Risques Batiment Industrie
Risques Batiment Industrie
Risques Batiment Industrie
Jacques Cercelet Membre du CA de Syntec Ingnierie Prsident du Bureau Btiment Socit Ingrop
16 avril 2012, Villeneuve dAscq
Lingnierie, un mtier
des savoir-faire au service de projets diversifis,
Lingnierie
prsente dans les domaines dactivits :
Linnovation : une rponse que les ingnieristes peuvent apporter un problme lorsquil ny a pas ou que lon ne veut pas de solution banalise
et 217 000 emplois dont prs de la moiti dingnieurs et cadres est actif dans 19 rgions
Philippe Bisch
Egis Prsident du CA de lInstitut de lIngnierie Philippe Grasmuck Ateim Pascal Durieu Artelia
Philippe Bisch
DES LOIS
LOI DU 22 JUILLET 1987 relative lorganisation de la scurit civile, la protection de la fort contre lincendie et la prvention des risques majeurs
Article 41 : () lintensit du risque sismique prendre en compte et les catgories de btiments, quipements et installations NOUVEAUX soumises des rgles particulires parasismiques () sont dfinies par un Dcret en Conseil dEtat
LOI DU 2 FVRIER 1995 relative au renforcement de la protection de lenvironnement complte la loi prcdente
Dans les zones particulirement exposes un risque sismique (), des rgles particulires de construction parasismique () peuvent tre imposes aux quipements, btiments ou installations. (). Si un plan de prvention des risques est approuv dans l'une des zones mentionnes au premier alina, il peut ventuellement fixer () des rgles plus svres.
DES DCRETS
ILS DFINISSENT : - LA CATGORIE DE RISQUE (SPCIAL OU NORMAL) - LES CATGORIES DIMPORTANCE DES BTIMENTS - LE ZONAGE SISMIQUE DE LA FRANCE - LES CONSTRUCTIONS VISES PAR LA PRVENTION SISMIQUE
DCRET DU 13 SEPTEMBRE 2000 : Application de la loi du 2 fvrier 1995 Modifications importantes des structures des btiments existants Plans de prvention des risques naturels prvisibles DCRET DU 22 OCTOBRE 2010 modifie le dcret du 14 mai 1991 pour mise en conformit avec lEurocode 8 DCRET DU 22 OCTOBRE 2010 DFINISSANT LE NOUVEAU ZONAGE
DCRET DU 22 OCTOBRE 2010 MODIFIANT LE DCRET DU 14 MAI 1991 POUR MISE EN CONFORMIT AVEC LEC8
I. La classe dite risque normal comprend les btiments, quipements et installations pour lesquels les consquences dun sisme demeurent circonscrites leurs occupants et leur voisinage immdiat.
LE DOSSIER JOINT LA DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE ATTESTE QUE LE CONTRLEUR TECHNIQUE QUI L'A TABLI A FAIT CONNATRE AU MATRE D'OUVRAGE, DANS LE CADRE DE LA MISSION DE CONTRLE TECHNIQUE QUI LUI A T CONFIE, SON AVIS SUR LA PRISE EN COMPTE, DANS LE PROJET TABLI EN PHASE DE DPT DU PERMIS DE CONSTRUIRE, DES RGLES PARASISMIQUES. LA DCLARATION D'ACHVEMENT EST ACCOMPAGNE DU DOCUMENT TABLI PAR UN CONTRLEUR TECHNIQUE, ATTESTANT QUE LE MATRE D'OUVRAGE A TENU COMPTE DES AVIS DU CONTRLEUR TECHNIQUE, DANS LE CADRE DE LA MISSION DE CONTRLE TECHNIQUE QUI LUI A T CONFIE, SUR LA PRISE EN COMPTE LORS DE LA CONSTRUCTION DES RGLES PARASISMIQUES
ARRT BTIMENTS 22 octobre 2010 modifi le 19 juillet 2011 ARRT INSTALLATIONS CLASSES 24 janvier 2011 ARRT PONTS 26 octobre 2011
Rgles spcifiques
ARRT QUIPEMENTS
Canalisations ariennes et enterres, rservoirs de stockage, structures hautes et lances
En catgorie dimportance III : les tablissements scolaires ; les tablissements recevant du public des 1re, 2e et 3e catgories ; les btiments dont la hauteur dpasse 28 mtres : les autres btiments pouvant accueillir simultanment plus de 300 personnes ; les btiments des centres de production collective dnergie.
En catgorie dimportance IV : les btiments dont la protection est primordiale pour les besoins de la scurit civile et de la dfense nationale ainsi que pour le maintien de lordre public ; les btiments contribuant au maintien des communications ; les btiments et toutes leurs dpendances fonctionnelles assurant le contrle de la circulation arienne des arodromes classs dans les catgories A, B et C2 ; les btiments des tablissements de sant qui dispensent des soins de courte dure ou concernant des affections graves pendant leur phase aigu en mdecine, chirurgie et obsttrique ; les btiments de production ou de stockage deau potable ; les btiments des centres de distribution publique de lnergie ; les btiments des centres mtorologiques. PAS DEXIGENCE POUR LES BTIMENTS DE CATEGORIE I
COEFFICIENTS DIMPORTANCE
REDUCTION DE LACTION SISMIQUE POUR LES VERIFICATIONS A LETAT LIMITE DE LIMITATION DE DOMMAGES
LES RGLES DE CONSTRUCTION PARASISMIQUE SAPPLIQUENT : 1) A la construction de btiments nouveaux des catgories dimportance III et IV dans la zone de sismicit 2 2) A la construction de btiments nouveaux des catgories dimportance II, III et IV dans les zones de sismicit 3, 4 et 5 3) Aux btiments existants dans les conditions suivantes : La catgorie dimportance considrer pour lapplication des dispositions constructives est celle qui rsulte du classement du btiment aprs travaux ou changement de destination. Les extensions de btiments dsolidarises par un joint de fractionnement respectent les rgles applicables aux btiments neufs. Les travaux, de quelque nature quils soient, raliss sur des btiments existants ne doivent pas aggraver la vulnrabilit de ceux-ci au sisme.
LES RGLES DE CONSTRUCTION APPLICABLES AUX BTIMENTS SONT : Les normes EUROCODE 8 : NF EN 1998-1, NF EN 1998-3, NF EN 1998-5, accompagnes des annexes nationales NF EN 1998-1/NA, NF EN 19983/NA, NF EN 1998-5/NA ; Lorsquelles sappliquent : Pour les btiments dimportance II en zones 3 et 4 : les PSMI 89/92 ; Pour les tablissements scolaires de catgorie III en zone 2 : les PSMI 89/92 ; Pour les btiments dimportance II en zone 5 : les CPMI. Une maonnerie non arme conforme aux dispositions de la norme NF EN 1998-1 ne peut tre utilise que si le mouvement du sol ag.S au droit du site ne dpasse pas la limite dacclration ag,urm = 2 m/s2 LEC8-1 pour le remplacement dlments non structuraux sauf zone 1, catgorie I et catgorie II en zone 2 Pour une priode transitoire de 18 mois, les PS92 peuvent tre appliqus, avec le nouveau zonage et une action adapte
PAS DEXIGENCE EN ZONE 1 PAS DEXIGENCE EN ZONE 2 POUR LES BTIMENTS DE CATEGORIE II
Spectres Zone 5
Site A Site B
Acclration
4 3 2 1 0 0 1 Priode 2 3
5 4
Acclration
3 2 1 0 0 1 Priode 2 3
Composante verticale
Spectre vertical France
3,5 3
Acclration
CE NEST PAS LE SEISME QUI TUE, CEST LA CONSTRUCTION LA CONNAISSANCE DE LALEA EST IMPORTANTE, MAIS NEST PAS LA PLUS DETERMINANTE POUR LE RISQUE
RISQUE RESIDUEL
27
PRESCRIPTIONS FONDAMENTALES
NON EFFONDREMENT vis a vis de l'action sismique spcifie
maintien de l'intgrit structurale capacit portante rsiduelle fiabilit, non fragilit
Laction sismique de rfrence est associe une probabilit de rfrence de dpassement en 50 ans, PNCR (10%), ou une priode de retour de rfrence, TNCR (475 ans)
LIMITATION DES DOMMAGES vis a vis d'une action sismique plus faible MODULATION DE LA PROTECTION vis a vis d'actions sismiques diffrencies
Les btiments importants pour la Scurit civile restent oprationnels
Coefficient d'importance gI (vulnrabilit) en fonction des CLASSES DIMPORTANCE
29
Une contradiction
Le calcul en lasticit est lapproche traditionnelle du comportement des structures (notamment en construction mtallique). Le retour dexprience des sismes importants montre que le comportement lastoplastique est un aspect majeur de la rsistance des structures aux mouvements forts.
Le comportement lastoplastique de la structure fait que le systme absorbe une partie lnergie libre par le sisme et donc dissipe cette nergie sismique
Edj
Matriau ductile
Cest la capacit se dformer fortement dans le domaine plastique avant rupture. Cest la capacit dun matriau sopposer une rupture fragile par propagation brutale dune fissure. La rupture fragile est une cassure brutale catastrophique, se propageant dans le mtal une vitesse de lordre du 1/10 de la vitesse du son. Pour que cette rupture se produise, 3 phnomnes doivent tre conjugus : 1. Prsence dun angle rentrant vif ou dune entaille svre ou dun dfaut de soudage. 2. Lexistence dune contrainte relle uni-axiale de traction minimale. 3. Lutilisation dun acier de faible rsistance lentaille et la temprature (quantifi par la rsilience Kv qui se traduit par la qualit de lacier utilis)
Zone comportement lastique plastique avec mode de ruine ductile
V rponse lastique Structure dimensionne pour rester lastique sous sisme. V rduit Structure dimensionne pour plastifier sous sisme.
Dplacement ultime
Rotules plastiques
Capacit de rotation ou de dformation plastique est beaucoup plus importante dans le cas a que dans le cas b Lallongement ultime u de lacier est 20 fois suprieur lallongement lastique Dans le cas a , la plastification de la semelle stend sur la longueur de la rotule plastique, longueur qui est de lordre de la hauteur de la poutre soit 200mm do lallongement ultime u = 6.76mm. Dans le cas b , la plastification des semelles stend sur seulement 20mm o les renforts sont absents, car le reste de la poutre du fait de la prsence des plats renforts travaille uniquement dans le domaine lastique do lallongement ultime u = 0.67mm. La capacit de la rotule plastique du cas a est donc 10 fois suprieure celle du cas b Dune part la rotule du cas b ne rpond pas au minimum rglementaire de lEurocode 8 mais galement la quantit dnergie dissipe sera bien moindre.
Matriau lasto-plastique
Lnergie lastique (aire du triangle hachure verticalement) nest jamais accumule dans le systme, contrairement lnergie plastique (aire hachure horizontalement pour 1 cycle + m - m) dissipe de faon permanente par le systme De plus, du fait que le sisme gnre plusieurs cycles alterns de dplacements, lnergie absorbe en sera dautant plus importante.
Pour simplifier, le coefficient de comportement reflte la capacit de dformation plastique (ductilit) dune ossature
= .
Sd (T) : rponse en acclration du spectre (pour lanalyse lastique) m : masse mise en uvre La prise en compte du comportement dissipatif permet de limiter les actions sismiques dimensionnant les structures. Ce qui va dans le bon sens pour le cot de la structure, mais cet apport de rsistance supplmentaire nest malgr tout pas entirement gratuit
La valeur minimale admissible rglementairement de q est 1.5, et ce, indpendamment de toute considration de conception sismique propre, autrement dit avec un coefficient de comportement q = 1.5 la structure est dimensionne conformment au code usuel de structure mtallique savoir lEurocode 3. Pour des valeurs suprieures de q soit des valeurs pouvant atteindre 5 voire 8, la structure est dimensionne suivant les spcificits indiques dans lEurocode 8.
Confinement des zones dissipatives Les parties prvues non dissipatives doivent pouvoir supporter un excs de sollicitation.
=>
aux
CONCLUSION
Lacier, matriau de la conception parasismique :
grande ductilit, rsistance mcanique leve la traction, la compression et au cisaillement, rapport rsistance / masse lev, homognit et isotropie permettant dencaisser des contraintes alternes, haute rigidit et grande durabilit, grande capacit dabsorption dnergie, excellente tnacit, ou capacit sopposer la propagation des fissures, endurance sous charges cycliques, facilit de mise en uvre dassemblages la fois rigides, rsistants et ductiles, fiabilit due la facilit de diagnostic, de contrle et de garantie sur les produits.
Pour un rsultat efficace du point de vue de la rsistance comme de lconomie, la prise en compte du risque sismique ne doit pas tre considrer comme une sujtion de calcul supplmentaire pour le dimensionnement des structures, mais elle doit tre intgre au projet trs en amont ds la phase de conception de louvrage. Afin de rduire la vulnrabilit de louvrage lArchitecte et lIngnieur doivent mener une dmarche de conception sappuyant sur le respect de la rglementation parasismique, un projet architectural adapt et une mise en uvre soigne. Lapplication stricte des rgles parasismiques accompagne la recherche dun compromis entre un certain niveau de scurit atteindre protection des personnes- et la fonction attribue au btiment qui est lie une classe de risque spcifique.
Principes appliquer la conception toutes zones sismiques : 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) Dcomposer les constructions en volumes simples Continuit de lossature pour permettre une dissipation de lnergie (mcanisme de ruine global) Rsister aux actions sismiques, horizontales, dans toutes les directions (rigidit dans 2 directions principales) et rsistance la torsion Rigidification des ossatures, structures hyperstatiques Liaisons fortes des structures super et infra (fondations) Application sur un projet en cours dtudes Incidences TCE
1)
Niveaux diffrents
Joint sismique
En lvation Ailes ou barres
En plan
Joints sismiques
INCORRECT FAVORABLE
Ht Centre de gravit
en lvation
ht
sol
Niveaux enterrs
sol
Charges lourdes
en lvation ht
Ht centre gravit
Charges lourdes
sol INCORRECT
FAVORABLE
2)
-
Continuit de lossature pour permettre une dissipation de lnergie (mcanisme de ruine global)
Les forces sismiques sont collectes par les structures horizontales Elles sont distribues aux lments des structures verticales Contreventements Elles sont transmises aux fondations Contreventements
dcals continus
Structure horizontale
Structure verticale
sol
Voile en lvation Raction
Action
Fondations Voile, structure primaire continue
Niveau transparent
sol
sol
FAVORABLE
G INCORRECT
G FAVORABLE
Joint franc
INCORRECT
FAVORABLE
poteau
poteau
INCORRECT
FAVORABLE
3)
Rsister aux actions sismiques, horizontales, dans toutes les directions (rigidit dans 2 directions principales) et rsistance la torsion
Transmission des efforts horizontaux par les planchers Cage descalier (diaphragmes) vers les Torsion contreventements verticaux
Cage descalier Plancher flexible
Vue en plan
Cage descalier
Torsion
Axe de symtrie
Vue en plan
Cage descalier
INCORRECT
FAVORABLE
Trmie en plancher
Appui
INCORRECT
FAVORABLE
Eurocode 8 art 4.2.2 : raideur lments dossature secondaire 15 % des lments sismiques primaires
Elments primaires
Elments primaires
Elments secondaires
Appui
Appui Poutre primaire Eurocode 8 article 5.4, Article 5.4.1.2.5, classe DCM Rgles pour les poutres supportant des lments verticaux discontinus : Poutres primaires Structure comprenant des voiles Pas dexcentricit de laxe des poteaux et de laxe de la poutre Poutre supporte par au moins 2 appuis directs (pas de console)
Sapplique en classe de ductilit moyenne (DCM), ne sapplique pas en cas de classe de ductilit haute (DCH)
4)
Poteau
JD vide raliser par coffrage carton en nid dabeille qui se dpose - Pas de polystyrne
1 poutre
1 poteau
Largeur JD justifier par calcul, 4 cm 6 cm suivant zone sismique
INCORRECT
FAVORABLE
5)
Raction
d
Raction
Action
INCORRECT
FAVORABLE
Rgles de conception des fondations : Butonnement des fondations isoles superficielles mini 30 x 30 cm Pieux arms et butonnement au niveau des ttes de pieux Butonnement des fondations sur puits au niveau des semelles
6)
Concours Matrise duvre gagn avant larrt et dcret du 22/10/2010 Avant-projet dfinitif avant le 01/05/2011 Permis de construire dpos en Avril 2011 Rflexion des lus pour intgrer les incidences sismiques en cours dtudes Plan Projet en Dcembre 2011 Phase DCE en Avril 2012 Etablissement ERP type X (piscine) de 3me catgorie Assujetti aux rgles sismiques : Classe dimportance III Eurocode 8 Lintgration de tous ces points ncessite une coopration active des acteurs de la conception : - Architecte - Ingnirie
Surcot sur projet : Structure - Butonnement des fondations superficielles isoles - Densification des aciers en pieds et ttes de poteaux - Augmentation de la taille des poteaux - Densification des aciers aux abords des appuis des poutres et des planchers - Augmentation des lments verticaux de voiles participant au contreventement - Doublement des structures poteaux/poutres au niveau des JD - Prise en compte des coffrages cartons nid dabeilles pour les JD - Incidences structure + 9 % - Incidences TCE lots techniques, lots architecte et GOV + 4 %
Elments de gros uvre non porteurs : Les parois non structurelles dpaisseur brute de plus de 10 cm doivent tre chanes verticalement et horizontalement, dimension infrieure 5 m, superficie infrieure 20 m et diagonale infrieure 50 fois lpaisseur Les principes prendre en compte lots techniques : Fixer verticalement au mur porteur les ballons ECS Ballon ECS partir dune capacit de 100 l se situe au RDC Fixation des rseaux hydrauliques et des gaines, au gros uvre uniquement et dans les 2 directions Fixation des chemins de cbles et des luminaires, au gros uvre uniquement et dans les 2 directions Contreventement des luminaires suspendus dans les 2 directions Eviter les canalisations en fonte en raison de leur fragilit au cisaillement Passage de parois de canalisation sous fourreaux lches ou rsilients
Fixations des armoires dlectricit ou de climatisation au sol bton et non poses sur faux planchers Fixation des grilles en faux plafonds par clips ou vis anti soulvement Fixation des armoires de clim, des TGBT, des CTA verticales, en partie courante des locaux, par cornires en pieds chevilles au bton et par traverses mtalliques en tte, de mur porteur mur porteur Fixation des armoires de clim, des TGBT, des CTA verticales, adosses un mur, par cornires en pieds chevilles au bton en partie haute Les principes prendre en compte lots SOV : Contreventement des ossatures de faux plafonds Ancrer et contreventer les ossatures de faux planchers et fixation des pieds de vrins, le collage est insuffisant Fixation des rayonnages aux murs Fixation des dalles de faux plafonds par clips ou vis anti soulvement Disposer en faux plafond de prfrence des plaques lgres
Fixation des suspentes de faux plafonds par chevilles expansion dans le bton et par vis dans le bois et au pistolet dans la charpente (spit) Prvoir des suspentes de faux plafonds en priphrie le long des parois verticales, pas de repos des ossatures sur la cornire darrt Application pour les cloisons du cahier CSTB n 358 2 de Fvrier 2007 cloisons sous actions sismiques Les cloisons de plus de 10 cm dpaisseur doivent rpondre aux critres suivants : Absence de bords libres, jonction obligatoire (cloison, mur, potelets) Cloisons de plancher plancher toute hauteur Cloisons de ht partielle fixe entre raidisseurs verticaux fixs au GOV Jonction de cloisons perpendiculaires par harpage Ensemble de cloisons entre raidisseurs 14 m, plus grande dim max 5 m, diagonale limite 100 fois lpaisseur brute
Absence de verre recuit en position de chute ventuelle au niveau des zones de passage et les baies sur rue sans balcon (verre securit, feuillet ou organique) Les menuiseries doivent absorber les dformations de la structure par la mise en place de rsilients
LA RGLEMENTATION THERMIQUE
Jrme Daligaux
BET B.T.C .
LA REGLEMENTATION
Dcret N 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractristiques thermiques et la performance nergtique des constructions Arrt du 26 octobre 2010 relatif aux caractristiques thermiques et aux exigences de performance nergtique des btiments nouveaux et des parties nouvelles de btiments Dcret no 2011-544 du 18 mai 2011 relatif aux attestations de prise en compte de la rglementation thermique et de ralisation dune tude de faisabilit relative aux approvisionnements en nergie pour les btiments neufs ou les parties nouvelles de btiments
Arrt du 11 octobre 2011 relatif aux attestations de prise en compte de la rglementation thermique et de ralisation dune tude de faisabilit relative aux approvisionnements en nergie pour les btiments neufs ou les parties nouvelles de btiments
LES EVOLUTIONS
Depuis la mise en place dune rglementation thermique (1974), la consommation nergtique des constructions neuves a t divise par 2. La nouvelle rglementation thermique, dite RT 2012 prvoit de la diviser nouveau par 3 Consommation Moyenne des Btiments : - 1974 - 2005 - 2012 => => => 300 kWh/m.an 150 kWh/m.an 50 kWh/m.an
CE QUI CHANGE
Nouvelle mthode de calcul :
La consommation en nergie des btiments est calcule thoriquement au pas pas. Pour chaque heure de lanne la consommation est calcule suivant loccupation et la typologie du btiment. Sous la RT 2005 les exigences taient exprimes en valeur relative, dsormais elles seront exprimes en valeur absolue. Elles portent sur la performance globale du btiment et non sur les performances des lments constructifs et systmes nergtiques pris sparment.
Typologie de Btiment :
Pour chaque type de btiment une valeur max de consommation est tablie, ainsi pour lexemple, un btiment usage de bureau situ dans la rgion Nord pas de calais quelque soit son architecture et sa localisation ne pourra consommer plus de 77 kWh/m.an
Le confort dt (Tic)
Des catgories de btiments dans lesquels il est possible dassurer un bon niveau de confort en t sans avoir recourir un systme actif de refroidissement sont dfinies et dpendent du type doccupation et de la localisation (zone climatique, altitude, proximit de zones de bruit).
Pour ces btiments, la rgle actuelle Tic Ticref est maintenue : La temprature la plus chaude atteinte dans les locaux (Tic), au cours dune squence de 5 jours trs chauds dt, ne doit pas excder un plafond (Ticref). Des travaux complmentaires sont engags en vue de traiter de manire encore plus approfondie la question du confort dt et de dfinir cette exigence en valeur absolue.
Pour les bureaux, les btiments d'enseignement et les tablissements d'accueil de la petite enfance 28 octobre 2011
Pour les autres btiments tertiaires entre en vigueur le 1er janvier 2013 Pour les btiments usage d'habitation situs en dehors des primtres de rnovation urbaine Logement individuel : 1er janvier 2013 Logements collectifs : 1er janvier 2013 Base de Modulation 57.5 kWh/m.an 1er janvier 2015 Base de Modulation 50 kWh/m.an
Cep Max
RT 2005
ITE isolation thermique par lextrieur ITR isolation thermique rpartie ENR nergie renouvelable
RT 2012
Elments complmentaires :
EFAE: Etude de faisabilit en approvisionnement nergtique FLJ: Facteur lumire du jour STD: Simulation thermique dynamique
Contexte local Ombres portes Climat (soleil, vent) Potentiel ENR (dbit de nappe souterraine, vent, soleil)
Effets ngatifs
Rafrachissement estival
Ombres portes
Ombres portes
Portes vitres
Compacit du btiment
Privilgier des formes de btiment qui maximisent la compacit
Compacit du btiment
Exigences du matre douvrage dans les programmes : Ratio Surface de plancher/Surface utile Ratio Surface de plancher/Surface de faade Ratio Surface de plancher/linaire de faade
Exemple dune MDS (bureaux) : Ratio SHON/SU: 1,31 Mur RdC : vture extrieure brique 11 cm isolant 14 cm, = 0,032 W/m.C, Mur tage : ossature bois isolant 20 cm, = 0,032 W/m.C, Plancher sur TP Isolant continu, paisseur 12 cm, = 0,032 W/m.C, Toiture vgtale : Isolant 20 cm, = 0,031 W/m.C, Vitrage : Uw = 1,60 W/m.C
Limite des paisseurs dans les avis techniques et des systmes dossature de 240 mm et jusque 300 mm dpaisseur disolant en moyenne en faade sur de lITE, ou en terrasse 260 mm sur de la laine minrale.
Isolants de type PUR ou PIR ont les meilleures caractristiques mais des problmes de ractions au feu Isolants dit cologiques (absence de certificat ACERMI et/ou davis technique, classe de raction au feu E, absence dessai LEPIR
1 2
Dphasage
Exemples de capacits thermiques : Briques en terre crue 25 cm (1) 275 Wh/m.K Briques en terre cuite pleine 25 cm (2) 163 Wh/m.K Mur bton 20 cm 128 Wh/m.K Briques auto-isolantes 37 cm (3) 82 Wh/m.K Briques en bton cellulaire 30 cm (4) 36 Wh/m.K Cloison bois OSB + 10 cm laine de bois (5) 30/20 Wh/m.K Cloison pltre + 10 cm laine de verre 8 Wh/m.K Toiture vgtalise ou jardin associ une dalle bton
Matriaux faible inertie mais rayonnants Augmentation rapide de la temprature Intressant pour des locaux faible taux doccupation Bois
Principe Hiver
Et
Surface totale des baies suprieure ou gale 1/6me de la surface habitable Baie vitre performante oriente sud de 3m produit autant dnergie quun radiateur de 1000W fonctionnant 375h soit lquivalent d 1 mois 1 mois soit 375 kWh
Protections intgres au btiment fixes Dbord de toiture (1) Retrait du vitrage (2) Loggia (3) Brises soleil fixes verticaux (4) Brises soleil fixes horizontaux (5)
A lextrieur > qualit, fiabilit Brises soleil adapter son orientation Lames horizontales au sud Lames verticales louest Quid de lefficacit des stores intrieurs
Test type blower door Une bonne tanchit lair assure le parfait fonctionnement des systmes de ventilation et traduit la bonne excution du chantier
Passage des cbles et appareillages lectriques Trappes et lments traversant les parois Menuiseries extrieures Liaisons faades-planchers Liaisons faades-toitures Coffres de volets roulants
Qualit de mise en uvre essentielle. Ralisation dun test intermdiaire ds la mise hors deau hors dair Allotissement peut savrer prpondrant (un lot clos couvert lappel doffres mais coteux)
Ventilation
La ventilation est un poste important dans le bilan des consommations chauffage car les dperditions surfaciques et liniques tant rduites leur plus simple expression, reste traiter les dperditions par renouvellement dair. Une VMC double-flux avec rcuprateur sur air extrait, . Les moteurs de ventilations devant tre de type basse consommation pour ne pas pnaliser la consommation du poste dit auxiliaires .
Eclairage
Larchitecture bioclimatique permet de rduire les besoins en clairage, via de plus grandes surfaces vitres et le juste dimensionnement des protections solaires. Assurer les apports dclairage lectrique complmentaires par des ampoules basse consommation et des dtecteurs de prsence dans les zones de couloirs
Chauffage
Rseau de chaleur
Chaudire gaz
Electricit
En maison individuelle, obligation sera faite (01 janvier 2013) davoir recours aux nergies renouvelables ou des systmes trs performants (ECS thermodynamique ou micro-gnration).
Conclusion
La RT 2012 : Une conception matrise et une EQUIPE de matrise duvre Prise en compte du site Compacit du btiment Optimisation de lisolation et des ponts thermiques Gestion des apports solaires Inertie thermique du btiment Performance des quipements Gestion de la permabilit lair Matrise des consommations Utilisation des ENR
ECO-GESTION
nergie Eau Dchets dactivit Entretien /Maintenance SANTE Qualit de lair Qualit de leau Risques sanitaires
Seuil conso.
Usages
Permabilit
Surface
Conclusion
Importance de prendre en compte la conception et les apports Attente de matriaux plus performant pour lisolation Bilan positif ???