Reichhorn 1869

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Compte rendu des événements politico-historiques

survenus dans les dix dernières années.


Texte du programme que le rabbin Reichhorn prononça à Prague,
en 1869, sur la tombe du grand Rabbin Siméon ben Jhuda.

***

Le texte ci-dessous a paru dans la revue Le Contemporain du 1er


juillet 1881, dans Questions Actuelles (N° 6, 10 septembre 1892).
On peut aussi en trouver des extraits à la fin du livre de Mgr Henri
Delassus, L’Américanisme et la conjuration antichrétienne (Desclée
De Brouwer et Cie, Paris 1899, pp. 329-333).

Voici ce qu’écrit Mgr Delassus : « Sir John Readclif a publié en


1880 un Compte rendu des événements politico-historiques
survenus dans les dix dernières années. Il s’y trouve une sorte
d’instruction pastorale adressé aux Juifs pour mettre les efforts de
chacun en correspondance parfaite avec la direction donnée par les
chefs du peuple aux affaires de la nationalité juive. Nous n’avons
pu trouver de preuves directes assurant l’authenticité de ce
document. Mais, chose certaine, c’est qu’il suffit d’ouvrir les yeux
sur ce qui se passe pour voir que ce document rend très exactement
l’action juive telle s’exerce actuellement dans tous les pays
chrétiens et particulièrement en France. Il serait trop long de le
reproduire ici en entier. Nous l’abrégerons, tout en conservant
toujours les propres paroles de l’auteur. »

***

« Voilà déjà dix-huit siècle que dure la guerre d’Israël avec


cette puissance qui avait été promise à Abraham, mais qui lui a été
ravie par la Croix. Le peuple d’Israël n’a pas succombé, et s’il est
dispersé par toute la terre, c’est que toute la terre doit lui appartenir.
Les persécutions et les humiliations, ces temps sombres et
douloureux que le peuple d’Israël a supportés avec une héroïque
patience, sont fort heureusement passés pour nous, grâce au progrès
de la civilisation chez les chrétiens, et ce progrès est le meilleur
bouclier derrière lequel nous puissions nous abriter et agir pour
franchir d’un pas rapide et ferme l’espace qui nous sépare de notre
but suprême.

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Notre peuple s’élève graduellement et sa puissance grandit
chaque jour… Dix-huit siècles ont appartenu à nos ennemis : le
siècle actuel et les siècles futurs doivent nous appartenir à nous,
peuple d’Israël.

Lorsque nous nous serons rendus les uniques possesseurs de


tout l’or de la terre, la vraie puissance passera entre nos mains, et
alors s’accompliront les promesses qui ont été faites à Abraham…
Jetons seulement les yeux sur l’état matériel de l’Europe et
analysons les ressources que se sont procurés les Israélites depuis le
commencement du siècle actuel par le seul fait de la concentration,
entre leurs mains, des immenses capitaux dont ils disposent en ce
moment... A Paris, Londres, Vienne, Berlin, Amsterdam,
Hambourg, Rome, Naples, etc., et chez tous les Rothschild, partout,
les Israélites sont maîtres de la situation financière… sans les fils
d’Israël, sans leur influence immédiate, aucune opération
financière, aucun travail important ne pourra s’exécuter.

Aujourd’hui, tous les empereurs, rois et princes régnants sont


obérés de dettes contractées pour l’entretien d’armées nombreuses
et permanentes, afin de soutenir leurs trônes chancelants. La Bourse
cote et règle ces dettes, et nous sommes en grande partie maîtres de
la Bourse sur toutes les places. C’est donc à faciliter encore de plus
en plus les emprunts qu’il faut nous étudier, afin de nous rendre les
régulateurs de toutes les valeurs et, autant que faire se pourra,
prendre, en nantissement des capitaux que nous fournissons aux
pays, l’exploitation de leurs lignes de fer, leurs mines, de leurs
forêts, de leurs grandes forges et fabriques, ainsi que d’autres
immeubles, voire même de leurs impôts.

L’agriculture restera toujours la grande richesse de chaque


pays. La possession des grandes propriétés territoriales vaudra
toujours des honneurs et une grande influence aux titulaires. Il suit
de là que nos efforts doivent tendre aussi à ce que nos frères en
Israël fassent d’importantes acquisitions territoriales. Nous devons
donc, autant que possible, pousser au fractionnement de ces
grandes propriétés, afin de nous en rendre l’acquisition plus
prompte et plus facile. Sous prétexte de venir en aide aux classes
travailleuses, il faut faire supporter aux grands possesseurs de la
terre tout le poids des impôts, et lorsque les propriétés auront passé
dans nos mains, tout le travail des prolétaires chrétiens deviendra
pour nous la source d’immenses bénéfices.

Si l’or est la première puissance de ce monde, la seconde est ,


sans contredit, la presse. Mais que peut la seconde, sans la
première ? Comme nous ne pouvons réaliser ce qui a été dit plus
haut sans le secours de la presse, il faut que les nôtres président à la
direction de tous les journaux quotidiens dans chaque pays. La
possession de l’or, l’habileté dans le choix des moyens
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d’assouplissement des capacités vénales nous rendront les arbitres
de l’opinion publique et nous donneront l’empire sur les masse.

En marchant ainsi pas à pas dans cette voie et avec la


persévérance qui est notre grande vertu, nous repousserons les
chrétiens et rendrons nulle leur influence. Nous dicterons au monde
ce en quoi il doit avoir la foi, ce qu’il doit honorer et ce qu’il doit
maudire. Peut-être quelques individualités s’élèveront-elles contre
nous et nous lanceront-elles l’injure et l’anathème, mais les masses
dociles et ignorantes écouteront et prendront notre parti.

Une fois maître absolus de la presse, nous pourrons changer les


idées sur l’honneur, sur la vertu, la droiture de caractère et porter le
premier coup à cette institution sacro-sainte jusqu’à présent, la
famille, et en consommer la dissolution. Nous pourrons extirper la
croyance et la foi dans tout ce que nos ennemis les chrétiens ont
jusqu’à ce moment vénéré, et, nous faisant une arme de
l’entraînement des passions, nous déclarerons une guerre ouverte à
tout ce qu’on respecte et vénère…

Notre intérêt est qu’au moins nous simulions le zèle pour les
questions sociales à l’ordre du jour, celle surtout qui ont trait à
l’amélioration du sort des travailleurs ; mais, en réalité, nos efforts
doivent tendre à nous emparer de ce mouvement de l’opinion
publique et à les diriger… Il faut, autant que possible, entretenir le
prolétariat, le soumettre à ceux qui ont le maniement de l’argent.
Par ce moyen, nous soulèverons les masses quand nous le voudrons.
Nous les pousserons aux bouleversements, aux révolutions, et
chacune de ces catastrophes avance d’un grand pas nos intérêts
intimes et nous rapproche rapidement de notre unique but, celui d e
régner sur la terre, comme cela avait été promis à notre père
Abraham… Chaque guerre, chaque révolution, chaque ébranlement
politique ou religieux rapproche le moment où nous atteindrons le
but suprême vers lequel nous tendons.

L’Eglise chrétienne, étant un de nos plus dangereux ennemis,


nous devons travailler avec persévérance à amoindrir son
influence ; il faut donc greffer, autant que possible, dans les
intelligences de ceux qui professent la religion chrétienne, des idées
de libre pensée, de scepticisme, de schisme et provoquer les
disputes religieuses si naturellement féconde en divisions et en secte
dans le christianisme. Logiquement, il faut commencer par
déprécier les ministres de cette religion ; déclarons-leur une guerre
ouverte, provoquons les soupçons sur leur dévotion, sur leur
conduite privée, et par le ridicule et par le persiflage, nous aurons
raison de la considération attachée à l’état et à l’habit.

Tous tes emplois publics doivent être accessibles aux Israélites,


et une fois devenus titulaire, nous saurons, par l’obséquiosité et la
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perspicacité, pénétrer jusqu’à la première source de la véritable
influence et du véritable pouvoir. Il est entendu qu’il ne s’agit que
de ces emplois auxquels sont attachés les honneurs, les pouvoirs ou
les privilèges, car, pour ceux qui exigent le savoir, le travail et le
désagrément, ils peuvent et doivent être abandonnés aux chrétiens.

La magistrature est pour nous une institution de première


importance. La carrière du barreau développe le plus la faculté de
civilisation et initie le plus aux affaires. Pourquoi les Israélites ne
deviendraient-ils pas ministre de l’instruction publique, quand ils
ont eu si souvent le portefeuille des finances ? Les Israélites doivent
aussi aspirer au rang de législateurs, en vue de travailler à
l’abrogation des lois faites par les Goïm contre les enfants d’Israël,
les vrais fidèles, par leur invariable attachement aux saintes lois
d’Abraham.

Du reste, sur ce point, notre plan touche à la plus complète


réalisation, car le progrès nous a presque partout reconnu et accordé
les mêmes droits de cité qu’aux chrétiens, mais ce qu’il importe
d’obtenir, ce qui doit être l’objet de nos incessants efforts, c’est une
loi moins sévère sur la banqueroute. Nous en ferons pour nous une
mine d’or bien plus riche que ne furent jadis les mines de la
Californie.

Lorsqu’un des nôtres fait un pas en avant, que l’autre le suive


de près ; que si le pied lui glisse, qu’il soit secouru et relevé par ses
coreligionnaires. Si un Israélite est cité devant tes tribunaux du pays
qu’il habite, que ses frères en religion s’empressent de lui donner
aide et assistance, mais seulement lorsque le prévenu aura agi
conformément aux lois qu’Israël observe strictement et garde
depuis tant de siècles.

Nous ne devons être étrangers à rien de ce qui conquiert une


place distinguée dans la société : philosophie, médecine, droit,
économie politique, en un mot, toutes les branches de la science, de
l’art, de la littérature, sont un vaste champ où les succès doivent
nous faire la part large et mettre en relief notre aptitude. Ces
vocations sont inséparables de la spéculation. Ainsi, la production
d’une composition musicale, ne fut-elle que très médiocre, fournira
aux nôtres une raison plausible d’élever sur un piédestal et
d’entourer d’une auréole l’Israélite qui en sera l’auteur.

Quant aux sciences, médecine et philosophie, elles doivent faire


également partie de notre domaine intellectuel. Un médecin est
initié aux plus intimes secrets de la famille, et a comme tel entre les
mains la santé e t la vie de nos mortels ennemis, les chrétiens.

Que tout soit compris, noté et que chaque enfant d’Israël se


pénètre de ces vrais principes. Alors notre puissance croîtra comme
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un arbre gigantesque dont les branches porteront des fruits qui se
nomment richesse, jouissance, pouvoir, en compensation de cette
condition hideuse qui, pendant de longs siècles, a été l’unique loi du
peuple d’Israël.

herveryssen.net
mai 2009

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