/<
I.Cf~M~~tp.IIO.
APHRSE
L'aphrse moderne du
de
a initial
est
Voici
G<tMna
~~M!<a~M;H
Mabi-
communs rendola
agulha;
/a/fa
commune (aphrse Mor que pour amor que, pour romanes); MM/a et aM~a (amande); pouraMatom:d; a~o~aw
part de ces cas a s'est joint l'article prcdent. de a, mais oncle il n'y a pas probablement aphrse de deux syllabes en une ~KMct~HM > rduction aMKCM/MM ~> oncle; doute une forme avoncle existe aussi c'est savante.
sans
de e cat. Aphrse w~tte pour evesque, avesque, ~M< (hmine, <~ bisbe; M!M~ pour ~~t'~ mesure); ruca et e~M <~ c~MM~t genh, ~cc/M!a/?t (chenille) nom propre Lma ~w/jfM a ct de ~M~ti~, ~t'M~; pour~tM. Aphrse ~<o/M/M; ~y< peut la formation On de o re~f < (~j)/'o~~MiM fct!~ <~ occa-
*ory.(MM (pour oy~MM). relever d'autres d'aphrse exemples et adverbes des articles, pronoms
dans sui-
cel, sai
lai
~o de M~o, !MW
!aM; initiales
de plusieurs L'aphrse lettres noms est assez rare cf. cependant Si e~~ (persil) probable, Na renvoie il prsente cela parat rse. Les
~ot pour
formes
renvoient propres ~o;KH?<! (ou ~OM!'K<' devenu Ne, N', ?), celui-ci devant consonne. Ex. Na Viema, dame Vierne Raimon, seigneur
DES
En
Raimon
SYLLABES INITIALES PROTONIQUES.
RDUCTION
rduction libre.
l'une syllabes quand Certaines de ces rductions vulgaire. ~> crollar. (de *Mw). se
des
des se x
ds le latin
Lu. vulg.~mMM Ex.D/~c~M, *corofK/a~ ~> c~o//a~ ;> cridar; teriaca et triacla; taravel et ~<
forme savante, (et sirurgia), peut C~!<a une dformation duire surgia, qui parait autre forme laire .H<~a)/'a.
les discus~ons cf. V. Crescini, formes, 2. Si toutefois c'est quelques lutgmstes; 1. Sur auxquelles A~<jKH<o l'origine cf. Granunout, l donne P~'oT~M~/< de fr. crier, Reu. lnng.
r-
popu-
lieu l'explication de 2" d., p. 168 sq. ce qui est contest ,om., LX, ror.
ces par
Brefania, forme
pour
(e)pifania,
parat
tre
galement
une
populaire.
Remarque. M. A. Thomas rattache la forme Bf~HM le prov. moderne ~oM/bHHM, tempte, en souvenir du charivari que l'on faisait le jour de cette fte, et en rapproche la forme cf. Mlanges jE~M. Franp., p. 38. torrame(Metz).B)MM);M
DE PRCDE
LA
PARTIE LA est
DU
MOT
loi
dite dont
de
les mots
la tonique celle qui la prcde suit Ainsi les voyelles l'exception de a tombent, et des voyelles ncessaires un groupe pour soutenir de consonnes De l'accent plus imprononable. remonte labe Ex. ~)t OM~ prar
i. 2.
de deux
en deux
partir
de la syl-
tonique. ~n'<~w > /OM~M/ > vertat; ~> santat; CO/OfatMm *folli~Oy~MM: > ~> ~M> 7o/
colrat; <
<M~ ~M~);~fg
et ~<KM Rowamt!, V, 140, II, p. ~-i~. ~ct'fn/f/M, On appelle la syllabe est finale la cofi~/tfM/t: qui par rapport un accent et qui est appele secondaire coM/~oKt'~Mc. qui porte syllabe donne forme mais forme rcn~t/M~, savante, consmat, 3. Co~yum~tf~ la traduc2on de l'Evatigile de sam! Jean; cunsmer populJue (dans Chab.);
d'une
voyelle
d'appui: ~0/t
o~MaMK/0-
*~o~o/~fM< dans
trobador;
adverbes
a~rawM,
futurs
a~r~o
MW<'fa~O (lat.
sapere habeo, cl. videre habeo) > ~> ~aftr<t!; premiers mme sauria,
> ~~a/; M~f~o ~ar/if~'o observation pour les conditionne)s veiria, ~ay~na, etc. la chute
Cependant
de la syllabe entre comprise et la tonique ne se produit pas tou des causes diverses.
avoir subi une innuence paraissent savante maintenir la syllabe qui a contribu qui aurait d tomber ainsi ~M' (la forme contracte aurait rit, t *Km~), ~~n< d'autres folledat cas drivs ocupar, (dans trs ew~enMn', ~o~f penedensa, espeforme classique surtout
~Mt/a<). Dans
nombreux,
les substantifs
de thmes
H. Levy du mi'me devenus
verbaux
C!te(~~ texte. row/'ff'~t~ct ~s.
parmi ter(mots
v.co~uen latin
ibid. Cependant ==m~MMtnftM\ = lat. runsumnlr, nenr) cnsnnmdi i. Cot~/jnrr<' et f/~nN~cta'eut d'o srGrnr. vulgame;
j~'fj~,
en -idor,
-edor,
-MfH,
-~M<;M, -idura,
le le
que
s'explique suffixes
le
OM&MM~y,
immdiatement soit
la tonique a qui prcde c'est la syllabe qui prcde la tonique qui tombe ( moins que auctoricdre coMWHtH> autorgar a) fOMMf; ~OMMh'M~ do-
*coM/MtMK-tn' ~>
de ~o~/M~ <; ~OM!&M~K ?) ~coM;M<M~~ (influence M;K~~ *t:~M't-fa/<')M > ~MM~<; *;)n'~> escomenjar; M;f~M ~> HMMM<ya/ *caballicare ~> M~ar paaverdns ~> palafrs. Dans trouve portant *CM~i!K!arg sur le premier accent qu'un '> > fow~a)', i, le prfixe initial l'accent nw; rest en latin second vivant se ne
d'o
vulgaire
COM~K/M~
CO~~M~r.
Les formes foh'A)r, cobeitat, <'o~<~ renRemarque. \'oient-clte~, comme on l'admet, des formes )at!nes vu)ga!res 'CM/xW/Wa~,*fo/)fiy<f/a;< ~> cobettar; *f:M/)i'<t'<M;M ~> fotf<<o~? Ce n'est pas sr, l'origine de ce changement de tM en die, surtout A l'intrieur du mot et A l'atone, n'tant pas trs vra!semblab)e.
I. /r~;M~, A. Thomas, p. 11~0. Z~ /< de D;frm~/f/f~ f~ /)rM'fnra?, in ~m~ ~)&j/.
fo~f~tt)
(cf. tK~i~m
~> co~a),
mots
et
M~r
ou *~a?'~OK~~M pour partitionem .!OH peut renvoyer tandis que tre le reprsentant direct de ce dernier, /)drh~oK est refait sur partir. la voyelle De plus, dans des cas assez nombreux, qui aurait d tomber se maintient parce compos ou driv auquel elle appartient de mots qui n'apparpar le mot simple. Beaucoup ou du de la langue tenaient pas au fonds primitif moins au latin vulgaire sont dans ce cas. Quant colrar, comme aux ils ont mots subi drivs du latin des doubles comme mots ondrar, l'influence a les que le mot est influenc
ro/or,
o)M;' et on
~o~orar;fo/)';7;ff)/o/'ar; de certains verbes composs la loi, que ~)or ait maintenu et que, ait t contrarie
ainsi
/M/M)'M (et non ~wrfu). la loi phontique dans des cas trs nombreux,
c'est-par une action analogique, dire l'action la syllabe d'un mot usuel dans lequel l'acd tre atteinte qui aurait portait prcisment cent, comme dans ("~i/ro/<<)ti/
Enfin -enar et
certaines en -olar,
formes
d'une
srie
de verbes
en s'est
maintenue, font tenues infra, nar; etc. Pour fluence pu p. :Jo~r, que
la syllabe contrefinale atone les mmes raisons assez obscures du mme genre se sont des noms.
qui mainCf.
~n;!fM~,
~MtmM-
~wo/ar
peut
~Mi~, de l'atone la
populaire,
on peut que ~~MM~r; populaire aussi l'influence de ~);/H celui-ci songer pour il n'en va pas de mme mais (semence), pour on ne comme d'autres, eK<<w~KM, pour lesquels trouve dant. M~-o/, ancien
i.
mme
de pas, en provenal, Il faut donc admettre in-en ont une soit tendance avant,
se aprs
sur
provenal,
A l'infinitif et aux personnes accentuces tMr, MMMKaw. On a aussi MmeMr Km~f (remuer) a jou un rle dans le maintien qui peut-tre pM/fm~Mr. M!~j~, tremblar. J. Forme syncope Grammaire de l'atttien
la terminaison
m;-
rrovrrsal.
Pour comme
le
dplacement
d'accent
dans
des p. 43.
formes
cf. supra,
trs (qui parat savant), aami'n~/a (mme forme de i), aarnaij~a (qui parait renvoyer aawe:~tt), aamot~/a (passage de ai ou ei atone a Ot) et aaHMt'a (sorte de mtathese vocalique?). Dt~M~M~a est la forme qui correspondrait le mieux f/om)M~f7/aMi,accentue suivant la loi de Darmesteter. D'autre part a'ofMOit'efHa,rduit, cause de son emploi frquent, a domcella, a donn en a. prov. la forme am~a. Remarque. varies aam~a avec nasalisation
PARTIE
POSTTONIQUE
DU
MOT
Il faut distinguer ici les paroxytons tons ou plutt des mots provenaux latins. proparoxytons Il faudrait est finale, plement tant, sonnait substantifs
des proparoxyprovenant de
de plus distinguer les mots o la voyelle comme porta, ro.M, de ceux o elle est simfinale, il ne comme WM~MM, MK/af,c<!t?mais termins pas oublier que dans les cet M ne par H; en latin classique pas en latin vulgaire (cf. t'M/ra, wHy!<~ (en ralit consquent est identique, au point de vue la voyelle de la syllabe /M~ faut
en syllabe tenet;
probablement
finale elle-mme. D'autre y est vraiment part, les finales t des verbes sont peu rsistantes (elles sont souvent omises en latin vulgaire), de sorte qu'en
le
ou en
voyelles, et suivies
ou peu
PAROXYTONS Dans c'est les paroxytons l'a en syllabe finale persiste; un a .MMM.MMa'~ comme disent les Leys ~)MM' > <!MM;CaM<a~ > canta; MM~f!M! > MH~> caM/a</d'; oma/a/M suit
la tonique
que a,
Ex. AtM~M/M .> M)M~;M!<!<M)'MW ~> i~MT'; ~> owor. ~> flor; a~;o~w ~~r;~o~w Mais souvent cette voyelle reste sous comme voyelle d'appui. Ex. Pdy~M~>(ct <KT< > ~< M/a; negre, /~</f/' etc. Maior
~Cf/n/< >
forme
d'e
m~e~; de pair, pai); W~~H"i > M~'; K~tO;; /or ~> ~My'~)'; snior ~> ~H/Jff;
Dans certains dialectes les mots comme 1 Remarque n'ont pas eu besoin de voyelle d'appui. On ~a;tf, tMtx'ratn' a eu pair, nMo, frair, puis, par amuhsement de r, /t, mai, frai. Ce phnomne s'est produit surtout en haut limousin et en Pei, t'ey et P; ~m~e gascon. Cf. en gascon les.noms propres .=~ .~a'im ~'<m.
i. ~M'<f cote de t0t;rf et de rm~ renvoie 'ffihM'em.
Dans
d'autres
cas
la
voyelle
finale
n'est
s~est jointe la voyelle qu'elle tonique, d'une consonne intermdiaire, pour former Ex. .Fa~HW, y<'(~)M(m) > /f?M et y<f< H/M; germ. personnes Dans *!CM(m), met,h!t. Remarque troduit ( moins syllabe Ex. tonique F~txm ff/)H des ~> feu (fief);ego, e(g)o faibles en -ei venant parfaits des
pas tombe, parce par suite de la chute une diphtongue. H!'(d)M(m) ~> les premires ;> Mi(t, >
les
formes
M s'est
galement
pronoms maintenu
possessifs
Il y a aussi des dialectes o e s'est rinune qu'il se soit simplement maintenu) aprs termine )Y. en latin par r ou de prfrence <M))fMi > <o< et <0f?~, M!0)' > o; et/~rre, ~>~ II. sans parat la
et!or)e;/)0)'f'M)H~oret/'0)t<cf.Mi(')ettM())rcdugerm. mMffi'. Ou remarquera que ces mots, seraient dans des monosyllabes d'autres mots. III. latin semble le fait lie
d'appui, eu heu
certains
dialectes, avec
i final
du
no-
maintenu. s du pluriel:
finale des
sous ~>
forme ~f)~
d'o
cf.
verbes:
]a MORPHOLOGIE.
PROPAROXYTONS
Le de
provenal,
le.
ne
connat apparentes
pas
proparoxytons plus
rares deux
signales
qui
suivent
la
la dernire se maintient tonique Ex. ~)Mwa;M ~> a~!C;HMt//t ~> tfo~~M Les ferme deux d'a M;aM/Ca!M ~> ~i~r~ syllabes et qu'une /~K~MM plach; tombent voyelle > fred
un a.
~OWMMM
N!M/'<CM~M< ~> a!Mff7~. quand d'appui t/M/M Les ne n'est renpas ~/tc/-
~H~MM > ~M<. latins, par suite de cette syncope, souvent des monosyllabes. La voyelle aussi comme de la dernire
syllabe peut se maintenir c'est un des cas les plus voyelle d'appui; et les proparoxytons latins aboutissent alors ~w;!MM/: ow~M (dans *~MfM (lat. M/<e~<M~>
Ex..DfMMKMW
>
~owKf; y/<0
>
MCH/;<M ;> MC/ Bo&); cl. t~K) ~> ~Ke~M .MM~; CM)M~> cf. les autres Ka~, etc. ~M/MC;K ~> p!'M~; ;M noms en >
-atge
MAINTIEN
DE
LA
PNULTIME
cet
a s'tait
affaibli,
ordinairement
ds
vutfait
en e. Plus rarement l'affaiblissement gaire, ~aw/a/~Ht en o devant dans l, comme ~{~<M! lieu) /M~t Loire), ~o;<t d'homme ~M/o/ (bume), cf. les reprsentants Marviols FMphil. fr., p. (Lozre, > Go~y de noms Gard),
g~OM~o/;
> Javols
vulg.
Rpdeno,
>
~p~M,
~<'
-Rp~ >
O~MMW ~> <'r/~ df~MMM casse et ca~M- (nom propre faux e~, DMc~M~e); *ca~Kt</M > vulg. *7~<~HMMt > Rt-
.M/)~MMMw, !at.
> M/C. a donn sabde et A~MM.!M~ > son accentuation gauloise (sur Af/oMtf > Mende. (forme (nom aprs
Nf<
la premire
Cf. encore
~<a<-ew, ~~f~Hi
Acde, ~;<~ mtathse), final qui s'est maintenu, time catalane, une rgion e et chute l'Aude
Acede (par atteste), c'est l'e de rivire),' de a pnulpassage ~?<~ est une forme (et son nom) dans le groupe
avec et dplace-
de ce dernier. prenant
sa source au dialecte
appartenant
o~M~Htt, popuLurc
catalan;
or~tM,
du tat.
p!ur.
ctyMM, pronono.ttion
Dt/ftjM~
accentuation
doit se
avoir
subi
une
mtathese Ess. p~ p.
trouve;
Thomas,
devenu en latin vulgaire donne Z.~M~J~, M~i~a, cf. supra d'accent; ~MM~a, .ivec dplacement o~M~M. De mme junica donne /MK~a et ;t<)ya (avec diffrenciation de n en r). Ga~t~w ~aMf~ Lat. (ou plutt t'ttfo~w ?) a donn ~at~t dj du latin vulgaire (cf. Krting, tous ces mois A. W.)? Cf. pour p. 21~. mais le mot dues ~/<; (de se prsente sous des .!< (d-
provient-il ~ow.
a donn formes
varies,
probablement sc(a)le),
diffrences placement
dialectales
d'accent), segil, et seguiel, seguial (avec formes modernes etc. .n' passage de il iel, ial) mots sont rests en apparence propaQuelques ~> <'a)M~ ct de crbe,
~> snebe ( ct de srbe), ~~M /~rtwa ;> M~ro/M node) (et /t!f~to, ~ttw ~> (cpM~, coide, fr. coude) vulg. ~p/M'r~t > p~era (et ~p~s,
lat.
certains (auteurs ?) prtendent !esL~(I,<)o), que~eront l'accent sur la premire ces M~t ~utt, principal syllabe latins en effet des proparo~ytol1s mots corresponient (f~isca, joitua, les Leys dsapprouvent cette accentuation. M~JfJ) i. D'aprs ~df/fm,
de ces mots sont, comme en La plupart mtathse). ancien des proparoxytons et des franais, apparents formes ils sont rares en posie et M~'nM savantes; deux sylou ~fi/M'M, par exemple, pour y comptent labes (cf. Levy, Dans certains Suppl. mots W.) des mots latins correspondant en -K'MM, -r~M, la pnuttieme s'est mainteil est probable
et l'accent qu'elle portait que nous n'avons pas .)Saire ici A des proparoxytons *W~K!'eMM: pour MOM~MC MtO)Mf/)MM); MM~Mf MMOK~M~(<~ pertega une forme o MMOK;'<:MM!);portegue Tous ces mots ~f~MM). la pnultime est tom-
rguHerement MMM/< Mia'f~t;c, canorgue, ~o~f, Ils se rencontrent surtout en prose, dans des d'ouvrages considrer religieux. Levy (Pet. Dict.) les mots suivants ~')'a!, des proparoxymoK~M~, comme qui lyrique, les est le seul qui pour se trois rensylne donc gale-
compte
On
trouve
pour~r~
le passage
C/jamuM~
/~C~f!f~.
E non avem e la suzor e't cal (v. ~8in). tnas~f~tt de lnrnpezn en posie. )e n'ar pas trouv d'exemples l'Atlas l'accentuation Annebe, arnede eaisteInrsg. de la Franee, D'aprbs dans ran encore certams des Bouches-d-Rhne et du Var. parlers s* fasc., n" 2~4 n" !0. ~aj/~ ~ fasc
le
mot
savant mais
*t<.ncMM! i un
r~~ nous
(risque) ne savons
d'un
Certains
les
suffixes
nominaux -o/Kj et le
-)MM (lat. vulg. suffixe d'adjectifs favoriser Ex. Fr~MMM /<)M<t)< Suffixe Ex. >
fHK.t) ou -wfm (-Mf~), -K/M.! (lat. vulg. -edus) de la pnultime. ce maintien >/)'< et/r; /(iM
paraissent
~MM))i
~>
~~<0/!<M!
~MC!t
pn/)K/i;? ~> ~o/ (peuple); ~M/~M: ~M/XM (dial. mod.); '>-e'fo~ (hibte); r(i~fo/; Cf. *~<~MAo<i > (cave); suivants dont et treble; encore *Mt'M/H;M ~> K~o~; les mots
~>
encrdol. se
avoir chang en -ilis paraissent Quelques adjectifs de suffixe en latin vulgaire MM:7 et ~Hw:7~M donne une forme se rattacher comme <MO/; ~'o~ peut *M/w/f)M du mme pour genre M~7ew. (-~o/~). Cf. les formations au italiennes chapitre
H.
Cf. aussi,
'f)K'c~ p. 34 devenu
de la
de Pour d'autres exemples D)f /tj/. P)f~rc~y/(jM<t tf~ ~rM' 2. Prov.mod f'et~/f~~<M~f7<~ J.
'cf.
Herford,
des mots,
les
adjectifs
en -vol, -~o/
(cagi-
Suffixe-~MM,-f~a'. Ex. Cs~K/Z~MM ~>Mn~, /Mn~MM placement K~; ~> o~< fm. rigidum <~)~M!): On o fem.MM~a; orra ~> > trouve et or~a f~; CM~MM (avec M!~KM fm. aussi < chez d'ac> d>
.M~M~t
parat amen par les ne parat pas attest dans l'ancienne langue) (fo~a ciceMots en ~<'w: f~~xr M/r~M); i'(<; cf. Meyerpour/M~K~; ~CM);~o/~r (de */M/r<'M Lbke, G~tw. Maintien Af~e M0~ mais > /<i/ Verbes /~?t~)' ~f(' > ~M~. ~ow.j II, de la pnultime i~). dans les Mt!~<'r ~> ~dr~ vnser infinitifs M~~ ~o~ en >
> (lat. cl. WM/) *Kdf& e ~> KO~r, surgere ~> <(fr; /fr~~ en -T, -< /'or~,
-~M~e~ /?M~'
~> /!<M-
tiM/~r;
/M/r. *M~
ro~M.K'~ d'ailleurs
>
ne s'arrtent
pas
les
exemples
du
w~,
devenu
T~f~
T~f
dans
plusieurs
dialectes
dans les mots provenant la pnultime latins. En voici une catgorie de proparoxytons imporformait la les mots o i en hiatus tante comprenant maintien de de ces mots sont la plupart de la pnultime; voyelle car dans les mots des mots savants, d'ailleurs popula consonne laires le yod a modifi qui le prcdait immdiatement en disparaissant lui-mme (mouilleen -ari M~oMn, Mo~n, etc. ou en passant la syllabe prcdente. ment) de substantifs sont termins Ainsi beaucoup (lat. -an'Mw) en -t'f! arw~n, J<MM/t, bestidri, brevidri, ~M~ar!
en -on est m~
Le suffixe pM)~<dn'. sous la forme quelquefois de wf~na. Cf. les formes etc.
modernes: latin
~dn'f)!,
M/Jn'j
M~Mon,
-<h'?<M a donn
ofici, sacrifici en latin par -MM o~'Mw > ~<; */JO~M)/; > > ~M~ g'/ajM/M existe ct de ro~ et parat les mots savants termins en
termines >
~Mi~
i. *.FM{' Autres
de *MpJtM)M, ne parat pas se rencontrer. le second lment o i formant groupes s'est maintenu ~MM'~t > ~KM;
de *sa-
la pnultime
i.
Lienig,
Op.
/~M~
p. io-t.
~'KW
~>
MM; (pour
~<?K *WKw)
0/M~
~>
pli; >
*~a<n<Mt J~~M.
~MM'M~i
tique de ]a langue maintien de la pnultime Gaule tait plus fortement arrt longtemps de la France, le fort durent assez
de la pnultime dans de nomest un des traits qui diffrencient la phond'Oc de celle de la langue d'Ol. Peut-tre le le Sud de la que romanis et que le latin savant y a la syncope. Peut-tre aussi, dans le Nord accent avec les Celtes expiratoire lequel est-il d au fait
Le maintien
les mots latins les prdisposait-il prononcer davantage les proparoxytons. Enfin d'obscures raisons syncoper d'euphonie aussi avoir jou leur rle. Cf. sur tout ceci peuvent Hugo Wendel, Die .Bn/tMc~/M)~ der ~Va~oHfo~~ i!M ~m .L~)M<7.'<M t'fM ~h~wMM~/M< mins en i atone essentiellement que cette considre les mots terp. 6, y;. Cet auteur comme des formes la forme de mots savantes comme absolue. o/ o~t (huile, orge) prouve
i. Q.uercyetRouergue,
CHAPITRE
CONSONANTISME
III
Tableau
des Consonnes.
~t~f~.
LABIALES DENTALES PALATALES k
~OMC?~.
~H~
~0~~
p
t (c)
b
d g
f
S
V
Z
LIQUIDES ~ASALES
SEMI-CONSONNES
1, r n, m (labio-nasale) u, y (dans fr. yeux) germanique) p, b t, d en non du h. k, g sont dites occlusives). sourdes et ~07:07'~ suivant une son. rsonance S dite c~e) douce).
labio-deutales, avec l'~ir rsonance) passant entre
(son
consonnes
production
des proprement parler les dents et la levreinferieure. suprieures 2. Les A!Jermnd5disettt~?*MM~7/(sonores, sans rsonance). (sourdes,
et ~j'mtM-
dites fricatives (du lat. fricare, frotter) parce que la colonne d'air, avant de produire ]e son, frotte contre le palais, les lvres ou les S, f, v, y (yod) dents. des liquides; elles Les consonnes sont en ~oM commencent un mot ou quand, mot, elles commencent une R et sont sont dites vibrantes. elles d'un
sont
aprs une autre elles sont en position faible, ou de moindre consonne elles sont entre deux voyelles, ou rsistance, quand une syllabe. qu'elles terminent syllabe Ex. Position /) forte M~c~w ipa ~raMM/~w (p, <). Position seta (t) /< (c) /<!c (c) /<t<w (~) (c). Les changements dans les conqui se produisent sonnes ne sont pas conditionns (ou le sont rarement) dans le vocalisme comme par la place de l'accent ils le sont et surtout par la place de la consonne par la qualit, le timbre des voyells avec lesquelles elle se trouve en contact immdiat. A ce point de vue, l'influence des M~/M labiales des M~/f. I semi-consonne tant tudi dans ~a/&f (o, u'). imporIl sera (a, e, i) diffre de celle (c, &) ~K/~K faible: /aK~t< (d); (t,
part.
dans
i.
Pron.
nu, comme
fr.~M~.
d'o horam > plus en latin vulgaire AoKO~w > onor /~MM'M~M > OMe M~-
ancien
germanique une
une
se rencontrer, pouvait d'un devant mot, sonne liquide existait aussi dans Ex. houseaux) onta harn En ~KC~ suff. les mots Germ.
devant
devant
l'initiale.
a.
fr.
heuse,
et.
/M~M> arpa germ. /M:<)M~Mt ~~H~Ot~MM~ ;> Z.0~0~ celt. > ~KNp ~fM~ > ayM~.
les consonnes initiales se sont maintegnral nues sans dans le passage du latin au changement sauf dans quelques cas (comme provenal, v) o la diffre de ce que devait tre la prononprononciation ciation latine. De plus les consonnes doubles se maintiennent en se rduisant Ex. Cap~OfM ~> une consonne simple. &MCMM ~> ~pM vaccam > vaca. apa Un soient latines changements produits en Gaule est l'affaiblissement des plus considrables qui se des consonnes dans l'volution des occlusives sourdes. Il les
i. Mais nous
de l'article Avec e prothtique provenant Il se peut comme aussi, de] Mahn t'indique ici une resolution de ~consonne-voyeUe ayons
ici, une y a d'ailleurs, de vue du traitement, al. tandis stade autres Le franais
diffrence entre
au point profonde, et le provenle franais trs loin, arrt ainsi en gnral un les rest, comme du latin.
a pousse et
no-latines,
plus fr.
prs
veoir, voir
pr. ~att
DE CONSONNES.
appellerons
ceux qui remontent directement au groupes primaires dans ~!< latin ex. pl dans ~M~/MW, br dans Mra, ceux qui se sont formes dans /f~ ~ro/~M secondaires la priode /t<w, /)/ ~!<<<!r< prromane dans c/ dans ~o/<<?K pour ~o/~Mdans ~Mt!
P, Il
B en
Ex. P~t!Mm pr, pl a l'initiale. > s'il vient de *p~!M/M~ ~> ~n'w. Bruslar, le franais des difficults comme ~-M/j
r. nique $ 162, Bourctez ~n't il). ejtpHque et du t~tin le fr. ;<f~ par (Prf;~ une fusion de P/f/)~~ du
qui parat
renvoyer
*~Mtu-
et qui se troups, pt, rares vaient seulement dans des mots d'emprunt (grecs), se sont rduits s, t ds le latin vulgaire. D'o psalMM.> Entre la loi Ex. ber salm deux /)<M~tM!M > tisana. conformment au stade saber; *M~f ~> ca
nonce
jR~MM >
Avesque,
parait
emprunt con-
p peut
certaines
.!f~M
capa
*cappel-
Le changement de en Remarque. f dans golfe, de 'golpus (gr. xoXjM:) est commun toutes les langues romanes et doit provenir du latin vulgaire.
GROUPES des mots PT A L'INTRIEUR a. qui D'UN renvoient MOT.-Dans <MM,
PS, comme
Mi'!M,
le p parat reprsent par i il doit y avoir eu, ~;< en latin vulgaire, une confusion entre les groupes ps et cs. Medesrne s'expliquerait aussi plutt par ~M~t'M-
mMM, le parfait
Mf/t'MMMw,
De mme que par *wf/t~'MM))). fort escris se rattache plutt *scrixi, *~n~ dans le groupe capsela ct ps, passer on a aussi M!< (chsse), a ~<.fM//MM, ct
qu'~en~ P peut
aussi,
Le groupe d'un mot, a donn ut. pi, l'intrieur Ex. *Ma~MM ~> ~H/ .fen'~<M > escriut (analorenvoie gie de escriure ?); escrit, forme plus frquente, ~?'M, serittum et eserich, escrig est analogique de dich, dig <; i~'c/Mw. On trouve aussi cautiu, qui parat le reprsentant direct de M~:t~M, tandis que c~/t'M, forme plus frquente, doit renvoyer *f'adt'fMw (peuttre sous l'influence de formes comme coa~MM ?).
GROUPES PR, PL INTERVOCALIQUES.Les groupes
latins
pr,
pl, ou
romans
p'r,
p'l,
sont
devenus
br, bl.
Ex. Populum, /)0/)'/MM<> ~('Mf (et /)~o/, avec maintien de la pnultime) ~> ~oMa' *0~?<<; ~H~/?M > Ca/aM l(bre 1 ~> cabra o~eyaM ~> ~ya ~'MH~yM~ aprilent ~> genibre; ~> abril. /~o~Mt >
I. Si baratar vient de K~tTE~, il y a eu affaiRemarque blissement de p en & et dveloppement de r en tjr cf. tH/) n <M~a/aK~<fpour ~mM~M~/r.
i. On a tepeudaW leurrer (Irre lrtrm ~) a ct le leGrrer.
fM renvoie (cuivre) la vocalisation co~r~ ren~m, cd~r~M~ et prsente de p; la forme voie cM~reKm, lat. vulg. co~r;Km; la disparition du~ danscette dernire forme n'est pas trs claire. Remarque II. crime
La forme
III.
Le
latin
*:M/)t~;m:
(pour
*<<tjMm) l'in
(avec mai*!
une forme latine '*(f)MiMf~M'M correspondent de suffixe f'ei~Kc, (cf. port. gement ra!<o//to). gement Dans s'est produit dans ~aNM~x/m, de (~M~of< (la tempe), de en
templa diffrenciation
P il est Ex.
deux de r ~>
consonnes ou cors de 1.
disparat,
except
quand
~M~t'~M
>
&oyp'~f?!
]>
f'~t<;
'> CO?M-
t intervocalique
svncope).
Co~/M~
n<M > aspre. les il Entre lopper
fOM~~)'
consonnes s'agit d'un
comp'rare
Mtj et mn un
~> fOW~r~r
se de
aspedvela des
p peut
phonme
additionnel
formes
~M/))M~e, bas-latin
comme
qui
&Mf/M~.f,M~M~, et surtout
rappellent des formes semblables
~<w:~Ma,
en
devenu
Ex. Ca~H!
> cap
ab
de apud, mais le p de ce dernier mot devait s'tre affaibli en b ds le latin vulgaire, o on avait une forme comme abo. B 7? initial bipu, Les ment etc. groupes final br, bl initiaux etc. non appuy M'~ s'est vose maintiennent galese maintient bibere >
~K/-e
bras,
bels,
branca, blau,
en provenal
A~f/M
~> niu;
~C~t
>
~K
/y~~w~>/raK Habet
Remarque. On trouve <r~, tente, demeure, a ct de <f.tM mais est-ce bien le mme mot? Si oui, il pourrait prove. nir du cas-sujet *<ra~'j (lat. cl. trabs), qui auraK donn~~j cassujet et trap cas-rgime. Cf. Grandgent, 65, 2. B 1NTERVOCAHQUE. en v, suivant Ex. M~ Ff~W la rgle 73 intervocalique gnrale. ~> iver ft~MM; > s'affaiblit
I. Pour *As~HtH<H on trouve tes formes fKu/, Remarque agut et ttM~.Cette dernire forme s'explique par la disparition de
v devant la voyelle labiale u. Quant a~M<,c'est une forme analogique du radical a~- du parfait. II. Abrt de n~(!)~<m prsente un traitement Rema.rque Y a-t-il eu influence de~~h<;d~t'CM? diffrent de/atffm '>t'o. Ce dernier mot ne parat pas attest dans l'ancienne langue, mais il doit appartenir l'ancien fonds le sens est balles, ~tv/c~! de ~?'a;'<M de bl. Remarques a~H~-t-ja~OM! Quand 111. Le drive de abante est avan et de influence de at <~<)M~? Cf. Grandgent, 6;, 2.
est en contact avec les b intervocalique labiales ainsi on a o, u, il peut disparatre voyelles soen ct de soven <; subinde a~MH~e donne aoncomme aondos, andos) (et ses drivs CMW ~> sac (a. fr. se-ri, !M, dans .m-~MM); tn'Hw > <f~Mt, <fati/. pi oar et ~roMT Pour l'imparfait
GROUPES
dar
la chute latin,
BR,
la
terminaison
de
MORPHOLOGIE.
INTERVOCALIQUES.-
Br,
b'r
(pri-
/a&n<~t~>~t<
i.
~~n'M~~M~
b est passe un dans de ya<'fi';<m, la labiale l'accent, Aprs /o<'m< son ~osin, la labio-nasale m. La forme catalane avec vocahest/ft~m< du r. satton un mot savant; h~~rn donne h;tf< 2. Lttfe <~ h'h-Mmest nom ~'f&rf <f&r?M, mot comme t. Et Fabre employ ausst propre. de mme savant ~f tff.
~M-
avec
disparition
du
b,
ou
rduction gascon,
de au Bayonne), donne
a ? ) ;~)-(M)~n'Mm >~M;(texte forme ordinaire febrier. *Co~~m co/p~ b'l du b, mais dans ce groupe aussi moins frquemment, et fabla (pour co/o~a, cf.
~Kpf~,
p.
7~)
que dans le prcdent. Ex. Fi~K~tM > faula >~ra?< M~H/a, A ct non fr. cadole, mot
parabolam,
~0~
*catabolam,
M<a~M~>
de ces formes
d'emprunt. on trouve
cf. en
et tous
Ces diffrences de traitement doivent s'exRemarque. la tangue pliquer probablement par des influences dialectales du x;r et du xinc sicle a son unit linguistique, mais cette unit est relative les dialectes naissants ont d apporter leurs formes; de l ces diffrences de traitement. Dans > sotil; Quand maintient le groupe bt (primaire),
JM&/M
b disparat
~7<w
que la voyelle intermdiaire est tombe de bonne heure ou plus D;7'/<;<~< ~> C(! tard (on a aussi Ct~M~ et coide, ce dernier renvoyant une forme du lat. vulg. fM(A):'(MM); mais a!<< donne comme ~o~a~, ~~a~, f~)~
suivant
Dans daire,
quelques b peut se
le en K
groupe tM~MW
>MM/a~ coude).
forme
cobdat,
Le groupe surtout dans les bs peut se maintenir, lment au verbes, ou bien le premier peut s'assimiler second cette dernire absolvere ;>a&M/M'r et a~o/t'~f forme Les diffrent dernire pt) a~M doit tre la forme de drivs populaire. a&HK~'w~ offrent arsen eta~K;
un
voca)is
l'explication
des autres
venir de a~'M~~M pour a~M~MM. pourrait Faut-il du b galement voir une vocalisation dans dans le groupe ~a?? C'est probable t-a/f/f!, ~x/o~, bi de rabia consonifi, respondante compltement (pour rabies) le yod s'tant en sa voyelle corle b a pu se vocaliser M.
a donn sapie, sabde et .M~ avec une <Sa~a~(~'<'w) nasale qui reprsente la labio-nasale w provenant de ? cf. fr. M)M~
GROUPE
AfB.
Il peut
se rduire
palomba dans
et
aw~oaM-
w~ s'est ~w~p/a,
rduit de
m ou
peut-tre s. v. <!MO~t.
F (Ph) F siare donne initiale devenu reste ~Mt, sans doute fraire, panlasiare fabre. en latin *Phantavulgaire,
feble, provenant par dissimilation de~M~ On sait qu'en gascon, en castillan, comme f initiale est passe ~> henna ~bnM > /~<~f /fMM'M<! ~KM ~> etc. Ce n'est que dans la deuxime h partie du xiv" sicle que le passage de f initiale mais il est au moins dans l'criture' gnral, remonte plus haut. On trouve lesga reprsentant de *Mn; Remarque. dans Djude de Pradas, ~xy~ CftSMf/or~,ap. Bartsch-Koschwitz, a donn ~a. Ctf. Prot' ip~, 26 ~tMm F inter\'ocalique o elle d'ailleurs, tombe, est dans les mots, aveco, assez rares
en contact
u (voyelles
i. Pi) reprsentant en passant rduit dans certains mots, 'p s'tait en tattn.ln a cause de ce traite2. Bourciez, sans doute E/fw~t~, 269, c. C'est et de quelques ment autres des Leys d'Amors (1~6) apque les auteurs le gascon un langage pellent tranger e (/f~ft~ ~~tJ'f/J) (Leys, H, 388, i90).
~> ~fi!K (dial. ~o/KK~HM mod.~n'OMM, dans cette goun). Les mots o f s'est maintenue tion sont en gnral des mots savants. labiales) Dans
~<posi-
et ra~MMMM > et .S~/MSM/K ~> ~<~ b, v, rdbe, ph a t trait comme p et s'est rduit suivant les dialectes cf. encore, le traitement pour de ph, pantais. L'tymologie il n'est pas sr la forme de sofanar (mpriser) soit tant obscure, dans tombe
assez
rares
d'ail-
dissimile
en
dans
solpre, ct de solfre, de sulfurem, ~K/?'fM. F (ph) entre deux consonnes est tombe dans war, remonter de a moins blasphelllare, Ma~/or *a.f~M~, ce qui d'ailleurs qu'il form n'est ne sur pas faille
blasfaire
le modle absolument
de aM<wa/-i', sr
On a encore !< comme reprsentant de sf Remarque. (~)A) dan*. M<u/fn/.Mr, MfU/fK&a, Ma~<a;&. I) est probable que le a t remplac par le groupe st ds le latin vulgroupe rare gaire *a!~M<Mmpour*M;M/)~M;;M)H.
i. Cf. G. MlUitrdet, de l'ancien Bull. Soc. Z-)t~. de Paris, n" ;9, p. xci. 7
Grarnrnane
pros~ertal.
v
Initial M'c~:>ff~ devenu v se maintient: MMMM ~> vi; w'f~~ ~> M'M;
fes sous l'influence du fr. fois. peut-tre Actuellement, dit M. Paul Meyer,
est M'M~M ~> vegada (a. fr. foie). dans de dialectes modernes, beaucoup b s'est substi-
limit l'Est et tu v par tout un vaste territoire au Nord par une ligne qui, partant irait, d'Agde, dans le Lot travers l'Aveyron, la Dordogne rejoindre et suivrait cette rivire ce fait au moyen-age, gure qu'en Barn et en Gascogne sous l'influence en franais, et peut-tre Comme des mots d'origine commenant germanique par w, mais, v initial Ex. peut ~M se transformer > ~;M M~tn; en ~M, crit ~> ~M.<~ souvent Ct ~<7.f~) v se vocag. son jusqu' on ne constate embouchure;
Nat~Mi >
~> ~MK
F~t/f~ etc.
~tj)M t<<
I. 2.
Df~f/H. Dpartement
Introd., de FAutie
V. orthDgraptteoftiCte]te7~jt~f<tMA.
initial suivi de o (et peut-tre u de )a diphRemarque. tongue ne) peut disparatre. Ex. Fo~a;' et ojar (vider), vogar et o~af (voguer), volopar et clopar, olontat et volontat. On a aussi M//M.r pour Mf&M~tK~
fr&<mf,82),o~rfpourTM<ff.
Un cas inverse est le dveloppement d'un v devant o on et cf. encore ostar et fOH, cet t'o,OMH~ et roMK~<(prov.mod.); vostar t;e/A pour <7& <; ofM/MW(D<:M~7 B~fOM, ~87, 10~ etc.).
FtNTERVOCALio.UE. Entre
deux l'entourent
voyelles sont
v se toutes
maintient deux
si les voyelles
qui
palatales (a, e, !');- il disparat il est en contact avec unevoyelle Ex. PfO!t!'MnaM~> Proensa;
~XOr~M
M~M ~> ~M'OM; K(W~MW > K0<-?et M~7; Z.M~OM'f~K;> Z.K(?c cf. encore f~M/~M ~> yola (luette). Dans les terminaisons des parfaits en -avi, -~M, -t'M, etc, avait amai v est tomb ds le latin vulgaire, o l'on pour ~MMM. consonne v se vocalise La Ciotat,
Devant ~>
~M/~M nom de
> ville).
civ'taCe
c:f<<a/
I. Remarque v et de la pnultime,
J. Cf ~rfj le traitement
/Mt'fM~Ma donne ~iff, avec maintien du et aussi /otM< (qui parat plus rcent)
du iniervocalique.
~8faut-il joine ? Remarque II. 7'a~mo!<Mm a donn /'a~;m<H, ~az't'm~M, forme savante est plus rcent (xive admettre le passage de i par le stade ~M,~Kf,
une ~a:Men ~~K't'm~M, rare d'ailleurs, parat BMM est la forme la plus commune; ~fttwo: sicle ?). Remarque avoir t remplac devenu '~mo~tco.! III. Le groupe
secondaire
rare,
para!t
plus frquent
LmiM't'nM,
Remarque
de
lieu
CoMMKMMM a
donn
la labiale v de )< m devant CoMKt~< (et CMm~t~) par le passage et par le passage de v ?;t ce traitement d a la phonparait tique des dialectes aquitains prromans'.
W elle par A ais. Ex. ;'<!? > ~n~/r frid> H~t s'est
germanique conserve en
une certaines
consonne langues
btlabiale modernes,
exemple l'initiale
g,
gu,
comme
en
fran-
>
~> gambais
gaita
Noms dialectes,
propres ~!M/rf',
et, GM!M.
Mf~. ~/Yf;t. fr., p. sq. I. Thomas, 2. Cf. 1. Maclcel, 1)re berrunnrsehrn Etemrnfe,
p. 182.
trait
comme de
un mme
blava;
Aprs Ex. ~MM/MM ~> /M//M ~H~Oa~ ~Mdr~. nique I! Raginward disparat
rendu
par
f. louaille) driv
~!<~MM~
G~~M~>
~a~7a)M,
DENTALES T provenal, du latin que le franais, des dentales l'intrieur T initial Ex. est rest > ainsi L'ancien
(T,
D, ~).
est dans
rest
Turrem
terra,
trap,
traire.
ne s'est pas modifi. Tappuy Ex. Cantare > MM<f!f Mr/K/~K MMM, Ma:'MMM, vertat.
T INTERVOCALIQUE.
>
vertut ~T-W
MM<!<< >
>
H!a/;K
'M'7':<0~,
t est pass
Ex. ~a;
;~M~K ra/~K~
> >
/~K~a)M M~~a,
> *M/~M-
~<yM >
On
peut
aux
formes
langues latins.
~K~K/oMw~>
Anglada;
OH~.) Quelquefois que le franais les plus doux). Ex. anciens < intervocaliqu.e a aussi connu, textes passe par un stade en tmoignent comme l'origine (~ anglais
5'~</jdM
~> espaza
(anc.
Mi~
~/f~~K!'CMM; >
le mot/o<x.f, qu'il
t intervocalique
en espagnol, par exemple, changeait et du c'est que les formes du provenal /o~a,<oJ<M renvoient sans doute totlus, <oMa cf. le franais pluriel pour <;<)/, <MC~qui certains de traces renvoie ~Mi (probiblement t est intervocalique une voyelle labiale,
mots, aprs
tomb o, ou
laisser
~> ~o~M/~y et /)o~<t!<; ~Mt~o/M/~w GMMtM. Dans les dialectes > franco-prodans ce cas et on a /?n~aM > disparat > <M~ et <M /<<t/;< en latin > <r~M!. classique, forle t, intervocalique
~OM~M
Quand
n 59, Soc. Ling., (B~ forme luit, tuch, par un /fjf~ hypothtique donn eMM~t eu latin et ou aurait vulgaire i. MiU~rdet
mait
avec d'une
une
consonne
en voyelle en a. prov. ou il s'est affaibli en d et cet affaice sont doit remonter au latin vulgaire des diffrences aussi dialectales quelquesla chronologie
l probablement unes peuvent mais Ex. et ~'K<a Mn'MM F~~<MM ~M > ~)H~~
*M~M ~a
>
fenda ~M~-
~M~M: >
On a de mme (fiente). et sopte; sobde (et drivs) CM~MW > cobde soplar >
co~o~d
*~M~OM: > fenda et /~K~ santat et sandat de MM:, sobdan cogitare et ~o/)/a?t; sobdar et
~> CM~t! j
/)/a:ef</'
'mc:Yar<' ;>
voidar
*placicucurbitarn >
FINAL.
T verbes verbes
final
latin
disparat aMa~
sonne prtrit
des des
a~/Mt > en ar
~Ma a gard
le t, parce
prtrit tait form avec final (estt,det) reprsente en -ir, trit des verbes T devenu consonne
i. 2.
l'aide
de stetit,
final comme
en aprs
t't et d't. Au prp. sg., on a -i et souvent-it. s'est roman maintenu, aprs en somme voyelle.
ou du radical verbal prcdente dermers mots. ces cinq pas pour du groupe la rsolution + palatale w~'tM'par un ~'cj. aux origines de la langue remonte au latin vulgaire.
On t en
~> part;
M;or/
MK<
~Ma/K~t ~)M<;
<~M<ttM> TR,
GRoupEs
T'L),
pass ir, par l'intermdiaire Ex. Fa~M > ~M~ew> MM<ra<~M ~> P~fHM > Peire; r finale peut tomber et on a fraire pay, May, fray, veire ~<fa!~ metre Pey, formes > gasconnes. Cf. encore
Tr est
renvoient
<?Mrej M<); Tj (<) t~, vieux, tivement Ct. supra: /;]!~t *<w, sente,
aussi ~o~. peut-tre a t trait comme cl dans et ~7&, ~M, seau, qui
et ~7;<~M,
respec~t'</KM<.~iC/M/M.
de *~rM~/a)~, *~)'M~/<!fe, et *a~tMascla. devenu ~)a</<~w ~> espalla prun cas d'assimilation.
au contraire,
La forme f~/a < germ. *~u<<~m, ~M~'Atm, Remarque.' qui existe dans les dialectes modernes, doit tre ancienne (cf. Co'c~Jttf< donne cn)//ttr M//c;M, diminutif, dans Levy, S. ~.). )0<M<M donne rotle, et fro~f, qui tait peut-tre cro//<;r. XotM/KfM. role (qui tait sans doute fo~f, comme dans certains dialectes modernes, le languedocien par exemple) et ror~, rogle, qui renvoient .) une forme du latin vulgaire comme *n)n~Mm. Ct. pour ces formes et des formes comme fH~tr (;o//at), ;o//t)< Levy, Suppl. W., <o/s).
N~fo/aK~Kma a donn A'o~K et RoHa;< 6)K< (bruit, tumulte, autre forme brutla) vient-il de *bM~Mh<m?c'est incertain. le groupe consonne -)- t'c, t disparat. Ex. P~<MM ~om~cMm > > ~OMM~M~ perga former avec (mais aussi dotiiestje, le j pouvant groupe t). Dans ruste, de Mjh'<;Mm,la pnultime s'est Remarque. maintenue et le groupe t'c n'a pas exist Pour d'autres mots du mme genre qui ont maintenu la pnultime, cf. m~ra, ch. M /!NC. Quand le groupe t'c (qui surtout est d'origine secondaire Dans
es qui se rencontre, le suffixe -~t!CMm) dans n'est le t se maintient d'une consonne, pas prcd et on a le groupe tg, tj (crit quelquefois g ou j). Ex. ~Mh'CMW, ~Mt'CHW ~> viatge *&W:t'MMh'CM)K > ~M~; Dans Ex. ~~HM'r. T, tant le groupe suivi ~/r, d'une xtr: liquide, s'est maintenu M/~a)!/j. dans *ro~h'fKM>f'ort! le groupe etc.; cf. infra, p. 168. ~<w, t a disparu. *hma~(?), Ma~<'?Mar>
*~<m<!f~>~Ma~;
estremat,
M/n~~Mr,
D D ~r~M l'initiale initial ~> dur. drac, reste. *DMw dr > dicere maintenu >
dia; s'est
dire aussi
Le groupe dragon.
FINAL.
voyelle ~>/p;
disparat
m~'a~Mt~>
dans Cependant, en se renforant. Ex. Gt~~M (Levy, fm. ~). Petit laja,
certains
KO~MM'~> Kp<, KO, nos grat lait (et germ. leid > KM~MW ~>MM/ (mais cfM~/o;) >
dont le preRema.rque. On trouve aussi ~tM et~t't! mier parait reprsenter un gradus invariable comme corpus, (et peut-tre MO~K).Quant grau, c'est sans doute une <fm~M.s forme catalane. L'e de ~ta~ est une voyelle d'appui. Le d de ~M!~ et de ad passe cause de l'emploi frquent (phontique devenu Apud s'est syntactique): tu rduit de bonne devant une
de ces mots
vulgaire
apo, d'o Aprs l, r, d final Ex. ~'o/ta!MM<~> ~~Mt .> tart. J s'tait dans les se durcit en /H~jH~t ]Xpr<; ~Mr~K~i ~>
INTERVOCALIQUE.
maintenu
intact,
en
i. 2.
Cf. Crescim, 2~ d., ManMit/e~o, [)'o nm, arn6, ambe, nrne, etc,
p. 70.
plus pass
anciens de bonne
de
la
langue
puis
il
est
sifflante /aH~a!ff~>
2, le entre
sans
de ou
diphtongues auvent);
auvir
.Bo&x,
~t'OM~n
(adultre). l'hiatus interne comme dans produit coda ~> par coa, la chute queue;
Quelquefois du d se maintient,
cf. M~
~MMfO/);, Remarque. /fKa! Dans soit moins latine vulgaire /<
et )'o'.(!(
etc.
preza
et /)''M (proie),
~/<Mafoxi et
Pouryfo~~m
on trouve
~fM~a~ et~a/
(ou
de ~d)m) il semble (A ct de ~a'~t (glaive) que le directement v par J ~A)M/o< de~/J~M~t~ s'explique A une diphtongue au parait la diphtongue renvoyer faut-il de admettre g~a~t'M! ? Cf. ainsi en ~hn~tMj, glaudiolus fr. ~Mt~ G. Paris, pour latin M~.
primitive ct
p. 340. G~)Mf)f< et ~faHM~ un traitement prsentent GROUPES devient Ex. ir, D + comme
Dr(J'~) par
<<a~nfw~>
<~)M~'Mw~>
I. Trada, M~H/, dans Borce; <mjt, gladi, Judeu dans la C~M~fM ~t'Mff Foy f_e lrmousin en particulrer; cf. Cliabaneiu, Grnnr. 2. hnwusine, p. y6, Il. 2, pour de nombreux exemples de ce traitement.
credere fodere
>
creire
radere
>
~t'X,
rodere
~>
)'0:
~> <o:<
d est
tomb
sans pas
laisser former
la diphtongue NM ne pouvant avec i. en provenal une diphtongue de trace, Dans provenir prcdait. rire, aucire, cossirar, dr s'est dezirar, confondu du groupe
l'i qui
pouvait qui
avec celui
Dans les mots drivs du radical germaRemarque. nique /b~r-(/b/fa~. /o/;ajMtS, fourrer, fourrure), il semble que le d se soit d'abord dissimtj en 1 ~o/far, y~ra~MM, puis qu'ti se d'o forrar, yb~ftfyMt-a. On trouve soit assimil a suivante.' aussi, avec mtathse,M'~tr. DL (D'L). Il y a eu assimilation MM~M/MM, *wo~/f<w qui a donne M<i/~ ~M/aMt > espalla cf. encore *am (c~r~7/a RD. et ?) et *a!~tfK~o~w >- OM;e//a. d'un Aprs rd l'intrieur s'il tait intervocalique: de d dans comme ;> spacercla
mot <a~~>
peut
passer larzar
latin ainsi
Le mots
suffixe termins
en provenal,
-;<)? et -M;?M.
i. Levy crit ~m/f dans son ~< m.us!es D<t~MHHn;'K; exemples donne daus son Suppl. U. et l'exemple de Rayuouard ont tous il; d~alectes modernes.
Ex.
;> co~~M~M,fo~M);!Kt'. I[ semble en latin un changement vulgaire, de -M~~e). en a. prov. une ou forme ~c/M/ du latin avec l
au lieu
*wcH~'t<Mt,
les reprsentants provenaux de* Md/Remirque. Dans Kam (celtique ?) on trouve un double traitement &OMM (par et ~;Ma (comme en franais), par diffrenciation du MMa,fa) d (ou de h)~!M?). Cf. quelques exemples de NMf.fMMm ~> ~o'Kf, dans H. Herford, D;'f/a/. Pf0/t?'ojc~<out(!'m ~~fm~ p.
initiale en roman,
devant elle
voyelle
est aprs
reste. voyelle
Devenue comme
nnale aprs
est reste
consonne. Ex. WM~; *PrM'~> (pour > '> ~M; HiU! > MM. > cor~ tombe MMfM~ > mM~f le latin ~n'y; MM~M ~> !/MM';
7~M~ M~
ccr/)M~
MM~
~HMM.! ~> ~MM~; a~xeMJ ~> a/M!'M. ds la Ire personne du du provenle dbut
du latin Nf~f de phontique \utsyn-
des verbes,
se rencontre qui chute de < ne
car on a ds
auss!, pro~'tent
g.ure, tactique.
C(M<!W!<Mf<M)M
<
etc. Leys
reste comme Intervocalique de l'crire conseillent .( (I, z).o). Ex. germ. Le quelques C<W.Mm > MM~a
!MM ~> ~K:a. peut aussi autres: dans disparatre ~MMf~ > ~M:'a;
HM~p et ttM!o. (~'a~ ?) de rhotacisme On trouve aussi quelques exemples ainsi dans D<M)'< et ~e/OM, M'Man) pour MM~o, t~ro de ce des changements pour f~o, cf~ay pour cf~y; genre ont t signals, en'RoussiIlon,
CONSONNE A
mais
aux
xiv'xv'=
sicles,
en
Languedoc,
5' DEVAIT
en Limousin
L'INTRIEUR DF.S MOTS.
Plusieurs rement,
cas surtout
se
se maintient
ordinai-
*~<M/<!H! >
~C/~
~M<WMM<>; M<n< ~M/<'w > etc. ~j':MM< ~> asne (a /)OM/</< f!fr<<HM~ ~> Mmar, *Ho~Ma cot de ~> <o~M. (rare); consonne se rduit s ;'M~/<7 > /(i~/ti' X devant arfntc r~/rftM~ ~> M/f~M~. une diffrenciation ~w/ de et ~Mi' s Il peut aussi se produire on a ainsi ~~o/M~ en~;
r. 2 3 Meyer, fM/f< T/devenu P. B~/cH, pour <N~M~ cl comme dans DaMj~
et a/Mo~ct;
t~z.
du germ. snell (all. mod. j~M~) acesiitar et ac~~Mr, etc.; cf. encore et turtar. Dans et on certains a aqueta textes pour le groupe passer > et aine. un les comme amussement troisimes prMyH, t s disparat aquesta, e/~
dirnar
et ~M~f; <.i'~r
les doublets
consonne depolhar
pour t/M~o/~r Enfin dans s peut *W<!H~;OMa~ vailet C'est s'expliquent prtrits, ro)~ asne par r),
Mi~)M/'CKM
genre pluriel
que des
anglais).
I. Le passage de s'explique facilement. Remarque S est une fricative qui se forme entre l'extrmit de la langue et la partie suprieure des dents i est une voyelle forme entre la langue et la partie avant du palais dur; les deux sons sont donc trs rapprochs dans la ralit; il suffit d'un relchement de la langue pour que au lieu d'une s il se produise un i, Remarque hypothtique
i. P.
faxfjMMM pourrait renvoyer a une forme sur le modle de pegma, .M~ma (cf. "ya~o~ma, II.
Daurel ont et Beton, Introd., Meyer, p. Lvi. D'autres exemples t signals dans Flatnenra. 2 dans cet amuissement de s est constant les dialectes Aujourd'hui de plus, en Provence et dans le Narbonnais, l'amuissement limousins existe devant et devant de liaison cf. c, ~) en syntaxe (sauf voyelle nirb. ei segiir, c'est es pai twrtai, ce n'est es pai nv, sr irai; iibii, ce pis n'est mais f~ /rotj/ c'est clair. c'est trouble ;~c/[~, pas neuf;
Meyer-Lubke,GratMw. des fcm., I, 2y~; Bourciez, PAc~.y?' 4e d., l ;4, III) mais le catalan ~tH~fma pourrait faire penser aussi une dissimilation de ~m en fm, puis /)H et enfin Mm cf. Mahn, GrfttMM. ;;4.
GROUPES INITIAUX ST, SP, SC. S s'est
conserve vul-
plutt
ds le latin
commenant germaniques par ces groupes. Ex. ~~<MM ~> MM stare ~> estar sperare rar > ~tMM> 6~<M~r S initiale 1. est tombe M~~r~ dans *M~ venant de (mot espiga; ~CH<MHt>MCM<; germ.
~> espe~M~t:
et, on
devant trouve
M, dans d'ailleurs
aus~i esmerauda
PALATALES
c
CINITIAL.
(C,
G)
se maintient
devant
o, u:
c~/<,
analogie
(il semble que de ~oj~~y, remonte au latin vulgaire). aussi tya/MK<) parat remonter (on trouve commenant parkr;
dans les groupes~ galement ef~r. Cf. cependant gras de cr, par l'affaiblissement
ici l'affaiblis-
dnn't'jt~)~/ettionMf)f~
peut
tre
d'origine
onomatopique. citons
lcs et
exemples
d'affaiblissement
kr,
germ.
e, i, le c (qui avait le son de en latin) est devenu ordinairement en franais s (crit c) comme et par les mcmes transformations. Ex. C<yaM > cera; ca?/MM<> c<*7; *c;H~ (pour ~Mt'K<ytM)~> cinq; cinerem Devant a le traitement dans tous lesdialectes >CfM~ du e initial C n'est pas le mme reste intact dans Gascogne, la plupart d'Ol et
~>~f~c~ Devant
occitaniens Midi
de l'extrme Provence;
M;t~
Limousin (de
dialectes
ce ct-l
descend du
Mende);
(Ardche)
t. Voir
parlers et naturellement
V du Gr~H~rt~ de Grber, de demis la Mne t. ] pour plus de dLmntatron O. Bnngmer et de (s^ d. ) et les travaux (i"ed.)etI<'strav.tUxdedlim!tatjon!tngmstique-O.Bringu!eretde lingmstiqve Tourtouon,F/u(7fM~/fj Pans, ~'Ht'o~ra~&j~Nff~ft /an~f~'0c. i8y6 et lntteraires); des Arcbiuesdes ~'lfnss,ons vcittrtr~ques (T~xtraa J. Ronjat, (ExtrilU cartes de modernes, det des parlers Aff~tont f~ h~fr<t/rM);J. la ~aHec, Fr~n~r~c/jt H. Morf, Ztfr ~r~f~tMj~ t t'a/t~H~Hf~f' der l'reuss. Akad. der ~M! M;; ~:f. K/.). 1911, (~Manff;. 2. dans CAsercncoutffideja Bf<'fe:ctf)t<M(v (v. i~), 4~),~n<i<'n f/j'ftt~t~(v.88),f~NH~,f~rf<'r,ctc.
qui ch
appartiennent Ce ch devait
au
franco-provenal,
prsentent
des troubadours ne littraire, tangue (tangue l'oublions tantt ca, tantt cha MM~ pas) prsente et c/MM/aT, MKt et chant. Les deuximes formes doivent provenir des la posie, dialectes du Limousin, d'o est originaire des troubadours.
et en particulier
la langue
Remarque. Dans les drives de f~fa et de MH<m on trouve des formes empruntes aux dialectes voisins de h langue d'Oli (ou aux dialectes franco-provenaux?) CNHOM ;> f;a~,c/~M et e/~f); Mr~M ~> ~r<t, e/jfe~, ~MMOft,e/jt'tnt. CaH;H a donn cal (chat) et gat (par suite de la phontique
C FINAL.
syntactique).
i dans fai
les <7/~>
en aprs a s'est vocalis o il occupait cette position fac > f~ hac > sai. 6)e> oi, ct de oc 3. c est devenu final en
final
il s'est
FtKMM! ~>7o<
/OC;MM
~> /0<
d'une C prcd consonne (r, l, n) se maintient la finale > tenerc; cleripoicum > porc; *tenebricum cf. maie; falc, cum > clerc balc (humide?). Dans certains cas voyelle clercum cependant d'appui > le (e). dominicum, etc., comme c est pass g (gti) suivi d'une Ex. Clericum, omincum~> nom canorje, nium, fondu propre);
domrgitc
une forme qui parat renvoyer avec disparition du c ou vocalisation en i conavec /prcdent); mari eu m > xwmanicum, (on a aussi pour lieux dans pour ce mot-l tnanegue, Rutbenicum >
canonegm
micum,
micos
PorGalar-
cayrargues gties,
Domessargues
de ces noms de lieux prRemarque. Quelques-uns sentent des formes anciennes non syncopes: Torcayranegues ct de Porcayargues, Galaxtnegues, Domensanegues, ct de Galarguts, Domessatgttes Quand
1. Surtout
le c devenu
final
en
roman
et plac
Aude, Hrault, Ortsnamen,
aprs
Tarn, p.' 36.
Aveyron, 2. Cf.
suivants sdftau^stscben
tait
suivi
de e, i en latin, %
il s'est
transfor-
dftZ; placet
~> plal
>
pat^
re Facit donne fai (et nonfat^, qui est la ir= I. Remarque p. sg. de L'ind. prs.) et fa. Placet devait tre devenu place en latin vulgaire le groupe ce y est trait comme dans cruce(m), pace(m). Plaietfai reprsentent plac(et) et fac(it); cf. l'impratif fac > fai ecc hac > sai. II. Dans quelques mots, c devenu final aprs Remarque i parat s'tre vocalis en u. Ex. amicum > amiu et enemiu castic et castiu Il est probable que dans tous ces cas nous avons affaire une diphtongue provenant de la chute du c.
C INTERVOCALIQUE.
suivant
ckoniam Nord
> cegonba
*jocare et en
jogar; locare~> logar. Dans les dialectes du dans devant le Limousin, a, peut
de l'Occitanie,
particulier vocalique
de c inter-
r. pas cien
par dictionnaires.
donne
Mahn, Dm
Gramm., 142, mais qui ne se rencontre et preu apparaissent dans des textes d'ancesont sans doute l des Gratrnn., 1,439;
doublets (iniia
de ce genre dans la langue < mica dans Boce '). les verbes en -icare
des
troubadours
De mme
ont donn
des formes
en -ga ou en -ja, suivant les dialectes. Ex. Carricare > cargar et charjar (le ch et le j dnotent un traitement nord-occitanique); se rduit vaccarn^> vaca c. peccat^> peca; medicare > melgar et metjat C double intervocalique Ex. peccatum Boccam > > bca
Aprs la diphtongue faiblit pas. Ex. leurs Aucam > om avoir pauc, t
mauca (ventre). rauc) C intervocalique suivi de e, i, passe Ex. Vicinum cocinam (pour > wt(z coquinam) > rrf;y'. cozjna; *racimum (lat. cl. racetnutn)
peut masculines
>
GROUPES
FORMS
AVEC
Le diffre
de les
finale c se
et devient >
Ex. Faction
*lacttm
> lait;
2e d.,
noctem >
m-ya
m<Y,
p. 32
ou mi-ja ? 7
nuoit *diit).
coctum
^>
kueit,
kuoit
dictum
>
dit
(pour
Tantt sonne
double
la conavec t pour former crite quelquefois g, h. (crit quelquefois *lactem > & fag, lach falf) coctum >
kuech,
*vocitum
> esplech. voig (vide); explicitum La Gascogne et le Languedoc occidental jusqu' Narbonne inclusivement du domaine sont aujourd'hui de if, partir inclusivement. les dialectes de Bziers Dans Provence on a ch jusqu'en le domaine nord de l'Occitanie, ont ch, les dialectes la prononciation auvergnats du ch varie
limousins
et a l'intrieur d'un mot groupe de ces mots prsente les mmes variations beaucoup sont drivs'de mots simples en il ou dj termins ench fraclnram^> Irachnra et Iraifum; tar et lacbar, avec assimilation a donn Pectorina etc. fracbura etfraititra; cf. encore leilieia Eructare a donn *lracturam^> et lechiera; rotai lai-
de c /) et utetar,
est un mot
vrai qu'en VI du i. Cela n'est car on peut voir d'aprs la carte gros, de Groeber Grundriss r" proprement dialectales phnomnes les xones de . proprement et que les zones de n'ont dialectales pas de limites parler V Allas dans plusieurs it, cb se compntrent cas. Cf. pour plus de dtails de la uuice. linguistique
net, >
rare,
a donn
la finale >
nh et sanch,
et planch saint).
sanclum
sant,
ht est trait comme ct latin germanique et gaitar. gachar gaita et gacha (guet), CR, CL
INTERVOCALIQUES.
Cr devient
>
ag re
macrutn
>
*seque>ee
(pour tt^f) > /e. C'r (d'origine secondaire) Ex. Coure > j5/V ;facere Cl 2 intervocalique, t intervocalique, Ex. Apiculam, devenu donne apic'la >
mouille abglha
genuclum > genoJh craticulam > w'j > f azilha soleh, etc.
le groupe cs (x) le c se vocalise (i). Ex. Exire > eissir; uxorem > o'<ir sex > 4 > mais exagium > essag et assag Maxellam i'f'/rt; examen > eissam Cf. supra le traitement -rr en latin vulgaire.
avec des
5^; #w-
froisse. en -jwe
devenu
1. Ce#mat se trouve iussi sous la forme maigie, d'un i comme en franais. del 2. Ce groupe est frquent rduction par suite -iclum, etc nutifs -aculum, -aclum, -icuhim, etc.; d une confusion 5. On a aussi usa;, qui parat 4 sion Lat. c\.nta\llam, de sulfixes qui aurait donne tllissfla
*irascere
>
imisser;
cognocseit ]>
Le groupe xt s'tait rduit en latin d'o extraneum *exUtmarc > estranh extrahere ment > estraiie; juxta ^>josla. Cf.
vulgaire >
st:
estremar traite-
supra,
AUTRES
GROUPES.
transform
en
que le c tait
pass y avant
>
domige
>
wai^
mainatge *formaticum > formatge. rfV du suffixe -dicum, assez rare groupe comme t'c dans medicum^> pied d'un mlge; banc,
est trait
*fidicnm > /f'^ *pedicum d'une etc. chaise, Vindicare, j tait sans manducart doute Mais
> ^f'^e,
donnent
prcdente.
Remarque. *Hdiprovient de//cafu(sous-ent jeem); sur les transformations nombreuses de ce substratum latin, cf. G. Paris, Rom., VI, 132; du mme Ficatum en toman, Miscdlanm Revue lingiii liai in otioie dl G. Ascoli cf. encore Grammoatf des langues romanes, t. XLIV(ic)oi), p. 186.
1 qui On a aussi d'autres formes pour un traitement diffrent ce mot, en particulier oniesgue,
prsentent
dome$t(i)co,<iomuQ)co,dcmesgne,
I. (aprs
Dans nasale),
undecim, t\
tredecun, treize.
le
II.
Decimum
a donn
les formes
suivantes de la pde c en
de
au catalan, cf. Jacobum, Jacme, Jaunie) et m, traitement propre delme (par le passage de u la 1). Cette liquide correspondante de Foix. dans des textes dernire forme est rare et se rencontre Les mme drivs varit de decimum de formes. (desmar, des mai i, etc.) prsentent la
ET LA
SEMI-CONSONNE
qu Dans
initial le
est pronom en
trait
quar,
la semi-consonne au dbut
(devenue langue,
w)
a sonn de sonner. il et
a bien-
quinque,
s'est
produit coquina
dissimilation assimilation
en ces d'o
vulgaire taient
dans
devenus
cinque,
cine,
et
cocina,
i. Pour
traitement
de g. b
Grammaire
de Vatuten pitnemul
en latin cercedula au cercela postule galement couina lieu de querguedula Dans quietus les deux semi-consonnes (u, i) paraisd'o prov. ds le latin vulgaire; sent tre tombes qitet, fr. coi. Dans corelha 1'u du groupe de querela, (et drivs) voyelle pure de que (kwe) a chass l'e et est devenu semi-consonne qu'il tait. Cor < quart existe ct que l aussi u a chass a. En dehors de ces cas le groupe perd son qu initial non lment fricatif > caresma (et qitadragesimam de car il semble *quaresma ou *coresma) lurn > cairel. En quadrare > cairar *quadrel-
l'u s'est maintenu dans des formes gascon comme les suivantes quoau, laquoau, quoauque, quoate (quatre) se prsentait Qu intervocalique vants equam, aquam, aequalem, aequare, coquere, etc. L'u de la plupart doit tre de ces tomb mots ds dans les mots sui-
adaquare, sont
provenal
qui le latin
passs
vulgaire:
> egal; equam > e'ga aequalem aequare > donne mais eguin (o l'orthographe equinus le maintien du groupe indiquer qui) et aquam,
i. 2. Cf. On Meyer-Lubke, trouve quaresme Renteilde EinJnhrung, dans des textes 5 '47. textes catalans p. 54-60,
ou 61
voisins (fin du
de \nr
la Catasicle).
logne. . LuUuire,
gascons
en latin vulgaire (ak-kwam) ac-quam de a donn aiga sous une influence obscure, a^agar se rencontre aussi sous la forme aaigar adaquare mais il semble phonque la forme la plus rgulire nu sans doute soit a\agar et la plus frquente Cquere devenu court en Lit. vulg. (cf. cocina) donne torser, aprs cier et trqure (lat. cl. torqii'ere) devient du tre pass sans doute par le stade trsere (influence tiquement radical torsdu prtrit et du pour roman participe pass). parat comme un de *relinquire Relinquir mot peu populaire. final en Qu devenu devenu Ex. lat^, facio final. > cinc Chique *bracchius comme > fat^. iniquum (plutt > enic. Laqiiens > >
bracchium)
brat^,
Remarque. L'explication de aiga et aigla parat tre la suivante aqua devient en lat. vulg. akwa, puis ciiiia un g se entre ai et ttw d'o aigwa, puis dveloppe phontiquement a;i par limination dfinitive de w; de mme aqutla devient dk wila, puis aiwtla, mgwila, aigw'la, aigla. Cf. Millardet, Bull. Soc. Littg., n 59, p. xci. Cf., la MORPHOLOGIE, l'explication des formes comme aic de habui (abwi). G G initial.
i. quand, LA Chanson jusqu' de quel
G initial
Sainte point Foy faut-il
se
maintient
a
devant
qe et que,
o, h.
qant et
gl, gr initiaux
se maintiennent
gland,
>
gola
germ.
>
gonfa>
(lat.
gubernare
gwernar. Devant e, i, g se l'orthographe avec j) mais il devait probablement dans fr. djinn) et non g dur. dj (comme en latin. > gendre > *genliare > gensar; intact dans *geniles dia-
Generum *gentiorem
a g initial lectes o ca reste galement Ex. Gallinam > galina gauZir. On comme doute (joyeux). tentrionaux (venant
G
>
gals;
*gaudire
>
autsi
dans
langue
des formes
sans (?), jal (?), jaunir o reprsente cf. gais et jais (geai), dj gai et jai Ces formes appartiennent aux dialectes sepde l'Occitanie, les formes comme en ch
FINAL.
rares
i. Cf.
mots
cependant fr. glut
et cluech, d'un clocb, gkg hypothtique et clcssir de glocire, glatir glousser j gles et "gliium, loir. Urou (de glis, glir + omm), dental chasse 2. L'lment l'clment chuintant on a eu des ayant formes comme dttar dtncih, pour ginalh, gttar.
des
finales
il s'est dans
vocalis legem,
il tait rei.
de e, comme <
fagum (a. fr. fou, htre) g est tomb, ds le latin vulgaire, sans laisser de traces. les autres cas il s'est renfoic en c. Ex. Ugo trac (et ses composs). *trago > d'une a et prcd se maina, e, g intervocalique Devant >
INTERVOCALIQUE.
voyelles palatales tient en gnral ex. negare ga; saga mais il peut et saia (toffe plus forte raison > castiar
des
*> planegar plagam i plaia, aussi passer neiar (?) du celt. saga de laine grossire), quand g est prcd liar d'un i, comme III
ligaie >
^>corroada >
(corve) *nugaliosus rog azos et roaxps legumen > agfot et apst agurium
Agusmm
7tr et ar. *tegulum (lat. cl. tegula) > ///e, tuile sans doute lam > /Ja (luette), g a disparu latin vulgaire, comme dans fagum. G e, i passe
On trouve Attest en
liguds le
(orthographi
ordinairement
g~).
1. 2.
reg.
sage] lgue (cl. legere) > /e^ Il passe i dans la forme maiestre il se confond avec l'i suivant .dans rena ct de regina (forme Sigillum savante) Enfin et dansgaina (on a aussi une forme ga^ina). sans laisser maestre;
Ex.
>
g intervocalique peut disparatre de trace, comme dans les formes suivantes p igensem cf. encore ment
> pages et paes sag itta > saeta et j-fl^/a sael ct de sagel. Ce sont l probabledes diffrences dialectales..
GROUPES
CONSONNE
INTERVOCALIQUES.
Dans Ex.
le groupe *Flagrare
gr,
g peut
se vocaliser
en. i.
(venu
par dissimilation
> flairar > mteirar *integrare n'est pas constant les formes nig rum prsente nigre, deux dernires formes renn(i; ner et nier 2 (ces voyant une ouvert en latin mais vulgaire). non Peregrinum > ou pelegri(n),
peleirin
pigritiam
ptrtTfl. Dans le groupe secondaire liser en i *cugitare 3 (cgitare nArr (et n/;7;r) /> f^Wam >/re;7
'< ?)
(et /rrt)
1 Probablement dans l'expression rf bon aire (mot a mot > rtir agntm de bon champ). 2. D'o meim nom de la puce dans certains dialectes du Midi, (gneirti) Montpellier, connu avec ce sens dans t'ancienne par exemple langue. le groupe dans le g Ig se rencontre *fulgerem pour Julgur{em) On a d'jilleurs ce mot cf. jusqu' sept formes pour passe:yj#^r. Pel. Dicl. levy,
digitum'y en latin
avait vulgaire,
sans car
doute on a
deux dt
formes, ou dit,
dtum suivant
esmerauda
<
smzragda,
s'est
voca-
ou
ptgmenluni) 5.
langues
I,
403,
G'l les
et (crites
gr.
ont
donn
1 et
mouil-
Vigilare
ugulam anhel;
ilha >
(soc denhar 1
de
il doit s'tre une produit negltctum car on a en a. prov. la forme nalech (pour neUdi) qui dissimilation, 'nelectum. renvoie Remarque. Dans vulgaire > leula autres cas, le g parat quelques avant la syncope ex. *tegidum cf. supra, p 173. tre > tomb tfide dans (tuile), le latin Ugulam
G +
en m) latin. et
Ce uila
est
assez
rare de
parat
une
latin
vul-
il aboutit
estnher.
SEMI-CONSONNE
(yod)
Cette
semi-consonne
est
surtout
intressante
par
groupes
dont
elle
forme
le second
l-
devant
voyelle
(comme
dans
iocitm >
joc
>
junh;
jutge;
ian(u)arium
latin
semi-consonne
se prsente
sous la forme ji. Ex. Maiorem > maior; Il avait sans tewi > fe/a^ (chane). peiorem > peiol l'origine le son de y de l'ancien doute provenal franais son latin. (dans payer, Bayeiix), Mais il semble qu'on qui tait d'ailleurs le puisse admettre qu' sicles) avait dj sinon le
l'poque classique (xiie-xiiie son du j actuel, du moins un son s'en rapprochant sensiblement' dental. avec, en plus, un son lgrement Devenu final i semi-consonne sous s'est maintenu forme
i. Cf.
'i.
W. Frster, Lienig, Die Bernhardt, Op. laud., p. 73-84. dans WeikeN'Ai de Mons, Introd.,
p. m.\i-xi.vii
Ex. Maium
>
mai
*aio
(ayo,
cl.
habeo)
>
ai
*sayo (cl sapio) > sai. Dans quelques cas il parat' se renforcer en j (quelcomme dans exagium > quefois g dans l'criture), ici du tissai et assag mais peut-tre y a-t-il influence radical assaj- de assajar. Pour les cas nombreux d'i atone, o il s'est sous
forme
la pnultime,
II, in fine.
FORMANT
GROUPE.
Le groupe remedium, primaire peut tre d'origine ou secondaire devenus, robeus, laqueuni, proprium, en latin vulgaire, rubius, etc. Voici le trailaquium, tment des diffrents gtoupes. Pi y> >> pela.
LABIALES
1.
> sapehat^; apropchar; sapiatis mais on a aussi apropiar > repi opehar *repropiare moins vraisemblablement et sapiati appropjat, (ou ch (mme se rduire sapjalz ?). Pch peut d'ailleurs son* que pch ? Plutt tch). B + i > Ex. *Habiat beat) > g, (cl. quelquefois habeat)> dj i ( la finale). aia, aja; *debiat robia > (cl. derejet, rubeum
Ex. *Appiopiare
deia (deya),
rubea,
i.
Sans
doute
i au dbut
de la langue
cf.
supra.
>
rog,
laubja
avec
t parat constante). Dans le groupe mbi du mot *cambiare, l'i peut maintenir ou se durcir en j (camjar). (cambiar), V +> Ex. *Plviam d'ailleurs u (v) la plupart Dans des plja. s'tait en latin vulgaire vocalis > et i s'est > aujl durci en j.
se
cas (et
> bieujar
*greviare
un
I.
T -f-
>
(prononc encore
probapendant la
ts
l'origine,
et peut-tre
venditionem poizp.
>
vende^pn
Remarque. On remarque dans ce dernier mot le pascomme dans fr. poison mais ce traitement sage de s devant n'est pas constant en ancien provenal cependant raison et saison (celui-ci trs rare) existent a ct de ta^on, sa\on. Cf. E. Levy, S. W. A la finale le groupe
de textes
est devenu
provenaux mais greuinr) correctes.
t%, ts.
crivent il semble breutar, que grevtar, la lecture
prt^
palatium
>
palal^
solatium
le groupe ti est prcd immdiatement d'une nasale, il donne s (sans doute ts l'origine). Ex. Cantionem > canson 2 > nztmredemptionem son *tentionem > tenson. Sti, Ex. / > groupe trs rare, > donne m(w *ustium s > la finale). > iw'i */ws-
Angustiam
angoissa *postia +
poissas.
dreitiaie leisso
>
>
sospeisso factionem D +
hctiontm~>
at<i) >
boissel. devait
;'or;
deorsum, /pfl,
>
;W
*inodiare
>
*podiare > pojar. Pour mme observation que plus haut, p. 176. le groupe est prcd de n, j disparat et
*/aeno/flr le son du
de ment de puteus, invariable sur le modle putius (devenu Pt% T% est souvent tempus^ corpus) plutt que de l'accusauf ptileum, pulium. etc. reprsent par z: solaz., prei, 2. Graphie dans de Sainti la Chanson canton Foy. de la aussi cf. supra, 3. On trouve us p. 86, la rduction possible ni u. diphtongue t.
Ex.
Vtrccuniam
>
vergnha roman
Burgundiam donne
>
Bor-
gnha. Di devenu
dj, crit ordinairement ch. Mais il peut arriver g, j et quelquefois Enfin aussi que d disparaisse et que i se maintienne. di s'est dans certains mots savants ou semi-savants final en maintenu la finale atone p. 1 emedium > 131. aug miei) *inodium~> modium^> video, rcmdi
odium
>
Ex. a).
audio2>
> pog (et poi) bai et a^. > rai (et rag, > glai.
Ex. b). Hodie> oi, uei du radical raj- de rajar?); 5+ J>(^). > glei^a; assimilation) Ex. Ecciesiam (et cereira, par
radium gladium
raj
ceraseam,
*ceresiam^>
cerei^a >
nauseam,
*nausiam
> pertuii (et pertus). o/^a *pertusium Dans certains cas, 5 a disparu aprs et faian > faisan faseolum, fasiolum *masionem aussi baisar (pour mansiomni) > wai^o et baiar,
doublets
et panlaisar, pantaiar bai et bais, pantai et pantais. -)tre paraissent voisins de l'Occiuuie
PALATALES
C -j- 1, l'intrieur
des emprunts (poitevin, faits aux
d'un
dialectes
mot,
de la
1.
satntongeais?).
final, groupe
groupe lequel
>
glat^;
bracchium
>
biat^;
laqueum,
lat%; facio>> fat^. l'intrieur d'un voyelle > reio coireja; l'origine, s dans Cf.
mot
regiorzem puis
gi a donn (de
*bolgias}). le groupe
supra
final,
gi est pass
g(?f)
Exagium
>
essai,
assai,
assag;
*corrigium
>
correi et comg.
NASALES ET LIQUIDES
m somnhar; de la et
rare) (groupe somnium > somnhe et 50/z' et le somni, verbe avec on a des traidu Sud de et Jurga
Mni
pnultime. somniar,
devait tre
Pour qui
somjar
^>(r, junica,
reprsentent
dans formes le latin junga,
gemsse, comme
l'indiquent
devenu les
< j uni
tements calonjar
phontiques et cahnhar
jon. n mouille, crite ordinairement N + > m/j. Ex.*Extranium *balniare^> >estranh; *balneare, banhar; la finale seniorem > senhor; \in]geniosus ]> ganhos. A
ingenium > engenh. mouille (M>). _(_,>/ la finale Ex. MeKorem~> tnelhor
oleum, *olium, o Cependant daire mme cause de cela), (peut-tre non olh. (Cf. bordeum, *ordium> rdi.) R -j- i. Les lments de ce groupe du latin au provenal. passant Ex. sioriam Dans aprs Variare > estoira d'autres > vairar; (natte mots varium >
se dplacent
vair;
stoream, et sans
l'accent
les deux
>
glria
memoriam >
>
et
istoriam > estoria; *boariam meinfri; Le yod n'a pas laiss de traces < crium et dans final, fminin les nombreux comme -dn'fl mots est devenu le suffixe
boria. citer o or
dans
en -oum
vase traire. molsoiia, harpon; mins en -iiutn le )wi a amen l'e tonique.
la diphtongaison
NASALES
M
(M,
N)
se maintient
l'initiale.
(fr. natte), mappa (fr. nappe) ne paraissent devenu laiss de traces en a. prov.1 *Msplatn dissimilation a donn (mme que nespla nfle); nespla est le reprsentant aussi avec m existe La forme de dans
nsp'da.
membrar
et nembrar, ct Pour
forme
dissi-
se rencontre
mais quelle est l'tymologie? cf. infra, Dissimilation. M finale quelques > esp. avait disparu en
de niQsda (agrafe-) vorma (de moi bus), sauf rien, *mum dans querrt (cl.
latin
comme monosyllabes *sum, quien, surn (verbe), meum); ton, finale ainsi son. en roman fam; on
suum, ren,
a, en ancien
provenal,
Devenue
m s'est
ramum~>
ratu;
> plom; *colombum^> ra^im plumbum et on a eu labial a fini par disparatre l'lment
touffe existe en moderne et doit
I tre
Mdto, ancien.
d'herbe,
cependant
prov.
d'o raxin, ploun, simple dialectes modernes. de nombreux la nasale Exemples (/, i): du maintien vrin mots de m finale (et vt me) calm,
ran,
fan
dans
aprs
vermem^>
palm paImun> A l'intrieur les cas. Ex. Fit mare^> Dans une Ex. dona Pour le groupe Feminam cf. supra, domnedeu,
*calmem^> des
firmum chaume.
m se maintient
dans
fer mar mn
femla. ordinairement
assimilation. dominai > femna, fenna\ douma, etc. desomttiare, p. 18 1 le traitement dombredeu, cf. infra, Dissimilalion.
Dans le groupe mb avant l'accent, m est Remarque. tombe par dissimilation dans hobans, bobansa qui paraissent se rattacher un radical bomb-. Pour sauc (sureau a. fr. se-ii) on avait dj en latin sambucum et sabucum Du radical onomatopique tb on a tabor et tutnbar
donne
en dans
finale
en
la plupart
Ex. vin
Pamm~>
pan
et pa > ra^pn,
et vi
rationem
et 5^(i, etc. Dans les dialectes tombe. Ex. /a Unam feneslram >
gascons
n simple
intervocalique hmam =
a, ia
prunam jolh =
>
/>ra;
>
genolh, dialectes,
voyelles
restes
une femme. unam feminam, u provenant de unum dialectes, un = nd, ne m mot un nt, commenant soleil. finale Il en de autre devenait pas. exemple
par une
tombait (par
font, A la troisime
du pluriel de du prsent personne on trouve o ou on qui renvoient l'indicatif, cependant mais il est probable nt uni que ds le latin vulgaire
i. (au
On heu
trouve,
la o
de/p), depro<^prode.
du
verbe
esser,
la
forme
analogiquepron
forme ftm ct
s'tait
rduit
i n, du moins
dans
le domaine
provenal. De
m n peut passer r par dissimilation. Animant *minimare > arma; > mermar. devant & cannabem > carbe ou p des mots
sinapetn comme:
serbe (et seneve, fr. snev). Il en est de mme devant c dans (pour (couvent) canorguia) tnonachttm)^> canonicum,
*monicum morguia
morgue; canon
*monachianO> cum > > canorgue domergue; non disside ces motsetc. Ce sont
doiuinicum
dimengue, dimenje monge; manga, sans doute des diffrences dialectales. Groupes l'intrieur s'assimiler ATS, NF, des mots s > NF. Le groupe se maintenir;
latin n peut
m aussi
et pessar consentire > tir et consentir; > essenbar et ensegnar *insignare silium > cosselh et conselh. La rduction (et mme cossu) influence
r. C'est
Ex. Pensare
cossencon-
au latin
au
Cependant
des par analogie cAt de i?(i^ (cf. f.iut pas voir dans
la persistance
mots termins en
de n dans
-ct- (atone) fraiuer dissimila
dialectes
modernes
(pensa,
conniel,
counsenti,
Narbonne) indiquerait que les formes avec comme Dans des formes aussi populaires ensenhar, initial conselh doute le a sans prfixe (ou le pseudoau maintien contribu
certains
mots
d'ailleurs
on
ne
trouve du groupe
plus ns,
comme que la sifflante reprsentante du moins la finale dans ces mots ds le latin Ex. suff. Mesis vulgaire.
n avait
disparu
mes; defensns^> defes; (lat. cl. mensiiy> -esis (lat. cl. -ensis) > -e's (Carcasses, Lauragues, Beterres, etc.). nf, n peut disparatre ou se mainle groupe On a ainsi
> cofon et confon; infan> lem > enfan et efan infirmant enfer m et efenu de nf dans de iraJrnnrn > enferra et efern. Le maintien tient ce que n fait partie nombreux mots (verbes) confundit etc. enfen^ir, enfelenar, v- mme processus que devant > coven et conven; invidiam> convidar en:
Convertit et covil
v germanique
o.
qu'il n'y ait l une simple transcription des formes fran-
En phontique syntactique finale d'un Remarque, mot pouvait tomber devant un autre mot commenant pars, v, m par exemple, dans Guiraut Riquier, mo semUan, mo sahel, mo foifag, bo voler, etc. Devant un mot commenant par une labiale, b, p, n pouvait passer m viom payre, enz pai\, aytam be, em breu, etc. Cf. Leys, d. Gatien-Arnoult, II, 228, et Lienig, Op land., p 95.
GROUPE
NR. nr sans
groupe
Le
le du
>
honotare,
honrare^>
vent ai et tenrai
DE
N EN R.
On
a vu
plus
haut
quelques
Tympanum
ordinem, ord'nem (et cofin) Le traitement parat d'ailleurs franais: diaconum a donn parnpinum la pnultime);
remplac par pmplus (avec changement il a donn on a aussi pmpol pampa NN se > ND. dans La dissimilation d'autres
de suffixe) et pampet.
rencontre
parat s'tre produite que dans hennire > endir( ct de enhir, anhir) et son driv endilhar. et aussi une forme Vindemiam a donn vendemia verenha n, puis passage danger.
GROUPE
(gascon), par
par
le passage r et
de nd
n en mod.
du groupe
peut-tre venbremiar,
trouve donn
espilla
Ce groupe est rare on ne le dans *spin'!am (jpinulan), qui a de n A T) et espinla. assimilation A N. comme Le en groupe catalan latin nd
RDUCTION
ND gascon
s'est
rduit
en
n. Ex. On banradical
enlendemen,
entenemen. a. prov.
(d'un
germanique
(L,
R)
en franais dissimilation
le ros-
cf. laissar de
encore et daissar,
lumbtilusde
L.
L suivie
d'une
dentale
ou
palatale dans
peut
se vocaliser anciens
et on la trouve
voca-
les plus
Altiiin
> aut
alterum
*escultare^> dus
mais ce traite> faits fahum dans l'ancienne ment n'est pas gnral langue, pas modernes. plus que dans les dialectes Altre <ialtentin et albre (de arbre, pjr dissimilation) dans certains se prsentent textes sous la forme aibie cf. mol Ion et aitre Leys d'Anwn), Le passage direct de i est peu (mouton). il semble sous une influence vraisemblable; que (aybre, molton dans obscure, se soit muilo soit ensuite en portugais devenue affaiblie d'abord en i; l mouille qu'elle cf. moito en toscan et et les
1. Cf. Grammont, p. 79. Dissimilation consonantique, 2. La date de cette vocalisation n'est pas certaine mais elle remonte assez haut, au x'sicle on trouve dans pour certains dialectes peut-tre Boece eu, eui_, aua dans le mme vers ou el, els, ala < *tiltiat pour se trouve mais tre tout aiia on trouve polsat, 1 pouvait dj vocalise en gardant son orthographe. Grana. Maiiiialdfo, aital, cits parChabaneau, 3. Crcsdni, p. 57. Attan, renvoient a des formes ac tantum, comme ac limousine, p. 96, plutt iiilrin.
iMTERVOCALiauE.
se main-
tnaissla;
est la rgle pour les dialectes du Nord-Ouest de l'Occitanie, en particulier le Limousin. pour Mais il semble les dialectes du Sud il en que dans ait t autrement; (= celas < on trouve dans Guiraut avec selhas ecce illas) rimant mouille provenant (I, Riquier o aurelhas
de auriclas.
d'Amors
deux sortes 138) distinguent L sonne comme fortement, dans d'autres cas elle sonne
renoela, caval, comme piucela, c'est pourquoi et bela ne font pas une cautela ni cautela avec pucela, ni caval avec agrable, ni rnala avec cala, et ainsi de suite. Il y avait (suaumai), le rdacteur peut-tre peut-tre cas qu'il forte 2 qui Leys, une l double et une sorte de des ressemblait r ? Il ne semble
l mouille. y ait ici allusion si la graphie lh est toujours exacte dans les
v. cit Manualetto, Crescmi, 304-305, par dialectes rurbonnais et carcassonnais, les cf. en Caroli Sur la question Magni. p. ;8-6o. cit. TrcvatorifTItalia, p. 187, et Lienig, Op. 1 simple en latin douce del double. provient ne paraissent les deux comme pas distinguer Grammatik der Leys d'Amers, Leys. Cf. Lienig,
As subtils aprimat, dans p. 56. Sur l et F. Ed. Schneegans, Gesta cf. G. Bertoni, gnral, 2. Cette de provient Les troubadoursclassiques le fait le rdacteur des p. 8;.
les mots (ce qui est loin d'tre certain), o elle se trouve ont-ils t influencs par une prononciation catalane Guiraut (ou castillane) pour ce ne serait pas impossible. Riquier En gascon, intervocalique passe r. Ex. > Capellanum caperda appel lat > novellam^> LI final nora devient on a aussi > ed bellam^> d en bra. gascon. a d (t) du xivc. saget bat. On dj au
manuscrits
apra
castellum
>
vallenO>
devenue finale est gascons, elle provient de l double quand de nombreux mots en par analogie provenant cavalh, par de -culum, -iculum, de fermalh, peut perdre
etc.,
melalh, D'autre
travalh.
part,
*son mouillement
et se rduire
Les graphies des scribes sont d'ailleurs, sur ce point comme sur d'autres, et trompeuses. capricieuses Pour les cas de dissimilation de cf. infra. D'L. de le a vu plus haut (p. 156) le ce groupe; nous ne le signalons ici traitement du mot scndalum qui a On
GROUPE
De
l de nombreuses
formes
Je
noms
propres.
Castrx,
CasteU.
donn comme
escandal
escndol, (mot savant '), en franais, esclandre (et escandre). PL. liquides elles Cf. sur ces groupes
et enfin,
supra,
consonnes-voyelles: lique
donn
sont
qui
en
peut
ancien
se dgager
provenal
a peut-tre
par passage
palanca
de donn
(du
germ.
blan-~) a gascon
le traitement
des mots
FINALE.
L finale ou se vocaliser.
peut
(leial, vocalises
val, se
ds le pome de Boce, o l'on a plusieurs On les trouve la rime dans Guillaume foiseu pour'el. dans Jaufre de Poitiers IV, VII) (d. Jeanroy, Rudel (d. Jeanroy, III), III), Rigaut etc. de Barbezieux (d.
tais) rencontrent
tal,
Chabaneau-Anglade,
1.
trs assure; cf. Levy, Suppl. Soit existence n'est W., pas d'ailleurs s. v. escandc]. ordinai2. Drivset moderne On rattache empalancar espalancar. devenu cf. Mcycr-Lubke, rement ce mot au lat. palanga; gr. pbalauga, est en prov. une ylaruhe La palarua pour passer un Ewfubrung, 88. du lat. gr. palanga. et non un levier, sens ordinaire ruisseau, les chez Cette vocalisation, 3. Cf. Introduction, p. x frquente du xm6 avoir t vite troubadours les plus anciens, parait par ceux et Mann sicle. M. Jeanroy renvoie Aigar et Maurin, Harnisch Reimivrter(Ausgaben und Abbatial iingen, n XL) et Erdmannsdrffer, der Leys d'Amors, bucb der Troubadours. Cf surtout Gratnmuhk Lienig, Ce dernier auteur fait remonter la vocalisation au XIIe sicle p. 90-g. mais elle s'est au moins beaucoup plus tt. produite, sporadiquement, Grtu>untiiit> de ftitunn pimenail. 1.
Raimon (d.
Vidal
admet
les deux
formes
leal
et hau
Stengel, 85, 86). Mais les Leysd'Amors 208) (11, les formes en au comme rejettent gasconnes. Alqu dizon E per leial.. qu'om pot dire en rima kyau no deu hom nos dizem que en rima ni fora rima dire mas leyals, liau es mots Quar quar gasconils. leumen li Gasco viro e mudo es en fi de l, quant dictio, hostau en u, coma nadau e per hostal ici comme reproch mais on poitevinisme; dialectes finale. aprs a. de l'Est La vocalisation per vidal, per kyau leyal. Ce qui est un gasconisme tait aussi un trouve dans des galement ce traitement de l produite d'abord per nadal, vidau
de l'Occitanie parait
s'tre
Ex. (r finale) etc. amar, cantar, cavalier, premier, Dans les infinitifs l'amussement de r parat dater du xive sicle. Les monosyllabes lor, taut comme jor, l'ont conserve; ils ont mme pris voyelle primitifs. le dialecte gascon a redoubl de la voyelle prothtique a
Millirdet, tudes dial. landaiif, p.
souvent taure,
(ou ferre,
plutt torre,
d'appui
(e)
r en la fai-
prcder
Cf. iur
ce point
116
sq.
Ex. anait%.
Rivutn^>
an in;
ramum^>
arram;
radicetn^>
Remarque. Les Leys d'Amors distinguent trois sortes de r r initiale sonne rudement et fortement (asptamen et fort) dans tesplaniors, rius etc. place entre deux voyelles et la fin d'un mot elle a un son petit et doux (so petit et suait) r double existe enfiu l'intrieur des mots et la finale elle sonne fortement et rudement (sona fort et aspramen), comme dans tara, guerra ainsi que dans ferr, verr, toir, coir r (Leys,I, 38-40).
GROUPE
RS. vulgaire
rs s'tait Le groupe dj d'o versus > ves (vas) diosum' certains >> js.
rduit dorsltrn,
dos
deotsum, dans
maintenu
rs le aux
l'a. prov. persegue, perset, prouvent le maintien mots comme persegre, de garder par la ncessit plique initial. une D'ailleurs assimilation pesseguier (de de rs ss.
*persicariuni)
On ct
chez de flors et on trouve B. de Born, rimes -ors os (flors jos dans Cf. Lienig, aissi). p. 101. Op. laud., GROUPE LR. venal naire.
Forme existant dans des textes du iv* sicle
S'ieu
pour
peut
ne
apres
Jesus-Christ.
Ex. tnm^> ct
Tollere onrat)
>
tolre;
coloralum moire;
(cf.
onoradolre (
*mlre^>
cf. infra.
Remarque. R peut disparatre dans le groupe consonne (surtout s) + tr on trouve dans Daurel et Beton ente (pour entre, v. 438) et noste, voste; cette rduction existe dans les parlers modernes, par exemple en provenal noste, voste.
ASSIMILATION, ADVENTICES
CONSONNES
les phnomnes il faut consonantisme, lation, la mtatbse, adventices. Dissimilation ce que, ayant voisines, paratre. un de deux lment l'une La
en ou
change dissimilation
sonantiqut
et
1895.
Sur la dissimilation en blel. fr., p. 88-89. Etym, et moderne,
les
consonnes
wqui L.
la nasale
n et la labio-nasale
en
r dans
des
mots
comme caramel; en
peregrinum> lustiriwlum~>
calame\lurn> liri
rossinhl;
emborigol (et embonilh, U hilare > udolar (et modernes). palpela); L peut
> parpela (on a aussi Palpebraw existe cot de murtrier. multrier feble ( ct
plus, syntactique, pus (pluslarc, pluslonc et autres expressions en ralit un seul mot). C'est
dissimilation de mme nature, par une un des lments rduisant au degr zro que s'expliou du moins atressi, atretan, quent les formes alretal, la premire, terum Dans s'explique melancolra peut-tre lamela nivel talem. nivel( ct de livl, du lat. n libellutn) ct de Malenconia vulg. n'est inelancolios) Nawela ct de que livelqui est plus frquente que oltre tal < al-
pas d'origine populaire. la mme dissimilation prsente cf. encore et lombles nombel, et nombles avec
(reins,
lumbulum, (^lumbellum).
I. /.fl lamela
changement
de longe), de suffixe
-C* la nawela.
Dans (zro).
aansta
pour a donn
claustra,
en )-o
la forme
mol/on
(fr.
mouton') i, comme
il
Pnllicellam ct
punceila,
(et
renvoie au germ. skarwacht Escalgach subi d'autres partie du mot a d'ailleurs tions autres Le dues formes germ. l'analogie escurgach, et non issirgach, a donn
la phontique); etc.
puis par faldastuol faldestol, la dentale suide en r (qui a chass diffrenciation ce mot a subi d'autres dformations vante, d) farestol et on forestol, forastol. s'est dissimile L initiale en j dans juelh, de lolium (sans doute par l'tape *ljolju'). (ivraie) R. arboum*> hariberc~^> merlrit^ ram^> R se albre; dissimile en arbitrium > trouve les formes
jolh
albire;
> peleri et peregti; peregrinum germ. alberc et fminin meretriam > alberga *Arvernium^> ]> wfeje Alvernhe; purpnde chasse); (chien devenu flagrare ds le flairar.
et meltritz; polpra;
vntragnm
r.
Grammont,
Disvmilntwti,
p.
79.
Dissimilation niti. Disparition proprium prehendere, cui i s> Le lat. milation pruir >
de r-r
en
r-n:
10s marinut>
roma-
des
lments
dans
grandem
rem^>
prurire, en latin
vulgaire,
vulg.
devenu
a. prov. Cancrum proda, proa. cranc? a-t-il donn par dissimilation cas de mtade voir l un simple en l-n pour cf. encore *meria-
de r-n Catalina
*me.nianam~> Catarina
de Berengmer ct N-n
de r en n de mareseal. a donn
Beknguier esclin pour escrin. s'est produite dans n-r dans veninum
le
N ET M. *venimen pour
> wri. Dans le driv venmuni) n s'est dissimil end, prounnm^> degnn, le premier de phontique bablement syntacpar un phnomne Noranta a exist ct de nonanta (nonante). tique. Nse dissimile en r devant m dans animam> v arma *minimare^> tncrmar.
(ou de ntc
I.
Leys d'Anurrs,
II,
194;
111,8.
n se dissimile
^nicum,
(pour
motta-
monacbia)
communicare,
> corner gar; mnkum du suffixe le traitement Cf. encore pluriel margue. noms de lieux mridionaux -rfm'otf dans les nombreux comminicart etc. en -argues Vendargues, Marsilhargues, Il y a galement dissimilation dans domnedeu, daim. bredeu (domerdeiC), tdominum a donn massip, et aussi, Mancipiurn plus rare dissimile a donn Memorare rgressive, Marmor tion de de r-r l'lment nembrar. a donn en l-r. On marbre par dissimilaa aussi marine, avec disparition avec passage de b ou plutt et malbre, marsip. membrar, et, par dissimilation une
dom-
forme
dissimile,
m et expulsion du second r (marbre, morL'initiale de morbus devenu *marmre, marm) a t dissimile en v dans vorma*. mus par assimilation N s'est dissimile en l dans la forme du Colrat, la labio-nasale germ. forme Konrad, plus dels et dans astrolomia pour trouvent Daude astronomia,
Colonhet Roman
j. 2.
le
Autels
Cassadors,
Peut-tre Grammont,
simplement
se
au
radical
de
*conucula de n,
cas de dissimilation
cohelh trouve < consilium p. 186. On dans Daniel et Beton (v. 673, 675), et M. Paul Meyer a relev golfaynos dans Fierabras, v. 214, 468'. (Cf. d'autres W., exemples de golfanon dans E. Levy, Suppl. s. v. gonfanon.)
CAS DE La
AUTRES
DISSIMILATION.
dissimilation
de quinque en cinque parat provenir devenu cet cedula > cf. querqueula Le germanique gaire. du second de la disparition de l'imparfait cf. la etc.), les mots part1, via.\ waigaro a dissimilation Pour -ebam bibebam, Dans
donn
l'indicatif
MORPHOLOGIE.
dont le
les
deux
premires v peut
syllabes
second >
disparatre:
*vivaciarium
> vianda 1. Vervactum 3 a donn semblable guarait guarach, inverse se prsente dans phnomne
Daurel et Bton, Introd., p. lx. Meyer, Si on en juge par ces deux exemples. est conteste. L'tymologic la disparition la prsence les deux v favorise de entre d'un des deux. il est non absolument faut partir 3. Mais identique; probable qu'il le premier u (ty) a dissi d'une forme guaruacb (c'est--dire gwarwach) L'initiale mile le second. est traite comme dans gua de vadum, gastar, cf. supra, etc. p. 146. 1 2.
P.
de gengiva
(disparition de
de
la consonne
initiale
par a
l'lment
dental
()
lation
de dissimiconsonne: etc.;
isnel, vaslet),
Assimilation.
L'assimilation ds
s'est
produite
de
heure,
du latin vulgaire l'poque (mme Admit an tait devenu ammirari, ns s'tait versus transform tait devenu en ss dans vessus en
de mme
deorsum diorsum diosutn, etc. Coquina vulgaire, devait tre devenu cocina la suite du passage de coquere coser En peut cocue (analogie des verbes en -cere?), prov.
essems pour consirar <Cconsiderare; pessar pour pensar < insimul + s effan, effern, ct de enfan, enfern cossi pour coin si, consi (quoinodo sic ?) esso pour en so (Boce, (rente ioo); paye). cosselh pour conselh; cessai pour censal
T.
Autre
tymologiera-iuic;
Grandgent,
8;.5.
M s'est assimile femina > fenna a donn H. Manlevar (n. dl > > propre Il.
> damna,
donna;
devenu
awegdala, amlla
par
assimilation
(et mla par aphrse). manu levare) > malleva} Mallios. molle; rotulum > rolle.
Cf. spatula
MTATHSE
amygdala.
consonne voisine
est le dplacement 2 nasale ou (l, r, w) d'une liquide dans la prcdente, ou bien dans la de ce
La mtathse
syllabe. Voici les principaux ancien Acorpir, provenal acropir afiblar. alenar (rad.
exemples
phnomne
en
germ.
krop).
Aflibar, Alena,
crocodiluni).
cropa; <capra
cropiera.
<^camtra
drivs) ( ct de cambra).
/nls. 10m. PhiL, i-io. Cf. C. Nigra, XXVIII, Metatm, des mtathcses mais elles sont plus Il y a aussi rares; vocihques, et duhvi. cf. dlluvi Probablement aussi cabiyol qui j. pour *r(rrit)/ <^capieolum, capriolum, a donn cabrol. Cf. Grandgent, aussi 86. 1. 2.
Crastar Dulivi
<
germ.
skirmjan.
pour fenestra. Eslurmen < instrumentum. Frmir Fromir Fiobir Foimiti Fromatge Ginholos Granhola Grepir <germ. Lhun Paraula ct de fermir <fiimiie (attacher). (accomplir).
(et drivs) <germ. formjan et forbir (germ. furbjan). etfromit^ < *formicus,
et farmatge <Z*formaticum(s. (a) ct taginolhos. et gtanolba. ( ct de la forme all.werfen. de nulli) < nullum. plus
ent.
caseuni).
commune
guerpr)
werpan, 2 ( ct
pei seguiet
toute
la
srie
des
radicaux
fetm-fietu
:f?nntx-f}ema,
persotuietpresonn, peuet (toffe) et presset dansdes formescommtptrtocar et pretocar il a changement de y Il en est de mme du groupe ici-, atretan et attitan, atretal et atnlal. prfixe. cf. lier, U'isol *tei IwUk) et Iresol,
fertiiansa-ftemansti, feimar-fremat Fjir/r pour^mr est cit par M. Grandgent comme de mtaexemple mats je n'a! pas su trouver ce mot dans Levy ou Raynouard. thesc 2. Apparait surtout dans du XIIIe et xiv" les textes autre sicles; forme lunb, cf. la MORPHOLOGIE. la metathse 5. Comme le groupe /nv a une tendance le groupe fer,
Sanglot Trida
<C.singullum. et triga.
ct de tigra <*tigrida, (tigresse) et temprar <^temperare. Trempar cf. fr. treuil. Truoill < *torculum Dans renh blable des mots
il n'y que,
> eslanc, rtgnuni> commerfa^M a pas mtathse. Il semble plus vraisemen latin vulgaire, ou au dbut des langues
la voyelle s'est nasalise (stgnnm, tonique et que n provient de l. Tronar de *tonare rgnum) est d sans doute une formation onomatopique. romanes,
CONSONNES ADVENTICES.
On
distingue de consonnes
la
ou addition
au commencement dans
phnomnes
des consonnes (ordinaipenthtiques L'apparition l'anacauses rement r, n) est due plusieurs de mieux, faute ce qu'on appelle, l'tymologie, ou de des confusions de prfixes logie populaire, suffixes, etc. <aliunde et assassi et balestra et banastra + s. arabe baschischin. Alhondres Ansessi Balesta Banasta
i On
(assassin) <iballistatn.
<benna-(a)stam.
trouveradans Gramm. Mahn, l8isq., des listes plus compltes de mots est contestable mats l'tymologie de beaucoup que celles-ci, laisses de cte. nous les avons
et
et broisla
<C*buxic!ain.
et diaspre <
<
sa terminaison
pour escapolari <scapularium. Esfpperlari Esdolibie pour esdiluvi, esdolovi (forme barnaise). Eauttxfl. pour aute^a, hauteur Frestelar Fronda Iscla Inverti <fistellare.
<.fundam. et isla, de insulam. et wr, <ilabruscam. < locustam. hutre; haut, < addition de l'article. in alto, en aut.
de l'expression ou
Suppl.
se prsente W.
en
des
formes
trs
diverses
cf,
<
papilionem de
(autres De
formes
papalhon,
parer. le radical
de sirven,
*paruentem pour ou bien analoparui, et autres mots semblables ? <^pastinacam. influence de pencheiie, pen-
ping-ere,
*pinc-tor est-ce
Perdrit^ Pimpa
mot?).
analoP(H%er ( ct de p$lt\, pouce) < pollicem; gie des finales atones en -er; cf. encore Ro^er, frais ser, saucer, ronser. ( ct refreid-. et salmistre <Csubinde. sequente *sequenter refaite et teriaca < tonate. avoir < r (influence sur frquenter d'une forme ? Cf. auvent te, (psalmiste). de refector) <.refectorium analogie
(thriaque).
Minga (rare) a exist ct de mica et doit subi une influence analogique. de pendre. Rendre (pour redre) est analogique
DEUXIME
PARTIE
MORPHOLOG1
CHAPITRE
IV
ARTICLE,
NOMS,
ADJECTIFS,
PRONOMS
comme d'Ocavait, Langue les formes dclinables une cas-sujet et Certains au datif cas-rgime pronoms
fran
au pluriel. correspondant
et au gnitif
Article Singulier
dfini. Pluiieh
Masculin. Cas-sujet Cas-rgime Lo; le Lo Fminin. Caf-sujet Cas-rgime Singulier. La (Li La. Pluriel. rare) C.-s. et c.-r. Las C.-s. C.-r. Li, Los. Un; (Jos, rare)
la forme la singulier (cas-sujet) est lo, provenant du latin ilhi(m), devenu ill, Masculin
d'Hugues Le cas. modernes Faidit premier est le
de R. Vidal, le Donatt I. Les Raios de trobar proeiual et les Leys deux d'Amors la dclinaison distinguent cette dans les temps grammairien rgle qui ait relev catalan Bastero (\vm" s.).
tt]l.
Le est plus
et provient de ille (accentu sur la dernire avec aphrse de U]le. vulgaire) lou dans certains dialectes tandis que modernes, rare intact dans d'autres. (cassingulier Me, el]le (ou forme del (de provient lo), On pel a
traccsd'un article masculin quelques rattacher directement que l'on pourrait latin vulgaire des formes mais cette contractes
en elhtni) vraisemblablement
(pe,lo)>. L'article
fminin
ne
prsente
pas
difficiles. forme
servant
pio\ient de masculin
aphrese
Formes contractions suivantes Singulier Pluriel (=r sus Quand appuye, Ex. enfan et li e'ill lo) la
CONTRACTES, usuelles de
LIDES, l'article
Les les
pel Cf.
(per
16). vel suis. ou la Lo forme pretz plasen. e'il fm. 'ill, sing.) 'lh, est 'il. H (= vers 16), sul
elle
cortesia;
Irobadoi
1. Surtout dans la G ueire le Navarre, de Guilhem Anelier. de la question dans Crescim, p. 115. On y 2. Cf. la bibliographie trouvera des renvois a Rev, l. rom XVI, 114 P. Roqueferner. Die Entwtclihtng der Mundart von Meyer, Romatua, IX, 156 Mushacke, E. Levy {Literaturblali fur rom. und germ. Pbil., Montpeliei 109 de cet article, Cliubaueau en XVI, 229) a des doutes sur l'existence avait aussi. Cf G. Pans, Romnma, XXX, 576. 3 Les Le)S d'Anton, s, II, p. 122, blment les formes li doua, li res. de voix 4. IVonoiKez en une seule mission eil, eil
Le appuy en les
ou au mot haut
(= pana saber
Rudel).
Per
cas-rgime /.? (~= /o~/a los), (= ~Mi~ los), ;M~ Cf. encore ~t'~ (si lo), Ko'~ (~0~
J"<(!MOM fort al percassan (R. du pluriel on a fM< etc. /o), co'~ (-==co;~ que'ls, co'ls;
~t' /), ~M~ (que /o); plur. avec des verbes ~r~ (=~/<! /o),/! <'OMlos), va' (va ~). Lo, la, H s'lident /M~ aussi devant
M0't,
voyelle
~a/
drive
de
a au fmmin. singulier, t/M;tw: M au masculin Dans les textes littraires, rarement, cetarticleapparait sauf dans le My~ o il est frquent. (Cf. Ja~tf encore quelques de cet formes se, sa, ses dans la Vie de
article
dans
en trouve (<~ et
D~MOM/tM, Sagarriga,
wory
disent
en
parlant /M~M~
de [ce
cet
encara
se
vergiers ~M?- /)aM~o s per 1 o sa ~!K/a es ~M~a o vau a sa Mt~MM tanquatz C'est probablement le mme article que nous avons la Chanson de dans quelques formes que prsente Sainte Foy detz (=dels), a~ cati (=~ al can), en ( est era,
M)\ L'article
gnralement employ masc. venant et, < conformment Ces formes 3. Etch aux sont
Gascogne
de la phorares dans
d'abord parat s'tre employ detch < de illo ex. detch la forme compose du mur; puis < passant par ets, s'est rduit syntacemploy
et. Ce processus s'explique par la phontique la phontique mot d'un tique, c'est--dire dans une phrase, et non isolment. Quant la ela, c'est une forme
phontique gasconne r en gascon ws~a devient > MMM~J. Pour numraux. l'article indfini
conforme galement M entre deux voyelles > lat. vulg. Ma~/a cf. les adjectifs
uns,
una,
i. Z.Mo?' Cf. Levy, F., so, SE. Il, p. 122. 2. V. Crescini, M. Cresoni MMMNho ne croit p. tt6. formes se r~tt.)chent tpse. Cf. au contr.ure: A Thomas, ~affj~ 190}, p. 34r.[. M)!]ardt;t, T['t/~ff~<tt/f<~t~n~tj?t.p. \\ni.
Substantifs.
La
de D'une
l'ancienne manire
est rduite
en s au nomiles substantifs latins termins gnrale, cet s. et l'accusatif natif singulier pluriel ont conserv MMn~ *> Mf~ M~K~ ~> caM: sing. Cas-sujet canis ~> cans; panis "> ~~U. illos MM~-o~ ~> los M<M~ los Cas-rgime pluriel cavals, cans, pans, etc. distinguer entre les substantifs H faut fminins
cependant
et les substantifs
masculins. pariLes
entre les substantifs distinguer et les substantifs syllabiques ~n~M~MM. deux dclinaisons sont trs diffrentes. Les roman, > (~; tetns substantifs sont latins tre qui, aprs par s sont Invariables CK~XM ~> f0~ passs
Il faut surtout
en
termins f~t
/MM~
*>~n~;
C<MM~ ~> C<t~ HMMM ;> Md~ > en (et~'M~, des provenal ffms
/)~<M ~'0~;
> f<K'
>
quelques-uns
de
ces
mots
il s'est
produit
en -es, qui s'est gnralis modernes bras, brasses; etc. n'existe mme mais pas l'ex-
pas, /M.t.fM; cf. ~tMf~ peisses, ~<M,j~M, dans l'ancienne cet allongement langje dans tous les mots termins en c'est ception. Les L~'j- ~Mo; 160) et donnent cet allongement. Il faut noms une
integrals
(II,
reoivent
les
terminaison ~K~:(,
amairitz,
~oM'~M:'n'
~o~a~
can-
11 n'y a qu'une quarantaine dcom~')-n'c~'?poss de ce genre La dclinaison deux cas (cas-sujet et cas-oblique) s'est maintenue intacte milieu du xm" jusqu'au sicle environ. A partir de cette date les infractions la rgle des cas deviennent de plus en plus frquentes. Les Z~ ~MM;y et donnent des rgles ragissent rigoureuses. RESTfjS DE CAS. tachent latins
i. Cf
Quelques
substantifs
se
rat-
des ainsi
Ed.
pluriels ~nM(/
Adams.H~)~-FmttM/K))t;M~fWfK.tt,p.
~'OM~ (~K~M/O~M), divendres (~M~t F~diluns (diem Lunae), dittiecres neris), analogie (diem M~r~Mn't) dissapte n'a pas s et peut reprsenter directement diem sabbati, comme ~!MMK/~ diem domi(f~Mt Martis), et par HMM~t. Gnitifs Macedonor, lendor, autres ~)/!M/o7', sous), pluriels .Pa~Mor .~Mt~or, mots milsoldor ~KCMKor, noms Angelor, Co~~aM~ de ftes religieuses Caou Ma;f~fo~; A~t~-
Pascor,
Ma'f<fM-
parentor,
DCLINAISON
DES
SUBSTANTIFS
FMININS
Cette le voir
dclinaison
comme
on peut t
CAS-SUJET CAS-RGIME
C.-S. C.-R. dj
rosae
ll'ard-Formatian m Adams, les mots suivants ~a~tt~pr ajouter ~a~M mais cc ce ne sont sout *~OH[~<jrMW) '"comitorutn); pas probablement probablement nature. Gram~d! de l'ancien provenal,
l'ronenal, p. 255,voudrait et tomber fd~or~w) (cotn~~ des formations formations de m~me mme des de
10
se taula,
dclinent cambra,
les camba,
fminins camisa,
termins terra,
en -a,
des noms latins pour la plupart en clinaison. termins masculins galement Quelques -a, comme psalevangelista, legista, papa, propheta, M~, mais au sont invariables pluriel comme ils ne rosa au singulier; nominatif li pas s los papas, cas-rgime ils cependant quelquefois prennent
corresponde la i'" d-
papa, /< legista, ffa~/M~, los legistas, los evangelistas; sont traits aux deux cas du pluriel comme des fminins las prophetas, las papas ces dernires formes sont blmes
par les Leys ~Mory (II, 7~). Le mot dia (du latin ~MM pour diem) fait au pluriel au singulier ~o dias dia, los dias; (cas-sujet) et /o dia (forme plus ordinaire). II Substantifs fminins termins en -s au cas-sujet.
las
M~
On
dcline
ainsi
les substantifs ou
fminins de
fminins comme
masculins colors,
a~o~f, f~~(ge)~,
M/~(t), cor~,
des formes
gentz, etc. corresdu cas-sujet singulier refaites sur le du latin vulgaire leis, Mp: ainsi le provenal correspond pas au comme *fMKon.f, refaite
avec addition de cas-rgime, accentu sur ia finale, ne awJ~ latin ~Mo~ mais une forme
non pas de~<M, d'aprs les cas obliques ;~or~ provient, ne provient mais de *floris; de mme c/a~~ pas de forme comme Il en *claritdtis. fMn'f~.f, mais d'une est de mme Cf. encore plur. comme: las mars de pour les autres formes cites. la ~M~ (c.-r.) la mars (c.-s.), et c.-r.), et quelques substantifs et de la 5" dclinaison latine,
sing. (c.-s. la
provenant
c.-s. ~t Ma~, c.-r. la ma ou Max; sing. la sing. c.-s. plur. c.-s. et c.-r. las mas, les mains; la re; plur. las res; sing. la fes, la fe; pas de ~M,c.-r.
pluriel.
SUBSTANTIFS MASCULINS
C.-R./OMr(t.M/</MM)
C.-R.~HM<~(l.M)ro~)
C.-S. C.-R.
masculins
latins f~
de la 2. dclinaison
jorns (~r~M~), sers (servus), ~!<f~ (taM)'M~) diables, auzels (<M~M-~), (diurnus), de mme les Mior~MM se dclinent pobles, clergues, de noms latins termins en noms en -iers provenant ns en -M.f) comme -arius Sur cavaliers /o murs <~ ~<af:'M~. se dclinent encore les neutres latins
devenus en de la 2~ dclinaison) masculins (surtout /o ~n~ latin vulgaire l'al< *tM pour pratum, ~M <<M~ de mme arbitrium; noms, pour ~M/ Se dclinent galement ainsi les substantifs appartenant corres la
latins des substantifs pondant dclinaison en -is) (termins frons, parens, ff~, dont le nominatif vulgaire substantifs pluriel formes en tait allong comme
*MMK<M, etc.,
avaient -i et non
d'aprs les cas obliques */)OH/M, au gnitif Ces mmes singulier. en latin vulgaire le nominatif en -es, comme Voici les formes l'attestent les sans s de l'ancien par exemple
italiennes
correspon-
Une cas-sujet
catgorie singulier
de noms ce sont
n'ont comme
pas s au paire,
qui
renvoient
A cette catgorie singulier. mots comme veire, et des substantifs de substantifs testimoni, neutres judici, latins
provenant viari,
purgatori,
servisi,
~tn~M/tef. C.-S. C.-R. Les prendre ns par termins lers. Les substantifs forms avec le /o~t'rc /o paire infinitifs C.-S. C.-R. /(!at.
P/Mr~. *patri)
los paires.
substantifs comme peuvent employs ils sont termis ou rester invariables quand segre); -ir, -er ils prennent /oc/MM~ quand /opayf:r~ suffixe ils sont vo-
e (perdre, en
-a~,
se prsentent de -~Mm souvent, provenant sans s au cas-sujet aux origines de la langue, lier estatge, mainatge, MMMO~, paratge,
damnatge,
parce que le suffixe -ah'non probablement former des substantifs neutres d'abord trouve aussi de bonne heure des formes
avait
servi on
Mais ar~
en -s
~!MM<~M, des
A l'poque de la composition WMM~M. les deux formes admises taient d'Amors, 2. concernant d'absolu cette classe et ces dernires beaucoup se prsentent fraires, segles, catgories de substantifs cas-sujet coratges, fOHnau de
avec s
paires,
INFLUENCE
DE
LONG
FINAL
Au
cas-sujet
il son
du radical
mouille
des noms ou des adjectifs pour dont le radical tait termin a?M~ par un-<, comme le t mouill est reprsent par ch, g ou quelquefois amach, On <!W~, des amah; formes cf. tuch, comme tug, cabil, ~M~. aM~ i (lat.
o
H en est de mme
a aussi
p. 82. )i nom termenat en fj/~f coma ~~a/~ et ~'y~' de eorssem lors semblans. ans. 4- Lrys enayss~ ~t d'Arnort, d., p. vnt.
*M~ action
o qui
l'i
final
son la
prcde,
MODIFICATIONS
DU
RADICAL
de s a souvent finale du
pour
cs, cx
aw!'M';
/beA'oe~.
n ou belz, M~
~r~, dretz. peccaz, ~c~; s se change souvent en .( filz, (soleil); n, cf. a~ on (anne), a aussi sanz ans, vels, (saint), sans,
on a galement
~oH~,etc.
cette
plus frquent que aprs g, ch et (quand lettre reprsente ch): ~a~, /.rM~, ~?'e~; dernire s ou .( se fondent
D~U' ~mf<tu< asymtrique
quelquefois
I. mas, P-~i-3~
dans
la chuintante
Budapest, protencal, 1~02. A. Rornaniu,
qui
Thoi9oj, 5,
~r[W~M~o& en ancien
dich au lieu de fags ou~ prcde et on a /a~n< frugs ou frugZ, etc. Dans les groupes vs, fs (cervus, prov. ce~/), f disparat cerf; on plur. a au c.-s. cas-sujet singulier los cers. ~o cers, c.-r. /o li cerf, c.-r.
MASCULINS
SUBSTANTIFS
IMPARISYLLABIQUES
Ces partie,
la plus pour proviennent, des substantifs latins de la dclinaison c'est--dire du singulier de ceux et tous dans les
substantifs
grande
impales lesquels
cas du pluriel
plus de syllabes que le cas-sujet singulier; aux autres cas l'accent variait du nominatif singulier ce dplacement ~M/K~ofM, t'm~~on~M. 'mp~<or, dans les dclinaisons romanes. d'accent s'est maintenu Voici ~on. A Singulier. C.-S. C.-R. /M~~<~ /M~~Jdf (tt. ()at. w~ra/or) MM~;n!~tWt). la dclinaison de fw~M~H~ra~dr et de bar,
C.-R.
~M/x~tMM)
C.-R./o<a~oM(ta.t.~fM<'M). Pluriel. C.-S. C.-R. Sur ~a~M (lat. vulg. *~rc~<, /o.< barns (lat. ~a~oMM). se dclinent forms sur pour ~ard?!~)
substantifs
de !a conjuen nombreux,
radicaux
ADOR.
amador;
biador taire,
cassaire, conquistador;
cassador;
castiaire,
/aM~K/a!~or lechador;
IRE,
galiaire, trichaire,
pecador;
IDOR.
beaucoup
moins ser-
nombreux) vire,
MfMf7o~; escarnire,
i.
A peu
prs 250
mots
de ce genre
Ed. de
L.
Adams,
nombreux ne sont
EiRE,
EDOR
Ex. dizedor;
f~a'f,
crezedor;
defendeire, ~r~
de-
~K~~M~, vendeire,
entendedor; vendedor.
tondedor;
s~M~M,
Appartiennent
suivants bique les substantifs C.-s. Fel, c.-r. /<dM; ~M~OK;~c, ~cfM;Jra'e,OM~ baron). Neps, c.-r. c.-r..MM/M'.
aw~a~, lairon
C.-s .a~M,c.-r.aM~.
C.-s. nfas, c.-r. fM/~M/. la On peut rattacher noms fminins .w et Mp/ ~tM~K~'M'. C.-S. ~(ht. jd~or)
mme
dclinaison
deux
P/Ut!
C.-S.
las ~rc/
f~)
(lat.
sor-
C.-R.
Za~f~-(]at.M~~w) ~tM~HH~f.
C.-R.
/rc~. Pluriel.
C.-S.
C.-S.
las
~t0/ mitlires)
(lat.
C.-R.
~wo/
i.
Une
cinquantaine
d'exemples
dansAdams.
encore
rangs
dans
cette comne
dclinaison
imparisyllabiques Uc,
B~OM;
Beaucoup le cas-sujet
Ugon; Gui, Guigon. de noms par propres qui appartiennent la I" dclinaison masculine singulier en -f~t
ont un cas-rgime ()MM~, cavals) Ex. C.-S. C~/M. C.-R. Ca~ et C~~K. P~~oM; Ebles, ~/dM,
etc.
sur les origines de ce caspas d'accord en -<iM. On a voulu une forme d'orirgime y voir il semble de le consigine germanique 1 prfrable drer comme driv de !a 3e dclinaison latine (Po//M, Poy/M~M, 3 dclinaison puis, par le mlange MMCtOK~H, > Peires, de la 2~ et de la fr. [PoM<]MoM~Perron.
M~M'M,
son, et Petrus-Petronem
TABLEAU
SOMMAIRE
DES
DCLINAISONS
A.
FMININS.
1. H'i~t,
Cf.
du
vieux comme
haut on voit,
c.-s.
Hrigo, diffrente.
c.-r.
II
t
P/MiC.-S.MS?M ?MM~.
MASCULINS.
~iM~M/iff. C.-S. /0 cavals C.-S. C.-R./OMM~ II ~tm~tj~f. C.-S. C.-R. ~M~ra!'rf /M~~or C.-S. C.-R.
F/Mn' li MM<
C.-R./fM~KM/.t.
Adjectifs. Il faut tifs latins adjectifs les adjectifs distinguer en -My, a, M~t, comme des adjec&o~K~, <Kd/M~, et les
provenant
latins en -M, comme provenant d'adjectifs On distinguera donc deux dclinaisons. ~-h'M~.f. Les premiers se dciment le masculin comme cavals, le fminin qui comme pass. rosa. Ils ont un neutre [singulier ne prend
1 Singulier. M. F. C.-S. C.-R. bons bon Pluriel. C.-S. C.-R. Ex. Sing. C.-S. bon bons ~0 bons cavals; bonas bonas. la Ma/a dona. C.-R. botza bona
N. bon bon
ai comprat un bon caval; ai vist KM~ MM~):dona. C.-S. Plur. bon caval son car (correspondant latin illi ~OM!caballi las bonas donas sunt cari) raras. Les C.-R. ai vist los bons cavals,
au son
une srie d'ad(II, 20/).) citent Leys d'Amors subissentun accroisjectifs qui, au masculin pluriel, (-), sement comme beli, MM/<, soli, blanqui, toti, eli, Faut-il Nous influence quoique mme p. 222, radical fJMn', w:ajM~ ~~t~<~ voir dans cet i l'i latin croyons plus vraisemblable l'article de MM/aMft, etc. du masculin de pluriel ? voir l une plur.),
J< (masc.
ce genre, anciennes.
Plusieurs
conserv
ces
formes
en
i et
en
-is (combinaison
de i plus Mr~MMM~OMTarn-et-Garonne,
s du
de Foix?)
paradigme.
Singulier. M. C.-S. C.-R. paubre paubre Pluriel. C.-S. C.-R. paubre paubres dans et~y~yM
F. paubra paubra.
paubras ~ay< ces adjectifs, comme dans en e au cas-sujet termins cas-sujet singulier est
Il arrive les substantifs singulier, sans s. Ainsi ~f!; comme Les comme masculin;
souvent,
masculins libre,
paire,
que le
se dclinent
agre,
salvatje, salvatja, les substantifs en -atge; cf. supra, p. 221). dont le radical est termin adjectifs par s, restent invariables au cortes, frances, ~~f<M, cependant en -es au glorioses,
ils peuvent s'allonger cas-rgime pluriel (et mme au cas-sujet) franceses, corteses, etc.
II
Singulier. M. F. C.-S. C.-R. ~br~ fort Pluriel. C.-S. C.-R. Ainsi ~r~7!.(, -a~, se dclinent ff~ et les for t ~of~ ~<f, nombreux fortz yb)~ tals, wo~o~, participes ~o~ for t
N. fort fort
~~K~, prsents
~<'f< en
una C.-S. 2es fortz cavals es rars; ai COM/~ C.-R. ai vist un caval valent unadona azinent (et non avinenta). Plur. C.-S. caval valent son rar (correspondant au latin illi caballi *vaExemples. dona avinens. lenti (pour ~a&MfM) sunt rari) raras. C.-R. ~'M/y Catalas avinens (G. Riquier). ds l'poque dclinaison las donas valens avinens E son las donas
littraire, des
les
formes subissent
de
de celles a en
au fmivalens, pru-
gnral
dens,
mais
on rencontre
dolenta
et
COMPARATIFS
ET
SUPERLATIFS
COMPARATIFS
formait le comparatif en metlangue tant plus devant le positif 5. Il existait cependant un certain nombre de compades comparatifs ratifs provenant latins en -or, -on'M. Ils se dclinent comme les substantifs la liste. Comparatif. C.-S. ausser bellaire gras ~M~ graisser gnser
d. d'Elias A. Dtniet, de Barjols, dans etc.,
L'ancienne
de !a dclinai-
En voici
Prov. aM~
d'Appel. 3. Les ~<tJ'~Mofj(ed.G.A.,)64) avec Ma~ et plus. comparatif fois concurremment ces deux
disent former qu'on peut Les dialectes modernes emploientquelquedu compart]!. adverbes dans la formation
g randis [~ftM~J
g rans
f~0~]
M!<
grossus fortis *laidus largus longus [&OMH~] [p~ffM~] nugalis [M<J/M~] ~of~tjM~ Un usits melhor,
/a/~
mlher MMK~
M~~or m~Kor MMa~Or piejer ~'f/0~' ~r~'o/ ces comparatifs sont peu
pjer, sordjer de
comme le sont
<!M~or, gensor,
ces comparatifs taient des deux sauf que, au sujet pluriel, conformment genres, l's que rejetait la rgle gnrale, le fminin conservait le masculin'. Ainsi dona
i.
on
disait
au
singulier
la w~y
dona,
la
MA~w,
/o Mt'a~
HM/~f, ~o caiM/
ne
ma/or.
pas
Plur.
exister.
le correspondant A. fr. graindre; provenal Les formes ne paraissent graissor et~ro~KOt pas Grfjm. 2, Chabaneau, ~w., p. i'yi.
parait attestes.
lasdonas cavals
~<0~
c. -s.
melhora, On
inconnues
langue. La Major, etc. ~M/or, val ~~o~, Il a exist aussi un petit nombre
d'adverbes
qui
de comparatifs latins proviennent Melhs <~ M~'My; <?~; <; sordidius peut-tre longeis
neutres sordeis,
!tNfH<J'
SUPERLATIFS L'ancienne
le superlatif absolu exprimait langue par wo/f, et plus rarement par fort ou ben, prcdant )) Les Leys ~o~ le positif'. (II, ~8) n'indiquent sobre devant le posiformation du superlatif: qu'une tif sobre bels, sobre relatif avec sobre savis. s'exprimait p/tM ou par le comparatif, de Le superlatif form simple l'article:
directealtisme,
i.
Chabaneau,
Gt<M.
/)M-,
p.
iy2.
Adjectifs
I.
numraux.
CARDINAUX.
nombres cardinaux premiers deux cas, un au singulier et au pluriel fminine. les deux
ont
la dcli-
autres
une forme
Fminin. doas
dui, dos.
duo
(lat.
/M, ~m</c.
andui, <!)M~,
et C.-R.
aw~(M.~ comme
am~M
est trait
est le cas-sujet,
du latm classique
en latin
Autres
sieis
ueit,
ueg
I20'p/~
17 ~.(e~ l8 Je~ e oit, uech J ~f~ e nou 20 vint (lat. vi(gi)nti, pour viginta) 21, 22 vint e un, vint e dos, etc. 30 trenta (lat. triginta)
forme
MO~K~)
IOOC6K/ cent e un cent e dos, etc. ~o~Mt (L ~M<:), ~~M<(t.<)tf<) quatre cent ~OOf:'H~<XH< 6o0 seis cent yoo~e~t 800 ueit cent 900 1000 nou cent M:7. fm. ~'<;H~.f
les multiples de f~tt prennent suivant h flexion, leur rle dans la phrase quatre cent cens cavaliers cavalier son f<'K~M< ai vist quatre ay vist quatre cens donas. invariable MM'Les multiples de Mt: se traduisent par millia, cent milia, lia (autres formes miria ~M/t<J, M/fM) ~M~Mo. Millier (~M/Mr) existe galement. Les distributifs par cent, par mille, en ancien a cens, a MM'M~, comme par se traduisent franais.
Cent
reste
II.
ORDINAUX.
et se dclinent
comme
les adjec-
(y/Mf/Ha~a ~M~M:M<a sest, sesta ~~m~Ma setens, seteija OC~M~Of~eKa MM'enj, HOf~M ~M~ ~a
prims
est
adjectif
et
signifie
n, /)t,
~t~Mr~tta~ 2. Forme
partie.
vintens, ena
nonantens,
r, ena 2
vient
du
latin -enus,
-ena,
de nombre
distributifs.
qui Les
des pour -ens sont rares. On trouve comme sexta, octava, seconda, tercia, elles sont
probablement empruntes ou prima tout de la liturgie. Cf. o~! prima, langue heure canonique eul, prime, ~); (six heures du matin ercia, tierce. ;OM~, ~cwM adjectifs aussi signer 'H7~K (formes e millime. Les numraux les fractions le ordinaux en -ens servent Io ~H~M, /c vinten, vingtime,
neutres),
le centime,
IH.
MULTIPLICATIFS.
En
dehors exist
multiplicatifs
gure
ctre
aussi. z.
des langues
romanes,
a employ d'autres cf. cen dobles, f~; Les distributifs suivantes les formes tres, etc. Sur mer les noms adverbes ~~K~K, ne sont
que des mots savants. La langu ~f.f M;t;(, ~tM~ comme formations, cent fois. pas )a langue emploi par deux, ~M for n'existent
de nombre
on pouvait
des
tersamen, verbes
en -MMM primeiramen, ~oK~a~MK ~~t!aw6M~ mais ces formes d'ad pas attestes pour tous les nombres
PRONOMS-ADJECTIFS Ils latins eccum. Iste a sont donn est, esta; proviennent ille, iste, en ancien soit seuls,
ille >
el, ela;
ces
dernier
des pronoms
personnels. Masculin.
C.-S. C.-R.
<ec(e):'r<M<~>M~ Fminin.
~Mt~'M~'ff.
C.-R.~c(<)M<o~>fM~ CM<
C.-S. C.-R.
~c(f)u<a
fminin
cf.
~('M~M/f< M~ ~> est (M< rare) M~HMt~> M~ fminines &ffa, ~f~ 1 Masculin. ~!M~K<M?'.
Pluriel. C.-S C.-R. quelquefois, celui, comme a~)~ ax(<;)t~o.f au en cas > > C! cilh
C.-S. C.-R. On
>
cels. du (pro-
aussi forme
oblique
singulier, nom).
franais
>
G) aMmat'r~
Au
cas-rgime
singulier
on trouve'aussi,
les formes
celey, celiey, celeis, celieys (rares). Les mmes se prsentent sous pronoms-adjectifs une forme plus complte aicel, aicela; aicest, aicesta; leur dclinaison est la mme. Ai de aicel, aicela parat ecce devenu eis, ais. reprsenter Les drivs de eccum -)- ille, a'<-MM .-)- iste (en lat. les formes suivantes vulg. ecco elle, ecco este) ont aquel, a~M/a, aquest, aquesta Masculin. Stngulier. C.-S. C.-R. &'CM(Mt)t7/f > eccu(m)illu(m) aquel, aquelh En voici le paradigme:
C.-S. C.-R.
~cM(w):7/!> ~t'M(M)<7~
aquil,
~:f:7&
~> aquels.
Au cas-sujet singulier la forme avec 1 mouilRemarque. le a~KfMprovient sans doute d'une forme latine comme fCCH(M<); o 1': long final a amen le mouillement de i'. Fminin. ~tM~K/MT-. C.-S. C.-R. j ) cccM(?/!)!7/<(m) > aquela (aquilh, plus forme rare).
i. ce
jms~
h eombm.nson
tt<<;M J~
~<
Remarque. Aquilh est une forme masculine en fonction de fminin. .E'~M~)~ Masculin. Singulier. C.-S. C.-R. <'<'<'M(M)u~ ~> aquest a'eH(w)M~MM (aquist, rare)
C.-S. C.-R.
<tXt<(tK)< eccu(m)istos
rencontre
de a on a aussi rares.
les formes
quest,
etc.
Le pronom latin hic, haec, hoc n'a laiss de traces l'affirmaneutre oc, qui servait que dans la forme tion Oc est devenu o! dans certains dialectes (Monti. 2. du Ou Sur ntque iste ? i les formules Anglade,
de
Mid],ct.J.
conserves Z.fj~M~
dans ~cmajtM,
la
langue t. XLIII
actuelle (1~00),
p.;8-63.
pellier) autres
de c. Dans il semble
la plupart que
des
par h) ait fait crer ~o, qui se rencontre xv. sicle; est que mais
les textes
il est
d une h ne sonnt
aujourd'hui
de nombreux
doute
On de l'accent). en dehors position cienne langue se (xin' s.) et sa (xiv ?); on a mme son par analogie des formes en o suivi de n instable. Ipse a aussi tif. On trouve, eis < R~ laiss au des traces singulier comme pronom-adjecla Pluriel
seulement, t'p~M
forme eisses.
eps < ipse on a les formes Les formes sauf avec M<c~,
epsa. On rencontre drives de ipse sont -met (~t'M~, ~Mt'M~, devenu plus tard
un cas de phontique T. Ce serait entre comme additionnel, phonme 2. Lw II, 22~. d'Amors, Autres formes m~M, m<~m, forme se rencontrait au moyen-a~e E. Levy, & qu'aujourd'hui, cf. Mf/
le t~se scratt dvelopp, syn tactique une voyelle et o. un mot termmepar la tM~t', Me< M<~n ntM/ t)tc~f, dans beaucoup plus de dialectes s. v. TWmf, V, 273, et Mistral.
MM~j dans
des textes
du
xvn
et du
xvm"
aujourd'huicatalan
~M~gasc.
madechquerc.
personnels. personne.
MM, eu, (io, _yo rares) MM, ?/ (mei trs rare). nos nos. 2' personne.
Sing.
C.-S. C.-R.
Masculin. Sing. Plur. C.-S. el, elh (il trs el, elh il, ilh (elh rare) rare)
dans
des
textes
anciens
du
Q.uercy
et
de
l'Agenais
(Chabaneau).
FORMES
APPUYES
peut perdre appuy sur un mot prcdent se rduire ns de mme vos, dans ce mme Nos peut perdre innombrables des difficults l'o et se rduire dans pour les les textes us. Les exemples
o et cas, sont
KO'K~ 1A~OMvos MOtM, Ho'M (monosyllabe) Si nos: .tM que nos: ~Mf'M Si vos sius, ~<'K~ (monosyllabe) que vos ~!M'7<j.
So ~'tM dic, ce que je vous dis; j:'M~ Exemples: dic, si je vous dis; .fo ~M'e':M (ou ~K'M'~) ~f, ce que moi je vous dis; no'~M ve, il ne nous voit pas WM~ cre, il ne nous nous fn' vous faites ne vous salf, nous une croit disons pas pas pensez .n'M'~ no'us J: nous ce qu'il pas sauf quews a dit a dit, MO'm si nous
FORMES
ACCENTUEES
C.-R. liei,
Plur.
C.-S. C.-R.
elas elas; ilh du lor. fminin singulier est rapprocher fminin. d'article liei, lieis, se rat-
de pronoms latins comme illigroupe aussi par une ejus). Mais lei peut s'expliquer illaei, dans pour illi de s est obscure. ce cas l'explica-
de l'adjonction
PRONOM
RFLCHI
(masc. (id.)
et fm.)
rare)
MO'~ ve, il ne se voit pas so MO'~ appuye ne se fait pas so Mo'~ ~~tf, ceci ne doit pas
FORMES
ATONES
Ces
formes
ne sont
appuye
'/y.
Acc. la. lor (lur rare). Acc. las. le neutre o provenant de hoc, cf. Dat.
supra. Le a laiss neutre illud (devenu en latin vulgaire) !o(m) est peu employe aussi une forme /o qui d'ailleurs comme pronom.
Pour
Pronoms-adjectifs
possessifs.
Il y a lieu de distinguer encore ici les formes accen/o M~/M, fr. le w<M, des formes tues comme non accentues naison masculins comme ~M~ et des autres ~MM/~A-e. La dcliest celle des substantifs fminins. fr.
des unes
en s et des substantifs
FORMES ACCENTUES
P7Mt-< C.-S. MM, w<M tei, /Mt (~M!, toi, rares) (~M: C.-R.MfM~tKMM~ Remarques. et MM renvoient meus. Mme teus, La forme des formes pour tieus, HMM~ renvoie seus, au latin sieus. sei, siei
rares).
htines
explication
les formes
<OW;<'M,h<U,/<JM'<'M. Fminin. ~t'M~M~Cf. C.-S. 1 H!M,M!~a/oa(<tM)~'<'K~ toa (tiia) P/Mrt'fy. C.-S. L.-K.) ) MM~, MMC!M~ /0a~, t~M~~ ~Oa! ~M;M~ ~M~MM.
FORMES
ATONEs
Masculin. ~t'M~U/Kf.
C.-S. C.-R.
MM MO, mon
JM .KM.
Pluriel.
C.-S.
[~ m~
~M~
C.-S. C.-S.
et
C.-R.
et C.-R.
On
admet
que
dans
le latin
(suom) s'taient a Mcm, /oHi, som et sont devenus moK, /OH, :oM en proformes Les doubles mo-MMM, <o-<OM, M-Mt s'expliquent du
de H dite instable. Le cas-sujet ou la suppression par l'emploi est le mme accentues. pluriel que celui des formes aux formes on admet aussi tua, Quant fminines, que s'taient rduits en latin mea en pkme).
Mft
a ta, sa et avaient transform vulgaire "moft, ma. Mme explication pour les formes
Les lit de
marquant
la
plura-
Masculin. .~<n~M~). C.-S. C.-R. K0.f<< MM~<' HO~~M vostre, vostre Pluriel. C.-S. C.-C. Ho~ MM<~M vostre vostres lor, /0/ /fff lur. vostres /0)', /or, /Mr /!<r.
Remarques.MHM<r<,fo!<x.
invariable: aisso
Le cas-sujet comme !a singulier prend s ou non, Cf. ~~a dctinaison la dclinaison correspondante. de paire et les remarques.
Fminin. ~'Mfit/Mf. c.-s. n fi'U)G.-S. ) KM~/n f~ra~ <o~ /!ir. 1 Mo~~a t'o~h'a /o~ /!<y.
Remarque. C'est la dclinaison des fminins en -a, cf. sttprn. On trouve aussi, mais rarement, /ot'~ et /t;f! (masc et fm.). Dans ]e latin ulgaire fM/o a coexist ct de no~r. EMPLOI ATOXES. ticle, Mt'fM, sont DES FORMES ACCENTUES ET Les formes accentues, comme sieus la DES FORMES de l'ar/o se
prcdes
employes
lo f!<;M.f,
un substantif rapportent prcdemment exprim. Les formes accentues de l'article prcdes peuvent /o MM' aussi s'employer comme adjectifs possessifs cavals, Ces ~0 tieus dans, la soadona. sans article quand ils sont (R.
s'emploient pronoms attributs. Mieus er /o Ma~ de Barbezieux). Les formes /o MMM~ cavals bien ~r~ Les sa ~MMa,
e vostre er /o ~KtM~~M
atones ou
on dit sans article s'emploient bien mos cavals; la sua (~m~M! ou rniei etc. tw~e s'emploient indiffremcaval ou MM: caval, las suas
M~f,
avec
l'article
ou sans M~ invariable
las
donas lur,
ou bien reste
l'poque
218-220)
l'poque il prend
classique; s au pluriel
peuvent pronoms,
singulier (U, 2~0). avec l'article, et employs sans article, et ils sont
sidons
ou mi dons, mi (ma dame), ou si dons, si ~OK.( paraissent latin; en fonction Ces formes ce sont des de fminin. sont inva-
relatifs. et fminin.
qui, que cui, que que (quez du devant voyelle). sont le cas-
la confusion la forme
unique pour des personnes Cui s'emploie surtout en parlant fait fonction mais non seulement d'accusatif,
datif
(conformment la dona cui sui servire dona cui ~Mt'~o~ttM; On datif, emploie les formes aussi,
son
et de gnitif origine) /0 coms cui sui <M/) la 1. dona cui a;~ (j'adore) et de trouve dialectes
en fonctions
galement provenaux
qu (cu), qui reprsente Il existe aussi un pronom relatif et de l'article il se dcline comme 2' dclinaison respondant romane, des adjectifs c'est--dire latins
en -is.
Singulier. Masc. C.-S. C.-R. Jo~M~ /0 ~Mt~ cals cal F<tM. la quals, la qual cals ~H<.e, /0~t(~, cal
yMN~, cal
Pluriel. C.-S. C.-R. ~rMa/ los quals, Pronoms cals /N.f<j'tM~,M~ quals, cals.
Le pronom est qui, pour interrogatif et fm.), (masc. ~{<~ pour les choses'.
I. 2. dans II, l68. Leys ff~MMM, se rencontre dans QMt Bertran de Born (Chabaneau).
certains
textps
littraires,
par
exemple
Autre les
pronom
interrogatif:
quals, par
cals,
doubles interrogations tensons est ordinairement la ~K</ (~MN~ au pluriel peut comme certains substantifs et on Un a, dans troisime des textes /0 ~M~,
exemple
de l'article
allongement termins en s
qualses. est quinhs, pronom interrogatif est semblable celle de murs, <M/ 170). quinh Fminin
rcents,
dont bons.
comme employ un peu, quelque peu. A. fr. alques. et signifie ardu latin alid (forme ~4/~ al, au proviennent de aliud -(- s) sens autre chose. chaque Ex. ~'a~ MO~!M, s'ils ne font pas autre chose. On aussi alre aliani (~ ?) f~M). fr. f!K< en voici la dclinaison.
trouve Altre,
autre,
Masculin. ~t'Mh'< C.-S. C.-R. Altre, ~h~, ~M~~ (~/H)M, autre, aM</t autrus, (autru, rare)j<.tM~'M rare).
~4/aM/a/<,aM/)< Altres, sing. vient d'un cata autres. Aulra. Plur. Autras. chacun, chacune.
cadun,
caduna,
lment,
dont le pre*cataunus, compose latin. est grec et le second (invariable) indfini cada nuit. cascuna, chacun, chacune cette est jorn, aussi cada employ M!<j,
Cascus,
comme en franais, du provenir, parat de cadas et de quisque unus. mlange fm. W<M~t, MMM/ Afa<Mt, ~KaM/, manh, man; d'une forme celtique, comme probablement le fr. maint (autres ai). tymologies germ. managoti, masc. mod. et magnus ~Ms/f, manch, MM/~).P!ur. Provient
etc.
1. KctTfi tait comme distributif: UM par un se disait en grec latin unus vulgaire, comme le dit Nous t'.Mons ren-
employ
r.a~ K en utivo; ~tivov (ou peut-tre cata unum. Cette forme est emprunte, peut-tre des marchands. M. Grandgent (p. 111), la langue dans des crits contre religieux. principalement
drivs formes
du
;/<M/~M se
sous woM
cf. supra,
pronoms
A~M~, Mf~KM K~M, K~K~ trouve aussi MM<M M~MM, et, par suite t~MM, digus, Nuls, lus). suite deguna digun). nul; M/Ja, prsente (avec KM~M, aucun, souvent sous (aujourd'hui plusieurs
aucune la
Il se
MK//M, etc.
de mtathse, ow,
souvent
omn~ que, les ans), dans les dans l'expression <WMM que an (tous mais non dans les textes littraires'. chartes, OMM:~ ~> ~Ka/afOM, calacom, ~(a~acom <Ma& chose. qui ~fM~t~He? On trouve s'est rduit
~'acoM, d'o peut provenir, quelquefois par rduction de l'hiatus, la forme actuelle ~M!'coM.<~~a<'ow et son diminutif sont d'ailleurs rares et sont ~OM~ en fonction employs le sens de un peu. d'adverbes de quantit avec
du latin quisque. ~M<'M, ~!<& ~K~, quegas, chacun, On avait aussi le compos usquecs unusquisque),
i.
Cf.
C)ub.)netu,&'t..
rom.,
XVII,
377.
On
a aussi
quiscun
II,
personne. <; talis, atretals aitals de atressi aitals <; *actalis, composs talis. Le mlange des deux a donn et l'ana0!<a~, la formation une de atreslals taIs expression Tals n'i a son tant
et atretals a amen
y a
en ancien
provenal
~M~M~-MM~. Ex. sont si dsagrables. quelques-uns (fa~ devant labiale, souvent pronom tanta de
ta
devant
est employ comme consonne) tant /~)M!<' <; tanti homines, honte, relatif On autant, Parmi ~<?~M, tantas MM~~faj, tant est quant, peut dire trois
manires,
tans,
etc.,
deux
fois
To~, tot <o~, M~. est intressant. Il se luich, *~t tuig, tug, tucb, toti a amen du t
/a/M. Le cas-sujet pluriel sous la forme t! que de l't final de de l'o et le diffrentes
admet
pour mouillement
diphtongaison (marqu
i.Grndgcnt,p.]il. 2.JL)B)'$~MCfy,I,I~O.
Les formes actuelles fKft, A~M paraissent manires). l'i primitif aux adjecavoir conserv latin; cf. supra, tifs. Trop peut tre employ de comme adjectif indfini
~0~) /)<W; ~O/MU~MJ. les noms Us (cf. employ Parmi en fonction les composs
quelquefois
a:~n<K,
rnantun,
<yMMfMW, tropun.
INDFINIS
GNRAUX
principaux que ce soit qui que, quoi que, que soit celui,
Les
de ces pronoms sont qui que, qui cui que, qui que ce soit que; que ~Ma/ que, quel celle qui, etc. que guals que, quel
CHAPITRE
LA
CONJUGAISON
de celle En
l'ancienne de l'ancienne
concerne plus
voix,
on disait au lieu de
mon ~>
disait
prirent
dans le latin La conjugaison passive prsentait, et des temps composs des temps simples classique, 1 amor, amabar, 2"~m~<w, ~MM~or', etc.; etc. Les temps amatus fui, amatus fuissem, simples la priode sont abandonns du petit petit pendant se rduit en proet la voix passive latin vulgaire, dans les autres langues comme romanes, venal, des langues sont essentiellement analytiques, qui la
f.
Ces
composs; sentiment
de la langue l'poque du
du
verbe
d'un
participe
pass:
era ~MM~,
Le provenal, comme l'ancien franais, a laiss perdre, les modes impersonnels de ia parmi voix active, l'infinitif et le futur pass, le participe il a gard les deux participes prsent et se confond, pass. Le grondif quant la forme, avec le participe mais il reste invariable. prsent, Les modes personnels conservs sont l':K~Mf! le .m/T/OMC~, I'<K:/)t'<y. les personnes au subjonctif L'impratif emprunte du pluriel dans les verbes suivants: aver, esser, M~r, voler. Dans l'impratif, mode qui tif f!M/ les verbes suivants ~f<~?'f, dire, fc~r, supin. En revanche
l'exhortation, qui marque sert l'exhortation, et qui digatz, !/f/ si on en fait une cration
Le conditionnel, comme
TEMPS.
un mode nouvelle.
est,
en franais,
Le provenal
catif
le prsent,
~<.r-<~<~w/a~ ~w-/M;/tH/
l'imparfait, j au subjonctif
(employ
en fonction
t Il a cr, pass dfini comme les autres et le plus-que-parfait, simple et le le conditionnel futur antrieur, prsent et le conditionnel sous deux formes. pass, celui-ci Les MK~t, temps temps composs sont forms avec pass le verbe aver, du ai qui amat, marque pass du avia le qui verbe langues le futur romanes, le
et de l'indicatif du conjugu prsent aver cantar-ds, cantar-di, ~aK~r-ti MM~-[~]f'(, nitif marque MK~r-an. l'ide de Dans futur; cette
auxiliaire
l'auxiliaire
est form
de l'infinitif priv
du du
de l'imparfait
de tn~<,
cantar-las,
MM~-M
M~)'-t'i:
caM~aH. a conserv le plus-que-parfait latin active et en a fait une forme de conditiona eu quelques langue, franais est devenu formes mais (il n'y de ce genre, ce qui tait
Le franais la
textes
anciens,
comme
Girart
de Roussillin,
ces
formes
ont
sigmlu.vUOn
tymologique.
Les rs. On
deux
t lments
du
futur
trouve
pouvaient comme
tre
spaawar las
los ai,
les exemples
Division
des
conjugaisons.
Nous deux
diviserons grands
les
groupes
la conjugaison en -ar et !a conjugaison comprenant en-ir les conjugaisons inchoatifs; Mo/~oua~~KM, l'infinitif est en -ir dont les verbes comprenant (verbes non inchoatifs, partir, ~Mt'r), en-re (prendre, (M~r, /w~r, fo/~). rendre) et en On peut aussi diviser les conjugaisons, en conjugaisons formes du parfait /or~ sons faibles. La conjugaison canti, parfait cantt, faible en avec son
-<
conjugaison
2'ed., Sclmltz.Gora, 5 13 3. On verra loin ce qu'on entend par parfaits forts et parfaits plus faibles sont accentus a toutes les personnes sur la ~t<M<'j. Les parfaits Les parfaits terminaison s'il y en a deux). forts sont (sur la ]~' syllabe, sur ]e radica! a la i" p. du singulier et aux accentues troisimes perdu singulier et du pluriel. sonnes
1. 2.
-re)
se classent,
d'aprs
leurs
parfaits, moderne
dans
l'une
ou
l'autre De
seule
conjugaison verbes
nouveaux
La conjugaison faiblecomprend en -ar. i Verbes 2 Verbes 3 Une creire, segre en -ir. partie des verbes en
les verbes
suivants:
-te,
comme
vendre,
verbes en -er. viure, et quelques (seguir), vnser. comme non accentu, irisser, nisser, ni verbes en -ar, La conjugaison forte ne comprend ni verbes verbes et en -ir Mais elle comprend de nombreux heure, sabir, etc., av$r, en -re, comme en valir, -r etc. de plus, comme des des verbes verbes en-er latins non en
cab(r, Elle
comprend,
plnher, taient
fnher,
en -are
dj les huit
nombreux
en latin,
o ils formaient
de l'ensemble nombreux
de la en ancien
ils sont
Le Donatz Proensals donne la primiera de verbes de ce qu'il appelle c'est--dire de la conjugaison en -ar. La liste des verbes de la seconda 100 exemples la 3e) contient -er et en -re) et celle des verbes autant. donnent chacune Les Ces une listes ide ne sont de pas
des classes. verbes en -ar du latin camjar, contiennent (c'est des verbes comme: drivs amar, en
la majorit)
La langue d'aprs etc. Enfin niques adduban brotar, (troubler), gardar, Les
cavar, etc. castigar, a form aussi des provenale des noms: trombar, cornar, baconar (saler
verbes agradar,
au^elar, iar,
agulhonar,
aviiia-
verbes drivs plusieurs en -an sont passs dans > adobar, bausar, escracar
germa-
bercar, esclatar,
(cracher),
Istacar, gagnar,
esquipar,
esquivar,
gaitar, gua%anbar, rapar, gratar, sont caractriss verbes dits inchoatifs par un latine devenu quelquefois -iss dans infixe -isc d'origine Il s'ajoute au radical la conjugaison provenale.
aux deux
temps premires
indicatif du
prsent
(sauf
pluriel),
impratif prImp.
prsent, florisses,
participe floris.
Part. prs. grond. florissen. prs.florisca. aux verbes latins en -ir correspondent verbes venire > > venir, subvenire *morire eissir, > sovenir, mort) polir, > ou > *partire morir, >
polire
perire etc.
vestir,
-re taient
en -Ire la conjugaison passs dans le latin vulgaire *luclre (pour d'o des formes comme lucer)> luxir *delre > falir, delir *menre(pourmerere) (lat. class. dder)~> on a ainsi merir emplir, envahir, espandir, falhir, fugir, jaunir, regir, relinquir legir, querir,
seguir, etc il existe un d'ailleurs de ces verbes Pour plusieurs de l'infinitif: ainsi on a seguir et segre, qurir doublet et querre, cozer et coiir, leire et legir, espandre et espandir, et resplandir. resplandre nombre Enfin un certain de verbes en
haunjan escremir;
i.
Grandgeiit, Grammaire
137, dt t ancien
2. provenal. 12
bandir,
brandir,
gurpir-gmrpir forme ordinaire etc. Sont forms abelir, envilanir, Dans intercal terminaison Ex. fol entrs au blanc
fornir, (Donald
forbir,
gandir,
Proensals sa{ir,
*rapire
?), raustir,
aussi
dans
cette
conjugaison rie
moyen
d'adjectifs
> blanquir, etc. r(ir quelques cas un en latin entre il a donn > etifol-e^-ir
inchoatif du
radical infinitifs
verbe en -ezjr,
et
la
-\ir. >
envelhes^ir,
vil etc. 2
paubre > empaubrexjr clar > esclarxir, > envefyr, aux verbes tener,
latins
tenre^>
habere^>
en -r taient
la conjugaison vulgaire, class. splry> cadirt sabr; les infinitifs en latin latins vulgaire comme
*poflre certains
Dans
1. 2.
d'autres
Dcnat% l;8.
cas,
Proensah.
plus rares,
verbes en
Rubescere, Grandgent,
et platfr, en
nVfere >
d/cm
quelques
(surtout conserve
comme
frangere
franher, >
parescere
> pareisser,
*essere >
FORMES
ACCENTUES
ET
FORMES
ATONES
Des voyelle
changements du radical,
se
produire
dans
la
est libre
et accentue,
et au subjonctif ce qui a lieu, l'indicatif prsents, aux trois personnes du singulier et la 3 du pluriel, et la 2e personne de l'impratif; aux conformment lois de la voyelle gaison tue, formes
i.
les dialectes ?) la phontique (ou suivant la diphtonaccentue peut se diphtonguer; n'a pas lieu quand la voyelle n'est pas accenne provienne, qu'elle ont l'accent.
137.
moins qui
par analogie,
des
Grandgent,
La diphtongaison moins frquemment conjugaison sur le radical Citons i" p. sing. fuelhon,
se produit
pas la mme
rgularit.
comme: trobm,
ind. prs. 3e p. plur. Puosc et puesc, ire pers. sing. ind. prs. (podr); vuelh, vuolh puesca, puosca, 1" p. sing. subj. prs. duelh, duolh (dolr), duelba, (volr) et vuelha-vuolha duolha. Cf. encore rnuou, muni mvet) et mueva, muova (mfoeat); et (Oipn'o(O) cuelh, cuolh {<c>lligo) Cf. encore les verbes Pour e, Chabaneau plueva mueira et pluova (plfaecit); pour muer mriar); clligam) etc., infra. de ferir, On trouve
(<imriam
dans les rieg (ce dernier frquent aussi Ugir et legir. Eissir prsente iesca. Voici prs. tongues subj. exemples siec de segre mier,
lieg et de Leys d'Amors) des formes diphenfin d'autres quier de les formes et peut-
de merir
342.
Paradigmes. I.
INDICATIF.
CONJUGAISON
Prsent.
EN
-AR.
(-on,
-en).
premire
personne
La personne. est termine par e atone, et quelles verbes dont le radical est tertremble, inostre, obre, consire
trembli, obri, consiri. (coiisidero) et consir Par analogie d'autres verbes ont pris de bonne la mme terminaison torne ct de torn heure trobi, azori, pre^i, semeni, alongi, etc. La forme sans flexion tait la plus usite, du moins dans l'ge d'or de la langue. est Des. deux flexions i et e la premire celle qu'on rencontre dans les anciens le plus souvent textes'. Les Leys d'Amors, qui croient i sont apocopes, donnent une termins ou non la
formes
ire
des
personne
verbescomme p. 271.
-i
gir,
nudio,
ou
o il
<
limousine,
giri mme
tir,
tiri
vir, une
endroit
au Leys donnent srie de verbes qui ont oblipersonne toulousain, Elle s'est telle tait du du au milieu
Les
i la premire gatoirement moins la rgle, en dialecte xive sicle. 2e personne.. Rgulire. dialectes modernes en -os, dernire forme ne soit
affaiblie moins
dans
les
conjugaisons. T final Dans les textes 3e personne. disparat. on trouve e au lieu de a; mais piques quelquefois ceci est rare.
PLURIEL.
a disparu rarement
S de la dsinence la finale on
latine trouve
2e personne. At^ est rduit quelquefois (depuis moiti du XIIIe s.) as dans l'orthographe: premire est at% aimat^ et aimas. L'orthographe classique Leys d'Amors tains textes trouve duction dj condamnent la forme sans t1. Dans
la
les cer-
en prose du quatrime (xn vangile P. Meyer, Daurel et Bton, Introd., et Appel, 3e d., p. xxiii*. 3e personne.
T. I, ;6R-7<>
Chrest.,
An(t)
est souvent
remplac
par
on
la deuxime emprunt conjugaison; rduire o et dans ce cas l'article peut le verbe: ex. caval, canto'l
-on
peut
se sur
s'appuyer
= les bergers pstor les chevaux etc. marchent, aussi une terminaison
chantent;
on rencontre
en -en,
en aux verbes de la conjugaison parat emprunte Le Donatz la finale latine -enl elle reprsente Proensals donne les formes amen et amoti 2. Les formes en -on, -o sont plus frquentes
xxiii*.
en -an.
loc. laud., p. Appel, La langue classique vantes canton, cnto; Ajoutons-y dans Girart laissunt. des
les formes
sui-
formes
de Roussillon,
des formes
cridunt,
Les formes en -en paraissent propres la Remarque. Ouest et Sud de la langue d'Oc, c'est--dire rgion suivante Pyrnes, Barn, Gascogne, Prigord, Limousin 3. IMPARFAIT. cantva cantvas cantva Dans la i" Girart de Roussillon cantavm cantavl\ cantvan. on trouve du sing.
p. p. 27^ Lxn
-ave pour
-ava
et la 3 personne
limousine,
i. Chabaneau. G
2. Ed. Guessard, p. 14. Daurrlrt Bton, 3. P. Meyer,
Introd.,
en -avo.
PRTRIT. canUi cantst cantt Ces verbes esti, dedi. autres vendi: gaisons Aujourd'hui dans surtout blable que on a une le dialecte le c final formes trs di,
de deux s'expliquent par l'influence usits estar et dar dont les parfaits taient aux tre parfaits des partie latins formes steii, des
comme reviendrons
perdfdi > perdH, venddi > propos de ces conjutroisime en -ec, personne Il est vraisem-
de Toulouse. de ces
de formes comme l'analogie en -ec sont anciennes mais avoir t usuelles, au xme le Toulousain et l'Albigeois, est quelquefois -eg. graphie modernes Dans les dialectes sont nombreuses et varies
parfait sur,la Introd
de provient ac, dec, volc. Ces formes elles ne paraissent que dans La
formes
de Foix2.
formes
c'est--dtre
du est le 1. Ce parfait type out 1 accent toutes les personnes et Brton, Daunl 2. P. Meyer,
uni.
ciennes
etc. cantrets (Ire et 2e p. plur.), la 3e personne du pluriel. sont refaites d'aprs on dit canteDans certaines de l'Auvergne parties canlfren, par analogie de cantt on a mme en etc. Ds le xive sicle cantemel^, qui trouve sont rpondent celles d'au-
tem, cantetet^,
cantemen, Auvergne on rencontre des formes jourd'hui. Au lieu tist, formes mais
on
moins
rpondent a la
dans
quelques
canti (Ire p.). Le catalan cantt; ancien on trouve 3e p. du sing. en a: cant et non en aussi quelquefois cette forme surtout dans les Biographies des un avec cantar l'indicatif = je de anar chantai de for,
parfait vaig
et
l'infinitif
verbe a aussi
l'ancien mation'.
FUTUR.
provenal
connu
ce procd
est
comme
dans suivi
les
autres
langues (du
l'infinitif
aver).
le paradigme
Ci Cf
Chibaneau, de Montohu,
on
a aussi
des formes
en -ei
et
ces formes:
les formes On
P. Meyer, Ch. de la en -iei sont du dbut du aussi dans quelques rares la Chanson de la au xive
sicle
trouve
en -, comme
cobrar,
en
ancien
donar
lo donarai me laissa-
laissar vos ey = vos contarei dar vos em = vos darem, etc. quelques cas, assez rares, s'est affaiblie en e, comme
Dans
etc. blasmerai, laisserai, alongerai, jurerai, Il a exist aussi quelques formes termines en -m premires 3. pi. il a exist etc); une elle On forme termine en du pluriel cantapersonnes dans Guilhem de la Barre, par exemple
d'Arnaut
cridarau,
G. A., II, 394. Leys d'Amors, formes en -aun cantaraun. En ancien franais on avait
xix.
des
formes
comme
Revue des langues t. XL Chabanc.iu. romanes, dans Daurel et Bton, pagaram, trobarum. encore,
(1897),
p.
480.
Cf.
entre) ai mnerai,
demorrai douerai. On
demorerai
merrai, quelques-
en rencontre dorrai
en ancien
provenal II
CONDITIONNEL,
de l'infinitif etc.),
suivi dont le
de aver (avia, de l'imparfait radical av- a disparu. cantaria canlarias cantaria On tau a eu aussi, comme
cantai idm canlariAt^ cantai tan. au futur, une 3e p. pl, en par les Leys
cette forme est blme amariau G. A., II, 394. d'Amors, Mais l'ancien connat une autre forme provenal du conditionnel, forme le plus-que-parfait d'aprs de l'indicatif latin canterm cantert^ cantiran. amra, parlera, ploiera,
jut-
serait venant de cancantra, rgulire elle existe en effet. Mais elle est moins que l'autre
Cbr., p. xix.
dont
la terminaison
a t in-
Piov.
par Girart
lie
ouvert
du
parfait cantera
(canti, est
de Roussillon,
encore
le
sens
correspondent cntet,
canttis, cntent. cantmu(s), du singulier e final se montre voyelle d'appui d'o cante,
cante.
cants cantessm
Grammaire p. 160.
limousine,
p.
212,
n.
1.
Crescini,
Manua-
accentue de la terminaison la voyelle l'influence du prtrit, qui a un e ouvert. aussi une forme du subjonctif On trouve second, fait faite de la d'aprs le subjonctif prsent (termin
a subi
2e conjugaison: cantesst^,
cantssa, cantssan.
cantssas,
cantessm,
IMPRATIF.
latin
ses pers.
formes chnta)
et au
prsent pour
xm*
canttx.
du
sicle
des formes
PARTICIPE
prsent.
il
se
dcline
comme
Grondif.
les adjectifs
Invariable: Masc.
PARTICIPE
PASS.
au nombre
(on
a aussi que
un
INDICATIF PRSENT.
vau, vas
vauc
et la 3 du pluriel du singulier personnes se rattachent vadere. A la irE p. sg. le latin vado, devenu vao, donne le c (que l'on retrouve dans vau estanc, faite) parat dernire forme. provenir de l'analogie de cette
A la 3e p. sg. vai est analogique de fai. A la 3e p. connaissent les dialectes vu, que pl. la forme est blme modernes, II, 374. par les Leys, G.A.,
Imparfait.
Anava
Ani(anii), ansl (anist), ant
PRTRIT.
anron. Irai, form plus iras, sur iia irm, iril\, anar irn. On a
l'infinitif
forme
moderne,
Iria, forme
irias, an(ra.
iria
irim,
iridl^,
Deuxime
sont nombreuses les plus vraisemblables proposes ;ont et surtout *atnnwnmbultiie, vers) qui par les stades aurait anar en provenal, undar en eslare, "ammunare, donn 'amnare, et en italien, etaller en franais. pagnol
Impratif.
Vai
Prsent. anen. On
i vaxfl, 2 vazas, 3 va.~a la ire p. sg., et aussi on trouve vaga (= p. pl. va\an galement ?) vaia est
sit^.
ansson
anessm, anssaii).
anes-
Dau*,
dus,
da;
de vau (vao).
IMPARFAIT.
PARFAIT.
3 (des),
det
d~nz, det~,
deron.
S 36o. altprov. Spracbe, forme der altprov. cette ne se renGram. Mahn, Spracbe, Cf. la conjugaison elle est reprsente par do, don, de donar. dau s'y trouve. les Leys d'Amors, II, 380 d'Amors, ibid.
Grammatik
der
IMPARFAIT
DU
SUBJONCTIF.
Des,
disses, des;
des-
de'ssen. Darai. A. Daria. Da ? dem, dat\. Pluriel: irc p. dem 2e p. et sont B. Dra.
IMPRATIF.
SUBJONCTIF.
Prsent.
prs,
ET Grondif.
(Remplac
par donan^,
pass.
Dat;
dada.
INDICATIF.
Prsent. estdt^
as, 2
Estait esln.
et eslauc,
estm,
Estva, i
et estait^,
a, etc.
Imparfait. Parfait.
Esti,
estst,
estt
(etestc);
estm,
esll\,
e.sl{ron.
DU SUBJONCTIF. Estes, eslesses, estes
IMPARFAIT
estesse'm, estes st%, es tesson. FUTUR. -Estarai. CONDITIONNEL. A. Impratif. -Estai; Estai estim, ia. B. Estera.
estat\-estait\.
Estia
(autres
formes plur.
esest?m,
estei, etfey);
Estar. Eslan. Estan. Estai, Ind. Estai estada. prs. (3e p. Estauc sg.), ejai, s'explique estait^ faitz. le prsent (2e par p.
que pour Ce
de l'indicatif. Esti faible et parfait ont t emprunts par la conjugaison verbes des autres conjugaisons. certains prsent estiam, doublet estia forme esteia, renvoie une sur parat forme siam d elle-mme plus rare,
celui en -ar Le
de dar et par
veia de deia l'analogie debeam), videam), comme d'ailleurs seia qui existe ct de sia. Eslei de esteia et d'une forme hyposerait un croisement este, thtique latin stem. qui serait le reprsentant normal du
II.
CONJUGAISON
PREMIRE CLASSE
EN
-IR
de l'indicatif, prsent et participe sent du subjonctif, impratif grondif. A la diffrence du franais, l'infixe -iss n'apparat au dbut
pas
la Ire et la 2 p. du pluriel du prsent de l'indicatif et la 2 p. pl. de l'impratif. la conjugaison a supplant inchoative Aujourd'hui dans le domaine l'autre mridional, partout, presque en -ir. dans plusieurs diaCependant, ne sont pas encore passs de verbes inchoative Prsent. floris florisses florftn flort^ florisson, floris so, florissen.
beaucoup
Pour la ire et la 2= pers. du pluriel, cf. Remarque. infra, conjugaison en -ir non inchoative.
1. les les hsitations Cf. pour If, 364-566. Ltyt d'Amors, qui avaient lieu au milieu du xive sicle
SUBJONCTIF. "
Impratif.
inchoa-
Florissm^ Les autres temps se conjuguent comme non inchoative. conjugaison floria parf., flori imparfait, conditionnel rirai a) floriria b) florira. TIF imparfait, floris. INFINITIF \flonr part. rt, florda. les verbes Parmi choative, attribuir (dsirer), envahir espandir, suivent sont INDICATIF
et florissn. ceux de la
futur,
flo-
Subjoncpass., floin-
qui
la conjugaison
les plus importants (et ses composs), complir et eva^ir, fenir, (emplir, esbar,
ademplir), esbaudir,
esclarcir,
noirir, proce^ir, etc. frmir, grazir, une catgorie de verbes D'autre part, il y a toute avec des formes inmixte, qui ont une conjugaison choatives et d'autres non inchoatives aculhir, bastir,
i. altprov. Ces et les suivants exemples Sprarhe, 40-341. 1. sont emprunts Mahn, Gram. der
consentir, jaunir,
scantir,
garentir,
garir,
gequir, guerpir-gurpir,
maupartir, plevir (promettre), (sentir pudir vais), salhh et composs, servir, etc. Ainsi pour servir on trouve ind. prs., ire p. sg. ser et servisc ind. prs., Ire p. sg. pour sofrir-sufrir, et sofrisc ind. prs., pouf- resplandir, 3e p. sg. et resplandis; au subj. prs. de jaunir, resplan jauja et jauzisca, etc. Cf. une liste de ces formes dans les sue/ri Leys d'Amors, G. A., II, 364-366, 376.
DEUXIME
CLASSE
Prsent. parti, ~M~e parte partent partit^ par~ prton, parto, pdrten. pour la plupart,
hiatus tait latin
part, part
des verbes
tomb dans
etc. Aussi
et on disait vulgaire au lieu de partior, doretc., la 1" personne la consonne comme latin vul-
du radical produirait
ne subit
On part,
disait sent
donc,dans
l'ancienne
langue
d'Oc, un g fugio,
l'i latin parat Cependant ou un d, car on a aug, auch ainsi n 1 falh qu'aprs tenh < venh < venio
la 2e
avoir <
aprs <
*fallio
fallo bonne
?) et aprs heure la
teneo, tenio.
forme
de on trouve personne avec flexion syllabique partes, ne personne. la 2e p. Ces formes usites sont On
dormes 2.
PLURIEL.
attendrait
en -er, -re (crexfm, crez&t\; vt\t'm,ve^t^; volm, volt^). A la 2e personne l'e ouvert du pluriel s'explique de et^ < estis. par l'analogie A la y personne prton et non *partiunt *pattunt trouve aussi pi ten. On dormes), (sentes),
Impari'ait.
une
forme
latine On
pauiuntur). dorms
(dormi),
(ou sent\
sent (senti),
1. 2.
On Leys
a d'ailleurs d'Amors,
aussi II,
parat
renvoyer
*auic,
et au\i<jiudw,
renvoie verbes
vivba(m), bibba(rn), -tfh)a, ea, puis i-a sur t) d'o d'abord les
c'est sur devia, vivia, bebia (a-vi-a), ces verbes qu'a t form l'imparfait conjugaison assez rares, excepte. la terminaison dis-
la premire
cas, quelques i-a devient syllabique dviait (deux p. plur. labes, suivant la rgle), Quelquefois et 2' p. plur. ve%idtz), rialz. A la y forme-ieu dans elles p. du pluriel, venieu, et, au aussi, passe
rarement, i
de a sur
conditionnel,
poiriat^,
auzi-
textes prsentent la quelques auzieu 2. Ces formes se rencontrent la Haute-Auvergne et blment des formes
p. xii.
PRTRIT.
Les
terminaisons
reprsentent etc.
latin -ii (pour -iv), Il existe aussi une tic d'o, avec
(pour
-ivit), en -ic
du languedocien
(prt(i)rqui sont rgulires dans lat. vulg. partryo, est un mot unique, la syllabe conformment aux lois phontiques,
de ces formes,
doit tomla syllabe initiale et la tonique cf. morrai), on trouve de bonne heure les formes entre partirai partiras partira partirim partirai partirn l'infinitif. partridm parlriti partrian.
qui sont
refaites
d'aprs
CONDITIONNEL.
On plique
trouve comme
aussi
la
forme
etc. partiria, forme du futur. partit partirai^ partiran. le conditionnel > partira, m
qui
s'ex-
CONDITIONNEL.
Mme
formation
que pour
par dederam,
-atn (au lieu de -iam) dans le latin vulgaire, comme le prouvent ces formes. Mais dans quelques verbes -iam a laiss des traces: et. donne auja; ainsi audiam aussi gaudeam,
DU
gaudiam
subjonctif.
>
gautp
et janTfl.
Imparfait
*partsses,
Impratif
pour *partivissem,
part
*partivisses,
partit^.
du
pluriel
est emprunte
l'indi-
Partir.
PRSENT PASS. ET GRONDIF.
PART. PART.
Partent,
parten.
Partit,
partida.
prs.,
aug,
au{im,auitz,auion. Conditionnel,
Prtrit, A. auxiria;
Futur,
au, aujati (subj.). Impratif, la 3 p. sg. est surtout usit abauxjr abau, il convient. Ind. prs., jauzia. 1" et 3e p. Futur, et Ind. sing.
JAUZIR.
det).
Imparfait, (inchoatif);
jauta
gaudeam) cuels
CULHIR. cuolh,
cuelh
cuelh,
cuocuelbon, col; colhem, colhet^, ou cuolha, cuelha as, a; colham, Infinitif, culhir. Part. pass,
et aus Harnisch, p. 112. W. a aussi Suppi. jauzis la ; p. sg. Levy, 5. Harnisch, p. 117. la diphtongaison trouve on les dialectes 4. Suivant auxformesaccentues sur le radical. Grammaire de Vancien provenal.
s.
v. jaunir. en ue ou en uo
13
EISSIR.
prs., ieis}
iesc
esceo
pour
ecseo),
isst%, eisstTj, eisson, istrai. eissi. Parfait, Subj. Imparf., Part. Ce prs., assis. pass, verbe iesca,
issem, issia.
as,
a;
iscm,
isct%,
escon
eissit,
ida eteissut,
uda.
deux la mtaprsente particularits thse de es (x) du radical latin ex- en sc et la diphde e en ie sous l'accent aux formes accentongaison tues jonctif, sur le radical Ir", (prsent de l'indicatif et du sub2e p. sing., Le radical des 3e plur.). autres des temps temps (et des ire et 2e p. plur. la forme issprsents) parat prsenter plus souvent eis-, seule que la forme rgulire phontiquement. D'ailleurs
FERIR'.
toutes Ind.
ne sont fiers-fers,
pas
attestes. etc.
fer; ferem,
prs.,
FUGIR.
Ind.
prs.,
fuis ou
et
fuges plutt
jui;
plur.
Imparfait, tionnel,
Futur,
fugirai.
et Schultz-Gora
on
attend
Subj. doute
pr.,
fuga,
as, a, etc.
0n
a aussi
fui,
sans
fuja.
formes barnaise
de l'infinitif de l'infinitif:
GEQUIR,
gic
plur. Part.
giqucm,
giquia. prs.,
ligir
Futur, gica.
(ou
conditionnel? pass,
LGER
Imprat.,
gic.
giquit.
et LEIRE
aussi
<
lgre).
Ind. leget\,
prs., liegon
plur.
legiria.
ligit,
ELIRE,
ELIR,
elesques\
REGIR.
Part. les
p. sg.);
pas. regia.
Ind.
Condit., Ind.
prs.,
3e p.
luxpn, lueja,
luzp. lu\a.
lu%i.
Subj.
Morir
(MURIR).
prs.,
muer,
muor,
mor
mors;mor,
muer;
rnoret^; Futur,
moron, morrai.
mueiron. Condit.,
mueira
moi a);
pl.
moriam;
verbes
obrir,
OFFRIR,
Aux alterne
plusieurs formes o u
radical ubert,
avec
cubrir,
obert, etc. De plus, ils ont des formes aux perdiphtongues sonnes du prsent accentues sur le radical. le participe Enfin pass est en -ert, rgulier pour analocubert, ubert (coopeiius, apertus), *opertus pour gique pour sujfert,
CUBRIR.
ufert. Ind. plur. prs., cobrem, cobri, cuebri cubrem; cobres; co-
COBRIR,
cobrel^; cubert
cobria. cobra,
Parfait, etc.
Ind. ubret^,
nuieir.muir. Mahn, 368.
prs.,
pbri,
uebre 4
i. 2. 4. Autres
ubrem,
formes
obron,
uebron,
3 p. sg. cuberc,
Ind.
pass,
(et sue/ri,
prs., sofers
sojre, sufre,
sufrem;
sufretz;
Impratif,
(sofieira
4),
as,
plur.
Parfait,
sofri
K Futur,
paraissent
on trouve aussi des formes composs diphtongues aduebra. tntruebre subj. prs. sg. Prov. Chr. rime Sieus quier dans G. de Borneil, amsclh. de sufri, cte On trouve soferc. 3e p. sg. on trouve de ubri. K. F. T. Meyer, Die proienxaliscbe Gestallung gcliliitin Tempera, Marbourg, 1884, p. 19.
les
ind.
aussi der
III EN -RE
CONJUGAISON
INDICATIF.
Prsent.
ven tiens, vndes ven vendem vendt^ vndon, vndo (vnderi).
IMPARFAIT.
PARFAIT. vendi, vende'st, vende' t vendii vendist vendent vene\ vendron, o, en.
Remarque.
La forme
du
latin
en latin vulgaire remplace lment du sur le second doit -di, tre -ii, tomb de bonne -Avi,
a t report par venddi, Le d intervocalique de dedi compos. soit par analogie des finales heure, -ivi, soit
classique et l'accent
vndidi
quent i a exerc,
et l'a diphtongue
frpar suite de l'emploi soit par dissimilation. La finale longue en certains cas, son action sur la voyelle tonique en ie d'o la double forme de la t personne.
FUTUR.
A. vendria, B.
ias,
ia,
etc.,
comme
partiria, venderdm
-ias,
etc.
Ce second conditionnel est le reprsentant Remarque. normal de vendieram. L'e tonique est ouvert.
Impratif.
ven vendtz..
SUBJONCTIF.
PARTICIPE-GRONDIF.
PARTICIPE
PASS.
se segre,
conjuguent viure
venduda. Fendut^, vendul des verbes comme creire, iraisser, naisser, teisser, venser,
VERBES
ISOLS
CREIRE.
prs., crei);
i crei et
cre (crezf)
2 cres,
cr~M;
crezon. plur. creZ~m c~ 1 crezei, 2 creZest, 3 crexet Parf., crezia. Imparfait, A. creirai. Conditionnel. plur. 3e p. creztron. Futur, B. crera. prs., Impratif, creza, as, cre, crei; a, etc. cre^at^. rare I), Im-
(crega,
cre%s, esses, es, etc. Part. prs. et gr., cn\en\, Part. pass, cre\ut (cregut, cret, rares). -Ind. prs., rompet\; romp; rompon. roms, rompes; romp; rompia.
plur. Parfait,
rompem; lompei,
romprai. rompest, rompet, B. rompira. A. rompria, Subj. prs., pass, rot (<C.tuptuni), rompe' s. Part. forme analogique, plus rare (<romp
3 (du lat.
vulg.
*squere, pour
la se ire personne,
sequ).
Ind.
1. Raimon Vidal il faut dire crei Guessard p. 82. 2. On trouve crein. forme aussi Cette mescreire rccreite, subj. composes prs. est beaucoup 3. Seguir plus rare.
sec,
site;
secs, siegon.
plur. Parfait, A.
segon, etc.
Futur,
Prs., plur.
sega
(et
siega);
segas,
siegas
siega Part.
segm;
segat^; seguen^.
prs.,
tenses; teis, etc. Parprs., teis teisset (on a aussi etc. fait, teissei, teissest, tesquet), teisserai ? Conditionnel, teisseria ? Subj. prs., Futur, tes teissa. Imparf., teisss. Part. pass., tescut et teissut;
Tfisser 2. Ind.
et
te^a.
Venser.
Le
radical
est
ordinairement (parfait,
dans
quelques
seulement
prs., venvmsim;
prs:,
vensa
venait,
viv-, vin;
formes du
et visa-)vivetn-,
en paraissent segui, pas
prs., vivon.
la
viu
r.
vives;
des
conjugaison 2. Toutes
segtiir. de ce verbe
attestes.
vtvia. Parfait, visquei, Imparf., viurai. A. viuria, Conditionnel, Subj. prs., viva. vivmz_. Part. Imparf., liscut.
Futur,
prs.,
pass,
INFINITIFS
EN
-ER
NON
ACCENTUE
Verbes iraiss-,
Iraisser
en
IRAISSER,
NAISSER
(Radicaux
prs.,
irasc;
Imparfait, Conditionnel,
iraissia.Parfait,
qura ? comme visquera donn par Glossaire Occitanien. Subj. prs., Imparfait, irasquis.Va.xx.. prs., irascut. Irat, irada est employ
NAISSER. -Mmes
Part. pass., imissen^. comme adjectif. que iraisser. etc. nasquet. 4. Subj. Ind. prs.,
nasc
naisses?;
naisseni,
en vesq-, comme On trouve aussi vise et des formes vesqiiet. ct de irasquet, irasc. A la 3* personne on trouve aussi 2' p. sg. nasquist, 3" p. nasc; mais ces formes }. On trouve nasqui, sont rares. dans B naisssra ou nasMahn, Gram.)? 4. Conditionnel (nassera 7 ijuei a ? 1. 2.
nasca.
Subj.
imparf.,
nasqus.
Part.
prs.,
naissent-
Part.
i. Cf
pass,
nascut
et nat,
nada 1.
sicle ?) de nat, nada, en fonction S. IV., s. v, nat. Cf. chez les trouavec ou sans ngation, dans Ray-
des exemples anciens (xiv* indefin' dans Levy, ngatif, de maire, boni nat, hom nat Lex. rom., 1. IV, 300,
CHAPITRE
VI
Conjugaison
forte.
La conjugaison
les secondes
faibles.
ir<: pers. 3e 3e
FORMES FAIBLES
du singulier;
pluriel.
2 pers.
Ire 2e
du singulier; pluriel
EXEMPLE
DE saup
PARFAIT [
FORT. saubm
saubist saup
I Nous impnmons en caractres gras
saubit^ saupron.
les formes fortes des parfaits.
forte venir
ne comprend
pas
de verbes
en
comprend surtout et en -re (prndre, sabr), On remarquera, avant l'accent passant le latin vait mus, flexion sonne traximus, traxistis tiaisstt\. tion. sur latin s'est en roman. avait
dire, dir; aucire, (et aucir). des verbes en -r (voler, valr, faire). d'tudier certaines les
parfaits,
dplac, Ainsi,
que en
une terminaison
se trou-
l'accent
avec la 2e per(probablement par analogie du pluriel) et on a eu c'est--dire traxmus, d'o prov. traissem, en on comme latin on avait d'o vulgaire), le verra, fait excepla terminaison sur e en latin -Irunt vul-
trax{stis comme
A la 3e personne du pluriel, en latin classique tait accentue gaire d'o runt, l'accent est remont comme des formes lat. vulg.
et -erunt
que, la ire et la 2e p. les e sont ferms (dans la traissm, traissttz, plur., mais faible cant^m, cause de la nasale, conjugaison
Lat. gique. tenre donn tenr et, plus rarement, <HMf, forme analo
canil\).
De
mme tandis
aux que
les parfaits
classes,
en latin vulgaire. qu'ils avaient connaissait des parfaits en -i, comme classique vidi, feci, des parfaits en -si, -xi, comme misi, dixi (=r dicen -ui. si), et des parfaits La classe des parfaits drivs de parfaits latins en -i et ne comprend, en dehors de fui, dans le
la dsinence
d'aprs Le latin
est peu nombreuse que vi etfi,feii. La classe des parfaits en -si s'tait accrue latin vulgaire. En latin classique on peut citer les excussi, misi, risi, sparsi, torsi, et, parmi en -xi, latin junxi, dixi, construxi, finxi,
en a form beaucoup la vulgaire classe qui s'est le plus accrue les parfaits redoublement sont dans cette catgorie passs fregi est devenu quaesivi quaesi, franxi^ pofui posi, remansi remasi, prendidi presi, respondi resposi solvi et volvi sont devenus solsi et volsi, sols, vols; tetigi devenu prov. devenu sesi a donn sis, etc. La 3e classe, latins
i.
les d'o
tanxi
a donn
celle
des
parfaits perdu
iaible
drivs en latin
de parfaits vulgaire;
des forme
en ? se rattache
dans
cette classe qu'taient debui, sapui, potui, etc. composs capui pour est classe
les parfaits trs usuels Le parfait de cepi et de pass en latin caup vulgaire *recepui,
nombreux
dans cette
cepi, prov.
> volc, volgui; valui^> valc, valgui; parui, encore *beui ou *bevui (parf. debui, jacui, etc. Citons de bibere, lat. cl. bibi), *venui pourveni (comme tenui), *tolui pour sustuli, prov. tok, etc.
i PARFAITS LATINS EN
PARFAITS
de ve^er et faire. vi vist vi, vic vint vitz, viron. fis fey,sl,fexjs etz, fatfm fes, fe
f~~tz
fron, formes sauf les du firon. premier pl., verbe
On sont
la y
formes
pas. de Roussillon.
A la 2e pl. on trouve
Pour fis
1. 2. Cf.
on trouve
classes 578;
l'i
dfis final
l'influence
de i long
on trouve A la
Vaqueiras)
il cite
SUBJONCTIF.
vis visses vis visse'm visst%_ vissen, Pour radical moins dans vis son
fezs
fesses Ms fe%essim fezessUz fezssen, oit
aussi quelques formes avec le vezer on trouve 1 sg. ve^es, 1 plur. ve\tssem, de l'infinitif: de fties. On trouve qu'il n'y ait influence de Mons, la 3e p. sg., jes et faces. Mahn donne 2e pl. fesset^, encore:
N'At
Pour feysseti
Conditionnel,
forme.
;86,
virt\ viran
2 Parfaits EN -SI.
PARFAIT
de piendre. prs s [
SUBJONCTIF.
2e forme.
Preira,
renvoie que
i.
Occitanien. soient
toutes
Pris dans
attestes.
dans xxx.
Le paradigme
le fragment du pome
d' Alexandre;
Appel,
serait ran
preira verbes du
preinous sont
donnerons attestes.
traissist,
traisse'm,
liste
de ces de
plus seront
chacun
donnes
pas d'ailleurs Ars (de ardre), (costruu, penher), (escriure), destreis feis, feins (onher),
aers (aerdre), dans (claure), costrus dis (dire), duis (duire), empeis (emirger), escos (escodre), esteis (estenher), destruis escrius estreis,
(esparger),
peins (penher), plais (planher), quis ris (rire), ros (roire), renias ras, lais (raire), (querre), sors, ressors (sorger, sor\er, (remaner), ressorger), et son compos teis (tenber), ters (terger), tors (torser) estors trais (estorser), la plupart des verbes Cette liste (traire). comprend en s, x au parfait, qui avaient
1.
cette 4.
forme
latin. des
D'autres
ont
vulgaire;
de l aucis foire),
(ponher), pos (pondre), sols (solver), socors rexems (ramer), tais (tanher), tais (ta%er), (sonionre),
tes (tendre), tems (temer), sis (sezer) l. On remarquera en -anher, dans les verbes que, ordinairement au -onher, -enher, n du radical disparat ex. non plains prtrit planher, parf. plais (et comme en ancien frais, franais), franher, parf. cenber, les voir La parf. ceis, jonher, fois, formes avec n ont exist, dans Appel, Prov. Chr., onher, comme 3e d., ois cependant on peut le
Ire p. sg. est quelquefois passe faible: dissi, quesf-quisi, fraissi, pre%i ct de pres, Ce changement a paissi, au lieu de frais, pais, etc. la Ire p. sg. de par le dsir de diffrencier aussi des exemples du la 3e. A la 3e sg. on trouve forte la faible: prest (au passage de la conjugaison lieu de pres), aguit, au lieu de ac, etc. 2 t amen La 3 p. pl. intercale dans les verbes franais souvent un d ou un t (comme entre s, Z et correspondants)
p. XXIII. la conjugaison
dans les confusions produites qui s'taient cf. Leys d'Anton, on y trouvera ce temps, II, 388 fetby et feisb, plangui et plays, etc. 2. Formes donnes Prov. Cbr., par Appel, 3e d., 3 52. Grtrtn., Sur
1.
r:
ainsi
mesdren on trouve
existe
ct
et preseron, en ainsi on
preiron,
trouve auciseron
LATINS
traissron
3 PARFAITS
en deux suivant classes, peut les subdiviser un c aprs le radical ou non. qu'ils ont dvelopp Voici les parfaits drivs de sapui, debui, potui. On A saup saubht saup saubm saubit\ supron A la ire p. sg. on dec deguist dec dtguim degut^ dgron trouve aussi B poc poguist poc pognm pogut^ pgron. les formes saubi, de
par un petit
nombre
de la
Grain.,
-ui est
pass
au radical,
par
M.ihn,
suite
d'une
sorte
de
mtathse ont u a
au
la
de cette catgorie de sont, en dehors parfaits saup, les suivants (de caber), ereup, caup, caubist ereubist (de erebre, lat. trlper), drivs et les composs de parfaits latins en -cepi, devenu *cepui en latin vulgaire receup Dans par un aperceup, les verbes p, il s'est et non finale < *apercepui, le radical conceup, n'tait deceup,
Les
dont
pour des une gutturale entre la d'analogie, du radical et la terminaison -ui: dvelopp, g elle tait finale. est reste l'intrieur, Les consonnes et est
gutturale c quand devenue du radical labiales poc). Cette verbes debui bc, >
finales
ce sont les devant disparaissent c, g quand b, v (debui > dec) ou les dentales t, d (potui> classe de contient hab(g)ui la liste aic, > de nombreux > ac, agui igui (aver),
usuels
dc, etc.
conuc (conoisser), ca^c (caZer), (beure), on a aussi en -s), cric cors, corrc (corre parfait calc (3e p. sg. de caler), cfc co\er), ck (creisser), begui
1.
iVLilin,
Grain.,
$ 351.1.
(colre),
dec, degui (deur), dplc (doler), merc (nterir), lic(le%er), mlc (moire), moc (mover), ppc (poder), tenc, noc (naer),
jac (ja^er), lec, tnentauc, mentac (parer), tplc (tolre), valc (tener) et venc, parie
vole (voler)
vinc, vengui (venir) 1. les parfaits Comme pour verbes ont la ire p. sg. une forme (dec, poc, vinc) vengui, passer volgui, tengui, cette forme la forme doute par
degui, allonge pogui, accentue sur la finale et'faisant faible. Cet allongement de diffrencier de la conju-
la ncessit
gaison A la 3e p. pi. r tombe quelquefois, dans les textes de la dcadence: on trouve saubon pour saupron, agon pour agron, mougon pour mogron, receubon pour receupron, corregon pour remaxp et rtmaxtron.
IMPARFAIT DU
corregron
3. Cf. supra,
p. 308,
SUBJONCTIF.
Il
est
du
radical
faibles
degu-,
1.
Mahn,
Gram., dam.,
351. 5 352.
2. Ji>.,52.
3. Malin,
imparfaits
ereubes,conceubes; trouve,
abrges, pour
va Igues; vengues, etc. du plupremires personnes comme acsm pour agufasem, poguesset^, saups(m, pour
pocsm, saupstfz
poguessm,
saupess^m, pour
saupesst^,
tencst^
tenguessftz,
volcsit^
2e FORME. forte
3e p. pl. et il est accentu de la la ire et 2e p. pl. Le timbre est celui du parfait digra, pigra, dgra dgras dgra dtgrm degrdt% dgran agra, de pgra p6gras pgra pogrm poqrlz pgran. aver, paregra de
subra
Ainsi
se
conjuguent
PARTICIPES Les participes en -s, comme des ars verbes < forts peuvent aucis < se terminer occisus, en -t,
arsus,
(crit
h),
comme
fag,fah,
saubut,
devenue
PARTICIPES
S.
Ils
se
rattachent
des
latins en -sum et correspondent ordinaiparticipes rement des parfaits en -s. Exemples provenaux ars (ardre), aers (aerdre), assis (assire), claus(claure), espars (raire), etc. respos (respondre), de ces participes ont une double Quelques-uns forme estors et estort, respos et respost; ques, quis (fm. quisa) et quist, fm. quista, tes et tescut 2
PARTICIPES EN
mes (metre),
remas
ras
T,
CH,
etc.
latins
en -tus
cuech, escriut
(franher), (ponher),
ponh
obrir,
cobert-cubert, en -anher,
sofert-sufert. passs
355.
Les participes
I. Mahn, Gtiim.,
verbes
-enher,
Ils correspondent aux 3 PARTICIPES EN t/7'. en -M/MW du latin. (classique ou vulgaire). participes Exemples ~Mt (aver) ~M/)M~ .MM&Mf (~~r); C0nce!<t~ verbes degut ~Ce!<~M~, receubut; &ibtes) (deure), ~!<< dolgut (beure), (doler), M.f(~, viscut (cf. supra
conogut
M)o~t<t (wo~e~), vengut, tengut, etc. ces derniers participes classe dont
VERBES
~~C~
ET
EssER (kr.
INDICATIF.
vulg.
Prsent. ~M<M~0
~f,~
CM
~ ~OK,M.
1. Mahu, Gram., S 57. de 2. Voir sur ces participes l'ouvrage sur les actions aMn~~M~y f/ft~r~uM~M~or/a~~ 1920. GfOMMff!~ f/f ~'a)Jt)'CM provenal.
~<M~< Upsal,
1~
i" p. sg. ~M< de Remarques. s'explique parl'analogie un i quiestpeut-tre de <K, M! /Mt.~o< ~<t, prsente analogique ou simplement de ~Ui'MMtadonn~petMK. 2~p. sg. Le finalest analogique, soitde la 2~p. pL,soitdes faibles en -< 2p. sg.-i'< Il existe uneformerduite parfaits qui paraitpostrieure auxdeuxautres. et s'estmaintenu tel dans denombreux ; p. sg. E est ferm dialectes modernes. Lat's pi. est~MMdans Boece Mm~ et <Mi sontrefaitssur a e ferm causedem).Il existe aussiune forme~m f~ (<M! trs rare d'ailleurs, parun ~ntM,jffMiM qui pourrait s'expliquer MKM! enlatinvulgaire latin,qui auraitremplac A ta 2~pt. reprsentant normal de f~ peut se rduire aussi f~); ontrouveMta<et s~ maisces (orthographi formes sonttrsrares. ~p!.Autresformes: !MK<. ~M g~~ <r<!H, ~o~j ~ro(et ~~M). j, On rencontree/-e, )'<(i~ p. sg.) dans Remarques. G!fa<<~RMMJ~~M. t~ p. pi., et <raMt~ se trouvent Ef~OHt, danste romande/aM/t~. e. aussi, parexemple PARFAIT. /M /M~ /PJM ~t ;i)~ ~OM,/py~~K. IMPARFAIT. era Mt ~a:
I. Peut-tre uneitiRueuce du pronom Je ta 2''p. dans des y atlr.ut-tl phrases tncrf0gati\escornme:,u? J*r<jf. n"(~,v. 2~, dansMahn. 2. Appel, C/'r-, var. pas d'exemple i~* SchuItz-Gora, ~fo~. B~m~j~r~f~, ed.,$iSj. dans !atenson la tenson Gtra~ GtratideRasitiloit &' ~ou~t~on et etdans dans d'Albert 4. Schultz-Gora, Exemples etduMoNge.A[!pe).f~.C&f.,()7, 3. Schutt~-Gora, r~}.
A la 2' p. cg. on trouve Fust aussi fost. forme avec u long (et suppression de i) comme une forme /Mj<t, de mme que fui renvoie latine/M). Les autres formes renvoient des formes latines en a, c'est-Remarques. une renvoie dire en u (ferm) A )a 3e p. sg. foc dans on le latin vulgaire. trouve termes notes encore ~M, foc etfonc, dus l'analogie des parfaits forts dans Girart Je~oMH'
d'ailleurs en -c.
et /OMf; sont
A la 2e pt.yot~ peut se rduire /oM on trouve /!H, fostes, fustes. A la se rencontre pi. furent ~of<n dans
lMI'ARFA[T
/M dans
Girart
de
Roussillon
et
~OfM.
DU
SUBJONCTIF. /0~'M
~O.HM /0~ On trouve aussi des pl. fssen, formes /i)~OH,0. comme sg. fossa, mais fossan; i
/0.f.M~K, /OJM~,
er
~t
~ffw
Pas de
quelques
dans A serau.
certains
dialectes
modernes: ct
sirei, de
sira,
siretz ~r~~K et
seran,
CONDITIONNEL
I.
~-MW ~na/~ ~M. aussi serien. ~O~M /o~a~ 2 du ~p~M. latin /M(~))'aw, as, at,
A la 3. p. pl. on
CONDITIONNEL II.
trouve
~a
proviennent
2 pl. siatz.
SUBJONCTIF PRSENT. ~M sias ~t~M ~M/~
~a A ct du latin
sian (sion,
sio).
H'M; existait une forme classique est passe ~Mm, qui, dans le latin vulgaire, archaque siam. C'est l'origine des formes Si-a, provenales. si-as, trouve etc., ds taient l'poque dissyllabiques classique des on cependant rductions sia,
~a~~erc.
i. 2. Influence analogique Fure dans Gtrar< de f'rat'~ ~~j/A~t ou passage de P~of. Appel, ~)-protonique C& p. xi. A ~t'r-? 2
~.Appe!,f~w.C~r.,p.xL.
formes
rares
on
rencontre
Essenz, Estatz,
les
la fonction d'auxiquelquefois liaire est remplie soi estat, seria estat. par esser Enfin on trouve la combinaison soi aM<< mme auria ai estat en ~Hf co~ j'ai
(lat.
le doublet ei qui p. sg., de ai, est assez frquent. affaiblissement A la 2" pl., l'c ouvert de provient la (de
i. Cette
i"
M~,
forme
ind.
et la
prs.).
suivante
A~
les formes franaises, rappellent non pas a HCm, mais a ~ ~> a. fr. seie, soie. correspondent, Saint Honorai). 9. Appel. Prov. 0~ 8, 22 (W< Nous ne parlons bai, pas du doublet purement orthographique etc. Les crivent ce verbe avec i&. /Mt~ toujours presque
j~f,
~w, A
~r~ h
se rencontrent pl. a!MK et au le latin vulgaire ot< dans certains avia avias avia
dans ne
*~&MM< pour habent; modernes. dialectes aM'aM ~M'<~ avian, avion, avio. plus haut
L'origine a-vi-a
de ce formes
a t explique l'i
est de trois syllabes, et, garde sa valeur. Cepensynrse de la dcadence de a-M'a (Un
il y
xm'xiv''s.).
A la i" PARFAIT.
p. sg.
quelquefois a~'M
avie (a-vi-e).
~fOM. ac est l' autres frquente final de ~), dans mais aic l'i nous
i"
p.
pourrait n'avons
en c parfaits peut-tre influence de la i"' p. sg. indic. y a-t-il simplement est une forme de parfait on faib)e prs. ai. ~M trouve aussi aigui, form sur aic, comme agui sur ac. Aig existe galement, orthographique mais doit tre un doublet de aM'.
purement
On atten~MM/ peut tre rduit ~< dait a~H&~ (que Mahn donne dans ses paradigmes ') mais i tonique de t long s'explique par l'influence final latin (mtaphonie). rencontre aussi la forme sg. On o~H~, de la conjugaison forte et de la terminaison mlange des parfaits faibles 'M?;a~ MMf~. De mme, la 3 p. plur., ct de a~roM se 3 p. rencontre aguron,
aurai
2. p. sg.
forme
faible.
FUTUR.
a););!
~Mff'~ M~M.
CMfM (i" dans les p. sg.), frquente existe aussi chez les troubadours modernes,
ara se rencontre forme p. sg. une de /aM/~ la 2" p. pl. ~Mr~ peut att~ A la 3e pt. on se rduire (~ = is) et aures. aM~K dans les dialectes o la 3'= pl. de trouve aussi l'ind. prs. est a~M, au.
I.
CONDITIONNEL
i.
Gram
364.
2 p. sg., et il yen a un de~M~-MM, pi., dans Boce. Dans la langue l'i et l'a ne se fondaient classique pas dans la mme syllabe; commence mais ds la fin du xn~ sicle cette fusion se produire et elle s'est dveloppe dans les dialectes en gnral un modernes o elle a amen dplacement personnes.
CONDITIONNEL II.
Mahn
donne
un exemple
de auries,
d'accent
sur
la
finale,
toutes
les
a~M f~Ta~ t~~K. plus-que-parfait de la gutturale le parfait les autres le mme latin entre M~M~, conditionque celui
Ces
formes
viennent
du
le dveloppement comme b et u s'explique pour M~M~a(M) ~ya ~p'~M, nels synthtiques comme dans le radical a~
est
de la 3e p. pl. du parfait
IMPERATIF. ~'<M
comme
~OM.
Ce sont des formes SuBjONCTtF. Prsent. aia aias aia ~M reprsente aie (i" sg.
aya; de ~o:M~o~.
et
sg.)
SUBJONCTIF. Imparfait. ag-!<~ ~MfJMJ' a~M~ On trouve aussi des a~!(~f')M ~M.HC' a~M~~M, formes en a~M~~OX. -essa, comme
mais toutes ne sont pas attestes. ~MM~a, aguessan, les formes ar~, Au pluriel on rencontre a<:j< cf. ~n
INFINITIF. PART. PART.
p.
31 [. ~4~?', haver.
~t'M/,
avuda agut,
plus
peuvent
compos
MENTAVER,
MENTAURE
tionner, formes
IND.
)M<'M~/M~r<')dont citer) (lat. ne se rencontrent pas d'ailleurs PRS. 1 K:M~H, 2? MM~ Mentauc et wfMfai' sont donns
(menles toutes
p). MM~t,
~M/t'?
PARF.
dit
(DdtM~
se trouvent des Roussillon t sg-, o~, o~)~ sg t~M c~H~ 2.~m<ttft)MrdansGfror<i<e~fKMfHon;a.fr.a~tMn<Hmf. Comte de Poitiers, ~ff ~f~'f~)~ (~<<iM~rrtine
se rattachent la qui Nous ne donnons et, quand que les temps principaux il n'y a pas d'irrgularit, la i" personne du sindu prsent (indicatif et subjonctif) Le radical gulier. prsentant donnerons des anomalies pources ferons dans verbes, nous quelques les dinerentes personnes toutes les formes
verbes-l,
remarquer
que
~eCfM~t.t.
ENCENDRE.
prs.
Encent.
Subj.
prs.
En-
cenda. Part.
lat. Parf.
Ind. pass
prs.
~n~n;
nous avons dans la i. Pour tes formes difficiles pris nos exemples Mahn et dans la C~o~tt~t'c GrftMWfMffde d'Appel. Il y a plusieurs formes D une manire gener.ilc, quand pour le mcmc la plus usuelle est rmse en tte, les for'ne!' personne, t~rrips ou la mme viennent elles sont mises entre ensuite plus rires quelaue'Ots parenEnfin les plus rares ou les douteuses sont cites en note. thses. formes smvies d'un sont des formes potnt d'interrogation que Le~ dans lea texte%, n'avons maic qui sont trs wamemlieu$ pas releves
blables.
Parfait Ars, Subj. prs. ~Ma. tionnel ~~Ya. Part. pass Ars, AuciRE(tuer). Ind. prs.
arst.
Condi-
afM,~M<
~Mft~~ (dMCMf~), Mc~oM. Subj. prs. ~e~a atfe~m, et Metn'a. Parfait ~Hc~ pl. aMc~ron, 2''pi. NMCt.(~ auciron. Subj. imparf. ~Mf~M.Part. pass Aucis. Comme formes
BENEziR,
dans
le
verbe
avec le radical
BEND]R (bnir).
pl. ~M~M (sur conjugaison faible). florir, Parf. &K~, de parfait fort p. sg. forme (lat. et benezic (faible avec mtathese ~?;~M) ~~t). du subjonctit Imparfait ~~M<j pour benezis. Subj. Part.
BEURE.
prs.
pass..BfK~, Ind.
Imparfait
~M~ CondiBK'
BRAIRE.
dfectif.
Ind.
prs.
3'' p. sg.
~t.
Subj.
BRUIRE.
dfectif
gaison
brui, ~jf~
brugi,
~nf~
(formes
faibles).
Part.
prs..8n<
CABER.
prs. Subj.
M&;
M~'M, M~Mw).
ca~ Parfait
(<~ lat.
caubist,
MM/').
cabida. imparf. Caupes. Part. pass Cabit, se rencontre aussi sous la forme cabir.
Composs DECEBRE, PERCEBRE, RECEBRE
Subj. L'infinitif
le
par-
fait
pass
prs. ? Ne parat Parfait DfceM/), deceubist, ~a'~M~~~j ou mieux ~M~o~). Futur Part.
prs.
~a'fM~M, (et
quelquefois Cond. II ?
Deceubes. Subj. imparf. Decebrai. Conditionnel Decebria. D~~M~. verbes les en formes Part.
mais
pass D~M~Mt, -K~. -cebre se conjuguent ainsi; sont loin d'tre attestes.
recebre les formes de l'imparfait Signalons pour les formes de la recebia et recepia et, au subj. prs., Ire l'une renvoyant une p. pl. recebam et ~x/M'/Mw, latine en -aw, 1 autre une terminaison terminaison en -iam les ennn parmi Signalons sotssEBRE (tirer, saisir, imaginer)
i.Cf.pourloutescesfor)nes:i\jh]),ftfn.66.
composs
le
verbe avec
suscipere),
du participe (radical
suiscep (ind. pr. cf. Levy, S. W., CALER. Cal Imparf. Calria, Non dans chaler,
CAZER
et soisseubuda, pass soisseubut, Autres formes: soiseup- du parfait). pr. 2 sg.) sg.) soisepchas (subj. soisebre. impersonnel prs. Futur Ind. (falloir). Parfait Ca/~M. Calra, caldra. prs. Calc. I.
(et
Cond.
II. Calgra. Part. pass Calgut. non chaler, ne pas se soucier, s'emploie comme les suivantes ngliger, Ind. pl. prs. ca~'W, Chaia, mpriser. prs. M. caia. 1~ p. ?, M~OK. Impratif a non a non chaler,
CAER).
des formules
(CHAZER,
2. COy,
chai,
cai, Subj.
et M~ Ca~. C~M~.
DECHAZER-DESCAZER
(ind. de Mons);
prs.
p.
sg.
dechai
et
deca
dans
n'At
ESCAZER,
MESCAZER.
CENHER.
prs. Parfait
Cenb. Ceis
Suj. autres
t.
prs.
formes?
formes 367,
imparf.C~~
~t'~ un (Girart
Autres Mahn,
exemple
Part.
Les
pass
composs
Ceint;
f~A,
cench, fm.
cencha.
RECENHER,
EKTRECENHER,
PRECENHER,
n'ont
que
isoles. prs. f/a~ Clau (et c~M~ rare) C/<!MII ? prs. rare
Claus. Subj. lia. Parfait. Futur Claurai. Cond. C~K~fM~. ~H~f/M~ Part. pass
Claus,
saufEKCLA.URE, des composs, d'un form sur le latin c/M! proviennent type doublet de f/aM~-s c~ coNCLUiRE, parf. conclus,
part. c/a:
EscLuiRE
MC/MJ)
MC/K~ (part.
CoLRE.
part. pass
passe
RECLAURE,
RECLUIRE
~e/OMj, reclus).
Ind. prs. Col, coli; cols col. Part. pass ne Les autres formes Colt, cout. Part. prs. Co/ tre comme elles devraient paraissent pas attestes celles de tolre. Imparf. condit. <'o/ colia; fut. colria; parfait fo/c, co/~H'~? Ind. prs. Conoissia. C~/Mc, Subj. conM~; <'f'~[)<MM;
CoNOissbR.
coouty,
etc.
prs. CoMo~a, as, co~He (et coMO~Mt, forme faible); coHC~Tt~. Subj.
coKO~M~c.
RECONOtsSER (comme
Composs
DESCOKOISSER,
conoisser
CORRE,
pour
les temps
qui
Ind.
sont
attests).
Cor, co~ <;or~
CORRER.
eor~M,
~oy/
corron-corro.
as, a, etc. Impratif prs. Co/ra, Parfait f et 2 ? j' p. sg. cors, ~y-OK. Subj. imparfait ? Condit. Corr~~etcorya: Con~M~;
Composs SOCORRE.
Part. correguda;
DECORRE,
prsent. CO~.
ENCORRE,
ESCORRE,
RECORRE,
COSTRUIRE.
Les
formes
sont
rares.
Ind.
prs. ~y~M-
p. sg. coslrui ?
CO~/rM~ ~f~M'a,
CO~~K~O?
prs. Co~~K~, Costrus. ~a) ? Parfait Subj. DESTRUIRE. Ind. ~M~H~ d~/rMa), imparfait prs. 3e p. Les
(d'aprs
formes
sont
plus
destru 2
D~<fMM (et qqf. prs. Parfait DM<;MM (~f~f<M?) Subj. II ? Futur. DM<ff;ai. Part. pr<'f<r<'ft!tt et <t<.orra formes occurreian(, tir des Leys <mor:. (ce Jennt.rdatis pi.) et ~co~
sent
D~~MM~, J~M~,
Part.
pass
Desiruch,
des-
~uc/ja;
CREISSER.-Ind.
C~,era'~M,c~M;<'r~w/t, Creissia. Parfait formes Subj. prs. i~ p. cric, ne paraissent Creisserai. Part. pass
pas attestes). I.
Cregues. prs.
Futur
Creisseria.
C~u~K~.
Cf.
CABER.
DERGER.
Cf.
ERGER
DESTRENHER.
Cf.
EsTRENHER.
~/< Subj.
~M; prs.
Parfait.
II Degra. Cond. Degues. imparfait 1 DfMfM. Part. Cond. pass Degut. DiRE. Ind. (~f'M, Subj. d~~M~, prs. Diga, ~), Dis f/~ prs. D:c, ~MJ<
<;.(OM. Imparf. as, a (aussi ~!, digan. (et J~t') (?), Impr. Di
dizist,
~Wf'M
Sub. Dira
dissesses,
disses,
etc.
Cond.
II
Futur Part.
1 Dt'rM.
Part.
prs.
Dt'~K~.
pass
ESCONDIRE DESDIRE, CONTRADIRE, Composes de ces verbes ne sont pas attestes les formes toutes
MALDfRE a
des
formes
plus
nombreuses
subj.
prs.
M~Mt'~
et ~MM Ind. prs. Dol, duelh (dueill, etc. dol, as, Jo~ Jo/e ~o/~M, 11 Condit. Do/ 3. p. sg. D~ a; duoill, Imparf. ~o/~w,
dols,
Do/Aa-~M~~a,
dolhan-duelhan. Impr. Dol ~o~a~, Parfait DJ/c (et f.M~), ~~Mt, t/0/~M~ Dolgra dolgron. Part. (?). (lat. Subj. prs. imparf. Do/ instruire.
Do/f. Part.
pass
DozER
docere),
prs.
Duc-dui,
~K~M (?),
~Mt-~K~;
~M~'Ht, Duga,
Subj. ~M~oM. Imparf. D~M. prs. dans les compoa, etc. (Duia se rencontre jM~a<-( ?). et 3. p. sg.), 2 p. ? ~MM~;M (?),
r. p~rf.,
Autres
dans (M.thn,
Levy, Ged.,
S. y!7,
)f. 6),
inf. p.
~t'r pt.
~M~, Futur
~M~'roK. Duirai
Condit. Part.
H? prs.
D/<.(<'t7.(. Part.
Composs
condit.
rOM~Mt~t;
I.
aduria,
ESDUIRE,
futur, part.
empeis, pass
Empeisses.
empench,
MM~M&. subj. ~'M/)/. rare). mais on prs. Elias prs. W.). Usit trouve aussi surtout au espenga, parf.
ESPENHER,
M~M(f~ap.
EREBRE (EREBIR,
Levy,
trs
part.
pass
~<t
3. p. sg. (Sur
3~ p. sg. de Barjols,
ERZER 5 (lever). Ind. prs. Efe, p. sg. Parfait Ers. Part. <'r/ Subj. prs..f~t. pass Ers. Les autres formes ne paraissent pas attestes.
ERGER,
Composs:
i. f~~t, dans 2. 4. 5. Il semble, ~Hr/t]-du~ le pome
DERGER,
lever
(ind.
prs.
i"
sg.
ait eu les deux formes ~H)!~'d'pres les composes, qu'on t'<t. Oit trouve .tu rt~rf. et p. sg. p pi ~My~M~ s. v. DU~E. d'Mf)Btir<; Levy, ~;<)/. G~.t Mabn, 1~0,0; G~w.8o. avec ~'j['~). C&. de Cfpt'ff)~. 8886, <Yf~~ (rime Levy, ~M/ Probablement aussi ~f~r~; Levy, ~H~)/. ERDRF.
derga
ADERGER aders
parfait
sg.
(lever),
ENDERGER
ESCOTIR
excutere,
a.
fr.
~C0!f~;
M<<M, infinitif
2566, ?'
escodir
RESCODRE
(diivrer), Croisade,
p. v. 2687, rescossa
pl.
du
fM~OK,
Ch.
de la
Levy,
part. (secouer),
p. sg. part.
3 sg. socos (et secodet, 6'<co~. Futur Impratif EscoNCRE Ind. (lat.
*excondere
abscondere,
cacher).
etc. escons, &!fOM escondem, prs. Escon, Parfait Escos (et escoiidet, parfait Subj. prs. Esconda. dans la Vie de Saint Part. faible, Honorat). pass Escost et MCfM~<
RESCONDRE,
Compos: rescos,
i. Rime ESCOTIR. 2. Autre
mmes
formes;
part.
pass
rescost,
a~ec
rescondut.
~o~ dans G. cf. Riquier, Levy, Suppl. ~p; W., Levy, rsroNDEE. ~M~
)n<ininf<tcmAr;
EscptURE
'. escrivem,
Ind. etc.
prs. Subj.
Escriu, prs.
~r:
et c.~yK~. Part.
pass
.E'.i'cn'r/~ escrig;
MCr:M~ Mf;H~
ESPANDIR;
ESPANDRE,
cf. verbes
faibles.
Peu
int-
ressant.
ESPARGER, ESPARZER
(lat.
Ind. Parfait
prs.
Esparserai.
EspEREtssER,
EspREissER(rvei!)er). p. plur.
Impr.
2 p.
Raimon,
exstinguere, Parfait
Esteint,
Z~~M/M
et estrenga.
~f'r,
Parfait
7;M\
Part.
Autres formes e~t'f<? et Toutes ces formes d'aprs confusions }. Sur certaines ce verbe et celles de M/~~f, ESTti~HER. ~M~
~RSCRTURE. Levy. Suppi. Suppl. W., ES~EK~ssER. Levy, entre tes qui se sont prodmtes cf. Ma!m, Rem. f~M ~8~
formes de et T.evy,
&~M't,
M<~
conjugaison
DESTRENHER ~y/~e~). les formes attestes. pour&Mm'ye). subj. prs. faire). pl. ~p. Ind.
mme
prs.
~.wrcM;
/tce~,
/aym) /a! d'ailleurs rare) prs..Fa.f.M qu' la t" ~i'~an-aM Parfait et part. Futur rare). Part. /a/j et~~a, p. sg.,
/aMM.
Subj. ainsi
Impratif
(/d!~dM,
ya!a,
Composs
en
-FAiRE,
-FAK
DESFAIRE,
FORFAIRE-
Composs
DESCOFU,
pi. sg.
DESCOFIR
~CO~J)
(parf. feindre).
FENHER (lat.
I.
68~6,
et fMfa&rtjj, Gr~M.
~62,ap.
Mahn,
jenhs, prs.
~K~, Fenha,
fenhem, feigna,
etc.
Fenbia, -feignia. Imparf. et aussi ~K~t. Imprat. Feisses. I. Fenheria. ~Mf~e~ Part.
Subj. ~M~;
Feis.
prs. fins,
(et
ruDiR)
(lat.
~o~?~
fouir, /o~w,
lnd.
prs.
Fo~(?). pass
/o~, Parfait
frangere,
briser). ~M~
(et ~M~t, etc. Subj. frais; (?), Franherai. Condit. Part. pass Frait
AFRANHER,
prs.
DEFRANHER, ENFRANHER
(subj. sg.
prs.
~OM~<7~
8~~),
Aintu~eu de Sescas, 0' Levy, &t~. ap. et. avec coni.truit )'attrtbut le cas-sujet Levy, i** d., I, 6, Rem. Stimming, B. de ~rx, W., romt. 2. Levy, Suppl. Autre (rare). IIIfil1ltlffrangir Cf. injra le compos ~fftti~r. 4. Et~<tn~i? M~hn, Gram., ;88.
DL~ett~tfM., qni
ren\0te
:v
REt-'RINHER (ind.
SOFRANHER
prs.
3 sg. prs.
refrinh, sofranha,
(subj.
II sofranhera).
FuGiR,
Ind.
prs.
i"
p.
sg.
refui,
3' refug. JAZER (lat. jacere, pi. gsir, /a~M, coucher). /a~ Ind. prs.
/a~OM. Imparf.
prs.
lassa (et /a~a"). etc.; jaguist, 2 pl. /o~MM.f~ pt. et /a~~ II Cond. Part. pass), prs. M~ Ind. (?). prs. Subj. /oK~, e, prs. /~fo/ (cf. /~a. /a~M~. Subj. o~MM~ Futur Part.
joindre)./on~M
;'OK~o)!)M
jonh. Imparf. ?)
/on~ (3
sg. juys,
R.
de Vaqueiras-t). fm.
pass
/o!M<
jointa, prs.
ortliogrs-
tre
permis Imparfait
parait une
impersonnel). Z.~M.
sunpe
Ind.
i.
prs.
Autres
Subj.
vamnte
LEZER.
T~tt ~~<
7.6e (et lic). Sub). imparf. (et lega). Parfait Futur Z~f~. Pan. pass L~Mt, leguda.
Cf. REMANER.
MANER. METRE
(lat. m~m, a.
mittere, etc.
Ind. Mf/M.
prs. Sub].
M~, prs.
M;f~
M~;
Impr. Mis,
Met;
o~Mf,
p). M~M.
pass
Mes,
MMM, ~M~
Composs
(et mmem~a).
COMETRE
que
le
simple,
ainsi
(attaquer)
DEMETRE
(abandonner;
pass, (parfait,
SOSMETRE
esdemes, I-~Sg.
TRAMETRE
<raMMMt;
part.
pass
~'a;M
~~OK~OM,z).0~2).
MOLRE
(lat.
MO~,
moudre). Subj.
Ind.
prs.
3 sg.
Molc,
~~MMt(?). M0t<<
Molut;
MtK/ Parfait
Daude
Ind. pass
Autels
C~m~f!,
MORDRE
(lat.
Mor~ mais
parfait MOf~
faible,
et le compos
est un verbe mordre) le parfait donne Faidit Hugues comordre fait au parfait co~o~ Mi0t/ mouvoir). etc. a; Ind. Imparf. movam,
MovER,
MOURE (lat.
Mou 3, ~;oM~-)OfM, mou, mot~M, prs. Movia. as, MoM-MM~a, Subj. prs. Mou. 7Mtf<!< <OfaM-;M!T<<K.Impr. Parfait MOt; M~ra. Futur. MoHr~. pass
ESMOURE ESCOMOVER,
Mp~
MM~roM.
Condit. Mogut.
Mouria.
prs.
Mo'MM~. Part.
Composs
(remuer;
ESCOMOURE
part.
pass
esmogut,
Mwo~Ma'a); M~OMc
REMOVER,
part.
REMOURE
pass
SOMOVER et SOTZMOVER.
NozER 4
(lat.
nocere,
nuire).
Ind.
prs. prs.
i sg. No~a
2 sg?
Mo~
Mop'M, KO~
MO~OM ? Subj.
Parfait Nogues. A~c. Subj. imparf. (KOM, nueia). II A~ Cond. Condit. I M'~rM. Futur ? No~K. Part. pass Nogut. Part. prs. No~K~.
i. 2.
Ed. Cf.
torine!
d'mnttif
mm'rc.MM~,
NOZOR. 15
~t~~j~{W~/.
MK~f< oindre). OM~-OM~M, onh; etc. Subj. prs. ~ onh. PAtssER (lat. ~a~)f, patre). etc. Imparf. ? aussi Parfait Ois Futur
ONHER
(lat.
Ind. Onha?
Onherai.
Part.
Ind. Paissia.
on trouve
une
forme
Subj.
imparf.P~MMCondit.
Chr., 77, 36, P. CarAppel, 1 Paisseria ? Part. Paisserai. Condit. pass Pa~ et pascut. prs.Pa~c, Parfait Pars. Part. pass
Part.
pardonner).-Ind.
P~-c~.
PAREISSER (lat.
parescere,
PARER (lat.
par; 3 pl. paron. Parfait. 3 sg. /M~c; 3 pl. II P~a. Condit. Paregues.
I. Hugues Faidn, d. Guessard,
Ind.
prs.
3 sg.
p. 2~, donne
en mme
temps/wc'M=-
Rem.
Futur. Part.
P~~a.
Cond.
1 Parria.
Part.
prs.
Pa~K~.
pass
(parfait, pour
3 sg. ~a~c)
DESPARER.
a!e subj.
(quelimparf.
e ouvert,
~W~MM);
PENHhp ~eK~fPeis
(lat.
peindre).-
Ind.
Subj.
imparf.
DEPENHER
(parf.
sg.
~~u)
PLANHER
(tat.
~/aM~
plaindre). Imparf.
Ind. Planhia.
prs. Subj.
Il a exist sans doute un (et /]Ja!'M)?. si on en juge par les imparfaits parfait faib)e~M~H;, du subjonctif 3. ~Mgw.i', /a:'M~HM, qui sont attests Parf. Plaisses Condit. pass Plaint, 3 pl. (et plaisson et plaihnson 4. Subj. imparf. Part. ~/<M~MM, cf. ~M~~). 1 Plagneria. Part. prs. ~M~.
COMPLANHER.
P/M~.
Compos i. ?9!
Peut-tre
peins
(donn
par
Diez)
d'aprs
<m/'<'mMM, t'
Mahn,
Ge~
32. P~fK~, M~hn, Gram., t'~f~. Gram., }. Mahn, Pfc~. 4. Appel, C~r.,6~, un imparfait. sr on attend
2 pl.n~
pas
PLAZER, PLAIRE (lat. 3 sg. p/a~, prs. P~a, Parfait. plagron. Futur zeria. plai plaza Plac, Subj. Plairai prs.
placere,
plaire). Imparf.
Ind. P/a~M.
prs. Subj. ?
Impr. plac
P~a~~
/)/a~fM, ~~M~, Cond. II Plagra imparf. Plagues. 1 Plairia et /)/a~ra!. Condit. et plaP/a~fM~. Part. pass P/~Mf.
plaguist,
Part.
Compos
DESPLAZER
*~M'~
pour~/Mf~,
(lat. *potre pour posse, pouvoir). Ind. i PM' ~j /'MMf, pM~c 2 potz, prs. p]. 3 pot Po~M. podem, podetz, podon. Imparf. Subj. prs. 2 poscas, puscas, puescas, 1 Posca, pusca, ~<MM, /'MJ'M etc.; 3 posca, ~yM, ~MO~cd, ~Mfo poscan, pl. /'oj'M)H-<a~, puoscan.
PODER
~M~MM, puescan,
poguist, etc. Subj. imparf. Pogues, II Pp~ ~) etc. Condit. as, a. I Podria, PoJ/'a<, poirai. Condit. poiria. Part.
Pogut.
Uneautre
est un futur.
2..PtMHm ou, d'o~MC Autres fatbte. Au pluriel
forme
~/fi~ft,
Appt.l,P~ot'.
C/j~ et
t~tt devenu ~oc-KM ~o~-j~w, avec diphtongaison, /'a<Mf-HC. de la " formes p. sg ~uoc, /j<jf~N<. pocset, se rencontrent
formes
pknies.
PoNHER
(lat.
pungere,
a. fr. poindre,
Ind.
Imparfait prs. Ponh, ponhs, ~o~ Parfait Pois Ponha et ponga. prs. imparf. PoMM<M ? Poisses ? Futur Ponh ? Part. prs. PoK~M~. Part. pass Ponherai ? Cond. 1 Ponheria
Impratif
Point,
ponh,
ponhs.
Ind. prs. PpNDRE (lat. ponere, poser). i sg. ponc ? 2 pons prs. pl. ponem ? Subj. 3 pon et pona. Parfait Pos. Part. pass Post. Ponga sont: ApONDRE (subj. Les principaux composs PoNRE, prs. aponga, parf. apos, part. (subj.
espos)
pass prs.
apost,
aposta); parf.
(subj.
despona,
OPPONRE
(parf.
REBONRE,
REBONDRE,
ensevelir
(subj.
prs.
pass
a. fr. preindre).
~~w~, premon. Imparf. Parfait Pn'M.f. Part. prs. pass MPRE(et ~)~)MMf,~M~). Composs: ~n'M~t, P/MM? ~M~~M
PRENER
PRENDRE,
PENRE,
(lat.
prehendere, pren
prendre). /)~M<wtImparf.
Ind. prendem,
Parat 2. Les
prs.
PyMf-~M,
prens-prendes, ~~Kon-M~OM
tm~rm~rt. sont prend-
/'rfM~n~
se rattacher plutt formes avec le radical
plus
frquentes.
Subj.
prs.
Prenda,
prenga,
prena.
p.
~o;. Cond.
Subj.
imp.
P~M.
prs. Prf~~(/)rgn~).
P. de pass
(parf.
~M~r~, part.
f~))M);
perpres)
reprenda,
QUERRE,
parf.
;M),
etc.
(Q.UERER) (lat.
Q.UER!R
vulg.
~M~n~,
a. fr.
querre). ~e/'f~t,
Ind. ~!<~r~,
prs. que/on,
~ttMr-~r",
~M~,
~~Mfr,
<r!a. Subj. ~HM~o):. Imparf. 2 pl. (~M~ prs. )~M! quiera, quieira. Impr. Parfait faibles, ~MM (qttezi et quiZi, formes rares), queiron ? Subj. imparf. ~MM~ yM~M.~M~~? le parfait II ~M~f~ ques) ~t'~M. Condit. (d'aprs et aussi un parfait 3 sg. ~M~c de d'aprs ~Mfr< t/M~r~.
ibid. Grarn., C qoo. Autre snbj. apreigna, Arn. D'unet, QUEHRE. X, 22 j~t~ft, Levy, S. i] existe ansst un innnmf parf. sg. ~~f; ~M~ !& du sub]. imparf. } sg.~M~n Levy, trouve j~H~se galement. t. 2. Mahn, 4. Mahn, Gram., 402.
~~nr parf.
le
~m! Part.
'). pass
Condit.
Composs
CONQUERRE,
CONQUERIR
(parf. pass
sg. conquis,
ENQUERRE II
cond. forme faible); enquis, ~MM (~Hcn'r, dans Marcabrun REQUERRE, enquesira ( la rime)
REQ.UERIR
(part.
pass radere,
etc. Subj. prs. pl. razem, Parfait M. Futur rais, 3 sg. 7?a~K~.
REMANIR,
Part.
pass
REMANRE,
Ras, f~
REMANDRE 4 (lat.
REMANER,
~M~tM~, manh,
a.
rester). Imparf.
Ind.
prs.
~aSubj.
r<MMM!-r~M~,
~~MMMM.
5. Imper..R~M; f~MKe~ ? prs. Remanha Parfait Remas, remazist, r~M~; ~~a~Mt, ffMa~)on-;MM~oM(~Md!'fOM, dansGirartdeRoussillon), Condit. II ? Subj. imparf. ~M~M. Futur Part.
f. 2.
MMOM~a't. Part.
Condit. .R~M~
1 Remanria. et ~ma~.
pass
~QUEPRE. Levy, S. et ~H~M~ dans Girart de Roussillon. ~M~'< (de ~<r) Autres rares Mahn, Gram., formes, conquerrec, conquerri se prsente souvent sous )a forme ro- (romaner). 4. Le prfixe ~REMA\ER. ar~n~r, gasconnes armader; Levy, t~ de remanga, 5. Un exemple Levy,
~02. Formes
MANER man.
citer 2 pL~M~K~.
ind.
prs.
3 sg.
Ind. respondere, rpondre). etc. Subj. Respon, respondes, prs. Responda. prs. forme faible; 2 pl. RespondetZ. Parfait .R~M~ Impr. 11 Cond. 3 sg. tespos Respondes Subj. imparf. RESPONDRE ~OK~ra
REZEMER,
Part.
pass
~.f~,
respost;
respondut. Autres
acheter). ~er,
de l'infinitif
attestes) ~<;w~tK,
t r~tN-mt, )-~MOH.
~~M. prs. ~~tK~. Impratif Parfait (mixte). Formes faibles f~w~?]. 2 ~~M:t ~Mfr); Part. RIRE, Ind. Subj. 3 pl. pass
RIR,
Formes
(et rems, qui se rattache 4. Subj. imparf.MM f<Kt. t. (rare) (lat. W~m, 3 p. sg. /)df~, etc. rire). ~Mt. Rirai. Ris.
prs..?
prs.
re~tJM~ F~tMfytfa,
~<~H.(.
)
Part.
. Formes faibles: sg. 2. 7?~~CJM, ) sg. dans (aV2C le Sens de currespondre). 4. Mahn. S. IV., ibid. Levy, G~o~H., /f['. sign. 352,
S.
RoiRE
(lat.
rodere,
ronger).
Ind.
3 sg.
ro; Parfait
pl.
roZeIZ, roen. Subj. rozem-roem, ro~M~. prs. 1-3 sg. Ros. Part.
pass
-R~fO~. SABER (lat. Sai, Sabia. etc. vs sabs-sabes, Subj. *sapre pour sabem, as, a, savoir). ~a~ etc., -Ind. sabon. prs. Imparf.
sap-sab; prs..Sa~M,
Parfait
Condit. ~M~
Part.
prs.
~a~M~.Part.
SEiRE, SEziR
SEZER,
prs. sieu 3
sg.
set
(d'aprs
pi..K~M, Imper.
Imparf. II ~M ? Part.
? prs. -S~K~.
pass ~K~.
ASSEZER, ASSIRE
Compos
(parf.
3 sg. assec,
assic,
et assis,
SoLER
part.
pass
<a~M~j
asses-asseza;
assegut).
coutume).gure, en
PnTf. Chr., p. xxxY;n. Appel, Diez et Mahn, 2. D'aprs Gro~ ~.AppeIetMahn~t~t't~. Seis a la rjme dans Guiraut Je.tnroy rattache cette forme
i.
d'Espanha, at<n~r(~fmt;HM,
dehors
de l'infinitif,
et de sols,
SoLVERj SOLVRE (tat..m/M'<f, 5'o~! (d'aprs prs. absolvi), Imparf. ~O/M~. Parfait Solvia. Subj.
Ind. etc.
prs..So/M?
Sols.
Solses (et aussi solves, imparf. II ~o/fe~ du prsent). Condit. (mme Solverai. Part. Futur pass .Mt-Mt~ Subj. ASSOLVRE (parf. assols, absolves, au lieu de absolses,
MM~; ~o~
ABSOLVER,
Composs
absols;
subj.
imparf.
part. pass
SOMONDRE,
absolt-absout).
SOMONR, SOMONIR (lat.
submonere, et
a.
avertir). Subj.
Ind.
prs.
(lat.
surgere,
prs.
i sg.
(2 sorzis,
Guessard,
p.
54.
prs. i sg. ressors et resors, 3 sg. ~Mor~, 3 pl. ~jOf~oK parfait 2 pl. ressorzis, de fM~Of~'f; ressorsi, 3 sg. fMJOf~, cond. II n~o~M; ~MOf~). part. pass ~~or~;
Compos RESORGER, RESSORZIR
(ind.
TANHER
Se subj.
comme laisses
Composs
et
ATENHER
(parf. etc.).
ateis);
TAZER
PERTANHER (subj.
(autres formes
prs.
TAISSER,
pertanha,
TAIRE,
TAIZIR)
(tat.
ta'f~, pl.
Ind. Imparf.
prs. 7a.(M.
3 tai Taissa 3.
Tas 4. Impr. aussi Parfait T'~K.i' (peut-tre ~fj II? Taisses. Condit. Subj. imparfait Futur Part. Tairai. Ta!~ (lat. Condit. (d'un <f~r< teis, I Tairia. in6nitlf~). a. etc. fr. tistre, Imparf. formes Part.
d'aprs
Diez).
prs.
To~
pass
TEISSER
Ind. ? Subj.
prs. prs.
Teis,
teisses,
et faibles.
der rom. Spracbtn, cit par D~ez, Grarn. 5 d., p. 559, Trnanis, faible un parfait i, doit se rattacher tangui. rime avec vera. G. t<iqmer, PfarF, p. 202 taia dans Lanfranc Mahn, ~f~, Diez; III, 3. D'pres Cigala, 129, en -aia. dans une srie de rimes n'est r<tf< tm fOfaK, est de Peire mais ]e texte Vidai, 4 L'exemple las bien lit ce qui pourrait ~ow., pas s'if. (Lex. taxer) Raynouard tre la vraie leon. t. Rem. 2.
sg.
teissei et
3 sg.
teisset (faibles).
<f~M<. plus rare) (lat. /f)M/'f, tenir). ffK <e;MM, etc. (~K~M~)j Impr. as,
tM~M~, Tenha,
prs.
tenga
tengant, TY~ 4,
<CM~a~K-~K~<!M.
T~M;
~M~<
~M~
Subj. imparf. tengron. Tengues; trouve ~HM~ pour quelquefois 11 Tengra aver). Condit. Futur Part. prs. Tenrai, Z~;M.(. ~Kt/ Part. Condit. pass T~
Composs
CAPTENER MANTENER, TENHER
(se conjuguent
(formes PARTENER, nombreuses),
comme/fM~)
ATTENER,
CONTLNhR,DETENER, SOSTENER.
RETENER,
Subj. tenh;
1.
Ind. Part.
prs. pass
'T~. Teint,
tenhs.
Peut-tre aussi /M/U/, renverrait a une forme *t~m. Cf.
qui
rime,
dans
Marcabrun,
At/o/t~~m.
TERGER,TERZER
~< ~c-<Mf~,
prs.
Terga. Ters.
7~'f~
Composs
ABSTERGER,
ESThRGER-ESTERZER
(mme
conjugaison ToLRE
pour (lat.
les formes
tollere,
enlever).
2 Sg. tols-toles;
pl. tf/~M,
as, a; pl. Subj. prs. Tuelha-tola, tuelhan-tolan. <o//MM, ~o~a~, TM, toletz. Impr. Parfait forme faible), Tolc (et ~~M, /oJe; tolguist, &)~Mf)K, Condit. Futur Part. tolguetz, 11 To/~a. tolgron. Sub). imparf. Part. Tolgues.
1 Tolria. tolgut.
prs.
pass
Compos
tolgui
TORSER
(dtourner), parf. ESTOLRE, TKASTOLRE (peu usits). (lat. 2 torquere, tordre). Ind. tcr~; 2 pl.
DESTOLRE
prs. pl.
i sg. for~M,
<or.(?;
torses (d'aprs ~o~M);~ on ? Sub]. prs. Torsa. Impr, MfofM~). tort, torta.
ESTORCER, ESTORSER,
prs pass
Parfait
Tors.
Condit.
TorM~ ? (d'aII Torsra. Part. usit ~or/:(, estors, que le subj. part.
Compos
simple prs.
I.
ind. eslorsa
prs.
~MM
dans
Jtftf/fc,
pass
TORSER
estort,
et
estorta
et estors,
estorsa
cf. encore
DES-
RETORSER
TRAIRE
tirer).<ra!a~;
(lat. *tragere pour Ind. prs. Trac (trai), pl. fr~M, /a~,(, traga traissist, faible) Condit. Condit.
=~ trai-
Subj. prs. Traia, Parfait Trais, traisseron imparf. Futur (forme Traisses. Trairai.
Trai;
~a~~
prs.
trach. pass Trait, ATRAIRE (parf.atrais); Composs: prs. sg. ~;a~, retrai, parf. subj. estrais); prs.
Part.
ESTRAIRE
(subj. prs. 3
retraya,
sos-
TRAIRE.
TpAR;
TRAZiR
(lat.
Ce verbe doit
appartient
et le
se conjuguer sur ~onr; disons en note, il se produit, confusions avec les formes
Ces composs, ne paraissent pas plus que le simple, pas en dans estorser. parfait frquent 2. Autre forme et peut-tre traissa, ~'fu'yca Mahn, plus rare, $416.
l.
avoir Grant.,
le
Ce parfait a souvent servi de prtrit trahir, a la appartient qui les participes des deux se sont aussi verbes fatbe conjugaison passs cf. Malin, Pr(W. confondus; Gram., quelquefois 416, /r<jjr, Appel, et D~ez. Gtam. der rom. Spr., cf. aussi Chr., XXXIt, d., p. ;6i notre dition de P. Vidal, p. i~S.
De mme, au (<ra:.(ic) et trais (de /ra:'n') Au subj. on trouve trait trahit. pass, pour on trouve aussi <ra_)~t pour lraisca. L'imparfait est rgulirement (lat. val; valere, fa/CM, Parfait 3 t'a/e valoir). etc. Imparf. /ftt~. 'Ind. Valia. prs. Subj. ~~, prs.
(forme II prs.
Subj. imparf. Valgues. Condit. 1 Vallia. Part. Valrai. Condit. Fa/~M/. venire, venir). 3 ven; ~t~a pl. Ind. '~K~i,
pass
VENIR
(lat.
prs. c~,
etf~a~.
~Kc
!~M~~M,
f/ Mt~'oM (et vengo, rare). Subj. imparf. Vengues Condit. II Vengra. Pait. pass FcK~M~ MMJr< 1 Venria, Futur Condit. vendria. Venrai, Les composs sur sont venir: nombreux
AVENIR, REVENIR,
et se conjuguent
GOVENiR-coNVENiR, SOVENtR(DhSOVENIR).
rgulirement
ENDEYENIR,
ESDEVENIR,
i. ~fj~ft~t, comme le fr. t'aillant, dans G/ra'< ~M;~t//on. en -Ina: 2. On a aussi, la nme, ~cf~M (Ara. des formes de M~reut!), in Bartsch, coMna le Brun~fm~M), C~ff~. (G~rm ~'CT. forme abrge. rencton TfM~M~MK et rare,MM~(7H rare, Mahn, p. pi. pl. t~enguesson et ~orme abrge, Gf~m., Gram., C~ff/ 418, 190,
VERTIR.
On
trouve
le compos
sobrevertz
(ind.
prs.
VEZER (VEDER, VEiRE, VEiR) o~, ff~ voir). M~f~, Ind. vezon. prs. Imparf. Cbndit. I Veiria. vis, f~a; ~'< (et
veg), Subj.
ves-vezes, prs.
~~M.
pass rares).
t'~/,
pour
et Mt~MM,
~o/c
(et
t~M'), imparf.
volguist,
volc;
Volgues 2.
volguem, Condit. II
Volrai, Fo/
VOLVRE
voldria.
2 M~M'.f ?; prs.
rare i. Forme G~m., pH~f, Mahn, et aux~f~'r~, tattien /aM/cK auxGedicbte, iH).5. ~yy, p. rHj. 29~, 2. 2 pj. ~C~ pour t~H~ g. UneformeM~,Appe],Pro~.C~r.,p P. Cardenal, Un <j~t6~.
~20,
r&nvote
xxxtti,se
trouve
aussi
LUus
CHAPITRE
Adverbes Conjonctions, Interjections. ADVERBES
OBSERVATIONS SUR
VII
Prpositions,
LEUR-FORMATION
Le provenal, comme les autres langues romanes, a form de nombreux avec un adjectif fmiadverbes nin et l'ablatif latin mente ainsi ~~HKM, ~)Mm~M, MO/a~MH, falsamen, ~OMMMK, solamen, des adjectifs de la deuxime catgorie ~M~M~M, etc., et avec
humilmen,
~N//)MM, /a/~MH, J!MMMMt:, MatM~/M!eH, etc. Pour les formations numraux avec des adjectifs cf. supra, p. 240. ordinaux~, Quand deux adverbes en -MM se suivent, l'un des ordinairement suau ~MMt le premier, peut perdre ce motcruel~~a~MM, pour ~t~M~~M ~/anMM, ~ffO~M~M et &MMM~,francamen e cor-
tesa 2.
I.
Cf.
adverbes r~n.
romanes l'excellent langues chapitre ~~r., d., p. 7~7-7~. Gram. Cf. encore Chabaneau, limousine, t~5. et n'avoir introduit assez tard s'tre parat pas t
dans
les
ADVERRtALE.
Comme de f!o~
l'ancien
franais, adverbes
sempres, obscure
sivals,
M~Mr<M~,
malarnens. admettre
on peut
cependant
avec vrai-
qui
qu'elle avaient
des formes latines provient (plus, comme prov. fors, foris, foras,
NEUTRES.
Les en e/a;,
peuvent comme
tre
employs
neutres adjectifs fonction d'adverbes, ~t~ plan, ~M,M, ~fOM, pur, d'une
Quelquefois position adverbes breu.. Des expressions avec un adjectif une prposition certas, a longas; Enfin formes avec
precdf
pr-
(ordinairement a): a celiu, a pensos, a presen de lieu ou de temps a destre, a .~M/~ formes galement fminin ou pluriel) et (singulier a orba, a MM~a a orbas, a (a, de) de WM~ sont adverbiales expressions substantifs de a, de, <M prcds a bando, a guisa de
ma/t!
adverbiales
sont
de nombreuses des
a M,(, a lairo,
i. ~r~
a tapi,
mar et ~ufr reprsentant avait ]es adverbes L'ancien franais bona et mala. et bona bora' le provenal a simplement
/ro<, J'M/vn],
~'ayM~a~ttra,
de bada,
etc.
en /'<')~o, en
perdos (en vain, gratuitement). L'ancien connat provenal tions d'expressions adverbiales
de, en) et un nom pluriel le ventre), a a reversos, o~o/~M, mais elles paraissent fourchon) qu'en ancien franais. Citons enfin, parmi les adverbes adverbes, prsent entendant), -)-
des formagalement avec une prposition (a, en -ons, -o.f en abauzos (sur de cavalcons moins ( cali-
frquentes
seguenlre vezentre
I.
suivant),
~M~~re
(en
(en
ADVERBES
dornavant. Alhors, Alhondres ~??Mt prp.). ~MMK ~~Ht d'aqui en dornavant. (ac
Aissi
ecce Me '),
ici;
C!. D'aissi
avan,
d'a.
~MM,
alhor
(a/to~KM!), ou ad
(a/<M~), magis ?
alhondre,
m~M
cf. mon. (&XMM hic), sai, depuis l lors; d'aqui d'aqui avec de
sont tes
en
avant
formes
d'o
drivent
adenan. (de in ante), devant; compos Det'M (~M~) autres formes devers, t/~a~, davas, Denan devais, ~aH~ deus, dous; vers. Don, Ec adverbe latin En donne dont (de unde), voici (eccum), vecvos, veus, d'o ? et compos ecvos. Un autre sens, vient du qui a le mme K~ En contract avec nos, vos
MO'K, WM.
jE'M~K~ (insimul -)- ~), ensemble. .E'M/.(, en cf. M~. Entorn, environ. Fin, fins Fora~, dehors. I, hy (<), Ins, composs intus, cans /oj, sous. l-bas (illac), comp. sai ~?<~ de lai, de tous cts
t. 2. Buece, ti6, sous la fotme ler. ~m.,p. Gram. ;o~. /if:.) p. ~01. 1 orme plus rcente, D~MfK~ = [ci, /[!u/ /~W. Chab~neau,
f;fd
(in
*torno,
in
*vironem),
autour,
(/~MM), fors
deforas,
l, y. autres formes dedans (i/ltus), M~, dins (de !t!<H~), dedins; lans, sans (t/ intus), a. fr. laiens, saiens, fr. mod. ~K~, devenu des-
~MKMj/o~~M),
sous, delai.
La,
a:
Que de
cf.
PRPOSITIONS.
On trouve on, don (unde, de unde), o, d'o. de bonne heure v prothtique une forme wn~ avec (d sans doute un fait de phontique syntactique, dans les parlers /<!/oMf, MK~) devenu MOMMff On trouve une forme galement S. on. Par, sion ~or/~ (porro) por, loin usit surtout dans la ont, modernes or Levy,
l'expres-
gitar
jeter loin
Prop (prope), ~'op, ~('/rf (retro), arrire, composs sai en ~!re, de sai en reire, autrefois, Sa, poss Sobre, sai (ecce ~c), aisai, subre, aisa, sur de ce ct-ci, de sai. (~p<;r),
prodigue prs,
au-dessus. ~o/
composs 5'p~ (.!M~K~), dessous; sus. Sits (~M~M~M devenu ~:M:<), Tras (trans), au-del; composs en arrire. derrire,
i. Dtez, Gram. 2. De~m; dans POR.
tras,
~.f,
der row. Spracben, 3' d., p. ~44. la C/MMMK de A;f<t<f Foy, = l-dessus
} Levy,
~< forme
aval
Vec vos
aussitt.
parfois. Alques (~M~-{s), quelquefois, anc MMM, aKf~M, mme Anc (MM~M~M?), jamais; fait observer sens; ancse, toujours. Raynouard que anc est employ les temps passs et ja (=japour mais) pour les temps futurs 4. sur antea, Anceis (*<M~'M~, form nuparavant. ~4)~M<'< Cf. /JMf~. Anocb (ad noctem), ~~<i!f:(~M/MMMw), gnral. (/M<<r -)- ~), auparavant. cf. ora. Ar, ara, aras
/t'MpM~tnf, p. ~oo. Cf. encore t~ vos ayssi, ibid. est douteuse aurait d donner un e ferm 3. L'tymologie ipsum non un ouvert; aurait du s'affaiblir en de plus, dans f~t~nttt,~ AtMf~rf > ~M~or, ~<ra~ ~> M/'f~n, etc. des T~f~r~~ I, p. 4. C&tJ~ t~jp;~HM/ft I. 2. Chabaneau, Chabaneau. GroM.
*antia
?), ancetz,
ce soir, jadis;
hier
soir. le pass en
dsigne
et cf.
Arser (heri ~Hfn'cf.~f. Cada Cor, tantt. Deman Donc, donc. Enan in ante), Encui,
sera),
hier
soir.
jour, hora),
tous quand;
adoncs, avant.
~OKC~, adoncas
(tunc),
alors,
Derenan, entrenan,
deserenan auparavant.
(de ex ~o~
granren, granre, gandren (grandem et longtemps. beaucoup (adv. de manire) l'autre l'autrier, Her, er, ier (heri), hier; rcemment. .HM~, 0!'w< o! (hodie), a. fr. hui, aujourd'hui. a. fr. /)KWM: dsormais. deja, dj; comp. ~~M~,
Ganren,
f~M),
jour,
~aMa<
/a(~M),
/tt/frM,
ja-
mais;cf.a)'!cwa~,aMc/o~M. Laor (illa &ora), alors. Longas (longa -)- ?), Luec (loco), /oet, dans ~K loc, l'occasion,
1. Eu loc les dialectes son emploi
quelquefois
dans suite de
itussJLtre adverbe de lieu et signifie peut ~e~t/M)'<; le sens ngatif modernes il a pris de Ht~ar~, par dans des phrases ngatives. frquent
aussitt.
dsormais, anno), autres formes ugan et OH~M, qui pourrait renvoyer = cette anne hunc annum. L'an et aussi [t'K] d'ogan c~a~ l'anne passe. cf. ~H~yM~M, au mot (9wM< O~a, Ora formes d'o oncas,
<M~
ancara,
<!KM~~
f~M~M
encora,
or, ora, oras; aora, aoras, aor, aura, etc. encoras, etc. Locutions adverbiales M petit ~'orf:, en poca ~'ora, en aussitt petita <foM ~Mepsa rora, (.Boa'<'). Cf. encore abora, Pois mme aboras (post), sens. (ad ~OM~M ~OM/K ?), de bonne depost, depuis poissas heure. -)- ~), Cf. longla
(postea
Quandius (~tMM~'M + ~), aussi longtemps. locution tandius aussi conjonctive quandius, temps Quora que. cf. cora. jadis. (j-eM~r soudain. + ~), aussitt. Il existe
sempres
souvent.
un diminu-
dans aitantost,
l'expression aussitt.
tan,
aussitt;
a&M, aucu-
T~M M;~M~t!,
jamais,
toujours. cf. les expressions toujours Tbf~M~, f0~ dia, toujours totas ~0/-<!J, totas ~tt~. Vegadas vegadas, (*vicatas, parfois;
tt. viam),
M~ /o~M~, a
a/fHK~ ff~, pro M~, souvent, a la M<.(, a las t' alors, per la ff~, quefois, per lor tetz, leur tour, etc. vite. ~M~, M'Mt~ (vivacius), t'<
de ~M'f~)), dans l'expression cat. vegada, a. fr. foie. fois, dans les expressions ~K'~ quelalors,
III.
ADVERBES
DE
QUANTITE
ET
DE
MANIRE.
<M:f!
atrestal, assez,
atretan,
beaucoup.
comme. (quasi), comme. Cow, co, coma (quomodo), Comen (quomodo mente), comment. Consi, co~ (~Mowot7o .ne), comment. ~r~M cop (M~t colaphum), beaucoup.
iti
Co~) (Bel),
GfOM'~at'rt'
f~~K~t'fft/'nw~f<t/.
Eis M<j
(~Hm),
mme
(nec ipsum), de mme; neus, mme, ~/<weK. MM~ neis, non Eissamen, men, eusamen, .m~'o Esteus, Estiers mme Gaire Greu epsamen issamen,
negueis, neis,
neissas,
seulement.
(ipsa
mente), autres formes ensade mme, aisamen, galement. cependant. eis? sans cela; per estiers,
rattach
autrement, si toutefois.
sens;
(germ. (grave),
difficilement;
formes
)M~,
mes,
MM< que mai, surtout /o davantage, plus al MM<, mai, la plupart; al mai, le plus souvent; al mai, plus. mai. Ko M~, plus. ~o May quant, mas ~Ma~ M~, exce'pt except; MM~, //Mr, Massa de, Massa (massa), beaucoup. a massa, ensemble. beaucoup M~ mezes, mme. moins. mieux. beaucoup.
ingnieuses de Ch.ib.meau,
de, gran
Ma~M
Mezeis,
NM(M, M~
M~J,
meeis,
(M~M~),
(in
nemps
mas (non.
magis),
que.
non percan(non nanmoins. per tantum), (non rem minus), pourtant. ouvertement. Pales, a pales (?), publiquement, Pauc (paucum), peu. Pauc a pauc, pauc e patte, cada paiic, per cada pauc, peupeu; a pane, ab un pauc, per pane, peu prs, peu s'en faut. Plus mai. Pro, Pur pron (?), (<i assez, beaucoup. seulement, pourtant. du moins. (plus), plus. Lo plus, pauc mens, peu a per pauc H plus, la prs;
plupart
Si (sic), Sivals,
(sic vel +
s),
Sol (solum), seulement. tant. Tan, t'a (tant), Trasque, tresque (trans quod), beaucoup trs. et trop. Cf. supia,
Trop (germ.
COMPARATIFS COMPARATIFS.
trop?),
DES
ADJECTIFS-ADVERBES.
IV.
ADVERBES
DE
NGATION
ET
D'AFFIRMATION.
La
par
non,
no.
La
menaant
le Hardi du roi de France, Philippe (en vengeance dire oil, nennil, leur dit qu'ils apprendront 1284), au lieu de oc et no La ngation autres objet langues de peu peut tre renforce, par un comme mot dans les un *),
romanes, de valeur
dsignant genus s.
mica-mija
(mica),
PRPOSITIONS
latines Les principales ad, de, in,per prpositions La langue d'Oc en a form ont laiss des drivs.
i. Et auziran dire per Arago. en luec d'oc e de No (Azats, Troub. de B^iers, 2e d., Oil e n>nil ceci voir Sur tout Gram, Chabaneau, Ivn., p. 126 sq.; J. Anp. 58). Revue des l. rom., XLIII (1900), glade, p. 58 sq. du latin gens (employ 2. Quelques auteurs font driver cette forme des formules comme minime en latin dans ngatives gentium, pas le n= nous satisfait moins du monde) mais cette etymologie pas. dans l'ancienne de l'adverbe 3. On ne trouve langue, d'exemples pas, hui en languedocien et en catalan aca rai, que l'on rat, SI usit aujourd francise en a rai = cela n'est nen. de mot est obsL'origine ce petit il ne peut se rattacher ralb, ralbo, comme cure gure phontiquement du Midi, le voudrait ni radtofit M. Jeanroy XlII, (Annales 568-369), du grec raidios radias il aurait neutre dans pu s'introduire (cependant des maritime car on emploie le mot la langue sur une partie d'abord, et catalanes); ctes languedociennes est-ce simplement le mot peut-ttre du latin radium, dans l'ancienne ;au point rai, rayon, qui existe langus l'ide serait celle d'un d'un mince filet de de vue smantique rayon, mais cette tymoloeie ne nous satisfait, lumire; pas non plus. Gram. Gram. der rom. Spr., d., 4. Diez, $' Chabaneau, p. 754 Ittn., p. 329.
avec avec
la runion des
de deux des
prpo(prsents
(apud), abe.
formes:
am,
an, amb,
magis), avoi,
anciennes,
(contra,
in
contra),
contre.
De (de), de. Demesl (de mixto), parmi. Des, deis (de ex), ds. Dim, Dusque, Eissetz En dedins (d intus), usque), except. dans. jusque. dosca (de
En/ra,
amfre
(infra),
sous
composs
denfre, defre. denfra, Entro (intro), jusqu'. Envers, enves, envas (inversus), Estiers, Fors,
i. Ev.
envers.
de manire. adverbes
voir les
de lieu.
dans Levy, S.
de Saint
exemples
W., CHAS.
(forlius sous.
(deorsum,
diosum,
desusum),
Josta, dejosta (juxta, Lonc (longe), ct Malgrat Mei, parmi. Mest; Oltra Part cf. demest. (ultra), de (nialum meg
de juxta), de.
prs
au-del.-
au-del de, except. (partent), Penden (pendentem), pendant. Per ( per), par, pour. Pois (post), aprs. Prop (prope), prs; arrire. selon (sequentem ou *seqtientet s), sans. si, n 15. ?), cf. adverbes de lieu. Reire (retro), Segon, Seguen, suivant, Sens,
%ensa (sine
Septat (exceptatum), except. Si. Cf. Levy, Suppl. oc, except. W., de lieu. Sobre, subre, sur; cf. adverbes Tras Tro, (trans), troque au-del. (inlro vers quod, intro
Vers (versus),
1. Selon est emprunt
composs
vers
an franais
la fin du xiv*
sicle.
CONJONCTIONS Il ne reste nombre aux de plus en ancien provenal se rattachant petit qu'un directement
conjonctions
un adjectif, un partile premier peut tre un nom, le un adverbe ou une prposition, cipe, un pronom, du latin quod-quid (et non second est que reprsentant quam). La particule est et (e, e;, quelquefois i). copulative Il y a aussi quelques de l'emploi de si (sic), exemples comme en a. fr. et en roumain La particule copulative plus rare). Le sens ngatif ni est maire, l'quivalent s'il plat de et Dieu est ni << nec (ne, ngative s'est perdu assez souvent et ex. et Si Dieu sa mre plat\ ni a- sa
(Fierabras, formes
disjonctive
tait 0 <Zaut
(autres
prsente ment si, quelquefois ses devant voyelle La conjonction de temps tait quan, can <
1. Chabaneau, 2. Chabaneau, 3. Levy.Suppl. lim., 542, n. 4. fond., Op p. 359. W.,st. Gram.
quando;
on
trouve
aussi de
lancan,
mlange
annum
lanquan, et de quando
Quare a donn quar, car, avec mais souvent aussi avec le sens de que. Pois peut s'employer nous voyons. Coin seul signifie L'ide de quoique conjonctions L'opposition cependant.
CONJONCTIONS FORMES AVEC
tre un parat (illo anno quando). le sens de pat ce que, qui de ce que, savoir
sans que
cf. corn que. puisque, quoique; est rendue par sitot et d'autres ci-dessous. mais, neqnedonc,
QUE.
Les
princi-
pales vantes
conjonctions 1
formes
avec
que
sont
les
sui-
que, que.
Anceis que, avant que. Ans que, avant que. manire Coin que, de quelque Coras que, avec l'indicatif, qu<e (avec quand, l'indicatif). lorsque; avec le
quelque moment que. subjonctif, Des que, ds que; desse que, mme Despois,
1. nes,
sens.
depois que,
depuis
que.
13. Les et des ont t don-
tymologies prpositions.
que, puisque.
a las fins que, afin que. Jassiaisso que, quoique (mot mot fa sia aisso que, a. fr. ja soit ce que, jaoit que). que (a), que. que, mais que, pourvu Mentre que; cf. dvmentre (dum sens. Mas que, mme
inter)
On que, o que. Per que, per so que, pourquoi, parce que. Pois que, pus que, aprs que, puisque. So; cf. ab so que, per so que; ajouter de so que, pendant que. Tan que, tan tost que, tant jusqu' que, ce que. aussitt que. Tro que, trosque,
INTERJECTIONS Nous cation trs donnons des juste interjections dont d'Amors, suivante les la classifid'aprs le rdacteur a fait la L'interjection, dit-il, son li las-
Leys observation
a plusieurs movemen
segon que granre e las volontatz d'ome, no pot totas saber marquent la joie bahaha, sont
oy
oge
he, hehe.
Jezus.
marquant
la
douleur
ou
la contraa,
oy (plenissonan),
oy (semissonan),
Oge las; yey dolent des Leys d'Amors exemples ay lassa. Interjections hahaha, bahabaha marquant' yey,
ha,
haha,
o, ay, /0, so, ho, hohe, ostatz, e. Ex. aco Oh ay e per que ploras ? Yey e qwsfa To et en la vila et^ ? So e vengut% et%_ ? la peur (que l'on cause Interjections marquant la syllabe ta tata, dont on peut rpter quelqu'un) quatre, cinq ou six fois pour faire peur la moquerie marquant un animal. e
(escamimen
he, hehe, hehehe, haha, yey, pur. Per Dieu pur no ira aissi quo'us pessatz. la colre Interjections marquant l'indignation, so, to, ostatx, be (plenissonan), la menace marquant
ha,
haha,
vay atan. marquant avan. qu'il y eut d'autres interjections l'excitation so, cho, ai ri
i.
Sert
exciter
les animaux
arri
io.
en cre cette
constamment;
avons
numration,
l'auteur et pour
des Leys a fait effort pour la rendre complte en classer logiquement les divers lments
I. On peut compter comme via, segur (ci idar les parmi segui).Cf. interjections S. lf\, Levy, des mots segur.
exclamatifs
CHAPITRE
Formation A.
I. SUFFIXES SERVANT
VIII
des
Mots
SUFFIXES
A FORMER DES SUBSTANTIFS.
servent
former
des
noms,
des adjec-
ordinairement tifs.
des adjectifs
dans aux
la liste mots,
principaux
idura) (EZON,
(EDOR,
idor),
fm.
ol-ola
on
OT.
dans ce chapitre, l'ordre L. ado par AI. Edward un excellent trait sur la formation des mots en Adams, quia publi ancien IVot d-Formation in Provenal. provenal: New- York 191^. 607 p. 111-8. suivons,
I.
Nous
ADA,
-IDA,
-UDA.
former verbes un
des
latine. Il sert d'origine les participes des passs les mots ainsi forms ont e 1
en -ar,
sens
abstrait.
franais -ida,
correspondant:
(pour Ex.
-ada),
Albergada,
armada, falhida,
escorrida,
etc. moguda,saubuda, des substantifs d'aprs des verbes, plus d'aprs ainsi forms dsignent ou le temps
en gnral
le contenu, l'tendue (dans et mme l'action (bastonad). carrada, manada, cartairada, olada, Lat. ieur, trs
clergada,
fomada, ses-
joncada, etc.
-edr,
pairolada,
porcada,
-idr
e-trem,
i-ircm
eeur, suffixe
eur; sert
eur
former
d'agents.
Ils sont
nombreux,
dsignant surtout
des dans
au^elador, domnejador,
aux
cambiador, galiadoi
canetc.
(provcngascon-
devinador,
les
Lt ode dans
sait la adr,
les
mmes
mots de lat.
pr-tor
provenant cantaire,
au^elaire,
cambiaire,
EDOR.
conqueredefenfait), valedor
(conqurant),
(diseur),
(qui
(hypocrite), jonhedor (combattant), etc. (dfenseur), Le cas-sujet est en -eire: dixeirt, defendeiie, jonheire, etc. Ex.
IDOR.
facette,
Cmnplidor
(excuteur),
(conducteur),
enquisidor (inquisiteur), servidor (serviteur), etc. est en ire 225 sq. d'agents -ador, fminins -edor, -idor, servire
cf. supra,
dclinai-
substantifs rili.
en
aux -ei-
avocairit^, gardairii\,
camjairit^,
cantairit^,
em-
governairit^,
lrichainl\,
malfa\dritx_, menteirit^, ordeiritz. en -irit\, pas avoir exist de formation au suffixe -ador. -idor, comme -airii\ cor-
au suffixe
suffixe
-adgr
non ainsi
escorjador (lieu orador (oratoire), sage), mitador roir), etc. Ce suffixe roir terre-oir,
correspond
-eoir,
mireoir,
terroir, etc. Les noms en -idor, au suffixe latin correspondant sont assez rares bolidor -itmiutn, auzjdor (auditoire), et on n'en cite (bouilloire), pestridor (boulangerie), corner (corridor). qu'un en -edor Les noms fminins correspondant -ador sont termins en -adoira et dsignent aux doladoira en gnral masculins en
IDURA.
Lat.
-cltura,
-e-tura,
-i-tura
ral former
artrttrre). 2.
Sert en gn-
au Petit Adams donne Dictionnaire de Levy; escorredor, qui manque corridor est d'origine courredouexisK encore (a. fr. couradmr italienne). et quelques mots du 2. Cf. cabelhadura autres cependant (chevelure) mme genre.
1.
Ex. derie),
Ambladura cremadicra
(marche (brlure),
au pas),
brodadma
(bro-
dauradum (corchure),
(dorure), folra-
empenhadura (gage), dura (fourrure), etc. Cozedura (fracture), niture), (couture), envestidue-a
escorjadura
fendedura (investiture),
(fente),
rompedura (gar-
garnidura
noiridura
(nourriture),
poiridura
(pourriture).
Lat.
-alis
(adj.)
et
assez
nombreux,
neutre
du casque, (ouverture pour respirer), cabal (capital), cambal (jambire), corral cf. (place dedai (d), feiral (foirail), na\al esp.), fogal (foyer), du casque qui protgeait le nez), olhal (ouver(partie ture du heaume Parmi (mtairie), etc. pour les yeux; les noms en -il, assez fornil (fournil), cf. bocal, rares, etc. na^al), bordil citons enclos),
Bocal
cortil
(courtil,
ALHA.
Lat. abstraits,
-alia
(plur.
Noms
fr. -aille. neutre), sur des noms ou forms (trouble, dispute), gorinalha cana-
(truanetc. polalha (volaille), daille), pezpnalha (infanterie), sont plus Les noms en -ilha (lat. -ilia, pl. neutre) escombrilha (dcombres) escobilba (balayures), rares (entrailles), fachilha (sortilges), etc.
coralha
AMEN,
-EMEN,
-IMEN.
noms
abstraits ence.
Lat. sont
fr. -ance,
acostumar,
acostumansa,
forms + ia
(avec/ accentu). sur des substantifs (cette concrets Alnwnaria coirataria (druerie, maomaria deuxime et abstraits. (office
Noms
assez
grecque). cavalaria
(ca-
(tannerie), galanterie),
(draperie), (fabrication
panataria (mosque), (paneterie), sabaromaiia (plerinage), (boulangerie), fustaria le drap), (charpenterie), pescaria pararia etc. (pcherie),
-ard ou -hard. Sert former Germanique des noms ou des adjectifs pjoratifs: peu nombreux. Ex. Bastart colhart, jacomart (btard), (jaquemart), pendart,pilhard As, quantit,
I. dont comme
galharda, cius
palhatdd. Ide de
-asa.
-cea, -cia.
grosseur,
d'Adams, en -men/a,
gravas (banc de sable), fm. bonasa (calme, etc. sedas (a. fr. se-as, sas, tamis), etc. bonace), golasa (grande gueule), Ermas (terre inculte), de plusieurs sources: provient -atlus (germanique latins et sur?), -atus (substantifs tout participes passs des verbes en -are, prov. -at). i) Noms (oie jeune), d'animaux colombat (de -attus, diminutif?) irondat, aucat lebrat, AT. Ce suffixe
Ex.
(pigeonneau),
(lat.
-atus)
ducat,
prebostat,
dechat (posie). aurat (champ labour), semenat 3) Noms concrets: cadenat (chane, cledat (claie), cucadenas), (semis), bat (cuveau),
ATGE, -ETGE,
ferrat
(seau).
Lat. -ticum,
-ITGE.
-ticum
Fr.
-age, -ege, -ige. Noms forms sur des substantifs et abstraits. les noms Les noms
concrets
contraire Ex
Vilatge,
vilanatge,
coratge
here'tge, ftge,
mtge.
cf. la Phontique). EL, -ELA (e et e suivant les mots; Lat. -llum, -e'ila, -eh, suffixes -lla, ou -llum, diminutifs.
1. Goujat
Noms
est-il
concrets
formation?
assez nombreux
quelques-
de mme
perdu,
en
passant
du
latin
en
provenal,
le
diminutif. Germ. -ing ? ou prlatin (ligure a servi former surtout des albenc (vtement suff. fminin -enca ?) -inco ?
Enc. Ce
suffixe
devenus (sorte
substantifs
de pain) mostarenca paye au mois de mai), le mot, most). vin, ou plutt Essa. sonnes Ex. metgssa ET, suffixes Eza. mots
-ETA.
(mesure
-issa
Sert
former
des noms
de per-
laironssa
maestre, preveire,
maestrssa
metge,
-ittus,
-itta.
diminutifs. Lat. abstraits -itia. 1.. blera, fad&(atfekne%a,fere%a, Grec noms -ia. abstraits, Cf. ARiA. trs etc., etc. Sert former de trs nombreux
Suffixe
Baionia,
rla, pagania,
cogossia etc.
(cocuage),
i.
Le
suffixe
-eia se rencontre avoir subi l'influence vititeia, suffixe vakia galeia, proprement
dans
mots ordinairement abstraits acaneia franaise: (haquene),/awiVj, dans sareia de saturejam (sarriette) parler.
des
1ER,
fm.
-IERA,
-IEIRA.
Lat.
-arius
Noms
bandier
baratier ptre), (fripon, dbiteur), coiratier (tanneur), renovier (usurier), etc. Noms concrets ustensiles, (instruments, etc.): bugadier (cuvier
armes,
lessive), cremalher (crmaillarmier (larmier). lre), escaquier (chiquier), Noms d'arbres: avelanier aiglantiei (noisetier); castanier, cerier (cerisier), figuier, abstraits laurier, mandolier etc. (amandier), Une srie de substantifs nir de mots Ex. (captivit, ment), tacle),
Ira
paraissent
provecaitivier (chti(obs-
latins
misre), 2.
-RA,
(souci),
-ra,
suivant
les dialectes.
Lat.
-ria. en -1er peuvent bordier-bordiera, des noms chose faviera avoir etc.
La plupart des noms d'agents une forme fminine en -iera De plus ce suffixe sert former
l'endroit, (meurtrire
1. 2. A.
sur le dveloppement de ce suffixe, Cf., supra, Phontique, Cf la liste dans Adams, complte Op. latid., p. 228-229, essais de philologie Nouveaux riioims, franaise, p. 112,
de fves),
feulera
de fougres), gipiera
jon-
aussi peuvent ou de harnachement (bandeau), cambiera (partie etc. peu nombreux, (longueur), etc. disette),
dsignent paubriera
(pauvret),
suffixe
diminutif. Ex. Estanhol Ihol (jeune On. des gnant diminutifs. (petit tang), pairol, Sert ou flaujol pairola (flageol-et), (chaudron). des noms surtout dsides ma-
vigne), Lat.
-onem.
personnes
auelon (petit
(oiselet),
enf an-
(aiglon),
moscalhon
Il sert ide
aussi
former
des
noms
de choses,
avec
de diminutifs. Boisson (buisson), (flacon), etc. esclapon (copeau), (petit eicudelon barrage),
flascon
paisseron
(penon),
Lat. -irem. Fr. OR (9 ferm). mer des noms abstraits, en dehors directement du latin. folor tristor (folie),
-eur.
Sert
for-
des mots
drivs
Ex. Belor (beaut), rosor (couleur rousse), lau\or Or vant Ex. (petit tier),
TAT.
gramor
(chagrin),
(tristesse),
iror (colre),
des diminutifs.
uiercerot galiot (cuissot), (corsaire), ostalot (petite mercier), maison), pegot (savede vin), etc. picot (mesure Lat. -ttem. Fr. -t. Noms rnalvestat abstraits. pau-
Lat.
-ura.
d'ad-
jectifs,
des noms
2), planura
Pour les mots
falsura etc.
du gnitif
(fausset),
folalura
pluriel
latin
-ortim,
cf.
383
II. SUFFIXES SERVANT A FORMER DES
ADJECTIFS.
ou
des thmes
nomi-
peut
de vue
du sens,
en
marquant
-IDOR.
la possibilit d'une
-iu
b) Suffixes
lit: -UT. -al; -ART;
marquant
-at; -enc;
la
possession
-es; -IS-ITZ;
qua-OS,
marquant -ier;
-ET.
la ressemblance, -in.
le
ratta-
Diminutifs -ible.
ABLE, ms sur
-abilis, verbaux ou
forils
passif
domesjable, convenable, et
etc. etc.
de^agradablc, d'origine
Formations
(rares
savante)
marcessible (prissable). enva?ibh, A ces suffixes se rattachent les suffixes -ivol, jectifs qui (une ont servi former un certain
-vol, nombre
-vol, d'ad-
principalement
en adjectifs lui-mme
Ex.
Cagivol
(prissable), movevol
delechivol (mouvant,
(dlectable), muable),
-uc. ebriacus
Formes
assez
rares.
-ec n'apparat que dans trois bavec (bavard adjectifs ?), canec (gris), des formes mante (attach?); ebratc, juzaic renvoient renvoie latines tifs en -cus -qc n'apparat que dans sens ?) bu^c (mme dont plusieurs adjectifs deux enfin ont adjec-uc se un sens malas(lourd), (lourd),
astruc (heureux pjoratif: comp. benastruc, caluc (myope), faisuc true); badalnc (badaud), frejuluc etc. ADOR, quelquefois
-EDOR, -IDOR.
(frileux),
paoruc
(peureux),
peue
Lat.
-trius
Ces adjectifs ont -treir) (avenidor, qui doit arriver, futur) ou passif (manjaces derniers sont plus frdor, qui peut tre mang) Ils marquent la possibilit et le futur. quents. Ex. Sens dor (durable), actif ou neutre: (qui naisedor endevenidor (prissable), celador doit (discret), nier, qui duraniera),
negador
i.
Quelques-uns
de
ces
jdjectifsont
l'un
et l'autre
sens.
Sens table),
cantador blasmador (chanpassif (blmable), tre donn), donador (qui peut governador (louable), jug, pagador (payable), (ddan-
lauzpdor (gouvernable), conoisedor (devant tre fendable), gereux) partidor AL. paux fient fazedor dirigidor (sparable), Cf. supra, suffixes servant concernant,
(divisible), etc.
substantifs. former
un des princi-
Alodial
(allodial), bataille campal, mots, dictio), le pays partie), Lat. -anus. (fou),
Auran
(lointain).
en topofrquent certan (sr), (tranger), noms de lieux en -an ou -bard cf. supra sub-
auiprt
(auda-
Skok, 1906.
Die mit
dtn Suffixen
-anuni.
sudfi
an^veshchen
Orlirui-
Grammaire
de F ancien
prn'tnal.
17
AT, fixes
-IT,
-tum,
-itum,
-tum.
Ces
suf-
servaient
Ils forment mais comme (enrag), (envieux), ENC. -tnc, ment leur. Ex. bolique), (de
des participes sont quelques-uns entestat (obstin), esmerat (pur), fdidit Cf. (exil),
les participes passifs en latin. passs en ancien provenal; devenus envezat afortit etc. de pVirs adjectifs, enrabiat encobit
(heureux), (obstin),
en substantifs. Les adjectifs supra, forms sur des substantifs, ordinairemarquent le rapport, la ressemblance, la coul'origine, Aerenc albenc diablenc
(arien),
(blanc),
(diamajenc rozenc
Arabienc,
Caorsenc, falbtnc
Germanenc, negrenc,
(ple),
Es (e ferm r). Lat. -ensis, lat. vulg. (sis. Franais former des noms propres en, ois, ais. Sert surtout de peuples. Ex. Campanes Agates, Proensales,
e ferm est traduit
Carcasses, Savartes;
Biterres,
Narbones, Frances,
r. (ais) Cet
Narboimats,
Lauraguars,
Allemand),
Ga7es (Gallois),
Irlandes,
Angles,
substantifs. la plupart
de diminutif, gros-
grosset,
1ER.
adjectifs etc.
sont
forms
quelquefois
des adverbes.
se rapportant , appartenant Ex. Batalhei (belliqueux, (hardi), fortifi), frontier ostalier sobransier, ufanier (arrogant), (hospitalier), sovendier lu. (assidu), Lat. -inus. etc. Marque la ressemblance, le rapmarbrin
port, la matire. Ex. Aceinn (en (de marbre), Is, s). Ex. Suffixe joint tortis (flexible), thmes verbaux pozadit^ levis), lu. (o l'on
-ITZ.
porprin Lat.
bouc), etc. =
-is (levis
a. fr. leve-
passs ftachis participes mestis (mtis); joint des (flexible), labotaditz. (qui peut tre labour), peut puiser), kvaditz (pon L, pontetc. (insinuant),
des
plegaditz Lat.
(flexible), (ivus).
coladit^
-iuus
Ex. Agradiu
(agrable),
fougueux),
celiu (faible). Os. mer, Ex. avrilhos UT. noms siques saberut,
(secret),
esforsiu
(actif,
nergique),
plegiu
Lat. sur
-sus.
Suffixe
servant
for-
des 'noms,
adjectifs
Adjectifs
la qualit
aventuros (amoureux), cochos (dsireux), etc. -tus. des des Fr. -u.
(heureux),
et marquant (rarement
forms sur des Adjectifs ou des dfauts qualits phymorales, comme dans
qualits
barbut
cambarut
lut ( larges
paules),
III.
SUFFIXES
SERVANT
FORMER
DES
ADVERBES.
le seul, est -mm et vraiment Le principal suffixe, Il sommes dont nous nous dj occup (p. 353). des substan des adjectifs et trs rarement s'ajoute tifs -at, mais -it, il s'ajoute aussi des participes -ut et pi end alors la forme -adamen, passs en -idatnen,
-udamen. Ex. Abreujadamen (en ajostadamen (en abrgeant), dliber adamen (dlibrment), pauzaamm ajoutant), sebramme formation qu'en provenal), (posment,
damen
ca-
Les
-ALHAR, -IFICAR
principaux
-ELHAR, -IZAR.
suffixes
-ILHAR,
verbaux
-OLHAR
sont
-EJAR,
-AR et
-EZIR
-ir
(-ZIR)
Lat. sur
-aie.
Fr.
-er.
Ce suffixe
des substantifs,
trentaine
>
albergar engenhar
engenh, azaut,
a^autar;
Lat.
-ire.
Fr.
-Ir.
Sert former
des
verbes
avec des noms; les d'adjectifs, quelquefois ne sont pas trs nombreux, dans les verbes
mais les verbes en -ir forms avec les prsimples; fixes a, en, es, re sont beaucoup plus nombreux. Ex. (Adjectifs). Brun, brunir dur, durir franc, etc. Noms color, colorir; franquir; joven, jovenir
1. Cf les listes
compltes
dans
Adams,
Op.
laud.,
p. 33;
sq.
baile, aigreur
baillir.
Cf. infra
le suffixe
-ezir,
de -icire: etc.
Lat.
aigre,
brun', bruneir
-ELHAR, -ILHAR,
fer, enfere^ir,
-OLHAR.
ALHAR,
-aculare,
-eculare,-oculare, Ex. dilhar (glapir). EJAR. teiv sont Ex. (a. Fr. Lat. Badalhar (fendre),
fen-
jangolhar
au -idiare, correspondant vulg. Ces verbes sont assez nombreux; des noms et sur des adjectifs.
gr. ils
former peu
-iZa-re, gr. tsiv cf. supra -EJAR. verbes non populaire. d'origine traduits mercan-
Verbes
dxxar (commercer).
V. -COMPOSITION AVEC DEUX OU PLUSIEURS SUFFIXES.
Il n'est
pas
rare un
dj muni d'un ex. solda > sold-at > avec etc. un suffixe
mot
sufsol-
diminutif,
portalet,
Adier,
-ATIER.
Lat. (portetaix),
-at dauradier
Ex. Coladier
des chausses), (inspecteur logadier. (lou, locataire), soldadiei- (soldat), boscatier vit dans les bois), (qui bovatier (boucher), coratier (tanneur), egatiel (gardeur etc. de juments), panalier (boulanger), Aleza, Ce suffixe ou -ALESA (e ferm). plutt dans un trs se rencontre francalza Lat. petit -allia. nombre
de mots
comme
ortala (jardinage) dance), rare bovare^a (?), secaresa au suff. masculin Quant rare cf. cependant Lat. vinharfo -arium (mesure
(libert), wollalfta (abon-areza est galement (scheresse). il est -AREZ, (vignoble). + -ada. denaiiada de porcs). (id.), encore
plus
sestairada
ALATGE.
carnalatge
Andier,
morlalatge Lat.
peu
(taillandier), rural).
faendier
des adjectifs, peu nombreux bufarel (qui souffle ?), cantarel (chantant, chanter), coivdarel (vaniteux ?).
Sert former
B.
I. Prfixes' SERVANT
PRFIXES
A FORMER DES verties.
A (ad commun.
CONTRA.
et a% devant
des
voyelles).
Lat.
ad-.
Trs
Lat.
quivalent
Marque
ordinairement,
mais
pas
la sparation, toujours, l'loignement. Ex. Definar (cesser), degastar (dvaster), (grener), DES. desagelar Lat. dis-. (desceller), Mme departir
eis du lat. ex), mais plus frquent. Ex. De^abricar dexfidornar (dcouvrir), ornements), der), de^afacbar (dparer),
(enlever
e\agiadar
de^amparar etc. Esbrancar protection), de\amar (dsunir), etc. cher), escabessar (dcapiter), Em-, EN-, ENTRE-. verbes commencent Lat. in-, inter-.
deialbergar
"(dloger),
surtout
i.
Cf.
la liste
complte
Op.
p.
4^2-440.
FoR.
Lat.
foris. (mettre
A le sens hors
de hors
Ex. Forsenar
de raison), forfaire
forclaure (forclore), jurer), dir (bannir), etc. MES. ciation. Lat. minus.
(forfaire),
Marque
la dpr-
(mal parler?), (chouer), mesparlar mesmescreire (ne pas croire), (mpriser), mespre^ar etc. dire (mdire), mescajer (mchoir), OLTRA. cette catgorie Dans Lat. ultra-. Rare (tre verbe orgueilleux). por n'est pas un aprs le verbe principal de
Ex.
Mescabar
otracujar
l'expression porgitar, car il se trouve ordinairement adverbe; Lat. cf. supra, re-. Prfixe p. 357. d'un emploi
trs
trquent, la
ordinairement
la rptition,
le retour,
rciprocit.
SOBRE.
Lat.
sur-.
Sert
former
en
sobronrar,
sobreparlar;
Lat.
subtus.
Fr.
sou-,
sous-.
Verbes
peu
nombreux. sot^fugir sous), (drober), (creuser sot<terrar (enterrer'), tic. sot%pau%ar (mettre en dessous), Sotifoire Ex.
II.
PRFIXES ET
SERVANT DES
FORMER
DES
NOMS
ADJECTIFS.
beaucoup que
moins
nombreux
et
moins des
im-
servant dans
former mots
verbes.
deux
seulement
et antitrobador.
-Ex.
clef),
contra-
conlraja\tcontrasagel
(genre
REIRE.
exig d'un sous-feudataire ou d'un tenancier), rebegach (arrire-garde), Lat. super-. teiretemps Fr. sur-.
SOBRE.
sobrarbitie goisse), (surarbitre), sobrecot (surcot), sobrefren (double rne), sobrelau^or sobietemor (excs de crainte), etc. (excs de louange), Les adjectifs sont sobre sert en plus nombreux effet, tifs. gran, les Leys d'Amors', former des superlad'aprs D'o sobrebel, sobrebon, sobrecabal, sobregai, sobresobienamorat, etc., etc.
C.
NOMS
MOTS
COMPOSS ET D'UN
COMPOSS
ET D'UN
a)
ADJECTIF
SUBSTANTIF,
RCIPROQUEMENT.
chre ? couvert), bonar (a. fr. (bonne malaboner, fr. mod. bonheur), malaise (malaise), malcor (colre), megdia, paga (prison pour dettes), Belacara megjorn primver Annu megloc (milieu), etc. (printemps), (midi), (an neuf, nouvel an), milgtana (grenade), ou
jurvert margras
(verjus (mardi-gras),
VERBE VERBE.
ET
D'UN
est ordinairement
ben, mal
mens,
mais
(bienvenue),
(plus-value), (indiffrence),
bien,
mal).
forms
L'un il peut
substantifs avant
modifie
le sens de l'autre;
ou aprs
l'autre.
Ex. rose),
(eau
de
neige),
rampalm
la tte mailles (camail, qui protgeaient cordohr (piti), chant du galcan (premier lerratremol de terre), etc. (tremblement composs il n'y a pas d'ide comme dans les par l'autre, esquilgacha teiramaire (guet, (terre
noms quelques de modification de l'un suivants patrouille), mre), etc. cornamusa merdafer
(cornemuse), (mchefer),
d)
NOMS
ormes
D'UN
\erbe
ET
D'UN
SUBSTAN'IIF.
le verbe
a un
sens
actif et le subs-
de complment
direct.
Bufafoc,
butfatixpn
vin (crieur qui annonce invite boire ?), crebacor (qui pille les monastres), (valet charg tue le jaloux), parabanda Cf. de convoquer
(qui souffle sur le feu), cornale vente du vin ? ou qui (crve-cur), crebamostier
encore,
formations
intressantes,
de cur), (juridiction),
forms (OU D'UN
jenimon etc.
(fin
du
monde),
e)
ADJECTIFS
NOM
ET
d'un
ADJECTIF
PARTICIPE).
bocatort (terme
dure,
tor-
capcorb
ferveslit
forms
f)
ADJECTIFS
ADVERBE
ET
D'UN
ADJECTIF
PARTICIPE).
Ex.
(heureux),
(pris
maladiech,
maladobat, noncurat
composs (innocent),
D'UN NOM
non mien
VERBES
nonpar (ingal),
ADVERBE ET D'UN ET VERBE. D'UN
g)
COMPOSS OU D'UN
VERBE,
Les
composs
de la premire sont forms catgorie avec mal, ben, non mal memaldire,
malt) aire (maltrai(compromettre), noncaler (ne pas se soucier de), etc. mentaver-mentanre (voyager). les mots simples, (avoir
comme
398 les suffixes nominaux ou verbaux et recevoir peuvent il y a l une nouvelle source intressante de drivation mots mais les procds drivs des mots sont les mmes que dans les
simples
exemples cornamanteANSA,
>
>
maldizedor captener>
suff
captenensa
-ARIA
malmescliu etc.
(brouillon);
malparlar
(mdisant),
INDEX
DES
MOTS
ab,
139,
afublar, agassap2, Agenais, agost, gra, agua, fl^ur, a^iif 346. dans 301. les aibre, aibs, 95, 42.
173. 140.
absterger, 349. accent (dplacement conjugaisons), atendre, acesmar, acirologid, acorpir, Adamar, <"*, 5, adobar, aduire, aadre, afiblar, aflibar, afranher, Afric, 322. acermar, 43. 203. 27, 358 adurre, 322. 104. 203. 334. Africo, 42;
171. n.
171. et Maurin, 171. 26, 124. 110. 110. 93. 159. aire, 49. 152. agrum), 143. 86. 92.
195,
3.
1 59-
91. n. 3 (tyra.)-
26. 330.
174.
aisen,aissen,
aissi, aisso, aital, aitan, a<ire, ajudar, alau^a, Alharic, alberc, alberga, Albert
ioo. 100. 190 u. 2. 190 n. 2. 190. 37. 25. 27, 91. 26, 91, 198. 198. et le Monge (tenson),
amaa
(fr.
amagenar,
prov.), ioo.
1 50.
amaj, 100. amai (= amav), Amalric, Amanieu amanoir, amanvir, amargar, amarvir, amb, amfe,
147.
27. de Sescas, 187. 187. 38. 187. 154. 108, 108. 88, 115. 203. 143.
3 34 n
ambollh, ambonilh, anifla, ania, amenlct, amentaver, amiral, 91. amistat, amt'w, ammolla, 9011. 43. d'), 305 n. 1. amrla, Amons, amoros,
198. 28. alcavot, a/coto, alcuba, Aldric, alegre, a/ea, nitimi, Alexandre i, alferan, algaravia, alhondres, almatrac, almoina, almormi, almosna, aWra, 86. 198. 154 11. 2. 28. 28. 27, 50. 203. 26,
Alexandres,
{Pome t. 33011. 28. 28. 205. 28. 159. 158, yy, 202. 158.
144. avipla, anar (conjugaison), a/m/(tymologie), 43. 115. 28. 217. 95 n. J 143. 175. 217.
278 n. 278 n.
Alvernhe, /, a,
Anghus, attgtia, Anglada, Angle, angoissa, anguila, anfor, Anjau, Anselme, ansessi, anta, 26,
Mareuil,
351
50, 85. 27. 205. 85, 129. 103. 141. 141 92.
5. a?^>0, 135. arr(gasc.), arratge, arsen, artiga, a^cto, assag, assai, 98. 143. artigal, 38, 167, 152,
193,
'94-
29.
aondos, 95 n. es/, aoii, apondre, apostol, appter, apiendte, apra, aquel, a}i, aquitain, 5110, 100. ar, ara, ara, 95. 173. 73. 341. 32, 339.
100, 177, 28. assassin, a.-r^m5, assezer, assire, IOO. 345. 345. 143. 346. 93. 200.
129.
100. 148.
ataliut, dtaft, atanher, atenher, Atlas atraire, atressi, 57. atretal, atretan, 186, 199. 342 n. 4.
304, I
325.
aranha, anfre,
128
n.
3. 3.
76.
io. io.
auentte,
207,
355.
m^iV, 66. 110. au^ina, pr. 3 sg.), au^iV, (mm, 289. I. 141. 100. I. 141. 119. 317.
aufa(=alsa, 190 n. aucel, mmr, aucire, Aude, Audoait, aufici aufri au^el, 106.
323. 126. r4t). (barn.), (barn.), (lat.), (lat.), 178. 106. 106. 106. 106. 95. 95.
avenimen,
(conjugaison), 100. avers ei avesque, avgol, auo/, 60, 129. 129. 115. s. 155. 100,
11;,
157.
avol, 85, 86. (barn.), (montp.), 144. 26, 95. 106. 173. 95. 106. 99. 109. 106. 143. ato, 42. 119. d'awr), pr.), 69, 161, 140. 155. 166, 273,
(part. (=
140.
129. n^wc, 28. 180. 180. 158, 180. 180. 158. 163. 27. 26. 205.
attfor^ar,
biin,
hiiiit,
h.
152.
138. 28. barbacana, barganhar, barguinhar, 28. basana, bat (gasc.), batedor, balemen, taire, 39. ta^o), 74 i. 105. 3. 87. 97. 97.
des
Troubadours,
(cat.),
6o,
115, 184.
137.
bobansa,
bodosca, Boce, 125, 190 5'4, 155. bofctr, fo/fl, 107. foj'wrf, boissel, 6y. toi'sta,
n.
320-
Belcahe,
Belenguier, 199. de la Belaudicre, Bellaud benaet, benexch, bendir, bene^ir, ie/rfa, fcf'ra, Berart, berbiti, Beniart, l'ieita,<)\. i 69. bene^et, 323. 323. 1122 91, 27. 59. 27. 192.
>>PJa, 78. 181. 1. to/a5, bolsas, bona to, 181. to/^ai, (a. fr. buer), 92. 75. 180. 354 n.
boria, borna,
182.
157. 28. borratge, borsa, 28. bot, 116. botica (esp. botiga, Joefo bouan, Blandinjt, blasmar, blastenh, blaslenha, blastenhar, blat, blau, blava, 152. itara, 90, 92. 149. 89, (ital.), 76. 56 n. 3. 145. 145. 145. 145
Brunissen, 27. brusc, 206. port.), 115. 89. 89. brusca, bruslar, ir/te, intffe, bruvenie >MC, 92. budel, 107. buer (a. fr.), bufar, tocida 107. (lat.), dans 89. fflwc 354 n. 25. 156. 153. 153. (lorrain), 1 1 7.
c final
estouc,
fauc,
Wfis, 92. trac, 26. braca, braire, brasa, tra^, brefania, brevtiar, breujar, Bm'iarl brida, Briva, broista, braga, 523. 3. go. 171, 181. 117, 189. 178. d'Amor, 91. 40. 206. 1 13 206. 25.
49-
324. cabirfl, 203 n. 3. 118. cabreflh, <;-[> 39, 203 n. cada,cadun, 142. cadaula, cdde, 126 cadegut (part. p.), 255.
2.
155 n.
1.
40. cadipra, cadira, cadole (a. fr.), 142. cairar, cairel, caissa, milieu, cai(t'i(, ca'^o, 170. 170. 137. [. 71. 138 115. .
Z'rpK', 25, 44. 26. bronba, btoufouni, br-ufol, )!/, 117. 126, 206
206.
Calendcr, caler, calha, calhar, calimas, ailla, callelas, calbre, calonhar, calonjar, camarhnc, cambe, cambiar, cambra, CdfMf, 2). camisa, camjar, Camille, caWj 48, caneton, cdnde, candf^a, cdnebe, 59. 325. 149. m.
217.
127,
Carcasses, carcassonnais, carcer, Cardlh, caresma, cargar, carinhada, carcbla, carrefirc, cartolari, Cartulaire n. i, 130.
82. 170. 38, 28. 118. 1 131. de Limoges, 73. 126. 192. 192 n. 51, 64 165. 97.
38,
178.
casse, casser, castet (gasc.), Castex, castiar, cat, ca-fa, xoiTi, catalan, 38,
130. 130. 127. 128. 128, 186. 163. 82. (gasc), 138. 138. 348. 192. 163, 186.
255. 255. 59, 160, 170 273. 199. ni. 28, 89. 203. 41. 138. 158. 138. 119. 84, n. 126, 141 162 189, n. n. 1, 2, 192,
161, 2,
170. 162.
26. cau^ir, cavalcons (de), cavalgar, Cavalier 95 n. Cavarana, cavilha, ca\al, catfr, 119. Lunel
162. 48, 96. 96. 66. 61 131. (lat.), 147. 6r. 61. 116. 147. 49, 85. 326. 161. 169. 162.
chiys (gasc.), 97 n. 198. I. 7J, cilha, cimitri, cinque Cj'ofaf, cire, 53. 5361. 354. 83. 325. 38. (lat.), 156, 180. 17170, 201. formes du mot, ciri,
38. 41.
ar<!r, 325. cm (lim.), ceis (.lim.), celh, clha, celiu (a), celtique, cenher, cercar, cercedula cerq'la, cereira, cerewa 50. 180. cerei^a, I. ff'ri, 61. OsiiV, cessai, 43. 202.
172 n. 1. clocir, 172 n. 1. clpt, riui, chtire, 161. 172 n. 326. 48. 1.
et autres
co (rouerg.), coa, 85, 86. cobiat, cpfefe, cobe, 51 70, 1 14, 143. 127, 130. 119. 119.
142,151.
274, 351' Ch. le Sainte 179 charjar, cheira, 2I4, 165. 162. ]62.
Foy, 357
119. 1 20.
(./H, 4S,
I6g.
cccodrilha, code, cdi, codnnh, codin, cofre, cogotda, coinda, C(iire, 131. 131. 28. 88 188.
203.
118
n.
1.
Poitiers,
53,
321
n.
151. 142-
concluire, confire,
326.
3. I sg.), 117
(prtrit,
117 n. 3. 60. conques,conquis, comumar, cont, conuc cor, 43 348 81, 326. contenir,
326. cohelh, 201. comba, comdai, Comenge, cornenjar, comen\(ir, cometre, cominal, commergar, cmol, 129. 217. 3 39. du 339. 341. roi Robert, 6g. 25. 139. 107, 107. 119. 336. no. 119, 200. 148.
(de "cof novut), 170. 170. (lat.), 36. corpiera, 195. 327.
181.
75-
203.
181.
181. conoada,173.
cosedura, raser, 202. COSi, 202. edrtoZ, 129. 120.
costa, costura,
cuf,
(lat.),
83. 148.
107, 107.
Couffoulens, cute, crkWe, ovmir, CK". 39, couina, craba, cramba, cranc, 203. 203. 199. 204. 139. 127, 351.
I7I-
165. dalgat,
daissar, 190. <fai/j;j, 99. 99. 122. 108. 108. 108. 122. 122. 122. 139. 108. 279.
crastar^ crau, 25. crausta, cre, 43. crei creire, creisser, crepcba, cridar, rivel, (lat.
85,
198.
dtxtnideu, damiutfla,
credo),
53.
dar (conjugaison), datari, dau (?), Daudi, Daude 33611. ilaun t'a 131. 50. 1 10. de 1. 52. 52. 52. 161. iJriwi, Pradas,
105. 26. croissir, croter, crollar, cr<i(a, crotlar, crii/ii, cn.'!, cubrir, (, 152. 116. 88. 152. 62. 105. 107. 74.
144,
200,
(engad.), (roum.),
eu f min, 77,
51, 87,
146.
n.
i,
147, 201,
-158. 270,
J59 271
Dn.
'< 5,
328,530. 356. 325. 333. 333. 169. 169. 169. ioi. 213. 339. 340. 541. 213. 75 n. 2. 349. 350. 55. 333. 86. 327.
196,
desfaire, desmar,
dec, 57. decbre, dechazer, decluire, decorre, decret, 524. 325. 326. 327. 56.
desmari, deswe,
<?{M, 57. Deduls, dedit 43. 151. 334. 103. 103. 69. ig9.
(lat.),
destrenher, destru,
destruire, det, 59. 69, detenir, deUrminij deuma; 89. deutne, deute, dever, devin, 80. Dpense, dia,
213. Deleu^e, <Wu (gaso), delme, demanar, dmette, demQra denh, deorsum depenher, depelhar, 169. 189.
176,
206.
Grammaire
de l'ancien
provenal
dich, diere,
dontanddr, dombredeu,
diffrenciation, dig, digeit, digerir, digne, dure, diit, dijaus, di;"(tf, djoubba diluns, dilvi, dimait^, dimfcres, dintenje, dim{rcres, dmalh, 1 58. 103. 103. 69. 70. 70. 85. 108, 217.
Domensanegues, Dompc, domerdeu, domergue, domesgar, domesgue, Domessatgues, domestje, domtje, 153. 168. 108. r82. 108, 108. 182. 139. 184. 163. 108, 108, 119. 153,
168 n. 163.
(arabe), 217.
84 n. 1.
200.
Proensals, 4$, 47, Dom/ 82 n. 1, 264, 266,271,321. 122. donila, doptar, Douttur, Ar, 142. 169. 163. 1/0/^e, 44,
56,
1 59.
105, 189,
160, 190,
175,
329. <fri7, 116. drogntan, drut, 92. 126. 203, n. 2. 78. 28.
196.
divendres, Aias, <%, doler, dolgat, dot/tailla, 86. 89. 329. 99.
ferm
(confusion),
122.
57 sq-
ebriao,
38,
62, 192."
98.
232
n.
2.
100. emagenar, 100. ai, embalau^ir, emblau\ir, embcnilh, emborigol, Emenids, 138, 26. 197. 197. 43. 193 n. 2. 330, 339. 118. t 104. 342. 193.
170. eg-ar, 102 n., Egipte,4l. 170. eguin, - (infinitif eiglieja, eigliesa, eime, 67 eira, eiresfl, eis, 49. 116. 64 64.
eu limousin), n.
53.
emina,
115.
137. eissac, 1 1 1 eissam, eissamen, eisarop, eissarral, eissart, eissau^ir, Vw, Sfl, etssida, eissidar, eisirop, eissir, A 7569. m. 1OO. m. 60. 98. 65, m, 290. m. 111 98, 97, 98, m. m. m, ni. 167.
"</>, I5enauntir (gase.), enbluda (lim.), encendre, nc, 38. 326. endutgi, 327. 129. 189. 189. 109. 109. 43. 118. 164. 322
52. 104.
enclaure, cnclutge, encorre, encrdol, endilbar, endir, endormir, endurcir, Ewfe, enemic, enemiii,
157,
206.
enH^,
enueg, enueg, 180. envelopar, envohpar, eni(ani), en^ 60. epsamen, er, -a, era (article eranha, 95. 217. 330. 330. 103. :, 103. 28, erfw, erebir,
3. 73.
6,
66,
115.
67,
115-
Eng olesme, Engoust, enguila, fer, enlumiiuir, kWi, enoi, enojai km, enquer, enqurit, 131. 180. 179105,
330.
2.
erisson, erme,
106. 50.
enquera,
193. 206. escaperlari, escarir, escars, escas, escaun escarhla, S. 195. 195. (gasc.), 98. 193. 326. 91. 52. 26.
174. 121. I. entemenai, entenemen, entier, 40. 99. 60, 103. 336. 103. 189.
enteirar,
entremttre,
esclin
(=
M~t'M),
199.
MCh(t;<26. Mco~re, s<KCf)M~e,3~. Meomf~M,tn). ~fcmt'<r<3;6. MfomoM~, fj<-on<]'t'n.2. ~(M!~<331. escopir, MCOf~2y. M~2. MC;i<t!,p2. MCO/tt~). MCO<f,;3I. escracar, ~ffn!!r,204 Mf'ftf&, Mf:W~38. Mff~Mft, escrir, 332 n. I. 2 I}8. 26. 107. 1 f~OM:of~, ;37
~MtOth'f,
107.
M<KOMt-f,7. esmurtir, espagao),l';o. Mjt<!i'i:Hcar,[~~n.2. <!i-/)aHtt,l~6,20;. c~aM~M', esparger, ~a~)C,~2. 332. 107.
<6<:r!j'tei'<)o,l4t). M~r~~2. M~a,l;o. ~7&, esperar, e~~MK), M~<<, f~Ht, 60, $1. ;3. 67. 56. 332. 104, ti8.
MCt-t!(parf.),I38,~2 ~f!<38. ~Cft'H~, eMfm<8. escroissir, ~t:rMt'<f, Mf'HtMO,92. MCt~!),I07. ~Hr,]o6. escurgach, f!~MMM, ~fMM~ esdiluvi, 198. 336. 3~6. 206. 107. 107. ~2.
espeys (lim.), M~taK<,()i. M~MM,pi. esptl, espilla, espinla, espirt, esplecb, 67. iSp. i8'). 60
n. t.
166.
f~M!~)'f,206.
<M~'ar,27.
et,
gascon),
214.
etica, <!f,124.
280.
MtfM(esp.),6<). j?~v,t26,i4;. M~'CU, M/Ot'M,l82. fj~r<4<). M~2. M<or)))<~at,204. ~or~'r, estraire, 350.
yi!<rf(composs), !8o. /i!H, /f)<i8o. 27. ~)MM<o!f)8. ~a~Mt~a, /ahaft',i; ~mM/jf,2i7. Ff!H;0!76n.3,8;,t46. ;6o. fantarma, /f!H<dKtM<t;<). /af<<tg8. farga. 142. t ;o. 100.
<itff!M~'0/dr,~6. t'r~n~fjrj~~n.2. Mff'aMH~a/t). <fr<'MM)' ~o/ fJt~t!A<'f,~2. f~f<!U/27,()t. estrieup, r 91. ~6.
~au(subst.),8;,t24,:7;. /<Ja,!42.
~K<n!,14t. ~ftM)~a,i~. faute2a FaMh'102. ya~o)' ~Mf, /t'~r<4.i. febrier, ~<)a,6;. ~'))-0t<,4t,!)<). /f<<'M,6f). 7~,69. yi'~t'cr<t,loo. 102. /emj'7o, ~'morM)',IOI,I02. ~m~~i-mj, /~td<t,i;i. ~HC!I02. yi'M~)'(~), n. I/M)M,i84. yfH~a,t;i. /f!f,f')<,124. ~<!rt)MK,lit). ferir, ~9'i/M,:46. ~<anay,9~. /M~)M/,97. y~,39,]2;68. /<M,<M,9I,I24. /i?Mf~)' (gaSC.), /fM~,I)< /fK~,I2~. ~H~~ra,!00. 1~2. 290. construction, ~4 56. 112, 141, 142. r~, 197. (barn.), 206.
yeM!i; /ft'a<Mf,I02. fezel, ~<M, ~,7.. /Ma<um!(ht.),i68. ~tt;0tft!,]82. ~;t:tttM()at.),i68. ~,69. /;<M(a.fr.),;6n.2. fiera, 65. 201, 333 n. i. 102. 43, 102.
Fierabras,
~M<)'a(gasc.),i8' ~,71. ~,39. ~tHM<f<J02. j!nt'a(fr.prov.),t;o. ~0,73. ~a<!<'f,!02. ~a,10;. /t~02. ~'t!,102. jlaitar, F/amoM!, 198. ;7, 70, 75 n. 3, t)()
291
/i);)07,i;6.3;4. Foix(dialectede),27i. ~bhMw ~Mat.nS. ~b~ra~Mra, /t)i'f~l';6. /(!];0,!y4Q.l8l. ~bMOfMr,;oi. ~)H (prt. forastatge, forastol, ~O~ttt~.lOO. forestol, ~r/i!t,~3. ~~7-3. ~ft,]4t. ~btyar,l<,6. ~brnM< j~rfar,J)6. ~crMM,234. ~9,l;2. fradel, frair, fraisse, fraidel, 123. fraisser, 129. .46, !;o, 93. 204. I. !oc, 198. 3 sg.), tOO. 100, 1~8. 18; n. t$6. (litt.),
/ff!f!f,2o6. fret, freul, frio 44, 86. (esp. port.), 69. 69, 174.
274.
/rfwt~,20~. /rfMM~,204.
gambais,
148.
~H~f~, ~Mf~e,102.
genibre,
60,
ICt).
~<n~tfit,10~,202. ~n~,66,[I;. ~tt)~r<109,t;8. genier, ~KC/102. ~<MO~o~(a), ~~o~~r,n2. geliseis, ~Mpr,172. gequir, 27, 102, 63. 29!. 234. 96.
Gann)eBrun,in.. ~'at-tf,<);,g9,l48. <?ar~~r~o. ~ar~,2;. GaMa~M,!46. gascon,49,2,66,69, yen. i;2,i6[, 1,96, 109, n~44,
ger (gasc.), ~r~OM,!02. germanique, ~4~ ~fO~, ges, 102. 66, io2.
i6o,:yo,t8;,
13;.
!89,i92.i9;,i94,24~. 201 n. 3. gastar, ~a<62. ~148. Gaube1 t, ~aaa,i27. Gaufr, y~M/x. e. ~a~,i8o. gauta, 38. 148; cf. aussi Galfr, 93.
G<~f!Cafo!t,l<)tn.i. ICI. gigan, ~i&:r,102. ~</C']02. ginesta, ginh, 66. (a), 204. 102.
1.
Ga!<;Mf,9o. ~a~tf,;72. ~af~act,i27. gavela, ~aK/Mf, ~~r(=/~f?), ~174. ~<'<')-(gasc.),63. ~28,88. ~/ar,!02. 25. 27,91,9~,no,i48. ~i;n.
girar,
38.
(lat.),
108.
2;.
~OH~aMOH, I~l. ~("-c,i7t. 48)~.2. ~4. ~tffa()im.),4p. ~Ma/,i0t. ~r<t,2. Gra~Ko~,<)6. grait, ~a~d,o. ~ritHM~);. gratnatica, ~~M/a~,t~. 5. 43. 98.
33?"4,~6,;49n.2, I. ~in.i. Go'aM/,102. Gir<tutdeBornetl,2c)~n.4, 339 n.4. G!4!02. ~'<)'~f)H,I02. ~!<-0/?<K)2. ~M,66,67,88,)02. ~<ar,l02,l72n.2. glai, glaira, g lara, 180. 49. 49, 161. 1.
155. i
*globuscellus glocir,
(lat.), 172 n. 1.
P~M/t~,I78. ~'rm<,iot. grieu, Grignols, ~?,28,88. Gn'moarf,!49' ~r~OKj(:,)6. gris, 91. 64. 96.
n ~,347"-
~91. barendola, hbralques 6;. henna(gasc.), MA(gMc),!44hodle (lat.), hosa, 92, 14480. (noms propres),
~Kfm(bt.),78. ~fMm~108. ~Moe,74. ~M~62. ~fM~;a,62. ~M<20in.3. ~!!f<!C/20!. ~M[t)'at'<,201. ~M~f!f~OM,9<:). PM~t~M~M,8y. ~M~;<af,uo. ~MeKf;&Hft,IO;. ~u~tY, 9;, 99. 99.
75.
135.
129. 101.
!(=<'<),
de la [''ep.sg.de -i (finale l'ind. 269. prs.), !a(=HHS;gasc.),!8;. iap (gasc.), 18;. gasc.), 18;.
193.
una;
GM<~m~7.aB.274. G. de Berguedan, ~t'~OK, ~Ut'~M~a, ~U!I;8. Guiraut Guiraut ~9. ~9. ;4;, r88,t9i, u. 4. 64.
d'Espagne, Riquier,
ifern, igar,
104. 102, n.
<Mt'f,IH. i. issirgacb, ;Mr<,62. MrK.io~. <~Mt~ao(esp.),29. io). ya<:me,]4!n.,l6~. /a~-LM, lot. 26;, 267. jai, I7z. 198.
<mof,io~. infamar, infer,]04. <)!/<!<mteM,tO;. infinitifs (doublets), <M/JOH)IIO. intrar, tMMfM, <M~,6o. to<,7;. iol, 75. i;o, 28. p6. 103. 2g8. iraisser, tfaM~e, iranho, t'r<'< -U~,IOj,. ))'H~,202. ;j~a,2o6. Mm~.y. /JHNt<,27. MK~,t'rn<8,[66n. MJO<II. MMm,IH. issamen, issarop, waf/,111. MMK~<.r,li[. M!<H,III. tM<~a,ilt. t'M<M<t',6Sn. t. 111. lit. t 1 60, 206. 103.
yt!MMf,ti2,[76. ~<!HOMf,tt2. /f!ft-a,28. /f!M/e)',[IO. /t!MtKe, t~I jaumetria, Jaubert, ~<{/; fr. /~<'(pome), n.l,6n.3. jaufre Rudel, 19;, 2l 3. 69,319,~ 93. <<);, l48;cf.au5siG. n. 114. t.
HMrrf!<.m.
56.
/<'M!(=/)Mt'M),47. ~<!)'t,101. Jeziu, /!nt'ff,()6. ;M,74. /o~-<i48. /ot,84n.2,j8on. ;'Mf,84n.2. Joies du Gai Savoir; /M'M<I47. ;0~M~,28. ;o<&(gasc.),;8;, /OM,tH. ~n~ jopa, jos, 85 n. 179,19;. i. 198. cf. !09.
114.
hM~a,t27,i28n. ~aK~t!,2;. Lanfranc &!M~(i!& languedocien, 287. &)MO/0;. Gai ~a~r, I 78, 95 n., Ia~0)'fa,2l;. yaf<tM,i27. <a~, 38,46, 17;, I. 181. Cigala, 206. 64, ~47 n. 3.
;~M,!79. ~f<,)29,i47. ;'o)'<i8on. Joyas del 111. /u~tf;t,29,]; /MM',7~n.2. juelh, 190, 198. 84 n. i.
;<;8,!66,
LaMtMr<,no. ~M~arf.tio. Lauragues, 28, ~M~a~,H4. JaMM,2'i. /aMM)',i; i8i n. /<<.ft,9;. /t!M~<<,H;. U~26,t86n. 5. 187.
/H~ft,i27,i8in. /M/N, jopa, jipa, 84 n. i. /M~, /Mjh))t,84n.i. jurga, jus, jusca, 80. )79. 127,
~9~ MM/<i~8n. leg, 17; n. 1. ~<-r,2()i. ~t)-2~1. ~MM, lei, 86. 166. 173. 3. lhi,
2,282n.t,284,28;.2, 286,;o;n.2,~07n. ;i7n.3,~7n.2,~on. y~r, 84. <Moi<fa,84. ~Mm,84. ~MH, 204. <My,:7~. j'<<'rf,l4in.2. h~,6~. !MH,64. h<Mrft,yi. I. J. ligir, 29 limousin, n.2,l~.l';c)n.2,t62, i64,L66.t,2; h')i~,6i. I. ~'HJ'O~IO~. /frt',lf)7. //<'oM,t72H.r. ~$[,n. HMr<4t,n.2. <tt)j'7,)0,if)7. ~ax<~(<.tt.),9!. 3, 68, 79, Si H<<(cat.etgasc.),66. /ce,74. ~7"') ~o~ofM.I~. ~t'ra,8o. !oH~M,i~o,t<)7. !omMM,i<)0. n.2;4, l, 269, ~77. 270, ~78, 272, ~79 n. ~f)M~e~,2~4. !o/07. M;a,i78. ~,86. 5. 1. 3 123, l'); I
~fKO!'YM/(a.fr.),io8. Z.fH!0{/M,I48. ~KfM!M!(a.fr.),joS. L~a, /M~OMMnjIOI. lenh, 6;. ~M~IO~. ~.fOK~6,C. !<'ttMa;j27. ~M(faW,j;i. /f~fr,y8. <<'K/a,t73,t7;. leum, 173. HO. ~M~)~, leurier, i~S.n.
MNM~tM, man~<2.
128.
MMH<')', 336,
344.
M~r(gasc.),io<),~7n.2. MfjMHa, Macedonor, MM~<, Mtat',i;7,n. HMt'~<f< i74. MMi/0,1~8. ttMt'Ka~, MM!0,l8o. Mf!t'r,12;. mftUffe, matM, 6l, no. H4. !<;<). et <H<t<('<r< 57, 6l, 61, 217. 174.
Ma~d(tat.),l8;. <Mf(a.fr.),3;4a. MMfa~f.lo. Ma)'200. M~rc.:brun,48n.2,348 n.2. ~nn~ nMrca<,m<')fa/,<)<;). M<!fMM/tt)9. ttMf~a, nMf~tM, marme, marques, 12;, 128, 200. 61. I. 82. 78. l6~, 200. l86. t6}, 200.
mctt~o,l;8,l8o. <M/~f,I2~. )nah(a. malastre, malaut, ~M/n~ ir. mar), 43. 143. 6~. ~4 n.
21 y. 126. Mar[)cMb, 126. Marvjols, tHS~~t~, 200. )M~<f,II4. mastre, Matfr, 114. 27.
Ma~,i8~n. matta (lat.), mau (gssc.), mauca, 16~. 337 n. 2. 183. 77.
M)~7'6l. mtaphonie 74,8l. MMta~iio. mtathse, m~, metjar, m~<6. m<M,i24. 3 pl.), t; mfM?'<7n.2. mf~(tim.), W<<'t'I;0. mi, 65. :2;, 165. 128. 168. (Umlaut), ;4, 66
maure (gasc.), ma~,i!2. m<,4;. Mpt-a, mfi'0, 88 m~(lim.), meiron (prt. ~Mt<f!<8,no,m. Mf7a,H),o;. m~HK~M,IC)7. w~MrN,7~. m</t'an<lp9. MMKft~,If)8. membrar, 183,
tMi!,7t. AfMp'82. W~0?~,2)2. 2oo. de LimtM,i6' m</joHo),2l7. M~(,6~. nn<il;. minga, 207.
mftMj!n,m<')Hii~,i8~. du Consulat Mmorial ~0~,70. mfMar,;6 Afef~f,i26. m<'nM<t![t9. mM/f:f,')6,]0:). MM)!faMr,~2(. 61. m<ftiff~a, tM~~Aa.l. mi'~t!,4~,6l,99. ~~cf~6i. mfrc<,6l. 1 'W~MM'86, mf<f'98. ~/f~83. 183 mM~K!'M, 28. MM~oK~, !()().
mot'<M,t$o,n)8.
Na,
116.
M;ohOtt,;C)0,tC)8. n!()/~r,t~,o,~6. MMm(=)MOH),l88. t;ton~M~,I28. MtOMm<M,Io8,ItO. tMon/128. MOH~M~~S. MoH~MfK, ipionumen, 7fjpf, M~r~~ moftyMf, mordre, mor~)M, morguia, morir, 337. 186, 186, !oy, 200. 200. ~7. ]10. 12~.
nat~(gasc.),0~. na~')''a(g<tsc.),f0~. Ka~f:,2c)(). M)<7a~cf,2iy. na;'Mi!r,;7,~g8. na/ff'100,17;. HaM;e/a,jc)7. narbonn.t[S,I~n.2,!87,!<)t. nat,2C)g. HaM,8<i,l46. HaMt,2o6. H<aH~(gasc.),iO[). MaM<(g<tsc.),tO~. ~a.(af< Ne, 116. 56. 1
2~2.
H)M(=~mM),;l. mMC/a,t8~. mi'<,78. Mf)Maf<;76. moMn<<(prov. mo~~r,~7. Moyses, mo~')MH<'c(dem<wt'),74n.4tMMt'to (port.), fMM !<])', tMM!ff,!97. AfMrff(gasC.),!92. murir, MM~,88. 107. )07. 190. 56. mod.), ~7-
fM~o<,[i6. t;f~6,i74, Mf!f,t7;. H<r,6. )t<74. nelech, H~n~rar, tMMi~, A~m~e, 1; too. 183,~00.
40, t26, H~H~MM, 206. Kffetx~6,i74. nerta, Mf~a, M~c~s, M<<<I)0. 88. ]8;. 183.
~M,Mp~)8. Hf'a,67. H.'ttyt'Mn,t!4. M/6~iy4' MKt'f(!,I74n.2. Hm<t,;6.. M;'0~,7;,74. )if<(ctahn),74. ~/M,i24. ttn/f' 190, t')7.
0~f!ft,2o6. o~or,!47. oissor, o;<n,i47. j!H,2<),2,l82. oi't/<!N,gC). toc). olontat, 147. 167.
c/f)/)<tr,t47. f)<nto~it,lo8. ome, 129. om:<'rM,8t). ~84. OWKf,!2;. om~t')'0t. f)K,i/)Ly. OH~<t<S. OM~t't!<,t20. OM~K,206. OM~!A, !;0. OM/wfn,ll~. 0);/Mf,~8. on/~K~tOC). OHM, 8;,92,~). ox~,i6<). o/~['H~,34i0~,76. or, 86. [)rtM(a),4. 0~,188. 1 1.
M0i'rf((gasc.),lf)l. HfW<M,;9y MomHft,t<)0,[C)/ MO)MMh),H)9. M0~,80. ))t')'ntt<tc)<). tK.'jdo,t8;. t!~M!,8o. MM<f',[96. MOffMMM, M0~6. ~f.r,~o,~7. HtK)~<t,Kf)~OS,IO<). KM~O~,iy;. MKf)7,74. MHM~,74. ~/f0~,y4. )ttft,it. oHH~r,!04. fh')'r,[)4,'07,~9~
r.
g2.
papagai,
28
papee (gasc.), ~4;. ~r't~a,j42. ~a)-f<r,8. pareisser, ~arf<2:7. parer, ~<8. ~a!~<t&ot;,207. 338. ;;8.
~~Mjt~n. Pfff?'NH~)!Il. ~,61,174. Po~snot-,217. pages, ~t,r2;. paimen, /M'f'r,;2~. pais, paisser, I. 6 338. 148. 61, 174. i.
~)~<t,;97. ~a<f)M,t20. ~ctr<<')Mr,;48. participes ~!aftt'~H,l20. ~'t~M,20y. PMcor,2t7. /)<MMf,t6o. ~ttMfK,~2. ~<!Mt,7~. /'<)M()ang.mod.),42. 1~3. 204. ~a!<<!M/~a,M7. ~<tj<cna~n, ~[~2. ~ti<u,l;2. ~<:<Kt(rouerg.),i~n. 207. en-H/,3J~.
~s,t;3. pergami, ~rtn~Kr~ Perna!,iil. perprendre, ~.r~Me,t~ ~r~f,If);,204n. ~~SK~ 344 n. 3, pertega, 347. 128. 342. !f). 344'
~,t;2.
~tt~tHM't,!4S. ~'(gasc.),i23. P~M<'t;A,etc.;cf.Mm. P. Cardenal, 338,
~;)-{ib,82. ~H,;o.8$. P<'t'/t'K!,P<~W,)0. ~f~rf!t66. ~~rfHft,!66. ~f~,2~4. ~f;Kr;7q. ~fh<x'c)8. ~Mt,27. ~!f~Mr,207. j''<'Mf~j~n8. ~eK&tf,). ~MMr<]~4l~<WM(a), ;;4. ~fM<~C~,8~. F<Kff<'CH!/f (a. fr.), ~rf<)fe,~z4. ~e)'c~t(tt,!27n. J. ~f!a,t;]. ~~f!207. peregti, ~r<l74. tc)7, 1~8.
~ah~(titt.gr.),l9;n.2 ~~j'a,~I. ~t'a<a<,toi. ~M~,101. ~)M,!29. ~:f;<)',6;. 5. ~teh;<,]0i. ~m~a,207. pire,66. /)<66. 8~ Pistoleta, ~)K!a, ptt/8~. pldgra, ~t;M,:y;. ~t'~)',[;i ~<nr,))!. 42. 64 ]~S. l.
~att-e,4t,;40. ~SKfA,98. planher, ~a~,4;4o. plenissonan, ~<78. ~omada,i4}. ~Mu~40. ~m,am([at.),7;. ~M/a,73:1.3. pluriel sensib)e,2t6. 48. 45. 339.
peuplier;
formes
82.
~'ofCS~faKf~'MM, Porcayrargues, to~<128. ~1~. ~Of~M~,I28. ~M,;I. ~,107. poscam (subj. ~0.!<M(t.!t.), ~79n.i. ~'oKafC.y. ~0~,77. ~f:tar(gasc.),io<). i5o. ~a,i);. pregoun, 1~
!o;. t63.
prs.
1 pl.),
107.
~odtMnt(lat),7;. ~f)M<a/,l;o. ~,it.o. ~ft,l8o. pois, poissas, poitevin, ~~o,;78. pojar, ~oH,;9. ~)O~KOM,Io8. polpra, polse, 198. 44. 179. 107. 179. 84 n. 2, 180 n.
~'f<mMr,i02,:04. ~f MM,106.
179.
~!)'MMtt,I4;. presseguier, jt)f<'H<'<,204n. ~t'<'<o<'af,20~n. ~<l<i). ~f<OM,Io6. prioun, pris, 66. 145. 204.
~OM<)ff,;4I.
proparoxytons sq. ~0~,199. prothse, ~&:(gasc.),i8j,. ~rMr,]~ ~MMt~,]02,t04. /'fM~I<)~. ~~,109. frsauteri, ~Mttt:~< Purgatori, ~,t07,i97. 29. ]~8. !;))].
apparents,
t2y
t.
29, i,t.
64,~4.
pytz (gasc.),
~M,2~. ~uaM/MH, 258. ~M<!fStM<'(eat.), queacom, quei, 2~ ~H(gasc.),;l. Quercy, 2~; n. n. 2. I. tyon. 2.
raK(i'(germ.),27. ~snda,2y. ~aK~o/a,8o. r<ttfH?i~,<)<)n.t. ra~/ji&,l~. ~a~o~f) (port.), faM~a)',27. ~aM<'<r,266. rauja, ?'aM/ar, t ?Cf/ 143. I.
1 9.
~M~<f!([at.),iyo. ~Mi');'f, ~M~ff, ~f/M~, ~M~afOM, ~~t~) quiei ~2 (== ;42. ~2. 57,170. 1; n. 2. 7t.
~aMm~8f).' t'aM~,<)2.
Xf!~MOMf!2y,[4<). ~'a~<m~aM<,27. ~t'M,;<),t6}. ~<'t<'K~r<4[. recebre, 238 n. 2. recep, reclaare, ;24. 40. 326. I.
quieira, ~K;n~,2;4.
qui), 162.
~/H.f;f,;26. recorre, redolar, tffj'on,[o6. ~44. ~<<'<:<or,l82. f<a)!~)' refreitor, r~/rtK/~r, refugir, ff~Ha, )-f~<30. f~tr, r~Ma, I. 291. 174. ~). 69, 174. 207. 5 327. io6.
)~CC<t'I. rMcr~47. )~OH</rf, )<Mor~,;47. rM/pHe,l;j<). t-M/p~ ~/o~o(port.),i;9. ?/f?~8~<ofM)')0. retraire, )~f~M<,n8. ~~K~~IOI. t'eM,y2. reversos (a), t~MMr<I. t-~mef, rhoMcume, ri, 72. ftf<;f,C)I. 1 '64 rieu, 71. [9;, ;44. l;8. 350. 344.
RigautdeBarbezieux,85, 2;I. rtmf:r,tC9. ftmt)f,lo(,t. rt'n<)OM,t04. rire, ris, rir, 88, HI. 344.
91.
<-o~, roge,
178.
17;.
3.
~o;'He,i;7. fMrf,];6,;4) rc/<l;2. rollada, M/(;M,I; ff)M<I;2,20;. ~om~i, ~<)MM, XoMM;c, 42. :;2.
M~(gasc.),I<)2. M~<ft,t74. &;?< C~nMM, Saint-Yrieix, Saintongeais, Mt~OM,I78. 98. 98. 84 n. 2, 188.
sala,
90.
n., 207.
sanch,
98.
M~a~,
177.
sdpe,
130.
m~'<!<77. Saporta, M~,14;. ~t-~<g. ~.autM~a(f!),~4. ~fttic,J4i,i! MMM(gasc.),32. MMma,i7;. sanr, 92. saus, ~8 MM~, 48 n. 2. ~<?<~)'~f~M~,l6~. ~afa~tf,27. MM,l;2. ~aHa(roum.),~2. ~&ar<!6 (arabe), ]0!. seboltura, Kt'r<!r,n8n.l. ~od)'<]o6. Mfffr<,lo6. secret, 56. 98. 213.
MmtH~,I~I. M)Hfn<t,4~. MmeM<!)',I2I. &mi')<!MM,43. Mmt~OK<!M, 4;. MtKOK~,Io6. Semp, .teMttter,]; ~x(g<)sc.),< MMM)',IO;. snebe, snede, 127. 12 7. 12~.
126.
186.
3.
~fCfj'<;7. segdl, !f~00. segil, ~,127. W~ segueil, SfyM~,I27. ~<KK<ff,207,;}~. seguial, 127. 37, 296 n. 3. seguir, seinh (~ ]. sanctum), Kt'4~.
Gram maire de /'OM~<'M~oMHf~L
10;.
127.
127.
?7.
167,
~S9.
296.
127.
32.
Mr~<~<l}t.
19
ses,
100.
.tf<M,2!. MM,J24,t40. ~j~tr,~4!' ~a<(lang.),39. ~tfi/,127. ~h!M,IJ2. .~tM/a',4;. .ttMar,tO~. ~tt&)M,2)2. ~,64. jMf,7t. Jt'M~C.IO~. H'K~10;. ~tM~io:i. sinh, 67 n. 3. Jtff!H[t,!0}. sirop, 28. 3
<MK<207. soer (barnais), o/aKar,i4~. X0~<!fa,6;;2g~. ~o/~an/Kf, ~o/ftr, sogre, 107, 74. 292.
74 n.
3,
jcNf!r,lo7. solpre, solver, ~o/fr<46. ~M~t,i8i. mmMf,;8l. somjar, ~o?n~c,i8l. 10}. ~ow/~Mr,j8l. ~OWM,!8l. somniar, 181. 181. 145. 346.
~o<KOKd)'e,]o6,346. somoner, Mmof<f,~7. sonh, 77 n. 2 ~a,<)2. jq~[)/!r,!0l. !f)/)/a,t)f. ~/<l! 106, 327. 3. mr, sorre, 124. 234. ;46. 1. somonir, 346.
74 n.
joet'(Mamais),74n. WM,;4i. I.
M~r,
130,
K~00. j0!0)r,]l7. .!OJ)?tfffe,6. M~:MO,I!8,Y79. ~<<Ker,348. ~Oh/42. ~o/,i29. M~,142. ~7. M~MOf<r, ~r,74n.;). ~'ai'yam(lat.),i;2. ~<!<(tat.),i;[. ~MaM,!I2. ~uHar,i04. ~BdtM (lat.),84. ~M,74. M</a,84. On trouvera ici SUFFIXES. traitsdans les les suffixes chapitres; les septpremiers formentrobsuffixes autres jet du chapitreVIH,o on les trouverafacilement. -acK/MM (lat.), 167n. 2, !~2 -aJo~,22;. -a!'r<, 223. -a~, 192. -an~ i ~o. -~nt'eo~(i.it.),20o. -a'KMMt (tat.), 49. -aKM;Mfif:(gascon), 4~. 163. -af~MM, -aVt,i;i. -arta,49. -a'rtttm (tat.)48, 131.
-t!<tCMM,I$;. -af~, 125,221. -t'MM(Iat.),l~i. -f~t-,223. -<48. -~JS,4~. -<trf,22;i. -~f! -f~,]()2. -j-'Ha(lat.), -~(lat.), -f'M,2;9. -<'Mr,I2J. -239. -fK~,MM(bt.),]8y. -efaLulieude-t'<r,~8. -49. -<(iat.),l~o. -*efem,ii,o. -<)-< I;I. -crt'Hm (ht.), 182. -f,i87. -~o~([ta).),l2<). -Mf:(suH'. germ.),48 n. 4. -t',221. -tfam,-tCMm (lat.), 128. -tf'af<'(]at.),l6;. -tft,t;l. -t<-<Mm()at.),l!l. 1671~.2,1~2. -ft-M7Km()at.), -tt.!a,-HMm(lat.),t;,o. -223. -M! 49. -t<t-a, 49. -MM 78. (marseUtaIs),
-t92, -?:?
-tMMm(Iat.), -t~fe,l~o. -tf,48. -~f,22~. -ut:,264. -t<t'Mf?:(ht.),t3I. -t~Zl. ~tMm(bt.),22I. -tp,l3J. -men (adverbes), ~M~MM,]2C)n.l. 200. -o!at-21. -(iW,t. -(ifttt(I.).t.),82. Lscere (lat.), ~<t'cMm(tat.), l ;o. t68. 1. 1. 1.
<<!M~(~<),2;y. TaK/aMs, <~t(<t), i'a)'ftf~,ii6 tartana, ta~M~loS. ta~af,]'j6. tassa, 28. 3~. tatiragno, ft!U/(!M!a,tI4. f[tu!f!4.. tauthologid, tavan, ~~f,;47. <t't;0. ~t~a,l;o. tgno, 60. 140. 4;. 96 n. 1. 28. 43. 354.
~ntCtt'H,~K)C<M,t29B.6~,
/~o), h~M,60.
28,
!84.
tome,]2~. ~)m~M,43
trapa, trassenh,
27. 66 n. 3.
~M~,tii, leulogia,
<MM,28,I~. <oa<<)t!, i~p. t~'a et <dM, ~0/t/Kt't, /o<re,~9. 7ob~,47,tl7. tor, torre, 124. 107. t 14. 80.
<)~o/(=;frM;),204n.3. 86. tresor, /~<~<; t~M~a, ~Mt,141. triacla, tn<&, triga, rw~, 116, 20;. 205. 129. 207. 169. 86.
~oMw(!at.),7!. <ro)M;20),207. T/-OM,82. t)0/'MM, <Mft,28n.i. <Hf&, t;0. <MiJ'f/,27. <MtJ,<M~,<M~,8l,0. avec traire), <M;<,I;0. ~Mrm<'M, 107. tustar, turtar, 159. 258.
(prononciation),
t!t! (gasc.), ubac (gasc.), tt6rt',62. ubriac, M~Wr, < Uc,27,7;. u<t[)!af,ic)7. ~,74. ~?,7). i M/e)'<t, 104. uflar, uis, 104. ueis, 62,
pr.
l sg.),
180.
Mtfe,Mtf,4.};2. vellave, Mh~,[~8. f<Mti'<t,i;i~nda~Me~, vendemia, venir(et MttMf, venta, us, 80, 86, 179. f~ verbes 223 130. verenba vergna, 200. 18g. composs), 1~0, 15 1. 1:2. en -dn~ef, -tM~er, -ott~f, 2~7. ~[. 161.
Mi/Ni;, 14.7. Umlaut, 54, 66, 74, 81, cf. aussi ~Mtaphonie. MftMr.10~. umplir, 104. Mn~oM.llO. M0t~,74. uops, upsilon, urina, tt!ftr,;7. Mt'frM,I04. 76. 87. t0~-
(gasc.), vergina,
18g.
~a~<!<.l;<). vair, 182. 182. vairar, f~f. vanoa, 86. ~f!Wff,M2. vas, vastro, vau, 50. i 101. 76.
M!~ue,6o,H;}y. ~7. M~4.6. MM,72. Mt<r~,87. veuva, MM~I2. 'S,!I2. M~nt)'<,M7, M~r,4t,[~ou.2,~2. 5. 112.
M!!<HM<2!yn.t
~t,[o/t,i6;. vi, 72. ftaf;Mf,20i. t't'a!i.t,7t. I. ftanJa,67,20!. Viannes, M'ai'20!. MaMfe.yi. Vie de Saint ~i,;i7n.2. Vie de Sainte t/M!<rc,7l. ~infj.66. viore, 7i. Honorat, 78, 213, 187.
voler, volon,
3 S 2. 68.
fo7cM~,io8,i47. volopar, t/C~f,3;2. ~oft(=OM),;47. vont, vorma, vostar 357. 18;, (== 200. ostar), 147' 147.
ft)'f)K,4I. ~67. t'tMM,2<)7. vivarais, vivenda, vo (= fo~ar,i47. t'otJar, fo<i66. t'ot/ar, 'HO;ar, volentat, 147. 108. i~ ]6l. 68. o), 147.
xantar
(cat.),
162 n. 2.
(bayonnais), 102.
~a6o~
(lat.),
ADDITIONS
ET
CORRECTIONS
BIBLIOGRAPHIE.
connaissance
temps pu prendre de l'ouvrage suivant de C. Appel 0. R. Reisland, Z.aM~A~. Leipzig, Je n'ai de vin -)- 1~0 pages, avec une de la P~ofM~aen fonction mme intrieur, Fasricule auteur, la mention CO~~MeM~t~ et porte Chresaperu
d'ailleurs,
une o sont introduction, L'ouvrage comprend tudies les lments de la Langue d'Oc: celtiques, ligures, germaniques (voir la liste alphabtique p. 12), dite: on y grecs, etc., et la phontique proprement relve de nombreux avec rapprochements l'Atlas linguistique. l'tude de la de Roussillon les dialectes Quelques du la
La deuxime
rdaction
libraiParis.
petit in-8" (Bibliothque Mridionale). P. 3, n. i. Lire .P/~Mf<. P. 1~4, 1. 16: lire: <!< ~MK.
TABLE
DES
MATIRES
et Notation
des
sons
Pages. v ~x
grammaticale.
xv-xxxvn
PREMIERE
PARTIE.
PHONTIQUE
CHApiTREl.Gnralits.3-4; Limitesdel'ancienprovenal. de la Langue d'Oc. Les diffrents noms monuments Les plus anciens littraires. LaianguedesTroubadours. Dialectes. Graphieetprononciation. Elments de la Langue Elments prromans 3 5 12 14 18 M d'Oc. Elments latins. 24 24 26 27 28 29 30 provenal. 32 34 36
PhonUque.
Morphologie.
37 38 40 41 42 du latin vulgaire. 44
CHAPITRE
II. A
Vocalisme
46-1~2 46 48 49 49
Voyelles toniques. SufExe-afiUtK. Sumxe-aHMm. ~+U. Transformations Affaiblissement ~+AW,AW:>,4U.V. ~.Diphtongaison. Influence de final Confusions Passage ~'ouvert. Diphtongaison. Confusions entre entre de E A. de de
tonique A en E devant
50 nasale t 51 z 52 z 52
53 54 ;8 62 63
E ouvert
et E ferm
ou
6; 67 68 69 71 72 76 77 77
Diphtongaison
78 82 84 87
go ~2 t)6 94 95 96 97
98 i0[ t
protonique
nasale
Passage de 0 protonique AU de 0, U en syllabe initiale Alternance Changementsdivers. Uprotonique. Diphtongues protoniques. Semi-consonnes. Dirseetsynerese. Aphrse. Traitement Partie de la partie du du mot. mot qui
ou
contrenna)e.
prcde
la tonique.
posttonique
TaMeaudesconsonnes. Labiaies.jP. A. P.
Dentales:?' D
'49 i;;
Palatales:
C.
~7 ;6o
j6~ i6t) 171 176 177 183 r84
L.
Consonnesadventices.
PARTIE.
Articles,
Noms,
Adjectifs,
appuyes.
fminins.
2177 2ic) 222 22~ 224 227 228 2~2 235 2~7
Substantifsuiascutias. Inftuencede71ongdnat. Modifications du radical. Substantifs Tableau Adjectifs. Comparatifs Adjectifs Ordinaux. et superlatifs Cardinaux. numraux. masculins imparisyllabiques sommaire des dclinaisons.
Multiplicatifs. Pronoms-adjectifs Proaomspersonnels. Formesappuyes. Pronomrenchi. Protioms-adjectifsposscssifs. Pronoms relatifs. Pronomsinterrogatifs. Pronomsindnnis. Indennisgnraux. CHApiTREV.La Voix. Mode, temps. accentues et formes atones Conjugaison. dmonstratifs.
239 240 245 246 247 248 2;2 2); 3 2i4 2;8 259-299 2,9 260 262 267 26~ 277 278 279 280 en -IR. Premire classe. Conjugaison inchoa282
D)visiondesconjugaisons. Formes
ConjugaIsonen-R.
classe isols
conjugaison
non inchoative.
VII.
Adverbes,
Conjonctions,
Prpo-
Interjections 353 355 ~8 et de manire. et d'affirmation. ;6i 363 364 ;6y 368 369 VIII. Formation servant former former former ou former desadjectifs. des adverbes des verbes des des mots. substantifs. 372-~8 ;/2 ;8; ;88 389 ~o }~2 }<)) d'un adjectif adverbe et d'un substantif et rci395 d'un et d'un substantif ou d'un
Adverbesdetemps. Adverbes de quantit Adverbes de ngation Prpositions. Conjonctions. Conjonctionsformesavecjpu~ Interjections. CHAPITRE Suffixes. Suffixes Suffixes Suffixes
Motscomposs. Noms composs proquement. Noms composs verbe Noms Noms Adjectifs Adjectifs Verbes forms forms
de deux d'un
ou participe. adjectif d'un adverbe et d'un adjectif ou participe. d'un adverbe et d'un ou d'un verbe, verbe.
~7 }p8 441
AdditionsetCorrections.
MAON, PMTArHtt:MS,tMPMMEURS