Théorème de Thalès - Origine Et Démonstration
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Lundi 29 Juin 2009 Accueil News Dossiers Archives Librairie Glossaire Emplois A propos Forum
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Le premier homme
sur la Lune
Gestion financière
des chantiers, de
bâtiment et travaux
publics, 2e édition
Il y a 1 an
Un cratère
témoin d’un
fort impact vieux de
Cette propriété (ainsi que sa réciproque) est généralisée (appelée dorénavant : « théorème de Thalès ») avec deux 35 millions d'années
triangles partageant un même sommet, ayant chacun deux côtés dans le prolongement l'un de l'autre et leur troisième
côté parallèle. Rétro 1927:
Les atomes
sont des mondes
(2/2)
Photo Mystérieuse
Que représente
cette image ?
Pour résumer, lorsque nous sommes dans une situation telle que nous avons :
nous pouvons appliquer le théorème de Thalès qui énonce que le rapport de la plus petite mesure sur la plus grande pour
chacun des deux segments des 2 droites sécantes et le rapport de la plus petite mesure sur la plus grande pour les
segments qui représentent les droites parallèles sont égaux.
Dans les deux cas, les droites (DE) et (BC) sont parallèles ((DE)//(BC))
et nous avons les égalités :
L'utilisation de ce théorème est plutôt visible et directe : le nombre de conditions nécessaires à son application est faible
(mais pas négligeable) et on pourra souvent l'utiliser.
En effet, chaque segment peut se déduire de la mesure de trois autres. Par exemple :
et
Ou bien de prouver que deux droites ne sont pas parallèles. En effet si l'une des trois égalités n'est pas vérifiée alors
forcément les droites (DE) et (BC) ne sont pas parallèles. Par exemple : si ou si ou si
Enseignement
● Dans les pays anglo-saxons ainsi qu'en Allemagne, l'approche est différente et l'énoncé est : « un angle inscrit dans
un demi-cercle est droit » - voir l'article théorème de Thalès anglo-saxon.
● En France, la « petite propriété de Thalès » est enseignée dès la classe de quatrième. Le « théorème de Thalès » à
proprement parler est généralisé en troisième.
● En Suisse, le théorème est principalement approché grâce à la « petite propriété de Thalès » française. Le « théorème
de Thalès suisse » exprime par contre la hauteur dans un triangle rectangle. (lien)
Segments homologues
Autrement :
Ces rapports traduisent la propriété suivante : la projection d'une droite sur une autre, suivant une direction donnée,
conserve les proportions.
Remarque : Attention si il ne faut surtout pas utiliser les rapports utilisant les segments rouges comme c'est le
cas avec les triangles homothétiques.
Démonstrations
« Si l'on conduit une droite qui soit parallèle à l'un des côtés
d'un triangle, cette droite coupera les deux autres côtés
proportionnellement »
Il précise ensuite
Voici la démonstration retouchée en notation et vocabulaire modernes, les passages dans le style euclidien bénéficieront
d’un alinéa.
Les triangles ADE et CDE sont entre eux comme leurs bases AE et EC sont entre elles.
Les aires des triangles ADE et CDE sont respectivement ½AE×h’ et ½CE×h’, en effet, ils ont la même hauteur h’.
Les triangles BDE et CDE ont même aire car ils ont même base DE et même hauteur puisque (BC) est parallèle à (DE)
De même ADE est à BDE comme leurs bases AD et DB sont entre elles.
La troisième hauteur n’est pas dessinée, mais c’est la même chose qu’au début de la preuve.
AE ADE ADE AD
CE CDE BDE BD
Pour revenir à la forme plus classique de segments d'origine A, il faut travailler sur le tableau de proportionnalité suivant :
AE EC AE + EC
AD DB AD + DB
rapports :
Il faut se poser la question de la validité d'une démonstration vectorielle du théorème de Thalès. En effet, la géométrie
vectorielle s'appuie souvent sur une définition géométrique des vecteurs, définition dans laquelle le théorème de Thalès
joue un rôle prépondérant quand il s'agit d'affirmer que .
Mais on peut toutefois s'intéresser à une écriture possible du théorème de Thalès et sa justification grâce aux opérations
vectorielles. Ce qui pourrait permettre de généraliser le théorème de Thalès à tout espace affine euclidien associé à un
espace vectoriel.
Dire que D est sur (AB) c'est écrire qu'il existe un réel x tel que .
De même, dire que E est sur (AC), c'est écrire qu'il existe un réel y tel que .
Enfin, dire que les droites (ED) et (BC) sont parallèles, c'est écrire qu'il existe un réel t tel que .
L'avantage de cet énoncé et de cette démonstration est que cela n'oblige pas à traiter les différents cas de configuration
évoqués plus haut.
Il suffit de tracer une droite parallèle à (A'C') passant par A. Elle est coupée par la droite (BB') en E et par la droite (CC')
en D. On peut alors lui appliquer le théorème de Thalès :
Théorème réciproque
Le théorème de Thalès, dans son sens direct, permet de déduire certaines proportions dès que l'on connaît un certain
parallélisme. Sa réciproque permet de déduire un parallélisme dès que l'on connaît l'égalité de certains rapports.
Dans un triangle ABC, si les points A, D, B sont alignés dans cet ordre, si les points A, E, C sont alignés dans cet ordre
et si, de plus, les rapports AD/AB et AE/AC sont égaux alors les droites (DE) et (BC) sont parallèles.
Des théorèmes analogues existent pour des points A, B, D alignés dans cet ordre et pour des points D, A, B alignés
dans cet ordre.
Une démonstration géométrique de cette propriété consiste à construire un point E' tel que (DE') soit parallèle à (BC).
Alors les points A, E', C sont alignés dans cet ordre et AE'/AC = AD/AB donc il vient que AE' = AE. Or il n'existe qu'un
seul point situé entre A et C vérifiant cette propriété donc E' = E et (DE) est parallèle à (BC).
Un énoncé vectoriel de cette réciproque a le mérite d'être beaucoup plus simple à énoncer et à démontrer :
Dans le triangle ABC, s'il existe un réel x et deux points D et E tels que et alors les
vecteurs et ont même direction. Il suffit, pour le prouver, d'utiliser la relation de Chasles :
En revanche, il n'existe pas de réciproque simple dans le cas de trois droites découpant deux droites en segments
proportionnels.
Par exemple : si AB et A'B' sont deux segments de milieux respectifs I et I', on a bien AI/AB = A'I'/A'B'= 1/2 sans pour
autant que les droites (AA'), (II') et (BB') soient parallèles.
Si, toutefois, deux des droites sont parallèles, la troisième est alors parallèle aux deux autres.
Une légende veut que Thalès, lors d'un voyage en Égypte, soit allé visiter les pyramides construites plusieurs siècles plus
tôt. Alors qu'il admirait ces monuments, il fut mis au défi d'en calculer la hauteur.
Thalès entreprit donc une mesure des pyramides, dont le principe repose sur le concept de triangles semblables et de
proportionnalité. Thalès remarqua qu'à cette époque de l'année, à midi, l'ombre portée d'un homme ou d'un bâton égalait
la taille de l'homme ou la longueur du bâton. Les rayons de soleil pouvant être supposés parallèles, Thalès en déduisit
qu'il en serait de même pour la hauteur de la pyramide et son ombre projetée.
Encore fallait-il être capable de mesurer l'ombre projetée : il repéra le sommet de l'ombre projetée mais pour la mesurer
dans son entier, il lui fallait partir du centre de la pyramide qui n'était pas accessible. Thalès bénéficia d'un atout
supplémentaire: non seulement l'ombre portée égalait la hauteur de la pyramide mais les rayons du soleil étaient
perpendiculaire à une arête de la base. Le sommet de l'ombre de la pyramide se trouvait alors sur la médiatrice d'un côté
de la base. Il lui suffit de mesurer la distance séparant l'extrémité de l'ombre et le milieu du côté, d'ajouter à cette
longueur un demi-côté pour obtenir la hauteur de la pyramide.
Analyse critique : la pyramide de Khéops est située à une latitude de 30°, la longueur de l'ombre égale celle du bâton
lorsque le soleil fait 45° avec la verticale. L'angle que forme le soleil avec la verticale varie au cours de l'année entre 6,73°
(au plus fort de l'été) et 53,27° (au plus fort de l'hiver) et ne fait un angle de 45° que deux fois dans l'année (le 21 novembre
et le 20 janvier). Ce serait un hasard extraordinaire que Thalès se fût trouvé là à cet instant précis. À toute autre période
de l'année, la longueur de l'ombre est proportionnelle à la hauteur. On retrouve alors presque une configuration dite de
Thalès. En comparant la longueur de l'ombre et la hauteur du bâton, il est facile de connaître le coefficient de
proportionnalité et de l'appliquer ensuite à l'ombre de la pyramide pour en déterminer la hauteur.
Le fait que le sommet de l'ombre de la pyramide soit sur la médiatrice d'un côté à midi ne tient absolument pas du hasard
mais du fait que les pyramides sont orientées plein sud ou plein ouest.
Application numérique
mètres