ONCD

ORDRE NATIONAL
DES
CHIRURGIENS-DENTISTES
GUIDE DEXERCICE
PROFESSIONNEL
G U I D E
D E X E R C I C E
P R O F E S S I O N N E L
POURQUOI UNE NOUVELLE DITION DU GUIDE DEXERCICE ?

L e G u i d e d e x e rc i c e a d o p t e u n f o r m a t c l a s s e u r q u i p e r m e t t r a u n e m i s e j o u r r g u l i re . E n
o u t re , l a d m a rc h e d i t o r i a l e p r i v i l g i e d s o r m a i s l a n a l y s e e t l e x p l i c a t i o n p l u t t q u e l a s i m p l e
reproduction des textes officiels.
La troisime dition du Guide dexercice aura t loccasion de repenser de fond en comble cet outil
de travail et dinformation ralis par lOrdre. Premire grande innovation : le Guide dexercice ne se
prsentera plus sous la forme dun ouvrage reli, mais sous celle dun classeur contenant des pages
interchangeables. Lobjectif consiste ractualiser dune manire rgulire les informations dlivres
par le Guide dexercice, dont certaines ont une dure de vie parfois trs courte. Le Conseil national
a souhait viter des situations o, le Guide peine publi, de nouveaux textes officiels rendaient
certaines informations rapidement caduques ou primes. Ctait singulirement le cas sagissant des
contrats dexercice, qui font lobjet dune actualisation permanente par le service des contrats de
lOrdre en fonctions des frquentes volutions lgislatives et rglementaires.
En pratique, lactualisation du Guide sera effectue sur un rythme annuel. Elle donnera lieu ldition
et la diffusion de nouvelles pages, qui se substitueront aux anciennes, en fonction des modifications
apportes par les textes officiels. Cest donc un outil dinformation consolid et actualis qui sera
mis la disposition de tous et en particulier des conseillers ordinaux, dans les dpartements et les
rgions, ainsi que des doyens des facults.
La deuxime grande nouveaut de cette troisime dition du Guide dexercice porte sur la dmarche
ditoriale. En effet, quand les versions prcdentes se contentaient de publier les textes officiels,
charge pour le lecteur den faire son interprtation, ce nouveau Guide dexercice proposera une lecture
plus dynamique et plus pratique de linformation. Lide centrale, dans la rdaction de ce nouveau
Guide, a consist expliquer les textes et expliciter les souhaits du lgislateur et/ou du gouvernement
sagissant des lois et de la rglementation. Le contenu est donc rsolument analytique, le choix du
Conseil national consistant ne publier que les extraits les plus significatifs des textes officiels.
Sagissant du contenu stricto sensu, la grande nouveaut de cette nouvelle dition du Guide dexercice,
on sen doute, tient un tat complet de la rforme des Ordres et de ses consquences en termes
organisationnel (mode de scrutin, rgionalisation, conciliation), juridictionnel (chambre disciplinaire de
premire instance et dappel) ou encore sagissant du nouveau rle dvolu aux patients (possibilit dtre
partie plaignante et donc, susceptible d'intervenir et de dposer appel). Lautre gros morceau de cette
actualisation du Guide a consist en un panorama de lensemble des obligations rglementaires qui
sappliquent aux professions mdicales. Bien entendu, lensemble des contrats mis jour est propos
dans cet ouvrage. En outre, la question de lEurope y figure en bonne place, puisque, dsormais, un
grand nombre de nos obligations sont dcides Bruxelles avant dtre transpos en droit franais.
Ajoutons cela quun catalogue dannexes complet est propos, notamment afin de faciliter le travail
des conseils dpartementaux.
Cette nouvelle dition du Guide dexercice, fera dans un second temps lobjet dune mise en ligne sur
le site Intranet de lOrdre.
O R D R E N AT I O N A L D E S C H I R U R G I E N S - D E N T I S T E S O R D R E N AT I O N A L D E S C H I R U R G I E N S - D E N T I S T E S
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VOLUME 1
O R G A N I S ATION
DE LA
P R O F E S S I O N D E N TA I R E
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D E X E R C I C E
VOLUME 1
INTRODUCTION
ORGANISATION DE LA PROFESSION DENTAIRE
Ire PARTIE
LES CONDITIONS DEXERCICE
IIme PARTIE
LES CONTRATS ET FORMES DEXERCICE
IIIme PARTIE
LORDRE : COMPOSITION et ORGANISATION/PROCDURES
IVme PARTIE
LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES
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D E X E R C I C E
SOMMAIRE
VOLUME 1
INTRODUCTION : ORGANISATION DE LA PROFESSION DENTAIRE
Ire PARTIE - LES CONDITIONS DEXERCICE
TITRE I
TITRE II
TITRE III
TITRE IV
TITRE V
TITRE VI
TITRE VII
TITRE VIII
TITRE IX
TITRE X
TITRE XI
SITUATION DES ETUDIANTS

CONDITIONS DINSCRIPTION AU TABLEAU
LES PRATICIENS EUROPEENS
LES TITRES ET DIPLOMES, LES IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS
LA SPECIALITE : LODF
EXPERTISE
EXERCICE ILLEGAL, ILLICITE
OBLIGATIONS DU PRATICIEN
RESEAUX ; ACCORDS DE PARTENARIAT/ ACCES AUX SOINS
SUSPENSION
CESSATION DEXERCICE
IIme PARTIE - LES CONTRATS ET FORMES DEXERCICE

TITRE I
TITRE II
TITRE III
TITRE IV
TITRE V
TITRE VI
TITRE VII
LES CONTRATS DE REMPLACEMENT

LES CONTRATS DASSISTANAT
LES CONTRATS DE GRANCE
LES CONTRATS DE LEXERCICE EN GROUPE
LES CONTRATS DE LOCATION
LES CONTRATS DE COLLECTIVITS
CAS PARTICULIERS
IIIme PARTIE - LORDRE : COMPOSITION et ORGANISATION /PROCDURES

TITRE I
TITRE II
TITRE III
TITRE IV
LORDRE
LE CONSEIL DPARTEMENTAL
LE CONSEIL RGIONAL ; LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIRE
INSTANCE ET LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES DE LA CHAMBRE
DISCIPLINAIRE DE PREMIRE INSTANCE
LE CONSEIL NATIONAL, LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
ET LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES DE LA CHAMBRE
DISCIPLINAIRE NATIONALE
IVme PARTIE LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES

TITRE I
TITRE II
LES POUVOIRS PUBLICS ET LE PARLEMENT

LE CADRE EUROPEN
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INTRODUCTION
ORGANISATION DE LA PROFESSION DENTAIRE

1. La profession dentaire relve du ministre charg de la Sant et, plus particulirement, de la direction
gnrale de la Sant, et de la DHOS (direction de lhospitalisation et de lorganisation des soins).
Lenseignement de lart dentaire relve du ministre de lEducation nationale, de l'Enseignement
suprieur et de la Recherche, en partenariat avec le ministre de la Sant.
2. Lorganisation de la profession relve de lOr dre des chir ur giens-dentistes.
3. Les organismes de la profession sont notamment :
a. lAcadmie nationale de chirur gie dentaire, qui a pour but l'tude et le progrs de la chirurgie
dentaire et tout ce qui peut concourir cet objet.
b. l'Association dentaire franaise, qui est une association cre en 1970 aux fins notamment
de coordonner laction des groupements adhrents en assurant leur unit et de reprsenter la
profession auprs des Pouvoirs publics, des instances internationales, sauf dans le cas o des lois,
des rglements, des intrts spcifiques donneraient comptence exclusive un ou plusieurs
groupements adhrents.
c. le Conseil national de la for mation continue odontologique
Cr par le dcret n 2006-652 du 2 juin 2006, il est compos :
de reprsentants de l'ordre national des chirurgiens-dentistes ;
de reprsentants des enseignants des units de formation et de recherche d'odontologie et des
services d'odontologie des centres hospitaliers et universitaires ;
de reprsentants des chirurgiens-dentistes dont cinq chirurgiens-dentistes libraux, un chirurgiendentiste salari non hospitalier et un odontologiste des hpitaux ;
de reprsentants des organismes de formation continue ;
de quatre personnalits qualifies dont deux comptentes dans le domaine de l'valuation des
pratiques odontologiques professionnelles, une oeuvrant dans le domaine de la sant publique
et une reprsentant les usagers du systme de sant ;
de deux reprsentants du ministre charg de la sant, qui assistent aux sances du conseil avec
voix consultative.
Il a pour mission :
de dfinir les orientations nationales de la formation continue odontologique ;
de fixer les rgles de la validation de l'obligation de formation continue (ces rgles sont homologues par arrt du ministre charg de la sant) ;
d'agrer, sur leur demande, les organismes de droit public ou priv caractre lucratif ou non,
qui organisent des actions de formation continue ;
d'valuer la mise en uvre du dispositif de formation continue et de donner un avis au ministre
charg de la sant sur toutes les questions concernant la formation continue odontologique.
d. les Conseils inter rgionaux de la for mation continue odontologique
Ils ont t crs par le dcret n 2006-652 du 2 juin 2006. Chaque conseil est compos de
10 membres dsigns par le Conseil national de la formation continue odontologique pour un
mandat de cinq ans renouvelable une fois.
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Ils ont pour mission :

de dfinir, tous les cinq ans, les orientations rgionales de la formation en cohrence avec les
orientations nationales dfinies par le conseil national ;
de vrifier, tous les cinq ans, le respect de l'obligation de formation continue, selon les rgles
dfinies par le conseil national, au vu du dossier regroupant les justificatifs des formations
suivies et dpos par le chirurgien-dentiste auprs du conseil interrgional de la formation
continue odontologique dont il dpend au titre de son activit principale ;
de rdiger un rapport sur son activit durant l'anne civile prcdente au prfet de rgion
comptent et au conseil national.
e. les socits scientifiques sont nombreuses et ont pour objet la diffusion, la promotion des
connaissances et l'volution en art dentaire.
f. lees syndicats professionnels :
la Confdration nationale des syndicats dentaires (C.N.S.D.),
la Fdration des syndicats dentaires libraux (F.S.D.L.)
la Fdration des chirurgiens-dentistes de France (F.C.D.F.),
le Syndicat national des enseignants en odontologie,
le Syndicat autonome des enseignants en odontologie,
le Syndicat des femmes chirurgiens-dentistes,
le Syndicat national des chirurgiens-dentistes de centres de sant,
le Syndicat des praticiens de centres de sant,
le Syndicat national des odontologistes des hpitaux publics (S.N.O.H.P.),
le Syndicat des spcialistes franais en orthopdie dento-faciale (S.S.F.O.D.F.),
l'Union des jeunes chirurgiens-dentistes (U.J.C.D. - Union Dentaire).
Quatre syndicats sont reconnus reprsentatifs au plan national par le Ministre de la sant : CNSD,
FCDF, FSDL UJCD-UD.
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ACCS ET CONTENU DE L'INTRANET

DU CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE LA DISPOSITION DE TOUT
CHIRURGIEN-DENTISTE INSCRIT UN TABLEAU
www.oncd.org
intranet
login : numro national figurant au dos de la carte professionnelle dlivre par l'Ordre ou sur l'appel de cotisation
mot de passe : date de naissance : 6 chiffres, 2 pour le jour, 2 pour le mois, 2 pour l'anne
L'Ordre
(men u pri ncipal : en haut d e l'cra n)
organisation du conseil national : les lus, les commissions (sous menu : gauche de l'cran)
le conseil national (sous menu : gauche de l'cran)
le conseil dpartemental (sous menu : gauche de l'cran)
les juridictions ordinales de premire instance (sous menu : gauche de l'cran)
les juridictions ordinales d'appel (sous menu : gauche de l'cran)
le comit rgional de coordination ordinale (sous menu : gauche de l'cran)
le bus social dentaire (sous menu : gauche de l'cran)
le Cnfco (sous menu : gauche de l'cran)
Actualits
les nouvelles (sous menu : gauche de l'cran)
la Lettre (sous menu : gauche de l'cran)
Centre des publications

contrats types ou modles de contrats1 dits par le conseil national de l'Ordre (sous menu :
gauche de l'cran)
code de dontologie (sous menu : gauche de l'cran)
guide d'exercice (sous menu : gauche de l'cran)
donnes dmographiques (sous menu : gauche de l'cran)
guide d'accueil (sous menu : gauche de l'cran)
Adresses
structures ordinales : conseils dpartementaux, rgionaux, crco (sous menu : gauche de l'cran)
adresses professionnelles2 : associations, syndicats, (sous menu : gauche de l'cran)
organismes officiel3 : ministres, afnor, afssaps, (sous menu : gauche de l'cran)
facults de chirurgie dentaire (sous menu : gauche de l'cran)
Foire aux questions

L'Ordre (sous menu : gauche de l'cran)
Actualits (sous menu : gauche de l'cran)
Lgislation (sous menu : gauche de l'cran)
Publications (sous menu : gauche de l'cran)
Divers (sous menu : gauche de l'cran)
___________________
(1)
(2)
(3)
Documents tlchargeables
L i e n s d i re c t s a v e c l e s s i t e s
L i e n s d i re c t s a v e c l e s s i t e s
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SOMMAIRE
TITRE I
TITRE II
TITRE III
TITRE IV
LES TITRES ET DIPLOMES,

LES IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS
TITRE V
TITRE VI
EXPERTISE
TITRE VII
TITRE VIII
TITRE IX
RESEAUX ;
ACCORDS DE PARTENARIAT/ACCES AUX SOINS
TITRE X
SUSPENSION
TITRE XI
CESSATION DEXERCICE
LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

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TUDIANTS
L A S I T U ATION
DES TUDIANTS
SOMMAIRE
TITRE I
TITRE II
TITRE III
TITRE IV

LES IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS
TITRE V
TITRE VI
EXPERTISE
TITRE VII
TITRE VIII
TITRE IX
RESEAUX ;
ACCORDS DE PARTENARIAT/ACCES AUX SOINS
TITRE X
SUSPENSION
TITRE XI
CESSATION DEXERCICE

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L A
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D E S
T U D I A N T S
TITRE I
LA SITUATION DES ETUDIANTS
A
Application du code de la Sant publique . . . . . . . . . 1 I 1 5
Exercice des tudiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 5
Cas particuliers O.D.F.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 6
D Le contrat de remplacement tudiant . . . . . . . . . . . . 1 I 1 8

E
Nationalit exige . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 8
Constitution du dossier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 9
G Remplacement
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 9
H Etudiant-adjoint . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 10
I
Signature des feuilles dassurance maladie . . . . . . . . 1 I 1 10
Usurpation de titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 10
Mise en garde
Stage actif
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 10
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 11

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PICES FOURNIR EN VUE DE LEXERCICE DUN TUDIANT

La demande de licence dexercice dment complte et signe (dont modle en annexe);
Lattestation de russite de 5me anne, 6me anne ou lattestation dtudes approfondies, selon le cas ;
La copie de la carte didentit pour permettre au Conseil dpartemental de demander le bulletin n2 du casier
judiciaire ou, pour les tudiants ressortissants de lUnion Europenne, lattestation datant de moins de trois mois
de lautorit comptente de ltat membre dorigine certifiant que les conditions de moralit ou dhonorabilit
sont remplies ;
La dclaration sur lhonneur de lintress certifiant quaucune instance pouvant donner lieu condamnation ou
sanction susceptible davoir des consquences sur son autorisation dexercice nest en cours son encontre ;
Le contrat en 4 exemplaires (de remplacement total ou partiel, dtudiant-adjoint) ;
P o u r l e s t u d i a n t s d e 6 m e a n n e :
lautorisation du chef de service clinique et hospitalier dont lintress dpend, prcisant les jours libres de ltudiant,
lavis favorable du Doyen
Pour les inter nes exerant titre de remplaant ou dadjoint dun chirurgien-dentiste qualifi spcialiste :
lattestation de russite lexamen de fin de 1re anne de spcialisation.
EXERCICE DES TUDIANTS CYCLE COURT

Anne
de validation
de la 3e anne
du 2e cycle
(5e anne)
2003
2004
2005
2006
2007
2008
TUDIANTS / TUDIANTES
Sans enfant
1 enfant n ou adopt entre la date de validation de 5me anne
et le 31.12.05
2 enfants ns ou adopts entre la date de validation de 5me
anne et le 31.12.05
Sans enfant
et le 31.12.06
2 enfants ns ou adopts entre la date de validation et avant
le 31.12.06
Sans enfant
et avant le 31.12.07
anne et avant le 31.12.07
Sans enfant
et le 31.12.08
anne et le 31.12.08
Sans enfant
anne et le 31.12.09
Sans enfant
anne et le 31.12.09
Date de limite
de soutenance
de thse
Forclos
31.12.06
31.12.07
Forclos
31.12.07
31.12.08
31.12.07
31.12.08
31.12.09
31.12.08
31.12.09
31.12.10
31.12.09
31.12.10
31.12.11
31.12.10
31.12.11
31.12.12

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EXERCICE DES TUDIANTS CYCLE LONG

Date
de validation
de la 3e anne
du 2e cycle
(5e anne)
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
TUDIANTS / TUDIANTES
Sans enfant
et le 31.12.05
anne et le 31.12.05
Sans enfant
1enfant n ou adopt entre la date de validation de 5me anne
et le 31.12.06
anne et le 31.12.06
Sans enfant
et le 31.12.07
anne et le 31.12.07
Sans enfant
1 enfant n ou adopt entre la date de validation de 5me
anne et le 31.12.08
anne et le 31.12.08
Sans enfant
anne et le 31.12.09
anne et le 31.12.09
Sans enfant
anne et le 31.12.10
anne et le 31.12.10
Sans enfant
anne et le 31.12.11
anne et le 31.12.11
Date de limite
de soutenance
de thse
Forclos
31.12.06
31.12.07
Forclos
31.12.07
31.12.08
31.12.07
31.12.08
31.12.09
31.12.08
31.12.09
31.12.10
31.12.09
31.12.10
31.12.11
31.12.10
31.12.11
31.12.12
31.12.11
31.12.12
31.12.13
N B : r a j o u t e r u n e a n n e s u p p l m e n t a i re p a r n a i s s a n c e o u a d o p t i o n .
Les inter nes ayant satisfait l'examen de fin de 1re anne de spcialisation peuvent exercer titre
de remplaant ou d'adjoint d'un chirurgien-dentiste qualifi spcialiste en ODF.

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A- APPLICATION DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE (Code de dontologie)

Les dispositions du code de la Sant publique sappliquent aux tudiants ds linstant o ils entrent dans
la vie professionnelle et chaque fois quils exercent leur activit comme remplaant ou comme adjoint
dun chirurgien-dentiste.
Lar ticle R4127-201 du code de la sant publique stipule :
Les dispositions du prsent code simposent tout chirurgien-dentiste Elles sappliquent galement
aux tudiants en chirurgie dentaire mentionns par larticle L. 4141-4 du code de la Sant publique. Les
infractions ces dispositions relvent de la juridiction disciplinaire de lOrdre.
B- EXERCICE DE LA PROFESSION PAR DES TUDIANTS

Les tudiants en chirurgie dentaire exercent sous couvert dune autorisation dexercice.
Jusqu lordonnance du 26 aot 2005, lautorisation dexercice tait dlivre par le prfet.
Lordonnance du 26 aot 2005 a modifi les dispositions du code de la sant publique, donnant
dornavant comptence au conseil dpartemental de lOrdre pour dlivrer cette autorisation.
Cependant, le nouvel article L.4141-4 du code de la sant publique prvoit quun dcret viendra en
prciser les modalits dapplication. En attendant la parution de ce dcret, les autorisations dexercice
sont toujours dlivres par le Prfet.
Ar ticle L 4141-4 du code de la Sant publique modifi par lordonnance du 26 aot 2005 :
Les tudiants en chirurgie dentaire, franais ou ressortissants dun Etat membre de la Communaut
europenne ou partie laccord sur lEspace conomique europen, ayant satisfait en France lexamen de
cinquime anne peuvent tre autoriss exercer lart dentaire, soit titre de remplaant, soit comme adjoint
dun chirurgien dentiste.
Ces autorisations sont dlivres pour une dure limite par le conseil dpartemental de lordre des
chirurgiens dentistes qui en informe les services de lEtat.
Un dcret, pris aprs avis du Conseil national de lordre des chirurgiens dentistes, fixe les conditions
dapplication du prsent article, notamment le niveau dtudes exig selon la qualification du praticien
remplac, la dure maximale des autorisations et les conditions de leur prorogation .
Les dispositions rglementaires qui sappliquent en la matire nont pas encore t modifies :
A r tic le R41 41-1 du c od e de la sa nt publique :
Les tudiants en chirurgie dentaire nayant pas la qualit dinterne peuvent tre autoriss exercer
lart dentaire dans les conditions prvues larticle L. 4141-4, pendant une priode qui court de la date de
lobtention du certificat de synthse clinique et thrapeutique et de la validation de la troisime anne du
deuxime cycle des tudes odontologiques jusqu la fin de lanne civile qui suit la validation de la sixime
anne dtudes.
Les tudiants ayant la qualit dinterne peuvent tre autoriss exercer lart dentaire dans les conditions
prvues larticle L. 4141-4, jusqu la fin de lanne civile suivant celle au cours de laquelle ils ont obtenu
lattestation dtudes approfondies en chirurgie dentaire.
Seuls les internes ayant satisfait lexamen de fin de premire anne de spcialisation peuvent tre
autoriss exercer lart dentaire titre de remplaant ou dadjoint dun chirurgien-dentiste qualifi
spcialiste.
Les priodes durant lesquelles les tudiants en chirurgie dentaire peuvent tre autoriss effectuer des
remplacements sont prolonges :
1 Dune dure gale celle du service national accompli par les intresss la suite de la validation
de la sixime anne dtudes ou la suite de lobtention de lattestation dtudes approfondies en
chirurgie dentaire ;
2 Dune dure dun an par enfant n vivant mis au monde ou adopt par les intresss la suite de la
validation de la sixime anne dtudes ou la suite de lobtention de lattestation dtudes approfondies
en chirurgie dentaire.
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A r ticle R4141-2 du Code de la Sant publ ique :

Lautorisation est dlivre par le prfet du dpartement dans lequel exerce le chirurgien-dentiste que
ltudiant remplace ou dont il est ladjoint, aprs avis favorable du conseil dpartemental de lordre.
Lautorisation de remplacement est dlivre pour une dure maximale de trois mois. Elle est renouvelable
dans les mmes conditions et pour la mme dure maximale.
Le bnfice de lautorisation prfectorale est prolong aprs la soutenance de thse jusqu ce quil soit
statu sur la demande dinscription de lintress au tableau de lordre, si cette demande est faite dans le mois
qui suit cette soutenance et sous rserve quaucune modification nintervienne dans les modalits de
lexercice prcdemment autoris.
A r ticleR4141-3 du Code de la sant publique :
Le conseil dpartemental de lordre ne peut donner un avis favorable que si ltudiant demandeur a
satisfait en France lexamen de cinquime anne, offre les garanties ncessaires de moralit et ne prsente
pas dinfirmit ou dtat pathologique incompatibles avec lexercice de la profession. Lexistence dinfirmit
ou dtat pathologique est constate, le cas chant, dans les conditions fixes larticle R. 4124-3.
Tout avis dfavorable du conseil est motiv.
C- EXERCICE LIBRAL EXERCICE SALARI

La question se pose de savoir si les tudiants ayant valid leur 5me anne peuvent valablement
conclure un contrat de collaboration, dtudiant-adjoint ou de remplacement libral.
Larticle L.4141-4 du code de la sant publique, qui organise la procdure dautorisation dexercice pour
les tudiants, soit titre dadjoint, soit titre de remplaant, ne prcise rien quant la nature librale
ou salarie du contrat.
La rponse cette question nest pas anodine.
En effet, il faut pouvoir concilier dun ct lintrt de mettre un tudiant dans des conditions de
travail proches de celles quil sera amen connatre dans sa vie professionnelle, cest--dire lexercice
libral, et de lautre les impratifs lis la lgislation sociale, la responsabilit professionnelle, et
surtout la dfinition de lexercice dune profession librale.
D f i n i t i o n d e l e x e r cice d u ne p ro f e s s i o n l i b r a l e :
Laccs une activit librale rglemente est soumis la possession dun diplme ou dun titre dont
loctroi sanctionne une formation thorique et pratique plus ou moins longue.
L e x e rcice de la profession dentaire, profession librale rglemente, ncessite :
la possession du diplme franais de docteur en chirurgie dentaire , ou de tout autre diplme
reconnu comme quivalent ;
linscription au tableau de lordre.
Ces deux conditions tant cumulatives.
Or, par dfinition, ltudiant ne remplit aucune de ces conditions.
Par drogation ce principe de libert dexercice, il existe la procdure dautorisation dexercice prvue
larticle L.4141-4 prcit.
O b lig at io ns l ies l ex er cice libral :
Tout praticien exerant titre libral doit notamment, outre son inscription lOrdre :
1. Sacquitter de ses charges sociales (assurance maladie, maternit et dcs, assurance vieillesse). Pour
ce faire, il doit se faire immatriculer lUrssaf de son domicile.
Tout chirurgien-dentiste, exerant sa profession titre libral, est obligatoirement affili au rgime
dassurance maladie, maternit et dcs des travailleurs non salaris des professions non agricoles
(article L.615-1 du code de la scurit sociale).
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Lorsquil est conventionn, il relve obligatoirement du rgime dassurance maladie maternit et

dcs des praticiens et auxiliaires mdicaux conventionns (article L.722-1 du code de la scurit
sociale).
Toute personne exerant une activit professionnelle titre libral relve du rgime vieillesse de
base des professions librales (articles L.641-2 et suivants du code de la scurit sociale).
Tout chirurgien-dentiste exerant titre libral doit tre affili au rgime complmentaire
dassurance vieillesse de la profession dentaire. Laffiliation se fait auprs de la CARCD (Caisse
autonome de retraite des chirurgiens-dentistes).
2. Souscrire une assurance responsabilit civile professionnelle :
La souscription dune assurance responsabilit civile professionnelle est rendue obligatoire par
larticle L.1142-2 du code de la sant publique pour tout professionnel de sant exerant titre
libral.
Un autre point, li lexercice libral de la profession dentaire doit tre pris en considration :
lapplication de la convention nationale des chirurgiens-dentistes.
La convention nationale concerne tous les praticiens exerant titre libral et qui nont pas fait part de
leur souhait de ne pas tre adhrent, ainsi quau praticien salari dun praticien libral.
La question se pose de savoir si ltudiant est en mesure de sacquitter de toutes ces obligations :
1. En ce qui concerne lassurance maladie, maternit et dcs, plusieurs possibilits sont ouvertes :
soit ltudiant a moins de 28 ans, et ce titre il bnficie du rgime spcifique aux tudiants prvu
larticle L.381-4 du code de la scurit sociale ;
soit il ne remplit aucune de ces conditions. Il doit donc de se rapprocher de lUrssaf de son
domicile.
2. En ce qui concerne lassurance vieillesse, seuls les praticiens thss et inscrits au tableau de
lordre peuvent cotiser la CARCD. Par consquent, ltudiant nest pas en mesure de remplir cette
condition. L encore, ltudiant doit de se rapprocher de lUrssaf de son domicile.
3. Quant lassurance RCP, elle est rendue obligatoire pour tous les praticiens exerant titre libral
depuis la loi du 4 mars 2002. Certaines compagnies dassurance proposent actuellement une RCP
pour les tudiants effectuant des remplacements.
4. Enfin, ltudiant nest pas en mesure de signer la convention nationale.
Quel s sont les risq ues encour us en cas de mconnaissance de ces obligations ?
1. Par le titulaire du cabinet :
Il convient de mentionner que, suite des contrles de lUrssaf, certains inspecteurs ont
notifi des redressements aux titulaires de cabinet ayant eu recours des praticiens non salaris,
et ce au titre du travail dissimul, parce quils navaient pas pris soin de sassurer que ltudiant
tait en rgle de ses dclarations auprs de cet organisme, et parce que le praticien employeur est
responsable devant lUrssaf des cotisations sociales.
En labsence dassurance responsabilit civile professionnelle de ltudiant, lassurance responsabilit civile professionnelle du titulaire du cabinet pourrait tre appele en indemnisation du
prjudice subi, avec les consquences financires qui pourraient en dcouler (ex. : augmentation
de la prime).
2. Par ltudiant :
En cas de non-affiliation au rgime dassurance vieillesse, ces priodes dexercice ne pourront
donner droit au versement daucune prestation vieillesse.
En labsence dassurance responsabilit civile professionnelle, et si la responsabilit de
ltudiant est avre loccasion dun acte professionnel, il devra tout de mme sacquitter des
consquences qui en dcouleraient, et ce sur ces deniers personnels.
C o n cl u s i o n : I l es t d o nc i m po r t a n t d e f a i r e le cho ix e ntr e l e x e r c i c e l i b r a l d e l t u d i a n t o u l e
s a la r i at en t o u t e co n nai s s anc e de c au s e et de s r is q ues l i s l e x er cice lib ral. A fin de ne pas
mettr e e n d a n g e r l e s p r a t i c i e n s , l e s a l a r i a t e s t p r f r a b l e p o u r t o u s l e s c o n t r a t s d t u d i a n t a d j o i n t .

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D - REMPLACEMENT ET ASSISTANAT
DUN CHIRURGIEN-DENTISTE SPCIALISTE QUALIFI EN ODF
Seuls les internes en chirurgie dentaire ayant satisfait lexamen de premire anne de C.E.C.S.M.O.
peuvent tre autoriss exercer lart dentaire titre de remplaant ou dadjoint dun chirurgien-dentiste
spcialiste qualifi.
Il faut souligner la diffrence entre un tudiant et un diplm en chirurgie dentaire. Le premier, pour
tre autoris exercer en qualit de remplaant ou dadjoint dun spcialiste qualifi en orthopdie
dento-faciale doit avoir russi son examen de fin de premire anne de spcialisation, tandis que pour
le second, il lui suffit dtre inscrit en premire anne du C.E.C.S.M.O.
En raison des difficults de calcul des honoraires et des paiements semestriels, le contrat salari est
presque exclusivement utilis en ODF.
E- LE CONTRAT DE REMPLACEMENT TUDIANT

Les rgles du remplacement par un tudiant sont identiques celles du remplacement par un praticien
diplm, cest--dire que le praticien qui se fait remplacer doit cesser toute activit pendant la dure du
remplacement.
L e 3 me al ina de l ar ti cl e R4 127-275 du co de de l a s ant pub li q ue pr vo i t :
Tout remplacement effectu par un praticien ou un tudiant en chirurgie dentaire doit faire lobjet dun
contrat crit conforme un contrat type tabli par le conseil national de lordre... .
Lautorisation de remplacement est dlivre pour une dure maximale de trois mois. Elle est renouvelable dans les mmes conditions et pour la mme dure maximale.
I l f a u t o b s e r v e r q u e c e t t e l i m i t a t i on d a n s l e t e m p s n e c o n c e r n e qu e l e r e mp la ce me nt et non l a
qualit dadjoint .
Ds lors, pour tout remplacement dont la dure est prvue demble pour plus de trois mois, en
application de larticle R4127-275 du code de la sant publique, une nouvelle demande dautorisation
prfectorale pour ltudiant remplaant doit tre formule lissue des trois mois.
En br e f , q u e l l e q u e s o i t l a d u r e r e l l e d u r e m p l a c e m e n t , i l f a u d r a q u e t o u s l e s t r o i s m o i s ,
l tud iant so lli cite l e r enouvellement de laut orisation prfect orale, en at test ant navoir pas
e nc o r e s o u t e n u s a t h s e .
En ce qui concerne le contrat salari de remplacement par un tudiant, larticle L.122-1-1 du code du
travail prvoit quun CDD peut tre conclu notamment pour le remplacement dune personne exerant
une profession librale, dun associ non salari dune SCP, dune SCM ou dune SEL.
Le CDD est conclu pour une dure limite et prcise, au dpart, dans le contrat.
Le contrat peut prvoir une date prcise de fin. Dans ce cas, il ne pourra pas excder 18 mois, et
prendra fin la date prvue au contrat.
Le contrat peut prvoir quil est conclu pour la dure de labsence du praticien nommment dsign. Il
prendra alors fin au retour dudit praticien.

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Enfin, en vertu de larticle L. 122-1-2 du code du travail, le contrat ne peut tre renouvel quune fois
pour une dure dtermine qui ajoute la dure du contrat initial ne peut excder dix-huit mois.
Les mmes rgles de limitation dans le temps de lautorisation prfectorale sappliquent en cas de
remplacement partiel suprieur trois mois.
Par consquent, si un praticien prparant un C.E.S. ou un diplme universitaire, par exemple, est
autoris par le conseil national de lOrdre se faire partiellement remplacer pendant lanne
universitaire et si le remplaant est tudiant, il faut solliciter, tous les trois mois, le renouvellement de
lautorisation prfectorale.
Dautre part, en vertu des dispositions de larticle R4141-3 du code de la sant publique, lavis
favorable du conseil dpartemental de lOrdre ne peut tre donn que si ltudiant :
a satisfait lexamen de cinquime anne,
offre les garanties ncessaires de moralit,
ne prsente pas dinfirmit ou dtat pathologique incompatible avec lexercice de la profession.
Lexistence dinfirmit ou dtat pathologique est constate, le cas chant, dans les conditions
fixes par larticle R4124-3 du code de la Sant publique.
Concernant les garanties ncessaires de moralit, le conseil dpartemental de lOrdre devra
demander :
la communication de lextrait n 2 du casier judiciaire de lintress ou, sil sagit dun tudiant
ressortissant de lUnion europenne, lattestation datant de moins de trois mois de lautorit
comptente de ltat dorigine certifiant que les conditions de moralit ou dhonorabilit sont
remplies,
la dclaration sur lhonneur de lintress certifiant quaucune instance pouvant donner lieu
condamnation ou sanction susceptible davoir des consquences sur linscription au Tableau nest
en cours son encontre.
Tout avis dfavorable doit tre motiv, conformment larticle R4127-283 du code de la sant
publique.
Enfin, larticle R4141-2 prcise que le bnfice de lautorisation est prolong aprs la soutenance de
thse jusqu ce quil soit statu sur la demande dinscription au Tableau de lOrdre, si cette demande
est faite dans le mois qui suit cette soutenance et sous rserve quaucune modification nintervienne
dans les modalits de lexercice prcdemment autoris.
F- NATIONALIT EXIGE
En application des dispositions de larticle L.4141-4 du code de la Sant publique, seuls les tudiants
de nationalit franaise ou ressortissant de lun des Etats membres de la communaut europenne ou
dun des autres Etats parties laccord sur lespace conomique europen et ayant satisfait en France
lexamen de cinquime anne peuvent tre autoriss exercer soit titre de remplaant, soit comme
adjoint dun chirurgien-dentiste.
G- CONSTITUTION DU DOSSIER
Pour remplir ses obligations de demande dautorisation dexercice, ltudiant devra constituer auprs
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du conseil dpartemental au tableau duquel est inscrit le praticien dont il sera ladjoint ou le
remplaant un dossier comportant :
la demande de licence dexercice complte (voir modle tabli par le conseil national sur
intranet),
la copie de la carte didentit pour permettre au Conseil Dpartemental de lOrdre de demander
le bulletin n2 du casier judiciaire.
lattestation de validation de 5me anne ( CSCT : certificat de synthse clinique et thrapeutique) ;
le contrat dexercice en 4 exemplaires ;
H- ETUDIANT-ADJOINT
Un praticien ne peut sassurer le concours dun tudiant-adjoint rpondant aux conditions de larticle
L4141-4 du code de la Sant publique que sil remplit lui-mme les conditions fixes par larticle
R4127-276 du code de la sant publique (voir tableau sur lassistanat dans II me Partie Les contrats
et formes dexercice - Titre II).
I- SIGNATURE DES FEUILLES DASSURANCE MALADIE

Un tudiant qui effectue un remplacement est tenu de communiquer la CPAM dont dpend le
praticien quil remplace lattestation de praticien autoris, ainsi que son adresse personnelle et celle du
cabinet dans lequel il assure son activit de remplacement.
En qualit de remplaant, il adopte la situation du remplac au regard de la convention.
Ltudiant remplaant indique sur les feuilles de soins sa situation de remplaant, ainsi que le numro
attribu par la caisse, lemplacement prvu cet effet.
Un tudiant-adjoint salari signe obligatoirement lui-mme les feuilles dassurance maladie des
patients quil soigne pour la seule partie concernant lexcution des actes. Par contre, lacquit des
honoraires doit tre sign par le titulaire du cabinet.
Ntant cependant pas diplm et par consquent pas inscrit au Tableau de lOrdre, on ne peut faire
obligation ltudiant-adjoint davoir un cachet mais il est cependant tenu de mentionner dans le cadre
praticien traitant son nom suivi de la mention praticien autoris.
Bien entendu le propritaire du cabinet devra mettre son propre cachet dans le cadre rserv cet effet.
J- USURPATION DE TITRE
Un tudiant ayant seulement valid sa dernire anne dtudes sans avoir soutenu sa thse, ou
soutenu sa thse sans avoir valid sa sixime anne ne peut se prvaloir du titre de chirurgien-dentiste.
Il co nser v e so n s t a t u t d t u d i an t j u sq u v a l i da t io n d e l a si x i m e a n n e et s o u t en a n ce d e t h s e,
ayant alors reu son Diplme dEtat de Docteur en Chirurgie Dentaire.
K- MISE EN GARDE
Un tudiant ne peut exercer que dans le cadre de larticle L 4141-4 du code de la Sant publique,
savoir en qualit de remplaant ou dadjoint dun chir ur gien-dentiste.
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E n con sq uenc e, u n tud ian t ne p eut :

tre salari titulaire dans un centre de sant,
tre bnficiaire dune convention dexercice en application de larticle R. 4127-281 du code de la
sant publique (ancien article 74 du code de dontologie),
tre grant,
mais il peut remplacer un chirurgien-dentiste salari dans un centre de sant, ainsi quun grant ou
quun praticien bnficiaire dune convention-article R. 4127-281 du code de la sant publique .
L- STAGE ACTIF
Un arrt du 24 mai 2005 tait venu modifier larrt du 27 septembre 1994 relatif aux tudes
odontologiques : un stage actif dinitiation la vie professionnelle tait dsormais introduit en sixime
anne, alors que le stage passif de cinquime anne tait abrog. (voir volume 2).
La mise en place de ce stage actif ncessitait la parution dun arrt fixant le modle de convention
de stage que devait signer le matre de stage avec luniversit.
Ainsi larrt du 27 fvrier 2007, paru au journal officiel du 14 mars, fixe ce modle de convention de
stage, reprenant dans sa quasi-totalit le modle de convention que leur avait soumis le Conseil National
de lOrdre.
Les tudiants de sixime anne en odontologie ont dsormais la possibilit de valider la totalit des
enseignements quils doivent suivre pour valider leur dernire anne dtude.
Les praticiens qui sont intresss pour tre matre de stage sont invits se faire connatre auprs
de luniversit de leur choix, charge de les agrer en qualit de matre de stage aprs avis du conseil
dpartemental de lOrdre au tableau duquel ils sont inscrits.
(Voir larrt du 27/02/07 Volume 2 - )

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ANNEXE
DEMANDE DE LICENCE DEXERCICE POUR LES TUDIANTS EN CHIRURGIE DENTAIRE
(ar ticle L.4141-4 du Code de la Sant Publique)
QUEST IONNAIR E
1- Nom de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2- Nom dusage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3- Prnoms
.....................................................................
4- Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5- Nationalit1
Franaise
Ressortissant dun des Etats membres de la Communaut europenne ou partie laccord sur
lEspace conomique europen
Autre1
6- Date et lieu de naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7- Universit o vous avez fait vos tudes de chirurgie dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..........................................................................
8- Date laquelle vous avez satisfait votre examen de cinquime anne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..........................................................................
9- Avez-vous dj exerc1 : oui - non
quel titre ?1 Remplaant - Adjoint salari
numrez les noms et les adresses des chirurgiens-dentistes chez qui vous avez exerc, les dates
et la dure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..........................................................................
..........................................................................
10- Chez quel praticien exercerez-vous ?
..........................................................................
quel titre ?1
Remplaant - Adjoint salari
11- Pour quelle dure et partir de quelle date ?
........................................
..........................................................................
12- Avez-vous fait lobjet de sanctions disciplinaires ?
Prononces par lUniversit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Prononces par les Instances Ordinales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
___________________
1
ra ye r le s me n tion s i nu tile s

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13- Avez-vous encouru des condamnations de droit commun ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

..........................................................................
14- Service National :
Avez-vous effectu votre service national ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Si oui, prciser les dates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Si non, date dincorporation prvue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Naissance ou adoption denfant(s) :
Si vous avez un (ou des) enfant(s) n(s) vivant(s) ou adopt(s), prciser la date de naissance ou
dadoption de votre (ou de vos) enfant(s) :
..........................................................................
..........................................................................
..........................................................................
Je jur e sur l ho nneur q ue l es dcl aratio ns, ci -dessu s, so nt con fo r m e s l a v r i t e t q u e j e n e s u i s
pas encore titulaire du diplme dEtat de Docteur en chir ur gie dentaire.
J a t t e s t e n e p a s p r s e n t e r d i n f i r mi t ou dtat pathol og iq ue inco mpatib le av ec l exer cice de la
pro f e s s i o n .
(Reproduire la main et signer les formules ci-dessus)
Fait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Signature
Janvier 2006
L i s t e d e s p i c e s f o u r ni r :
Attestation de russite aux examens de 5me anne dtudes odontologiques (CSCT) ;
Autorisation du chef de service clinique et hospitalier, prcisant les jours libres de ltudiant (sauf
pour le mois daot);
Avis favorable du doyen ;
Contrats de remplacement ou dtudiant-adjoint salari en 4 exemplaires : les signatures ne
doivent pas tre photocopies.
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LES CONDITIONS DINSCRIPTION AU TABLEAU
TITRE II
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 3
Conditions de nationalit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 4
Conditions de diplmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 5
Autorisation dexercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 5
Inscription au tableau de lordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 6
Transfert de dossier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 11
Radiation - Retrait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 12
Listes diverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 2 12

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INTRODUCTION
En application des dispositions de larticle L. 4111-1 du code de la Sant publique, nul ne peut exercer
la profession de chirurgien-dentiste s'il n'est pas :
1. Titulaire d'un diplme, certificat ou autre titre mentionn larticle L. 4141-3 ;
2. De nationalit franaise, andorrane ou ressortissant d'un Etat membre de la Communaut
europenne ou partie l'accord sur l'Espace conomique europen, dun pays li avec la France
par une convention d'tablissement, du Maroc ou de la Tunisie ;
3. Inscrit un tableau de l'ordre des chirurgiens-dentistes, sous rserve des dispositions des articles
L. 4112-6 et L. 4112-7.
Ces 3 conditions sont cumulatives, la troisime tant subordonne aux deux premires.
Par drogation ces dispositions, un chirurgien-dentiste qui ne remplit pas lune ou lautre des
conditions prcises au 1 et 2 prcdent, voire aux deux, peut tre autoris exercer lart dentaire en
France, par arrt du ministre de la sant, conformment aux dispositions de larticle L.4111-2 du code
de la sant publique.
Toute personne, mme titulaire dun diplme, titre ou certificat de lart dentaire, qui exerce la profession sans tre inscrit au tableau se rend coupable dexercice illgal de lart dentaire (article L.4161-2 du
code de la sant publique), et encourt une sanction pouvant aller jusqu 2 ans demprisonnement et
30 000 euros damende (article L.4161-5 du code de la sant publique).
Sont dispenss de cette obligation dinscription :
Les cadres actifs du service de sant des armes (article L.4112-6) ;
Les fonctionnaires de ltat ou agents titulaires dune collectivit locale qui nexercent pas lart
dentaire dans lexercice de leurs fonctions (article L.4112-6) ;
Les chirurgiens-dentistes ressortissants dun tat membre de la communaut europenne ou partie laccord conomique europen, effectuant une libre prestation de services (article L.4112-7).

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CONDITIONS DE NATIONALIT
Rappel :
Nul ne peut exercer la profession de chirurgien-dentiste s'il n'est pas () de nationalit franaise,
andorrane ou ressortissant d'un Etat membre de la Communaut europenne ou partie l'accord sur
l'Espace conomique europen, dun pays li avec la France par une convention d'tablissement, du
Maroc ou de la Tunisie.
1. L i s t e d e s t a t s m e m b r e s d e l a c o m m u n a u t e u r o p e n n e o u p a r t i e s l a c c o r d s u r l e s p a c e
co no mi qu e e ur op e n.
Communaut europenne : Allemagne - Autriche - Belgique - Bulgarie - Chypre - Danemark Espagne - Estonie - Finlande- France - Grce - Hongrie - Irlande - Italie - Lettonie - Lituanie Luxembourg - Malte - Pays-Bas - Pologne - Portugal - Rpublique Tchque (Tchquie) - Roumanie
- Royaume-Uni - Slovaquie - Slovnie - Sude.
Par ties laccord sur lespace conomique europen : Islande - Liechtenstein - Norvge.
2. L e s c o n v e n t i o n s i n t e r n a t i o n a l e s d t a b l i s s e m e n t e n t r e l a F r a n c e e t c e r t a i n s t a t s
Ces conventions ont pour effet de reconnatre aux ressortissants des pays signataires les mmes
droits reconnus aux nationaux, et rciproquement.
Pays lis l a France par une conv ention inter na t i o n a l e d t a b l i s s e m e n t :
Gabon - Mali - Rpublique centrafricaine - Sngal - Togo
Les praticiens, ressortissants de ces tats, titulaires dun diplme, titre ou certificat mentionn
larticle L.4141-3 du code de la sant publique peuvent tre inscrit au tableau de lordre et
exercer lart dentaire en France.
3. L e s a c c o r d s b i l a t r a u x
La Tunisie et le Maroc ont pass un accord bilatral permettant aux ressortissants de ces pays,
titulaires dun diplme, titre ou certificat mentionn larticle L.4141-1 du code de la sant
publique, dtre inscrits au tableau de lordre et dexercer lart dentaire en France.
4. C as par ticu lier de l a S uisse
Durant lt 1999, lUnion Europenne et la Suisse ont sign sept accords bilatraux, parmi
lesquels un accord sur la libre circulation des personnes et un accord instaurant un systme de
reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles.
Ces accords sont entrs en vigueur le 1er juin 2002, et donnent aux praticiens suisses les mmes
droits que les praticiens ressortissants dun autre tat membre de la Communaut europenne.
5. Les praticiens adjoints contractuels (PAC)
Il sagit de praticiens recruts par les tablissements publics de sant, les tablissements de sant
privs participant au service public, et qui exercent des fonctions de diagnostic, de traitement, de
soins et de prvention, au sein de ces tablissements, sous lautorit du praticien responsable du
service o ils sont affects.
Les PAC sont recruts par contrat crit tabli par ltablissement employeur.
Pouvaient tre recrutes en qualit de PAC, les personnes ne remplissant pas les exigences
requises pour tre inscrites au tableau, et satisfaisant aux conditions suivantes :
tre inscrit sur la liste daptitude tablie la suite des preuves nationales,
avoir obtenu lautorisation ministrielle dexercice,
pour les ressortissants franais, tre en possession de ses droits civiques,
pour les ressortissants trangers, tre en situation rgulire au regard des lois et des rglements
relatifs aux conditions de sjour et de travail des trangers.
Depuis le 18 janvier 2002, et conformment aux dispositions de son larticle 69 de la loi
n2002-73 du 17/01/2002, les tablissements publics de sant, les tablissements de sant privs
participant au service public ne sont plus autoriss recruter de nouveaux chirurgiens-dentistes
sous le statut de PAC, sauf sils justifient avoir exerc des fonctions de chirurgien-dentiste dans un
tablissement public de sant avant la publication de ladite loi.
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De mme, depuis cette mme date, les PAC sont inscrits au tableau de lOrdre, leur activit tant
strictement limit aux tablissements publics de sant et aux tablissements privs participants au
service public hospitalier.
Il ne peut en aucun cas sagir dune inscription sur un Tableau annexe, ce qui constituerait une
mesure discriminatoire.
CONDITIONS DE DIPLMES
1. Article L.4141-3 :
Les diplmes, certificats et titres exigs en application du 1 de l'article L. 4111-1 sont pour
l'exercice de la profession de chirurgien-dentiste :
Soit le diplme franais d'Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
Soit le diplme franais d'Etat de chirurgien-dentiste ;
Soit si l'intress est ressortissant d'un Etat membre de la Communaut europenne ou partie
l'accord sur l'Espace conomique europen :
- Un diplme, certificat ou autre titre de praticien de l'art dentaire dlivr par l'un de ces
Etats conformment aux obligations communautaires ou celles rsultant de l'accord sur
l'Espace conomique europen et figurant sur une liste tablie par arrt des ministres chargs
de l'enseignement suprieur et de la sant ;
- Tout diplme, certificat ou autre titre de praticien de l'art dentaire dlivr par un Etat, membre
ou partie, sanctionnant une formation de praticien de l'art dentaire acquise dans cet Etat
antrieurement aux dates fixes par l'arrt susmentionn et non conforme aux obligations
communautaires, s'il est accompagn d'une attestation de cet Etat certifiant que le titulaire de
diplme, certificat ou titre s'est consacr de faon effective et licite aux activits de praticien de
l'art dentaire pendant au moins trois annes conscutives au cours des cinq annes prcdant la
dlivrance de l'attestation et, dans des conditions prvues par dcret en Conseil d'Etat, tout autre
diplme, certificat ou autre titre de mdecin dlivr en Italie des personnes ayant commenc
leur formation universitaire de mdecin entre le 28 janvier 1980 et le 31 dcembre 1984 dont
la valeur est certifie par une attestation dlivre par les autorits italiennes.
- Un diplme, certificat ou autre titre de praticien de l'art dentaire dlivr par un Etat membre,
conformment aux obligations communautaires, ne figurant pas sur la liste susmentionne, s'il
est accompagn d'une attestation de cet Etat certifiant qu'il sanctionne une formation conforme
ces obligations et qu'il est assimil, par lui, aux diplmes, certificats et titres figurant sur cette
liste.
(Voir liste des diplmes de praticien de lart dentaire - Volume 2)
2- Lar ticle 3 de la directive 2005/36/CE assimile un titre de formation conforme aux obligations
communautaires tout titre de formation dlivr dans un pays tiers la Communaut Europenne, ds
lors que son titulaire peut justifier dune exprience professionnelle de 3 ans sur le territoire de ltat
membre qui a reconnu son titre en qualit de praticien de lart dentaire.
AUTORISATION DEXERCICE
AUTORISATIONS INDIVIDUELLES DITES DE PLEIN EXERCICE
Les praticiens qui ne remplissent pas lune ou lautre de ces conditions, voire les deux, peuvent
tre autoriss exercer lart dentaire, et donc tre inscrits un tableau de lordre, dans les conditions
prvues larticle L.4111-2 du code de la sant publique.
Le ministre charg de la sant peut, aprs avis dune commission comprenant notamment des dlgus
des conseils nationaux des ordres et des organisations nationales des professions intresses, choisis
par ces organismes, autoriser individuellement exercer :
Des personnes, franaises ou trangres, titulaires d'un diplme, certificat ou autre titre permetLES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE
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tant l'exercice de la profession de chirurgien-dentiste dans le pays d'obtention de ce diplme,
certificat ou titre, ayant satisfait des preuves anonymes de vrification de leur matrise de la
langue franaise et des connaissances, organises par profession, dans des conditions fixes par
dcret en Conseil dtat ;
Des praticiens trangers, titulaires d'un diplme, certificat ou autre titre obtenu dans l'un de ces
Etats, conformment aux obligations communautaires.
Les ressortissants d'un Etat membre de la Communaut europenne titulaires d'un diplme,
certificat ou autre titre dlivr par un Etat tiers, mais qui a t reconnu dans un Etat membre autre
que la France et permet d'y exercer lgalement la profession.
AUTORISATIONS TEMPORAIRES DEXERCICE
Larticle L.4111-3 du code de la sant publique vise les autorisations dexercice sur la base
daccords de rciprocit conclus entre la France et des tats trangers.
Par leffet de ces accords, un nombre dtermin de chirurgiens-dentistes originaires du pays
signataire de laccord peut exercer en France, condition que le mme nombre de chirurgiensdentistes franais puisse exercer sur le territoire de ce pays.
Lautorisation est donne par arrt ministriel du ministre charg de la sant, et peut tre retire
tout moment
Le seul accord actuellement en vigueur est laccord pass avec la Principaut de Monaco le
14 dcembre 1938.
Larticle L.4111-4 du code de la sant publique vise les autorisations dexercice dlivres par
arrt individuel du ministre de la sant aux praticiens attachs un tablissement de sant
tabli sur le territoire franais par un organisme tranger et reconnu dutilit publique, aprs avis
des organisations syndicales intresses. Lautorisation nest valable que pour la priode durant
laquelle le praticien est effectivement attach ltablissement.
Cette mesure ne concerne plus que lHpital Amricain de Neuilly-sur-Seine.
INSCRIPTION AU TABLEAU DE LORDRE

A r ticle L.4112-5 du code de la sant publique :
Linscription a pour effet de rendre licite lexercice du chirurgien-dentiste sur tout le territoire.
A r ticle L. 4112-1 du co de de la s ant publique :
Les chirurgiens-dentistes qui exercent dans un dpartement sont inscrits sur un tableau tabli et tenu jour
par le conseil dpartemental de l'ordre dont ils relvent.
Ce tableau est transmis aux services de l'Etat et port la connaissance du public, dans des conditions fixes
par dcret (dcret non encore paru ce jour).
Un chirurgien-dentiste ne peut tre inscrit que sur un seul tableau qui est celui du dpartement o se
trouve sa rsidence professionnelle, sauf drogation prvue par le code de dontologie mentionn l'article
L. 4127-1.
Un chirurgien-dentiste inscrit ou enregistr en cette qualit dans un Etat ne faisant pas partie de la
Communaut europenne ou n'tant pas partie l'accord sur l'Espace conomique europen ne peut tre
inscrit un tableau de l'ordre dont il relve.
A r ticle L. 4163-8 du co de de la Sant pub lique :
Le fait pour un mdecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme de faire une fausse dclaration en vue de son
inscription au Tableau de l'Ordre est puni de trois mois demprisonnement et de 3750 euros damende.
Les socits dexercice (les socits civiles professionnelles et les socits d'exercice librales), la
diffrence des socits de moyens, doivent tre inscrites en tant que telles au Tableau de l'Ordre, en
application respectivement des articles :
1er de la loi n 66-879 du 29 novembre 1966 et R. 4113-28 du code de la sant publique (ancien
article 3 du dcret n 78-906 du 24 aot 1978) ;
3 de la loi n 90-1258 du 31 dcembre 1990 et R. 4113-4 du code de la sant publique (ancien
article 3 du dcret n 92-740 du 29 juillet 1992).
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I- Procdure dinscription (article R.4112-1 et suivants du code de la sant publique)
Le chirurgien-dentiste qui demande son inscription au tableau de lordre des chirurgiens-dentistes
doit remettre sa demande ou ladresser par lettre recommande avec demande davis de rception au
prsident du conseil dpartemental de l'Ordre, accompagn dun certain nombre de pices.
A- Dossier d'inscription
Inscription dun p raticien , personne physique
Un curriculum vitae sera remis par le conseil dpartemental de l'Ordre, au demandeur, qui devra le
retourner rempli et sign, accompagn de deux photos didentit au verso desquelles sont mentionns les nom, prnom(s), adresse et lieu de naissance et des pices suivantes :
1. Extrait d'acte de naissance ou une photocopie de la carte nationale didentit ou du passeport en
cours de validit.
2. Si la nationalit nest pas tabli par le document fourni en fonction du point prcdent, une
attestation de nationalit dlivre par une autorit comptente.
3. Une copie du diplme permettant lexercice de lart dentaire, accompagne, le cas chant :
- Pour un praticien prsentant un diplme tranger dont la validit est reconnue sur le territoire
franais : la copie des titres la possession desquels cette reconnaissance est subordonne
(convention internationale par exemple)
- Pour un praticien ressortissant dun tat membre de l'Union europenne, un tat partie
lAccord sur lEspace Economique europen ou par la Confdration Suisse : copie du diplme,
certificat ou titre dlivr par cet Etat, accompagn le cas chant de la ou des attestations de
conformit prvues larticle L.4141-3 du code de la sant publique ;
- Pour un praticien bnficiant dune autorisation ministrielle dexercice : l'autorisation ministrielle d'exercice.
Tout diplme rdig en langue trangre doit tre prsent avec sa traduction faite par un
traducteur agr, auprs d'un tribunal franais.
4. Pour les ressortissants d'un Etat tranger : un extrait de casier judiciaire ou un document quivalent, datant de moins de trois mois, dlivr par une autorit comptente de l'Etat d'origine ou de
provenance.
Pour les ressortissants des Etats membres de la Communaut europenne ou parties l'accord sur
l'Espace conomique europen qui exigent une preuve de moralit ou d'honorabilit pour l'accs
l'activit de mdecin, de chirurgien-dentiste ou de sage-femme, cette pice peut tre remplace
par une attestation datant de moins de trois mois de l'autorit comptente de l'Etat d'origine ou
de provenance certifiant que ces conditions de moralit ou d'honorabilit sont remplies.
5. Une dclaration sur l'honneur certifiant qu'aucune instance pouvant donner lieu condamnation
ou sanction susceptible d'avoir des consquences sur l'inscription au tableau n'est en cours son
encontre.
6. Un certificat de radiation dinscription ou denregistrement dlivr par lautorit auprs de laquelle
le demandeur tait antrieurement inscrit ou enregistr ou, dfaut, une dclaration sur
l'honneur du demandeur certifiant qu'il n'a jamais t inscrit ou enregistr, ou, dfaut un
certificat dinscription ou denregistrement dans un Etat membre de lUnion europenne, un Etat
partie lAccord sur lEspace Economique europen ou dans la Confdration Suisse.
7. Tous lments de nature tablir que le demandeur possde une connaissance suffisante de la
langue franaise.
8. Une quittance de la police dassurance responsabilit civile professionnelle pour lanne en
cours.
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En cas d'exercice, le dossier sera complt par les documents prvus aux articles L. 4113-9 et
R. 4127-269 du code la sant publique :
titres rguliers de jouissance du local et du matriel,
contrats et avenants concernant l'exercice.
Par ailleurs, le praticien devra fournir une dclaration sur l'honneur certifiant qu'il n'est actuellement
tenu par aucune clause d'interdiction d'exercer dcoulant d'un contrat prcdant (y compris pour un
contrat sign en tant qu'tudiant), ou toutes prcisions sur la clause d'interdiction d'exercer encore en
vigueur (dure et rayon, avec indications prcises de son point de dpart : date et ville).
En cas de non exercice, cette inscription doit obligatoirement tre prononce dans le dpartement du
domicile priv du praticien.
I n s c r i p t i o n d u n e s o c i t d e x e rc i c e ( S C P o u S E L )
La liste des pices fournir pour linscription des socits dexercice figure aux articles :
- R. 4113- 28 du code de la sant publique pour les socits civiles professionnelles
- R. 4113-4 du code de la sant publique pour les socits d'exercice librales.
Inscription dune SCP :
1. Demande d'inscription au Tableau prsente collectivement par les associs et adresse au
conseil dpartemental de l'Ordre du sige social par lettre recommande avec demande d'avis
de rception.
2. Statuts et, s'il en a t tabli, le rglement intrieur ainsi que, le cas chant, une expdition ou
copie de l'acte constitutif.
3. Certificat d'inscription de chaque associ au Tableau ou la justification de la demande d'inscription.
4. Justificatifs du droit la jouissance pour la socit du local et du matriel.
Inscription dune SEL
1. Demande d'inscription au Tableau prsente collectivement par les associs et adresse au
conseil dpartemental du sige social par lettre recommande avec demande d'avis de
rception.
2. Statuts et, s'il en a t tabli, le rglement intrieur ainsi que, le cas chant, une expdition ou
copie de l'acte constitutif.
3. Certificat d'inscription au Tableau de l'Ordre de chaque associ exerant au sein de la
socit ou, pour les associs non encore inscrits ce Tableau, la justification de la demande
d'inscription.
4. Attestation du greffier du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance statuant
commercialement du lieu du sige social, constatant le dpt au greffe de la demande et des
pices ncessaires l'immatriculation ultrieure de la socit au registre du commerce et des
socits.
5. Attestation des associs indiquant :
- la nature et l'valuation distincte de chacun des apports effectus par les associs,
- le montant du capital social, le nombre, le montant nominal et la rpartition des parts sociales ou actions reprsentatives de ce capital,
- l'affirmation de la libration totale ou partielle, suivant le cas, des apports concourant la
formation du capital social.
6. Justificatifs du droit la jouissance pour la socit, du local et du matriel.
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B - I ns t r u c t i o n d e l a d e m a n d e
Ds rception de la demande d'inscription, le prsident du conseil dpartemental dsigne un rapporteur parmi les membres du conseil.
Le conseil dpartemental vrifie les titres du candidat et demande la communication du bulletin n 2
du casier judiciaire de l'intress.
(Pour les praticiens franais ns en France mtropolitaine, dans un dpartement dOutre-mer, Saint
Pierre et Miquelon ou ltranger, le conseil dpartemental demande l'extrait n 2 du casier judiciaire au
service du casier judiciaire national : 107, rue du Landreau - 44079 Nantes cedex, ou par Internet
www.cjn.justice.gouv.fr (article R.4112-2 du CSP).
Pour les praticiens ns dans un territoire ou une collectivit territoriale d'Outre-mer (sauf Saint Pierre et
Miquelon), le bulletin doit tre demand au procureur de la Rpublique prs le tribunal de 1re instance du
lieu de naissance.) (voir annexe sur les casiers judiciaires)
Le rapporteur procde l'instruction de la demande et fait un rapport crit.
En application des dispositions de larticle L.4113-9 du code de la sant publique, le chirurgiendentiste qui demande son inscription au tableau doit communiquer au conseil dpartemental de l'Ordre
dont il relve les contrats ou avenants ayant pour objet lexercice de leur profession ainsi que, sils ne
sont pas propritaires de leur matriel et du local dans lequel ils exercent ou exerceront leur profession,
les contrats ou avenants leur assurant lusage de ce matriel et de ce local.
La communication de ces documents doit se faire dans le mois suivant la conclusion du contrat ou de
lavenant. Le dfaut de communication des contrats ou avenants constitue une faute susceptible de
motiver un refus dinscription (article L.4113-10 du code de la sant publique).
Larticle R.4127-269 du code de la sant publique donne au conseil dpartemental de l'Ordre la mission
de vrifier tout moment si le praticien bnficie du droit la jouissance, en vertu de titres rguliers,
dun local professionnel, dun mobilier meublant, dun matriel technique suffisant pour recevoir et
soigner les malades et, en cas dexcution des prothses, dun local distinct et dun matriel appropris.
Le rapporteur devra s'assurer que le praticien qui demande son inscription n'est pas tenu par un
engagement restrictif dcoulant d'un prcdent contrat (assistanat, cession, etc.).
De mme, il devra vrifier que le praticien n'est pas frapp d'une sanction disciplinaire.
Par ailleurs, un chirurgien-dentiste ne peut tre inscrit ou enregistr en France et dans un tat tranger
en qualit de chirurgien-dentiste, sauf sil sagit dun tat membre de la Communaut Europenne ou
partie laccord sur lEspace conomique europen (article L.4112-1 du code de la sant publique).
C - D c i si o n
Le conseil dpartemental doit statuer dans un dlai maximum de trois mois partir de la rception de
la demande accompagne d'un dossier complet (article L.4112-3 du code de la sant publique).
Ce dlai peut toutefois tre suspendu :
pendant trois mois lorsqu'il y a lieu de consulter un tat membre de la Communaut Europenne
ou partie laccord sur lEspace conomique europen, sur l'existence de faits graves et prcis
commis hors de France par un praticien ressortissant europen et susceptibles d'avoir des
consquences sur l'inscription au tableau ;
pendant six mois, sil y a lieu de procder une enqute hors de la France mtropolitaine ;
jusqu remise du rapport, ou lexpiration du dlai de trois ou six mois.
Dans tous les cas, lintress est avis de la suspension et de lenqute diligente.
En vertu de larticle L.4112-4 du code de la sant publique, les dcisions du conseil dpartemental
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rendues sur les demandes dinscription au Tableau peuvent tre frappes dappel devant le conseil
rgional ou inter-rgional :
par le chirurgien-dentiste sil sagit dun refus dinscription,
par le conseil national sil sagit dune dcision dinscription.
Larticle R.4112-4 du code de la sant publique prcise les rgles relatives la notification des dcisions
rendues en matire dinscription.
Ainsi, la dcision dinscription ou de refus dinscription rendue par le conseil est notifie :
l'intress dans la semaine qui suit la dcision du conseil, par lettre recommande avec demande
davis de rception ;
au Conseil national, sans dlai,
au prfet du dpartement,
origine et, le cas chant, l'Etat membre
l'autorit comptente de l'Etat membre ou partie d'o
ou partie de provenance ainsi qu' l'Etat membre ou partie d'accueil connus la date de la
no t ifi catio n.
A ces notifications, il convient dajouter que :
la dcision de refus dinscription dun praticien exerant dans un tablissement de sant devra tre
notifi au directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation ;
la dcision de refus dinscription dun praticien en transfert de dossier devra tre notifier aux
organismes d'assurance maladie du rgime gnral, de la mutualit sociale agricole et du rgime
social des indpendants ayant comptence dans le dpartement.
En ce qui concerne les SEL (article R.4113-7 du code de la sant publique) et les SCP (article
R.4113-32 du code de la sant publique) la notification doit tre faite :
chacun des associs de la socit, dans les mmes formes ;
aux organismes d'assurance maladie du rgime gnral, de la mutualit sociale agricole et du
rgime social des indpendants ayant comptence dans le dpartement.
La notification doit mentionner que :
le recours contre ces dcisions doit tre port devant le conseil rgional ou interrgional dans le
ressort duquel se trouve le conseil dpartemental dans un dlai de trente jours ;
le recours n'a pas d'effet suspensif.
Linscription est prononce :
La notification doit comporter la date et le numro d'inscription ainsi que l'adresse professionnelle et la
qualit (propritaire, locataire, etc.). (voir annexe)
Devront galement tre rappeles les dispositions de l'article L. 4113-1 du code de la Sant publique,
faisant obligation au praticien de faire enregistrer, sans frais, son diplme (ou certificat ou titre) la
DDASS du dpartement de son adresse professionnelle.
Linscription est refuse
En application des dispositions de larticle R.4112-2 du code de la sant publique, le conseil dpartemental de l'Ordre peut refuser linscription dans les cas suivants :
si le demandeur ne remplit pas les conditions ncessaires de moralit et dindpendance
ncessaire lexercice de la profession ;
sil est constat une infirmit ou un tat pathologique incompatible avec lexercice de la profession, au vu d'un rapport d'expertise ralise dans les conditions prvues l'article R. 4124-3.Cette
expertise est ordonne par le conseil dpartemental par une dcision non susceptible de recours.
Aucune dcision de refus d'inscription ne peut tre prise sans que l'intress ait t invit quinze jours
au moins l'avance par lettre recommande avec demande d'avis de rception, comparatre devant le
conseil dpartemental pour y prsenter ses explications (article R.4112-2 du code de la sant publique).
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La dcision de refus doit tre motive (article L.4112-3 du code de la sant publique). A dfaut, elle
serait entache de nullit.
Les faits retenus par un conseil dpartemental pour motiver un refus d'inscription doivent tre graves
et caractriss.
Par ailleurs, le fait, pour un praticien, de prsenter un contrat non conforme au contrat-type ne
saurait motiver un refus sauf bien entendu si l'engagement contract est incompatible avec les rgles de
la profession ou susceptible de priver le praticien de l'indpendance professionnelle ncessaire (article
L. 4113-11 du code de la Sant publique).
La notification de refus d'inscription doit indiquer les faits justifiant le rejet. (voir annexe)
D c i s i o n i m p l i c i t e d e re j e t
En application des dispositions de larticle L. 4112-4 du code de la sant publique, le silence gard
par le conseil dpartemental lexpiration du dlai imparti de trois mois aprs rception du
dossier complet vaut dcision implicite de rejet, susceptible de recours devant le conseil rgional ou
inter-rgional. Le dlai dappel devant le conseil rgional est de trente jours compter du jour o
est acquise la dcision implicite de rejet du conseil dpartemental.
TRANSFERT DE DOSSIER
La situation du praticien en transfert de dossier est rglemente par les articles L.4112-5 (alinas 2
et 3) et R.4112-3 du code de la sant publique.
A r ticle L.4 112-5 ( alinas 2 et 3 ) :
En cas de transfert de la rsidence professionnelle hors du dpartement ou de la collectivit territoriale o
il est inscrit, lintress doit, au moment de ce transfert, demander son inscription au tableau de lOrdre du
dpartement ou de la collectivit territoriale de la nouvelle rsidence.
Lorsque cette demande a t prsente, le mdecin, le chirurgien-dentiste ou la sage-femme peut provisoirement exercer dans le dpartement ou la collectivit territoriale de sa nouvelle rsidence jusqu ce que le
conseil dpartemental ou la collectivit territoriale ait statu sur sa demande par une dcision explicite.
A r t icle R .4 11 2- 3 :
En cas de transfert de sa rsidence professionnelle hors du dpartement, le praticien est tenu de
demander, par lettre recommande avec demande davis de rception, sa radiation du tableau de lordre du
dpartement o il exerait.
Lorsquil demande son inscription au tableau de lOrdre de sa nouvelle rsidence professionnelle, le conseil
de lOrdre statue dans les conditions prvues larticle R.4112-2 et dans un dlai de trois mois compter
de la rception de la demande.
I- Procdure dinscription (article R.4112-1 et suivants du code de la sant publique)
La procdure dinscription dans le cadre dun transfert de dossier suit le mme principe que pour une
premire inscription un tableau de lOrdre.
Ainsi, le praticien qui demande son inscription au tableau de lordre des chirurgiens-dentistes doit
remettre sa demande ou ladresser par lettre recommande avec demande davis de rception au
prsident du conseil dpartemental de l'Ordre, accompagn dun certain nombre de pices.
Lorsquil sagit dun transfert de rsidence professionnelle dans le cadre dun exercice en socit dexercice (SEL ou SCP), la demande dinscription au conseil dpartemental ou la collectivit territoriale
concerne non seulement le (les) praticien(s) associ(s) de la socit, ainsi que la socit elle-mme.
A- D os sier d'i nscr ipti on
Toutes les pices ncessaires la constitution du dossier lors de la premire inscription doivent tre
fournies nouveau, lexception de la dclaration sur lhonneur certifiant que le praticien na jamais t
inscrit un tableau de lOrdre, sachant que la demande dinscription ne peut tre faite qu un seul tableau.
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Ds rception de la demande d'inscription accompagne d'une attestation d'inscription au tableau
de l'Ordre de sa prcdente adresse professionnelle et du contrat (ou projet) concernant son exercice
dans le dpartement au tableau duquel il demande son inscription, un rcpiss de demande
dinscription est adress par le conseil dpartemental au praticien, qui devra le joindre sa demande
de radiation du tableau de lOrdre auquel il tait prcdemment inscrit.
Ds prsentation de sa demande dinscription au tableau de lOrdre de sa nouvelle rsidence professionnelle, le praticien peut provisoirement y exercer jusqu' ce que le conseil dpartemental ait statu par
une dcision explicite (art. L. 4112-5 du code de la Sant publique).
Il devra, pour ce faire, prsenter le rcpiss de demande dinscription au tableau de lOrdre la caisse
primaire dassurance maladie dont dpend sa nouvelle rsidence professionnelle, qui lui procurera les
documents permettant ses patients dobtenir le remboursement des actes effectus.
B- Inscription au Tableau
En application des dispositions de larticle R.4112-3 du code de la sant publique, le conseil dpartemental statue sur une demande dinscription dans le cadre dun transfert comme pour une premire inscription, dans un dlai de trois mois compter de la rception de la demande accompagne dun dossier complet.
RADIATION- RETRAIT
En application des dispositions de larticle R.4112-3 du code de la sant publique, le praticien qui cesse
d'exercer sur le territoire national demande sa radiation du tableau du conseil dpartemental.
La radiation prend alors effet :
la date de cessation d'exercice ;
ou, dfaut d'indication, la date de rception de la demande.
Les dcisions de radiation du tableau sont notifies sans dlai :
l'intress dans la semaine qui suit la dcision du conseil, par lettre recommande avec demande
davis de rception ;
au Conseil national, sans dlai,
au prfet du dpartement,
l'autorit comptente de l'Etat membre ou partie d'origine et, le cas chant, l'Etat membre ou
partie de provenance ainsi qu' l'Etat membre ou partie d'accueil connus la date de la notification,
au directeur de l'ARH si le praticien exerait dans un tablissement de sant,
aux organismes d'assurance maladie du rgime gnral, de la mutualit sociale agricole et du
En outre, et conformment aux dispositions de larticle R.4127-280 du code de la sant publique, le
chirurgien-dentiste qui abandonne lexercice de son art est tenu den avertir le conseil dpartemental.
Celui-ci donne acte de sa dcision et en informe le Conseil National. Lintress est retir du tableau sauf
sil demande expressment y tre maintenu.
LISTES DIVERSES
A- Liste d 'o missio n d u Co nse il na ti on al
Si un praticien est parti sans laisser dadresse, le Conseil dpartemental a la possibilit de le retirer du
tableau, aprs enqute et aprs avoir adress au praticien intress au moins deux lettres recommandes
avec demande davis de rception.
Le dossier du praticien est alors transmis au Conseil national, accompagn dune dlibration du
Conseil dpartemental, en vue de son inscription sur la liste dite liste domission du Tableau .
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Linscription par le conseil national sur la liste domission est une mesure provisoire ; les liens existant
entre lOrdre et le chirurgien dentiste port sur ladite liste sont maintenus.
En cas de rapparition de lintress, celui-ci devra tre inscrit au Tableau de lOrdre du dpartement
de sa nouvelle rsidence professionnelle.
Il reste redevable de ses cotisations depuis le moment de sa disparition.
B- Li ste spcial e
Larticle R.4112-7 du code de la sant publique prvoit que le praticien
titulaire dun diplme, certificat ou titre mentionn larticle L.4141-3, et de nationalit franaise,
de citoyennet andorrane ou ressortissant dun Etat membre de la Communaut europenne ou
partie laccord sur lEspace conomique europen, du Maroc ou de la Tunisie, sous rserve
dapplication dengagements internationaux,
rsidant ltranger,
peut demander tre inscrit sur une liste spciale tablie et tenue jour par le Conseil National
de l'Ordre aprs vrification des titres et que le praticien remplit les conditions de moralit et dindpendance ncessaires lexercice de la profession.
Larticle R.4112-8 du code de la sant publique prvoit, pour sa part, que le praticien, inscrit sur cette
liste, et qui souhaite exercer en France, demande tre inscrit au tableau de lOrdre du dpartement de
sa nouvelle rsidence, selon la procdure prvue en matire de transfert de rsidence professionnelle
dans un autre dpartement.
Ce dispositif a lavantage de permettre ces praticiens dexercer en France, sans attendre le prononc
de leur inscription au tableau.
Linscription sur la liste spciale exige le respect de certaines rgles et notamment celui de larticle
L. 4122-2 du code de la sant publique qui prvoit que tout chirurgien dentiste doit sacquitter de sa
cotisation ordinale.
Une fois l'inscription sur la liste spciale prononce, celle-ci dispense du paiement de la cotisation
ordinale jusqu la prochaine inscription du praticien un tableau dpartemental.
Ds que le conseil dpartemental prend connaissance d'une demande d'inscription sur la liste spciale,
il lui appartient d'informer immdiatement le confrre intress d'avoir communiquer au conseil
national son adresse l'tranger et la date laquelle il compte s'y rendre.
La participation aux frais de constitution de dossier, en vue de cette inscription sur la liste spciale du
conseil national, s'lve 100 euros qu'il appartient au praticien d'adresser au conseil national.
C- L is te d hon ora ri a t
Un praticien cessant dfinitivement d'exercer peut demander son inscription sur la liste d'honorariat du
Conseil National de l'Ordre.
L'honorariat est accord uniquement par le conseil national aprs avis du conseil dpartemental.
Les confrres dsirant tre inscrits sur cette liste nationale doivent obligatoirement adresser leur
demande au conseil dpartemental, qui la transmet au Conseil National de l'Ordre avec son avis.
Le praticien dsirant tre inscrit sur la liste dhonorariat doit :
avoir atteint l'ge de la retraite (60 ans minimum)
demander son retrait du Tableau dpartemental auquel il est actuellement inscrit
tre jour de ses cotisations.
Le cas chant, le conseil national apprcie la gravit des fautes professionnelles commises durant son exercice.
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Lorsque le conseil National dcide dinscrire un praticien sur la liste des honoraires, une carte de
chirurgien dentiste honoraire et un diplme confrant lhonorariat lui sont dlivrs.
Il est bien entendu que n'tant plus inscrits un Tableau dpartemental, les chirurgiens-dentistes honoraires ne sont plus ni lecteurs, ni ligibles. Ils ne peuvent rdiger aucune prescription sur ordonnance
pour leur propre compte ou le compte d'autrui.
Sur simple demande, le Conseil National continue leur transmettre la Lettre mensuelle.
Si le praticien, inscrit sur la liste d'honorariat, reprend un exercice, il devra demander son inscription
au Tableau du conseil dpartemental de l'Ordre intress. Il est alors considr comme tant en
transfert de dossier et bnficiera des dispositions de l'article L. 4112-5 du code de la Sant publique.
Toute r-inscription un tableau annule lhonorariat.

Ed. JUIN 2007
1 I 2 14
ONCD

ANNEXE I
MODLE DE LETTRE
Cher confrre,
Suite votre demande dinscription au tableau de l'Ordre de (dpartement) et de
votre projet dinstallation, en complment des pices demandes (du guide) et du
CV entirement rempli, vous voudrez bien nous adresser copie certifie conforme
par vous-mme des lments suivants, conformment aux articles R-4127-204,
R 4127-269 et R 4127-279 du Code de la Sant Publique :
acte de cession et/ou de proprit du local, copie du bail ou acte de jouissance
des locaux, et sil y a lieu, PV dassemble de socit (SCM, SEL, SCP) constatant votre intgration, rglement intrieur, cl de rpartition, liste du matriel
mis en commun
plan des locaux, en indiquant lorganisation des pices et lemplacement de la
plaque professionnelle; et si vous exercez en rez-de-chausse, la preuve de
lopacification des fentres;
votre projet dimprim et de plaque professionnels;
liste et factures ou loyers du mobilier meublant ;
liste et factures ou loyers dun matriel technique suffisant et des moyens de strilisation assurant la scurit des patients;
contrats de collecte, bordereaux de prise en charge et factures de matriels
destins llimination des dchets (sparateur damalgame, etc);
mthodes et moyens pour assurer la traabilit des dispositifs mdicaux sur
mesure (bon de commande original, diffrentes phases de ralisation, certificat
de conformit, traabilit des matriaux utiliss)
attestation dassurance responsabilit civile professionnelle de l'anne en cours
pour tous les actes pratiqus et/ou une attestation de non-pratique (exemple :
implants et prothse sur implants)
les preuves de qualification du personnel employ
les contrats de maintenance, de vrification lectrique, de contrle de compresseur, de linstallation radiologique, extincteur , mallette de ranimation,tels que
prescrits par les textes en vigueur.
Dans cette attente, veuillez croire, cher confrre, en mes sentiments confraternels les
meilleurs.
Le Prsident,

ONCD
1 I 2 15
Ed. JUIN 2007

ANNEXE II
RCPISS DE DPT
___________________
(1)
Si titulaire du diplme dETAT de docteur en chir urgie dentaire

Ed. JUIN 2007
1 I 2 16
ONCD

ANNEXE III
NOTIFICATION DINSCRIPTION

ONCD
1 I 2 17
Ed. JUIN 2007

ANNEXE IV
REFUS DE NOTIFICATION

Ed. JUIN 2007
1 I 2 18
ONCD

ANNEXE V
OU DEMANDER LE CASIER JUDICIAIRE
Pour les praticiens franais ns en France mtropolitaine, dans un dpartement dOutre-mer, Saint
Pierre et Miquelon ou ltranger, le conseil dpartemental demande l'extrait n 2 du casier judiciaire
au service du casier judiciaire national : 107, rue du Landreau - 44079 Nantes cedex, ou par Internet
www.cjn.justice.gouv.fr (article R.4112-2 du CSP).
Pour les praticiens ns dans un territoire ou une collectivit territoriale d'Outre-mer (sauf Saint Pierre
et Miquelon), le bulletin doit tre demand au procureur de la Rpublique prs le tribunal de 1re instance du lieu de naissance.
L i s t e d e s c a s i e r s j u d i c i a i r e s d E u r ope :
A ll em ag ne
section consulaire de l'ambassade d'Allemagne
34 avenue Ina - 75016 PARIS - FRANCE
Fichier central fdral
Der Generalbundesanwalt Dienstelle
Bundeszentralregister
53169 BONN - ALLEMAGNE
Autriche
Ambassade d'Autriche - section consulaire
17 avenue de Villars - 75007 PARIS - FRANCE
Consulat gnral d'Autriche
29 avenue de la paix
67000 STRASBOURG - France
L'extrait de casier judiciaire se nomme
"Strafregister"
Belgique
Ministre de la justice
Service du casier judiciaire central
Porte de Hal 5-8
1060 BRUXELLES - BELGIQUE
C hypr e
Imprim de demande se procurer :
Ambassade de Chypre
23 rue Galile
75116 PARIS - FRANCE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Police
certificate of character"
Registro central de penados y rebeldes

San Bernardo Planta Baja
28015 MADRID - ESPAGNE
"Certificado de antecedentes penales"
E ston ie
Politseiamet karistusregister
Parnu MNT. 139
15060 TALLINN - ESTONIE
"Karistusregistri teatis"
Fin lande
Legal Register Center
Linnankatu 3b
PO Box 157
13101 HAMEENLINNA - FINLANDE
Grce
31 rue Galile
538 rue Paradis
13008 MARSEILLE - FRANCE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Certificat
pnal"
Danemark
Rigspolitichefen Afd. D
Kriminalrecisteret
Postboks 93
2650 HVIDOVRE - DANEMARK
H o ng ri e
Imprim de demande se procurer
auprs des Consulats de Hongrie
ou BM Kozponti Adatfeldolgozo Nyilvantarto
es valasztasi Hivatal Bunugyi nyilvantarto Osztaly
Mosonyi utca 9
10387 BUDAPEST - HONGRIE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Hatosagi
erkolcsi bizonyitvany"
Es p ag ne
Consulat d'Espagne
165 boulevard Malesherbes
puis adressez-le au
Ministerio de Justicia
I rlande
Assistant Commissioner
Crime & Security Branch
Garda Headquarters
DUBLIN 8 - IRLANDE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Police
certificate of Character" ou "Criminal record"

ONCD
1 I 2 19
Ed. JUIN 2007

Islande
Adressez une demande crite
Sakaskra Rikisins
Sysslumadur Hverfisgata
6 150 REYKJAVIK - ISLANDE
"Vottor"
Malte
Police Gnral Headquarters
FLORIANA - MALTE
"Certificate of good conduct"
Italie
soit au tribunal du dernier domicile en Italie
soit au Procura della Republica c/o tribunale di
Roma
Officio casellario giudiciale
Piazzale Clodio
00100 ROMA - ITALIE
"Certificato penale del casellario giudiciale"
Letto nie
http://www.ic.iem.gov.lv/
ou l'Ambassade de Lettonie
6 villa Sad
ou au Ministre de l'intrieur en Lettonie
Bruninieku iela 72b
RIGA, LV-1009 - LETTONIE
"Izzina par kriminalsodamtbu"
Pays -Bas
Centrale Justitile Documentatie
PO Box 337
7600 AH ALMELO - PAYS-BAS
"Certificate of good behaviour" (VOG)
Pologne
- en France : au consulat de Pologne
- en Pologne : au
Ministerstwo Sprawiedliwosci
Biuro Informacyjne
Krajowy Rejestr Karny
ul.Zwyciezcow 34
03-938 WARSZAWA
POLOGNE
"Zapytanie o udzielenie informacji o osobie"
Liechtenstein
Furstlich Liechtensteinishses Landericht
9490 VADUZ - FL LIECHTENSTEIN
"Gesuch um Auszug aus dem Strafgericht"
Lituanie
Informatikos ir rysiu departamentas prie vidaus
reikalu ministerijos
ventaragio g.2
01510 VILNIUS - LITUANIE
http://vrm.lt/uploads/media/prasymas.doc
ou l'Ambassade de Lituanie
22 boulevard de Courcelles
"Asmens teistumo (neteistumo) pazyma"
Luxembour g
Service casier judiciaire
Parquet Gnral
12, Cte d'Eich
2010 Luxembourg - LUXEMBOURG
Nor vge
soit au Kriminalpolitisentralen
IKT- avdelingen
Avsnitt for registerforvaltning
Postboks 8163 Dep
0034 OSLO
NORVGE
Portugal
Consulat du Portugal
ou
Director ao Geral dos assuntos judiciarios
Avenida 5 de Outubro 125
1069-44 LISBOA - PORTUGAL
"Certificado do registo criminal"
Rpublique Tchque
Imprim de demande se procurer au
Consulat de la Rpublique Tchque
18 rue Bonaparte
75006 PARIS
FRANCE
puis l'adresser
Rejstrik Trestu
Soudni 1
140 66 PRAHA 4
RPUBLIQUE TCHQUE
"Vypis z Rejstriku Trestu"

Ed. JUIN 2007
1 I 2 20
ONCD

R o y au m e- U n i
Adressez-vous au
Data Protection Officer de l'autorit policire
de votre dernier lieu de rsidence au RoyaumeUni
ou au Criminal Records Bureau
PO Box 91
LIVERPOOL - L69 2UH - ROYAUME-UNI
"Criminal record"
Slovaquie
http://www.amb-slovaquie.fr/
puis l'adresser
Register trestov Generlnej
prokuratry SK
Kvetn 13
814 23 BRATISLAVA 1 - SLOVAQUIE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Ziadost
o vypis z registra trestov"
Slov nie
Adressez-vous au
Ministrstvo za Pravosodje
Kasenska evidenca
Zupanciceva 3
1000 LJUBLJANA - SLOVNIE
L'extrait de casier judiciaire se nomme "Potrdilo
iz kazenske evidence"
Sude
Procurez-vous un imprim de demande au
Consulat de Sude puis adressez-le
RIKSPOLISSTYRELSEN
National Police Board
P.O. Box 12256
102 26 STOCKHOLM - SUDE
Suisse
Adressez-vous au
Schweizerisches Zentralpolizeiburo
Bureau central suisse de police
3003 BERNE - SUISSE
"Gesuch um Auszug aus dem
Zentralstrafregister / Demande d'extrait du
Casier Judiciaire Central / Domanda d'estratto
del Casellario Giudiziale Centrale"

ONCD
1 I 2 21
Ed. JUIN 2007

ANNEXE VI
INSCRIPTION AU TABLEAU

Ed. JUIN 2007
1 I 2 22
ONCD
C O N D I T I O N S D E X E R C I C E D E S P R AT I C I E N S E U R O P E N S
TITRE III
CONDITIONS DEXERCICE
DES PRATICIENS EUROPENS
Principe dune reconnaissance automatique des diplmes . . 1 I 3 3
Programme minimal de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 3 3
Libert dtablissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 3 4
Port du titre professionnel et du titre acadmique . . . . . . 1 I 3 6
Connaissance de la langue franaise . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 3 6
Libre prestation de services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 3 6

ONCD
1 I 3 1
Ed. JUIN 2007
PRINCIPE DUNE RECONNAISSANCE AUTOMATIQUE DES DIPLMES
La directive 78/686/CEE a pos en principe la reconnaissance des diplmes, certificats et autres titres
dlivrs aux ressortissants des tats membres par les autres tats membres, avec les mmes effets sur le
territoire de ltat daccueil que les diplmes, certificats et autres titres dlivrs par cet tat.
La directive 78/687/CEE a pos les conditions de formation minimale permettant la reconnaissance
automatique des diplmes, certificats ou autres titres.
Les dispositions de ces directives ont t reprises par la directive 2005/36/CE, du 7 septembre 2005,
relative la reconnaissance des qualifications professionnelles, et qui doit tre transpose dans le droit
franais au plus tard le 20 octobre 2007. (voir volume 2)
En application de ce principe, les formations reconnues conformes la rglementation europenne
produisent, en ce qui concerne laccs aux activits professionnelles, le mme effet que les formations
dlivres par ltat membre daccueil.
laccs aux activits professionnelles de praticien de lart dentaire et leur exercice sont subordonns la possession dun titre de formation garantissant lacquisition des connaissances et des
comptences ncessaires.
La formation de base du praticien de lart dentaire est tablie de la faon suivante :
- possession dun diplme ou certificat donnant accs aux universits ou aux tablissements
denseignement suprieur reconnu comme quivalent ;
- 5 annes dtudes thoriques et pratiques temps plein, effectues dans une universit, un
tablissement denseignement suprieur dun niveau reconnu comme quivalent ou sous la
surveillance dune universit.
PROGRAMME MINIMAL DE FORMATION

Le programme minimal de la formation est prcis en annexe de la directive :
A. Matir e s d e b a s e
Chimie
Physique
Biologie
B. Matir e s
m d ic o - bi ol o gi qu e s
et mat ir e s m d i ca l e s
gnrales
Anatomie
Embryologie
Histologie, y compris la cytologie
Physiologie
Biochimie (ou chimie physiologique)
Anatomie pathologique
Pathologie gnrale
Pharmacologie
Microbiologie
Hygine
Prophylaxie et pidmiologie
Radiologie
Physiothrapie
Chirurgie gnrale
Mdecine interne,
y compris la pdiatrie
Oto-rhino-laryngologie
Dermato-vnrologie
Psychologie gnrale psychopathologie
Neuropathologie
Anesthsiologie
C. Matir e s
s pcif iquement
od o nt o - s t o m at o lo g i q ue s
Prothse dentaire
Matriaux dentaires
Dentisterie conservatrice
Dentisterie prventive
Anesthsie et sdation
en dentisterie
Chirurgie spciale
Pathologie spciale
Clinique odonto-stomatologique
Pdodontie
Orthodontie
Parodontologie
Radiologie odontologique
Occlusion dentaire et fonction
masticatrice
Organisation professionnelle,
dontologie et lgislation
Aspects sociaux de la
pratique odontologique

ONCD
1 I 3 3
Ed. JUIN 2007
LIBERTE DTABLISSEMENT
En application des dispositions des articles L.4111-1 et L.4141-3 du code de la sant publique, les
ressortissants dun tat membre de la Communaut europenne ou partie laccord sur lEspace
conomique europen, titulaires soit :
dun diplme, certificat ou autre titre de praticien de lart dentaire dlivr par lun de ces tats
conformment aux dispositions communautaires et figurant sur une liste tablie par arrt des
ministres chargs de lenseignement suprieur et de la sant (arrt du 6 fvrier 1981 modifi)
dun diplme, certificat ou autre titre de praticien de lart dentaire dlivr par un tat membre ou
partie, sanctionnant une formation de praticien de lart dentaire non conforme aux obligations
communautaires sil est accompagn dune attestation de cet tat certifiant que le titulaire du
diplme, titre ou certificat sest consacr effectivement et de faon licite aux activits de praticien
de lart dentaire pendant au moins 3 annes conscutives au cours des 5 annes prcdant la
dlivrance de lattestation
dun diplme, certificat ou autre titre de mdecin dlivr en Italie des personnes ayant
commenc leur formation universitaire de mdecin entre le 28 janvier 1980 et le 31 dcembre
1984 dont la valeur est certifie par une attestation dlivre par les autorits italiennes
dun diplme, certificat ou autre titre de praticien de lart dentaire dlivr par un tat membre,
conformment aux obligations communautaires, ne figurant pas sur la liste sus mentionne, sil
est accompagn dune attestation de cet tat certifiant quil sanctionne une formation conforme
ces obligations et quil est assimil, par lui, aux diplmes, certificats et autres titres figurant sur la
liste prcite
peuvent tre inscrits au tableau de lOrdre, dans les mmes conditions que les praticiens franais.
Cette inscription ne peut tre refuse au motif que le praticien est encore inscrit auprs de lautorit
comptente de ltat dorigine, et quil y exerce encore sa profession.
Toute demande dinscription dun praticien titulaire dun de ces diplmes, titres ou certificats doit tre
transmise par le conseil dpartemental de lOrdre qui la reoit, accompagne du dossier complet, au
Conseil National de lOrdre pour examen et avis.
Ainsi, les franais, les ressortissants dun Etat membre de la Communaut Europenne ou partie
laccord sur lEspace conomique europen (A.E.E.E.), titulaires dun diplme dlivr par un Etat de
lEurope des quinze (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grce,
Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Sude) pour lequel lEtat membre a
dlivr une attestation de conformit du diplme aux directives 78/686/CEE et 78/687/CEE modifies,
peuvent tre inscrits au tableau de lOrdre des chirurgiens-dentistes de leur lieu dexercice.
C a s p a r t i c u l i e r d e s d i p l m e s d l i v r s p a r l e s 1 0 E t a t s m e m b r e s d e l U n i o n e u ro p e n ne a ya n t
a d h r l e 1 er m a i 2 0 0 4
a. Les diplmes sanctionnant une formation dbute aprs le 1er mai 2004 bnficient tous de la
reconnaissance automatique et inconditionnelle
b. Les diplmes sanctionnant une formation dbute avant le 1er mai 2004 sont prsums non
conformes, cest--dire ne respectant pas les exigences minimales de formation prvues par les
directives europennes
P o l o g n e , H o n g r i e , C h y p re , M a l t e
Cette prsomption de non conformit peut tre combattue par 2 moyens :
une attestation de conformit tablie par les autorits comptentes de lEtat membre ayant dlivr
le diplme, et certifiant que le diplme est quivalent celui vis lannexe de la directive concerne et quil sanctionne une formation conforme aux exigences minimales de formation tablies par
celle-ci
ou
un certificat de droits acquis, dlivr par les autorits comptentes de lEtat membre sur le territoire duquel le titulaire du diplme a exerc, et attestant que son titulaire sest consacr effectivement et licitement lexercice de sa profession, pendant au moins trois annes conscutives au
cours des cinq annes prcdant la dlivrance du certificat.
Ed. JUIN 2007
1 I 3 4
ONCD
Est onie, Lett onie, Lituanie, Rpublique tchque, Slovaquie et Slovnie
Pour les diplmes sanctionnant une formation commence aprs les dates dindpendance de ces Etats,
la prsomption de non-conformit peut tre combattue par 2 moyens :
une attestation de conformit tablie par les autorits comptentes de lEtat membre ayant dlivr
le diplme, et certifiant que le diplme est quivalent celui vis lannexe de la directive concerne et quil sanctionne une formation conforme aux exigences minimales de formation tablies par
celle-ci
ou
Les diplmes sanctionnant une formation commence avant les dates dindpendance (1er janvier 1993
pour la Rpublique Tchque et la Slovaquie, 20 aot 1991 pour lEstonie, 21 aot 1991 pour la
Lettonie, 11 mars 1990 pour la Lituanie, et 25 juin 1991 pour la Slovnie.) de ces Etats ont t dlivrs
par lex-URSS, lex-Yougoslavie ou lex-Tchcoslovaquie. Ils ne sont pas conformes aux directives
europennes et, pour en obtenir la reconnaissance, leurs titulaires doivent fournir :
une attestation de validit sur le plan juridique, indiquant que ces diplmes ont, sur le territoire
de lEtat membre concern, la mme validit juridique et donnent les mmes droits que les titres
dlivrs par le nouvel Etat pour ce qui concerne laccs aux activits et lexercice de la profession,
ET, obligatoirement
C a s p a r t i c u l i e r d e s d i p l m e s d l i v r s p a r l e s 2 n o u v e a u x E t a t s m e m b r e s d e l U n i o n e u r op en n e
a y a n t a d h r l e 1 er j a n v i e r 2 0 0 7
Concernant la Roumanie et la Bulgarie, nouveaux Etats membres compter du 1er janvier 2007, il
convient de se rfrer aux dispositions prvues par la directive 2006/100/CE du Conseil du 20 novembre 2006 portant adaptation de certaines directives dans le domaine de la libre circulation des personnes en raison de ladhsion de ces deux Etats.
Bulgarie
Les diplmes de chirurgien-dentiste obtenus en Bulgarie avant le 1er janvier 2007, et dont la dnomination fait rfrence la stomatologie, bnficient de la reconnaissance automatique des diplmes
sils sont accompagns dun certificat dlivr par les autorits comptentes bulgares attestant que ces
diplmes sanctionnent une formation conforme aux exigences europennes et quils sont assimils par
la Bulgarie ceux dont les dnominations figurent lannexe de la directive 2005/36/CE.
En labsence dattestation de conformit, ces diplmes bnficient de la reconnaissance automatique sils
sont accompagns dune attestation dlivre par les autorits comptentes bulgares certifiant que leur
titulaire sest consacr effectivement et licitement lexercice de la profession, pendant au moins trois
annes conscutives au cours des cinq annes prcdant la dlivrance du certificat.
Roumanie
Les diplmes de chirurgien-dentiste obtenus en Roumanie, et sanctionnant une formation commence
avant le 1er octobre 2003 bnficient de la reconnaissance automatique des diplmes sils sont accompagns dune attestation dlivre par les autorits comptentes roumaines certifiant que leur titulaire
sest consacr effectivement et licitement lexercice de la profession, pendant au moins trois annes
conscutives au cours des cinq annes prcdant la dlivrance du certificat.

ONCD
1 I 3 5
Ed. JUIN 2007
PORT DU TITRE PROFESSIONNEL ET DU TITRE ACADMIQUE
En application des dispositions communautaires, le praticien migrant exerce sous le titre professionnel
de ltat membre daccueil.
En France, le titre professionnel est chirurgien-dentiste.
Lusage du titre de formation est possible. Dans ce cas, le titre de formation devra tre libell dans la
langue du pays qui a dlivr le diplme, titre ou certificat, accompagn du lieu et de ltablissement qui
la dlivr (art. L4111-5 du C.S.P.).
La mention Docteur devant ses nom et prnoms, sur ses imprims professionnels et sa plaque, est
autorise pour tout praticien ressortissant dun tat membre de lUE ou partie lAEEE et titulaire d'un
diplme dlivr par un de ces Etats permettant lexercice de lart dentaire.
Si le praticien fait tat de cette mention, il devra indiquer son titre de formation dans la langue du pays
qui a dlivr le diplme, titre ou certificat, accompagn du lieu et de ltablissement qui la dlivr.
CONNAISSANCE DE LA LANGUE FRANAISE

En application des dispositions de larticle L.4112-2 du code de la sant publique, le praticien
qui demande son inscription au tableau doit faire la preuve dune connaissance suffisante de la langue
franaise.
En cas de doute sur cette connaissance de la langue franaise, le prsident du conseil dpartemental de
lOrdre ou son reprsentant peut entendre le praticien. Une vrification peut tre faite la demande du
conseil de lOrdre ou de lintress par le mdecin inspecteur dpartemental de sant publique.
LIBRE PRESTATION DE SERVICES

La libre prestation de services (LPS) est dfinie comme lexercice de la profession de faon temporaire
et occasionnelle sur le territoire de ltat membre daccueil.
Le prestataire est soumis aux rgles de conduite de caractre professionnel, rglementaire ou administratif en rapport direct avec la qualification professionnelle et aux dispositions disciplinaires applicables
aux professionnels exerant dans ltat membre daccueil.
Le prestataire exerce alors sous le titre professionnel de son pays dorigine.
A r t i c l e 7 . 3 d e l a d i re c t i v e 2 0 0 5 / 3 6 / C E
La prestation est effectue sous le titre professionnel de ltat membre dtablissement lorsquun tel titre
existe dans ledit tat membre pour lactivit professionnelle concerne. Ce titre est indiqu dans la langue
officielle ou dans lune des langues officielles de ltat membre dtablissement, de manire viter toute
confusion avec le titre professionnel de ltat membre daccueil. Dans les cas o ledit titre professionnel
nexiste pas dans ltat membre dtablissement, le prestataire fait mention de son titre de formation dans la
langue officielle ou dans lune des langues officielles de cet tat membre. Par drogation, la prestation est
effectue sous le titre professionnel de ltat membre daccueil dans les cas viss au titre III, chapitre III.
Lors de la premire LPS, le praticien doit faire une dclaration crite pralable auprs de lautorit
comptente de ltat membre daccueil comprenant les informations relatives aux couvertures
dassurance ou autres moyens de protection personnelle ou collective concernant la responsabilit.
Cette dclaration doit tre renouvele une fois par an. Elle peut tre fournie par tout moyen, notamment lectronique, par le prestataire de services.
Elle est accompagne des documents suivants :
preuve de la nationalit du prestataire
attestation dtablissement dans un tat membre pour y exercer la profession dentaire, et que le
prestataire nencourt aucune interdiction mme temporaire dexercer
preuve des qualifications professionnelles
attestation dassurance responsabilit civile couvrant les actes qui seront effectus et valable sur le
territoire franais
Ed. JUIN 2007
1 I 3 6
ONCD
Le praticien prestataire de services nest donc pas inscrit au tableau de lordre du dpartement du lieu
o il effectue sa prestation.
Il est galement exonr dinscription auprs dun organisme de scurit sociale de droit public.
Le texte de la directive en matire de libre prestation de services est transpos dans le code de la sant
publique aux articles L.4112-7 et R.4112-9 et suivants du code de la sant publique.
Le modle de dclaration pralable sera galement fix par arrt du ministre charg de la Sant.
Les dispositions du code de dontologie simposent au praticien prestataire de service, en application
de larticle R.4127-201 du code de la sant publique.
En application des dispositions de larticle R.4126-2 du code de la sant publique, le prestataire de
service est soumis la juridiction de la chambre disciplinaire de premire instance du conseil de lOrdre
comptente dans le ressort de laquelle il excute sa prestation.
Lorsquun prestataire de service est traduit devant une chambre disciplinaire de premire instance,
celle-ci en informe sans dlai le Conseil National de lOrdre.
Si une sanction est prononce lencontre du prestataire de service, ltat membre dtablissement doit
en tre inform immdiatement (article R.4126-3 du code de la sant publique).
Aver tissement : un projet de dcret transposant les dispositions de la directive en matire de LPS
prvoit dores et dj :
la dclaration pralable sera effectue auprs du CNO,
le prestataire sera inscrit sur une liste spcifique, tenue par le CNO, sans frais supplmentaires.

ONCD
1 I 3 7
Ed. JUIN 2007
LES TITRES ET DIPLOMES, IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS
TITRE IV
IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS ;
LES ANNUAIRES
I-
Titres et diplmes,
imprims et plaques professionnels . . . . . . . . . . . . . . 1 I 4 3
II
Autres indications autorises

sur les imprims professionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 4 7
III Autres indications autorises

sur les plaques professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 4 9
IV Les annuaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 4 9

ONCD
1 I 4 1
Ed. JUIN 2007

I- TITRES ET DIPLOMES, IMPRIMES ET PLAQUES PROFESSIONNELS
Rappel des dispositions dontologiques :
LES IMPRIMS PROFESSIONNELS
1. Dfinition
Tout document en-tte du praticien et destin des tiers (ordonnance, devis, note dhonoraires,
carte de visite, carte de rendez-vous, courrier professionnel, tampon professionnel, etc)
2. Rdaction des imprims professionnels
A r t. R.4127-216 du code de la sant publique :
Les seules indications que le chirurgien-dentiste est autoris mentionner sur ses imprims professionnels,
notamment ses feuilles dordonnance, notes dhonoraires, cartes professionnelles sont :
1 ses nom, prnoms, adresse, numros de tlphone et de tlcopie, jours et heures de consultation et ses
numros de comptes bancaires et de comptes chques postaux ;
2 sa qualit et sa spcialit ;
3 les titres et fonctions reconnus par le conseil national de lOrdre ;
4 les distinctions honorifiques reconnues par la Rpublique franaise ;
5 la mention de ladhsion une association agre prvue larticle 64 de la loi de finances pour 1977 ;
6 sa situation vis--vis des organismes dassurance maladie ;
7 sil exerce en socit civile professionnelle ou en socit dexercice libral, les noms des chirurgiensdentistes associs .
Larticle R.4127-220 du code de la sant publique stipule que :
Sont interdits lusurpation de titres, lusage des titres non autoriss par le conseil national ainsi que tous
les procds destins tromper le public sur la valeur de ces titres, notamment par lemploi dabrviations
non autorises.
LES PLAQUES
A r ticle R.4 127-2 18 du code de la sa nt p ublique :
Les seules indications quun chirurgien-dentiste est autoris faire figurer sur une plaque professionnelle
la porte de son immeuble ou de son cabinet sont ses nom, prnoms, sa qualit et sa spcialit. Il peut
y ajouter lorigine de son diplme, les jours et heures de consultation ainsi que ltage et le numro de
tlphone. Les praticiens qui ne sont pas titulaires du diplme dEtat franais doivent ajouter les mentions
dorigine prvues par larticle L. 4111-5 du code de la Sant publique.
Ces indications doivent tre prsentes avec discrtion conformment aux usages de la profession .
QUELS SONT DONC CES TITRES, DIPLMES ET FONCTIONS POUVANT FIGURER SUR LES
IMPR IMS ET PLAQUES PROFESSIONNELS ?
1. QUALITE ET SPECIALITE
Il sagit des titres dexercice et de formation reconnus pour lexercice de lart dentaire.
En France, le titre dexercice de la profession est unique pour tout praticien inscrit au tableau de lOrdre
ou assurant une libre prestation de service : il sagit du titre de chir ur gien-dentiste.
Tout praticien a galement la possibilit de mentionner, sur ses imprims professionnels et sur sa
plaque, son diplme, titre ou certificat de formation (ou acadmique) dans la langue officielle du pays
dobtention, en laccompagnant de la mention, en langue franaise, du lieu et de ltablissement qui la
dlivr.
A r ti cle L. 4111-5 ali na 2 du code de l a s ant pub li que :
Tout praticien de lart dentaire porte le titre professionnel de chirurgien-dentiste et est tenu, sil fait tat de
son titre de formation de le libeller dans la langue du pays qui a dlivr le diplme, titre ou certificat, accompagn du lieu et de ltablissement qui la dlivr .
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a- Pour les praticiens gnralistes :
1.1 Pour les chirurgiens-dentistes ne souhaitant pas mentionner leur titre de formation :
Monsieur ou Madame X
chirurgien-dentiste
1.2 Pour les chirurgiens-dentistes franais titulaires du diplme franais dEtat de chirurgiendentiste (dlivr avant 1972) ou du diplme franais dEtat de docteur en chirurgie dentaire et
souhaitant mentionner ce titre de formation :
Docteur X
chirurgien-dentiste
chirurgien-dentiste
ou
Diplme dEtat de chirurgien-dentiste
Diplme dEtat de chirurgien-dentiste
Facult de mdecine de Lyon
Facult de mdecine de Lyon
chirurgien-dentiste
Docteur X
chirurgien-dentiste
ou
docteur en chirurgie dentaire

Universit de Paris V
docteur en chirurgie dentaire

Universit de Lyon I
1.3 Pour les praticiens de lart dentaire, ressortissant dun tat membre de la Communaut
europenne ou partie laccord sur lEspace conomique europen et titulaire dun diplme,
certificat ou autre titre de praticien de lart dentaire dlivr par lun de ces tats conformment
aux obligations communautaires ou celles rsultant de laccord sur lEspace conomique
europen et souhaitant mentionner ce titre de formation :
chirurgien-dentiste
Diplme libell dans la langue officielle du pays o il a t obtenu
et mention en langue franaise du lieu
et de ltablissement qui la dlivr
ou
Docteur X
chirurgien-dentiste
1.4 Pour les chirurgiens-dentistes diplms hors UE souhaitant mentionner leur diplme, certificat
ou autre titre de formation :
Note prliminaire :
Les dossiers des praticiens diplms hors de France ainsi que ceux des ressortissants trangers
diplms en France doivent tre adresss au conseil national pralablement linscription au
tableau du dpartement.
Lorsque le titre de formation peut tre confondu avec le titre franais de spcialisation mdicale
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en stomatologie, une formulation approprie et autorise par les pouvoirs publics, peut-tre
prescrite.
chirurgien-dentiste
ou si le praticien est titulaire dun doctorat et aprs accord du conseil national :
Docteur X
chirurgien-dentiste
Dans lattente de la dcision du conseil national, le libell doit tre limit celui du point 1-1.
b- S a g i s s a n t d e s p r a t i c i e n s s p c i a l i s t e s
La seule spcialit reconnue est lorthopdie dento-faciale.
Elle est subordonne, soit lobtention du certificat dtudes cliniques spciales - mention orthodontie
(C.E.C.S.M.O.), soit la procdure de qualification dfinie par larrt du 19 novembre 1980
modifi, relatif la qualification en orthopdie dento-faciale, soit lobtention de lun des diplmes,
certificats et autres titres de chirurgien-dentiste spcialiste dlivrs conformment aux obligations
communautaires aux ressortissants des Etats membres de lUnion europenne ou des Etats parties
laccord sur lespace conomique europen par lesdits Etats.
A condition que le confrre soit inscrit sur la liste dpartementale des chirurgiens-dentistes spcialistes
qualifis en orthopdie dento-faciale, aprs stre engag ne se livrer qu lexercice exclusif de lO.D.F.,
la seule mention possible est :
Spcialiste qualifi en orthopdie dento-faciale
(labrviation O.D.F. et la mention orthodontie ne sont pas autorises sur les plaques et imprims
professionnels).
Le titre professionnel de spcialiste qualifi en orthopdie dento-faciale vient en dernire ligne aprs
les mentions autorises ci-dessus.
Les confrres non qualifis, mme sils ne pratiquent que lorthopdie dento-faciale, ne sont en aucun
cas autoriss faire tat, ni sur leurs imprims professionnels, ni sur leur plaque, dun exercice en orthopdie dento-faciale.
2. TITRES ET FONCTIONS RECONNUS PAR LE CONSEIL NATIONAL
1. Diplmes
a- Diplmes nationaux
Doctorat en chirurgie dentaire
Certificat dtudes suprieures de chirurgie dentaire
Groupe A :
- Technologie des matriaux employs en art dentaire
- Biologie de la bouche option hysto-embryologique (anciennement biologie buccale)
- Biologie de la bouche option anatomo-physiologique
Groupe B :
- Odontologie chirurgicale
- Odontologie conservatrice
- Odontologie lgale
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- Orthopdie dento-faciale
- Parodontologie
- Pdodontie - prvention
- Prothse adjointe partielle
- Prothse adjointe complte
- Prothse maxillo-faciale
- Prothse scelle
DERSO : Diplme dtudes et de recherches en sciences odontologiques
DEA : Diplme dtudes approfondies
Doctorat de 3me cycle en sciences odontologiques (ou doctorat en sciences odontologiques)
Diplme dhabilitation diriger des recherches
Doctorat de luniversit de ... avec mention facultative de la spcialit
Doctorat dEtat en odontologie
CECSMO : Certificat dtudes cliniques spciales - mention orthodontie
Matrise de biologie humaine
Matrise de sciences biologiques et mdicales
Diplme dtudes et de recherches en biologie humaine
Doctorat dEtat en biologie humaine
Diplme dtudes suprieures de chirurgie buccale
b- D i p l m e s d U n i v e r s i t s
Compte tenu du niveau de ces diplmes dlivrs par les universits dans le cadre de leur autonomie et de leur apport une formation suprieure, le conseil national de lOrdre ne soppose pas
ce que les dtenteurs en fassent mention sur tous les documents professionnels.
Toutefois, lautorisation nest pas automatique, elle est subordonne laccord du conseil national.
Tout praticien souhaitant faire tat sur ses imprims professionnels de ses diplmes universitaires
doit adresser sa demande auprs de son conseil dpartemental qui la transmettra au conseil national de lOrdre.
Le dossier devra tre constitu des pices suivantes :
copie du diplme
programme des cours dispenss, nombre dheures effectues, examen final
imprim professionnel du praticien
Ce dossier ainsi constitu sera alors soumis, pour avis, aux membres de la sous-commission charge de ltude des titres. Enfin, le conseil national, lors de sa session, rendra sa dcision. Cette
dcision sera notifie au conseil dpartemental qui en informera lintress(e).
2. Les titres
a- Titres hospitalo-universitaires
Professeur des universits - Praticien hospitalier des C.S.E.R.D.,
Professeur ler ou 2me grade - Odontologiste des S.C.T.D. (service de consultation et de traitements dentaires) ,
Matre de confrences des universits - Praticien hospitalier des C.S.E.R.D.,
Assistant hospitalier universitaire des C.S.E.R.D.
Selon le cas, aprs deux ans de fonction :
Ancien assistant des universits - Odontologiste assistant des S.C.T.D.,
Ancien assistant hospitalier universitaire des C.S.E.R.D.,
b- Titre universitaire
Ancien attach universitaire charg denseignement, condition que cette fonction ait t lobjet
dune nomination officielle, admis aprs dix annes effectives de fonction.
c- Titres hospitaliers
Odontologiste des hpitaux,
Attach de lhpital de... (suivi du nom de ltablissement dans lequel il exerce ses fonctions).
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Les attachs, anciens chefs de clinique des universits - assistants des hpitaux, anciens assistants hospitaliers - universitaires, anciens assistants des universits - assistants des hpitaux,
anciens assistants des universits - odontologistes assistants des services de consultations et de
traitements dentaires, ou anciens assistants spcialistes des hpitaux, ont droit ce titre ds leur
nomination.
Les autres attachs nont droit ce titre quaprs deux ans de fonction.
Attach en premier de lhpital de
Attach consultant de lhpital de
Ancien odontologiste chef de service au centre hospitalier de (admis aprs 5 annes effectives
de fonction)
Ancien odontologiste adjoint au centre hospitalier de... (admis aprs 5 annes effectives de
fonction)
Ancien odontologiste au centre hospitalier de... (admis aprs 5 annes effectives de fonction)
Ancien attach de lhpital de... (admis aprs dix annes effectives de la fonction).
d- Titres divers
Ancien interne en odontologie
Laurat de luniversit de...
Laurat des Acadmies de chirurgie dentaire, de mdecine ou des sciences (titres acquis aprs
le diplme dexercice uniquement).
Selon le cas :
Membre titulaire de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire
Membre dhonneur de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire
Membre honoraire de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire
Membre libre de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire
Membre associ national de lAcadmie nationale de chirurgie dentaire
Expert prs la cour dappel de ou Expert agr par la cour de cassation
(sous rserve que le praticien soit inscrit sur lune ou lautre liste).
II- AUTRES INDICATIONS AUTORISEES SUR LES IMPRIMES PROFESSIONNELS

1. Indications diverses :
Situation vis--vis des organismes dassurance maladie : conventionn ou non conventionn
La mention dadhsion une association agre : le plus souvent, il sagit dune AGA. (exemple :
membre dune association agre, acceptant ce titre le rglement de ses honoraires par chque
libell son nom)
Leurs numros de tlphone fixe ou mobile,
Leurs adresses postale et lectronique.
2. Exercice exclusif :
Dans lintrt de linformation du malade et en vertu dun long usage, le praticien qui entendait limiter
son exercice :
la parodontologie,
la pdodontie,
la radiographie,
pouvait mentionner lune de ces activits, aprs avoir inform le conseil dpartemental et pris lengagement auprs de lui dexercer exclusivement cette discipline.
Mais loccasion de la rforme du code de dontologie de juin 1994, le conseil dEtat ayant manifest
son hostilit cet usage, ces mentions sont dsormais proscrites.
3. Titres trangers :
Aucun titre tranger ne peut tre mentionn sans autorisation pralable du conseil national lequel a,
cet effet, nomm un groupe de travail qui formulera un avis sur les demandes transmises par
lintermdiaire des conseils dpartementaux.
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Il est apparu ncessaire que ces titres puissent svaluer par rapport aux titres officiels franais.
Cest la raison pour laquelle les praticiens dsireux de faire tat de titres trangers devront fournir
toutes les informations permettant de juger des points suivants :
justification que luniversit ou lorganisme auquel le candidat fait allusion est accrdit pour
dlivrer des diplmes reconnus dans son propre pays ;
en ce qui concerne le programme officiel et la dure des tudes : approbation par un corps
gouvernemental ou autoris ;
en ce qui intresse la scolarit : descriptions des obligations de scolarit (nombre dheures denseignement clinique et de travaux dirigs) avec ventilation des activits obligatoires et facultatives
et attestation de prsence ;
en ce qui concerne le contrle des connaissances : justification de la forme du contrle (continu,
par examen ou contrle limit la seule assiduit) ; ventuellement soutenance dun mmoire ;
Communication des rsultats dexamens et composition des jurys sanctionnant lesdits examens.
Tous les justificatifs doivent tre prsents en photocopie certifie conforme par un fonctionnaire
public, avec leur traduction officielle par un expert traducteur jur, auprs dun Tribunal Franais.
4. Dispositions relatives aux socits :
Pour les SCM
La SCM peut avoir un imprim spcifique pour tous ses courriers de gestion (commande, contrats)
qui seront signs par le grant de la SCM.
Chaque associ au sein de la SCM devra possder son propre modle individuel dimprim, sans
pouvoir indiquer les noms de ses autres associs. Il peut toutefois noter lexistence de la SCM en reprenant en titre sa dnomination sociale.
P our le s SC P
La SCP peut avoir un imprim spcifique pour tous ses courriers de gestion (commande, contrats)
qui seront signs par le grant de la SCP.
Par contre, les associs en SCP doivent utiliser un modle commun dimprim professionnel reprenant
la dnomination sociale de la Socit et mentionnant le nom de chacun des associs de la SCP.
P our le s SEL
Selon larticle R.4113-2 du code de la sant publique : les actes et documents destins aux tiers,
notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses doivent indiquer la dnomination
sociale, prcde ou suivie immdiatement, selon le cas :
Soit de la mention socit dexercice libral responsabilit limite de chirurgiens-dentistes ou
de la mention SELARL de chirurgiens-dentistes;
Soit de la mention socit dexercice libral forme anonyme de chirurgiens-dentistes ou de la
mention SELAFA de chirurgiens-dentistes;
Soit de la mention socit dexercice libral en commandite par actions de chirurgiens-dentistes
ou de la mention SELCA de chirurgiens-dentistes
Ainsi que lnonciation du montant de son capital social de son sige social et de la mention de son
inscription au tableau de lOrdre, le numro dinscription au registre du commerce et des socits est
obligatoire.
Exemple :
X (nom d e la socit)
SELARL de chirurgiens-dentistes
Montant du capital social : xxxx euros
N inscription lOrdre : R
N inscription au RCS :
Adresse, tlphone, tlcopie, adresse lectronique
(suivi de la mention de chacun des associs selon les rgles dictes ci-dessus)

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Pour les chirurgiens-dentistes salaris et les remplaants
Lorsque les actes sont effectus par un chirurgien-dentiste salari, les imprims professionnels doivent
permettre lidentification nominale et code de lemployeur, suivie de lidentification du chirurgien-dentiste salari.
Par consquent,
Si lemployeur est une structure de soins, le chirurgien-dentiste salari utilise les documents tablis par la structure o seul son nom devra figurer
Si lemployeur est un chirurgien-dentiste, le chirurgien-dentiste salari utilise les imprims de son
employeur en barrant le nom de ce dernier pour inscrire le sien
Si le salari est un tudiant-adjoint, il utilise les imprims de son employeur en barrant le nom de
ce dernier pour inscrire lisiblement ses nom et prnom suivis de la mention praticien autoris.
III- AUTRES INDICATIONS AUTORISEES SUR

LES PLAQUES PROFESSIONNELLES
En cas de transfer t de son cabinet dentaire, un chirurgien-dentiste est autoris conserver sa plaque son ancienne adresse professionnelle en y mentionnant son nouveau lieu dexercice et ce
durant un an.
En cas de cession du cabinet, le praticien cdant doit retirer sa plaque ds la cession. Lacqureur
a la possibilit dapposer, sous sa propre plaque, une plaquette (de la largeur de sa plaque) dont la
hauteur ne peut excder 7 cm portant la mention successeur de M .
Cette mention de successeur ne peut apparatre que pendant un dlai qui ne peut excder un an.
En application du code de dontologie, une seule plaque est admise. Toutefois, dans des cas particuliers (grands ensembles par exemple) et si cela savre indispensable pour linformation du public,
le conseil dpartemental peut ventuellement accorder une drogation. Il faut donc, l encore, entrer
en rapport avec le conseil dpartemental pour obtenir lagrment pralable.
Pour une bonne information des patients, il est conseill aux praticiens exerant dans le cadre dune
SCP ou dune SEL dapposer une plaque rglementaire par praticien inscrit dans cette socit.
Les praticiens bnficiaires dun contrat de grance ou dune convention en application de larticle
R.4127-281 du code de la sant publique ne sont pas autoriss apposer leur propre plaque ; seule
la plaque du titulaire du cabinet ou celle du praticien dcd subsiste.
IV- LES ANNUAIRES

A r ticle R. 4127-217 du code de la sant publique :
Les seules indications quun chirurgien-dentiste est autoris faire figurer dans un annuaire sont :
1 Ses nom, prnoms, adresses postale et lectronique, numros de tlphone et de tlcopie, jours et heures
de consultation ;
2 Sa spcialit.
Les socits dexercice en commun de la profession peuvent figurer dans les annuaires dans les mmes conditions que ci-dessus.
Toute insertion payante dans un annuaire est considre comme une publicit et est donc interdite.
Il convient donc de rester tout particulirement vigilant quant aux dmarches de certains annuaires
locaux, rgionaux, europens ou sur Internet, qui proposent une insertion.
G ui de s mu ni ci p au x e t r gi ona ux :
Il arrive parfois que divers organismes ditent des guides municipaux ou rgionaux mentionnant les
adresses de chirurgiens-dentistes. Il est bien entendu que ces guides doivent mentionner lintgralit de
la liste des praticiens exerant dans le primtre mentionn, ce qui constitue une information. Si cette
liste ntait pas exhaustive, il sagirait de publicit interdite par larticle R. 4127-215 du code de la sant
publique, notamment pour diffusion de tract ou insertion de publicit dans des journaux tout public.
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Rappel des dispositions :
Pour les SCM, SEL et SCP, dans lannuaire tlphonique (pages jaunes et blanches) peuvent
apparatre dune part, lintitul de la SCM, de la SEL ou SCP et dautre part, une inscription pour
chaque associ.
Si le terme de cabinet dentaire nest pas admis pour un praticien exerant en qualit de propritaire, il est admis pour les socits civiles de moyens (SCM), pour les socits dexercice libral (SEL),
et, sagissant des socits civiles professionnelles (SCP) lorsque la dnomination exacte de celles-ci
est cabinet dentaire des docteurs x et y.
NB : Pour les SCM, SCP ou SEL, il ne semble pas opportun de faire figurer leur dnomination sociale
dans lannuaire, cela napportant aucune information supplmentaire aux patients.
Les praticiens exerant avec le bnfice dun contrat dexercice professionnel frais communs, ne
peuvent tre inscrits quindividuellement de mme que les collaborateurs exerant titre libral ou
salari.
Par ailleurs, le collaborateur libral peut figurer dans lannuaire sous le mme numro que le
titulaire du cabinet, aprs accord de celui-ci, mme dans le cas o linsertion serait payante.
Il a galement t dcid dautoriser les praticiens hospitaliers figurer dans lannuaire sous le mme
numro que le centre hospitalier ou le service dodontologie, aprs accord de celui-ci, mme dans le
cas o linsertion serait payante.
Mais dans tous les cas, linsertion devra figurer dans le mme format que celui des autres chirurgiensdentistes afin de ne prsenter aucun caractre publicitaire.
P r c i s io n r e l a t i v e l i n s e r ti on p a ya n te :
Depuis de nombreuses annes, toute parution dans les annuaires est ncessairement payante, sans que
cela ne constitue une publicit.
Il apparat ds lors que les dispositions du dernier alina de larticle R.4127-217 du code de la sant
publique sont devenues obsoltes.
Le Conseil National de lOrdre a donc dcid de demander au ministre de la sant la suppression dudit
alina de cet article du code de la sant publique.
Par ution des coordonnes des Socits dExercice Libral et de leurs associs :
la suite de la parution du dcret du 1er aot 2003, crant un annuaire universel gratuit, en tenant
compte de la multiplicit doprateurs de tlphonie, les fonctions doprateurs dune part et dditeurs
dannuaires dautre part ont t spares, les deux fonctions ne pouvant plus tre exerces par les mmes
socits.
Cela a eu pour consquence que les seules donnes qui apparaissaient dans les annuaires taient celles
relatives au titulaire de la ligne.
Les premires difficults ont concern les praticiens, associs de SELARL.
En effet, ils napparaissaient plus dans les annuaires sous leur nom personnel, seule la socit tait mentionne, en sa qualit de titulaire de la ligne. Et ce, bien que lavant-dernier alina de larticle R.4127217 du code de la sant publique permette la parution des associs et de la socit.
Or, une parution des praticiens, en leur nom propre, en sus des coordonnes de la SELARL, est parfaitement possible, moyennant une dmarche personnelle, mais galement payante, des praticiens auprs
des diteurs dannuaires.
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Par ution des coordonnes des salaris :
A titre de rappel, lautorisation avait t donne aux praticiens hospitaliers de pouvoir paratre dans
lannuaire sous le numro de lhpital dans lequel ils exercent. Mais la question des autres salaris
navait pas t aborde.
La question sest galement pose de la parution des praticiens salaris dans les pages de lannuaire.
De nombreux praticiens salaris, y compris ceux de mutuelles, souhaitaient paratre dans les annuaires,
en leur qualit de chirurgien-dentiste.
Aprs tude de la rglementation en vigueur, et notamment larrt du Conseil dtat du 19 juin 2002
dit arrt Chiron de la Casinire, qui a jug que les articles R.4127-269, R.4127-270 et R.4127-274
R.4127-281, ainsi que par lecture combine, larticle R.4127-272 du code de la sant publique ne
sappliquent pas aux salaris, il apparat, a contrario, que les autres articles du code de dontologie
sappliquent tous les chirurgiens-dentistes, quelle que soit leur forme dexercice.
Par consquent, les dispositions de larticle R.4127-217 du code de la sant publique visant le
chirurgien-dentiste sans distinction, aucun texte ninterdit aux praticiens salaris de pouvoir paratre
dans les annuaires, et ce quel que soit leur employeur.
Toutefois, une telle insertion ne saurait avoir pour effet de faire paratre dans la rubrique chirurgiendentiste des annuaires des structures qui, en principe, ne devraient pas y figurer.
Ainsi les chirurgiens dentistes salaris de praticiens en socits ou non pourraient paratre dans la
rubrique chirurgiens-dentistes mais avec laccord du ou des praticiens propritaires.
De mme les chirurgiens-dentistes des mutuelles ne pourront paratre que dans la rubrique des mutuelles et l encore avec laccord de celles-ci.
Adresses lectroniques de praticiens :
Le conseil national de lOrdre a dit une charte concernant les sites Internet des praticiens. Ceux-ci
doivent informer leur conseil dpartemental de toute cration de site et se conformer aux rgles
dictes dans la charte. (voir sur lintranet de lOrdre : charte ordinale de qualit applicable
aux sites web des chirurgiens-dentistes, adopte par le conseil national de lOrdre des chirurgiensdentistes le 27 mars 2004).
Pour obtenir leur adresse e-mail @chirurgiens-dentistes.fr , les confrres devront sadresser directement au service informatique du conseil national de lOrdre.

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Ed. JUIN 2007
L A S P E C I A L I T E : L O R T H O P E D I E D E N T O - F A C I A L E
TITRE V
LA SPECIALITE :
LORTHOPEDIE DENTO-FACIALE
A- La spcialit : lOrthopdie Dento-Faciale . . . . . . . . . 1 I 5 3
B- Dispositions diverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 5 4

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Ed. JUIN 2007
A- LA SPECIALITE : LORTHOPEDIE DENTO-FACIALE
Ne peuvent faire tat dun exercice en orthopdie dento-faciale que les praticiens qui sont inscrits sur
la liste des chirurgiens-dentistes spcialistes qualifis du dpartement de leur lieu dexercice.
Linscription sur ladite liste est subordonne lapplication de larrt du 19 novembre 1980 modifi
qui dtermine avec prcision les conditions dans lesquelles la qualification peut tre reconnue un
chirurgien-dentiste :
1. tre titulaire du certificat dtudes cliniques spciales mention orthodontie - Cecsmo - ;
2. tre titulaire dun titre, diplme ou certificat dlivr conformment aux obligations communautaires par un Etat membre des communauts europennes et mentionn lannexe B de la
directive 2001/19/CE du parlement europen et du conseil du 14 mai 2001 complt par la
directive 2005/36/CE du 07 septembre 2005 (voir Volume 2) ;
3. peuvent galement tre prises en considration - dans les conditions prvues aux articles 5
11 dudit arrt - les connaissances particulires et comptences professionnelles des praticiens
titulaires dun diplme, certificat ou titre de chirurgien-dentiste spcialiste en orthopdie
dento-faciale dlivr par un Etat nappartenant pas aux communauts europennes.
A titre transitoire et drogatoire, larrt du 6 avril 1990 - publi au journal officiel le 3 mai 1990 - a
introduit larticle 14 compltant larrt du 19 novembre 1980 :
les praticiens qui avaient dpos une demande de qualification avant lentre en vigueur dudit
arrt pouvaient -dans un dlai de six ans- dposer une seconde demande ;
les praticiens qui navaient pas dpos de demande avant le 3 mai 1990 pouvaient dposer une
demande dans les trois mois suivant lentre en vigueur dudit arrt ; tant entendu que cette
demande ntait pas renouvelable.
Par un arrt en date du 19 fvrier 2003, le conseil dEtat a considr :
- que si les dispositions introduites larticle 14 du rglement relatif la qualification sont
entaches dune mconnaissance illgale du principe dgalit en tant quelles prvoient des
dlais diffrents pour prsenter une demande selon que les intresss ont ou non prsent une
telle demande avant leur publication, cette illgalit est sans incidence sur lexigence du
respect du dlai maximum de six ans quelles prvoient,
- que ce dlai a pris fin le 3 mai 1996,
- que le conseil national de lOrdre est tenu de rejeter la demande de qualification prsente
aprs cette expiration.
De fait, le praticien nentrant pas dans lune des catgories - 1- 2- 3- mentionnes ci-dessus et nayant
pas dpos une demande de qualification avant le 3 mai 1996 ne peut plus prtendre la prsentation dune demande de reconnaissance de qualification en orthopdie dento-faciale.
En cas de changement de dpartement, le praticien spcialiste doit nouveau demander son
inscription sur la liste du dpartement daccueil. Cette inscription se fera au seul vu de son inscription
prcdente, condition de renouveler lengagement nexercer que lorthopdie dento-faciale.

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Ed. JUIN 2007
B- DISPOSITIONS DIVERSES
Universalit :
Un chirurgien-dentiste spcialiste qualifi en orthopdie dento-faciale doit exercer exclusivement cette
discipline (article 5 de larrt du 23 novembre 1980 modifi) dans toutes ses activits y compris dans
un service hospitalier.
Assistanat :
Un gnraliste ne peut sadjoindre un confrre inscrit sur la liste des chirurgiens-dentistes spcialistes
qualifis en orthopdie dento-faciale.
Corollairement, un spcialiste en orthopdie dento-faciale ne peut se faire assister que par un confrre
lui-mme qualifi ou en cours de prparation du Cecsmo (cest--dire admis dans le cursus normal des
tudes, aprs examen probatoire) ou par un interne ayant valid sa 1re anne ; le justificatif de scolarit
tant exig chaque anne.
G ranc e - Co nve ntio n p o ur ca use de d cs (ar ti c l e R . 4 1 2 7 - 2 8 1 d u co d e d e l a s a n t p u b l i q u e)
R e m p l a c e m e n t I n t e r n e e n odo ntol ogi e :
Les dispositions ci-dessus sont galement valables pour les grances, conventions en application de
larticle R.4127-281 du code de la sant publique et remplacements.
Pour ce dernier cas cependant, lorsquil sagit dun remplacement de courte dure - raison de maladie - et pour les seuls cas en cours de traitement, dans le cas o le remplac peut rester en contact
avec son remplaant, le conseil national peut, aprs avis du conseil dpartemental, autoriser
exceptionnellement un remplacement par un chirurgien-dentiste ne remplissant pas les conditions
exiges, ou un interne ayant termin sa premire anne dinternat. .
E x er c i c e e n g r o u p e :
Dans le cadre dun exercice professionnel frais communs, en socit civile de moyens, en socit civile
professionnelle ou en socit dexercice libral, il peut y avoir un ou plusieurs omnipraticiens et un ou
plusieurs praticiens spcialistes qualifis en orthopdie dento-faciale ; la plaque appose la porte du
cabinet indique aux patients qui est le spcialiste.
Dpt de dossier devant la commission de qualif ication ODF :
Dsormais, seuls les praticiens titulaires dun diplme ou dun certificat ou dun titre dans cette
discipline dlivr par un Etat nappartenant pas aux communauts europennes peuvent prtendre au
dpt dune demande de qualification en orthopdie dento-faciale ; demande qui doit tre faite auprs
du prsident du conseil dpartemental dinscription, qui transmettra la commission avec son avis.
D e m m e q u e p o u r a v o i r l a p o s s i b i l i t d e f a i r e t a t d e l e u r e x e r c ice en o r t h o p d i e d e n t o - f a c i a l e ,
l e s p o s t u l a n t s d o i v e n t a t t e n d r e q u e l e u r q u a l i f i c a t i o n s o i t p r o n o nc e .
Voir dans VOLUME 2 :
larrt du 19 novembre 1980 portant rglement relatif la qualification des chirurgiens-dentistes
en orthopdie dento-faciale modifi.
larrt du 4 aot 1987 relatif au certificat dtudes cliniques spciales mention orthodontie modifi.
la liste des diplmes, certificats et autres titres de chirurgien-dentiste spcialiste qui, dlivrs conformment aux obligations communautaires par les Etats membres des communauts europennes,
ouvrent droit en France la qualification de chirurgien-dentiste spcialiste en orthopdie dentofaciale (Annexe B de la Directive 2001/19/CE du parlement europen et du conseil du 14 mai
2001modifiant, en autres, la directive du conseil n 78/686/CEE du 25 juillet 1978 ; et complt par
la directive 2005/36/CE du 07 septembre 2005).
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TITRE VI
EXPERTISE
Les experts judiciaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 6 3
Les expertises dites de scurit sociale . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 6 5
Le sapiteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 6 5
Les experts de compagnies d'assurance . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 6 6

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Bien entendu, le terme d'expert doit tre entendu non pas dans son sens profane (celui qui est comptent dans un certain domaine) mais dans le sens juridique ou procdural (celui qui est qualifi comme
tel par une autorit ou par un organisme).
Il faut distinguer les experts judiciaires, inscrits sur une liste dautorit et mandats par la justice devant
les tribunaux (pnaux, civils ou administratifs), des experts non judiciaires. Ces derniers officient le plus
souvent pour le compte des socits dassurances ou dans le cadre dexpertises en matire de scurit
sociale.
Seuls les experts judiciaires jouissent dune reconnaissance formelle de leur fonction.
S'agissant de notre profession, il faut tudier successivement :
les expertises judiciaires ;
les expertises dites de scurit sociale ;
le sapiteur ;
les experts de compagnies d'assurance.
LES EXPERTS JUDICIAIRES

La question des experts prs les tribunaux est rgle par la loi n 71-498 du 29 juin 1971 et le dcret
n 2004-1463 du 23 dcembre 2004.
Il est tabli chaque anne, pour l'information des juges (qui peuvent toutefois, en matire civile,
dsigner, en qualit d'expert, toute personne de leur choix) :
une liste nationale dresse par le bureau de la cour de cassation,
une liste dresse par chaque cour d'appel.
Une personne ne peut tre inscrite sur une liste d'experts que si elle runit un certain nombre de
conditions de moralit et de comptences (article 2 du dcret n 2004-1463 du 23 dcembre 2004) et
notamment :
exercer ou avoir exerc pendant un temps suffisant une profession ou une activit en rapport avec
sa spcialit, et dans des conditions confrant une qualification suffisante ;
n'exercer aucune activit incompatible avec l'indpendance ncessaire l'exercice de missions
judiciaires d'expertise.
En outre, il existe des conditions spcifiques pour linscription dune personne morale sur une liste
dexperts (article 3 du dcret n 2004-1463 du 23 dcembre 2004).
Le Conseil dpartemental de lOrdre peut tre sollicit pour mettre un avis dontologique sur le
candidat.
L i s t e d re s s e p a r l e s c o u r s d ' a p p e l
Les demandes d'inscription sur la liste dresse par la cour d'appel sont envoyes avant le 1er mars de
chaque anne au procureur de la Rpublique prs le tribunal de grande instance dans le ressort duquel
le candidat exerce son activit professionnelle ou possde sa rsidence.
Bien entendu, cette demande doit tre accompagne d'un dossier dment complt par les justificatifs
sollicits (article 6 du dcret prcit).
Le procureur de la Rpublique instruit la demande. Au cours de la deuxime semaine du mois de septembre, il transmet les candidatures au procureur gnral qui saisit le premier prsident de la cour dapLES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE
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pel aux fins dexamen par lassemble gnrale des magistrats du sige de la cour dappel (article 7 du
dcret prcit).
En principe, lassemble gnrale des magistrats du sige de la cour dappel dresse la liste des experts
au cours de la premire quinzaine du mois de novembre (article 8 du dcret prcit).
Linscription initiale en qualit dexpert sur cette liste est faite, dans une rubrique particulire, titre
probatoire pour une dure de deux ans. A lissue de cette priode probatoire et sur prsentation dune
nouvelle candidature, lexpert peut tre rinscrit pour une dure de cinq annes, aprs avis motiv
dune commission associant des reprsentants des juridictions et des experts. A cette fin sont values
lexprience de lintress et la connaissance quil a acquise des principes directeurs du procs et des
rgles de procdure applicables aux mesures dinstruction confies un technicien ;
Les rinscriptions ultrieures, pour une dure de cinq annes, sont soumises lexamen dune nouvelle
candidature.
L i s t e n a t i o n a l e d re s s e p a r l e b u re a u d e l a c o u r d e c a s s a t i o n
En ce qui concerne la liste nationale, le candidat adresse, avant le 1er mars, sa demande dinscription sur
la liste nationale.
Nul ne peut figurer sur la liste nationale arrte par le bureau de la cour de cassation, s'il ne figure pas
depuis au moins trois ans sur une liste de cour d'appel.
Le procureur gnral instruit la demande.
Il recueille lavis du premier prsident et du procureur gnral prs la cour dappel ou lintress est inscrit
et transmet les candidatures, avec son avis, au bureau de la Cour de cassation (article 17 du dcret prcit).
Ces listes peuvent tre consultes auprs des greffes des tribunaux. Elles figurent aussi dans les annuaires professionnels judiciaires.
Au cours de la premire quinzaine du mois de dcembre, le bureau de la Cour de cassation dresse la
liste nationale.
Il es procd linscription sur la liste nationale pour une dure de sept ans et la rinscription, pour la
mme dure, est soumise lexamen dune nouvelle candidature.
Il faut prciser que lexpert inscrit sur la liste nationale conserve le bnfice de son inscription sur une
liste dresse par une cour dappel (article 18 du dcret prcit).
L e s t i t re s
L'expert est commis par un juge, est inscrit sur une liste judiciaire et bnficie d'un double titre :
un titre de qualit,
et un titre de fonction.
Le titre de qualit n'est accord qu'aux experts judiciaires figurant sur les listes judiciaires :
nationale, tablie par le bureau de la cour de cassation,
et listes dresses par les diverses cours d'appel.
Les personnes inscrites sur ces listes ne peuvent faire tat de leur qualit que sous les dnominations
suivantes :
d'expert agr par la cour de cassation ;
ou d'expert prs la cour d'appel de... .
La dnomination peut tre suivie de lindication de la spcialit de lexpert.
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Les experts admis lhonorariat pourront continuer utiliser leur titre, la condition de le faire suivre
par le terme honoraire .
Pour ce qui concerne le titre de fonction, le technicien est investi par le juge de ses pouvoirs, aux
termes de l'article 233 du nouveau code de procdure civile avec le titre de :
constatant judiciaire,
consultant judiciaire,
expert judiciaire.
La dontologie en expertise judiciaire est rsume dans l'article 237 du NCPC : le technicien doit
accomplir sa mission avec conscience, objectivit et impartialit.
LES EXPERTISES DITES DE SCURIT SOCIALE

Les expertises dites de scurit sociale dcoulent de l'application des dispositions des articles
L. 141-1 et suivants et R. 141-1 et suivants du code de la scurit sociale.
En cas de contestations d'ordre mdical relatives ltat du malade ou ltat de la victime, l'assur ou
la caisse peuvent engager une procdure d'expertise mdicale. En principe, lexpert est dsign, dun
commun accord, par le praticien traitant et le praticien conseil ou, dfaut daccord dans le dlai dun
mois compter de la contestation, par le directeur dpartemental des affaires sanitaires et sociales
(article R. 141-1 du Code de la scurit sociale).
Les conclusions de l'expert s'imposent aux parties.
Mais la loi n 90-86 du 23 janvier 1990, en son article 3, fait disparatre le caractre irrfragable de cette
expertise, par la modification du L. 141-2 du code de la scurit sociale qui prvoit dsormais que
le juge peut, sur demande d'une partie, ordonner une nouvelle expertise (pour nous essentiellement,
le prsident du tribunal des affaires de scurit sociale).
Il faut insister sur le fait que, dans le cadre de cette procdure, l'expert dit de scurit sociale peut
n'avoir aucun titre particulier. Il ne peut donc en faire tat sur ses imprims professionnels.
Une situation diffrente quant au choix de l'expert se prsente lorsque lexpert est dsign par le
directeur dpartemental de la DASS. L'expert, et nous allons voir qu'il s'agit bien l d'un vritable
expert, est choisi par le directeur de la D.A.S.S. (dans le dlai d'un mois compter de la contestation)
obligatoirement sur la liste des experts judiciaires spcialiss en matire de scurit sociale dresse par
une cour d'appel (en application de l'article 2 de la loi n 71-498 et du dcret n 2004-1463 du
23 dcembre 2004).
A noter que cet expert peut tre un des praticiens pralablement proposs par la C.P.A.M., mais dans
ce cas le praticien ne peut le refuser, du moins dans des conditions normales (attention, il existe
nanmoins diffrents cas de rcusation d'un expert judiciaire).
L'expert judiciaire spcialis en matire de scurit sociale et figurant comme tel sur une liste dresse
par une cour d'appel est un expert judiciaire part entire. Il peut donc faire tat de son titre.
LE SAPITEUR
Il ne faut pas confondre sapiteur et expert .
Le sapiteur (qui peut d'ailleurs, bien videmment, tre lui-mme un expert) est une personne appele
par l'expert commis par la juridiction pour lui donner un avis sur une question dtermine dont
l'expert n'a pas la matrise.
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En effet, larticle 278 du Nouveau Code de procdure civile dispose que lexpert peut prendre
linitiative de recueillir lavis dun autre technicien, mais seulement dans une spcialit distincte de la
sienne.
Alors qu'un expert doit toujours mener des oprations de faon contradictoire, le sapiteur n'est pas en
relation avec les parties et se borne donner, oralement ou par crit, l'expert commis un avis sur un
point prcis et de principe.
En outre, le dcret n 2005-1678 du 28 dcembre 2005, en vigueur le 1er mars 2006, a insr un article 278-1 dans le Code prcit. Ce texte dispose que lexpert peut se faire assister dans laccomplissement de sa mission par la personne de son choix qui intervient sous son contrle et sa responsabilit .
LES EXPERTS DE COMPAGNIES D'ASSURANCE

Il s'agit dans ce cas d'une mission d'ordre priv confie par une compagnie d'assurance un praticien
de l'art dentaire, souvent la suite d'une dclaration de sinistre effectue par un praticien traitant
ou lors d'un litige dans le domaine mdical entre patient et thrapeute.
L'expert de la compagnie d'assurance a un rle de conseiller technique. Il ne bnficie d'aucun titre
particulier. Il n'est pas autoris par le conseil national faire mention de ses fonctions d'expert de
compagnie d'assurance sur ses imprims professionnels.
Pour viter des confusions, certaines compagnies utilisent le terme d'expert-conseil ou de consultant .
Les praticiens doivent transmettre le contrat, les liant lorganisme dassurance, leur conseil dpartemental en application de larticle L. 4113-9 du code de la sant publique.
NB : Les praticiens, effectuant des missions dexpertises, doivent tre inscrits au Tableau de lOrdre.

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TITRE VII
EXERCICES ILLEGAUX, ILLICITES,
USURPATION DE TITRE
A- L'exercice illgal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 7 3
B- L'exercice illicite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 7 4
C- Usurpation de titre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 7 5

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A- L'EXERCICE ILLGAL
L'exercice illgal se dfinit comme suit : il s'agit d'un exercice contraire la loi, au sens formel du terme
dfini par le Parlement.
Le code de la Sant publique prvoit :
A r ticle L. 4111- 1 :
Nul ne peut exercer la profession de chirurgien-dentiste s'il n'est :
1 Titulaire d'un diplme, certificat ou autre titre mentionn larticle L. 4141-3 ;
2 De nationalit franaise, de citoyennet andorrane ou ressortissant d'un Etat membre de la Communaut
europenne ou partie l'accord sur l'Espace conomique europen, du Maroc ou de la Tunisie, sous
rserve de l'application, le cas chant, soit des rgles fixes au prsent chapitre, soit de celles qui dcoulent d'engagements internationaux autres que ceux mentionns au prsent chapitre ;
3 Inscrit un tableau de l'ordre des chirurgiens-dentistes, sous rserve des dispositions des articles
L. 4112-6 et L. 4112-7 .
A r ticle L. 4161- 2 :
Exerce illgalement l'art dentaire :
1 Toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie, mme en prsence d'un praticien,
la pratique de l'art dentaire, par consultation, acte personnel ou tous autres procds, quels qu'ils soient,
notamment prothtiques :
- Sans tre titulaire d'un diplme, certificat ou autre titre mentionn l'article L. 4141-3 et exig pour
l'exercice de la profession de chirurgien-dentiste alors qu'elle n'est pas rgulirement dispense de la
possession de l'un de ces diplmes, certificats ou titres par application du prsent code livre ;
- Ou sans remplir les autres conditions fixes l'article L. 4111-1 compte tenu, le cas chant, des
exceptions apportes celles-ci, notamment, par les articles L. 4111-6, L. 4111-7 et L.4141-3-1, ainsi
que par l'article 8 de la loi n 71-1026 du 24 dcembre 1971 modifiant le code de la sant publique ;
2 Toute personne qui, munie d'un titre rgulier, sort des attributions que la loi lui confre, notamment en
prtant son concours aux personnes mentionnes au 1, ; l'effet de les soustraire aux prescriptions du
prsent titre.
3 Tout chirurgien-dentiste qui exerce l'art dentaire tel qu'il est dfini l'article L. 4141-1 pendant la dure
d'une peine d'interdiction temporaire prononce en application de l'article L. 4124-6 ;
4 Tout praticien de l'art dentaire mentionn l'article L. 4112-7 qui excute des actes professionnels sans
remplir les conditions ou satisfaire aux obligations prvues cet article.
Les dispositions du prsent article ne s'appliquent pas aux tudiants en art dentaire mentionns au premier
alina de l'article L. 4141-4 .
A r ticle L.4161-4 :
En ce qui concerne spcialement l'exercice illgal de l'art dentaire, les chirurgiens-dentistes et les syndicats
intresss peuvent saisir les tribunaux par voie de citations directes, donnes dans les termes de l'article 388
de procdure pnale, sans prjudice de la facult de se porter, s'il y a lieu, partie civile, dans toute poursuite
intente par le ministre public .
et les sanctions prvues en cas dexercice illgal sont celles dfinies l'article L. 4161-5 du code de la
sant publique :
A r ticle L. 4161-5 :
L'exercice illgal de la profession de mdecin, de chirurgien-dentiste ou de sage-femme est puni de deux
ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Les personnes physiques encourent galement les peines complmentaires suivantes :
a) L'affichage ou la diffusion de la dcision prononce, dans les conditions prvues par l'article 131-35 du
code pnal ;
b) La confiscation de la chose qui a servi ou tait destine commettre l'infraction ou de la chose qui en est
le produit, conformment l'article 131-21 du code pnal ;
c) L'interdiction dfinitive ou pour une dure de cinq ans au plus d'exercer une ou plusieurs professions rgies
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par le prsent code ou toute autre activit professionnelle ou sociale l'occasion de l'exercice de laquelle
l'infraction a t commise, suivant les modalits prvues par l'article 131-27 du code pnal.
Le fait d'exercer l'une de ces activits malgr une dcision judiciaire d'interdiction dfinitive ou temporaire
est puni des mmes peines .
(Nota : Ordonnance 2005-1040 2005-08-26 art. 12 : les dispositions du prsent article sont applicables
Mayotte).
A r ticle L.4161-6 :
Les personnes morales peuvent tre dclares pnalement responsables dans les conditions prvues par
l'article 121-2 du code pnal de l'infraction prvue l'article L. 4161-5.
Les peines encourues par les personnes morales sont :
a) L'amende, suivant les modalits prvues par l'article 131-38 du code pnal ;
b) Les peines complmentaires mentionnes aux 2 9 de l'article 131-39 du code pnal, dans les
conditions prvues aux articles 131-46 131-48 de ce code. L'interdiction mentionne au 2 de l'article 131-39 du code pnal porte sur une ou plusieurs professions rgies par le prsent code ou toute autre
activit professionnelle ou sociale l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a t commise .
Mayotte).
Deux observations :
1. Devant le dveloppement de l'offensive de certains prothsistes : appareillleurs libres ,
denturologues , denturologistes , le lgislateur a pris conscience de la gravit du problme
pour la sant publique et - l'instigation de l'Ordre - a dcid, dans la dernire mouture du Code
de la Sant Publique, d'aggraver les peines prvues en matire d'exercice illgal.
2. Il faut souligner que le fait d'exercer l'art dentaire pendant la dure d'une peine d'interdiction
temporaire titre disciplinaire constitue, non pas un exercice illicite, mais bien un exercice illgal
qui peut entraner des poursuites disciplinaires.
B- L'EXERCICE ILLICITE
L'exercice illicite est un exercice qui n'est pas permis ou est interdit par un texte lgislatif ou rglementaire (loi, dcret ou arrt), par l'ordre public ou les bonnes murs.
Le code de la Sant publique stipule :
A r ticle L. 4113- 3 :
Il est interdit d'exercer l'art dentaire sous un pseudonyme .
A r ticle L. 4113- 4 :
Les chirurgiens-dentistes ne peuvent donner des consultations dans les locaux ou les dpendances des
locaux commerciaux o sont vendus les appareils qu'ils prescrivent ou qu'ils utilisent .
A r ticle L. 4113- 5 :
Il est interdit toute personne ne remplissant pas les conditions requises pour l'exercice de la profession de
recevoir, en vertu d'une convention, la totalit ou une quote-part des honoraires ou des bnfices provenant
de l'activit professionnelle d'un membre de l'une des professions rgies par le prsent livre. Cette interdiction ne fait pas obstacle l'application des dispositions de la loi n 90-1258 du 31 dcembre 1990 relative
l'exercice sous forme de socits des professions librales soumises un statut lgislatif ou rglementaire ou
dont le titre est protg .

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C- USURPATION DE TITRE :
Dfinition et sanction de lusurpation de titre de chirurgien-dentiste par les personnes physiques ou
morales :
Lusurpation de titre consiste dans lusage sans droit :
de la qualit de chirurgien-dentiste
dun diplme, certificat ou autre titre lgalement requis pour lexercice de cette profession.
A r t i c l e L .4 1 6 2 - 1 d u c od e d e l a s a n t p u b l i qu e :
L'usage sans droit de la qualit de () chirurgien-dentiste ou d'un diplme, certificat ou autre titre
lgalement requis pour l'exercice de ces professions est puni comme le dlit d'usurpation de titre prvu
l'article 433-17 du code pnal.
Les personnes morales peuvent tre dclares pnalement responsables de ce dlit, dans les conditions
prvues par l'article 121-2 du code pnal. Elles encourent les peines prvues, pour le dlit d'usurpation de
titre, aux articles 433-17 et 433-25 de ce mme code.
Le non-respect des dispositions de l'article L. 4111-5 est assimil une usurpation du titre de chirurgiendentiste .
Mayotte).

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TITRE VIII
LES OBLIGATIONS DU PRATICIEN
1- Obligations et formalits administratives . . . . . . . . . . 1 I 8 3
2- Obligations dontologiques et lgales . . . . . . . . . . . 1 I 8 25
3- Obligations rglementaires en matire de
prvention, de scurit et de protection
de la sant publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 8 46

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1 - OBLIGATIONS ET FORMALITES ADMINISTRATIVES

ENREGISTREMENT DU DIP L ME AP RS INSCRIP TION :
Selon larticle L. 4113-1 du Code de la sant publique, tout praticien est tenu de faire enregistrer sans
frais ses diplmes, certificats ou titres auprs du service de lEtat comptent ou de lorganisme dsign
cette fin (en principe la DDASS du dpartement de son adresse professionnelle). Tout manquement
cette obligation est passible dune amende, en application de larticle L. 4163-7 1 du Code de la sant
publique.
COTISATIONS SOCIALES :
En application des articles L. 613-1 et suivants et des articles L.722-1 et suivants du Code de la Scurit
Sociale, le rgime dassurance maladie est obligatoire pour tous les praticiens exerant titre libral. Il
est impratif de faire les dmarches ncessaires auprs de la caisse rgionale dassurance maladie dont
le praticien dpend dans les 30 jours suivant le dbut de lactivit.
Toutefois, ces formalits administratives peuvent tre simplifies. En effet, certaines URSSAF acceptent
dagir en qualit de Centre de Formalits des Entreprises pour les professionnels libraux. Il convient
de se renseigner auprs de lURSSAF du dpartement du praticien.
Concernant les socits dexercice libral, le greffe du tribunal de grande instance ou de commerce peut
galement faire office de Centre de Formalits des Entreprises. L encore, il convient de se renseigner
auprs du greffe du tribunal concern.
LES DOCUMENTS A FOURNIR A LA CAI SSE D 'ASS URANC E MALADIE :
Afin que la caisse d'Assurance Maladie (CPAM) du lieu dexercice du chirurgien-dentiste procde lenregistrement et laffiliation de ce dernier auprs delle, le praticien doit lui fournir les documents suivants :
Son diplme (copie) ;
lattestation de son inscription au Tableau du conseil dpartemental de lOrdre des chirurgiensdentistes ;
le justificatif de lenregistrement de son diplme la Direction dpartementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) ;
le justificatif de sa spcialit sil est spcialiste ;
la notification de dclaration de linstallation radiologique sil en a une ;
un relev didentit bancaire, postal ou dpargne (RIB) ;
sa carte Vitale et son attestation Vitale.
A la suite de cette tape, la caisse d'Assurance Maladie :
remettra au praticien le texte de la convention en vigueur. En application des dispositions de
larticle L.162-15 du code de la scurit sociale, la convention sapplique aux professionnels
libraux qui sinstallent en exercice libral ou qui souhaitent adhrer la convention pour la
premire fois sils en font la demande, ainsi quaux autres professionnels de sant tant quils nont
pas fait connatre la CPAM quils ne souhaitent plus tre rgis par ces dispositions ;
procdera linscription du praticien au fichier informatique des praticiens ;
fera tablir les feuilles de soins pr-identifies du praticien.
MATERNIT : les droits de la femme chirur gien-dentiste conventionne ou salari

Prestations ser vies par la CPAM :
En nature : remboursement des frais mdicaux (non imposables).
Prise en charge ( 100% du tarif conventionnel) des soins ls la grossesse et l'accouchement
(comme les salaries).
En espces : prestations reues (imposables).
Sur demande la CPAM et non lies la declaration de grossesse.
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1. Allocation de repos maternel :

Sans obligation de cessation d'activit ni condition de resources.
Forfaitaire : 2682 euros = 1 plafond mensuel verse en deux parties :
- la fin du 7me mois de grossesse: 1341 (envoyer les feuilles d'examen prnatal avec
l'tiquette correspondant au 7me mois);
- aprs l'accouchement :1341 (envoyer les feuilles + le certificat d'accouchement).
2. Indemnits d'interruption d'activit :
Indemnits journalires d'un montant de 1/60 me du plafond mensuel de la Scurit
sociale (soit 44,70 par jour)
Sans obligation de remplacement ni condition de ressources.
Avec cessation totale d'activit.
Avec un minimum de huit semaines d'arrt dont deux avant la date prsume de l'accouchement.
Joindre la demande :
un certificat medical d'arrt de travail;
une attestation sur l'honneur de l'arrt d'activit.
NB: en cas d'tat pathologique, le cong prnatal pourra tre augment dans la limite de deux semaines sur
prescription mdicale.
AFFILIATION LA CAISSE AUTONOME DE RETRAITE
Les articles R.643-1 et suivants du Code de la Scurit Sociale rendent obligatoire les cotisations
vieillesse et invalidit dcs, quel que soit le type dactivit autre que salari. Pour ce faire, le praticien
doit demander son inscription dans le mois qui suit le dbut de lexercice auprs de la CARCD.
Indemnits journalires :
En cas darrt de travail pour une dure indtermine : il ne faut pas oublier de prvenir la C.A.R.C.D.
en lui envoyant un courrier mentionnant le n dadhrent du praticien accompagn dun arrt de travail, dans les soixante jours suivant le 1er jour darrt.
Les indemnits journalires seront verses compter du 91me jour darrt, sous rserve :
davoir rempli le dossier adress par la caisse et davoir fourni les pices demandes ;
dtre jour de toutes cotisations au 31 dcembre de lanne prcdente.
LE STATUT DU CONJOINT COLLABORATEUR :
La loi du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises a transform le rgime des conjoints
collaborateurs et rend obligatoire, pour ce conjoint qui travaille rgulirement, l'affiliation aux rgimes
de retraite de base, complmentaire et dassurance invalidit-dcs du chef dentreprise (le professionnel libral), ds lors qu'il n'est pas affili titre personnel un rgime de retraite obligatoire.
Des dcrets ont fix les nouvelles modalits d'application (dcret n 2006-966 du 01/08/2006 et dcret
n2007-582 du 19 avril 2007-JO du 21/04/07).
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Le statut de conjoint collaborateur s'adresse au conjoint non associ exerant une activit professionnelle rgulire dans l'entreprise commerciale, artisanale ou librale, sans percevoir une rmunration.
Ce statut ne concerne que les conjoints maris. Sont donc exclus les concubins et les personnes
lies par un PACS (Pacte civil de solidarit) (Rponse ministrielle Launay, Journal officiel du
18 octobre 1999.)
Co ndi ti ons :
Collaborer rgulirement lactivit de l'entreprise
Les conjoints exerant par ailleurs une activit non salarie, ou une activit salarie au moins
gale un mi-temps sont prsums ne pas exercer une activit rgulire dans lentreprise. Il leur est
cependant possible d'apporter la preuve qu'ils participent rgulirement l'entreprise afin d'opter
pour ce rgime.
Ne pas percevoir de rmunration
Ne pas tre associ de la socit
Procdure :
L'option pour le statut de conjoint collaborateur est effectue par le chef d'entreprise sur papier libre
auprs du CFE :
soit lors du dpt du dossier unique de dclaration de cration d'entreprise,
soit au cours de la vie de lentreprise, lorsque la participation du conjoint lactivit de
lentreprise intervient aprs limmatriculation de celle-ci au CFE. Dans ce cas, une dclaration
modificative doit tre effectue auprs du CFE dans les deux mois suivant le dbut de la participation du conjoint.
Par ailleurs, l'option pour ce statut par le conjoint du grant associ majoritaire doit tre porte la
connaissance des autres associs lors de lassemble gnrale suivant loption exerce.
Prcision : les conjoints collaborateurs qui ont opt avant le 4 aot 2006 pour ce statut, sans avoir
adhr au rgime d'assurance vieillesse facultatif, sont tenus de procder avant le 1er juillet 2007 leur
dclaration d'option pour ce statut au CFE et de cotiser en consquence au rgime d'assurance vieillesse
au plus tard compter du 1er juillet 2007.
Avantages :
Mandat social
Si les poux sont maris sous le rgime de la communaut et que l'entreprise fait partie de la masse
commune, le conjoint collaborateur est habilit accomplir galement des actes de disposition
(donation, vente...). Nanmoins, les rgles de cogestion doivent tre respectes, concernant la vente
du fonds de commerce et des immeubles appartenant la communaut.
Responsabilit
La responsabilit personnelle du conjoint collaborateur ne peut tre engage si les actes de gestion
et dadministration sont accomplis pour les besoins de lentreprise. Le chef dentreprise est seul
responsable vis--vis des tiers.
Rg ime so ci al :
Assurance maternit et maladie
En cas de maternit, l'pouse collaboratrice a droit une allocation forfaitaire de repos maternel
(2 682 euros) et une allocation de remplacement (pendant 28 jours, ou sur demande, pendant
56 jours pour un montant maximal de 49,92 euros/jour), si elle choisit de se faire remplacer dans
son travail ou la maison par du personnel salari.
Au regard de l'assurance maladie, le conjoint, n'tant pas rmunr et ne payant pas de cotisation
personnelle, est couvert en qualit d'ayant droit du chef d'entreprise.
Assurance vieillesse
Le conjoint collaborateur est tenu de cotiser au rgime d'assurance vieillesse de base, de retraite
complmentaire et d'invalidit-dcs du chef d'entreprise.
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Cotisation de retraite de base

Les cotisations d'assurance vieillesse de base du conjoint collaborateur sont calcules sa demande :
- soit sur un revenu forfaitaire gal la moiti de 85 % du plafond de la Scurit Sociale (soit
13 678 euros pour 2007) ;
- soit sur 25 % ou sur 50 % du revenu professionnel du chef d'entreprise ;
- soit enfin sur une fraction fixe 25 % ou 50 % du revenu professionnel pris en compte pour
dterminer l'assiette de la cotisation du professionnel libral. Prcision : dans cette dernire
hypothse, l'accord du professionnel libral est ncessaire, car ce choix entrane le partage de
l'assiette de ses cotisations avec son conjoint. Dans tous les cas, la cotisation due par le conjoint
collaborateur ne peut tre infrieure un montant minimal gal, pour une anne, celle qui serait
due sur un revenu gal 200 fois le Smic horaire au premier janvier (soit 142 euros en 2007).
Par ailleurs, ce choix de l'assiette doit tre effectu par crit au plus tard 60 jours suivant l'envoi
de l'avis de l'affiliation et avant tout versement de cotisations. Cette demande est ncessairement
contresigne par le professionnel libral en cas de partage de l'assiette des cotisations sociales avec
le conjoint collaborateur. noter : si aucun choix n'est effectu, les cotisations sont calcules sur le
revenu forfaitaire. Enfin, l'option s'applique pour les cotisations dues au titre de l'anne de dbut
d'activit et des 2 annes civiles suivantes. Et, sauf demande contraire de la part du conjoint
collaborateur au premier dcembre de la 3e anne ou si le conjoint a opt pour un partage de
l'assiette des cotisations sociales, l'option est reconduite pour une dure de 3 ans tacitement renouvelable.
Cotisation de retraite complmentaire :
Le conjoint collaborateur peut demander que sa cotisation d'assurance vieillesse complmentaire soit
calcule :
- soit sur 25 % de la cotisation du professionnel libral ;
- soit sur 50 % de cette mme cotisation.
Ce choix doit tre effectu par crit au plus tard 60 jours suivant l'envoi de l'avis de l'affiliation et
avant tout versement de cotisations. Et si aucun choix n'est fait, la cotisation est gale 25 % de celle
due par le professionnel libral.
Formation du conjoint collaborateur :
Le conjoint collaborateur bnficie d'un droit personnel au titre de la formation professionnelle
continue.
Conclusion :
La dclaration pour le statut du conjoint collaborateur est obligatoire condition que le
conjoint (non rmunr) du chef d'une entreprise librale y exerce de manire rgulire une
activit professionnelle sans avoir dans une autre entreprise aucune activit librale, commerciale,
artisanale ou salarie (dans ce dernier cas, ne pas avoir une activit salarie pour plus de 17h30).
La dclaration doit se faire jusqu'au 1er juillet 2007 au plus tard au Centre de formalits des
entreprises dont dpend l'entreprise librale (le cabinet dentaire).
Ces textes ont pour finalit d'attribuer des droits sociaux personnels au conjoint collaborateur.
Il existe des sanctions potentielles rsultant de l'absence de dclaration pour ce statut : dlit de
dissimulation d'activit (travail dissimul).
C E S SATION DACTIVIT, INAPTITUDE, INVALIDIT
Si vous devez interrompre dfinitivement votre activit pour cause de maladie ou si vous lavez dj
interrompue : vous devez en informer le Service de la Commission dInaptitude de la C.A.R.C.D. qui
vous enverra le dossier remplir. Ce dossier mdical sera examin par les membres de ladite
Commission qui se runit 4 fois par an.
Vous serez inform de la dcision ngative ou positive dans un dlai de trois semaines.
Si vous tes reconnu Invalide (- 60 ans) ou Inapte (+ 60 ans), vous devez suspendre votre activit dans
les six mois suivant la date de la runion de la Commission dInaptitude. Dans la ngative, cette
dcision deviendra caduque.
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Sous rserve dtre jour de toutes cotisations et davoir rempli les formalits administratives, la rente
dInvalidit prendra effet au 1er jour du mois suivant la cessation dexercice libral et la retraite au
1er jour du trimestre suivant la cessation (cabinet vendu ou ferm).
Dans lhypothse dun refus, vous pourrez faire appel de cette dcision, dans les deux mois, auprs du
Tribunal du Contentieux dincapacit de votre rgion, dont ladresse vous sera communique par la
C.A.R.C.D..
Ds votre affiliation la caisse, nous vous invitons lire attentivement tout document reu de cet
organisme.
CUMUL RETRA ITE ET ACTIVIT :
Consquences au regard de la perception dallocations de retraite (de base et complmentaire) en cas
d e c u m u l d e l a re t r a i t e e t d u n e a c t i v i t q u e l l e q u e l l e s o i t ( l i b r a l e o u s a l a r i e ) :
Un praticien retrait reprenant une activit professionnelle (librale ou salarie) doit avertir sa Caisse de
retraite.
Deux situations diffrentes sont possibles en fonction de la nature de lactivit professionnelle passe du
praticien (librale ou salarie) : soit le praticien peroit une pension de retraite de la Caisse autonome
de retraite des chirurgiens-dentistes (CARCD), soit il peroit une pension de retraite du rgime gnral.
1. Si lactivit antrieure tait librale :
Dans le premier cas, il faut distinguer le rgime de base des libraux et le rgime complmentaire
y affrent.
Ainsi, la perception des allocations de retraite du rgime de base des libraux peut tre cumule
avec un exercice professionnel. Une condition toutefois : les revenus de cette activit ne devront
pas tre suprieurs au plafond annuel de la scurit sociale, savoir 32 184 euros pour lanne
2007 (Articles L.642-5 et D.643-10 du Code de la scurit sociale). Sagissant de la retraite du
rgime complmentaire, la CARCD prcise que le versement de cette pension est en revanche
suspendu pour tout allocataire qui reprendrait une activit. Des remplacements dune dure
annuelle totale infrieure trois mois (non conscutifs) sont, cependant, autoriss.
2. Si lactivit antrieure tait salarie :
Dans la seconde situation, celle du praticien percevant une allocation de retraite du rgime
gnral, le principe est diffrent : le versement dune pension de vieillesse du rgime gnral
est subordonn la rupture de tout lien professionnel avec le dernier employeur (Articles
L.161-22 alina 1 du Code de la scurit sociale). Mais l encore, la loi portant rforme des
retraites a permis la reprise dune activit. Celle-ci doit tre rduite, cest--dire quelle ne peut
procurer au retrait des revenus qui, ajouts aux pensions de vieillesse quil peroit (de base et
complmentaire), seraient suprieurs au dernier salaire dactivit peru avant la liquidation de
la retraite (Article 15 de la loi n2003-775 du 21 aot 2003 portant rforme des retraites et
modifiant larticle L.161-22 du Code de la scurit sociale). Si les revenus cumuls aux pensions
dpassent le montant du dernier salaire dactivit, le retrait doit en informer la ou les caisses de
retraite comptentes (de base et complmentaire). Le service de ces pensions est alors suspendu.
La reprise dactivit chez le dernier employeur ne peut se faire quau terme dun dlai de six mois
aprs la liquidation de la pension de retraite.
Par ailleurs, en ce qui concerne les activits de faible importance, savoir les activits procurant
au total un revenu annuel infrieur celui dun salari rmunr sur la base du SMIC et employ
tiers temps, ces activits (pouvant tre salaries ou non) ne doivent pas gnrer un revenu
suprieur quatre fois la valeur mensuelle du SMIC brut. Ces dispositions sont applicables pour
les retraites liquides compter du 1er janvier 2004. En revanche, pour les retraites liquides
entre le 1er avril 1983 et le 31 dcembre 2003, le principe de linterdiction du cumul entre
une activit rmunre et une pension de retraite perdure, mme ci certaines exceptions sont
possibles (Ancien article L.161-22 du Code de la scurit sociale).
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Compte tenu de ces lments, il semble que tous les types dactivit - quil sagisse dassistanat, de
remplacement, dexercice individuel et mme de salariat sont envisageables, dans la limite des plafonds
indiqus prcdemment.
Il existe un cas particulier qui porte sur une reprise dactivit en maison de retraite, demande
rgulirement adresse au Conseil national. Pour cette situation, le Code de la sant publique prohibe
lexercice habituel de lart dentaire hors dune installation professionnelle fixe conforme aux dispositions
dfinies par le Code de dontologie (Article R.4127-274 du Code de la sant publique). Par consquent,
le retrait qui souhaiterait reprendre une activit dans une maison de retraite peut envisager les
solutions suivantes :
un contrat de salariat avec la ou les maisons de retraite ;
la mise en place dune structure rpondant aux conditions de drogation prvue par larticle
R.4127-274, lui permettant dexercer dans cette structure ;
la rouverture un cabinet allg , sans salle de consultation, avec une ou plusieurs extensions
de plateau technique, en fonction du nombre de maisons de retraite dans lesquels le praticien souhaite
exercer. Des conventions dexercice libral devront, dans ce cas, tre tablies entre le praticien et
la (ou les) maison(s) de retraite.
Toutefois, tout praticien cesse de percevoir la pension du rgime complmentaire, pour nimporte quel
type de reprise dactivit, sauf sil sagit dun remplacement infrieur trois mois.
Consquences au regard du paiement des cotisations sociales en cas de cumul de la retraite et dune
activit librale :
Tout professionnel de sant, mme retrait, exerant une activit librale doit tre inscrite l'URSSAF
pour le versement des cotisations personnelles d'Allocations Familiales, CSG, CRDS et pour la contribution Formation Professionnelle (art. R. 241-2 du code de scurit sociale ).
Il existe cependant des conditions entranant lexonration des cotisations sociales :
1. Concernant les dispenses de versement de la cotisation personnelle dallocations familiales, de la
CSG/CRDS, elles sont possibles :
si le praticien justifie pour 2007 dun revenu professionnel infrieur 4 414 euros.
lorsque le praticien est g dau moins 65 ans et quil a lev au moins quatre enfants jusqu
ce q uils aient at t eint l ge de 14 ans.
2. Concernant la Contribution la For mation Professionnelle : si le praticien justifie pour
lanne 2007 dun revenu professionnel infrieur 4 414 euros, il sera exonr du versement de
la Contribution la Formation Professionnelle (CFP) de lanne 2008 exigible en fvrier 2009.
En revanche, lexonration de la cotisation personnelle dallocations familiales lie lge et aux
charges de famille assumes, ne dispense pas du versement de la CFP.
Sur les conditions d'assujettissement au rgime des travailleurs indpendants, le montant des cotisations rgler, les droits et obligations affrentes ce statut nous invitons consulter le site internet
www.urssaf.fr dans l'espace travailleurs indpendants dans la rubrique documentation :
les dpliants : travailleurs indpendants - cotisations en dbut d'activit
dans la rubrique infos urssaf la notice employeurs et travailleurs indpendants
- dans la rubrique guide : le guide affrent aux professions librales.
- dans la rubrique lgislation en ligne , lensemble des lments concernant les professionnels
de sant et notamment les informations relatives aux praticiens et auxiliaires mdicaux.
Dans tous les cas il ny a pas dexonration des cotisations retraites pour le praticien retrait exerant
lactivit librale.
Rappel :
Bien videmment, le praticien retrait reprenant un exercice, doit en informer son Conseil dpartemental; doit tre inscrit au tableau de son lieu d'exercice (toutefois, en cas de remplacement : il n'a
pas besoin de changer de tableau et de s'inscrire dans le dpartement d'exercice) ; doit souscrire
une assurance RCP ; et devra une cotisation entire quelle que soit la dure d'exercice pendant l'anne
considre.
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RGIME AVANTAGE SOCIAL VIEILLESSE (ASV) :

La parution du dcret n 2007-458 du 25 mars 2007 (JO du 28/03/07), relatif au rgime des
prestations complmentaires de vieillesse des chirurgiens-dentistes prvu l'article L. 645-1 du
code de la scurit sociale, prennise le rgime ASV ( Avantage Social Vieillesse devenu Assurance
Complmentaire Vieillesse ).
Lavenant n1 la convention nationale (du 11/05/06 JO du 18/06/06) destine organiser les
rapports entre les chirurgiens-dentistes libraux et lAssurance maladie a t sign le 06/04/2007 par
lUNCAM et la CNSD : il modifie larticle 6-2 de cette convention nationale comme suit : Au titre du
rgime des avantages complmentaires de vieillesse, la participation des caisses au financement de la cotisation
annuelle obligatoire, prvue larticle L. 645-2 du code de la scurit sociale et due par les chirurgiens-dentistes conventionns est fixe au deux tiers du montant de ladite cotisation, tel que fix par le dcret (du
25/03/07) Au titre du rgime des avantages complmentaires de vieillesse, la participation des caisses au
financement de la cotisation dajustement, prvue larticle L. 645-3 du code de la scurit sociale et due
par les chirurgiens-dentistes conventionns est fixe 50% du montant de ladite cotisation, tel que fix par le
dcret (du 25/03/07 prcit).
OBLIGATIONS SOCIALES DU CHIRURGIEN-DENTISTE EMPLOYEUR :
Si le praticien embauche du personnel, il doit se conformer non seulement aux dispositions du
Code du Travail, mais galement celles dcoulant de la convention collective nationale des cabinets
dentaires n 3255 .
En loccurrence, et notamment :
Il doit obligatoirement dclarer tout employ auprs de lURSSAF au moyen de la Dclaration
Unique dEmbauche qui retransmettra auprs des organismes concerns, dans les 8 jours prcdant
la date prvue pour lembauche. Sil recrute un salari en contrat nouvelles embauches , il ne faut
pas oublier de cocher la case Contrat Nouvelles Embauches dans le formulaire DUE.
Une visite mdicale dembauche est obligatoire, auprs du centre de la Mdecine du Travail dont
dpend lemployeur, ainsi quune visite tous les deux ans.
Il est galement obligatoire, de souscrire une complmentaire retraite pour les salaris, auprs de
lAG2R.
Par ailleurs, la convention collective tablit une classification des emplois, la dfinition des fonctions
pour chacun deux ainsi que les niveaux de qualification requis :
lassistant (e) dentaire qualifi (e) ou stagiaire (niveau BEPC, suivi dune formation de 2 ans prparant au certificat dassistante dentaire) ;
laide dentaire, qualifi (e) ou stagiaire (niveau BEPC, suivi dune formation de 2 ans prparant au
certificat de qualification daide dentaire) ;
la/le rceptionniste (aucune formation obligatoire, mais un stage daccueil est recommand);
le personnel dentretien (aucune formation obligatoire).
En cas de modification de la situation juridique de lemployeur, soit notamment par cession ou par mise
en socit du cabinet, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le
nouvel employeur et les salaris, en application de larticle L. 1224-1 du nouveau code du travail.
OBLIGATION DE LEMPLOYEUR EN MATIRE DAFFICHAGE OBLIGATOIRE DE CERTAINES
INFORMATIONS :
Il est obligatoire selon le code du travail d'afficher certaines informations propres l'entreprise, afin
dtre en totale conformit lors d'une visite de l'Inspection du Travail :
Coordonnes de l'Inspection du travail, de la mdecine du travail et des services d'urgences ;
Dtail des horaires de travail et du jour de repos hebdomadaire ; (voir annexe)
Liste des membres du Chsct (uniquement pour les entreprises de plus de 50 salaris).
Affiche obligatoire sur lgalit homme-femme : l'employeur est dans l'obligation d'afficher dans les
lieux de travail les textes relatifs l'galit professionnelle. L'affichage de ces informations vite une
contravention de 3me classe de 3500 euros.
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Affiche obligatoire Lutte contre le Tabagisme : l'employeur est dans l'obligation dafficher
dans les lieux de travail les textes relatifs l'interdiction de fumer dans les locaux communs tout
en prcisant, le cas chant, la liste des lieux mis disposition pour les fumeurs (Dcret 92-478 du
29 Mai 1992). L'affichage de cette affiche vite une sanction de 1500 euros.
Affiche obligatoire Lutte contre le Harclement : l'employeur est dans l'obligation d'afficher dans
les lieux de travail les textes relatifs au harclement moral et sexuel ( Loi 2002-73 du 17 janvier 2002
et modifi par la loi 2003-6 du 3 janvier 2003) . L'affichage de cette affiche vite une sanction de
1500 euros.
ASSURANCES :
ASSU RAN CE RESPON SABILIT CIVILE PROFESSIO NNELLE :
Il ne faut pas commencer exercer avant davoir souscrit une (ARCP) assurance responsabilit civile
professionnelle (risque illimit) rendue obligatoire par la loi du 4 mars 2002, article L 1142-2 du code
de la sant publique - ou, si le praticien est salari, sans tre certain quil est couvert par lassurance du
praticien chez lequel il exerce.
NB : un praticien inscrit sans exercice au Tableau doit souscrire une ARCP pour faire des prescriptions.
A r ticle L. 1142-2 du co de de la sant p ubliq ue:
Les professionnels de sant exerant titre libral, les tablissements de sant, services de sant et
organismes mentionns l'article L. 1142-1, et toute autre personne morale, autre que l'Etat, exerant des activits
de prvention, de diagnostic ou de soins ainsi que les producteurs, exploitants et fournisseurs de
produits de sant, l'tat de produits finis, mentionns l'article L. 5311-1 l'exclusion du 5, sous rserve des
dispositions de l'article L. 1222-9, et des 11, 14 et 15, utiliss l'occasion de ces activits, sont tenus de souscrire
une assurance destine les garantir pour leur responsabilit civile ou administrative susceptible d'tre engage en
raison de dommages subis par des tiers et rsultant d'atteintes la personne, survenant dans le cadre de l'ensemble
de cette activit.
Une drogation l'obligation d'assurance prvue au premier alina peut tre accorde par arrt du ministre charg
de la sant aux tablissements publics de sant disposant des ressources financires leur permettant d'indemniser les
dommages dans des conditions quivalentes celles qui rsulteraient d'un contrat d'assurance.
Les contrats d'assurance souscrits en application du premier alina peuvent prvoir des plafonds de garantie. Les
conditions dans lesquelles le montant de la garantie peut tre plafonn pour les professionnels de sant exerant
titre libral sont fixes par dcret en Conseil d'Etat.
L'assurance des tablissements, services et organismes mentionns au premier alina couvre leurs salaris agissant
dans la limite de la mission qui leur a t impartie, mme si ceux-ci disposent d'une indpendance dans l'exercice
de l'art mdical.
Le crdit-bailleur de produits de sant ou le loueur assimilable au crdit-bailleur ne sont pas tenus l'obligation
d'assurance prvue au premier alina.
En cas de manquement l'obligation d'assurance prvue au prsent article, l'instance disciplinaire comptente peut
prononcer des sanctions disciplinaires .
Exercice libral :
Lobligation de souscrire une assurance pse sur :
- le praticien exerant titre individuel dans son cabinet ou sous couvert dune convention dexercice libral,
- le praticien remplaant un confrre sous couvert dun contrat de remplacement libral, quil
sagisse dun praticien inscrit au tableau ou dun tudiant,
- le collaborateur libral.
Exercice salari :
Lobligation de souscrire une assurance pse sur lemployeur, quil sagisse dun praticien (personne
physique) ou dun tablissement employant un chirurgien-dentiste :
- chirurgien-dentiste salari dune mutuelle, dun tablissement de sant priv ou public,
- collaborateur salari,
- tudiant adjoint,
- praticien remplaant un confrre sous couvert dun contrat de remplacement salari.
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Toutefois, il est fortement recommand au praticien salari den souscrire une en son nom propre,
afin de se dfendre au mieux.
Exercice en socit (SCP et SEL)
Lobligation pour les socits dexercice de souscrire une assurance RCP trouve son fondement dans
deux dispositions lgislatives :
1. Larticle L. 1142-2 du Code de la sant publique prcit.
Il rsulte de ce texte que les personnes morales exerant des activits de prvention, de diagnostic ou de soins sont tenues de souscrire une assurance RCP.
Ce qui est le cas des socits dexercice de la profession (SEL, SCP).
2. Au surplus, larticle 16 de la loi n 90-1258 du 31 dcembre 1990 relative lexercice sous forme
de socits des professions librales soumises un statut lgislatif ou rglementaire ou dont le
titre est protg et aux socits de participations financires de professions librales dispose que :
Chaque associ rpond sur lensemble de son patrimoine des actes professionnels quil accomplit. La socit est solidairement responsable avec lui .
Ce texte sapplique aux SEL. Une disposition similaire existe pour les SCP (article 16 de la loi du
29 novembre 1966).
Ainsi, lorsquun dommage sera caus par un praticien exerant au sein dune socit dexercice, le
patient recherchera tant la responsabilit du praticien que celle de la socit pour laquelle il exerce
(responsabilit solidaire). Do lobligation pour les socits dexercice dtre assures.
Remarques :
Les socits civiles de moyens ne sont pas des socits dexercice de la profession ; elles nexercent
pas des activits de prvention, de diagnostic ou de soins. En consquence, elles nentrent pas dans
le champ de larticle L. 1142-2 du Code de la sant publique et ne sont pas tenues de souscrire une
assurance RCP.
Les accidents du travail qui peuvent toucher la secrtaire ou la technicienne de surface sont en
principe rgis par les dispositions du Code du travail et doivent tre dclars par lemployeur la
scurit sociale.
Au regard de ce qui a t vu ci-dessus, le contrat dassurance multirisque habitation ne saurait
remplacer ni une assurance RCP (dont lobjet est de couvrir lactivit professionnelle du praticien et
de la socit) ni la protection offerte par la scurit sociale en cas daccident du travail des salaris.
En cas de dcs du chirurgien-dentiste : lorsquun patient victime dun dommage la suite dun acte
agit en justice aprs le dcs du praticien, une fois la succession rgle : depuis la loi du 30/12/2002,
lar ticle L.251-2 - 4me alina du code des assurances prcise, sous certaines conditions, que le
dernier assureur RCP prendra en charge les dommages-intrts allous un patient, dans un dlai
de dix ans compter du dcs. Ainsi lassureur se substituera aux hritiers qui ont reu des biens
dune succession. Ces derniers ont donc intrt bien conserver les contrats dassurance RCP.
Selon cet alina dudit code : Le dernier contrat conclu, avant sa cessation d'activit professionnelle
ou son dcs, par un professionnel de sant mentionn la quatrime partie du code de la sant publique
exerant titre libral, garantit galement les sinistres pour lesquels la premire rclamation est formule
pendant un dlai fix par le contrat, partir de la date de rsiliation ou d'expiration de tout ou partie
des garanties, ds lors que le fait dommageable est survenu pendant la priode de validit du contrat ou
antrieurement cette priode dans le cadre des activits de l'assur garanties la date de rsiliation ou
d'expiration des garanties, quelle que soit la date des autres lments constitutifs du sinistre. Ce dlai ne peut
tre infrieur dix ans.
Il serait sans doute judicieux de transmettre l'attestation d'assurance RCP au Conseil dpartemental
pour classement au dossier du praticien.
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ASSURANCES FACULTATIVES
En matire de sant : Lindemnit journalire de la CARCD ntant accorde qu partir du 91e jour,
il est prudent de contracter une assurance personnelle complmentaire qui couvrira le praticien les
trois premiers mois dactivit.
En matire de risque professionnel : pour le cabinet dentaire: il faut penser au contrat perte dexploitation, en cas de catastrophe naturelle ou dinondation etc
CARTE DIDENTIT PROFESSIONNELLE
La carte didentit professionnelle est dlivre par le Conseil national de lOrdre aprs rglement de la
cotisation annuelle ; elle est transmise au praticien par lintermdiaire du conseil dpartemental.
CARTE PROFESSIONNELLE DE SANT
La CPS est un passeport lectronique nominatif, rserve aux :
Professionnels de sant rgis par un Ordre,
Auxiliaires mdicaux rglements par le code de la sant publique.
Elle permet notamment :
laccs scuris linformation mdicale,
la scurit des messageries lectroniques et des donnes mdicales,
la communication des professionnels de sant,
la signature lectronique des documents mdicaux ou administratifs telle que la feuille de soins lectronique ;
le droit daccs des rseaux professionnels dchanges dinformations,
laccs des locaux ou des quipements scuriss tels les tablissements de soins.
Le praticien doit solliciter par courrier auprs de son Conseil dpartemental un formulaire de demande
de carte (CPS) qui lui appartiendra de vrifier et de signer avant de le retourner au Conseil charg de
sa transmission la DDASS.
La DDASS adressera son tour le formulaire au GIP " CPS " qui ditera alors la CPS et ladressera au
praticien ; le praticien recevra, quelques jours plus tard, par pli spar, son code daccs personnel
(confidentiel) et son code de dblocage.
En cas de changement de situation dexercice, le praticien doit en informer, selon la nature de la modification :
La DDASS (par exemple : changement dadresse ou de dpartement)
La CPAM dont il dpend (par exemple : changement de donnes conventionnelles). Ds lors que le
GIP " CPS " aura reu les informations, la carte sera renouvele.
LOrdre dans tous les cas ( par exemple : changement de spcialit)
REGLEMENTATION DU LOCAL PROFESSIONNEL :
Lordonnance n 2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et la construction a modifi, en vue
de leur simplification, les articles L. 631-7 et suivants du code la construction et de lhabitation concernant les changements daffectation de locaux dhabitation, dispositif tendant prserver les surfaces de
logements dans les grandes villes.
Dispositif de transfor mation du local : laffectation un autre usage des locaux destins lhabitation
(article L. 631-7 et suivants du code de la construction et de lhabitation) :
Principe
Les locaux destins lhabitation ne peuvent tre affects un autre usage sans une autorisation
pralable qui est dlivre, aprs avis du maire (ou du maire darrondissement pour PARIS, MARSEILLE et LYON), par le prfet du dpartement dans lequel est situ limmeuble.
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Demande de compensation
Lautorisation pralable au changement dusage peut tre subordonne une compensation, cest-dire une transformation concomitante en habitation de locaux ayant un autre usage. Les locaux
offerts en compensation sont alors mentionns dans lautorisation qui est publie au fichier immobilier ou inscrite au livre foncier.
Champ dapplication
Cette disposition concerne les communes de plus de 200.000 habitants et les dpartements des
Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne (articles L. 631-7 et suivants du Code
de la construction et de lhabitation)
Autorisation personnelle
Lautorisation de changement dusage est accorde titre personnel. Elle cesse de produire effet
lorsquil est mis fin, titre dfinitif, pour quelque raison que ce soit, lexercice professionnel du
bnficiaire.
Toutefois, lorsque lautorisation est subordonne une compensation, le titre est attach au local et
non la personne.
Cas des socits : obligation, pour les membres de la socit, titulaires titre personnel pour le local
en cause dune autorisation dusage professionnel, den faire la dclaration en prfecture (voir loi du
06/07/1989).
Les arrts prfectoraux
Dans chaque dpartement o les articles L. 631-7 et suivants sont applicables, le prfet prend un
arrt fixant les conditions dans lesquelles sont dlivres les autorisations et dtermines les compensations par quartier et, le cas chant, par arrondissement.
Pour PARIS, il convient de se reporter larrt prfectoral n 2005-335-4 portant application
PARIS des dispositions des articles L. 631-7 et suivants du code de la construction et de lhabitation.
A noter : le prfet peut autoriser, dans une partie dun local dhabitation utilis par le demandeur
comme sa rsidence principale, lexercice dune profession la condition que celle-ci ne revte
aucun moment un caractre commercial.
Les sanctions
- Nullit de plein droit de tous les accords et conventions conclus en violation de larticle L 631-7
du code de la construction et de lhabitation.
- Toute personne qui enfreint les dispositions de l'article L. 631-7 ou qui ne se conforme pas aux
conditions ou obligations imposes en application dudit article est condamne une amende civile
de 22 500 euros.
- En cas d'infraction aux dispositions de l'article L. 631-7, les locaux irrgulirement transforms
doivent tre remis en tat et raffects leur usage antrieur dans un dlai de six mois ou dans le
dlai ventuellement imparti par le juge. Pass ce dlai, l'administration peut procder d'office, aux
frais du contrevenant, l'expulsion des occupants et l'excution des travaux ncessaires. Si le
contrevenant est propritaire, il ne pourra pas tre expuls mais il devra apporter la preuve qu'il a
bien cess toute activit professionnelle dans le local concern.
Conscient qu'il y avait eu de nombreuses transformations sans autorisation, le gouvernement a prvu
une priode de transition : les personnes qui avant le 10 juin 2005 avaient chang l'usage de leur habitation sans autorisation bnficient titre personnel d'une autorisation (qu'il faut bien sr demander)
si elles peuvent justifier de l'usage continu et non contest des lieux des fins autres que l'habitation
depuis au moins 20 ans la date du 11 juin 2005.
Les personnes qui ont chang l'usage de leurs locaux sans autorisation ont un an pour demander cette
autorisation et rgulariser leur situation, dfaut il y a un risque de poursuites.
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Les dmarches dordre priv

Outre toutes ces formalits administratives, certaines dmarches d'ordre priv peuvent tre ncessaires :
- dans un immeuble soumis au statut de la coproprit, demander l'accord de l'assemble des copropritaires ;
- dans un logement lou, demander l'accord du bailleur (voir galement le contrat de bail).
Cas des immeubles neufs :
- Voir le rglement de coproprit (respect de la destination des locaux ; accord de lassemble gnrale des copropritaires) ;
- Voir les rgles durbanisme, et le plan doccupation des sols (certaines affectations pouvant tre
interdites).
Attention : dans tous les cas, il est interdit dexercer dans des locaux dclars insalubres, en vertu du
Code de la Sant publique.
NB : pour la rglementation relative aux fermetures de portes dimmeubles : voir la loi du
31/12/1985.
LACCS AUX PERSONNES HANDICAPES :
En application des dispositions des articles L.111-7 et L.111-7-3 du code de la construction et de
lhabitation (CCH), tous les btiments, tous les tablissements recevant du public (ERP), les installations
ouvertes au public et les lieux de travail, existants ou nouveaux, doivent tre accessibles aux personnes
handicapes, quel que soit le type de handicap.
Les articles R.111-19-7 et suivants du CCH, relatif aux ERP de 5me catgorie, prcisent ces conditions
daccessibilit. Ces dispositions sont applicables aux cabinets dentaires.
Ainsi, lamnagement des locaux doit permettre des personnes handicapes de circuler, daccder aux
locaux et quipements, dutiliser les quipements, de se reprer, de communiquer, de bnficier des
prestations servies dans ltablissement concern.
Des drogations peuvent tre accordes par le prfet soit pour des motifs lis la conservation du
patrimoine architectural, soit en cas dimpossibilit technique rsultant de lenvironnement du
btiment.
Au 1er janvier 2011, les nouveaux ERP crs par changement de destination doivent remplir ces obligations.
Tous les ERP devront tre conformes au plus tard le 1er janvier 2015.
Les caractristiques techniques relatives laccessibilit des personnes handicapes sont prcises dans
un arrt du 1er aot 2006, paru au journal officiel du 24 aot 2006.
Tous ces textes sont disponibles sur le site legifrance.gouv.fr
Obligations :
La demande du permis de construire ou de lautorisation de travaux doit tre accompagne dune
notice daccessibilit concernant les tablissements recevant du public.
Ces dispositions sont les mmes quil sagisse de la construction dun btiment neuf ou de la
cration dun ERP dans un btiment existant.
Larticle 41 de la loi 2005-102 du 11 fvrier 2005 pour l'galit des droits et des chances, la
participation et la citoyennet des personnes handicapes a modifi le code de la construction et de
lhabitation (CCH) en rendant obligatoire pour tous les tablissements recevant du public (ERP),
mme existants, le respect des normes en matire d'accessibilit aux personnes handicapes
Le dcret n2006-555 du 17 mai 2006 relatif laccessibilit des ERP et des installations ouvertes
au public et des btiments dhabitation, portant application des dispositions de larticle 41 de la loi,
a prcis les rgles applicables en la matire.
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En ce qui concerne les cabinets dentaires, ERP de 5me catgorie, ce sont les articles R.111-19 et
suivants qui sappliquent :
- construction de nouveaux ERP
- ERP existants
- ERP crs par changement de destination pour accueillir des professions librales
Les impratifs suivants devront tre respects :
- Les travaux de modification ou dextension des ERP, sans changement de destination, raliss
lintrieur des volumes ou surfaces existants, doivent permettre de maintenir les conditions
daccessibilits existantes.
- Les travaux entranant la construction de surfaces ou de volumes nouveaux doivent tre accessibles aux personnes handicapes, quel que soit leur handicap.
Cette obligation porte sur les parties extrieures et intrieures des tablissements et installations, et
concerne :
- les circulations,
- une partie des places de stationnement automobile,
- les ascenseurs,
- les locaux et leurs quipements.
Lamnagement des locaux doit donc permettre, dans des conditions normales de fonctionnement,
des personnes handicapes :
- de circuler
- daccder aux locaux et quipements
- dutiliser les quipements
- de se reprer
- de communiquer
- de bnficier des prestations en vue desquelles cet tablissement a t conu
Avant le 1er janvier 2015, lorsque le local comporte plusieurs cabinets, au moins un de ces cabinets
doit :
- fournir lensemble des prestations en vue desquelles ltablissement ou linstallation a t conu,
- tre situe le plus prs possible de lentre principale ou dune des entres principales
- tre desservie par le cheminement usuel.
Les nouveaux ERP crs par changement de situation doivent remplir ces obligations avant le
1er janvier 2011.
Une partie des prestations peut tre fournie par des mesures de substitution.
A partir du 1er janvier 2015, les parties de btiments o sont ralises des travaux de modification
sans changement de destination doivent tre conforme la rglementation.
Des drogations peuvent tre accordes par le prfet, soit pour des motifs lis la conservation du
patrimoine architectural, soit en cas dimpossibilit technique rsultant de lenvironnement du
btiment, et notamment :
- les caractristiques du terrain,
- la prsence de constructions existantes ;
- la prsence de contraintes lies au classement de la zone de construction, notamment au regard
de la rglementation de prvention contre les inondations ;
- pour la cration dun ERP dans une construction existante, en raison de difficults lies ses
caractristiques ou la nature des travaux qui y sont raliss.
- lorsque les travaux daccessibilit sont susceptibles davoir des consquences excessives sur
lactivit de ltablissement
- Si ltablissement remplit une mission de service public, les drogations ne peuvent tre accordes
que si des mesures de substitution sont prvues.
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Un ascenseur est obligatoire dans les parties de btiments dhabitation collectifs de plus de 3 tages
accueillant des logements au-dessus ou au-dessous du rez-de-chausse.
Chaque niveau doit tre desservi par lascenseur
Ces dispositions sappliquent aux ERP et aux installations ouvertes au public existants, ainsi quaux
ERP de 5me catgorie crs par changement de destination pour accueillir des professions
librales.
Ces textes sont complts par
- un arrt du 1er aot 2006, prcisant les caractristiques techniques relatives laccessibilit aux
personnes handicapes lors de la construction ou de la cration dtablissements recevant du
public ou dinstallations ouvertes au public ;
- un arrt du 21 mars 2007 fixant les dispositions prises pour laccessibilit pour les personnes
handicapes des ERP existants et les installations existantes ouvertes au public. Cet arrt prvoit
galement des modalits particulires dapplication lorsquil existe des contraintes lies la
prsence dlments participant la solidit du btiment, tels que murs, plafonds, planchers,
poutres ou poteaux, qui empchent lapplication des dispositions dordre gnral.
Cheminement extrieur :
Les cheminements extrieurs accessibles aux personnes handicapes doivent rpondre aux caractristiques suivantes :
1 Reprage et guidage :
Une signalisation adapte doit tre mise en place l'entre du terrain de l'opration, proximit
des places de stationnement pour le public, ainsi qu'en chaque point du cheminement accessible o un choix d'itinraire est donn l'usager.
Le revtement du cheminement accessible doit prsenter un contraste visuel et tactile par
rapport son environnement, ou au moins, sur toute sa longueur, un repre continu, tactile
pour le guidage l'aide d'une canne d'aveugle, et visuellement contrast par rapport son
environnement pour faciliter le guidage des personnes malvoyantes.
2 Caractristiques dimensionnelles :
a.Profil en long :
Le cheminement accessible doit tre horizontal et sans ressaut.
Lorsqu'une dnivellation ne peut tre vite, un plan inclin de pente infrieure ou gale
5 % doit tre amnag afin de la franchir (modalits particulires : 6%). Les valeurs de
pentes suivantes sont tolres exceptionnellement :
- jusqu' 8 % (modalits particulires : 10%) sur une longueur infrieure ou gale 2 m ;
- jusqu' 10 % (modalits particulires : 12%) sur une longueur infrieure ou gale 0,50 m.
Un palier de repos est ncessaire en haut et en bas de chaque plan inclin. En cas de plan
inclin de pente suprieure ou gale 4 % (modalits particulires : 5%), un palier de repos
est ncessaire tous les 10 m.
Un faible cart de niveau peut tre trait par un ressaut bord arrondi ou muni d'un
chanfrein et dont la hauteur doit tre infrieure ou gale 2 cm. Cette hauteur maximale
peut toutefois tre porte 4 cm si le ressaut comporte sur toute sa hauteur une pente ne
dpassant pas 33 %.
Les ressauts successifs constituant des marches de faible hauteur avec un giron important, dits
pas d'ne , sont interdits (modalits particulires : amnagement de ressauts successifs
distants de 2,50 m et spars par des paliers de repos tolr).
b.Profil en travers :
La largeur minimale du cheminement accessible doit tre de 1,40 m (modalits particulires :
1,20 m) libre de tout obstacle afin de faciliter les croisements.
En cas de rtrcissement ponctuel, la largeur minimale du cheminement peut, sur une faible
longueur, tre comprise entre 1,20 m et 1,40 m (modalits particulires : entre 0,90 m et
1,20 m de manire laisser le passage pour un fauteuil roulant) de manire conserver une
possibilit de croisement entre un piton et une personne en fauteuil roulant.
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Le cheminement doit tre conu et mis en uvre de manire viter la stagnation

d'eau. Lorsqu'un dvers est ncessaire, il doit tre infrieur ou gal 2 % (modalits particulires : 3 %).
c.Espaces de manuvre et d'usage pour les personnes circulant en fauteuil roulant :
Un espace de manuvre avec possibilit de demi-tour est ncessaire en chaque point du
cheminement o un choix d'itinraire est donn l'usager.
Un espace de manuvre de porte est ncessaire de part et d'autre de chaque porte ou portillon situ le long du cheminement.
Un espace d'usage est ncessaire devant chaque quipement ou amnagement situ le long du
cheminement afin d'en permettre l'atteinte et l'usage.
3 Scurit d'usage :
Le sol ou le revtement de sol du cheminement accessible doit tre non meuble, non glissant,
non rflchissant et sans obstacle la roue.
Les trous et fentes situs dans le sol du cheminement doivent avoir une largeur ou un diamtre
infrieur ou gal 2 cm.
Le cheminement accessible doit tre libre de tout obstacle. Afin d'tre reprables, les lments
ventuels qui ne peuvent pas tre mis en dehors du cheminement doivent rpondre aux exigences suivantes :
- s'ils sont suspendus au-dessus du cheminement, laisser un passage libre d'au moins 2,20 m
de hauteur au-dessus du sol ;
- s'ils sont implants sur le cheminement, quelle que soit leur hauteur, ou en saillie latrale de
plus de 15 cm sur le cheminement, comporter un lment de contraste visuel par rapport
leur environnement immdiat et un rappel tactile ou un prolongement au sol.
Lorsque le cheminement est bord une distance infrieure 0,90 m par une rupture de niveau
d'une hauteur de plus de 0,40 m, un dispositif de protection doit tre implant afin d'viter les
chutes.
Lorsqu'un escalier est situ dans un espace de circulation, la partie situe en dessous de 2,20 m,
si elle n'est pas ferme, doit tre visuellement contraste, comporter un rappel tactile au sol et
tre ralise de manire prvenir les dangers de chocs pour des personnes aveugles ou malvoyantes.
Les parois vitres situes sur les cheminements ou en bordure immdiate de ceux-ci doivent tre
reprables par des personnes de toutes tailles l'aide d'lments visuels contrasts par rapport
l'environnement immdiat.
Toute vole d'escalier comportant trois marches ou plus doit rpondre aux exigences suivantes :
- une main courante rpondant aux exigences dfinies au 3 du II de l'article 7.1 est obligatoire ;
- en haut de l'escalier, un revtement de sol doit permettre l'veil de la vigilance une distance
de 0,50 m de la premire marche grce un contraste visuel et tactile ;
- la premire et la dernire marches doivent tre pourvues d'une contremarche d'une hauteur
minimale de 0,10 m.
- les nez de marches doivent tre de couleur contraste par rapport au reste de l'escalier, antidrapants, et ne pas prsenter de dbord excessif par rapport la contremarche (modalits
particulires : ces dispositions ne sappliquent pas).
Lorsqu'un cheminement accessible croise un itinraire emprunt par des vhicules, il doit comporter un lment permettant l'veil de la vigilance des pitons au droit de ce croisement. Un
marquage au sol et une signalisation doivent galement indiquer aux conducteurs des vhicules qu'ils croisent un cheminement pour pitons.
Le cheminement doit comporter un dispositif d'clairage rpondant aux exigences dfinies
l'article 14.
Stationnement :
Tout parc de stationnement automobile intrieur ou extrieur l'usage du public et dpendant d'un
tablissement recevant du public ou d'une installation ouverte au public doit comporter une ou
plusieurs places de stationnement adaptes pour les personnes handicapes et rserves leur usage.
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Ces places adaptes sont localises proximit de l'entre, du hall d'accueil ou de l'ascenseur et relies
ceux-ci par un cheminement accessible aux handicaps conformment aux dispositions de larrt
du 1er aot 2006.
Les emplacements adapts et rservs sont signals.
Les places des parcs de stationnement automobile adaptes pour les personnes handicapes doivent
rpondre aux dispositions suivantes :
1 Nombre :
Les places adaptes destines l'usage du public doivent reprsenter au minimum 2 % du nombre total de places prvues pour le public. Le nombre minimal de places adaptes est arrondi
l'unit suprieure.
2 Reprage :
Chaque place adapte destine au public doit tre repre par un marquage au sol ainsi qu'une
signalisation verticale.
Une place de stationnement adapte doit correspondre un espace horizontal au dvers prs,
infrieur ou gal 2 %.
La largeur minimale des places adaptes doit tre de 3,30 m.
4 Atteinte et usage :
S'il existe un contrle d'accs ou de sortie du parc de stationnement, le systme doit permettre
des personnes sourdes ou malentendantes ou des personnes muettes de signaler leur prsence au
personnel et d'tre informes de la prise en compte de leur appel. En particulier et en l'absence
d'une vision directe de ces accs ou sorties par le personnel :
- tout signal li au fonctionnement du dispositif d'accs doit tre sonore et visuel ;
- les appareils d'interphonie sont munis d'un systme permettant au personnel de l'tablissement
de visualiser le conducteur.
Qu'elle soit l'extrieur ou l'intrieur du btiment, une place de stationnement adapte doit se
raccorder sans ressaut de plus de 2 cm au cheminement d'accs l'entre du btiment ou l'ascenseur.
Sur une longueur d'au moins 1,40 m partir de la place de stationnement adapte, ce cheminement
doit tre horizontal au dvers prs.
Les places adaptes, quelle que soit leur configuration et notamment lorsqu'elles sont ralises dans un
volume ferm, sont telles qu'un usager en fauteuil roulant peut quitter l'emplacement une fois le
vhicule gar.
Accs aux btiments et accueil :
Le niveau d'accs principal chaque btiment o le public est admis doit tre accessible en continuit
avec le cheminement extrieur accessible.
Tout dispositif visant permettre ou restreindre l'accs au btiment ou se signaler au personnel doit
tre facilement reprable par un contraste visuel ou une signaltique.
Les systmes de communication entre le public et le personnel ainsi que les dispositifs de commande
manuelle mis la disposition du public doivent tre situs plus de 0,40 m d'un angle rentrant
de parois ou de tout autre obstacle l'approche d'un fauteuil roulant et une hauteur comprise entre
0,90 m et 1,30 m
Le systme d'ouverture des portes doit tre utilisable en position debout comme en position assis .
Lorsqu'il existe un dispositif de dverrouillage lectrique, il doit permettre une personne mobilit
rduite d'atteindre la porte et d'entamer la manuvre d'ouverture avant que la porte ne soit nouveau
verrouille.
Tout signal li au fonctionnement d'un dispositif d'accs doit tre sonore et visuel.
S'il existe un contrle d'accs l'tablissement, le systme doit permettre des personnes sourdes
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ou malentendantes ou des personnes muettes de signaler leur prsence au personnel et d'tre informes
de la prise en compte de leur appel. En particulier et en l'absence d'une vision directe de ces accs
par le personnel, les appareils d'interphonie sont munis d'un systme permettant au personnel de
l'tablissement de visualiser le visiteur.
L'utilisation du dispositif doit tre la plus simple possible.
Circulations intrieures horizontales :
Les circulations intrieures horizontales doivent tre accessibles et sans danger pour les personnes
handicapes. Les principaux lments structurants du cheminement doivent tre reprables par les
personnes ayant une dficience visuelle.
Les usagers handicaps doivent pouvoir accder l'ensemble des locaux ouverts au public et en
ressortir de manire autonome.
Les circulations intrieures horizontales doivent rpondre aux exigences applicables au cheminement
extrieur accessible dfinies prcdemment, l'exception des dispositions concernant l'amnagement
d'espaces de manuvre avec possibilit de demi-tour pour une personne circulant en fauteuil roulant,
le reprage et le guidage, le passage libre sous les obstacles en hauteur
Circulations intrieures verticales :
Toute dnivellation des circulations horizontales suprieure ou gale 1,20 m dtermine un niveau
dcal considr comme un tage. Lorsque le btiment comporte un ascenseur, tout niveau dcal doit
tre desservi.
Lorsque des marches sont situes entre le niveau principal d'accs au btiment et l'escalier desservant
les tages, un revtement de sol doit permettre, en haut des marches, l'veil de la vigilance une
distance de 0,50 m de la premire marche grce un contraste visuel et tactile.
Lorsque l'ascenseur, l'escalier ou l'quipement mobile n'est pas visible depuis l'entre ou le hall du
niveau principal d'accs au btiment, il doit y tre repr par une signalisation adapte. Lorsqu'il existe
plusieurs ascenseurs, escaliers ou quipements desservant de faon slective les diffrents niveaux, cette
signalisation doit aider l'usager choisir l'ascenseur, l'escalier ou l'quipement mobile qui lui convient.
Pour les ascenseurs, cette information doit figurer galement proximit des commandes d'appel.
Escaliers :
Les escaliers doivent pouvoir tre utiliss en scurit par les personnes handicapes y compris
lorsqu'une aide approprie est ncessaire. La scurit des personnes doit tre assure par des amnagements ou quipements facilitant notamment le reprage des obstacles et l'quilibre tout au long de
l'escalier.
A cette fin, les escaliers ouverts au public dans des conditions normales de fonctionnement doivent
rpondre aux dispositions suivantes :
La largeur minimale entre mains courantes doit tre de 1,20 m (modalits particulires : 1 m).
Les marches doivent tre dune hauteur infrieure ou gale 16 cm (modalits particulires :
17 cm). La largeur du giron doit tre suprieure ou gale 28 cm.
2 Scurit d'usage :
En haut de l'escalier, un revtement de sol doit permettre l'veil de la vigilance une distance
de 0,50 m de la premire marche grce un contraste visuel et tactile.
Les premire et dernire marches doivent tre pourvues d'une contremarche d'une hauteur
minimale de 0,10 m, visuellement contraste par rapport la marche.
Les nez de marches doivent tre contrasts visuellement par rapport au reste de l'escalier,
antidrapants, et ne pas prsenter de dbord excessif par rapport la contremarche (modalits
particulires : ces dispositions ne sappliquent pas).
L'escalier doit comporter un dispositif d'clairage
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L'escalier doit comporter une main courante de chaque ct. Toute main courante doit tre situe
une hauteur comprise entre 0,80 m et 1,00 m. Toutefois, lorsqu'un garde-corps tient lieu de
main courante, celle-ci devra tre situe pour des motifs de scurit la hauteur minimale requise
pour le garde-corps. La main courante doit se prolonger horizontalement de la longueur d'une
marche au-del de la premire et de la dernire marche de chaque vole sans pour autant crer
d'obstacle au niveau des circulations horizontales. Elle doit tre continue, rigide et facilement
prhensible, et tre diffrencie de la paroi support grce un clairage particulier ou un
contraste visuel.
Toutefois, dans le cas o linstallation de ces quipements dans un escalier aurait pour consquence de
rduire le passage une largeur infrieure 1 m, une seule main courante est exige.
En labsence de travaux ayant pour objet de changer les caractristiques dimensionnelles des escaliers,
celles-ci peuvent tre conserves.
Ascenseurs :
Tous les ascenseurs doivent pouvoir tre utiliss par les personnes handicapes. Les caractristiques et
la disposition des commandes extrieures et intrieures la cabine doivent, notamment, permettre leur
reprage et leur utilisation par ces personnes. Dans les ascenseurs, des dispositifs doivent permettre de
prendre appui et de recevoir par des moyens adapts les informations lies aux mouvements de la
cabine, aux tages desservis et au systme d'alarme.
A cette fin, les ascenseurs doivent tre conformes la norme NF EN 81-70 relative l' accessibilit
aux ascenseurs pour toutes les personnes y compris les personnes avec handicap, ou tout systme
quivalent permettant de satisfaire ces mmes exigences.
Un ascenseur est obligatoire :
- Si l'tablissement ou l'installation peut recevoir cinquante personnes (modalits particulires :
100 personnes) en sous-sol, en mezzanine ou en tage
- Si l'tablissement ou l'installation reoit moins de cinquante personnes (modalits particulires :
100 personnes) lorsque certaines prestations ne peuvent tre offertes au rez-de-chausse.
Si un ou plusieurs ascenseurs existent dans le btiment, alors un au moins par batterie doit respecter
les dispositions suivantes :
La signalisation palire du mouvement de la cabine respecte les exigences ci-aprs :
- un signal sonore doit prvenir du dbut d'ouverture des portes ;
- deux flches lumineuses d'une hauteur d'au moins 40 mm doivent tre installes pour indiquer
le sens du dplacement ;
- un signal sonore utilisant des sons diffrents pour la monte et la descente doit accompagner
l'illumination des flches.
La signalisation en cabine respecte les exigences ci-aprs :
- un indicateur visuel permet de connatre la position de la cabine. La hauteur des numros
d'tage est comprise entre 30 et 60 mm ;
- l'arrt de la cabine, un message vocal indique sa position.
En outre, un nouveau dispositif de demande de secours quip de signalisations visuelle et sonore ou
un dispositif de demande de secours existant faisant l'objet d'une modification comporte :
- un pictogramme illumin jaune, en complment du signal sonore de transmission de la demande,
pour indiquer que la demande de secours a t mise ;
- un pictogramme illumin vert, en complment du signal sonore normalement requis (liaison
phonique), pour indiquer que la demande de secours a t enregistre ;
- une aide la communication pour les personnes malentendantes, telle qu'une boucle magntique.
Dans tous les cas, les signaux sonores et messages vocaux doivent avoir un niveau rglable entre 35 et
65 dB (A).
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Un appareil lvateur ne peut remplacer un ascenseur que si une drogation est obtenue dans les
conditions fixes l'article R. 111-19-6. Dans ce cas, l'appareil lvateur doit tre d'usage permanent et
respecter les rglementations en vigueur.
Un escalier mcanique ou un plan inclin mcanique ne peut en aucun cas remplacer un ascenseur
obligatoire.
Revtements des parois :
Les revtements de sol et les quipements situs sur le sol des cheminements doivent tre srs et
permettre une circulation aise des personnes handicapes. Sous rserve de la prise en compte de
contraintes particulires lies l'hygine ou l'ambiance hygromtrique des locaux, les revtements des
sols, murs et plafonds ne doivent pas crer de gne visuelle ou sonore pour les personnes ayant une
dficience sensorielle.
Par consquent, qu'ils soient poss ou encastrs, les tapis fixes doivent prsenter la duret ncessaire
pour ne pas gner la progression d'un fauteuil roulant. Ils ne doivent pas crer de ressaut de plus de
2 cm.
En outre, les valeurs rglementaires de temps de rverbration et de surface quivalente de matriaux
absorbants dfinies par les exigences acoustiques en vigueur doivent tre respectes. Lorsqu'il n'existe
pas de texte pour dfinir ces exigences, quel que soit le type d'tablissement concern, l'aire d'absorption quivalente des revtements et lments absorbants doit reprsenter au moins 25 % de la surface
au sol des espaces rservs l'accueil et l'attente du public ainsi que des salles de restauration.
Portes et sas :
Toutes les portes situes sur les cheminements doivent permettre le passage des personnes handicapes
et pouvoir tre manuvres par des personnes ayant des capacits physiques rduites, y compris en cas
de systme d'ouverture complexe. Les portes comportant une partie vitre importante doivent pouvoir
tre repres par les personnes malvoyantes de toutes tailles et ne pas crer de gne visuelle.
Les portes battantes et les portes automatiques doivent pouvoir tre utilises sans danger par les
personnes handicapes.
Les sas doivent permettre le passage et la man?uvre des portes pour les personnes handicapes.
Toutefois, lorsqu'un dispositif rendu ncessaire du fait de contraintes lies notamment la scurit
ou la sret s'avre incompatible avec les contraintes lies un handicap ou l'utilisation d'une aide
technique, notamment dans le cas de portes tambour, tourniquets ou sas cylindriques, une porte
adapte doit pouvoir tre utilise proximit de ce dispositif.
Les portes principales desservant des locaux pouvant recevoir moins de 100 personnes doivent avoir
une largeur minimale de 0,90 m (modalits particulires : 0,80 m).
Les portiques de scurit doivent avoir une largeur minimale de 0,80 m.
Un espace de manuvre de porte est ncessaire devant chaque porte, l'exception de celles ouvrant
sur un escalier.
Les sas doivent tre tels que :
- l'intrieur du sas, un espace de manuvre de porte existe devant chaque porte, hors dbattement ventuel de la porte non manuvre ;
- l'extrieur du sas, un espace de manuvre de porte existe devant chaque porte.
Les poignes de porte doivent tre facilement prhensibles et utilisables en position debout
comme assis , y compris par une personne ayant des difficults saisir et faire un geste de
rotation du poignet. Leur extrmit doit tre situe plus de 0,40 m d'un angle rentrant de parois
ou de tout autre obstacle l'approche d'un fauteuil roulant (modalits particulires : cette dernire
exigence ne sapplique pas).
Lorsqu'une porte est ouverture automatique, la dure d'ouverture doit permettre le passage de
personnes mobilit rduite. Le systme doit tre conu pour pouvoir dtecter des personnes de
toutes tailles.
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Lorsqu'une porte comporte un systme d'ouverture lectrique, le dverrouillage doit tre signal par
un signal sonore et lumineux.
En cas de dispositifs lis la scurit ou la sret de l'tablissement ou de l'installation, les personnes mises en difficult par ces dispositifs doivent pouvoir se signaler l'accueil, reprer la porte
adapte et la franchir sans difficult.
3 Reprage :
Les portes comportant une partie vitre importante doivent tre reprables ouvertes comme fermes
l'aide d'lments visuels contrasts par rapport l'environnement immdiat.
quipements et mobiliers intrieurs et extrieurs, dispositifs de commande :
Les usagers handicaps doivent pouvoir accder l'ensemble des locaux ouverts au public et en ressortir de manire autonome.
Les quipements, le mobilier, les dispositifs de commande et de service situs dans les tablissements
recevant du public ou dans les installations ouvertes au public doivent pouvoir tre reprs, atteints et
utiliss par les personnes handicapes. La disposition des quipements ne doit pas crer d'obstacle ou
de danger pour les personnes ayant une dficience visuelle.
Lorsque plusieurs quipements ou lments de mobilier ayant la mme fonction sont mis la disposition du public, un au moins par groupe d'quipements ou d'lments de mobilier doit pouvoir tre
repr, atteint et utilis par les personnes handicapes. Dans le cas d'quipements soumis des
horaires de fonctionnement, l'quipement adapt doit fonctionner en priorit.
Les quipements, le mobilier ainsi que les dispositifs de commande, de service et d'information fixes
destins au public, qu'ils soient situs l'intrieur ou l'extrieur, doivent respecter les dispositions
suivantes :
1 Reprage :
Les quipements et le mobilier doivent tre reprables grce notamment un clairage particulier ou
un contraste visuel.
Les dispositifs de commande doivent tre reprables par un contraste visuel ou tactile.
Au droit de tout quipement, mobilier, dispositif de commande et de service, doit exister un espace
d'usage.
Un quipement ou un lment de mobilier au moins par groupe d'quipements ou d'lments de
mobilier doit tre utilisable par une personne en position debout comme en position assis .
Pour tre utilisable en position assis , cet quipement ou lment de mobilier doit comporter une
partie prsentant les caractristiques suivantes :
a. Hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m pour une commande manuelle ainsi que pour les
dispositifs ayant trait la scurit des personnes et non rservs l'usage exclusif du personnel ;
b. Hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m pour les fonctions ncessitant de voir, entendre, parler ;
c. Hauteur maximale de 0,80 m et vide en partie infrieure d'au moins 0,30 m de profondeur,
0,60 m de largeur et 0,70 m de hauteur pour permettre le passage des pieds et des genoux d'une
personne en fauteuil roulant, dans le cas de lavabos et de guichets d'information ou de vente
manuelle et lorsque des usages tels que lire, crire, utiliser un clavier sont requis.
Locaux ouverts au public et sanitaires :

Chaque niveau accessible, lorsque des sanitaires y sont prvus pour le public, doit comporter au
moins un cabinet d'aisances amnag pour les personnes handicapes circulant en fauteuil roulant et
comportant un lavabo accessible. Les cabinets d'aisances amnags doivent tre installs au mme
emplacement que les autres cabinets d'aisances lorsque ceux-ci sont regroups. Lorsqu'il existe des
cabinets d'aisances spars pour chaque sexe, un cabinet d'aisances accessible spar doit tre amnag
pour chaque sexe (modalits particulires : cette dernire disposition ne sapplique pas). Les lavabos ou
un lavabo au moins par groupe de lavabos doivent tre accessibles aux personnes handicapes ainsi que
les divers amnagements tels que notamment miroir, distributeur de savon, sche-mains.
Le cabinet d'aisances amnag pour les personnes handicapes doit comporter, en dehors du dbatteLES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE
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ment de porte, un espace d'usage situ latralement par rapport la cuvette, ainsi quun espace de
manuvre avec possibilit de demi-tour situ l'intrieur du cabinet ou, dfaut, en extrieur devant
la porte.
Lorsque lespace de manuvre avec possibilit de demi-tour est situ lextrieur du cabinet d'aisances
amnag pour les personnes handicapes, il n'est pas exig que cet espace soit situ devant la porte. Il
doit cependant tre amnag proximit de celle-ci. Un espace de manoeuvre de porte est ncessaire
devant la porte, qui doit en outre tre quipe d'un dispositif permettant de la refermer derrire soi une
fois entr.
Il doit comporter un dispositif permettant de refermer la porte derrire soi une fois entr.
Il comporte un lave-mains dont le plan suprieur est situ une hauteur maximale de 0,85 m.
La surface d'assise de la cuvette doit tre situe une hauteur comprise entre 0,45 m et 0,50 m du sol,
abattant inclus, l'exception des sanitaires destins spcifiquement l'usage d'enfants.
Une barre d'appui latrale doit tre prvue ct de la cuvette, permettant le transfert d'une personne
en fauteuil roulant et apportant une aide au relevage. La barre doit tre situe une hauteur comprise
entre 0,70 m et 0,80 m. Sa fixation ainsi que le support doivent permettre un adulte de prendre appui
de tout son poids.
Les lavabos accessibles doivent respecter les exigences nonces prcdemment relatives la hauteur du
mobilier.
Lorsque des urinoirs sont disposs en batterie, ils doivent tre positionns des hauteurs diffrentes.
lissue des travaux de mise en conformit, le matre douvrage fait tablir, soit par un contrleur technique, soit par un architecte diffrent de celui qui a sign le permis de construire, une attestation constatant que les travaux raliss respectent les rgles daccessibilit. Cette attestation doit tre adresse lautorit qui a dlivr le permis de construire dans les trente jours dachvement des travaux.
En cas de non-respect de ces obligations, lautorit administrative peut dcider de la fermeture de lERP
concern.
Textes :
Code de la construction et de lhabitation
Accessibilit aux personnes handicapes :
Article L.111-7 du CCH : les dispositions architecturales, les amnagements et quipements intrieurs et extrieurs des locaux dhabitation, des tablissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des lieux de travail doivent tre accessibles notamment aux personnes
handicapes, quel que soit le type de handicap.
Article L.111-7-3 du CCH : Les tablissements existants recevant du public doivent tre tels que
toute personne handicape puisse y accder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont
diffuses dans les parties ouvertes au public. Linformation destine au public doit tre diffuse par
des moyens adapts aux diffrents handicaps.
Article L.111-7-4 du CCH : tablissement dun document attestant de la conformit des locaux,
lissue de lachvement des travaux de mise aux normes et soumis permis de construire
Article L111-8 : ncessit davoir un permis de construire ou, le cas chant, une autorisation pour
les travaux de cration, damnagement ou de modification dun tablissement recevant du public.
Article L.111-8-3-1 du CCH : fermeture possible de lERP en cas de non-respect des obligations.
Articles R.111-19 R.111-19-12 du CCH : dispositions concernant laccessibilit des tablissements recevant du public aux personnes handicapes.
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Articles R.111-19-21 et R.111-19-22 du CCH : attestation de fin de travaux.

Arrt du 1er aot 2006 fixant les dispositions prises pour lapplication des articles R.111-19
R.111-19-3 et R.111-19-6 du code de la construction et de lhabitation relatives laccessibilit
aux personnes handicapes des tablissements recevant du public et des installations ouvertes au
public lors de leur construction ou de leur cration.
Arrt du 21 mars 2007 fixant les dispositions prises pour l'application des articles R. 111-19-8
et R. 111-19-11 du code de la construction et de l'habitation, relatives l'accessibilit pour les
personnes handicapes des tablissements existants recevant du public et des installations existantes ouvertes au public.
Consquences pratiques :
Compte tenu des contraintes exiges par la rglementation sur laccessibilit des personnes handicapes,
limplantation dun cabinet dentaire ncessitera une superficie importante.
De ce fait, si plusieurs postes de soins y sont envisags, on ne pourra tenir compte de la rglementation
que sur un de ces postes afin de rduire les zones de circulation et de contournement ncessaires laccessibilit.
D ro g a t i o n s :
En cas d'impossibilit d'adapter un local cette loi d'accessibilit aux personnes handicapes, seul le
Prfet peut accorder des drogations aux dispositions qui ne peuvent tre respectes du fait d'une
impossibilit technique rsultant de l'environnement du btiment et, notamment, des caractristiques
du terrain, de la prsence de constructions existantes ou de contraintes lies au classement de la zone
de construction, en particulier au regard de la rglementation de prvention contre les inondations.
La demande de drogation est soumise une procdure particulire, notamment l'avis de la commission dpartementale de scurit et daccessibilit.
A dfaut de rponse du prfet dans le dlai de deux mois compter de la date laquelle il a reu la
demande, la drogation demande est rpute accorde.
Les conseils rgionaux sont chargs de prendre contact avec ces prfets pour tudier ces dossiers.
DIFFUSION DE MUSIQUE DANS LE CABINET DENTAIRE :

La diffusion duvres du rpertoire de la SACEM dans la salle dattente du cabinet dentaire, ou sur le
message dattente tlphonique, par quelque que moyen que ce soit, y compris par la radiodiffusion,
ncessite la conclusion dun contrat avec cet organisme et le paiement dune redevance calcule selon
les lments de son tarif en vigueur.
En effet, si la salle dattente constitue bien un lieu priv, les patients qui sy trouvent ne relvent pas du
cercle de famille au sens de la lgislation qui nexempte de tout droit que la reprsentation prive et
gratuite effectue au sein du cercle de famille (art. L.122-5 du Code de la proprit intellectuelle).
En revanche, conformment une tolrance traditionnelle de la SACEM, la diffusion duvres de son
rpertoire dans la salle de soins du praticien ne donne lieu au paiement daucune redevance.

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2- OBLIGATIONS DONTOLOGIQUES ET LGALES

Le Code de dontologie des chirurgiens-dentistes a t codifi aux articles R. 4127-201 et suivants du
Code de la sant publique.
Ces rgles sappliquent toute la profession. Elles prcisent les relations que doivent entretenir les
confrres entre eux, ainsi que les devoirs du chirurgien-dentiste envers son patient.
La profession de chirurgien-dentiste est inscrite dans un cadre rglementaire. Il appartient donc aux
praticiens de connatre les articles qui leur sont applicables, de sy rfrer en toute circonstance et de les
respecter.
Certaines dispositions sont dveloppes, sans tre exhaustives :
SERVICE DURGENCE :
Il est prvu larticle R. 4127-245 du code de la sant publique une obligation de participer au service
de garde lorsquil est organis. Il convient donc de sadresser au conseil dpartemental pour connatre
les conditions dans lesquelles un tel service est assur.
INTERDICTION DE PUBLICIT :
Larticle R. 4127-215 du code de la sant publique prohibe toutes formes de publicit directe ou
indirecte. Il est donc vivement recommand de prendre toutes informations pralables auprs du
Conseil dpartemental, notamment avec lessor des nouvelles technologies et techniques mdiatiques.
Publicit pour des centres mutualistes et mutuelles :
Il convient de noter que diffrentes jurisprudences ont condamn des mutuelles et centres mutualistes
pour publicit sur la base de cet article du code de la sant (cf. jugement n 03/01341 du TGI de Belfort,
jugement n 2000/18 du TGI de Compigne, jugement n 98/00243 du 1er fvrier 2000, arrt n 461
du 27 octobre 1999, jugement n 9300758 du TGI d'Albi ; arrt de la Cour d'Appel de Grenoble du
04/09/06 (n 05/01446) confirmant le jugement du Tribunal de Grande Instance de Vienne du
13/01/05 (n 03/00331) ; jugement du TGI de Dijon du 30/05/05 ; ).
INSERTION ET COMMUNIQUS DANS LA PRESSE :
Larticle R. 4127-219 du code de la sant publique permet au praticien de faire des communiqus, en
cas douverture, de fermeture ou de transfert de cabinets. Ces communiqus sont obligatoirement
soumis lagrment pralable du conseil dpartemental de lOrdre, qui dtermine leur frquence, leur
rdaction et leur prsentation.
HONORAIRES-DEVIS :
Notion de tact et mesure : notion inscrite dans le code de dontologie des chirurgiens-dentistes
(article R. 4127-240 du code de la sant publique).
Le chirurgien-dentiste fixe ses honoraires avec tact et mesure et en informe pralablement le
patient.
Quatre lments permettent au praticien dapprcier le niveau des honoraires quil demande son
patient :
- limportance et la difficult des soins,
- la situation matrielle du patient,
- la notorit du praticien,
- les circonstances particulires.
Elaboration dun devis :
Larticle R.4127-240 du code de la sant publique prvoit ltablissement pralable dun devis crit
que le chirurgien-dentiste remet son patient pour accord et signature, lorsque le traitement
propos est dun cot lev.
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Par ailleurs, la convention nationale destine organiser les rapports entre les chirurgiens-dentistes
et les caisses dAssurance Maladie (Titre IV- article 4.2.1-2) mentionne lobligation pour le chirurgien-dentiste dtablir un devis descriptif crit, comportant des lments obligatoires et des lments
facultatifs, avant llaboration dun traitement pouvant faire lobjet dune entente directe sur les
honoraires.
Le comit de liaison assurances complmentaires, regroupant lOrdre et les 4 syndicats reprsentatifs (CNSD, FCDF, FSDL, UJCDUnion Dentaire), a labor et finalis, en mars 2007, un devis et
une note dhonoraires uniques. Ces documents ont t raliss en deux versions, lune adapte aux
traitements courts et lautre utilisable pour les traitements plus complexes (voir annexes).
Il convient de prciser que chacun des participants au comit de liaison assurances complmentaires sest engag diffuser auprs de ses adhrents ce devis et cette note dhonoraires uniques.
De mme, les organismes complmentaires ont dcid de promouvoir ces deux documents,
lexclusion de tout autre.
AFFICHAGE DES HONORAIRES :
Larticle L.113-3 du Code de la Consommation fait obligation dafficher dans la salle dattente les
honoraires, ou en tout tat de cause les lments permettant de dterminer le tarif des prestations
effectues, ainsi que le positionnement du praticien lgard de la convention (modle disponible sur
le site Intranet du CNO).
INDICATIONS CONCERNANT LAFFICHAGE OU LA MISE A DISPOSITION DANS LES SALLES
D ' ATTENTE :
Obligatoire :
- Note d'information sur les honoraires pratiqus.
Exemple de mention : "le Dr Charles X, chirurgien-dentiste, conventionn avec les organismes
d'assurance maladie, pratique les honoraires conventionnels fixs par arrt ministriel. Nous
restons votre disposition pour toute information quant au montant des honoraires pour les actes
qui seront dispenss. Un devis vous sera remis sur simple demande".
- Respect de la loi informatique et liberts en cas de traitement automatis des donnes titre
personnel.
Facultatif :
Les diplmes reconnus par l'Ordre
Interdits :
- Les diplmes non reconnus par l'Ordre,
- Les certificats, labels, agrments ou attestations dlivres par des organismes divers,
- Des publicits pour quelque produit que ce soit,
- Des plaquettes, vidos ou autres auto-productions vantant les mrites du praticien en place, de
ses mthodes ou d'un produit utilis,
- Les dpliants concernant des organismes de crdit, partenaires ou non du praticien en place.
LA RESPONSABILIT DU CHIRURGIEN-DENTISTE :
La responsabilit des professionnels de sant connat une importante volution depuis quelques annes,
sous limpulsion de la jurisprudence dabord puis, plus rcemment, sous celle de la loi, comme en
tmoigne la loi du 4 mars 2002.
Diffrentes mises en jeu de la responsabilit du chirurgien-dentiste peuvent tre envisages : on peut
ainsi citer la responsabilit pnale, disciplinaire et civile.
L a re s p o n s a b i l i t p n a l e :
Il sagit du cas de responsabilit du praticien le plus rarement voqu.
Cette responsabilit a en principe une finalit rpressive, punitive : lauteur risque ainsi une sanction
pnale (peine demprisonnement ou amende), en fonction de la contravention, du dlit ou du crime
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quil a commis.
Sagissant de la profession de chirurgien-dentiste, la responsabilit pnale pourrait tre invoque deux
niveaux : latteinte lintgrit physique du patient, et les infractions directement lies lexercice
dentaire (comme l'exercice illgal de l'art dentaire en l'absence d'inscription au tableau).
L a re s p o n s a b i l i t d i s c i p l i n a i re :
Il revient au Conseil de lOrdre et prcisment aux chambres disciplinaires, de veiller lapplication du
code de dontologie, et dapprcier le cas chant la responsabilit disciplinaire du chirurgien-dentiste.
Cela vise les manquements aux dispositions du code de dontologie dsormais codifi dans le code de
la sant publique :
L a re s p o n s a b i l i t c i v i l e :
Cest la responsabilit principalement recherche, car son but est dobtenir la condamnation du
praticien au paiement de dommages et intrts.
La nature de la responsabilit civile est pour lessentiel contractuelle, puisque dans le cadre de son
exercice libral, le chirurgien-dentiste est li son patient par un vritable contrat, comme a pu le
relever la Cour de Cassation dans le clbre arrt Mercier de 1936.
On dit que ce contrat est synallagmatique car il cre des obligations rciproques la charge de chacune
des parties :
- avec en principe la charge du praticien, une obligation de moyens de dispenser des soins,
- et une obligation prcise mise la charge du patient de suivre les conseils et les prescriptions du
praticien et bien videmment de le rmunrer.
Le droit soumet le praticien deux catgories dobligations distinctes : obligation de moyens et obligation de rsultat.
obligation de moyens :
Elle sapplique le plus souvent. Ainsi toute activit de soins, ralisation de diagnostic, de prvention,
est rgie par cette obligation de moyens.
Comme son nom lindique, il appartient au praticien de mettre tout en uvre pour russir son
intervention ou son traitement. En aucune manire il ne sengage un rsultat.
En fait, lobligation de moyens est fonde sur le principe de lala affectant le rsultat de tout acte
mdical.
Par principe le praticien doit ainsi tout mettre en ?uvre pour aboutir au rsultat escompt mais na
pas dobligation dassurer directement ce rsultat.
Il revient la victime de prouver que tous les moyens nont pas t mis en uvre.
obligation de rsultat :
Le praticien sengage dans ce cas atteindre un rsultat prcis.
On rencontre cette obligation de rsultat dans certains domaines : obligation de scurit-rsultat
en matire de produits, qualit de la prothse (cette dernire doit par exemple tre sans dfaut), et
infections nosocomiales.
La preuve tablir par la victime est facilite : elle na pas prouver de faute du praticien, mais
simplement que le rsultat na pas t atteint.
L e s c o n d i t i o n s d e l a re s p o n s a b i l i t c i v i l e :
Hormis les cas particuliers o il existe une obligation de rsultat, trois conditions doivent tre remplies
pour engager une responsabilit.
Il convient de relever quil appartient au patient de runir ces trois lments, et donc den apporter la
preuve.
lexistence dun fait dommageable :
Il doit y avoir un manquement contractuel. En pratique il sagira dune faute commise par le
praticien.
On va apprcier la conduite du praticien : le praticien diligent, averti, comptent, plac dans les
mmes conditions
Toute faute quelle que soit sa gravit, engage la responsabilit du praticien.
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lexistence dun dommage, un prjudice :

Il peut tre corporel (physique, physiologique ou esthtique), moral ou conomique.
lexistence dun lien de causalit
Entre le prjudice et le fait dommageable.
Il faut pouvoir apporter la preuve que cest la faute du praticien qui a entran le prjudice du
patient.
Responsabilit civile et prescription : prescription dcennale
Depuis mars 2002, les actions en responsabilit se prescrivent par 10 ans.
Ainsi, un patient pourra intenter une action en responsabilit lencontre de son praticien pendant
10 ans compter de la date de consolidation du dommage .
A lgard du mineur, la prescription ne court qu compter de la majorit.
(Remarque : auparavant prescription trentenaire).
DOSSIER MEDICAL, DOSSIER MDICAL PERSONNEL (DMP) ET CONSERVATION :
Afin de rpondre dune part aux obligations en matire de matriovigilance, de pharmacovigilance et de
cosmtovigilance, et dautre part, celles qui relvent de la loi n 2002-73 du 17 janvier 2002 de
modernisation sociale, il est indispensable de constituer un dossier mdical par patient, contenant
les diffrents lments concernant le traitement suivi. La conservation de ces lments sur support
informatique, ainsi que les conditions de leur transmission entre professionnels de sant font lobjet
dun dcret en Conseil dEtat, en application des dispositions de larticle L.1110-4 du code de la sant
publique, et de faon plus gnrale, aux dispositions de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des
malades et la qualit du systme de sant. Le dlai de prescription de la responsabilit mdicale tant
de 10 ans compter de la consolidation du dommage (ou de la majorit du patient si celui-ci tait
mineur au moment des faits), le dlai de conservation de ces documents devrait, en principe, suivre le
mme dlai.
1. Les dossiers mdicaux dits classiques :
Les dossiers mdicaux classiques sont rgis, contrairement au DMP, par un dispositif complet, en
vigueur et codifi.
Ce dispositif a t mis en place, par ordre chronologique :
- par la loi du 4 mars 2002 codifi, pour les dispositions qui nous intressent, aux articles
L.1111-7 et suivants du CSP ;
- par un dcret du 29 avril 2002 codifi aux articles R.1111-1 et suivants du CSP ;
- par un arrt du 5 mars 2004 portant homologation des recommandations de bonnes pratiques
relatives laccs aux informations concernant la sant dune personne ;
- et par un dcret du 4 janvier 2006 relatif lhbergement des donnes de sant.
Quelles sont les principales rgles rgissant les dossiers mdicaux ?
Tout dabord, dans les faits et contrairement au DMP, il existe lheure actuelle un dossier par patient
cr par chaque professionnel de sant.
La loi prvoit un accs direct du patient lensemble des informations concernant sa sant
dtenues par des professionnels de sant, qui sont formalises et ont contribu llaboration et au
suivi du diagnostic et du traitement ou dune action de prvention, ou ont fait lobjet dchanges
crits entre professionnels de sant .
Cette disposition est trs importante car cest la principale nouveaut du rgime issue de la loi du 4 mars
2002. Avant, le patient ne pouvait avoir accs ces donnes que par lintermdiaire dun mdecin.
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Par ailleurs, la loi rglemente les modalits de cet accs, cest--dire principalement les dlais de
communication des informations, les modalits pratiques de cette communication, la possibilit
dun accompagnement.
La loi prvoit galement une possibilit dhbergement des donnes du dossier mdical. Attention,
pour les dossiers mdicaux dits classiques , cet hbergement nest quune possibilit.
Contrairement au DMP o lhbergement est une obligation.
Les notes personnelles
La loi prvoit laccs du patient lensemble des informations concernant sa sant dtenues par des
professionnels de sant et qui sont for malises. Le mot important de ce texte est le terme formalis .
Au regard de ce critre quest la formalisation, on peut se demander si les notes personnelles des
praticiens devaient tre communiques au patient en tant qulment du dossier mdical.
Les notes personnelles sont les notes prises par le praticien pour son usage personnel et, plus
largement, tous les documents inachevs.
Or, aujourdhui, nous avons, au sujet de ces notes, des dcisions contradictoires :
Premirement, une dcision de la CADA exclut totalement les notes personnelles du droit daccs. En
vertu de cette dcision, les notes personnelles nauraient pas tre communiques au patient.
Deuximement, un arrt de la cour administrative dappel de PARIS a dcid que les patients ont un
droit daccs aux notes manuscrites, partir du moment o elles ont contribu au diagnostic et au suivi
du traitement.
Lobligation de tenir un dossier mdical
Une autre question se pose propos des dossiers mdicaux classiques : la tenue de ces dossiers, de ces
fiches est-elle obligatoire pour les chirurgiens-dentistes ?
Aucune disposition de la loi du 4 mars 2002 ne limpose formellement.
De la mme faon, aucune disposition du Code de dontologie ne limpose formellement : ce
propos, on peut citer larticle R. 4127-208 du CSP qui dispose qu en vue de respecter le secret
professionnel, tout chirurgien-dentiste doit veiller la protection contre toute indiscrtion des fiches
cliniques, des documents et des supports informatiques quil peut dtenir ou utiliser concernant des
patients . Par lexpression quil peut dtenir ou utiliser, il apparat que la tenue dun dossier
mdical par le chirurgien-dentiste nest pas une obligation, mais une simple possibilit.
Naturellement, dautres obligations mises la charge des chirurgiens-dentistes imposent indirectement
la tenue dun dossier mdical : responsabilit professionnelle du praticien, obligations multiples en
matire de vigilance, obligations de traabilit
L e d o ss ie r d u p at ie n t do i t c o mp o r ter :
Les coor d o n n e s a d m i ni s t r a t i v e s a c t u a l is e s du p a t i e n t ( no m , p r n o m , d a t e de na i s s a n c e ,
adresse, numro de Scurit sociale, numro de tlphone - chaque item sera recueilli sparment))
Les c oor d o nn e s d u m de c in t r a i t a nt du pa t i e n t
Une synthse actualise des antcdents mdicaux et chir ur gicaux du patient
L e s h a b i t u d e s d e v i e d u p a t i e n t ( a l i m e n t a t i o n , a l c o o l , t a b a c , d r o g u e , p i e r cing en bouche- chaque item sera recueilli sparment))
Les prescriptions mdicamenteuses actualises (celles du chir urgien-dentiste et celles des
autr e s m d e c in s )
Les rsultats des examens biologiques prescrits par le chir ur gien-dentiste
Le s cor re s p o n d an c es c h an g e s av ec l es a u t r e s p ro f e s s i o n n e l s d e s a n t
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La s ynt hse de lexamen clinique

L es r s u lt a t s d es ex am en s c o mpl m en t air e s a y a n t s e r vi llaboration du diagnostic
L a na tu r e ( d i a g n o s t ic , p r v e n t i o n , s o i n s ) d e s a c t e s r a l i s s
L e s r f r e n c e s d e s p ro d u i t s e t / o u d e s m a t r i a u x u t i l i s s a u c o u r s d e s a c t e s e t l a i s s s e n
bo u ch e po u r a ss u r e r l a t r a a b i l i t
L e p r a t i c ie n p e ut r e t ro uve r to ut m o m e nt le do ss ie r d un a nci en pa t ie nt .
L e p r a ti ci e n e s t e n m e s u r e de co mmun iqu er aux p ati ents les info r m a t i o n s p r s e n t e s
d a n s l e u r d o s s i e r e t a y a n t s e r vi au x a ctes de d iagnostic, d e prventi on ou d e soins en
o do n t o lo gi e .
A ct des dossiers mdicaux classiques, dont on vient de voir les principales dispositions, le lgislateur
a cr en 2004 le dossier mdical personnel, le DMP.
2 . Le D MP :
Le DMP est rgi par un dispositif juridique incomplet et surtout qui nest pas encore en vigueur.
Le DMP a t introduit par la loi du 13 aot 2004 relative lassurance maladie. Les dispositions qui le
rgissent se trouvent aux articles L. 161-36-1 et suivants du Code de la scurit sociale.
Et lon est actuellement en attente des dcrets dapplication.
Quelles sont les principales rgles rgissant le DMP ?
Il devrait y avoir un dossier par personne regroupant lensemble des informations concernant sa sant.
Plus prcisment, le DMP contient : des donnes de sant caractre personnel, recueillies ou produites loccasion des activits de prvention, de diagnostic ou de soins, notamment des informations
qui permettent le suivi des actes et prestations de soins .
Cette dfinition du contenu du DMP est assez large pour laisser un choix quant aux donnes qui vont,
en pratique, dans les faits, figurer dans le DMP.
On a le choix entre :
- un contenu a minima : le DMP contiendrait seulement des informations strictement mdicales.
Son contenu serait limit aux prescriptions mdicales et aux certificats.
- Sinon, on peut opter pour un contenu a maxima : le DMP contiendrait lensemble des
informations caractre sanitaire de la personne. Dans ce cas, les pharmaciens, les masseurskinsithrapeutes, les opticiens, voire les travailleurs sociaux pourraient y avoir accs Il serait
alors ncessaire dintroduire des mthodes de filtrage pour moduler les accs des diffrents
intervenants.
Il semble que lon soriente actuellement vers un contenu a maxima du DMP avec des mthodes de
filtrage daccs aux donnes contenues dans le DMP.
Par ailleurs, le dispositif prvoit que le DMP doit tre obligatoirement cr auprs dun hbergeur.
Oblig atio n du praticien
Surtout, le praticien doit obligatoirement consulter et mettre jour le DMP.
A dfaut, le praticien peut voir sa responsabilit professionnelle engage par le patient. Si le patient
subit un prjudice d, par exemple, une mauvaise information porte par son chirurgien-dentiste
dans son DMP, celui-ci pourrait engager la responsabilit de son praticien.
Le praticien pourrait galement voir sa responsabilit engage par un autre professionnel, tant
donn que le DMP va tre constitu dune chane dinformation.
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Obliga tion du patie nt

Par ailleurs, le dispositif relatif au DMP prvoit une pnalisation du patient qui nautorise pas le
praticien accder et complter son dossier.
Le deuxime alina de larticle L. 161-36-2 du CSS prvoit en effet que le niveau de prise en charge
des actes et prestations de soins par lassurance maladie est subordonn lautorisation que donne le
patient, chaque consultation ou hospitalisation, aux professionnels de sant auxquels il a recours,
daccder son dossier mdical personnel et de le complter .
La loi de 2004 prvoit aussi une interdiction daccder, dans certains cas, au DMP.
Par exemple, en cas de souscription dun contrat dassurance ou dans le cadre de la mdecine du
travail.
Ces dispositions issues de la loi du 9 mars 2004 nont pas supprim les dispositions relatives aux
dossiers mdicaux dits classiques . Les deux types de dossiers vont donc coexister.
QUESTION DE LA PROPRIETE DU DOSSIER MEDICAL :
La question que lon peut se poser est : pourquoi cherche-t-on dterminer un droit de proprit sur
le dossier mdical ou sur le DMP ? Plus prcisment pourquoi cherche-t-on dterminer qui est
propritaire du dossier mdical ou du DMP ?
Dune part, parce que le droit de proprit permet son propritaire de dfendre son bien contre les
atteintes des tiers. A cet gard, le droit pnal sanctionne le vol.
Dautre part, parce que le droit de proprit permet darbitrer les questions de revendication qui
peuvent slever entre un patient et un praticien propos du dossier mdical.
En pratique, si lon dit que le dossier mdical appartient au patient, et si le patient demande la remise
de son dossier mdical, le praticien est oblig de le lui remettre.
Au contraire, si lon dit que le dossier mdical appartient au praticien, il nest pas oblig de le remettre au patient.
Le recours au droit de proprit permet de trouver des solutions ces diffrentes questions.
Or, les textes concernant le dossier mdical ne tranchent pas la question de la proprit.
Ces textes organisent un rgime propre de protection de ces dossiers. Ce rgime permet une protection
des informations contenues dans les dossiers. Il donne galement des solutions en ce qui concerne la
communication du dossier mdical au patient.
Sans reconnatre un droit de proprit sur le dossier mdical, le droit positif permet une protection des
informations quils contiennent.
1. La protection des infor mations contenues dans le dossier mdical
On relve deux types de protection :
- Dune part, la protection relative au secret qui se dcompose en deux types de protection :
La protection de lintimit de la vie prive. Les donnes de sant faisant naturellement partie de
lintimit de la vie prive, il existe donc un droit au masquage pour le patient de certaines donnes le concernant.
Et bien sr lobligation au secret professionnel sa violation tant sanctionne pnalement.
- Lautre protection est relative au mode de communication et est offerte aux dossiers informatiss.
Le lgislateur a en effet prvu des infractions relatives linformatique et aux rseaux ainsi que les
infractions relatives la constitution et la tenue des fichiers nominatifs.
Ces infractions permettent de protger les dossiers mdicaux de certaines atteintes qui pourraient leur
tre portes et notamment dune violation des informations quils contiennent.
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2. La communication des infor mations contenues dans le dossier mdical

Les textes en vigueur organisent la communication des informations contenues tant dans le dossier
mdical que dans le DMP.
Tout dabord, dans le dossier mdical classique.
Dans le dossier mdical classique :
- Le professionnel de sant est dsign par la loi comme le dtenteur des informations.
- Aucun texte noblige le praticien se dmettre des documents originaux. Sil le fait, il lui
appartiendra alors de faire signer, son patient, une dcharge attestant la remise quil lui aura faite
des diffrents documents mdicaux.
- Par contre, la loi prvoit que les patients ont accs aux informations contenues dans le dossier
mdical. Ce droit daccs sexerce par une consultation sur place ou par la communication de
copies.
Les copies doivent en principe tre tablies sur un support analogue celui utilis par le praticien. Les
cots de la reproduction tant la charge du patient.
Si la reproduction est impossible, les lments doivent tre consults sur place. Cette solution est celle
prconise par larrt du 5 mars 2004.
Les textes organisent galement la circulation des informations contenues dans le DMP.
Dans le DMP, les seules personnes qui sont habilites mettre jour le contenu du DMP : ce sont les
praticiens.
Mais la possibilit daccder au DMP sera dcide uniquement par le patient. Le patient peut en effet
refuser que le praticien accde son DMP.
Le patient devient donc le pivot du dispositif mis en place par la loi de 2004.
LES DELAIS DE CONSERVATION DES DOSSIERS MEDICAUX :
En ce qui concerne ces dlais, il convient de distinguer :
- la situation avant la loi du 4 mars 2002 ;
- de la situation aprs la loi du 4 mars 2002.
1. La situation avant la loi du 4 mars 2002
Avant la loi du 4 mars 2002, pour les professionnels libraux, il nexistait aucun texte spcifique concernant la dure de conservation des dossiers mdicaux.
On se rfrait donc au dlai de prescription de droit commun de laction en responsabilit qui est de
30 ans. Il tait donc conseill au praticien de conserver le dossier du patient pendant un dlai de 30 ans
compter du dernier acte effectu.
2. La situation aprs la loi du 4 mars 2002
Depuis la loi du 4 mars 2002, on assiste une prolifration de dlais, pas toujours trs faciles mettre
en pratique et parfois contradictoires.
Le 1er dlai est celui de la prescription de la responsabilit mdicale.
Larticle L. 1142-28 du Code de la sant publique concerne la prescription de la responsabilit
mdicale.
Ce texte dispose que les actions tendant mettre en cause la responsabilit des professionnels de sant
ou des tablissements de sant publics ou privs loccasion dactes de prvention, de diagnostic ou de
soins se prescrivent par 10 ans compter de la consolidation du dommage .
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En cas de litige, seuls lexpert et, in fine, le juge dtermineront, au cas par cas, la date de la consolidation du dommage.
En consquence, le point de dpart du dlai de 10 ans ne peut tre dtermin avec certitude. Cest
pourquoi il peut tre dangereux pour les praticiens de se baser sur un dlai de 10 ans pour la conservation de leurs dossiers mdicaux.
Rcemment, le dcret relatif aux hbergeurs a introduit de nouveaux dlais concernant la conservation des
dossiers mdicaux.
Ces dlais concernent a priori seulement les dossiers mdicaux dtenus par les tablissements de sant.
Les dlais sont les suivants :
- En principe, les dossiers doivent tre conservs pendant 20 ans compter du dernier sjour ou
de la dernire consultation externe du patient dans ltablissement.
- Si cette dure sachve avant le 28me anniversaire du titulaire, la conservation doit tre
prolonge jusqu cette date, cest--dire jusquau 28me anniversaire du patient.
- Lorsque le titulaire dcde moins de 10 ans aprs son dernier passage dans ltablissement, le
dossier doit tre conserv 10 ans aprs la date du dcs.
Larticle R. 1112-7 du CSP prvoit galement des cas de suspension du dlai, notamment en cas de
recours contre ltablissement.
A lissue du dlai, les dossiers peuvent tre limins sous certaines conditions.
Enfin, en matire de conservation des dossiers mdicaux, il faut tenir compte des dlais qui ont t
indiqus rcemment par la CNIL dans la norme simplifie relative aux traitements automatiss de
donnes caractre personnel mis en uvre par les membres des professions mdicales.
Ces dlais sont les suivants :
- Tout dabord, il est impossible de conserver les informations enregistres dans lapplication
au-del dune dure de 5 ans compter de la dernire intervention sur le dossier du patient.
- Aprs ce dlai, les informations doivent tre archives sur un support distinct.
- Il est ensuite possible de les conserver pendant 15 ans dans certaines conditions de scurit.
Eu gard ces diffrents textes et aux incertitudes qui y sont lies, il est conseill aux chirurgiensdentistes de conserver les documents contenus dans les dossiers mdicaux de leurs patients le plus
longtemps possible, et pendant au moins 30 ans. En cas de mise en cause de la responsabilit du
praticien, le dossier constitue toujours un important moyen probatoire.
RESPECT DE LA LOI INFORMATIQUE ET LIBERTS :
La mise en place dun traitement de donnes caractre personnel est soumise la loi n 78-17 du
6 janvier 1978 modifie relative linformatique, aux fichiers et aux liberts. Elle doit tre dclare la
CNIL conformment la rglementation applicable (Dlibration n 2005-296 du 22 novembre 2005
portant adoption d'une norme simplifie relative aux traitements automatiss de donnes caractre
personnel mis en uvre par les membres des professions mdicales et paramdicales exerant titre
libral des fins de gestion de leur cabinet (norme simplifie n 50)). Un affichage obligatoire dans la
salle dattente est destin informer les patients (modle disponible sur le site Intranet du CNO).
F o n d e m e n t d e l a n o r me :
En vertu des articles 11 et 24 de la loi du 6 janvier 1978 modifie, la CNIL peut dicter des normes
prcisant les finalits des traitements faisant l'objet d'une dclaration simplifie.
Aux termes de larticle 24 de la loi n 78-17 modifie relative linformatique, aux fichiers et aux
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liberts, la CNIL est habilite tablir des normes destines simplifier lobligation de dclaration
des traitements les plus courants et dont la mise en uvre, dans des conditions rgulires, nest pas
susceptible de porter atteinte la vie prive ou aux liberts.
Pour la CNIL, les traitements informatiss de donnes caractre personnel mis en uvre par les
membres des professions mdicales et paramdicales exerant titre libral des fins de gestion de leur
cabinet sont de ceux qui peuvent, sous certaines conditions, relever de cette dfinition.
C h a m p d a p p l i c a t i o n d e l a p r o c d u re d e d c l a r a t i o n s i m p l i f i e :
Dans le champ : les traitements mis en uvre par les membres des professions mdicales et paramdicales exerant titre libral.
Exclus du champ :
- traitements mis en uvre par les pharmaciens ;
- traitements des laboratoires danalyses de biologie mdicale ;
- en cas de dpt chez un hbergeur des donnes de sant.
Finalits du traitem ent :
Fonctions du traitement.
Rappel de la prohibition de lutilisation des donnes des fins commerciales.
Infor mations collectes et traites :
Donnes pouvant tre collectes : identit, numro de scurit sociale, situation familiale, vie professionnelle, sant, habitudes de vie.
D e s t i n a t a i re s d e s i n f o r m a t i o n s :
Pour la continuit des soins et avec laccord de la personne concerne : les professionnels de sant
et les membres de lquipe de soins dans les tablissements de sant.
Personnes affectes la gestion du secrtariat : accs seulement aux informations relatives la
gestion du cabinet.
Les personnels des organismes dassurance maladie : certaines informations et dans certaines
conditions.
Les personnels des organismes dassurance maladie complmentaire : certaines informations et dans
certaines conditions.
Les organismes de recherche dans le domaine de la sant et les organismes spcialiss dans lvaluation des pratiques : dans les conditions dfinies par la loi de 78.
D u r e d e c o n s e r va ti on :
Interdiction de conservation des informations enregistres au-del dune dure de cinq ans
compter de la dernire intervention sur le dossier du patient.
A lissue de cette priode, elles sont archivs sur un support distinct et peuvent tre conserves
pendant 15 ans dans des conditions de scurit quivalentes celles des autres donnes enregistres
dans lapplication.
Les doubles des feuilles de soins lectroniques : conservation 90 jours (article R. 161-47 du Code de
la scurit sociale).
I n f o r m a t i o n e t d ro i t d a c c s ( d i s p o s i t i o n s d e l a l o i d u 6 j a n v i e r 1 9 7 8 ) :
Rappel de la ncessit dun document affich dans les locaux ou remis en main propre.
Politiq ue de co nfidentialit et s curits :
Mesures de scurit physique et logique.
Utilisation de la CPS (+ carte daccs et mot de passe pour le personnel).
Systme de chiffrement fort de la messagerie + antivirus.
Protocole de confidentialit communiqu la CNIL.
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LE SECRE T PRO FESSION NE L :

Le secret mdical est dfini par le lgislateur larticle L. 1110-4 du Code de la sant publique (loi
n 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du systme de sant).
Il sinscrit dans le champ plus large du respect du secret professionnel tel quil est dfini par le Nouveau
Code pnal (articles 226-13 et suivants dudit Code). Sa violation est sanctionne.
Il est un lment fondateur du Code de dontologie des chirurgiens-dentistes aujourdhui codifi aux
articles R. 4127-201 et suivants du Code de la sant publique (cf. articles R. 4127-206 et suivants dudit
Code).
A i n s i , l a p re m i re p h r a s e d e l a r t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 0 6 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e r a p p e l l e q u e :
le secret professionnel simpose tout chirurgien-dentiste, sauf drogations prvues par la loi .
Il convient donc dtudier successivement le secret professionnel qui simpose au chirurgien-dentiste (1)
et les drogations prvues par la loi (2).
1. Le secret professionnel du chirurgien-dentiste :
Le champ des informations couvertes par le secret mdical :
La deuxime partie de larticle R. 4127-206 prcit indique que " le secret couvre tout ce qui est venu
la connaissance du chirurgien-dentiste dans lexercice de sa profession, cest--dire non seulement ce
qui lui a t confi, mais aussi ce quil a vu, entendu ou compris ".
Le champ des informations couvertes par le secret mdical est donc extrmement large. Le chirurgiendentiste ne doit rien rvler quiconque de ce quil a appris loccasion des soins donns (obligation
de ne pas faire). Par exemple, il ne peut jamais communiquer spontanment son carnet de rendez-vous
des personnes qui en feraient la demande (OPJ ou autres).
Lobligation de veiller au respect du secret professionnel :
En outre, en vue de protger le secret professionnel, les textes mettent la charge des chirurgiensdentistes de vritables obligations de faire. Ainsi, les chirurgiens-dentistes doivent :
veiller ce que les personnes qui les assistent dans leur travail soient instruites de leurs
obligations en matire de secret professionnel et sy conforment (article R. 4127-207 du Code de
la sant publique);
veiller la protection contre toute indiscrtion des fiches cliniques, des documents et des supports
informatiques quils peuvent dtenir ou utiliser concernant des patients (article R. 4127-208 du
Code de la sant publique) ;
faire en sorte que lidentification des patients soit impossible lorsquils utilisent leurs observations
mdicales pour des publications scientifiques (article R. 4127-208 du Code de la sant publique).
Les caractristiques du secret professionnel
Il convient de rappeler que le secret mdical est dintrt priv et dintrt public :
Le professionnel de sant doit garantir le secret la personne qui se confie lui ; elle doit tre
assure de ne pas tre trahie : cest en ce sens que le secret mdical est dintrt priv.
Mais, lintrt gnral veut aussi que chacun puisse tre convenablement soign et puisse
sadresser un professionnel de sant en toute confiance : cest en ce sens que le secret mdical
est dintrt public.
La jurisprudence, tant administrative que judiciaire, a prcis que le secret mdical revt un caractre
gnral et absolu, et quil nappartient personne den affranchir les professionnels qui en sont
dpositaires. Ainsi :
le patient ne peut dlier le chirurgien-dentiste de son obligation de secret ;
cette obligation ne cesse pas aprs la mort du malade ;
le secret simpose mme devant le juge ;
le secret simpose lgard dautres mdecins ds lors quils ne concourent pas un acte de soins ;
le secret simpose lgard de personnes elles-mmes tenues au secret professionnel (agents de
services fiscaux, par exemple).
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2. Les drogations au secret professionnel

Les drogations au secret professionnel sont justifies par la ncessit dtablir une communication
matrise des informations mdicales. Seule une loi peut les instituer.
Mais, attention, les drogations lgales prescrivent ou autorisent seulement une certaine rvlation. Il
faut sen tenir une information ncessaire, pertinente et non excessive. Lobligation au secret demeure
pour tout ce qui nest pas expressment vis par le texte.
On peut distinguer deux types de drogations au secret professionnel. Pour certaines drogations,
le chirurgien-dentiste est oblig de rvler linformation. Pour les autres, le chirurgien-dentiste est
simplement autoris par la loi rvler linformation.
Les maladies dclaration obligatoire
Doit tre obligatoirement dclar aux autorits sanitaires le cas de certaines maladies dont la liste est
fixe rglementairement (article L. 3113-1 du Code de la sant publique procdure de dclaration
prvue aux articles R. 3113-1 R. 3113-4 du Code de la sant publique liste des maladies aux
articles D. 3113-6 D. 3113-7 du Code de la sant publique).
Privations ou svices infliges un mineur ou certaines personnes
Le chirurgien-dentiste ne peut pas tre sanctionn pour violation du secret professionnel sil informe
les autorits judiciaires, mdicales ou administratives de privations ou de svices, y compris lorsqu'il
s'agit d'atteintes sexuelles, dont il a eu connaissance et qui ont t infliges un mineur ou une
personne qui n'est pas en mesure de se protger en raison de son ge ou de son incapacit physique ou
psychique (article 226-14 du Nouveau Code pnal, article R. 4127-235 du Code de la sant publique).
Perquisitions et saisies
La leve du secret mdical peut intervenir travers des perquisitions et saisies au cabinet sur commission rogatoire dont les conditions de mises en uvre sont dfinies aux articles 92 et suivants du Code
de procdure pnale.
En outre, les perquisitions dans le cabinet doivent tre effectues par un magistrat et en prsence dun
membre du conseil de lOrdre (article 56-3 du Code de procdure pnale).
Patient dcd
Le secret mdical ne fait pas obstacle ce que les informations concernant une personne dcde
soient dlivres ses ayants droit, dans la mesure o elles leur sont ncessaires pour leur permettre
de connatre les causes de la mort, de dfendre la mmoire du dfunt ou de faire valoir leurs droits,
sauf volont contraire exprime par la personne avant son dcs (article L. 1110-4 du Code de la sant
publique).
Tmoignage devant la justice
Ce que le chirurgien-dentiste a pu connatre loccasion des soins donns ne peut lui tre demand
en tmoignage devant la justice. Interrog ou cit comme tmoin de faits connus de lui dans lexercice
de sa profession, il doit se prsenter, prter serment et refuser de tmoigner en invoquant le secret
professionnel.
Action en responsabilit
Lorsquun chirurgien-dentiste est poursuivi en justice par un patient, dans une action en responsabilit, il peut porter la connaissance du juge certains faits mdicaux ou certains documents utiles la
manifestation de vrit et sa dfense.
Il ne peut sabriter derrire le secret professionnel pour masquer dventuelles fautes.
Le juge peut diligenter une enqute en dsignant un expert. Le chirurgien-dentiste concern peut
rpondre aux questions de lexpert, dans le cadre limit du litige.
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Mdecin-conseil du service mdical de la scurit sociale

Est galement reconnu au nom du secret partag lchange entre le mdecin traitant et le mdecinconseil du service mdical de la scurit sociale, lui-mme tenu au secret. Lchange de renseignement
nest autoris qu certaines conditions.
Attention, il nexiste pas de secret partag entre le mdecin traitant et les praticiens-conseils des
mutuelles ou des assurances complmentaires.
Contrle fiscal
Dans le cadre dun contrle de ladministration fiscale, la porte relle du secret professionnel a suscit
de nombreuses interventions tant du Conseil dEtat et de la cour de cassation, que du lgislateur. A ce
jour, il a t jug que la communication ladministration fiscale dun document mentionnant lidentit
dun patient, le montant, la date et la forme du versement des honoraires nest pas de nature entacher
dirrgularit la procdure de vrification, ds lors que ce document ne permet pas didentifier la nature
des prestations ralises.
DEVOIR DINFORMATION DU PATIENT :
Compte tenu du droit au respect de la personne, le chirurgien-dentiste est tenu dinformer le patient
pralablement toute intervention ou prescription. Il sagit l dune obligation, tant au niveau rglementaire que lgal.
Lexistence de lobligation dinformation :
La loi du 4 mars 2002 proclame le droit linformation du patient, et pour ce faire, impose tout
professionnel de sant une obligation dinformation. Celle-ci est dfinie par le code de la sant publique en son article L.1111-2.
L e c o n t e n u d e l i n f o r m a ti on :
Larticle L.1111-2 expose tout dabord le contenu de linformation, qui doit donc porter :
sur les diffrentes investigations, traitements ou actions de prvention proposs,
sur leur utilit, leur urgence ventuelle,
sur leurs consquences,
sur les risques frquents ou graves normalement prvisibles quils comportent,
sur les autres solutions possibles,
sur les consquences prvisibles en cas de refus
et apport de la loi, sur les risques nouveaux dcouverts aprs lintervention.
La preuve de linformation :
La loi prcise que cette obligation incombe tout professionnel de sant dans le cadre de ses comptences et dans le respect des rgles professionnelles, et que linformation est dlivre au cours dun
entretien individuel.
Par ailleurs, la loi et le juge sentendent pour mettre la charge du praticien ladministration de la
preuve. Il appartient au chirurgien-dentiste dapporter, par tous moyens, la preuve quil a bien inform
son patient.
En consquence, il faut imprativement se constituer un faisceaux dindices : compte-rendu crit des
informations dlivres, attestation dans le dossier mdical, habitudes dveloppes avec chaque patient,
affichage en salle d'attente, dlai raisonnable entre la proposition de devis et son acceptation, contrat de
soins, le juge doit avoir lintime conviction que le patient a t inform.
L e m a n q u e m e n t l i n f o r mation :
Si le manquement cette obligation est tabli, se pose alors la question de savoir quel est le prjudice
indemniser.
Sagissant de la responsabilit encourue en cas de manquement cette obligation dinformation, se pose
toujours le problme du lien de causalit entre le dommage et le dfaut dinformation ; quoi il faut
ajouter : est-ce que sil y avait eu information, le dommage aurait t vit ?
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Pendant longtemps, on a assist au flottement de la jurisprudence, avec parfois lentire rparation du

prjudice subi. Dsormais, seule la perte de chance est indemnise : la perte de chance davoir refus le
traitement si on avait eu connaissance de tous les lments, la perte de chance davoir vit les squelles.
L e s d ro g a t i o n s l o b l i g a t i o n d i n f o r m a t i o n :
Le texte prvoit que seules lurgence ou limpossibilit dinformer peuvent dispenser le professionnel
daccomplir son obligation.
En outre, il est prcis que la volont du patient dtre tenu dans lignorance dun diagnostic ou dun
pronostic doit tre respect, sauf lorsque des tiers sont exposs un risque de transmission.
Enfin, dernire prcision, lorsque le patient est un mineur ou majeur sous tutelle, ses droits sont exercs par les titulaires de lautorit parentale ou par le tuteur, qui reoivent alors linformation. Pour
autant, le patient dans cette hypothse a le droit de recevoir lui-mme une information et de participer
la prise de dcision, dune manire adapte son degr de maturit ou ses facults de discernement.
Dans ce cas le praticien ne peut commencer un soin sans l'accord pralable de la tutelle ou de l'autorit
parentale.
En cas de sparation des parents (divorce, sparation de corps ou fin du concubinage), cest le juge aux
affaires familiales qui est comptent, sur les questions relatives aux modalits d'exercice de l'autorit
parentale.
Le juge dcide dans l'intrt des enfants, que l'autorit parentale sera exerce:
soit en commun par les deux parents (en rgle gnrale),
soit par l'un des parents (en cas de circonstances particulires).
LE DROIT DE PRESCRIPTION :
Le droit de prescription constitue lun des principes fondamentaux de lart dentaire et plus gnralement de la mdecine. Au-del, il est la caractristique et lexpression mme de lexercice libral.
Larticle R.4127-210 du code de la sant publique prvoit au titre des principes traditionnels de
lart dentaire, qui simposent tout chirurgien-dentiste, entre autres : ... la libert de prescriptions du
chirurgien-dentiste.
A c e t a r tic le , fait cho l ar t i c l e L . 4 1 4 1 - 2 d u c o d e d e l a S a n t p u b l i q u e q u i i n d i q u e q u e :
Les chirurgiens-dentistes peuvent prescrire tous les actes, produits et prestations ncessaires l'exercice de
l'art dentaire .
Le droit de prescription traduit la facult du choix de rdiger une ordonnance pour tous les actes de
diagnostic, de prvention et de traitement que le praticien estime utile, dans le cadre de sa capacit professionn elle .
A r ticle L.4141-1 du code de la sant publique :
La pratique de l'art dentaire comporte la prvention, le diagnostic et le traitement des maladies congnitales ou acquises, relles ou supposes, de la bouche, des dents, des maxillaires et des tissus attenants,
suivant les modalits fixes par le code de dontologie de la profession mentionn l'article L. 4127-1.
Il ne sagit pas toutefois dun droit absolu.
En effet, si la libert est le pouvoir dagir ou de ne pas agir, elle doit tre exerce dans le respect :
de lintrt du patient avec en matire de prescriptions mdicamenteuses laide, lassistance et le
contrle des pharmaciens,
de lintrt de la Sant publique.
C o n d i t i o n s d u d r o i t d e p re s c r i p t i o n :
L'ar ticle R.4 127-23 8 du code d e la sa nt p ublique prvoit :
Le chirurgien-dentiste est libre de ses prescriptions, qui seront celles qu'il estime les plus appropries en la circonstance. Il doit limiter ses prescriptions et ses actes ce qui est ncessaire la qualit et l'efficacit des soins .
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Le chirurgien-dentiste a le choix du traitement quil croit le plus adapt la dlivrance des soins, conformment aux donnes acquises de la science, aprs avoir inform et recueilli le consentement du
patient. Il doit agir avec la prudence suscite par sa propre sphre de comptence.
Les donnes acquises de la science :
En vertu de larticle R.4127-233 du code de la sant publique, le chirurgien-dentiste soblige assurer
au patient des soins clairs et conformes aux donnes acquises de la science .
Le praticien ne dispose pas dune libert absolue dans le choix de sa prescription. Conformment
la formule consacre par la jurisprudence Mercier du 20 mai 1936, qui sapplique galement au
chirurgien-dentiste, le praticien doit prodiguer au patient des soins non pas quelconques ... mais ...
conformes aux donnes acquises de la science ou pour reprendre une formule plus complte des
soins consciencieux, attentifs et, rserves faites de circonstances exceptionnelles, conformes aux
donnes actuelles de la science .
Depuis un arrt du 21 juillet 1862, les tribunaux se refusent systmatiquement apprcier et contrler les thories ou les mthodes mdicales.
P a r u n a r r t d u 1 4 m a r s 1 9 6 7 , l a 1 re c h a m b re c i v i l e d e l a c o u r d e c a s s a t i o n a p u i n d i q u e r :
le contrat qui se forme entre le chirurgien-dentiste et son client, entrane lobligation pour le premier de
donner au second des soins conformes aux rgles consacres par la pratique dentaire et aux donnes de la
science. Le praticien est responsable des suites dommageables desdits soins si, eu gard cette obligation, il
sest rendu coupable dune imprudence, dune inattention ou dune ngligence rvlant une mconnaissance
de ses devoirs .
Les tribunaux sen remettent aux apprciations des experts, portes au regard des usages, aux circonstances de lespce et la rgle dite de la raison proportionne, cest--dire, de la proportionnalit entre
les intrts et le risque que prsente pour le patient la prescription mise en oeuvre.
Certaines dcisions livrent une esquisse de mthodologie impose lexpert. Pour identifier les
donnes acquises de la science , il doit consulter les livres classiques et traits mdicaux
(Cass. civ. 1re, 13 mai 1959; 27 octobre 1970), les articles de spcialistes franais et trangers (Cass.,
civ. 1re, 27 mai 1973), les travaux des congrs (Cass., civ. 1re, 12 nov.1985). Lexpert doit donc
sappuyer sur des tudes de qualit incontestable et le plus souvent sur des synthses dopinions de
spcialistes du domaine concern.
Une objectivation du contenu des donnes acquises de la science se rvle ncessaire.
Dailleurs, il semble que le juge devienne de plus en plus sensible la normalisation de la notion. Les
travaux de lAgence nationale daccrditation et dvaluation en sant (ANAES) et maintenant de la
Haute Autorit de Sant (HAS) qui sefforcent de dfinir des repres objectifs et indpendants retiennent son attention ; ils sont une composante des donnes acquises de la science sans pour autant
les constituer eux seuls (il semble possible dans un litige dopposer une recommandation de lANAES
des travaux manant dautres autorits reconnues).
Les donnes acquises de la science correspondent une notion cadre, un standard juridique, si lon
prfre un contenant . Le juge sassure ainsi de la fiabilit des informations scientifiques communiques dans le cadre dun procs.
Quant la dfinition des vocables de lexpression donnes acquises de la science : existe-t-il des
acquis , des donnes intangibles dans la dmarche scientifique ? Certains contestent lexistence
dacquis et proposent de supprimer ce mot. Faut-il lui prfrer celui dactuel (les donnes
actuelles) ? La Cour de cassation lemploya quelques reprises. Mais Monsieur SARGOS ny vit pas une
modification smantique voulue, pour lui, schmatiquement, actuel signifiait acquis . Lon notera
que la jurisprudence rcente revient la formule initie en 1936. Par exemple, dans un arrt de la Cour
de cassation du 3 avril 2007 [n 05-10515], on peut lire : [] quil ne pouvait tre affirm, contre
les avis concordants des experts eux-mmes, que lerreur de jugement mdical commise dans la sous
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estimation des faits soit constitutive dun manquement dans lobligation de soins consciencieux,
attentifs et conformes aux donnes acquises de la science et quune erreur de diagnostic nest pas
constitutive dune faute lorsque le mdecin qui nest tenu que dune obligation de moyens a agi
conformment aux donnes acquises de la science [] .
Si les juges se rfrent la notion de donnes acquises de la science , le lgislateur semble lui substituer une autre expression. Larticle L. 1110-4 du Code de la sant publique dispose que : Toute
personne [] a le droit de recevoir les soins les plus appropris et de bnficier des thrapeutiques dont
lefficacit est reconnue et qui garantissent la meilleure scurit sanitaire possible au regard des connaissances
mdicales avres . Ltude des travaux prparatoires de la loi du 4 mars 2002, dont est issue cette
disposition, livre un enseignement intressant. Dans une mouture du projet de loi [n 3582, Ass.
Nationale, projet de loi modifi par le Snat aprs la dclaration durgence, p. 6], il est indiqu []
au regard des donnes acquises de la science . Autrement dit, les parlementaires ont, par la suite,
substitu lexpression connaissances mdicales avres celle de donnes acquises de la science
. Mais la raison du changement de vocabulaire et surtout sa signification, ny figurent pas. La locution
Les connaissances mdicales prfres celle les donnes de la science est peut tre une formule
plus claire plus modeste, plus accessible.
La distinction entre lacquis et lavr : Avr [Du latin verus, vrai] signifie reconnu vrai ;
authentique ; acquis est dfini comme ce qui a t obtenu, reconnu une fois pour toutes et ne
peut tre contest . Le lgislateur a reu le message selon lequel en Mdecine rien nest jamais acquis,
mais qu un moment donn un fait est considr comme exact ( avr ). Mme si le juge ne reprend
pas encore cette expression lgale dans ces dcisions de justice, il avait trs bien compris que ladjectif
acquis ne pouvait pas tre compris comme synonyme dimmuable, donc comme un fait non
volutif dans le temps. Lacquis , en ralit lavr , correspondait ce qui tait considr comme
vrai (ou vraisemblable ?) un moment donn. Par consquent, dans le cadre dun litige, lexpert ne doit
pas omettre le critre chronologique, il doit prsenter les donnes existantes au jour de la ralisation
de lacte mdical et informer le juge qu la date du procs elles sont, le cas chant, diffrentes ou identiques. De plus, il pourra tre amen expliquer labsence dacquis (de connaissances avres )
ds lors quaucune littrature fiable ne permet de savoir ce qui est vrai ou vraisemblable .
Certes la tche du juge se complique, comment trancher un litige dans une telle hypothse ? A dfaut de
donnes acquises (au sens de avres ) , il nest pas possible de conclure que le praticien na pas
agi conformment aux donnes acquises de la science (aux connaissances mdicales avres.) ; ainsi
(selon Monsieur David Jacotot, Docteur en Droit), il ne peut donc tre jug responsable ou encore
sanctionn disciplinairement.
La pr u d e n c e t h r a p e u t i q u e :
Si larticle R.4127-238 du code de la sant publique prvoit une libert de prescription du chirurgiendentiste, cette rgle est tempre par la prudence thrapeutique.
E n e ff e t , l ' a r t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 0 4 d u c o d e d e l a s a n t p u b l i q u e d i s p o s e q u e :
... Sauf circonstances exceptionnelles, il ne doit pas effectuer des actes, donner des soins ou formuler des
prescriptions, dans les domaines qui dpassent sa comptence professionnelle ou les possibilits matrielles
dont il dispose .
En dautres termes, le praticien ne doit intervenir que dans son domaine de comptence afin dviter de
faire courir aux patients des risques injustifis.
Cest galement au regard de cette rgle de prudence que larticle L. 4141-2 du code de la Sant
publique limite la libert de prescription des chirurgiens-dentistes lexercice de lart dentaire.
A dfaut, le chirurgien-dentiste qui viendrait prescrire hors lexercice de son art pourrait voir sa
responsabilit engage en cas de dommages et tre sanctionn par voie disciplinaire y compris en cas
de prescription pour son usage personnel o pour celui de ses proches.
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Infor mation et consentement du pati ent :

Il est du devoir du chirurgien-dentiste dinformer son patient du choix de prescription prconis et de
recueillir son accord (articles L. 1111-2 et suivants du code de la sant publique).
Le praticien ne peut imposer le traitement choisi.
Lorsque le choix du traitement prsente un risque ou un danger particulier, le devoir dinformation est
renforc.
(voir paragraphe devoir dinformation du patient supra).
L A PR ESCR IP TI ON MED ICAMENT EUSE :
Elle rpond des conditions de formes, de contrles et de responsabilits particulires.
Rgles gnrales :
Pour rpondre des exigences de bonne comprhension par le malade et son entourage, mais
galement aux exigences de la scurit sociale, la prescription mdicamenteuse ncessite un crit.
La rdaction de lordonnance doit tre minutieuse, prcise et claire. De nombreuses erreurs et fautes
dans la rdaction de lordonnance sont sources de responsabilit.
Le chirurgien-dentiste doit veiller respecter les conditions de forme.
R g l e s p a r t i c u l i re s p o u r l e s s t u p f i a n t s :
Depuis la suppression des carnets souche (1999), les ordonnances dites scurises ou protges doivent tre utilises pour prescrire les mdicaments classs comme stupfiants.
Lutilisation des ordonnances dites scurises est obligatoire pour toute prescription ou commande
usage professionnel de mdicaments classs comme stupfiants ou soumis la rglementation des
stupfiants, en application de larticle R.5132-5 du Code de la sant publique.
Lutilisation des ordonnances scurises nest pas limite aux mdicaments stupfiants : les prescripteurs
qui le souhaitent peuvent utiliser des ordonnances scurises pour les autres prescriptions et commandes usage professionnel de mdicaments (mdicaments inscrits sur les listes I ou II de substances
vnneuses, ou mdicaments non soumis prescription mdicale obligatoire).
Les ordonnances scurises rpondent des spcifications techniques prcises fixes par arrt (arrt
du 31/03/1999) :
elles sont ralises sur du papier filigran blanc naturel sans azurant optique, un format dont le
choix est laiss au praticien
lidentification du prescripteur (en bleu, d'une teinte et d'une intensit donne) est pr-imprime
une numrotation didentification du lot est inscrite dessus
un carr en micro-lettres o doit tre indiqu le nombre de mdicaments prescrits est pr-imprim.
Seuls des diteurs agrs par lAFNOR (Association franaise de normalisation) peuvent fabriquer des
ordonnances scurises.
L'ordonnance doit galement comporter un duplicata pour les mdicaments pris en charge par
l'assurance maladie.
Le prescripteur peut rdiger lordonnance manuellement ou par micro-ordinateur.
En cas de perte ou de vol de leurs ordonnances, les prescripteurs doivent en faire la dclaration sans
dlai aux autorits de police.
(voir galement dcret n2007-157 du 05/02/2007 relatif aux substances vnneuses paru au JO du
07/02/07).
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C o n t r l e e t a s s i s t a n c e d u p h a r macien :
Le rle du pharmacien est essentiel en matire de prescription mdicamenteuse.
Ainsi, il lui appartient de contrler la rgularit formelle des ordonnances plus particulirement de
celles relatives aux stupfiants ou substances vnneuses, ainsi que les incompatibilits inter mdicamenteuses.
Les dernires mesures en matire de scurit sociale autorisent les pharmaciens user de leur droit de
substitution en privilgiant les mdicaments dits gnriques sauf avis contraire spcifi du praticien
ou refus du patient.
A r ticle L162-16- 7 du code de la scurit sociale :
La dispense d'avance de frais totale ou partielle mentionne au 4 de l'article L. 162-16-1 consentie aux
assurs ainsi qu'aux bnficiaires de la couverture maladie universelle complmentaire prvue l'article
L. 861-1, lors de la facturation l'assurance maladie de mdicaments appartenant un groupe gnrique
tel que dfini l'article L. 5121-1 du code de la sant publique, est subordonne l'acceptation par ces
derniers de la dlivrance d'un mdicament gnrique, sauf dans les groupes gnriques soumis au tarif
forfaitaire de responsabilit dfini l'article L. 162-16 ou lorsqu'il existe des gnriques commercialiss dans
le groupe dont le prix est suprieur ou gal celui du princeps. Cette disposition ne s'applique pas non plus
dans les cas pour lesquels la substitution peut poser des problmes particuliers au patient, y compris les cas
prvus l'article L. 5125-23 du code de la sant publique.
L'accord national peut dcider de maintenir la dispense d'avance de frais dans les zones gographiques
pour lesquelles les niveaux de substitution sont suprieurs aux objectifs fixs par cet accord. La suppression
de la dispense d'avance de frais s'applique dans les zones gographiques n'ayant pas atteint, au dbut d'une
anne, les objectifs fixs pour l'anne prcdente .
OBLIGATION DE COMMUNICATION DES CONTRATS :
Le code de la sant publique met la charge de tout professionnel de sant lobligation de transmettre
au conseil dpartemental de lOrdre au tableau duquel il est inscrit les contrats quil conclut pour
lexercice de sa profession (prcisant les dates de dbut et de fin de contrats).
Doivent donc tre communiqus lOrdre les contrats professionnels passs par le praticien, cest--dire
ceux qui permettent lexercice de la profession ou qui ont un rapport direct avec lui ; ainsi
que les avenants ces contrats (par exemple : protocoles signs avec des mutuelles ou assurances
complmentaires,... ).
Les praticiens disposent dun dlai dun mois compter de la conclusion de ces contrats pour les
communiquer lOrdre, communication qui doit saccompagner dune dclaration sur lhonneur quils
nont pas pass de contre-lettre ces contrats.
Les contrats de collaboration ou de remplacement doivent tre accompagns d'une attestation d'inscription au tableau de moins de trois mois si le collaborateur ou le remplaant est inscrit un autre tableau
que celui de l'exercice projet.
En cas dabsence de communication, de fausse dclaration ou dabsence dcrit imputable au praticien,
ce dernier commet une faute disciplinaire, passible soit de sanctions disciplinaires, soit dun refus
dinscription au tableau (article L.4113-10 et L.4113-11 du code de la sant publique).
En cas de rupture de contrat, chaque co-contractant doit immdiatement en informer son tableau
d'inscription respectif en lui adressant la lettre de rupture et la date de fin de contrat.
A r ticle L. 4113-9 du co de de la s ant publique :
Les mdecins, les chirurgiens-dentistes en exercice, ainsi que les personnes qui demandent leur inscription
au tableau de l'ordre des mdecins ou des chirurgiens-dentistes, doivent communiquer au conseil dpartemental de l'ordre dont ils relvent, les contrats et avenants ayant pour objet l'exercice de leur profession ainsi
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que, s'ils ne sont pas propritaires de leur matriel et du local dans lequel ils exercent ou exerceront leur
profession, les contrats ou avenants leur assurant l'usage de ce matriel et de ce local.
Les mmes obligations s'appliquent aux contrats et avenants ayant pour objet de transmettre sous condition
rsolutoire la proprit du matriel et du local.
La communication prvue ci-dessus doit tre faite dans le mois suivant la conclusion du contrat ou de
l'avenant, afin de permettre l'application des articles L. 4121-2 et L. 4127-1.
Tous les contrats et avenants dont la communication est exige doivent tre passs par crit.
Les contrats et avenants dont la communication est prvue ci-dessus doivent tre tenus la disposition
du ministre charg de la sant par le conseil dpartemental de l'ordre des mdecins ou par le conseil
dpartemental de l'ordre des chirurgiens-dentistes.
Toute personne physique ou morale passant un contrat avec un mdecin ou un chirurgien-dentiste doit le
faire par crit .
A r ticle R. 41 27-279 du cod e de la sant publique :
Il ne peut y avoir d'exercice conjoint de la profession sans contrat crit soumis au conseil dpartemental
de l'ordre et qui respecte l'indpendance professionnelle de chaque chirurgien-dentiste.
Les contrats ou avenants doivent tre communiqus, conformment aux articles L. 4113-9 L. 4113-12, au
conseil dpartemental de l'ordre, qui vrifie leur conformit avec les principes du prsent code de dontologie ainsi que, s'il en existe, avec les clauses des contrats types tablis par le Conseil national de l'ordre.
Toute convention ou contrat de socit ou avenant ayant un objet professionnel conclu entre un ou plusieurs
chirurgiens-dentistes, d'une part, et un ou plusieurs membres d'autres professions de sant, d'autre part, doit
tre communiqu au conseil dpartemental de l'ordre des chirurgiens-dentistes. Celui-ci le transmet avec son
avis au conseil national, qui examine si le contrat est compatible avec les lois en vigueur et avec le code de
dontologie, notamment avec l'indpendance des chirurgiens-dentistes.
Les projets de convention, de contrat ou d'avenant tablis en vue de l'application du prsent article sont
communiqus au conseil dpartemental de l'ordre, qui doit faire connatre ses observations dans le dlai d'un
mois.
Le chirurgien-dentiste doit signer et remettre au conseil dpartemental une dclaration aux termes de
laquelle il affirme sur l'honneur qu'il n'a pass aucune contre-lettre relative au contrat soumis l'examen
du conseil .
LE PAIEMENT DES COTISATIONS :
Dispositions gnrales :
Linscription lOrdre des chirurgiens-dentistes emporte obligation de rgler ses cotisations dont le
montant est fix par le conseil national (article L. 4122-2 du code de la Sant publique).
La Cour de cassation a rappel, notamment par un arrt de la 1re chambre civile du 26 avril 1983, que :
le lgislateur a confi lOrdre des mdecins (chirurgiens-dentistes) des missions de services publics concernant lorganisation, le fonctionnement, la dontologie et la dfense de la profession et quil la habilit percevoir des cotisations dont le produit est destin couvrir les dpenses lui incombant, dans la limite de ses
obligations lgales et de ses missions prcites de services publics ;
Quainsi, eu gard ses finalits et ses modalits, ni le fait que lOrdre regroupe obligatoirement tous les
mdecins (chirurgiens-dentistes), ni le caractre obligatoire du paiement des cotisations, ne sont contraires
larticle 9 de la convention europenne de sauvegarde des droits de lhomme et des liberts fondamentales,
ou larticle 18 du Pacte de New-York .
Les cotisations sont verses au conseil dpartemental du lieu de linscription de chaque praticien, au
1er janvier de lanne en cours.
Appel de cotisatio n :
Toute cotisation comprend une part rserve au conseil national, une au conseil dpartemental et une
au conseil rgional ou interrgional.
Au dbut de chaque anne, le conseil national adresse chaque conseil dpartemental les appels de cotisations des praticiens inscrits son Tableau.
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Il est rappel quil est prfrable que la cotisation soit verse au cours du 1er trimestre de lanne civile
en cours.
L e s c o t i s a t i o n s d e s s o c i t s d e x e rc i c e ( S E L e t S C P ) :
Lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005 a prvu que le conseil national fixe le montant de la
cotisation verse chaque ordre par toute personne inscrite au tableau, qu'elle soit physique ou morale
(article L. 4122-2 du Code de la sant publique).
Depuis 2007, les socits dexercice libral (SEL) et les socits civiles professionnelles (SCP) sont donc
redevables pour lanne 2007 dune cotisation ordinale. Il rsulte de larticle L. 4122-2 prcit que cest
linscription au tableau de lordre qui fonde le versement de la cotisation ordinale. Chaque personne
inscrite au tableau est redevable de la cotisation ce qui est le cas des SEL et des SCP.
Depuis 2007, les SEL et SCP sont redevables dune cotisation ds la premire anne dinscription.
Cotisation minore :
Le conseil national a dcid - s'agissant des praticiens retraits - que ceux-ci pouvaient maintenir leur
lien avec l'Ordre en versant une cotisation minore dont le montant est fix chaque anne, en mme
temps qu'est arrt le taux de la cotisation ordinale (soit 50 % de la cotisation des praticiens inscrits au
Tableau en exercice ou sans exercice).
La cotisation minore suppose que le retrait ait atteint lge lgal de la retraite (soit 60 ans au
moins) et n'exerce aucune activit dentaire (en effet, un praticien retrait qui reprendrait une activit
dentaire librale ou salarie serait redevable dune cotisation ordinale entire).
E xonration de cotisation :
Rappel : Les personnes physiques inscrites au Tableau de lOrdre sont exonres pour leur premire
anne dinscription.
Par ailleurs, peuvent galement bnficier de lexonration les praticiens retraits assurant, bnvolement, des soins au sein d'or ganismes humanitaires. Mais ils doivent en faire la demande auprs
de leur conseil dpartemental qui transmettra au conseil national de lOrdre.
Dans certains cas particuliers, le conseil national, et lui seul, est habilit accorder lexonration des
cotisations. La demande dexonration devra tre prsente par lintress, au moyen du questionnaire (qui lui sera dlivr par le conseil dpartemental), soigneusement rempli et portant lavis
motiv du conseil dpartemental.
Pour les autres confrres dont la situation justifierait dun recours auprs de la commission de
solidarit, il est recommand de sadresser au prsident du conseil dpartemental pour la constitution dun dossier ventuel.
Non paiement des cotisations :
1. En cas de non paiement des cotisations et aprs plusieurs rappels, le conseil dpar temental est en
d r o i t d e n g a g e r d e s a c t i o n s e n re c o u v re m e n t d e s d e t t e s d e v a n t l e s i n s t a n c e s c i v i l e s .
Les actions sont engages devant les juridictions de lordre judiciaire dans les conditions du droit
commun :
pour les demandes infrieures 4000 euros : comptence des juges de proximit,
pour les demandes comprises entre 4000 et 10 000 euros : devant le tribunal d'instance du lieu
o exerce le dbiteur.
pour les demandes suprieures 10 000 euros : devant le tribunal de grande instance o exerce
le chirurgien-dentiste dbiteur.
Si, malgr les diffrents rappels, un praticien ne rgle pas sa cotisation, il appartiendra au
conseil dpartemental d'ester en justice ; le plus souvent par la procdure simplifie de l'injonction de
payer .
(voir modle CERFA en annexe, ou sur http://www.cerfa.gouv.fr/servform/vigueur/formul/10v0099.pdf).
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2. Cas spcial - Liste d'omission du conseil national (praticien par ti sans laisser dadresse)
Si un praticien est parti sans laisser dadresse, le conseil dpartemental a la possibilit aprs enqute
d'usage et aprs avoir adress au praticien intress deux lettres recommandes, de le retirer du Tableau
et de transmettre son dossier au conseil national accompagn d'une dlibration du conseil, en vue de
son inscription sur la liste dite liste domission du Tableau .
Linscription par le conseil national sur la liste d'omission est une mesure provisoire ; les liens existant
entre l'Ordre et le chirurgien-dentiste port sur ladite liste sont maintenus.
En cas de rapparition de l'intress, celui-ci devra tre inscrit au Tableau de l'Ordre du dpartement
de sa nouvelle rsidence professionnelle.
Il reste redevable de ses cotisations depuis le moment de sa disparition.
Aprs paiement desdites cotisations, l'article L. 4112-5 du code de la Sant publique trouve toute son
application.
OBLIGATION DE FORMATION CONTINUE :
Cette obligation figure pour les chirurgiens-dentistes aux articles R. 4127-214 et L. 4143-1 du code de
la sant publique.
For m a t i o n c o n t i n u e o d o n t o l o g i q u e :
Le dcret n2006-652 du 2 juin 2006, relatif la formation continue odontologique, a cr deux
organismes :
au plan national : le Conseil National de la Formation Continue Odontologique (CNFCO)
au plan interrgional : le Conseil Interrgional de la Formation Continue Odontologique
(CIRFCO)
C NF CO :
Composition :
Le CNFCO est compos de 32 membres, dsigns par arrt du ministre charg de la sant pour une
dure de cinq ans. Ce mandat est renouvelable une fois.
Missions :
fixer les thmes prioritaires de formation continue en tenant compte des objectifs quinquennaux
de politique de sant mis en place par la loi de sant publique.
Fixer les rgles de validation de lobligation de formation continue, rgles qui seront homologues
par un arrt du ministre de la sant.
Agrer les organismes de droit priv ou public qui organisent des actions de formation continue
Evaluer la mise en uvre du dispositif de formation continue et donner son avis au ministre dans
le domaine de la formation continue.
(voir annexes sur le comit scientifique ; barme de crdits ; dcret du 02/06/06 ; arrt du
06/02/2007 - volume 2).
C IR FC O :
Ressort territorial et composition :
La liste des CIRFCO est fixe par un arrt du 24 octobre 2006, paru au journal officiel du 3 novembre 2006 :
Alsace-Lorraine;
Aquitaine, Antilles-Guyane, Runion, Mayotte;
Bretagne, Basse-Normandie;
Champagne-Ardenne, Bourgogne, Franche-Comt;
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Ile-de-France;
Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrnes;
Limousin, Auvergne, Poitou-Charentes;
Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie;
Pays de la Loire, Centre;
Provence-Alpes, Cte dAzur, Corse;
Rhne-Alpes.
Chaque CIRFCO est compos de 10 membres dsigns par le CNFCO pour 5 ans renouvelable une fois.
La fonction des membres du CIRFCO est incompatible avec celle de membre de la chambre disciplinaire de premire instance.
Missions :
Dfinit tous les 5 ans les orientations rgionales de formation continue, en cohrence avec les
orientations nationales dfinies par le CNFCO.
Vrifie et valide, tous les 5 ans, le respect de lobligation de formation continue par les chirurgiens-dentistes inscrits dans les conseils dpartementaux de lOrdre dpendant de son ressort territorial.
En cas de non-respect des obligations de formation continue par les praticiens, arrte un plan permettant de compenser le retard pris par le chirurgien-dentiste dans le cadre de sa formation continue obligatoire.
En cas de refus par le praticien de respecter ses obligations de formation continue, le CIRFCO en
informe le conseil de lOrdre.
Adresse un rapport annuel au prfet de rgion comptent et Conseil National de l'Ordre comprenant notamment les orientations rgionales et leurs orientations, le bilan des attestations de validation et de refus de dlivrance, un bilan du respect de lobligation de formation continue, le cas
chant des propositions dvolution du systme.
3- OBLIGATIONS RGLEMENTAIRES EN MATIRE DE PRVENTION,

DE SCURIT ET DE PROTECTION DE LA SANT PUBLIQUE
Un certain nombre de rgles a t arrt. Il est indispensable de les observer pour garantir au cours
de lexercice professionnel, la scurit des patients, du praticien et du personnel employ au cabinet
dentaire.
RGLES DE PRVENTION POUR LQUIPE DENTAIRE :

La prvention constitue un volet essentiel de la pratique dentaire.
E v a l u a t i o n d e s r i s q u e s p ro f e s s i o n n e l s :
Le praticien employant du personnel doit prendre les mesures ncessaires pour assurer la scurit
et protger la sant physique et mentale du personnel. Ces mesures comprennent des actions de
prvention des risques professionnels, dinformation et de formation ainsi que la mise en place
dune organisation et de moyen adapts. Il veille ladaptation de ces mesures pour tenir compte du
changement des circonstances et tendre lamlioration des situations existantes (article L. 230-2 du
Code du travail).
A cet effet, un document relatif lvaluation des risques pour la sant et la scurit des travailleurs
(disponible sur le site Intranet du CNO) doit tre tenu et mis jour chaque anne par le praticien
(article R. 230-1 du Code du travail). Cette obligation est sanctionne pnalement, en cas de nonrespect (article R. 263-1-1 du mme Code).
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En cas d'emploi du personnel :

Lemployeur doit obligatoirement adhrer une association assurant la surveillance du personnel
dans le cadre de la mdecine du travail.
Les dispositions du code du travail devront tre respectes, ainsi que celles dcoulant de la convention
collective nationale des cabinets dentaires n 3255.
Lassistant(e) dentaire devra tre vaccin(e) contre lhpatite B, la diphtrie, le ttanos et la poliomylite.
L'exposition aux rayonnements ionisants entrane une protection mdicale renforce du personnel. (voir paragraphe radioprotection ).
Le personnel ne doit pas tre prsent dans la salle de soins pendant la prise de radiographie.
Vaccinations obligatoires :
Le chirurgien-dentiste et le personnel employ au cabinet dentaire doivent tre vaccins contre :
lhpatite B, la diphtrie, le ttanos, la poliomylite
Vaccinations obligatoires pour le praticien :
Larticle L 3111-4 du code de la sant publique rend obligatoire la vaccination contre lhpatite B, la
diphtrie, le ttanos, la poliomylite et la grippe pour :
toute personne qui, dans un tablissement ou organisme public ou priv de prvention ou de
soins, exerce une activit professionnelle lexposant des risques de contamination ;
tout lve ou tudiant dun tablissement prparant lexercice des professions mdicales et
dautres professions de sant, qui est soumis lobligation deffectuer une part de ses tudes dans
un tablissement ou organisme public ou priv de prvention ou de soins.
(NOTA : Dcret n 2006-1260 du 14 octobre 2006, art. 1 : L'obligation vaccinale contre la grippe
prvue l'article L. 3111-4 du code de la sant publique est suspendue ).
Un arrt des ministres chargs de la sant et du travail pris aprs avis du Conseil suprieur dhygine
publique de France, dtermine les catgories dtablissements et organismes concerns.
De mme, les conditions de limmunisation prvue cet article sont fixes par arrt du ministre charg
de la sant pris aprs avis du Conseil suprieur dhygine publique de France et compte tenu, en
particulier, des contre-indications mdicales.
(Arrt du 6 mars 2007 relatif la liste des lves et tudiants des professions mdicales et pharmaceutiques
et des autres professions de sant, pris en application de l'article L. 3111-4 du code de la sant publique
(immunisation contre lhpatite B, la diphtrie, le ttanos et la poliomylite).
Et Arrt du 6 mars 2007 fixant les conditions d'immunisation des personnes vises l'article L. 3111-4 du
code de la sant publique).
Les tablissements ou organismes employeurs ou, pour les lves et tudiants, les tablissements ayant
reu leur inscription, prennent leur charge les dpenses entranes par ces vaccinations.
Vaccination du personnel des cabinets dentaires :
Bien quil nexiste aucun texte lgislatif ou rglementaire rendant obligatoire la vaccination pour le
personnel des cabinets dentaires, et plus spcifiquement les assistants et assistantes dentaires occupant
des fonctions exposant des risques de contamination, cette vaccination peut tre considre comme
obligatoire, compte tenu des lments suivants :
toute contamination infectieuse dans un cabinet dentaire est considre comme un accident du
travail ;
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tout accident du travail est rput tre une faute inexcusable, sauf si lemployeur parvient
dmontrer quil avait pris toutes les prcautions ncessaires pour viter un tel accident. Parmi ces
prcautions, on peut citer la vaccination lorsquelle existe.
Par consquent, toute personne souhaitant travailler dans un cabinet dentaire en qualit dassistante
devra tre immunise contre l lhpatite B, la diphtrie, le ttanos et la poliomylite.
Le chirurgien-dentiste et le personnel employ au cabinet dentaire doivent se garder contre les piqres
et les coupures ainsi que des souillures par les liquides biologiques et les dchets de soins sur des lsions
cutanes. En cas dincident, les procdures de soins et de dclaration immdiates doivent tre respectes et dclars au mdecin du travail.
La prvention de la transmission de pathologies telles linfection par le HIV et les hpatites A, B, C
a conduit le Conseil national de lOrdre rappeler rgulirement les prcautions prendre en la
matire :
Port du masque, des gants, des lunettes ;
Utilisation de matriels usage unique et leur limination systmatique aprs usage ;
Respect de la chane de dcontamination et de strilisation ;
Aucune rutilisation des carpules entames.
Prohibition du recapuchonnage deux mains des aiguilles ( seul le rcapuchonnage au moyen
dun appareillage technique scuris peut tre utilis).
Seule une bonne connaissance des risques encourus et une parfaite matrise des prcautions, dans le
respect le plus absolu du secret mdical, assurent une scurit totale du patient et de lquipe soignante.
OBLIGATION EN MATIRE DE SCURIT SANITAIRE :
Lhygine au cabinet dentaire est une des conditions essentielles de la scurit sanitaire. Toutes les mesures relatives au respect de la dcontamination, de la dsinfection et de la strilisation doivent tre
prises par le praticien et les personnels. La possession de matriel de strilisation est obligatoire.
La scurit sanitaire concerne toute activit au sein du cabinet avant, pendant et aprs lexcution des
soins, elle englobe tous les aspects de la vie professionnelle.
Lar ticle R. 4127-204 du code de la sant publique prcise que le chirurgien-dentiste ne doit en aucun
cas exercer sa profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualit des soins et des actes
dispenss, ainsi que la scurit des patients. Il doit notamment prendre ou faire prendre toutes dispositions
propres viter la transmission de quelque pathologie que ce soit .
Lar ticle R. 4127-269 dudit code stipule, en son der nier alina, que Linstallation des moyens
techniques et llimination des dchets provenant de lexercice de la profession doivent rpondre aux rgles en
vigueur concernant lhygine .
Les soins dentaires peuvent tre lorigine de transmission dinfections par lintermdiaire des mains,
des liquides biologiques, du sang, des instruments, ou de lair. Des prcautions doivent donc tre mises
en uvre au cabinet dentaire, et il convient de respecter un protocole rigoureux dhygine et dasepsie,
deffectuer un traitement efficace du matriel entre chaque patient .
Les Conseils dpartementaux ordinaux et la DGCCRF sont vigilants dans ce domaine, ainsi que les
DDASS.
Il sagit de vrifier les points suivants :
produits de nettoyage et dantisepsie norms pour la dsinfection des mains comme pour la
dsinfection et le traitement des surfaces (plan de travail, poignes, sol,), entretien du matriel,
gants usage unique,
propret gnrale des locaux, du mobilier et des vtements professionnels,
proscrire pour le sol, les murs et les plafonds du cabinet : les revtements poreux (tissus,
moquettes, bois), et recommander : des revtements facilement lavables,
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gestion des dchets ;

quipement dun sparateur damalgame (obligatoire sur tout unit), mme si vous nutilisez plus
ce matriau dobturation.
le bionettoyage (voir ci-aprs)
les diffrents protocoles de nettoyage doivent tre lists et mis disposition du personnel.
Le bionett oyage :
Il consiste rechercher une dcontamination des surfaces, des sols, de lunit, des meubles dentaires, y
compris lintrieur des tiroirs et des espaces ferms de rangement.
Le nettoyage des surfaces et des sols peut tre effectu par le personnel dentretien form cet effet.
Lunit, les meubles dentaires (parties internes et externes), le matriel de la salle de strilisation seront
traits par lassistante dentaire.
Le bionettoyage peut tre divis en trois tapes successives :
lvacuation des dchets
le nettoyage mcanique et chimique
lapplication dun dsinfectant.
Le nettoyage mcanique et chimique :
Il doit tre au moins quotidien, avec utilisation en alternance de produits dtergents et dtergentsdsinfectants.
1re tape : balayage humide
2me tape : lavage avec la mthode des deux seaux
Un jour par semaine, on utilise un dtergent permettant un nettoyage profond.
Les autres jours, on utilisera un produit dtergent-dsinfectant, quon laissera scher (ne pas rincer)
Chaque jour, et entre chaque patient, :
Lassistante ralisera :
un nettoyage de lunit et des surfaces des meubles dentaires avec un produit dtergent
un rinage soigneux
lapplication dun produit dsinfectant ou, directement lapplication dun produit dtergentdsinfectant qui ne ncessite pas de rinage, avec une lingette usage unique imbib du produit.
Sil y a eu souillure par des fluides biologiques, ils seront limins par nettoyage et pourra alors
appliquer une solution deau de javel 2,6 % dilue au 1/5, ou tout autre produit dsinfectant
appropri.
(Voir recommandations pour lutilisation des produits)
Rappel :
Lensemble de ces pratiques se fera de la zone risques faibles vers la zone risques moyens et svres.
LA STRILISATION :
Tout cabinet doit obligatoirement disposer dun strilisateur performant rgulirement contrl et
entretenu.
Il y a une obligation de rsultat en matire de strilisation.
Le strilisateur doit faire lobjet dun contrat de maintenance avec le fournisseur. Il est conseill de
prvoir un contrat de remplacement dans les 24h en cas de panne.
La traabilit de cette maintenance doit tre assure (articles R. 5212-1 et suivants du Code de la sant
publique : classeur , cahier de maintenance).
Larrt du 22 juin 2001 relatif aux bonnes pratiques hospitalires interdit lutilisation de la chaleur
sche en milieu hospitalier.
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Il est donc conseill lutilisation dun strilisateur vapeur deau pouvant raliser le vide, le schage,
ainsi que la traabilit des cycles de strilisation (imprimante).
Ce type de strilisateur doit permettre une exposition de 134 la chaleur humide pendant 18 minutes (prions).
Il est alors dit de classe B . Il doit respecter la norme EN 13060 (novembre 2004).
Les strilisateurs vapeur chimique ainsi que les strilisateurs chaleur sche (poupinel) sont prohiber. Ils ne permettent pas une strilisation efficace contre les prions. Il est conseill de consulter les guides tablis par la Direction Gnrale de la Sant et notamment le Guide de bonnes pratiques pour la
prvention des infections lies aux soins raliss en dehors des tablissements de sant.
(www.sante.gouv.fr).
La strilisation doit tre prcde :
Dune pr-dsinfection
Dun nettoyage
Dun rinage
Dun schage parfait
La traabilit de cette strilisation doit tre assure par lutilisation dun registre spcial qui doit comporter :
La liste des instruments striliser
La date et lheure de chaque cycle
Le nom du responsable
NB :
Ne jamais rutiliser du matriel usage unique

On ne dsinfecte bien ou ne strilise bien, que ce qui est propre et sec
La strilisation doit toujours tre prfre la dsinfection (rserv des situations particulires)
SEULE la chaleur humide doit tre privilgie.
Les appareils utiliss doivent tre contrls rgulirement (contrat dentretien)
La strilisation doit tre trace.
Affichage des consignes suivre.
G ESTION DES DCHETS :

Toute personne qui produit les dchets rappels par le Code de la sant publique est tenue de les liminer (articles R. 1335-1 et suivants dudit Code).
Larticle R. 4127-269 du code de la sant publique impose tout chirurgien dentiste dassurer la gestion
des dchets issus de son activit de soin dans le respect de la rglementation en vigueur.
Un contrat de collecte doit tre sign avec un collecteur-transporteur agr pour les dchets risques
et un autre pour le recyclage des dchets damalgame.
Ce contrat de collecte doit rappeler :
La rglementation en vigueur
Lidentification du collecteur-transporteur
Les modalits de conditionnement, denlvement, de collecte, de transport et de traitement
Les conditions financires
Les clauses de rsiliation
Sa dure.
Il doit prvoir la mise disposition des conteneurs ncessaires, spcifiques chaque type de dchets,
identifis et conformes aux normes en vigueur. En fonction du poids des dchets produits, le praticien
est soumis une priodicit de collecte.
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La priodicit de collecte doit tre trimestrielle lorsque la quantit produite durant la priode est
infrieure 5Kg ; elle doit tre effectue toutes les semaines lorsque la quantit produite est entre 5 et
100 kg ; elle doit se faire toutes les 72 heures lorsque la quantit est suprieure 100kg (voir arrt du
07/09/1999).
Il existe une obligation, pour le praticien, de trier ses dchets ds leur production et les placer
immdiatement dans le conteneur spcifique agr, en distinguant les dchets risque :
Les coupants, piquants
Les dchets contamins risque infectieux
Les dchets damalgame secs.
Les boues damalgame issues des sparateurs (obligatoire sur chaque unit)
Et les autres dchets non souills assimilables aux ordures mnagres.
Tout dchet qui a t en contact avec des dchets contamins (ou avec du personnel qui a t en contact
avec des dchets contamins) doit leur tre assimil.
Il existe une obligation de traabilit de la gestion des dchets :
Un bordereau de prise en charge des dchets doit tre remis au praticien par le collecteur-transporteur
chaque enlvement.(Bordereau CERFA n10785*01 ou n10786*01 pour les dchets damalgames)
(Bordereau CERFA n11351*01 ou n11351*02 pour les dchets risque infectieux).
Le transporteur doit fournir dans les meilleurs dlais (1 mois) un bordereau " limination " sign par le
destinataire qui assure le traitement ou lincinration des dchets.
Les dates de ces actes doivent tres mentionnes.
Ces diffrents documents (convention, bordereaux) doivent tre classs dans un dossier spcifique.
Le praticien est responsable de ses dchets depuis leur production jusqu leur traitement final.
(VOIR : Guide technique dlimination des dchets dactivits de soins - Conseil dpartemental, syndicats, DASS - Consulter la liste des socits agres de collecte auprs de la DASS).
Il convient de noter quen application de larticle L. 541-2 du Code de lenvironnement, les chirurgiensdentistes sont responsables de llimination de leurs dchets et doivent sassurer que celle-ci seffectue
dans des conditions respectueuses de lenvironnement. Ils doivent donc sassurer que les prestataires qui
collectent leurs dchets suivent la rglementation en vigueur. Si les entreprises de collecte stockent temporairement les dchets collects, ce centre de transit doit tre autoris au titre de la lgislation sur les
installations classes (rubrique 322-A).A lheure actuelle, il existe, en France, trois socits qui collectent les dchets damalgames dentaires et qui disposent dune autorisation ICPE (installations classes
pour la protection de lenvironnement) pour le stockage provisoire et le transit de ces dchets (rubrique
322-A de la nomenclature des ICPE).
LA MATRIOVIGILANCE :
La matriovigilance se dfinit comme une veille sanitaire permanente dont les objectifs sont :
La surveillance
Le signalement
Le traitement
Linvestigation des vnements indsirables lis lutilisation des dispositifs mdicaux.
Elle vise les matriels et matriaux utiliss dans les cabinets dentaires : les dispositifs mdicaux sur
mesure (prothses dentaires, appareillages dorthodontie).
Larticle L.5212-1 du code de la sant publique indique que la traabilit des dispositifs mdicaux est
une information qui doit tre assure dans le cadre de la matriovigilance.
Elle impose certaines personnes (fabricants, utilisateurs et tiers) de signaler les incidents quelles ont
pu constater.
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Les chirurgiens dentistes, fabricants et utilisateurs sont naturellement soumis ces obligations.
Les incidents ou risques dincidents ayant entran ou susceptible dentraner la mort, ou la dgradation
grave de ltat de sant dun patient, dun utilisateur ou dun tiers doivent tre signals lAFSSAPS sans
dlai (cest--dire 24 48 heures).
Pour le signalement utiliser le formulaire CERFA n 10246 (disponible sur le site Intranet du CNO).
Si le signalement intresse un dispositif sur mesure, il faut en informer le patient.
Certains signalements peuvent tre diffrs et raliss priodiquement (selon leur tat de gravit).
Dautres procdent dun signalement facultatif .
Le non-respect de lobligation de signaler des incidents graves (sans dlai) peut tre puni dun emprisonnement de 4 ans et dune amende de 5.000 euros ou de lune des deux peines seulement.
(Organismes : AFSSAPS (Agence Franaise de Scurit Sanitaire des Produits de Sant) - 143/147 boulevard
Anatole France / F93285 Saint-Denis Cedex - Tl : 01 55 87 30 00 - Site internet : www.afssaps.sante.fr)
LA PHARMACOVIGILANCE :
Elle a pour objet la surveillance du risque deffets indsirables rsultant de lutilisation de mdicaments
ou de produits apparents.
Tous les effets indsirables (graves ou inattendus) doivent tre dclars immdiatement par les professionnels de sant (article R. 5121-170 du Code de la sant publique).
Les dclarations doivent tre faites au Centre Rgional de Pharmacovigilance de la rgion ou auprs de
la DASS. (se renseigner auprs du Conseil Dpartemental).
La non-dclaration dun effet indsirable peut mettre en cause la responsabilit du praticien.
Pour le signalement utiliser le formulaire CERFA n 10011*01 (disponible sur le site Intranet du CNO).
L A CO SMTOV IG ILAN CE :
Larticle L. 5131-9 du Code de la sant publique impose tout professionnel de sant ayant constat un
effet indsirable grave ou revtant un certain caractre de gravit susceptible dtre d un produit
cosmtique doit en faire la dclaration sans dlai au Directeur gnral de lAFSSAPS.
LA TRAABILITE DES DISPOSITIFS MEDICAUX :
Il existe des obligations rglementaires respecter en matire de traabilit des dispositifs mdicaux sur
mesure ( prothse dentaires appareillage dorthodontie).
Une fiche de traabilit (disponible sur le site Intranet du CNO) doit tre remplie pour chaque
prothse (fiche de liaison Cabinet / Laboratoire).
Elle doit indiquer :
lidentification du praticien,
- lidentification du patient (code si le laboratoire nest pas intgr au cabinet),
- la date de la prescription,
- la nature et la description du dispositif raliser sur identification code
- la dfinition des matriaux utiliser (normes types)
- les dates des tapes intermdiaires de ralisation,
- la date de finition et de livraison du travail,
- la date de pose du dispositif ( mise en bouche ou mise en service).
- les ventuels problmes rencontrs.
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Un bon de livraison du dispositif au cabinet si le modle de fiche utilis ne ralise pas ce rle.
Une dclaration de conformit aux exigences essentielles doit tre rdiges pour chaque dispositif
(art. R. 5211-39 du Code de la sant publique).
Ces documents doivent tre classs dans le dossier du patient et une copie archive dans un dossier
traabilit des prothse et (ou) appareillages orthodontiques (art. L 5211-3 code de la sant
publique).
Dans le cadre de la protection des patients, la libre circulation des matriels et matriaux utiliss en
matire de sant (les dispositifs mdicaux) est soumise au marquage CE ( lexception des dispositifs
sur mesure dont les pices prothtiques).
Lutilisation de fiche de traabilit de tous les produits utiliss est fortement recommande en indiquant
les mtaux utiliss, leurs origine et numro de lot.
Un devis sign par le patient est obligatoire (voir devis unique). Il prcise les normes des mtaux
utiliss. Tout incident doit tre signal lAFSSAPS. La traabilit des dispositifs mdicaux et de leurs
composants doit pouvoir tre assure.
Important : la notice explicative, dutilisation du dispositif mdical doit tre rdige en franais de
manire claire, comprhensible (sinon il faut effectuer une dclaration la matriovigilance).
REGLES PARTICULIERES POUR CERTAINS DISPOSITIFS MEDICAUX (dcret N 2006-1497 du

29 novembre 2006) :
Les dispositifs mdicaux concerns par cette rgle de traabilit sont fixs dans un arrt du 26 janvier 2007 relatif aux rgles particulires de la matriovigilance exerce sur certains dispositifs mdicaux,
pris en application de l'article L. 5212-3 du code de la sant publique.
Ainsi, en application de l'article L. 5212-3 du code de la sant publique, est fixe comme suit la
liste des dispositifs mdicaux soumis aux rgles particulires de traabilit prvues par les articles
R. 5212-36 R. 5212-42 du code de la sant publique :
a. Dispositifs mdicaux incorporant une substance qui, si elle est utilise sparment, est susceptible d'tre considre comme un mdicament driv du sang ;
b. Valves cardiaques ;
c. Autres dispositifs mdicaux implantables : - y compris les implants dentaires ; - l'exception des
ligatures, sutures et dispositifs d'ostosynthse.
Pour les dispositifs mdicaux cits aux a et b : les rgles particulires de traabilit prvues par les
articles R. 5212-36 R. 5212-42 du code de la sant publique s'appliquent sans dlai.
Pour les dispositifs mdicaux cits au c : les rgles particulires de traabilit prvues par les articles
R. 5212-36 R. 5212-42 du code de la sant publique doivent tre effectives au plus tard le 31 dcembre 2008.
1. Obligation gnrale de traabilit (art. R. 5212-36 CSP) :
Il y a une affirmation expresse de lobligation de traabilit pour certains dispositifs mdicaux dont la
liste est fixe par arrt.
La traabilit sexerce depuis la rception des dispositifs mdicaux dans la structure sanitaire ou de
chirurgie esthtique o ils seront utiliss jusqu' leur utilisation chez le patient.
Ces rgles ont pour objet de permettre d'identifier rapidement :
- les patients pour lesquels les dispositifs mdicaux d'un lot ont t utiliss ;
- les lots dont proviennent les dispositifs mdicaux utiliss chez un patient.
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2. Obligation des praticiens libraux :

Inscription des donnes dans le dossier mdical du patient (art. R. 5212-41 CSP)
Inscription des donnes ncessaires l'exercice de la traabilit :
- dans le dossier mdical du patient, s'il existe ;
- ou, dfaut, dans tout document permettant de localiser et d'identifier le lot dont provient le dispositif mdical utilis chez un patient ;
- dans tout document permettant de localiser et d'identifier les patients pour lesquels les dispositifs
mdicaux d'un lot ont t utiliss.
3. Dure de conser vation des donnes (ar t. R. 5212-41 CSP) :
Conservation pendant une dure de dix ans voire pendant quarante ans pour les dispositifs mdicaux
incorporant des produits drivs du sang.
Donnes devant tre inscrites dans le dossier mdical du patient (art. R. 5212-41 CSP) :
- l'identification du dispositif mdical : dnomination, numro de srie ou de lot, nom du fabricant
ou de son mandataire ;
- le lieu d'utilisation ;
- la date d'utilisation ;
- le nom du mdecin ou du chirurgien-dentiste utilisateur.
4. Transmission dun document au patient lissue des soins (art. R. 5212-42 CSP) :
Ce document devra mentionner :
- l'identification du dispositif mdical utilis : dnomination, numro de srie ou de lot, nom du
fabricant ou de son mandataire ;
- le lieu et la date d'utilisation ;
- le nom du mdecin ou du chirurgien-dentiste utilisateur.
OBLIGATION DE MAINTENANCE DU MATRIEL :

Tout exploitant dun dispositif mdical doit veiller, en vertu des articles R. 5212-25 et suivants du Code
de la sant publique, la mise en ?uvre de la maintenance et des contrles de qualit prvus pour les
dispositifs mdicaux quil exploite.
Il doit :
- Disposer dun inventaire qui rpertorie les diffrents dispositifs mdicaux exploits.
- Tenir un registre de chaque dispositif mdical
- Mettre en uvre les contrles.
Linventaire doit tre tenu rgulirement jour et doit mentionner :
- Les dnominations communes et commerciales du dispositif mdical.
- Le nom du fabricant.
- Le nom du fournisseur
- Le numro de srie du dispositif
- Sa localisation
- La date de sa premire mise en service.
Un registre doit tre tenu jour pour chaque dispositif mdical et il doit y tre consign :
- Les oprations de maintenance et les contrles de qualit internes (ceux effectus par lexploitant)
et externes (ceux effectus par un organisme indpendant de lexploitant)
- Lidentit de celui qui a ralis ces contrles
- La date de ralisation des oprations effectues
- La date darrt et de reprise dexploitation en cas de non-conformit
- La nature des oprations de contrle
- Le niveau de performance obtenu
- Le rsultat du contrle.
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Ce registre est conserver 5 ans aprs la fin dexploitation du dispositif mdical.

Il faut galement savoir que le contrle de qualit externe, en dautres termes, effectu par un organisme
agr, donne lieu ltablissement dun rapport relatif au maintien des performances du dispositif
mdical contrl.
Lexploitant a lobligation de remettre en conformit le dispositif mdical contrl sil savre non
conforme.
Si ce contrle conclut un risque dincident, lexploitant doit le notifier au directeur gnral de lAgence
franaise de scurit sanitaire des produits de sant.
Lexploitant qui naura pas procd aux contrles de qualit et respect lobligation de maintenance peut
tre mis en demeure de le faire.
La frquence de la maintenance peut varier selon les dispositifs mdicaux concerns.
LES COMPRESSEURS :
Lutilisation de compresseurs oblige soumettre les quipements des oprations de contrle rguliers.
Le praticien a lobligation de maintenir constamment son matriel en bon tat et de procder aux
vrifications adquates aussi souvent que ncessaire. Le praticien engage sa responsabilit en cas de
dommage vis--vis des personnes ou des biens.
Les compresseurs doivent tre soumis :
U n e d c l a r a t i o n d e m i s e e n s e r vice :
Il sagit dune dclaration de conformit aux exigences relatives linstallation et lexploitation des
appareils sous pression.
Elle a lieu avant la mise en service, suite une rparation ou modification notables. La dclaration
seffectue auprs de la DRIRE.
U n c o n t r l e d e m i s e e n s e r vice :
Il complte la dclaration de mise en service et pour objectif de permettre aux organismes habilits de sassurer que les conditions dinstallation et dexploitation sont respectes. Elle seffectue sur
demande de lexploitant un organisme habilit effectuer ces contrles (voir liste des organismes).
Linspection priodique :
Elle seffectue sous la responsabilit de lexploitant. Son objectif est de vrifier que ltat de lappareil
sous pression lui permet dtre maintenu en service avec un niveau de scurit compatible avec les
conditions dexploitation prvisibles. Elle comprend une vrification extrieure: la vrification des
accessoires de scurits. Pour les rcipients et les gnrateurs de vapeur, elle est complte par une
vrification intrieure.
Elle est ralise par une personne habilite reconnatre les dfauts et en apprcier la gravit.
Linspection priodique doit tenir compte des recommandations de la notice dinstruction du fabricant.
Priodicit : tous les quarante mois.
La requalification priodique :
Elle est ralise par un organisme habilit (DRIRE), un service dinspection reconnu ou un centre de
requalification.
Elle seffecue suite une nouvelle installation et un changement dexploitant. Elle comprend
linspection de lquipement, son preuve hydraulique et la vrification des accessoires de scurit.
Elle est prononce et sanctionne par lapposition dun poinon tte de cheval.
La priodicit de la mise lpreuve est de dix ans pour les appareils fixes.
Organismes habilits :
En vertu de larrt du 22 juin 2005 portant habilitation dorganismes pour le contrle des quipements
sous pression, seuls le GAPAVE, lASAP, et Bureau Veritas, sont habilits aux contrles et requalification,
et ce jusquau 31 dcembre 2007.
APAVE Groupe ou GAPAVE - 191, rue de Vaugirard ,75015 PARIS - www.gapave.fr
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ASAP (Association pour la scurit des appareils pression)

Continental Square BP 16757 95727 ROISSY CHARLES DE GAULLE Cedex
Bureau Veritas
17 bis, place des reflets, La Dfense 2, 92400 COURBEVOIE - www.bureauveritas.com
Les DRIRE (Directions Rgionales de lIndustrie, de la Recherche et de lEnvironnement)
Site national pour obtenir la liste des coordonnes des diffrentes DRIRE : www.drire.gouv.fr
La liste complte est disponible auprs de la prfecture.
Textes rglementaires :
Dcret 99-1046 du 13 dcembre 1999, modifi en dernier lieu le 23 dcembre 2003, relatif aux
quipements sous pression.
Arrt du 15 mars 2000, modifi en dernier lieu le 30 mars 2005, relatif l'exploitation des quipements sous pression.
Arrt du 22 juin 2005 portant habilitation dorganismes pour le contrle des quipements sous
pression.
LES APPAREILS RADIOLOGIQUES :
En vertu de larticle R.162-53 du Code de la Scurit Sociale, seuls peuvent tre rembourss ou pris en
charge les examens radiologiques excuts au moyen d'appareils et d'installations dclars dans les
conditions prvues au premier alina de cet article.
La prise de radiographie sans respect de ces dispositions est interdite pour la protection de la sant
publique.
1. La dclaration :
La demande dagrment relatif une installation en radiologie au sein du cabinet dentaire a t remplace
par une simple procdure de dclaration.
Il convient dsormais de respecter la procdure prvue larticle L. 1333-4 du Code de la sant
publique et dont la mise en uvre a t fixe dans un arrt du 14 mai 2004.
La procdure de dclaration respecter est la suivante :
- Un formulaire intitul Dclaration dappareil de radiodiagnostic mdical et dentaire est
remplir. Celui-ci est tlchargeable sur le site de lautorit de sret nuclaire
(www.asn.gouv.fr/textes/radioprotection). La composition du dossier fournir est dtaille
dans la notice explicative jointe.
- Le dossier est adresser la division rgionale de la sret nuclaire et de la radioprotection en
charge de sa zone gographique.
- Aprs vrification de la recevabilit du dossier, un accus de rception sera adress par le prfet
au dclarant.
- Un numro de dclaration sera alors attribu pour tous les appareils radiologiques dun mme
site.
Cette procdure de dclaration devra tre suivie pour chaque modification des installations de
radiologie du praticien.
Dure de validit de la dclaration : la validit dune dclaration est limite 5 ans compter de la date
mentionne dans laccus de rception. A chaque modification concernant les appareils, les locaux ou
le dclarant ainsi qu lexpiration de la dclaration, une nouvelle dclaration devra tre dpose auprs
de la DSNR. Les agrments en cours de validit au 20 juin 2004 (date de publication de larrt du
14 mai 2004 au JO) ont valeur de dclaration sur une priode de 5 ans (soit jusquau 20 juin 2009),
sauf si lagrment arrive premption avant cette date ou en cas de modification.
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Par ailleurs, conformment larticle L. 1333-11 du Code de la sant publique, tous les praticiens
doivent tre comptents en matire de radioprotection des patients dici juin 2009 et leur formation
devra tre ractualise tous les dix ans. Cest un arrt, en date du 18 mai 2004, qui a fix le contenu
de cette formation.
A lissue de la formation qui est adapte aux besoins de la profession, lorganisme qui la dispense
dlivre la personne ayant suivi la formation un document attestant sa validation. Ce document doit
tre tenu la disposition des agents chargs du contrle.
En outre, les praticiens doivent dsigner une personne dite comptente en matire de radioprotection (PCR : formation de 42 heures avec contrle des connaissances et revalidation tous les cinq ans).
La personne comptente en radioprotection effectue les analyses doptimisation et a accs la dosimtrie oprationnelle. Elle veille au respect des mesures de protection et recense les modes de travail
susceptibles de conduire des expositions exceptionnelles des personnels. Par ailleurs, la PCR labore
un plan dintervention en cas daccident, doit pouvoir le mettre en uvre et prendre les mesures
durgence. Enfin, elle participe la formation et la scurit des travailleurs exposs.
Cette formation des PCR est ralise par des coles agres COFRAQ et toutes les PCR doivent mettre
jour leurs connaissances selon le nouveau programme issu de larrt du 26 octobre 2005 (JO du
27 novembre 2005) dfinissant les modalits de contrle de radioprotection dici au 1er janvier 2008.
Pour le praticien, il existe trois alternatives. Soit il suit personnellement cette formation, soit il fait
former lun de ses salaris, soit il dsigne une PCR externe. Cette dernire est autorise par dfaut.
Il est rappel que, conformment au Code de Sant Publique, les praticiens doivent remplir les carnets
de sant qui leur sont prsents par leurs patients, notamment dans leur partie rserve aux actes de
radiologie.
Protection du personnel contre les rayonnements ionisants : elle doit tre assure conformment au
Code du Travail (voir notamment le dcret n2003-295 du 31 mars 2003 relatif la protection des
travailleurs qui distingue deux catgories de travailleurs (A et B) en fonction de la dose efficace susceptible dtre reue et qui oblige notamment la constitution de fiches dexposition individuelles
transmettre la mdecine du travail).
Il est interdit au personnel salari de rester dans la salle de soins pendant les actes de radiologie.
Le personnel doit galement tre form tous les trois ans la radioprotection par la PCR dsigne. Le
port dun dosimtre passif est par ailleurs conseill afin de prouver a posteriori linnocuit et labsence
dexposition (la vrification est trimestrielle auprs de lInstitut de radioprotection et de sret nuclaire
(IRSN) ou dun laboratoire agr du mme type, galement fournisseur de dosimtres). De plus, une
dosimtrie dambiance (mensuelle ou trimestrielle) est conseille, sur un mur, lintrieur de la zone de
tir.
2. Contrle :
Les appareils doivent :
- soit bnficier du marquage CE soit tre conforme la norme NFC 74-100 ;
- soit tre implants dans des installations amnages conformment aux normes NFC 15-160 et
NFC 15-161 ;
Les contrles rglementaires initiaux et priodiques auxquels sont soumis les gnrateurs de radiologie
dentaire doivent tre effectus par un organisme agr ou par lIRSN. La liste de ces organismes est
disponible auprs de la DRIRE ou de lAutorit de Sret nuclaire ou sur le site du CNO.
Le contrle externe de lappareil metteur doit tre effectu tous les ans.
La frquence de ces contrles est dfinie par un arrt du 26 octobre 2005 dfinissant les modalits
de contrle de radioprotection en application des articles R. 231-84 du code du travail et R. 1333-44
du code de la sant publique.
Lorganisme contrleur agr est charg deffectuer des mesures de dbit de dose au poste de travail, de
vrifier le respect de la norme NFC 15-163 concernant les locaux accueillant des gnrateurs de rayons
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ionisants, et de valider les dispositions prises par le chef dtablissement en matire de zonage et
dinformation du personnel. En outre, il peut tablir le plan des locaux aux normes exiges par lASN.
Toutefois, il ne doit pas dfinir les zones : seul le chef dtablissement en est responsable. Lorganisme
contrleur ne peut remplir les fonctions de PCR dsign, mme sous couvert dun contrat dordre priv.
Lannualisation du contrat de lorganisme contrl est recommande.
Lorganisation de lASN (voir www.asn.gouv.fr) :
Cre en novembre 2006, lAutorit de sret nuclaire (ASN) a pour mission de contrler lensemble
des activits et installations nuclaires en France. Lune de ses divisions, la Direction des rayonnements
ionisants et de la sant (DSI) est notamment charge du contrle des 50 200 installations nuclaires
mdicales nationales. Cette dernire organise, en collaboration avec lInstitut de radioprotection et de
sret nuclaire (IRSN) et les diffrentes agences sanitaires concernes, la veille scientifique, sanitaire et
mdicale des effets des rayonnements ionisants sur la sant grce ses onze dlgations territoriales
(Bordeaux, Caen, Chalons-en-Champagne, Dijon, Douai, Lyon, Marseille, Orlans, Paris, Strasbourg).
Les organismes de contrle en radioprotection agrs (Liste rgulirement rvise par publication au JO) :
ALGADE- APAVE alsacienne - APAVE parisienne - APAVE Sudeurope - Bureau Veritas, zone France CETE APAVE Nord-Ouest - Gamma Assistance - Lanse-SPR - MERI 788 - MSIS, ZAC de Courcelle NORISKO quipements - SGS Qualitest industrie - SOCOTEC industries SPRA.
Voir notre site internet
Voir arrt du 20/03/2006 portant agrment dorganismes chargs des contrles en radioprotection
SCURIT INCENDIE :
Un cabinet dentaire est un tablissement recevant du public (ERP) de type U, cest--dire un tablissement de soins sans hbergement de 5me catgorie pouvant recevoir moins de 100 personnes.
En application des dispositions du rglement du 25 juin 1980, les ERP de 5me catgorie dont
leffectif thorique est de moins de 20 personnes, doivent respecter les obligations suivantes :
tre dots d'extincteurs portatifs eau pulvrise, de 6 litres au minimum, conformes aux normes,
raison d'un appareil pour 300 mtres carrs, avec un minimum d'un appareil par niveau de
travail. En outre, les locaux prsentant des risques particuliers d'incendie doivent tre dots d'un
extincteur appropri aux risques. Tous les extincteurs doivent tre facilement accessibles au public,
utilisables par le personnel de l'tablissement et maintenus en bon tat de fonctionnement. Leur
emplacement doit tre signalis par un pictogramme.
tre quips d'un systme d'alarme selon les modalits dfinies ci-dessous:
a. L'alarme gnrale doit tre donne par tablissement recevant du public et par btiment si
l'tablissement comporte plusieurs btiments
b. Le signal sonore d'alarme gnrale ne doit pas permettre la confusion avec d'autres signalisations
utilises dans l'tablissement. Il doit tre audible de tout point du btiment pendant le temps
ncessaire l'vacuation ;
c. Le personnel de l'tablissement doit tre inform de la caractristique du signal sonore d'alarme
gnrale. Cette information " peut " tre complte par des exercices priodiques d'vacuation
d. Le choix du matriel d'alarme est laiss l'initiative du chef d'tablissement qui devra s'assurer de
son efficacit ;
e. Le systme d'alarme doit tre maintenu en bon tat de fonctionnement.
La liaison avec les sapeurs-pompiers doit tre ralise par tlphone urbain dans tous les tablissements.
Des consignes prcises, affiches bien en vue, doivent indiquer:
a. le numro d'appel des sapeurs-pompiers;
b. l'adresse du centre de secours de premier appel;
c. les dispositions immdiates prendre en cas de sinistre.
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Les installations lectriques doivent tre conformes aux normes les concernant.
Il ne doit tre fait usage que de canalisations ne propageant pas la flamme. L'emploi de douilles
volantes ou de fiches multiples est interdit. Les installations ne doivent comporter que des canalisations fixes ; les canalisations mobiles alimentant les appareils ne doivent pas faire obstacle la
circulation du public.
Les escaliers protgs et les circulations horizontales d'une longueur totale suprieure 10 mtres
ou prsentant un cheminement compliqu, ainsi que les salles d'une superficie suprieure
100 mtres carrs, doivent tre quips d'une installation fixe d'clairage de scurit de type non
permanent (blocs autonomes d'clairage de scurit, par exemple). Dans les autres cas, des moyens
d'clairage lectriques portatifs (lampes lectriques piles ou accumulateurs) doivent tre mis la
disposition du personnel de l'tablissement, ou bien il est fait emploi de dispositifs luminescents
(autocollants ou peintures) pour les signalisations.
Le contrle annuel de ces extincteurs par un organisme agr par le CNPP fait lobjet dun certificat
APSAD (N4 pour les premires installations et Q4 pour les contrles annuels) qui est archiv. La date
de vrification est indique sur les extincteurs aprs chaque passage.
Il est indispensable de tenir un registre dentretien.
INSTALLATIONS LECTRIQUES :
Linstallation lectrique du cabinet doit respecter au minimum la norme NFC 15-100 (renseignements
sur le site Intranet du CNO).
Dans le cas o le praticien exerce sans salari dans le cabinet, le Rglement de scurit des
Etablissements Recevant du Public de 5me catgorie ne prvoit pas dobligation de contrle priodique.
Llectricien qui a fait linstallation doit, aprs contrle de lEDF, vous remettre un certificat de conformit.
Si le chirurgien-dentiste est employeur et/ou sur demande de son assureur - cette installation doit tre
vrifie tous les 3 ans. Linspecteur du travail peut prescrire tout moment lemployeur de faire
procder une vrification de ses installations lectriques par un vrificateur agr.
Toute installation utilisant le courant " force " doit tre vrifie tous les ans.
Recevant du public, il existe une obligation davoir un clairage de secours, par exemple : au minimum,
indication " sortie " au-dessus de la porte.
Dans le cas des cabinets dentaires, ds lors quils ont au moins un salari, larticle 53 du dcret 88-1056
du 14/11/88 prvoit que les installations doivent tre vrifies :
- lors de leur mise en service ou aprs avoir subi une modification de structure,
- puis priodiquement.
Dans le 1er cas, les vrifications sont pratiques par une personne ou un organisme agr, choisi par le
praticien sur une liste fixe par arrt du ministre du Travail.
Ces vrifications peuvent toutefois tre effectues par des personnes appartenant ou non au cabinet
dont la liste nominative doit tre communique par lemployeur au directeur rgional du travail et de
lemploi ou au chef du service rgional de linspection du travail, de lemploi et de la politique sociale
agricole. Ces personnes doivent avoir des connaissances approfondies dans le domaine de la prvention
des risques lectriques ainsi que des dispositions rglementaires qui y sont affrentes et exercer rgulirement lactivit de vrification.
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Dans le 2me cas, seul lemployeur est habilit faire raliser ces vrifications priodiques.
La priodicit de ces vrifications est de 1 an.
Dans tous les cas, lors de la souscription dun contrat de fourniture dnergie lectrique, pour une
1re mise sous tension de linstallation, labonn doit fournir une attestation de conformit aux
normes de scurit lectrique.
Cette attestation est fournie par linstallateur lectricien qui ltablit et la soumet, accompagne du rapport
de vrification initiale dun organisme agr, pour visa, lorganisme CONSUEL (Dcret 72-1120
du 14/11/72 modifi par Dcret n2005-1567 du 9 dcembre 2005).
Liste des principaux organismes agrs : AIF Services, APAVE, VERITAS-CEP, AINF, SOCITEC
RGLES DUTILISATION DES GAZ MDICAUX :

Co ndi ti ons d'i ns tall ation des gaz mdicaux :
Les conditions de stockage, d'installation et de fonctionnement des gaz mdicaux doivent tre conformes aux dispositions de la norme franaise NF EN 737-3 relative aux rseaux de distribution de gaz
mdicaux non inflammables. Cette norme s'applique aux gaz suivants :
oxygne ;
protoxyde d'azote ;
air usage mdical ;
azote ;
hlium ;
dioxyde de carbone ;
mlanges spcifis des gaz prcdents ;
aspiration mdicale.
Distribution par rcipients mobiles :
Les rcipients mobiles doivent tre protgs contre les chocs et les risques de chute par des moyens
appropris tels que barrires, crochets, chanes, etc.
Ils doivent tre protgs des tempratures excessives dues l'action du soleil ou la proximit
des surfaces chauffantes, radiateurs et canalisations de vapeur notamment, ainsi que des risques de
corrosion accidentelle.
Consignes et plans :
Des consignes trs strictes doivent tre donnes et rappeles priodiquement tout le personnel pour
attirer son attention sur les dangers qu'il y a :
de graisser les organes de distribution et d'utilisation ;
de mettre en contact l'oxygne avec les graisses de toutes origines;
de fumer et d'utiliser, proximit des appareils de traitement, des flammes (lampes alcool, allumettes, rchauds) et des appareils lectromdicaux comportant des parties incandescentes nues
ou des parties susceptibles de produire des tincelles ;
de manipuler les rcipients sans prcaution, de les soumettre des chocs violents ou de les dposer proximit des sources de chaleur.
Ces consignes doivent tre rappeles par affiches apposes proximit de tout dpt ; chaque appareil
de traitement doit comporter une tiquette trs visible prcisant l'interdiction de fumer et de graisser
les organes de distribution et d'utilisation.
Un plan trs lisible, indiquant les emplacements des diffrents lments de l'installation, en particulier
celui de la vanne de sectionnement du rseau, doit tre affich dans les centrales, ainsi que les consignes particulires tenir en cas d'incident ou d'incendie. Un exemplaire de chacun de ces documents
doit tre joint au registre de scurit prvu l'article R.123.51 du code de la construction et de
l'habitation.
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Les installations doivent tre maintenues constamment en bon tat d'entretien. Les dfectuosits des
appareils et les fuites doivent tre signales ds leur constatation.
Vrifications techniqu es :
Avant leur mise en service, les appareils et les installations doivent faire l'objet d'une vrification, par
une personne ou un organisme agrs.
En cours d'exploitation, ces appareils et ces installations doivent tre vrifis, au moins une fois par an.
Quelques prcautions retenir :
fixer les bouteilles pendant les transports,
ne jamais tenter de dissocier le manomtre et le dtendeur,
ne jamais utiliser d'oxygne ou de gaz enrichi en oxygne proximit d'un point d'ignition ou de
matire organique facilement inflammable telle que graisses ou huiles de lubrification,
toujours n'ouvrir que trs progressivement la vanne des bouteilles, de faon que la monte en
pression s'tale sur plusieurs secondes ; de la sorte, les compressions trop brutales en aval seront
vites.
Seul le respect des consignes de maintenance et d'utilisation des bouteilles de gaz comprims et des
dtendeurs qui les quipent, est de nature matriser les risques qui sont invitablement lis leur
usage.
Pour en savoir plus : consulter la Commission locale de surveillance de la distribution des gaz usage
mdical (cre en 1985 par la circulaire DGS/3A/667 bis du 10/10/85).
LA TRO USSE DURGEN CE :

Le chirurgien-dentiste doit exercer en assurant la scurit de ses patients (art. R. 4127-204 du code de
la sant publique).
Sil emploie du personnel, il doit au titre du code du travail tre capable de parer aux accidents
courants.
Par consquent, il est obligatoire de possder une trousse durgence au cabinet dentaire.
Il ny a pas de contenu type dune telle trousse ; toutefois, il est recommand de disposer - entre autre :
dun appareil de ranimation (kit oxygne) - vrifier la date dune pharmacie durgence comprenant titre indicatif :
- dun corticode anti-inflammatoire durgence,
- dun dilatateur bronchique,
- dun tonicardiaque
- dun anti-hypertenseur
- dun anti-convulsif
- dun hyperglycmiant
- dun tensiomtre
- etc (Cette liste est non exhaustive).
Le but est de pouvoir sadapter toute situation durgence.
Il est recommand de pouvoir disposer trs rapidement dune liste de numros dappels tlphoniques
indispensables (pompiers, mdecins, hpital, cliniques, SAMU, etc..).
Il est fortement conseill de suivre rgulirement une formation permettant de faire face aux situations
durgence.
Obligation pour tout chir urgien-dentiste employeur : trousse de premier secours.
En application de larticle R.232-1-6 du code du travail : les lieux de travail doivent tre quips dun
matriel de premiers secours. Ce matriel doit faire lobjet dune signalisation par panneaux.
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Cette trousse doit comprendre notamment des gants vinyle, une couverture de survie, des pansements
compressifs, des compresses striles, une paire ciseaux, une pince chardes, des bandes extensibles,
des bandes de gaze, des compresses la chlorhexidine, des compresses alcoolises,

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ANNEXE I

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ANNEXE II

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ANNEXE III

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LES RESEAUX, LES ACCORDS DE PARTENARIAT ; LACCS AUX SOINS
TITRE IX
LES RESEAUX,
LES ACCORDS DE PARTENARIAT ;
LACCS AUX SOINS
1- Les rseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 9 3
2- Les accords de partenariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 9 6
3- Laccs aux soins
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 9 10

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1 LES RSEAUX
Les rseaux de soins, initis par les ordonnances du 24 avril 1996 (dites ordonnances JUPPE), trouvent
leur fondement textuel dans le texte de larticle L.6321-1 du code de la sant publique, insr par la loi
du 4 mars 2002.
Cet article dtermine :
1. Lobjet et les missions du rseau ;
2. Les personnes pouvant participer au rseau ;
3. Les modalits de financement du rseau.
Larticle L.6321-2 du code de la sant publique prcise quant lui les formes sous lesquelles le rseau
peut tre constitu.
Ar t ic l e L .6 3 2 1 - 1 a l in a 1 : O b je t et m i ss io n s d u r s ea u
favoriser laccs aux soins, la coordination, la continuit ou linterdisciplinarit des prises en
charge sanitaires, notamment de celles qui sont spcifiques certaines populations, pathologies ou
activits sanitaires ;
assurer une prise en charge adapte aux besoins de la personne tant sur le plan de lducation la
sant, de la prvention, du diagnostic que des soins.
participer des actions de sant publique.
Ar t i cl e L. 63 21-1 a l in a 2 : Me m br e s d u r s e a u
Le texte prvoit que les rseaux peuvent tre organiss entre :
les professionnels de sant libraux ;
les mdecins du travail ;
des tablissements de sant ;
des groupements de coopration sanitaire ;
des centres de sant ;
des institutions sociales ou mdico-sociales ;
des organisations vocation sanitaire ou sociale ;
des reprsentants des usagers.
Les membres du rseau seront bien videmment fonction de la pathologie, de lactivit sanitaire ou de
la population vise par le rseau.
Ar t i c l e L . 63 21- 1 a l in a 3 : Fi n a n c em e n t d u r se a u
Depuis la loi du 4 mars 2002, il existe deux types de financement possibles :
les subventions par ltat, les collectivits territoriales ;
le financement par le rgime obligatoire de lassurance maladie, dans le cadre de lONDAM.
Afin de bnficier de ces financements, le rseau doit rpondre des critres de qualit et des
conditions dorganisation, de fonctionnement et dvaluation fixes aux articles D.6321-2 D.6321-7
du code de la sant publique
Ar ticle D.6 32 1-2 :
le rseau doit rpondre des besoins de sant de la population, dans une aire gographique dfinie ;
le rseau doit rpondre des actions de prvention, dducation, de soin et de suivi sanitaire, en
fonction de son objet du rseau ;
le rseau dfinit son objet et les moyens ncessaires sa mise en uvre ;
le rseau rappelle et fait connatre les principes thiques dans le respect desquels ses actions seront
mises en uvre ;
le rseau met en place une dmarche damlioration des pratiques, sappuyant notamment sur des
rfrentiels, des protocoles de prise en charge et des actions de formation ;
le rseau prvoit une organisation, un fonctionnement et une dmarche dvaluation dcrits dans sa
convention constitutive.
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Ar t icl e D. 6 3 21 -3 : le rseau doit :
garantir le libre choix dentrer dans le rseau et den sortir ;
garantir le libre choix du praticien par le patient.
A cet effet, un document dinformation doit tre remis ce dernier, prcisant :
le fonctionnement du rseau et des prestations proposes ;
les moyens prvus pour linformation de lusager chaque tape de sa prise en charge ;
les modalits garantissant lusager de laccs aux informations concernant sa sant et du respect de
leur confidentialit.
Article D. 6321-4 : une coordination doit tre assure entre les membres du rseau, pour assurer la
continuit et la globalit des interventions.
Une charte doit tre tablie, dfinissant les engagements des personnes physiques et morales intervenant titre professionnel et bnvole.
Cette charte rappelle les principes thiques auxquels doit se soumettre le rseau.
Elle prcise galement :
les modalits daccs et de sortie du rseau
le rle respectif des intervenants, les modalits de coordination et de pilotage du rseau
les lments relatifs la qualit de la prise en charge ainsi que les actions de formation destines aux
intervenants
les modalits de partage de linformation, dans le respect du secret professionnel et des rgles
dontologiques propres chaque acteur.
Doivent tre annexs la charte :
les rfrentiels utiliss,
les protocoles de prise en charge,
le document dinformation sur le rseau, destin au malade.
Les signataires de la charte sengagent :
participer aux actions de prvention, dducation, de soins et de suivi sanitaire et social mises en
uvre ;
ne pas utiliser leur participation directe ou indirecte lactivit du rseau des fins de promotion
et de publicit.
Ar ticle D.6 321 -5 :
Concerne la convention constitutive du rseau, signe par le ou les promoteurs du rseau et ses autres
membres, ainsi que par tout nouveau membre du rseau. Elle est porte la connaissance de tous les
professionnels de sant de laire gographique du rseau.
Cette convention mentionne notamment (et la liste nest pas exhaustive) :
lobjet du rseau et les objectifs poursuivis ;
laire gographique du rseau et la population concerne ;
le sige du rseau ;
lidentification des promoteurs du rseau, leur fonction et le cas chant lidentification du responsable du systme dinformation ;
les personnes physiques et morales le composant et leur champ dintervention respectifs ;
les modalits dentre et de sortie du rseau des professionnels et des autres intervenants ;
les modalits de reprsentation des usagers ;
la structure juridique choisie et les statuts correspondants
les diffrentes conventions et contrats ncessaires sa mise en place ;
lorganisation de la coordination et du pilotage, les conditions de fonctionnement du rseau et, le cas
chant, les modalits prvues pour assurer la continuit de soins ;
lorganisation du systme dinformation, et larticulation avec les systmes dinformation existants
les conditions dvaluation du rseau ;
la dure de la convention et ses modalits de renouvellement ;
le calendrier prvisionnel de mise en uvre ;
les conditions de dissolution du rseau.
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Ar ticle D.6 321 -6 :
Les demandes de financement doivent faire lobjet dun dossier comprenant les documents prvus aux
articles D.6321-3 D.6321-5, ainsi quun plan de financement numrant les financements acquis ou
demands, lensemble des moyens en personnel, locaux et matriel mis la disposition du rseau et
valoriss.
Ar ticle D. 6 32 1-7 :
En contrepartie de ce financement, les promoteurs doivent transmettre, avant le 31 mars de chaque
anne, aux reprsentants des organismes financeurs, un rapport dactivit relatif lanne prcdente.
Tous les trois ans, un rapport dvaluation est galement ralis
La dotation nationale pour le dveloppement des rseaux au sein de lONDAM est rglemente par
les articles L.162-43 et suivants et R.162-59 et suivants du code de la scurit sociale.
Les demandes de financement dans ce cadre prcis sont adresses aux directeurs de lARH et de
lURCAM dans la circonscription gographique o le rseau a son sige.
Le montant de cette dotation est fix chaque anne par arrt ministriel. Le financement prvu pour
la coordination et la continuit des soins est dcid conjointement par le directeur de lARH et le
directeur de lURCAM, dans le cadre des priorits pluriannuelles de sant.
Les directeurs de lARH et de lURCAM concluent une convention dfinissant les conditions de
linstruction conjointe des demandes.
La dcision conjointe de financement doit prendre en considration certains lments, et notamment
lintrt mdical, social et conomique du rseau, au regard de lorganisation, de la coordination, de la
qualit et de la continuit des soins, tenant compte de loffre de soins existante et des orientations
dfinies par les schmas rgionaux ou nationaux dorganisation sanitaire et les schmas mdico-sociaux
ainsi que des actions de prvention, dducation pour la sant et de formation.
Ce financement peut se faire sous la forme dun rglement forfaitaire de tout ou partie des dpenses
du rseau.
Ils peuvent tre verss soit aux professionnels concerns, soit aux structures de coordination gestionnaire du rseau.
Dans ce cadre, il est possible de droger :
Aux dispositions des conventions nationales existantes et qui concernent les tarifs, honoraires et frais
accessoires dus aux professionnels de sant par les assurs sociaux ;
Aux dispositions relatives la couverture de certains frais par lassurance maladie ;
Au principe du paiement direct des honoraires par le malade au praticien ;
Aux dispositions relatives la limitation ou la suppression de la participation du patient au paiement de certains frais.
La dcision conjointe de financement est publie au Bulletin Officiel des Actes Administratifs de
la Prfecture du dpartement dans lequel lARH a son sige, ainsi quau Bulletin de chacun des
dpartements dans lesquels la dcision sappliquera. Elle est galement notifie au(x) promoteur(s) du
rseau qui a(ont) fait la demande de financement. Le silence gard pendant plus de 4 mois compter
de la rception dun dossier complet de demande de financement vaut dcision de rejet de la demande.
Lorsque la demande de financement mane dun rseau dont le champ dapplication excde la rgion,
la dcision de financement est prise aprs consultation des directeurs dARH et dURCAM des caisses
dassurance maladie concernes. En cas de dsaccord de lun des directeurs dune rgion limitrophe, la
dcision de financement ne sappliquera pas aux assurs sociaux ressortissant de la caisse maladie de la
rgion considre.
Pr incipa ux r s e a ux por t s l a c o n na is s a n c e d u C o ns e i l N a t i o na l :
R s e a u S a n t H a n d i - A c c e s ( 2 5 / 2 9 r u e d e S a u r upt 54000 NANCY)
Rseau dvelopp sur la rgion de Lorraine, visant amliorer et faciliter le dveloppement de la
prise en charge du patient handicap.
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R s e a u O n c o d e n t ( 2 5 / 2 9 r u e d e S a u r u pt 54 000 NANCY)
Rseau dvelopp galement sur la rgion de Lorraine, visant prendre en charge les patients atteints
de cancer et qui implique l'ensemble des partenaires mdicaux et paramdicaux du secteur libral
qui prennent en charge les mmes patients atteints de cancer.
R s e a u S a n t B u c c o - D e n t a i re & H a n d i c a p R h n e - A l p e s ( C e n t re H o s p i t a l i e r l e V i n a t i e r
95 boulevard Pinel 69677 BRON CEDEX)
SBDH-RA : rseau de sant ville-hpital destin coordonner le dpistage, la prise en charge
prcoce, le traitement et la prvention des pathologies bucco-dentaires des personnes en situation
de handicap ou de dpendance.
R s e a u H a n d i d e n t ( M a i s o n d e n t a i re E u r a s a n t P a rc G a l n i s 5 5 r u e S a l v a d o r A l l e n d e 5 9 3 7 3
L OOS LEZ LIL LE)
Rseau dont l'objectif est de mutualiser les connaissances et les comptences professionnelles d'acteurs
divers et complmentaires en vue de faciliter l'accs aux soins bucco-dentaire et de dvelopper la
prvention pour offrir une meilleure rponse des soins aux personnes en situation de handicap.
Rseau Bus Dentaire UFSBD Paris (7 r ue Mariotte 75017 PARIS)
Bus Dentaire affrt avec les fonds de la caisse primaire de PARIS et visant prendre en charge les
personnes ges rsidant en EHPAD (tablissement hbergeant des personnes ges dpendantes).
R s e a u A c s o d e n t U F S B D ( 4 p l a c e L o r ra in e 4 9 10 0 A NG ERS )
Rseau ville-hpital pour la sant bucco-dentaire des enfants et adultes handicaps
Rseau Sant Sud Yvelines (3 avenue du Manet 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX)
Rseau ayant pour but d'amliorer le suivi, l'accompagnement et les soins aux personnes touches
par des pathologies ou des problmatiques lourdes, et de favoriser la communication entre les
diffrents intervenants, tant en ville qu' l'hpital.
Rseau Accs aux Soins, Accs aux Droits et Education la Sant ASDES (Hpital Max Fourestier
4 0 3 a v e n u e d e l a R p u bl iq u e 9 2 0 1 4 N A N T E R R E C E D E X)
Rseau s'adressant aux patients qui cumulent des facteurs de risques mdicaux et/ou sociaux et effectuant le reprage des problmes individuels, puis de mise en uvre d'une dmarche personnalise
de prvention et d'ducation la sant et de dpistage prcoce.
R seau GIPS (77 avenue de la Rp ublique 92120 MONTROUGE)
Rseau ayant pour objectif de dvelopper et favoriser les stratgies de prvention bucco-dentaires
contribuant l'ducation et l'information des patients.
2- LES ACCORDS DE PARTENARIAT

L e s p r o toc o les d' acc or d :
Le dveloppement croissant de la part des dpenses de sant la charge des patients, aprs lintervention des rgimes obligatoires ou des rgimes complmentaires, conjugus aux exigences de qualit et
de scurit dans le domaine sanitaire, ont conduit un grand nombre d'assurances complmentaires
proposer aux chirurgiens-dentistes de signer des accords de partenariat, permettant aux patients
d'accder un meilleur remboursement des frais dentaires.
Le Conseil National tient rappeler que larticle L. 4113-9 du code de la sant publique met la charge
de tout professionnel de sant lobligation de transmettre au conseil dpartemental de lOrdre au tableau
duquel il est inscrit les contrats quil conclut pour lexercice de sa profession.
Parmi ces contrats, on retrouve les conventions passes par les praticiens, quil sagisse ou non de
contrat de travail, que la convention soit temps partiel ou total, et notamment les conventions
conclues avec les mutuelles.
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Doivent donc tre communiqus lOrdre tous les contrats professionnels passs par le praticien,
cest--dire ceux qui permettent lexercice de la profession ou qui ont un rapport direct avec lui ,
ainsi que les avenants ces contrats.
Les praticiens disposent dun dlai dun mois compter de la conclusion de ces contrats pour les
communiquer lOrdre, communication qui doit saccompagner dune dclaration sur lhonneur quils
nont pas pass de contre-lettre ces contrats.
En cas dabsence de communication, de fausse dclaration ou dabsence dcrit imputable au praticien,
ce dernier commet une faute disciplinaire, passible soit de sanctions disciplinaires, soit dun refus
dinscription au tableau (article L .4113-10 et L. 4113-11 du code de la sant publique).
En vertu de larticle R. 4127-209 du code de la sant publique, relatif lindpendance, tout chirurgiendentiste est libre de signer ces protocoles ou de ne pas les signer.
Il est de la comptence du Conseil de lOrdre de vrifier laspect dontologique de ces protocoles liant
les praticiens et les assurances complmentaires.
ANNEXE
LES RECOMMANDATIONS DU
CONSEIL NATIONAL DE LORDRE DES CHIRURGIENS-DENTISTES
NO UVEA UX MEC AN IS MES DE P RISE
EN CHARGE DU PATIENT
(protocole, rseaux, filires,)
PRA LA BLE
Le dveloppement croissant de la part des dpenses de sant la charge des patients, aprs lintervention des rgimes obligatoires ou des rgimes complmentaires, conjugus aux exigences de qualit et de
scurit dans le domaine sanitaire, ont conduit :
dune part lmergence de nouveaux mcanismes de prise en charge ou dorganisation des soins,
et dautre part lintrt nouveau et particulirement actif des compagnies dassurance, des mutuelles mais galement dautres acteurs, pour le march de la sant et participer plus activement la
couverture des dpenses.
Le dveloppement et la multiplication des protocoles de prise en charge financire, les plates-formes
dinformation, les filires et les rseaux de soins en sont lillustration.
Le Conseil National a manifest, de nombreuses reprises, son intrt pour tout projet qui soit de
nature favoriser la modernisation des modes dexercice des chirurgiens-dentistes, et amliorer la
qualit des soins dlivrs.
Toutefois, le Conseil National entend exercer pleinement son rle de garant du respect des rgles
fondamentales, tant professionnelles que dontologiques qui sous-tendent lexercice professionnel et
garantissent lintrt du patient, lindpendance des praticiens et la qualit des soins, de manire
viter tous risques de drive quel quils soient.
Nombreux sont les chirurgiens-dentistes mais galement les conseillers ordinaux ne pas tre en
mesure, face cette multitude de nouveaux projets, de distinguer les risques datteinte notre exercice
professionnel.
Ces recommandations ont pour objet de faciliter la lecture et la comprhension dontologique des projets de protocoles, de rseaux, de filires.
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I - D F IN IT I ON S
Aux fins des prsentes recommandations, on entend par :
a. nouveaux mcanismes de prise en charge
Tout mcanisme initi depuis les ordonnances du 24 avril 1996 et dont lobjet est de favoriser une
prise en charge qualitative et/ou financire, tels que les protocoles, les rseaux de soin, les filires ou
encore les plates-formes.
b. r s e a u x d e s o i n s
Tout mcanisme dont lobjet est la coordination et la continuit des prises en charges sanitaires, soit
par pathologie, soit par population, soit encore par activit sanitaire.
Le rseau qui mne des actions dvaluation peut tre constitu de professionnels libraux, dtablissements de sant, dinstitutions sociales ou mdico-sociales ou encore dorganismes vocation
sanitaire ou sociale.
Les rseaux de soins sont dits exprimentaux lorsquils rpondent aux conditions prvues larticle
L 162-31-1 du Code de la Scurit Sociale destines promouvoir avec laccord des bnficiaires de
lassurance maladie des formes nouvelles de prise en charge des patients et dorganiser un accs plus
rationnel au systme de soins ainsi quune meilleure coordination.
c. Filires de soins
Toute organisation mise en place partir des mdecins gnralistes dits galement rfrents est
destine amliorer la qualit du suivi mdical et laccs des patients au systme de soins.
Conformment larticle L 162-31 du Code de la Scurit Sociale, la mise en place de ce type
dactions peut bnficier de drogations aux dispositions du code de la scurit sociale, notamment
en matire de tarifs, honoraires, rmunrations.
d. Protocoles
Tout contrat entre un chirurgien-dentiste et un partenaire financier (mutuelles, assurances) dont
lobjet est dorganiser la prise en charge des assurs de la compagnie dassurance ou de la mutuelle.
Ce mode, dj ancien de contractualisation, tend se dvelopper et prvoir de nouvelles obligations
notamment qualitatives la charge du chirurgien-dentiste signataire.
e. Plate-for m e in f or mation
Tout systme mis en place par des compagnies dassurances, caisses dassurances maladie, mutuelles,
dont lobjet est dinformer et dclairer leurs assurs sur la prise en charge qualitative et financire des
soins dentaires.
II - RECOMMANDATIONS
Pour la clart des dveloppements, seront distingus :
lapplication des grands principes dontologiques (A),
les devoirs des chirurgiens-dentistes envers les patients (B),
les rgles gouvernant lexercice professionnel (C).
A- LES PRINCIPES DEONTOLOGIQUES FONDAMENTAUX
1. Lindpendance de lexercice professionnel
Chaque chirurgien-dentiste, quel que soit son mode dexercice, doit exercer en toute
indpendance.
Il doit rester libre de ses prescriptions et donc de son choix thrapeutique.
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En aucun cas, le chirurgien-dentiste ne doit tre limit ou contraint par des considrations
conomiques et de rentabilit. La seule limite est ce qui est ncessaire la qualit et lefficacit
des soins.
En consquence, sont prohiber :
Tout contrle des actes par des chirurgiens-dentistes conseils qui excderait la seule vrification
de ladquation entre dune part le traitement pour lequel la prise en charge est accepte et
dautre part, sa ralit.
Toute application de recommandation de qualit qui ne serait pas valide par la profession.
La visite et le contrle qualit de cabinets dentaires par des mandataires (chirurgiens-dentistes
conseils) du partenaire financier.
Plus gnralement, sont prohibs tout mcanisme ou procd contractuels dont le but ou la
consquence seraient de favoriser une vrification, un contrle ou une immixtion dans lindication
thrapeutique et dans la ralisation de lacte, pour lesquels, seul le chirurgien-dentiste est responsable.
2. Le libre choix du chir urgien-dentiste par le patient
Tout chirurgien-dentiste doit pouvoir avoir accs, dans le cadre de son exercice professionnel, aux
nouveaux mcanismes de prise en charge, sans aucune discrimination :
Aucune slection ne saurait tre admise qui reposerait sur des critres politiques, ethniques,
sociaux, religieux ou conomiques.
3. Paiement direct des honoraires par le patient au chir urgien-dentiste
Le paiement direct du chirurgien-dentiste par son patient est la rgle.
En cas de demande du patient, un mcanisme de dispense davance de frais ne peut tre impos
contractuellement comme lunique solution.
Le patient doit conserver une entire libert de choix sans que cela ne porte atteinte au remboursement auquel il a droit.
En cas de recours un systme de dispense davance de frais, doit tre vit tout mcanisme qui
aurait pour effet de permettre la rtention de tout ou partie des honoraires dus au praticien ou
den suspendre le rglement, de manire injustifie, en cas de dsaccord sur un seul cas.
4. Secret professionnel
Le strict respect du secret professionnel doit conduire :
linterdiction pour tout chirurgien-dentiste dadresser directement au partenaire financier, tout
document ou pice comportant des informations mdicales.
en cas de constitution de rseau avec dautres professionnels, ne partager les informations
mdicales qu la condition quelles soient ncessaires au bon suivi du patient.
En outre, il appartient au chirurgien-dentiste de sassurer que les modes de transmission informatiss
de donnes mdicales rpondent aux garanties de confidentialit indispensables au bon respect du
secret professionnel.
B- LES DEVOIRS DES CHIRURGIENS-DENTISTES ENVERS LES PATIENTS
1. Infor mation et publicit
La participation dun chirurgien-dentiste un nouveau mcanisme de prise en charge du patient
ne peut lautoriser, indirectement ou directement, prter son concours ou procder lui-mme
une quelconque publicit.
Il doit particulirement veiller ce que le partenaire financier limite la diffusion des noms des
chirurgiens-dentistes signataires ses seuls assurs ou mutualistes.
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Le chirurgien-dentiste, lorsque lintrt de son patient le requiert, doit lui apporter une information
complte et prcise relative sa participation un rseau, une filire ou un mcanisme mis
en place par un protocole. Cette information ne doit en aucun cas porter atteinte directement ou
indirectement au libre choix du praticien par son patient.
2. Soins clairs conformes aux donnes acquises de la science
La participation dun chirurgien-dentiste un nouveau mcanisme de prise en charge du patient ne
peut, en aucun cas, restreindre, ne serait-ce que partiellement, son indpendance thrapeutique :
Le chirurgien-dentiste doit veiller assurer des soins clairs et conformes aux donnes acquises
de la science.
3. Continuit des soins
Larticle R.4127-232 du code de la sant publique impose aux chirurgiens-dentistes de sassurer
de la continuit des soins et de fournir cet effet tous renseignements utiles.
De fait, le retrait ou lexclusion dun chirurgien-dentiste dun rseau ou dune filire, la sortie dun
patient, ne doit en aucune manire compromettre cette continuit.
Pour ce faire, les contrats doivent prvoir :
des modalits de rsiliation notamment en terme de pravis qui autorisent le suivi des soins. Ces
dlais seront fonction du type de soins ( titre dexemple, ne peuvent tre prvues les mmes
modalits pour les soins conservateurs et lODF).
les modalits de transmission dinformations entre praticiens, conformment larticle
R.4127-264 du code de la sant publique,
les procds de conciliation qui doivent permettre dviter toute exclusion ou retrait intempestifs.
C- LES MODALITES DEXERCICE
Dans le cadre des filires et rseaux, le praticien exerce titre libral.
Les principes gouvernant son exercice sont donc inchangs.
Cependant, il convient de vrifier quaucune clause ne prvoit une rmunration complmentaire du
chirurgien-dentiste, de type intressement au rsultat positif du rseau.
Cette rmunration pourrait tre requalifie de salariat et nuirait lindpendance professionnelle du
praticien.
3- LACCS AUX SOINS

BUS DENTAIRE :
Depuis 1999, lassociation du Bus social dentaire, cre et soutenue par le Conseil national propose des
soins bucco-dentaires gratuits aux personnes en situation de prcarit.
Ce dispositif daide aux plus dmunis repose actuellement sur lexercice bnvole de 35 chirurgiensdentistes.
Lambition du Conseil de lOrdre est dinstaller un Bus dans chaque dpartement de lIle-de-France.

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(voir annexes sur le bus dentaire).

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ANNEXE I

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ANNEXE II

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TITRE X
SUSPENSION
1- Ancien article L.460 : suspension prononce
par le conseil rgional ou interrgional
(article R. 4124-3 CSP) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 10 3
2- Suspension temporaire du droit dexercer
prononce par le prfet
(article L. 4113-14 du Code de la sant publique) . . 1 I 10 7

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1 ANCIEN ARTICLE L.460 :
SUSPENSION PRONONCE PAR LE CONSEIL
RGIONAL OU INTERRGIONAL (Art. R. 4124-3 CSP)
Le dcret n 2007-434 du 25 mars 2007 a modifi les dispositions du Code de la sant publique
en matire de suspension temporaire du droit dexercer (ancien article L. 460 du Code de la sant
publique nouvel article R. 4124-3 du Code de sant publique).
Le 1er alina de larticle R. 4124-3 du Code de sant publique, qui na pas t modifi, pose toujours
le principe que dans le cas dinfirmit ou dtat pathologique rendant dangereux lexercice de la profession, la suspension temporaire du droit dexercer est prononce par le conseil rgional ou interrgional
pour une priode dtermine, qui peut, sil y a lieu, tre renouvele.
La procdure devant le conseil rgional ou interrgional (I) et devant le conseil national (II), prvue par
le code de la sant publique, est expose ci-dessous.
La reprise dactivit (III) du praticien est rglemente dans un nouvel article R. 4124-3-4 introduit dans
le code de la sant publique.
Attention : la procdure prvue par les articles R. 4124-3 et suivants est distincte de celle prvue larticle L. 4113-14 et aux articles R. 4113-111 et suivants du Code de la sant publique qui rglementent
la suspension du droit dexercer prononce par le prfet. Il convient de noter cependant que, lorsquil
a prononc la dcision de suspension, le prfet doit saisir sans dlai le conseil rgional ou interrgional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat pathologique du professionnel .
I- PROCEDURE DEVANT LE CONSEIL REGIONAL OU INTERREGIONAL

A. SAISINE DU CONSEIL RGIONAL OU INTERRGIONAL
En application de larticle R. 4124-3 du Code de sant publique, le conseil peut tre saisi :
soit par le prfet ;
soit par dlibration du conseil dpartemental ;
soit par dlibration du conseil national.
B. RAPPORT DEXPERTISE (ar t. R. 4124-3)
La suspension temporaire du droit dexercer ne peut tre ordonne que sur un rapport motiv tabli
la demande du conseil par trois mdecins spcialistes dsigns comme experts.
1. Dsignation des trois exper ts
a. Les trois experts sont dsigns :
lun par lintress ;
le deuxime par le conseil dpartemental ;
et le troisime par les deux premiers experts.
N.B. :
Les proches de lintresss nont plus tre recherchs pour procder la dsignation du
premier expert.
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En application de larticle R. 4127-105 du Code de la sant publique, nul ne peut tre la
fois mdecin expert et mdecin traitant dun mme malade. Un mdecin ne doit pas accepter
une mission dexpertise dans laquelle sont en jeu ses propres intrts, ceux dun de ses patients,
dun de ses proches, dun de ses amis ou dun groupement qui fait habituellement appel ses
services .
b. En cas de carence de lintress, la dsignation du premier expert est faite la demande du conseil
rgional ou interrgional par ordonnance du prsident du tribunal de grande instance dans le
ressort duquel se trouve la rsidence professionnelle de lintress.
Cette demande est dispense de ministre davocat.
2. Dlai pour effectuer lexpertise
Lexpertise doit tre effectue au plus tard dans le dlai de deux mois compter de la saisine du
conseil.
3. D roulement de lexper tise
Les experts procdent ensemble, sauf impossibilit manifeste, lexpertise.
4. Rappor t dexper tise
a. Dlai
Le rapport dexpertise doit tre dpos au plus tard dans le dlai de deux mois compter de la
saisine du conseil.
b. Absence de conclusions communes
Si les experts ne peuvent parvenir la rdaction de conclusions communes, le rapport comporte
lavis motiv de chacun deux.
c. Rapport de carence
Si lintress ne se prsente pas la convocation fixe par les experts, ceux-ci tablissent un
rapport de carence lintention du conseil.
5. Exper tise complmentaire
Avant de se prononcer, le conseil rgional ou interrgional peut, par une dcision non susceptible de
recours, dcider de faire procder une seconde expertise.
Dans ce cas, les trois experts sont dsigns de la faon suivante :
lun par lintress,
le deuxime par le prsident du conseil rgional ou interrgional,
et le troisime par les deux premiers experts.
6. Frais et honoraires
Les experts facturent leurs honoraires conformment la cotation des actes dfinie par le code de
procdure pnale.
Les frais et honoraires sont la charge du conseil qui a fait procder lexpertise.
C. DSIGNATION DUN RAPPORTEUR (ar t. R. 4124-3-1)
Le prsident du conseil rgional ou interrgional dsigne un rapporteur.
D. CONVOCATION LA SANCE DU CONSEIL RGIONAL OU INTERRGIONAL
(ar t. R. 4124-3-1)
En application de larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique, le Conseil peut se runir en
formation restreinte.
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S U S P E N S I O N
1. Personnes devant tre convoques :
Le praticien intress.
Le conseil dpartemental.
Et, le cas chant, le conseil national.
2. For me et contenu de la convocation :
Les convocations sont adresses par lettre recommande avec demande davis de rception huit jours
au moins avant la sance du conseil rgional.
Le rapport des experts est communiqu avec la lettre de convocation.
La convocation indique que le praticien peut se faire assister ou reprsenter dans les conditions
prcises ci-dessous.
E. ASSISTANCE ET REPRSENTATION DEVANT LE CONSEIL RGIONAL OU INTERRGIONAL
(ar t. R. 4124-3-1)
Le praticien peut se faire assister ou reprsenter par toute personne de son choix.
Le conseil dpartemental ou le conseil national peut se faire assister ou reprsenter par un de leurs
membres ou par un avocat.
F. NOTIFICATION DE LA DCISION DU CONSEIL RGIONAL OU INTERRGIONAL
(ar t. R. 4124-3-2)
1. Personnes auxquelles doivent tre notifies la dcision du conseil rgional ou interrgional :
Au praticien intress.
Au conseil dpartemental.
Au conseil national.
Au prfet de dpartement.
2. For me et contenu de la notification :
a. Notifications concernant toutes les dcisions du conseil rgional ou interrgional :
La dcision du conseil rgional ou interrgional est notifie par lettre recommande avec
demande davis de rception.
Mentions de la notification
La notification doit indiquer que :
le dlai de recours devant le conseil national de lordre est de dix jours ;
le recours na pas deffet suspensif.
En outre, la notification de la dcision doit informer le praticien que la reprise de lexercice
professionnel ne pourra avoir lieu sans quau pralable ait t diligente une nouvelle expertise
mdicale, dont il lui incombe de demander lorganisation au conseil dpartemental (article
R. 4124-3 CSP).
b . N o t i f i c a t i o n s s u p p l m e n t a i re s c o n c e r n a n t l e s d c i s i o n s d e s u s p e n s i o n d e x e rc i c e :
Aux organismes dassurance maladie du rgime gnral, la mutualit sociale agricole et au
rgime social des indpendants ayant comptence dans le dpartement dans lequel le praticien est
inscrit au tableau.
Au directeur de lagence rgionale de lhospitalisation, qui la communique au directeur de
ltablissement, lorsque le praticien exerce dans un tablissement de sant doit tre inform.
A lautorit comptente de lEtat membre ou partie dorigine et lEtat membre ou partie de
provenance ainsi que, le cas chant, lEtat membre ou partie daccueil connu la date de la
notification, lorsque le praticien est ressortissant de lun des Etats membres de la Communaut
europenne ou parties laccord sur lEspace conomique europen.
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Lensemble des conseils dpartementaux doit tre inform des dcisions de suspension prises par les
conseils rgionaux et interrgionaux et par le conseil national. Cette information est donne par le
conseil national.
II - RECOURS DEVANT LE CONSEIL NATIONAL
A. PERSONNES POUVANT FAIRE UN RECOURS CONTRE LA DCISION DU CONSEIL
RGIONAL OU INTE RRGIONAL
Larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique indique simplement que les dcisions des Conseils
rgionaux ou interrgionaux en matire de suspension temporaire du droit dexercer peuvent faire
lobjet dun recours hirarchique devant le conseil national, sans prciser quelles personnes peuvent
faire ce recours.
En application de larticle R. 4124-3-2 (deux premiers alinas) du Code de la sant publique, il semble
que les personnes pouvant faire appel de la dcision sont :
Le praticien intress.
Le conseil dpartemental.
Le conseil national.
Le prfet de dpartement.
B. DLAI DE RECOURS (ar t. R. 4124-3-2)
Le dlai de recours devant le conseil national de lordre est de dix jours.
C. ABSENCE DEFFET SUSPENSIF DU RECOURS (art. R. 4124-3-2)
Le recours devant le conseil national na pas deffet suspensif.
D. PROCDURE DEVANT LE CONSEIL NATIONAL (ar t. R. 4124-3-2)
La procdure prvue aux articles R. 4124-3-1 et R. 4124-3-2, expose ci-dessus aux points C F,
est applicable devant le conseil national, sous rserve des amnagements suivants concernant la
notification de la dcision du conseil national :
la dcision du conseil national doit galement tre notifie au conseil rgional ou interrgional ;
la notification doit mentionner que la dcision est susceptible dun recours pour excs de pouvoir
devant le Conseil dEtat dans le dlai de deux mois.
I II - REP RI SE D ACT IVI TE

La reprise dactivit du praticien fait lobjet dune rglementation particulire larticle R. 4124-3-4 du
A. NCESSIT DUNE NOUVELLE EXPERTISE
Le praticien qui a fait lobjet dune mesure de suspension du droit dexercer ne peut reprendre son exercice sans que le conseil dpartemental ait fait procder, la demande de lintress, une nouvelle
expertise.
Les experts sont dsigns selon les modalits dfinies au premier alina de larticle R. 4124-3 cest-dire selon les modalits prvues en cas de dcision de suspension temporaire du droit dexercer (voir
ci-dessus).
B. INVITATION DU PRATICIEN SE PRSENTER DEVANT LE CONSEIL DPARTEMENTAL
Ds rception du rapport dexpertise, le praticien est invit se prsenter devant le conseil dpartemental.
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C. DCISION DU CONSEIL DPARTEMENTAL
1. Dcision favorable la reprise
Si le rapport dexpertise est favorable la reprise de lexercice professionnel, le conseil dpartemental peut dcider que le praticien est apte exercer sa profession.
Dans ce cas, il en informe les autorits qui avaient reu notification de la suspension (voir ci-dessus).
2. Dcision dfavorable la reprise
Le conseil dpartemental doit saisir le conseil rgional ou interrgional dune nouvelle demande
de suspension temporaire dans deux cas :
sil estime ne pas pouvoir suivre lavis favorable des experts ;
ou si lexpertise est dfavorable la reprise de lexercice professionnel.
La dcision du conseil rgional ou interrgional rendue sur cette demande pourra tre conteste
devant le conseil national.
2- SUSPENSION TEMPORAIRE DU DROIT DEXERCER

PRONONCE PAR LE PRFET
(ar ticle L. 4113-14 du Code de la sant publique)
P r i nc i p e (a r t i c l e L . 4 1 1 3 - 1 4 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e ) :
En cas durgence, lorsque la poursuite de son exercice par un chirurgien-dentiste expose ses patients
un danger grave, le reprsentant de lEtat dans le dpartement prononce la suspension immdiate du
droit dexercer pour une dure maximale de cinq mois.
Condition de la suspension :
Le chirurgien-dentiste doit exposer ses patients un danger grave
Exemples : infirmit ou un tat pathologique du professionnel incompatible avec lexercice de la profession, manquements graves aux rgles dhygine et de scurit
Dure maximale de la suspension : 5 mois.
Procdure devant tre suivie par le reprsentant de lEtat dans le dpartement (ar ticle L. 4113-14
d u C ode de l a sa nt pu bl iqu e) :
Notification de la dcision de suspension au praticien (ar ticle R. 4113-111 du C ode de la sant
publique) :
La dcision de suspension est notifie au chirurgien-dentiste par lautorit administrative comptente
par lettre remise en mains propres contre margement.
La dcision prcise la date laquelle laudition de lintress (voir ci-dessous) a lieu.
La dcision est motive.
Entretien du praticien avec le reprsentant de lEtat dans le dpar tement :
Le reprsentant de lEtat dans le dpartement entend lintress au plus tard dans un dlai de trois jours
suivant la dcision de suspension.
Le chirurgien-dentiste dont la suspension du droit dexercer est prononce en application de larticle
L. 4113-14 peut se faire assister, lorsquil est entendu par lautorit administrative ayant prononc la
suspension, par une ou plusieurs personnes de son choix (article R. 4113-112 du Code de la sant
publique).
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Infor ma tion d u prsiden t d u c on se il dpa r te me nta l c omp te n t d e l a d c isi on d e su sp en sio n :
Le reprsentant de lEtat dans le dpartement informe immdiatement de sa dcision le prsident du
conseil dpartemental comptent.
Infor mation par le reprsentant de lEtat des organismes dassurance maladie :
Le reprsentant de lEtat dans le dpartement informe galement les organismes dassurance maladie
dont dpend le professionnel concern par sa dcision.
S a i s i n e s a n s d l a i p a r l e re p r s e n t a n t d e l E t a t d a n s l e d p a r t e m e n t :
soit du conseil rgional ou interrgional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat
pathologique du professionnel ;
soit de la chambre disciplinaire de premire instance dans les autres cas.
Dlai pour statuer imparti au conseil rgional ou interrgional ou la chambre disciplinaire de
premire instance : ces institutions doivent statuer dans un dlai de deux mois compter de leur saisine.
A dfaut de dcision dans ce dlai, la mesure de suspension prend fin automatiquement.
F i n d e l a m e s u re d e s u s p e n s i o n :
La mesure de suspension prend fin de plein droit lorsque la dcision de linstance ordinale est
intervenue, ou lorsquil na pas t procd laudition du mdecin, du chirurgien-dentiste ou de la
sage-femme dans le dlai prvu ce mme article, sauf si labsence de cette formalit est le fait de
lintress lui-mme (article R. 4113-111 du Code de la sant publique).
Le reprsentant de lEtat dans le dpartement peut galement tout moment mettre fin la suspension
quil a prononce lorsquil constate la cessation du danger (article L. 4113-14 du Code de la sant publique).
Il en informe alors le conseil dpartemental et le conseil rgional ou interrgional comptents et, le cas
chant, la chambre disciplinaire comptente, ainsi que les organismes dassurance maladie.
A noter Spcificits :
Concer na nt l es pra ti ci ens ex era nt da ns un ta bl i ss em ent d e sa nt :
Les pouvoirs dfinis ci-dessus sont exercs par le directeur de lagence rgionale de lhospitalisation
lorsque le danger grave auquel la poursuite de son exercice par un chirurgien-dentiste expose ses
patients a t constat loccasion de lexercice de ses fonctions dans un tablissement de sant. Dans
cette hypothse, le directeur de lagence rgionale de lhospitalisation informe en outre immdiatement
de sa dcision le reprsentant de lEtat dans le dpartement.
Lorsque le chirurgien-dentiste suspendu en application de larticle L. 4113-14 exerce dans un ou
plusieurs tablissements de sant, lautorit administrative ayant prononc la suspension informe immdiatement de sa dcision le responsable lgal de ltablissement ou des tablissements o lintress
exerce et, pour les agents de droit public, lautorit ayant pouvoir de nomination lorsque celle-ci est
diffrente du responsable lgal (article R. 4113-113 du Code de la sant publique).
C o n c e r n a n t l e s p r a t i c i e n s a y a n t l a q u a l i t d a g e n t d e d ro i t p u b l i c :
Lorsque le chirurgien-dentiste suspendu en application de larticle L. 4113-14 a la qualit dagent
de droit public, lautorit investie du pouvoir hirarchique lui maintient, lorsquil est fonctionnaire,
son traitement ainsi que lindemnit de rsidence, le supplment familial de traitement et les prestations familiales obligatoires et, lorsquil nest pas fonctionnaire, ses moluments mensuels (article
R. 4113-114 du Code de la sant publique).
C on cer nant l es pr aticiens salari s :
Lorsque le mdecin, le chirurgien-dentiste ou la sage-femme suspendu en application de larticle
L. 4113-14 a la qualit de salari soumis au code du travail, lemployeur lui maintient son salaire pendant la priode de mise pied conservatoire (article R. 4113-114 du Code de la sant publique).
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R e c o u r s d e v a n t l e t r i b u n a l a d m i n i s t r a t i f l i n i t i a t i v e d u p r a t i c i e n ( a r ti c le L . 4 113-14 du Cod e d e
la sant publique) :
Le chirurgien-dentiste dont le droit dexercer a t suspendu en application de larticle L. 4113-14 du
Code de la sant publique peut exercer un recours contre la dcision du reprsentant de lEtat dans le
dpartement devant le tribunal administratif, qui statue en rfr dans un dlai de quarante-huit heures.
La procdure initie devant les instances ordinales par le reprsentant de lEtat dans le dpartement est
alors suspendue.

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TITRE XI
CESSATION DEXERCICE
Radiation du tableau
Retrait
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 11 3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 11 3
Dpart en retraite : point fiscal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 11 6

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RADIATION DU TABLEAU
En application des dispositions de larticle R.4112-3 du code de la sant publique, le praticien qui cesse
dexercer sur le territoire national demande sa radiation du tableau du conseil dpartemental.
La radiation prend alors effet :
la date de cessation dexercice ;
ou, dfaut dindication, la date de rception de la demande.
Les dcisions de radiation du tableau sont notifies sans dlai :
lintress (dans la semaine qui suit la dcision du conseil), par lettre recommande avec
demande davis de rception ;
au Conseil national, sans dlai et dans la mme forme,
au prfet du dpartement, sans dlai et dans la mme forme
au procureur de la Rpublique, sans dlai et dans la mme forme,
lautorit comptente de lEtat membre ou partie dorigine et, le cas chant, lEtat membre
ou partie de provenance ainsi qu lEtat membre ou partie daccueil connus la date de la
no t ifi catio n,
au directeur de lARH (Agence rgionale dhospitalisation) si le praticien exerait dans un
tablissement de sant,
aux organismes dassurance maladie du rgime gnral, de la mutualit sociale agricole et du
RETRAIT
En outre, et conformment aux dispositions de larticle R.4127-280 du code de la sant publique, le
chirurgien-dentiste qui abandonne lexercice de son art et qui est radi du tableau est tenu den avertir le conseil dpartemental. Celui-ci donne acte de sa dcision et en informe le Conseil National.
Lintress est retir du tableau sauf sil demande expressment y tre maintenu.
Si le praticien nest pas en rgle de ses cotisations, le conseil dpartemental doit nanmoins transmettre
le dossier, mais mentionnera le d des cotisations sur limprim de transfert.
Lorsquun praticien abandonne lexercice de son art et quil est radi du tableau, le conseil
dpartemental doit transmettre son dossier au conseil national.
Maintien de linscription au tableau de lOrdre :
(praticien sans exercice)
Le maintien de linscription au tableau implique le paiement de la cotisation (art. L. 4122-2 du code de
la Sant publique) et la souscription dune assurance responsabilit professionnelle afin de couvrir le
risque de prescription.
Sanction disciplinaire :
La radiation du tableau par sanction ne doit tre faite quaprs expiration de tous les dlais dappel.
Dcs :
Lorsquun conseil dpartemental est inform du dcs du praticien, il doit le radier et transfrer son
dossier au conseil national ds rception dune copie du certificat de dcs.
Le remplacement dun praticien dcd est impossible, et le remplaant doit cesser tout exercice au
dcs du remplac. Toutefois, dans ce cas, un contrat de grance (convention dexercice - article R.4127281 du code de la sant publique) peut tre conclu avec les ayants droit du praticien dcd et lancien
remplaant (sauf si ce dernier est un tudiant). (voir partie II Contrats : Titre III : contrats de grance).
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Chir urgien-Dentiste retrait :

Le praticien ayant fait valoir ses droits la retraite peut demander rester inscrit au Tableau (en qualit
de sans exercice ).
Cette mesure entrane pour le chirurgien dentiste concern un certain nombre davantages et dobligations.
Avantages dcoulant de ces dispositions :
cotisation minore (50% de la cotisation ordinale)
service de la Lettre
possibilit de prescription pour son propre compte et celui de sa famille restant dans le domaine
de sa comptence
participation aux lections (lecteur-ligible)
reste inscrit au tableau de sa dernire adresse professionnelle
Une carte professionnelle ordinale sera dlivre comme tous les praticiens inscrits au tableau.
Obligations dcoulant de ces dispositions :
obligation de cesser toute activit, y compris celle dexpert, de praticien consultant, de mme
lexercice dans le cadre de la prvention, du dpistage.
le chirurgien dentiste retrait ne pourra plus figurer dans les pages professionnelles de lannuaire
lectronique (papier ou internet)
il devra tre jour de ses cotisations antrieures.
Un praticien retrait qui reprendrait une activit dentaire librale ou salarie serait redevable dune
cotisation ordinale entire.
Les praticiens retraits assurant, bnvolement, des soins au sein dor ganismes humanitaires devront
tre inscrits dans le dpartement du lieu dexercice bnvole (ou de lun dentre eux en cas de pluralit)
et pourront bnficier de lexonration de la cotisation ordinale. Mais ils doivent en faire la demande
auprs de leur conseil dpartemental qui transmettra au conseil national de lOrdre.
Lorsque le praticien fait valoir ses droits la retraite en cours danne, il est redevable de sa cotisation
entire pour lanne en cours.
Un chirurgien dentiste retrait non jour de sa cotisation est justiciable des appels et rappels dusage
suivis dune lettre recommande avec avis de rception.
Lorsque le chirurgien dentiste retrait ny donne pas suite, il doit tre retir automatiquement du
tableau. Ce retrait est dfinitif.
Propositions faire aux praticiens prenant leur retraite
soit le maintien de leur inscription au titre de praticien sans exercice , moyennant le paiement
de la cotisation entire, en particulier pour les chirurgiens dentistes qui envisageraient des
remplacements,
soit la radiation du tableau avec, le cas chant, la possibilit dune inscription sur la liste
dhonorariat. Il est l encore obligatoire que lintress soit jour de ses cotisations.
Il est particulirement important que les confrres fassent part de leur intention au conseil dpartemental
au moment o ils rclament la seconde attestation, destine la caisse autonome de retraite, portant la
date de cessation dfinitive de leur activit professionnelle.
Il est indispensable quavant le 31 janvier (voire au 31 mars) de chaque anne, tous les dossiers des
praticiens ayant cess dexercer dans lanne (y compris au 31 Dcembre prcdent) soient
r gu lar iss , sur le p la n ad min istra tif et que les prati ci ens soi ent jour d e l eurs c oti sati on s au
31 Dcembre.
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Le conseil national rappelle quil appartient au conseil dpartemental de demander par lettre recommande avec demande davis de rception au praticien dopter pour lune des possibilits mentionnes
ci-dessus.
Si le praticien ne rpond pas dans le dlai qui lui aura t fix par le conseil dpartemental, il appartiendra ce dernier de mettre en application les dispositions de larticle R. 4127-280 du code de la
sant publique (retrait du tableau).
Enfin, il est soulign que la radiation du tableau est une dcision administrative : elle ne peut prendre
effet qu compter du jour de la demande de lintress.
E l l e n e p e ut e n a u c u n c a s av o i r d e f f e t r t r oactif.
Liste dhonorariat :
Un praticien cessant dfinitivement dexercer peut demander son inscription sur la liste dhonorariat du
Conseil National de lOrdre.
Lhonorariat est accord uniquement par le conseil national aprs avis du conseil dpartemental.
Les confrres dsirant tre inscrits sur cette liste nationale doivent obligatoirement adresser leur
demande au conseil dpartemental, qui la transmet au Conseil National de lOrdre avec son avis.
Le praticien dsirant tre inscrit sur la liste dhonorariat doit :
avoir atteint lge de la retraite (60 ans minimum)
demander son retrait du Tableau dpartemental auquel il est actuellement inscrit
tre jour de ses cotisations.
Le cas chant, le conseil national apprcie la gravit des fautes professionnelles commises durant son
exercice.
Lorsque le conseil National dcide dinscrire un praticien sur la liste des honoraires, une carte de
chirurgien dentiste honoraire et un diplme confrant lhonorariat lui sont dlivrs.
Il est bien entendu que ntant plus inscrits un Tableau dpartemental, les chirurgiens-dentistes honoraires ne sont plus ni lecteurs, ni ligibles. Ils ne peuvent rdiger aucune prescription sur ordonnance
pour leur propre compte ou le compte dautrui.
Sur simple demande, le Conseil National continue leur transmettre la Lettre mensuelle.
Si le praticien, inscrit sur la liste dhonorariat, reprend un exercice, il devra demander son inscription
au Tableau du conseil dpartemental de lOrdre intress. Il est alors considr comme tant en
transfert de dossier et bnficiera des dispositions de larticle L. 4112-5 du code de la Sant publique.
Toute r-inscription un tableau annule lhonorariat.
DEPART EN RETRAITE : POINT FISCAL

Pas dimposition sur certaines plus-values (art. 151 septies A du CGI) :
Sont exonres dimposition les plus-values professionnelles ralises lors du dpart la retraite.
Les plus-values dune activit commerciale, industrielle, artisanale, librale ou agricole sont exonres
dimposition quand elles sont ralises lors du dpart la retraite.
Ce dispositif dexonration sapplique lorsque les conditions suivantes sont runies :
1. lactivit doit avoir t exerce pendant au moins cinq ans ;
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2. la cession est ralise titre onreux et porte sur une entreprise individuelle ou sur lintgralit des
droits ou des parts dtenus par un contribuable qui exerce son activit professionnelle dans le cadre
dune socit ou dun groupement soumis limpt sur le revenu ;
3. le cdant doit cesser toute fonction dans lentreprise individuelle cde ou dans la socit ou le
groupement dont les droits ou parts sont cds et faire valoir ses droits la retraite dans lanne
suivant la cession ;
4. la personne qui part la retraite ne doit pas dtenir, directement ou indirectement, plus de 50 % des
droits de vote ou des droits dans les bnfices sociaux de lentreprise cessionnaire ;
5. lentreprise individuelle cde ou la socit ou le groupement dont les droits ou parts sont cds
emploie moins de 250 salaris et, soit a ralis un chiffre daffaires annuel infrieur 50 millions
deuros au cours de lexercice, soit a un total de bilan infrieur 43 millions deuros ;
6. le capital ou les droits de vote de la socit ou du groupement dont les droits ou les parts sont cds
ne sont pas dtenus hauteur de 25 % ou plus par une entreprise ou par plusieurs entreprises
employant moins de 250 salaris et ayant, soit ralis un chiffre daffaires annuel infrieur 50 millions deuros au cours de lexercice, soit a un total de bilan infrieur 43 millions deuros.
Des prcisions sont apportes par linstruction fiscale.
(cf instruction de la DGI au BOI 4B-2-07 n40 du 20/03/2007).

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L E S C O N T R AT S
ET
FORMES DEXERCICE
SOMMAIRE
LES
ONCD
TITRE I
TITRE II
LES CONTRATS DASSISTANAT
TITRE III
TITRE IV
TITRE V
LES CONTRATS DE LOCATION
TITRE VI
TITRE VII
CAS PARTICULIERS
CONTRATS
ET
FORMES
DEXERCICE
LES
CONTRATS
ET
FORMES
DEXERCICE
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I N T R O D U C T I O N
LA COMMUNICATION OBLIGATOIRE DES CONTRATS
AU CONSEIL DEPARTEMENTAL
Selon les dispositions du Code de la sant publique, la communication des contrats constitue une
obligation du chirurgien-dentiste.
A r ticle L411 3-9 du code de la Sant publique :
Les mdecins, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes en exercice, ainsi que les personnes qui
demandent leur inscription au Tableau de l'Ordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes ou des sagesfemmes doivent communiquer au conseil dpartemental de l'Ordre dont ils relvent les contrats et avenants
ayant pour objet l'exercice de leur profession ainsi que, s'ils ne sont pas propritaires de leur matriel et du
local dans lequel ils exercent ou exerceront leur profession, les contrats ou avenants leur assurant l'usage de
ce matriel et de ce local.
Les mmes obligations s'appliquent aux contrats et avenants ayant pour objet de transmettre sous condition
rsolutoire la proprit du matriel et du local.
La communication, prvue ci-dessus, doit tre faite dans le mois suivant la conclusion du contrat ou de
l'avenant, afin de permettre l'application des articles L4121-2 et L. 4127-1.
Les contrats et avenants dont la communication est prvue ci-dessus doivent tre tenus la disposition du
ministre charg de la sant par le conseil dpartemental de lordre des mdecins, par le conseil dpartemental
de lordre des chirurgiens-dentistes ou par le conseil dpartemental de lordre des sages-femmes.
Toute personne physique ou morale passant un contrat avec un mdecin, un chirurgien-dentiste ou une
sage-femme doit le faire par crit.
Les mdecins, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes exerant en socit doivent communiquer au
conseil dpartemental dont ils relvent, outre les statuts de cette socit et leurs avenants, les conventions
et avenants relatifs son fonctionnement ou aux rapports entre associs. Ces communications doivent tre
faites dans le mois suivant la conclusion de la convention ou de lavenant.
A r ticle L4 113-10 du code de la sa nt publique :
Le dfaut de communication des contrats ou avenants ou, lorsqu'il est imputable au praticien, le dfaut
de rdaction d'un crit constitue une faute disciplinaire susceptible d'entraner une des sanctions prvues
l'article L. 4124-6 ou de motiver un refus d'inscription au tableau de l'ordre.
Le conseil dpartemental ne peut plus mettre en oeuvre, raison des contrats et avenants ci-dessus prvus,
les pouvoirs qu'il tient de l'article L. 4112-3 lorsqu'un dlai de six mois s'est coul depuis la communication desdits contrats ou avenants.
A r ticle L4113 -11 du code d e la Sant publique :
L'absence de communication ou la communication mensongre expose son auteur aux sanctions prvues
l'article L. 4124-6.
Le conseil de l'ordre peut refuser d'inscrire au tableau des candidats qui ont contract des engagements
incompatibles avec les rgles de la profession ou susceptibles de priver le praticien de l'indpendance
professionnelle ncessaire.
A r ticle R. 4127-247 du code de la sant publiqu e :
Lexercice habituel de la profession dentaire, sous quelque forme que ce soit, au service dune entreprise,
dune collectivit ou dune institution de droit priv doit, dans tous les cas, faire lobjet dun contrat crit.
Tout projet de convention ou renouvellement de convention avec un des organismes prvus au paragraphe
prcdent en vue de lexercice de la profession dentaire doit tre pralablement soumis pour avis au conseil
dpartemental intress. Celui-ci vrifie sa conformit avec les prescriptions du prsent code de dontologie
ainsi que, sil en existe, avec les clauses obligatoires des contrats types tablis par le Conseil national de
lordre soit en accord avec les collectivits ou institutions intresses, soit conformment des dispositions
lgislatives ou rglementaires. La copie de ces contrats ainsi que lavis du conseil dpartemental doivent tre
envoys au conseil national.
Le chirurgien-dentiste doit affirmer par crit et sur lhonneur quil na pass aucune contre-lettre relative au
contrat soumis lexamen du conseil.
Il est du devoir du chirurgien-dentiste, avant tout engagement, de vrifier sil existe un contrat type tabli
par le Conseil national de lordre dans les conditions prcises au deuxime alina du prsent article et, dans
LES
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CONTRATS
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FORMES
DEXERCICE
LES
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CONTRATS
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FORMES
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ce cas, den faire connatre la teneur lentreprise, la collectivit ou linstitution avec laquelle il se propose
de passer contrat pour lexercice de sa profession.
Les dispositions du prsent article ne sont pas applicables aux chirurgiens-dentistes placs sous le rgime
dun statut arrt par lautorit publique.
A r ticle R.4 127-248 du code de la sant publique :
Les chirurgiens-dentistes sont tenus de communiquer au Conseil national de lordre par lintermdiaire du
conseil dpartemental les contrats intervenus entre eux et une administration publique ou une collectivit
administrative. Les observations que le conseil national aurait formuler sont adresses par lui au ministre
dont dpend ladministration intresse.
A r ticle R.4 127-279 du code de la sant publique :
Il ne peut y avoir dexercice conjoint de la profession sans contrat crit soumis au conseil dpartemental
de lordre et qui respecte lindpendance professionnelle de chaque chirurgien-dentiste.
Les contrats ou avenants doivent tre communiqus, conformment aux articles L.4113-9 L.4113-12,
au conseil dpartemental de lordre, qui vrifie leur conformit avec les principes du prsent code de
dontologie ainsi que, sil en existe, avec les clauses des contrats types tablis par le Conseil national de lordre.
Toute convention ou contrat de socit ou avenant ayant un objet professionnel conclu entre un ou plusieurs
chirurgiens-dentistes, dune part, et un ou plusieurs membres dautres professions de sant, dautre part, doit
tre communiqu au conseil dpartemental de lordre des chirurgiens-dentistes.
Celui-ci le transmet avec son avis au conseil national, qui examine si le contrat est compatible avec les lois
en vigueur et avec le code de dontologie, notamment avec lindpendance des chirurgiens-dentistes.
Les projets de convention, de contrat ou davenant tablis en vue de lapplication du prsent article sont
communiqus au conseil dpartemental de lordre, qui doit faire connatre ses observations dans le dlai dun
mois.
Le chirurgien-dentiste doit signer et remettre au conseil dpartemental une dclaration aux termes de
laquelle il affirme sur lhonneur quil na pass aucune contre-lettre relative au contrat soumis lexamen
du conseil.
QUI EST CONCERN ?

Tous les chirurgiens-dentistes en exercice, les praticiens demandant leur inscription au tableau de
lOrdre ainsi que les tudiants en chirurgie dentaire .
A QUI DOIT-ON TRANSMETTRE LES CONTRATS ?

Au conseil dpartemental de lOrdre dont relve le chirurgien-dentiste.
QUE DOIT-ON COMMUNIQUER ?

Tous les praticiens doivent communiquer les contrats et avenants ayant pour objet lexercice de
leur profession.Les chirurgiens-dentistes exerant en socit doivent galement communiquer les
statuts de cette dernire et leurs avenants, ainsi que les conventions et avenants relatifs son
fonctionnement ou aux rapports entre associs. Le Code de la sant publique prcise que tous les
contrats et avenants dont la communication est exige doivent tre passs par crit. Il dispose
galement que toute personne physique ou morale passant un contrat avec un chirurgien-dentiste
doit le faire par crit.
Si le praticien nest pas propritaire de son matriel et du local dans lequel il exerce ou exercera sa
profession,il doit communiquer les contrats ou avenants lui assurant lusage de ce matriel et de ce
local.
Tout contrat ou protocole sign avec une mutuelle, assurance complmentaire, ou institution de
prvoyance, doit tre communiqu.
Transmission de proprit: les mmes obligations sappliquent aux contrats et avenants ayant pour
objet de transmettre sous condition rsolutoire la proprit du matriel et du local.
En cas de rsiliation, la lettre de rupture prcisant la date de fin du contrat ou protocole doit tre
communique sans dlai au Tableau respectif des conseils dpartementaux.
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Un dlai d un mois
La communication des contrats et avenants doit tre faite dans le mois suivant la conclusion du contrat
ou de lavenant.
Exe r c i c e c o n j o i n t ( a r t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 7 9 a l i n a s 1 e t 2 d u C S P )
Il ne peut y avoir dexercice conjoint de la profession sans contrat crit soumis au conseil dpartemental
de lOrdre et qui respecte lindpendance professionnelle de chaque chirurgien-dentiste.
Les contrats ou avenants doivent tre communiqus au conseil dpartemental de lOrdre, qui vrifie leur
conformit avec les principes du Code de dontologie ainsi que, sil en existe, avec les clauses des
contrats types tablis par le Conseil national de lOrdre.
C o nv ent io n ou co nt r at d e s o ci t ( ar t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 7 9 a l i n a s 3 5 d u C S P )
Toute convention ou contrat de socit ou avenant ayant un objet professionnel conclu entre un
ou plusieurs chirurgiens-dentistes, dune part, et un ou plusieurs membres dautres professions
de sant, dautre part,doivent tre communiqus au conseil dpartemental de lOrdre des
chirurgiens-dentistes. Celui-ci le transmet avec son avis au Conseil national, qui examine si le contrat
est compatible avec les lois en vigueur et avec le Code de dontologie, notamment avec lindpendance
des chirurgiens-dentistes.
Les projets de convention, de contrat ou davenant tablis en vue de lapplication du prsent article sont
communiqus au conseil dpartemental de lOrdre, qui doit faire connatre ses observations dans le
dlai dun mois.Le chirurgien-dentiste doit signer et remettre au conseil dpartemental une dclaration
aux termes de laquelle il affirme sur lhonneur quil na pass aucune contre-lettre relative au contrat
soumis lexamen du conseil.
D ure de l'ex amen des projets de contrats
Les praticiens inscrits au Tableau de l'Ordre qui seront appels passer des contrats ayant pour
objet l'exercice de leur profession, au cours de leur existence professionnelle, doivent, conformment
aux articles L. 4113-9 et L. 4113-12 du code de la Sant publique et aux dispositions de l'article
R4127-279 du code de la sant publique communiquer ces contrats au conseil dpartemental pour avis.
Le conseil dpartemental de l'Ordre devra faire connatre ses observations dans le dlai d'un mois.
Une fois adopts, les contrats ou projets de contrats seront tablis en plusieurs exemplaires (5 ou 6) :
un exemplaire sera retourn chaque contractant avec les observations ventuelles,
un exemplaire sera conserv par le conseil dpartemental et mis dans le dossier de chacun des
contractants,
un exemplaire sera adress au conseil national qui le conservera l'exception de ceux viss par
notre circulaire n 1126 du 21 mai 1997 (... contrat d'tudiant-adjoint, contrat de remplacement
(salari ou non salari), contrat de chirurgien-dentiste collaborateur, contrat de louage de services,
convention d'exercice conjoint, tous les documents exigs l'article R 4127-269 du code de la sant
publique : bail ou actes de proprit des locaux, titres justificatifs de la proprit du matriel (factures),
actes de cession du cabinet ...).
un exemplaire sera destin l'enregistrement selon le cas.
Distinction contrats types et modles de contrats
Il convient dattirer lattention plus particulirement sur la distinction faire entre un contrat type
et un modle de contrat .
A la diffrence du modle de contrat, le contrat-type simpose aux praticiens ds lors que la situation
dans laquelle il doit tre conclu est effective.
Il existe lheure actuelle deux contrats types labors par le conseil national :
le contrat de remplacement libral
le contrat de remplacement salari.
Le modle de contrat constitue, pour sa part, une trame dont peuvent sinspirer les confrres pour la
rdaction des actes devant rglementer la situation professionnelle concerne.
LES
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CONTRATS
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FORMES
DEXERCICE
LES
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CONTRATS
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FORMES
DEXERCICE
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Les clauses des co ntra ts-ty pes doi vent tr e r e s p e c t e s
Si des clauses particulires sont souhaites par les contractants, elles pourront tre ajoutes au texte
initial, mais dans ces conditions il appartient au conseil dpartemental de veiller ce que ces clauses ne
soient pas contraires au code de la sant publique et notamment aux principes de moralit, de probit
et de dvouement indispensables l'exercice de la profession et son honneur :
respect des usages de la profession et des principes du code de la sant publique,
conservation par le praticien de son entire indpendance professionnelle.
Tous les contrats devront tre examins avec le plus grand soin par les conseils dpartementaux qui sont
plus mme de juger de la situation des parties en cause.
Les conseils dpartementaux devront galement veiller :
1.
ce que les contrats :

soient correctement remplis,
que les nom, prnoms et adresse des intresss soient indiqus,
que les clauses facultatives, ou plusieurs options, soient annules si besoin est,
que ne figure aucun blanc,
que les contrats soient dats,
que le nombre de mots rays ou ajouts soit marg,
que chaque page soit paraphe,
que les signatures originales soient apposes .
2. ce qu'on leur communique :

baux professionnels
(Art. R4127-269 du code de la sant publique ),
(Art. L. 4113-9 du code de la sant publique),
justificatifs permettant l'usage du matriel technique, instrumentation
(Art. L. 4113-9 du code de la sant publique),
(Art. R4127-269 du code de la sant publique),
contrats de cession de cabinet dentaire.
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LES DIFFRENTS CONTRATS PROFESSIONNELS TUDIS :
Titre I /REMPLACEMENTS :
A-remplacement TEMPS COMPLET :
- Contrat de remplacement salari
- Contrat de remplacement non salari
B- remplacement TEMPS PARTIEL
- Contrat de remplacement partiel salari
- Contrats de remplacement partiel non salari
TITRE II / ASSISTANAT :
A-Lassistanat salari :
- Contrat type de louage de services temps plein
- Contrat type de louage de services temps partiel
- Contrat-type pour un tudiant-adjoint d'un chirurgien-dentiste temps plein
- Contrat-type pour un tudiant-adjoint d'un chirurgien-dentiste temps partiel
- Commentaires sur le contrat nouvelle embauche
B- Lassistanat libral :
- Contrat de chirurgien-dentiste collaborateur
TITRE III/ GRANCES :
A-Contrat de grance
B- Contrat de grance pour cong sabbatique
C- Convention d'exercice en application de l'article R 4127-281 du code de la sant publique
TITRE IV/ LEXERCICE EN GROUPE :
A-Contrat d'exercice professionnel frais communs (EPFC)
B- Socit civile de moyens (SCM)
C-Convention dexercice conjoint (socit de fait)
D-Socit civile professionnelle (SCP)
E- Socit dexercice libral (SEL)
F- Socit en participation (SEP)
TITRE V/ LOCATION:
- Location d'un local professionnel amnag pour l'exercice de l'art dentaire
T ITRE VI/ COLLECT IVIT S :
- Contrat-type destin rgler les rapports entre les centres de sant dentaire
et les chirurgiens-dentistes
- Contrat de remplacement dans les cabinets dentaires des centres de sant
- Convention d'exercice bnvole
- Soins dentaires en milieu pnitentiaire
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R E M P L A C E M E N T
TITRE I
A- Remplacement TEMPS COMPLET . . . . . . . . . . . . 1 II 1 3
Contrat de remplacement salari . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 1 5
Contrat de remplacement non salari . . . . . . . . . . . 1 II 1 9
B- Remplacement TEMPS PARTIEL . . . . . . . . . . . . . 1 II 1 12
Contrat de remplacement partiel salari . . . . . . . . . 1 II 1 13
Contrat de remplacement partiel non salari . . . . . 1 II 1 16
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A- REMPLACEMENT TEMPS COMPLET
COMMENTAIRES GENERAUX
Lar ticle R 4127-275 du code de la sant publique stipule :
Un chirurgien-dentiste qui cesse momentanment tout exercice professionnel ne peut se faire remplacer que
par un praticien inscrit au tableau de lordre ou un tudiant en chirurgie dentaire remplissant les conditions
prvues par larticle L.4141-4.
Le prsident du conseil dpartemental doit tre immdiatement inform.
Tout remplacement effectu par un praticien ou un tudiant en chirurgie dentaire doit faire lobjet dun
contrat crit conforme un contrat type tabli par le conseil national de lordre.
A lexpiration du remplacement, tous les lments utiles la continuit des soins doivent tre transmis au
titulaire .
CO N DITION S DU REMPLAC EME NT
Un chirurgien-dentiste peut se faire remplacer la condition quil interrompe provisoirement tout
exercice professionnel en quelque lieu que ce soit.
Un praticien titulaire dun cabinet principal et dun cabinet secondaire peut se faire remplacer dans les
deux cabinets par le mme praticien ou tudiant.
Un chirurgien-dentiste peut se faire remplacer :
par un chirurgien-dentiste inscrit au tableau de lordre
par un tudiant en chirurgie dentaire remplissant les conditions lgales pour exercer conformment
larticle L. 4141-4 du code de la Sant publique.
Le prsident du conseil dpartemental doit tre immdiatement infor m et au pralable, avec un
dlai suffisant pour laccord de drogation dexercice pour les tudiants.
Si le remplaant est inscrit au Tableau de lOrdre dun autre dpartement, il devra justifier de son
inscription par lenvoi dune attestation de moins de trois mois annexe au contrat.
Tout remplacement effectu par un praticien ou un tudiant en chirurgie- dentaire doit faire lobjet
dun contrat crit conforme un contrat-type tabli par le Conseil national de lordre.
Nota : un chirurgien-dentiste inscrit sur la liste dhonorariat ne peut effectuer un remplacement que sil
a pralablement sollicit sa rinscription au Tableau.
LE STATUT DU REMPLAANT
Le remplaant peut tre :
non salari : cest--dire exercer en toute indpendance
salari : cest--dire dont lexercice comporte un lien de subordination.
Ds lors, il ne devrait pas y avoir de difficult en thorie pour dterminer le statut du remplaant.
Mais, diverses caisses de scurit sociale ont voulu considrer, mme en prsence du contrat de
non-salari, que le remplaant pouvait tre assujetti au rgime gnral de la scurit sociale.
La jurisprudence est divise sur ce sujet.
En tous les cas, si une caisse met la prtention dassujettir un remplaant non-salari, les intresss
peuvent saisir dune rclamation ces juridictions contentieuses de la scurit sociale et alerter le conseil
dpartemental qui saisira le conseil national du problme
Attention : dans ce cas de requalification, le chirurgien-dentiste titulaire du cabinet est responsable du
paiement des cotisations sociales.
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La rmunration :
Il nexiste pas de mode de rmunration dtermine. Les intresss peuvent donc dun commun accord
opter pour une rmunration forfaitaire ( journalire , mensuelle ou pour la dure du remplacement)
ou pour un pourcentage, en prcisant dans ce cas que ce pourcentage sera calcul selon les honoraires
encaisss sur les soins et travaux effectus par le remplaant, et ce au fur et mesure des encaissements.
Remplacement dun spcialiste O.D.F.
(voir PARTIE I : TITRE V)
D c s d u re m p l a c :
Le praticien remplaant ne peut plus exercer en qualit de remplaant. Par contre, en application de
larticle R4127-281 du code de la sant publique, la demande des hritiers, le conseil national de
lOrdre pourra autoriser un praticien assurer le fonctionnement du cabinet dentaire. Les intresss
concluront donc une convention particulire dont vous trouverez le texte ci-aprs (toutefois, un
tudiant ne peut passer une convention dexercice en application de larticle R4127-281 du code de la
sant publique).
Remplacement par un tudiant :
(voir PARTIE I : TITRE I)
Remplacement par un stomatologiste :
Lors des sessions de septembre 1984, il a t dcid - aprs consultation de la direction gnrale
de la sant - quil ntait plus possible quun chirurgien-dentiste se fasse remplacer par un mdecinstomatologiste. La rciproque est vrai : un chirurgien-dentiste ne peut remplacer un mdecin stomatologiste.
Refus :
Les motifs de refus dun remplacement sont :
labsence qui favoriserait lexercice du chirurgien-dentiste remplac dans un autre cabinet,
linterdiction dexercer inflige par une juridiction disciplinaire au chirurgien-dentiste qui dsire
se faire remplacer.
R e s p o n s a b i l i t p ro f e s s i o n n e l l e :
De nombreuses polices dassurance de responsabilit professionnelle assurent non seulement le titulaire
du cabinet, mais aussi son assistant ou remplaant. Il est dans lintrt des parties contractantes de sen
assurer.
Il appartient au remplaant de contracter une assurance responsabilit civile personnelle ou dapporter
la preuve quil est bien assur.
En matire de responsabilit pnale, le remplaant est toujours responsable titre personnel de ses
actes.
Obligations du chir urgien-dentiste remplaant :
Si le chirurgien-dentiste remplaant est inscrit dans un autre dpartement que celui o il dsire faire ce
remplacement, il suffit quil prsente une attestation rcente (3 mois maximum) dinscription au
Tableau de son dpartement, ainsi que le contrat de remplacement. Ces pices sont suffisantes pour que
le conseil dpartemental lui accorde lautorisation.
Si le chirurgien-dentiste remplaant na jamais t inscrit un Tableau, il lui appartient avant tout
exercice de demander son inscription, de constituer un dossier complet et dattendre que son inscription
soit prononce.
Si le chirurgien-dentiste remplaant relve de lUnion europenne, le cdo devra sinforrmer auprs du
CNO afin de dterminer, en fonction de la dure du remplacement, sil sagit dun exercice ncessitant
une inscription, ou dun LPS se satisfaisant dune dclaration pralable.
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CONTRAT DE REMPLACEMENT SALARI

ENTRE LES SOUSSIGNS :
M X , chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, demeurant
dune part,
M Y , chirurgien-dentiste ou Docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de lOrdre
du dpartement de sous n , immatricul la scurit sociale sous le
n. demeurant
dautre part.
Ou
M Y , tudiant en chirurgie dentaire ayant valid sa 5me
anne ou 6me anne le, immatricul la scurit sociale sous le
n.demeurant ., dautre part,
I L A T C O N VE N U CE Q UI SU I T :
Il est stipul que le prsent contrat constitue un contrat de travail dure dtermine soumis aux dispositions des
articles L.122.1 L.122.3.15, Art. D.121.1. D.121.3 du code du travail. Le salari doit tre inscrit une caisse
des cadres, sauf sil sagit dun tudiant.
Article 1 Engagement - M X ....................interrompant provisoirement tout exercice professionnel en
quelque lieu que ce soit choisit en qualit de remplaant MY ....................... sous rserve des rsultats de la
visite mdicale dembauche, afin dexercer en ses lieu et place auprs de sa clientle dans son ou ses cabinets
dentaires sis ....... (sil existe un cabinet secondaire, le prciser ici).
Article 2 Fonction - MY ...................................recevra tous les patients qui se prsenteront et leur donnera
ses soins consciencieux et attentifs sans distinction, conformment aux dispositions de larticle R.4127-211 du
code de la sant publique.
Article 3 Horaires La dure de travail hebdomadaire de M Y ................................... sera de .....
.....heures. M Y ........................sera tenu dtre prsent au (ou aux) cabinet (s) de ....... H ...... H et de
....... H ....... H les jours suivants : .......
Ar t ic le 4 Dur e d u co ntra t
1 re option : Le prsent contrat prendra effet partir du .......et se terminera le
.......1 .
2me option : MY ...................................est engag compter du ............................. avec une priode minimale
de .............. Le prsent contrat prendra fin automatiquement au retour de MX ........................ et au plus tard
le surlendemain.1
Article 5 MY...................................ne pourra apporter ni modification, ni changement la distribution des
locaux, ni procder des installations de quelque nature quelles soient sans lassentiment exprs et par crit de
M X...................................
Il aura la facult dintroduire dans les lieux toute instrumentation de son choix quil jugera utile et quil reprendra
lachvement des prsentes.
Article 6 MY ................................ rendra le matriel professionnel, ainsi que le mobilier meublant, dans ltat
o ils se trouvent le jour de la mise en excution des prsentes.
___________________
1
Ce con trat peu t compor t e r u n e p r io de d' e ss ai : e l le n e pe u t e xc d e r u n e du r e c al c u l e rai so n d' u n j ou r par se mai n e da n s l a l im it e de de u x
semaines lorsque la dure initialement prvue du contrat est au plus gale six mois et d'un mois dans les autres cas. Lorsque le contrat ne
c o m p o r t e p a s d e t e r m e p r c i s , l a p r i o d e d ' e s s a i e s t c a l c u l e p a r r a p p o r t l a d u r e m i n i m a l e d u c o n t r a t ( a r t . L . 1 2 2 . 3 . 2 . du c od e d u t r a va i l) .
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Un inventaire en sera contradictoirement dress entre les parties et annex aux prsentes.
M Y ...................................devra se comporter en bon pre de famille lgard de lagencement, du matriel,
du mobilier et du personnel mis sa disposition.
Article 7 - Rmunration M Y...................................percevra une rmunration brute de 2
Tous les honoraires perus reviendront intgralement M X ................................... qui il appartient de rgler
tous les frais professionnels.
Article 8 Congs pays M Y ...................................bnficiera dun droit congs pays conformment
aux dispositions lgales.
lchance du prsent contrat, il sera vers MY................................... une indemnit compensatrice
correspondant au solde de congs pays quil naura pas pris.3.
Article 9 - lexpiration du remplacement, MY ................................... fournira M X.............................. les
renseignements sur les soins apports la clientle pendant son intrim.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - Si le remplacement a une dure suprieure 3 mois conscutifs,
MY ................................... sinterdit dexercer pour son propre compte ou pour le compte dautrui pendant
........ compter de la cessation effective du contrat, dans un rayon de km.
En contrepartie de lobligation de non-concurrence, M Y ...................................percevra une indemnit
quivalente ....4, sous la forme dun fractionnement mensuel5, aprs cessation
du prsent contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non-concurrence.
M X................................... pourra cependant librer MY ................................... de cette interdiction de
concurrence et par l mme se dgager du paiement de lindemnit prvue en contrepartie.
La prsente interdiction pourra galement tre invoque et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et
ayants cause de M X ...................................
En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, MY.................................sexposera au paiement dune
indemnit forfaitaire de ..
gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit sans
prjudice du droit pour M X ................................... de faire cesser ladite violation par tout moyen et de demander
rparation de lentier prjudice.6
Article 11 - Assurance Bien que lassurance garantissant la responsabilit civile professionnelle de M X
................................. couvre M Y..................................pour les missions qui lui sont imparties dans le cadre du
prsent contrat, M Y...................................aura soin de souscrire sa propre assurance.
Article 12 Indemnit de fin de contrat Au terme de son contrat, M Y...................................recevra une
indemnit de fin de contrat gale 10 % du montant de la rmunration totale brute due perue pendant la dure
du contrat.
Article 13 Dispositions finales Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la
validit, linterprtation, lexcution ou la rsolution de leur prsente convention, devront, avant toute action en
___________________
2
I l p e u t s a g i r d u n e s o m m e f o r f a i t a i re o u d u n p o u rc e n t a g e a v e c u n m i n i m u m a s s u r d e X e u r o s . S ' i l s ' a g i t d ' u n e s o m m e f o r f a i t a i re , p r c i s e r s i
elle est jour nalire, mensuelle, ou pour la dure du remplacement. Dans tous les cas, la rmunration ne doit pas tre infrieure au SMIC.
3
Le mon tan t de lin de mni t c ompe nsatric e de c on ge s pay s e st g al au 1 /1 0 de l a r mu n ration totale per u e par le salari au co urs de la
priode de rfrence, sans pouvoir tre infrieure au montant de la rmunration quil aurait perue sil avait effectivement travaill.
4
P a r e x e m p l e : e n t re 1 / 5 m e e t 1 / 3 d e l a r m u n r a t i o n b r u t e m o y e n n e d e s X d e r n i e r s m o i s d e p r s e n c e d u s a l a r i d a n s l e c a b i n e t . P o u r t re
valable, le montant de cette indemnit ne doit pas tre drisoire. Par ailleurs, cette indemnit tant assimile un salaire, elle supportera en
ta nt q u e te l les m m es c o tis a tio n s s oc iale s et co nt r ibu t ion s fis ca les .
5
Lindemnit peut tre galement verse sous la forme dun capital au moment de la rupture du contrat.
6
S u r l e f o n d e m e n t d e l a r t i c l e 1 1 5 2 d u C o d e c i v i l , c e t t e s o m m e p o u r r a i t t re m i n o r e o u m a j o r e p a r l e j u g e c i v i l s i e l l e e s t m a n i f e s t e m e n t
excessive ou drisoire.
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justice, tre soumises une tentative de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre
conformment aux dispositions de larticle R.4127-259 du Code de la sant publique.
Fait en quatre exemplaires ........................

Le .....................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
Convention passe sous la seule responsabilit des signataires.

Faire parapher chaque page
COMMENTAIRES PARTICULIERS POUR LE REMPLACEMENT SALARI:

Lindemnisation de la clause dinterdiction dexercer au profit du remplaant salari :
Aucune rgle concernant les modalits de calcul de lindemnisation de la clause de non-concurrence
nest fixe. Sans les dfinir, la jurisprudence prcise toutefois que la contrepartie financire ne doit pas
savrer drisoire sans quoi linterdiction de concurrence risque de se voir frapper de nullit par le
juge.
En pratique, plusieurs modalits de calcul de lindemnisation peuvent tre retenues. Tenant compte de
la spcificit de la profession dentaire, le principe de calcul du rglement de la contrepartie financire
de la clause de non - concurrence est celui dun fractionnement mensuel vers aprs la rupture du
contrat, et ce pendant la dure de lapplication de la clause.
titre indicatif, le montant mensuel de la contrepartie attribu au salari peut tre compris entre 1/5 et
1/3 de la rmunration brute moyenne des X derniers mois de prsence du salari au cabinet dentaire
(la dure est dtermine librement entre les parties contractantes).
Cependant, lindemnisation de la clause de non-concurrence peut galement seffectuer sous la forme
dun versement unique dun capital au moment de la rupture du contrat.
Il appartient aux praticiens de retenir la formule la plus approprie leur situation.
Par ailleurs, cette indemnit tant assimile un salaire, elle supportera en tant que tel les mmes
cotisations sociales et contributions fiscales.
En cas de renonciation la clause de non-concurrence par le titulaire du cabinet dentaire il est prvu
que la notification en soit faite par lettre recommande avec accus de rception dans les sept jours de
la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
Par ailleurs, si lobligation de cette clause de non-concurrence nest pas respecte par le salari, le
titulaire du cabinet est lgitimement en droit de rclamer rparation par le versement dune indemnit
fixe contractuellement qui peut tre minore ou majore par le juge civil si elle est manifestement
excessive ou drisoire (art 1152 du code civil).
Principales consquences pratiques et fiscales :
Les dveloppements qui suivent nont pas la prtention de constituer un guide exhaustif des
consquences, autres que dontologiques, des contrats qui sont proposs dans ce guide.
Il appartient aux contractants de recueillir les avis de leurs conseils habituels (avocat, expert comptable, notaire...) et/ou des organisations professionnelles dont ils relvent ainsi que de lassociation agre
laquelle ils appartiennent.
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Notre souci est de fournir une information simplifie susceptible dapporter des rponses aux
principales questions qui peuvent tre voques lors de la conclusion ou en cours de contrat.
Les contrats salaris relvent de la catgorie des contrats de travail et sont donc soumis ce titre
lensemble de la lgislation gnrale issue du code du travail.
Le praticien employeur est tenu de souscrire une dclaration pralable lembauche de tout salari
auprs de lURSSAF dont il dpend.
Il nexiste pas de convention collective applicable ce contrat.
Le praticien employeur devra procder laffiliation du salari aux diffrents organismes de protection
sociale des salaris (maladie, chmage ...).
Il sagit dun contrat de travail et comme tel soumis au rgime gnral applicable en cette matire.
On peut se reporter utilement aux explications qui figurent sous la rubrique Oprateur salari et
tudiant-adjoint .
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CONTRAT DE REMPLACEMENT NON SALARIE :
( A n e p a s c o n s ei ll e r u n r empla an t t ud ian t)

M. X ...chirurgien-dentiste ou Docteur en chirurgie dentaire
demeurant ..
..dune
part M. Y .........chirurgien-dentiste ou Docteur en chirurgie
dentaire , inscrit au Tableau de lOrdre du dpartement de..... sous le ndepuis
le...demeurant
ou
Etudiant en chirurgie dentaire ayant valid sa 5me anne ou 6me anne le ...demeurant
.dautre
part.
I L A ET E C O N VE N U CE Q UI SU I T :
Ar ticle 1 - M. X .interrompant provisoirement tout exercice
professionnel en quelque lieu que ce soit choisit en qualit de remplaant M.Y ..afin dexercer
en ses lieu et place auprs de sa clientle dans son ou ses cabinets dentaires sis ........ (Sil
existe un cabinet secondaire, le prciser ici).
Le prsent contrat prendra effet partiret se terminera
le M. Y....exercera son art en toute indpendance.
Article 2 - M. Y ..sengage pendant toute la dure du prsent remplacement
observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et usages de la
profession dentaire.
Article 3 - M. Y ....ne pourra apporter ni modification, ni
changement la distribution des locaux, ni procder des installations de quelque nature quelles soient sans
lassentiment exprs et par crit de M. X ....
Article 4 - M. Y ..rendra le matriel professionnel, ainsi que le
mobilier meublant, dans ltat o ils se trouvent le jour de la mise en excution des prsentes. Un inventaire en
sera contradictoirement dress entre les parties et annex aux prsentes.
M. Y ..devra se comporter en bon pre de famille lgard de
lagencement, du matriel, du mobilier et du personnel mis sa disposition.
Article 5 - M. Y ...recevra de M. X ..une vacation
de(1)
Tous les honoraires perus reviendront intgralement M X ... qui il
appartient de rgler tous les frais professionnels.
___________________
(1)
a) Sil sagit dune somme for faitaire, prciser si elle est jour nalire, mensuelle ou pour la dure du remplacement.
b) Sil sagit dun pourcentage, prciser quil sera calcul sur les honoraires encaisss sur les soins et travaux effectus par le
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Article 6 - A lexpiration du remplacement, M. Y .fournira M.

X ...les renseignements sur les soins apports la clientle pendant son intrim
Article 7 - Si le remplacement a une dure suprieure 3 mois conscutifs, M. Y..
sinterdit dexercer pour son propre compte ou pour le compte dautrui pendant
dans un rayon de ..La prsente interdiction pourra galement tre invoque
et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et ayants cause de M. X .
OU
(2)
M. X renonce expressment demander lapplication de larticle R 4127-277 du

code de la sant publique. De ce fait, M. Y ..sera libre dexercer o
il le dsire sous quelque forme que ce soit, sans aucune limitation dans le temps ou dans lespace.
Article 8 - Pour le cas o lassurance responsabilit professionnelle de M. X ..ne couvrirait pas
la responsabilit dun remplaant, M. Y .devra sassurer personnellement.
Article 9 - Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit, linterprtation,
lexcution ou la rsolution de leur prsente convention, devront, avant toute action en justice, tre soumises
une tentative de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre conformment aux
dispositions de larticle R.4127-259 du Code de la sant publique.
Fait en quatre exemplaires ....
Le..
Lu et approuv
Lu et approuv
Convention pass e s ous la s eul e r es p on s ab i l i t d es s i g n at a i r e s .
___________________
(2)
Si les par ties ont choisi la premire option de larticle 7 (cest--dire lapplication dune clause dinterdiction dexercer), supprimer cet
alina en por tant en marge Paragraphe ray nul suivi de la signature des co-contractants. Procder de mme si les par ties choisissent
la se co nde o ption .
M I S E E N G A R D E : A u c a s o l e re m p l a a n t n a u r a i t a u c u n e c o u v e r t u re s o c i a l e , n o u s l u i c o n s e i l l o n s d e s o u s c r i re u n e a s s u r a n c e
p e r s o n n e l l e . L e r g i m e d e s c u r i t s o c i a l e d e s t u d i a n t s n e c o u v re p a s l e s a c c i d e n t s d e t r a v a i l , n i d e t r a j e t .
No te joindr e au c ont rat de r e m p l a c e m e n t n o n s a l a r i p r s e nt p a r u n t ud i a n t

En sa qualit dtudiant, M. (le remplaant) dclare relever du
rgime de la scurit sociale des tudiants et fera son affaire personnelle des dclarations lU.R.S.S.A.F. de son
domicile du montant des honoraires qui lui ont t rtrocds .
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COMMENTAIRES PARTICULIERS POUR LE REMPLACEMENT LIBRAL :

REMPLACEMENT LIBRAL PAR UN TUDIANT ET U.R.S.S.A.F. :
Afin de mettre en garde les praticiens sur les problmes poss lorsquun remplacement non salari est
effectu par un tudiant (affiliation des remplaants non thss lU.R.S.S.A.F.), le Conseil national a
dcid de joindre une note au contrat-type de remplacement non salari (total et partiel).
Le Conseil national dconseille formellement de proposer un contrat libral un tudiant, quil soit
temps plein ou temps partiel. En effet, ltudiant ntant ni titulaire du diplme dEtat de docteur en
chirurgie dentaire, ni inscrit au tableau de lOrdre des chirurgiens dentistes, il ne peut, par voie
de consquence, satisfaire aux diffrentes obligations dcoulant dun exercice libral. Lexercice libral
suppose de :
cotiser au rgime dassurance maladie, maternit et dcs des professions librales;
cotiser au rgime vieillesse de base des professions librales ;
cotiser au rgime complmentaire dassurance vieillesse auprs de la CARCD ;
pouvoir adhrer la convention nationale des chirurgiens dentistes.
PRINCIPALES CONSQUENCES PRATIQUES ET FISCALES :
1. Impt sur le revenu
Le praticien remplaant (libral) est rput exercer son activit dune manire librale et
indpendante. Il doit donc respecter les obligations comptables et dclaratives du rgime dont il
relve (dclaration 2035 ou 2037). Le remplaant est soumis la fiscalit des professions
librales au titre des bnfices non commerciaux.
Les sommes verses par le praticien remplac doivent tre dclares dans la catgorie des
honoraires rtrocds et doivent donner lieu en outre la dclaration des honoraires verss
auprs des services fiscaux au plus tard le 31 janvier (DADS 2).
En raison de certaines exigences de lURSSAF, il est ncessaire que le numro de SIRET du
remplaant (diplm) figure sur la DADS annuelle.
2. Taxe sur la valeur ajoute
Selon ladministration fiscale, les honoraires rtrocds en cas de remplacement occasionnel
(infrieur 3 mois par exemple), pour cause de maladie, de vacances, de mandat lectif, de
formation post-universitaire etc ne sont pas assujettis la taxe sur la valeur ajoute (Instruction
du 15/03/1977, 3 A-10-77 ; Instruction du 1er/03/1988, 3 A-6-88).
La difficult est alors de savoir ce que signifie remplacement occasionnel . Il nexiste pas de
dispositions claires et prcises en la matire.
Nous pouvons dduire des diffrentes instructions de ladministration fiscale, quun remplacement
injustifi et irrgulier est soumis TVA.
Cependant, en labsence de dispositions lgales prcises, limposition la TVA relve, en fait,
dune analyse au cas par cas.
3. Taxe professionnelle
Le remplaant est assujetti la taxe professionnelle sil apparat quil exerce dune manire
habituelle la profession titre libral. En pratique, la taxe professionnelle nest pas exige pour des
remplacements qui nont pas excd la dure de trois mois, en vertu de la jurisprudence.
Cependant, comme en matire de TVA, il nexiste pas de dispositions lgales qui dfinissent
prcisment le caractre habituel . Il sagit donc dune question dapprciation des faits.
La Jurisprudence du Conseil dEtat a nonc deux critres fonds sur la dure des remplacements
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rpartis sur plusieurs mois, dune part, et sur limportance des honoraires perus, dautre part
(il sagissait en lespce de mdecins) :
un tudiant qui a assur des remplacements dune dure infrieure deux mois par an et ne
procurant que des revenus bruts compris entre 3811 et 4725 , ne peut tre regard comme
ayant exerc titre habituel une activit professionnelle et nest donc pas imposable
(CE 19/11/1986, n51769, Melle Flouquet, Dr.fisc. 1987, n11, comm. 562)
le montant des honoraires rtrocds ne devrait pas tre suprieur 7622 euros environ
(CE 21/12/1990, n75526, M. Gysels :RJF 2/91, n178).
Pour finir, le calcul de la taxe professionnelle est bas sur la somme de deux lments :
1/10 des recettes brutes avant dduction des frais professionnels
la valeur locative du domicile du praticien remplaant.
4. Droits denregistrement
Ce contrat nest pas soumis obligatoirement la formalit de lenregistrement.
Le remplaant non salari devra veiller satisfaire aux obligations correspondant sa couverture sociale.
B -REMPLACEMENT TEMPS PARTIEL :

COMMENTAIRES GNRAUX :
U n re c o u r s e x c e p t i o n n e l d u n e d u r e l i m i t e
Dans des cas exceptionnels o un chirurgien dentiste est amen rduire provisoirement son activit
professionnelle (raison de sant, poursuite dtudes en rapport avec lexercice de la profession), un
remplacement partiel peut tre autoris par le Conseil national pour une dure limite dans le temps,
aprs avis du conseil dpartemental.
Qui peut recourir un remplacement temps partiel ?
Le chirurgien-dentiste qui sollicite un remplacement partiel doit remplir les conditions rgissant
lassistanat telles que dfinies par larticle R4127-276 du Code de la sant publique. (cf. Tableau
synoptique sur les conditions du recours lassistanat au Titre II).
Que faut-il communiquer au conseil dpar te m en ta l ?
Le justificatif (certificat mdical, carte dtudiant, en cas de poursuite dtudes universitaires, etc.).
Le modle de contrat de remplacement partiel. Le conseil dpartemental, qui doit motiver son
avis, transmet le dossier au Conseil national qui se prononce sur le bien fond de cette demande.
Lautorisation du Conseil national
Le remplacement partiel ne peut pas dbuter avant lautorisation du Conseil national.
Le statut du remplaant
Le remplaant peut tre un praticien inscrit au tableau ou un tudiant. Il peut tre non salari (exercice
en toute indpendance) ou salari (exercice comportant un lien de subordination).
Rmunration
Il nexiste pas de mode de rmunration dtermine. Les intresss peuvent donc dun commun accord
opter pour une rmunration forfaitaire ( journalire, mensuelle ou pour la dure du remplacement) ou
pour un pourcentage, en prcisant dans ce cas que ce pourcentage sera calcul selon les honoraires
encaisss sur les soins et travaux effectus par le remplaant, et ce au fur et mesure des encaissements.
Remplacement par tiel dun spcialiste O.D.F.
(voir PARTIE I TITRE V)
R e m p l a c e m e n t p a r tiel par un t udia nt
(voir Partie I TITRE I)
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CONTRAT DE REMPLACEMENT PARTIEL SALARIE
soumis autorisation du conseil national sur prsentation dun justificatif et avis du conseil dpartemental
M X , chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de lOrdre du
dpartement de sous le n , demeurant dune part,
M Y , chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de lOrdre
du dpartement de sous le n , immatricul la scurit sociale sous le
n. demeurant dautre part.
Ou
M Y , tudiant en chirurgie dentaire ayant valid sa 5me
anne ou 6me anne le, immatricul la scurit sociale sous le
n.demeurant ., dautre part,
Il est stipul que le prsent contrat constitue un contrat de travail dure dtermine soumis aux dispositions des
articles L.122.1 L.122.3.15, Art. D.121.1. D.121.3 du code du travail. Le salari doit tre inscrit une caisse
des cadres, sauf sil sagit dun tudiant.
Article 1 - Engagement - M X ..........................rduisant temporairement son activit et nexerant plus le
..(indiquer les jours et heures), choisit en qualit de remplaant M
Y ...................... ,sous rserve des rsultats de la visite mdicale dembauche, afin dexercer en ses lieu et place
auprs de sa clientle dans son cabinet dentaire sis .......
MY.................sera prsent uniquement les jours et heures o M X..................nexerce pas son cabinet.
Article 2 Fonction - MY ...............................recevra tous les patients qui se prsenteront et leur donnera ses
soins consciencieux et attentifs sans distinction, conformment aux dispositions de larticle R.4127-211 du code
Article 3 Horaires - MY...................................sera prsent uniquement les jours et heures o M
X...................................nexerce pas son cabinet soit les (indiquer les jours)
de H H et de H H.
Ar t i c l e 4 D u r e d u c o n t r a t : L e p r s e n t c o n t r a t p r e n d r a e f f e t l e j o u r o l a u t o r i s a t i o n d u c o n s e i l n a t i o n a l
s e r a p o r t e l a c o n n a i ss a n c e d e s i n t r e s s s e t s a d u r e m a x im u m se r a c e ll e d o n n e p a r le co n s e il n at i o n a l 1 .
Article 5 - M Y ...................................ne pourra apporter ni modification, ni changement la distribution des
locaux, ni procder des installations de quelque nature quelles soient sans lassentiment exprs et par crit de
M X ...................................Il aura la facult dintroduire dans les lieux toute instrumentation de son choix quil
jugera utile et quil reprendra lachvement des prsentes.
Article 6 - M Y ...................................rendra le matriel professionnel, ainsi que le mobilier meublant dans
ltat o ils se trouvent le jour de la mise en excution des prsentes. Un inventaire en sera contradictoirement
dress entre les parties et annex aux prsentes. M Y ................................... devra se comporter en bon pre de
famille lgard de lagencement, du matriel, du mobilier et du personnel mis sa disposition.
___________________
1
Ce cont rat peut compor t er une p ri ode d'ess ai : el l e ne peut ex cde r une dure cal cul e rai so n d'un j our par s emai ne dans l a l i mi te de
deux semaines lorsque la dure initialement prvue du contrat est au plus gale six mois et d'un mois dans les autres cas. Lorsque le
c o n t ra t n e c o mp o r t e p a s d e t e r m e p r c i s , l a p r i o d e d ' e s s a i e s t c a l c u l e p a r r a p p o r t la d u r e mi n im al e d u c o n t ra t (a r t. L . 1 22 .3.2 . d u
code du t ravail).
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Article 7 - Rmunration - M Y.........................percevra une rmunration brute de 2

Tous les honoraires perus reviendront intgralement M X ................................... qui il appartient de rgler
tous les frais professionnels.
Article 8 - Congs pays - M Y ................................... bnficiera dun droit congs pays conformment
aux dispositions lgales.
lchance du prsent contrat, il sera vers MY................................... une indemnit compensatrice
correspondant au solde de congs pays quil naura pas pris3.
Article 9 - A lexpiration du remplacement, MY .................................. fournira MX...................................
les renseignements sur les soins apports la clientle pendant son intrim.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - Si le remplacement a une dure suprieure 3 mois conscutifs,
M Y ...................................sinterdit dexercer pour son propre compte ou pour le compte dautrui pendant
....... compter de la cessation effective du contrat, dans un rayon de .....km.
En contrepartie de lobligation de non-concurrence, M Y ................................... percevra une indemnit
quivalente 4, sous la forme dun fractionnement mensuel5, aprs cessation du prsent
contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non concurrence.
M... X......................... se rserve le droit de librer M... Y ..................... de son obligation de non concurrence
sans que celui-ci puisse prtendre au paiement dune quelconque indemnit. Notification lui sera alors faite par
LR avec AR dans les 7 jours de la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
ayants cause de M X ...................................
En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, M Y...................................sexposera au paiement
dune indemnit forfaitaire de .. gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit sans
prjudice du droit pour MX ............................... de faire cesser ladite violation par tout moyen et de demander
rparation de lentier prjudice. 6
Article 11 Assurance Bien que lassurance garantissant la responsabilit civile professionnelle de M X
...................................couvre M Y................................... pour les missions qui lui sont imparties dans le cadre
du prsent contrat, M Y...................................aura soin de souscrire sa propre assurance.
Article 12 Indemnit de fin de contrat Au terme de son contrat, M Y....................... recevra une indemnit
de fin de contrat gale 10 % du montant de la rmunration totale brute perue pendant la dure du contrat.
Article 13 Dispositions finales - Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit,
linterprtation, lexcution ou la rsolution de leur prsente convention, devront, avant toute action en justice,
tre soumises une tentative de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre conformment aux dispositions de larticle R.4127-259 du Code de la sant publique.
Fait en quatre exemplaires ..............
le ..............................................
Lu et approuv
Lu et approuv

___________________
2
I l p e u t s a g i r d u n e s o m m e f o r f a i t a i re o u d u n p o u rc e n t a g e a v e c u n m i n i m u m a s s u r d e X e u r o s . S ' i l s ' a g i t d ' u n e s o m m e f o r f a i t a i re ,
p r c i s e r s i e l l e e s t j o u r n a l i re , m e n s u e l l e , o u p o u r l a d u r e d u re m p l a c e m e n t . D a n s t o u s l e s c a s , l a r m u n r a t i o n n e d o i t p a s t re
infrieure au SMIC.
3
L e mont ant de l i ndemnit compe ns at ri ce de conges pays est gal au 1/10 de l a r munr at i on tot ale perue par l e salari au cours de l a
priode de rfrence, sans pouvoir tre infrieure au montant de la rmunration quil aurait perue sil avait effectivement travaill.
4
P a r e x e m p l e : e n t re 1 / 5 m e e t 1 / 3 d e l a r m u n r a t i o n b r u t e m o y e n n e d e s X d e r n i e r s m o i s d e p r s e n c e d u s a l a r i d a n s l e c a b i n e t . P o u r t re
valable, le montant de cette indemnit ne doit pas tre drisoire. Par ailleurs, cette indemnit tant assimile un salaire, elle suppor tera
en ta n t qu e tel les mmes co ti sati on s so ci al es et co n trib u tio n s f isca les.
5
Lindemnit peut tre galement verse sous la for me dun capital au moment de la r upture du contrat.
6
e x c e s s i v e o u d r i s o i re .
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COMMENTAIRES DU REMPLACEMENT PARTIEL SALARI:

Lindemnisation de la clause dinterdiction dexercer :
nest fixe. Sans les dfinir, la jurisprudence prcise toutefois que la contrepartie financire ne doit pas
savrer drisoire sans quoi linterdiction de concurrence risque de se voir frapper de nullit par le
juge.
de la clause de non-concurrence est celui dun fractionnement mensuel vers aprs la rupture du
Par ailleurs, si lobligation de cette clause de non-concurrence nest pas respecte par le salari, le
titulaire du cabinet est lgitimement en droit de rclamer rparation par le versement dune indemnit
fixe contractuellement qui peut tre minore ou majore par le juge civil si elle est manifestement
excessive ou drisoire (art 1152 du code civil).
Les contrats salaris relvent de la catgorie des contrats de travail et sont donc soumis ce titre
lensemble de la lgislation gnrale issue du code du travail.
Le praticien employeur est tenu de souscrire une dclaration pralable lembauche de tout salari
auprs de lURSSAF dont il dpend.
Le praticien employeur devra procder laffiliation du salari aux diffrents organismes de protection
sociale des salaris (maladie, chmage...).
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CONTRAT DE REMPLACEMENT PARTIEL NON SALARIE

( A n e pa s c on se i l l e r u n t u d i an t )
soumis autorisation du conseil national sur prsentation dun justificatif et avis du conseil dpartemental
M. X ...chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire
demeurant .dune part,
M. Y .....chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire,
inscrit au tableau de lOrdre du dpartement de ... .sous le n ......
depuis le ..... demeurant .
ou
Etudiant en chirurgie dentaire ayant valid sa 5me anne ou 6me anne le ....... demeurant
........ dautre part.
Ar ticle 1 - M. X ....rduisant temporairement son activit et
nexerant plus le .......(indiquer les
jours en prcisant sil sagit du matin ou de laprs-midi), choisit en qualit de remplaant
M. Y .......afin dexercer en ses lieu et place auprs de
sa clientle dans son cabinet dentaire sis .
M. Y .......sera prsent uniquement les jours o M. X ......nexerce pas son
cabinet. M. Y ..exercera son art en toute indpendance.
Ar t ic le 2 - Le p r se nt c o ntra t p r e nd ra e f f e t l e j o u r o l a ut o r i s a t i o n d u c o n s e i l n a t i o n a l s e ra p o r t e l a
connais sance des intr es ss et sa dure maximum s era celle donne par le conseil national.
Il pourra toutefois y tre mis fin par chacune des parties aprs un pravis de..signifi par lettre
recommande avec avis de rception.
Article 3 - M. Y .......sengage pendant toute la dure du prsent
remplacement observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et
usages de la profession dentaire.
Article 4 - M. Y ......ne pourra apporter ni modification,
ni changement la distribution des locaux, ni procder des installations de quelque nature quelles soient sans
lassentiment exprs et par crit de M. X ....
Article 5 - M. Y .....rendra le matriel professionnel, ainsi que le mobilier
meublant dans ltat o ils se trouvent le jour de la mise en excution des prsentes.
Un inventaire en sera contradictoirement dress entre les parties et annex aux prsentes. M. Y .....
devra se comporter en bon pre de famille lgard de lagencement, du matriel, du mobilier et du personnel mis
sa disposition.
Ar t i cl e 6
1re option : M. Y .recevra de M. X .une vacation de ........(1).
Tous les honoraires perus reviendront intgralement M. X ...... .. qui il appartient de
rgler tous les frais professionnels (2).
2me option : M. Y .versera mensuellement M. X ...une quotit
fixe .......% sur les honoraires encaisss sur les soins et travaux
quil aura effectus, et ce, au fur et mesure des encaissements.(Prciser qui incombe les fournitures et les frais
de traitement prothtique.).
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Article 7 - A lexpiration du remplacement, M. Y ....fournira M. X ......les

renseignements sur les soins apports la clientle pendant son intrim.
Article 8 - Si le remplacement a une dure suprieure 3 mois conscutifs, M. Y .....
sinterdit dexercer pour son propre compte ou pour le compte dautrui pendant
dans un rayon de ......La prsente interdiction pourra galement tre invoque
et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et ayants cause de M. X ..
OU (3)
M. X .......renonce expressment demander lapplication de
larticle R 4127-277 du code de la sant publique. De ce fait, M. Y .....sera
libre dexercer o il le dsire sous quelque forme que ce soit, sans aucune limitation dans le temps ou dans
lespace.
Article 9 - Pour le cas o lassurance responsabilit professionnelle de M. X .....
ne couvrirait pas la responsabilit dun remplaant, M. Y ......devra sassurer personnellement.
Fait en quatre exemplaires ....
Le..
Lu et approuv
Lu et approuv
Convention pass e s ous la s eul e r es p on s ab i l i t d es s i g n at a i r e s .

___________________
(1)
a ) S i l s a g i t d u n e s o m m e f o r f a i t a i re , p r c i s e r s i e l l e e s t j o u r n a l i re , m e n s u e l l e o u p o u r l a d u r e d u re m p l a c e m e n t .
b) Sil sagit dun pourcentage, prciser quil sera calcul sur les honoraires encaisss sur les soins et travaux effectus par le remplaant
et, ce, au fur et mesure des encaissements.
(2)
Si le remplaant est tudiant, seule la 1re option doit tre retenue. En effet, ltudiant nayant pas ses propres imprims professionnels, il
n e p e u t p a s e n c a i s s e r l e s h o n o r a i re s .
(3)
Si les par ties ont choisi la 1re option de lar ticle 8 ( cest--dire lapplication dune clause dinterdiction dexercer), supprimer cet alina
en por tant en marge Paragraphe ray nul suivi de la signature des co-contractants. Procder de mme si les parties choisissent la
seco n de o pt io n.
M ISE E N G A R DE :
a ) A u c a s o l e re m p l a a n t n a u r a i t a u c u n e c o u v e r t u re s o c i a l e , n o u s l u i c o n s e i l l o n s d e s o u s c r i re u n e a s s u r a n c e p e r s o n n e l l e .
b) Si ce contrat excde trois mois, il risque dentraner laffiliation la scurit sociale (1re option), soit lassujettissement la T.V.A. (2me
o p t i o n ) . L e r g i m e d e s c u r i t s o c i a l e d e s t u d i a n t s n e c o u v re p a s l e s a c c i d e n t s d e t r a v a i l , n i d e t r a j e t .
Note joindre au contrat de remplacement partiel non salari prsent par un tudiant
En sa qualit dtudiant, M. ..(le remplaant) dclare relever
du rgime de la scurit sociale des tudiants et fera son affaire personnelle des dclarations
lU.R.S.S.A.F. de son domicile du montant des honoraires qui lui ont t rtrocds .
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COMMENTAIRES DU REMPLACEMENT PARTIEL NON SALARIE :

REMPLACEMENT PARTIEL NON SALARI PAR UN TUDIANT ET U.R.S.S.A.F. :
Afin de mettre en garde les praticiens sur les problmes poss lorsquun remplacement non salari est
effectu par un tudiant (affiliation des remplaants non thss lU.R.S.S.A.F.), le conseil national a
dcid de joindre une note au contrat-type de remplacement non salari (total et partiel).
Le remplacement libral dconseill pour les tudiants :
Le Conseil national dconseille formellement de proposer un contrat libral un tudiant, quil soit
temps plein ou temps partiel. En effet, ltudiant ntant ni titulaire du diplme dEtat de docteur en
chirurgie dentaire, ni inscrit au tableau de lOrdre des chirurgiens dentistes, il ne peut, par voie de
consquence, satisfaire aux diffrentes obligations dcoulant dun exercice libral. Lexercice libral
suppose de :
cotiser au rgime dassurance maladie, maternit et dcs des professions librales;
cotiser au rgime vieillesse de base des professions librales ;
cotiser au rgime complmentaire dassurance vieillesse auprs de la CARCD ;
pouvoir adhrer la convention nationale des chirurgiens dentistes.
Le praticien remplaant est rput exercer son activit dune manire librale et indpendante.
Il doit donc respecter les obligations comptables et dclaratives du rgime dont il relve
(dclaration 2035 ou 2037).
Les sommes verses par le praticien remplac doivent tre dclares dans la catgorie des
honoraires rtrocds et doivent donner lieu en outre la dclaration des honoraires verss
auprs des services fiscaux au plus tard le 31 janvier (DADS 2).
Selon ladministration fiscale, les honoraires rtrocds en cas de remplacement occasionnel
(infrieur 3 mois), pour cause de maladie ou de vacances ne sont pas assujettis la taxe sur la
valeur ajoute.
Le remplaant est assujetti la taxe professionnelle sil apparat quil exerce dune manire
habituelle la profession titre libral. En pratique, la taxe professionnelle nest pas exige pour des
remplacements qui nont pas excd la dure de trois mois.
4. Droits denregistrement
Ce contrat nest pas soumis la formalit de lenregistrement.
Le remplaant non salari devra veiller satisfaire aux obligations correspondant sa couverture sociale.
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TITRE II
ASSISTANAT
A- Lassistanat salari . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 2 5
Contrat-type de louage de services temps plein . . . 1 II 2 5
Contrat-type de louage de services temps partiel . 1 II 2 8
Contrat-type pour un tudiant-adjoint
d'un chirurgien-dentiste temps plein . . . . . . . . . . 1 II 2 11
Contrat-type pour un tudiant-adjoint
d'un chirurgien-dentiste temps partiel . . . . . . . . . 1 II 2 14
Commentaires sur le contrat nouvelle embauche . 1 II 2 17
B- Lassistanat libral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 2 22
Contrat de chirurgien-dentiste collaborateur . . . . . 1 II 2 23
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A S S I S T A N A T
PRINCIPES GENERAUX SUR LASSISTANAT
Lar ticle R4127-276 du code de la sant publique dispose :
Le chirurgien-dentiste doit exercer personnellement sa profession dans son cabinet principal et, sil en
possde un, dans son cabinet secondaire.
Sil est titulaire dun cabinet unique et sil nest pas li par contrat dexercice avec un ou plusieurs praticiens
de lart dentaire, il peut sadjoindre un seul praticien ou tudiant.
Sil exerce titre annexe, il ne peut sadjoindre aucun praticien ou tudiant.
Toutefois, si cet exercice annexe est dispens dans un tablissement public ou priv comportant hbergement
et nayant pas de consultation externe, il peut sadjoindre un praticien ou tudiant.
Cette possibilit est galement ouverte aux praticiens exerant dans les tablissements publics de sant.
Les praticiens lis par un contrat de location dun local amnag pour lexercice de lart dentaire ne peuvent
sadjoindre un praticien ou tudiant.
Il existe plusieurs formes dassistanat :

Lassistanat salari (louage de services (temps plein et temps partiel) et tudiant-adjoint (temps
plein et temps partiel).
La collaboration librale.
Quel que soit le contrat de collaboration choisi, libral ou salari, le praticien qui dsire se faire
assister doit remplir les conditions prvues par larticle R4127-276 du code de la sant publique.
Un tableau synoptique reproduit ci-dessous a t labor pour une meilleure comprhension des
conditions permettant le recours lassistanat :
A S S I S TANAT
Titulaire
dun cabinet
Possible si pas
de :
secondaire
locataire sous
le mme toit
dexercice
annexe autre
que dans un
tablissement
public de
sant ou
dans un
tablissement
public ou
priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
Associ
EPFC*
Associ
dune SCM
SCP
SEL
Possible si pas
de :
clauses
dexercice
secondaire
locataire sous
le mme toit
dexercice
annexe autre
que dans un
tablissement
public de sant
ou dans un
tablissement
public ou
priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
Possible si pas
de :
clauses
dexercice
secondaire
locataire sous
le mme toit
dexercice
annexe autre
que dans un
tablissement
public de sant
ou dans un
tablissement
public ou
priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
Possible par la
SCP et un seul
assistant si pas
de :
secondaire
locataire sous
le mme toit
dassoci
exerant titre
annexe autre
que dans un
tablissement
public de sant
ou dans un
tablissement
public ou priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
Possible par la
SEL et un seul
assistant si pas
de :
secondaire
locataire sous
le mme toit
dassoci
exerant titre
annexe autre
que dans un
tablissement
public de sant
ou dans un
tablissement
public ou priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
Associ
dune SEP**
Possible si pas
de :
masse
commune
dhonoraires
Possible si pas
de :
clauses
dexercice
secondaire
locataire sous
le mme toit
dexercice
annexe autre
que dans un
tablissement
public de sant
ou dans un
tablissement
public ou priv
comportant
hbergement
sans
consultation
externe
* contrat dexercice professionnel frais communs

** Socit en participation
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ET
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CONTRATS
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Ed. JUIN 2007
A S S I S T A N A T
Selon larticle R4127-276 du code de la sant publique, un praticien ne peut sadjoindre quun seul
chirurgien-dentiste assistant (salari ou non, diplm ou tudiant autoris).
On ne saurait donc admettre quun chirurgien-dentiste ait deux assistants mme si chacun deux exerce
temps partiel.
Par contre, un chirurgien-dentiste peut exercer temps partiel titre libral chez des praticiens
diffrents, mais sous rserve des dispositions de larticle R.4127-272 du code de la sant publique.
A s s i s t a n a t d e s p r a t i c i e n s e n s e i g n a n t s t e m p s p a r tiel :
Les enseignants temps partiel sont autoriss sadjoindre un collaborateur et ce depuis ladjonction
larticle R4127-276 du code de la sant publique de la disposition suivante : cette possibilit est
galement ouverte aux praticiens exerant dans les tablissements publics de sant .
Aux termes de larticle L 6141-1 du code de la sant publique, les tablissements publics de sant sont
des personnes morales de droit public dotes de lautonome administrative et financire. Leur objet
principal nest ni industriel, ni commercial. Ils sont communaux, intercommunaux, dpartementaux,
interdpartementaux ou nationaux. Ils sont chargs dexercer les missions dvolues au service public
hospitalier et ce, sous le contrle exerc par les pouvoirs publics.
Outre laspect juridique de cette dfinition, sont concerns par cette disposition tous les chirurgiensdentistes occupant titre annexe des fonctions dans les centres hospitaliers, les centres de soins,
denseignement et de recherches dentaires, et enfin les hpitaux locaux ( lexclusion des praticiens qui
y exercent plein temps).
Assistanat des spcialistes ODF : (voir Par tie I Titre V) :

Un gnraliste ne peut sadjoindre un confrre inscrit sur la liste des chirurgiens-dentistes spcialistes
qualifis en orthopdie dento-faciale.
Corollairement, un spcialiste en orthopdie dento-faciale ne peut se faire assister que par un confrre
lui-mme qualifi ou en cours de prparation du C.E.C.S.M.O. (cest--dire admis dans le cursus
normal des tudes, aprs examen probatoire), le justificatif de scolarit tant exig chaque anne).
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CONTRATS
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A- CONTRATS DE TRAVAIL
C ontrat- ty pe de lo uage de ser v i c e s t e m p s p l e i n
( sa l a r ia t )
M X ................................... chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, , inscrit au Tableau de lOrdre
du dpartement de sous le n demeurant dune part,
M Y ..............................., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de lOrdre du
dpartement de sous le n , immatricul la scurit sociale sous le n.
demeurant dautre part,
I L A T CO N V EN U ET A RR ET CE Q U I SU IT :
I l es t s ti p ul qu e l e p r s en t con tr at con s ti t ue un con tr at de t ra va i l et, co mm e tel , i l r e l v e d e s d i s p o s i t i o n s
d e d r o i t c om mu n e n l a m a t i r e . L e s a l a r i d o i t t r e i n s c r i t u n e c a i s s e d e s c a d r e s .
Ar ticle 1 Engagement M... X............................. engage M... Y............................... son cabinet
sis.........................................................., en qualit dassistant salari, statut cadre compter du
..........................................., dans le cadre dun contrat dure indtermine temps complet sous rserve des
rsultats de la visite mdicale dembauche.
Le prsent contrat ne deviendra dfinitif qu lissue dune priode dessai de mois, pouvant tre
renouvele une fois par crit pour une dure quivalente.
Pendant cette priode dessai, chacune des parties pourra mettre fin au contrat de travail sans pravis, sans
indemnit de licenciement ni motivation.
Sagissant dune priode de travail effectif, la dure des suspensions qui interviendraient prolongerait la priode
dessai sus mentionne.
M... Y................................... dclare au jour de la signature des prsentes ntre tenu aucune clause de nonconcurrence envers son ou ses employeurs ventuels.
Article 2 Fonctions - M...Y...................................recevra tous les patients qui se prsenteront et leur

donnera ses soins consciencieux et attentifs, conformment aux dispositions de larticle R.4127-211 du
code de la sant publique.
Article 3 Dure du travail La dure de travail hebdomadaire de M... Y................................... sera
de...........heures.
Option (1) : La dure du travail hebdomadaire de M...Y ...................................sera rpartie comme suit :
heures le lundi de h h
heures le mardi de h h
heures le mercredi de h h
etc
M... X ................................... saccorde la possibilit de changer la rpartition du temps de travail en fonction de
lorganisation et des ncessits du cabinet.
Article 4 Heures supplmentaires La dure lgale tant de 35 heures, en cas de dpassement des heures
ralises par M... Y ................................... celles-ci sont soit majores au taux applicable aux heures
supplmentaires, soit elles donnent lieu lattribution dun repos compensateur.
___________________
1
si les intresss ne dsirent pas prvoir cette option, rayer les deux alinas et mettre en marge paragraphe ray nul contresign par
l e s d e u x p a r t ies.
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CONTRATS
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Article 5 Rmunration - M...Y...................................percevra une rmunration mensuelle brute comprenant
une partie fixe (qui ne doit pas tre infrieure au SMIC) gale , et une partie variable gale
% calcule sur les travaux effectus par lui.
Article 6 - Congs pays Lattribution et la prise des congs pays sont rgies par les articles L.223-1 et
suivants du Code du travail.
Article 7 Excution du contrat - M... Y................................... sengage, pendant toute la dure du prsent
contrat, observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et usages de
la profession dentaire, ainsi que le rglement intrieur du cabinet dentaire sil en existe un.
Article 8 Par ticipation la per manence des soins (gar de) Il appartient M... X................. de tout mettre
en uvre pour permettre M... Y ................................... de remplir ses obligations dontologiques en matire de
garde.
Article 9 Rupture du contrat - En cas de licenciement, M... Y .................................................. bnficiera des
dispositions lgales issues du Code du travail.
Le pravis applicable lintress en cas de dmission ou de licenciement sera de trois mois.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - M... Y ....................................... ayant t appel soigner des
patients ayant habituellement recours M... X ................................................, sinterdit, en cas de cessation du
prsent contrat, quelle quen soit la cause, dexercer sa profession pour son propre compte ou pour le compte
dautrui dans un rayon de .... km. Cette interdiction de concurrence est limite une priode de
annes, commenant le jour de la cessation effective du contrat.
Le rayon dinterdiction dexercer sapplique galement pendant la dure du prsent contrat 2.
En contrepartie de lobligation de non-concurrence, M... Y ................................... percevra une indemnit
quivalente ................................... 3, sous la forme dun fractionnement mensuel 4, aprs cessation
du prsent contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non-concurrence.
Toutefois, cette interdiction dexercer ne prendra effet que si M... Y .................................... a assist M... X
................................... pendant une dure suprieure trois mois.
M... X................................... se rserve le droit de librer M... Y ...................................de son obligation de
non-concurrence sans que celui-ci puisse prtendre au paiement dune quelconque indemnit. Notification lui
sera alors faite par LR avec AR dans les 7 jours de la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
ayants cause de M... X................................... En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, M...
Y...................................sexposera au paiement dune indemnit forfaitaire de .. gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit sans prjudice du droit pour M... X ................................... de faire
cesser ladite violation par tout moyen et de demander rparation de lentier prjudice. 5
Article 11 Assurance - Bien que lassurance garantissant la responsabilit civile professionnelle de M X
................................... couvre M Y................................... pour les missions qui lui sont imparties dans le cadre
du prsent contrat, MY................................... aura soin de souscrire sa propre assurance.
___________________
2
Si les intresss ne dsirent pas prvoir cette disposition, rayer lalina et mettre en marge paragraphe ray nul contresign par les
d e u x p a r t ies.
3
P a r e x e m p l e : e n t re 1 / 5 m e e t 1 / 3 d e l a r m u n r a t i o n b r u t e m o y e n n e d e s X d e r n i e r s m o i s d e p r s e n c e d u s a l a r i d a n s l e c a b i n e t . P o u r
tre valable, le montant de cette indemnit ne doit pas tre drisoire. Par ailleurs, cette indemnit tant assimile un salaire, elle sup por t e r a e n t a n t q u e t e l l e s m m e s c o t i s a t i o n s s o ci a l e s e t c o n t r i b u t i on s f i s c a l e s .
4
5
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Article 12 Dispositions finales Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la
Fait en quatre exemplaires ...........................
Le .................................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
______________________________________________________________________
Faire parapher chaque page.
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Co nt rat -t y pe de lou age de s er v i c e s t e m p s p a r t i e l
( sa l a r ia t )
M X , chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, , inscrit au Tableau

de lOrdre du dpartement desous le n , demeurant
dune part,
MY , chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de
lOrdre du dpartement de sous le n , immatricul la scurit sociale sous le
n. demeurant
dautre part,

d e d r o i t c om mu n e n l a m a t i r e . L e s a l a r i d o i t t r e i n s c r i t u n e c a i s s e d e s c a d r e s .
Article 1 Engagement M X............................. engage M Y................................... son cabinet
sis..............................................................................................., en qualit dassistant salari, statut cadre
compter du ..........................................., dans le cadre dun contrat dure indtermine temps partiel sous
rserve des rsultats de la visite mdicale dembauche.
Le prsent contrat ne deviendra dfinitif qu lissue dune priode dessai de ........ mois pouvant tre renouvele
une fois par crit pour une dure quivalente.
M Y ...................................dclare au jour de la signature des prsentes ntre tenu aucune clause de nonconcurrence envers son ou ses employeurs ventuels.
Article 2 Fonctions - M... Y...................recevra tous les patients qui se prsenteront et leur donnera ses soins
consciencieux et attentifs, conformment aux dispositions de larticle R.4127-211 du code de la sant publique.
Article 3 Dure du travail La dure de travail hebdomadaire de M...Y............................... sera de ..... heures
rparties comme suit : de h ..........h, et de .. h ... h, les.................................................
(jours prciser).
La rpartition de la dure de travail de M. Y ................................... telle quelle est fixe au prsent contrat pourra
tre modifie comme suit (numrer de faon exhaustive les cas et la nature des modifications) 1:
Article 4 - Heures complmentaires En fonction des besoins du cabinet, M...Y...................................pourra
tre amen effectuer des heures complmentaires, dans la limite du dixime de la dure mensuelle prvue
larticle 3.
M...Y................................... sera inform sept jours minimum avant leur excution.
___________________
1
U n e t e l l e m o d i f i c a t i o n s e r a n o t i f i e 7 j o u r s o u v r s a u m o i n s a v a n t s a d a t e d e f f e t p a r L R a v e c R A R o u p a r l e t t re re m i s e e n m a i n s p r o p re s
contre dcharge, (ar ticle L. 212-4-3 du code du travail).
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Au-del de la limite fixe au contrat, ou lintrieur de ces limites, lorsquil est inform moins de trois jours avant,
M... Y ................................... pourra refuser deffectuer des heures complmentaires, sans que ce refus puisse
constituer une faute ou un motif de licenciement.
La dure de travail totale (heures complmentaires comprises) devra rester infrieure la dure lgale de travail.
Article 5 Rmunration - M...Y...................................percevra une rmunration mensuelle brute comprenant
Article 6 Congs pays Lattribution et la prise des congs pays sont rgies par larticle L. 223-1 et suivants
du Code du travail.
Article 7 Excution du contrat - M... Y................................... sengage, pendant toute la dure du prsent
contrat, observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et usages de
la profession dentaire, ainsi que le rglement intrieur du cabinet dentaire sil en existe un.
Article 8 Participation la per manence des soins (gar de) Il appartient M. X................. de tout mettre en
uvre pour permettre M... Y ................................de remplir ses obligations dontologiques en matire de garde.
Article 9 Rupture du contrat En cas de licenciement, M... Y..................bnficiera des dispositions lgales
issues du Code du travail.
Le pravis applicable lintress en cas de dmission ou de licenciement sera de trois mois.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - M... Y ...................................... ayant t appel soigner des
patients ayant habituellement recours M...X ..................................., sinterdit, en cas de cessation du prsent
contrat, quelle quen soit la cause, dexercer sa profession pour son propre compte ou pour le compte dautrui
dans un rayon de .... km. Cette interdiction de concurrence est limite une priode de annes,
commenant le jour de la cessation effective du contrat.
Le rayon dinterdiction dexercer sapplique galement pendant la dure du prsent contrat2.
En contrepartie de lobligation de non-concurrence , M... Y ................................... percevra une indemnit quivalente ...3, sous la forme dun fractionnement mensuel4, aprs cessation du prsent contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non-concurrence.
Toutefois, cette interdiction dexercer ne prendra effet que si M... Y ................................... a assist M... X
...................................pendant une dure suprieure trois mois.
M... X................................... se rserve le droit de librer M. Y ................................... de son obligation de nonconcurrence sans que celui-ci puisse prtendre au paiement dune quelconque indemnit. Notification lui sera
alors faite par LR avec AR dans les 7 jours de la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
ayants cause de M... X...................................
En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, M. Y..................sexposera au paiement dune indemnit
gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit sans prjudice
forfaitaire de ..
du droit pour M...... X ...................................de faire cesser ladite violation par tout moyen et de demander
rparation de lentier prjudice. 5
___________________
2
3
Par exemple : entre 1/5me et 1/3 de la rmunration br ute moyenne des X der niers mois de prsence du salari dans le cabinet. Pour tre
4
5
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........................ couvre M Y...................................pour les missions qui lui sont imparties dans le cadre du
prsent contrat, M Y.........................aura soin de souscrire sa propre assurance.
Article 12 Dispositions finales - Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la
Fait en quatre exemplaires ............................

Le ............................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
______________________________________________________________________
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Contrat-type de pour un tudiant-adjoint d'un chir urgien-dentiste temps plein
( sa l a r ia t )
(Ar ticles L.4141-4 et R.4141-1 R4141-3 du code de la sant publique)
M.... X .........................................., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, inscrit au Tableau de
lOrdre du dpartement de .........................sous n , demeurant ........................................, dune part,
M.... Y ......................................, tudiant en chirurgie dentaire, ayant valid sa 5me ou 6me anne le
................... immatricul la scurit sociale sous le numro..................... demeurant .......................................
dautre part.
de droit commun en la matire.
Article 1 - Engagement - M... X ................................... engage M... Y ................................... en qualit dadjoint
dans le cadre dun contrat dure indtermine temps complet sous rserve des rsultats de la visite mdicale
dembauche, compter du son cabinet sis..................................
Le prsent contrat ne deviendra dfinitif qu lissue dune priode dessai de ......... mois, pouvant tre renouvele
une fois par crit pour une dure quivalente.
Pendant cette priode dessai, chacune des parties pourra mettre fin au contrat de travail sans pravis, sans indemnit
de licenciement ni motivation.
M... Y................................... dclare au jour de la signature des prsentes ntre tenu aucune clause de non
concurrence envers son ou ses employeurs ventuels.
Ce contrat sera excut dans le cadre des dispositions des articles L.4141-4 et R.4141-1 R4141-3 du code de
la sant publique.
Article 2 Fonction - M... Y ...................................recevra tous les patients que M X................................... lui
confiera et leur donnera ses soins consciencieux et attentifs sans distinction, conformment aux dispositions de
larticle R-4127-211 du code de la sant publique.
Article 3 Dure du travail La dure de travail hebdomadaire de M... Y................................... sera
de...........heures.
Option (1) : La dure du travail hebdomadaire de M... Y ...................................sera rpartie comme suit :
heures le lundi de h h
heures le mardi de h h
heures le mercredi de h h
etc
M... X................................... saccorde la possibilit de changer la rpartition du temps de travail en fonction de
lorganisation et des ncessits du cabinet.
Article 4 Heures supplmentaires La dure lgale tant de 35 heures, en cas de dpassement des heures
ralises par M... Y ............................................. celles-ci sont soit majores au taux applicable aux heures
supplmentaires, soit elles donnent lieu lattribution dun repos compensateur.
___________________
1
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Article 5 - Rmunration - M...Y...................................percevra une rmunration mensuelle brute comprenant
Article 6 Congs pays - Lattribution et la prise des congs pays sont rgies par les articles L.223-1 et
Article 7 Clauses dexcution du contrat - M... Y...................................sengage, pendant toute la dure du
prsent contrat, observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et
usages de la profession dentaire, ainsi que le rglement intrieur du cabinet dentaire sil en existe un.
Article 8 Participation la per manence des soins (garde) Il appartient M... X................................... de
tout mettre en uvre pour permettre M... Y ................................... de remplir ses obligations dontologiques en
matire de garde.
Article 9 Rupture du contrat - En cas de licenciement, M... Y .................................................. bnficiera des
dispositions lgales issues du Code du travail.
Le pravis applicable lintress en cas de dmission ou de licenciement sera de .. mois.
Il est rappel que ce contrat sera excut dans le cadre des dispositions de larticle R.4141-1 du code de la Sant
publique.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - M... Y ................................... ayant t appel soigner des
patients ayant habituellement recours M... X ..................................., sinterdit, en cas de cessation du prsent
dans un rayon de ....km. Cette interdiction de concurrence est limite une priode de
Le rayon dinterdiction dexercer sapplique galement pendant la dure du prsent contrat 2.
quivalente .................................... 3, sous la forme dun fractionnement mensuel 4, aprs
cessation du prsent contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non-concurrence.
Toutefois, cette interdiction dexercer ne prendra effet que si M... Y ................................... a assist M... X
...................................pendant une dure suprieure trois mois.
M... X................................... se rserve le droit de librer M... Y ................................... de son obligation de non
concurrence sans que celui-ci puisse prtendre au paiement dune quelconque indemnit. Notification lui sera
alors faite par LR avec AR dans les 7 jours de la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
ayants cause de M... X...................................
En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, M... Y................................... sexposera au paiement
dune indemnit forfaitaire de .. gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit sans
prjudice du droit pour M...X ...................................de faire cesser ladite violation par tout moyen et de demander rparation de lentier prjudice. 5
___________________
1
Si les intresss ne dsirent pas prvoir cette option, rayer les deux alinas et mettre en marge paragraphe ray nul contresign par
l e s d e u x p a r t ies.
2
3
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du prsent contrat, M Y................................... aura soin de souscrire sa propre assurance.
Fait en quatre exemplaires ..........................................
le ..................................................................................
Lu et approuv
Lu et approuv

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Contrat-type pour un tudiant-adjoint d'un chir urgien-dentiste temps par tiel
( sa l a r ia t )
(Ar ticles L.4141-4 et R.4141-1 R4141-3 du code de la sant publique)
M... X . ..................................., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie, inscrit au Tableau de lOrdre du
dpartement de sous n ,dentaire, demeurant ......................................, dune part,
M... Y ........................, tudiant en chirurgie dentaire, ayant valid sa 5me ou sa 6me anne le ...................
immatricul la scurit sociale sous le numro............................ demeurant ....................................................
dautre part.
d e d r o i t c o m m u n e n l a m a t i r e.
Article 1 - Engagement - M... X ...................................... engage M... Y .............................. en qualit dadjoint
dans le cadre dun contrat dure indtermine temps partiel sous rserve des rsultats de la visite mdicale
dembauche, compter du son cabinet sis.....................................................................
Le prsent contrat ne deviendra dfinitif qu lissue dune priode dessai de ........................ mois, pouvant tre
renouvele une fois par crit pour une dure quivalente.
M...Y...................................dclare au jour de la signature des prsentes ntre tenu aucune clause de non
concurrence envers son ou ses employeurs ventuels.
Ce contrat sera excut dans le cadre des dispositions de larticle R.4141-1 du code de la Sant publique.
Article 2 Fonction - M... Y ...................................recevra tous les patients que M... X...................................lui
confiera et leur donnera ses soins consciencieux et attentifs sans distinction, conformment aux dispositions de
larticle R.4127-211 du code de la sant publique.
Article 3 Dure du travail La dure de travail hebdomadaire de M... Y................................... sera de...........
heures rparties comme suit: de.. h ..........h, et de .. h ... h, les......................................
(jours prciser).
La rpartition de la dure de travail de M... Y ...................................telle quelle est fixe au prsent contrat pourra
tre modifie comme suit (numrer de faon exhaustive les cas et la nature des modifications) 1 :
Article 4 Heures complmentaires En fonction des besoins du cabinet, M...Y...................................pourra
tre amen effectuer des heures complmentaires, dans la limite du dixime de la dure mensuelle prvue
larticle 3.
M...Y.....................sera inform sept jours minimum avant leur excution.
Au-del de la limite fixe au contrat, ou lintrieur de ces limites, lorsquil est inform moins de trois jours avant,
M... Y ...................................pourra refuser deffectuer des heures complmentaires, sans que ce refus puisse
constituer une faute ou un motif de licenciement.
La dure de travail totale (heures complmentaires comprises) devra rester infrieure la dure lgale de travail.
___________________
1
U n e t e l l e m o d i f i c a t i o n s e r a n o t i f i e 7 j o u r s o u v r s a u m o i n s a v a n t s a d a t e d e f f e t p a r L R a v e c R A R o u p a r l e t t re re m i s e e n m a i n s p r o p re s
contre dcharge, cf. ar ticle L. 212-4-3 du Code du travail.
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Article 5 - Rmunration - M...Y...................................percevra une rmunration mensuelle brute comprenant
Article 6 Congs pays - Lattribution et la prise des congs pays sont rgies par les articles L.223-1 et
Article 7 Clauses dexcution du contrat - M... Y................................... sengage, pendant toute la dure du
prsent contrat, observer les prescriptions du code de dontologie quil dclare bien connatre et les rgles et
usages de la profession dentaire, ainsi que le rglement intrieur du cabinet dentaire sil en existe un.
Article 8 Participation la per manence des soins (garde) Il appartient M. X................................... de tout
mettre en uvre pour permettre M.Y ................................... de remplir ses obligations dontologiques en
matire de garde.
Article 9 Rupture du contrat - En cas de licenciement, M. Y .............................bnficiera des dispositions
lgales issues du Code du travail.
Le pravis applicable lintress en cas de dmission ou de licenciement sera de .. .. mois.
Il est rappel que ce contrat sera excut dans le cadre des dispositions des articles L.4141-4 et R.4141-1
R4141-3 du code de la sant publique.
Article 10 Clause dinterdiction dexercer - M. Y ................................... ayant t appel soigner des
patients ayant habituellement recours M.X ..................................., sinterdit, en cas de cessation du prsent
dans un rayon de ... km. Cette interdiction de concurrence est limite une priode de
Le rayon dinterdiction dexercer sapplique galement pendant la dure du prsent contrat2.
quivalente ...3, sous la forme dun fractionnement mensuel4, aprs cessation du
prsent contrat et ce, pendant la dure dapplication de la clause de non-concurrence.
Toutefois, cette interdiction dexercer ne prendra effet que si M... Y ................................... a assist M X
................................... pendant une dure suprieure trois mois.
M X................................... se rserve le droit de librer M Y ................................... de son obligation de
non-concurrence sans que celui-ci puisse prtendre au paiement dune quelconque indemnit. Notification lui
sera alors faite par LR avec AR dans les 7 jours de la notification de la rupture du contrat quel quen soit lauteur.
ayants cause de M X...................................
En cas de violation de linterdiction de non-concurrence, M... Y...................................sexposera au paiement
gale la rmunration de ses .. derniers mois dactivit
dune indemnit forfaitaire de ..
sans prjudice du droit pour M... X ................................... de faire cesser ladite violation par tout moyen et de
demander rparation de lentier prjudice. 5
___________________
2
d e u x p a r ties.
3
4
5
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du prsent contrat, M Y................................... aura soin de souscrire sa propre assurance.
Fait en quatre exemplaires ...................................

le..............................................................................
Lu et approuv
Lu et approuv

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Il est apparu opportun au Conseil national de ractualiser ces contrats, qui constituent des contrats de
travail dure indtermine, au regard des modifications intervenues tant dans la lgislation en droit
social que dans la jurisprudence.
L e s c o n t r a t s s a l a r i s p o u v a n t t re c o n c l u s a v e c u n p r a t i c i e n d i p l m
Le contrat de louage de services temps plein
Le contrat de louage de services temps partiel
L e s c o n t r a t s p o u v a n t t re c o n c l u s a v e c u n t u d i a n t
Le contrat dtudiant-adjoint temps plein
Le contrat dtudiant-adjoint temps partiel
(*)
Ce contrat ne pourra dbuter quaprs autorisation des autorits comptentes. Il convient de se rapprocher du Conseil dpartemental afin de constituer un dossier.
Les dispositions du code de la sant publique sont applicables aux tudiants (Article R 4127-201 du
code de la sant publique).
En application de larticle R4127-276 du code de la sant publique, la conclusion dun tel contrat nest
possible que si le praticien qui dsire se faire assister dispose dun seul cabinet.
Sil est titulaire dun cabinet secondaire, il ne peut utiliser les services dun assistant ni dans le cabinet
principal, ni dans le cabinet secondaire. Il en est de mme sil est li par contrat avec un autre praticien
(sauf dans le cas de socits civiles de moyens ou de contrats dassociation ne comportant ni clause ni
convention relatives lexercice), ou sil exerce titre annexe ailleurs que dans un tablissement public
ou priv comportant hbergement. Par contre, sil ne soigne pas uniquement les internes ou les
malades hospitaliss, mais galement le personnel ou sil assure une consultation externe, il ne peut se
faire assister.
Nous rappelons quun tudiant-adjoint ne peut exercer chez un praticien spcialiste qualifi en
orthopdie dento-faciale.
La dure du travail :
Il faut distinguer les contrats de travail temps plein et les contrats de travail temps partiel.
Contra ts de travail te mps ple in
La dure hebdomadaire lgale de travail fixe par larticle L.212-7 du Code du travail peut varier
entre 35 et 44 heures. La rpartition de la dure hebdomadaire du temps de travail du salari peut
tre prvue soit en prcisant le nombre total dheures accomplir, soit en prcisant les jours et
heures de prsence du salari au cabinet dentaire (cf. article 3 des contrat de louage de service et
dtudiant-adjoint). Le titulaire du cabinet peut modifier la rpartition du temps de travail en
fonction de lorganisation et des ncessits du cabinet.
Co n t ra t s d e t rav a il t e mps p ar ti el
Il sagit des contrats dont la dure hebdomadaire du temps de travail est infrieure la dure
lgale. Sagissant de la rpartition du temps de travail, elle ne peut tre modifie qu la condition
que soient numrs de faon exhaustive les cas et la nature de ces modifications. Toute modification doit tre notifie au salari 7 jours lavance (article L. 212-4-3 du Code du travail).
___________________
*
Le contrat dtudiant-adjoint prend fin ds linscription au Tableau de ltudiant. Si les praticiens envisagent de poursuivre leurs relations
professionnelles, un autre contrat dassistanat - libral ou salari au choix des par ties - doit tre tabli entre eux.
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La priode dessai
La priode dessai est fixe librement par les parties contractantes. La dure de la priode dessai
nest pas rglemente dans le cadre dun contrat dure indtermine. Nanmoins, selon lusage, en ce
qui concerne les cadres, la dure est de trois mois. Elle peut tre renouvele une fois pour une dure
quivalente avec laccord du salari. Sa reconduction se fait par crit.
Pendant la priode dessai, chacune des parties peut mettre un terme au contrat sans pravis ni
motivation. Aucune indemnit de licenciement nest verse.
En cas de suspension du contrat de travail pendant la priode dessai (maladie, etc.), la priode dessai
du salari est proroge de la dure de labsence.
Rmunration
Le salari est rmunr par une partie fixe (qui ne doit pas tre infrieure au SMIC calcul au prorata
du temps de travail) et un pourcentage variable calcul sur les travaux effectus par lui.
Lindemnisation de la clause dinterdiction dexercer
nest fixe. Sans les dfinir, la jurisprudence (Cour de Cassation du 10 juillet 2002) prcise toutefois
que la contrepartie financire ne doit pas savrer drisoire sans quoi linterdiction de concurrence
risque de se voir frapper de nullit par le juge.
de la clause de non-concurrence est celui dun fractionnement mensuel vers aprs la rupture du
NB : Selon la jurisprudence de la Cour de Cassation (Cass. soc. 07/03/07 n 05-45511), le paiement de
la contrepartie financire lobligation de non-concurrence ne peut intervenir avant la rupture du
contrat de travail.
Enfin, si lobligation de cette clause de non-concurrence nest pas respecte par le salari, le titulaire du
cabinet est lgitimement en droit de rclamer rparation par le versement dune indemnit fixe
contractuellement qui peut tre minore ou majore par le juge civil si elle est manifestement excessive
ou drisoire (art 1152 du code civil).
Ce contrat relve de la catgorie dun contrat de travail et est donc soumis ce titre lensemble de
la lgislation gnrale issue du code du travail.
1. Social
Le praticien employeur devra procder laffiliation du salari aux diffrents organismes de
protection sociale des salaris (maladie, chmage, ...). En outre, il devra procder laffiliation de
loprateur une caisse de retraite complmentaire de cadres.
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Lemployeur est responsable, au sens civil, des actes effectus par le praticien oprant dans le cadre
de son contrat.
Les feuilles dassurance maladie (article 4.1.6 de la convention nationale), constatant lacquit des
honoraires, doivent tre signes par le praticien employeur.
excution des actes : signature de lassistant
acquit des honoraires : signature de lemployeur.
Lemployeur demeure impos dans la catgorie des bnfices non commerciaux. Les honoraires
correspondant aux actes raliss par le praticien oprateur seront comptabiliss comme des
recettes propres de lemployeur et les charges (salaires, cotisations sociales...) seront dduites pour
la dtermination du bnfice professionnel imposable.
Lemployeur sera galement tenu au paiement de la taxe sur les salaires. Les recettes ralises par
loprateur seront galement retenues pour ltablissement de sa taxe professionnelle.
Le praticien salari sera impos dans la catgorie des traitements et salaires et nest donc pas
assujetti lobligation de tenir une comptabilit et ne peut sinscrire une association agre.
Son revenu, calcul aprs la dduction des frais, selon le forfait de 10 % ou pour leur montant
rel, sera imposable limpt sur le revenu.
3. T.V.A et droit denregistrement
Ce contrat nest pas soumis la taxe sur la valeur ajoute.
Il na pas tre enregistr.
C omm entair e s ur le co n tr a t no u v e l le em b a u ch e
Le contrat nouvelle embauche (CNE), cr par une ordonnance du 2 aot 2005, est un contrat de
travail dure indtermine, temps complet ou temps partiel, rserv aux entreprises de moins de
20 salaris. Sa principale caractristique est de pouvoir tre rompu durant les deux premires annes
selon une procdure simplifie.
Le CNE doit tre tabli par crit et faire obligatoirement :
rfrence lordonnance n 2005-893 du 2 aot 2005 ;
apparatre les termes contrat nouvelle embauche .
En labsence de ces deux rfrences, cest le droit commun du travail applicable en matire de contrat
dure indtermine qui sapplique.
PROCDURE SIMPLIFIE DE RUPTURE DU CONTRAT
Le CNE peut tre rompu, soit linitiative du salari, soit linitiative de lemployeur, selon une
procdure simplifie applicable pendant les deux premires annes suivant sa conclusion. Pass ce
dlai, les rgles de droit commun en matire de rupture de contrat de travail dure dtermine
sappliquent.
Dans tous les cas, la rupture doit tre notifie par lettre recommande avec demande davis de
rception.
Lorsque la r upture mane de lemployeur
Lemployeur na pas lobligation den indiquer les motifs dans la lettre recommande avec demande
davis de rception. Ce qui ne veut pas ncessairement dire que la rupture peut intervenir sans motif.
Ainsi, les rgles de protection du droit du travail (protection de la femme enceinte, interdiction de
mesures discriminatoires), par exemple, trouvent toujours sappliquer.
De plus, en cas de faute du salari, lemployeur devra respecter la procdure disciplinaire dfinie
larticle L.122-40 du Code du travail. La faute devra donc tre tablie.
Sauf faute grave ou cas de force majeure, la rupture linitiative de lemployeur fait courir un pravis
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au bnfice du salari compter de la date de prsentation de la lettre recommande avec demande
davis de rception au salari.
La dure du pravis varie en fonction de lanciennet du salari dans lentreprise, mais reste la mme
quelle que soit la fonction du salari :
moins de 1 mois danciennet : pas de pravis ;
de 1 6 mois danciennet, le pravis est de deux semaines ;
plus de 6 mois danciennet, le pravis est de 1 mois.
Une indemnit de fin de contrat devra galement tre verse par lemployeur au salari, sauf faute grave
de la part de ce dernier.
Cette indemnit est gale 8 % du montant total de la rmunration brute perue par le salari depuis
la conclusion du contrat, en plus des salaires restant dus et de lindemnit de congs pays.
cette indemnit, sajoute une contribution gale 2% de la rmunration brute due au salari depuis
le dbut du contrat, recouvre par les ASSEDICS, afin de financer les mesures daccompagnement du
salari afin de faciliter son retour lemploi.
Les actions en contestation concernant la rupture du CNE se prescrivent au bout de 12 mois
compter de la date denvoi de la lettre de rupture. Toutefois, cette prescription ne sera opposable au
salari que si cette mention a t prcise dans la lettre de rupture. Dans le cas contraire, le salari
pourra se prvaloir de la prescription trentenaire dfinie larticle 2262 du Code civil.
REMA RQ UES
Un tel contrat ne peut tre utilis pour remplacer les personnes dfinies larticle L.122-1-1 du code
du travail soit :
Un salari,
Une personne exerant une profession librale,
Un associ non salari dune socit civile professionnelle, dune socit civile de moyen ou socit
dexercice libral.
La succession de CNE est encadre par lordonnance : entre la fin du contrat et la conclusion dun
nouveau contrat entre les deux mmes parties, il doit scouler un dlai de 3 mois.
Le Conseil national a labor plusieurs modles de contrats de travail qui sont toujours dactualit. Les
confrres qui souhaitent recourir au contrat nouvelle embauche peuvent sen inspirer. Ils devront
toutefois en modifier certaines dispositions :
E n t re l e s s o u s s i g n s :
Remplacer :
Il est stipul que ce prsent contrat constitue un contrat de travail, et comme tel, il relve des dispositions
de droit commun en la matire. Le salari doit tre inscrit une caisse des cadres.
Par :
Il a t conclu le prsent contrat de travail nouvelle embauche en application de lordonnance
n2005-893 du 2 aot 2005 .
A r ticle 1 : E n g a g e m e n t
Supprimer :
Le prsent contrat ne deviendra dfinitif qu lissue dune priode dessai de. mois, pouvant tre renouvele une fois par crit pour une dure quivalente
Sagissant dune priode de travail effectif, la dure des suspensions qui interviendraient prolongerait la
priode dessai sus mentionne.
A r t i c l e 9 : R u p t u re d u c o n t r a t d e t r a v a i l
Remplacer :
En cas de licenciement, M Ybnficiera des dispositions lgales issues du Code du travail
Par :
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Conformment lordonnance n2005-893 du 2 aot 2005, durant les deux premires annes suivant sa
conclusion ( compter du jusquau ), Le contrat peut tre rompu linitiative de lentreprise ou de M
dans les conditions suivantes :
N ot ific at io n :
La rupture est notifie par lettre recommande avec une demande davis de rception.
Pravis :
Lorsque lentreprise est linitiative de la rupture, la prsentation de la lettre recommande fait courir le
pravis :
De deux semaines lissue dau moins un mois de prsence dans lentreprise
Dun mois lissue dau moins six mois de prsence dans lentreprise
Indemnit :
Lorsque lentreprise est linitiative de la rupture, sauf faute grave, il est d au salari une indemnit
ga le 8 % d u mon t a n t t o t al de la r mu n r a t i on b r u te ver se de puis la conc lusion d u cont ra t .
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B- LASSISTANAT LIBERAL :
Contrat de chir ur gien-dentiste collaborateur
X....., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie
dentaire demeurant .
Ci-aprs dnomm le titulaire,
Dune part,
ET :
Y.., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire
Demeurant .
Ci-aprs dnomm le collaborateur,
Dautre part,
Pour lexercice libral de leur profession, les soussigns ont dcid de conclure entre eux le prsent contrat de
collaboration librale, tabli conformment la rglementation applicable la profession de chirurgien-dentiste
et qui a pour objet de dfinir les modalits dune collaboration confraternelle et loyale, exclusive de tout lien de
subordination.
ARTICLE 1 - ORGANISATION DE LA COLLABORATION

Le collaborateur effectuera les soins et travaux dentaires sur les patients du titulaire.
Il apportera aux dits soins et travaux toute lattention dsirable.
Pour la bonne excution des prsentes, le patient du titulaire sentend comme celui avec lequel le
collaborateur aura t mis en relation par le titulaire pendant lexcution du contrat.
Le collaborateur utilisera un poste dentaire techniquement amnag sis ..,
les jours suivants :
Le collaborateur pourra recevoir ses patients personnels au cabinet dans les conditions dfinies
larticle 3 ci-dessous.
ARTICLE 2 - DURE DU CONTRAT

Le prsent contrat prendra effet le :.
1 re o p t i o n H y p o t h s e d u n c o n t r a t d u r e i n d t e r m i n e
Le prsent contrat est tabli pour une dure indtermine.
Les premiers mois dexcution du prsent contrat constitueront une priode dessai, pendant laquelle le contrat
pourra tre rsili tout moment ou la suite dun pravis de jours 1.
Le contrat de collaboration pourra cesser dtre mis en application la suite dun pravis de . mois de part
et dautre, par lettre recommande avec avis de rception.
Ces dlais nont pas tre observs en cas de manquement grave flagrant aux rgles professionnelles.
___________________
1
R a y e r l a m ent i on i nut i le
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2 m e option - H y p o t h s e d u n c o n t r a t d u r e d t e r m i n e
Le prsent contrat est tabli pour une dure dtermine de mois, pour se terminer le .
Les premires semaines dexcution du prsent contrat constitueront une priode dessai, pendant laquelle le
contrat pourra tre rsili tout moment ou la suite dun pravis de jours 2.
Le prsent contrat pourra tre renouvel fois, pour les raisons suivantes. (prvoir les conditions du
renouvellement).
ARTICLE 3 INDPENDANCE DU collaborateur
Le collaborateur exercera son art sous sa propre responsabilit et jouira de son entire indpendance
professionnelle.
Il ne portera sur les documents de lassurance maladie que son propre cachet.
Il apposera sa plaque dans les mmes conditions que son confrre.
Il assurera lui-mme la couverture de sa responsabilit professionnelle.
Il pourra bnficier de la ligne tlphonique du cabinet. Il pourra tre inscrit sur lannuaire des pages jaunes au
mme numro.
Le collaborateur bnficiera dune installation garantissant le secret mdical et lui permettant de constituer et de soigner sa patientle personnelle.
Lors de la rupture du contrat de collaboration, le titulaire devra permettre au collaborateur de disposer de ses
fichiers de correspondance et de ses dossiers personnels.
ARTICLE 4 - OBLIGATIONS DU collaborateur
Le collaborateur sengage supporter les charges fiscales et sociales lies son exercice professionnel. Il devra en
justifier au titulaire tout moment.
ARTICLE 5 HONORAIRES ET FRAIS
Le collaborateur recevra les honoraires qui lui sont dus par les patients quil aura soigns.
En contrepartie de la mise disposition des locaux et des moyens matriels permettant lexercice de sa profession
par le collaborateur, celui-ci versera mensuellement au titulaire une quotit fixe % des honoraires perus.
Ces sommes ne donneront pas lieu T.V.A. ds lors que la franchise en base prvue larticle 293 B du Code
Gnral des Impts sera applicable 3
Dans le cas contraire, il appartiendra au titulaire de rgler la T.V.A. ladministration fiscale 4.
Les frais de fourniture incomberont :... (Eventuellement, prvoir des quotits)
Les frais de traitement prothtique incomberont : (Eventuellement, prvoir des quotits)
ARTICLE 6 - PRIODES DE REPOS
Le titulaire et le collaborateur fixeront dun commun accord et au moins mois lavance ces priodes.
ARTICLE 7 MALADIE ET MATERNIT
Si le collaborateur est momentanment empch dexercer (congs, maladie, maternit), le contrat de collaboration est suspendu pendant toute la dure de labsence du collaborateur et il reprend son plein effet ds son retour.
Pendant la suspension du contrat, le titulaire peut procder au remplacement de son collaborateur
en concluant un nouveau contrat dassistanat avec le remplaant choisi, ce dernier pouvant tre un
praticien inscrit au Tableau ou un tudiant bnficiant dune autorisation dexercice titre adjoint.
___________________
3
N b E n e f f e t , l e s e u i l d e f r a n c h i s e n e s a p p r c i e p a s p a r c o n t r a t , m a i s e n t e n a n t c o m p t e d e l e n s e m b l e d e s re c e t t e s p e r u e s p a r l e t i t u l a i re
du cab in et au co urs d e la nn e civ ile.
4
Voir note ci-jointe
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ARTICLE 8 - exercice ultrieur du collaborateur
Concernant lexercice du collaborateur aprs la rupture du contrat de collaboration, les parties entendent
rappeler les dispositions du Code de la sant publique qui auront vocation sappliquer, et notamment les
articles suivants :
A r t ic le R. 4 1 2 7-2 6 2 :
Le dtournement ou la tentative de dtournement de clientle est interdit.
A r t ic le R. 4 1 2 7-2 7 7 :
Le chirurgien-dentiste ou ltudiant en chirurgie dentaire qui a t remplaant ou adjoint dun chirurgien-dentiste pour
une dure suprieure trois mois conscutifs ne doit pas exercer avant lexpiration dun dlai de deux ans dans un poste
o il puisse entrer en concurrence avec ce chirurgien-dentiste, sous rserve daccord entre les parties contractantes ou,
dfaut, dautorisation du conseil dpartemental de lordre donne en fonction des besoins de la sant publique. Toute
clause qui aurait pour objet dimposer une telle interdiction lorsque le remplacement ou lassistanat est infrieur trois
mois serait contraire la dontologie.
A r t ic le R. 4 1 2 7-2 7 8 :
Le chirurgien-dentiste ou toute socit dexercice en commun, quelle que soit sa forme, ne doit pas sinstaller dans
limmeuble o exerce un confrre sans lagrment de celui-ci ou, dfaut, sans lautorisation du conseil dpartemental
de lordre. Il est interdit de sinstaller titre professionnel dans un local ou immeuble quitt par un confrre pendant les
deux ans qui suivent son dpart, sauf accord intervenu entre les deux praticiens intresss ou, dfaut, autorisation du
conseil dpartemental de lordre. Les dcisions du conseil dpartemental de lordre ne peuvent tre motives que par les
besoins de la sant publique. Le silence gard par le conseil dpartemental vaut autorisation tacite lexpiration dun
dlai de deux mois compter de la date de rception de la demande.
ARTICLE 9 - LITIGES
Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit, linterprtation, lexcution ou la
rsolution de leur prsente convention, devront, avant toute action en justice, tre soumises une tentative de
conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre conformment aux dispositions de larticle
R.4127-259 du Code de la sant publique.
1re option : En cas dchec de cette tentative, les litiges seront soumis au tribunal comptent.
2me option : En cas dchec de cette tentative, les parties sengagent faire trancher tous les litiges auxquels la
prsente convention pourra donner lieu, par voie darbitrage conformment aux articles 1442 1499 du Nouveau
Code de Procdure Civile et aux dispositions prvues lannexe n 1.
ARTICLE 10 Les soussigns dclarent sur lhonneur quaucune contre-lettre ne vient modifier les clauses du
prsent contrat.
A , le ..
En 4 exemplaires originaux, dont lun devra tre communiqu au conseil dpartemental de lordre, avant le dbut
de la collaboration.
___________________
Convention passe sous la seule responsablit des signataires

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ANNEXE N 1 AU CONTRAT DE CHIRURGIEN DENTISTE COLLABORATEUR :
CLAUSE COMPROMISSOIRE
Larbitre* est dsign dun commun accord entre les parties.
dfaut daccord sur la dsignation dun arbitre unique dans les quinze jours, les parties conviennent
de sen rfrer un tribunal arbitral compos de trois arbitres, deux dentre eux tant dsigns
respectivement par chacune des parties, charge pour eux den nommer un troisime.
Si lune des parties ne dsigne pas darbitre, celui-ci sera nomm par ordonnance du Prsident du
Tribunal de Grande Instance comptent statuant en rfr, la demande de lautre partie, quinze jours
aprs une mise en demeure par lettre recommande avec avis de rception demeure infructueuse.
Si les deux arbitres dsigns ne pouvaient saccorder dans un dlai de quinze jours dater de la
nomination du dernier dentre eux sur le choix du troisime arbitre, celui-ci sera dsign par
ordonnance du Prsident du Tribunal de Grande Instance comptent statuant en rfr.
En cas de dcs, dempchement, de rvocation, de rcusation du ou des arbitre(s), il sera procd
son (leur) remplacement dans les mmes formes que pour sa (leur) dsignation. La procdure est
suspendue, mais les actes dinstruction faits antrieurement restent valables.
La provision sur frais ou honoraires du ou des arbitre(s) incombe pour moiti chacune des parties.
Larbitre unique ou le tribunal arbitral procdera librement linstruction du litige, sans tre tenu de
suivre les rgles applicables aux instances judiciaires. Il statuera donc comme amiable compositeur,
cest--dire en quit. Il statuera aussi en dernier ressort cest--dire sans possibilit dappel.
Larbitre unique ou le tribunal arbitral devra rendre sa sentence la majorit des voix dans les six mois
compter du jour o le dernier arbitre a accept sa mission sauf prorogation dans les formes lgales
(article 1456 du NCPC).
La partie qui sopposerait lexcution de la sentence contraindrait lautre demander lexcution
force devant le Tribunal de Grande Instance comptent et resterait seule charge des frais de toute
nature qui en rsulteraient.
Note n1 joindre au contrat de chir urgien-dentiste collaborateur :
Ce contrat constitue un louage douvrage, cest--dire quil ne devrait pas entraner affiliation au rgime
gnral de la scurit sociale si, actuellement, il est soumis au rgime de la TVA dans certaines
conditions (voir contrat).
Toutefois, il y a plusieurs annes, de nombreuses Caisses primaires dassurance maladie (CPAM) avaient
prtendu faire assujettir les collaborateurs dexercice libral au rgime gnral.
Aprs diverses vicissitudes, le Conseil national avait obtenu plusieurs dcisions de Cours dAppel qui
avaient rejet cette prtention.
On pouvait considrer cette affaire comme close.
Malheureusement, deux arrts de la Cour de cassation du 22 Fvrier 1990 ont censur ces dcisions et
ont dcid que les collaborateurs relvent du rgime gnral.
On pourrait craindre que, sur lensemble du territoire, les CPAM qui avaient renonc rechercher
lassujettissement des collaborateurs au rgime gnral, ne reprennent loffensive.
Toutefois, il convient de rappeler que la Cour de cassation (arrt du 3 mars 1982) a prcis quune
personne ne pouvait, pour la mme activit, tre affilie la fois au rgime gnral des salaris et au
rgime des travailleurs indpendants.
Ds lors, la dcision prise cet gard par une Caisse (ou autre Juridiction) ne peut avoir deffet que pour
lavenir et ne peut remettre en cause rtroactivement son appartenance au rgime des non-salaris.
___________________
*
Une liste de praticiens agrs larbitrage par la Chambre de mdiation et darbitrage (voir annexe) du Conseil national est disponible
auprs du secrtariat de cette Chambre sur simple demande adresse au Conseil national de lOrdre.
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Note n 2 joindre au contrat de collaboration librale :
Larticle 18 de la loi n 2005-882 du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises rappelle
que les membres des professions librales soumises statut lgislatif ou rglementaire ou dont le titre
est protg ce qui inclut les chirurgiens-dentistes peuvent exercer leur activit en qualit de
collaborateur libral.
Cette loi a pos une dfinition du collaborateur libral. Le collaborateur libral est le membre non
salari dune des professions vises ci-dessus qui, dans le cadre dun contrat de collaboration librale,
exerce auprs dun autre professionnel, personne physique ou personne morale, la mme profession.
1. Les conditions du recours un collaborateur :
a. Lar ticle R. 4127-276 du Code de la sant publique (ancien ar ticle 69 du Code de dontologie
dentaire)
En application de ce texte, un chirurgien-dentiste peut sassurer le concours dun assistant,
salari ou non, sous rserve quil nait quun seul cabinet et quil ne soit pas li par contrat
dexercice avec un ou plusieurs praticiens de lart dentaire.
Sil dispose dun cabinet secondaire, il ne peut utiliser les services dun assistant ni dans le
cabinet principal ni dans le cabinet secondaire.
Il ne peut se faire assister sil est li par contrat avec un autre praticien (sauf dans le cas de
socits civiles de moyens ou de contrats dassociation ne comportant ni clause ni convention
relatives lexercice), ou sil exerce titre annexe ailleurs que dans un tablissement public ou
priv comportant hbergement et na pas de consultation externe.
Par contre, sil ne soigne pas uniquement les internes ou les malades hospitaliss, mais galement
le personnel ou sil assure une consultation externe, il ne peut se faire assister.
b. Le cas des titulaires qualifis en O.D.F.
Un chirurgien-dentiste inscrit sur la liste des spcialistes qualifis en O.D.F. ne peut sadjoindre
un assistant gnraliste.
Un spcialiste en orthopdie dento-faciale ne peut se faire assister que par un confrre lui-mme
qualifi ou en cours de prparation du C.E.C.S.M.O. (cest--dire admis dans le cursus normal des
tudes, aprs lexamen probatoire) : le justificatif de scolarit tant exig chaque anne.
Le cas des praticiens lis par une socit civile de moyens ou par un contrat dassociation sans
clause dexercice
Lorsque ces praticiens peuvent se faire assister et dans lventualit o ils engagent le mme
assistant, il semble souhaitable, pour viter toutes difficults ultrieures entre les associs,
dinclure un article supplmentaire prcisant que la rsiliation dun contrat entranera
obligatoirement celle de lautre (sauf accord des praticiens).
2. Le contrat de collaboration
Larticle 18 de la loi n 2005-882 du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises prcise
que le contrat de collaboration librale doit tre conclu dans le respect des rgles rgissant la profession.
Il doit, peine de nullit, tre tabli par crit et prciser plusieurs mentions strictement numres par
la loi.
Ces mentions sont les suivantes :
La dure, indtermine ou dtermine, du contrat.
Les modalits de la rmunration.
Les conditions dexercice de lactivit, et notamment les conditions dans lesquelles le
collaborateur libral peut satisfaire les besoins de sa clientle personnelle.
Les conditions et les modalits de la rupture, dont un dlai de pravis.
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3. Le principe de lindpendance du collaborateur libral
Le collaborateur libral exerce son activit professionnelle en toute indpendance, sans lien de
subordination. Le collaborateur libral est pleinement responsable de ses actes professionnels.
Il en rsulte que le collaborateur libral chirurgien-dentiste :
ne peut porter sur les documents de lassurance maladie que son propre cachet ;
peut apposer sa plaque dans les mmes conditions que son confrre ;
doit assurer lui-mme la couverture de sa responsabilit professionnelle ;
peut bnficier de la ligne tlphonique du cabinet et peut tre inscrit sur lannuaire des pages
jaunes au mme numro.
La loi indique galement que le collaborateur libral peut complter sa formation.
4. La clientle personnelle du collaborateur
a. La possibilit pour le collaborateur de se constituer une clientle personnelle
Un principe :
Larticle 18 de la loi n 2005-882 du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises
reconnat le droit pour le collaborateur libral de se constituer une clientle personnelle.
Ce texte marque une rupture avec la pratique antrieure qui ne reconnaissait pas cette
possibilit au collaborateur chirurgien-dentiste.
Depuis la loi prcite, toute clause selon laquelle le collaborateur renonce se constituer, par
avance ou non, une clientle personnelle est proscrire. Le collaborateur peut, seulement, dans
les faits, dcider de ne pas se constituer une clientle personnelle.
La constitution de la clientle personnelle :
Dornavant, le contrat de collaboration doit indiquer les conditions dans lesquelles le
collaborateur libral peut satisfaire les besoins de sa clientle personnelle.
Cest pourquoi le modle de contrat propos par le Conseil de lOrdre prcise notamment que
le collaborateur bnficie dune installation garantissant le secret mdical et lui permettant de
constituer sa clientle personnelle.
Le risque de requalification du contrat de travail :
Il convient dindiquer ici que des contentieux se sont nous sur la requalification du contrat de
collaboration librale en contrat de travail, dans le cadre de la profession davocat.
Lexamen de la jurisprudence rvle quil y a requalification du contrat de collaboration en
contrat de travail lorsque le collaborateur est dans limpossibilit :
- soit de se constituer une clientle personnelle de droit (cest--dire que le contrat de collaboration contient des clauses qui lempchent de se constituer une clientle personnelle) ;
- soit de se constituer une clientle personnelle de fait (cest--dire que le collaborateur est mis
dans une impossibilit matrielle de se constituer une clientle personnelle).
Une telle requalification peut avoir des consquences financires dsastreuses pour le titulaire
du Cabinet.
Les chirurgiens-dentistes doivent tre conscients quune telle requalification pourrait galement
tre opre en ce qui concerne leur contrat de collaboration.
La patrimonialit de la clientle personnelle du collaborateur. En cas de rupture du contrat de
collaboration :
- soit le collaborateur quitte le Cabinet avec sa clientle personnelle, en informant cette dernire
de son nouveau lieu dexercice ;
- soit le collaborateur cde sa clientle. Elle peut tre cde (soit au titulaire soit un tiers).
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b. Le critre de la clientle du titulaire
Si la loi donne la possibilit au collaborateur libral de se constituer une clientle personnelle, il
est important de pouvoir distinguer le patient du collaborateur de celui du titulaire.
Cest pourquoi le modle de contrat de collaboration propos indique que le client du titulaire
sentend comme celui avec lequel le collaborateur aura t mis en relation par le titulaire pendant
lexcution du contrat.
Le critre de la mise en relation par le titulaire est apparu comme le critre le plus simple. Mais
ce critre nest quun critre parmi dautres possibles. Il appartient aux parties de dfinir le critre
qui leur convient le mieux.
En tout tat de cause, la mise en uvre de ce critre va donc faire voluer le champ dapplication
du contrat de collaboration.
En effet, selon lancien modle propos, rentraient dans le champ du contrat de collaboration :
les soins et travaux dentaires effectus sur les patients que le titulaire prsente au collaborateur ;
ou les soins et travaux dentaires effectus sur les patients qui ont pris directement rendez-vous
avec le collaborateur.
A prsent, et en application du nouveau critre, les soins et travaux dentaires effectus sur les
patients qui ont pris directement rendez-vous avec le collaborateur sont exclus du champ du
contrat de collaboration.
Paralllement, il ne peut plus valablement tre affirm que le contrat de collaboration ne constitue
pas pour le titulaire une obligation de prsenter des patients au collaborateur.
Il rsulte des modifications apportes par la loi n 2005-882 prcite que la prsentation de
patients par le titulaire au collaborateur devient lobjet mme du contrat de collaboration.
5. Les honoraires
Le modle de contrat de collaboration prvoit que le collaborateur versera mensuellement au titulaire
une quotit des honoraires perus.
Par ailleurs, on ne saurait admettre une rtrocession fixe une somme forfaitaire (quelle soit horaire,
journalire ou mensuelle) ce qui sassimile un loyer.
En ce qui concerne les frais de fourniture et les frais de traitement prothtique, les parties au contrat de
collaboration peuvent choisir de les rpartir entre elles.
6. Les statuts social et fiscal du collaborateur libral
Larticle 18 de la loi n 2005-882 du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises prcise
que le collaborateur libral relve du statut social et fiscal du professionnel libral qui exerce en qualit
de professionnel indpendant.
a. Le statut social
Pour mmoire, il convient de rappeler que de nombreuses caisses dassurance maladie avaient
prtendu faire assujettir les collaborateurs dexercice libral au rgime gnral. Cette position avait
dailleurs t approuve par deux arrts de la cour de cassation du 22 fvrier 1990.
Elle tait conteste par le Conseil national.
Larticle 18 prcit semble trancher dfinitivement la question puisquil indique expressment que
le collaborateur libral relve du statut social du professionnel libral.
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b. Le sta tu t fisca l
La loi n 2005-882 du 2 aot 2005 indique que le collaborateur libral relve du statut fiscal du
professionnel libral qui exerce en qualit de professionnel indpendant.
Limpt sur le revenu.
Chaque praticien collaborateur et titulaire - doit respecter les obligations comptables et
dclaratives du rgime dont il relve pour la dtermination de son bnfice professionnel.
Lassociation une association agre demeure personnelle.
Il convient toutefois de souligner que les redevances verses par le praticien collaborateur sont
dductibles pour la dtermination de son bnfice professionnel imposable. Les sommes reues
par le praticien titulaire entrent dans ses revenus professionnels pour la dtermination de son
bnfice imposable.
La taxe professionnelle.
Chaque praticien est rput exercer sa profession dune manire indpendante et en
consquence est soumis la taxe professionnelle.
Le praticien titulaire sera impos sur lensemble de ses recettes professionnelles librales
augmentes des redevances verses par le praticien collaborateur. En revanche, le praticien
collaborateur sera impos, conformment la jurisprudence du conseil dEtat (CE 18 janvier 1988,
requte n66-687) sur le montant de ses recettes propres diminues de redevances verses au
titulaire du cabinet.
Le praticien collaborateur veillera souscrire, avant le 31 janvier, une dclaration des honoraires
reverss au titulaire du cabinet (DASS 2).
Les rtrocessions dhonoraires verses au titulaire et la T.V.A. (voir note n3 ci-dessous)
Les droits denregistrement.
Ce contrat nest pas soumis lobligation denregistrement.
7. Le remplacement du collaborateur
Si le collaborateur est momentanment empch dexercer (congs, maladie ou maternit), plusieurs
solutions sont juridiquement envisageables pour pourvoir son remplacement.
La solution retenue dans le modle de contrat de collaboration nen est quune parmi dautres.
Ainsi, le Conseil national propose de prvoir, quen cas dabsence du collaborateur, le contrat de
collaboration est suspendu pendant toute la dure de cette absence. Ce contrat doit reprendre son plein
effet ds son retour.
Pendant la suspension du contrat, le titulaire peut procder au remplacement de son collaborateur.
Dans cette hypothse, le titulaire conclut un nouveau contrat dassistanat avec le remplaant choisi, ce
dernier pouvant tre un praticien inscrit au Tableau ou un tudiant bnficiant dune autorisation
dexercice titre dadjoint.
Si le titulaire choisit de conclure un nouveau contrat de collaboration librale, il conviendra dinsrer
avant le premier alina de larticle 1er du nouveau contrat de collaboration librale la phrase suivante :
Le titulaire choisit Mme/Mlle/M. Y. en qualit de remplaant de son collaborateur, Mme/Mlle/M. Z,
qui interrompt provisoirement tout exercice en quelque lieu que ce soit.
Ce contrat sera ncessairement un contrat dure dtermine.
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8. Ltablissement ultrieur du collaborateur
Lorsque le contrat de collaboration est rompu, se pose la question du rtablissement du collaborateur.
Cest cette situation que vise lexpression tablissement ultrieur du collaborateur .
Lancien modle de contrat de collaboration propos par le Conseil national laissait aux parties la
possibilit dopter entre deux clauses :
une clause interdisant au collaborateur dexercer sa profession pendant une certaine dure et dans
un certain primtre du Cabinet du titulaire ;
une clause par laquelle le titulaire renonait purement et simplement demander lapplication de
larticle R. 4127-277 du Code de la sant publique (ancien article 70 du Code de dontologie dentaire).
Il dcoule implicitement de larticle 18 de la loi n 2005-882 du 2 aot 2005 en faveur des petites et
moyennes entreprises que le maintien de la premire de ces clauses est particulirement dangereux.
Prvoir un primtre particulirement important pourrait en effet tre analys par le juge comme un
moyen de dtourner la possibilit pour le collaborateur de se constituer une clientle personnelle.
Le respect du Code de la sant publique ses articles R. 4127-262 (article relatif au dtournement de
clientle) et R. 4127-277 et R. 4127-278 (articles limitant linstallation) est donc apparu comme
ncessaire et suffisant.
9. Les litiges ns loccasion du contrat de collaboration
a. Tentative de conciliation pralable obligatoire.
Conformment aux dispositions de larticle 4127-259 du Code de la sant publique, toutes
les contestations qui pourraient slever entre le collaborateur et le titulaire sur la validit,
linterprtation, lexcution ou la rsolution du contrat de collaboration, doivent, avant toute
action en justice, tre soumises une tentative de conciliation devant le Prsident du conseil
dpartemental de lOrdre.
b. Tribunal comptent ou arbitrage
En cas dchec de la tentative de conciliation, les parties peuvent choisir, dans le contrat de
collaboration, de soumettre leur litige :
soit au tribunal comptent ;
soit un arbitrage.
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Note n 3 joindre au contrat de collaborateur :
(la TVA et le contrat de collaboration librale)
Les rtrocessions dhonoraires verses dans le cadre dun contrat de collaboration, par le collaborateur
au chirurgien-dentiste propritaire du cabinet dentaire, sont en principe soumises la TVA. Il
appartiendra alors au titulaire du cabinet dentaire de rgler la TVA ladministration fiscale.
Le fondement de cet assujettissement est le suivant : ces redevances sont la contrepartie de la mise
disposition des installations dun chirurgien-dentiste propritaire au chirurgien-dentiste collaborateur.
Toutefois, le rgime de la franchise en base peut sappliquer en vertu de larticle 293 B-I du CGI. Ainsi,
dans le cadre de cette franchise, les sommes perues par le titulaire ne donneront pas lieu TVA, ds
lors quelles ne dpassent pas un montant de 27 000 euros HT.
Deux s ituations sont dis tinguer :
1. Soit le chir urgien-dentiste titulaire du cabinet dentaire est plac de plein droit sous le rgime
de la franchise en base :
Le chiffre daffaires prendre en compte pour lapplication de la franchise en base des 27 000 HT
est le montant des honoraires rtrocds, rput hors taxes, de lanne civile prcdente (en cas de
cration dactivit, le montant est calcul au prorata temporis).
Il y a ainsi exonration de TVA si le chiffre daffaires HT < 27 000 HT.
NB : Sur les factures, doit apparatre, conformment larticle 293 E du CGI, la mention : TVA
non applicable, article 293 B du CGI .
En cas de dpassement de la franchise en cours danne, les principes suivants sappliquent :
lorsque les rtrocessions dhonoraires dpassent en cours danne 27 000 euros HT, mais
restent infrieures 30 500 euros HT, le chirurgien-dentiste titulaire du cabinet dentaire paie
la TVA par tir du 1er janvier de lanne suivante.
lorsque les rtrocessions dhonoraires dpassent en cours danne 30 500 euros HT, le
titulaire paie la TVA ds le 1er jour du mois du dpassement. Le titulaire doit informer le
service des impts de ce franchissement de la limite de 30 500 euros HT.
Dans ces deux cas, la TVA est due sur le montant intgral de la rtrocession.
2. Soit le chirurgien-dentiste titulaire est plac de plein droit (a) ou sur option (b) lassujettissement
la TVA :
Dans cette situation, les rtrocessions dhonoraires sentendent TTC.
Il conviendra ds lors de retrancher le montant de la TVA de la rtrocession pour apprcier si celle-ci
dpasse ou non le seuil de franchise de 27 000 HT. On obtient ainsi une somme HT, conformment
larticle 293 D du CGI.
a. soit il y assujettissement de plein droit la TVA : en cas de dpassement de la limite de
27 000 euros HT lanne prcdente.
b. soit il y a option lassujettissement la TVA : loption est formule par le chirurgien-dentiste
titulaire du cabinet dentaire. Cette situation est conseille par la Direction gnrale des impts
si le titulaire est susceptible davoir des variations de rgime dimposition la TVA. Sachant quil
peut toujours renoncer loption (article 293 F du CGI) quand le montant des honoraires
rtrocds quil peroit, montant ramen HT, est infrieur la limite de 27 000 euros HT.
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S it u at io n des p r at i cie ns ex er an t dan s le cad r e dune S CM : A tt ent ion r isque q ue toute la SCM
soit soumise TVA si le(s) associ(s) se font assister !
En application de larticle 261 B du Code gnral des impts, les remboursements de frais effectus
par les associs la SCM (les redevances dans le cadre de la participation des associs aux dpenses
communes) sont exonrs de la TVA si trois conditions sont runies :
1. Seuls les remboursements de frais en contrepartie des services rendus par la SCM sont exonrs de
la TVA.
2. Les sommes rclames aux associs doivent correspondrent exactement la part leur incombant
dans les dpenses communes.
3. Les membres de la socit ne doivent pas eux-mmes tre assujettis la TVA (par exemple,
situation dun associ qui prend un collaborateur ou un locataire dun local amnag).
ce propos, linstruction fiscale du 15 fvrier 1979 modifie par celle du 1er septembre 1981 prcise :
Si un membre dune SCM se fait assister par un collaborateur libral, les redevances (rtrocession)
verses au titulaire par le collaborateur sont videmment soumises la TVA. Or, si le pourcentage des
recettes soumises la TVA (cest--dire les redevances ou rtrocessions verses par le collaborateur au
titulaire) excde 20 % par rapport aux recettes du chirurgien-dentiste titulaire, cest la socit dans
son ensemble qui risque dtre soumise la TVA.
Par consquent, si les rtrocessions dhonoraires du collaborateur verses chaque associ, qui se fait
assister, sont suprieures 20 % des recettes totales H.T. de cet associ membre de la SCM, toute la
SCM est soumise TVA.
Il existe, toutefois, une tolrance : exonration de TVA pour la 1re anne de franchissement des 20 %,
la double condition :
que le dpassement des 20% ne soit pas d un changement dans la nature ou conditions
dexercice de lactivit du praticien,
que cet associ redevable de la TVA nappartienne plus la SCM partir du 1er janvier de lanne
suivant celle au cours de laquelle sest produite le dpassement.
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TITRE III
A- Contrat de grance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 3 3
B- Contrat de grance pour cong sabbatique . . . . . . . 1 II 3 7
C- Convention dexercice en cas
de dcs du praticien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 3 11
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Les contrats de grance sont soumis lautorisation du Conseil national de lOrdre.

A-le contrat de grance (article R 4127-273 du code de la sant publique)
B- le contrat de grance pour cong sabbatique,
C-la convention dexercice en cas de dcs du praticien (article R 4127-281 du code de la sant
publique).
La grance quivaut un remplacement de longue dure dun praticien cessant provisoirement son
activit professionnelle. Seul un praticien inscrit au tableau peut conclure un contrat de grance.
A- LE CONTRAT DE GERANCE
(ARTICLE R 4127-273 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE)
ENTRE LES SOUSSIGNES :
M. X ......., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, demeurant ........................................................
dune part,
M. Y ......., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire, demeurant ........................................................
dautre part,
I L E ST D IT ET R APPELE CE QU I SUI T :
M. X ....... est locataire dun appartement dpendant dun local sis ....... rue ....... n ....... suivant bail lui
consenti, par M. Z ....... en date du ....... enregistr ....... le ....... volume ....... F ....... case ....... aux droits de
....... Euros.
Ce bail a t consenti M. X ....... pour une dure de ....... annes qui ont commenc courir le ....... pour finir
le ....... ( supprimer lorsque M. X ....... est propritaire).
IL A E TE CONVENU ET ARR ET E C E QU I SUl T :
Article 1 - M. X ......., autoris aux fins des prsentes par le conseil national aprs avis motiv du conseil
dpartemental, donne en grance M. Y ....... qui accepte, les lments corporels et incorporels constituant
le cabinet dentaire lui appartenant et sis ....... rue ....... n .......
Article 2 - M. Y ....... prendra le matriel et les fournitures dans ltat o ils se trouvent le jour du prsent acte
selon un inventaire dress contradictoirement par les parties, la date du mme jour et joint aux prsentes.
M. Y ....... entretiendra en bon tat le matriel professionnel et les meubles meublant et se comportera leur gard
en bon pre de famille.
Article 3 - M. Y ....... assurera et ce, sous sa responsabilit personnelle, les soins et traitements prothtiques
rclams par les malades qui se prsenteront. Il rdigera les feuilles dassurance maladie et autres en se
conformant aux directives lgislatives et rglementaires. Il tiendra la comptabilit des honoraires reus et rdigera
rgulirement les fiches de traitement qui seront chaque moment la disposition de M. X .......
M. Y ....... sengage observer les prescriptions du code de dontologie. M. Y ....... ne pourra apporter aucune
modification ni transformation aux locaux par lui occups, en vertu du prsent contrat.
Tout achat ou transformation de matriel ne pourra se faire que dun commun accord.
Article 4 - Toutes les dpenses ncessites par lexercice professionnel, notamment le loyer, leau, le gaz, llectricit,
les matires premires, les salaires du personnel, les impts, les assurances, les sommes dues aux faonniers,
seront payes par M. Y ....... en lacquit de M. X ....... sans quen aucun cas et pour quelque cause que ce soit, ce
rglement mme effectu par M. Y ....... puisse constituer une novation quelconque son profit.
Article 5 - M. Y ....... conservera (1) ....... %, T.V.A. incluse, sur les recettes et ce, pendant toute la dure du
prsent contrat. Il devra, la fin de chaque mois, adresser le solde M. X ....... en mme temps quil lui fera
connatre la situation comptable du mois coul.
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Article 6 - Dans le cas o M. Y ....... se trouverait par suite dune maladie ou dun empchement quelconque, dans
limpossibilit de venir au cabinet dentaire, il aura la facult, sous sa responsabilit, de choisir son remplaant,
mais il devra soumettre ce choix lagrment de M. X ....... et au conseil dpartemental de lOrdre. Au cas o la
maladie ou lempchement de M. Y ....... durerait plus de ......., M. X ....... aura la facult de faire cesser ladite
grance, par lettre recommande et avec pravis de quinze jours tant entendu que M. X ....... ne sera tenu
daucune obligation ou engagement vis--vis du remplaant de M. Y ......................................................................
Article 7 - M. Y ....... sinterdit expressment de cder le prsent contrat qui que ce soit sans lautorisation
expresse et crite de M. X .......
Article 8 - Le prsent contrat de grance aura une dure de ....... au bout de laquelle le conseil national pourra
renouveler son autorisation. ll commencera courir le ....... pour se terminer le ....... Toutefois, les deux parties se
rservent la facult, en cas de commun accord, de mettre fin au prsent contrat avec pravis de ....... mois, par
lettre recommande avec demande davis de rception.
En cas de cession de cabinet, M. X ....... aura la facult de mettre fin au contrat avant son terme normal. Il devra,
....... mois lavance, en informer M. Y ....... par lettre recommande avec demande davis de rception.
En cas de faute grave de la part de M. Y ....... apprcie par le conseil dpartemental de lOrdre, M. X ....... pourra
rsilier ledit contrat. Le conseil dpartemental intress devra tre avis.
A quelque moment que cesse la grance, M. Y ....... sinterdit formellement de demander M. X ....... une
indemnit de quelque sorte que ce soit.
Lorsque la prsente convention sera arrive expiration, soit raison du terme, soit pour tout autre motif, M. Y
....... accepte dores et dj que le prsent contrat prenne fin dans tous ses effets et consquences et reconnat au
surplus ntre quun occupant titre essentiellement prcaire des seuls lments corporels et incorporels du
cabinet dentaire.
Article 9 - A lachvement du prsent contrat, soit par larrive normale du terme, soit raison dun autre
vnement, M. Y ....... sinterdit dexercer lart dentaire de quelque faon que ce soit, soit pour son compte
personnel, soit pour celui dautrui, ....... et dans un rayon de ....... km du cabinet vol doiseau et ce, pendant
....... annes, partir du jour du dpart de M. Y ....... du cabinet de M. X ....... La prsente interdiction pourra
galement tre invoque et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et les ayants cause de M. X .......
Article 10 - En contrepartie des avantages consentis au grant en matire dhonoraires perus pour lachvement
des soins et traitements prothtiques en cours commencs par le titulaire du cabinet, le grant, lexpiration du
contrat, conformment aux seules dispositions des articles 6 et 8, ne percevra quun pourcentage de .......
sur le montant des honoraires non encore encaisss pour les soins et traitements prothtiques par lui excuts et
termins.
Fait en quatre exemplaires ..........................
le .............................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
___________________
(1)
I l p e u t t re p r v u u n e r m u n r a t i o n m e n s u e l l e f o r f a i t a i re .
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COMMENTAIRES :
Lar ticle R4127-273 du code de la sant publique stipule :
Il est interdit de grer ou de faire grer un cabinet dentaire sauf autorisation accorde dans des cas exceptionnels par le conseil national aprs avis du conseil dpartemental .
Ces cas exceptionnels sont notamment , la maladie et, ventuellement, une absence prolonge.
Le praticien qui dsire faire grer son cabinet doit cesser toute activit professionnelle et doit rester
inscrit au Tableau de lOrdre.
Un praticien titulaire dun cabinet principal et dun cabinet secondaire, ne peut faire grer son seul
cabinet secondaire mme sil cesse son activit au principal . En effet, un grant se substitue au
praticien dans toutes ses activits.
Pour que le conseil national puisse tudier le bien-fond de la demande de mise en grance, le conseil
dpartemental doit lui adresser :
la demande du praticien,
le certificat mdical ou le motif de labsence prolonge,
lavis du conseil dpartemental,
le contrat.
La dure dune grance est fixe un an, ventuellement renouvelable dans des cas exceptionnels par
le conseil national, sur prsentation dun nouveau justificatif.
Le grant dun cabinet dont le titulaire est spcialiste en orthopdie dento-faciale ne peut tre que
lui-mme spcialiste en O.D.F., ou en cours de prparation du C.E.C.S.M.O. (cest--dire admis dans le
cursus normal des tudes aprs examen probatoire).
Un tudiant ne peut pas conclure un contrat de grance.
Bien que le contrat prvoit en son article 5 que le grant peroit soit un pourcentage sur ses recettes,
soit une rmunration forfaitaire, il nen reste pas moins que lon ne peut sopposer une clause
prvoyant la remise dune somme forfaitaire par le grant au gr.
Il est noter que le grant ne peut apposer sa propre plaque, tant entendu que la plaque professionnelle du praticien gr doit subsister.
Le Conseil national admet que le grant puisse avoir un collaborateur, si le gr se faisait
l u i - m m e a s s i s t e r a u m o m e n t d e l a c o n c l u s i o n d u c o n t r a t , c o n d i t i o n q u e l e t i t u l a i r e d o nn e son
autorisation.

Ce contrat na jamais donn lieu des commentaires spcifiques de la part de ladministration fiscale.
Les services locaux sont parfois tents dassimiler ce contrat celui de location-grance de fonds de
commerce alors quil sagit dun contrat de remplacement de longue dure autoris.
1. Situation au regard de limpt sur le revenu
Le grant est rput exercer titre libral, il devra faire apparatre les sommes verses au gr dans
la catgorie des honoraires rtrocds et souscrire, au plus tard le 31 janvier, la dclaration des
honoraires rtrocds (DADS 1 ou 2).
Le gr devra dclarer ses rsultats dans la rubrique des bnfices industriels et commerciaux
(B.I.C.).
2. Situation au regard de la taxe professionnelle
La taxe professionnelle est due par le praticien qui exerce lactivit professionnelle au 1er janvier.
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En raison des difficults qui peuvent survenir en cas dadoption dun contrat de grance en cours
danne, il est recommand aux parties de prciser dans le contrat dans quelles conditions cette
imposition sera rpartie.
3. Situation au regard de la taxe sur la valeur ajoute
Les sommes verses par le grant au gr ne bnficient pas actuellement de lexonration de la
taxe sur la valeur ajoute applicable au remplacement de courte dure.
Il peut cependant tre exonr lorsque les sommes perues du grant sont infrieures ou gales
27 000 euros H.T. Toutefois, la dclaration dexistence doit, la conclusion du contrat, tre
adresse ladministration.
4. Situation au regard des droits denregistrement
Il est recommand que les conventions de grance soient soumises lenregistrement.
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B- LE CONTRAT DE GERANCE POUR CONGE SABBATIQUE :

Le code du travail a prvu la possibilit pour les personnes salaries dobtenir le bnfice de congs
sabbatiques (articles L. 122.32.17 et suivants).
Dans lesprit de cette disposition, il est apparu souhaitable au conseil national de faire bnficier les
chirurgiens-dentistes de cette facult, ce qui supposait la mise en place dun contrat spcifique inspir
du contrat de grance (art. R.4127-273 du code de la sant publique).
Il doit rpondre certaines conditions particulires qui sinspirent dailleurs des modalits arrtes par
le code du travail.
CONTRAT DE GERANCE POUR CONGE SABBATIQUE
1) M. X ......., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire demeurant ......., dune part,
2) M. Y ......., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire demeurant ......., dautre part.
I L E ST D IT ET R APPELE CE QU I SUI T :
M. X... est locataire dun appartement dpendant dun immeuble sis ....... rue ....... n .... suivant bail lui
consenti, par M Z. ....... en date du .......
Ce bail a t consenti M. X ....... pour une dure de ....... annes qui ont commenc courir le ....... pour finir
le ....... ( supprimer lorsque M. X ....... est propritaire).
I L A E TE CO N V EN U ET A RR ET E CE Q U I SU IT :
Article 1 - M. X ......., autoris aux fins des prsentes par le conseil national aprs avis motiv du conseil
dpartemental, donne en grance M. Y ....... qui accepte, les lments corporels et incorporels constituant le
cabinet dentaire lui appartenant et sis ....... rue ....... n .......
Article 2 - M. Y ....... prendra le matriel et les fournitures dans ltat o ils se trouvent le jour du prsent acte
selon un inventaire dress contradictoirement par les parties, la date du mme jour et joint aux prsentes.
M. Y ....... entretiendra en bon tat le matriel professionnel et les meubles meublants et se comportera leur
gard en bon pre de famille.
Ar ticle 3 - M. Y ....... assurera et ce, sous sa responsabilit personnelle, les soins et traitement prothtique
rclams par les malades qui se prsenteront. Il rdigera les feuilles dassurance maladie et autres en se
conformant aux directives lgislatives et rglementaires. Il tiendra la comptabilit des honoraires reus et rdigera
rgulirement les fiches de traitement qui seront chaque moment la disposition de M. X ....... M. Y .......
sengage observer les prescriptions du code de dontologie. M. Y ....... ne pourra apporter aucune modification
ni transformation aux locaux par lui occups, en vertu du prsent contrat. Tout achat ou transformation de
matriel ne pourra se faire que dun commun accord.
Article 4 -Toutes les dpenses ncessites par lexercice professionnel, notamment le loyer, leau, le gaz,
llectricit, les matires premires, les salaires du personnel, les impts, les assurances, les sommes dues aux
faonniers, seront payes par M. Y ....... en lacquit de M. X ....... sans quen aucun cas et pour quelque cause que
ce soit, ce rglement mme effectu par M. Y ... puisse constituer une novation quelconque son profit.
Article 5 - M. Y ....... versera M. X ....... une somme forfaitaire mensuelle gale ....... pendant toute la dure
du contrat (1).
Article 6 - Dans le cas o M. Y ....... se trouverait par suite dune maladie ou dun empchement quelconque, dans
limpossibilit de venir au cabinet dentaire, il aura la facult, sous sa responsabilit, de choisir son remplaant, mais
il devra soumettre ce choix lagrment de M. X ....... et au conseil dpartemental de lOrdre. Au cas o la
maladie ou lempchement de M. Y ....... durerait plus de ......., M. X ....... aura la facult de faire cesser ladite
grance, par lettre recommande et avec pravis de quinze jours tant entendu que M. X ....... ne sera tenu
daucune obligation ou engagement vis--vis du remplaant de M. Y ......................................................................
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Article 7 - M. Y ....... sinterdit expressment de cder le prsent contrat qui que ce soit sans lautorisation
expresse et crite de M. X .......
Article 8 - Le prsent contrat de grance aura une dure de ....... (2).
En cas de cession du cabinet, M. X ....... aura la facult de mettre fin au contrat avant son terme normal. Il devra,
.......mois lavance, en informer M. Y ....... par lettre recommande avec demande davis de rception.
En cas de faute grave de la part de M. Y ....... apprcie par le conseil dpartemental de lOrdre, M. X ....... pourra
rsilier ledit contrat. Le conseil dpartemental intress devra tre avis.
A quelque moment que cesse la grance, M. Y ... sinterdit formellement de demander M. X ....... une
indemnit de quelque sorte que ce soit.
....... accepte dores et dj que le prsent contrat prenne fin dans tous ses effets et consquences et reconnait au
surplus ntre quun occupant titre essentiellement prcaire des seuls lments corporels et incorporels du
cabinet dentaire.
vnement, M. Y ....... sinterdit dexercer lart dentaire de quelque faon que ce soit, soit pour son compte
personnel, soit pour celui dautrui, ....... et dans un rayon de ....... km du cabinet vol doiseau et ce, pendant
... annes, partir du jour du dpart de M. Y ....... du cabinet de M. X ....... La prsente interdiction pourra
galement tre invoque et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et les ayants cause de M. X .......
Article 10 Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit, linterprtation,
Fait en quatre exemplaires ..........................
le .............................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
Contrat pass sous la seule responsabilit des signataires.
___________________
(1)
(2)
Le for fait annuel doit tre fix par un pourcentage (pouvant varier de 4 6 %) sur le chiffre daffaires ralis par le titulaire du cabinet
a u c o u r s d e l a n n e p r c d a n t l a g r a n c e s a b b a t i q u e . L e c o n s e i l n a t i o n a l p o u r r a , e n v e r t u d e c e t t e d i s p o s i t i o n , t re a m e n d e m a n d e r
des justifications sur le chiffre daffaires.
L a d u r e m a x i m a l e e s t f i x e d o u z e m o i s . A u c u n c o n t r a t d e c e t t e n a t u re n e p o u r r a t re n o u v e a u a u t o r i s m o i n s d e s i x a n s a p r s
lexpi ration dun tel contrat.
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COMMENTAIRES :
Les dispositions du code du travail (articles L.122.32.17 et suivants) ont rglement la possibilit, pour
les salaris, de prendre un cong sabbatique.
Elles consacrent des pratiques entres dans les murs.
Il est apparu, au conseil national, quil ne serait pas quitable de refuser aux membres des professions
librales, et particulirement aux chirurgiens-dentistes, ce qui est accord aux personnes salaries.
Or, en vertu de larticle R.4127-273 du code de la sant publique, il est interdit de grer ou de faire
grer un cabinet dentaire sauf autorisation accorde dans des cas exceptionnels par le conseil national.
Le conseil national nacceptait pas, jusqualors, une grance pour convenance personnelle.
Il a donc t dcid dadapter, pour cette raison et pour ce cas spcifique, un modle de grance.
En particulier, sont modifis les articles concernant la redevance et la dure :
e n c e q u i c o n c e r n e l a re d e v a n c e ( a r t. 5 ) :
Le conseil national a considr quen raison du caractre de pure convenance personnelle dun tel
contrat il ne fallait pas que celui-ci soit une source relle de revenus pour le bnficiaire du cong.
Cest dans cet esprit que la redevance verse par le grant a t ainsi rglemente : le forfait annuel
doit tre fix par un pourcentage (pouvant varier de 4 6 %) sur le chiffre daffaires ralis par le
titulaire du cabinet au cours de lanne prcdant la grance sabbatique. Le conseil national
pourra donc, en vertu de cette disposition, tre amen demander des justifications sur le chiffre
daffaires.
e n c e q u i c o n c e r n e l a d u r e ( a r t. 8 ) :
Par analogie avec les modalits arrtes par le code du travail, la dure maximale du contrat avait
t fixe onze mois non renouvelable. Bien que ce contrat soit largement inspir du Code du
travail, en 2004, le Conseil national, sur proposition de la commission des contrats a estim que
la dure de ce contrat pouvait couvrir une anne pleine et entire (Commissions des contrats
du 28/10/2004, Session Dc. 2004).
De mme aucun contrat de cette nature ne pourra tre nouveau autoris moins de six ans aprs
lexpiration dun tel contrat.
En rsum, un confrre peut dsormais, pour un motif strictement personnel, mettre son cabinet
en grance pour une dure maximale de douze mois, sous rser ve que, pendant cette dure, il
nait aucune activit professionnelle en quelque lieu que ce soit. Il appartiendra donc
au conseil dpartemental de demander au praticien une attestation sur lhonneur et de nous en
transmettre une photocopie en mme temps quun exemplaire du contrat, ce qui permettra au
conseil national de statuer en toute connaissance de cause.
Le grant dun cabinet dont le titulaire est spcialiste en orthopdie dento-faciale ne peut tre que
lui-mme spcialiste en O.D.F., ou en cours de prparation du C.E.C.S.M.O. (cest--dire admis
dans le cursus normal des tudes aprs examen probatoire).
Le Conseil national admet que le grant puisse avoir un collaborateur si le gr se faisait lui-mme
assister au moment de la conclusion du contrat, condition que le titulaire donne son autorisation.
Ce contrat na jamais donn lieu des commentaires spcifiques de la part de ladministration fiscale.
Les services locaux sont parfois tents dassimiler ce contrat celui de location-grance de fonds de
commerce alors quil sagit dun contrat de remplacement de longue dure autoris.
1. Situation au regar d de limpt sur le revenu
Le grant tant rput exercer titre libral, il devra faire apparatre les sommes verses au gr
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dans la catgorie des honoraire rtrocds et souscrire, au plus tard le 31 janvier, la dclaration
des honoraires rtrocds (DADS 1 ou 2).
Le gr devra dclarer ses rsultats dans la rubrique des bnfices industriels et commerciaux
(B.I.C.).
2. Situation au regar d de la taxe professionnelle
La taxe professionnelle est due par le praticien qui exerce lactivit professionnelle au 1er janvier.
En raison des difficults qui peuvent survenir en cas dadoption dun contrat de grance en cours
danne, il est recommand aux parties de prciser dans le contrat dans quelles conditions cette
imposition sera rpartie.
3. Situation au regar d de la taxe sur la valeur ajoute
Les sommes verses par le grant au gr ne bnficient pas actuellement de lexonration de la
taxe sur la valeur ajoute applicable au remplacement de courte dure.
Il peut cependant tre exonr lorsque les sommes perues du grant sont infrieures ou gales
27 000 euros HT. Toutefois, la dclaration dexistence doit, la conclusion du contrat, tre
adresse ladministration.
4. Situation au regar d des droits denregistrement
Il est recommand que les conventions de grance soient soumises lenregistrement.
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C- LA CONVENTION DEXERCICE EN CAS DE DECES DU PRATICIEN

(ARTICLE R 4127-281 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE)
MM. ....., ayants droit de M. X ...., ayant fait lection de domicile

..dune part,
M. Y ......, chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie
dentaire, demeurant .... dautre part.
Article 1 - Les ayants droit de M. X . avec laccord du conseil national de lOrdre
et aprs avis motiv du conseil dpartemental permettent M. Y ....., qui accepte,
dutiliser le local sis .... au sein duquel M. X ....
exerait la profession de chirurgien-dentiste.
Article 2 - M. Y ....... prendra le matriel et les fournitures dans ltat
o ils se trouvent le jour du prsent acte selon un inventaire qui sera dress contradictoirement par les parties
la date du mme jour et joint aux prsentes.
M. Y .. entretiendra en bon tat le matriel professionnel et les meubles
meublant et se comportera leur gard en bon pre de famille.
Article 3 - M. Y . ...... assurera et, ce, sous sa responsabilit personnelle les
soins et traitements prothtiques rclams par les patients qui se prsenteront. Il rdigera les feuilles dassurance
maladie et autres en se conformant aux directives lgislatives et rglementaires. Il tiendra la comptabilit des
honoraires reus et rdigera rgulirement les fiches de traitement.
M. Y .. sengage observer les prescriptions du code de dontologie.
M. Y ..... ne pourra apporter aucune modification ni transformation aux locaux par lui
occups, en vertu du prsent contrat sans lautorisation expresse et par crit des ayants cause de M. X
.....
Article 4 - Toutes les dpenses ncessites par lexercice professionnel, notamment le loyer, leau, le gaz, llectricit,
les matires premires, les salaires du personnel, les impts, les assurances, les sommes dues aux faonniers, seront
payes par M. Y ....... en lacquit des ayants droit de M. X ...... sans
quen aucun cas et pour quelque cause que ce soit, ce rglement mme effectu par M. Y
...... puisse constituer une novation quelconque son profit.
Article 5 - M.Y ....... percevra les honoraires pour les soins et traitements prothtiques quil aura
effectus. Il versera aux ayants droit de M. X ..... une indemnit forfaitaire
mensuelle de ..
Article 6 - Dans le cas o M. Y ....... se trouverait, par suite dune
maladie ou dun empchement quelconque, dans limpossibilit de venir au cabinet dentaire, il aura la facult,
sous sa responsabilit, de choisir son remplaant mais il devra soumettre ce choix lagrment des ayants droit de
M. X ...... et du conseil dpartemental de lOrdre. Au cas o la maladie ou
lempchement de M. Y ..... durerait plus de 15 jours, les ayants droit auront la
facult de faire cesser ladite convention par lettre recommande avec demande davis de rception et avec pravis
de 15 jours, tant entendu que les ayants droit de M. X ....... ne seront
tenus daucune obligation ou engagement vis--vis du remplaant de M. Y
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Article 7 - M. Y ....... sinterdit expressment de cder le prsent contrat qui que ce soit sans
lautorisation expresse et crite des ayants droit de M. X . ..... et du conseil national
de lOrdre.
Article 8 - Le prsent contrat aura une dure maximum de .... mois (1) sous rserve de lautorisation du conseil
national. Il commencera courir le .. pour se terminer le ......., les deux parties
se rservant la facult rciproque de mettre fin au prsent contrat avec pravis de ..... mois, par lettre
recommande avec demande davis de rception.
A quelque moment que cesse cette convention, M. Y ... sinterdit formellement de
demander aux ayants droit de M. X ..... une indemnit de quelque sorte que ce
soit.
....... accepte dores et dj que le prsent contrat prenne fin dans tous ses effets
et consquences et reconnat au surplus ntre quun occupant titre essentiellement prcaire des seuls lments
corporels et incorporels du cabinet dentaire.
vnement, M. Y . ne pourra exercer lart dentaire quelque titre que ce soit, soit pour
son compte personnel, soit pour celui dautrui . et dans un rayon de
...... km du cabinet vol doiseau et, ce, pendant ..... annes partir du jour du dpart
de M. Y ..... du cabinet objet des prsentes. La prsente interdiction
pourra galement tre invoque et oppose dans les mmes conditions par les ayants cause de M. X .
Article 10 Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit, linterprtation,
dispositions de larticle R.4127-259 du Code de la sant publique
Fait en quatre exemplaires ....................
le ......
Lu et approuv
Lu et approuv
___________________
( 1 ) D u r e m a x i m u m d e 6 m o i s ( re n o u v e l a b l e d e 6 m o i s e n 6 m o i s s e l o n l e s c i rc o n s t a n c e s
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COMMENTAIRES :
Le but principal de la convention dexercice est de sauvegarder la clientle du cabinet dentaire en
attendant que les hritiers soient en mesure de le cder.
En cas de dcs, la demande des hritiers, le conseil national de lOrdre peut donc autoriser un
praticien assurer le fonctionnement du cabinet dentaire.
En raison de larticle L.4113-5 du code de la Sant publique, la redevance doit tre forfaitaire ( savoir
une somme fixe et non proportionnelle aux honoraires), le bnficiaire de la convention faisant son
affaire personnelle de tous les frais.
Toutefois, lorsque le praticien dcd tait membre dune S.C.P., la redevance forfaitaire nest pas
obligatoire du fait que les ayants droit conservent vocation la rpartition des bnfices prvue dans les
statuts (cf. : art. 24 in fine de la loi du 29 novembre 1966).
Au cours de ses sessions doctobre 1973, le conseil national avait dans un esprit de libralisme dcid
quun tudiant ayant valid sa 5me anne pouvait passer une telle convention.
Or, le ministre de la sant nous a fait savoir que cette disposition tait en infraction avec larticle
L.4141-4 du code de la Sant publique.
Seul un praticien diplm peut conclure une convention dexercice.
La plaque du praticien dcd doit subsister; le bnficiaire de la convention ne peut apposer sa plaque.
Dautre part les feuilles dordonnances peuvent tre libelles soit au nom du bnficiaire de la
convention, soit au nom du dcd avec le cachet du bnficiaire de la convention.
Assistanat :
Le bnficiaire de la convention peut prendre un assistant si le titulaire du cabinet se faisait assister
a u m o m e n t d e s o n d c s , c o n d i t i o n q u e l e s a y a n t s d r o i t d u t i t u l a i re d o n n e n t l e u r a u t o r i s a t i o n .
Le bnficiaire de la convention peut tre titulaire dun autre cabinet et prendre un assistant (dans les
conditions dfinies au paragraphe prcdent).
Clause dinterdiction dexercer :
Pour que nous puissions accepter une telle convention, il est indispensable que figure une clause
dinterdiction dexercer, et ce, quelle que soit la dure de la convention (mme si elle est infrieure
3 mois).
Dure :
Pour rpondre aux vux exprims par les conseils dpartementaux, il a t dcid de limiter six mois
la dure initiale du contrat, tant entendu quil pourra tre renouvel par le conseil national de six mois
en six mois, selon les circonstances particulires.
O.D.F. :
Lorsque le cabinet tait tenu par un spcialiste en orthopdie dento-faciale, le praticien bnficiaire
dune convention en application de larticle R.4127-281 du code de la sant publique ne peut tre
lui-mme que spcialiste ou en cours de prparation du C.E.C.S.M.O. (cest--dire admis dans le
cursus normal des tudes aprs examen probatoire).
PRINCIPALES CONSEQUENCES PRATIQUES ET FISCALES :
Le bnficiaire de la convention est soumis aux obligations comptables et dclaratives
correspondant son rgime dimposition (valuation administrative ou dclaration contrle).
Les sommes forfaitaires verses aux ayants droit sont dductibles pour la dtermination de son
bnfice professionnel imposable.
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En labsence de prcision administrative, il apparat opportun de souscrire une dclaration au

31 janvier des sommes ainsi verses (DADS 1 ou 2).
La qualification des revenus perus par les ayants droit est actuellement controverse. Il
convient toutefois de relever quen matire mdicale, le conseil dEtat a considr quil sagissait
de bnfices non commerciaux (C.E. 19-XI-1962, req. 45.475).
A notre connaissance, ladministration na pas formellement tendu lexonration applicable
en cas de remplacement occasionnel pour cause de maladie ou de vacances la convention en
application de larticle R 4127-281 du code de la sant publique. Il convient toutefois de
souligner que le seuil de la franchise de la taxe sur la valeur ajoute, qui est de 27 000 euros H.T.
de recettes annuelles, permet dobtenir lexonration dans de nombreuses situations. Toutefois, la
dclaration dexistence doit, la conclusion du contrat, tre adresse ladministration.
Le praticien exerant aux lieu et place du praticien dcd est assujetti la taxe professionnelle.
4. Enregistrement
Il est recommand que cette convention soit soumise lenregistrement.
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TITRE IV
A- Contrat d'exercice professionnel
frais communs (EPFC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 4 3
B- Socit civile de moyens (SCM) . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 4 9
C- Convention dexercice conjoint (socit de fait) . . . . 1 II 4 27
D- Socit civile professionnelle (SCP) . . . . . . . . . . . . . 1 II 4 31
E- Socit dexercice libral (SEL) . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 4 49
F- Socit en participation (SEP) . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 4 64
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CONTRATS
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PRINCIPES FONDAMENTAUX
L'exercice de l'art dentaire :
doit rester personnel,
doit respecter l'indpendance professionnelle,
doit respecter le libre choix du praticien par le patient.
Chaque praticien fixe personnellement ses honoraires et en tablit la note correspondante.
A- CONTRAT D'EXERCICE PROFESSIONNEL A FRAIS COMMUNS (EPFC)

Sous rserve que chaque praticien ait satisfait aux dispositions de l'article R. 4127-269 du code de la sant
publique et justifi d'un titre rgulier pour la jouissance du local et du matriel technique et meublant, il pourra
tre pass ce prsent contrat d'exercice professionnel frais communs.
ENTRE (nom, prnom, adresse personnelle de chacune des parties)
M. X .., chirurgien dentiste, demeurant .
Dune part,
M. Y .., chirurgien dentiste, demeurant .
Dautre part,
I L E ST CO NV EN U CE Q UI SUI T :
Ar t i c l e 1 - MM .. dcident d'exercer leur profession frais
communs dans un cabinet sis ..
Article 2 - Les parties sont d'accord pour lutilisation en commun des locaux et du matriel professionnel et
meublant.
a) LOCAL (numrer en vertu de quel titre rgulier chaque co-contractant a la jouissance du local : propritaire, locataire, sous-locataire. Joindre les justificatifs).
P ar t i e u t i l i s e e n c o m m u n :
P ar t i e u s a g e p r i v a t i f :
b) MATERIEL PROFESSIONNEL ET MEUBLANT (numrer les justificatifs en vertu desquels chaque
co-contractant a la jouissance du matriel. Joindre l'inventaire en prcisant ce qui appartient en propre
chaque contractant et ce qui est utilis en commun).
Article 3 - Sont rputes dpenses communes : faire l'numration (si les fournitures et les frais de traitement prothtique ne rentrent pas dans les dpenses communes, prciser qu'elles restent la charge de chaque contractant).
Article 4 - Les dpenses communes seront partages entre les parties dans les conditions arrtes entre elles. (Ces
conditions devront tre prcises).
Article 5 - Chaque praticien pourra acqurir le matriel de son choix qui restera sa proprit.
Article 6 - Chaque praticien recevra les honoraires qui lui seront dus par les malades qu'il aura personnellement
soigns.
Article 7 - Chacune des parties, indpendamment des priodes d'interruption imposes par les circonstances
telles que : obligations militaires, maladie, vnements de famille, pourra suspendre son activit professionnelle
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pendant une dure qui sera prcise d'un commun accord.
Elles s'entendront sur l'poque de leurs vacances respectives.
Article 8 - Le prsent contrat est conclu :
1re option : pour une dure dtermine allant du ...... au Il ne peut y tre
mis fin qu' l'expiration du terme ou d'un commun accord.
2me option : pour une dure indtermine. Il pourra y tre mis fin d'un commun accord ou par l'une des parties
par pravis minimum de trois mois par lettre recommande avec avis de rception. Il prend effet le
.......
Article 9 - Toute mesure pnale ou disciplinaire frappant l'une des parties d'une interdiction d'exercer la
profession totale ou partielle, gale ou suprieure six mois, entranera de plein droit la rsiliation du contrat si
l'exercice frais communs n'intresse que deux praticiens.
Si le contrat intresse plus de deux praticiens, il se poursuivra et l'exclusion du praticien frapp de l'interdiction
sera prononce. Dans le cas d'exclusion, les dispositions de l'article 11 seront applicables.
Article 10 - Au cas o, pour une raison quelconque, l'une des parties se trouverait momentanment empche
d'exercer, elle pourra, dans le cadre des dispositions rglementaires en vigueur, pourvoir son remplacement.
Article 11 - A l'expiration du contrat ou en cas de dpart de l'un des contractants, chacune des parties reprend
ses biens et conserve l'entire proprit des documents concernant les renseignements personnels aux malades
qu'elle a traits (article R.4127-269 du code de la sant publique). Dans cette ventualit, chacune des parties peut
exercer o elle le dsire, sans aucune limitation dans le temps ou dans l'espace.
Toutefois, si la partie qui quitte le cabinet cde les lments cessibles qui lui appartiennent et prsente sa
clientle un successeur (tant entendu que les co-contractants auront un droit de prfrence conditions
gales), elle s'interdit d'exercer pendant .....ans, dans un rayon de.km.
Cette interdiction pourra tre galement invoque et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et ayants
cause du cessionnaire.
(Un exemplaire de l'acte de cession devra tre transmis au conseil dpartemental).
Article 12 - En cas de dcs d'une des parties et la demande des ayants droit, le (ou les) co-contractant(s) devra
(ou devront) racheter ou faire racheter par un chirurgien-dentiste agr par la majorit des survivants les lments
cessibles du cabinet du praticien dcd. Cette disposition devra intervenir dans un dlai d'un an compter de la
date du dcs de l'associ.
L'article R. 4127-281 du code de la sant publique pourra tre diligent la requte des ayants droit.
La valeur de la part du de cujus sera fixe d'un commun accord ou, dfaut, dire d'expert dsign par le
prsident du Tribunal de Grande Instance.
une tentative de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre conformment aux dispositions de larticle R. 4127-259 du code de la sant publique.
Code de Procdure Civile et aux dispositions prvues lannexe n 1*.
Article 14 - Les parties dclarent sur l'honneur qu'il n'existe aucune contre-lettre.
Fait .......................................
Le ..............................
(En autant d'exemplaires que de contractants plus deux exemplaires pour le conseil de l'Ordre).
Faire prcder chaque signature de la mention manuscrite "LU ET APPROUVE"
* C h o i s i r l u n e o u l a u t re o p t i o n .
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ANNEXE n 1 AU CONTRAT DEXERCICE PROFESSIONNEL FRAIS COMMUNS
CLAUSE COMPROMISSOIRE
de sen rfrer un tribunal arbitral compos de trois arbitres, deux dentre eux tant dsigns respectivement par chacune des parties, charge pour eux den nommer un troisime.
Si les deux arbitres dsigns ne pouvaient saccorder dans un dlai de quinze jours dater de la
nomination du dernier dentre eux sur le choix du troisime arbitre, celui-ci sera dsign par ordonnance du Prsident du Tribunal de Grande Instance comptent statuant en rfr.
GNRALITS :
LEPFC est un statut proche de celui de la SCM, mais sans personnalit morale.
Le contrat dexercice frais communs sapparente la socit civile de moyens en ce quil permet la mise
en commun des moyens ncessaires lexercice de la profession de chirurgien-dentiste (matriels,
personnel...).
La principale distinction entre la SCM et ce contrat porte sur labsence de personnalit morale. En effet,
ce contrat ne cre pas une entit juridique apparente distincte de ses membres pour grer les moyens
dexercice de la profession.
Un pri ncipe : l indpendance
Le principe fondamental du contrat dexercice frais communs repose essentiellement sur lindpendance de ses membres en termes dexercice de la profession et de responsabilits.
Lobjectif de ce mode dexercice est le partage des dpenses et non des recettes. Par consquent chacun
des contractants conserve et dveloppe sa propre clientle.Il peroit directement et pour son propre
compte les honoraires correspondant son activit.Il ny a donc pas de masse commune dhonoraires
entre les contractants.
_________________
*
U n e l i s t e d e p r a t i c i e n s a g r s l ' a r b i t r a g e p a r l a C h a m b re d e M d i a t i o n e t d ' A r b i t r a g e d u C o n s e i l n a t i o n a l e s t d i s p o n i b l e a u p r s d u s e c r tariat de cette Chambre sur simple demande adresse au Conseil national de l'Ordre
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F ONCTIONNEMENT :
Pas denregistrement la chambre de commerce. Ce mode dexercice nayant pas de personnalit morale,
il ny a donc pas de formalits dimmatriculation au registre du commerce et des socits accomplir.
Les modalits de fonctionnement devront tre rgles par lintermdiaire dun contrat tabli par les
parties (cf.le modle de contrat du Conseil national).
R p a r tition des dpenses :
Tout comme dans la SCM, les dpenses communes avec la cl de rpartition devront tre fixes
par les parties au contrat afin dviter que les contractants puissent tre considrs comme tant
associs, ce qui aurait pour consquence de faire perdre chacun la facult de se faire assister,
conformment larticle R. 4127-276 du Code de la sant publique, voire par analogie la facult
de se faire remplacer temps partiel.
Compte bancaire distinct :
Dautre part, tout comme dans la SCM, il est recommand douvrir un compte bancaire distinct
partir duquel se feront toutes les oprations inhrentes au fonctionnement de lassociation,
chaque membre devant approvisionner ce compte commun en vue des rglements des dpenses
de lassociation.
COMMENTAIRES :
C o m m e n t a i re s re l a t i f s a u x a r t i c l e s d u c o n t r a t d E P F C :
En application de l'article R 4127-276 du code de la sant publique, les praticiens lis par un contrat
d'exercice frais communs peuvent se faire assister, sauf si le contrat comporte des clauses d'exercice.
L'article R 4127-269 du code de la sant publique doit toujours tre respect.
Article 2 - a) Si l'un des praticiens est propritaire des murs, aucune difficult : il doit faire un bail
son (ou ses) co-contractant(s).
Si ce mme praticien est locataire, il devra, sous rserve des stipulations de son propre bail, consentir
son (ou ses) co-contractant(s) un titre locatif pour respecter l'article R.4127-269 du code de la sant
publique .
Article 3 - Il serait trs souhaitable que les frais de fournitures et de traitement prothtique restent la
charge de chaque contractant.
Article 4 - Les parties devront obligatoirement prciser les modalits de partage des dpenses communes.
L'ar ticle 9 - prvoit que toute mesure pnale ou disciplinaire entranant une suspension d'exercice
totale ou partielle suprieure six mois entranera la rsiliation du contrat.
Par "suspension partielle d'exercice" il faut entendre : sanctions prises par les sections des assurances
sociales des conseils rgionaux ou par la section des assurances sociales du conseil national de l'Ordre.
En effet, dans les cas de cette espce, la dcision ne vise que les assurs sociaux et ayants droit.
Article 11 - Si l'un des contractants cde ses droits, l'acte de cession devra tre transmis au conseil
dpartemental.
Nous attirons votre attention sur le fait que mettre la disposition d'associs des locaux meubls et une
installation professionnelle constitue une location meuble soumise la T.V.A. C'est la raison pour
laquelle nous conseillons aux associs d'tre propritaires du matriel et du mobilier meublant.
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C o m m e n t a i re s re l a t i f s a u x m o d a l i t s d e d p a r t d u n c o - c o n t r a c t a n t :
D p a r t d ' u n c o n t r a c t a n t a v e c t r a n s f e r t d e c a b i n e t d e n t a i re :
( appl icat io n de l' ar t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 7 8 d u c o d e d e l a s a n t p u b l i q u e e t i n c i d e n c e s )
Deux intrts opposs sont en cause :
celui de l'associ qui se retire et a le souci lgitime de sauvegarder la patrimonialit de son
cabinet en faisant jouer l'article R 4127-278 du code de la sant publique,
celui (bien lgitime galement) du ou des associs restants qui doivent faire face des charges qui
taient rparties sur plusieurs et qui, au moins pendant deux ans, vont tre supportes par un
nombre rduit de participants. Le conseil national a donc dcid d'adopter les dispositions
suivantes :
a.la proposition d'une clause-type que les conseils dpartementaux auront mission de conseiller
ceux de nos confrres qui dsirent s'associer,
b. l'adoption d'une doctrine pour le cas o cette clause n'existerait pas et o un litige viendrait
natre.
a. Sur la clause propose :
Il est conseill l'occasion de ce contrat d'adopter une stipulation particulire ainsi conue :
Le dpart d'un des contractants entrane pour celui-ci une alternative :
ou bien il entend revendiquer le bnfice de larticle R.4127-278 du code de la sant publique
et, dans ce cas, il s'engage participer aux frais fixes (en donner la liste) dans les conditions o
il tait tenu, et ce, pendant une priode de deux ans compter de son dpart, cet engagement
prenant fin si l'associ restant se fait assister,
ou bien il y renonce .
Il devra faire connatre sa position en mme temps qu'il formule sa demande de retrait.
Dans les deux cas, les associs restants s'engagent :
laisser le partant apposer sur sa plaque professionnelle l'indication de la nouvelle adresse de son
cabinet pendant une priode de un an (la plaque sera enleve au terme de cette priode) ;
installer aux frais galement partags entre le partant et les associs restants, un rpondeur
tlphonique sur la ligne commune du cabinet (s'il en existe une) mentionnant les numros de
tlphone des divers praticiens et ce, pendant une priode de un an.
Toute difficult pouvant natre de cette disposition particulire sera tranche par le Prsident du
conseil dpartemental de l'Ordre du lieu d'implantation du cabinet dont il s'agit.
b. Sur la doctrine :
Lorsque la clause propose - qui est largement utilise - n'a pas t adopte et qu'un litige survient
entre les parties cette occasion et en vertu de l'article R.4127-259 du code de la sant publique
prvoyant une tentative obligatoire de conciliation, les prsidents des Conseils dpartementaux
devront s'efforcer de faire adopter les dispositions rappeles ci-dessus titre de conciliation.
A tout le moins pourraient-ils suggrer la transaction suivante :
1. L'associ retrayant pourra s'opposer la venue d'un nouvel associ pendant deux ans.
2. Les autres associs restants auront immdiatement le droit de prendre un assistant (si les conditions d'exercice le permettent) mais uniquement salari.
3. Ils ne pourront prendre un assistant libral qu'au terme d'une anne.
4. Le retrayant sera tenu aux frais fixes pendant deux ans sauf si, au terme d'une anne, l'associ
restant prend un assistant libral auquel cas l'associ retrayant sera libr de toute obligation
financire.
Mais une telle doctrine ne peut tre impose. Elle ne peut rsulter que d'un accord dans le cadre
d'une conciliation.
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Si la conciliation n'aboutit pas larticle R 4127-278 du code de la sant publique s'appliquera dans
toute sa rigueur.
Il faut rappeler ce sujet que larticle R 4127-278 du code de la sant publique n'interdit pas au
praticien sur place de se faire assister par un collaborateur soit salari, soit libral car un assistant
ne "s'installe" pas au sens de cet article.
Ce contrat qui permet l'exercice juxtapos de plusieurs praticiens est trs proche de la socit civile de
moyens.
Chaque praticien demeure personnellement imposable l'impt sur le revenu au titre des bnfices non commerciaux. Il devra satisfaire aux obligations comptables et dclaratives du rgime
dont il relve (dclaration contrle ou valuation administrative). L'adhsion une association
agre est prise individuellement.
Les oprations internes au contrat d'exercice frais communs ne sont pas assujetties la taxe sur
la valeur ajoute condition que les remboursements de frais correspondent exactement aux
dpenses relles effectues pour le compte de chaque associ.
Toutefois il convient de souligner que cette exonration serait remise en cause si, sous le couvert
de ce contrat, il est procd une location amnage qui est normalement assujettie la taxe sur
la valeur ajoute.
Chaque praticien demeure imposable la taxe professionnelle sur ses recettes propres augmentes
de la valeur locative des locaux mis sa disposition.
4. Enregistrement
Ce contrat n'est pas soumis la formalit d'enregistrement, sauf s'il s'agit d'un acte notari.
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B-SOCIETE CIVILE DE MOYENS (SCM)
MODELE DE STATUTS DE SOCIETE CIVILE DE MOYENS
(Nom - Prnom - Adresse personnelle de chaque associ)
IL A ETE CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT :
S TATUTS
TITRE I
FORME - DENOMINATION - SIEGE - OBJET - DUREE
Article 1 : For me - Il est form, entre toutes personnes qui adhreront aux prsents statuts, une socit
civile de moyens qui sera rgie par l'article 36 de la loi du 29 novembre 1966, les articles 1832 et
suivants du code civil et par les prsents statuts.
Article 2 : Dnomination - La socit prend la dnomination de SOCIETE CIVILE DE MOYENS...
Article 3 : Sige social - Le sige social de la socit est fix .......
Il peut tre transfr en tout autre endroit par dcision des associs prise l'unanimit.
Article 4 : Objet social - La socit a pour objet exclusif la mise en commun de tous moyens matriels
et utiles l'exercice de la profession de ses membres. Elle peut notamment acqurir, louer, vendre,
changer les immeubles, installations et appareillages ncessaires.
Elle peut encore engager le personnel auxiliaire ncessaire et, plus gnralement, procder toutes
oprations financires, mobilires et immobilires se rapportant l'objet social et n'altrant pas son
caractre civil.
Article 5 : Dure - La dure de cette socit est fixe ... sauf les cas de dissolution et de prorogation
prvus, ci-aprs.
TITRE II
APPORTS - CAPITAL SOCIAL - PARTS SOCIALES
(1)
Article 6 : Appor ts - (Enumrer les apports de chaque associ). Total des apports ....... (1).
Le montant de ces apports a t libr ainsi que les associs le reconnaissent.
Article 7 : Capital social - Le capital social est fix la somme de ....... et divis en ....... parts,
rparties de la manire suivante :
Article 8 : Augmentation - Le capital social peut tre augment en une ou plusieurs fois notamment
lors de l'admission de nouveaux associs, soit par la cration de parts nouvelles reprsentant des apports
en nature ou en espces, soit par l'incorporation au capital de toutes rserves disponibles et leur
transformation en parts.
Article 9 : Droits et obligations attachs aux parts sociales - Les droits des associs dans la socit
rsultent seulement des prsents statuts et, le cas chant, de tous actes ou dcisions sociales portant
modification du capital ou de sa rpartition, ainsi que des cessions ou transmissions rgulires sans que
les parts sociales puissent tre reprsentes par des titres ngociables, nominatifs ou au porteur.
Des copies ou extraits de statuts, actes ou pices tablissant les droits d'un associ pourront lui tre
dlivrs sur sa demande et ses frais.
Chaque part est indivisible l'gard de la socit au sein de laquelle les indivisaires sont tenus, pour
l'exercice de leurs droits, de se faire reprsenter.
__________
(1)
Dan s un e socit civ il e d e moyens, il n e peut y av oi r d 'a pp or ts en in du strie.
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La proprit d'une part emporte de plein droit l'adhsion sans rserve aux prsents statuts sociaux et
aux dcisions rgulirement prises par les associs.
Elle emporte de mme l'obligation pour l'associ de verser la redevance annuelle la socit ainsi que
de satisfaire aux appels de fonds strictement ncessaires pour faire face aux charges engages par la
socit.
Chaque part donne droit une fraction, proportionnellement au nombre de parts existantes, dans la
proprit de l'actif social.
Chaque part ouvre son titulaire le droit de vote au sein des assembles d'associs (2).
Les droits et obligations attachs chaque part la suivent dans quelques mains qu'elle passe.
Sauf accord exprs, acquis l'unanimit, aucune cession ne peut avoir pour effet d'augmenter le
nombre des associs.
Article 10 : Cession de par ts entre vifs - Les parts ne peuvent tre cdes qu' un praticien exerant
l'art dentaire.
Toute cession ou projet de cession de parts sociales n'est opposable aux associs qu' la condition de
leur avoir t notifi soit par lettre recommande avec demande d'avis de rception, soit selon les
formes de l'article 1690 du code civil.
I. Cession entre associs
Les parts sont librement cessibles entre associs.
II. Cession des tiers non associs
Les parts ne peuvent tre cdes des tiers non associs qu'avec l'agrment pralable de l'unanimit des associs.
Dans les deux mois suivant la notification, eux faite, du projet de cession, les associs signifient dans
les mmes formes leur consentement exprs la cession. Si, dans le mme dlai ils n'ont pas fait connatre leur dcision, ils sont rputs avoir tacitement consenti.
Dans le cas o les associs refusent de consentir la cession, ils disposent d'un dlai de 6 mois
compter de la notification de leur refus, pour notifier au cdant un projet de cession ou de rachat, lequel
constitue engagement du cessionnaire.
Si les associs, usant de la facult ci-dessus, notifient l'associ cdant un projet de rachat de ses parts,
le prix est fix par expertise ainsi qu'il est dit l'article 13 ci-aprs.
Article 11 : Cession titre gratuit - Toute cession de parts titre gratuit doit tre opre conformment aux dispositions de l'article 10, ci-dessus.
Article 12 : Retrait volontaire - Lorsqu'un associ le demande, les autres associs sont tenus soit
d'acqurir eux-mmes ses parts (au prorata du nombre de parts possdes, sauf convention contraire),
soit de les faire acqurir par des tiers.
La cession ou le rachat des parts de l'associ qui use de cette facult s'opre comme il est prvu l'article 10 ci-dessus, en cas de refus d'agrment des associs d'un cessionnaire non associ.
Toutefois le dlai de 6 mois imparti aux associs commence courir du jour de la notification par
lettre recommande avec demande d'avis de rception qui leur est faite de cette demande de retrait.
Article 13 : Cession aprs dcs - La socit ne sera pas dissoute par le dcs de l'un ou plusieurs des
associs et continuera avec le ou les associs survivants et, le cas chant, par drogation l'article 4,
pendant une priode maximum d'un an avec les ayants droit d'un associ dcd.
Toutefois, dans les 6 mois suivant le dcs d'un associ, ses ayants droit peuvent notifier aux associs
un projet de cession des parts de leur auteur.
Si, l'expiration de ce dlai, les ayants droit de l'associ dcd n'ont pas us de la facult de cder les
parts de leur auteur, les associs disposent de 6 mois pour acqurir ou faire acqurir ces parts, comme
il est dit l'article 10 ci-dessus.
Dans les cas ci-dessus les ayants droit du dfunt pourront toutefois exiger que la valeur des parts cdes
ou rachetes soit dtermine par un expert dsign suivant la procdure prvue l'article 1843-4 du
code civil.
__________
(2)
Il est loisible de stipuler que, comme en matire de S.C.P., o cette disposition est obligatoire, chaque associ ne dispose que d'une seule
v o i x q u e l q u e s o i t l e n o m b re d e s e s p a r t s m a i s c e n ' e s t p a s u n e o b l i g a t i o n .
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TITRE III
ADMINISTRATION
Article 14 : Grance - Si les associs dsignent un (ou plusieurs) grant(s), celui-ci (ou ceux-ci) devra
(ou devront) tre obligatoirement membre(s) de la socit (3).
TITRE IV
DECISIONS COLLECTIVES
Article 15 : Convocation des assembles - Les associs tiennent au moins une assemble annuelle
dans les deux mois qui suivent la clture de l'exercice.
L'assemble statue sur les comptes de l'exercice coul et fixe le prix applicable au rachat des parts d'un
associ exclu ou dcd, ou dont le successeur serait refus.
D'autres assembles peuvent avoir lieu toute poque de l'anne, la demande d'un ou plusieurs
associs reprsentant la moiti en nombre de ceux-ci ou le quart du capital.
Toute convocation est faite par lettre recommande avec demande d'avis de rception, indiquant l'ordre
du jour, le lieu et l'heure de la runion, 15 jours au moins avant la date de l'assemble.
Toutefois, si tous les associs sont prsents ou reprsents, et signent le procs-verbal par eux-mmes
ou leur mandataire, l'assemble est valablement tenue mme dfaut de convocation dans les formes
et dlai ci-dessus.
Article 16 : Tenue de l'assemble - Procs-verbaux - L'assemble se runit au sige de la socit ou
en tout autre lieu fix par la convocation.
Toute dlibration fait l'objet d'un procs-verbal sign par les associs prsents et contenant notamment
la date et le lieu de la runion, son ordre du jour dtaill, l'identit des associs prsents ou reprsents, un rsum des dbats, le texte des rsolutions mises aux voix et le rsultat des votes.
Les procs-verbaux sont tablis sur un registre spcial cot et paraph par le prsident du tribunal de
grande instance ou l'un des magistrats dsign par lui. Ce registre sera conserv au sige de la socit.
Toutes copies ou extraits de procs-verbaux sont valablement certifis conformes par les associs et, en
cas de liquidation, par le liquidateur.
Article 17 : Assistance et reprsentation aux assembles - Chaque associ participe aux assembles.
ll peut s'y faire reprsenter par un autre associ porteur d'un mandat crit.
Article 18 : Quor um et majorit - L'assemble ne dlibre valablement que si les 3/4 au moins
des associs sont prsents ou reprsents. A dfaut d'un tel quorum, une deuxime assemble est
convoque et peut valablement dlibrer si le nombre des associs prsents ou reprsents est de deux
au moins.
1. L'unanimit des associs est requise pour dcider de l'augmentation du nombre d'associs et de
l'agrment d'un cessionnaire non associ.
2. Les majorits suivantes seront ncessaires :
a.dissolution anticipe : 3/4 des voix reprsentant 3/4 des parts,
b. nomination du ou des liquidateurs : majorit des voix,
c. prorogation : majorit des voix reprsentant au moins les 3/4 des parts sociales,
d. autres modifications statutaires : 3/4 des voix reprsentant au moins les 3/4 des parts sociales,
e. autres dcisions sociales n'entranant pas de modification statutaire : majorit des voix reprsentant au moins la moiti des parts sociales.
__________
(3) Bien que l'ar ticle 1846 du code civil dispose que "la socit est gre par une ou plusieurs personnes associes ou non ...", il nous a sem b l p r f r a b l e d a n s n o t re m o d l e d e s t a t u t s d e f a i re u n e o b l i g a t i o n p o u r l e o u l e s g r a n t ( s ) d ' t re m e m b re ( s ) d e l a s o c i t .
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TITRE V
COMPTES SO CIAUX
Article 19 : Exercice social - L'exercice social commence le ler janvier et finit le 31 dcembre.
Par exception, le premier exercice comprendra le temps coul depuis la constitution de la socit
jusqu'au 31 dcembre suivant.
Article 20 : Comptes sociaux - Information des associs - Il est tenu des critures rgulires des oprations de la socit. Dans le mois qui suit la clture de chaque exercice un bilan sera tabli. Le compte
des dpenses ainsi qu'un rapport sur les rsultats sociaux avec le texte des rsolutions proposes seront
adresss chaque associ 15 jours au moins avant la runion de l'assemble gnrale.
A toute poque, chaque associ peut prendre connaissance par lui-mme des documents numrs
l'alina prcdent.
Article 21 : Ressources sociales - Le montant des dpenses sociales est arrt chaque anne par
l'assemble gnrale. En fonction de ces dpenses, la provision mensuelle, verser par chaque associ,
sera fixe par l'assemble gnrale.
Article 22 : Contribution des associs aux per tes - A l'gard des tiers, conformment aux dispositions de l'article 1857 du code civil, les associs rpondent indfiniment des dettes sociales proportion de leur part dans le capital social. Les cranciers de la socit ne peuvent cependant poursuivre
contre un associ le paiement des dettes sociales qu'aprs avoir vainement mis en demeure la socit et
la condition de l'appeler en cause.
Entre associs, les dettes sociales sont rparties dans les conditions suivantes (prciser quelles sont ces
conditions).
TITRE V I
TRANSFORMATION - PROROGATION - DISSOLUTION LIQUIDATION - CONTESTATIONS - ELECTION DE DOMICILE
Article 23 : Prorogation - Un an au moins avant la date d'expiration de la socit, la grance sera tenue
de provoquer une dcision collective des associs pour dcider dans les conditions requises par
l'article 18 ci-dessus, si la socit sera proroge, ou non, et pour quelle dure.
Article 24 : Transfor mation - La socit peut tre transforme en une autre forme juridique S.C.P. ou
S.E.L. (loi du 31.12.90) et ce sans cration d'une nouvelle personne morale.
Article 25 : Dissolution - La socit prend normalement fin l'expiration du temps pour lequel elle a
t constitue. Toutefois, la dissolution anticipe peut rsulter :
d'une dcision collective des associs,
d'une dcision judiciaire,
du dcs simultan de tous les associs,
de la runion de toutes les parts entre les mains d'un seul associ,
du dcs du dernier survivant des associs si tous sont dcds successivement sans qu' la date
du dcs du dernier d'entre eux, les parts sociales aient t cdes des tiers,
de la demande simultane de retrait de tous les associs,
du retrait volontaire d'un des associs si la socit ne comporte que deux membres.
Article 26 : Liquidation - La socit est en liquidation ds l'instant de sa dissolution, pour quelque
cause que ce soit.
Sa dnomination sociale doit tre suivie de la mention socit en liquidation sur tous les actes et
documents sociaux destins aux tiers. Le ou les liquidateurs sont dsigns par l'assemble des associs
qui prononcent la dissolution.
Le ou les liquidateurs reprsentent la socit pendant la dure de la liquidation et disposent des
pouvoirs les plus tendus pour la gestion, la ralisation de l'actif et l'apurement du passif.
Les associs sont convoqus en fin de liquidation pour statuer sur le compte dfinitif, sur le quitus de
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la gestion du ou des liquidateurs, sur la rpartition, le cas chant, de l'actif net subsistant conformment aux prsents statuts ainsi que pour constater la clture de la liquidation.
Article 27 : Conciliation Les diffrends qui pourraient slever entre associs exerant au sein de la
socit au cours de lexistence de la socit ou aprs sa dissolution pendant le cours des oprations de
liquidation, relativement aux affaires sociales ou lexcution des dispositions statutaires, devront, avant
toute action en justice, tre soumis une tentative de conciliation devant le Prsident du Conseil
dpartemental conformment aux dispositions de larticle R. 4127-259 du code de la sant publique.
Ar t icle 28 - Co nt e st at ion s
1re option : En cas dchec de cette tentative de conciliation, toutes contestations qui pourraient
surgir, concernant linterprtation ou lapplication des clauses statutaires ou relativement aux affaires
sociales, soit entre les associs exerant au sein de la socit, soit entre ces derniers, la grance et la
socit, pendant la dure de celle-ci ou sa liquidation seront soumises la procdure de larbitrage
conformment aux articles 1442 1499 du Nouveau Code de Procdure Civile et aux dispositions
prvues lannexe n 1.
2me option : En cas dchec de cette tentative de conciliation, toutes contestations qui pourraient
socit, pendant la dure de celle-ci ou sa liquidation seront soumises au tribunal comptent*.
Article 29 : Election de domicile - Pour l'excution des prsentes, les parties lisent domicile en leur
demeure respective.
Fait ........................................................
Le ............................................................
Les statuts dfinitifs doivent tre tablis en autant d'exemplaires que le nombre d'associs plus deux
pour le conseil de l'Ordre, un pour l'enregistrement, un pour l'immatriculation.
For m a l i t s a c c o m p l i r :
inscription au Tableau de chacun des associs,
enregistrement du contrat au bureau de l'enregistrement du sige de la socit,
immatriculation de la socit au registre du commerce et des socits (art. 1842 du code civil ;
art. 2 du dcret du 3 juillet 1978),
publicit lgale dans un journal d'annonces lgales du dpartement du sige social (art. 22 du
dcret du 3 juillet 1978) : se renseigner auprs de la prfecture.
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INTR OD UCTION A LA S CM
GNRALITS :
Fondement lgal :
La socit civile de moyens (SCM) est rgie par larticle 36 de la loi n66-879 du 29 novembre 1966 et
par les articles1832 1870-1 du Code civil.
Dfinition :
Il sagit dun cadre juridique permettant aux associs de mettre en commun des moyens matriels
(personnels, locaux, etc.) pour faciliter lexercice de ses membres et de partager les dpenses affrentes
lexercice de la profession. Lexercice de chacun des praticiens est libre et indpendant. Il ny a ni masse
commune dhonoraires ni partage de clientle.
Per sonnalit m orale :
La SCM en tant que socit civile jouit de la personnalit morale compter de son immatriculation au
registre du commerce et des socits. La personnalit morale confre la SCM la possibilit de contracter (embaucher le personnel du cabinet dentaire) et de raliser des investissements immobiliers.
Attention : rappel : immatriculation obligatoire au registre du commerce et des socits pour les
socits civiles (voir notre circulaire n 1282 en date du 02/10/2002) : les socits civiles constitues
avant le 1er janvier 1978 doivent se faire immatriculer au registre du commerce et des socits, avant le
1er novembre 2002.
En effet, cette formalit est dsormais obligatoire en vertu de larticle 44 de la loi N2001-420 du
15 mai 2001 relative aux nouvelles rgulations conomiques.
Les demandes dimmatriculation doivent tre effectues sur les imprims fournis par les greffes des
tribunaux de commerce .
Par consquent, tous les chirurgiens-dentistes ayant cr une socit civile de moyens ou une socit
civile particulire doivent accomplir cette formalit en respectant le dlai lgal, dfaut, les socits
susvises perdraient leur personnalit morale.
La perte de cette personnalit morale entranera soit la dissolution et liquidation de la socit (
compter du 02/11/2002) soit la continuit de la socit sous la forme dune socit en participation .
LES CARACTRISTIQUES DE LA SCM :
Les associs :
La socit ne peut exister que si deux personnes au moins dcident de sassocier.
Une SCM peut trs bien regrouper des associs personnes physiques et personnes morales ,cest-dire des socits dont les membres exercent la profession et dotes de la personnalit morale: SCP et
SEL.Sur le plan juridique et dontologique rien ninterdit une SCM dtre compose de chirurgiensdentistes et dautres membres de professions librales appartenant gnralement la famille de
la sant : mdecins, kinsithrapeutes,infirmires... Nous sommes ds lors en prsence dune SCM
interprofessionnelle.
Le c apital :
Le montant : aucun capital minimum nest impos. Il est prfrable nanmoins que le capital soit un
capital symbolique en numraire pour les raisons que nous dcrivons ci-dessous.
En principe la SCM na pas besoin davoir de capitaux propres puisquelle fonctionne uniquement avec
les redevances verses par les associs pour couvrir les charges communes.
En cas de dissolution et si la SCM a un patrimoine important (comportant un matriel lourd et onreux
par exemple), la liquidation de la socit posera des problmes parfois difficiles rsoudre (impossibilit pour les associs de se mettre daccord sur le partage du patrimoine).
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CONTRATS
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L e s a p p o r ts :
Chacun des associs doit faire un apport. Il nest pas ncessaire que les apports des associs soient
dgale importance ou de mme nature.
Il y a essentiellement deux types dapports:
Les apports en numraire: on entend par apport en numraire toute somme dargent.
Les apports en nature: on dsigne sous le nom dapport en nature tout apport dun bien (meuble
ou immeuble) autre que de largent. Le petit matriel professionnel peut faire lobjet dun apport.
En contrepartie de ses apports, des parts sociales sont attribues chacun des associs.
Dans une SCM, il ne peut y avoir dapports en industrie.
LE FO N C TIO N N E ME N T D E LA S CM :
Grance :
La socit peut tre administre par un ou plusieurs grants, associs ou non, personnes physiques et
morales. dfaut de dsignation de grant dans les statuts,tous les associs sont rputs grants. En
labsence de limitation statutaire,les grants ont tout pouvoir pour agir au nom et pour le compte de la
socit.
Dcis ions collec tive s :
Les dcisions qui excdent les pouvoirs du grant sont prises selon les dispositions statutaires ou, en
labsence de telles dispositions, lunanimit des associs.Elles sont prises par les associs runis en
assemble.Ce sont les statuts qui en fixent les modalits (majorit requise,quorum...)
Redevances :
Les associs de la SCM sont amens verser sur le compte bancaire de la SCM des redevances destines
couvrir les charges communes ncessaires au bon fonctionnement de la socit.
Il ne faut cependant pas perdre de vue que, dun point de vue fiscal,les redevances verses par chaque
associ la socit sont exonres de la TVA sous rserve que les sommes rclames aux associs
correspondent exactement la part leur incombant dans les dpenses communes. Il faut donc viter
de fixer le montant de ces redevances en fonction du capital dtenu par chacun, car ce systme risque
de faire basculer la SCM, en principe exonre de cette taxe,dans son champ dapplication.
Il est prfrable que la liste des dpenses communes et la cl de rpartition de celles-ci entre les
associs ne soient pas mentionnes dans les statuts, et ce pour viter un surcrot de formalits en cas de
variation dans le temps de cette liste ou de cette rpartition (runion dune assemble gnrale extraordinaire,refonte des statuts...). Il est donc plus sage de fixer ces dispositions dans un rglement intrieur
dont la modification nentrane dautre obligation que la communication lOrdre.
La cl de rpartition de ces charges doit tre claire, prcise, et ce pour viter tout risque ultrieur de
conflit.
Elle peut tre diffrente selon la nature de la dpense.
Admission dun nouvel associ :
Ladmission dfinitive dun nouvel associ est subordonne lagrment des associs de la SCM. Elle
peut se constater soit par le rachat de parts sociales,soit par un apport en numraire ralis par le nouvel associ entranant une augmentation du capital social et lattribution de nouvelles parts sociales.
Le retrait dun associ :
Il est fondamental que les conditions du retrait soient prvues dans les statuts, sinon cest le blocage
et seul le tribunal peut trancher.
En cas de retrait avec transfert de cabinet dentaire et des incidences entranes par lapplication de
larticle R.4127-278 du Code de la sant publique, le Conseil national a adopt une ligne de conduite
afin de sauvegarder les intrts opposs des associs concerns:
lintrt de lassoci retrayant qui a le souci lgitime de sauvegarder la patrimonialit de son
cabinet dentaire en excipant des dispositions de larticle R.4127-278 du code prcit;
lintrt tout aussi lgitime de(s) lassoci (associs) restant(s) qui,devant faire face des charges rparties
avant sur plusieurs, va(vont) se retrouver les supporter en tant un nombre rduit de participant(s).
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Cest ainsi que le Conseil national a dcid:
de proposer une clause que les conseils dpartementaux ont pour mission de conseiller ceux de
nos confrres qui dsirent sassocier en SCM ;
dadopter une doctrine pour le cas o cette clause nexisterait pas et o un litige viendrait
natre. Doctrine qui ne saurait simposer si la tentative de conciliation, obligatoire en vertu de
larticle R.4127-259 du Code de la sant publique,naboutit pas. (voir paragraphe infra retrait )
L a c l a u s e c o m p r o m i s s o i re :
Une clause compromissoire a t insre dans les statuts permettant ainsi aux associs de soumettre
larbitrage tous les litiges qui pourraient natre dans le cadre de la SCM (article 1442 du Nouveau Code
de procdure civile). Pour favoriser une meilleure comprhension de cette procdure darbitrage, une
note mode demploi a t spcialement rdige et jointe aux statuts (cf. annexe).
COMMENTAIRES DTAILLS :
Le Conseil national a labor des statuts de socit civile de moyens pour rpondre la demande de
nombreux conseils dpartementaux. Toutefois, il ne s'agit pas d'un contrat-type mais dun modle de
contrat dont nos confrres pourront s'inspirer.
En principe, ces statuts sont prvus pour intervenir entre chirurgiens-dentistes mais, nanmoins, une
socit de moyens peut tre constitue entre plusieurs professions librales de sant, par exemple entre
chirurgiens-dentistes et mdecins. Ds lors se pose le problme du partage la salle dattente entre les
diffrents professionnels libraux (voir Titre VII cas particuliers).
Nous croyons utile d'attirer votre attention sur certains points particuliers.
Le but de cette socit est de faciliter l'exercice de ses membres par la mise en commun de tous les
moyens matriels (art. 4) ; on ne saurait donc admettre que soient ajoutes des clauses visant l'exercice
proprement dit de ses membres, de telles socits n'ayant pas pour objet l'exercice mme de la profession. En particulier, il ne peut tre prvu une masse commune des honoraires sous quelque forme que
ce soit.
D'autre part, une socit de moyens ne doit faire aucun bnfice, la redevance verse par ses membres
devant strictement couvrir les frais engags par la socit (art. 9).
En ce qui concerne les cessions de parts (art. 10), c'est volontairement que nous ne parlons que des
parts sociales (attribues chaque associ en fonction de ses apports).
Les parts sociales ne doivent pas tre donnes en location.
Dans la majorit des cas, les statuts d'une socit civile de moyens sont complts, soit par une convention, soit par un rglement intrieur qui devra nous tre obligatoirement transmis. En tout tat de cause,
une liste limitative (pour viter tous conflits entre les associs) des dpenses communes avec mode de
rpartition devra tre tablie.
LIMPORTANCE DU RGLEMENT INTRIEUR :
Un vritable contrat de fonctionnement
Les statuts de la socit ne peuvent pas tout prvoir. Ainsi, laspect relationnel, lorganisation du travail
et la gestion quotidienne de la socit sont laisss la libre apprciation des associs et ne trouvent pas
leur place dans les statuts.
linverse,le rglement intrieur est un contrat de fonctionnement qui engage les associs les uns envers
les autres. Il permet de clarifier lorganisation du groupement, denvisager les valuations futures de la
socit, dviter certains conflits,dans le respect des dispositions statutaires.
Comment organiser les remplacements ? Qui dcide du montant investir dans un nouveau matriel ?
Que faire en cas de msentente et de sparation ?
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Quand peut-on disposer de sa rmunration mensuelle ? Que fait-on en cas de maladie ou daccident
dun associ ?
Voil des exemples de questions auxquelles les associs peuvent tre confronts et auxquelles il faudra
rpondre.
L e s c l a u s e s d e x e rc i c e :
Il faut viter, par ailleurs, d'une faon gnrale, toute stipulation qui est considre par l'Ordre comme
une clause d'exercice (dcision de prendre un collaborateur avec laccord du ou des co-associs par
exemple).
Une clause dexercice sentend dune obligation souscrite contractuellement ayant un rapport direct avec
la profession et remettant en cause lindpendance professionnelle de chaque associ. titre dexemple,
on peut citer: la clause de garantie de recettes,rencontre essentiellement dans les conventions de
cession de droit de prsentation de clientle et qui consiste garantir pour le junior pendant une dure
dtermine un montant de recettes fix librement en contrepartie duquel le senior verse une indemnit
si le junior natteint pas le montant de recettes arrt au pralable.En effet,cette clause implique une
certaine dpendance des intresss puisquil existe toujours des conditions pour le versement de
lindemnit (travail rgulier, aucune cessation dactivit pour quelque motif que ce soit,sauf les congs...).
Ds l'instant o il existe dans un contrat une telle clause portant atteinte la libert d'action de chaque
associ, celle-ci interdit aux praticiens de se faire assister, voire par analogie de se faire remplacer
temps partiel par application de larticle R. 4127-276 du code de la sant publique.
Dans un souci de simplifier lexercice des confrres, le Conseil national a pris des dcisions visant
assouplir les modalits dexercice de la profession. ( cf. circulaire n1381 du 30 mars 2006)
Ainsi, ne sont plus considres comme clause dexercice :
1. Le choix du collaborateur et/ou du remplaant
2. Lamnagement des horaires de travail
3. La rpartition de toutes les dpenses communes au prorata du chif fre daffaires (voir annexe
mise en garde sur les incidences fiscales ).
En revanche, sont maintenues comme clause dexercice :
L a d c i s i o n d e p r endr e un co lla bo r at eur et/ ou un r e mp la a nt , av e c l a cc o r d d u o u d e s
c o - a ss o c i s
La clause de garantie de r e ce tte s
Cette dcision sapplique galement aux praticiens lis par un contrat dexercice professionnel frais
communs (EPCF).
Bien que ltablissement dun tel document ne soit pas obligatoire, notamment dans les socits
dexercice,il est vivement recommand den tablir un,qui devra tre transmis au conseil dpartemental.
U n c r i t s a n s f o r m a l i s m e r i g o u re u x :
Le rglement intrieur doit faire lobjet dun crit,sign par tous les associs. Ncessitant un formalisme
moins rigoureux que les statuts, il pourra tre modifi tout moment, selon les rgles de majorit qui
auront t dfinies dans ce dessein (unanimit ou majorit).
Dfinir les aspects pratiques et humains de lexercice en socit :
Le rglement intrieur a pour vocation de dfinir les aspects pratiques et humains de lexercice en
socit.
Il peut prvoir :
laccs des associs aux documents de la socit;
lorganisation de roulements pour les congs afin dviter les situations de blocage;
la souscription dassurances croises entre les associs afin de couvrir les risques financiers lis
une longue maladie, un dcs,etc.
Un mode demploi adapt chaque socit :
En conclusion,le rglement intrieur est un mode demploi qui doit tre adapt aux caractristiques de
la socit et des associs. Un modle passe-partout ne peut donc tre tabli.
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Autres remarques :
Le titre locatif consenti la socit de moyens (ou chaque associ) ainsi que les justificatifs de la
jouissance du matriel utilis par chaque associ (article R.4127-269 du code de la sant publique)
devront imprativement tre adresss au Conseil dpartemental.
Il conviendra d'tudier les documents compltant les statuts avec la plus grande attention. Certaines
dispositions se rapportant l'exercice pouvant faire perdre aux contractants la facult d'assistanat, les
dispositions de l'article R4127-276 du code de la sant publique trouvant alors leur entire application.
Si la nature des contrats permet chaque associ de prendre un assistant et dans l'ventualit o les
membres de la socit engagent le mme assistant, le Conseil national estimait quil tait minemment
souhaitable dadopter la formule selon laquelle la rsiliation dun contrat entranera obligatoirement
celle de lautre. Aprs avis de la Commission des contrats, le Conseil national a trouv que cette formule
finalement trop incitative tait de nature enlever aux praticiens leur libert dapprciation. (Cf. circulaire n1183 du 12 mai 1999).
Sur ce point, il est important dattirer lattention des praticiens sur le problme suivant : il peut advenir
que lun des associs veuille rompre le contrat de collaborateur alors que lautre associ souhaite
maintenir sa collaboration. Dans ce cas, il est conseill denvisager avant toute collaboration lalternative suivante :
ou bien la rupture dun contrat entrane de plein droit la rupture de lautre, solution qui pnalise
le collaborateur qui souhaiterait poursuivre son exercice avec lautre associ qui le dsirerait
lui-mme.
ou bien la rupture dun contrat avec lun des associs nempche pas le collaborateur de poursuivre
son exercice auprs de lautre associ solution qui peut susciter dans lavenir des conflits ventuels
entre les associs.
Les praticiens doivent donc rflchir aux avantages et inconvnients des deux possibilits avant de
prendre une dcision.
RETRAIT D'UN ASSOCIE :
I. Retrait avec cession du droit de prsentation la clientle.
Chacun sait, depuis la loi du 29 novembre 1966, que la socit civile de moyens a pour objet exclusif
de faciliter chacun de ses membres l'exercice de sa profession librale.
Il ne s'agit que d'un cadre juridique permettant aux associs de mettre en commun des moyens matriels, de partager les dpenses affrentes l'exercice de la profession mais qui laisse chacun d'eux son
exercice libre et indpendant et qui ne suppose aucune masse commune d'honoraires ; chaque
praticien conserve pour lui les honoraires qu'il peroit dans l'exercice libral qui est le sien propre.
D'autre part, le droit de prsentation de la clientle traduit la notion de la patrimonialit du cabinet. Le
praticien qui s'est acquis, au cours de ses annes d'exercice, la faveur d'une clientle fidle, a le dsir
lgitime, lorsqu'il vient cesser son activit, de tirer avantage matriel de cet acquis .
Un cabinet dentaire reprsente donc, pour son titulaire, d'une part, ce qu'il est convenu d'appeler des
droits corporels (la proprit d'un matriel technique, d'un mobilier meublant ...) d'autre part, des
droits incorporels (droit au bail, droit de prsentation de la clientle...).
Cette entit qui se trouve entre les mains du praticien d'exercice indpendant, se trouve scinde, en
quelque sorte, lorsque les praticiens exercent dans le cadre d'une socit civile de moyens, entre les
parts de la socit et le droit de prsentation de la clientle, qui reste propre chacun des associs.
Et c'est cette "dualit" qui peut amener des problmes graves pour lesquels il faut prvoir, ds la cration de la socit, des possibilits de solution.
En effet :
1. Il est vident que l'on ne peut contraindre un praticien demeurer ternellement dans une socit
civile de moyens si, pour une raison ou une autre, il veut en sortir.
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Il faut aussi que les associs restants ne se voient pas obligs d'accepter un nouvel associ qui ne
leur conviendrait pas.
Aussi pour rgler cette situation, il est traditionnel que l'on prvoit statutairement les solutions
suivantes :
l'associ qui veut quitter la socit civile de moyens a la possibilit de prsenter un ou deux
successeurs ;
les associs restants ont le droit de refuser le ou les successeurs prsents mais dans ce cas, ils
doivent eux-mmes racheter les parts de l'associ qui veut s'en aller.
Ces dispositions se traduisent ainsi gnralement dans les statuts :
Les parts ne peuvent tre cdes des tiers non associs qu'avec l'agrment pralable des associs.
Dans le mois suivant la notification, eux faite, du projet de cession, les associs signifient dans les mmes
formes leur consentement exprs la cession. Si dans le mme dlai ils n'ont pas fait connatre leur
dcision, ils sont rputs avoir tacitement consenti.
Dans le cas o les associs refusent de consentir la cession ils disposent d'un dlai de six mois
compter de la notification de leur refus, pour notifier au cdant un projet de cession ou de rachat, lequel
constitue engagement du cessionnaire.
Si les associs, usant de la facult ci-dessus, notifient l'associ cdant un projet de rachat de ses parts,
le prix est fix par expertise ainsi qu'il est dit l'article 13 ci aprs .
2. Mais, si ces dispositions rglent le problme du sort des parts de la socit civile de moyens, cela
ne rgle pas celui du droit de prsentation de la clientle, qui est bien videmment l'lment
patrimonial le plus important du cabinet.
Pour mieux comprendre la situation, il faut prendre des exemples concrets.
Un membre de la socit civile de moyens veut quitter la socit.
Il peut vouloir le faire pour s'installer proximit de faon indpendante.
Il peut vouloir le faire pour (soit pour convenances personnelles, soit par obligation familiale par
exemple) s'installer dans une autre ville.
Dans le premier cas, l'intress cdera ses parts de la socit civile de moyens sans prsenter de
successeur et il gardera sa clientle laquelle il continuera de prodiguer ses soins dans un autre
lieu.
Mais dans le second cas, l'intress ne va pas videmment pouvoir emmener sa clientle de
Paris Marseille.
Il voudra donc exercer son droit de prsentation.
Dans cette hypothse, il prsente un successeur ses associs et si le successeur est agr, il recevra de celui-ci le prix de ses parts de la socit civile de moyens et l'indemnit de droit de prsentation.
Le problme est heureusement rgl.
En revanche, si le successeur est refus, l'intress pourra contraindre ses associs restants lui
racheter ses parts dans la socit civile de moyens mais il ne pourra pas les contraindre lui
verser une indemnit correspondant un droit de prsentation si rien n'a t prvu ce sujet.
Dans une telle hypothse, l'associ partant sera donc en fait "spoli" au profit des associs restants
qui vont bnficier de tout ou partie de la clientle du partant sans bourse dlier...
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Un problme semblable peut se poser en cas de dcs d'un praticien associ d'une socit civile
de moyens.
Il est ds lors essentiel de lier la cession des parts de la socit civile de moyens l'exercice parallle du droit de prsentation.
Certains juristes, au fait de ces problmes, suggrent une formule selon laquelle la cession des
parts de la socit civile de moyens est obligatoirement faite paralllement l'exercice du droit de
prsentation.
Cette formule comporte l'inconvnient d'interdire un associ qui, simplement (par exemple
parce qu'il ne s'entend pas avec ses confrres) veut sortir de la socit pour s'installer seul dans la
mme localit, en continuant soigner la clientle qui lui fait confiance, de le faire.
Il est donc prfrable de laisser le choix au praticien intress suivant le schma ci-dessus voqu.
C'est pourquoi nous prconisons l'adoption dans le "rglement intrieur" de la socit (car les
dispositions concernant le droit de prsentation ne semblent pas avoir leur place dans les statuts
mmes) d'une formule de ce genre :
L'associ - ou les ayants droit de l'associ dcd - qui voudra cder l'ensemble des lments transmissibles constituant le cabinet en mme temps que les parts de la socit de moyens, conformment aux statuts, a droit, en cas de refus de (un ou de) deux successeurs, une indemnit reprsentative de l'ensemble des lments corporels et incorporels composant le cabinet dentaire objet du projet de cession.
Les projets de cession devront tre notifis chacun des associs restants par lettre recommande.
Dans un dlai de deux mois compter de la notification, les associs restants, dans la forme prvue cidessus, notifient leur dcision. Si les associs ne le font pas, le consentement est implicitement donn. Si
les associs refusent de consentir la cession projete ils doivent dans les six mois de la notification du
refus, notifier un projet d'acquisition, par eux-mmes ou un tiers, de l'ensemble des lments transmissibles, constituant engagement irrvocable d'acquisition.
Au vu de ce projet, l'associ partant ou les ayants droit de l'associ dcd peuvent :
- soit accepter la cession,
- soit, acceptant la cession sans accepter le prix, le faire valuer par un expert dsign par le prsident
du tribunal de grande instance statuant en rfr.
Lorsque l'associ cdant ou les ayants droit de l'associ dcd refusent de signer l'acte portant cession des
lments transmissibles, il est pass outre ce refus un mois aprs sommation faite par ministre d'huissier. La cession est considre comme ralise l'issue de ce dlai - le prix de cession tant consign la
diligence du cessionnaire .
Ce texte peut tre amnag la convenance de chacun mais il parait infiniment souhaitable que
de telles dispositions soient systmatiquement adoptes lors de la constitution d'une socit civile
de moyens.
Cette prcaution vitera bien des dconvenues, des conflits ventuels... et, plus graves encore, des
spoliations possibles !
II. Retrait d'un associ avec transfert de cabinet dentaire : application de l'ar ticle R4127-278 du code
de la sant publique et incidences.
Lapplication de larticle R4127-278 du code de la sant publique dans le cadre des SCM cre des
oppositions dintrts entre les associs :
celui de l'associ qui se retire et a le souci lgitime de sauvegarder la patrimonialit de son cabinet en faisant jouer l'article R4127-278 du code de la sant publique ;
celui (bien lgitime galement) du ou des associs restants qui doivent faire face des charges qui
taient rparties sur plusieurs et qui, pendant deux ans, vont tre supportes par un nombre
rduit de participants.
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Au terme de longues tudes et rflexions, le conseil national a donc dcid d'adopter les
dispositions suivantes :
a. La proposition d'une clause-type que les conseils dpartementaux auront mission de conseiller
ceux de nos confrres qui dsirent s'associer en S.C.M.
b. L'adoption d'une doctrine pour le cas o cette clause n'existerait pas dans une S.C.M. et o un
litige viendrait natre.
Doctrine qui ne saurait s'imposer si la conciliation n'est pas obtenue.
a. Sur la clause propose :
Au pralable il va sans dire que dans l'hypothse o l'associ retrayant cde ses parts (avec ou sans
cession de son droit de prsentation de la clientle) un confrre extrieur la socit, cette cession
implique ncessairement la renonciation par le cdant au bnfice de l'article R.4127-278 du code de
la sant publique.
Ds lors, la clause telle que rdige dans la circulaire n 943 du 19 octobre 1990 n'est donc concevable
que dans l'hypothse o le retrayant cde ses parts son (ou ses) associ(s) ou dans l'hypothse o il
demande le rachat de ses parts. Dans ce cas, l'article 12 du modle des statuts S.C.M. devrait tre rdig
ainsi :
Lorsqu'un associ le demande, les autres associs sont tenus d'acqurir eux-mmes ses parts (au
prorata du nombre de parts possdes sauf convention contraire) soit de les faire acqurir par des tiers*.
Cette demande de retrait entrane pour le retrayant, une alternative :
- ou bien il entend revendiquer le bnfice de l'article R4127-278 du code de la sant publique et, dans ce
cas, il s'engage participer aux frais fixes (en donner la liste) de la S.C.M. dans les conditions o il tait
tenu, et ce, pendant une priode de deux ans compter de son dpart, cet engagement prenant fin si
l'associ restant se fait assister.
- ou bien il y renonce.
Il devra faire connatre sa position en mme temps qu'il formule sa demande de retrait.
Dans les deux cas, les associs restants s'engagent :
- laisser le retrayant apposer sur sa plaque professionnelle l'indication de la nouvelle adresse de son
cabinet pendant une priode dun an (la plaque sera enleve au terme de cette priode).
- installer aux frais galement partags entre le retrayant et les associs restants, un rpondeur tlphonique sur la ligne commune du cabinet (s'il en existe une) mentionnant les numros de tlphone des divers
praticiens et ce, pendant une priode dun an.
Toute difficult pouvant natre de cette disposition particulire sera tranche par le Prsident du conseil dpartemental de l'Ordre du lieu d'implantation du cabinet dont il s'agit .
b. Sur la doctrine :
Lorsque la clause propose - qui est largement utilise - n'a pas t adopte et qu'un litige survient entre
les parties cette occasion, les prsidents des Conseils dpartementaux en vertu de l'article R4127-259
du code de la sant publique devront s'efforcer de faire adopter les dispositions rappeles ci-dessus
titre de conciliation.
A tout le moins pourraient-ils suggrer la transaction suivante :
1. L'associ retrayant pourra s'opposer la venue d'un nouvel associ pendant deux ans.
2. Les autres associs restants auront immdiatement le droit de prendre un assistant (si les conditions d'exercice le permettent) mais uniquement salari.
3. Ils ne pourront prendre un assistant libral qu'au terme d'une anne.
4. Le retrayant sera tenu aux frais fixes de la socit civile de moyens pendant deux ans sauf si, au
terme d'une anne, l'associ restant prend un assistant libral auquel cas l'associ retrayant sera
libr de toute obligation financire.
Mais une telle doctrine ne peut tre impose. Elle ne peut rsulter que d'un accord dans le cadre d'une
conciliation.
NB : En cas de retrait au sein dune socit ne compor tant que deux associs, ce retrait peut entraner, ipso facto, la dissolution (ar ticle 25
d es sta t ut s).
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Si la conciliation n'aboutit pas, l'article R4127-278 du code de la sant publique s'appliquera dans toute
sa rigueur.
Il faut rappeler ce sujet que l'article R4127-278 du code de la sant publique n'interdit pas au
praticien sur place de se faire assister par un collaborateur soit salari, soit libral car un assistant ne
s'installe pas au sens de cet article.
ERREURS A NE PAS COMMETTRE :
Il n'est pas question d'voquer tous les problmes que peuvent soulever les dispositions contractuelles
en la matire mais simplement de relever les erreurs ou les maladresses les plus rpandues.
C o n ce r n a n t l e s s t a t u t s :
1. Les associs ont toute latitude pour choisir la dnomination sociale de leur SCM car en la matire
il ny a pas de rglementation particulire.
Toutefois, le Conseil national nadmet pas quune SCM prenne lappellation de clinique dentaire
ou centre dentaire de mme quil nadmet pas les dnominations qui peuvent entraner une
confusion avec dautres organismes (ex : institut, SOS dentaire)
Le Conseil national a souvent constat que des praticiens associs en SCM utilisaient des ordonnances ou des documents professionnels portant les noms de tous les associs. Chacun deux ds
lors en utilisant ces imprims, barre le nom des autres pour ne laisser subsister que le sien.
Il est inutile de rappeler quune SCM nest que le cadre juridique qui permet des praticiens de
mettre en commun les moyens dexercer et seulement les moyens en laissant chacun son
indpendance professionnelle. La SCM na donc pas tre connue des patients et lutilisation
de documents communs est de nature crer chez les patients une confusion. En effet, cette
utilisation donne invitablement le sentiment que ces praticiens travaillent ensemble comme sils
taient en socit dexercice. Cette confusion pouvant tre prjudiciable plus dun titre, cest la
raison pour laquelle les praticiens ne doivent utiliser lgard des patients que des documents
professionnels individuels.
2. Il est frquent que les statuts mentionnent la liste des dpenses communes et la cl de rpartition
de celles-ci.
Cela n'est ni illicite ni anti-dontologique, mais reprsente un grave inconvnient en fait.
En effet, cette liste ou cette rpartition peut varier dans le temps. Dans ce cas, il faudra runir
une assemble gnrale extraordinaire, refondre les statuts, effectuer les publications lgales, un
nouveau dpt auprs du registre du commerce et des socits
Tout ceci reprsente des pertes de temps et des frais bien inutiles.
Il est donc plus sage de renvoyer ces dispositions dans un rglement intrieur dont la modification n'entrane d'autre obligation que la communication l'Ordre.
Le Conseil national a donc dcid dalerter les praticiens sur ce risque important en adressant
systmatiquement une mise en garde ds lors quils auront opt pour ce critre de rpartition.
On voit souvent apparatre la notion de bnfices . Or, une S.C.M. n'a pas vocation raliser
des bnfices. Ils ne peuvent rsulter, trs exceptionnellement, que de la ralisation d'un lment
d'actif.
La formule est donc proscrire. Les vocables excdents et/ou rsultats sont seuls convenables.
3. En ce qui concerne les charges, il est frquent que les parties stipulent qu'elles seront partages
au prorata du capital social dtenu par chacun ou au prorata du chiffre daffaires.
Cette clause n'est pas contraire la dontologie ni au droit.
Mais elle est incorrecte fiscalement parlant au regard de la T.V.A. car en vertu de l'article 261B du
code gnral des impts, il est stipul que sont exemptes de la T.V.A. les redevances verses la
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socit si les sommes rclames aux adhrents correspondent exactement la part leur incombant dans les dpenses communes .
Il y a donc un risque fiscal adopter une telle clause car, bien videmment, la dtention du
capital n'a aucune incidence sur le montant des dpenses gnres par chacun.
Rappelons ce sujet que la cl de rpartition peut tre diffrente selon la nature des dpenses.
En consquence, la rpartition des dpenses communes au prorata du capital social ou au prorata
du chiffre daffaires comporte un risque dassujettissement la TVA pour la SCM. (voir notre note
de mise en garde ci-dessous en annexe ).
4. Enfin, il faut prciser que les dpenses communes dune SCM peuvent tre amenes voluer au
cours de la vie de la socit. Si les dpenses sont inscrites dans les statuts, chaque modification
devra entraner :
une dlibration dassemble gnrale extraordinaire
son enregistrement,
sa publication au registre du commerce et le dpt au greffe.
Alors que si ces stipulations figurent dans un rglement intrieur ou une convention (qui ne
sont pas soumis ces formalits), ceux-ci peuvent tout moment, et sans aucune formalit tre
modifis sous la seule signature des associs ; la seule obligation tant de communiquer cette
nouvelle rdaction au Conseil de lOrdre.
1. Situation de la socit civile de moyens et de ses membres au regard de l'impt
a. Situation de la socit :
La socit civile de moyens n'est pas assujettie l'impt sur les socits condition que la socit
ait pour objet exclusif de mettre la disposition de ses membres les moyens ncessaires
l'exercice de leur profession.
Le conseil d'Etat (le 22 dcembre 1989) a t amen se pencher sur cette question, s'agissant
de dterminer quelles oprations pouvaient entraner la perte de l'exonration de l'impt. Bien
que le conseil d'Etat dans l'affaire qu'il a eu juger ait censur l'analyse de l'administration, il
ressort nanmoins de cette dcision qu'a contrario une sous-location de locaux peut entraner la
perte du bnfice de l'exonration de l'impt sur les socits.
Elle est redevable de la taxe sur les salaires au titre des salaires verss au personnel salari.
Elle n'est pas redevable de la taxe d'apprentissage (C.E. 5 juin 1985 n 50-770 et 62-768).
b. Si tua ti on d e s a sso ci s :
Les membres de la socit civile de moyens sont rputs exercer leur profession titre individuel
et devront remplir les obligations comptables et dclaratives du rgime fiscal dont ils relvent.
Pour la dtermination du bnfice professionnel imposable, il sera tenu compte des remboursements de frais effectus la socit ainsi que du rsultat comptable. Il s'agit, en gnral, des
amortissements (dficit) ou de cession d'actifs (excdent) raliss par la socit et qui devront tre
rpartis entre les associs.
Les parts de la socit civile de moyens constituent des lments affects l'exercice de la profession et leur valeur devra tre porte sur le registre des immobilisations. Leur acquisition n'est pas
dductible des bnfices professionnels et ne peut faire l'objet d'un amortissement car il s'agit de
droits incorporels.
En revanche, les intrts d'emprunts contracts pour acqurir des parts de socit de moyens
constituent des charges dductibles du bnfice professionnel de l'associ.
2. Situation de la socit civile de moyens au regar d de la taxe sur la valeur ajoute
Les remboursements de frais effectus par les associs la socit civile de moyens sont exonrs de la
taxe sur la valeur ajoute si les trois conditions suivantes sont runies (cf. article 261B du code gnral
des impts) :
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a. Les membres de la socit ne doivent pas tre eux-mmes assujettis la T.V.A. Toutefois,
l'administration a admis qu'un associ puisse tre assujetti titre accessoire. Dans ce cas ses
recettes passibles de T.V.A. ne doivent pas tre suprieures 20 % de l'ensemble de ses recettes.
A ce sujet l'instruction fiscale du 15 fvrier 1979, modifie par celle du 1er septembre 1981 (documents administratifs 3 A 316), prcise ce qui suit :
Si un membre d'une S.C.M. se fait assister par un collaborateur libral, les redevances verses
au titulaire du cabinet par le collaborateur sont videmment soumises la T.V.A.
Or, si le pourcentage des recettes soumises T.V.A. excde 20 % par rapport aux recettes du
titulaire, c'est la socit dans son ensemble qui risque d'tre soumise T.V.A. .
Rappelons pour tre clair le texte de l'instruction en cause :
Certaines des personnes, physiques ou morales en cause, peuvent toutefois tre redevables de
la T.V.A. pour certaines de leurs oprations, titre obligatoire ou sur option, mais le fait qu'il en
soit ainsi n'exclut pas priori le groupement du bnfice de l'exonration au titre des services qu'il
leur rend, ds lors que, pour chacune d'entre elles, le pourcentage des recettes donnant lieu au
paiement de la taxe par rapport aux recettes totales traduit le caractre nettement prpondrant
des oprations qui chappent l'imposition .
Cette condition sera prsume remplie si ce pourcentage est infrieur 20 % sous rserve que
les autres conditions pour bnficier de l'exonration soient respectes. Au del, l'exonration ne
pourrait tre admise qu' titre tout fait exceptionnel, en tenant compte des circonstances de fait
propres l'activit exerce .
Ce texte ayant parfois donn lieu des interprtations divergentes il faut prciser deux points :
1. Le terme ... pour chacune d'entre elles ... signifie que l'on ne doit prendre en considration
que les recettes de celui qui a un collaborateur et non les recettes totales de tous les associs.
2. Le terme ... recettes totales ... s'entend des recettes de celui qui se fait assister, majores du
montant des rtrocessions qui lui sont verses par le collaborateur.
b. Seuls les remboursements de frais verss au titre des prestations de ser vices rendus par la
socit ses membres sont exonrs de la taxe sur la valeur ajoute.
c. Les sommes rclames aux associs doivent correspondre exactement la part leur incombant dans
les dpenses communes. Il en rsulte que la rpartition des dpenses effectues doit se faire :
soit, en imputant chaque membre le cot exact des services qui lui sont rendus,
soit, lorsque le cot ne peut tre dtermin, en valuant son montant de manire aussi quitable que possible, en fonction de critres significatifs dtermins l'avance (par exemple : temps
de mise la disposition du personnel ou du matriel).
Les socits civiles de moyens, soumises au rgime simplifi d'imposition et exonres de la taxe
sur la valeur ajoute, doivent souscrire chaque anne une dclaration modle 2036.
De mme, la S.C.M. risque d'tre assujettie la T.V.A. si elle consent un contrat de location pour
un local amnag.
3. Situation de la socit civile de moyens et de ses membr es au r egar d des droits d'enr egis tr ement
a. Situation de la socit :
Les statuts de la socit civile de moyens doivent tre obligatoirement soumis la formalit de
l'enregistrement.
L'acte portant dissolution de la socit civile est galement soumis obligatoirement la formalit
de l'enregistrement.
Dans le cas o les oprations (dissolution-liquidation) n'ont pas lieu simultanment, le droit de
partage calcul au taux de 1,10 % de l'actif net partag sera exigible.
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b. Si tua ti on d e s a sso ci s :
Les cessions de parts de socit civile de moyens sont enregistres au droit de 5 % du prix exprim
dans l'acte.
Toutefois, lorsque les cessions de parts sont incluses dans la cession de cabinet, le droit de mutation correspondant la nature du bien apport s'applique galement sur le prix de cession des
parts (article 727 du CGI).
Lorsque la cession de parts entrane la dissolution de la socit, les droits de dissolution
deviennent exigibles.
Les socits civiles de moyens ne sont pas assujetties la taxe professionnelle.
En revanche les associs demeurent assujettis, titre personnel, la base d'imposition tenant compte de
la valeur locative des locaux mis leur disposition sous le couvert de la socit
ANNEXES : MISES EN GARDE
1. SITUATION DES PRATICIENS ASSOCIS DANS LE CADRE DUNE SCM SE FAISANT
ASSISTER: ATTENTION RISQUE QUE TOUTE LA SCM SOIT SOUMISE A TVA !
En application de larticle 261 B du Code gnral des impts, les remboursements de frais effectus
par les associs la SCM (les redevances dans le cadre de la participation des associs aux dpenses
communes) sont exonrs de la TVA si trois conditions sont runies :
Seuls les remboursements de frais en contrepartie des services rendus par la SCM sont exonrs
de la TVA.
Les sommes rclames aux associs doivent correspondrent exactement la part leur incombant
dans les dpenses communes.
Les membres de la socit ne doivent pas eux-mmes tre assujettis la TVA (par exemple,
situation dun associ qui prend un collaborateur ou un locataire dun local amnag).
ce propos, linstruction fiscale du 15 fvrier 1979 modifie par celle du 1er septembre 1981
prcise : Si un membre dune SCM se fait assister par un collaborateur libral, les redevances
(rtrocession) verses au titulaire par le collaborateur sont videmment soumises la TVA. Or, si le
pourcentage des recettes soumises la TVA (cest--dire les redevances ou rtrocessions verses par
le collaborateur au titulaire) excde 20 % par rapport aux recettes du chirurgien-dentiste titulaire,
cest la socit dans son ensemble qui risque dtre soumise la TVA.
Par consquent, si les rtrocessions dhonoraires du collaborateur verses chaque associ, qui
se fait assister, sont suprieures 20% des recettes totales H.T. de cet associ membre de la SCM,
toute la SCM est soumise TVA.
Il existe, toutefois, une tolrance : exonration de TVA pour la 1re anne de franchissement des
20% , la double condition :
que le dpassement des 20% ne soit pas d un changement dans la nature ou conditions
dexercice de lactivit du praticien,
que cet associ redevable de la TVA nappartienne plus la SCM partir du 1er janvier de lanne
suivant celle au cours de laquelle sest produite le dpassement.
2. INCIDENCES FISCALES DE LA REPARTITION DES DEPENSES COMMUNES AU PRORATA
DU CHIFFRE DAFFAIRES DANS UNE SCM :
Selon le principe pos par larticle 261 B du code gnral des impts, sont exonrs de la TVA les
services qui la fois :
Sont rendus leurs membres par certains groupements constitus par des personnes physiques ou
morales exerant une activit exonre de la TVA ou place hors de son champ d'application ;
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Sont directement et exclusivement ncessaires l'activit exonre ou situe hors du champ
d'application de la TVA des adhrents, l'exclusion notamment des prestations destines la satisfaction de besoins privs ;
D o n n e n t l i e u a u v e r s e m e nt de s o m m e s p a r l e s a dh r ents c or re s po nd a nt e x a c t e m e n t l a
p a r t l eu r i n com ba nt d an s l e s d p en se s c omm un e s.
En dautres termes, la 3me condition pose par cet article impose une rpar tition quitable entre
l e s a s s o c i s e n f o n c t i on d e s s e r vi ces r e n d u s p a r l a s o c i t c h a c u n d e s a s s o c i s .
En consquence, la rpartition des dpenses communes dune SCM en fonction uniquement du
chiffre daffaires nest pas un critre forcment exact, ni refltant la ralit (le chiffre daffaires de
chaque associ ne correspondant pas systmatiquement la part leur incombant dans les dpenses
communes).
titre dexemple, ladministration fiscale avait refus lexonration de la TVA dans le cas dun calcul
forfaitaire pour la rpartition des dpenses communes mais galement lorsque ces dpenses sont
rparties au prorata du chiffre daffaires.
En conclusion le fait de rpartir les dpenses communes au prorata du chiffre daffaires comporte un
risque dassujettissement la TVA pour la SCM. Afin dexclure ce risque, les sommes rclames
chaque associ doivent correspondre exactement la part leur incombant dans les dpenses communes.
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C- CONVENTION DEXERCICE CONJOINT (SOCIT DE FAIT)
CONVENTION D'EXERCICE CONJOINT ENTRE DEUX PRATICIENS
(con trat ne faisan t p lu s p ar tie d es contrats-types)
M. X..............................................., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire demeurant
................................................................................................d'une part,
M. Y..............................................., chirurgien-dentiste ou docteur en chirurgie dentaire demeurant
..........................................................................................d'autre part.
Article 1 - M. X.......................................et M. Y...................................dcident d'exercer leur profession dans le
cabinet dentaire sis ...............................................
Ils conviennent de se runir au moins une fois par an en assemble gnrale.
Article 2 - Cette convention est constitue pour une dure indtermine. Elle prendra effet le....................... La
partie qui voudra y mettre fin devra prvenir son co-contractant dans un dlai de .......................mois avant le
terme choisi par elle et ce, par lettre recommande avec demande d'avis de rception.
Article 3 - Chacun des praticiens pourra apposer une plaque suivant les dispositions de l'article R 4127-218 du
Code de la sant publique et ses imprims professionnels seront en concordance avec l'article R 4127-216 du
Article 4 - Chacun prlvera titre de premire rpartition ..........................% du montant des honoraires qu'il
aura personnellement perus et qui viendront en dduction des excdents partager.
Article 5 - Les dpenses professionnelles seront constitues par les frais et charges usuels notamment : les frais
d'achat en commun des matriels et des fournitures dentaires, les loyers, les impts, taxes diverses ( l'exception
des impts personnels), assurances, salaires et charges sociales du personnel et toutes autres charges se rapportant
au fonctionnement du cabinet dentaire.
Article 6 - En dehors de la comptabilit tenue en commun, chacun des praticiens devra tenir titre personnel la
comptabilit de ses recettes et dpenses professionnelles.
Article 7 - Chaque praticien peut investir titre personnel et tout investissement ou achat en commun devra tre
dcid d'un commun accord.
Article 8 - Le montant des recettes, sous dduction des frais gnraux et du prlvement prvu l'article 4,
constituera les excdents. M. Y............................................percevra les 2/3 de la part de ces excdents calcule
proportionnellement au chiffre de recettes qu'il aura personnellement ralis. Le solde sera peru par M. X
..............................................
Article 9 La responsabilit des co-contractants vis--vis des tiers est apprcie conformment aux dispositions
de larticle 1857 du code civil.
Article 10 - Au cas o pour une raison quelconque indpendante de sa volont, l'une des parties se trouverait
empche momentanment d'exercer sa profession pendant une dure excdant .......................................
conscutifs, elle devra pourvoir son remplacement si la partie restante le demande. La charge du remplaant ou
du grant (articles R 4127-275 et R 4127-273 du code de la sant publique) sera entirement supporte par la
partie absente, laquelle bnficiera des dispositions des articles 4, 5 et 8.
Article 11 - Toute mesure pnale ou disciplinaire frappant l'une des parties d'une interdiction d'exercer la
profession totale ou partielle gale ou suprieure six mois entranera de plein droit la rsiliation du contrat.
Article 12 - En cas de dcs de l'une des parties, la convention sera rsilie.
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Article 13 - A l'expiration du contrat ou lors de sa rsiliation par l'une ou l'autre des parties ou en application des
articles 11 et 12, chacune des parties reprend ses biens dcoulant de l'article 7.
Article 14 - Si le contrat a t sign depuis plus de trois mois et moins de cinq ans, M. Y ........................................
s'interdira d'exercer pendant ..........................ans dans un rayon de..........................km. Cette interdiction
d'exercer pourra tre galement invoque et oppose dans les mmes conditions par les hritiers et les ayants cause
de M.X.............................................Le rayon d'interdiction d'exercer s'applique galement pendant la dure du
prsent contrat (l).
OU
(2)
M. X...........................................renonce expressment demander l'application de l'article R 4127-277 du code

de la sant publique. De ce fait, M. Y .............................sera libre d'exercer o il le dsire sous quelque forme que
ce soit, sans aucune limitation dans le temps ou dans l'espace.
Article 15 - Toutes les contestations qui pourraient slever entre les parties sur la validit, linterprtation, lexcution ou la rsolution de leur prsente convention, devront, avant toute action en justice, tre soumises une
tentative de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental de lOrdre conformment aux dispositions
de larticle R.4127-259 du Code de la sant publique.
Code de Procdure Civile et aux dispositions prvues lannexe n 1.
Article 16 - Les soussigns certifient sur l'honneur qu'aucune contre-lettre ne vient modifier les clauses de ladite
convention.
Fait ...........................................................
Le.................................................................
(en quatre exemplaires dont deux pour le conseil de l'Ordre)
Lu et approuv
Lu et approuv
_________________
(1)
(2)
Si les intresss dcident de prvoir une clause d'interdiction d'exercer UNIQUEMENT A L'EXPIRATION DU CONTRAT, rayer la 2me
disposition et mettre "paragraphe ray nul" contresign par les deux parties.
Si les par ties ont choisi la premire option de l'article 14 (c'est--dire l'application d'une clause d'interdiction d'exercer), supprimer cet
alina en por tant en marge "Paragraphe ray nul" suivi de la signature des co-contractants. Procder de mme si les par ties choisissent
la se co nde o ption .
Mod. Avril 2007

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ANNEXE N 1 CLAUSE COMPROMISSOIRE
de sen rfrer un tribunal arbitral compos de trois arbitres, deux dentre eux tant dsigns respectivement par chacune des parties, charge pour eux den nommer un troisime.
Si les deux arbitres dsigns ne pouvaient saccorder dans un dlai de quinze jours dater de la nomination du dernier dentre eux sur le choix du troisime arbitre, celui-ci sera dsign par ordonnance du
Prsident du Tribunal de Grande Instance comptent statuant en rfr.
COMMENTAIRES :
Si pour ladministration fiscale il sagit dune socit de fait, (cf. instruction de ladministration fiscale
du 15 mars 1977), le Conseil national a toujours assimil la convention dexercice conjoint en un
contrat de collaboration librale. Aprs un travail de recherches et de rflexions, il a t relev quau fur
et mesure des annes certains articles du contrat propos par ladministration fiscale notamment, les
articles relatifs la solidarit des associs, la convocation des assembles gnrales, qui en faisaient
vraiment une socit de fait, ont t volontairement ts.
Lactuelle convention dexercice conjoint ntait donc plus conforme la rglementation en vigueur (elle ne
pourrait, par exemple, pas tre exclue du champ dapplication de larticle 18 de la loi du 2 aot 2005 en
faveur des petites moyennes entreprises qui cre le statut du collaborateur libral). Ce contrat continuant
nanmoins avoir plus de similitudes juridiques avec une socit de fait, le Conseil national, lors de sa
Session du mois davril 2007, et sur proposition de la Commission des contrats, a dcid de redonner
la convention dexercice conjoint, son esprit initial, cest--dire une socit de fait. Cette dcision a
notamment pour but dviter tout danger de retombes fiscales et de requalification du contrat.
Dans une instruction de mars 1977 (n 51) adresse ses directions dpartementales, la D.G.I. prcisait que ce contrat tait exonr de la T.V.A.
_________________
*
U n e l i s t e d e p r a t i c i e n s a g r s l ' a r b i t r a g e p a r l a C h a m b re d e M d i a t i o n e t d ' A r b i t r a g e d u C o n s e i l n a t i o n a l e s t d i s p o n i b l e a u p r s d u s e c r tariat de cette Chambre sur simple demande adresse au Conseil national de l'Ordre
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Bien que cette instruction ne mentionnait pas le pourcentage retenir pour le prlvement prvu
l'article 4, il n'en reste pas moins que, d'aprs un accord verbal, il avait t entendu lors de l'laboration
de ce contrat que ce pourcentage ne devait pas dpasser 20 %. Dans le mme esprit, la quotit des 2/3
a t arrte en ce qui concerne l'article 8.
CONVENTION DEXERCICE CONJOINT, CE QUIL FAUT SAVOIR :
TVA
La convention dexercice conjoint a t labore en 1977 par la direction gnrale des impts (DGI)
dans le but de remplacer le contrat de collaborateur pour lequel la TVA est exigible.
H o n o r a i re s
Les conditions financires sont dtermines par les articles 4, 5 et 8 du contrat. Larticle 4 prvoit titre de
premire rpartition des honoraires un prlvement par chacun des praticiens dont le pourcentage ne peut
dpasser 20 % pour chacun des pratriciens (Ces chiffres ont t arrts verbalement lors de llaboration de ce contrat avec la DGI.).
Aprs paiement des frais professionnels, les rsultats communs excdentaires, suite la premire rpartition, sont ensuite attribus selon les rgles suivantes : 2/3 (Ces chiffres ont t arrts verbalement lors de llaboration de
ce contrat avec la DGI.) de la part de ces excdents sont verss au junior et ce proportionnellement au montant des recettes ralis titre personnel. Le solde est peru par le titulaire du cabinet dentaire (senior).
Exonration de TVA : mise en garde
Ce contrat entrane exonration de la TVA si les termes du contrat relatifs la rpartition des excdents
sont strictement respects.
Les services fiscaux considrent qu'il s'agit d'une socit de fait .-, ainsi que le Conseil national. De
cette qualification, ladministration fiscale en a tir les consquences au regard des obligations fiscales
dont les principales sont les suivantes :
1. Enregistrement
L'adoption de ce contrat doit donner lieu l'excution de la formalit de l'enregistrement. A dfaut
d'valuation des apports, celle-ci s'effectuera au droit fixe.
Lors de la rupture du contrat, il conviendra galement de procder l'excution de la formalit
de l'enregistrement et au paiement du droit fixe de dissolution ou, en cas de partage d'investissements communs, au paiement du droit de partage de 1,10 %.
Au regard de l'impt sur le revenu, chaque praticien est imposable sur sa part de bnfices
attribue selon les dispositions du contrat et sous dduction de ses dpenses personnelles.
Pour l'tablissement des revenus de chaque praticien, il conviendra d'tablir une dclaration 2035
au titre de la convention d'exercice conjoint et d'une annexe n 2035AS qui a pour but de faire
ressortir la part de bnfices attribue chacun.
Les deux praticiens doivent tre simultanment adhrents d'une association agre pour pouvoir
bnficier des avantages fiscaux attachs cette adhsion.
Il conviendra d'informer l'association agre de l'adoption et de la rupture de ce contrat afin que
soient effectues les formalits d'inscription ou de radiation.
3. T.V.A.
Les oprations internes la convention d'exercice conjoint ne sont pas assujetties la taxe sur la
valeur ajoute.
Chaque praticien est personnellement imposable la taxe professionnelle ; celle-ci est calcule sur
le montant des recettes ralises, augment de la valeur locative des locaux dont il a la disposition.
***
Chaque praticien devra galement s'affilier au rgime de protection sociale dont il relve (C.A.R.C.D.,
U.R.S.S.A.F.).
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D- SOCIT CIVILE PROFESSIONNELLE (SCP)
MODELE DE STATUTS DE SOCIETE CIVILE PROFESSIONNELLE
(Nom, prnom, adresse personnelle de chaque associ et son numro d'inscription l'Ordre).
I L A ETE CONVENU CE QUI SU IT :
S TATUTS
TITRE I
FORME - DENOMINATION - SIEGE - OBJET - DUREE
Article 1 - Il est form entre toutes personnes qui adhreront aux prsents statuts une socit civile
professionnelle de chirurgiens-dentistes, qui sera rgie par la loi du 29 novembre 1966, modifie par la
loi du 23 dcembre 1972, la loi du 31 dcembre 1990, les articles R4113-26 R4113-101 du code de
la sant publique les dispositions du code civil et les prsents statuts.
Article 2 - La socit a pour objet l'exercice en commun de la profession de chirurgien-dentiste. Elle
est constitue sous la condition suspensive de son inscription au Tableau de l'Ordre.
Elle ne peut comprendre que des chirurgiens-dentistes rgulirement inscrits au Tableau de l'Ordre ou
en voie d'inscription.
Article 3 - La socit prend la dnomination de socit civile professionnelle de chirurgiens-dentistes
X. Y. Z .......
Article 4 - Le sige social de la socit est fix .......
Il peut tre transfr tout autre endroit par dcision de l'assemble des associs prise l'unanimit.
Article 5 - La dure de cette socit est fixe ....... sauf les cas de dissolution ou de prorogation
prvus ci-aprs.
TITRE II
APPORTS - CAPITAL SOCIAL - PARTS SOCIALES
Article 6 - Les associs font la socit les apports suivants.
Le capital social est fix la somme de ....... divis en ....... parts rparties de la manire suivante :
Article 7 - Les parts sociales ne peuvent tre donnes en nantissement.
Article 8 - Le capital peut tre augment en une ou plusieurs fois notamment lors de l'admission
de nouveaux associs, soit par la cration de parts nouvelles reprsentant des apports, soit par l'incorporation au capital de toutes rserves disponibles et leur transformation en parts sociales.
Il peut tre galement diminu.
Article 9 - Les droits des associs dans la socit rsultent seulement des prsents statuts et, le cas
chant, de toutes dcisions sociales portant modification du capital ou de sa rpartition.
Chaque part est indivisible l'gard de la socit.
La proprit d'une part emporte de plein droit l'adhsion sans rserve aux prsents statuts sociaux et
aux dcisions rgulirement prises par les associs.
Chaque part de capital donne droit une fraction, proportionnellement au nombre de parts existantes,
dans la proprit de l'actif social.
Chaque part de capital ou d'industrie ouvre son titulaire le droit de vote aux assembles gnrales
tant cependant stipul que chaque associ dispose toujours d'une seule voix quel que soit le nombre
de ses parts, conformment l'article 26, ci-dessous.
Les droits et obligations attachs chaque part la suivent dans quelques mains qu'elle passe.
Sauf accord unanime des associs, une cession ne peut avoir pour effet d'augmenter le nombre des
associs.
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Article 10 - Les parts de capital ne peuvent tre cdes qu' un chirurgien-dentiste. Elles sont librement
cessibles entre associs. Elles ne peuvent tre cdes des tiers qu'avec l'agrment pralable de l'assemble des associs.
Article 11 - Dans le cas o un associ dcide de cder des parts un tiers, le projet de cession des parts
de capital est notifi la socit et chacun des associs soit par lettre recommande avec accus de
rception, soit dans les formes prvues l'article 1690 du code civil.
Dans le dlai de deux mois compter de la notification du projet de cession, la socit notifiera son
consentement exprs la cession ou son refus, dans les formes prvues l'alina prcdent. Si la socit
n'a pas fait connatre sa dcision, le consentement est implicitement donn.
Article 12 - Dans le cas o la socit refuse de consentir la cession, elle dispose d'un dlai de six mois
compter de sa notification de son refus pour notifier, dans l'une des formes prvues au premier alina
de l'article 11 ci-dessus, un projet de cession de ces parts qui constitue engagement du cessionnaire ou
de la socit.
Si le prix propos pour la cession ou le rachat n'est pas accept par le cdant et si celui-ci persiste dans
son intention de cder ses parts sociales aprs l'chec d'une tentative obligatoire de conciliation, le prix
est fix la demande de la partie la plus diligente par le prsident du tribunal de grande instance du
lieu du sige social.
Lorsque l'associ cdant refuse de signer l'acte portant cession de ses parts au prix ainsi fix, il est pass
outre ce refus deux mois aprs sommation, dans l'une des formes prvues au premier alina de
l'article 11, lui faite par la socit et demeure infructueuse.
Si la cession porte sur la totalit des parts de capital dtenues par l'associ, celui-ci perd sa qualit d'associ l'expiration du dlai prvu l'alina prcdent. Le prix de cession est consign la diligence du
cessionnaire.
Article 13 - Les articles 10 12 sont galement applicables la cession titre gratuit de tout ou partie
de ses parts de capital consentie par un associ.
Article 14 - Lorsqu'un associ entend se retirer de la socit en application de l'article 21 de la loi du
29 novembre 1966, il notifie sa dcision la socit dans l'une des formes prvues l'article 11, alina
premier.
La socit dispose d'un dlai de six mois compter de cette notification pour notifier audit associ, dans
la mme forme, soit un projet de cession de ses parts un associ ou un tiers inscrit au Tableau de
l'Ordre, ou remplissant les conditions pour y tre inscrit, soit un projet de rachat desdites parts par la
socit.
Cette notification implique un engagement du cessionnaire de la socit. Il est fait en tant que de besoin
application des dispositions de l'article 12 (alinas 2, 3 et 4).
Article 15 - L'associ qui a apport exclusivement son industrie doit pour se retirer de la socit le
notifier celle-ci dans les formes prvues l'article 11 ci-dessus. Son retrait prend effet la date qu'il
indique moins que la socit ne dcide qu'elle ne prendra effet qu' l'expiration d'un dlai de six mois
compter de cette notification.
Article 16 - L'associ radi du Tableau de l'Ordre ou qui a demand ne plus y tre maintenu dispose
d'un dlai de six mois pour cder ses parts de capital dans les conditions prvues aux articles 10 13.
Ce dlai a pour point de dpart, selon le cas, la date laquelle la dcision de radiation est devenue
dfinitive ou la notification de la demande par l'associ.
Si l'expiration de ce dlai aucune cession n'est intervenue, la socit procde la cession ou au rachat
dans les conditions prvues l'article 14 (2me et 3me alinas).
Article 17 - Le dlai prvu par l'article 24 alina 2 de la loi du 29 novembre 1966 et l'article
R.4113-56 du code de la sant publique est fix un an compter du dcs de l'associ. Il peut tre
renouvel par le prsident du conseil dpartemental de l'Ordre la demande des ayants droit de
l'associ dcd et avec le consentement donn par la socit.
Pendant ce dlai, les hritiers ou ayants droit conservent vocation la rpartition des bnfices dans les
conditions fixes par les statuts.
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Article 18 - Si pendant le dlai prvu l'article prcdent, les ayants droit dcident de cder les
parts sociales de leur auteur un tiers, il est procd conformment aux dispositions des articles 10, 11
et 12.
Pendant le mme dlai, si la socit, les associs survivants ou l'un d'entre eux acceptent, en accord avec
les ayants droit du praticien dcd, d'acqurir les parts sociales de celui-ci, il est procd conformment aux dispositions de l'article 12 ci-dessus.
Article 19 - Toute demande d'un ou plusieurs ayants droit d'un associ dcd tendant l'attribution
prfrentielle leur profit des parts sociales de leur auteur est notifie la socit et chacun des
associs dans l'une des formes prvues l'article 11 (ler alina) ci-dessus.
Article 20 - Lorsqu' l'expiration du dlai prvu l'article 17 ci-dessus, les ayants droit de l'associ
dcd n'ont pas exerc la facult de cder les parts sociales de leur auteur et si aucun consentement
pralable l'attribution prfrentielle n'a t donn par la socit, celle-ci dispose d'une anne pour
acqurir ou faire acqurir les parts sociales de l'associ dcd dans les conditions fixes aux articles
ci-dessus.
TITRE III
ADMINISTRATION
Article 21 - Tous les associs sont grants sauf pour eux, statuant la majorit des trois-quarts, dcider que l'un deux - qui sera alors dsign par une dcision prise la majorit - exercera les fonctions
de grant.
Article 22 - Dans le cas o un grant serait dsign, celui-ci le sera pour une priode de deux ans et
pourra tre rvoqu, en cas de faute dans l'accomplissement de son mandat, par dcision prise la
majorit prvue l'article prcdent.
Article 23 - Le grant aura les pouvoirs suivants ...
Article 24 - Les dcisions qui excdent les pouvoirs du grant sont prises par l'assemble.
L'assemble est runie au moins une fois par an.
L'assemble est galement runie sur la demande prsente par un ou plusieurs associs reprsentant la
moiti en nombre de ceux-ci, la demande devant indiquer l'ordre du jour propos.
Toute convocation est faite par lettre recommande avec accus de rception, indiquant l'ordre du jour,
le lieu et l'heure de la runion, 15 jours au moins avant la date de l'assemble.
Toutefois, si tous les associs sont prsents ou reprsents et signent le procs-verbal par eux-mmes ou
leur mandataire, l'assemble est valablement tenue mme dfaut de convocation rgulire.
Article 25 - Toute dlibration fait l'objet d'un procs-verbal sign par les associs prsents et
contenant notamment : la date et le lieu de la runion, les questions inscrites l'ordre du jour,
l'identit des associs prsents ou reprsents, un rsum des dbats, les textes de rsolutions mises
aux voix et le rsultat des votes.
Les procs-verbaux sont tablis sur un registre spcial pralablement cot et paraph par le prsident
du conseil dpartemental de l'Ordre ou par le juge du tribunal d'instance.
Article 26 - Chaque associ dispose d'une seule voix quel que soit le nombre de parts qu 'il possde.
Un associ peut donner mandat crit un autre associ de le reprsenter l'assemble. Un associ ne
peut tre porteur de plus d'un mandat.
Article 27 - L'assemble ne peut dlibrer valablement que si les trois-quart au moins des associs sont
prsents ou reprsents.
Si le quorum n'est pas atteint, les associs sont convoqus une nouvelle fois et l'assemble dlibre
valablement si deux associs au moins sont prsents ou reprsents.
Article 28 - Les dcisions de l'assemble sont prises dans les conditions suivantes
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TITRE IV
COMPTES SO CIAUX
Article 29 - L'exercice social commence le premier janvier et finit le 31 dcembre.
Par exception, le premier exercice comprendra le temps coul depuis la constitution de la socit
jusqu'au 31 dcembre suivant.
Article 30 - Il est tenu des critures rgulires des oprations de la socit.
Dans le mois qui suit la clture de chaque exercice un bilan sera tabli. Le compte des dpenses ainsi
qu'un rapport sur les rsultats sociaux avec le texte des rsolutions proposes seront adresss chaque
associ 15 jours au moins avant la runion de l'assemble gnrale destine les approuver.
A toute poque, chaque associ peut prendre connaissance par lui-mme des documents numrs
l'alina prcdent.
Article 31 - Les associs rpondent indfiniment et solidairement des dettes sociales l'gard des tiers.
Ar t i cl e 3 2 I. Rmunration des appor ts (Paragraphe supprimer si la rmunration des apports n'est pas retenue).
La rmunration du capital social est ainsi dtermine ...
II . S u r p l u s d e s b n f i c e s
Le surplus des bnfices, aprs constitution ventuelle de rserves, est rparti priodiquement
entre les associs selon les critres professionnels tenant compte de l'anciennet, des titres, du
nombre d'associs tant entendu que l'activit professionnelle devra tre prise en considration au
moins pour deux tiers dans la rpartition.
Le surplus des bnfices est ainsi rparti :
TITRE V
E XE RC IC E
Article 33 - Toutes les dispositions lgislatives et rglementaires relatives l'exercice de la profession de
chirurgien-dentiste et spcialement la dontologie et la discipline, sont applicables aux associs et,
dans la mesure o elles sont applicables aux personnes morales, la S.C.P. elle-mme.
Il en est ainsi des clauses de non rinstallation.
Article 34 - Un associ ne peut exercer sa profession titre individuel sous forme librale sauf gratuitement, ni tre membre d'une autre S.C.P.
Article 35 - Les membres de la S.C.P. ont une rsidence professionnelle commune et unique.
Article 36 - L'associ frapp d'une mesure comportant directement ou entranant indirectement l'interdiction temporaire d'exercer l'art dentaire, peut tre contraint de se retirer de la socit par dcision des
autres associs statuant l'unanimit en excluant les associs ayant fait l'objet d'une sanction pour les
mmes faits ou pour des faits connexes.
TITRE V I
PROROGATION - TRANSFORMATION - DISSOLUTION - CONTESTATIONS
Article 37 - Un an au moins avant la date d'expiration de la socit, la grance sera tenue de provoquer
une dcision collective des associs pour dcider, dans les conditions requises par les articles 27 et 28
ci-dessus, si la socit sera proroge, ou non, et pour quelle dure.
Article 38 - La socit peut tre transforme en une autre forme juridique : socit civile de moyens ou
socit d'exercice libral (loi du 31 dcembre 1990) et ce sans cration d'une nouvelle personne morale.
Article 39 - La socit prend normalement fin l'expiration du temps pour lequel elle a t constitue.
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Toutefois, la dissolution anticipe peut rsulter :
d'une dcision collective des associs,
d'une dcision judiciaire,
du dcs simultan de tous les associs,
de la runion de toutes les parts entre les mains d'un seul associ,
du dcs du dernier survivant des associs si tous sont dcds successivement sans qu' la date
du dcs du dernier d'entre eux les parts sociales aient t cdes des tiers,
de la demande simultane de retrait de tous les associs,
du retrait volontaire d'un des associs si la socit ne comporte que deux membres.
Article 40 - La socit est en liquidation ds l'instant de sa dissolution pour quelque cause que ce soit.
Sa dnomination sociale doit tre suivie de la mention "socit en liquidation" sur tous les actes et documents sociaux destins aux tiers.
Le ou les liquidateurs sont dsigns par l'assemble des associs qui prononce la dissolution.
Le ou les liquidateurs reprsentent la socit pendant la dure de la liquidation et disposent des
pouvoirs les plus tendus pour la gestion, la ralisation de l'actif et l'apurement du passif.
Les associs sont convoqus en fin de liquidation pour statuer sur le compte dfinitif, sur le quitus de
la gestion du ou des liquidateurs, sur la rpartition, le cas chant, de l'actif net subsistant conformment aux prsents statuts, ainsi que pour constater la clture de la liquidation.
Article 41 - Les diffrends qui pourraient slever entre associs exerant au sein de la socit au cours
de lexistence de la socit ou aprs sa dissolution pendant le cours des oprations de liquidation,
relativement aux affaires sociales ou lexcution des dispositions statutaires, devront, avant
toute action en justice, tre soumis une tentative de conciliation devant le Prsident du Conseil
dpartemental conformment aux dispositions de larticle R. 4127-259 du code de la sant publique.
Ar t i cl e 4 2 1re option : En cas dchec de cette tentative de conciliation, toutes contestations qui pourraient surgir,
concernant linterprtation ou lapplication des clauses statutaires ou relativement aux affaires sociales,
soit entre les associs exerant au sein de la socit, soit entre ces derniers, la grance et la socit,
pendant la dure de celle-ci ou sa liquidation seront soumises la procdure de larbitrage conformment aux articles 1442 1499 du Nouveau Code de Procdure Civile et aux dispositions prvues
lannexe n 1.
2me option : En cas dchec de cette tentative de conciliation, toutes contestations qui pourraient
socit, pendant la dure de celle-ci ou sa liquidation seront soumises au tribunal comptent*.
Article 43 - Les frais de constitution de la socit sont la charge de celle-ci titre de frais de premier
tablissement.
Article 44 - Pour l'excution des prsentes, les parties lisent domicile en leur demeure respective.
Fait ........................................................
Le .............................................................
(En autant d'exemplaires que le nombre d'associs plus quatre exemplaires pour le conseil dpartemental de l'Ordre et les formalits lgales).
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FORMAL ITES A ACCOMPL IR :
1. Avant l'inscription de la S.C.P. au Tableau :
L'enregistrement des S.C.P., compte tenu de larticle R4113-28 du code de la sant publique (CSP)
et des formalits obligatoires d'enregistrement dans le dlai d'un mois de la signature d'un acte, doit
se faire de la faon suivante :
a. Les statuts, dats et signs, doivent mentionner que par application dudit article R4113-28, la
socit est constitue sous la condition suspensive de son inscription au Tableau de l'Ordre.
Ds lors, les statuts sont soumis au droit fixe.
b. Puis la demande d'inscription au Tableau est adresse l'Ordre et ds que cette inscription est
prononce, il suffit de passer un acte constatant la ralisation de ladite condition suspensive et,
alors, c'est sur la base de cet acte que le droit proportionnel est peru par l'enregistrement.
2. Aprs l'inscription de la S.C.P. au Tableau :
Enregistrement au droit fixe du contrat au bureau de l'enregistrement du sige de la socit.
Immatriculation de la socit au registre du commerce et des socits (art. 1842 du code civil,
art. 2 du dcret du 3 juillet 1978, art. 69 du dcret du 3 juillet 1978). C'est l'immatriculation au
registre du commerce et des socits qui confre dsor mais la S.C.P. sa personnalit
morale et, ce, conformment la loi du 31 dcembre 1990 sur les socits d'exercice libral,
qui comporte dans ses articles 24 31 des dispositions modifiant la loi du 29 novembre 1966
relative aux S.C.P.
Dpt (dlai d'un mois compter de l'inscription au Tableau de la S.C.P.) d'une expdition des
statuts au greffe du tribunal de grande instance du sige social (art. R4113-39 du CSP)
Bien que l'obligation de publier la S.C.P. dans un journal d'annonces lgales ne soit pas mentionne dans le dcret, il n'en reste pas moins que, dans la pratique, cette publication est exige.
COMMENTAIRES :
L'Ordre et les organismes reprsentatifs de la profession ont tabli un modle de statuts. Toutefois, il ne
leur est pas apparu souhaitable de rdiger un modle de rglement intrieur. S'il en a t tabli un, il
devra tre obligatoirement communiqu l'Ordre soit en mme temps que les statuts, soit dans le dlai
d'un mois s'il a t rdig aprs la constitution de la socit.
I . C o m m e n t a i re s s u r l e s a r t i c l e s d e s s t a t u t s :
Article 3 - Il convient de rappeler ici les dispositions de l'article 8 de la loi du 29 novembre 1966 qui
exigent que la raison sociale de la S.C.P. soit constitue par les noms des associs ou de l'un ou plusieurs
d'entre eux, suivis des mots et autres .
Article 6 - Aux termes de larticle R4113-36 du code de la sant publique, il est prvu que peuvent tre
apports en proprit ou en jouissance :
a. tous les droits incorporels, mobiliers ou immobiliers et notamment le droit pour un associ de
prsenter la socit comme successeur sa clientle ou, s'il est un ayant droit d'un chirurgiendentiste dcd, la clientle de son auteur,
b. d'une manire gnrale tous autres objets mobiliers usage professionnel,
c. les immeubles ou locaux utiles l'exercice de la profession,
d. des sommes en numraire.
La S.C.P. exerant elle-mme la profession par l'intermdiaire de ses membres, nous attirons votre
attention sur les points suivants :
C'est la S.C.P. qui, en vertu de l'article R4127-269 du CSP, doit tre titulaire des moyens matriels
permettant l'exercice de la profession ; c'est elle galement qui est titulaire du droit de prsentation de
la clientle.
Ds lors, si des praticiens crent un cabinet et constituent une S.C.P., il est vident qu'ils n'ont pas
apporter celle-ci un droit qui n'existe pas. C'est la S.C.P. qui va crer sa clientle et le droit de prsentation de celle-ci lui appartiendra.
Par contre, si des praticiens ayant dj un exercice professionnel antrieur dans le mme cabinet ou
ayant rachet les lments transmissibles du cabinet dentaire constituent une S.C.P., ils doivent apporter le droit de prsentation de clientle (soit en proprit, soit en jouissance) la S.C.P.
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Par ailleurs, nous vous rappelons, et ce toujours en vertu de l'article R4127-269, que c'est la S.C.P.,
qu'il y ait cration ou non de cabinet, qui doit tre propritaire ou locataire des moyens matriels (bail,
matriel professionnel, mobilier meublant) ncessaires l'exercice de la profession.
Enfin, il est possible aux associs de faire simplement des apports en industrie qui peuvent donner lieu
l'attribution de parts sociales, lesquelles ne concourent pas la formation du capital.
Ainsi, les associs ont la plus grande latitude pour la constitution de la socit et la ralisation de leurs
apports.
Toutefois, il est vivement recommand de sparer l'immobilier des autres lments constituant le
cabinet dentaire.
Si les associs sont propritaires des murs, il est prfrable qu'ils constituent une socit civile immobilire qui louera les locaux la S.C.P.
Article 9 - En ce qui concerne le droit de vote, l'article R4113-43 du CSP permet de prvoir que les
associs temps partiel n'ont qu'un droit rduit.
Article 10 - Il peut tre envisag, en ce qui concerne les cessions de parts entre associs, que les statuts
prcisent qu'avant toute cession les autres associs doivent tre mis dans la possibilit d'acqurir une
part gale. On se reportera aux articles R4113-49 R4113-52 du CSP.
Article 17 - L'article 24 der nier alina de la loi du 29 novembre 1966 stipule que les hritiers de l'associ dcd conservent pendant un an (par rfrence l'article R4113-56 du CSP) vocation la rpartition des
bnfices dans les conditions prvues aux statuts .
Il semble donc - et cela est logique - que les statuts puissent prvoir des modalits de rpartition des
bnfices diffrentes en faveur des hritiers par rapport aux associs continuant d'exercer. Il faudra
donc, ventuellement, prvoir des modalits particulires.
Article 23 - Si les associs ne dsignent pas de grant statutaire, ils sont tous grants.
Les associs peuvent se rpartir priodiquement, en assemble gnrale, les tches d'administration de
la socit.
Si un grant est dsign, il faut rappeler que l'article 1846 du code civil lui donne des pouvoirs quasidiscrtionnaires. Ses pouvoirs doivent tre dfinis soit par les statuts, soit dans le rglement intrieur.
S'il prend des dcisions outrepassant ses pouvoirs statutaires, il pourra peut-tre tre rvoqu mais les
engagements pris resteront valables.
Article 28 - Le dcret stipule que les dcisions sont prises obligatoirement au minimum :
la majorit des 3/4 des voix des associs prsents ou reprsents pour la modification des
statuts ou du rglement intrieur comme pour la cession des parts sociales des tiers,
l'unanimit, en ce qui concerne l'augmentation des engagements des associs, l'adhsion la
convention avec l'assurance maladie, l'exclusion d'un associ qui a t frapp d'une mesure comportant directement ou indirectement l'interdiction temporaire d'exercer l'art dentaire ou de dispenser des soins aux assurs sociaux.
Toutes les autres dcisions peuvent tre prises la majorit des voix des associs prsents ou reprsents.
Mais les statuts peuvent prvoir une majorit plus forte ou mme l'unanimit des associs pour toutes
les dcisions ou seulement celles qu'ils numrent.
Article 31 - La loi du 29 novembre 1966 (article 15) a pos le problme de la responsabilit financire
des associs.
Elle stipule que les associs rpondent indfiniment et solidairement des dettes sociales l'gard des
tiers.
Elle prcise aussi que les cranciers ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un
associ qu'aprs avoir vainement mis en demeure la socit et condition de la mettre en cause.
Mais les statuts peuvent stipuler que, dans les rapports entre associs, chacun de ceux-ci est tenu des
dettes sociales dans la proportion qu'ils dterminent.
Il parat lgitime d'envisager cette rpartition au prorata des droits des associs, qu'il s'agisse des parts
de capital ou d'industrie.
Mais cet gard les associs sont libres de choisir tel systme qu'ils estiment quitable.
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Article 32 - Le problme de la rmunration est videmment l'un des plus importants.
R m u n r a t i o n d e s a p p o r ts :
L'article R4113-48 du CSP ne fait pas obligation de servir une rmunration aux parts reprsentant les
apports concourant la formation du capital social mais si les associs retiennent cette facult, ladite
rmunration ne doit pas excder les limites fixes par l'article R 4113-48 prcit, savoir :
a. la rmunration servie aux parts reprsentant les apports de droits incorporels, mobiliers ou
immobiliers ou d'un droit de prsentation de la clientle, ne peut excder le taux des avances sur
titres de la Banque de France diminu de deux points,
b. la rmunration des parts sociales reprsentant les apports d'objets mobiliers usage professionnel, d'immeubles ou locaux utiles l'exercice de la profession et de sommes en numraire ainsi
que les parts distribues la suite d'une augmentation de capital ne peut excder ce mme taux
major de deux points.
( titre dinformation, le taux des avances sur titres de la Banque de France est de 6,75 % au
30 avril 2007)
Si cette rmunration est servie, il conviendra, dans les statuts, de prciser d'une faon exacte le taux
effectivement retenu pour chaque catgorie d'apports.
Surplus des bnfices :
En ce qui concerne le problme de la rpartition du surplus des bnfices, l'Ordre entend que le critre
dominant, s'agissant d'une socit de personnes exerant une profession librale, soit l'activit relle
de chacun.
A l'intrieur de ce canevas dont l'esprit est vident, il appartiendra chacun de prendre en considration tous les lments qui justifient une quitable rpartition.
Si la rpartition galitaire, pour des dures d'exercice similaires, parat la plus conforme l'thique, elle
ne sera pas toujours la meilleure.
Il y aura souvent lieu de la pondrer notamment en fonction de l'activit c'est--dire des recettes
gnres par chaque associ pour la socit sans que ce critre introduise une concurrence antidontologique au sein de la socit.
L'anciennet des titres pourra intervenir notamment si l'apport de droits incorporels a t raisonnable.
En toute hypothse, le travail fourni doit videmment avoir la priorit sur toute autre considration.
II. Rappel de la lgislati on
Les statuts doivent comporter :
1. les noms, prnoms, domiciles et numros d'inscription l'Ordre des associs,
2. la dure pour laquelle la socit est constitue,
3. l'adresse du sige social,
4. la nature et l'valuation distincte de chacun des apports effectus par les associs,
5. le montant du capital social, le nombre, le montant nominatif et la rpartition des parts sociales
reprsentatives de ce capital,
6. l'affirmation de la libration totale ou partielle, suivant le cas, des apports concourant la formation du capital social,
7. le nombre de parts sociales attribues chaque apporteur en industrie (ces parts ne concourent
pas la formation du capital).
Outre les dispositions du Code de la Sant Publique, ils doivent galement mentionner celles concernant la rpartition des parts, les grants, la raison sociale, la rpartition des bnfices, les dettes sociales et les cessions de parts.
Dans une S.C.P. les associs ne peuvent tre que des chirurgiens-dentistes.
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Les associs doivent consacrer la socit toute leur activit professionnelle librale et un associ ne
peut exercer sa profession titre individuel sous forme librale sauf gratuitement. Il peut cependant
avoir des activits annexes (salariat ou enseignement par exemple).
Un associ d'une S.C.P. ne peut tre membre d'une autre S.C.P.
Chaque praticien associ demeure personnellement et entirement responsable, l'gard de son patient,
des consquences financires ventuelles de son exercice.
Cependant la socit est solidairement responsable avec les associs desdites consquences.
Une assurance de responsabilit civile professionnelle doit tre souscrite par la socit et par ses
associs.
La convention nationale et ses avenants s'appliquent l'gard de la socit et chacun de ses membres.
Un conventionnement partiel est impossible.
Ds lors, si la S.C.P. adhre la convention, cette adhsion vaut pour tous les chirurgiens-dentistes
associs. Au cas contraire, elle fait connatre aux caisses d'assurance maladie qu'elle n'accepte pas d'tre
rgie par la convention et cette notification engage tous les associs.
Ce problme avait t contest par les organismes professionnels qui ne souhaitaient pas l'admettre mais
qui n'ont pas pu faire prvaloir leur point de vue.
I I I . C o m m e n t a i re s g n r a u x :
1. Apports
La nature et l'valuation des apports de chaque associ doivent tre dtermins. Ces apports
peuvent revtir plusieurs formes : apports en numraire (somme dargent), apports en nature (soit
corporel : matriel, mobilier professionnel ou non professionnel, soit incorporel : droit de prsentation de clientle, droit au bail), apports en industrie. (voir dveloppement ci-dessous).
2. Apports en industrie
Lapport en industrie est lapport par lequel un associ met la disposition de la socit, son
activit, son travail et ses connaissances professionnelles.
Ces apports ne peuvent concourir la formation du capital social en revanche ils peuvent donner
lieu lattribution de parts ouvrant droit au partage des bnfices et de lactif net, charge de
contribuer aux pertes. Il y a donc cration de parts dindustrie. La part de bnfices rserv
lapporteur en industrie est gale celle de lassoci qui a le moins apport. Il est nanmoins
possible de prvoir une rmunration diffrente.
Lapport en industrie donne son auteur la qualit dassoci part entire et lui confre tous les
droits attachs cette qualit : vocation aux bnfices et aux pertes, au boni de liquidation, droit
de participer la vie sociale
Les parts reprsentatives dapport en industrie sont incessibles et annules de plein droit en cas
de retrait.
3. Dpar t d'un associ
La qualit d'associ se perd par dcs, invalidit, retrait volontaire ou sanction disciplinaire.
Si l'associ retrayant na pas trouv dacqureur et si la socit elle - mme ne trouve pas d'acqureur, les associs restants sont tenus de lui racheter les parts, lexception dune S.C.P. deux
associs, dont le retrait de lun peut entraner la dissolution de la socit.
Pour cette raison, les statuts doivent prvoir une priode de franchise avant que ces dispositions
ne puissent jouer.
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En outre, pour tenir compte du prjudice caus par un dpart, il est souhaitable de prvoir des
dlais de paiement accorder aux associs restants.
4. Publicit
L'article R 4113-39 du CSP impose, dans le dlai du mois compter de l'inscription au Tableau
de l'Ordre de la S.C.P., le dpt au greffe du tribunal de grande instance du lieu du sige social,
d'une expdition des statuts.
5. Principe de l'unicit du cabinet et ses drogations
Selon l'article R 4113-74 alina 1 du CSP, les membres d'une S.C.P. de chirurgiens-dentistes
doivent avoir une rsidence professionnelle commune.
Toutefois ce principe de l'unicit du cabinet connat deux drogations qui obissent des rgles
trs strictes :
1. Cabinet secondair e
L'article R 4113-74 alina 2 du CSP dispose que la socit peut tre autorise par le conseil
dpartemental de l'Ordre exercer dans un ou plusieurs cabinets secondaires, si la satisfaction
des besoins des malades l'exige et la condition que la situation des cabinets secondaires par rapport
au cabinet principal ainsi que l'organisation des soins dans ces cabinets permettent de rpondre aux
urgences .
2 . Ma in tien de l' ex er c i c e a u s e i n d e l 'a n c i en c ab i ne t d ' u n d e s a s so ci s
L'alina 3 de l'ar ticle R 4113-74 prcise que : Pendant un an au maximum la socit peut
en outre exercer dans le cabinet o exerait un associ lors de son entre dans la socit, lorsqu'aucun chirurgien-dentiste n'exerce dans cette localit .
6. Responsabilit civile professionnelle (obligation de souscrire une assurance responsabilit civile
pro f e s s i o n n e l l e d e p u i s l a l o i d u 4 m a r s 2 0 0 2 ) .
L'article 16 de la loi du 29 novembre 1966 sur les S.C.P. stipule ce qui suit : Chaque associ
rpond sur l'ensemble de son patrimoine des actes professionnels qu'il accomplit .
La socit est solidairement responsable avec lui des consquences dommageables de ces actes .
La socit ou les associs doivent contracter une assurance de responsabilit civile professionnelle
dans les conditions prvues par le R.A.P. particulier chaque profession .
L'article R 4113-26 du CSP dispose (3e alina) : La responsabilit de chaque chirurgien-dentiste
l'gard de la personne qui se confie lui demeure personnelle et entire sans prjudice de l'application de
l'article 16 de la loi du 29 novembre 1966 .
L'article R 4113-77 du CSP stipule : Il appartient la socit de justifier de l'assurance de responsabilit prvue par l'article 16 (alina 2) de la loi du 29 novembre 1966 .
La premire question la lumire de ces textes est de savoir quelle est l'tendue de la solidarit
de la S.C.P. .
Il faut distinguer ce sujet :
la situation de la S.C.P. vis--vis des tiers,
la situation de la S.C.P. vis--vis de l'associ responsable.
Vis--vis des tiers, la solidarit lgale impose par l'article 16 de la loi du 29 novembre 1966, fait
que la victime peut s'adresser indiffremment, pour obtenir rparation de son prjudice, au
chirurgien-dentiste fautif ou la S.C.P. La S.C.P. ne peut mme pas exiger que le tiers s'adresse
d'abord au chirurgien-dentiste associ.
Elle est juridiquement, vis--vis des tiers, dbitrice principale de mme que le praticien.
Mais cela signifie-t-il que dans le cas o la S.C.P. est amene supporter le poids de la rclamation, elle n'a pas de recours contre le praticien fautif ? Certes pas.
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Tout d'abord parce que le principe de la responsabilit quasi dlictuelle suppose comme premire
condition, une faute. Or la S.C.P. n'est pas fautive : seul le praticien l'est.
Ensuite parce que les principes poss par le code civil en matire de solidarit sont fidles ce
principe.
L'article 1216 du code civil dicte : Si l'affaire pour laquelle la dette a t contracte solidairement
ne concernait que l'un des coobligs solidaires, celui-ci serait tenu de toute la dette vis--vis des autres
codbiteurs qui ne seraient considrs, par rapport lui, que comme ses cautions .
Enfin larticle R4113-77 du CSP prcise bien que le praticien a une responsabilit l'gard du
patient qui lui demeure personnelle et entire.
Ainsi, il n'y a aucun doute en l'espce : la solidarit n'est impose que pour donner une garantie
au malade.
La S.C.P. joue le rle d'une caution ou d'un civilement responsable (comme dans l'hypothse
d'un employeur qui est tenu de garantir la rparation des actes dommageables de son prpos)
l'gard des malades.
Elle n'a pas conserver la charge mme partielle de la rparation du dommage caus qui doit, en
dernire analyse, tre supporte entirement par le praticien fautif.
Ds lors, sur le plan des assurances,
bien que l'article 16 de la loi dise La socit ou les associs doivent ,
bien que l'article R4113-77 du CSP n'impose l'assurance qu' la socit,
il est vident que chacun des associs devra tre personnellement assur pour sa responsabilit
civile professionnelle, de mme que la S.C.P. devra tre assure pour sa responsabilit solidaire
lgale.
Le dfaut d'assurance de chacun des associs pris personnellement aurait les mmes consquences
qu'un dfaut d'assurance d'un chirurgien-dentiste exerant seul.
7. Incompatibilits dexercice
D'une part, l'article R 4113-72 alina 1 du CSP stipule que les associs ne peuvent exercer titre
individuel sous forme librale sauf gratuitement. Cela signifie en pratique que tout exercice libral titre annexe leur est strictement interdit (collaborateur - assistant sous convention d'exercice
conjoint - remplaant non salari - bnficiaire de la convention de l'article R 4127-281 du code
de la sant publique, grant suivant les dispositions de l'article R 4127-273 du code de la sant
publique).
Nanmoins, ils ont la possibilit d'exercer en tant que salari (oprateur - remplaant salari enseignant).
8. Assistanat et SCP
L'article R 4113-72 alina 2 du CSP autorise la socit civile professionnelle prendre un seul praticien titre dadjoint (oprateur - collaborateur - assistant sous convention d'exercice conjoint tudiant adjoint). Il convient de prciser que cest la SCP, et donc la socit, exerant la profession, qui peut sadjoindre un praticien. Par consquent, quel que soit le nombre de praticiens
exerant au sein de la SCP , il ne pourra y avoir quun seul assistant .
Le contrat dassistanat (libral ou salari) sera obligatoirement conclu entre la SCP dune part et
le collaborateur dautre part .
Cette possibilit dassistanat est lie lapplication de larticle R 4127-276 du Code de la sant
publique.
Selon cet article, il est interdit un chirurgien dentiste titulaire de son cabinet dentaire et ayant
une activit annexe de se faire assister en dehors des exceptions prvues par audit article.
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En consquence, par analogie, une SCP ne peut pas sadjoindre un collaborateur lorsque lun de
ses associs a une activit annexe en dehors des exceptions prvues larticle R.4127-276 du Code
de la sant publique. (cf. circulaire n1381 du 30 mars 2006)
9. Dissolution de la socit
Juridiquement - et ceci est vrai pour toutes les formes de socits - la dissolution ne met pas fin
la vie de la socit civile professionnelle dont la personne morale subsiste jusqu' la clture
des oprations de liquidation, phase ultime de la dissolution qui, elle et elle seule, consacre la
disparition de la socit civile professionnelle.
Mais ct de cette analyse incontestable sur le plan juridique, il est certain que sur le plan professionnel la dissolution de la socit entrane la cessation de l'activit de ses membres en son sein.
Or, il peut s'couler un certain dlai entre la dcision de dissolution et la clture de la liquidation
en raison des oprations propres la matrialisation de la liquidation.
Il est impossible en pratique de bloquer l'exercice des membres de la socit jusqu' la clture
de la liquidation.
Dans ces conditions, le processus suivant est recommand :
a.lorsque le conseil dpartemental est inform d'une dcision de dissolution d'une socit civile
professionnelle, il doit maintenir la socit civile professionnelle en cause au Tableau mais en
faisant suivre la mention la concernant de l'indication en liquidation .
La socit civile professionnelle ne sera radie du Tableau qu'aprs clture des oprations de
liquidation qui consacrent la disparition juridique de la socit civile professionnelle.
b. par contre, ds la dissolution et chacun des associs reprenant sa libert d'exercice, il faudra
tenir compte de cette situation.
Ceci veut dire, notamment, que l'ancien associ pourra ds la dissolution prendre un assistant
sil remplit les conditions dontologiques exposes larticle R4127-276 du CSP.
De mme, si la socit civile professionnelle dissoute avait une autorisation pour exercer dans
un ou plusieurs cabinets secondaires, il conviendra de retirer la drogation la socit civile
professionnelle et de l'accorder (si les conditions le permettent) celui des associs qui, dans le
cadre du partage en nature qui peut tre une des consquences de la liquidation, recueillera le
cabinet secondaire dans son patrimoine personnel.
En bref, tous les problmes poss par la dissolution devront, au point de vue de l'exercice
professionnel, tre rgls comme si la socit civile professionnelle n'existait plus ds la
dissolution alors que, juridiquement, cette dcision de dissolution n'entrane pas, ipso facto, la
disparition de la socit civile professionnelle en tant que personne morale.
Sur le plan pratique, cela peut se rsumer de la faon suivante :
ds que la dissolution de la socit est dcide, le grant de la socit doit informer le conseil
dpartemental en lui transmettant l'acte faisant tat de la dcision de dissolution.
La socit tant en liquidation ds sa dissolution, le conseil dpartemental doit faire suivre la
raison sociale de la socit de la mention : socit en liquidation (art. R4113-90 in fine du
CSP) ;
le liquidateur doit transmettre au conseil dpartemental la copie de la dlibration des associs
ou de la dcision de justice qui l'a nomm (art. R 4113-97 du CSP).
enfin, le liquidateur devra informer le conseil dpartemental de la clture de la liquidation
(art. R 4113-100 in fine du CSP ) et, ce moment-l, ce dernier procdera la radiation de la
socit civile professionnelle du Tableau.
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IV. Dcisions du Conseil national portant sur cer tains aspects du fonctionnement des socits civiles
p ro f e s s i o n n e l l e s
Le conseil national a t amen se pencher sur diffrents problmes lis au fonctionnement des socits civiles professionnelles et a pris certaines dcisions sur proposition de la commission des contrats.
1. Remplacement
En principe, on pourrait considrer que si l'un des membres d'une socit civile professionnelle
est dans l'obligation de cesser momentanment son activit, son remplacement doit tre assur par
ses co-associs sans qu'il soit fait appel un praticien extrieur . Or, cela peut s'avrer parfois
irralisable.
De plus, s'il est exact que la socit civile professionnelle exerce la profession, il n'en reste
pas moins que les associs l'exercent galement. D'autre part, aucun article de la loi du 29 novembre 1966 ou de son dcret d'application ne rglemente la question alors que l'article R 4113-70
du CSP renvoie aux dispositions lgislatives et rglementaires relatives l'exercice de la
profession.
Par voie de consquence, l'article R 4127-275 du CSP s'applique et l'associ momentanment
empch d'exercer peut pourvoir lui-mme son remplacement, la socit ne pouvant s'opposer
au principe du remplacement.
Deux solutions peuvent donc intervenir :
a.la socit accepte le remplaant propos par l'associ absent : le contrat conclu entre le remplac
et le remplaant doit tre contresign par la socit.
b.si la socit refuse le remplaant propos, elle doit pourvoir au remplacement et conclure le
contrat. Cela est galement valable dans l'hypothse o le remplac est dans l'impossibilit de
manifester sa volont.
D'autre part, le principe a t galement retenu que tous les honoraires du remplaant sont
verss dans la masse commune et que l'associ absent verra sa part des bnfices ampute des
charges affrentes au remplacement.
2. Dcs d'un associ
Dans nos commentaires relatifs aux articles des statuts, nous avons prvu, en ce qui concerne l'article 17, qu'il tait possible, compte tenu du dernier alina de l'article 24 de la loi du 29 novembre 1966, de prvoir des modalits de rpartition des bnfices diffrentes en faveur des hritiers
par rapport celles retenues pour les associs.
Par ailleurs, la question se pose de savoir ce qui va se passer pendant le dlai d'un an (prvu par
l'article R 4113-56 du code de la sant publique) aprs le dcs d'un associ.
Il a t dcid que les dispositions de l'article R4127-281 du CSP sont applicables dans le cadre d'une
socit civile professionnelle et que le choix du bnficiaire de la convention en application de cet article R 4127-281 suivra les mmes principes que ceux arrts pour les remplacements, savoir :
a.la socit accepte le praticien propos par les ayants droit : la convention conclue entre les
ayants droit et le praticien doit tre contresigne par la socit,
b. si la socit refuse le praticien propos par les ayants droit, elle doit trouver elle-mme le
praticien et conclure la convention.
Toutefois, compte tenu des dispositions de l'article 24 (dernier alina) de la loi du 29 novembre
1966 et selon les stipulations statutaires de la S.C.P. dont l'associ dcd tait membre, la
convention d'exercice en application de l'article R4127-281 du CSP devra tre adapte.
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3. Rmunration du grant
Au cours de l'examen des diffrentes socits civiles professionnelles soumises au conseil
national, la question s'est parfois pose de savoir quelles doivent tre les modalits de
rmunration du grant et ses limites.
En premier lieu, les membres du conseil national estiment qu'en tout tat de cause, le grant ne
peut tre salari par la socit (au risque d'une censure par les tribunaux).
Il apparat difficile d'imposer un principe-type de ddommagement des fonctions de grant
compte tenu des circonstances propres chaque cabinet (entre autres cela dpend du moment o
le grant exerce ses fonctions soit pendant ou en dehors des heures d'ouverture du cabinet) et,
galement, du mode de rpartition du surplus des bnfices.
Nanmoins, il appartiendra de veiller au respect de notre principe intangible selon lequel
l'exercice professionnel doit avoir priorit sur toute autre considration dans la rpartition du
surplus des bnfices.
4. Apporteurs en industrie et clause d'interdiction d'exercer
En raison de l'incessibilit des parts d'industrie, il a t dcid que l'on ne pouvait systmatiquement admettre une clause d'interdiction d'exercer pour l'apporteur en industrie quittant la socit
et qu'elle ne pouvait tre prvue que s'il tait indemnis.
En effet, bien que ce soit la socit civile professionnelle qui exerce, il n'en reste pas moins vrai
que l'apporteur en industrie, au mme titre que l'apporteur en capital, a une certaine part dans la
patrimonialit de la clientle.
Toutefois, il n'est pas possible que l'Ordre tablisse un barme d'indemnisation , celle-ci
rsultant d'un accord des parties en cause, tant bien entendu que l'apporteur en industrie
pourrait demander une valuation dire d'expert (article 1843-4 du code civil).
5. Frais de la socit civile professionnelle et frais personnels des associs
La question a t pose de savoir si une socit civile professionnelle doit obligatoirement
supporter tous les frais inhrents l'exercice ou si certains d'entre eux peuvent tre personnaliss.
Le conseil national a dcid que dans le cadre d'une S.C.P. tous les frais proprement professionnels, y compris les traitements prothtiques, doivent tre supports par la socit, hormis
bien sr les frais rigoureusement personnels (charges sociales personnelles, frais de
dplacement cabinet-domicile, taxe professionnelle - sauf si la S.C.P. a opt pour l'impt sur les
socits - ).
6. Rpar tition du surplus des bnfices
En aucun cas, on ne saurait admettre que le surplus des bnfices soit rparti, en totalit ou
partiellement, en fonction des parts de capital.
En effet, ce mode de rpartition aurait pour effet de contrevenir deux rgles dictes par
l'article R 4113-48 du CSP :
a.la rmunration des apports en capital est fixe suivant un taux maximum (1er alina de l'article
R 4113-48). Une rmunration diffrente ou supplmentaire serait donc illicite.
b. les apports en capital ne peuvent rentrer dans le cadre des critres professionnels qui sont
les seuls pouvant tre retenus pour la rpartition du surplus des bnfices (2e alina de l'article
R 4113-48).
Au stade de cette rpartition, il ne peut tre admis que les frais rels de traitement prothtique
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imputables chacun des associs soient dduits en tant que tels de sa part de bnfices et donc
individualiss (cf. paragraphe 5 ci-dessus).
Toutefois, dans le cadre de cette rpartition, il peut tre tenu compte, par tout mode de calcul
adopt par les associs, du paramtre activit prothtique qui constitue un critre professionnel parmi d'autres.
7. Sanction disciplinaire et SCP
Si un associ dune SCP a fait lobjet dune sanction disciplinaire devenue dfinitive, linterdisant
dexercer la profession, la SCP dont il est membre ne pourra se faire assister pendant toute la dure
de la sanction. (cf circulaire n1381 du 30 mars 2006)
8. Demande de drogation dexercice transitoire dun praticien dans deux cabinets dont il
deviendrait propritaire et SCP
Lexercice simultan tait exclusivement rserv aux chirurgiens dentistes exerant titre
individuel. Cette drogation leur permettait dexercer dans deux cabinets (en attendant de
trouver un acqureur) pendant une dure limite 6 mois (3 mois renouvelable une fois) sous
rserve que le praticien intress justifie la mise en vente de son cabinet dentaire.
Le Conseil national a tendu cette possibilit :
Au chirurgien dentiste qui exerce titre individuel et qui souhaite intgrer une SCP ou une SEL
Au chirurgien dentiste exerant dans le cadre dune SCP ou dune SEL et qui envisage de crer
ou racheter un cabinet dentaire pour se retirer de la socit dexercice dans un dlai bien dfini
lavance.
Le d o ss i er de v r a c o m p o r ter :
La demande motive du praticien imprativement accompagne de lavis du ou des Prsidents
des conseils dpartementaux concerns ainsi que lavis des associs de la SCP ou de la SEL
Le justificatif dinscription du praticien au Tableau de lOrdre dpartemental dinscription de la
SEL ou de la SCP
Lengagement sur lhonneur du praticien, lissue des 6 mois, de fermer son cabinet dentaire, le
vendre ou le mettre en location.
Le justificatif de mise en vente du cabinet dentaire concern
Le praticien sollicitant cette drogation, perd ds la demande, la facult de se faire assister, voire
par analogie partiellement remplacer. Toutefois, le praticien qui a dj un collaborateur pourra le
conserver.
Il appartient au conseil dpartemental de vrifier lissue de la priode de drogation que le
cabinet soit ferm, vendu ou mis en location.
1. Situation de la socit et des associs au regard de l'impt sur le revenu
a. Constitution de la socit :
La constitution d'une socit civile professionnelle entrane la cessation d'exercice de l'activit
titre individuel, lorsque le praticien exerait son activit titre personnel antrieurement.
Cette cessation d'exercice entrane l'obligation d'effectuer une dclaration, dans les soixante jours,
des bnfices non encore imposs.
Lorsqu'un praticien, titulaire d'un cabinet, en fait apport une socit civile professionnelle il
ralise une plus-value professionnelle imposable lors de la constatation de cet apport.
Toutefois, en vue de favoriser la constitution des socits et d'viter cette imposition immdiate,
il est prvu un rgime de report d'imposition. L'option pour ce rgime doit rsulter d'une
mention expresse figurant dans les statuts de la socit.
Selon ce rgime, les plus-values sur lments non amortissables (droits incorporels : droit de
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prsentation, droit au bail) sont provisoirement exonres. Elles deviendront imposables en cas
de cession titre onreux (vente, rachat de ces droits par la socit ou cession par la socit du
bien apport).
Les plus-values dgages sur les immobilisations corporelles amortissables ne sont pas imposes
au nom de l'apporteur. Elles sont rintgres dans les bnfices imposables de la socit
bnficiaire de l'apport avec un chelonnement possible sur cinq ans. En contrepartie, la socit
calculera les amortissements d'aprs les valeurs retenues lors de l'apport.
b. Fonctionnement de la socit :
Chaque associ est imposable l'impt sur le revenu sur la part des bnfices sociaux qui lui est
attribue.
Le bnfice social est dtermin au niveau de la socit civile professionnelle selon les rgles
identiques celles applicables en matire d'exercice individuel.
La socit civile professionnelle devra satisfaire aux obligations comptables et dclaratives
auxquelles sont soumis les praticiens exerant titre individuel.
En outre elle doit faire ressortir dans la dclaration annexe 2035 AS la part de bnfices attribue
chaque associ.
La socit doit tre adhrente d'une association agre pour que les praticiens puissent revendiquer le bnfice de labattement attach cette qualit.
c. Dtermination du bnfice imposable de l'associ :
Chaque associ pourra dduire de sa part de bnfice social :
les intrts des emprunts qu'il a contracts pour acqurir des parts sociales ainsi que les droits
d'enregistrement acquitts cette occasion,
les frais professionnels dont il a support la charge la triple condition :
- qu'ils lui incombent personnellement,
- qu'ils aient le caractre de dpense dductible dans le cadre de l'activit individuelle,
- qu'ils n'aient pas dj t pris en compte lors de la dtermination du bnfice social.
Parmi ces frais peuvent ainsi figurer :
les cotisations sociales,
la taxe professionnelle,
les frais de transport exposs par l'associ pour se rendre de son domicile au lieu de l'activit
professionnelle.
d. Dissolution et liquidation :
La dissolution et la liquidation de la socit civile professionnelle entranent l'obligation de souscrire une dclaration de cessation d'exercice dans les soixante jours de la cessation de l'activit
sociale. Cette dcision entrane galement l'imposition des plus-values en report d'imposition.
e. Dpart d'un associ :
En cas de cession de parts ou de dpart d'un apporteur en industrie, il n'y a pas lieu de faire une
dclaration 2035 au nom de la S.C.P.
Si l'associ partant cesse toute activit professionnelle librale, il devra faire une dclaration 2035
provisoire dans les deux mois et, en dbut d'anne suivante, faire une dclaration rectificative en
fonction de la 2035 AS de la S.C.P.
2. Situation de la socit et des associs au regard de la taxe professionnelle
Les socits civiles professionnelles n'ayant pas opt pour l'assujettissement l'impt sur les socits, ne
sont pas passibles de la taxe professionnelle. Celle-ci sera tablie au nom de chacun des membres. La
base d'imposition sera dtermine selon le rgime de droit commun applicable en matire de taxe
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professionnelle. Ces lments d'imposition (salaires ou recettes, valeur locative des immobilisations)
seront rpartis entre les associs selon la rpartition des bnfices sociaux telle qu'elle figure dans les
statuts (C.E. 26 juin 1985 n 43-551 9e et 7e sous-section)
3. Situation de la socit et des associs au regard de la taxe sur la valeur ajoute
Les socits civiles professionnelles et les associs ne ralisent pas d'oprations entrant dans le champ
d'application de la taxe sur la valeur ajoute.
4. Situation de la socit et des associs au regard des droits d'enregistrement
a. Constitution de la socit :
L'acte constitutif de la socit civile professionnelle doit obligatoirement tre soumis la formalit de l'enregistrement. Sagissant dapports purs et simples, le droit dapport fait lobjet dune
exonration.
Lorsque l'apport est rmunr, pour partie au moyen de l'attribution de parts sociales et pour le
surplus, par le versement d'une somme d'argent ou la prise en charge d'un passif incombant l'apporteur, il s'agit d'un apport mixte ( titre pur et simple et onreux), le droit dapport sera de 5%
(sauf si lassoci prend lengagement de conserver pendant trois ans les titres reus en contrepartie de lapport, dans ce cas exonration).
b. Cession de parts sociales :
Les cessions de parts de socits civiles professionnelles ralises par un associ sont assujetties
l'obligation de l'enregistrement dans le dlai d'un mois ; il sera peru un droit calcul au taux de
5%.
Toutefois, lorsque les parts cdes sont reprsentatives d'un apport en nature (cabinet dentaire)
effectu depuis moins de trois ans de la date de l'apport, le taux de droit de mutation correspondant la nature du bien apport (article 727 du CGI) sera applicable.
c. Dissolution de la socit civile professionnelle :
La dissolution de la socit civile professionnelle doit donner lieu obligatoirement la formalit
de l'enregistrement dans le dlai d'un mois. Le droit fixe de dissolution sera exigible (375 euros
ou 500 euros selon le montant du capital social).
Les oprations de partage font l'objet du droit de partage de 1,10 % sur l'actif net partag. Il existe
toutefois deux exceptions :
la reprise d'un apport en nature par l'apporteur n'est pas soumise au droit d'enregistrement,
l'attribution un associ autre que l'apporteur de biens apports lors de la constitution de la
socit s'analyse comme une mutation passible des droits de mutation.
5. Option de la socit pour l'impt sur les socits
L'article 3 de la loi du 12 avril 1996 portant DDOEF permet aux S.C.P. d'opter pour leur assujettissement l'impt sur les socits (I.S.).
L'option doit tre notifie auprs du service des impts du lieu d'exercice avant la fin du 3me mois de
l'exercice au titre duquel les S.C.P. souhaitent tre assujetties pour la premire fois l'I.S. Cette option
est irrvocable.
Consquences de l'option :
1. L'option des S.C.P. pour l'I.S. est considre comme une cessation d'activit donnant lieu
l'imposition immdiate des bnfices et plus-values non encore imposs, sauf en l'absence de
cration d'une personne morale nouvelle.
2. Les rgles de dtermination du rsultat fiscal sont celles applicables aux bnfices industriels et
commerciaux (B.I.C.) (crances acquises et dpenses engages).
3. Les S.C.P. pourront dduire de leurs bnfices sociaux les traitements, remboursements
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forfaitaires de frais et toutes autres rmunrations correspondant un travail effectif et ne
prsentant pas un caractre excessif. Ces sommes seront passibles de l'impt sur le revenu pour
les bnficiaires.
4. Les bnfices seront taxs au taux de l'I.S., soit 33,33 %.
5. En revanche, les parts de S.C.P. ne seront plus considrs fiscalement comme des lments
affects l'exercice de la profession. En consquence, les associs ne seront plus autoriss
dduire les frais d'acquisition de leurs parts (ex : intrts d'emprunt).
En ce qui concerne les plus-values constates sur les parts lors du changement de rgime fiscal de
la socit, elles bnficient d'un report d'imposition automatique.
6. Quant la plus-value sur actifs non amortissables initialement reporte lors de l'apport en S.C.P.,
nous conseillons d'tre attentif aux dcrets d'application de cette loi et aux jurisprudences qui
risquent d'intervenir.
7. La S.C.P. qui aura opt pour l'impt sur les socits ne pourra plus adhrer une association
agre et ses membres ne pourront plus prtendre aux abattements fiscaux.
8. Sauf dcision contraire ultrieure, le rgime social des associs d'une S.C.P. ayant opt pour l'I.S.
demeure celui des travailleurs indpendants (rgime gnral pour les conventionns ), les
cotisations tant bases sur la totalit des sommes verses par la S.C.P. chacun de ses membres.
9. La S.C.P. qui a opt pour l'impt sur les socits devient imposable la taxe professionnelle en
son nom propre (article 35 de la loi du 12 avril 1996).
6. MISE EN GARDE : ASSISTANAT et SCP : risque dassujettisement lIS :
(voir notre circulaire n 1350 du 27/10/2004)
Il existe un risque dassujettissement obligatoire lIS (impt sur les socits) des SCP qui se font
assister, en cas de franchissement du seuil des 10%.
Ceci depuis lextension de lassistanat aux SCP, avec la parution du dcret n2004-802 portant
codification de la partie rglementaire du code de la sant publique (voir notre circulaire n1344 du
23/09/2004), larticle R.4113-72 alina 2 du code de la sant publique autorisant expressment la SCP
prendre un seul praticien titre dadjoint .
Les associs dune SCP sont personnellement soumis limpt sur le revenu pour la part des bnfices
sociaux qui lui est attribue (article 8 ter du CGI).
Toutefois, depuis la loi du 12/04/1996, les SCP peuvent opter pour leur assujettissement limpt sur
les socits (IS).
Cependant, il faut alerter nos confrres que, malgr labsence doption pour lIS, les SCP seront soumises obligatoirement limpt sur les socits ( et ce changement de rgime fiscal est irrvocable) ds lors
que le montant hors taxes de leurs recettes de nature commerciale excde 10% du montant de leurs
recettes totales hors taxes.
Nous rappelons, en effet, sur le plan fiscal, que les redevances verses par le collaborateur libral la
SCP ont le caractre de recettes commerciales.
En consquence, si les redevances (montant hors taxes) verses par le collaborateur la SCP excdent
10% du montant des recettes totales hors taxes de la SCP, la SCP bascule dans lIS.
Il faut signaler toutefois, une tolrance de lAdministration fiscale : puisquen cas de franchissement
occasionnel de ce seuil, ladministration fiscale admet que la SCP chappe lIS au titre de lanne du
dpassement si la moyenne des recettes commerciales, ralises au cours de lanne en cause et des trois
annes antrieures, nexcde pas elle-mme 10% de la moyenne des recettes totales hors taxes ralises
au cours de la mme priode (D.adm. 5 G-4811 n 5).
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E- SOCIT DEXERCICE LIBRAL (SEL)
L ES SO CITS D'EX ER CICE L IBR AL ( SEL )
Les socits d'exercice libral sont rgies par la loi du 31 dcembre 1990 (complte par la loi NRE du
5 mai 2001, la loi dite MURCEF du 28 juin 2001 et la loi du 2 aot 2005 en faveur des petites et
moyennes entreprises), les dispositions non contraires de la loi du 24 juillet 1966, les dcrets du 23 juillet 1992 et du 29 juillet 1992 (article R. 4113-1 et suivant du code de la sant publique).
Elles offrent la possibilit aux membres des professions librales d'exercer leur activit sous forme de
socits de capitaux telles que :
les socits responsabilit limite, et notamment des socits unipersonnelles ;
les socits anonymes (sous leurs deux formes : socit conseil d'administration et socit
directoire et conseil de surveillance sous rserve de ce qui sera dit ci-aprs) ;
les socits en commandite par actions ;
les socits par actions simplifies ;
P r s e n t a t i o n d e s d i f f re n t e s f o r m e s d e S E L
SELARL
SELAFA
SELCA
SELAS
C apital
m in im u m
Aucun
37000
37000
37000
N o mb r e
d'associs
m in im u m
1 100
4
(3 commanditaires
et 1 commandit)
Associs
appor t eu r s
en indus trie
OUI
possible
NON
NON
NON
Or ganes
de
d i r ec ti o n
M ajo rit
re q u i s e s p o u r
les cession
de par t s
ou d 'ac tion s
Obligatoirement associs Obligatoirement associs Obligatoirement associs

en exercice au sein de la en exercice au sein de la en exercice au sein de la
socit
socit
socit
Obligatoirement
associs en exercice
au sein de la socit
2/3 des actionnaires

exerant au sein de
la socit ou 2/3 des
membres de conseil
de surveillance ou du
conseil d'administration
2/3 des associs

commandits
2/3 des associs

exerant
au sein de la socit
Personnelle sur
l'ensemble
du patrimoine
socit solidairement
responsable avec
chaque associ
Personnelle sur
l'ensemble
du patrimoine
socit solidairement
responsable avec
chaque associ
Personnelle sur
l'ensemble
du patrimoine
socit solidairement
responsable avec
chaque associ
Limite la
participation
au capital social
Commandits :
indfinie et solidaire
Limite la
participation
au capital social
3/4 porteurs de parts

exerant
au sein de la socit
Personnelle sur
Responsabilit
l'ensemble
professionnelle des
du patrimoine
associs pour actes socit solidairement
professionnels
responsable avec
accomplis
chaque associ
Responsabilit
des dettes
sociales
Limite la
participation
au capital social
Le conseil national n'a pas tabli de statuts-types ni mme de modles de contrat tant les formes
diverses sont possibles et tant les dispositions arrter varient selon chaque cas.
Ainsi le guide se bornera-t-il analyser les grandes lignes de cet ensemble de dispositions.
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Caractristiques et principes gnraux des SEL de chirur gien-dentistes :
Objet :
L'objet d'une SEL est d'exercer la profession par l'intermdiaire d'un de ses membres ayant qualit pour
exercer cette profession. Il s'agit de socits objet civil, mais commerciales par leur forme.
Per sonnalit m orale :
La SEL acquiert la personnalit morale compter de son immatriculation au registre du commerce et
des socits, laquelle ne peut intervenir, qu'aprs son inscription au Tableau de l'ordre.
L a S E L d o i t t r e t i t u l a i r e d e s m o y e n s m a t r i e l s n c e s s a i r e s l ' e x e r cice de la pro f e s s i o n .
La SEL exerce la profession par l'intermdiaire de ses membres. C'est donc la socit qui, en vertu de
l'article R. 41237-269 du code de la sant publique, doit tre titulaire des moyens matriels permettant
l'exercice de la profession : matriel professionnel, bail et droit de prsentation de la clientle.
L e p r i n c i p e d e l ' u n i c i t d u c a b i n e t e t s e s d ro g a t i o n s
Les associs exerants doivent avoir une rsidence professionnelle commune. Cela signifie qu'ils ne
peuvent tre titulaires titre personnel d'un autre cabinet dentaire. Un associ exerant dans une SEL
peut en revanche exercer titre annexe dans le respect des dispositions de l'article R. 4127-272 (deux
exercices maximum quelle que soit la forme).
Par drogation ce principe, la socit peut toutefois :
tre autorise par le conseil dpartemental de l'Ordre exercer dans un ou plusieurs cabinets
secondaires si la satisfaction des besoins des malades l'exige et la condition que la situation des
cabinets secondaires par rapport au cabinet principal ainsi que l'organisation des soins dans ces
cabinets permettent de rpondre aux urgences.
exercer dans le cabinet o exerait l'un des associs lors de son entre dans la socit pendant un
an au maximum, lorsqu'aucun chirurgien-dentiste n'exerce dans cette localit.
I. Constitution d'une Socit d'exercice libral
Les conditions de constitution des SEL sont trs rglementes et nombreuses. Elles sont soumises la
fois aux rgles des socits commerciales et celles propres chaque profession.
La socit d'exercice libral est constitue sous la condition suspensive de son inscription au Tableau du
Conseil dpartemental de l'Ordre du lieu de son sige social.
1. Statuts
Les statuts doivent tre tablis par crit. Ils peuvent tre fait selon un acte sous seing priv ou selon un
acte notari. L'acte notari n'est obligatoire que lorsqu'il y a apport d'un immeuble, d'un droit au bail
sur un immeuble dune dure suprieure 12 ans et de faon gnrale, chaque fois qu'il y a matire
publicit au bureau des hypothques.
Un rglement intrieur n'est pas obligatoire, mais s'il est tabli, il doit tre communiqu au conseil
dpartemental.
2. Les appor ts
a. Les apports en numraire :
Pour les SELARL : les sommes sont verss pralablement la constitution de la socit et consigns jusqu' l'immatriculation au RCS. Ils doivent tre librs d'au moins 1/5 (le surplus dans
les cinq ans compter de l'immatriculation au RCS).
Pour les SELAFA, SELCA, SELAS : les actions doivent tre libres de la moiti de leur valeur
nominale au moment de leur souscription. La libration du surplus doit intervenir dans les
mmes dlais que pour les SELARL.
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b . L e s a p p o r t s e n n a t u re :
Il peut tre apport une SEL tout type de biens mobiliers ou immobiliers corporels ou incorporels tels que le droit de prsentation la clientle, le matriel et mobilier usage professionnel,
le droit au bail ou immeubles professionnels, les parts sociales dtenues dans une SCM, par
exemple.
Les apports en jouissance ou en usufruit sont possibles sauf pour le droit de prsentation la
clientle. Pour satisfaire aux exigences de l'article R. 4127-269 du code de la sant publique, la
SEL doit, en effet, tre propritaire du droit de prsentation la clientle.
Les statuts doivent contenir l'valuation des apports en nature. Il y est procd au vu d'un rapport
annex aux statuts et tabli sous la responsabilit d'un commissaire aux apports. Pour les
SELARL, l'intervention d'un commissaire aux apports est facultative lorsque :
aucun des apports en nature n'excde 7 500 euros
et si la valeur totale de l'ensemble des apports en nature non soumis l'valuation d'un
commissaire aux apports n'excde pas la moiti du capital.
c. Les appor ts en industrie :
Les apports en industrie sont possibles dans le cadre des SELARL. Ils sont en revanche proscrits
pour les SELAFA, SELCA, SELAS.
L'apporteur en industrie, mme s'il ne participe pas la formation du capital est un associ part
entire. L'apporteur en industrie reoit en contrepartie des parts reprsentatives d'industrie dans
les conditions dtermines par les statuts (nombre, rpartition, dure, droits attachs aux parts
dans le partage des bnfices, de l'actif net, des pertes ventuelles).
3. Dnomination sociale :
La dnomination sociale est librement choisie par les associs. Elle peut comporter le nom d'un ou
plusieurs associs exerant la profession au sein de la socit.
Le nom d'un ou plusieurs anciens associs ayant exerc leur profession au sein de la socit peut tre
maintenu la condition d'tre prcd du mot "anciennement". Mais cette facult cesse lorsqu'il n'existe
plus, au sein de la socit, de chirurgien-dentiste ayant exerc avec l'ancien associ dont le nom serait
maintenu.
La dnomination sociale doit tre, immdiatement, prcde ou suivie, selon le cas :
soit de la mention Socit d'exercice libral responsabilit ou de la mention S.E.L.A.R.L.
soit de la mention Socit d'exercice libral forme anonyme ou de la mention S.E.L.A.F.A. ,
soit de la mention Socit d'exercice libral en commandite par actions de chirurgiens-dentistes
ou de la mention S.E.L.C.A. ,
soit de la mention Socit d'exercice libral par actions simplifie ou de la mention S.E.L.A.S. .
et de l'nonciation de son capital.
La socit peut faire suivre ou prcder sa dnomination du nom et du sigle de l'association, du
groupement ou rseau professionnel, national ou international dont elle est membre.
Actes et documents (lettres, factures, annonces, publications diverses) destins aux tiers
Ces actes et documents doivent comporter :
la dnomination sociale de la socit prcde ou suivie immdiatement, selon le cas de l'une des
mentions nonces ci-dessus,
l'indication de la profession exerce par la socit,
l'nonciation du montant de son capital social et de son sige social,
la mention de son inscription au Tableau de l'Ordre.
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I I . Le s as so c i s d' un e so c i t d 'e x er cice libral
1. Les associs apporteur en capital
La dtention du capital social est strictement rglemente par larticle 5 et 5-1 de la loi du 31 dcembre 1990.
Selon ces articles, plus de la moiti du capital social et des droits de vote doit tre dtenue par :
des associs en exercice au sein de la socit ;
une socit constitue dans les conditions prvues l'article 220 quarter A du code gnral des impts
si les membres de cette socit exercent leur profession au sein de la socit d'exercice libral ;
Elle peut galement tre dtenue par des personnes physiques ou morales exerant la profession.
Toutefois des dcrets en Conseil d'tat pourront prvoir que ces dernires ne s'appliquent pas la
profession (loi du 2 aot 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises).
Le surplus (au maximum 49 %) ne peut tre dtenu que par certaines catgories de personnes :
des personnes physiques ou morales (S.E.L. ou S.C.P.) qui exercent la profession dentaire ;
pendant un dlai de dix ans, des personnes qui, ayant cess toute activit, ont exerc la
profession au sein de la socit en cause ;
les ayants droit des personnes physiques mentionnes ci-dessus pendant un dlai de cinq ans
suivant leur dcs ;
des personnes exerant une quelconque profession librale de sant, l'exception des :
- mdecins spcialistes en stomatologie, en oto-rhino-laryngologie, en radiologie ou en biologie
mdicale ;
- pharmaciens, masseurs-kinsithrapeutes et orthophonistes.
Il s'agit d'viter les risques de comprage .
Dans l'hypothse d'une infraction la loi, la socit dispose d'un dlai d'un an pour se mettre en
conformit. A dfaut, tout intress peut demander en justice la dissolution de la socit.
2. Limitation de la dtention du capital
Une mme personne physique ou morale ne peut dtenir de participations que dans deux S.E.L. au
maximum. Il faut bien comprendre qu'il s'agit de la dtention du capital et non de l'exercice. Ainsi :
un praticien peut dtenir du capital dans la S.E.L. o il exerce et dans une autre o il n'exerce pas.
un praticien exerant titre individuel peut dtenir des participations dans deux S.E.L. dans
lesquelles il n'exerce pas.
3. Perte de la qualit d'associ
a. Exclusion d'un associ :
L'associ exerant au sein d'une SEL peut en tre exclu :
lorsqu'il est frapp d'une mesure disciplinaire entranant une interdiction d'exercice ou de
dispenser des soins aux assures sociaux gale ou suprieure trois mois ;
lorsqu'il contrevient aux rgles de fonctionnement de la socit.
Les parts ou actions de l'associ exclu sont rachetes, soit par un acqureur agr par les associs
subsistants, soit par la socit qui doit alors rduire son capital.
b. C e s s i o n d e p a r ts :
La cession des tiers est soumise l'agrment des associs. En cas de refus d'agrment, le cdant
est en droit de demander le rachat de ses parts soit par ses co-associs soit par la socit qui devra
procder une rduction de son capital sil dtient ses parts depuis au moins deux ans moins
quil ne les ait obtenues pas voie de succession, de liquidation de communaut de biens entre
poux, ou de donation au profit dun conjoint, ascendant, ou descendant.
c. Retrait de la socit :
Rappelons que par retrait il faut entendre la facult pour un associ d'imposer ses coassocis l'obligation de lui racheter ses droits sa seule volont ou de reprendre son apport.
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Alors que dans une socit civile, l'un des associs peut se retirer sa seule volont dans les conditions prvues par les statuts et en vertu de l'article 1869 du code civil, il n'en est pas de mme
dans les socits commerciales qui ne permettent pas le retrait.
Mais une disposition particulire aux S.E.L, l'article R. 4113-19 du code de la sant publique
stipule qu'un associ peut cesser son activit professionnelle au sein de la socit en respectant le
dlai de pravis fix par les statuts et qui ne peut excder six mois.
Cependant, le texte ne prvoit pas l'obligation pour les associs restants de lui racheter ses
parts ... la question reste entire.
d. Dcs d'un associ :
Le dcs d'un associ n'entrane pas la dissolution de la socit, sauf dispositions contraires des
statuts.
Les ayants droits d'un associ peuvent devenir associs non exerant , dans le respect de la
limite (49 % du capital) fixe par l'article 5 de la loi du 31 dcembre 1990 et ce, pendant un dlai
de cinq ans compter du dcs.
e. Ces s at io n d e l'act iv it sa ns pe r t e de la q ua lit d'ass o ci :
Un associ qui cesse son exercice au sein de la socit peut demeurer associ non exerant
dans la limite de 49 % du capital.
S'il cesse toute activit, il peut demeurer associ non exerant , pendant un dlai de dix ans.
f. Retrait d'un associ appor teur en industrie :
Les parts reprsentatives d'apport en industrie sont incessibles et intransmissibles car elles sont
lies l'activit, au travail et aux connaissances de l'apporteur en industrie. Par consquent, ses
parts sont purement annules lors de son dpart.
L'Ordre admet qu'une clause d'interdiction d'exercer soit prvue pour l'apporteur en industrie
mais uniquement s'il est indemnis.
III . Fonc ti onnem ent des SE L
1. Administration des socits d'exercice libral
S.E.L.A.R.L. et S.E.L.A.F.A. (article 12 de la loi du 31 dcembre 1990)
Les organes de direction doivent obligatoirement tre des associs exerant la profession au sein
de la socit, il s'agit donc :
- des grants,
- du prsident du conseil d'administration,
- des membres du directoire,
- du prsident du conseil de surveillance,
- des directeurs gnraux,
- des deux tiers au moins des membres du conseil d'administration ou du conseil de surveillance.
S.E.L.C.A. (article 13 de la loi du 31 dcembre 1990)
Le ou les grants doivent tre pris parmi les commandits. Le ou les commandits doivent tre
des personnes physiques exerant rgulirement leur profession au sein de la socit.
Les associs commandits n'ont cependant pas la qualit de commerants mais ils rpondent
nanmoins indfiniment et solidairement des dettes sociales.
L'acquisition de la qualit d'associ commandit est soumise une dcision d'agrment prise
l'unanimit des associs commandits et qui rsulte, soit de la signature des statuts, soit, en cours
de vie sociale, d'une dcision prise dans les formes prescrites par lesdits statuts l'unanimit des
associs commandits et la majorit des deux tiers des actionnaires ; elle se perd par dcs,
retraite, dmission, radiation ou destitution.
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Les statuts peuvent prvoir une procdure de rvocation qui doit comporter une dcision prise
l'unanimit des commandits non concerns par la rvocation.
Le commandit qui quitte la socit ou ses ayants droit sont indemniss dans les conditions
prvues l'article 1843-4 du code civil (expertise).
2. Droits de vote :
Chaque associ dispose d'un nombre de voix gal celui des parts qu'il possde.
Les actions des S.E.L.A.F.A. (socits anonymes) et S.E.L.C.A. (socits en commandite par
actions) (article 8 de la loi du 31 dcembre 1990)
- Ces actions revtent la forme nominative.
- Aucun droit de vote double ne peut tre attribu aux actions dtenues par des actionnaires
autres que des professionnels en exercice au sein de la socit.
- Les actions droit de vote double sont attribues tous les professionnels actionnaires exerant
au sein de la socit. Il peut tre prvu que cette attribution est suspendue la condition d'une
anciennet dans l'actionnariat qui ne pourra dpasser deux annes.
- Les actions droit de vote double transfres perdent cette qualit si le bnficiaire n'est pas un
professionnel en exercice au sein de la socit.
usufruit/nu-propritaire : (voir jurisprudence arrt C. Cass 2 civ. 13/07/2005 n02-15.904).
SELARL :
Selon larticle 1844-3 du Code civil, lorsque les parts sociales sont greves dusufruit, le droit de
vote appartient au nu-propritaire sauf pour les dcisions relatives laffectation des bnfices o
il est rserv lusufruitier.
Toutefois, les dispositions de larticle 1844-3 prcit ntant pas impratives, les statuts peuvent y
droger et rpartir de manire diffrente le droit de vote entre lusufruitier et le nu-propritaire.
SELAFA :
Au termes de larticle L.225-110 alina 1 du Code de commerce, le droit de vote appartient lusufruitier dans les assembles ordinaires et au nu-propritaire dans les assembles extraordinaires.
Nanmoins, tout comme la SELARL, les statuts peuvent organiser de manire diffrente la rpartition du droit de vote entre lusufruitier et le nu-propritaire.
3. Comptes courants d'associs
Un dcret en conseil d'Etat rglemente les comptes d'associs et fixe notamment le montant maximum
des sommes susceptibles d'tre mises la disposition de la socit et les conditions applicables au retrait
de ces sommes.
Montant maximum des sommes pouvant tre mises la disposition de la socit :
pour les associs exerant sa profession au sein de la S.E.L. ainsi que leurs ayants droit devenus
associs : sommes limites deux fois celle de leur participation au capital social.
tout autre associ : sommes limites celle de sa participation au capital.
Pravis applicables au retrait de ces sommes :
pour les associs exerant sa profession au sein de la S.E.L. ainsi que leurs ayants droit devenus
associs : minimum six mois
tout autre associ : minimum un an
4. Relations avec l'assurance maladie
Les associs exerant leur profession au sein d'une S.E.L. doivent tre tous dans la mme situation
l'gard de la convention nationale avec les caisses maladie.
5. Par ticipation aux bnfices
Les apporteurs en capital :
- Rmunrations : Il s'agit des sommes verses aux associs exerants en contrepartie de son
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activit. L'Ordre estime que les rmunrations verses aux associs doivent tre fixes en fonction
de leur activit au sein de la socit (participation aux recettes, temps de prsence effective).
- Distribution ventuelle de dividende : Des dividendes peuvent tre verss aux porteurs de parts,
exerant ou non au sein de la socit, et prlevs sous certaines conditions sur les bnfices.
Les apporteurs en industrie :
La rmunration des apporteurs en industrie est dtermine par les statuts. Sa part dans les bnfices
est au moins gale celle de l'associ qui a le moins apport.
Hypothse d'un associ interdit d'exercer :
Sauf tre exclu, l'associ interdit temporaire conserve ses droits et obligations d'associ, l'exclusion
de la rmunration lie l'exercice des activits professionnelles.
6. La location de par ts sociales
Dans le but de faciliter la transmission des petites et moyennes entreprises des personnes physiques.
Larticle 26 la loi du 2 aot 2005 a instaur un rgime de location portant sur des actions de socits par
actions et des parts de SARL soumises limpt sur les socits au profit dune personne physique.
Lobjectif est de permettre au candidat repreneur de prendre connaissance de la socit pendant la
priode de location. Au terme de cette priode, soit il dcide dacheter les parts sociales loues, soit il
les restitue son titulaire. De son ct, le bailleur pourra utiliser la location ayant prcde la cession
pour limiter la garantie de passif laquelle il aurait sinon t tenu vis--vis de son acqureur.
Selon larticle L.239-2 du Code de commerce :
Le contrat de bail doit tre constat par acte authentique ou sous seing priv soumis une procdure
denregistrement. Il doit comporter peine de nullit, des mention dont la liste est fixe par dcret en
Conseil dtat.
Les actio ns des socits par actions et les par ts d es so c it s r esponsabilit limite constitues
dans le cadre de la loi n 90-1258 du 31 dcembre 1990 ne peuvent pas faire lobjet dun contrat
de bail sauf po ur :
l e s p ro f e s s i o n n e l s s a l a r i s
les collaborateurs libraux
Larticle 8 de la loi n90-1258 du 31 dcembre 1990 a t complt en ce sens.
7. mission dobligations :
Lordonnance du 25 mars 2004 a modifi les dispositions de larticle L.223-11du Code commerce.
Dsormais les SARL sont autorises mettre des obligations.
Les SARL pourront mettre des obligations sous les conditions suivantes :
la SARL doit avoir tabli les comptes des trois derniers exercices de 12 mois, approuvs par les
associs ;
elle doit tre tenue de dsigner un commissaire aux comptes et pour cela, avoir dpass, la clture
d'un exercice, deux des trois seuils suivants : total de bilan 1.550.000 euros ; chiffre d'affaires annuel
hors taxes 3.100.000 euros ; nombre moyen de salaris 50.
La dcision d'mission des obligations est prise par l'assemble gnrale ordinaire des associs. Elles
sont obligatoirement nominatives.
Cette facult est offerte aux SELARL de chirurgiens dentistes, mais compte tenu des seuils fixs, elle sera
rarement utilise voire, jamais.
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IV. Exercice de la profession :
a p p l i c a t i on d e s a r ticles R. 4127-272, R.4127- 275 e t R . 4127-276 du code de la sant pu blique :
1. Le remplacement
Notre commentaire propos du remplacement des associs exerant dans le cadre d'une S.C.P. peut,
par analogie, s'appliquer aux membres d'une S.E.L.
Deux solutions peuvent donc intervenir :
a. la socit accepte le remplaant propos par l'associ absent : le contrat conclu entre le remplac
et le remplaant doit tre contresign par la socit.
b. si la socit refuse le remplaant propos, elle doit pourvoir au remplacement et conclure le
contrat. Cela est galement valable dans l'hypothse o le remplac est dans l'impossibilit de
manifester sa volont.
D'autre part, le principe a t galement retenu que tous les honoraires du remplaant sont verss dans
la masse commune et que l'associ absent verra sa part des bnfices ampute des charges affrentes au
remplacement.
Concernant les E.U.R.L., il nous semble inutile que le contrat de remplacement conclu avec l'unique
associ en exercice soit contresign par la socit.
2. L'assistanat :
Les S.E.L. (quelles soient unipersonnelles ou pas) peuvent s'adjoindre un seul praticien ou tudiant.
(circulaire n1226 du 18 juin 2001 et circulaire n1361 du 7 avril 2005).
Le contrat dassistanat doit tre conclu entre la SEL et lassistant (praticien diplm ou tudiant).
En consquence, quel que soit le nombre dassoci exerant au sein dune SEL, il ne pourra y avoir
quun seul assistant.
3. L ' e x e rcice annexe :
Les associs d'une S.E.L. peuvent, dans les conditions fixes aux articles R. 4127-271 et 4127-272 du
code de dontologie, avoir un exercice annexe.
Par ailleurs, il faut galement rappeler les dispositions de larticle R 4127-276 du Code de la sant
publique galement applicable aux SEL, qui interdit un chirurgien dentiste titulaire de son cabinet
dentaire et ayant une activit annexe de se faire assister (en dehors des exceptions prvues par cet
article).
Afin de respecter larticle R.4127-276 susvis, le Conseil national a dcid dinterdire quune SEL puisse
sadjoindre un collaborateur lorsque lun des associs a une activit annexe en dehors des exceptions
prvues audit article. (cf. circulaire n1381 du 30 mars 1006)
4. Sanctions disciplinaires associs/SEL :
La SEL est soumise aux mmes dispositions disciplinaires applicables la profession.
Ainsi, la SEL ne peut faire lobjet de poursuites disciplinaires indpendamment de celles qui seraient
intentes contre un ou plusieurs associs exerant leur profession en son sein par application de
larticle R.4113-18 du Code de la sant publique.
Par ailleurs, si un associ dune SEL a fait lobjet dune sanction disciplinaire devenue dfinitive
linterdisant dexercer la profession, la SEL dont il est membre ne pourra pas se faire assister pendant
toute la dure de la sanction. (cf circulaire n1381 du 30 mars 2006).
La seule solution reste la possibilit de faire appel un locataire au moyen du contrat de location dun
local amnag pour lexercice de lart dentaire, avec toutes les conditions qui y sont attaches (bail dune
dure minimale de six ans en vertu de larticle 57 A de la loi de 1989 sur les baux professionnels).
5. Demande de drogation dexercice transitoire dun praticien dans deux cabinets dont il deviendrait
propritaire et SEL
Lexercice simultan tait rserv exclusivement aux chirurgiens dentistes exerant titre individuel.
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CONTRATS
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Cette drogation leur permettait dexercer dans deux cabinets (en attendant de trouver un acqureur)
pendant une dure limite 6 mois (3 mois renouvelable une fois) sous rserve que le praticien intress justifie la mise en vente de son cabinet dentaire.
Dans un souci dquit, le Conseil national a tendu cette possibilit :
Au chirurgien dentiste qui exerce titre individuel et qui souhaite intgrer une SEL
Au chirurgien dentiste exerant dans le cadre dune SEL et qui envisage de crer ou racheter un
cabinet dentaire pour se retirer de la socit dexercice dans un dlai bien dfini lavance.
Le d o ss i er de v r a c o m p o r ter :
La demande motive du praticien imprativement accompagne de lavis du ou des Prsidents des
conseils dpartementaux concerns ainsi que lavis des associs de la SEL
SEL ou de la SCP
L engagement sur lhonneur du praticien, lissue des 6 mois, de fermer son cabinet dentaire,
le vendre ou le mettre en location.
Le justificatif de mise en vente du cabinet dentaire concern
Le praticien sollicitant cette drogation, perd ds la demande la facult de se faire assister. Toutefois, le
praticien qui a dj un collaborateur pourra le conserver.
Il appartient au conseil dpartemental de vrifier lissue de la priode de drogation que le cabinet soit
ferm, vendu ou mis en location.
V. Les dif frents rgimes sociaux dans les SEL
1. Les SELARL
Associ grant majoritaire et associ grant d'une socit unipersonnelle :
Tant pour leurs fonctions de grant que pour leur exercice professionnel, le grant majoritaire et
l'associ grant d'une socit unipersonnelle sont soumis aux mmes obligations que les employeurs
et travailleurs indpendants. Il est considr comme exerant, au regard de la scurit sociale, une
activit non salari.
Associ grant minoritaire :
Sil peroit des rmunrations dans le cadre de ses fonctions de grant, le grant minoritaire est assujetti au rgime gnral de la scurit sociale et, le cas chant, au rgime complmentaire de retraite
des cadres. Concernant son exercice professionnel, il a toujours le choix entre un exercice salari ou
libral.
Associ majoritaire non grant et associ minoritaire non grant :
Concernant son exercice professionnel, l'associ majoritaire et l'associ minoritaire non grant ont le
choix entre un exercice salari ou libral.
2. Les SELAFA :
SELAFA conseil dadministration
- Le prsident du Conseil dadministration :
Le prsident du conseil dadministration peut cumuler sa fonction avec un contrat de travail. Il
relve du mme statut social que les salaris. Celui-ci est affili en tant que tel au rgime gnral
de la scurit sociale. Cependant, cette assimilation ne permet pas au prsident de bnficier de
certaines mesures protectrices prvues pour les salaris tels que lassurance-chmage sauf en cas
de cumul avec un contrat de travail.
- Le directeur gnral :
Le directeur gnral bnficie du mme statuts social que les salaris et relve donc du rgime
gnral de la scurit sociale.
I l fa ut p rci ser qu un e m me pers on ne peu t cum ul er l a fonc tion d e Pr si den t du Cons eil
d a d m i n i s t r a t i o n e t d e d i r e ct e ur g nr a l.
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- Les administrateurs :
Les administrateurs ont le choix entre un exercice salari ou libral. Linterdiction du cumul
dicte par la loi sur les socits commerciales entre le mandat dadministrateur et le contrat de
travail ne sapplique pas aux socits dexercice libral.
- Actionnaires :
Les actionnaires exerant leur profession au sein de la SELAFA peuvent opter pour un exercice
libral ou un exercice salari.
SELAFA directoire et conseil de surveillance
- Le directoire :
Les membres du directoire peuvent cumuler leurs fonctions avec un contrat de travail. Ils relvent
du mme statut fiscal et social que les salaris tout comme le prsident du Conseil dadministration et du directeur gnral.
- Conseil de surveillance :
En principe les membres du conseil de surveillance peuvent, dans la limite du tiers des membres
en fonctions, cumuler leur mandat avec un contrat de travail. Cependant, cette rgle du tiers
ne sapplique pas pour les SELAFA conformment larticle 12-2 de la loi du n90-1258 du
31 dcembre 1990. Ces derniers peuvent donc bnficier dun contrat de travail sans limitation.
3. SELCA
Le grant commandit est soumis au rgime spcial dallocations familiales, dassurance-vieillesse et dassurance maladie-maternit des non-salaris. Il est donc ncessairement travailleur libral indpendant.
En revanche, lassoci commandit a le choix entre un exercice libral ou salari.
Les membres du conseil de surveillance peuvent tre lis la socit par un contrat de travail.
4. SELAS
Dans le cadre dune SELAS, les associs jouissent dune grande libert pour fixer dans les statuts les
organes de direction ainsi que leur fonctionnement. Toutefois, la loi prcise que la socit doit tre
reprsente par un prsident (article L.227-6 alina 1 du Code de commerce).
Les statuts peuvent galement prvoir la cration dun organe collgial compos dun prsident et
dautres dirigeants.
Sauf disposition contraire des statuts, les dirigeants de la SELAS peuvent cumuler leurs fonctions avec
un contrat de travail.
Dun point de vu social, le prsident et les autres dirigeants sont obligatoirement affilis au rgime
gnral de la scurit sociale.
Lassoci exerant la profession au sein de la SELAS a le choix entre un exercice libral ou un exercice
salari.
LES FORMALITS ACC OM PLIR :
A. Inscription au Tableau
La demande doit tre prsente collectivement par les associs et adresse au conseil dpartemental de
l'Ordre du sige de la socit par lettre recommande avec avis de rception.
Les pices suivantes doivent tre fournies :
un exemplaire des statuts et, s'il en a t tabli, du rglement intrieur,
un certificat d'inscription au Tableau de chaque associ ou, pour les associs non encore inscrits,
la justification de la demande d'inscription,
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une attestation du greffier du tribunal de commerce du lieu du sige social, constatant le dpt
au greffe de la demande et des pices ncessaires l'immatriculation ultrieure de la socit au
registre du commerce,
une attestation des associs indiquant :
- la nature et l'valuation distincte de chacun des apports effectus par les associs,
- le montant du capital social, le nombre, le montant nominal et la rpartition des parts sociales
ou actions reprsentatives de ce capital,
- l'affirmation de la libration totale ou partielle des apports concourant la formation du capital
social.
Il faut rappeler que selon l'article R. 4112-4 du code de la sant publique, l'inscription ne peut tre refuse que si les statuts ne sont pas conformes aux dispositions lgislatives et rglementaires en vigueur.
Elle peut cependant tre refuse si les conventions comportent des engagements incompatibles avec
les rgles dontologiques ou susceptibles de priver le praticien de son indpendance professionnelle
(article L 4113-11 du code de la Sant publique).
B. Aprs inscription au Tableau
Aprs l'inscription, un avis de constitution reprenant succinctement les principales caractristiques de
la socit doit tre publi dans un journal d'annonces lgales du lieu du sige social.
La socit est ensuite immatricule au registre du commerce et des socits tenu au greffe du tribunal
de commerce du lieu du sige social de la socit.
Bien entendu toute modification des statuts ou des lments mentionns dans lattestation des associs
doit tre communique au conseil dpartemental.
C. DEPOT DES COMPTES DES SEL SUITE AU DECRET N 2006-1566 DU 11 DECEMBRE 2006
MODIFIANT LE DECRET N 67-236 DU 23 MARS 1967 SUR LES SOCIETES COMMERCIALES :
La publication du dcret n 2006-1566 du 11 dcembre 2006 sur les socits commerciales est loccasion de rappeler le caractre obligatoire du dpt au greffe des comptes des socits dexercice libral.
Les lments suivants doivent tre rappels :
Quelles sont les socits concernes par ce dpt obligatoire ?
Dans la profession, ce sont les socits dexercice libral (SELARL, SELAFA, SELCA, SELAS).
Quand dposer les comptes annuels ?
Une assemble gnrale pour approuver les comptes doit tre tenue dans les 6 mois compter de
la date de clture de lexercice social. A compter de la date de la tenue de cette assemble, la SEL
dispose dun dlai dun mois pour dposer ses comptes annuels au greffe.
Dans le cas dune clture au 31 dcembre d'une anne N par exemple, les comptes doivent tre
dposs avant le 31 juillet de l'anne N+1.
Documents produire pour le dpt des comptes annuels :
L'ensemble de ces documents sont produire en double exemplaire certifis conformes par le reprsentant lgal :
le bilan (actif, passif), le compte de rsultat
les annexes
le rapport de gestion
le procs verbal de l'assemble d'approbation des comptes ou extrait contenant la proposition
vote d'affectation du rsultat.
le cas chant, le rapport du Commissaire aux Comptes.
Rcpiss du dpt :
Depuis le dcret n 2006-1566 du 11 dcembre 2006 sur les socits commerciales, lorsque lassoci
unique est seul grant de la socit (cas des SELARL unipersonnelles), il doit prsent porter, dans le
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registre ct et paraph o sont consigns les dcisions sociales, le rcpiss du dpt au registre du
commerce et des socits du rapport de gestion, de linventaire et des comptes annuels.
Sanction :
Le dpt des comptes au greffe est une obligation lgale qui doit tre effectue tous les ans.
Il est important de noter que ce dpt est obligatoire pour ces socits et que le non dpt expose,
depuis le dcret n 2006-1566 du 11 dcembre 2006 sur les socits commerciales, l'entreprise des
poursuites par le Procureur de la Rpublique et une amende prvue pour les contraventions de cinquime classe, soit 1 500 euros au plus, montant qui peut tre port 3 000 euros en cas de rcidive.
ASPECTS FISCAUX :
Principales co nsquences fiscales pour la socit :
Les S.E.L.A.F.A., S.E.L.A.R.L., S.E.L.C.A. sont imposes l'impt sur les socits (I.S.). Seules peuvent
conserver le rgime des B.N.C. les S.E.L.-E.U.R.L. n'ayant pas opt pour l'I.S.
En consquence, la comptabilit doit tre tenue sous la forme des engagements (crances, donc
honoraires, acquises, mme non encaisses, dettes ou factures relatives l'exercice, par exemple les
congs pays, mme non rgls). Il sera prudent de recourir aux services d'un expert-comptable.
L'adhsion aux associations agres n'est pas possible.
L'assiette de la taxe professionnelle comprend la rmunration des dirigeants.
Perception de la taxe d'apprentissage (0,50 % des salaires).
En fin d'exercice, inventaire des stocks et des travaux en cours.
Tenue d'une assemble des associs selon les formes prvues pour les socits commerciales.
Pri ncipal es co ns quences f iscal es po ur les ass ocis :
Interdiction de comptes-courants d'associs dbiteurs (c'est--dire prlever des sommes suprieures la
rmunration, mme provisoirement).
Limitation des montants, de la rmunration et des dlais de remboursement des comptes-courants
d'associs.
En cas de cession des droits sociaux, l'acqureur ne peut dduire les intrts des emprunts.
Taxe sur vhicules automobiles utiliss professionnellement par les associs.
Le statut fiscal des praticiens exerant dans les S.E.L. variera selon que celles-ci seront des S.E.L.A.F.A.
(salaires), des S.E.L.A.R.L.-S.E.L.C.A. (rmunrations des grants). La rmunration du travail ne doit
pas tre sous-estime afin de dgager plus de dividendes distribus en fonction des parts sociales, ni
sur-estimes au point d'aboutir un rsultat ngatif.
Par assimilation avec les S.C.P., galement socits d'exercice mais fonctionnant comme des socits de
personnes, il est logique de considrer que la distribution de dividendes ventuels devrait rpondre aux
critres dfinis par l'article 23 du dcret n 78-906 du 24 aot 1978 codifi.
Enfin, il est utile de rappeler que le droit fiscal s'attache plus au fond qu' la forme et que l'administration a la possibilit de requalifier des revenus en fonction de la ralit de leur origine, rejetant des
constructions juridiques qui n'auraient comme autre but que d'chapper l'impt.
Des simulations srieuses dmontrent que jusqu' 150 000 euros de bnfices distribus, quel que soit
leur mode, l'avantage reste au statut fiscal des B.N.C. Mais en la matire, la lgislation varie et peut
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induire des carts, en gnral peu significatifs et toujours provisoires, entre les divers statuts fiscaux
envisageables.
En conclusion, il apparat que la recherche d'un avantage fiscal alatoire ne compense pas, pour
l'exercice de notre profession, la lourdeur administrative, juridique et comptable des S.E.L.
Cession du cabinet dentaire une SEL et question de lexonration des plus-values professionnelles :
(Voir notre circulaire n1373 du 18/01/2006)
Cette circulaire complte la prcdente (n 1355, du 06/01/2005 : Conditions dexonration des plusvalues , qui prcisait les conditions dexonrations des plus-values professionnelles en cas de cession
de branche complte dactivit ou de clientle librale, entre le 16 juin 2004 et 31 dcembre 2005),
tant donn que la loi de finances rectificative pour 2005 (n 2005-1720 du 30 dcembre 2005 -J.O.
du 31 dcembre 2005) a prennis, en le modifiant, ce rgime temporaire dexonration des plus-values
professionnelles.
1. Situation ancienne :
La loi relative au soutien la consommation et linvestissement du 9 aot 2004 ( renforce par la loi
de finances rectificative pour 2004 n 2004-1485 du 30 dcembre 2004 parue au J.O. le 31 dcembre
2004) avait ainsi mis en place un dispositif temporaire dexonration d'impt sur le revenu ou d'impt
sur les socits des plus-values professionnelles ralises l'occasion de la cession entre le 16 juin 2004
et 31 dcembre 2005 d'une activit commerciale, industrielle, artisanale ou librale, lorsque la valeur
des lments de la branche complte d'activit cde servant d'assiette aux droits d'enregistrement
n'excde pas 300 000 euros.
Ce dispositif permettait lexonration des plus-values ralises du fait :
de cessions dactivits par une socit ;
de la cession dune entreprise individuelle.
Rserv aux cessions titre onreux, ce dispositif a prvu des restrictions lorsquil existe des liens entre
le cdant et le cessionnaire afin dviter les oprations abusives et de rserver le dispositif aux vritables
reprises dactivit.
Enfin, lexonration ntait pas applicable aux plus-values ralises sur les immeubles et sur les parts de
socits professionnelles.
2. Situation nouvelle :
Ces nouvelles dispositions sont dsormais codifies au nouvel article 238 quindecies du code gnral
des impts, et sappliquent aux transmissions ralises partir du 1er janvier 2006.
a. Exonration totale : (lorsque la valeur est < ou = 300 000 euros)
Ce dispositif impose une nouvelle condition pour le cdant : lactivit librale doit avoir t
exerce au moins pendant 5 ans ( la date de sa transmission).
Le nouveau dispositif dexonration des plus-values impose toujours labsence de lien entre le
cdant et le cessionnaire, pendant une priode de trois ans suivant la cession.
dfaut, lexonration sera remise en cause avec application des intrts de retard (article 1727
du code gnral des impts) et ventuellement des pnalits de droit commun.
Ce dispositif sapplique galement (cest nouveau) aux transmissions dentreprises ralises titre
gratuit, ainsi quaux transmissions portant sur lintgralit des parts de socit de personnes
(dtenues par le contribuable y exerant son activit professionnelle, qui doit donc cesser son activit professionnelle dans le cadre de la socit dont il a transmis les titres).
b. Exonration partielle :
Une exonration dgressive des plus-values dgages lors de la transmission est institue lorsque
la valeur de lentreprise transmise est comprise entre 300 000 et 500 000 euros.
Par exemple, la plus-value relative la cession dune entreprise valant 400 000 euros, intgralement taxe avant, est aujourdhui exonre 50%. Calcul = (500 000 valeur des lments
transmis) / 200 000.
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A r t. 238 qui ndecies du CGI :
I. - Les plus-values soumises au rgime des articles 39 duodecies 39 quindecies et ralises dans le cadre
d'une activit commerciale, industrielle, artisanale, librale ou agricole l'occasion de la transmission d'une
entreprise individuelle ou d'une branche complte d'activit autres que celles mentionnes au V sont exonres pour :
1 La totalit de leur montant lorsque la valeur des lments transmis servant d'assiette aux droits d'enregistrement mentionns aux articles 719, 720 ou 724 ou des lments similaires utiliss dans le cadre
d'une exploitation agricole est infrieure ou gale 300 000 euros ;
2 Une partie de leur montant lorsque la valeur des lments transmis servant d'assiette aux droits d'enregistrement mentionns aux articles 719, 720 ou 724 ou des lments similaires utiliss dans le cadre
d'une exploitation agricole est suprieure 300 000 euros et infrieure 500 000 euros.
Pour l'application du 2, le montant exonr des plus-values est dtermin en leur appliquant un taux
gal au rapport entre, au numrateur, la diffrence entre le montant de 500 000 euros et la valeur des
lments transmis et, au dnominateur, le montant de 200 000 euros.
II. - L'exonration prvue au I est subordonne aux conditions suivantes :
1 L'activit doit avoir t exerce pendant au moins cinq ans ;
2 La personne l'origine de la transmission est :
a) Une entreprise dont les rsultats sont soumis l'impt sur le revenu ou un contribuable qui exerce son
activit professionnelle dans le cadre d'une socit dont les bnfices sont, en application des articles 8
et 8 ter, soumis en son nom l'impt sur le revenu ;
b) Un organisme sans but lucratif ;
c) Une collectivit territoriale, un tablissement public de coopration intercommunale ou l'un de leurs
tablissements publics ;
d) Une socit soumise l'impt sur les socits qui rpond cumulativement aux conditions suivantes :
- elle emploie moins de deux cent cinquante salaris et soit a ralis un chiffre d'affaires annuel infrieur
50 millions d'euros au cours de l'exercice, soit a un total de bilan infrieur 43 millions d'euros ;
- son capital ou ses droits de vote ne sont pas dtenus hauteur de 25 % ou plus par une entreprise ou
par plusieurs entreprises ne rpondant pas aux conditions du prcdent alina de manire continue
au cours de l'exercice. Pour la dtermination de ce pourcentage, les participations de socits de capital-risque, des fonds communs de placement risques, des socits de dveloppement rgional, des
socits financires d'innovation et des socits unipersonnelles d'investissement risque ne sont pas
prises en compte la condition qu'il n'existe pas de lien de dpendance au sens du 12 de l'article 39
entre la socit en cause et ces dernires socits ou ces fonds. Cette condition s'apprcie de manire
continue au cours de l'exercice ;
3 En cas de transmission titre onreux, le cdant ou, s'il s'agit d'une socit, l'un de ses associs qui
dtient directement ou indirectement au moins 50 % des droits de vote ou des droits dans les bnfices
sociaux ou y exerce la direction effective n'exerce pas, en droit ou en fait, la direction effective de l'entreprise cessionnaire ou ne dtient pas, directement ou indirectement, plus de 50 % des droits de vote ou
des droits dans les bnfices sociaux de cette entreprise.
III. - Est assimile une branche complte d'activit l'intgralit des droits ou parts dtenus par un contribuable qui exerce son activit professionnelle dans le cadre d'une socit dont les bnfices sont, en application des articles 8 et 8 ter, soumis en son nom l'impt sur le revenu et qui sont considrs comme des lments d'actif affects l'exercice de la profession au sens du I de l'article 151 nonies.
Lorsqu'il est satisfait aux conditions prvues aux 1 et 3 du II, les plus-values ralises l'occasion de la
transmission de droits ou parts mentionns au premier alina du prsent III sont exonres pour :
1 La totalit de leur montant lorsque la valeur vnale des droits ou parts transmis est infrieure ou gale
300 000 euros ;
2 Une partie de leur montant lorsque la valeur vnale des droits ou parts transmis est suprieure
300 000 euros et infrieure 500 000 euros.
Pour l'application du 2, le montant exonr des plus-values est dtermin en leur appliquant un taux
gal au rapport entre, au numrateur, la diffrence entre le montant de 500 000 euros et la valeur des
titres transmis et, au dnominateur, le montant de 200 000 euros.
Pour la dtermination des seuils mentionns aux 1 et 2, il est tenu compte de la transmission de l'intgralit des droits ou parts dfinis au premier alina ainsi que des transmissions ralises au cours des
cinq annes prcdentes.
Par drogation au V, les dispositions du prsent III s'appliquent aux plus-values ralises sur les droits ou
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parts de socits dont l'actif est principalement constitu de biens immobiliers btis ou non btis affects par
la socit sa propre exploitation ou de droits ou parts de socits dont l'actif est principalement constitu
des mmes biens, droits ou parts.
En cas de transmission titre onreux de droits ou de parts ouvrant droit l'exonration prvue au
deuxime alina, le cdant ne doit pas dtenir directement ou indirectement de droits de vote ou de droits
dans les bnfices sociaux de l'entreprise cessionnaire.
IV. - L'exonration prvue aux I et III est remise en cause si le cdant relve de l'une des situations mentionnes au 3 du II et au dernier alina du III un moment quelconque au cours des trois annes qui suivent
la ralisation de l'opration ayant bnfici du rgime prvu au prsent article.
V. - Sont imposes dans les conditions de droit commun les plus-values ralises l'occasion de la transmission de l'entreprise individuelle ou de la branche complte d'activit portant sur :
1 Des biens immobiliers btis ou non btis ;
2 Des droits ou parts de socits dont l'actif est principalement constitu de biens immobiliers btis ou non
btis ou de droits ou parts de socits dont l'actif est principalement constitu des mmes biens, droits
ou parts.
VI. - Pour l'application des dispositions prvues aux III et V, les droits affrents un contrat de crdit-bail
conclu dans les conditions prvues au 2 de l'article L. 313-7 du code montaire et financier sont assimils
des lments de l'actif.
Pour l'application des dispositions prvues au III, les biens mentionns au I du A de l'article 1594-0 G ne
sont pas considrs comme affects l'exploitation de l'activit.
VII. - La transmission d'une activit qui fait l'objet d'un contrat de location-grance ou d'un contrat comparable peut bnficier du rgime dfini au I si les conditions suivantes sont simultanment satisfaites :
1 L'activit est exerce depuis au moins cinq ans au moment de la mise en location ;
2 La transmission est ralise au profit du locataire.
Pour l'apprciation des seuils mentionns aux 1 et 2 du I, il est tenu compte de la valeur des lments de
l'activit donne en location servant d'assiette aux droits d'enregistrement mentionns aux articles 719, 720
ou 724 ou de la valeur des lments similaires utiliss dans le cadre d'une exploitation agricole mise en location.
VIII. - L'option pour le bnfice du rgime dfini au prsent article est exclusive de celui des rgimes prvus
au I de l'article 41, au I ter de l'article 93 quater, aux articles 151 septies, 151 octies et 151 octies A, au II
de l'article 151 nonies et aux articles 210 A 210 C et 210 E.
IX. - Les dispositions du prsent article s'appliquent aux transmissions ralises compter du 1er janvier
2006. ).
Annexe : M ISE EN G ARDE ( a dr e s s e r a u x p r a t i c i e n s )
E x o n r a t i o n d e s p l u s - v a l u e s p ro f e s s i o n n e l l e s :
Conformment la loi de finances rectificative pour 2005 (n 2005-1720 du 30 dcembre 2005 -J.O.
du 31 dcembre 2005), le rgime temporaire dexonration des plus-values professionnelles, en cas de
cession de branche complte dactivit (fonds libral), a t prennis.
Les conditions pour bnficier de lexonration totale sont :
le cdant est une socit, ou une entreprise individuelle
transmission de lactivit librale partir du 1er janvier 2006.
la valeur des lments de la branche complte d'activit cde servant d'assiette aux droits
d'enregistrement n'excde pas 300 000 euros.
lactivit librale doit avoir t exerce au moins pendant 5 ans ( la date de sa transmission).
absence de liens entre le cdant et le cessionnaire pendant une priode de trois ans suivant
la cession. (le cdant ne doit pas exercer, en droit ou en fait, la direction effective de
l'entreprise cessionnaire ou ne doit pas dtenir, directement ou indirectement, plus de 50 %
d e s d ro i t s d e v o t e o u de s dro i t s d a n s l e s b n f i c e s s o c i a u x d e c e t t e e n t r e pr i s e) .
dfaut, lexonration sera remise en cause avec application des intrts de retard (article 1727 du code
gnral des impts) et ventuellement des pnalits de droit commun.
Ce dispositif sapplique galement (cest nouveau) aux transmissions dentreprises ralises titre
gratuit, ainsi quaux transmissions portant sur lintgralit des par ts de socit de personnes
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( d t e nu es pa r le c on t ri b uab l e y e x er ant s o n a ct i v it p ro f es s i o n n el l e, q u i do i t d o n c ce s s er s o n
a c t i v i t p r o f e s s i o n n e l l e d a n s l e c a d r e d e l a s o c i t d o n t i l a t r a n s m i s l e s t i t r es ).
Il existe aussi une exonration partielle lorsque la valeur de lentreprise transmise est comprise entre
3 0 0 0 0 0 e t 5 0 0 0 0 0 e u ros.
Ces nouvelles dispositions sont dsormais codifies au nouvel article 238 quindecies du CGI.
F - SOCIT EN PARTICIPATION (SEP)

LA SOCIETE EN PARTICIPATION
I. Dispositions lgislatives :
Les articles 22 et 23 de la loi du 31 dcembre 1990 sur les SEL prvoient la possibilit pour tous les
professionnels exerant une profession librale soumise un statut lgislatif ou rglement ou dont le
titre est protg dexercer leur activit sous forme de socits en participation.
Les socits de participation (SEP) de chirurgiens-dentistes sont rgies plus particulirement par les
articles D.4113-102 et D.4113-103 du Code de la sant publique (ancien article 1er et 2 du dcret
n 92-832 du 24 aot 1992 codifi par la loi n2004-802 du 29 juillet 2004) et par les articles 1871
1872-1 du code civil.
II. Caractristiques de la SEP :
Absence de personnalit morale
La terminologie juridique socit est peu approprie car ce terme recouvre normalement lexistence
dune personne morale. Or, la socit en participation est dpourvue de personnalit morale, ce qui
entrane les consquences suivantes :
- elle n'a pas de patrimoine ; les associs ne peuvent, de ce fait, lui faire que des apports en
jouissance ou en industrie ou des biens une indivision constitue entre eux,
- les actions en justice doivent tre intentes par ou contre les associs pris individuellement,
- la socit ne peut pas tre mise en redressement judiciaire,
- la socit elle-mme ne peut avoir de personnel salari ou souscrire un bail
- Chaque associ contracte en son nom propre avec les tiers et se trouve seul engag leur gard
conformment larticle 1872-1 alina 1 du Code civil.
Les as so cis :
Les associs dune socit en participation doivent tre au moins deux.
Les associs sont tenus solidairement et indfiniment l'gard des tiers des engagements pris par
chacun d'eux en qualit d'associ.
La SEP ne peut comporter que des associs exerant la mme profession
Le capital
Aucun capital social nest exig
Dure :
La dure peut tre illimite, ce qui est une relle innovation juridique.
Objet, fonctionnement et conditions
En vertu de l'article 1871, 2me alina, les associs conviennent librement de l'objet, du fonctionnement
et des conditions de la socit en participation.
Il existe toutefois des restrictions cette libert.
La convention fondant la socit ne peut droger aux dispositions :
- de l'ar ticle 1832 concernant la dfinition du contrat de socit : la socit est un contrat par lequel
deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en commun des biens ou leur industrie, en vue de
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partager le bnfice ou de profiter de l'conomie qui pourra en rsulter. Les associs s'engagent contribuer aux pertes ,
de l'article 1832-1 relatif la participation des poux la constitution du contrat de socit,
de l'article 1833 disposant que : toute socit doit avoir un objet licite et tre constitue dans
l'intrt commun des associs",
de l'ar ticle 1836, 2me alina, interdisant d'augmenter les engagements d'un associ sans le consentement de celui-ci,
de l'article 1841 interdisant l'appel public l'pargne,
de l'article 1844, alina 1er, excluant un associ de la participation aux dcisions collectives,
de l'article 1844-1, 2me alina, prohibant toute stipulation attribuant un associ la totalit du
profit procur par la socit ou l'exonrant de la totalit des pertes, celle excluant un associ totalement
du profit ou mettant sa charge la totalit des pertes .
Si le contrat de la socit en participation ne prvoit pas des modalits diffrentes, les dcisions sont
prises l'unanimit des associs non concerns.
L e s r g l e s d e f o r me :
a. Contrat crit :
Il est ncessaire d'tablir un contrat crit soumis au conseil dpartemental de l'Ordre en vertu des
articles R.4127-279 du Code de la sant publique et L. 4113-9 du code de la Sant publique.
b. Mesures de publicit :
Suivant les dispositions de l'article D.4113-102 du Code de la sant publique, la constitution d'une
socit en participation vise au titre II de la loi du 31dcembre 1990 donne lieu l'insertion d'un
avis dans un journal habilit recevoir les annonces lgales de chacun des lieux d'exercice. L'avis
contient la dnomination, l'objet et l'adresse des lieux d'exercice. Il est communiqu au pralable au
conseil dpartemental de l'Ordre de chacun des lieux d'exercice.
Il faut ici rappeler, pour viter toute ambigut, que la pluralit des lieux d'exercice ne saurait
signifier qu'il peut tre drog aux dispositions des rgles dontologiques de l'article R.4127-270 du
Code de la sant publique ainsi qu'il est prcis ci-aprs.
c. Imprims professionnels des associs :
En vertu de l'article D.4113-103 du Code de la sant publique, l'appartenance la socit en
participation, avec la dnomination de celle-ci, doit tre indique dans les actes professionnels et les
correspondances de chaque associ.
Les rgles de fond :
Chacun des associs est soumis aux dispositions du code de la Sant publique, en consquence :
- la socit en participation n'ayant pas de personnalit morale et donc n'exerant pas la profession,
aucune plaque professionnelle ne peut tre appose au nom de la socit, chacun des praticiens
associs pouvant apposer sa plaque ;
- chacun des associs doit justifier (article R.4127-269 du Code de la sant publique) :
1. du droit la jouissance, en vertu de titres rguliers, d'un local professionnel, d'un mobilier
meublant et d'un matriel technique suffisant ;
2. de la proprit des documents concernant tous renseignements personnels aux malades ;
- les associs doivent indiquer leurs conditions d'exercice qui devront tre conformes aux dispositions de l'article R.4127-270 du Code de la sant publique. Chacun des associs peut avoir, dans
les conditions fixes par le code de dontologie, un exercice secondaire ou annexe ;
- les dispositions de l'article R.4127-276 du Code de la sant publique s'appliquent aux socits en
participation qui ont pour objet l'exploitation d'un cabinet dentaire avec partage de bnfices et
celles qui ont pour objet la mise en commun de moyens comportant des clauses d'exercice.
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LE RETRAIT DE L'ASSOCIATION :
Le praticien qui se retire est libre de se rinstaller o bon lui semble, dans la mesure o il ne cde pas
ses droits.
L'article 23, alina 3, de la loi du 31 dcembre 1990 dispose que la convention peut prvoir le
versement d'une indemnit compensatrice en cas de retrait de l'un des associs.
Une telle convention parat en effet devoir tre envisage dans le cas o l'un des associs est le seul
apporteur du cabinet o exercent un ou plusieurs associs.
En effet, par leur travail, ceux-ci ont concouru augmenter la clientle du cabinet dont le titulaire reste
le seul propritaire.
En contrepartie, il semble quitable, dans un tel cas, que le praticien retrayant et percevant une indemnit
de dpart se voit imposer une obligation de non-rinstallation pendant une certaine dure et dans un
certain rayon.
Les associs peuvent convenir que l'associ rempli de ses droits renoncera aux dispositions de l'article
R.4127-278 du Code de la sant publique.
RECOMMANDATIONS :
I. Dnomination
L'article 22 de la loi du 31 dcembre 1990 exige que la socit ait une dnomination.
Celle-ci pourra :
soit comporter les noms des praticiens associs ou de certains d'entre eux avec la mention et
autres , s'il s'agit d'une socit de mise en commun des honoraires ;
soit tre constitue d'un vocable arbitraire dans la mesure o celui-ci n'est pas contraire la
dignit professionnelle ou de nature crer la confusion avec d'autres cabinets, s'il s'agit d'une
socit de mise en commun de moyens.
I I. A p p o r t s
Dans une telle socit, chacun reste propritaire de ses apports qui sont donc effectus en jouissance.
Mais ces apports peuvent tre placs sous le rgime de l'indivision (article 1872 du code civil).
Une telle formule est dconseiller parce que chaque propritaire indivis peut faire cesser cette indivision tout moment (article 815 du code civil), avec toutes les consquences que cela suppose.
Si toutefois une indivision tait dcide, il conviendrait d'envisager les modalits du maintien de cette
indivision pendant une certaine dure, ce que la loi autorise.
III. A d m i s s i o n e t r v o c a t i o n d ' u n a s s o c i
Il faut en prvoir les conditions faute de quoi une dcision en la matire doit tre prise l'unanimit
(article 23 alina 2 de la loi).
IV. Bnfices et per tes
Encore que le code civil laisse toute latitude aux associs de rgler ce problme leur convenance,
le conseil national recommande expressment que les statuts prvoient des dispositions analogues
celles prvues en la matire pour les S.C.P. :
intrts servis sur le montant des apports de chaque associ (le taux lgal tant suggr),
rpartition du surplus selon des critres strictement professionnels : recettes, temps de prsence...
Les pertes ventuelles doivent toujours tre supportes dans les mmes proportions que les bnfices.
V. Responsabilit des associs
A l'gard des patients, chaque associ est entirement responsable des actes et soins qu'il excute ou
dispense. En consquence, il lui est recommand de souscrire personnellement une assurance responsabilit civile.
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V I. Re lation s ave c l'a d min istra tion fisca le
La socit en participation est soumise de plein droit au rgime des socits de personnes. Elle peut toutefois opter pour son assujettissement l'impt sur les socits.
Les praticiens garderont la responsabilit de leur choix.
Rgi me fis cal et social des asso cis
Le rgime fiscal normal des socits en participation est l'imposition des bnfices l'impt sur le
revenu au niveau des associs ; ces socits peuvent nanmoins opter pour l'impt sur les socits (I.S.)
dans les conditions prvues par larticle 289 du CGI. Ainsi, limpt nest pay sur les sommes mises en
rserve uniquement lors de la distribution.
1. le statut social et fiscal des associs d'une socit en participation n'ayant pas opt pour l'I.S. est celui
des bnfices non commerciaux.
2. le statut social et fiscal des associs des socits en participation ayant opt pour l'I.S. est identique
celui des grants majoritaires de S.E.L.A.R.L. (article 62 du code gnral des impts), savoir :
- cotisations aux caisses de travailleurs indpendants (au rgime gnral, pour les chirurgiensdentistes conventionns) sur la seule partie des bnfices distribus en rmunrations, cette partie devant correspondre effectivement l'activit de l'associ au sein de la socit,
- abattement de 20 % sur la rmunration (mais pas d'abattement de 10 %, les frais correspondants
tant dductibles pour leur montant rel),
- pas de patrimoine professionnel, donc pas de dduction des intrts d'emprunt pour l'achat de
parts.
En l'absence d'option pour l'im pt sur les s ocit s :
La socit doit tenir une comptabilit de l'activit recettes-dpenses et amortissements des biens
communs et dclarer les rsultats de cette activit ( l'aide de l'imprim 2035) faisant ressortir les
rsultats attribus chacun (imprim 2035 AS).
En raison de l'absence de personnalit morale de la socit en participation, la socit ne peut disposer
d'un patrimoine juridique, nanmoins la socit peut tre titulaire d'un patrimoine fiscal comportant les
biens dont les associs ont convenu de mettre la proprit en commun.
Il en ressort que les biens qui demeurent la proprit exclusive d'un associ doivent tre inscrits au
patrimoine professionnel-personnel de l'associ (le registre des immobilisations et amortissements).
Chaque participant doit souscrire une dclaration personnelle (imp. 2035) faisant ressortir la quote part
de ses rsultats sociaux ainsi que ses dpenses personnelles.
Pour l'adhsion une association agre, conformment aux rgles applicables aux groupements non
dots de la personnalit morale, l'adhsion peut maner de l'un des associs mais doit tre formule au
nom de la socit en participation.
Si la socit opte pour l'im pt sur les so cits :
La comptabilit doit tre tenue en crances-dettes . Les rsultats sont imposs au niveau de la socit
au taux de l'impt sur les socits. Les bnfices distribus ouvrent droit l'avoir fiscal.
L'option - irrvocable - doit tre prise avant la fin du 3me mois de l'exercice. Ses consquences doivent
tre au pralable soigneusement tudies.
Les articles 206.4 et 218 du CGI prvoient que dans les socits en participation, lIS sapplique la part
des bnfices correspondant aux droits des associs dont les adresses non pas t pas indiqus
ladministration ou aux droits des associs non indfiniment responsables.
Limpt est tabli au nom de la socit ou du grant connu des tiers.
Taxe professionnelle :
Elle est due par chaque associ.
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Co nclus ion :
Les socits en participation constituent un cadre juridique trs souple et trs ouvert ; en dehors des
principes gnraux rappels ci-dessus (responsabilit solidaire, etc ...), les dispositions statutaires
devront tre tudies avec soin et adaptes chaque situation que la cration de la socit en participation (S.E.P.) sera cense rsoudre.
L'un des cas de figures possible concerne les hospitalo-universitaires qui souhaitent assurer la permanence des soins leur cabinet pendant qu'ils remplissent leurs fonctions d'enseignants.
Les autres rsulteront de cas d'espce ; l'Ordre sera amen tirer les consquences des expriences,
positives ou ngatives, dont il aura connatre.
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TITRE V
CONTRAT DE LOCATION
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MODELE DE CONTRAT DE LOCATION DUN LOCAL PROFESSIONNEL

AMNAG POUR LEXERCICE DE LART DENTAIRE
(CONTRAT SOUMIS T.V.A.)
M. X
. ...................................................................................................................., demeurant
..........................................................................................., dune part,
M. Y............................................................................................................................, demeurant
..........................................................................................., dautre part.
IL EST CONVE NU CE QUI SUIT :
Article 1 M. X ....................... loue ou sous-loue (1) M.Y ........................... qui accepte un local professionnel
sis ............................................................................. et comprenant :
- une pice destine la pratique de lart dentaire,
- une salle dattente lusage de la clientle,
- le matriel technique et meublant nonc en un inventaire contradictoirement dress par les parties et joint
aux prsentes.
Article 2 - Le prsent bail est consenti : (2)
1re option : Pour une dure de ................... compter du . ..............................., Il se renouvellera pour ............
priodes de dure gale (nombre de priodes prciser) sil nest pas dnonc par lune ou lautre des parties par
lettre recommande avec demande davis de rception ............. mois avant lexpiration de la priode en cours.
2me option : Pour une dure indtermine compter du ...................pouvant tre rompue par lune ou lautre des
parties par lettre recommande avec demande davis de rception, sous rserve de respecter un pravis de
................. mois.
Article 3 - Le prsent bail est consenti et accept aux conditions ordinaires de droit et notamment sous celles
suivantes que le preneur soblige dexcuter et accomplir peine de tous dpens, dommages et intrts et mme
rsiliation si bon semble au bailleur.
Article 4 - M. Y......................... prend le matriel et linstallation dans ltat o ils se trouvent ; il les entretiendra
en bon pre de famille et les restituera lexpiration du prsent contrat comme il les aura trouvs. Il remplacera
les objets par lui perdus ou dtriors. Il ne pourra, mme pour une dure momentane, ni dplacer, ni
emporter le matriel ou linstallation lui confie, ni transformer les pices loues ou procder une installation
quelconque, percement de mur ou de cloison, sans lautorisation expresse de M. X .............
Article 5 - M. Y .................................................... ne pourra cder ni sous-louer son droit au prsent bail qui lui
est strictement personnel.
Article 6 - Tous les impts relatifs aux locaux et bien lous seront la charge du bailleur, sauf ventuellement le
droit de bail.
Article 7 - Le preneur a son entire libert et indpendance quant son exercice professionnel. Il peut apposer
sa plaque professionnelle conformment larticle R 4127-218 du code de la sant publique. Si le bailleur
chirurgien-dentiste exerce dans le mme immeuble et a une plaque, le locataire sengage apposer la sienne dans
les mmes conditions. Il ne peut tre drog aucune disposition du code de la Sant publique et du code de
dontologie.
___________________
(1)
(2)
Rayer la me ntion inutile.

Ne lai s s er s u bs i st er q ue l o pti on ch o is ie .
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Article 8 - Le prsent bail est consenti moyennant un loyer global mensuel T.T.C. de.................. qui sera payable le ............................................. de chaque mois, terme chu pour le premier paiement effectu le
................................................. au domicile du bailleur.
Article 9 - A dfaut de paiement dun seul terme de loyer et un mois aprs un simple commandement de payer
demeur infructueux, le prsent bail sera purement et simplement rsili si bon semble au bailleur.
lachvement du bail pour quelque cause que ce soit, lexpulsion du locataire pourra tre ordonne sur simple
ordonnance de rfr.
Article 10 - Toutes les clauses de la prsente convention demeureront sans objet lexpiration des prsentes.
(Cet article nest applicable que si le bailleur est lui-mme praticien de lart dentaire).
Les soussigns certifient quaucune contre-lettre ne vient modifier les clauses dudit contrat.
Fait en quatre exemplaires .................................

Le ......................................................................
Lu et approuv
Lu et approuv
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COMMENTAIRES :
Par suite de larrt du conseil dEtat du 5 janvier 1972, le conseil national na pas vocation pour tablir
un contrat-type de location qui ne rentre pas dans le cadre de larticle R 4127-279 du code de la sant
publique, lequel ne sapplique quaux contrats visant lexercice proprement dit.
Toutefois, le conseil national a estim quil tait souhaitable de mettre la disposition des confrres qui
le dsirent un exemple de contrat dont ils pourront, le cas chant, sinspirer.
Il est donc possible un chir urgien dentiste de louer son outil de travail complet un confrre
th s. D ans cette hypoth se, il sa git d un contr at de loca tion du n l oc al am nag pour l a r t
d e n t a i r e d o n t l o b j e t e s t l a m i s e d i s p o s i t i o n d u n l o c a l p ro fe s s i o n n e l c om p r ena nt un e pi ce
d e st i n e l a p ra t i q ue d e l a r t dentair e, u ne salle d at te nt e lusag e de la cl ient le, le mat riel
tec hni q ue e t me ub lan t n on c e n u n i nv enta ir e c o n tra d ic to i r e me nt d r e s s p a r l e s p a r t i e s .
Nous attirons lattention sur la premire option de larticle 2 demandant de prciser le nombre de
priodes de renouvellement.
En effet, normalement, si le nombre de priodes nest pas prcis, le bail ne se renouvellera pas par
priodes de ....... mais sera de dure indtermine pouvant tre dnonc, tout moment, sous rserve
de respecter le pravis fix. Seule la premire priode sera de dure dtermine sans possibilit de
rupture avant son terme (sauf accord des deux parties).
E n ce q ui concer n e l e l o y e r ( a r t i c l e 8 ) , ce l u i - c i d o i t t r e o b l i g a t o i r e m e n t f o r f a i t a i r e e t n o n l i a u
chif fre daf faires du locataire. Sinon il y a un risque de requalification en contrat de collaboration
librale. De plus, si le bailleur nest pas chirurgien dentiste il existe un risque de dichotomie prohibe
par larticle L 4113-5 du code de la sant publique (interdiction pour une personne ne remplissant pas
les conditions requises pour lexercice de la profession de recevoir une quote-part des honoraires ou des
bnfices provenant de lactivit professionnelle du chirurgien dentiste).
Nous tenons prciser quun praticien qui loue une partie de son local professionnel o lui-mme
exerce ne peut engager un assistant, en application de larticle R 4127-276 du code de la sant
publique. Cette interdiction sapplique galement son locataire.
contrario, le Conseil national admet la collaboration pour le titulaire et son locataire, si la location na
pas lieu sous le mme toit.
Il est ncessaire de faire remarquer que lon ne peut opposer au locataire aucune clause dinter diction
dexercer tant donn quil sagit dune simple mise disposition dun local et dun matriel professionnel (cest la raison pour laquelle dailleurs, ce contrat est soumis T.V.A.), le locataire exerant en toute
indpendance.
Le locataire est en droit dexciper des dispositions de larticle R 4127-278 du code de la sant publique
qui interdit un praticien de sinstaller titre professionnel dans un local ou immeuble pendant les
deux ans qui suivent son dpart, sauf accord intervenu entre les deux praticiens intresss ou, dfaut,
autorisation du conseil dpartemental de lOrdre.
Ces prcisions tant rappeles, le Conseil national dconseille cette formule pour des raisons
dontologiques et juridiques :
Mises en garde dontologiques :
En application de larticle R. 4127-276 du code de la sant publique le chirurgien dentiste qui loue
une partie de son local professionnel o lui-mme exerce perd la facult de se faire assister. Cette impossibilit sapplique galement son locataire ou son sous-locataire. (Ces dispositions sappliquent
uniquement si la location a lieu sous le mme toit).
Le locataire ou le sous-locataire est en droit dexciper des dispositions de larticle R. 4127-278 du
code de la sant publique et dinterdire donc un autre chirurgien dentiste de venir sinstaller titre
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professionnel dans le local ou immeuble pendant les deux ans qui suivent son dpart, sauf accord entre
les deux praticiens intresss, ou dfaut, lautorisation du conseil dpartemental de lOrdre.
Mises en garde juridiques :
On ne peut opposer au locataire ou sous-locataire une clause dinterdiction dexercer tant donn quil
sagit dune simple mise disposition dun local et dun matriel professionnel.
Il existe un risque de requalification de ce contrat en vritable contrat de bail professionnel relevant
ainsi des dispositions de lar ticle 57 A insr par la loi n 89-462 du 6 juillet 1989 dans la loi
n 86-1290 du 23 dcembre 1986. Lapplication de cet article a plusieurs consquences :
imposer une dure minimale de 6 ans,
au terme fix par le contrat et sous rserve quaucune des parties ne donne son pravis, le contrat
est reconduit tacitement pour la mme dure,
chaque partie peut notifier lautre son intention de ne pas renouveler le contrat lexpiration de
celui-ci en respectant un dlai de pravis de 6 mois,
le locataire peut tout moment notifier au bailleur son intention de quitter les locaux en respectant un dlai de pravis de 6 mois.
(Cependant, sagissant de la sous-location de locaux professionnels, la jurisprudence estime quelle ne
bnficie pas des rgles protectrices prvues par larticle 57 A du la loi du 23 dcembre 1986 et dans
cette hypothse, le contrat relve des rgles de droit commun prvues par les articles 1709 et suivants
du Code civil. (Cass. 3 civ. 1er mars 2000, C.A.PARIS 6 ch. B- 8 avril 2004 Mottin/De Lellis).)
Le locataire dun local amnag pour lart dentaire ne participe pas aux frais du cabinet. Il exerce en
toute indpendance et rgle les charges inhrentes son activit. Si les parties contractantes souhaitent
partager des frais, il est plus sage dtablir, soit un contrat dexercice professionnel frais communs, soit
une convention de rpartition des dpenses communes rglementant leur cohabitation professionnelle.
Un contrat de location portant sur le matriel peut tre conclu paralllement.
Un praticien peut louer son local plusieurs confrres thss sous rserve dobtenir laccord des praticiens dj dans les locaux et ce en application de larticle R. 4127-278 du code de la sant publique.
Le loyer vers par le locataire au titulaire du cabinet est soumis la TVA puisquil sagit dune mise
disposition.
Le preneur exerce son art en toute indpendance, il paiera ses dpenses professionnelles (traitements
prothtiques, fournitures, salaires) et versera au bailleur le loyer dfini au contrat.
Il sera personnellement impos la taxe professionnelle sur le dixime de ses honoraires et de la valeur
locative de limmeuble o il exerce.
Il pourra adhrer une association agre et bnficier des avantages fiscaux lis cette adhsion.
Le bailleur sera soumis au rgime des bnfices industriels et commerciaux (B.I.C.).
Il paiera la T.V.A. sur les loyers perus et les impts et taxes relatifs son activit de loueur de local
techniquement amnag.
Il ne bnficiera pas des avantages lis ladhsion une association agre pour cette activit. Il devra
tenir une comptabilit suivant les rgles de la comptabilit commerciale. Il pourra cependant opter pour
le rgime des micro bic si ses recettes sont infrieures ou gales 27 000 euros H.T. et bnficiera
ainsi dun abattement de 71 % pour son imposition limpt sur le revenu, rput inclure lensemble
des charges dexploitation. Cet abattement ne peut tre infrieur 305 euros.
En changeant de rgime dimposition (B.N.C. B.I.C.), il devra (dans presque tous les cas) souscrire
une dclaration de bnfices non commerciaux (B.N.C.) dans les 60 jours de changement de rgime et
il sera tax au rgime des plus-values.
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TITRE VI
A- Contrat-type destin rgler les rapports
entre les centres de sant dentaire
et les chirurgiens-dentistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 6 3
B- Contrat de remplacement dans les cabinets
dentaires des centres de sant . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 6 6
C- Convention d'exercice bnvole . . . . . . . . . . . . . . . . 1 II 6 9
D- Soins dentaires en milieu pnitentiaire . . . . . . . . . . 1 II 6 13
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A- CONTRAT DESTINE A REGLER LES RAPPORTS

DES CENTRES DE SANTE DENTAIRE AVEC LES CHIRURGIENS-DENTISTES
Ce contrat a t approuv par le ministre des affaires sociales, de la sant et de la ville par un arrt du
2 dcembre 1993, mais bien qu'il s'agisse d'un contrat-type, un conseil dpartemental ne peut refuser
un contrat qui serait diffrent ; les mutuelles n'tant pas toutes affilies la fdration nationale de la
mutualit franaise, d'autant que, mme dans ce cas, elles conservent leur autonomie.
Les centres de sant ne peuvent engager d'tudiant au titre d'adjoint.
L ' a r t i c l e L . 4 1 4 1 - 4 d u c o d e d e l a S a n t p u b l i q u e e s t f o r mel :
... peuvent tre autoriss par le prfet, aprs avis du conseil dpartemental de l'Ordre, exercer l'art
dentaire, soit titre de remplacant, soit comme adjoint d'un chirurgien-dentiste .
Nous nous appuyons sur cette dernire disposition pour affirmer que, dans un centre de sant,
l'tudiant n'est pas l'adjoint d'un chirurgien-dentiste et, dans ce cas, le conseil dpartemental, en
prsence d'une telle demande, devra mettre un avis dfavorable. Le ministre de la sant a confirm
notre interprtation.
R E M ARQU E :
La clause de non concurrence pour tre licite doit rpondre aux conditions suivantes :
elle doit tre limite dans le temps,
elle doit tre limite dans lespace,
elle doit tre indispensable la protection des intrts lgitimes de lentreprise,
elle doit tenir compte des spcificits de lemploi du salari,
elle doit tre indemnise (Conformment la jurisprudence de la Cour de Cassation du 10 juillet 2002).
En dehors du caractre non drisoire que doit revtir lindemnisation, la jurisprudence ne fixe pas
de modalits de calcul. Elle doit tre significative et respecter le principe de proportionnalit. Dans la
pratique, les modalits de calculs peuvent tre diverses.
Il a t ainsi propos que la contrepartie financire seffectue sous la forme dun fractionnement
mensuel, aprs cessation du prsent contrat, et ce, pendant la dure de lapplication de la clause de non
concurrence, (qui pourra tre gal titre indicatif une somme comprise entre 1/5me et 1/3 de la
rmunration mensuelle brute moyenne des 3 ou 12 derniers mois de prsence du salari dans le
cabinet).
Il a t galement propos que cette indemnisation pouvait seffectuer sous la forme dun versement
unique dun capital au moment de la rupture du contrat.
Il convient de rappeler nos confrres quil leur appartient dadopter la formule la plus approprie
leur situation.
Cette indemnit de non-concurrence est assimile un salaire et, ce titre, soumise aux cotisations
sociales, y compris la CSG et la CRDS.
Les clauses de non-concurrence qui ne respectent pas les conditions de validit prcdemment cites
peuvent tre frappes de nullit.
Formation continue : les chirurgiens-dentistes salaris de centres de sant sont galement soumis aux
mmes obligations de formation continue que les chirurgiens-dentistes libraux. Leurs employeurs doivent leur permettre de rpondre ces obligations.
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CONTRAT-TYPE DESTINE REGLER LES RAPPORT S

ENTRE LES CENTRES DE SANTE DENTAIRE ET LES CHIRURGIENS-DENTISTES
La mutuelle (ou l'union des mutuelles) dont le sige est ...................................................
reprsente par M. ......................... agissant en qualit de ............................................d'une part,
et M...................................., chirurgien-dentiste demeurant ............................................
.................................................................................................. d'autre part,
Article 1 - M. . .........................................., chirurgien-dentiste, s'engage consacrer entirement (1) son activit
professionnelle au centre de sant dentaire de ............................... ou tout autre centre de sant dentaire cr
par la mutuelle (ou l'union) ................................. et donner des soins toutes les personnes qui dsirent consulter.
Il pourra toutefois, avec l'autorisation du groupement signataire, donner un enseignement relevant de sa
profession ou effectuer des expertises sur la demande d'une autorit administrative ou judiciaire.
Article 2 - M. ....................................... exercera son art en toute indpendance suivant les prescriptions du code
de dontologie et les dispositions lgales en vigueur. Il sera libre de choisir, sous son entire responsabilit et dans
l'intrt des patients, tout procd de diagnostic et tout mode de traitement.
Il devra scrupuleusement respecter :
- les dispositions de la nomenclature gnrale des actes professionnels et les tarifs fixs par la mutuelle (ou
l'union) conformment la rglementation des centres de sant,
- les dispositions des conventions liant le groupement signataire aux organismes d'assurance maladie,
- les objectifs dfinis par le groupement signataire en matire de prvention et de dpistage ainsi qu'en
matire de matrise mdicalise des dpenses d'assurance maladie en fonction de la rglementation ou des
stipulations des conventions conformes la rglementation conclues en ce domaine.
Il devra constituer et tenir jour pour chaque patient un dossier dentaire conforme aux dispositions rglementaires.
M. ..................................... s'engage ne pas dispenser ses soins un nombre de patients incompatible avec la
pratique consciencieuse de son art.
Article 3 - M. ....................................... est tenu au secret professionnel prvu par la loi.
De son ct, le groupement signataire veillera prendre toutes dispositions utiles pour que le secret professionnel soit respect, en particulier par le personnel contribuant l'activit.
Article 4 - Le groupement signataire s'engage mettre la disposition de M.................................. les locaux, le
matriel opratoire et le personnel indispensables, et d'une manire gnrale, tous les moyens ncessaires
pour lui permettre d'exercer son art dans les meilleures conditions et avec le maximum de garantie.
Il s'engage en outre tudier et appliquer, dans la mesure de ses disponibilits financires, toutes les suggestions
tendant au renouvellement ou la modernisation de l'quipement professionnel. Il s'engage galement assurer
l'entretien normal du matriel.
Article 5 - L'engagement de M........................... ne deviendra dfinitif qu' l'expiration d'une priode d'essai de
....... mois (2) pendant laquelle chaque partie pourra mettre fin au contrat sans pravis, ni indemnit.
Cette priode d'essai pourra si ncessaire tre renouvele (3) pour une priode de mme dure au cours de laquelle
le contrat pourra tre dnonc par chacune des parties, sans pravis ni indemnit.
___________________
Si le chir urgien-dentiste n'est employ qu' temps par tiel, un article supplmentaire prcisera la dure hebdomadaire (ou, le cas chant,
m e n s u e l l e ) d u t r a v a i l , l a r p a r t i t i o n d e c e t t e d u r e e n t re l e s j o u r s d e l a s e m a i n e ( o u d u m o i s ) e t l e s c o n d i t i o n s d e m o d i f i c a t i o n d e c e t t e
r p a r titi o n.
(2)
C e d l a i n e s a u r a i t t re s u p r i e u r 6 m o i s e t i n f r i e u r 3 m o i s .
(3)
L e re n o u v e l l e m e n t d e l a p r i o d e d ' e s s a i n ' e s t a d m i s , s e l o n l a j u r i s p r u d e n c e , d e f a o n e x c e p t i o n n e l l e , q u e s ' i l e s t n c e s s a i re p o u r j u g e r d e s
qualits d'un salari. L'accord exprs du salari sur ce renouvellement doit tre obtenu
(1)
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S'il est continu l'issue de la priode d'essai, le prsent contrat se poursuivra pour une dure indtermine.
Chacune des parties pourra y mettre fin sous rserve de respecter les rgles fixes cet effet par la loi moyennant,
sauf faute grave ou lourde et force majeure, un pravis de trois mois.
Article 6 - Le prsent contrat pourra tre rsili par le groupement signataire notamment dans les cas suivants :
a- non respect des stipulations nonces l'article 2,
b- manquement grave constat l'organisation ou la discipline administrative,
c- survenance d'actes contraires l'honneur ou la dignit,
d- sanctions disciplinaires du conseil de l'Ordre des chirurgiens-dentistes.
Article 7 - En cas d'absence de longue dure, justifie par la maladie ou toute autre raison de force majeure,
ainsi que pendant la priode des vacances, le groupement signataire aura la facult de pourvoir, s'il y a lieu, au
remplacement de M. ..........................................................................
Article 8 - M. ... .......................... recevra une rmunration de ........................................... (4).
Cette rmunration est convenue compte tenu de la nature des attributions confies au praticien et reste
indpendante du temps qu'il consacre rellement l'excution de celles-ci.
La rmunration fixe ci-dessus englobe, de convention expresse entre les parties, l'indemnisation de l'ensemble
des jours fris lgaux non travaills par le praticien.
Article 9 - M........................ tant salari, il lui sera fait application de la lgislation du travail.
Article 10 - Le groupement signataire devra s'assurer pour garantir sa responsabilit civile professionnelle.
De son ct, M. ............................... devra s'assurer pour garantir sa responsabilit civile professionnelle.
Article 11 - Pendant la dure du contrat, M. ........................................ s'interdit, sous quelque forme que ce soit,
d'attirer les patients frquentant le centre de sant dentaire dans un autre cabinet dentaire.
En cas de rupture de ce contrat, du fait de M. ........................, celui-ci s'engage pendant l'anne qui suivra la
cessation de ses fonctions, ne pas crer, reprendre ou s'intresser, sous quelque forme que ce soit, un cabinet
dentaire situ dans un rayon de ....... km.
Article 12 - Dans le cas o une difficult srieuse surgirait entre les parties, il pourra tre recouru, avant toute
procdure judiciaire, une tentative de conciliation sous l'autorit commune du prsident du conseil national de
l'Ordre des chirurgiens-dentistes et du prsident de l'organisme concern ou de leur reprsentant respectif.
Article 13 - Le prsent contrat prendra effet le ..................................................................
Fait .................................................
Le.........................................................
En deux exemplaires.
___________________
(4)
Toute clause accordant un avantage supplmentaire li un nombre d'actes dter min doit tre car te.
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B- CONTRAT DE REMPLACEMENT DANS LES CABINETS DENTAIRES

DES CENTRES DE SANT
Le remplaant peut tre, soit un chirurgien-dentiste, soit un tudiant en chirurgie dentaire remplissant
les conditions vises l'article L.4141-4 du code de la Sant publique.
Pour viter dans l'avenir les difficults qui se sont dj produites dans certains dpartements en cas de
remplacements dans une collectivit (mutuelles, cabinets de scurit sociale, dispensaires municipaux),
il nous apparat indispensable que le contrat indique le nom du praticien qui se fait
remplacer et, dans le cas o le remplaant serait un tudiant, que le remplac contresigne le contrat.
R E M ARQU E :
La clause de non concurrence pour tre licite doit rpondre aux conditions suivantes :
elle doit tre limite dans le temps,
elle doit tre limite dans lespace,
elle doit tre indispensable la protection des intrts lgitimes de lentreprise,
elle doit tenir compte des spcificits de lemploi du salari,
elle doit tre indemnise (Conformment la jurisprudence de la Cour de Cassation du 10 juillet 2002).
En dehors du caractre non drisoire que doit revtir lindemnisation, la jurisprudence ne fixe pas
de modalits de calcul. Elle doit tre significative et respecter le principe de proportionnalit. Dans la
pratique, les modalits de calculs peuvent tre diverses.
Il a t ainsi propos que la contrepartie financire seffectue sous la forme dun fractionnement
mensuel, aprs cessation du prsent contrat, et ce, pendant la dure de lapplication de la clause de
non concurrence, (qui pourra tre gal titre indicatif une somme comprise entre 1/5me et 1/3 de la
rmunration mensuelle brute moyenne des 3 ou 12 derniers mois de prsence du salari dans le
cabinet).
Il a t galement propos que cette indemnisation pouvait seffectuer sous la forme dun versement
unique dun capital au moment de la rupture du contrat.
Il convient de rappeler nos confrres quil leur appartient dadopter la formule la plus approprie
leur situation.
Cette indemnit de non-concurrence est assimile un salaire et, ce titre, soumises aux cotisations
sociales, y compris la CSG et la CRDS.
Les clauses de non-concurrence qui ne respectent pas les conditions de validit prcdemment cites
peuvent tre frappes de nullit.
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CONTRAT DE REMPLACEMENT
(ca bi ne ts d ent air e s d e s c e n t r e s d e s a n t )
La mutuelle (ou l'union des mutuelles), dont le sige est ......., reprsente par M. ....... agissant en qualit de
....... d'une part,
et M. Y ......., chirurgien-dentiste (ou tudiant en chirurgie dentaire remplissant les conditions vises l'article
L. 4141-4 du code de la sant publique), demeurant ......., d'autre part.
Article 1 - M. Y ......., chirurgien-dentiste (ou tudiant en chirurgie dentaire) est engag, titre de remplaant de
M. X ....... (ou de MM. X ....... Z .......), chirurgien(s)-dentiste(s), pendant la dure de son (ou de leur) absence.
Il consacrera entirement (1), pendant cette priode, son activit professionnelle au centre de sant dentaire de ......
ou tout autre centre de sant cr par la mutuelle (ou l'union) et donner des soins toutes les personnes qui
dsirer consulter.
Article 2 - M. Y ....... exercera son art en toute indpendance suivant les prescriptions du code de dontologie et
les dispositions lgales en vigueur. Il sera libre de choisir, sous son entire responsabilit et dans l'intrt des
patients, tout procd de diagnostic et tout mode de traitement.
Il devra scrupuleusement respecter :
- les dispositions de la nomenclature gnrale des actes professionnels et les tarifs fixs par la mutuelle (ou
l'union) conformment la rglementation des centres de sant,
- les dispositions des conventions liant le groupement signataire aux organismes d'assurance maladie,
- les objectifs dfinis par le groupement signataire en matire de prvention et de dpistage ainsi qu'en
matire de matrise mdicalise des dpenses d'assurance maladie en fonction de la rglementation ou des
stipulations des conventions conformes la rglementation conclues en ce domaine.
Il devra constituer et tenir jour pour chaque patient un dossier dentaire conforme aux dispositions rglementaires.
M. Y ....... s'engage ne pas dispenser ses soins un nombre de patients incompatible avec la pratique consciencieuse de son art.
Article 3 - M. Y ....... est tenu au secret professionnel prvu par la loi.
De son ct, le groupement signataire veillera prendre toutes dispositions utiles pour que le secret professionnel
soit respect, en particulier par le personnel contribuant l'activit.
Article 4 - Le groupement signataire s'engage mettre la disposition de M. Y ....... les locaux, le matriel
opratoire et le personnel indispensables, et d'une manire gnrale, tous les moyens ncessaires pour lui
permettre d'exercer son art dans les meilleures conditions avec le maximum de garantie.
Article 5 - Le prsent contrat dure dtermine est conclu pour le temps d'absence de M. X ....... (ou pour une
dure de ........).
Il sera toutefois effectu une priode d'essai de ....... et le prsent contrat ne prendra effet qu' l'expiration de cette
priode (2).
Article 6 - Le prsent contrat pourra tre rsili par le groupement signataire notamment dans les cas suivants :
a- non respect des stipulations nonces l'article 2,
b- manquement grave constat l'organisation ou la discipline administrative,
c- survenance d'actes contraires l'honneur ou la dignit,
d- sanctions disciplinaires du conseil de l'Ordre des chirurgiens-dentistes.
Article 7 - M. Y ....... recevra une rmunration de (3).
___________________
(1)
(2)
(3)
Si le remplaant n'est employ qu' temps par tiel, un ar ticle supplmentaire prcisera ses jours de prsence.
La priode d'essai ne sera incluse que dans le cas o le remplacement serait suprieur un mois.
Toute clause accordant un avantage supplmentaire li un nombre d'actes dter min doit tre car te.
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Article 8 - M. Y ....... tant salari, il lui sera fait application de la lgislation du travail.
Article 9 - Le groupement signataire devra s'assurer pour garantir sa responsabilit civile professionnelle.
De son ct, M. Y ... devra s'assurer pour garantir sa responsabilit civile professionnelle.
Article 10 - A l'expiration du contrat, M. Y ....... s'interdira, sous quelque forme que ce soit, d'attirer les patients
frquentant le centre de sant dentaire dans un autre cabinet dentaire.
Article 11 - Le prsent contrat prendra effet le ...
Fait ....................................................
Le ........................................................
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C- CONVENTION DEXERCICE BNVOLE

CO N V EN TI O N D E XE RC ICE B N V OL E
ENTRE :
Lassociation ............................................................. rgie par la loi du 1er juillet 1901.
Sige social : ........................................................................................................... .
reprsente par .......................... ..............................................................................
Ci-aprs dnomme l'association,
ET
M. Y ...................................................chirurgien-dentiste n(e)le............................... ....................................
domicili(e).............................................................. inscrit au tableau de l'Ordre dpartemental des chirurgiensdentistes de ....................................... sous le numro ..............
Ci-aprs dnomm le praticien,
Vu les articles R 4127-234, R 4127-240 alina 3, R 4127-269 et R 4127-274 du code de la sant publique :
PR AM B ULE
L'association X........................................................................................................ a pour vocation (prciser)
...............................................................................................................
.................................................................................................................................
L'association souhaite, dans le cadre de ses actions, contribuer aux soins des plus dmunis. M. Y
................................................ chirurgien-dentiste, a mis le souhait de participer bnvolement l'action mene
par l'association et accepte de donner des soins des personnes en situation de prcarit, dans le strict respect des
rgles du code de la sant publique sus-indiques.
IL A T AR R ET E T CONVENU CE QUI SUIT
Ar t i cl e 1 Objet
Le praticien accepte de dispenser, titre exclusivement bnvole, des soins des personnes en situation de
prcarit.
Afin de rpondre aux exigences poses par l'article R 4127-234 du code de la sant publique, le praticien
s'efforcera de participer aux actions menes par l'association pour permettre au patient de recouvrer ses droits
sociaux et de contribuer sa rinsertion sanitaire et sociale.
A cet effet, le praticien donnera aux accompagnateurs sociaux de l'association toutes les informations utiles dans
le respect du secret professionnel.
Ar t ic le 2 - B n f ic ia ir e et n a tu r e d e s s o i n s p r od ig u s
Le praticien prodiguera des soins rendus strictement ncessaires par ltat du patient. Avant dentreprendre
des soins de plus longue dure, il devra sassurer au pralable que lassociation a fait tout son possible pour
permettre au patient de bnficier dune couverture sociale lui permettant de sadresser au rseau sanitaire
classique.
Ar ticle 3 - Lo caux e t matriel
Dans le cadre de ses activits bnvoles, le praticien exercera dans une structure fixe ou mobile et avec un matriel lui permettant d'assurer la qualit des soins, le respect du secret professionnel et la scurit des patients.
Le lieu d'exercice est .........................................................................................
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Pour exercer son art, l'association met la disposition du praticien le matriel suivant :
...............................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................................
.....................................
Ar ti c le 4 - Sec r e t p ro f e s s i o n n e l
Lassociation et le praticien sengagent prendre toutes les mesures ncessaires pour assurer le respect du secret
professionnel. Ils doivent se mettre daccord pour dterminer les conditions de conservation des fiches, dossiers
et observations concernant les patients.
A r t i c l e 5 - M o d a l i t s d e x e r c ic e
Les modalits dexercice sont les suivantes .........................................................................................................
...............................................................................................................................................................................
.....................................................................................
Ar t i c l e 6 - R e s p o ns a b il i t
Le praticien exerce son art en toute indpendance et sous sa seule responsabilit.
Ar tic le 7 - A ssur an ce
Dune part lassociation sengage prendre en charge financirement, si ncessaire, lassurance souscrite par le
praticien auprs de sa compagnie lui garantissant la couverture de sa responsabilit civile professionnelle dans le
cadre de ses activits bnvoles et, d'autre part, l'assurance couvrant les dommages qu'il viendrait subir dans le
cadre de son activit.
Ar t ic le 8
Le praticien sengage, avant son exercice bnvole, soumettre la prsente convention au conseil dpartemental
de lOrdre.
Tout avenant la prsente convention sera communiqu lOrdre.
Fait................................................................
Le ................................................................
Le praticien
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COMMENTAIRES :
De plus en plus nombreux sont les praticiens qui oeuvrent bnvolement au sein d'associations dont la
vocation est de procurer aux plus dmunis un accs aux soins et de favoriser leur rinsertion sociale et
sanitaire.
Rien n'interdit cet exercice bnvole, et la libert de donner gratuitement des soins aux personnes
en difficult est consacre par l'article R 4127-240 du code de la sant publique. Cependant, l'tablissement d'un contrat d'exercice bnvole s'imposait : le chirurgien-dentiste qui exerce ... au service
d'une entreprise, d'une collectivit ou d'une institution de droit priv doit dans tous les cas, faire
l'objet d'un contrat crit (art. R 4127-246 du code de la sant publique). A l'exception du cas o les
soins sont prodigus gratuitement par le confrre son cabinet, le praticien bnvole apporte son
concours une institution prive, organisant la dispensation des soins. Il y a donc lieu de prvoir
l'tablissement de contrats qui doivent tre soumis au conseil dpartemental de l'Ordre.
Il ne s'agit pas d'un formalisme supplmentaire et inutile, bien au contraire.
Si le bnvolat est admis, il doit tre strictement encadr en conformit avec les rgles de dontologie.
Enfin, il s'agit d'assurer la protection du praticien et des patients par l'tablissement de clauses type
(responsabilit, assurance, ...).
A. Encadrement de l'exercice bnvole
Les bnficiaires
Si la gratuit est autorise, elle ne doit pas avoir pour objet un dtournement des patients et
constituer un acte de concurrence dloyale l'gard des autres confrres (article R 4127-240
alina 3 du code de la sant publique).
Afin d'viter cet cueil, les bnficiaires ont t strictement dfinis (art. 1 alina 1 du contrat). Il
s'agit de personnes ne bnficiant pas de droits sociaux et ne disposant pas de ressources suffisantes, c'est--dire de patients qui ne peuvent s'adresser des praticiens non bnvoles.
Les missions du praticien strictement dfinies
Il faut tout prix viter l'institutionnalisation d'une mdecine de pauvres , d'un circuit parallle qui permettrait, certes, de prodiguer des soins de longue dure aux plus dmunis, mais dans
des conditions non optimales.
La mission du praticien bnvole est double :
- Il prodigue les soins urgents que ncessite l'tat du patient (art. 2 alina 1 du contrat) et ne
donne des soins de plus longue dure qu'aprs avoir vrifi que l'association a fait tout son
possible pour permettre la rinsertion sociale et sanitaire du patient (alina 2) ;
- Il favorise l'obtention de droits sociaux, en collaboration avec les services sociaux de l'Etat ou
de l'association avec laquelle il collabore. Il rpond ainsi aux exigences poses par l'article
R 4127-234 du code de la sant publique.
Le recours un praticien bnvole ne doit tre que temporaire et li la notion d'urgence.
L'objectif premier est la rinsertion du patient dans le circuit sanitaire classique.
B. Modalits d'exercice
Le lieu d'exercice
Le praticien exercera son activit au sein des locaux des associations ou dans des modules itinrants.
L'article 3 du contrat prvoit la mise disposition de locaux, de matriels permettant aux praticiens d'assurer la qualit des soins, le respect du secret professionnel et la scurit des patients, en
conformit avec R 4127-269 du code de la sant publique.
L'article 4 prcise que tant l'association que le praticien doivent assurer le respect du secret
professionnel.
L'article 6 rappelle que le praticien exerce son art en toute indpendance et sous sa seule responsabilit.
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L'assurance
Il est essentiel que le professionnel de sant dispose d'une assurance adapte double titre.
Au titre de sa responsabilit civile, l'article 7 alina 1, prvoit l'extension - si cela s'avrait ncessaire - de sa couverture responsabilit civile, pour ses activits bnvoles, extension prise en
charge par l'association.
Il doit galement bnficier d'une assurance pour des dommages qu'il viendrait subir dans le
cadre de son activit. L'association s'engage souscrire une telle assurance. L'instauration et l'utilisation de tels contrats viteront des pratiques non conformes la dontologie et contraires tant
aux intrts de nos confrres qu' ceux des patients.
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D- SOINS DENTAIRES EN MILIEU PNITENTIAIRE

SOINS DENTAIRES EN MILIEU PNITENTIAIRE
(tablissements gestion publique ou prive)
LE SYSTME :
La dispensation des soins bucco-dentaires en milieu carcral est rgie par les articles L.6112-1 et
R.6112-14 et suivants du code de la sant publique.
A r t ic le L.6 112 -1, der n i e r a l i n a , d u c o d e d e l a s a n t p u bl i q u e :
Le service public hospitalier assure, dans les conditions fixes par voie rglementaire, les examens de diagnostic et les soins dispenss aux dtenus en milieu pnitentiaire et, si ncessaire, en milieu hospitalier, ainsi
quaux personnes retenues en application de larticle 35 bis de lordonnance n45-2658 du 2 novembre 1945
relative aux conditions dentre et de sjour des trangers en France. Il concourt, dans les mmes conditions,
aux actions de prvention et dducation pour la sant organises dans les tablissements pnitentiaires.
A r ticle R.611 2-14 du code d e la sant publique :
Pour l'application des dispositions du dernier alina de l'article L. 6112-1, le directeur de l'agence
rgionale de l'hospitalisation dsigne, pour chaque tablissement pnitentiaire de la rgion, l'tablissement
public de sant, situ proximit de l'tablissement pnitentiaire, charg de dispenser les soins dfinis au
1 de l'article L. 6111-2 aux dtenus, de participer l'accueil et au traitement des urgences et de concourir
aux actions de prvention et d'ducation pour la sant organises en milieu pnitentiaire.
Cette dsignation intervient aprs avis du prfet du dpartement dans lequel se trouve l'tablissement public
de sant et du conseil d'administration de cet tablissement.
La liste des tablissements publics de sant chargs de dispenser les soins aux dtenus est tablie par
lar rt du 24 aot 2000 relatif la cration des units hospitalires scurises interrgionales destines l'accueil des personnes incarcres, paru au JO du 31 aot 2000. (voir volume 2)
La rforme, initie par la loi n94-43 du 19 janvier 1994, a t progressivement mise en place dans tous
les tablissements pnitentiaires, y compris les tablissements pnitentiaires gestion mixte du programme 13000 qui ont t intgrs dans le dispositif dans le courant du 1er semestre 2001.
RGIME DES TABLISSEMENTS PNITENTIAIRES :
Il appar tiendra aux intre ss s (l'tablissement public de sant et l'tablissement pnitentiaire) de
c o nc l ur e u n e c o n v e n t i o n .
Le chirurgien-dentiste dpendant d'un tablissement public de sant aura donc le statut hospitalier et
sera salari.
Il sera, soit attach ou praticien hospitalier temps partiel, s'il effectue un temps de travail compris entre
4 demi-journes et 6 demi-journes hebdomadaires ; soit praticien hospitalier temps plein, raison
de 11 demi-journes de prsence.
En application des dispositions de larticle L.381-30 du code de la scurit sociale, les dtenus sont
affilis obligatoirement aux assurances maladie et maternit du rgime gnral compter de la date de
leur incarcration. Ils deviennent donc, ce titre des assurs sociaux. Les dpenses affrentes aux soins
dispenss sont par consquent pris en charge par le rgime obligatoire dassurance maladie.
En rgle gnrale, dans la mesure o les dtenus deviennent des assurs sociaux, ils bnficient de
l'ensemble des actes inscrits la nomenclature.
Le ticket modrateur est pris en charge par l'administration pnitentiaire qui le rembourse l'tablissement hospitalier signataire de la convention.
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Pour les actes hors nomenclature, un devis sera tabli par le chirurgien-dentiste hospitalier, soumis
l'avis de son chef de service, puis transmis par l'administration hospitalire au directeur de l'tablissement pnitentiaire qui s'assurera que le dtenu dispose d'un pcule suffisant pour payer cette prestation.
Les travaux raliss sont pays l'hpital sans aucun reversement au chirurgien-dentiste.
Pour les actes inscrits la nomenclature, des dpassements sont autoriss. Les honoraires supplmentaires sont facturs au dtenu selon la mme procdure que pour les actes hors nomenclature.
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CONTRATS
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TITRE VII
CAS PARTICULIERS
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PLATEAU TECHNIQUE
Praticiens exerant titre individuel et plateau technique :

Devant laccroissement de la pratique de soins particuliers et spcifiques dans certaines disciplines
(implantologie, parodontologie) bon nombre de chirurgiens-dentistes ont de plus en plus recours
lutilisation dun plateau technique souvent mis la disposition par une clinique. Le Conseil national a
donc t amen, il y a dj plusieurs annes adopter la ligne de conduite suivante :
Lorsque les soins ncessitant la disposition dun plateau technique chirurgical sont dispenss sur les propres
patients du chirurgien-dentiste, et/ou ceux de ses correspondants qui transitent dabord en premire consultation
son cabinet principal, nous considrons lexercice ladresse du plateau technique comme le prolongement de
lactivit principale. Dans ce cas, il ne doit pas tre appos de plaque professionnelle au nom du praticien sur
les murs de la clinique et ladresse de la clinique ne doit pas figurer sur les documents professionnels de
lintress. De plus, il est totalement exclu que les rendez-vous soient pris par les patients directement la
clinique, ils doivent tre imprativement pris au cabinet dentaire du praticien
Par contre, ds lors que le praticien reoit en consultation ouverte tout malade qui vient se prsenter la
clinique, cette situation traduit un vritable cabinet secondaire qui suppose une drogation . R4127-270 CSP,
cet gard, la doctrine du Conseil national est conforme la jurisprudence du Conseil dEtat rendu
en 1991 et confirme en 1995, propos dun cas similaire intressant un mdecin, considrant
que lexercice de son art par un professionnel de la sant auprs dune clientle distincte de celle de son
cabinet principal caractrise lexistence dun cabinet secondaire.
Socits dexercice et plateau technique (circulaire n 1336 du 06 mai 2004)
Par souci dquit et dharmonisation, le Conseil national a pris la dcision dtendre la qualification
dontologique de prolongement du cabinet principal aux SEL et aux SCP sous rserve que les
rendez-vous soient bien pris au cabinet principal et que seuls les propres patients relevant du cabinet
principal ou ceux qui sont adresss par des confrres soient soigns au sein du plateau technique.
Multiplicit des plateaux techniques (Circulaire n1401 du 17 novembre 2006)
Le Conseil national a t confront des situations pouvant justifier une multiplication de plateaux
techniques pour un mme praticien (Clinique Maison Mre qui a des filiales proximit ; une mme
socit met disposition dun praticien plusieurs locaux quips pour effectuer des clichs radiographiques).
Ces cas tant isols et dans le souci de prserver les besoins de la sant publique, il est apparu
ncessaire la Commission des contrats de proposer au Conseil national de permettre un praticien
dj bnficiaire dun plateau technique davoir dautres extensions de plateaux techniques.
Le Conseil national a accept cette proposition sous rserve que soient respectes les conditions rappeles ci-dessus :
1. Aucune plaque professionnelle au nom du praticien ne doit tre appose sur les murs de ltablissement,
2. Le nom et ladresse de ltablissement ne doivent pas figurer sur les imprims professionnels du
praticien,
3. Les rendez-vous sont imprativement pris au cabinet dentaire du praticien (implicitement, aucune
prise de rendez-vous sur le site, pas de ligne tlphonique)
Le Conseil national estime ncessaire den rajouter une :
Le praticien ne doit pas avoir de local de consultations dans ltablissement . Ces quatre conditions sont cumulatives.
Redevance - contrepar tie financire :
Si la redevance est rgle par un % sur les honoraires du praticien, il conviendra de veiller ce quil ny
ait pas une dichotomie interdite par larticle L 4113-5 du Code de la Sant publique. (interdiction pour
une personne ne remplissant pas les conditions requises pour lexercice de la profession de recevoir une
quote-part des honoraires ou des bnfices provenant de lactivit professionnelle du chirurgien dentiste).
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En effet, dans un arrt de la Cour de Cassation, dj ancien (28 mai 1976), le principe pos tait clair.
Il nest pas licite en soi de convenir pour un mdecin que la rmunration de la clinique pour les
prestations fournies par celle-ci soit fixe par un % sur les honoraires perus par celui-ci. Il ny a
pas forcment dichotomie rprhensible. La Cour distingue dans larrt les honoraires bruts (qui comportent invitablement le remboursement des frais professionnels) et les honoraires nets (qui sont la
rmunration de lacte mdical).
La convention ne devient illicite que dans la mesure o ledit % entrane un prlvement sur les honoraires du praticien.
La difficult est dapprcier pour chaque cas si la base de calcul entrane un prlvement sur les honoraires proprement dits.
Par consquent, dans ce type de convention, le risque de dichotomie tant prsent, il est de loin prfrable de forfaitiser cette redevance par une somme fixant la valeur des services rendus par la clinique.
De plus, le Conseil national considre quil ny a pas dichotomie dans la mesure o le % fix nexcde
pas 15 % (ce qui semble correspondre vritablement la valeur des services rendus au praticien).
DEMANDE DE DROGATION DEXERCICE TRANSITOIRE DUN PRATICIEN
DANS DEUX CABINETS DONT IL DEVIENDRAIT PROPRITAIRE
Lexercice simultan tait exclusivement rserv aux chirurgiens dentistes exerant titre individuel.
Cette drogation leur permettait dexercer dans deux cabinets (en attendant de trouver un acqureur)
pendant une dure limite 6 mois (3 mois renouvelable une fois) sous rserve que le praticien
intress justifiait la mise en vente de son cabinet dentaire.
Dans un souci dquit, le Conseil national a tendu cette possibilit :
Au chirurgien dentiste qui exerce titre individuel et qui souhaite intgrer une SEL ou une SCP
Au chirurgien dentiste exerant dans le cadre dune SEL ou une SCP et qui envisage de crer ou
racheter un cabinet dentaire pour se retirer de la socit dexercice dans un dlai bien dfini lavance.
Le dossier devra comporter :
La demande motive du praticien imprativement accompagne de lavis du ou des Prsidents des
conseils dpartementaux concerns ainsi que lavis des associs de la SEL.
SEL ou de la SCP.
Lengagement sur lhonneur du praticien, lissue des 6 mois, de fermer son cabinet dentaire, le
vendre ou le mettre en location.
Le justificatif de mise en vente du cabinet dentaire concern.
Le praticien sollicitant cette drogation, perd ds sa demande la facult de se faire assister. Toutefois, le
praticien qui a dj un collaborateur pourra le conserver.
Il appartient au conseil dpartemental de vrifier lissue de la priode de drogation que le cabinet soit
ferm, vendu ou mis en location.
Ces dispositions sont consignes dans les circulaires n 1381 et 1401 du 30 mars 2006 et 17 novembre 2006.
PARTAGE DE LOCAUX AVEC DES PROFESSIONS DE SANT RGLEMENTES
(inscrit es dans le co de de la sant publique)
Une profession rglemente est une profession qui nest pas libre daccs. Par consquent, les actes qui
relvent de ces professions ne peuvent tre raliss que par les titulaires dun titre dlivr par ltat et
ayant parfois satisfait une procdure dinscription complmentaire ralise auprs des services de
ltat.
LOrdre sattache tout particulirement distinguer les professions de sant rglementes et inscrites
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dans le code de la sant publique des autres professions rglementes excluant ainsi les professions juridiques ou judiciaires Ex. : avocats, notaires, huissiers de justice, les professions techniques
(Ex. : gomtre-expert, expert-comptable, ingnieurs, agents dassurance etc )
Les professions de sant rglementes, au nombre de douze, et inscrites dans le code de la sant publique sont les suivantes :
Mdecin (article L 4131-1 et suivants),
Chirurgien dentiste (article L 4141-1 et suivants),
Sage-femme (article L 4151-1 et suivants),
Pharmacien (article L 4231-1 et suivants),
Prparateur en pharmacie (article L 4241-1 et suivants),
Infirmier ou infirmire (article L 4311-1 et suivants),
Masseur-kinsithrapeute Pdicure Podologue (article L 4321-1 et suivants),
Ergothrapeute et psychomotricien (article L 4331-1 et suivants),
Orthophoniste et orthoptiste (article L 4341-1 et suivants),
Manipulateur dlectroradiologie mdicale (article L 4351-1 et suivants),
Audioprothsiste, opticien-lunetier, prothsiste et orthsiste pour lappareillage des personnes
handicapes (article L 4361-1 et suivants),
Ditticien (article L 4371-1 et suivants).
En ce qui concerne le partage de locaux, voire lexercice en commun de notre profession avec dautres
professions de sant rglementes, le code de la sant publique ne pose pas linterdiction pour un
chirurgien-dentiste dexercer avec une autre profession librale. Il se borne simplement numrer les
professions de sant rglementes. Il faut donc rechercher dans chacun des textes rglementant
ventuellement le type dexercice concern. De plus, il convient galement de vrifier que les conditions
dexercice prconises par le code de la sant publique sont respectes.
Dans le cadre de lexercice en SCP ou en SEL, la question ne se pose pas. En effet, en ltat actuel de la
rglementation, il ne peut y avoir dexercice pluridisciplinaire dans ces socits.
En ce qui concerne les SCM, larticle 36 de la loi du 29 novembre 1966 ne pose aucune condition quant
la nature de lactivit librale exerce par les associs. Ainsi, les professionnels libraux associs
peuvent exercer nimporte quelle profession librale. Sous rserve dinterdiction spcifique chaque
profession, la SCM est donc une socit pluridisciplinaire.
Ce raisonnement peut galement tre tenu pour les exercices professionnels frais communs.
Le Conseil national, dans le cadre de son pouvoir rglementaire permet le partage de locaux, voire la
constitution dune SCM avec des professionnels de sant dont la profession est inscrite dans le code de
la sant publique. Nanmoins, ds lors que cette profession est commerciale, un tel projet nest pas envisageable. Exemple : la profession de opticien-lunetier bien quinscrite dans le code de la sant
p u b l i q u e ( a r t i c l e s L 4 3 6 2 - 1 e t s u i v a n t s d u c o d e d e l a s a n t p u b l i q u e O r d on n a n c e n 2 0 0 3 - 8 5 0
d u 4 s e p t e m b r e 2 0 0 3 A r t. 24 - XVI ) ne n n est pas mo i ns un e a cti v it co m me r ci al e .
Par consquent, lOrdre rfute tout partage de locaux ou dexercice en commun avec un opticien.
Les interdictions spcifiques la profession dentaire pourraient dcouler des dispositions dterminant
les conditions dexercice de la profession. Elles sont rechercher dans le code de la sant publique :
Article L 4113-5 : interdiction toute personne ne remplissant pas les conditions requises pour
lexercice de la profession de recevoir, en vertu dune convention, la totalit ou une quote-part des
honoraires ou des bnfices provenant de lactivit professionnelle dun chirurgien dentiste
(dichotomie), sauf application des dispositions de la loi du 31 dcembre 1990 relative lexercice
sous forme de SEL.
Ncessit pour le praticien de se conformer aux rgles dontologiques de la profession, sous peine
de sanctions disciplinaires.
article R 4127-204 : pas dexercice de la profession dans des conditions susceptibles de compromettre la qualit des soins et la scurit des patients.
article R 4127-206 : respect du secret professionnel
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article R 4127-208: protection contre toute indiscrtion des fiches cliniques, des documents et des
supports informatiques dtenus ou utiliss concernant des patients
article R 4127-224 : interdiction de tout comprage entre chirurgien-dentiste dune part, et mdecin, pharmacien, auxiliaires mdicaux et toutes autres personnes, mme trangres la mdecine.
article R 4127-231: prcautions prendre pour viter que des personnes non autorises puissent
avoir accs aux mdicaments et produits quil est appel utiliser dans lexercice de son art.
article R 4127-269, et notamment son alina 3 : disposition dun local professionnel, dun mobilier meublant, dun matriel technique suffisants pour recevoir et soigner les malades (). Dans
tous les cas, doivent tre assurs la qualit et la confidentialit des soins ainsi que la scurit des
patients.
Un point particulier pourrait intervenir en dfaveur dune association avec nimporte quelle profession
librale : lassujettissement la TVA.
En effet, bien que certaines mesures dexonration sont prvues, notamment pour les chirurgiens-dentistes,
le principe est clair : tous les honoraires perus au titre dune activit librale sont imposables.
Or, en principe, la SCM est assujettie la TVA, sauf le cas dexonration prvu larticle 261B du
CGI : les services rendus leurs adhrents par les groupements constitus par des personnes
physiques ou morales exerant une activit exonre de TVA ou pour laquelle elles nont pas la qualit
dassujetti sont exonrs de cette taxe la condition quils concourent directement et exclusivement
la ralisation de ces oprations exonres ou exclues du champ dapplication de la TVA et que les
sommes rclames aux adhrents correspondent exactement la part leur incombant dans les
dpenses communes .
Ds lors, si une SCM est constitue entre un assujetti la TVA et un non-assujetti, la TVA sera due par
la SCM, sauf dmontrer que le pourcentage de recettes donnant lieu au paiement de la TVA par
rapport aux recettes totales traduit le caractre prpondrant des oprations qui chappent limposition (un pourcentage de 20 % est gnralement admis).
En bref, lOrdre ne soppose pas au partage de locaux, ou encore lexercice en commun de la profession (avec les restrictions numres ci-dessus, notamment en cas dexercice en SEL ou en SCP) avec
dautres professionnels de sant, ds lors que leur profession est rglemente et inscrite dans le code de
la sant publique et ne constitue pas une activit commerciale.
LIMITATION DU NOMBRE D'EXERCICES
Lar ticle R . 4127-272 du code de la sant publique a pos un principe fondamental :
Le chirurgien-dentiste ne peut avoir que deux exercices, quelle que soit leur forme.
Toutefois, le conseil national de l'ordre peut accorder, aprs avis des conseils dpartementaux concerns, des
drogations dans des cas exceptionnels.
Le remplacement n'est pas considr comme un autre exercice au sens des prsentes dispositions.
Les dispositions du prsent article ne font pas obstacle l'application des dispositions propres aux socits
d'exercice en commun de la profession, et notamment de celles des articles R.4113-24 et R.4113-74 du code
de la sant publique .
Il est bien vident que la rdaction de cet article impose au conseil national de n'accorder de drogations que dans des cas exceptionnels, formule particulirement restrictive.
Ds lors, il est impossible de dfinir les principes qui pourraient conduire poser des rgles de ce qui
pourrait tre considr comme cas exceptionnel , notion qui peut recouvrir bien des situations
particulires.
L'apprciation ne peut se faire qu' l'examen de chaque cas d'espce.
Par ailleurs, cette limitation deux exercices doit s'interprter la lumire du principe pos par
l'article R.4127-270 du code de la sant publique : Le chirurgien-dentiste ne doit avoir, en principe,
qu'un seul cabinet .
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Ds lors, un praticien ne saurait avoir deux exercices principaux ; quel que soit son mode d'exercice,
il ne pourra avoir, outre celui-ci, qu'un exercice annexe.
Le remplacement n'est pas considr comme un autre exercice au sens des prsentes dispositions.
Inapplicabilit aux salaris : Selon la jurisprudence du Conseil dEtat (arrt du Conseil dtat du
19 juin 2002 dit arrt Chiron de la Casinire ), la rgle fixe par larticle R.4127-272 du code de
la sant publique (ancien article 65 du code de dontologie) qui interdit aux chirurgiens-dentistes
plus de deux exercices, quelle que soit leur forme, doit tre regarde comme ne sappliquant pas aux
chirurgiens-dentistes nexerant qu titre salari ;
Le Conseil national de lOrdre des chirurgiens-dentistes na donc pas tre saisi de demande du praticien exerant dj titre salari et souhaitant dautres exercices salaris.
Nous rappellerons toutefois les dures maximales de travail du salari cumulant plusieurs emplois :
- 48 heures par semaine ;
- 44 heures en moyenne sur une priode de 12 semaines conscutives.
C A B I N E T S E C O N D A I R E : d r oga tion l' ar t ic l e R .4 1 27 - 27 0 du c o de de l a s a nt p ub liq ue
L'ar ticle R.4127-270 du code de la sant publique stipule :
Le chirurgien-dentiste ne doit avoir, en principe, qu'un seul cabinet.
Toutefois, un cabinet secondaire est autoris :
1 Si la satisfaction des besoins des patients l'exige du fait des conditions gographiques ou dmographiques
particulires ;
2 Ou si les soins dispenss supposent la disposition d'un plateau technique en consultation ouverte.
Dans tous les cas, l'accueil des urgences doit tre assur.
L'autorisation est donne par le conseil dpartemental du lieu o est envisage l'implantation du cabinet
secondaire.
Si le cabinet principal se trouve dans un autre dpartement, le conseil dpartemental de celui-ci doit donner
son avis.
L'autorisation est donne titre personnel et n'est pas cessible. Elle est accorde pour une priode de trois
ans renouvelable. Toutefois, elle peut tre retire tout moment par l'autorit qui l'a accorde si les
conditions ncessaires son obtention ne sont plus remplies.
Sous rserve des dispositions de l'article R.4127-272 du code de la sant publique, un chirurgien-dentiste ne
peut avoir plus d'un cabinet secondaire. Cette disposition ne fait pas obstacle l'application des dispositions
propres aux socits d'exercice en commun de la profession, et notamment de celles des articles R.4113-24
et R.4113-74 du code de la sant publique .
Dans le mme dpartement que le lieu d'exercice principal :
Ainsi, aux termes de l'article R.4127-270 du code de la sant publique, seul le conseil dpartemental
est habilit juger de l'opportunit d'accorder, ou de refuser un seul cabinet secondaire un praticien
qui jusqu'alors n'en possdait pas, ou de maintenir celui-ci si les besoins des patients l'exigent.
Il appartient au conseil dpartemental d'une faon imprative de vrifier, auprs du praticien qui en fait
la demande, que ce dernier ne possde pas un autre cabinet secondaire.
Par ailleurs, il parat indispensable de rappeler, en application de l'article R.4127-276 du code de la
sant publique, qu'un praticien qui se fait assister son cabinet principal ne peut obtenir le bnfice
d'une drogation l'article R.4127-270 du code de la sant publique.
Le praticien qui demande une drogation doit indiquer les jours de consultation dans ce cabinet.
Lorsque le conseil dpartemental notifie l'autorisation d'ouverture d'un cabinet secondaire sur
l'imprim spcial tabli cet effet, il doit automatiquement en adresser le double au conseil national.
Tout refus de drogation doit tre dment motiv par des raisons de sant publique.
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En cas de refus, lappel peut tre fait par tout praticien devant le conseil national en application de
l'article R.4127-283 du code de la sant publique, dans les deux mois de notification de la dcision qui
d oi t i m p r a t i v e m e n t r a p p e l e r l e s t e r m e s d e l a r ti cle R .4127- 283 du code d e la sant p ubliqu e
(aancien ar ticle 77 du code de dontologie des chirurgiens-dentistes).
Cet appel peut tre relev aussi en cas d'acceptation par tout praticien qui estimerait que cette drogation a t accorde tort.
Dans un autre dpartement que le lieu d'exercice principal :
Le chirurgien-dentiste qui dsire s'installer en cabinet secondaire dans un dpartement autre que celui
de son exercice principal doit en faire la demande par crit au prsident du conseil du dpartement
choisi.
Ce dernier doit consulter le prsident du conseil dpartemental d'inscription, afin de vrifier si
l'intress ne se fait pas assister dans son cabinet principal ou s'il ne bnficie pas dj d'une drogation
l'article R.4127-270 du code de la sant publique.
Il devra obligatoirement transmettre l'avis de son conseil l'aide de l'imprim tabli par le conseil
national cet effet intitul Avis du conseil dpartemental d'inscription en vue d'un exercice secondaire
dans un autre dpartement . (voir site intranet de lOrdre).
Constitution du dossier :
Le conseil dpartemental du lieu d'exercice secondaire procde la constitution du dossier qui doit
comporter les pices suivantes :
- l'avis du conseil dpartemental d'inscription (le cas chant),
- la pice justificative de la jouissance du local (contrat de cession, bail, titre de proprit, etc...) et
du matriel (article R.4127-269 du code de la sant publique),
- l'indication des jours de consultations dans le cabinet secondaire.
Le demandeur adressera au conseil dpartemental de lOrdre de lexercice secondaire un chque de
77 euros pour frais de dossier.
Le conseil dpartemental nomme un rapporteur qui il appartient de solliciter l'avis des confrres
gographiquement concerns par l'implantation d'un cabinet secondaire.
Notifi ca tion :
La notification de drogation ou de refus devra tre signifie par le conseil dpartemental du lieu
d'exercice secondaire :
- l'intress,
- au conseil national qui, lui-mme, l'adressera, le cas chant, au conseil dpartemental d'inscription,
- au prfet,
- au procureur de la Rpublique,
- la caisse d'assurance maladie,
en n'omettant pas de prciser le dpartement d'inscription ainsi que son numro d'inscription au
Tableau.
Le conseil dpartemental doit informer de cette dcision les chirurgiens-dentistes contacts par le
rapporteur. Cette dcision, comme toutes les dcisions des conseils dpartementaux, peut faire l'objet
d'un appel dans les deux mois de la notification.
R e t r a i t d e d ro g a t i o n l ' a r t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 7 0 d u c o d e d e l a s a n t p u b l i q u e :
Lorsqu'un praticien cesse d'exercer son cabinet secondaire (cession, location, fermeture), le conseil
doit prononcer le retrait de la drogation prcdemment accorde. Notification doit tre faite l'intress en utilisant l'imprim spcial, ainsi qu'aux organismes mentionns au paragraphe notification .
Le conseil dpartemental ne doit pas omettre de prciser la date de la cessation d'exercice.
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La rgle est qu'un praticien ne peut avoir plus d'un cabinet secondaire. Mais, dans des cas exceptionnels, un deuxime cabinet secondaire peut tre accord. Cette dcision relve du conseil national aprs
avis des conseils dpartementaux concerns (article R.4127-272 du code de la sant publique).
Cas particuliers :
Cabinet secondaire O.D.F. :
Les formalits d'ouverture d'un cabinet secondaire O.D.F. sont les mmes que celles imposes
pour la cration d'un cabinet secondaire de gnraliste.
L'installation d'un cabinet secondaire O.D.F. sous le mme toit qu'un cabinet de gnraliste, est
interdite.
Cabinet(s) secondaire(s) des socits civiles professionnelles et des socits d'exercice libral :
Il est rappel que les praticiens, membres d'une socit civile professionnelle et d'une socit
d'exercice libral, ne peuvent tre personnellement bnficiaires d'une drogation l'article
R. 4127-270 du code de la sant publique. Toutefois, la socit peut tre autorise par le conseil
dpartemental de l'Ordre exercer dans un ou plusieurs cabinets secondaires dans les conditions
prvues l'article l'article R. 4127-270 du code de la sant publique. (voir articles R. 4113-74 et
R. 4113-24 du code de la sant publique).
Transfor mation d'un cabinet secondaire en cabinet principal :
Dans le mme dpartement :
Si un praticien cesse son exercice dans son cabinet principal et dsire poursuivre uniquement son
exercice au cabinet secondaire, situ dans le mme dpartement, ce cabinet deviendra principal.
Il devra en informer le conseil dpartemental qui prononcera, au pralable, le retrait de drogation l'article R. 4127-270 du code de la sant publique.
Dans un dpartement diffrent :
Si un praticien cesse son exercice dans son cabinet principal et dsire poursuivre uniquement son
activit professionnelle au cabinet secondaire situ dans un dpartement diffrent, il devra en
informer les conseils dpartementaux intresss. Il lui appartiendra simultanment de solliciter
sa radiation du Tableau du lieu d'exercice principal et son inscription dans celui du secondaire
(nouveau lieu d'exercice principal).
Le conseil dpartemental du cabinet secondaire prononcera, en outre, un retrait de drogation
l'article R. 4127-270 du code de la sant publique.
Transfor mation d'un cabinet principal en cabinet secondaire :
Si un praticien demande la transformation de son cabinet principal en cabinet secondaire (en vue de
crer ou d'acqurir un cabinet principal), situ dans un autre dpartement, il doit simultanment,
demander sa radiation du Tableau o il est inscrit et son inscription celui du dpartement o sera situ
son cabinet principal.
Le premier conseil dpartemental transmettra son dossier au conseil national et conservera uniquement
les pices relatives au cabinet secondaire, c'est--dire celles justificatives de la jouissance du local et du
matriel du cabinet secondaire.
Le conseil dpartemental du lieu du cabinet secondaire statuera sur la demande de drogation lorsqu'il
sera en possession de l'avis du conseil dpartemental d'inscription en vue d'un exercice secondaire
dans un autre dpartement .
Per m u t a t i o n d e c a b i n e t s d a n s l e m m e d p a r t e m e n t :
Dans le cas de transformation du cabinet secondaire en cabinet principal et du principal en secondaire,
il y aura lieu pour le conseil dpartemental de retirer la drogation primitive et d'en accorder une nouvelle s'il le juge ncessaire.
LES
ONCD
CONTRATS
ET
FORMES
DEXERCICE
LES
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CONTRATS
ET
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DEXERCICE
Ed. JUIN 2007
C A S
Permutation de cabinets dans des dpar tements diffrents :

En cas de transformation du cabinet secondaire en cabinet principal et du principal en secondaire, lorsque les cabinets sont situs dans des dpartements diffrents, il appartient au praticien, simultanment,
de solliciter sa radiation du Tableau du lieu d'exercice principal et son inscription dans le dpartement
du secondaire (nouveau lieu d'exercice principal).
Le conseil dpartemental du secondaire transmettra son dossier au conseil national et conservera
uniquement les pices relatives au cabinet secondaire, c'est--dire, celles justificatives de la jouissance
du local et du matriel du cabinet secondaire ; il prononcera, en outre, un retrait de drogation
l'article R. 4127-270 du code de la sant publique.
Cessation d'exercice secondaire :
Le conseil dpartemental du lieu d'exercice secondaire prononce le retrait de la drogation et notifie :
l'intress,
au procureur de la Rpublique,
au prfet,
la caisse d'assurance maladie,
au conseil national de l'Ordre et au conseil dpartemental d'inscription.
E XE R C I C E A NN E XE
L'ar ticle R. 4127-271 du code de la sant publique stipule :
Toute activit professionnelle d'un praticien qui, en sus de son activit principale, exerce titre
complmentaire soit comme adjoint d'un confrre, soit au service d'une collectivit publique ou prive,
notamment dans les services hospitaliers ou hospitalo-universitaires, soit comme grant, est considre
comme un exercice annexe.
Pour l'application du prsent code, l'exercice en cabinet secondaire est considr comme un exercice
annexe .
Lorsqu'un praticien, outre son exercice principal dans un cabinet dtermin, a une autre activit :
cabinet secondaire,
assistant d'un confrre,
oprateur dans une collectivit, dispensaire, mutuelle, etc...,
dans les tablissements d'enseignement ou une collectivit,
activit de dpistage, prvention (mme bnvolement).
Cette seconde activit est considre comme un exercice annexe.
Par ailleurs, l'exercice libral prime pour l'inscription au Tableau, c'est--dire que si un praticien exerce
deux jours comme collaborateur libral dans un dpartement et trois jours comme salari dans un autre
dpartement, il devra tre inscrit dans le dpartement o il est collaborateur libral.
Le chirurgien-dentiste qui dsire exercer titre annexe dans un dpartement autre que celui de
son exercice principal devra prsenter au prsident du conseil de ce dpartement une demande
accompagne :
d'une attestation d'inscription rcente au Tableau de son dpartement d'origine (imprim spcial
tabli cet effet par le conseil national),
d'une dclaration sur l'honneur certifiant qu'il n'est actuellement tenu par aucune clause d'interdiction d'exercer dcoulant d'un prcdent contrat (y compris ceux signs en tant qu'tudiant) ou
toutes prcisions sur la clause d'interdiction d'exercer encore en vigueur : dure et rayon (avec
indications prcises de son point de dpart : date et ville),
du contrat en quatre exemplaires.
LES
CONTRATS
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ET
FORMES
DEXERCICE
LES
1 II 7 10
CONTRATS
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FORMES
DEXERCICE
ONCD
C A S
N o ti fic at io n :
Le conseil dpartemental du lieu d'exercice annexe doit, dans tous les cas, faire connatre par sa
dcision au praticien intress :
soit son accord, l'exercice annexe n'appelant pas d'observation,
soit l'exigence d'une modification partielle ou totale du contrat, dment motive,
soit le refus, s'il y a contravention aux dispositions du code de dontologie.
Le conseil dpartemental du lieu d'exercice annexe doit informer le conseil dpartemental du lieu
d'exercice principal de sa connaissance de cet exercice annexe et de la conformit du contrat avec les
textes, et en informe galement le Conseil national. D'autre part, il est souhaitable que le conseil dpartemental de l'exercice annexe informe le prfet, le procureur de la Rpublique et, ventuellement, la
caisse d'assurance maladie de cet exercice en rappelant toujours les numro et dpartement d'inscription au Tableau du praticien.
LES MILITAIRES :
Les militaires ne sont pas inscrits au Tableau de lOrdre.
Larticle 37 de linstruction n 201201/DEF/SGA/DFP/FM/1 relative aux permissions des militaires du
23 juillet 2002 stipule :
Exercice dune activit prive lucrative pendant une permission :
Conformment aux articles 35, 82, 94 et 101-3 de la loi n 72-662 du 13 juillet 1972 portant statut gnral
des militaires, il est interdit aux militaires de carrire, aux militaires servant en ver tu dun contrat ou
a u x v o l o n t a i re s d a n s l e s a r m e s , m m e l o r s q u i l s s o n t e n p e r m i s s i o n , d e x e rc e r t i t re p r o f e s s i o n n e l
une activit priv e lucrative .
La loi n72-662 du 13/07/1972 portant statut gnral des militaires a t abroge compter
du 01-07-2005.
Cest le code de la dfense dsormais qui rgit le statut des militaires.
CHIRURGIENS-DENTIS TE S CONSEILS :
Les chirurgiens-dentistes conseils doivent tre inscrits au Tableau de l'Ordre du dpartement de leur
principale activit.
LES PROCDURES COLLECTIVES

La loi n 2005-845 du 26 juillet 2005 de sauvegarde des entreprises (et dcret n2005-1677
du 28/12/2005) constitue une rforme majeure du droit des entreprises en difficult tel quil rsulte de
loi du 25 janvier 1985.
Nous passons de lre du dpt de bilan et de la faillite celle de la demande de protection
judiciaire et de la sauvegarde .
Cette loi opre une extension des procdures collectives aux professionnels libraux exerant
t i t r e i n d iv i d ue l :
Ainsi, tout professionnel libral, exerant titre individuel ou en socit, bnficiera de ces procdures.
(Les praticiens exerant au sein de socits SELARL ou SCP bnficiaient dj de cette extension
depuis 1967).
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CONTRATS
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DEXERCICE
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C A S
Lobjet des procdures collectives : permettre aux personnes physiques de tirer un trait sur leur
endettement en cas de cession totale de lentreprise ou de liquidation judiciaire.
Il y a donc extension des rgles, mais avec certaines adaptations :
- comptence du tribunal de grande instance (TGI)
- Prrogatives importantes confres lautorit professionnelle (Ordre professionnel) :
ex : pour garantir le respect du secret professionnel, linventaire du patrimoine professionnel du
dbiteur sera effectu en prsence dun membre du conseil de lOrdre.
- cas de cession de lentreprise librale : lorsque le dbiteur, personne physique, cde son
entreprise, la cession ne peut porter que sur des lments corporels.
Sagissant des prrogatives de lautorit professionnelle (lOr dre par linter mdiaire de ses
c o n s e i l s d p a r t e m e nt a u x ) :
- elle est informe de louverture de toute procdure ;
- lautorit professionnelle est dment appele et entendue lorsque le tribunal ouvre une procdure
de redressement, ou liquidation judiciaire (article L. 621-1 du code de commerce) ; cest au
Tribunal de convoquer lOrdre professionnel louverture de la procdure.
- elle est consulte par ladministrateur de lentreprise ;
- elle est nomme doffice contrleur, pour assister le mandataire judiciaire dans ses fonctions
et le juge-commissaire dans sa mission de surveillance de ladministration de lentreprise (art.
L.621-10 de mme code). Le conseil dpartemental de lOrdre peut se faire reprsenter par
lun de ses membres ou par un ministre davocat (sur mandat crit du Prsident du conseil
dpartemental). Il peut prendre connaissance de tous documents transmis ladministrateur et au
mandataire judiciaire. Il est tenu la confidentialit. Sa fonction est gratuite, et prend fin au jour
o le compte-rendu de fin de mission de ladministrateur judiciaire, du mandataire judiciaire, a
t approuv.
Les diffrentes procdures : la loi de sauvegarde des entreprises prvoit notamment :
- la substitution de la procdure de conciliation la procdure de rglement amiable. Elle permettra
aux entrepreneurs, en cas de difficults de rengocier aussi confidentiellement que possible
lamiable leur dette avec les principaux cranciers et sans suspension des poursuites. Lentreprise
doit justifier dune difficult juridique, conomique ou financire, avre ou prvisible sans tre en
tat de cessation des paiements. Le chef dentreprise reste comptent pour tous les actes de gestion.
- la cration dune nouvelle procdure : la procdure de sauvegarde. Cest un nouveau dispositif de
ngociation permettant la suspension des poursuites avant la cessation des paiements. Lobjectif
est la conclusion dun plan de sauvegarde ngoci avec les cranciers et approuv par la majorit
qualifie. Il sagit dune procdure de prvention et non de redressement. Le chef dentreprise reste
en charge de son entreprise ; il est seulement assist dun administrateur pour les ngociations.
Il peut constituer deux comits : lun runissant les tablissements bancaires et lautre les fournisseurs. Le chef dentreprise leur prsente un projet de plan, ainsi quaux cranciers publics, et doit
obtenir un vote la majorit (2/3 en montant et 50 % en nombre). Le tribunal constate laccord.
- un dlai de 45 jours, au lieu de 15 prcdemment, compter de la cessation des paiements, pour
demander louverture dune procdure de redressement ou de liquidation judiciaire.
- la procdure de redressement ou liquidation judiciaire peut dsormais tre ouverte aprs la
cessation de lactivit professionnelle si tout ou partie des dettes proviennent de celle-ci.
- la liquidation, dans les cas simples et en particulier pour les petites entreprises, ne devrait pas
durer plus dun an.
Les textes nouveaux sapplique aux procdures ouvertes compter du 1er janvier 2006.
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CONTRATS
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C A S
Consquences dune procdure de liquidation judiciaire quant aux possibilits dexercice dun chir urgien-dentiste :
Dans lhypothse dun chirurgien-dentiste faisant lobjet dune liquidation judiciaire : il faut distinguer
deux situations :
1. si le chirurgien-dentiste exerce dans le cadre dune socit dexercice (SEL ; SCP) : il a le droit
d'exercer en libral pendant la liquidation judiciaire car c'est sa SELARL qui fait l'objet d'une procdure collective.
2. En revanche si le chirurgien-dentiste libral exerce en individuel : il a uniquement le droit d'exercer en qualit de salari (par exemple : collaborateur salari ; salari dans un centre de sant, une
mutuelle ).
Ceci en application du nouvel article L.641-9 du code de commerce dernier alina.
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ANNEXE I
LES
CONTRATS
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CONTRATS
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A N N E X E S
ANNEXE II
MISE EN PLACE DE LA CHAMBRE DE MEDIATION ET DARBITRAGE
Face une judiciarisation croissante de la socit conduisant lencombrement des juridictions de droit
commun les pouvoirs publics ont encourag le dveloppement de la mdiation et de larbitrage. Cet
encouragement a t illustr par la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles rgulations conomiques
en autorisant les membres des profession librales inclure une clause compromissoire dans les
contrats conclus dans le cadre de leur exercice professionnel, entre eux ou avec dautres professionnels (article 2061 du code civil).
Le Conseil national de lOrdre donc considr quil devait, en partenariat avec les conseils dpartementaux promouvoir la possibilit de rgler les conflits patients/praticiens et praticiens/praticiens par des
modes alternatifs de rglement la saisine des juridictions de droit commun, et a donc cr une
Chambre de Mdiation et darbitrage afin de former des praticiens agrs conduire des procdures de
mdiation et darbitrage.
Le Conseil national de lOrdre a tabli le rglement de la Chambre de mdiation et lu ou dsign ses
membres et a valid les critres visant les praticiens candidats lagrment pour conduire des procdures de mdiation et darbitrage.
La Chambre de mdiation et darbitrage est administre sous la prsidence du Prsident du Conseil
national de lOrdre par deux conseillers nationaux, un chirurgien-dentiste expert prs les tribunaux ou
agre par la Cour de cassation.
La Chambre a pour mission :
dagrer les praticiens conduire des procdures de mdiation et darbitrage ;
dtablir la liste nationale des praticiens agrs prsente par rgion et de la communiquer leur
demande aux parties un litige apparu au cours de lexercice de la profession de chirurgiendentiste.
134 praticiens ont t agrs par la Chambre de Mdiation et darbitrage.
(La liste est disponible auprs du conseil national)
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A N N E X E S
ANNEXE III
FOIRE AUX QUESTIONS CONTRATS
Q 1 Un tit ula ir e d e cabi net qui a un collaborateur peut- il se fair e r empl acer ?
R 1 Oui
Tout chirurgien dentiste quelle que soit son activit peut se faire remplacer temps plein.
Q 2 Un chirur gien dentiste, titulaire de son cabinet, qui a un exercice annexe, peut-il se faire
assister ?
R 2 Non
Sauf les cas exceptionnels prvus par larticle R. 4127-276 du CSP (ancien article 69) :
si cet exercice annexe est dispens dans un tablissement comportant hbergement et nayant
pas de consultation externe
si le praticien exerce dans un tablissement public de sant : sont concerns les chirurgiens
dentistes occupant des fonctions dans les centres hospitaliers, les centres de soins, denseignement et de recherche dentaire, les hpitaux locaux
Q 3 Deux chirur giens dentistes lis par un contrat de location dun local amnag pour lart
d e n t a i r e peuvent -ils r e c o u r i r l a s s i s t a n a t ?
R 3 Non
En application de larticle R. 4127-276 du CSP (ancien article 69)
En revanche, le conseil national admet lassistanat si le locataire nexerce pas sous le mme toit
que le titulaire du cabinet.
Q4
Un chir urgien dentiste spcialiste qualifi en ODF peut-il se faire assister par un chir ur gi en den tiste om ni prati cie n ?
R 4 Non
Le chirurgien dentiste spcialiste qualifi en ODF ne peut se faire assister que par un chirurgien
dentiste lui-mme spcialiste en ODF ou en cours de prparation du Cecsmo.
Q 5 Qui peut se fair e par tiellement r emplacer et pour quelle dure ?
R 5 Un chirurgien-dentiste qui remplit les conditions pour se faire assister
La dure varie selon le motif :
3 mois pour raisons mdicales ventuellement renouvelable sur prsentation dun nouveau
justificatif
lanne universitaire pour poursuite dtudes en relation avec la profession
Q 6 L e c o l l a b o r a t e u r l i b r a l p e u t - i l e n g a g e r s o n p r o pr e p e r s o n n e l ( a s s i s t a n t e d e n t a i r e , r c e p t io nn i s te , ) ?
R 6 Oui avec lautorisation du titulaire du cabinet
Nanmoins cette situation prsente un inconvnient majeur : en cas de rupture du contrat de
collaboration, le collaborateur est oblig, sauf sil transfre son personnel dans son nouveau lieu
dexercice, de le licencier. Or, le licenciement obit des rgles strictes relevant du droit du
travail.
Q 7 Un tudiant en chir urgie dentaire ayant valid sa 3me anne du 2me cycle (5me anne) au
mois de juin 2005, quelle est la date limite de soutenance de thse ?
Si ce m me tu dia nt a mi s un enfan t au mo nd e o u ad op t un e nfant, la suite de l a v ali d a t i o n d e m a 6 me a n n e , q u e l l e e s t l a d a t e l i m i t e d e s o u t e n a n c e d e t h s e ?
R 7 31 Dcembre 2007
31 Dcembre 2008 car le dlai lgal est prorog dune anne par enfant n vivant ou adopt
Q 8 U n p r a t i c i e n t i t u l a i r e d e son ca bin et pe ut-i l si gne r u ne c onve nti on d exe r ci c e e n a pp l i ca ti on
d e l a r t i cl e R 41 27-28 1 du CSP (a n ci e n a r ti c l e 7 4 d u c od e d e d on to l ogi e ?
R 8 Oui. Au regard des dispositions de larticle R.4127-271 du CSP (ancien article 64), la grance est
considre comme une activit annexe
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CONTRATS
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CONTRATS
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DEXERCICE
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A N N E X E S
Q9
R9
S C M : qu i p e ut con s titu e r c e g en r e d e s o c i t ?
Des praticiens, personnes physiques et des socits dexercice de la profession (SCP, SEL)
Q 1 0 U n e S C M p e u t - e l l e r eg r o u p e r d a u t r e s m e m b r e s d e p r o f e s s i o n s l i b r a l e s ?
R 10 Oui. Ces autres membres appartiennent la famille des professionnels de sant (mdecins,
kinsithrapeutes, infirmires, stomatologistes etc )
Q 11 Q u e l p e u t t r e l o b j e t d u n e S C M ?
R 11 Principalement, cest la mise en commun des moyens matriels utiles lexercice de la
profession par ses membres excluant tout partage dhonoraires et de clientle.
Accessoirement, ce peut tre la mise en commun dun laboratoire de prothses ou de locaux
professionnels
Q 12 S C P : Q u i p e u t c o n s t i t u e r c e g e n r e d e s o c i t ?
R 12 Obligatoirement des personnes physiques exerant la profession au sein de la socit
Q 13 U n a s s o c i a u s e i n d u n e S C P p e u t - i l a v o i r u n e x e r c i c e t i t r e a nn e x e ?
R 13 Possible mais uniquement une activit salarie (oprateur, remplaant, enseignant) ou une
activit librale mais bnvole.
Q 14 Q u e l s s o n t l e s c r i t r e s r e t e n u s p o u r l a r p a r t i t i o n d e s b n f i c e s d a n s u n e S C P ?
R 14 Le critre principal qui doit tre retenu est lactivit professionnelle au moins pour les 2/3.
LOrdre entend par activit professionnelle le chiffre daffaires ou le temps de prsence.
Dautres paramtres pour le tiers restant peuvent tre retenus : la notorit, lexprience, les titres
Q 15 U n e s o c i t d e x e r c i c e p e u t - e l l e a v o i r u n c o l l a b o r a t e u r ?
R 15 Oui un seul sous rserve que tous les associs respectent les dispositions de larticle
R. 4127-276 du CSP (ancien article 69), cest--dire quils naient pas dactivit annexe (collaborateur, salari dans une collectivit ) en dehors des exceptions prvues par larticle prcit
(enseignant temps partiel, ...)
Q 16 U n e s o c i t p e u t - e l l e a v o i r u n e d n o m i n a t i o n f a n t a i s i s t e ?
R 16 Oui il n existe pas de texte rglementant les dnominations de socits.
En revanche, le conseil national n accepte pas :
les dnominations connotation commerciale ( quenottes services )
les dnominations faisant rfrence la spcialit dorthopdie dento-faciale lorsque le ou les
chirurgien(s) associ(s) nest ou ne sont pas qualifi(s).
les dnominations comportant par exemple le vocable clinique dentaire ou centre
dentaire qui peut semer la confusion dans lesprit des patients.
Toutefois, les SCP sont soumises une rglementation particulire en matire de dnomination
(article 8 de la loi du 29 novembre 1966 sur les SCP): nom, qualification et titre professionnel
des associs.
Q 17
R 17
Q 18
R 18
LES
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En cas de dissolution de la socit o il exerait (SCM, SCP, SEL) sans quil y ait eu liqui dation, le chir urgien dentiste peut-il avoir aussitt une nouvelle activit ?
Oui il nest pas besoin dattendre la liquidation de la socit. Les praticiens recouvrent leur
libert dexercice pleine et entire ds lors que la dissolution est prononce, et si la sparation
gographique est effective.
Un chir urgien dentiste peut-il, en dehors de son activit professionnelle tre grant dune
s o c i t c o m m e r c i a l e n a y a n t a u c u n r a p p o r t a v e c l a p r o f e s s i o n . E x e m p l e : l ou eu r e n meu bl profes sionnel, ant iquair e ?
Oui sous rserve de respecter les articles suivants du CSP :
R. 4127-203 (ancien article 3)
CONTRATS
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CONTRATS
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A N N E X E S
Le chirurgien dentiste ne doit pas faire tat de son titre de chirurgien dentiste loccasion de
cette activit
Q 19
R 19
Es t -ce q ue le nou veau co ntrat de co llabo rati on lib rale es t applicabl e aux co nt rat s con clus
a v a n t l e 2 a o t 2 0 0 5 ( d a t e d e n t r e e n v i g u e u r d e l a r t i c l e 1 8 d e l a l o i s u r l e s P M E ) et t ou jo u rs en co u rs ?
Oui le nouveau contrat de collaboration sapplique aux situations qui se poursuivent aprs la
loi du 2 aot 2005, bien que le contrat ait t conclu avant. Ceci bien que la loi ne soit pas
rtroactive, afin dviter tout risque de requalification en contrat de travail. Un avenant au
contrat initial est donc ncessaire, intgrant les lments obligatoires du nouveau contrat de
collaboration peine de nullit :
Dure dtermine ou indtermine
renouvellement
modalits de rmunration
conditions dexercice de lactivit
conditions dans lesquelles le collaborateur libral peut satisfaire les besoins de sa clientle
personnelle
Q 2 0 S i a u c u n a v e n a n t a u c o n t r a t d e c o l l a b o r a t i o n n a t c o n c l u , l a c l a u s e d e n o n - c o n c u r r ence
fi xe au c ontra t s ap pl iqu e-t-el le ?
R 20 Oui toutefois, en cas de litige port devant les tribunaux, le juge risque de rduire ou dannuler
une telle clause, en application des dispositions de la loi du 2 aot 2005, voire dinstaurer une
indemnisation comme pour le contrat de salari
Q 21
R 21
Dans quelles situations un chirurgien dentiste peut-il recourir au contrat dinter venant ?
Deux situations peuvent tre envisages :
le cas dun confrre pratiquant plus particulirement certaines disciplines comme limplantologie, la parodontologie (sans que cette liste soit exhaustive) et souhaitent en faire profiter
dautres confrres, eux-mmes demandeurs pour cette formation ventuelle.
lautre cas dun confrre qui souhaite pratiquer une intervention sur un patient mais na pas
le plateau technique appropri. Il peut alors effectuer cette intervention chez un confrre
ayant le plateau technique adapt cette intervention.
Lintervention peut avoir lieu au cabinet dentaire de lun ou de lautre, et indiffremment sur le
patient de lun ou de lautre. Le conseil national a donc dcid dadopter un modle de
contrat qui devra tre souscrit entre les intresss, chaque fois quils devront recourir une
intervention.
Un contrat par intervention doit tre tabli sachant que ces interventions devront tre ponctuelles, pour ne pas quelles deviennent un vritable exercice ou encore une vritable
collaboration .
Q 22
Est-ce quun chir ur gien dentiste peut exercer dans plusieurs cabinets dentaires dpen dants de la mme mutuelle ?
Oui le conseil national considre quil sagit dune relation de travail avec un mme employeur
bien que seffectuant sur des sites diffrents
R 22
Q 23
R 23
Q 24
LES
Bien que couvert par lassurance de son employeur, en application des articles L 1142-2
et R 4142-2 du CSP, le chirur gien dentiste salari doit-il souscrire sa propre assurance
RC P ?
Oui Il est fortement recommand tout praticien davoir sa propre RCP, quelque soit son mode
d exercice
En cas dexercice salari, lassurance de lemployeur pourra ne pas jouer (ex : faute dtachable
de lexercice de ses fonctions), ou bien un conflit dintrt peut natre entre lemployeur et son
salari
Une cession de cabinet dentaire peut-elle inter venir entre un chir ur gien dentiste et un stomato lo giste ?
CONTRATS
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CONTRATS
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A N N E X E S
R 24
Oui lOrdre de mdecins, dans certains dpartements a toujours t pointilleux en matire de

prsentation de clientle entre un stomatologiste et un chirurgien dentiste du fait quils nont
pas la mme comptence.
Le conseil national, en accord avec le conseil des mdecins a adopt une rdaction comportant
des dispositions spciales :
M. X, mdecin stomatologiste cde les droits mobiliers incorporels dont il est propritaire pour
la part odontologique de son activit et dont il entend assurer M. Y, chirurgien dentiste, la
transmission autant que faire se peut, en prenant lui lengagement de le prsenter la patientle
rattache au cabinet en sa qualit de chirurgien dentiste. Cet engagement a donc t strictement
limit, dun commun accord entre les parties la seule patientle justiciable de soins et traitements
dentaires, lexclusion de tous traitements excdant la capacit professionnelle des chirurgiens
dentistes .
Q 25
Lpouse ou les enfants dun chirur gien dentiste qui cre une SEL peuvent-ils dtenir des
par t icip at io ns da ns la s oci t ?
Oui suivant, larticle 5 de la loi du 31 dcembre 1990, 49 % du capital peut tre dtenu par
des personnes autres que les professionnels en exercice au sein de la socit. Toutefois, ces
personnes sont strictement numres par les textes.
Un membre de lentourage dun chirurgien-dentiste associ dune SEL ne pourra dtenir des
parts que sil exerce soit la profession de chirurgien-dentiste soit une quelconque profession
librale de sant, lexclusion toutefois de la profession de mdecin spcialiste en stomatologie,
en ORL, en radiologie ou en biologie mdicale ou encore la profession de pharmacien, masseurkinsithrapeute ou orthophoniste.
R 25
Q 26 Un chir urgien dentiste peut-il donner sa patientle en location-grance une SEL ?

R 26 Non, la location-grance de la clientle dun chirurgien-dentiste nest pas admise malgr larrt
de la Cour de Cassation du 7 novembre 2000 reconnaissant la patrimonialit de la patientle et
consacrant lavnement du fonds libral.
En effet, puisque cest la socit qui exerce la profession, cest elle qui doit tre propritaire des
documents concernant tous renseignements personnels aux malades, cest--dire les dossiers
mdicaux (article R.4127-269 du code de la sant publique)
En outre :
elle revt un caractre purement commercial qui nest pas admis pour la profession ;
la gestion de clientle est prohibe par larticle R. 4127-273 du code de la sant publique, sauf
autorisation expresse du Conseil national et dans des conditions strictement rglementes
(remplacements, absences de longue dure ou dcs) ;
il nest pas possible dintroduire dans la convention de la location-grance les conditions permettant de prouver le respect des parties du principe fondamental du libre choix du praticien
par le patient, principe formul larticle R. 4127-210 du code de la Sant publique, et pos
comme condition essentielle la cession de clientle civile par larrt de la cour de cassation
le 7 novembre dj voqu ci-dessus.
Q 27 Un chirur gien dentiste peut-il faire un appor t en usufruit de sa patientle une SEL ?
R 27 Non. Si lusufruit peut porter sur tous les biens corporels ou incorporels, lusufruit de la patientle nest pas acceptable dun point de vue dontologique.
En effet, la socit qui serait bnficiaire de lusufruit nest pas propritaire du bien apport, en
loccurrence la patientle. Les dispositions de larticle R. 4127-269 du code de la sant publique
ne sont donc pas respectes.
Q 28
R 28
LES
ONCD
Un chir urgien dentiste peut-il sassocier dans une SCM avec un praticien exerant une
au t r e p r o f e s s i o n d e s a n t ?
Oui, selon larticle 36 de la loi du 29 novembre 1966 une SCM peut tre constitue entre toute
personne physique ou morale exerant une profession librale. Compte tenu des particularits
propres chacune des professions librales, il est prfrable cependant dviter une cohabitation
avec des professions autres que les professions de sant (mdicale ou paramdicale) rpertories
au code de la sant publique et dont lactivit nest pas commerciale.
CONTRATS
ET
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LES
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CONTRATS
ET
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A N N E X E S
Dans lhypothse dune association avec un membre dune profession de sant risque
(spcialiste de maladie contagieuse ou psychiatre) il est recommand davoir une salle dattente
distincte afin dviter la transmission de quelque pathologie que ce soit ou de compromettre la
scurit des patients (article R. 4127-204 du code de la sant publique).
Q 29 L e s m e m b r e s d u n e S C M p e u v e n t - i l s p r e n d r e l e m m e c o l l a b o r a t e u r ?
R 29 Oui dans ces conditions, des contrats distincts doivent tre tablis entre chaque associ et le collaborateur. Si le collaborateur totalise plus de deux exercices, il devra solliciter avant le dbut
de sa troisime activit une drogation larticle larticle R. 4127-272 du code de la sant
publique.
Q 3 0 Q u e l l e s s o n t l e s m o d a l i t s d u v e r s e m e n t d e l i n d e m n i t d e n o n - c o n c u r r e n ce ?
R 30 Il faut rappeler quune clause de non-concurrence dpourvue de contrepartie financire est
nulle. Son montant ne doit pas, en outre, tre drisoire.
La contrepartie pcuniaire de lobligation de non-concurrence tant alloue raison et loccasion dun travail, elle a donc la nature dune indemnit compensatrice de salaire, et ce quelle
que soit la qualification contractuelle et la base de calcul prvues par les parties (arrt du 6 juillet 2000 de la Cour de cassation).
Par voie de consquence, elle doit donner lieu :
ltablissement dun bulletin salaire, selon la priodicit choisie (mensuelle en vertu des
contrats-type de lOrdre) ;
au paiement de charges sociales (cotisation scurit sociales, CSG, CRDS, chmage) ;
au paiement de indemnit de congs pays (Cass. Soc. 28 novembre 2001) gale 10 % de
la somme verse mensuellement. ( moins de prvoir pralablement que lindemnit sentend
indemnit de congs pays incluse).
Q 31 L e c o n t r a t d e c o l l a b o r a t i o n s i d e n t i f i e - t - i l u n e s o u s - l o c a t i o n ?
R 31 Non la Cour de cassation dans un arrt en date du 22 octobre 2003 considre que le contrat de
collaboration ne sidentifie ni une cession de droit au bail, ni une sous-location car la rtrocession d honoraires ne s assimile pas un loyer en raison de sa variabilit et de son caractre
tranger toute valeur locative et indpendant du temps dutilisation des lieux.
Q 32 Lassoci non-exerant dune SELARL peut-il tre collaborateur de la mme SELARL.
R 32 Non Il nest pas possible de cumuler le statut dassoci et celui de collaborateur dans la mme
socit car cela reviendrait mettre en place une collaboration soi-mme, totalement incohrente.
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CONTRATS
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A N N E X E S
ANNEXE IV
FOIRE AUX QUESTIONS COLLABORATION LIBRALE
Q 1 Qui peut r eco urir la co llab orati on ?
R 1 Tout chirurgien dentiste remplissant les conditions fixes larticle R 4127-276 du CSP (ancien
article 69 du code de dontologie)
Attention au bail qui ne doit pas tre limit au titulaire.
Q 2 Le contrat de collaboration librale doit-il tre un contrat dure indter mine ?
R 2 Non, la loi du 2 aot 205 permet la conclusion dun contrat de collaboration librale dure
dtermine ou indtermine.
Q 3 Qu est ce qui di f f r e ncie u n collaborateur li b ral du n salari ?
R 3 Un collaborateur libral exerce auprs dun autre professionnel en toute indpendance, sans lien
de subordination. Il peut se constituer sa clientle personnelle. Son statut fiscal est celui dun
professionnel exerant en qualit dindpendant.
Q 4 Q u e l l e s s o n t l e s o b l i g a t i o n s d u c o l l a b o r a t e u r l i b r a l s u r l e p l a n p rofessionnel ?
R 4 Obligation de souscrire une RCP (loi du 4 mars 2002).
Obligation de simmatriculer lURSSAF et payer ses charges sociales.
Affiliation la Caisse de Retraite.
Taxe professionnelle.
Q 5 Co mment d fi nit -o n le pat ient du col lab or at eur ?
R 5 Critre propos par le Conseil national pour dfinir le patient du titulaire :
Cest le patient avec lequel le collaborateur aura t mis en relation par le titulaire du cabinet
pendant lexcution du contrat .
contrario, les autres patients appartiennent au collaborateur libral.
Dautres critres peuvent tre utiliss.
Il est recommand de procder un recensement des clientles respectives.
Q 6 Le coll aborateu r libral peut- il cumul er pl usieur s activits ?
R 6 Oui, sous rserve de respecter les dispositions de larticle R 4127-272 du CSP :
Le chirurgien dentiste ne peut avoir que deux exercices quelle que soit leur forme. Toutefois, le
Conseil national peut accorder des drogations dans les cas exceptionnels .
Q 7 Un pr ati ci e n pe ut -i l tr e c ol l a bo r a te u r d u n e S EL o u d u n e S C P ?
R 7 Oui. Dans ce cas le contrat de collaboration doit tre conclu entre la SEL ou la SCP et le praticien
collaborateur.
Au mme titre quun praticien individuel, la SEL ou la SCP ne peut avoir quun seul collaborateur
(article R 4127-276 du CSP).
Q 8 Le co l l ab o ra teu r l i b ra l pe ut- i l b n fi ci er d u ne i nse r tio n dans lannuair e ?
R 8 Oui, sous rserve de laccord du titulaire du cabinet.
Deux cas sont possibles :
- le collaborateur figure sous le mme numro que le titulaire.
- le collaborateur a sa propre ligne tlphonique.
Q 9 L e c o l l a b o r a t e u r l i b r a l a - t - i l d r o i t u n e p l a q u e p r o f e s s i o n n e l l e e t d e s o r d on n a n ce s
personnelles ?
R 9 Oui :
Pour les plaques professionnelles : larticle R 4127-218 du CSP (ancien article 14 du code de
dontologie) prcise que les indications qui peuvent figurer sur la plaque professionnelle : nom,
prnoms, sa qualit et sa spcialit, origine des diplmes, jours et heures de consultations, tage
et numro de tlphone. Ces indications doivent tre prsentes avec discrtion conformment
aux usages de la profession.
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A N N E X E S
Pour les ordonnances et autres imprims professionnels: cf. articles R.4127-216 et R.4127-218
du code de la sant publique.
Q 10
R 10
Q 11
R 11
Q 12
R 12
Quelles so nt les condit ions de validit du contr at de collabo ratio n libr ale pr v ues par la
l oi d u 2 ao t 20 05 ?
- La dure,
- la rmunration,
- la constitution de la clientle personnelle,
- conditions et modalits de rupture,
Pour les contrats en cours et qui ont t conclus avant le 4 aot 2005, il est vivement recommand dtablir un avenant intgrant ces lments, sous peine de nullit du contrat.
L e s d i s p o s i t i o n s d e l a r t icle R.4127 -278 du CSP ( e x ar t 71) s a ppliq ue nt-e l le s a u c olla b o rat eur lib r al ?
Non, car le collaborateur libral ne sinstalle pas au sens de cet article.
Motifs :
- il nest pas titulaire du bail,
- il nest pas titulaire de linstallation.
Consquence : En cas de rupture du contrat, le collaborateur ne pourra pas sopposer la venue
dun autre chirurgien dentiste dans le cabinet dentaire (commission des contrats mars 2006).
Les rtrocessions dhonoraires du collaborateur au titulaire sont-elles soumises la TVA ?
Oui sauf si le montant de la rtrocession ne dpasse pas la franchise prvue par larticle 293 B
du CGI.
Montant de la franchise : 27000 euros H.T. de lanne civile prcdente.
Dans le cas contraire, il appartient au titulaire de rgler la TVA ladministration fiscale.
Q 12b Les rtrocessions dhonoraires du collaborateur au titulaire sont-elles soumises la TVA ?

R12b Si rtrocession entre 27000 euros et 30500 HT, la franchise est maintenue jusquau 31 dcembre de lanne en cours.
Si rtrocession > 30500 euros HT en cours danne, TVA applicable ds le premier jour du
mois du dpassement
Q 13
R 13
Q 14
R 14
LES
Peut -o n pr vo ir un e clause dint er d i c t i o n d e x e r c e r d a ns u n c o n t r a t d e c o l l a b o ra t io n

li bra le ?
Oui condition :
- quelle soit raisonnable,
- quelle permette au collaborateur de soigner sa clientle personnelle prcdemment constitue
sans pour autant entrer en concurrence avec lancien titulaire.
Elle ne doit pas permettre de dtourner la possibilit offert au collaborateur de se constituer sa
propre clientle.
Le c oll abo rateur lib ral peu t- il r en on cer par av an ce se co nstitue r u ne cl ient le per son ne l l e ?
Non :
- la renonciation pourrait tre interprte par les juges comme un lien de subordination entranant la requalification du contrat de collaboration en contrat de travail.
- la renonciation par avance un droit est prohibe par le droit des obligations.
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L O R D R E
L O R D R E :
COMPOSITION
ET
O R G A N I S ATION/
PROCDURES
SOMMAIRE
TITRE I
LORDRE
TITRE II
TITRE III
LE CONSEIL RGIONAL
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIRE
INSTANCE ET LA SECTION DES ASSURANCES
SOCIALES DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE
DE PREMIRE INSTANCE
TITRE IV
LE CONSEIL NATIONAL
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
ET LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES
DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
LORDRE : COMPOSITION ET ORGANISATION/PROCDURES LORDRE : COMPOSITION ET ORGANISATION/PROCDURES

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Ed. JUIN 2007
L O R D R E
TITRE I
LORDRE
A- GENERALITES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 3
B- FONCTIONS ET ATTRIBUTIONS . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 3
1. La reprsentation de la profession
de chirurgien-dentiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 4
2. Comptence administrative :
le contrle de l'accs la profession . . . . . . . . . . 1 III 1 4
3. Comptence rglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 5
4. Comptence juridictionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 5
5. Sanctions disciplinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 6
C- REGLES COMMUNES
EN MATIERE DE TRESORERIE . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 6
6. Transmission des cotisations . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 6
7. Gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 6
8. Prquation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 1 6

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A- GENERALITES
Les Ordres professionnels sont des institutions rassemblant tous les membres dune mme profession
qui partagent des devoirs, une solidarit et des valeurs communes.
Le Conseil dEtat a considr que les Ordres professionnels, et ce titre, lOrdre des chirurgiensdentistes cr par ordonnance du 24 septembre 1945, constituaient des organismes privs, dots de la
personnalit morale, chargs par le lgislateur dune mission de service public.
LOrdre rassemble obligatoirement toutes les personnes habilites exercer la profession de chirurgiendentiste en France.
LOrdre prend des dcisions dans le cadre des textes lgaux qui le rgissent ; il ne peut agir que dans les
limites de sa comptence dfinie par la loi.
LOrdre des chirurgiens-dentistes est constitu de conseils dpartementaux, de conseils rgionaux et
dun conseil national.
Chaque conseil dispose dune personnalit juridique distincte. Cela entrane les consquences
suivantes :
chaque conseil peut ester en justice (par exemple pour le recouvrement judiciaire des cotisations
ou pour se constituer partie civile en matire dexercice illgal de lart dentaire),
chaque conseil peut avoir un patrimoine qui lui est propre,
enfin, chaque conseil est responsable de son activit.
B- FONCTIONS ET ATTRIBUTIONS
Les fonctions dvolues lOrdre ont un caractre professionnel. En dautres termes, ses pouvoirs
sexercent lgard des professionnels.
Conformment larticle L. 4121-2 du code de la Sant publique, lOrdre :
veille au maintien des principes de moralit, de probit, de comptence et de dvouement indispensables
lexercice de lart dentaire et lobservation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des
rgles dictes par le code de dontologie.
Il assure la dfense de lhonneur et de lindpendance de la profession.
Il peut organiser toutes uvres dentraide et de retraite au bnfice de ses membres et de leurs ayants droit.
Il accomplit sa mission par lintermdiaire des conseils dpartementaux, des conseils rgionaux ou interrgionaux et du conseil national de lordre .
LOrdre des chirurgiens-dentistes est charg de reprsenter la profession auprs des pouvoirs publics. Il
peut, ce titre, tre saisi de problmes gnraux et de tout projet concernant la profession.
Pour accomplir sa mission, lOrdre dispose en particulier de trois sortes de prrogatives :
1. LOrdre contrle par linscription au Tableau laccs la profession ; cest une comptence
administrative.
2. LOrdre intervient galement dans la rglementation de la profession selon des modalits fixes
dans chaque cas par des textes. LOrdre possde cet gard une comptence rglementaire.
3. LOrdre exerce galement un contrle de la profession et ce titre une action disciplinaire
lencontre de confrres coupables de manquements ou de fautes professionnelles ; cest une
comptence de caractre juridictionnel.
Enfin, lOrdre exerce dautres activits, notamment dans le domaine des uvres de caractre social quil
est autoris, par la loi, crer ou subventionner (uvres dentraide par exemple).
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1. La reprsentation de la profession de chirurgien-dentiste
La reprsentation de la profession de chirurgien-dentiste est une fonction essentielle de lOrdre :
1.1. LOrdre reprsente la profession en justice
A ce titre, lOrdre peut intervenir devant les juridictions administratives, notamment en
engageant un recours pour excs de pouvoir contre un acte rglementaire portant atteinte aux
intrts de la profession.
LOrdre peut galement intervenir devant les juridictions pnales en se portant partie civile
lorsquil est port atteinte aux intrts gnraux de la profession, par exemple en cas dexercice
illgal de lart dentaire.
LOrdre intervient par lintermdiaire, le plus souvent, de son conseil national. Rien ninterdit
toutefois un conseil dpartemental de le faire lorsquil justifie dun intrt correspondant,
outre aux fonctions de lOrdre, ses limites territoriales (conseil dEtat, 18 fvrier 1966, arrt
conseil dpartemental de la Seine des chirurgiens-dentistes, Rec. Lebon).
1.2. LOrdre reprsente galement la profession auprs des pouvoirs publics
LOrdre peut tre amen formuler des avis ou mettre des vux sur tout problme ou
projet intressant la profession.
Par ailleurs, de nombreux textes prvoient la reprsentation de lOrdre auprs dorganismes et
de commissions administratives divers.
1.3. Enfin, lOrdre reprsente la profession en France, mais galement ltranger. Il peut participer
aux travaux dinstances europennes.
Depuis 1978, sapplique la profession dentaire, en plus du droit national, le droit communautaire qui est un droit supra national.
Le droit national rgle lorganisation interne de la profession, sa dontologie, ses structures
universitaires et, en gnral, lapplication du code de la Sant publique.
Le droit supra national ou communautaire fixe les rgles de :
reconnaissance mutuelle des diplmes destine faciliter le droit dtablissement et la libre
circulation des services,
coordination des dispositions lgislatives rglementaires et administratives concernant les
activits du praticien de lart dentaire.
Ces dispositions sont incluses dans des directives communautaires et notamment les directives
sectorielles 78/686/CEE et 78/687/CEE, dont les dispositions ont t reprises par la directive 2005/36
du 7 septembre 2005 relative la reconnaissance des qualifications professionnelles (JOUE L255
du 30/09/2005), et sont traduites dans le droit national de chaque pays de lUnion europenne.
Pour pouvoir circuler librement et sinstaller dans lun des pays de lUnion europenne le praticien doit :
jouir de la nationalit de lun des pays concerns,
tre titulaire dun diplme reconnu par les textes europens prcits,
tre inscrit au Tableau dun Etat de lUnion europenne, tenu par lorganisme habilit cette fin
(en France, le conseil de lOrdre).
Chaque praticien migrant doit en outre se soumettre la rglementation du pays daccueil et satisfaire
toutes les exigences poses par ce pays.
2. Comptence administrative : le contrle de laccs la profession
En application de larticle L. 4111-1 du code de la Sant publique, nul ne peut exercer la profession de
chirurgien-dentiste sil nest inscrit au Tableau, sauf :
le cas des tudiants en chirurgie dentaire ayant satisfait lexamen de 5me anne qui peuvent
tre autoriss exercer lart dentaire, sous certaines conditions (article L. 4141-4 du Code de la
sant publique) ;
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1 III 1 4
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le cas des praticiens excutant des prestations de service sur le territoire national dans les conditions fixes larticle L. 4112-7 du Code de la sant publique ;
le cas des praticiens dpendant des Armes.
LOrdre a pour mission de contrler laccs de la profession.
A cet effet, lOrdre doit vrifier si les conditions lgales sont runies (diplme, nationalit). LOrdre doit galement vrifier si le postulant offre les garanties suffisantes de moralit, dindpendance et de comptence.
La personne qui prtendrait exercer lart dentaire sans tre inscrite au Tableau sexposerait des
poursuites pour exercice illgal de lart dentaire.
3. Comptence rglementaire
Aux termes de larticle L. 4121-2 du code de la Sant publique, lOrdre :
veille au maintien des principes de moralit, de probit, de comptence et de dvouement indispensables
lexercice de lart dentaire et lobservation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des
rgles dictes par le code de dontologie .
3.1. Le pouvoir rglementaire qui est confr lOrdre nest ni gnral, ni implicite, et est strictement destin assurer le respect des rgles dictes par le code de dontologie. Ce pouvoir
rglementaire sexerce notamment loccasion de ltablissement des clauses des contrats type
(essentiellement celles des contrats de remplacement en vertu de larticle R. 4127-276 du Code
de la sant publique), ou encore, en application de larticle R. 4127-216 du code de la sant
publique, pour la dtermination des titres et fonctions que le chirurgien-dentiste est autoris
mentionner sur ses imprims professionnels. Le Conseil de lOrdre tablit galement des
modles de contrats dont peuvent sinspirer les praticiens.
3.2. Sagissant de ltablissement ou de la modification du code de dontologie, lOrdre ne dispose
pas dun pouvoir rglementaire proprement parler mais dun pouvoir de prparation et de
proposition. Larticle L. 4127-1 du code de la Sant publique prvoit en effet que le code de
dontologie prpar par le conseil national de lOrdre intress est dict sous la forme dun
dcret en conseil dEtat.
La mission de lOrdre est double :
dune part, prparer et proposer, dans un code, un ensemble cohrent de rgles et de devoirs
qui incombent chaque chirurgien-dentiste dans lexercice de sa profession et qui concernent
ses relations avec les patients, avec ses confrres et avec les membres des professions de sant,
dautre part, veiller leur respect loyal et confraternel par tous.
4. Comptence juridictionnelle
Pour veiller au maintien des principes de moralit, de probit et de dvouement et lobservation, par
tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des rgles dictes par le code de dontologie
(article L. 4121-2 du Code de la sant publique), lOrdre dispose dun pouvoir disciplinaire sur ses
membres travers des juridictions dont les rgles de fonctionnement sont fixes par le Code de la sant
publique.
Les juridictions ordinales ont le caractre de juridiction administrative ; aussi, la procdure applique
est la procdure administrative et non civile.
Elles sont soumises au principe du double degr dinstance :
au 1er degr : les chambres disciplinaires de premire instance et leurs sections des assurances
sociales,
au 2me degr (appel) : la chambre disciplinaire nationale et sa section des assurances sociales.
Les dcisions de la chambre disciplinaire nationale peuvent faire lobjet dun recours en cassation devant
le conseil dEtat.
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1 III 1 5
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5. Sanction disciplinaire
Les juridictions ordinales ne peuvent prononcer que des sanctions dont la liste est numre par larticle L. 4124-6 du Code de la sant publique et, dans le cas de faute commise loccasion des soins donns aux assurs sociaux, suivant la liste numre larticle L. 145-2 du Code de la Scurit sociale.
C- REGLES COMMUNES EN MATIERE DE TRESORERIE

6. Transmission des cotisations
La cotisation ordinale est obligatoirement due tant que le praticien ou la socit est inscrit au tableau
Chaque mois, les trsoriers doivent adresser au conseil national la part lui revenant des cotisations
perues ainsi que la part rgionale qui sera aussitt redistribue par le Conseil national. Ils joindront
leur chque les talons quils auront dtachs des imprims dappel. Une liste dtaille des cotisations
perues peut venir remplacer ces talons.
7. Gestion
Aux termes de larticle L. 4122-2 du Code de la sant publique, le conseil national de lOrdre surveille
la gestion des conseils dpartementaux et, suite lentre en vigueur de lordonnance n 2005-1040 du
26 aot 2005, celle des conseils rgionaux et interrgionaux. En application de cette disposition, il est
rappel que les conseils dpartementaux et rgionaux ne doivent pas engager de dpenses excdant
leurs ressources et doivent produire leur compte de gestion de lanne dans le courant du premier
trimestre de lanne suivante.
Le conseil national gre les biens de lOrdre, administre et utilise ses ressources. Il tablit tous offices
dintrt gnral professionnel et notamment les uvres de solidarit. Il autorise le Prsident accepter ou refuser les dons et legs faits lOrdre.
8. Prquation
Il est rappel que la prquation a t cre dans le but de venir en aide aux conseils dpartementaux
ou rgionaux.
Si un conseil est appel, en cours danne, faire appel la prquation, il doit joindre sa demande
le compte de gestion de lanne coule, si celui-ci na pas encore t adress au conseil national, et le
compte prvisionnel jusquau 31 dcembre de lanne en cours. Le conseil national nexaminera cette
demande quen possession de ces deux documents.
La prquation est faite pour couvrir les dpenses administratives et lamnagement ventuel du sige,
mais ne saurait jouer pour lacquisition de biens immobiliers.

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1 III 1 6
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L E
C O N S E I L
D P A R T E M E N T A L
TITRE II
A-
B-
COMPOSITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 3
1. Composition du conseil dpartemental . . . . . . . 1 III 2 3
2. Composition du bureau . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 4
3. Incompatibilits de fonctions . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 4
ELECTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 5
1. Praticiens ligibles et praticiens lecteurs . . . . . 1 III 2 5
2. Modalits de vote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 6
3. Modification du ressort territorial
des conseils dpartementaux . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 10
4. Tirage au sort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 11
5. Voies de recours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 11
6. Schma rcapitulatif sur la procdure lectorale . . 1 III 2 11
C.
ATTRIBUTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
1. Attributions gnrales de lordre . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
2. Inscription au tableau . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
3. Action en justice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
4. Neutralit du conseil dpartemental . . . . . . . . 1 III 2 14
5. Organisme de coordination . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
6. Demandes dautorisation d'installation . . . . . . . 1 III 2 14
7. Demandes de qualification en O.D.F. . . . . . . . . 1 III 2 14
8. Imprims, plaques, communiqus et insertions . . 1 III 2 14
9. Examen des contrats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
10. Exercice des tudiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
11. Saisine de la chambre disciplinaire
de premire instance . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12. Excution des dcisions du conseil national . . .
13. Conciliation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14. Elections des conseils dpartementaux . . . . . .
15. Examen des conventions vises
larticle L. 4113-6 du Code
de la sant publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 III
1 III
1 III
1 III
2
2
2
2
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15
1 III 2 15
D- FONCTIONNEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 19
1. Rle du prsident . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 19
2. Commission de conciliation . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 19
3. Runions et dlibrations . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 21
4. Tableau et guichet unique . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 21
5. Fichiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 26
6. Problmes de fonctionnement
d'un conseil dpartemental . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 26
E-
SITUATION DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON 1 III 2 26

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En vertu de larticle L. 4123-1 du Code de la sant publique, le conseil dpartemental de lordre exerce,
dans le cadre dpartemental et sous le contrle du conseil national, les attributions gnrales de lordre,
numres larticle L. 4121-2 du Code de la sant publique.
Il statue sur les inscriptions au tableau (article L. 4123-1 du Code de la sant publique).
Il a un rle en matire de conciliation.
Il na aucune comptence en matire disciplinaire.
A- COMPOSITION
1. Composition du conseil dpar temental
Les conseillers ordinaux sont lus pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans
Le conseil dpartemental est compos de :
a. Membres titulaires :
Au nombre de 7 si le nombre des chirurgiens-dentistes inscrits au tableau du conseil dpartemental
est gal ou infrieur 50 ;
Au nombre de 10 si le nombre est suprieur 50.
(Article L. 4142-6 du Code de la sant publique)
b . M e m b re s s u p p l a n t s :
Au nombre de 7 si le nombre des chirurgiens-dentistes inscrits est gal ou infrieur 50 ;
Au nombre de 10 si le nombre est suprieur 50.
(Article D. 4142-2 du Code de la sant publique)
Les membres supplants remplacent les membres titulaires qui sont empchs de siger ou qui
viennent cesser leurs fonctions pour une cause quelconque avant la fin de leur mandat. Dans ce
dernier cas, la dure de fonction des membres supplants est celle qui restait courir jusqu' la date
laquelle aurait expir le mandat de ceux qu'ils remplacent (article L. 4123-8 du Code de la sant
publique).
Lorsque les membres supplants ne sont pas en nombre suffisant pour permettre le remplacement des
membres titulaires qui ont cess leurs fonctions pour quelque cause que ce soit, il est procd des
lections complmentaires dans les deux mois suivant l'ouverture de la premire ou de la seconde
vacance qui n'a pu tre comble par l'appel un membre supplant. Les membres ainsi lus restent en
fonction jusqu' la date laquelle aurait expir le mandat de ceux qu'ils remplacent (article L. 4123-9
du Code de la sant publique).
c. Rpar tition en trois groupes :
Pour le renouvellement par tiers tous les deux ans du conseil dpartemental, les membres de ce conseil
sont rpartis en trois groupes comprenant, en fonction du nombre de membres lire :
1 Pour les deux premiers groupes : deux chirurgiens-dentistes lorsque le nombre de membres lire
est de sept et de trois chirurgiens-dentistes lorsque le nombre de membres lire est de dix.
2 Pour le troisime groupe : trois chirurgiens-dentistes lorsque le nombre de membres lire est de
sept, quatre chirurgiens-dentistes lorsque le nombre de membres lire est de dix.
(article D. 4142-3 du Code de la sant publique)
d. Conseillers salaris ou agents publics :
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorit hirarchique, sont tenus de laisser leurs salaris
ou agents, membres lus d'un conseil de l'ordre, le temps ncessaire pour se rendre et participer aux
sances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires.
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Le salari doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorit hirarchique de la sance ds qu'il en a
connaissance.
Le temps pass hors du cadre du travail pendant les heures de travail l'exercice des fonctions ordinales est assimil une dure de travail effectif pour la dtermination de la dure des congs pays, du
droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous les
droits que le salari ou agent public tient du fait de son anciennet dans l'entreprise.
Ces absences, justifies par l'exercice de leurs fonctions, n'entranent aucune diminution de leurs rmunrations et des avantages y affrents.
(article L. 4125-3 du Code de la sant publique)
2. Composition du bureau
a. Le Prsident
Le conseil de l'ordre lit son prsident tous les deux ans aprs renouvellement biennal du tiers du
conseil (articles L4123-6 et R. 4123-16 du Code de la sant publique).
Le prsident reprsente l'Ordre dans tous les actes de la vie civile. Il peut dlguer tout ou partie de ses
attributions un ou plusieurs membres du conseil (article L. 4123-7 du Code de la sant publique), par
un mandat crit.
b . L e s a u t re s m e m b re s d u b u re a u
Effectif minimum des membres du bureau : 2.
Le bureau comporte au minimum un vice-prsident et un trsorier (article R. 4123-17 du Code
de la sant publique).
Effectif maximum des membres du bureau :
L'effectif ne peut excder les deux cinquimes du nombre total de ces membres lorsque ce nombre est suprieur huit (article R. 4123-17 du Code de la sant publique).
Ainsi lorsque le nombre de titulaires du conseil est de 7, leffectif du bureau nest pas limit par le texte.
Par contre, lorsque le nombre de titulaires du conseil est de 10, leffectif maximal du bureau est de
4 membres.
Exemple :
Pour un conseil compos de 10 membres, le bureau peut comporter les postes suivants :
- un vice-prsident ;
- un trsorier ;
- et un secrtaire gnral.
Avec le prsident, leffectif du bureau sera donc de 4.
3. Incompatibilits de fonctions
Il y a incompatibilit entre les fonctions de prsident ou de trsorier d'un conseil dpartemental,
territorial, rgional, interrgional ou national de l'ordre et l'une quelconque des fonctions correspondantes d'un syndicat professionnel dpartemental, territorial, rgional, interrgional ou national (article
L. 4125-2 du Code de la sant publique).
Les fonctions de prsident du conseil dpartemental, de prsident du conseil rgional ou interrgional
et de secrtaire gnral d'un de ces conseils, lorsque cette dernire fonction existe, ne sont pas compatibles entre elles (article L. 4125-2 du Code de la sant publique).

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B - ELECTIONS
Les membres supplants et les membres titulaires sont renouvelables par tiers tous les deux ans et sont
lus dans les mmes conditions et au cours du mme scrutin. Ils sont rligibles (article L. 4123-8 du
Code de la sant publique).
1. Praticiens ligibles et praticiens lecteurs
a. Praticiens ligibles
En application de larticle L. 4123-5 du Code de la sant publique, sont seuls ligibles les praticiens :
de nationalit franaise ou ressortissants de l'un des Etats membres de la Communaut
europenne ou d'un autre Etat partie l'accord sur l'Espace conomique europen ;
inscrits l'ordre depuis au moins trois ans, de faon continue.
Le candidat une lection d'un conseil dpartemental doit tre inscrit au tableau du conseil dpartemental concern par l'lection (article R. 4125-1 du Code de la sant publique).
Le candidat une lection d'un conseil doit tre jour de sa cotisation ordinale (article R. 4125-1 du
Les sanctions prononces par les chambres disciplinaires et par les sections des assurances sociales ont
des consquences sur lligibilit des praticiens (article L. 4124-6 du Code de la sant publique et
article L. 145-2-1 du Code de la scurit sociale).
Un avertissement ou un blme entranent une privation du droit de faire partie d'un conseil de l'Ordre
pendant 3 ans.
Une interdiction temporaire ou une radiation entranent une privation de ce droit titre dfinitif.
Ces dispositions s'appliquent galement un membre d'un conseil de l'Ordre en fonction qui ferait
l'objet d'une sanction disciplinaire.
L'amnistie n'entrane pas, de droit, la rintgration dans les fonctions lectives dont l'intress a t
priv en cours de mandat du fait d'une sanction disciplinaire. Il faut donc qu'il se reprsente aux lections normales s'il veut reprendre ses fonctions.
Par ailleurs, un membre supplant qui n'est pas en fin de mandat peut prsenter sa candidature sans
devoir pralablement dmissionner (article R. 4125-1 du Code de la sant publique).
b. Praticiens lecteurs
Les membres du conseil dpartemental de l'ordre sont lus par l'assemble gnrale des chirurgiensdentistes inscrits au tableau (article L. 4123-3 du Code de la sant publique).
Larticle R. 4123-1 du Code de la sant publique rglemente ltablissement de la liste lectorale.
La liste des praticiens inscrits au tableau de l'ordre du dpartement concern par l'lection est affiche
au sige du conseil dpartemental pendant les deux mois qui prcdent l'lection.
Dans les huit jours qui suivent la date de l'affichage, les lecteurs peuvent vrifier les inscriptions sur la
liste lectorale et prsenter au prsident du conseil dpartemental des rclamations contre les inscriptions ou omissions.
A l'expiration de ce dlai, le prsident affiche dans les quarante-huit heures la liste lectorale modifie.
Celle-ci est alors close et aucune modification n'est plus admise, sauf si un vnement postrieur et prenant effet au plus tard trois jours avant la date du scrutin entrane, pour un praticien, l'acquisition ou
la perte de la qualit d'lecteur.
Dans ce cas, l'inscription ou la radiation est prononce au plus tard trois jours avant la date du scrutin
par le prsident du conseil dpartemental.
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Elle est immdiatement porte la connaissance des praticiens par voie d'affichage, sans entraner de
modification du nombre des siges pourvoir.
c. Cas particuliers des socits dexercice
Dans les SEL (article R. 4113-10 du Code de la sant publique)
Chaque associ demeure individuellement lecteur et ligible au conseil de l'ordre, sans que la
socit soit elle-mme lectrice ou ligible.
Toutefois, le conseil dpartemental de l'ordre ne peut comprendre des associs d'une mme
socit dans une proportion suprieure un cinquime de ses membres (1/5e des membres du
conseil dpartemental).
Quand le nombre de praticiens associs de la mme socit lus au conseil dpartemental dpasse
cette proportion, les lus sont limins successivement, dans l'ordre inverse du nombre de
suffrages obtenus, de faon que ceux qui sont appels siger au conseil n'excdent pas la
proportion prvue l'alina prcdent.
En cas d'galit de suffrages, le plus g est appel siger.
Dans les SCP (article R. 4113-82 du Code de la sant publique)
Chaque associ demeure individuellement lecteur et ligible au conseil de l'ordre sans que la
socit soit elle-mme lectrice ou ligible.
Toutefois, le conseil dpartemental de l'ordre ne peut comprendre des associs d'une mme
socit dans une proportion suprieure un tiers de ses membres(1/5e des membres du conseil
dpartemental).
Quand le nombre de membres de la mme socit lus au conseil dpartemental dpasse cette
proportion, les lus sont limins successivement, dans l'ordre inverse du nombre de suffrages
obtenus, de faon que ceux qui sont appels siger au conseil n'excdent pas la proportion
prvue l'alina prcdent. En cas d'galit de suffrages, le plus g est appel siger.
2. Modalits de vote
L'lection est faite la majorit des membres prsents ou ayant vot par correspondance (article
L. 4123-4 du Code de la sant publique), selon les modalits exposes ci-dessous.
Il convient de noter que la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 prvoit la future intronisation du vote
lectronique pour les lections ordinales, selon des modalits qui seront fixes par dcret pris aprs avis
de la Commission nationale de linformatique et des liberts (modification de larticle L. 4123-4 du
a. Convocation de lassemble gnrale (articles L. 4123-3 et R. 4123-2 du Code de la sant publique)
L'assemble gnrale, appele lire le conseil dpartemental de l'ordre ou procder au remplacement
des membres du conseil dont le mandat vient expiration, est convoque par les soins du prsident du
conseil dpartemental en exercice et, en cas d'empchement, par les soins du conseil national de
l'ordre, les frais restant la charge du conseil dpartemental intress.
Une convocation individuelle est adresse, cet effet tous les chirurgiens-dentistes du dpartement
exerant poste fixe et inscrits au tableau de l'ordre, au moins deux mois avant la date fixe pour les
lections.
En application de larticle R. 4123-2 du Code de la sant publique, la convocation individuelle doit tre
adresse par le prsident du conseil dpartemental, ou dfaut par le prsident du conseil national, au
plus tard deux mois avant la date des lections.
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Cette convocation doit indiquer :

Le nombre des candidats lire : titulaires et supplants ;
Les modalits, le lieu et la date de l'lection, ainsi que l'heure d'ouverture et de fermeture du
scrutin, celui-ci devant durer au minimum deux heures ;
Les formalits accomplir pour le dpt des candidatures conformment aux dispositions de
l'article R. 4123-3 (voir ci-dessous) ;
La possibilit pour le candidat de rdiger l'attention des lecteurs une profession de foi qui est
jointe l'envoi des documents lectoraux. Celle-ci, rdige en franais sur une page qui ne peut
dpasser le format de 210 x 297 mm en noir et blanc, ne peut tre consacre qu' la prsentation
du candidat au nom duquel elle est diffuse et des questions entrant dans le champ de
comptence de l'ordre en application de l'article L. 4121-2.
b . D c l a r a t i o n s e t re t r a i t s d e c a n d i d a t u re
Dclarations de candidature (article R. 4123-3 du Code de la sant publique)
Les dclarations de candidature revtues de la signature du candidat doivent parvenir par lettre
recommande, avec demande d'avis de rception, au sige du conseil dpartemental, trente jours
a u m oins av a nt le jour de l' le c tio n.
Le dernier jour de rception des candidatures, l'heure de fermeture des bureaux est fixe
seize heures. Si ce jour est un samedi, un dimanche, un jour fri ou chm, la rception des
dclarations de candidature est close le jour ouvrable prcdent seize heures.Toute candidature
parvenue aprs l'expiration de ce dlai est irrecevable.
La dclaration de candidature peut galement tre dpose, dans le mme dlai, au sige du
conseil dpartemental. Il en est donn rcpiss.
Dans la dclaration de candidature, le candidat indique :
- son adresse,
- ses titres,
- sa date de naissance,
- son mode d'exercice,
- sa qualification professionnelle
- et ses fonctions dans les organismes professionnels.
La liste des candidats doit tre paraphe par le prsident.
Retraits de candidature (article R. 4123-3-1 du Code de la sant publique)
Le retrait par un praticien de sa candidature ne peut intervenir que dans l'intervalle compris entre
le dpt de celle-ci et la date d'envoi des instruments de vote.
Le retrait doit tre notifi au conseil dpartemental par lettre recommande avec avis de rception
ou dpose au sige du conseil dpartemental contre rcpiss.
c. Envoi du matriel de vote (article R. 4123-4 du Code de la sant publique)
Le prsident du conseil dpartemental ou, dfaut, le prsident du conseil national envoie, quinze jours
au moins avant la date de l'lection :
un exemplaire de la liste des candidats, imprime par ordre alphabtique sur papier blanc, en
indiquant leur adresse, leur date de naissance et, le cas chant, leur qualification et leurs
fonctions dans les organismes professionnels. Cette liste peut servir de bulletin de vote ;
les professions de foi rdiges, le cas chant, par les candidats l'attention des lecteurs ;
deux enveloppes opaques. La premire est destine contenir le bulletin de vote et ne comporte
aucun signe de reconnaissance. La seconde est destine en cas de vote par correspondance
contenir la premire enveloppe et porte les suscriptions suivantes : conseil dpartemental du
(nom du dpartement) / lection du (date de l'lection) ;
le rappel des modalits de vote.
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d. Oprations de vote (ar ticles R. 4123-5 et R. 4123-6 du Code de la sant publique)

Votes par correspondance
Le bulletin de vote ne peut pas comporter, peine de nullit, un nombre de noms suprieur au
nombre de postes de titulaires et de supplants pourvoir ni de signe de reconnaissance. Sous ces
rserves, l'lecteur peut voter sur papier libre.
Lorsque l'lecteur utilise comme bulletin de vote l'exemplaire de la liste des candidats qui lui a t
envoy conformment aux dispositions de l'article R. 4123-4, il coche sur cette liste le nom des
candidats qu'il entend lire et ne doit pas rayer les autres candidats.
L'lecteur place son bulletin dans l'enveloppe destine le contenir.
En cas de vote par correspondance, l'enveloppe contenant le bulletin de vote et sur laquelle le
votant ne porte aucune inscription est place, ferme, dans la deuxime enveloppe sur laquelle
sont mentionns les nom, prnoms et adresse du votant. Cette enveloppe est obligatoirement
revtue de la signature manuscrite du votant.
Les votes par correspondance sont adresss ou dposs obligatoirement au sige du conseil dpartemental. Ils y sont conservs dans une bote, scelle en prsence du bureau du conseil. Les nom,
prnoms ainsi que l'adresse du votant par correspondance sont enregistrs par ordre d'arrive.
Il est conseill d'indiquer galement, sur la liste lectorale, les praticiens qui ont vot par correspondance, ce qui facilite le contrle lors des votes au cours de l'assemble gnrale.
Les votes parvenus aprs l'ouverture du scrutin n'entrent pas en compte dans le dpouillement.
Les lecteurs qui ont vot par correspondance ne peuvent prendre part au vote l'assemble (article R. 4123-8 du Code de la sant publique).
Assemble gnrale des lecteurs et des lectrices (articles R. 4123-9 et suivants du Code de la
sant publique).
L'assemble gnrale des lecteurs et des lectrices n'est runie que pour procder au vote (article
Le prsident du conseil dpartemental ou l'un de ses reprsentants dment mandat cet effet
ouvre la sance et invite l'assemble lire son prsident et deux assesseurs. Chacun d'eux a sa
disposition une liste des lecteurs et la liste des lecteurs ayant vot par correspondance. Il pointe
les votants et s'assure qu'aucun d'entre eux n'a vot par correspondance (article R. 4123-10 du
Des listes de candidats, identiques celles tablies comme il est prvu l'article R. 4123-4, ainsi
que des enveloppes sont mises la disposition des lecteurs prsents (article R. 4123-11 du Code
L'ouverture du scrutin est annonce et la clture prononce par le prsident de l'assemble
conformment aux indications portes sur les convocations.
A l'ouverture du scrutin, le prsident fait constater que l'urne est vide.
Il est ensuite procd au vote.
Le scrutin est secret. Les moyens ncessaires sont mis la disposition des lecteurs pour prserver la libert et la sincrit de leur vote.
Aussitt la clture prononce, la bote scelle contenant les votes par correspondance est ouverte,
les enveloppes sont comptes et ouvertes et les enveloppes anonymes qu'elles contiennent sont
places dans l'urne.
Attention, le vote par procuration n'est pas admis (article R. 4125-1 du Code de la sant publique).
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e. Dpouill em ent ( ar ti cles R. 4123-12 et s uiv ants du Code de l a sant p ubl iq ue)
Le dpouillement a lieu sans dsemparer en sance publique. Les assesseurs comptent le nombre de
voix obtenues par chacun des candidats. Il est constitu autant de bureaux de dpouillement qu'il est
ncessaire ; chacun de ces bureaux comprend trois membres dsigns par le bureau de l'assemble.
Le bureau statue sur la validit des bulletins. Ceux dont la validit est conteste ou refuse sont annexs
au procs-verbal.
N.B. : En dehors du cas de nullit due une enveloppe d'expdition non identifiable :
un vote est nul :
1si le bulletin comporte un nombre de noms cochs suprieur au nombre de candidats lire :
par contre, il est valable s'il comporte un nombre de noms infrieur,
2si le bulletin comporte un signe de reconnaissance quelconque,
3si l'enveloppe contient plus d'un bulletin,
4s'il dsigne un praticien non candidat.
un bulletin est dit blanc :
1si l'enveloppe de vote est vide,
2si tous les noms sont rays,
3s'il ne comporte aucun nom.
L'lection est faite la majorit des membres prsents ou ayant vot par correspondance ou par voie
lectronique (article L. 4123-4 du Code de la sant publique).
Sont proclams lus en qualit de membres titulaires les candidats ayant obtenu le plus grand nombre
de voix jusqu' concurrence du nombre de siges de titulaires pourvoir. Sont proclams lus en qualit de membres supplants les candidats suivants dans l'ordre du nombre de voix obtenues et jusqu'
concurrence du nombre de siges de supplants pourvoir. En cas d'galit des voix, le plus g est
proclam lu.
f. Etablissement du procs-verbal de llection Proclamation des rsultats Notification du procsverbal (ar t i c l e s R . 4 1 2 3 -1 4 e t su i va n t s d u Co d e d e l a sa n t p u bl i qu e )
Etablissement du procs-verbal
Un procs-verbal de l'lection est immdiatement rdig et sign des membres du bureau de
lassemble.
Il indique l'heure d'ouverture de la sance et l'heure de sa clture, le dcompte des voix obtenues
par chaque candidat et le rsultat des lections.
Il mentionne les rclamations ventuelles ainsi que les dcisions motives prises par le bureau sur
les incidents qui ont pu se produire au cours des oprations de vote.
Les bulletins de vote dclars nuls ou contests y sont annexs.
Les autres bulletins ainsi que l'original du procs-verbal et ses annexes sont conservs au sige du
conseil dpartemental, sous plis cachets, pendant les trois mois qui suivent l'lection ou, si
l'lection est dfre aux instances comptentes, jusqu' la dcision dfinitive.
Il est conseill de conserver galement, pendant les mmes dlais, les votes par correspondance
arrivs aprs ouverture du scrutin.
Proclamation des rsultats
Ds l'tablissement du procs-verbal, les rsultats sont proclams par le prsident du bureau
de lassemble. L'assemble ne peut tre dclare close qu'aprs la proclamation des rsultats du
scrutin et la signature du procs-verbal.
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Notification du procs-verbal et publication des rsultats

Le procs-verbal, revtu de la signature des membres du bureau, est immdiatement adress au
conseil rgional ou interrgional, au conseil national, au prfet et au ministre charg de la sant
(article R. 4123-15 du Code de la sant publique).
Le rsultat des lections est publi sans dlai par les soins du prfet dans un journal des annonces lgales du dpartement.
Le mandat des conseillers prend fin la date de proclamation des rsultats de l'lection destine
renouveler leur sige. Dans l'intervalle entre le jour de la proclamation des rsultats et la
premire sance du conseil qui suit le renouvellement par tiers, au cours de laquelle il doit tre
procd l'lection du nouveau bureau, le bureau en place assure le suivi des affaires courantes
g. Election du prsident (ar ticle R. 4123-16 du Code de la sant publique)
A la premire runion qui suit le renouvellement par tiers et sous la prsidence du doyen d'ge, le
conseil dpartemental, runi en sance plnire, lit son prsident parmi les membres titulaires.
L'lection ne peut avoir lieu que si le quorum est atteint.
Le vote par procuration n'est pas admis.
Cette lection a lieu bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux tours. La majorit absolue
des suffrages exprims est requise au premier tour. Au second tour l'lection a lieu la majorit relative.
En cas d'galit des voix des candidats arrivs en tte l'issue du second tour, le candidat le plus g
est proclam lu.
h. Election des membres du bureau (ar ticle R. 4123-17 du Code de la sant publique)
Le conseil dpartemental procde parmi les membres titulaires l'lection du bureau (voir ci-dessus :
composition du bureau).
L'lection chacune de ces fonctions a lieu bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux
tours. La majorit absolue est requise au premier tour. Au second tour l'lection a lieu la majorit
relative.
A l'issue du second tour, en cas d'galit des voix des candidats arrivs en tte, le candidat le plus g
est proclam lu.
Les membres du bureau sont lus parmi les membres titulaires.
i. Election des membres de la commission de conciliation (article R. 4123-18 du Code de la sant
publ iq ue)
Les lections sont traites ci-dessous (voir D- Fonctionnement).
3. Modification du ressor t territorial des conseils dpartementaux

En application de larticle L4125-4, lorsque le ressort territorial des conseils dpartementaux est
modifi, le conseil national fait procder l'lection de nouvelles instances. Ces lections doivent avoir
lieu l'poque normalement prvue pour le premier renouvellement partiel qui suit la publication du
texte modifiant le ressort territorial de ces instances.
Afin de permettre le renouvellement par tiers des nouvelles instances, un tirage au sort dtermine ceux
des membres dont le mandat vient expiration respectivement dans les dlais de trois, six ou neuf ans
ou de deux, quatre ou six ans.
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Dans le mme cas, il est procd de nouvelles lections pour la dsignation, au sein du conseil
national intress, des reprsentants des conseils dpartementaux affects par la modification prvue
ci-dessus. Il est procd de nouvelles lections pour la dsignation, au sein de ces mmes conseils, des
membres prvus l'article L. 4132-1 (4) et l'article L. 4142-1 (3).
Ces lections doivent avoir lieu l'poque normalement prvue pour le premier renouvellement partiel
suivant la publication du texte modifiant le ressort territorial des conseils dpartementaux. Ds leur
lection, les membres nouvellement lus sont rpartis par tirage au sort dans chacune des fractions
renouvelables du conseil national.
Les conseils dpartementaux en fonctions au moment des lections prvues au prsent article restent en
place jusqu' l'entre en fonctions des nouvelles instances.
Dans le cas o le ressort des conseils dpartementaux est modifi, le conseil national rgle le transfert
aux nouveaux conseils du patrimoine des anciens conseils.
4. Tirage au sor t (ar ticle R. 4125- du Code de la sant publique)
En cas d'lection ayant port sur la totalit des membres d'un conseil, afin de permettre un renouvellement ultrieur par tiers, un tirage au sort est effectu lors de la premire sance du conseil suivant cette
lection pour dterminer ceux des membres des conseils dont le mandat vient expiration respectivement au terme d'une dure de deux, quatre ou six ans. (article R. 4125-6 du Code de la sant publique).
5. Voies de recours
Les lections aux conseils peuvent tre dfres au tribunal administratif par les professionnels ayant
droit de vote et par le reprsentant de l'Etat dans le dpartement, dans des conditions fixes par dcret
en Conseil d'Etat (article L. 4125-5 du Code de la sant publique).
Le dlai de recours contre les lections aux conseils est de quinze jours. Ce dlai court, pour les praticiens, compter du jour de l'lection et, pour les prfets ou le ministre charg de la sant, compter
du jour de rception de la notification du procs-verbal de l'lection (article R. 4125-7 du mme Code).
6. Schma rcapitulatif sur la procdure lectorale
SCHEMA DES ELECTIONS
DES CONSEILS DEPARTEMENTAUX
Au plus tar d deux mois avant la date des lections : CONVOCATIONS
Envoi des convocations individuelles chaque lecteur
qui prcisent notamment la date des lections
Article R. 4123-2 CSP
Dans les 2 mois qui prcdent llection : LISTE DES PRATICIENS
- Affichage de la liste des praticiens inscrits au tableau de l'ordre du dpartement.
- Dans les huit jours qui suivent la date de l'affichage, vrification des inscriptions par les lecteurs
+ possibilit de rclamations contre les inscriptions ou omissions.
- A l'expiration de ce dlai (8 jours aprs laffichage), le prsident affiche dans les quarante-huit
heures la liste lectorale modifie.
- En principe, la liste est close (sauf intervention dun vnement postrieur et prenant effet au
plus tard trois jours avant la date du scrutin qui entrane l'acquisition ou la perte de la qualit
d'lecteur =) modification affiche).
Article R. 4123-1

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Apr s l env o i d es co nv o c ati o ns et t r ente jours au mo ins av ant le jou r de l'lectio n :

DECLARATION DE CANDIDATURE
- Envoye par LRAR au sige du CD ou dpose au sige du CD (rcpiss).
- Le dernier jour de rception des candidatures, l'heure de fermeture des bureaux est fixe dix-huit
heures.
Article R. 4123-3
En tr e l e d p t d u n e c a n d i d a t u r e e t l a d a t e d e n v o i d e s i n s t r u m e n t s d e v o t e :
POSSIBILITE DE RETRAIT DUNE CANDIDATURE
Notifi au CD par LRAR ou dpose au sige du CD (rcpiss).
Article R. 4123-3-1
Quinz e jours au moi ns avant la date de ll ection :
ENVOI DU MATERIEL DE VOTE
Comprend maintenant les professions de foi.
Article R. 4123-4
A p r s l e n v o i d u m a t r i e l d e v o t e e t j u s q u l a c l t u r e d u s c r u ti n :
VOTES PAR CORRESPONDANCE
- Adresss ou dposs obligatoirement au sige du conseil dpartemental.
- Conservs dans une bote, scelle en prsence du bureau du conseil.
- Enregistrement des nom, prnoms ainsi que l'adresse du votant par correspondance par ordre d'arrive.
Article R. 4123-6
Jour de llection : REUNION DE LAG DES ELECTEURS ET ELECTRICES
Le prsident du CD ouvre la sance et invite lassemble lire son prsident et
deux assesseurs qui pointe les votants (+ vrification).
Article R. 4123-10
Jo ur de llection : SCRU TIN
- Matriel de vote mis la disposition des lecteurs prsents.
- Le prsident de lAG annonce louverture du scrutin (constatation que lurne est vide).
- Vote : le scrutin doit durer 2 heures au minimum (art. R. 4123-2 CSP). Scrutin secret, sincre et libre.
- A la clture prononce, ouverture de la bote scelle contenant les votes par correspondance (enveloppes comptes et ouvertes ; enveloppes anonymes sont places dans l'urne).
Article R. 4123-11
Jo u r de l le c tio n :
DEPOUILLEMENT, PROCLAMATION DES RESULTAT S
- Doit avoir lieu sans dsemparer en sance publique.
- Constitution des bureaux de dpouillement.
- Les assesseurs comptent le nombre de voix.
Article R. 4123-12
- Le bureau statue sur la validit des bulletins.
Article R. 4123-13
- Rdaction du procs-verbal de llection. Signature du P-V. Proclamation des rsultats (ds ltablissement du P-V).
- LAG est dclare close.
Article R. 4123-14

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Sans dlai aprs llection : ENVOI DU P-V ET PUBLICATION DES RESULTAT S

- Le P-V est immdiatement adress au conseil rgional ou interrgional, au prfet, au ministre charg
de la sant, et du conseil national.
- Rsultat des lections est publi sans dlai par le prfet dans un JAL du dpartement.
Article R. 4123-15
A l a p r em i r e r unio n q ui s uit l e r e n o uv e l le m e nt p a r t i e r s
et sous la prsidence du doyen d'g e: ELECTION DU PRESIDENT
- Runion du CD en sance plnire.
- Election du prsident parmi les membres titulaires (ncessit quorum, pas de vote par procuration),
bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux tours.
- Au premier tour : la majorit absolue des suffrages exprims est requise.
- Au second tour : l'lection a lieu la majorit relative.
Article R. 4123-16
EL ECTION DU BUREAU :
CD en sance plnire procde parmi les membres titulaires l'lection du bureau (effectif ne peut
excder les 2/5me du nombre total de ces membres lorsque ce nombre est suprieur huit avec au
min. un vice-prsident et un trsorier).
Pour chacune de ces fonctions : lection bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux
tours.
Conditions de majorit :
- Majorit absolue requise au premier tour.
- Au second tour l'lection a lieu la majorit relative.
Article R. 4123-17
ELECTION DES MEMBRES DE LA COMMISSION DE CONCILIATION
Conseillers pouvant tre lus pour siger au sein de la commission de conciliation :
Membres titulaires ou membres supplants du Conseil dpartemental.
Nombre de conseillers lire pour siger au sein de la commission de conciliation :
Au moins trois membres.
Article R. 4123-18
D ELAI DE RECOURS CONT RE LES ELEC TIONS = 1 5 jo urs
Ce dlai court :
- pour les praticiens : compter du jour de llection ;
- pour les prfets et le ministre charg de la sant : compter du jour de rception de la notification
du P-V de llection.
M inim um penda nt le s t ro i s m o is q ui s ui ve nt l le c t io n :
CONSERVATION DES BULLETINS ET DU P-V
Conservation des bulletins de vote + l'original du procs-verbal et ses annexes au sige du conseil
dpartemental, sous plis cachets :
- Pendant les trois mois qui suivent l'lection ;
- Ou, si l'lection est dfre aux instances comptentes, jusqu' la dcision dfinitive.
Article R. 4123-14

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C- ATTRIBUTIONS
Les attributions du conseil dpartemental sont dfinies par l'article L. 4123-1 du Code de la sant
publique.
1. Attributions gnrales de lor dre
Le conseil dpartemental de l'Ordre exerce, dans le cadre dpartemental et sous le contrle du conseil
national, les attributions numres l'article L. 4121-2.
2. Inscription au tableau
Le conseil dpartemental a pour mission essentielle l'tablissement et la tenue du Tableau. A cet effet, il
prononce ou refuse l'inscription au Tableau (voir la partie du guide consacre aux inscriptions).
3. Action en justice
Le conseil dpartemental autorise le prsident de l'Ordre ester en justice, accepter tous dons et legs
l'Ordre, transiger ou compromettre, consentir toutes alinations ou hypothques et contracter
tous emprunts.
Il peut, devant toutes les juridictions, exercs tous les droits rservs la partie civile relativement aux
faits portant un prjudice direct ou indirect lintrt collectif de la profession mdicale, y compris en
cas de menaces ou de violences commises en raison de lappartenance lune de ces professions.
4. Neutralit du Conseil dpartemental
En aucun cas, le conseil dpartemental n'a connatre des actes, des attitudes, des opinions politiques
ou religieuses des membres de l'Ordre.
5. Or ganisme de coordination
Le conseil dpartemental peut crer avec les autres conseils dpartementaux de lordre et sous le
contrle du conseil national, des organismes de coordination.
6. Demandes dautorisation d'installation
Le conseil dpartemental statue sur les demandes dautorisation d'installation dun praticien :
la suite d'un remplacement ou dune collaboration (article R. 4127-277 du Code de la sant
publique) ;
dans un immeuble o exerce un confrre (article R. 4127-278 du Code de la sant publique) ;
dans un cabinet secondaire (article R. 4127-270 du Code de la sant publique).
7. Demandes de qualification en O.D.F.
Le conseil dpartemental statue sur les demandes de qualification en O.D.F. aprs avis de la commission
nationale de premire instance.
8. Imprims, plaques, communiqus et inser tions
Le conseil dpartemental contrle le libell des imprims professionnels, plaque, communiqus et
insertions dans les annuaires (articles R. 4127-216, R. 4127-217, R. 4127-218 et R. 4127-219 du Code
9. Examen des contrats
Le conseil dpartemental examine les projets de contrats et les contrats communiqus par les praticiens
(articles L. 4113-9 et suivants et R. 4127-279 du Code de la sant publique).
1 0. E xer c i c e d e s t u d i a n t s
Le conseil dpartemental contrle l'exercice des tudiants.
1 1 . S a i s i n e d e l a c h a m b r e d i s c i p l i n a i r e d e p r e m ir e ins t a nc e
En matire disciplinaire, il n'a pas de pouvoir de dcision, mais il saisit la juridiction soit de sa propre
initiative, soit la suite d'une plainte qu'il doit transmettre avec avis motiv au conseil rgional (article
L. 4123-2 du Code de la sant publique). Voir ci-dessous Commission de conciliation .
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12. E x c u t i o n d e s d c i s i o n s d u c o n s e i l n a t i o n a l
En outre, d'une manire gnrale il veille l'excution des dcisions du conseil national et de ses
instructions.
13. Con ciliation
De plus, en application des articles L. 4123-2, R. 4127-233, et R. 4127-259 du Code de la sant publique, il a un rle de conciliation lorsqu'un diffrend s'lve entre patients et chirurgiens-dentistes et entre
chirurgiens-dentistes (voir modles de PV en annexe).
14. E l e c t i o n s d e s c o n s e i l s d p a r te me n ta ux
Il organise tous les deux ans les lections dpartementales.
En application de larticle R. 4124-1 du Code de la sant publique, le Conseil dpartemental na pas
organiser les lections des conseils rgionaux et interrgionaux.
15. E x a m e n d e s c o n v e n t i o n s v i s e s l a r t i c l e L . 4 1 1 3 - 6 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e
Lar ticle L. 4113-6 du Code de la sant publique dispose que :
Est interdit le fait, pour les membres des professions mdicales mentionnes au prsent livre, de recevoir
des avantages en nature ou en espces, sous quelque forme que ce soit, d'une faon directe ou indirecte,
procurs par des entreprises assurant des prestations, produisant ou commercialisant des produits pris en
charge par les rgimes obligatoires de scurit sociale. Est galement interdit le fait, pour ces entreprises, de
proposer ou de procurer ces avantages.
Toutefois, l'alina prcdent ne s'applique pas aux avantages prvus par conventions passes entre les
membres de ces professions mdicales et des entreprises, ds lors que ces conventions ont pour objet explicite
et but rel des activits de recherche ou d'valuation scientifique, qu'elles sont, avant leur mise en application, soumises pour avis au conseil dpartemental de l'ordre comptent et notifies, lorsque les activits de
recherche ou d'valuation sont effectues, mme partiellement, dans un tablissement de sant au responsable de l'tablissement, et que les rmunrations ne sont pas calcules de manire proportionnelle au nombre
de prestations ou produits prescrits, commercialiss ou assurs.
Il ne s'applique pas non plus l'hospitalit offerte, de manire directe ou indirecte, lors de manifestations de
promotion ou lors de manifestations caractre exclusivement professionnel et scientifique lorsqu'elle est
prvue par convention passe entre l'entreprise et le professionnel de sant et soumise pour avis au conseil
dpartemental de l'ordre comptent avant sa mise en application, et que cette hospitalit est d'un niveau
raisonnable et limite l'objectif professionnel et scientifique principal de la manifestation et n'est pas
tendue des personnes autres que les professionnels directement concerns.
Les conventions mentionnes aux deuxime et troisime alinas sont transmises aux ordres des professions
mdicales par l'entreprise. Lorsque leur champ d'application est interdpartemental ou national, elles sont
soumises pour avis au conseil national comptent, au lieu et place des instances dpartementales, avant leur
mise en application. Un dcret en Conseil d'Etat dtermine les modalits de la transmission de ces
conventions ainsi que les dlais impartis aux ordres des professions mdicales pour se prononcer. Si ceux-ci
mettent un avis dfavorable, l'entreprise transmet cet avis aux professionnels de sant, avant la mise en
oeuvre de la convention. A dfaut de rponse des instances ordinales dans les dlais impartis, l'avis est rput
favorable.
Les dispositions du prsent article ne sauraient ni soumettre convention les relations normales de travail
ni interdire le financement des actions de formation mdicale continue .
a. Principes gnraux de lar ticle L. 4113-6 du Code de la sant publique
Larticle L 4113-6 pose le principe dune interdiction pour le praticien de percevoir des avantages,
directs ou indirects, de la part des entreprises pharmaceutiques, sauf drogations strictement limites et
soumises un formalisme rigoureux.
1. Les personnes concernes
Les chirurgiens-dentistes inscrits au tableau de lordre sont viss par la loi. Sont galement vises
les associations ou tout autre forme de groupement, agissant pour le compte de praticiens, ds
lors que ces derniers y trouvent un avantage individuel.
Les entreprises assurant des prestations produisant ou commercialisant des produits pris en
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charge par les rgimes obligatoires de scurit sociale. Cette disposition concerne principalement les laboratoires pharmaceutiques et les entreprises fabriquant ou distribuant des matriels
biomdicaux. Sont galement viss les entreprises ou autres organismes agissant pour le compte
dentreprises biomdicales.
2. Les avantages
Il sagit davantages en nature ou en espce, sous quelque forme que ce soit, accords de faon
directe ou indirecte aux praticiens.
3. Les drogations au principe gnral dinterdiction
Larticle L.4113-6 prvoit, sous conditions, deux types de drogations au principe dinterdiction
des avantages :
les activits de recherche ou dvaluation scientifique ;
lhospitalit offerte lors de manifestation de promotion ou lors de manifestation caractre
exclusivement professionnel et scientifique lorsque lhospitalit est d'un niveau raisonnable et
limite l'objectif professionnel et scientifique principal de la manifestation.
Ces drogations supposent ltablissement de conventions crites et communiques lOrdre pour
avis, pralablement leur date dentre en vigueur. Ces conventions ne peuvent concerner que les
deux seules hypothses mentionnes ci-dessus.
Par ailleurs, la loi a prvu, dans un dernier alina, que les relations normales de travail ne
donnent pas lieu ltablissement dune convention.
La loi prvoit galement dans sa dernire phrase quelle nentend pas interdire le financement des
actions de formation mdicale continue.
4. Rle de lOrdre
La loi a mis la charge des entreprises pharmaceutiques la transmission aux instances ordinales
des conventions proposes aux praticiens et cette communication doit intervenir avant leur mise
en application.
En fonction de critres prcis, cette transmission seffectue soit auprs du Conseil Dpartemental
concern, soit auprs du Conseil National de lOrdre :
lorsque leur champ d'application est interdpartemental ou national, elles sont soumises pour
avis au conseil national comptent ;
sinon, elles sont soumises au Conseil dpartemental de lOrdre.
La mission de lOrdre est consultative et a une finalit prventive. Le rle de lOrdre (Conseil
National et Conseils Dpartementaux) est dtudier la conformit de la convention soumise aux
dispositions de larticle L.4113-6. A cette occasion, lOrdre doit aussi sassurer du respect des
autres dispositions lgales auxquelles sont soumis les praticiens et plus particulirement le Code
de dontologie.
Si le Conseil National ou les Conseils Dpartementaux mettent un avis dfavorable, l'entreprise
transmet cet avis aux professionnels de sant, avant la mise en oeuvre de la convention.
A dfaut de rponse des instances ordinales dans les dlais impartis, l'avis est rput favorable.
5. Sanctions
La DGCCRF, Direction Gnrale de la Concurrence et de la Rpression des Fraudes est charge du
contrle de lapplication de larticle L 4113-6 du CSP. Cette loi a des consquences pnales pour
les praticiens et les entreprises, qui peuvent tre poursuivis devant les tribunaux correctionnels
sur plainte dpose par la DGCCRF.
Les peines prvues peuvent atteindre au maximum de 2 ans demprisonnement, 75 000
damende et une interdiction temporaire dexercice jusqu 10 ans.
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b. Procdure dexamen des conventions vises lar ticle L. 4113-6 du Code de la sant publique suite
a u d c re t n 2 0 0 7 - 4 5 4 d u 2 5 m a r s 2 0 0 7
Larticle 5 du dcret du 25 mars 2007 prvoit que les dispositions des articles R. 4113-104 R. 4113108 du code de la sant publique dans leur rdaction rsultant du dcret entrent en vigueur trois mois
aprs la publication de ce dcret au Journal officiel pour les projets de conventions transmis compter
de cette date au conseil de l'ordre comptent . Cette procdure est applicable au 28 juin 2007.
En tout tat de cause, ce dcret concerne le conseil national, mais aussi tous les conseils dpartementaux qui devront imprativement lappliquer.
1. Les conventions doivent tre transmises par les entreprises pharmaceutiques au conseil dpartemental ou au conseil national de lordre par tout moyen per mettant d'en accuser rception
(nouvel article R. 4113-104 du Code de la sant publique).
Prcision :
Pour leur application aux chirurgiens-dentistes exerant dans la collectivit de Saint-Pierre-etMiquelon, les projets de conventions prvues l'article L. 4113-6 sont transmis, pour avis, au
reprsentant de l'Etat dans la collectivit (article R. 4113-108 du Code de la sant publique)
Pour leur application aux chirurgiens-dentistes exerant Mayotte, les projets de conventions
prvues l'article L. 4113-6 sont transmis, pour avis, au reprsentant de l'Etat Mayotte
Pour leur application aux chirurgiens-dentistes exerant Wallis et Futuna, les projets de
conventions prvues l'article L. 4113-6 sont transmis, pour avis, l'administrateur suprieur
des les Wallis et Futuna.
2. Le dossier de demande d'avis, transmis par l'entreprise, doit comporter des renseignements qui
sont prcisment numrs par le nouvel article R. 4113-105 du Code de la sant publique.
Pour les dossiers portant sur des activits de recherche et d'valuation scientifique mentionnes au
deuxime alina de l'article L. 4113-6, cest--dire portant sur avantages prvus par conventions passes
entre les membres de ces professions mdicales et des entreprises, ds lors que ces conventions ont pour
objet explicite et but rel des activits de recherche ou d'valuation scientifique :
le projet de convention indiquant le nom, la raison sociale et l'adresse du sige social de
l'entreprise ;
le montant et les modalits de calcul de la rmunration des professionnels de sant et, le cas
chant, la nature de tous autres avantages susceptibles de leur tre allous ;
la liste nominative de ces professionnels indiquant leur profession, leur spcialit et leur adresse
professionnelle ;
le rsum, rdig en franais, du protocole de recherche ou d'valuation ;
le projet de cahier d'observations, conforme aux rgles de bonnes pratiques cliniques ou aux
recommandations de bonnes pratiques mentionnes l'article L. 1121-3 pour les recherches
biomdicales, ou le document de recueil des donnes prvu par le protocole pour les autres
activits de recherche ou d'valuation scientifique.
Pour les manifestations de promotion prvues au troisime alina de l'article L. 4113-6, cest--dire pour
lhospitalit offerte, de manire directe ou indirecte, lors de manifestations de promotion ou lors de manifestations caractre exclusivement professionnel et scientifique lorsqu'elle est prvue par convention passe entre l'entreprise et le professionnel de sant et soumise pour avis au conseil dpartemental de l'ordre
comptent avant sa mise en application, et que cette hospitalit est d'un niveau raisonnable et limite
l'objectif professionnel et scientifique principal de la manifestation et n'est pas tendue des personnes
autres que les professionnels directement concerns :
Conventions qui sont majoritairement reues, lheure actuelle, par les conseils de lOr dre.
le projet de convention indiquant le nom, la raison sociale et l'adresse du sige social de
l'entreprise sollicitant le concours du professionnel de sant ou ceux de l'entreprise organisatrice ;
le programme de la manifestation ;
la liste nominative des professionnels de sant dont le concours a t sollicit indiquant leur
profession, leur spcialit et leur adresse professionnelle ;
la nature et le montant de chacune des prestations ou, le cas chant, du forfait numrant les
diffrentes prestations prises en charge l'occasion de la manifestation considre.
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3. Ds rception du dossier, le conseil dpartemental ou national doit immdiatement vrifier que

celui-ci est complet au regard des listes exposes ci-dessus (article R. 4113-106 du Code de la
sant publique).
Si le conseil de l'ordre constate que le dossier est incomplet, il doit notifier sans dlai
l'entreprise, par tout moyen per mettant d'en accuser rception, la liste des documents ou
renseignements manquants.
Le dlai dtude des dossiers, prcis ci-dessous, est alors suspendu jusqu' rception de ceux-ci.
4. Un dlai est imparti au conseil dpartemental ou national pour rendre son avis (article R. 4113-107
Principe
Pour les projets de conventions mentionnes au deuxime alina de l'article L. 4113-6 (activits de recherche et d'valuation scientifique) = deux mois.
Pour les projets de conventions mentionnes au troisime alina de l'article L. 4113-6 (hospitalit offerte, de manire directe ou indirecte, lors de manifestations de promotion ou lors de
manifestations caractre exclusivement professionnel et scientifique) = un mois (cas le plus
frquent).
Ce dlai court compter de la date de laccus de rception du projet.
Exceptions
1re exception - Si l'entreprise sollicite l'examen du projet en urgence, le conseil de l'ordre, s'il
estime la demande justifie, se prononce dans un dlai maximum de trois semaines compter
de la rception du projet.
2me exception - Une convention conclue entre un ou plusieurs conseils nationaux des ordres
intresss et une ou plusieurs organisations reprsentatives des entreprises concernes peut, par
drogation aux dispositions de larticle R. 4113-107 (dlais), fixer des modalits simplifies de
dclaration pour les oprations les plus frquentes rpondant aux caractristiques que cette
convention prcise. En ce cas, pour l'ensemble des dossiers et oprations rpondant ces
caractristiques, l'entreprise transmet une seule demande d'avis au conseil de l'ordre comptent.
Prcision
La notification par l'entreprise de modifications apportes aux listes des professionnels prcises
au point 2 (article R. 4113-105 du Code de la sant publique) est sans incidence sur la computation des dlais ci-dessus mentionns.
5. Lavis du conseil de lordre (article R. 4113-107 du Code de la sant publique) :
Si le conseil de l'ordre met un avis dfavorable, son avis motiv est adress l'entreprise par tout
moyen permettant d'en accuser rception. L'entreprise en informe dans les mmes conditions les
professionnels intresss.
A dfaut de prcision contraire, si le conseil de l'ordre met un avis favorable, son avis na pas tre
adress par tout moyen permettant d'en accuser rception (lettre simple suffisante).

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D - FONCTIONNEMENT
Les rgles de fonctionnement sont fixes aux articles L. 4123-1 et suivants du code de la Sant
publique, de manire trs sommaire.
1. Rle du prsident
Le rle du prsident est essentiel. Il dispose des pouvoirs les plus larges, et ce titre :
Il gre et administre (gestion du personnel, gestion des biens, passation des contrats) le conseil
dpartemental ;
Il reprsente le conseil, notamment devant les juridictions.
Ses pouvoirs ne se bornent pas la seule administration du conseil puisquil est galement investi dun
rle de conciliateur :
A c e t i t re , l a r t i c l e R . 4 1 2 7 - 2 5 9 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e p r v o i t q u e :
En cas de dissentiment dordre professionnel entre praticiens, les parties doivent se soumettre une
tentative de conciliation devant le prsident du conseil dpartemental de lOrdre.
Lar ticle R. 4127-233 du mme Code prcise galement que :
Le chirurgien-dentiste soblige se prter une tentative de conciliation qui lui serait demande par le
prsident du conseil dpartemental en cas de difficults avec un patient.
Le prsident, autorit morale, doit veiller au respect de rapports de bonne confraternit entre les
confrres. Il agit en rassembleur des membres de la profession du dpartement.
Le prsident peut dlguer tout ou partie de ses attributions un ou plusieurs membres du conseil
2. Commission de conciliation
Larticle L. 4123-2 du Code de la sant publique, issu de lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005,
a institu une commission de conciliation auprs de chaque conseil dpartemental.
Cette commission intervient lorsquune plainte est porte devant le conseil dpartemental. Ainsi,
les tentatives de conciliation devant le Prsident du conseil dpartemental, prvues aux articles
R. 4127-233 (difficults entre un praticien et un patient) et R. 4127-259 (dissentiment dordre
professionnel entre praticiens) du Code de la sant publique, ne peuvent tre organises quen labsence
de plainte.
Lorsquune plainte est dpose devant le conseil dpartemental, la procdure prvue larticle L. 4123-2
prcit doit tre imprativement suivie.
Les modalits dapplication de ce texte sont fixes larticle 3 du dcret n 2007-552 du 13 avril 2007
relatif la composition, aux modalits d'lection et au fonctionnement des conseils de l'ordre des infirmiers et la procdure disciplinaire applicable aux infirmiers qui a introduit les articles R. 4123-18
R. 4123-21 dans le Code de la sant publique.
a. Election de la commission de conciliation (ar ticle R. 4123-18 CSP) :
Date de llection :
A la premire runion suivant chaque renouvellement du conseil dpartemental.
Conseillers pouvant tre lus pour siger au sein de la commission de conciliation :
Membres titulaires ou membres supplants du Conseil dpartemental.
Nombre de conseillers lire pour siger au sein de la commission de conciliation :
Au moins trois membres.
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b. Procdure devant la commission de conciliation (ar ticles R. 4123-19 CSP et R. 4123-20 CSP) :
Le prsident du Conseil dpartemental accuse rception de la plainte l'auteur.
Le prsident du Conseil dpartemental en informe le chirurgien-dentiste mis en cause.
Ds rception de la plainte, le prsident du Conseil dpartemental dsigne parmi les membres de
la commission un ou plusieurs conciliateurs.
Atte nti on :
Les membres de la commission de conciliation mis en cause directement ou indirectement par une
plainte ne peuvent ni tre dsigns en tant que conciliateurs pour cette plainte ni prendre part au vote
lors de l'examen de la plainte par le conseil dpartemental en vue de sa transmission la juridiction
disciplinaire.
En outre, lorsque le litige met en cause un de ses membres, le conseil dpartemental peut demander
un autre conseil de procder la conciliation.
Le prsident du Conseil dpartemental informe les parties de cette dsignation dans la convocation qui leur est adresse dans le dlai d'un mois compter de la date d'enregistrement de la
plainte, en vue de la conciliation.
Les parties au litige sont convoques une runion et entendues par le ou les membres de la
commission pour rechercher une conciliation.
c. Rsultat de la tentative de conciliation (ar ticle R. 4123-20 CSP) :
Obligation de dresser procs-verbal :
Etablissement du procs-verbal :
Un procs-verbal de conciliation totale ou partielle ou un procs-verbal de non-conciliation est
tabli.
Ce document fait apparatre les points de dsaccord qui subsistent lorsque la conciliation n'est que
partielle.
Il est sign par les parties ou leurs reprsentants et par le ou les conciliateurs et rdig en trois
exemplaires.
Communication du procs-verbal :
Un exemplaire original du procs-verbal est remis ou adress chacune des parties et transmis au
prsident du conseil dpartemental.
Non-conciliation ou conciliation partielle :
En cas d'chec de la conciliation, le prsident du conseil dpartemental transmet la plainte la
chambre disciplinaire de premire instance avec l'avis motiv du conseil dans un dlai de trois
mois compter de la date d'enregistrement de la plainte, en s'y associant le cas chant.
Le procs-verbal dress aprs la tentative de conciliation est galement joint la plainte transmise
la juridiction disciplinaire.
d. Carence du Conseil dpar temental :
En cas de carence du conseil dpartemental, l'auteur de la plainte peut demander au prsident du
conseil national de saisir la chambre disciplinaire de premire instance comptente. Le prsident du
conseil national transmet la plainte dans le dlai d'un mois.
e . B i l a n a n n u e l d e l a c o m m i s s i o n d e c o n c i l i a t i o n ( a r t ic le R . 4 1 2 3- 2 1 CS P) :
La commission de conciliation tablit un bilan annuel qui est prsent au conseil dpartemental.
At ten tion
Lorsqu'une plainte est porte devant le conseil dpartemental, la procdure prvue larticle L. 4123-2
et rappele ci-dessus devra imprativement tre suivie.
En labsence de plainte, le prsident garde les pouvoirs quil tient des articles R. 4127-259 et R. 4127-233
du Code de la sant publique.
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3. Runions et dlibrations
Le conseil dpartemental se runit rgulirement sur convocation crite adresse par le prsident tous
les membres titulaires du conseil et au mdecin inspecteur dpartemental de sant publique.
Cette convocation indique, outre le jour et l'heure, l'ordre du jour de la runion.
Le choix de la frquence des runions est laiss la discrtion du prsident du conseil dpartemental,
mais, celui-ci doit tenir compte du dlai de trois mois imparti par les textes pour statuer sur les demandes
d'inscription (article L. 4112-3 du Code de la sant publique).
Lorsque le conseil dpartemental souhaite entendre un praticien, il doit l'inviter quinze jours au moins
l'avance, par lettre recommande avec demande d'avis de rception (voir notamment le troisime
alina de larticle R. 4112-2 du Code de la sant publique en cas de refus dinscription).
Les dlibrations du conseil de l'Ordre ne sont pas publiques.
En cas de partage des voix, le prsident a voix prpondrante (article L. 4123-12 du Code de la sant
publique).
A lexception des membres titulaires, ne peuvent siger que le mdecin inspecteur dpartemental de
sant publique (avec une voix consultative) et un avocat (conseiller juridique) si le conseil le souhaite.
Le conseil peut, certaines occasions, inviter les membres supplants des runions dinformation.
Conformment larticle R. 4127-283 du Code de la sant publique, toute dcision prise par le conseil
de lOrdre doit tre motive. En outre, les dcisions prises par les conseils dpartementaux peuvent tre
rformes ou annules par le conseil national soit d'office, soit la demande des intresss. Cette demande doit
tre prsente devant le conseil national dans le dlai de deux mois compter de la date de notification de la
dcision. Cette notification doit reproduire les termes du prsent article.
Enfin, larticle L. 4123-13 du Code de la sant publique dispose que deux fois par an au moins, le conseil
dpartemental des mdecins et le conseil dpartemental des chirurgiens-dentistes se runissent pour tudier les
questions intressant les deux professions .
4. Tableau et guichet unique

a. Chir urgiens-dentistes
En application de l'article L. 4112-1 du Code de la sant publique, le Tableau doit tre tabli et tenu
jour par le conseil dpartemental. Il est transmis aux services de lEtat et port la connaissance du
public, dans des conditions fixes par dcret. A cet gard, larticle R. 4112-6 du Code de la sant
publique prvoit que le tableau de lordre dans le dpartement est publi chaque anne au mois de janvier.
Ce tableau est dpos la prfecture pour tre communiqu aux mairies et pharmacies situes sur le territoire
du dpartement .
Tout changement intervenu dans la situation professionnelle d'un praticien (nouvelle adresse,
contrat, cessation d'exercice, etc) doit tre communiqu immdiatement et sans dlai au conseil
dpartemental.
b . P l u r a l i t d ' e x e r c ic e
En vertu de l'article R. 4127-272 du Code de la sant publique, un praticien ne peut avoir que deux
exercices, sauf drogation accorde par le conseil national aprs avis motiv du ou des conseils
dpartementaux concerns.
Sur le plan national, un praticien ne peut tre inscrit qu' un seul Tableau, celui du dpartement o se
trouve sa rsidence professionnelle (article L. 4112-1 du Code de la sant publique).
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Cependant, en cas d'exercice annexe ou secondaire dans un autre dpartement, il doit obligatoirement
se mettre pralablement en rapport par crit avec le prsident du conseil dpartemental intress,
en fournissant contrat et attestation dinscription au tableau, sous peine de poursuite pour exercice
irrgulier et en informer, par crit, le prsident du conseil dpartemental du lieu o il est inscrit.
Chaque praticien sera inscrit son lieu d'exercice principal.
Il n'aura qu'un seul dossier dans lequel seront centralises toutes ses activits.
Il n'aura qu'un seul numro d'inscription (le numro attribu par le conseil dpartemental prcd du
numro du dpartement, exemple : pour Paris 75, pour la Gironde 33).
Il rglera sa cotisation dans le seul dpartement de son lieu d'exercice principal.
c. Socits civiles professionnelles et socits d'exercice libral
Les socits civiles professionnelles doivent tre inscrites au Tableau de l'Ordre en vertu de l'article
R. 4113-28 du Code de la sant publique pris pour l'application de la loi n 66-879 du 29 novembre 1966.
Les socits d'exercice libral, quant elles, doivent tre inscrites au Tableau de l'Ordre en vertu de
l'article 3 de la loi n 90-1258 du 31 dcembre 1990 et de l'article R. 4113-4 du Code de la sant
publique.
Pour viter toute confusion avec l'inscription des praticiens, le Conseil national a dcid dun
identifiant bien distinct concernant les inscriptions des SEL et des SCP (circulaire n 1311 / classement
rpertoire n 24).
Afin de bien distinguer les socits dexercice libral des socits civiles professionnelles, chaque conseil
dpartemental doit les inscrire comme suit :
1. Pour une SEL, R suivi du numro du conseil dpartemental, barre puis du numro dinscription
2. Pour une SCP, S suivi du numro du conseil dpartemental, barre puis du numro dinscription
3. Pour une SELAFA, F suivi du numro du conseil dpartemental, barre puis du numro dinscription
Exemple : il peut y avoir une SEL identifie R 83/25 et une SCP S 83/25 pour le CD du VAR.
Chaque Conseil dpartemental doit inscrire lidentifiant suivi du numro sur la notification dinscription
de faon claire et lisible puis le transmettre aux organismes habituels concerns. Linscription de la
socit doit reprendre sa dnomination ou raison sociale.
Cette disposition est applicable depuis le 1er octobre 2003 et ne modifie en rien les socits inscrites
antrieurement cette date.
L'article R. 4113-9 du Code de la sant publique (pour les socits d'exercice libral) et l'article
R. 4113-81 (pour les socits civiles professionnelles) prvoient :
Le Tableau de l'Ordre comporte en annexe la liste des SCP et la liste des SEL de chirurgiens-dentistes avec
les indications suivantes :
a) numro d'inscription de la socit ;
b) raison sociale (SCP) ou dnomination sociale (SEL) ;
c) lieu du sige social ;
d) nom de tous les associs (SCP) ou de tous les associs exerant au sein de la socit (SEL) et numro
d'inscription de chacun d'eux au Tableau.
Le nom de chaque associ sur le Tableau est suivi de la mention, selon le cas : Membre de la socit civile
professionnelle ou Membre de la socit d'exercice libral , de la dnomination sociale et du numro
d'inscription de la socit.
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d. Guichet unique : RPPS ( Rpertoire Par tag des Professionnels de Sant ) :

Le projet de rpertoire partag des professionnels de sant vise mettre en place un outil d'identification
prenne des professionnels de sant, servant de rfrence tous les acteurs ayant besoin de traiter
des informations leur sujet (autorisation dexercer, remboursements, dmographie...). Cette mise en
place doit s'accompagner d'une amlioration de l'efficacit du dispositif en supprimant les procdures
redondantes.
A lheure actuelle, les rpertoires oprationnels des diffrents acteurs (Ordres, Ministre charg de la
sant, Assurance Maladie et GIPCPS) fournissent des informations parfois redondantes, parfois
diffrentes et sont rgis par des rgles spcifiques. Par exemple, lidentification des Professionnels de
Sant dans chacun de ces rpertoires nest pas unique.
Ce contexte rend difficile linteroprabilit des systmes dinformation et ne permet quimparfaitement
de rpondre aux besoins de pilotage du systme de Sant.
Le Rpertoire Partag des Professionnels de Sant (RPPS) est ainsi amen fdrer les informations
partages dintrt commun entre les acteurs dj cits, ainsi qu'avec d'autres structures (tablissements
employeurs...). Le RPPS ne se raisonne pas comme un lment unique et fini mais comme le noyau dun
ensemble qui pourra donner et recevoir des informations fiables suivant les niveaux dautorisation
dfinis. Sa mise en place doit se raisonner galement comme un partage de lidentification des professionnels entre les acteurs concerns.
Il en a rsult un dcoupage du projet RPPS en quatre phases :
Phase 1 : Elaboration de loutil RPPS pour un premier champ couvrant les professions de sant dotes
dun Ordre avec un recentrage des dmarches didentification sur les Ordres et un accs
direct possible du professionnel de Sant par la carte CPS pour modifier certaines donnes
directement dans le RPPS.
Phase 2 : Extension lensemble des Professionnels de sant (toutes les professions rglementes avec
enregistrement de diplme).
Phase 3 : Dmarrage de la connexion des employeurs.
Phase 4 : Dmarrage de la connexion des tablissements de formation.
Les enjeux :
La mise en place du RPPS, par la mise disposition lensemble des acteurs du systme de sant
dinformations pertinentes, cohrentes et fiables sur les Professionnels de Sant, rpond plusieurs
enjeux :
dvelopper un fonctionnement efficace :
- permettre chacun de se concentrer sur ses missions fondamentales,
- supprimer les tches identiques entre les partenaires,
- avoir des concepts communs pour pouvoir fdrer les informations utiles et ainsi faciliter
linteroprabilit des systmes dinformation ;
affiner la connaissance des professionnels de sant :
- leurs diplmes et leur capacit exercer,
- la rpartition de leurs activits dans leur mode dexercice,
- leur rpartition sur le territoire,
- les volutions de la population afin danticiper les besoins actuels et futurs selon les spcialits ;
simplifier les procdures administratives :
- les procdures denregistrement ou dinscription des Professionnels de Sant,
- les dmarches administratives de dclaration des vnements tels que les changements dadresse,
les remplacements ;
communiquer :
- disposer de coordonnes fiables pour joindre de manire efficace les Professionnels de Sant
(alertes sanitaires).
Les objectifs du RPPS :
Une caractristique essentielle des systmes de gestion des Professionnels de Sant porte sur le nombre
et la diversit des partenaires concerns et entrane la coexistence d'autant de systmes d'information
diffrents et htrognes.
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Aussi, le RPPS doit-il se caractriser par :

son aptitude communiquer en externe et pour cela, il doit fournir, pour tous les Professionnels
de Sant, les informations partages ncessaires aux partenaires pour remplir leurs missions, dont
lidentifiant public et prenne ;
la fourniture dinformations fiables (qualifies) et actualises et, en particulier par des procds
techniques, aptes garantir la scurit des donnes changes avec lensemble des partenaires ;
une organisation apte garantir la qualit souhaite des informations avec des processus redfinis
entre les diffrents partenaires dans une optique d'efficacit et de simplicit.
Les contraintes :
les donnes sont nombreuses mais leurs sources htrognes, donc difficiles rapprocher ;
le Professionnel de Sant change didentifiant lorsquil change de dpartement dinstallation ; leur
identification peut donc varier dans le temps. Cependant, le systme didentification actuel est largement utilis et les identifiants devront tre conservs pendant une dure assez longue (de 2
10 ans) ;
les procdures, mme si elles sont lourdes, sont en place ; leurs modifications doivent se faire dans
un souci de relle simplification ;
les systmes existants sont multiples et complexes.
La mise en place du RPPS doit se faire par tapes selon des objectifs prioriss. Lorganisation des changes et les modifications des procdures doivent faire lobjet dun accompagnement adquat.
Les risques :
L a r u s s i t e d e c e p ro je t ti en t pou r u ne bon n e pa r t l a p a r t i c i p a t i o n d e t o u s l e s a c t e u r s . I l e s t
f o n d a m e n t a l d e c l a r i f i e r l e s r e s p o n s a b i l i t s , l e s a c t i o n s m e n e r p a r c h a q u e p a r t e n a i r e (i nt er ne
son or g a n i s a t i o n ) p o u r s e p r p a r e r s a m i s e e n f o n c t i o n n e m e n t ( o r g a n i s a t i o n , o u t i l s ) , a i n s i
q u e d e v e i l l e r l a p a r t ic i p a t i on a c ti v e d e c h a c u n e t l a b on n e e x c ut i on d e s a c ti on s qu i lu i
incombent. Do le rle accru des conseils dpartementaux qui alimenteront le RPPS.
Par ailleurs, la modification des procdures administratives impacte un grand nombre dacteurs dont les
objectifs peuvent tre divergents. Lobtention de consensus sur les nouvelles procdures ncessite :
une implication de tous au plus tt dans le processus ;
des dcisions et choix devant influer directement sur la prsente tude et sur les phases suivantes
du projet RPPS.
Les besoins :
La mise en place du RPPS dans sa premire phase doit considrer lensemble des besoins au regard des
enjeux dfinis pralablement. Il est important de construire un systme ouvert et complet, capable de
senrichir des nouvelles informations qui seront ncessaires pour prendre en compte les volutions futures.
Lensemble des besoins concernant les acteurs ci-dessous doit tre pris en considration ds la phase 1
du projet RPPS :
les Professionnels de Sant : au cur de la mise en place du RPPS, les Professionnels de Sant sont
directement concerns par la simplification des procdures administratives ;
les Or dres : organismes chargs de contrler laccs la profession et son exercice, de veiller au
respect des rgles dontologiques et lindpendance professionnelle, ils produisent et dtiennent
de fait une somme dinformations importante sur les Professionnels de Sant ;
lEtat : charg de dfinir et mettre en uvre la politique gnrale de sant, lEtat a le besoin de
connatre, pour son action (organisation des concours diplmants, gestion des carrires des PH,
organisation des soins, information du public, numerus clausus, dmographie locale, contrle et
suspension du droit dexercer, alerte), la situation prcise des Professionnels de Sant. LEtat dispose pour cela, en particulier, des informations obtenues travers lenregistrement des diplmes des Professionnels de Sant ;
la CNAMTS : met en uvre, pour ce qui la concerne, la politique de sant dfinie par lEtat. La
CNAMTS gre, ce titre, des informations sur les Professionnels de Sant prescripteurs libraux
(ou ayant une activit librale) et sur les structures utiles pour exercer ses missions (remboursement, gestion du risque et organisation du systme) ;
le GIP CPS : dtient des informations sur les Professionnels de Sant possdant une carte.
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Chaque besoin, pour tre ralis, ncessite lenrichissement du RPPS dun certain nombre
dinformations.
ENJEUX
BESOINS
SERVICES RPPS
Connatre les Professionnels de Sant

de manire fiable et exhaustive
- Grer tous les praticiens y compris les remplaants (thss ou tudiants), les tudiants (avec
licence dexercice ) ; les trangers, les militaires, ceux qui exercent dans les collectivits
locales, les inspecteurs de sant publique, les
fonctionnaires du Ministre et de lducation
nationale
- Fournir les informations didentification (tat
civil) sur les Professionnels de Sant
- Fournir une information sur les diffrents
modes dexercice de chaque professionnel
- Identifier les Professionnels de Sant de
manire unique
- Sassurer de la qualit des informations dtenues (contrle)
- Fournir les informations sur les diffrentes
structures dexercice des professionnels :
Cabinet, Etab. hospitalier, SEL (Socit
dExercice Libral), Laboratoire
Connatre les capacits exercer
- Grer les diplmes, les interdictions dexercice
Connatre les activits exerces
- Fournir les informations dordre professionnel

(diplmes, spcialits, comptences, fonctions)
Savoir distinguer lindividu qui ralise

un acte au sein dune mme structure
- Distinguer les structures, personnes morales,

des personnes physiques
Suivre les changements de situation

(identification ou professionnelle)
- Grer les historiques des changements

- Dtenir une information fiable et jour
- Offrir un portail daccs scuris pour lenregistrement des modifications
Anticiper les besoins selon les spcialits :

piloter la dmographie ;
adapter la rpartition dmographique ;
adapter le numerus clausus.
- Grer les dates de cessation dactivit

- Fournir des informations sur une partie de la
population tudiante (par anne, par spcialit)
Simplifier les
procdures
administratives
Suppression de dmarches pour les

Professionnels de Sant
Rpercuter tous les changements rapidement et viser le maximum de modifications possibles via Internet
Redfinir les responsabilits de manire
simplifier les procdures
- Fournir les services dchange scuriss dinformation entre tous les acteurs
- Fournir la capacit dun accs via un portail
scuris
- Grer les habilitations daccs par rapport aux
oprations de mise jour et de consultation des
informations
Dvelopper un
fonctionnement
efficace
Supprimer les tches identiques entre les

partenaires
Redfinir les responsabilits de manire
simplifier les procdures
tre un rfrentiel pour linteroprabilit
- Grer les informations dintrt commun et les

mettre disposition (consultation, diffusion)
- Avoir des concepts communs pour pouvoir
fdrer les informations utiles
Communiquer
avec
les Professionnels
de Sant
Connatre les coordonnes des Professionnels de Sant
Fournir les coordonnes selon les diffrents

mdia, en fonction des besoins de communication ou de types dalertes ou plan de secours
Affiner
la connaissance
de lensemble
des Professionnels
de Sant
Conclusion : avec le RPPS, le nombre de dmarches sera singulirement rduit avec un guichet unique.
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Thoriquement, il ne devrait plus y avoir de discordances entre les donnes des diffrents fichiers puisquil
y aura une base unique et commune pour toute une srie de donnes et notamment
lidentification du professionnel de sant qui sera unique, immdiate et prenne. Les Ordres deviennent
des guichets principaux en alimentant le RPPS. Le dmarrage du RPPS est prvu pour lautomne 2007.
5. Fichiers
Le conseil national laisse le soin aux conseils dpartementaux d'tablir leur fichier comme ils
l'entendent ; cependant, il est recommand, dans chaque dpartement, d'tablir un fichier des exercices
en principal avec les indications de secondaires et d'annexes et un second fichier o seront collationnes toutes les fiches affrentes chaque exercice secondaire ou annexe lorsque l'exercice principal est
situ dans un dpartement diffrent.
En rsum, il est conseill chaque conseil dpartemental d'tablir :
a. un fichier comportant une fiche par praticien inscrit son Tableau o seront ports ses diffrents
exercices : principal, secondaire, annexe (quel que soit le dpartement de l'exercice secondaire ou
annexe) ;
b. un fichier pour les socits civiles professionnelles et pour les socits d'exercice libral ;
c. pour mmoire, un fichier comportant une fiche (sans numro d'inscription) par praticien
exerant titre secondaire ou annexe (inscrit au Tableau d'un autre dpartement) ;
d. un fichier ou liste concernant les spcialistes qualifis en orthopdie dento-faciale.
6. Problmes de fonctionnement d'un conseil dpar temental
a. Impossibilit de fonctionner dun conseil dpar temental
Lorsque, par leur fait, les membres d'un conseil dpartemental mettent celui-ci dans l'impossibilit de
fonctionner, le reprsentant de l'Etat dans le dpartement, sur proposition du conseil national de
l'ordre, nomme une dlgation de trois cinq membres suivant l'importance numrique du conseil
dfaillant. Cette dlgation assure les fonctions du conseil dpartemental jusqu' l'lection d'un
nouveau conseil.
En cas de dmission de la majorit des membres de cette dlgation, celle-ci est dissoute de plein droit
et le conseil national organise de nouvelles lections dans les deux mois suivant la dernire dmission.
Jusqu' l'entre en fonction d'un nouveau conseil dpartemental, l'inscription au tableau de l'ordre est
dans ce cas prononce par le conseil national de l'ordre, suivant la procdure prvue au prsent
chapitre, aprs avis du mdecin inspecteur dpartemental de sant publique. Toutes les autres
attributions du conseil dpartemental sont alors dvolues au conseil national.
b . C o n s e i l l e r d c l a r d m i s s i o n n a i re
Tout conseiller dpartemental de l'ordre qui, sans motif valable, n'a pas sig durant trois sances conscutives peut, sur proposition du conseil intress, tre dclar dmissionnaire par le conseil national.
En outre, lorsqu'un conseiller ordinal n'est plus inscrit au tableau ou qu'il ne remplit plus les conditions
exiges pour tre ligible, il est rput dmissionnaire d'office.
Cette dcision lui est notifie par le prsident du conseil intress.
Lorsque la vacance d'un sige est constate en application du prsent article ou en application du
troisime alina de l'article L. 4123-8, le sige est pourvu immdiatement par le membre supplant lu
au mme scrutin et ayant recueilli le plus grand nombre de voix. En cas d'galit des voix, le sige est
pourvu par le plus g des membres supplants ayant obtenu le mme nombre de voix.
(Article R. 4125-5 du Code de la sant publique)

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E - SITUATION DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
Les articles L. 4123-15 L. 4123-17 rgissent la situation de Saint-Pierre-et-Miquelon.
En application de ces textes, un Conseil territorial de l'ordre des chirurgiens-dentistes sera constitu
dans la collectivit de Saint-Pierre-et-Miquelon lorsque le nombre de chirurgiens-dentistes exerant
dans cette collectivit territoriale et remplissant les conditions d'ligibilit prvues l'article L. 4123-5
sera au moins le double de l'effectif minimal prvu pour les conseils dpartementaux.
Jusqu' ce qu'il en soit ainsi, l'inscription au tableau de l'ordre ainsi que les autres attributions du conseil
territorial est prononce par le reprsentant de l'Etat dans la collectivit.
La reprsentation des chirurgiens-dentistes de Saint-Pierre-et-Miquelon au sein du Conseil national
de l'ordre des chirurgiens-dentistes est assure par le conseiller national reprsentant de la rgion
Basse-Normandie.
Les modalits d'lection et de fonctionnement, les attributions et les comptences du conseil territorial
de l'ordre des chirurgiens-dentistes de Saint-Pierre-et-Miquelon sont identiques celles des conseils
dpartementaux de chacun de ces ordres.
Lors de premires lections ou en cas de nouvelles lections prvues par l'article L. 4123-10, un
tirage au sort dtermine ceux des membres du conseil territorial dont le mandat viendra expiration
respectivement dans les dlais de deux, quatre ou six ans.

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ANNEXE I
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ANNEXE II
MODLE

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ANNEXE III
MODLE

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L E C O N S E I L R E G I O N A L O U I N T E R R E G I O N A L - L A C H A M B R E D I S C I P L I N A I R E D E P R E M I E R E I N S TA N C E L A S E C T I O N D E S A S S U R A N C E S S O C I A L E S D E L A C H A M B R E D I S C I P L I N A I R E D E P R E M I E R E I N S TA N C E
TITRE III
LE CONSEIL REGIONAL OU INTERREGIONAL
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE
DE PREMIERE INSTANCE
LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES
DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE
A-
LE CONSEIL REGIONAL OU INTERREGIONAL . . 1 III 3 4

1. Composition et ressort territorial . . . . . . . . . . . 1 III 2 4
2. Elections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 6
3. Attributions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 14
4. Fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 22
B-
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIERE

INSTANCE DU CONSEIL REGIONAL
OU INTERREGIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 23
1. Composition de la chambre disciplinaire
de premire instance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 23
2. Election des assesseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 27
3. Le fonctionnement et la procdure de
la chambre disciplinaire de premire instance . . 1 III 2 31
C-

DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE
DE PREMIERE INSTANCE DU CONSEIL
REGIONAL OU INTERREGIONAL . . . . . . . . . 1 III 2 60
1. Textes applicables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 60
2. Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 60
3. Comptence territoriale . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 61
4. Saisine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 61
5. Instruction des affaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 2 62
6. Possibilit pour le prsident
de statuer par voie dordonnance . . . . . . . . . .
7. Laudience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8. La dcision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9. Voies de recours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 III
1 III
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La loi n 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du systme de sant
puis lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005 relative l'organisation de certaines professions de
sant et la rpression de l'usurpation de titres et de l'exercice illgal de ces professions ont pos les
jalons de la rforme des ordres.
Lun des principaux objectifs de cette rforme tait la sparation de leurs fonctions administratives, dun
ct, et judiciaires, de lautre.
Cet objectif sest traduit par une profonde modification de lorganisation des Conseils rgionaux. Il en
rsulte :
la cration de nouveaux Conseils rgionaux et interrgionaux qui nassumeront que des fonctions
administratives (A) ;
et la cration des chambres disciplinaires de premire instance, auprs de ces conseils rgionaux,
qui nassumeront que des fonctions juridictionnelles (B).
La section des assurances sociales est, prsent, celle de la chambre disciplinaire de premire
instance (C).
Trois dcrets et un arrt, publis au Journal officiel, permettent la mise en place effective de ces
nouvelles instances. Il sagit :
du dcret n 2006-269 du 7 mars 2006 relatif la composition et aux modalits d'lection
des conseils de l'ordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et de leurs
chambres disciplinaires et modifiant le code de la sant publique ;
du dcret n 2007-434 du 25 mars 2007 relatif au fonctionnement et la procdure disciplinaire
des conseils de l'ordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des pharmaciens,
des masseurs-kinsithrapeutes et des pdicures-podologues ;
du dcret n 2007-552 du 13 avril 2007 relatif la composition, aux modalits d'lection et au
fonctionnement des conseils de l'ordre des infirmiers et la procdure disciplinaire applicable aux
infirmiers larticle 3 de ce texte concernant les chirurgiens-dentistes.
dun arrt du 25 Juin 2007 relatif la prsidence des chambres rgionales de discipline de
lordre des chirurgiens-dentistes.
Atte nti on :
Les dveloppements qui suivent prsentent les nouvelles rgles de fonctionnement des conseils
rgionaux et interrgionaux et des chambres disciplinaires de premire instance. Les nouvelles rgles
de procdure sont applicables linstallation des chambres disciplinaires.
Par contre, la procdure applicable devant les sections des assurances sociales nest pas modifie. Les
sections doivent continuer appliquer les mmes rgles de procdures, savoir :
- les rgles issues du code de la scurit sociale ;
- et les rgles issues du dcret n48-1671 du 26 octobre 1948 relatif au fonctionnement des conseils
de lordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes et de la section disciplinaire du conseil national de lordre des mdecins.

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Ed. JUIN 2007
A- LE CONSEIL REGIONAL OU INTERREGIONAL
1. Composition et ressor t ter ritorial
a. Composition (ar ticle R. 4142-5 du Code de la sant publique) :
1. Le conseil rgional ou interrgional de l'ordre des chirurgiens-dentistes est compos de neuf
membres titulaires et d'un nombre gal de supplants.
2. Dans la rgion Ile-de-France, le conseil rgional comprend treize membres titulaires et treize
membres supplants, renouvelables en deux fractions de quatre membres et une fraction de cinq
membres.
3. En outre, chaque conseil dpartemental est reprsent par au moins un membre titulaire et un
membre supplant. Le texte prcise que les siges restants sont rpartis par le Conseil national
compte tenu du nombre de chirurgiens-dentistes inscrits aux derniers tableaux publis des
conseils dpartementaux constituant la rgion ou l'interrgion.
4. Dure des mandats des conseillers (article R. 4125-3 du Code de la sant publique)
Les conseillers sont lus pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans, sous rserve des
dispositions de l'article R. 4122-5.
renouveler leur sige.
Dans l'intervalle entre le jour de la proclamation des rsultats et la premire sance du conseil qui
suit le renouvellement par tiers, au cours de laquelle il doit tre procd l'lection du nouveau
bureau, le bureau en place assure le suivi des affaires courantes.
5. Membres supplants (article R. 4125-4 du Code de la sant publique)
Les membres supplants remplacent les membres titulaires qui sont empchs de siger ou qui
viennent cesser leurs fonctions pour une cause quelconque avant la fin de leur mandat. Dans ce
dernier cas, la dure de fonction des membres supplants est celle qui restait courir jusqu' la
date laquelle aurait expir le mandat de ceux qu'ils remplacent.
Lorsque la vacance d'un sige est constate en application de larticle R. 4125-5 (voir ci-dessous)
ou en application du troisime alina de l'article L. 4123-8, le sige est pourvu immdiatement
par le membre supplant lu au mme scrutin et ayant recueilli le plus grand nombre de voix. En
cas d'galit des voix, le sige est pourvu par le plus g des membres supplants ayant obtenu le
mme nombre de voix.
Lorsque les membres supplants ne sont pas en nombre suffisant pour permettre le remplacement
des membres titulaires qui ont cess leurs fonctions pour quelque cause que ce soit, il est procd
des lections complmentaires dans les deux mois suivant l'ouverture de la premire ou de
la deuxime vacance qui n'a pu tre comble par l'appel un membre supplant. Les membres
ainsi lus restent en fonction jusqu' la date laquelle aurait expir le mandat de ceux qu'ils
remplacent.
6. Conseiller rput dmissionnaire doffice (article R. 4125-5 du Code de la sant publique)
Lorsqu'un conseiller ordinal n'est plus inscrit au tableau ou qu'il ne remplit plus les conditions
7. Conseiller dclar dmissionnaire
Tout conseiller rgional ou interrgional de l'ordre qui, sans motif valable, n'a pas sig durant
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trois sances conscutives peut, sur proposition du conseil intress, tre dclar dmissionnaire
par le conseil national (article L. 4125-3 du Code de la sant publique).
8. Conseiller salari ou agent public (Article L. 4125-3 du Code de la sant publique).
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorit hirarchique, sont tenus de laisser
leurs salaris ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps ncessaire pour se rendre et
participer aux sances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires.
Le salari doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorit hirarchique de la sance ds qu'il
en a connaissance.
Le temps pass hors du cadre du travail pendant les heures de travail l'exercice des fonctions ordinales est assimil une dure de travail effectif pour la dtermination de la dure des congs pays,
du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi qu'au regard de tous
les droits que le salari ou agent public tient du fait de son anciennet dans l'entreprise.
Ces absences, justifies par l'exercice de leurs fonctions, n'entranent aucune diminution de leurs
rmunrations et des avantages y affrents
b. Re s s o r t te r ritorial des conseils rgionaux ou inte r r gi o n a u x :
Le ressort territorial des conseils rgionaux et interrgionaux est fix larticle D. 4124-2-1 du Code de
la sant publique :
Conseil rgional d'Alsace : dpartements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Conseil rgional d'Aquitaine : dpartements de la Dordogne, de la Gironde, des Landes, de
Lot-et-Garonne et des Pyrnes-Atlantiques.
Conseil rgional d'Auver gne : dpartements de l'Allier, du Cantal, de la Haute-Loire et du
Puy-de-Dme.
Conseil rgional de Bour gogne : dpartements de la Cte-d'Or, de la Nivre, de Sane-et-Loire
et de l'Yonne.
Conseil rgional de Bretagne : dpartements des Ctes-d'Armor, du Finistre, d'Ille-et-Vilaine et
du Morbihan.
Conseil rgional du Centre : dpartements du Cher, d'Eure-et-Loir, de l'Indre, d'Indre-et-Loire,
de Loir-et-Cher et du Loiret.
Conseil rgional de Champagne-Ar denne : dpartements des Ardennes, de l'Aube, de la Marne
et de la Haute-Marne.
Conseil rgional de Franche-Comt : dpartements du Doubs, du Jura, de la Haute-Sane et du
Territoire de Belfort.
Conseil rgional de Languedoc-Roussillon : dpartements de l'Aude, du Gard, de l'Hrault, de
la Lozre et des Pyrnes-Orientales.
Conseil rgional du Limousin : dpartements de la Corrze, de la Creuse et de la Haute-Vienne.
Conseil rgional de Lor raine : dpartements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle
et des Vosges.
Conseil rgional de Midi-Pyrnes : dpartements de l'Arige, de l'Aveyron, de la HauteGaronne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrnes, de Tarn-et-Garonne et du Tarn.
Conseil rgional de Nor d-Pas-de-Calais : dpartements du Nord et du Pas-de-Calais.
Conseil rgional de Basse-Nor mandie : dpartements du Calvados, de la Manche, de l'Orne et
de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Conseil rgional de Haute-Nor mandie : dpartements de l'Eure et de la Seine-Maritime.
Conseil rgional des Pays de la Loire : dpartements de la Loire-Atlantique, de Maine-et-Loire,
de la Mayenne, de la Sarthe et de la Vende.
Conseil rgional de Picar die : dpartements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme.
Conseil rgional de Poitou-Charentes : dpartements de la Charente, de la Charente-Maritime,
des Deux-Svres et de la Vienne.
Conseil rgional d'Ile-de-France : dpartements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-SaintDenis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, du Val-d'Oise, des Yvelines, de Seine-et-Marne.
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Conseil rgional de Provence-Alpes-Cte d'Azur-Corse : dpartements des Hautes-Alpes, des
Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhne, du Var, du Vaucluse, de
la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse.
Conseil rgional de Rhne-Alpes : dpartements de l'Ain, de l'Ardche, de la Drme, de l'Isre,
de la Loire, du Rhne, de la Savoie et de la Haute-Savoie.
Conseil inter rgional des Antilles et de Guyane : dpartements de la Guadeloupe, de la
Guyane et de la Martinique.
Conseil inter rgional de La Runion-Mayotte : dpartement de La Runion et collectivit de
Mayotte.
Il convient de signaler que des dispositions lgislatives spcifiques sont prvues pour :
Les chir urgiens-dentistes de la Runion et de Mayotte (ar ticle L. 4124-12 du Code de la sant
publ ique) :
Les chirurgiens-dentistes de la Runion sont soumis respectivement la comptence d'un conseil
interrgional de l'ordre des chirurgiens-dentistes de La Runion-Mayotte, dont les modalits d'lection et
de fonctionnement, les attributions et les comptences sont identiques celles des conseils rgionaux de
mtropole de ces deux ordres sous rserve d'adaptations dtermines par dcret en Conseil d'Etat .
Les chirurgiens-dentistes de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Mar tinique (ar ticle L. 4124-13
du Code de la sant publique) :
Les chirurgiens-dentistes de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique sont soumis la comptence
d'un conseil interrgional de l'ordre des chirurgiens-dentistes des Antilles-Guyane dont les modalits
d'lection et de fonctionnement, les attributions et les comptences sont identiques celles des conseils rgionaux de mtropole de ces deux ordres .
Les chir urgiens-dentistes de Saint-Pierre-et-Miquelon (article L. 4124-14 du Code de la sant
publ ique) :
Les chirurgiens-dentistes de Saint-Pierre-et-Miquelon sont soumis la comptence de l'ordre rgional et de la
chambre de discipline de premire instance de l'ordre des chirurgiens-dentistes de la rgion Basse-Normandie.
Jusqu' la constitution d'un conseil de l'ordre des chirurgiens-dentistes Saint-Pierre-et-Miquelon,
l'ensemble des praticiens y exerant participe l'lection des dlgus des conseils dpartementaux du
Calvados au conseil rgional ou au conseil interrgional et de la chambre de discipline de premire instance
de Basse-Normandie de chacun de ces trois ordres.
La fonction de reprsentation de l'ordre prvue l'article L. 4124-11 est exerce dans la collectivit territoriale
de Saint-Pierre-et-Miquelon par un chirurgien-dentiste dsign par le prfet de la collectivit territoriale aprs
avis du conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes .
D a n s l e s r g i o n s c o n s t i t u e s d ' u n s e u l d p a r t e m e n t , l a f o n c t i o n d e re p r s e n t a t i o n d e l a p r o f e s s i o n
e s t a s s u r e p a r l e c o n s e i l d p a r temental (ar ticle L. 4124-11 du Code de la sant pub liq ue).
2. Elections
a. Praticiens ligibles et lecteurs aux lections des conseils rgionaux et interrgionaux
Eligibles (articles L. 4123-5 du Code de la sant publique, L. 145-2-1 du Code de la scurit
sociale et R. 4125-1 du Code de la sant publique) :
En application des articles L. 4123-5 du Code de la sant publique et L. 145-2-1 du Code de la
scurit sociale sont seuls ligibles les praticiens de nationalit franaise ou ressortissants de lun
des Etats membres de la Communaut europenne ou dun autre Etat partie laccord sur lEspace
conomique europen qui sont inscrits lOrdre depuis au moins 3 ans, lexclusion de ceux qui
ont t lobjet de sanctions disciplinaires conformment larticle L. 4124-6 du Code de la sant
publique et larticle L. 145-2 du Code de la scurit sociale, compte tenu de lapplication des
lois damnistie.
Le candidat une lection d'un conseil doit tre jour de sa cotisation ordinale.
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Le candidat une lection d'un conseil rgional ou interrgional doit tre inscrit au tableau du
conseil dpartemental concern par l'lection ou de l'un des conseils dpartementaux situs dans
le ressort de l'instance ordinale concerne par l'lection.
Les conseillers sortants, titulaires ou supplants, sont rligibles.
Un membre supplant qui n'est pas en fin de mandat peut prsenter sa candidature sans devoir
pralablement dmissionner.
Electeurs :
Seuls sont lecteurs les membres titulaires des Conseils dpartementaux.
Le vote par procuration n'est pas admis.
Incompatibilits :
Il y a incompatibilit entre les fonctions de prsident ou de trsorier d'un conseil dpartemental,
territorial, rgional, interrgional ou national de l'ordre et l'une quelconque des fonctions
correspondantes d'un syndicat professionnel dpartemental, territorial, rgional, interrgional ou
national (article L. 4125-2 du Code de la sant publique).
Les fonctions de prsident du conseil dpartemental, de prsident du conseil rgional ou
interrgional et de secrtaire gnral d'un de ces conseils, lorsque cette dernire fonction existe,
ne sont pas compatibles entre elles (Article L. 4125-2 du Code de la sant publique).
b. Modalits dlection
La procdure des lections des nouveaux conseils rgionaux et interrgionaux est prvue larticle
R. 4124-1 du Code de la sant publique.
Il convient de noter que la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant lordonnance n 2005-1040 du
26 aot 2005 a prvu la possibilit dun futur vote lectronique pour les lections ordinales, selon des modalits qui seront fixes par dcret pris aprs avis de la Commission nationale de linformatique et des liberts
(modification de larticle L. 4123-4 du Code de la sant publique). Ce dcret na pas encore t publi.
La procdure mise en place peut ainsi tre schmatise :
Annonce des lections - Deux mois au moins avant la date prvue pour l'lection:
Les conseils rgionaux ou interrgionaux doivent faire paratre dans un journal professionnel
diffusion nationale (par exemple, dans LA LETTRE) et dans des journaux diffusion rgionale
(au moins un par rgion) une annonce indiquant, au moins, la date de l'lection des conseils
rgionaux et interrgionaux et le nombre de siges pourvoir.
Candidature - Dans les deux mois au moins avant la date prvue pour l'lection et trente jours au
moins avant cette date :
Les candidats font connatre, par lettre recommande avec demande d'avis de rception, leur
candidature au prsident du Conseil rgional ou interrgional. Chaque candidat indique sa date
de naissance, son adresse, ses titres, son mode d'exercice et, le cas chant, sa qualification
professionnelle et ses fonctions dans les organismes professionnels.
Il peut joindre une profession de foi l'attention des lecteurs rdige en franais sur une page qui
ne peut dpasser le format de 210 x 297 mm en noir et blanc. Elle ne peut tre consacre qu la
prsentation du candidat au nom duquel elle est diffuse et des questions entrant dans le champ
de la comptence de lordre, en application de larticle L. 4121-2 du Code de la sant publique.
dclarations de candidature est close le jour ouvrable prcdent seize heures (article R. 4125-1
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Aucune candidature reue aprs cette heure ne pourra tre prise en considration.
La liste des candidats devra tre paraphe par le prsident.
Envoi du matriel de vote - Quinze jours au moins avant la date de l'lection :
Le prsident du conseil rgional ou interrgional adresse aux membres titulaires des conseils
dpartementaux de son ressort la liste des candidats et, conformment l'article R. 4123-4 du
Code de la sant publique, les instruments de vote et toutes indications sur les modalits du vote.
Plus prcisment, larticle R. 4123-4 du Code de la sant publique prvoit que le prsident du
conseil rgional ou interrgional ou, dfaut, le prsident du conseil national envoie, quinze jours
au moins avant la date de l'lection, un exemplaire de la liste des candidats, imprime par ordre
alphabtique sur papier blanc, en indiquant leur adresse, leur date de naissance et, le cas chant,
leur qualification et leurs fonctions dans les organismes professionnels.
Sont joints cette liste les professions de foi rdiges, le cas chant, par les candidats l'attention
des lecteurs, ainsi que le rappel des modalits de vote. Cette liste peut servir de bulletin de vote.
Le prsident envoie en mme temps aux lecteurs deux enveloppes opaques. La premire est
destine contenir le bulletin de vote et ne comporte aucun signe de reconnaissance.
La seconde est destine en cas de vote par correspondance contenir la premire enveloppe et
porte les suscriptions suivantes :
- conseil rgional ou interrgional du (nom de la rgion ou de linterrgion) ;
- lection du (date de l'lection).
Vote - Jusquau jour prvu pour llection :
Le vote a lieu par correspondance, dans les conditions prvues aux articles R. 4123-4 R. 4123-8
du Code de la sant publique. Il est adress au sige du conseil rgional ou interrgional.
Le bulletin de vote ne peut pas comporter, peine de nullit, un nombre de noms cochs suprieur au nombre de siges de titulaires et de supplants pourvoir ni de signe de reconnaissance.
Sous ces rserves, l'lecteur peut voter sur papier libre.
candidats qu'il entend lire.
L'enveloppe contenant le bulletin de vote et sur laquelle le votant ne porte aucune inscription est
place, ferme, dans la deuxime enveloppe sur laquelle sont mentionns les nom, prnoms et
adresse du votant. Cette enveloppe est obligatoirement revtue de la signature manuscrite du
votant.
Les votes par correspondance sont adresss ou dposs obligatoirement au sige du conseil
rgional ou interrgional. Ils y sont conservs dans une bote, scelle en prsence du bureau du
conseil. Les nom, prnoms ainsi que l'adresse du votant par correspondance sont enregistrs par
ordre d'arrive.
Les votes parvenus aprs l'ouverture du scrutin n'entrent pas en compte dans le dpouillement.
Le jour de llection :
Le dpouillement a lieu dans les conditions prvues aux articles R. 4123-12 et R. 4123-13 du
Le dpouillement doit avoir lieu sans dsemparer, en sance publique. Les assesseurs comptent le
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nombre de voix obtenues par chacun des candidats. Il est constitu autant de bureaux de dpouillement qu'il est ncessaire ; chacun de ces bureaux comprend trois membres dsigns par le
bureau du Conseil.
Le bureau de vote statue sur la validit des bulletins. Ceux dont la validit est conteste ou refuse sont annexs au procs-verbal.
Sont proclams lus en qualit de membres titulaires les candidats ayant obtenu le plus grand
nombre de voix jusqu' concurrence du nombre de siges de titulaires pourvoir. Sont proclams
lus en qualit de membres supplants les candidats suivants dans l'ordre du nombre de voix
obtenues et jusqu' concurrence du nombre de siges de supplants pourvoir. En cas d'galit
des voix, le plus g est proclam lu.
Aprs llection :
Le procs-verbal de l'lection est tabli dans les conditions prvues l'article R. 4123-14 du Code
Le procs-verbal est immdiatement rdig et sign des membres du bureau.
Le dcret n 2006-269 du 7 mars 2006 relatif la composition et aux modalits d'lection
chambres disciplinaires et modifiant le code de la sant publique a enrichi les mentions devant
figurer sur ce procs-verbal.
Celui-ci doit indiquer :
- l'heure d'ouverture de la sance et l'heure de sa clture ;
- le dcompte des voix obtenues par chaque candidat ;
- le rsultat des lections ;
- les rclamations ventuelles ;
- les dcisions motives prises par le bureau sur les incidents qui ont pu se produire au cours
des oprations de vote.
Les bulletins de vote dclars nuls ou contests y sont annexs.
Les autres bulletins ainsi que l'original du procs-verbal et ses annexes sont conservs au sige du
conseil rgional ou interrgional, sous plis cachets, pendant les trois mois qui suivent l'lection
ou, si l'lection est dfre aux instances comptentes, jusqu' la dcision dfinitive.
Ds l'tablissement du procs-verbal, les rsultats sont proclams par le prsident du bureau de
vote. L'assemble ne peut tre dclare close qu'aprs la proclamation des rsultats du scrutin et
la signature du procs-verbal.
Une copie du procs-verbal devra tre adresse :
- aux conseils dpartementaux intresss,
- aux prfets du ressort du conseil rgional ou interrgional,
- au prfet de rgion,
- au conseil national
- et au ministre charg de la sant.
Le rsultat de l'lection est publi sans dlai par les soins du prfet de la rgion concerne ou de la
rgion dans laquelle est situ le sige du conseil rgional ou interrgional.
A la premire runion qui suit chaque renouvellement - Election du Prsident du conseil rgional
ou interrgional :
Le Prsident du conseil rgional ou interrgional doit tre lu conformment aux dispositions des
articles R. 4124-1-1 et R. 4123-16 du Code de la sant publique.
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Le prsident est lu parmi les membres titulaires.
Seuls sont lecteurs les membres titulaires prsents (article R. 4125-2 du Code de la sant
publique). Le vote par procuration n'est pas admis.
Cette lection a lieu bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux tours.
Pour tre lu au premier tour, un candidat devra obtenir la majorit absolue des suffrages exprims,
cest--dire plus de la moiti des suffrages exprims.
Au second tour, l'lection a lieu la majorit relative. Llection est donc remporte par le candidat
qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages.
N.B. : Le texte ne prcise aucune condition pour accder au second tour. Tous les candidats la
prsidence peuvent donc se prsenter au second tour.
En cas d'galit des voix des candidats arrivs en tte l'issue du second tour, le candidat le plus
g est proclam lu.
A la premire runion qui suit chaque renouvellement - Election du bureau du conseil rgional
ou interrgional :
A la premire runion qui suit chaque renouvellement, il convient galement de procder
llection du bureau du conseil rgional ou interrgional conformment aux dispositions des
articles R. 4124-1-1 et R. 4123-17 du Code de la sant publique.
Les membres du bureau sont lus par mi les membres titulaires.
Seuls sont lecteurs les membres titulaires prsents (article R. 4125-2 du Code de la sant
publique).
Le bureau devra comporter au minimum un vice-prsident et un trsorier, soit 3 membres en
comptant le prsident.
L'effectif du bureau ne peut excder les deux cinquimes du nombre total de ces membres lorsque ce nombre est suprieur huit, soit 4 pour 9 membres et 5 pour 13 membres.
N.B. : Cet effectif inclut le prsident.
Exemple :
Pour un conseil compos de 9 membres, il est possible de prvoir des lections pour les postes
suivants :
- un vice-prsident ;
- un trsorier ;
- et un secrtaire gnral.
Avec le prsident, leffectif du bureau sera donc de 4.
Il convient de procder une lection pour chacun des postes du bureau (dans lexemple cidessus, pour : un vice-prsident, un trsorier et un secrtaire gnral).
Chaque lection a lieu bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux tours.
Pour tre lu au premier tour, un candidat devra obtenir la majorit absolue des suffrages
exprims, cest--dire plus de la moiti des suffrages exprims.
Au second tour, l'lection a lieu la majorit relative. Llection est donc remporte par le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages.
N.B. : Le texte ne prcise aucune condition pour accder au second tour. Tous les candidats au
bureau peuvent donc se prsenter au second tour.
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A la premire runion qui suit chaque renouvellement - Election de la formation restreinte du
conseil rgional ou interrgional :
A cette premire runion, il convient de procder llection de la formation restreinte du conseil
rgional ou interrgional conformment aux dispositions de larticle R. 4124-1-1 du Code de la
sant publique.
C e t t e f o r ma tion e st p rvu e p ar le I d e la r ticle L. 4 124-11 d u Code d e la sa nt pu bliqu e :
(Le Conseil rgional ou interrgional) peut dcider la suspension temporaire du droit d'exercer en cas
d'infirmit du professionnel ou d'tat pathologique rendant dangereux l'exercice de sa profession. Le
conseil peut, en ce cas, se runir en formation restreinte .
Llection de la formation restreinte est rglemente larticle R. 4124-1-1 1du Code de la sant
publique. Ce texte dispose que :
Le Conseil rgional ou interrgional lit en son sein les membres qui constituent la formation restreinte
appele dlibrer dans les cas prvus au quatrime alina de l'article L. 4124-11.
Cette formation ne peut valablement siger qu'en prsence d'au moins trois membres pour les conseils
dont le nombre de membres est infrieur ou gal six, et d'au moins cinq membres pour les conseils dont
le nombre de membres est suprieur six .
Pour tous les Conseils rgionaux et interrgionaux, il conviendra donc dlire au moins 5 conseillers
qui seront membres de la formation restreinte. Pour des raisons pratiques, nous conseillons dlire
plus de 5 conseillers, afin que la formation puisse siger nonobstant labsence dun conseiller.
Les textes attribuent des pouvoirs spcifiques au prsident de la formation restreinte mais ne prvoient pas de mode de dsignation.
En consquence, le prsident de la formation restreinte est :
- soit le prsident du conseil rgional ou interrgional lorsquil est membre de la formation restreinte ;
- soit un membre de cette formation dsign par elle.
Recours en matire lectorale :
Les lections aux conseils peuvent tre dfres au tribunal administratif par les professionnels
ayant droit de vote et par le reprsentant de lEtat dans le dpartement, dans des conditions fixes
par dcret en Conseil dEtat (article L. 4125-5 du Code de la sant publique).
Le dlai de recours contre les lections aux conseils et aux chambres disciplinaires est de quinze
jours (article R. 4125-7 du Code de la sant publique).
Ce dlai court, pour les praticiens, compter du jour de l'lection et, pour les prfets ou le ministre charg de la sant, compter du jour de rception de la notification du procs-verbal de l'lection (article R. 4125-7 du Code de la sant publique).
c. Schma rcapitulatif :
DE S CONSEILS RE GIONAUX ET INTERREGIONAUX
Deux mo is au mo ins av ant la dat e pr v ue po ur l'l ect ion : A N N O N CE DE S EL EC TI O NS
Date de l'lection et nombre de siges pourvoir annoncs par les soins du CR ou du CIR par voie
de presse :
- Au moins un journal professionnel diffusion nationale.
- Et un journal diffusion rgionale.

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Apr s ce tte ann o nc e et t r ente jours au mo ins av ant le jou r de l'lectio n :
- Envoye par LRAR au prsident du CR ou du CIR.
- La liste des candidats est paraphe par le prsident.
Quinz e jours au moi ns avant la date de ll ection :
ENVOI DU MATERIEL DE VOTE
Envoy par le prsident du CR ou du CIR - Article R. 4124-1 CSP
A p r s l e n v o i d u m a t r i e l d e v o t e e t j u s q u l a c l t u r e d u s c r u ti n :
VOTES PAR CORRESPONDANCE
- Adresss ou dposs obligatoirement au sige du CR ou du CIR
- Conservs dans une bote, scelle en prsence du bureau du conseil.
- Enregistrement des nom, prnoms ainsi que l'adresse du votant par correspondance par ordre
d'arrive.
J our d e l le cti on : DE POU I LL EMENT
- Constitution des bureaux de dpouillement (3 membres dsigns par le bureau)
J our d e l le cti on : DE POU I LL EMENT
- Constitution des bureaux de dpouillement (3 membres dsigns par le bureau)
ENVOI DU P-V ET PUBLICATION DES RESULTAT S
- Copie du P-V est adresse aux conseils dpartementaux intresss, aux prfets du ressort du conseil
rgional ou interrgional, au prfet de rgion, au conseil national et au ministre charg de la sant.
- Publication des rsultats des lections sans dlai par les soins du prfet de la rgion concerne ou
de la rgion dans laquelle est situ le sige du conseil interrgional.
A l a p r emir e runion qui suit le r e nouvel le men t p ar tier s : ELEC T ION D U PR ESID ENT
- Runion du CR ou du CRI en sance plnire.
- Election du prsident parmi les membres titulaires (ncessit quorum, pas de vote par procuration),
bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux tours.
- Au premier tour : la majorit absolue des suffrages exprims est requise.
- Au second tour : l'lection a lieu la majorit relative.

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A l a p r emir e runion qui suit le r e n o u ve l l e m e n t p a r ti er s : EL E C T I ON S D U BU R EA U
CR ou CRI en sance plnire procde parmi les membres titulaires l'lection du bureau (effectif ne
peut excder les 2/5me du nombre total de ces membres lorsque ce nombre est suprieur huit avec
au min. un vice-prsident et un trsorier).
Pour chacune de ces fonctions : lection bulletin secret, au scrutin uninominal majoritaire deux
tours.
Conditions de majorit :
- Majorit absolue requise au premier tour.
- Au second tour l'lection a lieu la majorit relative.
E l e c t i o n s d e s m e m b r e s q u i c o n s t i t u e n t l a f o r ma ti on r e s t r e i n t e :
- Ne peut valablement siger qu'en prsence d'au moins trois membres pour les conseils dont le
nombre de membres est infrieur ou gal six, et d'au moins cinq membres pour les conseils dont
le nombre de membres est suprieur six.
- Intervient pour la suspension temporaire du droit dexercer en cas dinfirmit du professionnel ou
dtat pathologique rendant dangereux lexercice de sa profession.

Ce dlai court :
1. pour les praticiens : compter du jour de llection ;
2. pour les prfets et le ministre charg de la sant : compter du jour de rception de la notification du P-V de llection.
d. Dispositions spcifiques en matire lectorale :
En cas d'lection ayant port sur la totalit des membres d'un conseil, afin de permettre un renouvellement ultrieur par tiers, un tirage au sort est effectu lors de la premire sance du conseil suivant cette
lection pour dterminer ceux des membres des conseils et des chambres dont le mandat vient
expiration respectivement au terme d'une dure de deux, quatre ou six ans (article R4125-6 du Code

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1 III 3 13
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3. Attributions
Comme indiqu ci-dessus, lun des principaux objectifs de la rforme issue de la loi n du 4 mars 2002
et de lordonnance du 26 aot 2005 tait la sparation de leurs fonctions administratives, dun ct, et
judiciaires, de lautre.
La rpercussion de la rforme sur les attributions du Conseil rgional ou interrgional est rcapitule
dans le tableau ci-dessous :
ATTRIBUTIONS DES ANCIENS CRO
ATTRIBUTIONS DES NOUVEAUX CRO

ET DES CHAMBRES DISCIPLINAIRES
Attributions administratives des anciens CRO
Attributions administratives des nouveaux CRO
Inscription au Tableau
Le conseil rgional est amen se prononcer sur le
recours form contre une dcision du conseil dpartemental.
Inscription au Tableau = idem

Le conseil rgional est amen se prononcer sur le
recours form contre une dcision du conseil dpartemental
S u s p e n s i o n t e m p o r a i r e d u d r o i t d ' e x e r cer
( anci en ar t i c l e L . 4 6 0 )
Le conseil rgional est saisi en cas d'infirmit du professionnel ou d'tat pathologique rendant dangereux
l'exercice de sa profession.
S u s p e n s i o n t e m p o r a i r e du dro i t d ' e x e r c er = id em
( anci en ar t i c l e L . 4 6 0 )
Le conseil rgional est saisi en cas d'infirmit du professionnel ou d'tat pathologique rendant dangereux
l'exercice de sa profession
Recours en matir e le cto rale

Le conseil rgional peut tre saisi en matire lectorale
par les chirurgiens-dentistes ayant droit de vote et par
le prfet.
R e c o u r s e n ma t i r e le ct or a le = ch a ng e me n t
Les lections aux conseils seront dfres au Tribunal
administratif (article L. 4125-5 CSP) et non plus au
Conseil rgional.
M i s s i o n s d e l o r d r e = nou veau
Le Conseil rgional remplit sur le plan rgional les
missions de lordre. Il veille au maintien des principes
de moralit, de probit, de comptence et de dvouement indispensables lexercice de l'art dentaire et
l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des rgles dictes par le code de
dontologie. Il assure la dfense de l'honneur et de
l'indpendance de la profession.
Fon ction s de r e p r s e n t a t i o n d e l a p r o f e s s i o n d a n s
la rgio n o u l'int er r gi o n a ins i q ue c e ll e d e c oo r di n a t i o n d e s c o n s e i l s d p a r t em e n ta ux = n ou v ea u
Le Conseil rgional tudie ou dlibr e s u r l es
pro j e t s , p ro p o s i t i o n s o u d e m a n d e s d ' a v i s q ui l u i
son t sou mi s not amm ent par les i n st anc es comp t ent e s en ma t i r e d e sant sur le plan rgio nal ou
i n t e r r g io n al = n o u v ea u
A t tr ibutio ns jur idict ionnelles

des anciens CRO
A tt rib ut ions juridict ionnelles des chambr e s

d i s c i p l i n a i r e s d e p r e mi r e in s t a n c e
Les chambres disciplinaires de premire instance:
Les attributions dordre juridictionnel taient reprendront les dossiers juridictionnels, c--d.
ceux de la section disciplinaire.
exerces par :
+ Recours contre la dcision du prfet pronon- le Conseil rgional (discipline gnrale) ;
ant une suspension immdiate du droit
- la section des assurances sociales (juridiction
dexercer (art. L. 4113-14 CSP).
du contentieux technique de la scurit
+ Traitement des dossiers par la section des
sociale).
assurances sociales de la CDPI.

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1 III 3 14
ONCD
Ainsi, le Conseil rgional ou interrgional a exclusivement des attributions dordre administratif :
il remplit sur le plan rgional les missions de lordre ;
il a des fonctions de reprsentation de la profession dans la rgion ou l'interrgion ainsi que celle
de coordination des conseils dpartementaux ;
il tudie ou dlibre sur les projets, propositions ou demandes d'avis qui lui sont soumis notamment
par les instances comptentes en matire de sant sur le plan rgional ou interrgional.
il est amen, en matire dinscription au tableau, se prononcer sur le recours form contre une
dcision du conseil dpartemental ;
il est saisi en cas d'infirmit du professionnel ou d'tat pathologique rendant dangereux l'exercice
de sa profession ;
Par contre, les lections aux conseils ne lui seront plus dfres. Celles-ci seront de la comptence
du tribunal administratif (articles L. 4125-5 et R. 4125-7 du Code de la sant publique).
a. Missions gnrales de lOrdre
Le Conseil rgional ou interrgional remplit sur le plan rgional les missions gnrales de lordre.
Ainsi, il veille au maintien des principes de moralit, de probit, de comptence et de dvouement
indispensables lexercice de l'art dentaire et l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des rgles dictes par le code de dontologie. Il assure la dfense de l'honneur et de
l'indpendance de la profession.
b . F o n c t i o n s d e re p r s e n t a t i o n d e l a p r o f e s s i o n d a n s l a r g i o n o u l ' i n t e r r g i o n
La rgion constitue le niveau oprationnel de lapproche qualitative et quantitative des besoins sanitaires
et de la mise en uvre concomitante de la politique dorganisation de loffre de soins ; elle sera demain,
au plan de lUnion Europenne, le dnominateur commun de lorganisation administrative entre les
diffrents Etats membres.
Larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique issu de la loi n 2002-303 du 4 mars 2002 relative
aux droits des malades et la qualit du systme de sant et de lordonnance n 2005-1040 du 26 aot
2005 relative l'organisation de certaines professions de sant et la rpression de l'usurpation de titres
et de l'exercice illgal de ces professions est venu confirmer ce rle stratgique des conseils rgionaux.
Le Conseil rgional ou interrgional a des fonctions de reprsentation de la profession dans la rgion ou
l'interrgion ainsi que celle de coordination des conseils dpartementaux.
Il tudie ou dlibre sur les projets, propositions ou demandes d'avis qui lui sont soumis notamment
par les instances comptentes en matire de sant sur le plan rgional ou interrgional.
Ainsi les nouveaux conseils rgionaux ou interrgionaux ont t dsigns par le lgislateur pour
relayer et coordonner efficacement la politique ordinale au niveau rgional, afin que lOrdre puisse, dans
son rle de reprsentant de la profession dentaire et de garant des rgles thiques et dontologiques,
participer plus troitement la dtermination et la mise en uvre des orientations prioritaires de la
politique de sant.
Les instances ordinales rgionales vont donc constituer un axe de synergie, de communication et
dunification des actions, entre les professionnels de terrain, les Conseils dpartementaux, le Conseil
national et les pouvoirs publics.
Leurs partenaires institutionnels prioritaires seront :
les prfets du ressort du Conseil rgional ou interrgional ;
le prfet de rgion concern ;
les universits situes dans le ressort du conseil rgional ou interrgional ;
lURCAM (Union rgionale des caisses dassurance maladie) ;
la CRAM (Caisse rgionale dassurance maladie) ;
lARH (Agence Rgionale de lHospitalisation) ;
la DRASS (Direction Rgionale des Affaires Sanitaires et Sociales) ;
la Confrence rgionale de sant.
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c. Recours sur les dcisions rendues en matire dinscription au tableau
Les articles L. 4112-4 et R. 4112-5 du Code de la sant publique rglementent les recours devant le
conseil rgional ou interrgional contre les dcisions d'inscription ou de refus dinscription au tableau
prises par les conseils dpartementaux.
Le dispositif mis en place par ces textes est le suivant :
1. Comptence du Conseil rgional ou interrgional
Larticle L. 4112-4 indique que les dcisions du conseil dpartemental rendues sur les demandes
d'inscription au tableau peuvent tre frappes d'appel devant le conseil rgional ou interrgional do la ncessit de bien motiver la dcision.
Le conseil rgional ou interrgional comptent est celui dans le ressort duquel se trouve le conseil
dpartemental au Tableau duquel le chirurgien-dentiste a demand son inscription (art. R. 4112-5).
2. Personnes et autorits ayant qualit pour saisir le conseil rgional ou interrgional
Le chirurgien-dentiste qui a demand son inscription
Larticle L. 4112-4 du Code de la sant publique prvoit quen cas de refus explicite ou implicite d'inscription au Tableau par le conseil dpartemental (le silence gard pendant trois mois
compter de la rception de la demande, accompagne dun dossier complet, par le conseil
dpartemental constitue une dcision implicite de rejet article L. 4112-4 1er alina du Code
de la sant publique), le conseil rgional ou interrgional est saisi par le chirurgien-dentiste qui
a demand son inscription.
Le conseil national
Larticle L. 4112-4 prcit indique quen cas d'inscription, le conseil rgional ou interrgional
peut tre saisi par le conseil national.
Dans ce cas, le Conseil national doit joindre la dlibration dcidant de former un recours
contre la dcision d'inscription (art. R. 4112-5).
3. Dlai de recours (art. L. 4112-4)
Le dlai de recours est de 30 jours compter :
- soit de la notification de la dcision expresse du conseil dpartemental frappe d'appel ;
- soit de l'expiration du dlai de trois mois constituant dcision implicite de rejet du conseil
dpartemental (la date de demande d'inscription part du jour o le dossier est complet).
4. Absence deffet suspensif du recours devant le conseil rgional ou interrgional
Le recours port devant le conseil rgional ou interrgional na pas deffet suspensif.
5. Assistance et reprsentation (art. R. 4112-5)
Le conseil dpartemental ou le conseil national peut se faire assister ou reprsenter :
- par un de leurs membres,
- ou par un avocat.
6. Procdure
Communication du dossier par le conseil dpartemental au conseil rgional ou interrgional
(art. R. 4112-5)
Ds l'enregistrement du recours, le prsident du conseil rgional ou interrgional le communique
au conseil dpartemental.
Le Conseil dpartemental lui adresse sans dlai la dcision conteste, le dossier complet sur
lequel il s'est prononc ainsi que ses observations crites.
Respect du contradictoire (art. R. 4112-5)
Le conseil rgional ou interrgional doit communiquer le recours et toutes observations crites :
- au praticien,
- au conseil dpartemental,
- et, le cas chant, au conseil national.
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Dsignation dun rapporteur par le prsident (art. R. 4112-5)
Le rapporteur est dsign par le prsident du conseil rgional ou interrgional.
Convocation la sance du conseil rgional ou interrgional appele se prononcer sur la
dcision dinscription ou de refus dinscription (art. R. 4112-5)
N.B. : En application de ces textes, cest le conseil rgional ou interrgional qui est appel se
prononcer sur la dcision dinscription ou de refus dinscription. Tous les conseillers titulaires
doivent donc tre convoqus cette sance.
Personnes devant tre convoques :
- le praticien intress,
- le conseil dpartemental,
- et, le cas chant, le conseil national.
Formes de la convocation :
- Par lettre recommande avec demande d'avis de rception.
- La convocation doit parvenir quinze jours au moins avant la sance.
Contenu :
La convocation doit imprativement indiquer que le praticien peut se faire assister ou reprsenter dans les conditions exposes ci-dessus.
Le Conseil rgional ou interrgional doit statuer dans un dlai de 2 mois compter de la
rception de la demande (art. R. 4112-5).
7. Notification de la dcision du Conseil rgional ou interrgional (art. L. 4112-4 et art. R. 4112-5)
Personnes auxquelles la dcision doit tre notifie :
- au prsident du conseil dpartemental qui les notifie lui-mme dans les dix jours au chirurgien-dentiste qui en a t l'objet ;
- au conseil national de l'ordre.
La dcision doit tre notifie sans dlai.
Forme et contenu de la notification :
- Ces notifications sont faites par lettre recommande avec demande d'avis de rception.
- La notification mentionne que le recours doit tre port devant le conseil national de l'ordre
dans un dlai de trente jours.
d. Suspension temporaire du droit dexercer dcide par le Conseil rgional ou interrgional
Le dcret n 2007-434 du 25 mars 2007 a modifi les dispositions du Code de la sant publique
en matire de suspension temporaire du droit dexercer (ancien article L. 460 du Code de la sant
publique nouvel article R. 4124-3 du Code de sant publique).
Le 1er alina de larticle R. 4124-3 du Code de sant publique, qui na pas t modifi, pose toujours le
principe que dans le cas d'infir mit ou d'tat pathologique rendant dangereux l'exercice de la
pro f e s s i o n , l a s u s p e n s i o n t e m p o r a i r e d u dr o i t d ' e x e r c e r e s t p r onon c e pa r le cons ei l r gion al ou
inter rgional pour une priode dtermine, qui peut, s'il y a lieu, tre renouvele.
La procdure devant le conseil rgional ou interrgional est expose ci-dessous.
Nous vous rappelons que la procdure prvue par les articles R. 4124-3 et suivants est distincte de celle
prvue larticle L. 4113-14 et aux articles R. 4113-111 et suivants du Code de la sant publique qui
rglementent la suspension du droit dexercer prononce par le prfet (voir ci-dessous). Il convient
de noter cependant que, lorsquil a prononc la dcision de suspension, le prfet doit saisir sans dlai
le conseil rgional ou interrgional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat pathologique du professionnel .
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1. Saisine du conseil rgional ou interrgional
En application de larticle R. 4124-3 du Code de sant publique, le conseil peut tre saisi :
- soit par le prfet ;
- soit par dlibration du conseil dpartemental ;
- soit par dlibration du conseil national.
2. Rapport dexpertise (art. R. 4124-3)
La suspension temporaire du droit dexercer ne peut tre ordonne que sur un rapport motiv
tabli la demande du conseil par trois mdecins spcialistes dsigns comme experts.
Dsignation des trois experts
Les trois experts sont dsigns :
- l'un par l'intress ;
- le deuxime par le conseil dpartemental ;
- et le troisime par les deux premiers experts.
N.B. :
- Les proches de lintresss nont plus tre recherchs pour procder la dsignation du
premier expert.
- En application de larticle R. 4127-105 du Code de la sant publique, nul ne peut tre la
fois mdecin expert et mdecin traitant dun mme malade. Un mdecin ne doit pas accepter
une mission dexpertise dans laquelle sont en jeu ses propres intrts, ceux dun de ses
patients, dun de ses proches, dun de ses amis ou dun groupement qui fait habituellement
appel ses services .
En cas de carence de l'intress, la dsignation du premier expert est faite la demande du
conseil rgional ou interrgional par ordonnance du prsident du tribunal de grande instance
dans le ressort duquel se trouve la rsidence professionnelle de l'intress.
Cette demande est dispense de ministre d'avocat.
Dlai pour effectuer lexpertise
L'expertise doit tre effectue au plus tard dans le dlai de deux mois compter de la saisine du
conseil.
Droulement de lexpertise
Les experts procdent ensemble, sauf impossibilit manifeste, l'expertise.
Rapport dexpertise
- Dlai. Le rapport d'expertise doit tre dpos au plus tard dans le dlai de deux mois compter
de la saisine du conseil.
- Absence de conclusions communes. Si les experts ne peuvent parvenir la rdaction de
conclusions communes, le rapport comporte l'avis motiv de chacun d'eux.
- Rapport de carence. Si l'intress ne se prsente pas la convocation fixe par les experts,
ceux-ci tablissent un rapport de carence l'intention du conseil.
Expertise complmentaire
Avant de se prononcer, le conseil rgional ou interrgional peut, par une dcision non susceptible de recours, dcider de faire procder une seconde expertise.
Dans ce cas, les trois experts sont dsigns de la faon suivante :
- l'un par l'intress,
- le deuxime par le prsident du conseil rgional ou interrgional,
- et le troisime par les deux premiers experts.
Frais et honoraires
Les experts facturent leurs honoraires conformment la cotation des actes dfinie par le code
de procdure pnale.
Les frais et honoraires sont la charge du conseil qui a fait procder l'expertise.
Ed. JUIN 2007
1 III 3 18
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3. Dsignation dun rapporteur (art. R. 4124-3-1)
Le prsident du conseil rgional ou interrgional dsigne un rapporteur.
4. Convocation la sance du conseil rgional ou interrgional (art. R. 4124-3-1)
En application de larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique, le Conseil peut se runir en
formation restreinte.
Personnes devant tre convoques :
- Le praticien intress.
- Le conseil dpartemental.
- Et, le cas chant, le conseil national.
Forme et contenu de la convocation :
Les convocations sont adresses par lettre recommande avec demande d'avis de rception huit
jours au moins avant la sance du conseil rgional.
Le rapport des experts est communiqu avec la lettre de convocation.
La convocation indique que le praticien peut se faire assister ou reprsenter dans les conditions
prcises ci-dessous.
5. Assistance et reprsentation devant le conseil rgional ou interrgional (art. R. 4124-3-1)
Le conseil dpartemental ou le conseil national peut se faire assister ou reprsenter par un de leurs
membres ou par un avocat.
6. Notification de la dcision du conseil rgional ou interrgional (art. R. 4124-3-2)
Personnes auxquelles doivent tre notifies la dcision du conseil rgional ou interrgional :
- Au praticien intress.
- Au conseil dpartemental.
- Au conseil national.
- Au prfet de dpartement.
Forme et contenu de la notification :
Notifications concernant toutes les dcisions du conseil rgional ou interrgional :
La dcision du conseil rgional ou interrgional est notifie par lettre recommande avec
demande d'avis de rception.
Mentions de la notification :
La notification doit indiquer que :
- le dlai de recours devant le conseil national de l'ordre est de dix jours ;
- le recours n'a pas d'effet suspensif.
En outre, la notification de la dcision doit informer le praticien que la reprise de l'exercice professionnel ne pourra avoir lieu sans qu'au pralable ait t diligente une nouvelle expertise
mdicale, dont il lui incombe de demander l'organisation au conseil dpartemental (article
R. 4124-3 CSP).
Notification supplmentaires concernant les dcisions de suspension d'exercice :
- Aux organismes d'assurance maladie du rgime gnral, la mutualit sociale agricole et au
rgime social des indpendants ayant comptence dans le dpartement dans lequel le praticien
est inscrit au tableau.
- Au directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation, qui la communique au directeur de
l'tablissement, lorsque le praticien exerce dans un tablissement de sant doit tre inform.
- A l'autorit comptente de l'Etat membre ou partie d'origine et l'Etat membre ou partie de
provenance ainsi que, le cas chant, l'Etat membre ou partie d'accueil connu la date de la
notification, lorsque le praticien est ressortissant de l'un des Etats membres de la Communaut
europenne ou parties l'accord sur l'Espace conomique europen.
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L'ensemble des conseils dpartementaux doit tre inform des dcisions de suspension prises
par les conseils rgionaux et interrgionaux et par le conseil national. Cette information est donne par le conseil national.
e. Suspension temporaire du droit dexercer dcide par le reprsentant de lEtat dans le dpartement
( p r f e t)
La procdure prvue par les articles R. 4124-3 et suivants, qui est expose ci-dessus, est distincte de
celle prvue larticle L. 4113-14 et aux articles R. 4113-111 et suivants du Code de la sant publique
qui rglementent la suspension du droit dexercer prononce par le prfet.
Cette procdure est expose ci-dessous.
Il convient de souligner que, lorsquil a prononc la dcision de suspension, le prfet doit saisir sans
dl ai l e conseil rgional ou inter r g i o nal l o r sq ue l e d an ge r es t l i une i n f i r m i t o u un t at p at ho l o g i q u e d u p ro f e s s i o n n e l .
1. Principe (article L. 4113-14 du Code de la sant publique) :
En cas d'urgence, lorsque la poursuite de son exercice par un chirurgien-dentiste expose ses
patients un danger grave, le reprsentant de l'Etat dans le dpartement prononce la suspension
immdiate du droit d'exercer pour une dure maximale de cinq mois.
Condition de la suspension :
Le chirurgien-dentiste doit exposer ses patients un danger grave
Exemples : infirmit ou un tat pathologique du professionnel incompatible avec lexercice de
la profession, manquements graves aux rgles dhygine et de scurit
Dure maximale de la suspension : 5 mois.
2. Procdure devant tre suivie par le reprsentant de lEtat dans le dpartement (article L. 4113-14
Notification de la dcision de suspension au praticien (article R. 4113-111 du Code de la sant
publique) :
La dcision de suspension est notifie au chirurgien-dentiste par l'autorit administrative
comptente par lettre remise en mains propres contre margement.
La dcision prcise la date laquelle l'audition de l'intress (voir ci-dessous) a lieu.
La dcision est motive.
Entretien du praticien avec le reprsentant de l'Etat dans le dpartement :
Le reprsentant de l'Etat dans le dpartement entend l'intress au plus tard dans un dlai de
trois jours suivant la dcision de suspension.
Le chirurgien-dentiste dont la suspension du droit d'exercer est prononce en application de
l'article L. 4113-14 peut se faire assister, lorsqu'il est entendu par l'autorit administrative ayant
prononc la suspension, par une ou plusieurs personnes de son choix (article R. 4113-112 du
Information du prsident du conseil dpartemental comptent de la dcision de suspension :
Le reprsentant de l'Etat dans le dpartement informe immdiatement de sa dcision le
prsident du conseil dpartemental comptent.
Information par le reprsentant de l'Etat des organismes d'assurance maladie :
Le reprsentant de l'Etat dans le dpartement informe galement les organismes d'assurance
maladie dont dpend le professionnel concern par sa dcision.
Saisine sans dlai par le reprsentant de l'Etat dans le dpartement :
- soit du conseil rgional ou interrgional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat
- soit de la chambre disciplinaire de premire instance dans les autres cas.
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Dlai pour statuer imparti au conseil rgional ou interrgional ou la chambre disciplinaire de
premire instance : ces institutions doivent statuer dans un dlai de deux mois compter de
leur saisine.
A dfaut de dcision dans ce dlai, la mesure de suspension prend fin automatiquement.
Fin de la mesure de suspension :
La mesure de suspension prend fin de plein droit lorsque la dcision de l'instance ordinale est
intervenue, ou lorsqu'il n'a pas t procd l'audition du mdecin, du chirurgien-dentiste ou
de la sage-femme dans le dlai prvu ce mme article, sauf si l'absence de cette formalit est
le fait de l'intress lui-mme (article R. 4113-111 du Code de la sant publique).
Le reprsentant de l'Etat dans le dpartement peut galement tout moment mettre fin la
suspension qu'il a prononce lorsqu'il constate la cessation du danger (article L. 4113-14 du
Il en informe alors le conseil dpartemental et le conseil rgional ou interrgional comptents
et, le cas chant, la chambre disciplinaire comptente, ainsi que les organismes d'assurance
maladie.
A noter Spcificits :
Concernant les praticiens exerant dans un tablissement de sant :
Les pouvoirs dfinis ci-dessus sont exercs par le directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation lorsque le danger grave auquel la poursuite de son exercice par un chirurgien-dentiste
expose ses patients a t constat l'occasion de l'exercice de ses fonctions dans un tablissement
de sant. Dans cette hypothse, le directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation informe en
outre immdiatement de sa dcision le reprsentant de l'Etat dans le dpartement.
Lorsque le chirurgien-dentiste suspendu en application de l'article L. 4113-14 exerce dans
un ou plusieurs tablissements de sant, l'autorit administrative ayant prononc la suspension
informe immdiatement de sa dcision le responsable lgal de l'tablissement ou des tablissements o l'intress exerce et, pour les agents de droit public, l'autorit ayant pouvoir de
nomination lorsque celle-ci est diffrente du responsable lgal (article R. 4113-113 du Code de
la sant publique).
Concernant les praticiens ayant la qualit d'agent de droit public :
Lorsque le chirurgien-dentiste suspendu en application de l'article L. 4113-14 a la qualit
d'agent de droit public, l'autorit investie du pouvoir hirarchique lui maintient, lorsqu'il
est fonctionnaire, son traitement ainsi que l'indemnit de rsidence, le supplment familial de
traitement et les prestations familiales obligatoires et, lorsqu'il n'est pas fonctionnaire, ses
moluments mensuels (article R. 4113-114 du Code de la sant publique).
Concernant les praticiens salaris :
Lorsque le mdecin, le chirurgien-dentiste ou la sage-femme suspendu en application de
l'article L. 4113-14 a la qualit de salari soumis au code du travail, l'employeur lui maintient
son salaire pendant la priode de mise pied conservatoire (article R. 4113-114 du Code de la
sant publique).
3. Recours devant le tribunal administratif linitiative du praticien (article L. 4113-14 du Code de
la sant publique) :
Le chirurgien-dentiste dont le droit d'exercer a t suspendu en application de larticle L. 4113-14
du Code de la sant publique peut exercer un recours contre la dcision du reprsentant de l'Etat
dans le dpartement devant le tribunal administratif, qui statue en rfr dans un dlai de
quarante-huit heures.
La procdure initie devant les instances ordinales par le reprsentant de lEtat dans le dpartement est alors suspendue.
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Ed. JUIN 2007
4. Fonctionnement
Pe rsonn alit civile (a r t i c l e L . 4 1 2 5 - 1 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e )
Seul le Conseil rgional ou interrgional est dot de la personnalit morale mais pas la chambre disciplinaire de premire instance.
Dlibration
Les dlibrations du conseil rgional ou interrgional ne sont pas publiques (article L4124-11 du Code
Il convient de prciser que la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 a prvu la participation des conseillers nationaux avec voix consultative aux dlibrations du conseil rgional ou interrgional dont ils sont
issus, lexception des dlibrations portant sur les dcisions rendues en matire dinscription ou en
matire de suspension temporaire du droit dexercer (modification de larticle L. 4124-11 du Code de
la sant publique)
Hormis ces deux exceptions, les conseils rgionaux ou interrgionaux doivent donc convoquer leur(s)
conseiller(s) national(aux) leurs runions.
Fi nancement (ar t i c l e R . 4 1 4 2 - 4 d u C o de d e l a s a n t pu b l i q u e )
La part de cotisation prvue pour le fonctionnement des conseils rgionaux est verse par les conseils
dpartementaux au Conseil national de l'ordre, lequel constitue un fonds commun, gr par lui, et
assure la rpartition des sommes perues entre les conseils rgionaux de l'ordre proportionnellement
l'importance des affaires prsentes devant ces conseils.
Problme de fonctionnement (Article L. 4124-11 du Code de la sant publique)
Lorsque, par leur fait, les membres d'un conseil rgional ou interrgional mettent celui-ci dans l'impossibilit de fonctionner, le reprsentant de l'Etat dans la rgion, sur proposition du conseil national de
l'ordre, peut, par arrt, prononcer la dissolution du conseil rgional ou interrgional.
II nomme dans ce cas une dlgation de trois cinq membres suivant l'importance numrique du
conseil dissous. Jusqu' l'lection d'un nouveau conseil organise sans dlai, cette dlgation assure la
gestion des affaires courantes ainsi que les fonctions qui sont attribues au conseil par le deuxime alina du prsent article.
En cas de dmission de tous les membres du conseil, une dlgation assurant les fonctions prcites est
nomme dans les mmes conditions.
En cas de dmission de la majorit des membres de cette dlgation, celle-ci est dissoute de plein droit
et, jusqu' l'entre en fonction du nouveau conseil, ses fonctions sont dvolues au conseil national.

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1 III 3 22
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B- LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE
DU CONSEIL REGIONAL OU INTERREGIONAL
A titre prliminaire, il convient de noter que le ressort territorial de la chambre disciplinaire de premire
instance est le mme que celui du Conseil rgional ou interrgional auprs duquel elle est institue.
Il en rsulte les mmes spcificits que pour les Conseils rgionaux ou interrgionaux, savoir :
Pour les chirurgiens-dentistes de la Runion (article L. 4124-9 du Code de la sant publique) :
Les chirurgiens-dentistes de la Runion sont soumis respectivement la comptence disciplinaire de la
chambre disciplinaire de premire instance de l'ordre des chirurgiens-dentistes de la Runion-Mayotte, dont
les modalits d'lection et de fonctionnement, les attributions et les comptences sont identiques celles des
chambres disciplinaires de premire instance en mtropole, sous rserve d'adaptations dtermines par
dcret en Conseil d'Etat .
Pour les chirurgiens-dentistes de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique (article L. 4124-10
du Co de de la san t pu bl i qu e) :
Les chirurgiens-dentistes de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique sont soumis la comptence
disciplinaire d'une chambre disciplinaire de premire instance de l'ordre des chirurgiens-dentistes des
Antilles-Guyane dont les modalits d'lection et de fonctionnement, les attributions et les comptences sont
identiques celle des chambres disciplinaires de premire instance en mtropole .
Pour les chirurgiens-dentistes exerant dans la rgion Provence-Alpes-Cte d'Azur et les chir urgiensd e nt i s te s ex er a nt d an s l a r g i o n C o r s e ( a r ticle L. 4142-4-1 du Code de la sant publi que) :
Les chirurgiens-dentistes exerant dans la rgion Provence-Alpes-Cte d'Azur et les chirurgiens-dentistes
exerant dans la rgion Corse sont soumis la comptence de la chambre disciplinaire interrgionale de
premire instance de Provence-Alpes-Cte d'Azur-Corse.
Cette chambre sige auprs du conseil rgional de Provence-Alpes-Cte d'Azur.
Les membres de cette formation sont lus dans les conditions prvues l'article L. 4142-4 par l'assemble
des conseils rgionaux de Provence-Alpes-Cte d'Azur et de la Corse .
1. Composition de la chambre disciplinaire de premire instance
En ce qui concerne la composition des chambres disciplinaires de premire instance, il convient, pour
notre profession, de se reporter larticle L. 4142-4 du Code de la sant publique.
Il en rsulte la composition suivante :
a. Prsidence de la chambre disciplinaire de premire instance
Elle est prside par un membre en fonction ou honoraire du corps des conseillers des tribunaux
administratifs et des cours administratives d'appel dsign par le vice-prsident du Conseil d'Etat, sur
proposition du prsident du tribunal administratif ou de la cour administrative d'appel.
Un ou des supplants sont dsigns dans les mmes conditions.
Dispositions concernant le statut des prsidents des chambres disciplinaires :
Larticle R. 4126-7 du Code de la sant publique apporte des prcisions concernant cette prsidence :
1. Il est possible de dsigner un mme magistrat, en qualit de titulaire ou de supplant, pour prsider plusieurs chambres disciplinaires.
2. Rmunration et remboursement des frais des Prsidents :
- Indemnits : leur montant est fix par un arrt des ministres chargs du budget et de la sant.
Il nest pas prvu expressment qui verse cette rmunration.
- Frais de dplacement : ils sont rembourss dans les conditions prvues par la rglementation
applicable aux fonctionnaires de l'Etat.
Pouvoirs spcifiques des prsidents des chambres disciplinaires
La loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005 a
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prvu la possibilit de prvoir, au niveau rglementaire, des exceptions au principe de collgialit
des dcisions rendues tant par la chambre disciplinaire nationale que par les chambres disciplinaires de premire instance (modification des articles L. 4122-3 et L. 4124-7 du Code de la sant
publique).
Ainsi, larticle R. 4126-5 du Code de la sant publique attribue des pouvoirs spcifiques aux
prsidents qui peuvent prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction pralable.
Dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le
prsident de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction pralable :
- donner acte des dsistements ;
- rejeter les plaintes ou les requtes ne relevant manifestement pas de la comptence de la
juridiction ;
- constater qu'il n'y a pas lieu de statuer sur une plainte ou une requte ;
- rejeter les plaintes ou les requtes manifestement irrecevables, lorsque la juridiction n'est pas
tenue d'inviter leur auteur les rgulariser ou qu'elles n'ont pas t rgularises l'expiration
du dlai imparti par une demande en ce sens.
N.B. : Cette liste est exhaustive.
b . M e m b re s a s s e s s e u r s d e l a c h a m b re d i s c i p l i n a i re d e p re m i re i n s t a n c e
En application de larticle R. 4124-4, la chambre disciplinaire de premire instance est compose de
deux catgories de membres :
- 1re catgorie =) membres issus du Conseil rgional ou interrgional.
- 2me catgorie =) membres lus parmi les membres et anciens membres des conseils de l'ordre.
Le Ministre de la Sant et des Solidarits a tenu apporter une importante prcision quant
linterprtation devant tre faite de cette disposition.
La deuxime catgorie est exclusivement lue parmi les membres et anciens membres des Conseils de
lordre autres que les membres titulaires ou supplants du Conseil rgional ou interrgional auprs
duquel sige la chambre disciplinaire.
Par consquent, en ce qui concerne les lections la chambre disciplinaire de premire instance et,
notamment, les dclarations de candidature :
- Peuvent seuls prsenter leur candidature, et tre lus au titre de la premire catgorie, les membres, titulaires ou supplants, issus exclusivement du nouveau Conseil rgional ou interrgional.
- Peuvent prsenter leur candidature, et tre lus au titre de la seconde catgorie, les membres ou
anciens membres issus dautres conseils, lexclusion des membres titulaires ou supplants des
nouveaux conseils rgionaux ou interrgionaux.
1. Principe
Membr e s l u s p a r m i l e s c o n s e i l l e r s d u
C o n s e i l r g i o n a l o u i n t e r rgi onal
4 membres titulaires
4 membres supplants
Membr e s l u s p a r m i l e s m e m b r e s
e t a n c i e n s m e m br e s d e s c o n s e i l s d e l ' o r dr e
4 membres supplants
2. Cas particulier =) Chambre disciplinaire de premire instance Ile-de-France

La loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005 a
prvu une composition spcifique pour la chambre disciplinaire de premire instance de la rgion
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Ile-de-France qui comprend, dsormais, outre son prsident, douze membres titulaires et douze
membres supplants (article L. 4142-4 du Code de la sant publique).
6 membres supplants
6 membres supplants
3. Cas particulier =) Chambre disciplinaire de premire instance Runion-Mayotte

1 membres supplants
1 membres supplants
Les membres de la chambre disciplinaire de premire instance du conseil interrgional de l'ordre

des chirurgiens-dentistes de La Runion-Mayotte sont renouvels par moiti tous les trois ans
La chambre disciplinaire de La Runion-Mayotte sige au complet (article R. 4142-7 du Code de
la sant publique).
4. Dispositions communes
Incompatibilit
Les fonctions exerces par les membres de la chambre disciplinaire nationale sont incompatibles
avec la fonction d'assesseur la chambre disciplinaire de premire instance (article L. 4122-3 du
Dure des mandats
- Les assesseurs issus du Conseil rgional ou interrgional sont lus la premire runion qui
suit chaque renouvellement par tiers. Ils sont donc renouvelables tous les deux ans.
- Les assesseurs lus parmi les membres et anciens membres des conseils de l'ordre sont lus
pour six ans, renouvelables tous les deux ans.
- Le mandat des membres des chambres disciplinaires prend fin la date de proclamation des
rsultats de l'lection destine renouveler leur sige.
Renouvellement par tiers (article R. 4142-6 du Code de la sant publique)
Pour le renouvellement par tiers des assesseurs lus parmi les membres et anciens membres des
conseils de l'ordre, ces membres sont rpartis en trois groupes comprenant respectivement :
1 Pour les deux premiers groupes : un membre.
2 Pour le troisime groupe : deux membres.
Par analogie, pour le renouvellement par tiers des assesseurs lus parmi les membres et anciens
membres des conseils de l'ordre du conseil rgional dIle-de-France, ces membres sont rpartis
en trois groupes comprenant deux membres.
Comme indiqu ci-dessus, les membres de la chambre disciplinaire de premire instance du
conseil interrgional de l'ordre des chirurgiens-dentistes de La Runion-Mayotte sont renouvels par moiti tous les trois ans (article R. 4142-7 du Code de la sant publique).
Membres supplants
Les membres supplants de la chambre disciplinaire de premire instance remplacent les
titulaires empchs de siger. Lorsqu'un membre titulaire vient cesser ses fonctions pour
quelque cause que ce soit, il est remplac par un supplant et il est alors procd une lection
complmentaire pour la dsignation d'un nouveau membre supplant dont le mandat prend fin
la mme date que celle laquelle aurait pris fin celui du membre remplacer (article L. 4124-5
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Interdiction de siger
- Aucun membre de la chambre disciplinaire de premire instance ne peut siger lorsqu'il a eu
connaissance des faits de la cause raison de l'exercice d'autres fonctions ordinales (article
- Lorsque la chambre disciplinaire de premire instance a t saisie par le ministre charg de la
sant, par le directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation ou par le reprsentant de l'Etat
dans le dpartement ou la rgion, les reprsentants de l'Etat mentionns larticle L. 4142-5
ne sigent pas dans cette instance (article L. 4124-7 du Code de la sant publique).
Conseiller rput dmissionnaire doffice (article R. 4125-5 du Code de la sant publique)
Lorsqu'un membre d'une chambre disciplinaire n'est plus inscrit au tableau ou qu'il ne remplit
plus les conditions exiges pour tre ligible, il est rput dmissionnaire d'office.
Lorsque la vacance d'un sige est constate en application du prsent article ou en application
du troisime alina de l'article L. 4123-8, le sige est pourvu immdiatement par le membre
supplant lu au mme scrutin et ayant recueilli le plus grand nombre de voix. En cas d'galit
des voix, le sige est pourvu par le plus g des membres supplants ayant obtenu le mme
nombre de voix.
Le membre supplant appel remplacer un membre titulaire d'une chambre disciplinaire dans
les cas prvus au prsent article doit tre issu du mme scrutin.
Conseiller salari ou agent public (Article L. 4125-3 du Code de la sant publique)
Les employeurs ou, pour les agents publics, l'autorit hirarchique, sont tenus de laisser leurs
salaris ou agents, membres d'un conseil de l'ordre, le temps ncessaire pour se rendre et
participer aux sances de ces conseils, de ses commissions ou de ses chambres disciplinaires.
Le salari doit informer, selon le cas, l'employeur ou l'autorit hirarchique de la sance ds qu'il
en a connaissance.
Le temps pass hors du cadre du travail pendant les heures de travail l'exercice des fonctions
ordinales est assimil une dure de travail effectif pour la dtermination de la dure des congs
pays, du droit aux prestations d'assurances sociales et aux prestations familiales ainsi
qu'au regard de tous les droits que le salari ou agent public tient du fait de son anciennet dans
l'entreprise.
Ces absences, justifies par l'exercice de leurs fonctions, n'entranent aucune diminution de
leurs rmunrations et des avantages y affrents.
c. Adjoints avec voix consultative
Sont adjoints avec voix consultative la chambre disciplinaire de premire instance (article L. 4142-5
Le mdecin inspecteur rgional de sant publique ;
Un professeur d'une unit de formation et de recherche d'odontologie dsign par le ministre
charg de l'enseignement suprieur ;
Un praticien-conseil dsign par le mdecin-conseil rgional auprs de la caisse rgionale
d'assurance maladie des travailleurs salaris pour les affaires relevant de l'application des lois sur
la scurit sociale.
d. Greffe des chambres disciplinaires de premire instance
Larticle R. 4126-6 du Code de la sant publique rglemente le secrtariat des chambres disciplinaires
qui est prsent dnomm greffe .
Composition du greffe : un ou plusieurs greffiers.
Dsignation des greffiers : par le secrtaire gnral du conseil rgional ou interrgional de lordre
aprs avis du prsident de la chambre
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1 III 3 26
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Situation gographique du greffe : au sige de chaque chambre disciplinaire de premire instance.
Le greffe est plac sous l'autorit fonctionnelle du prsident de la juridiction.
Missions
Le greffier :
- suit l'instruction des affaires,
- excute les actes de procdure et assure le greffe des audiences,
- signe cet effet les courriers sur dlgation du prsident de la chambre.
Le greffier est soumis au secret professionnel.
Le greffier assiste au dlibr.
2. Election des assesseurs
a. Praticiens ligibles
Comme indiqu ci-dessus, la chambre disciplinaire de premire instance est donc compose de deux
catgories de membres :
- 1re catgorie =) membres issus du Conseil rgional ou interrgional.
La deuxime catgorie est exclusivement lue parmi les membres et anciens membres des Conseils de
lordre autres que les membres titulaires ou supplants du Conseil rgional ou interrgional auprs
duquel sige la chambre disciplinaire.
1re catgorie - Praticiens pouvant tre lus au titre des membres du conseil rgional :
Peuvent seuls prsenter leur candidature, et tre lus au titre de la premire catgorie, les
membres, titulaires ou supplants, issus exclusivement du Conseil rgional ou interrgional.
2me catgorie - Praticiens pouvant tre lus au titre des membres et anciens membres des conseils de
lordre :
Pour tre lu au titre de la seconde catgorie, il faut :
- tre membre ou ancien membre des conseils de lordre ;
- ET tre inscrit au tableau de l'ordre dans le ressort de la chambre disciplinaire de premire instance
lire (article R. 4124-4 du Code de la sant publique).
Attention : Peuvent prsenter leur candidature, et tre lus au titre de la seconde catgorie, les
membres ou anciens membres issus dautres conseils, lexclusion des membres titulaires ou supplants
des conseils rgionaux ou interrgionaux.
C ond ition s commu nes
Tous les candidats doivent avoir la nationalit franaise.
Tous les candidats doivent tre jour de leur cotisation ordinale.
b. Procdure lectorale
A propos de la procdure lectorale, larticle R. 4124-2 du Code de la sant publique dispose que :
La chambre disciplinaire de premire instance comprend, outre le prsident :
1. Un nombre gal de membres titulaires et de membres supplants lus par le conseil rgional ou interrgional parmi ses membres la premire runion qui suit chaque renouvellement par tiers.
2. Un nombre gal de membres titulaires et de membres supplants lus par le conseil rgional ou interrgional selon les modalits fixes aux articles R. 4124-5 R. 4124-7, parmi les membres et anciens membres
titulaires et supplants des conseils de l'ordre. Les membres et anciens membres doivent tre inscrits au
tableau de l'un des conseils dpartementaux dans le ressort du conseil rgional ou interrgional .
Annonce des lections - Deux mois au moins avant la date prvue pour l'lection:
La date de l'lection la chambre disciplinaire de premire instance est annonce par les soins du
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1 III 3 27
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conseil rgional ou interrgional en mme temps et dans les mmes conditions que l'annonce des
lections au conseil rgional ou interrgional (article R. 4124-5 du Code de la sant publique).
En consquence, les conseils rgionaux ou interrgionaux doivent faire paratre dans un journal
professionnel diffusion nationale (par exemple, dans LA LETTRE) et dans des journaux
diffusion rgionale (au moins un par rgion) une annonce indiquant la date de l'lection des
conseils rgionaux et interrgionaux et le nombre de siges pourvoir.
Candidatures :
1. Les praticiens qui sont candidats pour tre lus parmi les membres et anciens membres des
conseils de l'ordre doivent imprativement faire connatre leur candidature dans les conditions
prvues larticle R. 4123-3 du Code de la sant publique :
Contenu des dclarations de candidature :
Dans sa dclaration de candidature, le candidat doit indiquer son adresse, ses titres, sa date
de naissance, son mode d'exercice, sa qualification professionnelle et ses fonctions dans les
organismes professionnels.
Il est souhaitable que le candidat indique ses fonctions actuelles et ses anciennes fonctions
au sein de lOrdre, ceci afin de justifier quil est un membre ou un ancien membre, titulaire ou
supplant, des conseils de l'ordre.
Envoi des dclarations de candidature :
recommande, avec demande d'avis de rception, au sige du conseil rgional ou interrgional,
trente jours au moins avant le jour de l'lection.
conseil rgional. Il en sera alors donn rcpiss.
ATTENTION:
dclarations de candidature est close le jour ouvrable prcdent seize heures.
Toute candidature parvenue aprs l'expiration de ce dlai est irrecevable.
La liste des candidats est paraphe par le prsident.
2. Les textes ne prvoient aucun formalisme pour la dclaration de candidature des praticiens qui
sont candidats pour tre lus parmi les conseillers du Conseil rgional ou interrgional.
Ceux-ci peuvent donc faire connatre leur candidature jusqu la runion du Conseil rgional ou
interrgional au cours de laquelle il sera procd llection des chambres disciplinaires de
premire instance.
Cette dclaration de candidature nest pas obligatoirement crite.
Nous conseillons nanmoins dtablir une liste des candidats qui se prsentent au titre de cette
catgorie, afin de faciliter les oprations de vote (voir ci-dessous).
Election :
A la premire runion qui suit chaque renouvellement, le conseil rgional ou interrgional
procde en mme temps l'lection de l'ensemble des membres titulaires et supplants de la
chambre disciplinaire de premire instance (article R4124-6 du Code de la sant publique).
Conformment aux dispositions de larticle R. 4125-2 du Code de la sant publique, sont
lecteurs les membres titulaires prsents du nouveau Conseil rgional ou inter rgional. Le
vote par procuration nest pas admis.
Le vote a lieu bulletin secret.
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Le dpouillement est public. Pour le dpouillement, il convient de constituer un bureau lectoral compos de 3 membres : un prsident et de deux assesseurs.
L'le ction est acquise la m ajorit sim ple des membr es pr se nts ayan t voix d lib rative.
En labsence de texte rglementant plus prcisment le droulement des lections aux chambres
disciplinaires de premire instance, il convient :
- Dtablir une premire liste de candidats (par ordre alphabtique) correspondant au premier
collge lire (membres issus au Conseil rgional ou interrgional), en prvoyant des cases en
face de chaque nom, afin que chaque lecteur puisse COCHER le nom des candidats quil
entend lire.
- De la mme faon, dtablir une seconde liste de candidats (par ordre alphabtique) correspondant au second collge lire (membres et anciens membres des Conseils de lOrdre), en
prvoyant des cases en face de chaque nom, afin que chaque lecteur puisse COCHER le nom
des candidats quil entend lire.
- De remettre la premire liste (membres issus au Conseil rgional ou interrgional), qui tient lieu
de bulletin de vote, aux membres titulaires prsents du nouveau Conseil rgional ou interrgional. Dans cette premire liste, les membres titulaires prsents devront cocher jusqu 8 noms
de candidats quils entendent lire.
- De procder immdiatement au dpouillement des premires listes en comptabilisant le
nombre de voix obtenues pour chaque candidat. Sont lus, au titre du premier collge, les 8
candidats ayant obtenu la majorit simple des membres prsents ayant voix dlibrative. Les
4 candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix seront lus en qualit de titulaires, les
4 suivants en qualit de supplants. En cas dgalit de voix, le candidat le plus g lemporte.
- De remettre la seconde liste (membres et anciens membres des Conseils de lOrdre), qui
tient lieu de bulletin de vote, aux membres titulaires prsents du nouveau Conseil rgional ou
interrgional. Dans cette seconde liste, les membres titulaires prsents devront cocher jusqu
8 noms de candidats quils entendent lire.
- De procder au dpouillement des secondes listes en comptabilisant le nombre de voix obtenues
pour chaque candidat. Sont lus, au titre du second collge, les 8 candidats ayant obtenu la
majorit simple des membres prsents ayant voix dlibrative. Les 4 candidats ayant obtenu le
plus grand nombre de voix seront lus en qualit de titulaires, les 4 suivants en qualit de
supplants. En cas dgalit de voix, le candidat le plus g lemporte.
Procs-verbal de l'lection (article R. 4124-7 du Code de la sant publique) :
Le procs-verbal de l'lection devra tre immdiatement rdig et sign des membres du bureau
de vote.
1. Contenu du procs-verbal :
Le procs-verbal indique l'heure d'ouverture de la sance et l'heure de sa clture, le dcompte
des voix obtenues par chaque candidat (nom, prnoms et adresse) et le rsultat des lections.
Il mentionne les rclamations ventuelles ainsi que les dcisions motives prises par le bureau
sur les incidents qui ont pu se produire au cours des oprations de vote. Les bulletins de vote
dclars nuls ou contests y sont annexs.
Attention : Les autres bulletins ainsi que l'original du procs-verbal et ses annexes sont conservs
au sige du conseil rgional ou interrgional, sous plis cachets, pendant les trois mois qui
suivent l'lection ou, si l'lection est dfre aux instances comptentes, jusqu' la dcision
dfinitive.
2. Proclamation des rsultats :
Ds l'tablissement du procs-verbal, les rsultats sont proclams par le prsident du bureau de
vote.
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3. Notification du procs-verbal de l'lection :
Le Conseil rgional ou interrgional devra adresser une copie du procs-verbal :
- aux conseils dpartementaux intresss ;
- aux prfets du ressort du conseil rgional ou interrgional ;
- au prfet de rgion ;
- au conseil national ;
N.B. : Le rsultat des lections sera publi sans dlai par les soins du prfet de rgion.
c. Schma de la procdure lectorale :
DES CHAMBRES DISCIPLINAIRES DE PREMIERE INSTANCE
M embr e s t i t u l a i r e s e t m e m b r e s s u p p l a n t s
l u s p a r l e c o n s e i l r g i o n a l o u i n t e r rgio nal
par mi ses memb r e s
(= Membres du CRO)
M em br e s t i t u l a i r e s e t m e m b r e s s u p p l a n t s
l u s p a r l e c o n s e i l r g i on a l o u i n t e r rgional
par mi les membr es et anciens membr es
t i t u l a i r e s e t s u p p l a n t s d e s c o n s e i l s d e l ' o r dr e
(= Membres des Conseils de lOrdre)
D e ux m o is au m oins a va nt la da t e pr vue po ur l' le c t ion :

ANNON CE D ES EL EC TI ONS EN MEME TEMPS QU E LES ELECT ION S D ES CR O
Membres des Conseils de lOrdre =)
Date de l'lection et nombre de siges pourvoir
annoncs par les soins du CRO par voie de
presse :
- Au moins un journal professionnel diffusion
nationale.
- Et un journal diffusion rgionale.
Membres du CRO =)
Apr s l env o i d es co nv o c ati o ns et t r ente jours au mo ins av ant le jou r de l'lectio n :

Membres du CRO =)
Pas de dlai et pas de formalisme pour ces dclarations de candidature.
Membres des Conseils de lOrdre =)

- Envoye par LRAR au sige du CRO ou dpose au sige CRO (rcpiss).
- Le dernier jour de rception des candidatures,
l'heure de fermeture des bureaux est fixe
seize heures.
A l a p r e m i r e r u n ion qui su i t ch a que r en ou v el l e m en t : EL EC TION S

Membres du CRO + Membres des Conseils de lOrdre =)
- Le CRO procde en mme temps l'lection de l'ensemble des membres titulaires et supplants de
la chambre disciplinaire de premire instance.
- Vote bulletin secret, au sige du CRO. Dpouillement public.
- Election acquise la majorit simple des membres prsents ayant voix dlibrative.

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1 III 3 30
ONCD
Sans dlai aprs llection :
ETABLISSEMENT DU P-V, ENVOI DU P-V ET PUBLICATION DES RESULTAT S
- Copie du P-V est adresse aux conseils dpartementaux intresss, aux prfets du ressort du conseil
rgional ou interrgional, au prfet de rgion, au conseil national et au ministre charg de la sant.
- Publication sans dlai du rsultat par les soins du prfet de rgion.
Ce dlai court :
- pour les praticiens : compter du jour de llection ;
- pour les prfets et le ministre charg de la sant : compter du jour de rception de la notification
du P-V de llection.
d. Modification du ressort territorial des chambres disciplinaires de premire instance (ar ticle
L. 4125-4 du Cod e d e la sant publique)
Lorsque le ressort territorial des chambres disciplinaires de premire instance est modifi, le conseil
national fait procder l'lection de nouvelles instances.
qui suit la publication du texte modifiant le ressort territorial de ces instances.
Afin de permettre le renouvellement par tiers des nouvelles instances, un tirage au sort dtermine ceux
des membres dont le mandat vient expiration respectivement dans les dlais de trois, six ou neuf ans
ou de deux, quatre ou six ans.
suivant la publication du texte modifiant le ressort territorial des chambres disciplinaires de premire
instance. Ds leur lection, les membres nouvellement lus sont rpartis par tirage au sort dans chacune
des fractions renouvelables du conseil national.
Les chambres disciplinaires de premire instance en fonctions au moment des lections prvues au
prsent article restent en place jusqu' l'entre en fonctions des nouvelles instances.
3. Le fonctionnement et la procdure de la chambre disciplinaire de premire instance
La chambre disciplinaire de premire instance a des attributions juridictionnelles.
Sa c om pten ce m atrie lle est la disciplin e gn rale .
sant et la rpression de l'usurpation de titres et de l'exercice illgal de ces professions ont modifi
dans le Code de la sant publique les dispositions lgislatives relatives au fonctionnement et la procdure de la chambre disciplinaire de premire instance.
Un dcret n 2007-434 du 25 mars 2007 relatif au fonctionnement et la procdure disciplinaire des
conseils de l'ordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des pharmaciens, des
masseurs-kinsithrapeutes et des pdicures-podologues est venu prciser ces dispositions lgislatives.
Ce texte a t modifi par un dcret n 2007-552 du 13 avril 2007.
En outre, en application de lar ticle L. 4113-14 du Code de la sant publique, en cas d'urgence,
lorsque la poursuite de son exercice par un chirurgien-dentiste expose ses patients un danger grave,
le reprsentant de l'Etat dans le dpartement prononce la suspension immdiate du droit d'exercer pour
une dure maximale de cinq mois.
ONCD
1 III 3 31
Ed. JUIN 2007
Dans ce cas, le reprsentant de lEtat doit saisir sans dlai
soit le conseil rgional ou interrgional lorsque le danger est li une infirmit ou un tat
soit la chambre disciplinaire de premire instance dans les autres cas.
Ces institutions doivent statuer dans un dlai de deux mois compter de leur saisine. A dfaut de
dcision dans ce dlai, la mesure de suspension prend fin automatiquement.
La procdure prvue larticle L. 4113-14 est expose ci-dessus (voir conseil rgional et interrgional).
a. Mise en uvre de laction disciplinaire
1. Personnes pouvant tre traduites devant la chambre disciplinaire de premire instance
Principe
En application de larticle R. 4127-201 du Code de la sant publique, il sagit :
- Des chirur giens-dentistes inscrits au tableau de lordre.
- Des socits inscrites au tableau de lor dre. En application des articles R. 4113-18
(socit dexercice libral) et R. 4113-78 du Code de la sant publique (socit civile professionnelle), une socit dexercice peut, sous certaines conditions, faire lobjet de poursuites
disciplinaires.
A cet gard, lar ticle R. 4113-18 du Code de la sant publique, qui concer ne les socits
d e x e rc i c e l i b r a l , d i s p o s e q u e :
La socit d'exercice libral est soumise aux dispositions disciplinaires applicables la profession. Elle
ne peut faire l'objet de poursuites disciplinaires indpendamment de celles qui seraient intentes contre
un ou plusieurs associs exerant leur profession en son sein.
La dcision qui prononce l'interdiction d'un ou plusieurs associs, mais non de la totalit d'entre eux, ne
commet pas d'administrateur.
La dcision qui prononce l'interdiction soit de la socit, soit de tous les associs commet un ou plusieurs
administrateurs pour accomplir tous actes ncessaires la gestion de la socit.
Au cas o la socit et l'un ou plusieurs des associs sont interdits, les associs non interdits sont
nomms administrateurs .
E t l a r t i c l e R . 4 1 1 3 - 7 8 d u m m e C o d e , q u i c o n c e r n e l e s s o c i t s c i v i l e s p ro f e s s i o n n e l l e s ,
disposent que :
La socit peut faire l'objet de poursuites disciplinaires indpendamment de celles qui seraient
intentes quelque titre que ce soit contre les associs devant le chambre disciplinaire de premire
instance dans le ressort duquel est tabli son sige social et devant la section des assurances sociales de
la chambre disciplinaire de premire instance. Elle peut galement faire l'objet des sanctions, exclusions
et interdictions prvues par toutes dispositions lgislatives ou rglementaires pour les mdecins exerant
titre individuel, et dans les conditions dfinies par ces dispositions .
- Des chir ur giens-dentistes excutant un acte professionnel dans les conditions prvues
lar ticle L. 4112-7 du Code de la sant publique (libre prestation de service).
- Des tudiants en chir ur gie dentaire mentionns l'article L. 4141-4.
Cas particulier
En application de larticle L. 4124-2 du Code de la sant publique, les chirurgiens-dentistes
chargs d'un service public et inscrits au tableau de l'ordre ne peuvent tre traduits devant
la chambre disciplinaire de premire instance, l'occasion des actes de leur fonction publique,
que :
- par le ministre charg de la sant,
- le reprsentant de l'Etat dans le dpartement,
- le procureur de la Rpublique,
- ou, lorsque lesdits actes ont t raliss dans un tablissement public de sant, le directeur de
l'agence rgionale de l'hospitalisation (article L. 4124-2 du Code de la sant publique).
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2. Personnes et autorits pouvant traduire un praticien devant la chambre disciplinaire de premire
instance
Trois catgories de personnes pouvant introduire laction disciplinaire
Le nouvel article R. 4126-1 du Code de la sant publique prcise les trois seules catgories de
personnes pouvant introduire laction disciplinaire :
1re catgorie - Le conseil national ou le conseil dpartemental de l'ordre au tableau duquel le
praticien poursuivi est inscrit la date de la saisine de la juridiction.
Ceux-ci peuvent agir :
- de leur propre initiative,
- la suite de plaintes qu'ils transmettent, le cas chant en s'y associant, formes par notamment :
- les patients,
- les organismes locaux d'assurance maladie obligatoires,
- les mdecins-conseils chefs ou responsables du service du contrle mdical plac auprs
d'une caisse ou d'un organisme de scurit sociale,
- les associations de dfense des droits des patients, des usagers du systme de sant ou des
personnes en situation de prcarit.
La liste des personnes pouvant porter plainte auprs du Conseil dpartemental ou du Conseil
national nest plus exhaustive Les praticiens peuvent donc galement porter plainte contre leurs
confrres.
2me catgorie :
- le ministre charg de la sant,
- le prfet du dpartement au tableau duquel est inscrit le praticien intress,
- le prfet de la rgion,
- le directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation dans le ressort de laquelle exerce le
praticien intress,
- le procureur de la Rpublique du tribunal de grande instance dans le ressort duquel le
praticien est inscrit au tableau.
3me catgorie - Un syndicat ou une association de praticiens.
Signature des plaintes
En ce qui concerne le formalisme qui doit tre respect pour la rdaction des plaintes, larticle
R. 4126-1 prcise simplement les personnes devant les signer :
- Plainte manant dune personne physique : signature par leur auteur.
- Plainte manant dune personne morale : signature par une personne justifiant de sa qualit
pour agir.
Principe : la plainte doit tre accompagne, peine d'irrecevabilit, de la dlibration de
l'organe statutairement comptent pour autoriser la poursuite.
Cas des plaintes manant des conseils dpartementaux ou nationaux : la plainte doit tre accompagne, peine d'irrecevabilit, de la dlibration signe par le prsident et comportant l'avis
motiv du conseil.
Plaintes concernant un tudiant = comptence du conseil dpartemental au tableau auquel est
inscrit le praticien auprs duquel a t effectu le remplacement ou l'assistanat
Le nouvel article R. 4126-1 du Code de la sant publique prcise que lorsque la plainte est
dirige contre un tudiant non inscrit au tableau la date de la saisine, le conseil dpartemental
ayant qualit pour saisir la chambre disciplinaire est le conseil au tableau auquel est inscrit le
praticien auprs duquel a t effectu le remplacement ou l'assistanat.
Plainte porte devant le Conseil dpartemental
Le deuxime alina de larticle L. 4123-2 du Code de la sant publique prvoit que lorsqu'une
plainte est porte devant le conseil dpartemental, son prsident en accuse rception l'auteur,
en informe le chirurgien-dentiste mis en cause et les convoque dans un dlai d'un mois
compter de la date d'enregistrement de la plainte en vue d'une conciliation. En cas d'chec de
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celle-ci, il transmet la plainte la chambre disciplinaire de premire instance avec l'avis motiv
du conseil dans un dlai de trois mois compter de la date d'enregistrement de la plainte, en
s'y associant le cas chant.
La procdure devant la commission de conciliation est dtaille dans la partie consacre aux
conseils dpartementaux.
Communication des plaintes au greffe
Larticle R. 4126-1 du Code de la sant publique prcise simplement que les plaintes sont dposes ou adresses au greffe.
3. Exercice de laction disciplinaire et autres procdures (article L. 4126-5 du Code de la sant publique)
L'exercice de l'action disciplinaire ne met obstacle :
ni aux poursuites que le ministre public ou les particuliers peuvent intenter devant les tribunaux rpressifs dans les termes du droit commun ;
ni aux actions civiles en rparation d'un dlit ou d'un quasi-dlit ;
ni l'action disciplinaire devant l'administration dont dpend le chirurgien-dentiste fonctionnaire ;
ni aux instances qui peuvent tre engages contre les chirurgiens-dentistes en raison des abus qui
leur seraient reprochs dans leur participation aux soins mdicaux prvus par les lois sociales.
b. Procdure devant la chambre disciplinaire de premire instance
LA COMPETENCE TERRITORIALE
1. Principe
Larticle R. 4126-8 du Code de la sant publique prcise la comptence territoriale des chambres
disciplinaires de premire instance.
Il convient de faire la distinction suivante :
Praticien inscrit au tableau la date de la saisine de la chambre disciplinaire de premire
instance : comptence de la chambre disciplinaire de premire instance situe dans le ressort de
laquelle le praticien ou la socit professionnelle poursuivie est inscrit au tableau la date o la
juridiction est saisie.
Praticien non inscrit au tableau la date de la saisine de la chambre disciplinaire de premire
instance, mais inscrit la date des faits : comptence de la chambre disciplinaire de premire
instance situe dans le ressort de laquelle le praticien poursuivi tait inscrit cette date.
Etudiant
Ce texte nindique pas quelle chambre disciplinaire de premire instance est comptente pour
un tudiant. Nanmoins, larticle R. 4126-1 du Code de la sant publique prcise que lorsque
la plainte est dirige contre un tudiant non inscrit au tableau la date de la saisine, le conseil
dpartemental ayant qualit pour saisir la chambre disciplinaire est le conseil au tableau auquel
est inscrit le praticien auprs duquel a t effectu le remplacement ou l'assistanat.
On peut en dduire que la chambre disciplinaire comptente est celle situe dans le ressort de
ce conseil dpartemental.
Praticien prestataire de services
Larticle R. 4126-2 du Code de la sant publique prcise que la chambre disciplinaire comptente est celle situe dans le ressort duquel il excute lacte professionnel.
2. Incomptence et impartialit
Incomptence
Point vocabulaire
Lincomptence est le dfaut daptitude dune juridiction connatre dune demande.
Lincomptence vise ci-dessous est lincomptence dite territoriale qui peut se dfinir
comme linaptitude lgale dune juridiction connatre dune affaire tenant la mconnaissance
des critres gographiques de rpartition des litiges.
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ONCD
Exemple : Un praticien inscrit au tableau du Conseil dpartemental de la Vende la date de la
saisine de la juridiction est traduit devant la chambre disciplinaire de premire instance de la
rgion Poitou-Charentes. Cette chambre est dite territorialement incomptente la chambre
comptente tant celle de la rgion Pays-de-Loire.
Larticle R. 4126-9 du Code de la sant publique prvoit la procdure respecter lorsquune
chambre disciplinaire de premire instance qui a t saisie sestime incomptente.
En cas de saisine dune chambre qui sestime territorialement incomptente :

- Le dossier est transmis sans dlai par le prsident la chambre quil estime comptente, par une
ordonnance non motive et non susceptible de recours. Cette dcision est notifie sans dlai aux
parties.
- Nanmoins, le prsident de la chambre qui sestime territorialement incomptente demeure
comptent pour constater qu'il n'y a pas lieu de statuer. Cette dcision est notifie sans dlai aux
parties.
La chambre disciplinaire de premire instance, saisie par le prsident de la chambre disciplinaire de

premire instance qui sestimait incomptente, sestime galement incomptente :
Dans ce cas, la deuxime chambre doit transmettre sans dlai le dossier au prsident de la chambre
nationale qui rgle la question de comptence par une ordonnance non motive et non susceptible
de recours.
La chambre disciplinaire de premire instance, saisie par le prsident de la chambre disciplinaire de

premire instance qui sestimait incomptente, sestime comptente ou a t dclare comptente par
le prsident de la chambre nationale :
Larticle R. 4126-9 du Code de la sant publique prvoit alors que la comptence ne peut plus
tre remise en cause ni par elle-mme, ni par les parties, ni d'office par le juge d'appel ou de cassation, sauf soulever l'incomptence de la juridiction administrative.
Lexception ( sauf soulever l'incomptence de la juridiction administrative ) prvue par ce
texte est inadapte sagissant dune juridiction ordinale et non dune juridiction administrative.
On peut nanmoins penser de cette rdaction que lincomptence matrielle, cest--dire lincomptence de la juridiction ordinale dans son ensemble, pourra toujours tre souleve.
Impartialit
En application de larticle R. 4126-9, lorsque le prsident d'une chambre saisie d'une affaire
constate qu'un des membres de la chambre est en cause ou estime qu'il existe une autre raison
objective de mettre en cause l'impartialit de la chambre, il doit transmettre le dossier, par une
ordonnance non motive et non susceptible de recours, au prsident de la chambre nationale
qui en attribue le jugement la chambre qu'il dsigne.
Point vocabulaire
En droit, on distingue :
- l'impartialit subjective qui se prsume jusqu' preuve contraire et qui signifie que le juge ne
doit manifester ni parti pris ni prjug personnel ;
- et l'impartialit objective qui signifie que la juridiction doit offrir des garanties suffisantes pour
exclure tout doute lgitime provenant des conditions d'organisation de l'institution judiciaire
ou de l'intervention du juge, compte tenu justement de ses interventions antrieures qui ont
pu lui donner une certaine connaissance de l'affaire.
Consquence de lincomptence ou de limpartialit sur les actes de procdure accomplis
rgulirement devant la chambre saisie en premier lieu
Les actes de procdure accomplis rgulirement devant la chambre saisie en premier lieu
demeurent valables devant la chambre de renvoi laquelle incombe le jugement de l'affaire.
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DELAI IMPARTI A LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE POUR STATUER
Lar ticle L. 4124-1 du Code de la sant publique dispose que :
La chambre disciplinaire de premire instance doit statuer dans les six mois du dpt de la plainte. A
dfaut, le prsident de la chambre disciplinaire nationale peut transmettre la plainte une autre chambre
disciplinaire de premire instance .
Lar ticle R. 4126-10 du Code de la sant publique vient prciser les modalits dapplication de ce
texte.
1. Point de dpart du dlai de six mois
Le dlai de six mois prvu larticle L. 4124-1 du Code de la sant publique court compter de
la date de rception par la chambre disciplinaire de premire instance du dossier complet de la
plainte.
2. Computation du dlai de six mois
Ce dlai est calcul conformment aux dispositions des articles 640 644 du nouveau code de
procdure civile.
A cet gard, nous vous rappelons que :
- Lorsqu'un acte ou une formalit doit tre accompli avant l'expiration d'un dlai, celui-ci a pour
origine la date de l'acte, de l'vnement, de la dcision ou de la notification qui le fait courir
(article 640 du nouveau code de procdure civile).
- Lorsqu'un dlai est exprim en mois ou en annes, ce dlai expire le jour du dernier mois ou de
la dernire anne qui porte le mme quantime que le jour de l'acte, de l'vnement, de la
dcision ou de la notification qui fait courir le dlai. A dfaut d'un quantime identique, le dlai
expire le dernier jour du mois (article 641 du nouveau code de procdure civile).
- Tout dlai expire le dernier jour vingt-quatre heures. Le dlai qui expirerait normalement un
samedi, un dimanche ou un jour fri ou chm, est prorog jusqu'au premier jour ouvrable
suivant (article 642 du nouveau code de procdure civile).
3. Expiration du dlai de six mois
A lexpiration du dlai, toute partie peut demander au prsident de la chambre disciplinaire nationale de transmettre le dossier une autre chambre disciplinaire.
La demande au prsident de la chambre disciplinaire nationale ne dessaisit pas la chambre
disciplinaire de premire instance initialement saisie.
Dans ce cas, lorsque des considrations de bonne administration de la justice le justifient, le
prsident de la chambre disciplinaire nationale peut attribuer l'affaire une chambre qu'il dsigne.
REQUETE ET PIECES JOINTES
En ce qui concerne les requtes et les pices dposes devant les chambres disciplinaires de premire
instance, larticle R. 4126-11 du Code de la sant publique renvoie la rglementation prvue aux articles R. 411-3 R. 411-6, R. 412-2 et R. 413-5 du code de justice administrative.
Ces textes, ainsi que l'article R. 411-1 du mme code, sont galement applicables devant la chambre
disciplinaire nationale.
1. Dispositions du Code de justice administrative applicables aux chambres disciplinaires de
premire instance et la chambre disciplinaire nationale
Nombre de requtes (articles R. 411-3 et R. 411-3 du Code de justice administrative)
Les requtes doivent, peine d'irrecevabilit, tre accompagnes de copies, en nombre gal
celui des autres parties en cause, augment de deux.
En cas de ncessit, le prsident exige des parties intresses la production de copies supplmentaires.
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Requte prsente par plusieurs personnes (articles R. 411-5 et R. 411-6 du Code de justice
administrative)
Sauf si elle est signe par un mandataire rgulirement constitu, la requte prsente par
plusieurs personnes physiques ou morales doit comporter, parmi les signataires, la dsignation
d'un reprsentant unique.
A dfaut, le premier dnomm est avis par le greffe qu'il est considr comme le reprsentant
mentionn l'alina prcdent, sauf provoquer, de la part des autres signataires qui en
informent la juridiction, la dsignation d'un autre reprsentant unique choisi parmi eux.
A l'exception de la notification de la dcision, les actes de procdure sont accomplis l'gard de
ce mandataire ou de ce reprsentant unique, selon le cas.
Pices (article R. 412-2 du Code de justice administrative)
Lorsque les parties joignent des pices l'appui de leurs requtes et mmoires, elles en tablissent simultanment un inventaire dtaill.
Sauf lorsque leur nombre, leur volume ou leurs caractristiques y font obstacle, ces pices sont
accompagnes de copies en nombre gal celui des autres parties augment de deux.
Enregistrement et timbrage par le greffe (article R. 413-5 du Code de justice administrative)
Les requtes sont enregistres par le greffe.
Elles sont en outre marques, ainsi que les pices qui y sont jointes, d'un timbre indiquant la
date de leur arrive.
2. Dispositions du Code de justice administrative applicables la seule chambre disciplinaire nationale
(article R. 411-1 du Code de justice administrative)
La chambre disciplinaire nationale est saisie par requte.
La requte indique :
les nom et domicile des parties ;
l'expos des faits et moyens ;
l'nonc des conclusions soumises au juge.
L'auteur d'une requte ne contenant l'expos d'aucun moyen ne peut la rgulariser par le dpt
d'un mmoire exposant un ou plusieurs moyens que jusqu' l'expiration du dlai de recours.
PROCEDURE
1. Communication des critures et des pices
Rgles de communication
Les rgles de communication des critures et des pices sont prvues larticle R. 4126-12 du
Celles-ci peuvent tre ainsi schmatises :
- Ds rception de la plainte ou de la requte et des pices jointes requises, celles-ci sont
notifies au praticien mis en cause.
- Le praticien mis en cause est invit produire un mmoire en dfense dans un dlai minimal
dun mois ou de quinze jours lorsque la chambre est saisie en application des dispositions de
l'article L. 4113-14 (saisine de la chambre disciplinaire de premire instance par le prfet en
cas de danger pour les patients).
- Le mmoire en dfense est communiqu aux autres parties.
- Les rpliques, autres mmoires et pices sont communiqus aux parties s'ils contiennent des
lments nouveaux.
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Sanction de labsence de respect des dlais de communication des critures
En application de larticle R. 4126-12 du Code de la sant publique, le prsident de la formation de jugement peut adresser une mise en demeure la partie qui na pas respect le dlai qui
lui a t imparti.
2. Assistance et reprsentation des parties
Point vocabulaire
A la diffrence de la reprsentation en justice qui consiste en un vritable mandat emportant
pouvoir et devoir daccomplir au nom du mandant les actes de la procdure, lassistance est une
mission de conseil et de dfense du plaideur qui noblige en rien la partie. Sauf disposition ou
convention contraire, la mission dassistance est incluse dans le mandat de reprsentation.
En application de larticle L. 4126-2 du Code de la sant publique, les parties peuvent se faire
assister ou reprsenter.
Larticle R. 4126-13 du Code de la sant publique indique que les parties doivent tre averties
qu'elles ont la facult de choisir un dfenseur. Les parties qui ont fait choix d'un dfenseur
doivent en informer le greffe par crit.
Ce texte prcise ensuite qui peut tre choisi pour remplir cette mission :
- Pour le conseil national ou le conseil dpartemental de lordre : reprsentation par un membre
titulaire ou supplant de leur conseil.
A priori, ces conseils ne peuvent plus tre reprsents par un avocat devant la juridiction disciplinaire.
- Pour les syndicats : reprsentation par un de leurs membres.
- Pour les praticiens (plaignants, requrants ou objets de la poursuite) : assistance soit par un
avocat, soit par un confrre inscrit au tableau de l'ordre auquel ils appartiennent, soit par l'un
et l'autre. Les membres d'un conseil de l'ordre ne peuvent tre choisis comme dfenseurs.
3. Rle du Conseil dpartemental dinscription du praticien (article R. 4126-14 du Code de la sant
publique)
Le conseil dpartemental au tableau duquel le praticien est inscrit :
- reoit communication des mmoires et pices produites par les parties ;
- peut produire des observations dans les conditions de nombre et de dlai requis dans la
notification. Celles-ci sont communiques aux parties.
Si, au cours de l'instruction, le praticien poursuivi change de dpartement d'exercice, le conseil
dpartemental au tableau duquel l'intress est nouvellement inscrit :
- reoit galement les mmoires et pices verss au dossier ;
- et peut produire des observations dans les mmes conditions.
4. Irrecevabilit des critures (article R. 4126-15 du Code de la sant publique)
Point vocabulaire
Lirrecevabilit se dfinit comme une sanction de linobservation dune prescription lgale consistant repousser, sans lexaminer, une demande qui na pas t formule en temps voulu ou qui
ne remplit pas les conditions de fond ou de forme exiges (ex. appel form hors dlai).
Larticle R. 4126-15 prvoit trois types dirrecevabilit :
Irrecevabilit susceptible d'tre couverte en cours d'instance
Dans ce cas, la juridiction ne peut rejeter les critures en relevant d'office cette irrecevabilit
qu'aprs avoir invit leur auteur les rgulariser.
La demande de rgularisation mentionne que, dfaut de rgularisation, la plainte ou les
conclusions pourront tre rejetes comme irrecevables ds l'expiration du dlai imparti qui, sauf
urgence, ne peut tre infrieur quinze jours.
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Cette demande de rgularisation tient lieu de l'information prvue l'article R. 611-7 du Code
de justice administrative. Pour mmoire, ce texte prvoit linformation des parties par le
prsident lorsque la dcision lui parat susceptible d'tre fonde sur un moyen relev d'office
(voir ci-dessous).
Irrecevabilit tire de la mconnaissance d'une obligation mentionne dans la notification de la
dcision attaque
Dans ce cas, la chambre disciplinaire nationale peut rejeter de telles conclusions sans demande
de rgularisation pralable.
Irrecevabilit prvue l'article R. 411-3 du Code de justice administrative qui rglemente le
nombre de copie des requtes
Larticle R. 411-3 du Code de justice administrative dispose que les requtes doivent, peine
d'irrecevabilit, tre accompagnes de copies, en nombre gal celui des autres parties en cause,
augment de deux .
A dfaut, la demande de rgularisation peut prendre la forme d'une mise en demeure signe par
le prsident de la formation de jugement, qui mentionne qu' l'expiration du dlai imparti, qui
ne peut tre infrieur un mois, cette irrecevabilit n'est plus susceptible d'tre couverte en
cours d'instance.
5. Communication des mmoires et des pices et clture de linstruction
En ce qui concerne la communication des mmoires et des pices et la clture de linstruction,
larticle R. 4126-16 du Code de la sant publique renvoie aux dispositions du Code de justice
administrative.
Ces dispositions sont applicables devant les chambres disciplinaires de premire instance et
devant la chambre disciplinaire nationale.
Dispositions du Code de justice administrative relatives la communication des mmoires et pices
- Mmoire en dfense ou en intervention prsent par plusieurs personnes (article R. 611-2)
Sauf s'il est sign par leur mandataire, le mmoire en dfense ou en intervention prsent par
plusieurs personnes physiques ou morales doit comporter, parmi les signataires, la dsignation
d'un reprsentant unique.
A dfaut, le premier dnomm est avis par le greffe qu'il est considr comme le reprsentant
mentionn l'alina prcdent, sauf provoquer de la part des autres signataires, qui en informent la juridiction, la dsignation d'un autre reprsentant unique choisi parmi eux.
A l'exception de la notification de la dcision, les actes de procdure sont accomplis l'gard du
reprsentant unique.
- Notifications pendant linstruction (articles R. 611-3 R. 611-5)
Point vocabulaire
La notification est une formalit par laquelle un acte extrajudiciaire, un acte judiciaire ou un
jugement est port la connaissance des intresss.
Modes de notification
Notifications par lettres simples
Les dcisions prises pour l'instruction des affaires sont notifies aux parties, en mme temps que
les copies, produites en excution des articles R. 411-3 et suivants et de l'article R. 412-2 (voir
ci-dessus), des requtes, mmoires et pices dposs au greffe.
Notifications au moyen dun dispositif permettant d'attester la date de rception
Il est procd aux notifications de la requte, des demandes de rgularisation, des mises en
demeure, des ordonnances de clture, des dcisions de recourir certaines mesures d'instruction ainsi qu' l'information prvue l'article R. 611-7 (voir ci-dessous) au moyen de lettres
remises contre signature ou de tout autre dispositif permettant d'attester la date de rception.
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Notifications dans la forme administrative
La notification peut galement tre effectue dans la forme administrative. Il est donn rcpiss
de cette notification et, dfaut de rcpiss, il est dress procs-verbal de la notification par
l'agent qui l'a faite. Le rcpiss ou le procs-verbal est transmis immdiatement au greffe.
Notifications des pices
Les copies des pices jointes l'appui des requtes et mmoires sont notifies aux parties dans
les mmes conditions que les requtes et mmoires. Lorsque le nombre, le volume ou les caractristiques des pices jointes font obstacle la production de copies, l'inventaire dtaill de ces
pices est notifi aux parties qui sont informes qu'elles-mmes ou leurs mandataires peuvent
en prendre connaissance au greffe et en prendre copie leurs frais.
Mention particulire sur les notifications
Les notifications des requtes et mmoires mentionnent qu'en cas d'inobservation du dlai
imparti pour produire, l'instruction pourra, sans mise en demeure pralable, tre close.
Dispositions du Code de justice administrative relatives la clture de l'instruction
Point vocabulaire
Au sens figur, la clture , c'est le moment prcis o les personnes assistant une runion,
un conseil ou une assemble dcident de ce que l'ordre du jour tant puis, il convient de
lever la runion et de se sparer. C'est la partie finale d'un acte, tel un procs verbal contenant
des auditions de tmoins ou d'un contrat reu par un notaire.
En procdure, c'est celui o l'instruction d'une affaire prend fin. Dans ce cas, le juge arrte le
droulement de la phase d'instruction de l'affaire en rendant une ordonnance de clture .
- Date de clture de linstruction (articles R. 613-1 et R. 613-2)
Fixation de la date de clture par le prsident
Le prsident peut, par une ordonnance, fixer la date partir de laquelle l'instruction sera close.
Cette ordonnance n'est pas motive et ne peut faire l'objet d'aucun recours.
Les lettres remises contre signature portant notification de cette ordonnance ou tous autres
dispositifs permettant d'attester la date de rception de ladite ordonnance sont envoys toutes
les parties en cause quinze jours au moins avant la date de la clture fixe par l'ordonnance.
Absence de fixation de la date de clture par le prsident
Si le prsident de la formation de jugement n'a pas pris une ordonnance de clture, l'instruction est close trois jours francs avant la date de l'audience indique dans l'avis d'audience. Cet
avis le mentionne.
- Effets de la clture de linstruction (article R. 613-3)
Les mmoires produits aprs la clture de l'instruction ne donnent pas lieu communication et
ne sont pas examins par la juridiction.
Si les parties prsentent avant la clture de l'instruction des conclusions nouvelles ou des moyens
nouveaux, la juridiction ne peut les adopter sans ordonner un supplment d'instruction.
- R-ouverture de linstruction (article R. 613-4)
Hypothses de r-ouverture
Linstruction peut tre rouverte :
- par une dcision du prsident qui n'est pas motive et ne peut faire l'objet d'aucun recours.
Cette dcision est notifie dans les mmes formes que l'ordonnance de clture ;
- par jugement ou d'une mesure d'investigation ordonnant un supplment d'instruction.
Effets
Les mmoires qui auraient t produits pendant la priode comprise entre la clture et la rouverture de l'instruction sont communiqus aux parties.
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6. Moyen relev doffice
En application de larticle R. 611-7 du Code de justice administrative, lorsque la dcision lui
parat susceptible d'tre fonde sur un moyen relev d'office, le prsident en informe les parties
avant la sance de jugement et fixe le dlai dans lequel elles peuvent, sans qu'y fasse obstacle la
clture ventuelle de l'instruction, prsenter leurs observations sur le moyen communiqu.
c. Linstr uction
DESIGNATION ET ROLE DU RAPPORTEUR
Point vocabulaire
Le rapporteur doit prsenter devant la juridiction les lments de fait et de droit du litige. Le rapporteur na pas mettre dopinion car il fait partie de la formation de jugement.
1. Dsignation du rapporteur (article R. 4126-17 du Code de la sant publique)
Principe :
Ds enregistrement au greffe de la plainte ou de la requte, le prsident dsigne parmi les
membres de la chambre disciplinaire un rapporteur.
Incompatibilits :
Le rapporteur ne peut tre choisi :
- ni parmi les conseillers membres du conseil dpartemental plaignant ;
- ni parmi les conseillers membres du conseil dpartemental au tableau duquel le praticien
poursuivi est inscrit.
2. Rle du rapporteur (article R. 4126-18 du Code de la sant publique)
Principe
Le rapporteur a qualit pour :
- entendre les parties,
- recueillir tous tmoignages,
- et procder toutes constatations utiles la manifestation de la vrit. Il peut demander aux
parties toutes pices ou tous documents utiles la solution du litige.
Auditions
Le rapporteur dresse un procs-verbal de chaque audition. Il est donn lecture chaque partie
ou chaque tmoin de sa dposition. Le procs-verbal est sign par le rapporteur et la personne
entendue ou mention est faite qu'il ne peut ou ne veut pas signer.
Pices recueillies par le rapporteur et les procs-verbaux d'audition
Les pices recueillies par le rapporteur et les procs-verbaux d'audition sont verss au dossier et
sont communiqus aux parties qui sont invites prsenter des observations dans les mmes
conditions que les mmoires.
Rapport
Le rapporteur remet au prsident de la chambre son rapport qui constitue un expos objectif
des faits, des pices du dossier et des actes d'instruction accomplis.
EXPERTISE
Point vocabulaire
Lexpertise est une procdure de recours un technicien consistant demander un spcialiste
dans le cas o le recours des constatations ou une consultation ne permettrait pas dobtenir les
renseignements ncessaires, dclairer le tribunal sur certains aspects du procs ncessitant lavis dun
homme de lart.
En matire dexpertise, larticle R. 4126-19 renvoie aux dispositions du Code de justice administrative.
Ces dispositions sont applicables devant les chambres disciplinaires de premire instance et devant la
chambre disciplinaire nationale.
ONCD
1 III 3 41
Ed. JUIN 2007
Les comptences confres aux prsidents des tribunaux administratifs et ceux des cours administratives d'appel, par le Code de justice administrative, sont exerces respectivement par les prsidents des
chambres disciplinaires de premire instance et par les prsidents des chambres disciplinaires nationales.
1. Expertise avant dire droit (article R. 621-1 du Code de justice administrative)
La juridiction peut ordonner, avant dire droit, qu'il soit procd une expertise sur les points
dtermins par sa dcision.
Cette dcision peut tre ordonne :
- soit d'office,
- soit sur la demande des parties,
- soit sur la demande de l'une d'elles.
2. Dsignation des experts et sapiteurs (articles R. 621-2 R. 621-5 du Code de justice administrative)
Point vocabulaire
Lexpert est un technicien qui le juge demande de donner son avis sur des faits ncessitant des
connaissances techniques et des investigations complexes.
L'expert peut souhaiter recueillir l'avis d'un autre technicien de son choix d'une autre spcialit
appel sapiteur pour le joindre son rapport. En principe ce n'est pas un co-expert mais un
consultant spcialiste qui se borne donner un avis circonstanci directement l'expert dsign
sans discussion avec les parties.
Dcision commettant lexpert
Principe : un seul expert
Il n'est commis qu'un seul expert moins que la juridiction n'estime ncessaire d'en dsigner
plusieurs.
En outre, les personnes qui ont eu connatre de l'affaire un titre quelconque sont tenues,
avant d'accepter d'tre dsignes comme expert ou comme sapiteur, de le faire connatre la
juridiction, qui apprcie s'il y a empchement.
Contenu de la dcision
Le prsident choisit le ou les expert(s), fixe lobjet de leur mission et fixe le dlai dans lequel
il(s) est (seront) tenu(s) de dposer son (leur) rapport au greffe.
Notification de la dcision
Le greffe notifie dans les dix jours l'expert ou aux experts la dcision qui les commet et fixe
l'objet de leur mission.
Il annexe celle-ci la formule du serment que le ou les experts prteront par crit et dposeront
au greffe dans les trois jours pour tre joint au dossier de laffaire.
Sapiteurs
Lorsqu'il apparat un expert qu'il est ncessaire de faire appel au concours d'un ou plusieurs
sapiteurs pour l'clairer sur un point particulier, il doit pralablement solliciter l'autorisation du
prsident.
La dcision est insusceptible de recours.
Remplacement de lexpert (article R. 621-4 du Code de justice administrative)
Refus de la mission par lexpert
Dans le cas o un expert n'accepte pas la mission qui lui a t confie, il en est dsign un autre
sa place.
Carence de lexpert
L'expert qui, aprs avoir accept sa mission, ne la remplit pas et celui qui ne dpose pas son
rapport dans le dlai fix par la dcision peuvent, aprs avoir t entendus par le tribunal, tre
condamns tous les frais frustratoires et des dommages-intrts.
L'expert est en outre remplac, s'il y a lieu.
Ed. JUIN 2007
1 III 3 42
ONCD
Rcusation de lexpert (article R. 621-4 du Code de justice administrative)
Causes de rcusation
Les experts ou sapiteurs mentionns ci-dessus peuvent tre rcuss pour les mmes causes que
les juges.
Rcusation de lexpert personne morale
S'il s'agit d'une personne morale, la rcusation peut viser tant la personne morale elle-mme que
la ou les personnes physiques qui assurent en son nom l'excution de la mesure.
Procdure de rcusation
Par une partie : la partie qui entend rcuser l'expert ou le sapiteur doit le faire avant le dbut
des oprations ou ds la rvlation de la cause de la rcusation.
Par lexpert ou le sapiteur lui-mme : si l'expert ou le sapiteur s'estime rcusable, il doit immdiatement le dclarer au juge qui l'a commis.
3. Droulement de lexpertise (articles R. 621-7 et R. 621-8 du Code de justice administrative)
Avertissement des parties
Les parties sont averties par le ou les experts des jours et heures auxquels il sera procd
l'expertise.
Cet avis leur est adress quatre jours au moins l'avance, par lettre recommande.
Observations faites par les parties
Les observations faites par les parties, dans le cours des oprations, sont consignes dans le rapport.
Pluralit dexperts
S'il y a plusieurs experts, ils procdent ensemble aux oprations d'expertise et dressent un seul
rapport.
S'ils ne peuvent parvenir la rdaction de conclusions communes, le rapport comporte l'avis
motiv de chacun d'eux.
4. Rapport dexpertise (article R. 621-9 du Code de justice administrative)
Le rapport est dpos au greffe.
Il est accompagn d'un nombre de copies gal celui des parties en litige ayant un intrt distinct,
augment de deux.
Le rapport est notifi, en copie, aux parties intresses. Elles sont invites fournir leurs observations dans le dlai d'un mois ; une prorogation de dlai peut tre accorde.
5. Prsence des experts laudience (article R. 621-10 du Code de justice administrative)
La juridiction peut dcider que le ou les experts se prsenteront devant la formation de jugement
ou l'un de ses membres, les parties dment convoques, pour fournir toutes explications complmentaires utiles.
6. Honoraires, frais et dbours des experts (article R. 621-10 du Code de justice administrative)
Principe
Les experts et sapiteurs mentionns ont droit des honoraires, sans prjudice du remboursement
des frais et dbours. Ils joignent leur rapport un tat de leurs vacations, frais et dbours.
Dfinition des honoraires
Dans les honoraires sont comprises toutes sommes alloues pour tude du dossier, frais de mise
au net du rapport, dpt du rapport et, d'une manire gnrale, tout travail personnellement
fourni par l'expert ou le sapiteur et toute dmarche faite par lui en vue de l'accomplissement de
sa mission.
Fixation des honoraires par ordonnance
Le prsident fixe par ordonnance les honoraires en tenant compte des difficults des oprations,
ONCD
1 III 3 43
Ed. JUIN 2007
de l'importance, de l'utilit et de la nature du travail fourni par l'expert ou le sapiteur. Il arrte
sur justificatifs le montant des frais et dbours qui seront rembourss l'expert.
L'expert ou le sapiteur ne peut, en aucun cas, et sous quelque prtexte que ce soit, rclamer aux
parties ou l'une d'entre elles une somme quelconque en sus des allocations provisionnelles,
des honoraires, frais et dbours liquids par le prsident.
ENQUETE
En application de larticle L. 4124-3 du Code de la sant publique, la chambre disciplinaire de premire
instance peut, soit sur la demande des parties, soit d'office, ordonner une enqute sur les faits dont la
constatation lui parat utile l'instruction de l'affaire.
La dcision qui ordonne l'enqute indique les faits sur lesquels elle doit porter et dsigne le membre de
la juridiction disciplinaire charg d'enquter sur l'affaire (article L. 4124-3 du Code de la sant publique).
En ce qui concerne le droulement de lenqute, larticle R. 4126-20 renvoie aux dispositions du Code
de justice administrative.
Ces dispositions sont applicables devant les chambres disciplinaires de premire instance et nationales.
1. Prescription dune enqute par la juridiction (article L. 4124-3 du Code de la sant publique et
articles R. 623-1 et R. 623-2 du Code de justice administrative)
La juridiction peut prescrire une enqute sur les faits dont la constatation lui parat utile
l'instruction de l'affaire.
Lenqute peut tre prescrite :
- soit sur la demande des parties,
- soit d'office.
La dcision qui prescrit l'enqute indique :
- les faits sur lesquels elle doit porter ;
- et dsigne le membre de la juridiction disciplinaire charg d'enquter sur l'affaire (article
Cette dcision est notifie aux parties.
Lorsque l'enqute est prescrite, la preuve contraire peut tre rapporte par tmoins sans nouvelle
dcision (article R. 623-4 du Code de justice administrative).
2. Tmoins
Point vocabulaire
Un tmoin est un simple particulier invit dposer, dans le cadre dune enqute, sur les faits dont
il a eu personnellement connaissance, aprs avoir prt serment de dire la vrit.
Personnes pouvant tre tmoins (article R. 623-4 du Code de justice administrative)
Chacun peut tre entendu comme tmoin, l'exception des personnes qui sont frappes d'une
incapacit de tmoigner en justice.
Les personnes qui ne peuvent tmoigner peuvent cependant tre entendues dans les mmes
conditions, mais sans prestation de serment.
Est tenu de dposer quiconque en est lgalement requis. Peuvent tre dispenses de dposer les
personnes qui justifient d'un motif lgitime. Peuvent s'y refuser les parents ou allis en ligne
directe de l'une des parties ou son conjoint, mme divorc.
Convocation des tmoins (article R. 623-3 du Code de justice administrative)
Par les parties
Les parties sont invites prsenter leurs tmoins aux jour et lieu fixs par la dcision prescrivant
l'enqute. Elles peuvent assigner les tmoins, leurs frais, par acte d'huissier de justice.
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ONCD
Par la formation de jugement ou d'instruction ou le magistrat qui procde l'enqute
La formation de jugement ou d'instruction ou le magistrat qui procde l'enqute peut d'office
convoquer ou entendre toute personne dont l'audition lui parat utile la manifestation de la
vrit.
Audition des tmoins (articles R. 623-5 du Code de justice administrative)
Les tmoins sont entendus sparment, les parties prsentes ou dment appeles.
Chaque tmoin, avant d'tre entendu, dclare ses nom, prnoms, profession, ge et demeure,
ainsi que, s'il y a lieu, ses liens de parent ou d'alliance avec les parties, de subordination leur
gard, de collaboration ou de communaut d'intrts avec elles. Il fait, peine de nullit de son
tmoignage, le serment de dire la vrit.
Les tmoins peuvent tre entendus de nouveau et confronts les uns avec les autres.
Procs-verbal de laudition des tmoins (articles R. 623-6 et R. 623-7 du Code de justice
administrative)
Obligation de dresser procs-verbal
En application de larticle L. 4124-4 du Code de la sant publique, des procs-verbaux d'interrogatoire ou d'audition doivent tre tablis, s'il y a lieu, et signs par les personnes interroges
Si l'enqute a lieu l'audience, il est dress procs-verbal de l'audition des tmoins. Ce procsverbal est vis par le prsident de la formation de jugement et vers au dossier.
Si l'enqute est confie l'un des membres de la formation de jugement, celui-ci dresse procsverbal de l'audition des tmoins. Ce procs-verbal est dpos au greffe et vers au dossier.
Modalits de rdaction du procs-verbal
Dans tous les cas, le procs-verbal de l'audition des tmoins comporte :
- l'nonc des jour, lieu et heure de l'enqute ;
- la mention de la prsence ou de l'absence des parties ;
- les nom, prnoms, profession et demeure des tmoins ;
- le serment prt par les tmoins ou les causes qui les ont empchs de le prter ;
- leur dposition.
Il est donn lecture chaque tmoin de sa dposition et le tmoin la signe ou mention est faite
qu'il ne peut ou ne veut pas signer.
Une copie du procs-verbal est notifie aux parties.
NOTIFICATION DES MESURES DINSTRUCTION (article R. 4126-22 du Code de la sant publique)
Larticle R. 626-4 du code de justice administrative relatif la notification des mesures d'instruction est
applicable devant les chambres disciplinaires de premire instance et nationales
En application de larticle R. 626-4, les notifications auxquelles donnent lieu les mesures d'instruction
ordonnes par la juridiction ou l'un de ses membres, par application des articles R. 621-1 R. 626-3,
sont faites conformment aux dispositions des articles R. 611-3 et R. 611-4, savoir
Notifications par lettres simples
Les dcisions prises pour l'instruction des affaires sont notifies aux parties, en mme temps que
les copies, produites en excution des articles R. 411-3 et suivants et de l'article R. 412-2 (voir
ci-dessus), des requtes, mmoires et pices dposs au greffe.
Notifications au moyen dun dispositif permettant d'attester la date de rception
Il est procd aux notifications de la requte, des demandes de rgularisation, des mises en
demeure, des ordonnances de clture, des dcisions de recourir certaines mesures d'instruction
ainsi qu' l'information prvue l'article R. 611-7 (voir ci-dessous) au moyen de lettres remises
contre signature ou de tout autre dispositif permettant d'attester la date de rception.
ONCD
1 III 3 45
Ed. JUIN 2007
Notifications dans la forme administrative
La notification peut galement tre effectue dans la forme administrative. Il est donn rcpiss
de cette notification et, dfaut de rcpiss, il est dress procs-verbal de la notification par
l'agent qui l'a faite. Le rcpiss ou le procs-verbal est transmis immdiatement au greffe.
Notifications des pices
Les copies des pices jointes l'appui des requtes et mmoires sont notifies aux parties dans
les mmes conditions que les requtes et mmoires. Lorsque le nombre, le volume ou les caractristiques des pices jointes font obstacle la production de copies, l'inventaire dtaill de ces
pices est notifi aux parties qui sont informes qu'elles-mmes ou leurs mandataires peuvent en
prendre connaissance au greffe et en prendre copie leurs frais.
DISPOSITIONS DIVERSES (article R. 4126-22 du Code de la sant publique)
Dcs dun praticien poursuivi (article R. 4126-22 du Code de la sant publique)
Le dcs du praticien poursuivi met immdiatement et dfinitivement fin la procdure tant devant
la chambre disciplinaire de premire instance que devant la chambre disciplinaire nationale.
Dsistement (article R. 4126-22 du Code de la sant publique)
Point vocabulaire
En droit, il existe deux types de dsistement, le dsistement d'instance et le dsistement d'action.
Dans le cas du dsistement d'instance, le demandeur peut ventuellement rintroduire ultrieurement une autre instance. Dans le cas du dsistement d'action, sa renonciation est dfinitive et toute
nouvelle demande dirige contre la mme personne assigne en la mme qualit, ayant le mme
objet et qui serait fonde sur les mmes faits serait juge irrecevable.
Larticle R. 636-1 du code de justice administrative relatif au dsistement est applicable devant les
chambres disciplinaires de premire instance et nationale.
En application de ce texte, le dsistement peut tre fait et accept par des actes signs des parties ou
de leurs mandataires et adresss au greffe. Il est instruit dans les formes prvues pour la requte.
d. Le jugement
ABSTENTION, EMPECHEMENT ET RECUSATION
Point vocabulaire
Abstention et rcusation :
Pour assurer l'indpendance des juges et la neutralit qu'ils doivent observer au regard des parties,
les magistrats qui, l'occasion d'une affaire, pour des motifs qui leur sont personnels, craignent de
se trouver influencer dans leur dcision au regard d'une des parties, doivent, en dehors mme de
toute initiative prise par une d'elles ou par son avocat, prendre l'initiative de demander au Prsident
de la Chambre laquelle ils appartiennent ou au Prsident de leur juridiction, de dsigner un autre
magistrat pour participer aux dbats et au dlibr. Cette situation correspond l' d'abstention.
On dit dans ce cas, que le juge se dporte .
Lorsque l'initiative vient d'une partie ou de son avocat, le droit d'obtenir le remplacement du juge
et la procdure qui y tend se dnomme la rcusation .
Empchement :
C'est la situation dans laquelle se trouve un magistrat de n'tre pas en mesure d'accomplir les tches
de son emploi, en particulier, de ne pouvoir siger pour connatre d'une affaire particulire.
1. Rcusation la demande dune partie
En application de larticle L. 4126-2 du Code de la sant publique, les parties peuvent exercer
devant les instances disciplinaires le droit de rcusation mentionn l'article L. 721-1 du code de
justice administrative (article L. 4126-2 du Code de la sant publique).
Larticle R. 4126-24 du Code de la sant publique prcise que les articles R. 721-2 R. 721-9
du code de justice administrative relatifs la rcusation sont applicables devant les chambres
disciplinaires de premire instance et nationales.
Ed. JUIN 2007
1 III 3 46
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Demande de rcusation
Personnes pouvant demander la rcusation (article R. 721-3 du Code de justice administrative) :
La rcusation doit tre demande :
- par la partie elle-mme ;
- ou par son mandataire muni d'un pouvoir spcial.
Dlai pour former la demande de rcusation (article R. 721-2 du Code de justice administrative) :
La partie qui veut rcuser un juge doit, peine d'irrecevabilit, le faire ds qu'elle a connaissance de la cause de la rcusation.
En aucun cas la demande de rcusation ne peut tre forme aprs la fin de l'audience.
Formalisme de la demande de rcusation (article R. 721-4 du Code de justice administrative) :
La demande de rcusation est forme :
- par acte remis au greffe de la juridiction ;
- ou par une dclaration qui est consigne par le greffe dans un procs-verbal.
La demande doit, peine d'irrecevabilit :
- indiquer avec prcision les motifs de la rcusation ;
- et tre accompagne des pices propres la justifier.
Il est dlivr rcpiss de la demande.
Communication de la demande de rcusation
Le greffe communique au membre de la juridiction copie de la demande de rcusation dont il
est l'objet (article R. 721-5 du Code de justice administrative).
Ds qu'il a communication de la demande, le membre rcus doit s'abstenir jusqu' ce qu'il ait
t statu sur la rcusation. En cas d'urgence, un autre membre de la juridiction est dsign pour
procder aux oprations ncessaires (article R. 721-6 du Code de justice administrative).
Dans les huit jours de cette communication, le membre rcus fait connatre par crit soit son
acquiescement la rcusation, soit les motifs pour lesquels il s'y oppose (article R. 721-7 du
Code de justice administrative).
Effets de la demande de rcusation
Absence deffets sur les actes accomplis par le membre rcus avant qu'il ait eu connaissance de
la demande de rcusation
Les actes accomplis par le membre rcus avant qu'il ait eu connaissance de la demande de
rcusation ne peuvent tre remis en cause (article R. 721-8 du Code de justice administrative).
Acquiescement la demande de rcusation
Si le membre de la juridiction qui est rcus acquiesce la demande de rcusation, il est
aussitt remplac (article R. 721-9 du Code de justice administrative).
Absence dacquiescement la demande de rcusation (article R. 721-9 du Code de justice
administrative)
Si le membre de la juridiction qui est rcus nacquiesce pas la demande de rcusation, la
juridiction, par une dcision non motive, se prononce sur la demande.
Les parties ne sont averties de la date de l'audience laquelle cette demande sera examine que
si la partie rcusante a demand avant la fixation du rle prsenter des observations orales.
La juridiction statue sans la participation de celui de ses membres dont la rcusation est demande.
La dcision ne peut tre conteste devant le juge d'appel ou de cassation qu'avec le jugement ou
l'arrt rendu ultrieurement.
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Ed. JUIN 2007
2. Remplacement en cas dabstention, dempchement et de rcusation (article R. 4126-23 du Code
de la sant publique)
Le membre de la juridiction qui suppose en sa personne une cause de rcusation ou estime en
conscience devoir s'abstenir se fait remplacer par un autre membre que dsigne le prsident de la
juridiction.
En cas d'empchement ou d'abstention d'un membre titulaire de la chambre disciplinaire, ou si
celui-ci acquiesce une demande de rcusation, il peut tre remplac indiffremment par un des
membres supplants, quel que soit le conseil dpartemental au tableau duquel ce dernier est inscrit.
TENUE DE LAUDIENCE ET DELIBERE
1. Formation de jugement
Principe de la collgialit
Les articles L. 4122-3 (chambre disciplinaire nationale) et L. 4124-7 du Code de la sant
publique (chambre disciplinaire de premire instance) prvoient que les dcisions des chambres
sont rendues en formation collgiale, sous rserve des exceptions, prcises par dcret en
Conseil d'Etat, tenant l'objet de la saisine ou du litige ou la nature des questions examiner
ou juger. Elles peuvent tre rendues en formation restreinte.
Les chambres disciplinaires de premire instance et la chambre disciplinaire nationale sigent
en formation d'au moins cinq membres (articles L. 4142-3 et L. 4142-4 du Code de la sant
publique).
Attention
Aucun membre de la chambre disciplinaire de premire instance ne peut siger lorsqu'il a eu
connaissance des faits de la cause raison de l'exercice d'autres fonctions ordinales (article
Lorsque la chambre disciplinaire de premire instance a t saisie par le ministre charg de la
sant, par le directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation ou par le reprsentant de l'Etat
dans le dpartement ou la rgion, les reprsentants de l'Etat mentionns larticle L. 4142-5 ne
sigent pas dans cette instance (article L. 4124-7 du Code de la sant publique)
Les exceptions au principe de collgialit
Les exceptions au principe de collgialit sont prvues larticle R. 4126-5 du Code de la sant
publique. Ce texte attribue des pouvoirs spcifiques aux prsidents des juridictions qui peuvent
prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction pralable.
Dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le prsident de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction
pralable :
- rejeter les plaintes ou les requtes ne relevant manifestement pas de la comptence de la juridiction ;
Le prsident de la chambre disciplinaire nationale peut galement, par ordonnance motive,
sans instruction pralable :
- statuer sur les requtes qui ne prsentent plus juger de questions autres que la condamnation
aux frais et dpens, la fixation des dates d'excution des priodes d'interdiction d'exercer ou
de la date d'effet de la radiation du tableau de l'ordre ;
- rejeter, aprs l'expiration du dlai de recours ou, lorsqu'un mmoire complmentaire a t
annonc, aprs production de ce mmoire, les requtes ne comportant que des moyens de
Ed. JUIN 2007
1 III 3 48
ONCD
lgalit externe manifestement infonds, des moyens irrecevables, des moyens inoprants
ou des moyens qui ne sont assortis que de faits manifestement insusceptibles de venir
leur soutien ou ne sont manifestement pas assortis de prcisions permettant d'en apprcier le
bien-fond ;
- rejeter les requtes diriges contre des ordonnances prises par le prsident de la chambre
disciplinaire de premire instance et rappeles ci-dessus ;
- annuler une ordonnance prise en application de larticle R. 4126-5 et expose ci-dessus,
condition de rgler l'affaire au fond par application d'une des dispositions du prsent article.
2. Etablissement du rle (article R. 4126-25 du Code de la sant publique)
Le rle de chaque audience est tabli par le prsident de la chambre disciplinaire.
3. Convocation laudience (article R. 4126-25 du Code de la sant publique)
Larticle L. 4126-1 du Code de la sant publique prcise qu aucune peine disciplinaire ne peut tre
prononce sans que le praticien en cause ait t entendu ou appel comparatre (article L. 4126-1
Les parties sont convoques l'audience. La convocation doit parvenir aux parties quinze jours
au moins avant la date de l'audience.
Les dlais supplmentaires de distance s'ajoutent conformment aux dispositions des articles 643
et 644 du nouveau code de procdure civile :
A r ticle 643 :
Lorsque la demande est porte devant une juridiction qui a son sige en France mtropolitaine, les dlais
de comparution, d'appel, d'opposition, de recours en rvision et de pourvoi en cassation sont augments
de :
1. Un mois pour les personnes qui demeurent dans un dpartement d'outre-mer ou dans un territoire
d'outre-mer ;
2. Deux mois pour celles qui demeurent l'tranger .
A r ticle 644 :
Lorsque la demande est porte devant une juridiction qui a son sige dans un dpartement d'outre-mer,
les dlais de comparution, d'appel, d'opposition et de recours en rvision, sont augments de :
1. Un mois pour les personnes qui ne demeurent pas dans ce dpartement ainsi que pour celles qui demeurent dans les localits de ce dpartement dsignes par ordonnance du premier prsident ;
2. Deux mois pour les personnes qui demeurent l'tranger .
Toutefois, lorsque la chambre est saisie en application des dispositions de l'article L. 4113-14
du Code de la sant publique (suspension du droit dexercer prononce par le prfet), le dlai
supplmentaire de distance d'un mois peut tre rduit quinze jours et le dlai de deux mois
un mois.
4. Droulement de laudience
Principe de la publicit de laudience (article R. 4126-26 du Code de la sant publique)
Les affaires sont examines en audience publique.
Toutefois, le prsident peut, d'office ou la demande d'une des parties, aprs avoir, le cas
chant, pris l'avis du rapporteur, interdire l'accs de la salle pendant tout ou partie de
l'audience dans l'intrt de l'ordre public ou lorsque le respect de la vie prive ou du secret
mdical le justifie.
Tenue de laudience
En application de larticle R. 4126-28 du Code de la sant publique, les articles R. 731-1 et
R. 731-2 du code de justice administrative relatifs la tenue de l'audience sont applicables
devant les chambres disciplinaires de premire instance et nationales.
ONCD
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Ed. JUIN 2007
Le prsident de la formation de jugement veille l'ordre de l'audience. Tout ce qu'il ordonne
pour l'assurer doit tre immdiatement excut. Les membres de la juridiction disposent des
mmes pouvoirs sur les lieux o ils exercent les fonctions de leur tat (article R. 731-1 du Code
de justice administrative).
Les personnes qui assistent l'audience doivent observer une attitude digne et garder le respect
d la justice (article R. 731-2 du Code de justice administrative).
Il leur est interdit de parler sans y avoir t invites, de donner des signes d'approbation ou de
dsapprobation, ou de causer quelque dsordre que ce soit (article R. 731-2 du Code de justice
administrative).
Le prsident de la formation de jugement peut faire expulser toute personne qui n'obtempre
pas ses injonctions, sans prjudice des poursuites pnales ou disciplinaires qui pourraient tre
exerces contre elle (article R. 731-2 du Code de justice administrative).
5. Dlibr
Point vocabulaire
Le dlibr est l'espace de temps au cours duquel les juges qui ont entendu les parties ou
leurs mandataires l'audience, se retirent, pour dbattre collgialement des dispositions qui
constitueront la dcision.
Conditions de majorit (article R. 4126-27 du Code de la sant publique)
Les dcisions sont prises par la formation de jugement, la majorit des voix, hors la prsence
des parties.
En cas de partage des voix, la voix du prsident est prpondrante.
Secret du dlibr (article R. 4126-28 du Code de la sant publique)
En application de larticle R. 4126-28 du Code de la sant publique, larticle R. 731-5 du code
de justice administrative relatif au dlibr est applicables devant les chambres disciplinaires de
premire instance et nationales.
Ce texte prvoit que les personnes qui, un titre quelconque, participent ou assistent au dlibr
sont soumises l'obligation d'en respecter le secret, sous les sanctions prvues par l'article 226-13 du
code pnal .
Larticle 226-13 du Code pnal dispose que :
La rvlation d'une information caractre secret par une personne qui en est dpositaire soit par
tat ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an
d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende .
DECISION
Introduction et rappels
Le mot dcision est un terme gnral utilis en procdure, pour dsigner les actes manant dune
juridiction collgiale ou dun magistrat unique.
Les ordonnances constituent un type particulier de dcision. Ce sont les dcisions rendues par le chef
de la juridiction.
A cet gard, larticle R. 4126-5 du Code de la sant publique attribue des pouvoirs spcifiques aux
prsidents des juridictions qui peuvent prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction
pralable.
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1 III 3 50
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Dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le prsident
de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction pralable :
- rejeter les plaintes ou les requtes manifestement irrecevables, lorsque la juridiction n'est pas tenue
d'inviter leur auteur les rgulariser ou qu'elles n'ont pas t rgularises l'expiration du dlai
imparti par une demande en ce sens.
Le prsident de la chambre disciplinaire nationale peut galement, par ordonnance motive, sans
instruction pralable :
- statuer sur les requtes qui ne prsentent plus juger de questions autres que la condamnation aux
frais et dpens, la fixation des dates d'excution des priodes d'interdiction d'exercer ou de la date
d'effet de la radiation du tableau de l'ordre ;
annonc, aprs production de ce mmoire, les requtes ne comportant que des moyens de lgalit
externe manifestement infonds, des moyens irrecevables, des moyens inoprants ou des moyens
qui ne sont assortis que de faits manifestement insusceptibles de venir leur soutien ou ne sont
manifestement pas assortis de prcisions permettant d'en apprcier le bien-fond ;
- annuler une ordonnance prise en application de larticle R. 4126-5 et expose ci-dessus, condition
de rgler l'affaire au fond par application d'une des dispositions du prsent article.
1. Rdaction
Rdaction de la dcision (article R. 4126-29 du Code de la sant publique) :
Les dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance, comme celles de la chambre
disciplinaire de premire instance, doivent tre motives (articles L. 4122-3 et L. 4124-7 du
Formalisme de la dcision :
La dcision doit mentionner :
- le nom des parties ;
- la qualification professionnelle du praticien objet de la plainte ;
- l'analyse des conclusions et mmoires ;
- les visas des dispositions lgislatives ou rglementaires dont elle fait application ;
- une mention selon laquelle le rapporteur et, s'il y a lieu, les parties, leurs mandataires ou
dfenseurs ainsi que toute personne convoque l'audience ont t entendues ;
- une mention selon laquelle l'audience a t publique ou, au cas contraire, comporte le visa de
l'ordonnance de huis clos ;
- la date de l'audience et la date laquelle elle a t rendue publique.
- les noms du prsident et des assesseurs.
En particulier, le dispositif de la dcision doit :
- mentionner le nom des parties et autorits auxquelles elle est notifie ;
- tre divis en articles et prcd du mot dcide .
La minute de la dcision est signe par le prsident de la formation de jugement et le greffier de
l'audience.
Priodes dexcution des sanctions (article R. 4126-30 du Code de la sant publique) :
Les dcisions de la chambre disciplinaire prononant une peine d'interdiction temporaire
d'exercer la profession ou de radiation ou les ordonnances de son prsident fixent la priode
d'excution ou la date d'effet de cette sanction en tenant compte du dlai d'appel et, s'agissant
de la chambre nationale, le cas chant, du dlai d'opposition.
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Si la dcision ne prcise pas de priode d'excution, la peine est excutoire le lendemain du jour
o elle devient dfinitive.
Rdaction des ordonnances (article R. 4126-31 du Code de la sant publique) :
En application de larticle R. 4126-31 du Code de la sant publique, les articles R. 742-2,
lexception du dernier alina, et R. 742-4 R. 742-6 du Code de justice administrative relatifs
aux dispositions propres aux ordonnances sont applicables devant les chambres disciplinaires.
Les ordonnances doivent mentionner :
- le nom des parties,
- l'analyse des conclusions,
- les visas des dispositions lgislatives ou rglementaires dont elles font application.
- la date laquelle elles ont t signes.
Le dispositif des ordonnances est divis en articles et prcd du mot ordonne .
La minute de l'ordonnance est signe du seul magistrat qui l'a rendue.
Les ordonnances ne sont pas prononces en audience publique.
2. Rectification des erreurs matrielles (article R. 741-11 du Code de justice administrative)
En application de larticle R. 4126-31 du Code de la sant publique, larticle R. 741-11 du code
de justice administrative relatif la rectification des erreurs matrielles est applicable devant les
chambres disciplinaires.
Pour l'application de cette disposition, les comptences confres au prsident du tribunal
administratif sont exerces par le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance.
Constatation dune erreur par le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance
Lorsque le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance constate que la minute
d'un jugement ou d'une ordonnance est entache d'une erreur ou d'une omission matrielle, il
peut y apporter, par ordonnance rendue dans le dlai d'un mois compter de la notification aux
parties de ce jugement ou de cette ordonnance, les corrections que la raison commande.
La notification de l'ordonnance rectificative rouvre le dlai d'appel contre le jugement ou
l'ordonnance ainsi corrigs.
Constatation dune erreur par une partie
Lorsqu'une partie signale au prsident de la chambre disciplinaire de premire instance l'existence d'une erreur ou d'une omission matrielle entachant un jugement ou une ordonnance, et
lui demande d'user des pouvoirs dfinis ci-dessus (voir 1), cette demande est sans influence sur
le cours du dlai d'appel ouvert contre ce jugement ou cette ordonnance.
Par contre, la notification de l'ordonnance rectificative rouvre le dlai d'appel contre le jugement
ou l'ordonnance ainsi corrigs.
3. Peines disciplinaires (article L. 4124-6 du Code de la sant publique)
Les peines disciplinaires sont les suivantes :
1 l'avertissement ;
2 le blme ;
3 l'interdiction temporaire avec ou sans sursis ou l'interdiction permanente d'exercer
une, plusieurs ou la totalit des fonctions de chirurgien-dentiste, confres ou rtribues
par l'Etat, les dpartements, les communes, les tablissements publics, les tablissements
reconnus d'utilit publique ou des mmes fonctions accomplies en application des lois
sociales ;
4 l'interdiction temporaire d'exercer avec ou sans sursis ; cette interdiction ne pouvant excder
trois annes ;
5 la radiation du tableau de l'ordre.
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Les deux premires de ces peines comportent, en outre, la privation du droit de faire partie du
conseil dpartemental, du conseil rgional ou du conseil interrgional et du conseil national, de
la chambre disciplinaire de premire instance ou de la chambre disciplinaire nationale de
l'ordre pendant une dure de trois ans ; les suivantes, la privation de ce droit titre dfinitif.
Le praticien radi ne peut se faire inscrire un autre tableau de l'ordre.
La dcision qui l'a frapp est porte la connaissance des autres conseils dpartementaux et de la
chambre disciplinaire nationale ds qu'elle est devenue dfinitive.
Les peines et interdictions s'appliquent sur l'ensemble du territoire de la Rpublique.
Si, pour des faits commis dans un dlai de moins de cinq ans compter de la notification d'une
sanction assortie d'un sursis, ds lors que cette sanction est devenue dfinitive, la juridiction prononce l'une des sanctions prvues aux 3 et 4 ci-dessus (interdiction temporaire), elle peut dcider que la sanction, pour la partie assortie du sursis, devient excutoire sans prjudice de l'application de la nouvelle sanction.
Il convient en outre de noter que lorsqu'un chirurgien-dentiste a t condamn par une juridiction pnale pour tout autre fait qu'un crime ou dlit contre la Nation, l'Etat ou la paix publique,
la chambre disciplinaire de premire instance de l'ordre peut prononcer, s'il y a lieu, son gard,
dans les conditions des articles L. 4124-4, L. 4126-1 et L. 4126-2, une des sanctions prvues
l'article L. 4124-6.
En vue d'assurer l'application des dispositions du prcdent alina, l'autorit judiciaire avise
obligatoirement et sans dlai le conseil national de l'ordre de toute condamnation, devenue
dfinitive, de l'un des praticiens mentionns ci-dessus, y compris les condamnations prononces
l'tranger (article L. 4126-6 du Code de la sant publique).
4. Amende pour recours abusif (article R. 741-12 du Code de justice administrative)
En application de larticle R. 4126-31 du Code de la sant publique, larticle R. 741-12 relatif
l'amende pour recours abusif sont applicables devant les chambres disciplinaires.
Ainsi, le juge peut infliger l'auteur d'une requte qu'il estime abusive une amende dont le montant ne peut excder 3000 euros.
NOTIFICATION DE LA DECISION DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE
Point vocabulaire
Lampliation est la copie d'un document dont l'original est conserv par le service. Ce terme s'emploie plus
rarement que le terme copie et concerne surtout les documents rdigs dans une forme solennelle.
1. Formalisme de la notification (article R. 4126-32 du Code de la sant publique)
La lettre de notification qui accompagne l'ampliation de la dcision de la chambre disciplinaire de
premire instance ou de l'ordonnance de son prsident indique :
- le dlai dans lequel l'appel peut tre form ;
- et prcise que celui-ci a un effet suspensif.
Elle indique galement que la dcision conteste doit tre jointe.
2. Moment de la notification (article R. 4126-32 du Code de la sant publique)
La notification est faite le mme jour pour toutes les parties, au dernier domicile connu, par lettre
recommande avec avis de rception ou, le cas chant, par voie de signification par huissier.
3. Personnes auxquelles la dcision doit tre notifie (articles R. 4126-33 R. 4126-6 du Code de la
sant publique)
Principe (article R. 4126-33 du Code de la sant publique)
Les dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance et les ordonnances de son
prsident sont notifies par le greffe :
- au praticien poursuivi et le cas chant son avocat ;
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- l'auteur de la plainte ;
- au conseil dpartemental qui a transmis la plainte ou qui l'a forme ;
- au conseil dpartemental au tableau duquel le praticien est inscrit la date de la notification ;
- au prfet ;
- au procureur de la Rpublique dans ce mme dpartement ;
- au prfet de rgion ;
- au conseil national de l'ordre ;
Cas particuliers
Praticien exerant en plusieurs lieux (article R. 4126-33 du Code de la sant publique) :
Si le praticien exerce en plusieurs lieux, les mmes dcisions et ordonnances sont communiques
aux conseils dpartementaux et autorits dpartementales et rgionales dans le ressort de ces
lieux d'exercice.
Praticien exerant dans un tablissement de sant (article R. 4126-34 du Code de la sant
publique) :
Lorsque le praticien poursuivi exerce dans un tablissement de sant, les dcisions et ordonnances sont notifies au directeur de l'agence rgionale de l'hospitalisation, qui les communique au
directeur de cet tablissement.
Praticien charg de fonctions d'enseignement (article R. 4126-35 du Code de la sant publique) :
Si le praticien, objet d'une des peines d'interdiction d'exercer prvues au 3 et au 4 de l'article
L. 4124-6 ou de la peine de la radiation, est charg de fonctions d'enseignement, les dcisions
et ordonnances sont communiques, ds qu'elles sont devenues dfinitives et excutoires, au
recteur de l'acadmie dans laquelle il enseigne.
Praticien ressortissant d'un Etat membre de la Communaut europenne ou partie l'accord sur
l'Espace conomique europen autre que la France (article R. 4126-36 du Code de la sant
publique) :
Lorsque le praticien mis en cause est ressortissant d'un Etat membre de la Communaut europenne ou partie l'accord sur l'Espace conomique europen autre que la France, la dcision
de la chambre disciplinaire de premire instance est notifie aux autorits comptentes de l'Etat
membre ou partie d'origine et de l'Etat membre ou partie de provenance.
Font galement l'objet de cette notification, les ordonnances prises en application de l'article
R. 4126-5 et fixant une priode d'excution pour une peine d'interdiction d'exercer ou pour la
peine de radiation (article R. 4126-39 du Code de la sant publique).
Praticien franais ou ressortissant de l'un des Etats membres de la Communaut europenne ou
parties l'accord sur l'Espace conomique europen qui, au jour de la notification, s'est tabli
ou a demand son tablissement dans un des Etats membres de la Communaut europenne ou
parties l'accord sur l'Espace conomique europen (article R. 4126-36 du Code de la sant
publique) :
Lorsqu'il s'agit d'un praticien franais ou ressortissant de l'un des Etats membres de la
Communaut europenne ou parties l'accord sur l'Espace conomique europen qui, au jour
de la notification, s'est tabli ou a demand son tablissement dans un des Etats membres de la
Communaut europenne ou parties l'accord sur l'Espace conomique europen, la dcision
est, en outre, notifie l'autorit comptente de l'Etat membre ou partie d'accueil.
Font galement l'objet de cette notification, les ordonnances prises en application de l'article
R. 4126-5 et fixant une priode d'excution pour une peine d'interdiction d'exercer ou pour la
peine de radiation (article R. 4126-39 du Code de la sant publique).
4. Publicit et communication des dcisions
Principe de publicit des dcisions (article R. 4126-37 du Code de la sant publique)
La dcision de la chambre disciplinaire de premire instance est rendue publique par affichage.
Les noms et adresses des parties peuvent tre rendus anonymes par la chambre disciplinaire,
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notamment lorsque ces mentions pourraient porter atteinte au respect de la vie prive ou du
secret mdical.
Il en est de mme dans les copies adresses aux tiers.
Information des conseils dpartementaux (article R. 4126-38 du Code de la sant publique)
Le conseil national de l'ordre informe l'ensemble des conseils dpartementaux, par tout support,
des dcisions rendues par les chambres disciplinaires de premire instance, devenues dfinitives
et excutoires, prononant la peine de l'interdiction d'exercer ou de radiation du tableau.
Font galement l'objet de cette communication, les ordonnances prises en application de
l'article R. 4126-5 et fixant une priode d'excution pour une peine d'interdiction d'exercer ou
pour la peine de radiation (article R. 4126-39 du Code de la sant publique).
Communication des dcisions aux autorits comptentes de tout Etat membre de l'Union
europenne ou partie l'accord sur l'Espace conomique europen (article R. 4126-36 du Code
L'autorit comptente de tout Etat membre de l'Union europenne ou partie l'accord sur
l'Espace conomique europen peut obtenir, sur simple demande, copie d'une dcision d'une
chambre disciplinaire, par tout support y compris par voie lectronique. L'autorit comptente
auteur de la demande est informe du caractre dfinitif ou non de la dcision communique
Font galement l'objet de cette communication, les ordonnances prises en application de
l'article R. 4126-5 et fixant une priode d'excution pour une peine d'interdiction d'exercer ou
pour la peine de radiation (article R. 4126-39 du Code de la sant publique).
Registre des dlibrations (article L. 4124-4 du Code de la sant publique)
La chambre disciplinaire de premire instance tient un registre de ses dlibrations.
5. Caractre dfinitif des dcisions (article R. 4126-40 du Code de la sant publique)
Les dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance et les ordonnances de son prsident
deviennent dfinitives le lendemain de l'expiration du dlai d'appel si aucun appel n'est form.
Lorsqu'un appel est form, la dcision de la chambre disciplinaire de premire instance devient
dfinitive la date de notification au praticien de la dcision de la chambre disciplinaire nationale
ou de l'ordonnance de son prsident rejetant l'appel.
FRAIS ET DEPENS
En application de larticle R. 4126-42 du Code de la sant publique, l'article R. 761-1 du code de
justice administrative est applicable devant les chambres disciplinaires.
1. Dfinition des dpens (article R. 761-1du Code de justice administrative)
Les dpens comprennent les frais d'expertise, d'enqute et de toute autre mesure d'instruction
dont les frais ne sont pas la charge de l'Etat.
2. Charge des dpens (articles R. 761-1du Code de justice administrative, L. 4126-3 et R. 4126-42
du Code de la sant publique)
Les dpens sont mis la charge de toute partie perdante sauf si les circonstances de l'affaire
justifient qu'ils soient partags entre les parties (article L. 4126-3 du Code de la sant publique).
L'Etat peut tre condamn aux dpens.
En cas de dsistement, les dpens peuvent tre mis la charge du plaignant ou du requrant.
3. Recouvrement des dpens (article R. 4126-41 du Code de la sant publique)
Conseils devant procder au recouvrement :
Recouvrement par le conseil rgional ou interrgional de l'ordre :
Les dpens d'une dcision de la chambre disciplinaire de premire instance ou d'une ordonnance
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de son prsident prise en application de l'article R. 4126-5 devenue dfinitive ou rforme par la
chambre disciplinaire nationale sur la charge des dpens sont recouvrs par le conseil rgional ou
interrgional de l'ordre.
Recouvrement par le conseil national :
Les dpens d'une dcision de la chambre disciplinaire nationale sont recouvrs par le conseil
national.
Titre excutoire permettant le recouvrement :
Les dcisions et ordonnances dfinitives de condamnation constituent le titre excutoire de
recouvrement des dpens.
Procdure de recouvrement :
Lorsque, pour recouvrer les dpens, le conseil rgional ou interrgional ou le conseil national
de l'ordre doit mettre en oeuvre les voies d'excution de droit commun, les frais dbourss cet
effet s'ajoutent aux dpens.
Lorsque les dpens sont mis la charge de l'Etat, il est fait application des procdures applicables l'excution des dcisions administratives.
e. Voies de recours
Les dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance peuvent faire lobjet des recours suivants :
- le recours en rectification des er reurs matrielles (voir expos ci-dessus pour ce recours article R. 4126-31 du Code de la sant publique) - la rectification tant le nom donn la
mention modifiant, ajoutant ou annulant un lment rdactionnel du texte de la minute d'une
dcision judiciaire entache d' erreur matrielle ;
- lappel par cette voie de recours, les juges d'appel sont investis du devoir de statuer nouveau,
en fait et en droit, sur l'objet du diffrend qui fait l'objet du jugement rendu en premire instance.
L'appel tend la rformation ou l'annulation de la premire dcision ;
- le recours en rvision qui est une voie de recours extraordinaire et de rtractation par laquelle
on revient devant les juges qui ont dj statu en les priant de modifier leur dcision que lon prtend avoir t rendue par erreur. Ce recours nest possible que dans des cas bien spcifiques et
suppose une dcision passe en force de chose juge.
Les dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance ne peuvent pas faire lobjet dune
opposition (articles L. 4126-4 et R. 4126-51 du Code de la sant publique).
Il convient galement dvoquer le recours contre les ordonnances prises par le prsident de la
chambre disciplinaire de premire instance, en application de larticle R. 4126-5 du Code de la sant
publique.
Le relvement dincapacit doit galement tre voqu, mme sil ne constitue pas vritablement un
recours.
APPEL
En application de larticle L4122-3, cest la chambre disciplinaire nationale qui connat en appel des
dcisions rendues par les chambres disciplinaires de premire instance.
1. Personnes pouvant faire appel des dcisions (article L. 4122-3 du Code de la sant publique)
Peuvent faire appel :
- le professionnel sanctionn ;
- le ministre charg de la sant ;
- le reprsentant de l'Etat dans le dpartement ou dans la rgion ;
- le procureur de la Rpublique ;
- le conseil dpartemental ;
- et le conseil national de l'ordre.
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2. Effet suspensif de lappel (article L. 4122-3 du Code de la sant publique)
L'appel contre les dcisions des chambres disciplinaires de premire instance a un effet suspensif
sauf lorsque la chambre est saisie en application de l'article L. 4113-14 (suspension temporaire du
droit dexercer dcid par le prfet).
3. Dlai dappel (article R. 4126-44 du Code de la sant publique)
Principe
Le dlai d'appel est de trente jours compter de la notification de la dcision.
Cas particuliers
Dfaut de mention, dans la notification de la dcision de la chambre disciplinaire de premire
instance, du dlai d'appel
Le dfaut de mention, dans la notification de la dcision de la chambre disciplinaire de premire
instance, du dlai d'appel de trente jours emporte application du dlai de deux mois.
Notification revenue au greffe avec la mention non rclame
Si la notification est revenue au greffe avec la mention non rclame , l'appel est recevable
dans le dlai de trente jours qui suit la date de prsentation de la lettre recommande.
Notification revenue au greffe avec la mention n'habite pas l'adresse indique
Si la notification est revenue au greffe avec la mention n'habite pas l'adresse indique ,
l'appel est recevable dans le dlai de trente jours qui suit la date du cachet de la poste.
4. Forme de lappel (article R. 4126-45 du Code de la sant publique)
L'appel doit tre dpos ou adress par voie postale au greffe de la chambre disciplinaire nationale.
5. Rception de la requte d'appel par la chambre disciplinaire nationale (article R. 4126-45 du Code
Principe
Ds rception de la requte d'appel, le greffe avertit tous les destinataires de la dcision attaque
de l'enregistrement de l'appel et de son effet suspensif.
Il en avise galement la chambre disciplinaire de premire instance qui lui transmet dans les huit
jours le dossier de l'affaire.
Ordonnance prise en application des dispositions de l'article R. 4126-5 du Code de la sant
publique
Toutefois, si, ds rception de l'appel, le prsident statue par voie d'ordonnance en application
des dispositions de l'article R. 4126-5, les destinataires de la dcision attaque reoivent
notification de cette ordonnance sans avoir tre informs au pralable de l'appel.
Si le caractre suspensif de l'appel a eu un effet sur la priode d'excution de la peine fixe dans
la dcision de premire instance, le prsident fixe, par la mme ordonnance, de nouvelles dates
pour cette excution.
6. Procdure devant la chambre disciplinaire nationale
En application de larticle R. 4126-43 du Code de la sant publique, les rgles de procdure
dfinies aux articles R. 4126-5 R. 4126-42 et exposes ci-dessus sont applicables devant la
chambre disciplinaire nationale.
RECOURS EN REVISION
1. Conditions pour demander une rvision de la dcision (article R. 4126-53 du Code de la sant
publique)
La rvision d'une dcision dfinitive de la chambre disciplinaire de premire instance ou de la
chambre disciplinaire nationale portant interdiction temporaire d'exercer avec ou sans sursis ou
radiation du tableau de l'ordre peut tre demande par le praticien objet de la sanction :
- s'il a t condamn sur pices fausses ou sur le tmoignage crit ou oral d'une personne
poursuivie et condamne postrieurement pour faux tmoignage contre le praticien ;
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- s'il a t condamn faute d'avoir produit une pice dcisive qui tait retenue par la partie
adverse ;
- si, aprs le prononc de la dcision, un fait vient se produire ou se rvler ou lorsque
des pices, inconnues lors des dbats, sont produites, de nature tablir l'innocence de ce
praticien.
2. Procdure (article R. 4126-54 du Code de la sant publique)
Prsentation du recours en rvision
Le recours doit tre prsent devant la chambre qui a rendu la dcision dont la rvision est
demande dans le dlai de deux mois compter du jour o le praticien a eu connaissance de la
cause de rvision qu'il invoque, dans les mmes formes que celles dans lesquelles devait tre
introduite la requte initiale.
Effet du recours en rvision
Ce recours n'a pas d'effet suspensif.
Recevabilit du recours en rvision
Lorsque le recours en rvision est recevable, la chambre dclare la dcision attaque nulle et non
avenue et statue nouveau sur la requte initiale.
Concernant les rgles de procdure, les articles R. 4126-5 4126-54, exposs ci-dessus, sont
applicables.
Recours contre les dcisions statuant sur le recours en rvision
Les dcisions statuant sur le recours en rvision ne sont pas susceptibles d'opposition.
Elles peuvent faire l'objet d'un recours en cassation devant le Conseil d'Etat.
Lorsqu'il a t statu sur un premier recours en rvision, un second recours contre la mme
dcision n'est pas recevable.
RECOURS CONTRE LES ORDONNANCES PRISES PAR LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE
DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE
Larticle R. 4126-5 du Code de la sant publique attribue des pouvoirs spcifiques aux prsidents des
juridictions qui peuvent prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction pralable.
Ainsi, dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le
prsident de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction
pralable :
- rejeter les plaintes ou les requtes manifestement irrecevables, lorsque la juridiction n'est pas tenue
d'inviter leur auteur les rgulariser ou qu'elles n'ont pas t rgularises l'expiration du dlai
imparti par une demande en ce sens.
Le prsident de la chambre disciplinaire nationale peut, par ordonnance motive, sans instruction
pralable :
- rejeter les requtes diriges contre des ordonnances prises par le prsident de la chambre disciplinaire
de premire instance et rappeles ci-dessus ;
- annuler une ordonnance prise en application de larticle R. 4126-5 et expose ci-dessus, condition de rgler l'affaire au fond.
RELEVEMENT DINCAPACITE
En application de larticle L. 4124-8 du Code de la sant publique, aprs qu'un intervalle de trois ans
au moins s'est coul depuis une dcision dfinitive de radiation du tableau, le mdecin, le chirurgiendentiste ou la sage-femme frapp de cette peine peut tre relev de l'incapacit en rsultant par une
dcision de la chambre disciplinaire qui a statu sur l'affaire en premire instance.
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1 III 3 58
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La demande est forme par une requte adresse au prsident du conseil dpartemental de l'ordre
intress. Lorsque la demande a t rejete aprs examen au fond, elle ne peut tre reprsente qu'aprs
un nouveau dlai de trois annes.
f. Dispositions dordre pratique pour le fonctionnement de la chambre disciplinaire de premire instance
Timbre date
Un timbre humide date doit tre appos sans exception sur toutes les pices arrivant au secrtariat,
la date de leur rception.
Registre du courrier
Les lettres reues doivent tre timbres et enregistres chaque jour sur un registre gnral avec un
numro d'ordre au fur et mesure de leur arrive ; ledit numro tant report sur la lettre elle-mme.
Registre des actes de saisine
Il est indispensable galement d'avoir un registre spcial o sont inscrits au fur et mesure de leur
arrive les plaintes, appels ou tous actes qui ont pour objet de saisir la juridiction.
Timbre sec
Le timbre sec dont dispose chaque conseil doit tre appos sur tous les exemplaires des dcisions
afin de les authentifier.
Registre des dlibrations et procs-verbal de sance
Le conseil rgional tient un registre de ses dlibrations, sans aucune page blanche. Chaque page
doit tre numrote et paraphe par le prsident (article L. 4124-4 Code de la sant publique).
Chaque sance y est reporte la suite :
Audience en date du ... sous la prsidence de M..., affaire ... .
Le prsident donne la parole M... (rapporteur).
Sont entendus MM. ... (leur qualit).
Aprs en avoir dlibr, le conseil a rendu la dcision suivante (suit la reproduction intgrale de la
dcision : visas, considrants et autres mentions indiques).
Ce registre doit demeurer au secrtariat du conseil.
A la suite de chaque sance, un procs-verbal est tabli ; il est approuv et sign par les membres de
la chambre. Des procs-verbaux d'interrogatoire ou d'audition doivent tre galement tablis, s'il y a
lieu, et signs par les personnes interroges (article L. 4124-4 Code de la sant publique).
Recueil des dcisions
Il est ncessaire de runir dans un classeur au fur et mesure les originaux des dcisions rendues
par le conseil rgional, revtues de la signature du prsident et de la personne charge du secrtariat
de la sance. Ces dcisions doivent tre numrotes.

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1 III 3 59
Ed. JUIN 2007
C- LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES DE LA CHAMBRE
DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE DU CONSEIL
REGIONAL OU INTERREGIONAL
La section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premire instance du conseil rgional
ou interrgional est la juridiction du contentieux technique de la scurit sociale.
L'article R. 145-16 du code de la scurit sociale dispose que la procdure suivie devant les conseils
rgionaux (les juridictions disciplinaires) est applicable devant les sections des assurances sociales de
ces conseils.
At ten tion
En application de larticle 9 du dcret n 2007-434 du 25 mars 2007, les dispositions du dcret du
26 octobre 1948 susvis demeurent en vigueur en tant qu'elles s'appliquent aux sections des assurances sociales en vertu de l'article R. 145-16 du code de la scurit sociale jusqu' l'entre en vigueur des
dispositions du dcret rformant la procdure devant ces juridictions.
En consquence, la procdure applicable devant les sections des assurances sociales nest, pour linstant,
pas modifie.
Les sections des assurances sociales doivent continuer appliquer les mmes rgles de procdure,
savoir :
- les rgles issues du Code de la scurit sociale ;
- et les rgles issues du dcret n48-1671 qui rgit la procdure devant les juridictions ordinales et
auquel il convient de continuer se reporter.
La section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premire instance du conseil rgional
ou interrgional est comptente pour connatre des plaintes portes l'encontre des :
- chirurgiens-dentistes,
- tudiants pour des fautes qu'ils ont commises l'occasion d'un remplacement (cf. article R. 4127-201
1. Textes applicables
Les principaux textes sont les dispositions du code de la scurit sociale, notamment les articles L. 145-1
L. 145-6, L. 145-8, L. 145-9 et les articles R. 145-5, R. 145-9, R. 145-13 R. 145-29 et R. 752-18-2 et
suivants.
2. Composition
La section des assurances sociales du conseil rgional est institue par l'article L. 145-1 du code de la
scurit sociale.
Dep uis la loi d u 4 mars 200 2, c e texte est ainsi libell :
Les fautes, abus, fraudes et tous faits intressant l'exercice de la profession, relevs l'encontre des
chirurgiens-dentistes l'occasion des soins dispenss aux assurs sociaux, sont soumis en premire instance
une section de la chambre disciplinaire de premire instance des chirurgiens-dentistes dite section des
assurances sociales de la chambre disciplinaire de premire instance et, en appel, une section de la
chambre disciplinaire nationale du conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes, dite section des
assurances sociales du conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes.
Sa composition est prcise aux articles L. 145-6 et R. 145-5 du code de la scurit sociale :
- En qualit de prsident : un membre du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel nomm par le vice-prsident du conseil d'Etat au vu des propositions du
prsident de la cour administrative d'appel dans le ressort duquel se trouve le sige du conseil
rgional ou interrgional. Le cas chant, plusieurs prsidents supplants peuvent tre nomms
dans les mmes conditions ;
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1 III 3 60
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Il convient de noter que la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant lordonnance n 2005-1040
du 26 aot 2005 a supprim lexigence selon laquelle le prsident de la section des assurances
sociales de la chambre disciplinaire de premire instance doit tre en activit.
- Deux assesseurs membres de l'Ordre, choisis par le conseil rgional ou interrgional en son sein ;
Deux assesseurs reprsentant les organismes d'assurance maladie :
le premier - sur proposition du mdecin conseil rgional du rgime gnral de scurit sociale :
parmi les chirurgiens-dentistes conseils titulaires ou, dfaut, parmi les mdecins-conseils
titulaires chargs du contrle mdical dans la rgion,
le second, sur proposition conjointe des services mdicaux comptents dans la rgion,
respectivement, du rgime de protection sociale agricole et du rgime d'assurance maladie des
travailleurs non salaris des professions non agricoles :
parmi les chirurgiens-dentistes-conseils titulaires ou, dfaut, parmi les mdecins-conseils
titulaires chargs du contrle mdical dans ces rgimes.
(A dfaut d'accord entre ces responsables et aprs mise en demeure demeure infructueuse, le
prfet de rgion procde, l'expiration d'un dlai de quinze jours dater de celle-ci, la
dsignation d'office du second reprsentant des organismes d'assurance maladie parmi les
chirurgiens-dentistes ou les mdecins-conseils titulaires d'un des trois rgimes mentionns,
ci-dessus, aprs avis du mdecin conseil rgional du rgime gnral de scurit sociale).
La section des assurances sociales ne comprend pas de membre ayant voix consultative.
En outre, pour chaque assesseur titulaire reprsentant la profession et les organismes d'assurance maladie, cinq assesseurs supplants sont nomms dans les mmes conditions que les assesseurs titulaires
(art. R. 145-9 du code de la scurit sociale).
Le sige et le secrtariat des sections des assurances sociales des conseils rgionaux sont ceux du conseil
rgional (art. R. 145-13 du code de la scurit sociale).
3. Comptence ter ritoriale
L'article R. 145-17 du code de la scurit sociale prcise que la section des assurances sociales
comptente est celle du conseil rgional dans le ressort duquel le praticien exerce principalement sa
pro f e s s i o n l a d a t e d e l a s a i s i n e d e l a s e c t i o n d e s a s s u r a n c e s s o c i a l e s .
4. Saisine
a. Personnes et autorits ayant qualit pour saisir la section des assurances sociales
L'article R. 145-18 du code de la scurit sociale limite la saisine :
- aux services ou organismes d'assurance maladie et autres organismes assureurs :
caisses d'assurance maladie (rgime gnral) ;
caisses de mutualit sociale agricole (rgime agricole) ;
autres organismes assureurs (caisses de scurit sociale minires, caisses de mutualit rgionales rgime des professions non salaries non agricoles - caisse de prvoyance et de retraite S.N.C.F.,
mutuelles prives d'assurance, etc ...) ;
- aux directeurs rgionaux des affaires sanitaires et sociales et aux chefs des services rgionaux de
l'inspection du travail, de l'emploi et de la politique sociale agricoles ou leurs reprsentants ;
- aux mdecins-conseils :
en ce qui concerne le rgime gnral, le mdecin-conseil national, les mdecins conseils
rgionaux et les mdecins-conseils chefs des services du contrle mdical du ressort de chaque
circonscription de caisse primaire d'assurance maladie ;
en ce qui concerne le rgime agricole, le mdecin-conseil national et les mdecins chefs de
service des chelons dpartementaux ou pluri-dpartementaux du contrle mdical ;
en ce qui concerne les autres rgimes, les mdecins-conseils responsables du service du contrle
mdical d'une caisse ou d'un organisme de scurit sociale ;
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- aux syndicats de chirurgiens-dentistes ;
- aux conseils dpartementaux de l'Ordre des chirurgiens-dentistes.
b. Dlais de saisine
Aucune poursuite n'est possible s'il s'est coul plus de trois ans depuis la date du ou des faits
incrimins (art. R. 145-17 du code de la scurit sociale).
Cette forclusion est d'ordre public ; elle doit tre souleve par la section des assurances sociales du
conseil rgional, mme lorsque le praticien poursuivi ne s'en prvaut pas, sous rserve que les pices
verses au dossier permettent de se prononcer sur ce point.
5. Instruction des affaires

a. La procdure
La procdure est non publique.
La procdure est crite et contradictoire (art. R. 145-15 et L. 145-8 du code de la scurit sociale).
Les plaintes et les mmoires produits sont dposs au secrtariat de la section des assurances sociales
du conseil comptent et doivent tre accompagns de copies certifies conformes par le demandeur en
nombre gal celui des autres parties en cause, augment de deux.
Lorsque le nombre des copies n'est pas gal celui des parties, le demandeur en est averti par le
secrtariat qui lui fait connatre, par lettre recommande avec demande d'avis de rception, que, si les
productions complmentaires ne sont pas produites dans le dlai de quinze jours compter de la date
de rception de cet avertissement, la plainte sera rejete comme irrecevable.
En cas de ncessit, le prsident de la formation de jugement pourra exiger des parties intresses la
production des copies supplmentaires, sous la sanction prvue l'alina prcdent.
Lorsque les parties joignent des pices l'appui de leurs plaintes ou de leurs mmoires, ces pices sont
accompagnes de copies qu'elles certifient conformes, en nombre gal celui des autres parties
augment de deux. Toutefois, lorsque le nombre, le volume ou les caractristiques des pices font
obstacle la production de copies, les autres parties ou leurs mandataires en prennent connaissance au
secrtariat et peuvent en prendre copie leurs frais.
Les plaintes sont inscrites, leur arrive, sur le registre d'ordre qui est tenu par la secrtaire. Elles sont
en outre marques, ainsi que les pices qui y sont jointes, d'un timbre indiquant la date de leur arrive.
Les copies des plaintes et des mmoires produits sont communiques, ainsi que les pices jointes, sous
rserve des dispositions ci-dessus nonces, par lettre recommande avec demande d'avis de rception,
aux parties intresses. Celles-ci sont invites, s'il y a lieu, produire mmoire ou observations en
dfense dans le dlai fix par le prsident de la formation de jugement.
M m e s i l a j u r i d i c t i o n s e t r ou ve d p our v u e d e p r s i d e n t d e s e c t i o n , t o u t e p l a i n t e d o i t t r e
obligatoirement communique par le secrtariat de la section. Toutefois, les par ties intresses
s e r o n t a v i s e s q u e l ' a f f a i r e ne p ou r r a t r e i n s c r i t e u n r l e q u ' l a d s i g n a t i o n d ' u n n o u v e a u
prsident.
Le prsident de la section des assurances sociales du conseil rgional dsigne pour chaque affaire un
rapporteur parmi les membres de la section.
b. Consultation du dossier
Ont droit de prendre connaissance du dossier pendant le dlai lgal et de recevoir une convocation
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mentionnant cette possibilit :
- le praticien poursuivi,
- l'organisme plaignant et son reprsentant ou son dfenseur,
- le mdecin-conseil plaignant et son reprsentant ou son dfenseur.
c. Dlais pour statuer et convocations
Dlais pour statuer
Si la section n'a pas statu dans le dlai d'un an compter de la rception de la plainte, elle peut tre
dessaisie et l'affaire porte devant la section des assurances sociales du conseil national par les requrants (art. R. 145-23 du code de la scurit sociale).
Le point de dpart du dlai d'un an ainsi prvu est report, le cas chant, la date de rception de
la confirmation de la plainte lorsque celle-ci a d'abord t forme titre conservatoire, dans l'attente
des propositions de la commission prvue l'article L. 162-35.
Convocations et reprsentation l'audience
En application des articles R. 145-18 et R. 145-20 du code de la scurit sociale, il y a lieu de
convoquer les parties intresses.
On entend par parties intresses :
- le chirurgien-dentiste mis en cause et son avocat, si ce dernier est connu la date o sont
envoyes les convocations ;
- la personne ou l'organisme plaignant : service ou caisse de scurit sociale, direction rgionale
des affaires sanitaires et sociales ou chef du service rgional de l'inspection du travail, de
l'emploi et de la politique sociale agricoles, syndicat professionnel de praticiens, conseil
dpartemental plaignant, mdecin-conseil.
Les chirurgiens-dentistes intresss peuvent se faire assister ou reprsenter l'audience par un
chirurgien-dentiste inscrit au Tableau de l'Ordre ou par un avocat inscrit un barreau.
Les organismes de scurit sociale peuvent se faire reprsenter soit par un chirurgien-dentiste conseil
des caisses d'assurance maladie des travailleurs salaris ou des rgimes agricoles de protection
sociale, obligatoirement inscrit au Tableau, soit par un de leurs administrateurs ou par leur reprsentant lgal, soit par un avocat inscrit un barreau.
Le directeur rgional des affaires sanitaires et sociales et le chef du service rgional de l'inspection du
travail, de l'emploi et de la politique sociale agricoles peuvent se faire reprsenter par un fonctionnaire dsign par eux.
Les syndicats de praticiens peuvent tre reprsents soit par un membre de la profession muni d'un
mandat rgulier, soit par l'un de leurs administrateurs ou par leur reprsentant lgal, soit par un avocat inscrit un barreau.
Le conseil dpartemental peut tre reprsent soit par un de ses membres, soit par un avocat inscrit
un barreau.
Les mdecins-conseils plaignants peuvent se faire reprsenter par un chirurgien-dentiste conseil de
caisse ou par un avocat inscrit au barreau.
6. Possibilit pour le prsident de statuer par voie dor donnance
Le prsident de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de premire instance des
chirurgiens-dentistes peut, par ordonnance, donner acte des dsistements, rejeter une requte ne relevant manifestement pas de la comptence de sa juridiction, statuer sur les requtes qui ne prsentent
plus juger de questions autres que la condamnation prvue l'article L. 761-1 du code de justice
administrative, la charge des dpens ou la fixation des dates d'excution des sanctions mentionnes
l'article L. 145-2 du prsent code, constater qu'il n'y a pas lieu de statuer sur une requte et rejeter les
conclusions entaches d'une irrecevabilit manifeste non susceptible d'tre couverte en cours d'instance.
7. Laudience
La section des assurances sociales du conseil rgional doit toujours siger au complet. En cas d'empchement de titulaires, il faut faire appel leurs supplants (art. R. 145-14 du code de la scurit sociale).

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1 III 3 63
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8. La dcision
a. Les sanctions
La section des assurances sociales du conseil rgional ne peut prononcer que les peines prvues par la
loi (art. L. 145-2 et R. 145-26 du code de la scurit sociale) :
1 - l'avertissement (cette sanction ne peut tre assortie d'une publication),
2 - le blme avec ou sans publication ;
3 - l'interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, du droit de donner des soins aux
assurs sociaux ;
4 - dans le cas d'abus d'honoraires, le remboursement par le chirurgien-dentiste l'assur du trop
peru et le reversement par le chirurgien-dentiste aux organismes de scurit sociale du trop
rembours.
La sanction du blme avec publication ainsi que les deux dernires sanctions (3 et 4) ci-dessus
numres font ou peuvent faire l'objet d'une publication. Les conditions dans lesquelles a lieu la publication sont dtermines par la juridiction qui pourra en dfinir les modalits d'application.
Si, pour des faits commis dans un dlai de cinq ans compter de la notification au praticien d'une
sanction assortie du sursis et devenue dfinitive, la juridiction prononce la sanction mentionne au 3,
elle peut dcider que la sanction pour la partie assortie du sursis devient excutoire sans prjudice de
l'application de la nouvelle sanction.
Est considre comme non avenue une sanction, pour la partie assortie du sursis, lorsque le praticien
sanctionn n'aura commis aucune nouvelle faute suivie d'une sanction dans le dlai fix l'alina
prcdent.
Les sanctions prvues au prsent article ne sont pas cumulables avec les peines prvues l'article du
code de la sant publique lorsqu'elles ont t prononces l'occasion des mmes faits. Si les juridictions
comptentes prononcent des sanctions diffrentes, la sanction la plus forte peut tre seule mise
excution.
b. Frais dinst ance
L'article R. 145-28 du code de la scurit sociale pose le principe de la rpartition des frais entre les
parties :
- si la plainte est intgralement rejete, le plaignant doit supporter la totalit des frais ;
- si la plainte est intgralement admise, c'est le praticien sanctionn qui supportera la totalit des frais ;
- si la plainte n'est que partiellement admise, il appartient la section des assurances sociales du
conseil rgional d'apprcier le montant de la quote-part laisser la charge de chacune des parties.
En cas d'expertise demande par l'une des parties ou par la section des assurances sociales, cette
section devra, en fonction de la dcision, faire une bonne application des dispositions de l'article
R. 145-28 ci-dessus rappel et apprcier le montant de la quote-part des frais rsultant de cette
expertise laisser la charge de l'une ou de chacune des parties.
c. Notification de la dcision
En application de l'article R. 145-24 du code de la scurit sociale, dans la quinzaine du prononc, la
section des assurances sociales du conseil rgional notifie la dcision, par lettre recommande avec
demande d'avis de rception :
- au praticien intress ;
- au plaignant (organisme assureur, mdecin-conseil, syndicat professionnel ou conseil dpartemental ...) ;
- au directeur rgional des affaires sanitaires et sociales ;
- au chef du service rgional de l'inspection du travail, de l'emploi et de la politique sociale agricoles ;
- au ministre charg de la scurit sociale ;
- au ministre charg de l'agriculture ;
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1 III 3 64
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- au conseil dpartemental dont relve le praticien poursuivi, mme s'il n'est pas plaignant,
- au conseil national de l'Ordre.
La notification doit prciser le dlai dans lequel l'appel peut tre forms.
d. Prcisions sur les autres frais
Un article du code de la scurit sociale (L. 133-4) autorise les organismes d'assurance maladie
rcuprer, dans certaines conditions, sur le professionnel de sant, auteur de l'infraction, le montant des
prestations indues.
Si le praticien est priv du droit de donner des soins aux assurs sociaux et soigne nanmoins ceux-ci
pendant cette priode, il est tenu de rembourser la caisse le montant de toutes les prestations que
celle-ci a t amene payer l'assur social du fait des soins qu'il a donns ou des ordonnances qu'il
a prescrites (article L. 145-3 du code de la scurit sociale). Dans ce cas, le service du contentieux de
la caisse, sur le plan local, ou le service des relations avec les professions de sant intervient directement
auprs du praticien concern.
9. Voies de recours
Les autorits et personnes habilites relever appel des dcisions de la section des assurances sociales
du conseil rgional sont numres aux articles R. 145-21 et R. 145-22 du code de la scurit sociale.
Un conseil dpartemental ne peut relever appel d'une dcision de la section des assurances sociales du
conseil rgional que s'il est lui-mme plaignant.
L'appel doit tre adress au secrtariat de la section des assurances sociales du conseil national dans les
trente jours de la notification de la dcision.
La section des assurances sociales du conseil national avise le prsident du conseil rgional dont la
dcision est attaque. Ce dernier envoie toutes les pices originales du dossier (notamment les radiographies) la section des assurances sociales du conseil national.
En cas d'appel, aucune pice ne peut tre rendue au praticien ou l'organisme plaignant (moulages,
radiographies ...).
Les sanctions prvues au 1 et au 2 de l'article L. 145-2 entranent la privation du droit de faire partie
du conseil dpartemental, du conseil rgional ou du conseil national de l'Ordre pendant une dure de
trois ans. La sanction prvue au 3 du mme article, qu'elle soit ou non assortie du sursis, ainsi que la
sanction prvue au 4 de cet article, entranent la privation de ce droit titre dfinitif.
La dcision de sursis est sans effet sur les incapacits prvues l'alina qui prcde.
Aprs qu'un intervalle de trois ans se sera coul depuis une dcision dfinitive d'interdiction
permanente du droit de donner des soins aux assurs sociaux, le praticien frapp de cette sanction
pourra tre relev de l'incapacit en rsultant par une dcision de la section des assurances sociales du
conseil rgional qui a prononc la sanction.
Lorsque la demande aura t rejete aprs examen au fond, elle ne pourra tre reprsente qu'aprs un
nouveau dlai de trois annes (article L. 145-2-1).

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1 III 3 65
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LE CONSEIL NATIONAL - LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE ET LA

SECTION DES ASSURANCES SOCIALES DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
TITRE VI
LE CONSEIL NATIONAL
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE ET
LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES DE
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
A-
B-
LE CONSEIL NATIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 4

1. Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 4
2. Elections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 4
3. Attributions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 7
4. Fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 9
5. La procdure administrative ordinale . . . . . . . . 1 III 4 14
LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE . . 1 III 4 19
1. Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 19
2. Election des assesseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 21
3. Attributions, fonctionnement et procdure . . . . 1 III 4 23
C-

DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
DU CONSEIL NATIONAL . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 28
1. Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 28
2. Attributions et rle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 28
D- LAMNISTIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 31
1. Faits amnistis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 31
2. Comment joue l'amnistie ? . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 31
3. Les frais d'instance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 32
4. Effets de l'amnistie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 32
5. Amnistie par dcret du prsident
de la Rpublique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 III 4 33

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1 III 4 1
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1 III 4 2
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Le conseil national de lOrdre est charg, confor mment lar ticle L. 4122-1 du Code de la sant
p u b l i q u e , d e v e i l l e r a u m a i n t i e n d e s p r i n c i p e s d o n t o l o g i q u e s e t d ' a s s u re r l a d f e n s e d e l ' h o n n e u r e t
d e l ' i n d p e n d a n c e d e l a p ro f e s s i o n :
Le conseil national de l'Ordre remplit sur le plan national la mission dfinie l'article L.4122-1. Il veille
notamment l'observation, par tous les membres de l'Ordre, des devoirs professionnels et des rgles dictes
par le code de dontologie prvu l'art. L. 4127-1. Il tudie les questions ou projets qui lui sont soumis par
le ministre charg de la sant.
Il peut, devant toutes les juridictions, exercer tous les droits rservs la partie civile relativement aux faits
portant un prjudice direct ou indirect lintrt collectif de la profession, y compris en cas de menaces ou
de violences commises en raison de lappartenance la profession .
Et confor m m e n t l ' a r t i cl e L . 41 21- 2, r ap pe l ci - d e s s us :
L'Ordre veille au maintien des principes de moralit, de probit, de comptence et de dvouement indispensables l'exercice de l'art dentaire et l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels,
ainsi que des rgles dictes par le code de dontologie prvu l'article L. 4127-1.
Il assure la dfense de l'honneur et de l'indpendance de la profession dentaire.
Il peut organiser toutes uvres d'entraide et de retraite au bnfice de ses membres et de leurs ayants droit.
Il accomplit sa mission par l'intermdiaire des conseils dpartementaux, des conseils rgionaux et du conseil
national de l'Ordre .
AVERTISSEMENT
Lun des principaux objectifs de cette rforme tait la sparation de leurs fonctions administrative, dun
ct, et judiciaire, de lautre.
Cet objectif se traduit par une modification de lorganisation du Conseil national, notamment par la
cration dune chambre disciplinaire nationale qui se substituera la section disciplinaire du Conseil
national.
Trois dcrets, publis au Journal officiel, permettent la mise en place effective de ces nouvelles
instances. Il sagit :
du dcret n 2006-269 du 7 mars 2006 relatif la composition et aux modalits d'lection
chambres disciplinaires et modifiant le code de la sant publique ;
du dcret n 2007-434 du 25 mars 2007 relatif au fonctionnement et la procdure disciplinaire
des conseils de l'ordre des mdecins, des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes, des pharmaciens, des masseurs-kinsithrapeutes et des pdicures-podologues ;
du dcret n 2007-552 du 13 avril 2007 relatif la composition, aux modalits d'lection et au
fonctionnement des conseils de l'ordre des infirmiers et la procdure disciplinaire applicable aux
infirmiers larticle 3 de ce texte concernant les chirurgiens-dentistes.
Atte nti on :
Le dcret n 48-1671 du 26 octobre 1948 relatif au fonctionnement des conseils de lordre des
mdecins, des chirurgiens-dentistes et des sages-femmes et de la section disciplinaire du conseil national
de lordre des mdecins continue rgir la procdure devant les sections des assurances sociales.

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A- LE CONSEIL NATIONAL
1. Composition
Le con seil n ation a l est comp os, au x ter me s d e l'a r ticle L. 4142-1 du Code de la sa nt publique, de :
dix-neuf membres, savoir :
1 Un membre pour chacun des onze secteurs que dtermine un arrt du ministre charg de la sant sur la
base du ressort territorial des conseils rgionaux mtropolitains ;
2 Deux membres reprsentant, l'un, les chirurgiens-dentistes exerant la Guadeloupe, en Guyane et la
Martinique et, l'autre, les chirurgiens-dentistes exerant la Runion et Mayotte ;
3 a) Trois membres supplmentaires pour le ressort territorial du Conseil rgional Ile-de-France ; ces trois
membres sont rpartis entre les dpartements de cette rgion par un arrt du ministre charg de la sant ;
b) Un membre supplmentaire pour chacune des trois rgions suivantes :
- Rhne-Alpes ;
- Midi-Pyrnes-Languedoc-Roussillon ;
- Provence-Alpes-Cte d'Azur-Corse.
Les membres du conseil national sont lus pour six ans par les conseils dpartementaux et sont renouvelables
tous les deux ans par deux fractions de six membres et une troisime fraction de sept membres.
Le conseil national lit son prsident et son bureau tous les deux ans.
Le prsident et les conseillers sont rligibles .
Les onze secteurs, viss au 1 de ce texte et fixs par un arrt du ministre de la sant publique du
2 mars 1973, sont les suivants :
1 er s e c t e u r :
Rgion parisienne
2me secteur : Nord - Picardie - Haute-Normandie
3me secteur : Basse-Normandie - Bretagne
4me secteur : Champagne - Lorraine - Alsace
5me secteur : Franche-Comt - Bourgogne
6me secteur : Pays de la Loire - Centre
7me secteur : Rhne-Alpes
8me secteur : Aquitaine
9me secteur : Midi-Pyrnes
10me secteur : Provence - Cte dAzur - Corse
11me secteur : Poitou-Charentes - Limousin - Auvergne
En appl ic ation de l 'ar t i c l e L . 4 1 2 2 - 1 - 1 d u C o d e d e l a s a n t p u b l i q u e :
Le conseil national est assist par un membre du Conseil d'Etat ayant au moins le rang de conseiller d'Etat
et avec voix dlibrative, nomm par le ministre de la justice ; un ou plusieurs supplants sont dsigns dans
les mmes conditions.
Les dlibrations du conseil national ne sont pas publiques.
Tous ces membres ont voix dlibrative .
En outre, sont adjoints au Conseil national de l'ordre, avec voix consultative, un reprsentant du ministre
charg de l'enseignement suprieur, un reprsentant du ministre charg de la sant et un reprsentant du
ministre charg de la scurit sociale (article R. 4142-1 du Code de la sant publique).
Le sige du conseil national est Paris 16me, 22 rue Emile Mnier. Il peut tre transfr en tout autre
lieu, compte tenu des circonstances, sur dcision du conseil national.
2. Elections
En application de larticle R. 4125-3 du Code de la sant publique, les conseillers ordinaux sont lus
pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans.
renouveler leur sige.
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Dans l'intervalle, entre le jour de la proclamation des rsultats et la premire sance du conseil qui suit
le renouvellement par tiers, au cours de laquelle il doit tre procd l'lection du nouveau bureau, le
bureau en place assure le suivi des affaires courantes.
a. Praticiens lecteurs et praticiens ligibles au Conseil national
1. Praticiens lecteurs au Conseil national
Il rsulte de l'article L. 4142-1 du Code de la sant publique que les membres du conseil national
sont lus () par les conseils dpartementaux .
2. Praticiens ligibles au Conseil national
En application des articles L. 4123-5 du Code de la sant publique et L. 145-2-1 du Code de la
scurit sociale sont seuls ligibles les praticiens de nationalit franaise ou ressortissants de lun
des Etats membres de la Communaut europenne ou dun autre Etat partie laccord sur lEspace
conomique europen qui sont inscrits lOrdre depuis au moins 3 ans, lexclusion de ceux qui
ont t lobjet de sanctions disciplinaires conformment larticle L. 4124-6 du Code de la sant
publique et larticle L. 145-2 du Code de la scurit sociale, compte tenu de lapplication des
lois damnistie.
Le candidat doit tre jour de sa cotisation ordinale.
Les conseillers sortants sont rligibles (article R. 4125-1 du Code de la sant publique).
La procdure lectorale est rglemente aux articles R. 4122-1 et suivants du Code de la sant publique.
Il convient de noter que la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 prvoit la future intronisation du vote
lectronique pour les lections ordinales, selon des modalits qui seront fixes par dcret pris aprs avis
de la Commission nationale de linformatique et des liberts (modification de larticle L. 4123-4 du
Annonce de la date des lections deux mois lavance (article R. 4122-1 du Code de la sant
publique)
La date des lections au Conseil national de l'ordre est annonce deux mois l'avance par les soins
du conseil national.
Dclaration de candidature 30 jours au moins avant le jour de llection (article R. 4122-1 du
Code de la sant publique)
Trente jours au moins avant le jour de l'lection, les candidats font connatre, par lettre recommande
avec demande d'avis de rception, leur candidature accompagne le cas chant d'une profession de
foi rdige dans les formes dfinies l'article R. 4123-2-4 au prsident du conseil national.
Les candidats ont donc la possibilit de rdiger l'attention des lecteurs une profession de foi qui
est jointe l'envoi des documents lectoraux. Celle-ci, rdige en franais sur une page qui ne peut
dpasser le format de 210 x 297 mm en noir et blanc, ne peut tre consacre qu' la prsentation du
candidat au nom duquel elle est diffuse et des questions entrant dans le champ de comptence
de l'ordre en application de l'article L. 4121-2 (voir ci-dessus).
Le dernier jour de rception des candidatures, l'heure de fermeture des bureaux est fixe seize
heures. Si ce jour est un samedi, un dimanche, un jour fri ou chm, la rception des dclarations
de candidature est close le jour ouvrable prcdent seize heures (article R. 4125-1 du Code de la
sant publique).
Le prsident du conseil national transmet chaque conseil dpartemental intress les noms,
prnoms et adresses des candidats.
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Oprations de vote (article R. 4122-2 du Code de la sant publique)
Le vote a lieu par correspondance.
Envoi du matriel de vote :
Le prsident du conseil national envoie quinze jours au moins avant la date de l'lection :
- La liste des candidats, imprime par ordre alphabtique sur papier blanc, indiquant leur adresse,
leur date de naissance et, le cas chant, leur qualification et leurs fonctions dans les organismes
professionnels. Cette liste peut servir de bulletin de vote. Dans ce cas, llecteur doit imprativement COCHER sur cette liste le nom des candidats quil entend lire, sans rayer le nom des
autres candidats.
- Les professions de foi rdiges, le cas chant, par les candidats l'attention des lecteurs.
- Le rappel des modalits de vote.
- Une enveloppe opaque destine contenir le bulletin de vote. Cette enveloppe ne doit porter,
peine de nullit, aucun signe ni signature.
- Une seconde enveloppe opaque l'adresse du conseil national que le candidat devra complter
(nom, prnoms, adresse) et revtir au dos, obligatoirement, de sa signature manuscrite
(conformment l'article R. 4123-5 du Code de la sant publique).
Cette dernire enveloppe est destine recevoir la premire enveloppe cachete contenant le
bulletin de vote.
Votes par correspondance
Le bulletin de vote ne peut pas comporter, peine de nullit, un nombre de noms suprieur au
nombre de postes de titulaires ou de supplants pourvoir ni de signe de reconnaissance. Sous ces
rserves, l'lecteur peut voter sur papier libre.
candidats qu'il entend lire, sans rayer le nom des autres candidats.
L'enveloppe contenant le bulletin de vote et sur laquelle le votant ne porte aucune inscription est
place, ferme, dans la deuxime enveloppe sur laquelle sont mentionns les nom, prnoms et
adresse du votant. Cette enveloppe est obligatoirement revtue de la signature manuscrite du votant.
Les votes par correspondance sont adresss obligatoirement au sige du conseil national. Ils y sont
conservs dans une bote, scelle en prsence du bureau du conseil. Les nom, prnoms ainsi que
l'adresse du votant par correspondance sont enregistrs par ordre d'arrive.
Le scrutin prend fin le jour de l'lection dix-huit heures. Aucun vote ne peut tre reu aprs la
dclaration de clture.
Les votes parvenus aprs l'ouverture du scrutin n'entrent pas en compte dans le dpouillement
Dpouillement (article R. 4122-3 du Code de la sant publique)
Le dpouillement a lieu sans dsemparer le jour de l'lection, au sige du conseil national, en sance
publique, sous la surveillance du bureau de vote dsign par le prsident du conseil national sur
proposition du bureau de ce conseil.
Procs-verbal de llection (article R. 4122-4 du Code de la sant publique)
Un procs-verbal de l'lection est dress aussitt et sign des membres du bureau de vote, prvu
l'article R. 4122-3.
Copie en est adresse immdiatement :
- aux conseils dpartementaux intresss ;
Le rsultat des lections est publi dans le premier bulletin de l'ordre national qui parat aprs le
scrutin.
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Voies de recours
Les lections aux conseils peuvent tre dfres au tribunal administratif par les professionnels ayant
droit de vote et par le reprsentant de l'Etat dans le dpartement, dans des conditions fixes par
dcret en Conseil d'Etat (article L. 4125-5 du Code de la sant publique).
Le dlai de recours contre les lections aux conseils est de quinze jours. Ce dlai court, pour les
praticiens, compter du jour de l'lection et, pour les prfets ou le ministre charg de la sant,
compter du jour de rception de la notification du procs-verbal de l'lection (article R. 4125-7 du
mme Code).
c. Election sur la totalit des conseillers (ar ticle R. 4125-6 du Code de la sant publique) :
En cas d'lection ayant port sur la totalit des membres du conseil, afin de permettre un renouvellement
ultrieur par tiers, un tirage au sort est effectu lors de la premire sance du conseil suivant cette lection pour dterminer ceux des membres du conseil dont le mandat vient expiration respectivement au
terme d'une dure de deux, quatre ou six ans.
3. Attributions
La mission du Conseil national est dfinie larticle L. 4122-1 du Code de la sant publique.
Ainsi, le conseil national de l'ordre remplit sur le plan national la mission gnrale dfinie l'article
L. 4121-2.
Il veille notamment l'observation, par tous les membres de l'ordre, des devoirs professionnels et des
rgles dictes par le code de dontologie.
Il tudie les questions ou projets qui lui sont soumis par le ministre charg de la sant.
Il peut, devant toutes les juridictions, exercer tous les droits rservs la partie civile relativement aux
faits portant un prjudice direct ou indirect l'intrt collectif de la profession, y compris en cas de
menaces ou de violences commises en raison de l'appartenance l'une de ces professions.
Pour mener bien sa mission, le conseil national dispose de nombreuses attributions, notamment :
a. En matire rglementaire :
Comme indiqu ci-dessus, le conseil national tudie les questions ou projets qui lui sont soumis par le
ministre charg de la sant (article L. 4122-1 du Code de la sant publique) et peut soumettre aux
pouvoirs publics toutes suggestions et propositions susceptibles de faire progresser lart dentaire et son
exercice au regard des besoins de la sant publique et des principes dontologiques.
Il prpare et modifie le code de dontologie qui est ensuite soumis au conseil d'Etat puis dict, par le
Ministre de la sant, sous la forme dun dcret en Conseil dEtat (article L. 4127-1 du Code de la Sant
publique).
Suite lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005, le conseil national fixe le montant de la cotisation
verse chaque ordre par toute personne inscrite au tableau, qu'elle soit physique ou morale (article
Depuis 2007, les socits dexercice libral (SEL) et les socits civiles professionnelles (SCP) sont donc
redevables pour lanne 2007 dune cotisation ordinale.
Il rsulte de larticle L. 4122-2 prcit que cest linscription au tableau de lordre qui fonde le versement
de la cotisation ordinale.
Chaque personne inscrite au tableau est redevable de la cotisation ce qui est le cas des SEL et des SCP.
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Le Conseil national dtermine galement les quotits de cette cotisation qui seront attribues chaque
conseil dpartemental, chaque conseil rgional ou interrgional et au conseil national, en prcisant la
part consacre au fonctionnement des chambres disciplinaires places auprs de ces instances (article
La part de cotisation prvue pour le fonctionnement des conseils rgionaux est verse par les conseils
dpartementaux au Conseil national de l'ordre, lequel constitue un fonds commun, gr par lui, et
assure la rpartition des sommes perues entre les conseils rgionaux de l'ordre proportionnellement
l'importance des affaires prsentes devant ces conseils.
Le conseil a galement pour mission dtablir les contrats type et contrle leur respect, ainsi que
lapplication des rgles dontologiques au contrat conclu entre les chirurgiens-dentistes, conformment
aux articles L. 4113-9, R. 4127-247, R. 4127-248, R. 4127-248 et R. 4127-279 du Code de la sant
publique.
b . E n m a t i re a d m i n i s t r a t i v e :
Le conseil assure la tenue et la garde du tableau gnral des chirurgiens-dentistes habilits exercer leur
art.
Il statue aprs avis du conseil dpartemental sur les drogations l'article R. 4127-272 du Code de la
sant publique.
Il statue galement, au second degr, sur les dcisions administratives des conseils dpartementaux (par
exemple : sur les dcisions prises en application des articles R. 4127-270 et R. 4127-278 du Code de
la sant publique).
Le conseil statue galement en appel sur les dcisions de qualification en orthopdie dento-faciale.
Le conseil statue galement en appel :
- sur les dcisions rendues en matire dinscription au tableau par les conseils rgionaux ;
- et sur les dcisions rendues en matire de suspension temporaire du droit dexercer (articles
R. 4124-3 et suivants du Code de la sant publique).
La procdure administrative est dtaille au point 5 ci-dessous.
c. En matire pnale :
Le conseil autorise le prsident ester en justice au nom de lOrdre.
d. A lgard des conseils dpar tementaux:
Le conseil national, conformment larticle L. 4122-2 du Code de la sant publique surveille la
gestion des conseils dpartementaux, lesquels doivent notamment l'informer pralablement de la
cration et lui rendre compte de la gestion de tous les organismes dpendant de ces conseils .
Il verse aux conseils dpartementaux une somme destine assurer une harmonisation de leurs
charges sur le plan national (article L. 4122-2 du Code de la sant publique) (prquation).
Il peut galement donner des instructions aux conseils dpartementaux, pour le bon fonctionnement
desdits conseils et pour lapplication des textes avec leur interprtation (article L. 4123-1 du Code de
la sant publique).
e. A lgard des conseils rgionaux ou interrgionaux :
Le conseil national, conformment larticle L. 4122-2 du Code de la sant publique surveille la
gestion des conseils rgionaux ou interrgionaux, lesquels doivent notamment l'informer pralablement
de la cration et lui rendre compte de la gestion de tous les organismes dpendant de ces conseils .
Il verse aux conseils rgionaux ou interrgionaux une somme destine assurer une harmonisation de
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leurs charges sur le plan national (article L. 4122-2 du Code de la sant publique). La part de cotisation prvue pour le fonctionnement des conseils rgionaux est verse par les conseils dpartementaux
au Conseil national de l'ordre, lequel constitue un fonds commun, gr par lui, et assure la rpartition
des sommes perues entre les conseils rgionaux de l'ordre proportionnellement l'importance des
affaires prsentes devant ces conseils.
Il peut galement donner des instructions aux conseils rgionaux ou interrgionaux, pour le bon fonctionnement desdits conseils et pour lapplication des textes avec leur interprtation (article L. 4124-11
En outre, la loi n 2007-127 du 30 janvier 2007 ratifiant lordonnance n 2005-1040 du 26 aot 2005
prvoit la participation des conseillers nationaux avec voix consultative aux dlibrations du
conseil rgional ou interrgional dont ils sont issus, lexception des dlibrations portant sur les
dcisions rendues en matire dinscription ou en matire de suspension temporaire du droit
d'exercer (modification de larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique). Hormis ces deux
exceptions, les conseils rgionaux doivent donc convoquer leur(s) conseiller(s) national(aux) leurs
runions.
f. La gestion des biens de lOrdre :
Le conseil national gre les biens de l'ordre et peut crer ou subventionner des uvres intressant la
profession mdicale ainsi que des uvres d'entraide.
4. Fonctionnement et rglement intrieur

Le fonctionnement du Conseil national est dtermin par son rglement intrieur arrt en session. (voir
annexe)
a. Les sessions du conseil national :
Le conseil national se runit au moins quatre fois par an, en session plnire et chaque fois qu'il est
convoqu par le prsident, soit sur sa propre initiative, soit la demande du bureau, soit la demande
de la majorit des membres du conseil.
Il dlibre sur toutes les questions qui sont portes lordre du jour de ses runions par dcision
du bureau et en cas durgence sur linitiative du prsident ou de tout membre du conseil avec
lapprobation du prsident.
Les dcisions du conseil sont prises la majorit des voix et exprimes sous la seule forme adopte
ou rejete . En cas de partage, la voix du prsident est prpondrante.
Si un membre du Conseil national demande le vote bulletin secret, celui-ci est de droit.
Il est tabli un procs verbal de chacune des runions du conseil national. Aprs adoption, ils sont
archivs.
Les dlibrations du conseil ont un caractre confidentiel. Le conseil national peut dcider de la
publication de ses dcisions ou avis.
b. Les lectio ns au sein du Conseil nati onal :
Aprs chaque renouvellement biennal, le conseil national procde l'lection :
- du prsident ;
- des membres du bureau ;
- des membres de la chambre disciplinaire nationale et de la section des assurances sociales ;
- des membres des commissions ;
- de ses reprsentants aux commissions externes.
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c. Le bureau :
Dans lintervalle des sessions du conseil national, lOrdre est administr et gr par un bureau, lu par
le conseil national.
Il est compos :
- d'un prsident,
- de trois vice-prsidents,
- de deux secrtaires gnraux,
- d'un trsorier,
- et d'un trsorier adjoint.
1. Election des membres du bureau
Pour les lections des membres du bureau, sont lecteurs les membres titulaires prsents (article
Le Prsident est lu la majorit absolue au premier tour, la majorit relative au tour suivant.
En cas de partage des voix, il est lu au bnfice de l'ge.
L'lection des autres membres du Bureau se fait la majorit relative au premier tour. En cas de
partage des voix, un deuxime tour a lieu. S'il y a encore partage des voix, le membre du Bureau
est lu au bnfice de l'ge.
Aprs les lections biennales du conseil national, et en attendant l'lection du nouveau Bureau, le
Bureau en fonction expdie les affaires courantes.
2. Attributions
Le Bureau examine les affaires courantes.
Il tablit l'ordre du jour des sances du conseil national.
Le bureau prpare et tablit lordre du jour des sessions.
Agissant par dlgation du conseil national, il prend, en cas d'urgence, les mesures qui viendraient
s'imposer, puis les fait ratifier par le conseil.
3. Dlibrations
Les dcisions du bureau sont prises la majorit des voix et exprimes sous la seule forme adopte
ou rejete . En cas de partage, la voix du prsident est prpondrante.
Il est rdig un procs-verbal de chacune des sances du bureau, qui aprs adoption, est archiv.
Le conseiller d'Etat peut assister aux dlibrations du Bureau.
Le Bureau peut inviter toute personne qu'il jugera utile.
Les dlibrations du bureau ont un caractre confidentiel. Le conseil national peut dcider de la
publication de ses dcisions ou avis.
3. Fonctions des membres du bureau
Le prsident
Le prsident reprsente le conseil national de l'Ordre en justice et dans tous les actes de la vie
civile. Il est seul autoris prendre officiellement la parole au nom du conseil, sauf dlgation
crite de sa part un autre membre du Bureau.
Il est autoris procder tout recours devant toute juridiction. Cette dcision devra tre avalise par le conseil national.
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Il dirige les dbats du conseil national et ceux du Bureau. Il signe les communications faites au
nom du conseil national aux collectivits publiques ou prives, aux diffrents conseils de
l'Ordre, aux commissions et d'une faon gnrale toute la correspondance du conseil national.
Il assume, avec le concours des secrtaires gnraux, la direction de l'administration du conseil.
Il peut autoriser tout membre du conseil de son choix signer la correspondance en son nom
dans les conditions qu'il dtermine.
Il peut mandater tout membre du conseil le reprsenter.
Il peut choisir de se faire assister par tout membre du Conseil.
Le prsident, avec l'assentiment du conseil national, a la facult de convoquer pour information
les prsidents, les secrtaires gnraux ou leurs dlgus des diffrents conseils de l'Ordre.
Les vice-prsidents
Ils assistent le prsident dans ses fonctions et le remplacent en cas dabsence. Ils ont mission
permanente deffectuer tout contrle administratif jug ncessaire et den rendre compte au
prsident.
Les secrtaires gnraux
Sous l'autorit et la direction du prsident, les secrtaires gnraux participent la prparation
des runions. Ils veillent la rdaction des procs-verbaux des sances du conseil et du Bureau
ainsi qu' l'excution de toutes les dcisions du conseil.
Un secrtaire gnral est charg entre autres de la gestion du personnel.
Le trsorier
Le trsorier est charg de surveiller la gestion des conseils dpartementaux et rgionaux, ainsi
que le recouvrement des cotisations.
Il enregistre le produit des dons, les legs et toutes les sommes revenant l'Ordre.
Il rgle les dpenses ncessaires au fonctionnement intrieur du conseil, dans les limites des
crdits prvus au budget, aprs les avoir fait approuver par le prsident.
Il procde tous engagements de fonds avec l'accord du prsident. Il rend compte trimestriellement au Bureau de l'tat des finances.
Il prsente chaque anne, la commission des finances, de contrle des comptes et placements
de fonds au cours du second semestre, le projet de budget pour l'anne suivante.
Il prsente au cours de la premire session qui suit la clture de l'exercice financier, le compte
de gestion de l'exercice coul, rdig par l'expert-comptable, dont la rgularit comptable a
t vrifie par la Commission des finances, de contrle des comptes et placements de fonds,
ci-dessous dfinie. L'exercice financier part du 1er janvier et se clt le 31 dcembre de chaque
anne. Le trsorier est assist d'un expert-comptable agr.
Le trsorier adjoint
Le trsorier adjoint assiste le trsorier et le remplace, en cas de besoin.
Sous la direction du prsident et du trsorier, le trsorier adjoint s'occupera entre autres de l'harmonisation des charges des conseils dpartementaux sur le plan national.
Le trsorier et le trsorier adjoint sont assists d'une commission des finances, de contrle des
comptes et placements de fonds.
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d. Les commissions :
Le conseil national peut confier ltude de certaines questions des commissions dont les membres sont
lus par le conseil.
1. Les diffrentes commissions :
La commission des finances, de contrle des comptes et placements de fonds
Cette commission se runit obligatoirement tous les trimestres sur convocation du prsident du
conseil national.
Elle a droit de regard et de contrle permanent sur la comptabilit, ainsi que sur toutes les pices justifiant les mouvements de fonds.
Elle concourt l'tablissement du budget, du bilan et du compte de gestion soumettre annuellement au conseil national et prsente toutes les observations qu'elle juge utiles aux intrts
financiers dudit conseil.
Elle est obligatoirement consulte par le conseil de l'Ordre avant la fixation de la cotisation
prvue l'article L. 4122-2 du code de la sant publique.
Le rapport de la commission des finances, de contrle des comptes et placements de fonds est
publi dans le Bulletin officiel du conseil national de l'Ordre.
La commission de solidarit
Cette commission est charge de l'tude des demandes de secours et des exonrations de
cotisations. Avec l'accord du prsident, elle a pouvoir entre les sessions de dcider tout secours
d'urgence.
La commission des contrats
Elle est prside par un vice-prsident du Conseil national.
Elle est charge de la vrification des contrats et de l'laboration de projets de contrats-type et
des modles de contrats.
La commission de l'enseignement
Cette commission confie une sous-commission, charge de l'tude des titres, le soin d'examiner
les demandes de reconnaissance des titres franais et trangers par le conseil national.
La commission de la vigilance et des thrapeutiques
La commission Exercice et dontologie
La commission Lgislation et Europe
Elle est prside par un vice-prsident du conseil national.
La commission des publications
La commission de linformatique
Cette commission, compose dun prsident et de 4 membres lus hors bureau, est charge
dtudier, dlaborer et de proposer au bureau et ensuite au conseil national une politique de
dveloppement des nouvelles technologies dinformation et de communication informatiques
(NTIC). Cette commission assistera le membre du bureau responsable du service informatique
et se runira la demande du prsident de la commission ou du prsident du conseil national.
Sont membres de droit de cette commission les membres du bureau, titre consultatif.
La commission dodontologie mdico-lgale
La commission dmographique
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La commission comptences
La commission mdiation et arbritage
2. Rgles de fonctionnement des commissions :
Ces commissions ne peuvent comprendre plus de sept membres du conseil national.
Le prsident et les membres de la commission des finances, de contrle des comptes et placements
de fonds sont lus en dehors des membres du bureau.
Les prsidents de commission prsentent devant le bureau ou devant le conseil national les
propositions de leur commission.
Le conseil national de l'Ordre pourra inviter siger, titre consultatif, ces commissions, des
membres des conseils rgionaux et des conseils dpartementaux, ou des personnalits qualifies
pour leurs connaissances particulires des problmes tudis par lesdites commissions.
Les membres du bureau peuvent assister, titre consultatif, toutes les commissions.
En outre, le conseil national propose ou dsigne ses reprsentants aux organismes auxquels il
participe.
Les commissions sont uniquement des organismes d'tude et de propositions qui sont soumises
au conseil.
Tous les travaux ncessits par le fonctionnement de ces commissions sont pris en charge par le
secrtariat du conseil national.
La correspondance est signe par le prsident du conseil national.
Les dlibrations des commissions ont un caractre confidentiel. Le conseil national peut dcider
de la publication de ses dcisions ou avis.
e. La reprsentation aux commissions exter nes :
En outre, le conseil national propose ou dsigne ses reprsentants aux commissions suivantes :
- commission de l'article L. 4111-2 du Code de la sant publique ;
- commission Inter-Ordres (dont le CLIO ou le CLIO sant) ;
- commission de qualification en orthopdie dento-faciale ;
- commission Ordre-organismes (dont la Commission Nationale de Concertation des Professions
Librales) ;
- commission de discipline du contrle mdical du rgime agricole ;
- commission de discipline des hpitaux ;
- commission de discipline des caisses minires ;
- commissions respectives de l'Association dentaire franaise ;
ainsi que ses reprsentants :
- la Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes (deux titulaires et deux supplants) ;
- aux conseils de facult de chirurgie dentaire de Paris V et Paris VII ;
- au conseil d'administration de l'Union franaise pour la sant bucco-dentaire.
f. La rcompense des mrites :
Le conseil national a cr une mdaille pour rcompenser les mrites de ceux qui se dvouent pour
l'Ordre. Il peut s'inspirer des critres suivants pour l'attribution de cette mdaille, soit en vermeil, soit
en argent, soit en bronze :
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Ver meil :
- prsident du conseil national la fin de son exercice
Membre du conseil national pendant au moins 12 ans
- prsident d'un conseil dpartemental pendant 24 ans
- prsident d'un conseil rgional pendant 24 ans.
A r g e nt :
- Membre du conseil national pendant 6 ans
- prsident d'un conseil rgional pendant 18 ans
- Membre du Bureau d'un conseil dpartemental ou rgional pendant 24 ans.
B r onze :
- Membre du Bureau d'un conseil dpartemental pendant 18 ans
- Membre du Bureau d'un conseil rgional pendant 18 ans
- Membre d'un conseil dpartemental ou d'un conseil rgional pendant 24 ans.
Pour les mdailles attribues pour service exceptionnel des chirurgiens-dentistes n'tant pas lus de
l'Ordre ou des personnes trangres la profession, le conseil national apprciera quelle mdaille
dcerner suivant l'importance du service rendu.
Ces mdailles ne pourront tre dcernes aux chirurgiens-dentistes ayant fait l'objet d'une sanction
disciplinaire au cours de leur carrire.
g. Problmes de fonctionnement :
Dmission doffice (article R. 4125-5 du Code de la sant publique) :
Lorsqu'un conseiller ordinal n'est plus inscrit au tableau ou qu'il ne remplit plus les conditions
Cette dcision lui est notifie par le prsident du conseil.
Impossibilit de fonctionnement (article L. 4122-1-2 du Code de la sant publique) :
Lorsque, par leur fait, les membres du conseil national mettent celui-ci dans l'impossibilit de
fonctionner, sa dissolution est prononce par dcret pris sur la proposition du ministre charg de
la sant.
En cas de dissolution du conseil national ou en cas de dmission de tous ses membres, le ministre
charg de la sant nomme une dlgation de cinq membres. Cette dlgation organise l'lection d'un
nouveau conseil sans dlai. Elle rgle les affaires courantes, assure les fonctions qui sont attribues
au conseil par l'article L. 4113-14 et le II de l'article L. 4124-11 et statue sur les recours contre les
dcisions des conseils dpartementaux en application du code de dontologie.
5. La procdure administrative ordinale
Il convient de distinguer :
- la procdure administrative ordinale dite gnrale ;
- lappel contre les dcisions du Conseil rgional ou interrgional rendues en matire dinscription
au Tableau ;
- lappel contre les dcisions du Conseil rgional ou interrgional rendues en matire de suspension
temporaire du droit dexercer.
a. La procdure administrative ordinale dite gnrale
1. Gnralits
Comme on le sait, l'Ordre a un rle important en matire administrative.
Celui-ci est assur en premire instance par le conseil dpartemental.
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Sa mission est de statuer dans les matires suivantes :
inscription au Tableau,
autorisation ou interdiction d'installation dans les cas suivants :
- remplacement (article R. 4127-277 du Code de la sant publique),
- immeuble habit ou quitt par un confrre (article R. 4127-278 du Code de la sant publique),
- cabinet secondaire (article R. 4127-270 du Code de la sant publique),
qualification en ODF,
contrle du libell des ordonnances et des plaques (articles R. 4127-216 et R. 4127-218 du
Code de la sant publique),
exercice des tudiants,
examen des contrats afin de vrifier leur conformit avec les principes dontologiques (articles
R. 4127-247, R. 4127-248, R. 4127-249 et R. 4127-279 du Code de la sant publique)
avis donner au conseil national en matire de drogation l'article R. 4127-272 du code.
Enfin pour mmoire, il faut rappeler que le conseil dpartemental a une mission de conciliation :
- en cas de litige entre confrres (article R. 4127-259 du Code de la sant publique),
- en cas de difficults avec un patient (article R. 4127-233 du Code de la sant publique).
La procdure devant le conseil dpartemental n'est pas rglemente.
Aucune disposition contraignante n'oblige donc un conseil dpartemental suivre tel ou tel
processus pour parvenir sa dcision.
Mais le conseil dpartemental doit toujours respecter les grands principes du droit de la dfense .
Il se doit donc d'entendre les parties intresses et de motiver clairement ses dcisions (article R.
4127-283 du Code de la sant publique).
2. Voies de recours contre les dcisions d'un conseil dpartemental
Dans le respect d'un autre grand principe du droit (le double degr de juridiction), toutes les
dcisions d'un conseil dpartemental sont susceptibles d'appel.
A la seule exception du problme de l'inscription au Tableau, dont le contentieux est confi au
conseil rgional puis au conseil national (article L. 4112-4 du Code de la sant publique), les
autres dcisions peuvent tre soumises directement par la voie de l'appel au conseil national.
Lar ticle R. 4127-283 du Code de la sant publique stipule en effet :
Toute dcision prise par l'Ordre des chirurgiens-dentistes en application du prsent code doit tre motive.
Les dcisions prises par les conseils dpartementaux peuvent tre rformes ou annules par le conseil
national soit d'office, soit la demande des intresss. Cette demande doit tre prsente devant le conseil
national dans le dlai de deux mois compter de la date de notification de la dcision. Cette notification
doit reproduire les termes du prsent article .
Toute dcision administrative doit tre notifie par le Conseil dpartemental au praticien par lettre
recommande avec demande davis de rception et mentionner larticle R. 4127-283 cit ci-dessus.
Ainsi la saisine du conseil national en matire administrative peut tre le fait de tout chirurgiendentiste qui est concern par la dcision entreprise, soit qu'elle mane de celui qui a sollicit une
quelconque autorit et qui a subi un refus, soit de ceux de ses confrres qui s'estiment lss par
cette autorisation.
Mais le conseil national peut se saisir d'office s'il estime que le conseil dpartemental a commis
une erreur s'agissant de l'application des rgles dontologiques.
Sur le plan procdural, l encore, il n'est stipul par les textes aucune rgle particulire sauf le
dlai dans lequel l'appel doit tre relev.
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En effet, si le dlai de deux mois est expir, l'appel doit tre dclar irrecevable et aucun recours
n'est plus possible.
En dehors de cette disposition, la procdure devant le conseil national n'est soumise aucun
processus particulier.
Mais, l encore, les principes gnraux veulent que la dcision soit parfaitement claire et fasse
l'objet d'un examen contradictoire puis d'une dcision clairement motive.
C'est pourquoi, le conseil national dsigne un rapporteur qui est charg de faire un rapport
objectif sur les faits de la cause en entendant les parties intresses, les ventuels tmoins, en se
rendant s'il est ncessaire sur les lieux.
Puis ce rapport tabli, le conseil national convoque les parties intresses - qui pourront tre
assistes si elles le dsirent par un avocat ou un praticien - et le Prsident du ou des conseils
dpartementaux que cela concerne, une audience.
Au cours de celle-ci, le rapporteur sera appel lire son rapport, puis la parole sera donne
chacune des parties, l'appelant ayant le premier la parole, le prsident et les conseillers pouvant
tre amens poser des questions aux unes et aux autres et l'intim (c'est--dire le dfendeur
l'appel) ayant toujours la parole en dernier.
Les dbats tant clos, le conseil national dlibre en secret ; la dcision est notifie toutes les
parties, la notification rappelant que la dcision peut tre frappe d'un pourvoi devant le conseil
d'Etat qui joue, en la matire, le rle de la cour de cassation.
Ce pourvoi, non suspensif de la dcision, doit tre, lui aussi, form dans le dlai de deux mois
compter de la notification peine de forclusion.
3. Voie de recours contre les dcisions administratives du conseil national
Le conseil d'Etat est comptent pour connatre des recours en annulation dirigs contre les
dcisions administratives des organismes collgiaux comptence nationale.
Le conseil national de l'Ordre des chirurgiens-dentistes entre dans cette dfinition.
Par voie de consquence, toutes les dcisions administratives prises par le conseil national en
matire administrative sont susceptibles d'un recours pour excs de pouvoir devant le conseil
d'Etat. Ce recours est dispens de ministre d'avocat. Il s'agit des dcisions prises par le conseil
national au sens strict (par exemple, en matire d'autorisation de cabinet secondaire), mais aussi
des dcisions en matire de suspension du droit d'exercer pour motif pathologique, d'inscription
au Tableau et de relvement d'incapacit.
Le recours devant le conseil d'Etat n'a pas d'effet suspensif, sauf disposition lgislative expresse
contraire (loi d'amnistie).
Il faut rappeler que le recours doit tre form peine de forclusion dans le dlai de deux mois
compter de la notification ou de la signification de la dcision (dlai major d'un mois pour les
personnes rsidant dans un DOM ou TOM, de deux mois pour celles qui rsident l'tranger).
D'autre part, le praticien qui estime qu'une dcision administrative de l'Ordre lui cause un
prjudice, peut former devant le tribunal administratif territorialement comptent, une demande
en dommages et intrts.
Le jugement du tribunal administratif peut faire l'objet d'un appel devant la cour administrative
d'appel dont relve ce tribunal, sauf recours en cassation devant le conseil d'Etat.
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b. Appel contre les dcisions du Conseil rgional ou interrgional rendues en matire dinscription au
Tableau
En application de larticle L. 4112-4 du Code de la sant publique, les dcisions du conseil rgional ou
interrgional rendues en matire dinscription peuvent tre frappes d'appel devant le conseil national
1. Personnes et autorits ayant qualit pour faire appel devant le conseil national de lordre (article
L. 4112-4)
- Le chirurgien-dentiste intress.
- Le conseil dpartemental. Dans ce cas, le recours doit tre accompagn de la dlibration
dcidant de former un recours (art. R. 4112-5-1).
2. Dlai dappel (article L. 4112-4)
Le dlai d'appel devant le conseil national, est de trente jours compter de la notification de la
dcision du conseil rgional ou interrgional.
3. Absence deffet suspensif du recours devant le conseil national (art. R. 4112-5-1)
Le recours devant le conseil national na pas deffet suspensif.
4. Assistance, reprsentation et procdure devant le conseil national de lordre (art. R. 4112-5-1)
Les rgles dassistance, de reprsentation et de procdure prvues devant le conseil rgional ou
interrgional sont applicables devant le conseil national (voir partie consacre au conseil rgional).
5. Notification de la dcision du conseil national de lordre (art. R. 4112-5-1)
La dcision est notifie :
- selon les modalits fixes par l'article R. 4112-4 et qui sont rappeles ci-dessus (voir partie
consacre au conseil rgional) ;
- ainsi qu'au conseil rgional ou interrgional.
La notification doit mentionner que la dcision est susceptible de recours devant le Conseil d'Etat
dans le dlai de deux mois.
6. Formation (art. L. 4124-11 et R. 4112-5-1)
En application de larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique, le conseil national peut
dlguer ses pouvoirs des formations qui se prononcent en son nom.
Dans ce cas, les pouvoirs du prsident prvus dans la prsente procdure sont exercs par le
prsident de cette formation.
7. Information la charge du conseil national (art. R. 4112-5-1)
Le Conseil national doit informer tous les conseils dpartementaux des refus d'inscription prises
par les conseils dpartementaux, les conseils rgionaux et le conseil national.
c. Appel contre les dcisions du Conseil rgional ou interrgional rendues en matire de suspension
t e m p o r a i re d u d r o i t d e x e rc e r
1. Personnes pouvant faire un recours contre la dcision du Conseil rgional ou interrgional
rendues en matire de suspension temporaire du droit dexercer
Larticle L. 4124-11 du Code de la sant publique indique simplement que les dcisions des
Conseils rgionaux ou interrgionaux en matire de suspension temporaire du droit dexercer
peuvent faire lobjet dun recours hirarchique devant le conseil national, sans prciser quelles
personnes peuvent faire ce recours.
En application de larticle R. 4124-3-2 (deux premiers alinas) du Code de la sant publique, il
semble que les personnes pouvant faire appel de la dcision sont :
- Le praticien intress.
- Le conseil dpartemental.
- Le conseil national.
- Le prfet de dpartement.
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2. Dlai de recours (art. R. 4124-3-2)
Le dlai de recours devant le conseil national de l'ordre est de dix jours.
3. Absence deffet suspensif du recours (art. R. 4124-3-2)
Le recours devant le conseil national n'a pas d'effet suspensif.
4. Procdure devant le Conseil national (art. R. 4124-3-2)
La procdure prvue aux articles R. 4124-3-1 et R. 4124-3-2 pour les conseils rgionaux et interrgionaux est applicable devant le conseil national, sous rserve des amnagements suivants
concernant la notification de la dcision du conseil national :
- la dcision du conseil national doit galement tre notifie au conseil rgional ou interrgional ;
- la notification doit mentionner que la dcision est susceptible d'un recours pour excs de
pouvoir devant le Conseil d'Etat dans le dlai de deux mois.

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B- LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
La chambre disciplinaire nationale connat en appel des dcisions rendues par les chambres disciplinaires
de premire instance. Elle sige auprs du conseil national (article L. 4122-3 du Code de la sant
publique).
R A PP E L
Lun des principaux objectifs de cette rforme tait la sparation de leurs fonctions administrative, dun
ct, et judiciaire, de lautre.
Cet objectif se traduit par une modification de lorganisation du Conseil national, par la cration dune
chambre disciplinaire nationale qui se substitue la section disciplinaire nationale.
1. Composition
a. Prsidence de la chambre disciplinaire nationale
La chambre disciplinaire nationale est prside par un membre du Conseil d'Etat, en activit ou honoraire,
ayant au moins le rang de conseiller d'Etat, dsign conformment l'article L. 4122-1-1. Un ou plusieurs
prsidents supplants sont dsigns dans les mmes conditions (article L. 4122-3 du Code de la sant
publique).
Il convient de noter que larticle R. 4126-5 du Code de la sant publique attribue des pouvoirs spcifiques
aux prsidents qui peuvent prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction pralable.
Dcisions pouvant tre prises par le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et
par le prsident de la chambre disciplinaire nationale
Dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le
prsident de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction
pralable :
Dcisions pouvant tre prises par le seul prsident de la chambre disciplinaire nationale
- statuer sur les requtes qui ne prsentent plus juger de questions autres que la condamnation
aux frais et dpens, la fixation des dates d'excution des priodes d'interdiction d'exercer ou de
la date d'effet de la radiation du tableau de l'ordre ;
annonc, aprs production de ce mmoire, les requtes ne comportant que des moyens de lgalit externe manifestement infonds, des moyens irrecevables, des moyens inoprants ou des
moyens qui ne sont assortis que de faits manifestement insusceptibles de venir leur soutien ou
ne sont manifestement pas assortis de prcisions permettant d'en apprcier le bien-fond ;
- rejeter les requtes diriges contre des ordonnances prises par le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et rappeles ci-dessus ;
- annuler une ordonnance prise en application de larticle R. 4126-5 et expose ci-dessus condition de rgler l'affaire au fond par application d'une des dispositions du prsent article.
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b . M e m b re s a s s e s s e u r s d e l a c h a m b re d i s c i p l i n a i re n a t i o n a l e
La chambre disciplinaire nationale comprend six membres titulaires et six membres supplants lus, en
nombre gal, par le conseil national, d'une part, parmi les membres du conseil national, et, d'autre part,
parmi les membres et anciens membres des conseils de l'ordre (article L. 4142-3 du Code de la sant
publique).
Me m br e s l u s p a r m i l e s c o n s e i l l e r s
du Con sei l nat ional
3 membres supplants
3 membres supplants
Incompatibilits
Les fonctions exerces par les membres de la chambre disciplinaire nationale sont incompatibles
avec la fonction d'assesseur la chambre disciplinaire de premire instance.
Aucun membre de la chambre disciplinaire nationale ne peut siger lorsqu'il a eu connaissance des
faits de la cause raison de l'exercice d'autres fonctions ordinales.
Dure des mandats des assesseurs (article R. 4122-5 du Code de la sant publique)
- Membres lus parmi les conseillers du Conseil national : ces assesseurs sont lus la premire
runion qui suit chaque renouvellement par tiers du Conseil national. Ils sont donc renouvelables
tous les deux ans.
- Membres lus parmi les membres et anciens membres des conseils de l'ordre : ces assesseurs sont
lus pour six ans et renouvelables par tiers tous les deux ans.
c. Greffe de la chambre disciplinaire nationale
Larticle R. 4126-6 du Code de la sant publique rglemente le secrtariat des chambres disciplinaires
qui est prsent dnomm greffe .
Dsignation des greffiers : par le secrtaire gnral du CNO aprs avis du prsident de la chambre.
Greffe place sous l'autorit fonctionnelle du prsident de la juridiction.
Missions
Le greffier :
- suit l'instruction des affaires,
- excute les actes de procdure et assure le greffe des audiences,
- signe cet effet les courriers sur dlgation du prsident de la chambre.
Le greffier est soumis au secret professionnel.
Le greffier assiste au dlibr.
2. Election des assesseurs
a. Praticiens ligibles la chambre disciplinaire nationale
Eligibles :
Comme indiqu ci-dessus, la chambre disciplinaire nationale est compose de deux catgories de
membres :
- 1re catgorie =) membres issus du conseil national.
1re catgorie - Praticiens pouvant tre lus au titre des membres du conseil national :
Pour tre lu au titre de la 1re catgorie, il faut - et il suffit - dtre membre du conseil national.
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2me catgorie - Praticiens pouvant tre lus au titre des membres et anciens membres des conseils
de lordre :
Pour tre lu au titre de la seconde catgorie, il faut :
- tre membre ou ancien membre des conseils de lordre ;
- ET tre inscrits un tableau de l'ordre (article R. 4122-5 du Code de la sant publique).
Conditions communes
- Tous les candidats doivent avoir la nationalit franaise.
- Tous les candidats doivent tre jour de leur cotisation ordinale.
- Sont inligibles les praticiens ayant t sanctionns en application des dispositions de l'article
L. 4124-6 du prsent code et de l'article L. 145-2-1 du code de la scurit sociale.
A propos de la procdure lectorale, larticle R. 4122-5 du Code de la sant publique dispose que :
La chambre disciplinaire nationale comprend, outre le prsident :
- 1 Un nombre gal de membres titulaires et de membres supplants lus par le conseil national parmi
ses membres la premire runion qui suit chaque renouvellement par tiers.
- 2 Un nombre gal de membres titulaires et de membres supplants lus par le conseil national, selon
l e s m o d a l i t s p r v u e s a u x a r t i c l e s R . 4 1 2 2 - 6 R . 4 1 2 2 - 8 , p a r m i l e s m e m b re s e t a n c i e n s m e m b re s
titulaires et supplants des conseils de l'ordre. Les membres et anciens membres doivent tre inscrits
un tableau de l'ordre .
Annonce de la date des lections deux mois lavance (article R. 4122-6 du Code de la sant
publique)
La date de l'lection la chambre disciplinaire nationale est annonce par le conseil national en
mme temps et dans les mmes conditions que l'annonce des lections au conseil national prvue
l'article R. 4122-1, cest--dire deux mois avant la date retenue pour llection.
Candidatur es :
1. Les praticiens qui sont candidats pour tre lus parmi les membres et anciens membres des
conseils de l'ordre doivent imprativement faire connatre leur candidature dans les conditions
prvues aux articles R. 4123-3 et R. 4123-3-1 du Code de la sant publique :
Contenu des dclarations de candidature :
Dans sa dclaration de candidature, le candidat doit indiquer son adresse, ses titres, sa date
de naissance, son mode d'exercice, sa qualification professionnelle et ses fonctions dans les
organismes professionnels.
Le candidat devra indiquer ses fonctions actuelles ainsi que ses anciennes fonctions au sein de
lOrdre.
Envoi des dclarations de candidature :
recommande, avec demande d'avis de rception, au sige du conseil national, trente jours au
moins avant le jour de l'lection.
conseil national. Il en sera alors donn rcpiss.
ATTENTION :
dclarations de candidature est close le jour ouvrable prcdent seize heures.
Toute candidature parvenue aprs l'expiration de ce dlai est irrecevable.
Il est possible pour un praticien de retirer sa candidature. Ce retrait ne peut intervenir que dans
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l'intervalle compris entre le dpt de celle-ci et la date d'envoi des instruments de vote. Il est
notifi au conseil national par lettre recommande avec avis de rception ou dpose au sige
du conseil national contre rcpiss (article R. 4123-3-1 du Code de la sant publique).
La liste des candidats est paraphe par le prsident.
2. Les textes ne prvoient aucun formalisme pour la dclaration de candidature des praticiens qui
sont candidats pour tre lus parmi les conseillers du Conseil national.
Ceux-ci peuvent donc faire connatre leur candidature jusqu la runion du Conseil national au
cours de laquelle il sera procd llection de la chambre disciplinaire nationale.
Cette dclaration de candidature nest pas obligatoirement crite.
Election :
A la premire runion qui suit chaque renouvellement, le conseil national procde en mme
temps l'lection de l'ensemble des membres titulaires et supplants de la chambre disciplinaire
nationale (article R. 4122-7 du Code de la sant publique).
Conformment aux dispositions de larticle R. 4122-5 du Code de la sant publique, sont
lecteurs les membres prsents du Conseil national. Le vote par procuration nest pas admis.
Le vote a lieu bulletin secret.
Le dpouillement est public. Pour le dpouillement, il convient de constituer un bureau lectoral
compos de 3 membres : un prsident et de deux assesseurs.
Le bureau statue sur la validit des bulletins. Ceux dont la validit est conteste ou refuse sont
annexs au procs-verbal (article R. 4123-13 du Code de la sant publique).
L'lection est acquise la majorit simple des membres prsents ayant voix dlibrative.
Sont proclams lus en qualit de membres titulaires les candidats ayant obtenu le plus grand
nombre de voix jusqu' concurrence du nombre de siges de titulaires pourvoir. Sont proclams lus en qualit de membres supplants les candidats suivants dans l'ordre du nombre de voix
obtenues et jusqu' concurrence du nombre de siges de supplants pourvoir. En cas d'galit
des voix, le plus g est proclam lu (article R. 4123-13 du Code de la sant publique).
Procs-verbal de l'lection (article R. 4122-8 du Code de la sant publique) :
Le procs-verbal de l'lection est immdiatement tabli et sign par le prsident du conseil
national.
Copie en est adresse au ministre charg de la sant.
Le rsultat des lections est publi dans le premier bulletin de l'ordre national qui parat aprs
le scrutin.
3. Attributions, fonctionnement et procdure
a. Attributions
La chambre disciplinaire nationale exerce au sein du conseil national sa comptence disciplinaire. C'est
une juridiction d'appel, la premire instance tant la chambre disciplinaire de premire instance
b. Fonc tionnement
Fonctionnement normal :
La chambre sige en formation d'au moins cinq membres (article L. 4142-3 du Code de la sant
publique).
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Les dcisions de la chambre disciplinaire nationale sont rendues en formation collgiale. Elles
peuvent tre rendues en formation restreinte compte tenu de l'objet de la saisine ou du litige ou de
la nature des questions examiner ou juger. Elles doivent tre motives (article L. 4122-3 du Code
Problme de fonctionnement (article L. 4122-3 du Code de la sant publique) :
En cas d'interruption durable de son fonctionnement ou en cas de difficults graves rendant ce
fonctionnement impossible dans des conditions normales, la chambre disciplinaire nationale est
dissoute par dcret pris sur proposition du ministre de la justice.
En cas de dissolution de la chambre disciplinaire nationale ou en cas de dmission de tous ses membres,
le conseil national organise de nouvelles lections de la chambre sans dlai.
Les mandats des membres ainsi lus prennent fin la date laquelle aurait pris fin le mandat des
membres qu'ils remplacent.
c. Procdure
En application de larticle R. 4126-43 du Code de la sant publique, les rgles de procdure dfinies
aux articles R. 4126-5 R. 4126-42 et prvues pour les chambres disciplinaires de premire instance
(voir la partie correspondante dans le guide) sont applicables devant la chambre disciplinaire nationale,
sous rserve des prcisions suivantes :
SAISINE DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
La chambre disciplinaire nationale est saisie par requte. Cette requte est rgie par larticle R. 4126-11
du Code de la sant publique (voir la procdure applicable devant la chambre disciplinaire de premire
instance).
ORDONNANCES PRISES PAR LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
A ct des dcisions prises par la chambre disciplinaire nationale, il convient de noter que larticle R.
4126-5 du Code de la sant publique attribue des pouvoirs spcifiques aux prsidents qui peuvent
prendre des dcisions par ordonnance motive, sans instruction pralable.
Dcisions pouvant tre prises par le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et
par le prsident de la chambre disciplinaire nationale
Dans toutes les instances, le prsident de la chambre disciplinaire de premire instance et le prsident de la chambre disciplinaire nationale peuvent, par ordonnance motive, sans instruction
pralable :
- rejeter les plaintes ou les requtes ne relevant manifestement pas de la comptence de la
juridiction ;
Dcisions pouvant tre prises par le seul prsident de la chambre disciplinaire nationale
- statuer sur les requtes qui ne prsentent plus juger de questions autres que la condamnation aux frais et dpens, la fixation des dates d'excution des priodes d'interdiction d'exercer
ou de la date d'effet de la radiation du tableau de l'ordre ;
annonc, aprs production de ce mmoire, les requtes ne comportant que des moyens de
lgalit externe manifestement infonds, des moyens irrecevables, des moyens inoprants ou
des moyens qui ne sont assortis que de faits manifestement insusceptibles de venir leur
soutien ou ne sont manifestement pas assortis de prcisions permettant d'en apprcier le
bien-fond ;
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- annuler une ordonnance prise en application de larticle R. 4126-5 et expose ci-dessus
condition de rgler l'affaire au fond par application d'une des dispositions du prsent article.
RECOURS POSSIBLES DEVANT LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE
APPEL DES DECISIONS DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE DE PREMIERE INSTANCE
1. Personnes pouvant faire appel devant la chambre disciplinaire nationale (article L. 4122-3 du
Peuvent faire appel :
- le professionnel sanctionn ;
- le ministre charg de la sant ;
- le reprsentant de l'Etat dans le dpartement ou dans la rgion ;
- le procureur de la Rpublique ;
- le conseil dpartemental ;
- et le conseil national de l'ordre.
2. Dlai dappel (article R. 4126-44 du Code de la sant publique)
Principe
Le dlai d'appel est de trente jours compter de la notification de la dcision.
Cas particuliers
Dfaut de mention, dans la notification de la dcision de la chambre disciplinaire de premire
instance, du dlai d'appel
Le dfaut de mention, dans la notification de la dcision de la chambre disciplinaire de premire
instance, du dlai d'appel de trente jours emporte application du dlai de deux mois.
Si la notification est revenue au greffe avec la mention non rclame , l'appel est recevable
dans le dlai de trente jours qui suit la date de prsentation de la lettre recommande.
Si la notification est revenue au greffe avec la mention n'habite pas l'adresse indique ,
l'appel est recevable dans le dlai de trente jours qui suit la date du cachet de la poste.
3. Forme de lappel (article R. 4126-45 du Code de la sant publique)
L'appel doit tre dpos ou adress par voie postale au greffe de la chambre disciplinaire nationale.
4. Rception de la requte d'appel par la chambre disciplinaire nationale (article R. 4126-45 du Code
Principe
Ds rception de la requte d'appel, le greffe avertit tous les destinataires de la dcision attaque
de l'enregistrement de l'appel et de son effet suspensif.
Il en avise galement la chambre disciplinaire de premire instance qui lui transmet dans les huit
jours le dossier de l'affaire.
Ordonnance prise en application des dispositions de l'article R. 4126-5 du Code de la sant
publique
Toutefois, si, ds rception de l'appel, le prsident statue par voie d'ordonnance en application
des dispositions de l'article R. 4126-5, les destinataires de la dcision attaque reoivent notification de cette ordonnance sans avoir tre informs au pralable de l'appel.
Si le caractre suspensif de l'appel a eu un effet sur la priode d'excution de la peine fixe dans
la dcision de premire instance, le prsident fixe, par la mme ordonnance, de nouvelles dates
pour cette excution.
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OPPOSITION
Point vocabulaire
Dans son sens procdural, l' opposition est le nom donn une voie de droit qui est ouverte la
personne qui, n'ayant pas reu personnellement la notification ou la signification d'un avis d'avoir
comparatre l'audience, de sorte que le tribunal a rendu un jugement par dfaut , demande au juge
qu'il l'entende et qu'il modifie sa dcision. Par l'opposition, la juridiction qui a statu est ressaisie de
l'affaire en son entier et un nouveau dbat s'instaure contradictoirement entre les parties.
1. Dcisions susceptibles dopposition (articles L. 4126-4 et R. 4126-51 du Code de la sant publique)
Le praticien qui, mis en cause devant la chambre disciplinaire nationale, n'a pas produit de
dfense crite en la forme rgulire, est admis former opposition la dcision rendue par dfaut
Les jugements et ordonnances des chambres disciplinaires de premire instance ne sont pas
susceptibles d'opposition (article R. 4126-51 du Code de la sant publique).
2. Notification des dcisions susceptibles dopposition (article R. 4126-49 du Code de la sant publique)
Lorsque la dcision de la chambre disciplinaire nationale est susceptible d'opposition, la notification adresse au praticien mis en cause mentionne que l'opposition peut tre forme dans un dlai
de cinq jours, dans les conditions fixes par l'article L. 4126-4 (voir ci-dessus).
3. Introduction de l'opposition (article R. 4126-49 du Code de la sant publique)
Sauf dispositions contraires prvues par la prsente sous-section, l'introduction de l'opposition
suit les rgles relatives l'introduction de l'instance d'appel.
Sont de mme applicables les dispositions des articles R. 4126-5 R. 4126-42 du Code de la sant
publique (procdure applicable devant la chambre disciplinaire de premire instance).
4. Effet de l'opposition (article L. 4126-4 du Code de la sant publique)
L'opposition a un effet suspensif sauf lorsque la chambre est saisie d'un appel d'une dcision prise
en application de l'article L. 4113-14 (suspension du droit dexercer prononce par le prfet).
5. Effet de la dcision qui admet lopposition (article R. 4126-50 du Code de la sant publique)
La dcision qui admet l'opposition remet, s'il y a lieu, les parties dans le mme tat o elles taient
auparavant.
RECOURS EN RECTIFICATION D'ERREUR MATERIELLE
En application de larticle R. 4126-52 du Code de la sant publique, les dispositions de l'article R. 833-1
du code de justice administrative sont applicables devant la chambre disciplinaire nationale.
Lorsqu'une dcision est entache d'une erreur matrielle susceptible d'avoir exerc une influence sur le
jugement de l'affaire, la partie intresse peut introduire devant la juridiction qui a rendu la dcision un
recours en rectification.
Ce recours doit tre prsent dans les mmes formes que celles dans lesquelles devait tre introduite la
requte initiale.
Il doit tre introduit dans un dlai de deux mois qui court du jour de la notification ou de la signification
de la dcision dont la rectification est demande.
Les dispositions des livres VI et VII du Code de justice administrative sont applicables.
RECOURS EN REVISION
1. Conditions pour demander une rvision de la dcision (article R. 4126-53 du Code de la sant
publique)
La rvision d'une dcision dfinitive de la chambre disciplinaire nationale portant interdiction
temporaire d'exercer avec ou sans sursis ou radiation du tableau de l'ordre peut tre demande
par le praticien objet de la sanction :
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- s'il a t condamn sur pices fausses ou sur le tmoignage crit ou oral d'une personne
poursuivie et condamne postrieurement pour faux tmoignage contre le praticien ;
- s'il a t condamn faute d'avoir produit une pice dcisive qui tait retenue par la partie
adverse ;
- si, aprs le prononc de la dcision, un fait vient se produire ou se rvler ou lorsque
des pices, inconnues lors des dbats, sont produites, de nature tablir l'innocence de ce
praticien.
2. Procdure (article R. 4126-54 du Code de la sant publique)
Prsentation du recours en rvision
Le recours doit tre prsent devant la chambre qui a rendu la dcision dont la rvision est
demande dans le dlai de deux mois compter du jour o le praticien a eu connaissance de la
cause de rvision qu'il invoque, dans les mmes formes que celles dans lesquelles devait tre
introduite la requte initiale.
Effet du recours en rvision
Ce recours n'a pas d'effet suspensif.
Recevabilit du recours en rvision
Lorsque le recours en rvision est recevable, la chambre dclare la dcision attaque nulle et non
avenue et statue nouveau sur la requte initiale.
Concernant les rgles de procdure, les articles R. 4126-5 4126-54, exposs ci-dessus, sont
applicables.
Recours contre les dcisions statuant sur le recours en rvision
Les dcisions statuant sur le recours en rvision ne sont pas susceptibles d'opposition.
Elles peuvent faire l'objet d'un recours en cassation devant le Conseil d'Etat.
Lorsquil a t statu sur un premier recours en rvision, un second recours contre la mme
dcision n'est pas recevable.
NOTIFICATION DES DECISIONS DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE ET DES
ORDONNANCES DE SON PRESIDENT
1. Personnes auxquelles les dcisions et ordonnances doivent tre notifies (article R. 4126-46 du
Principe
Les dcisions de la chambre disciplinaire nationale et les ordonnances de son prsident sont
notifies :
- aux personnes et autorits qui ont reu notification de la dcision de premire instance ;
- et la chambre disciplinaire de premire instance qui a pris la dcision dfre.
Praticien poursuivi inscrit ou en cours d'inscription dans un autre dpartement
Si, la date de notification, le praticien poursuivi est inscrit ou en cours d'inscription dans un
autre dpartement, la dcision est galement notifie au conseil dpartemental de ce dpartement
ainsi que, si la dcision prononce une peine disciplinaire, aux mmes autorits de ce dpartement
et, le cas chant, de cette nouvelle rgion.
2. Caractre dfinitif des dcisions et ordonnances de la chambre disciplinaire nationale (article
R. 4126-47 du Code de la sant publique)
Principe
La dcision de la chambre disciplinaire nationale ou l'ordonnance du prsident de cette
chambre prise en application de l'article R. 4126-5 devient dfinitive le jour o le praticien en
reoit notification.
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Si la notification est retourne non rclame au greffe, elle devient dfinitive la date de prsentation du pli l'adresse du praticien.
Si la notification est retourne avec la mention n'habite pas l'adresse indique , elle devient
dfinitive la date du cachet de la poste.
Dcision signifie
Si la notification est faite directement par huissier, elle devient dfinitive dater de cette
signification.
3. Formalisme des notifications des dcisions et ordonnances de la chambre disciplinaire nationale
(article R. 4126-48 du Code de la sant publique)
La notification de la dcision de la chambre disciplinaire nationale ou de l'ordonnance de son prsident doit indiquer qu'un recours en cassation peut tre form devant le Conseil d'Etat par le
ministre d'un avocat au Conseil d'Etat et la Cour de cassation dans le dlai de deux mois
compter de la rception de ladite notification.
Dans le cas o le pourvoi a pour effet de suspendre l'excution de la dcision, la notification le
prcise.
Dans le cas contraire, la notification indique que le pourvoi n'a pas d'effet suspensif et rappelle
que le sursis excution peut tre demand au Conseil d'Etat dans les conditions dfinies aux
articles R. 821-5 et R. 821-5-1 du code de justice administrative :
A r tic le R. 8 2 1- 5 du Cod e de ju sti ce a dmi nistrative :
La formation de jugement peut, la demande de l'auteur du pourvoi, ordonner qu'il soit sursis
l'excution d'une dcision juridictionnelle rendue en dernier ressort si cette dcision risque d'entraner des
consquences difficilement rparables et si les moyens invoqus paraissent, en l'tat de l'instruction,
srieux et de nature justifier, outre l'annulation de la dcision juridictionnelle rendue en dernier ressort,
l'infirmation de la solution retenue par les juges du fond.
A tout moment, il peut tre mis fin par une formation de jugement au sursis qui avait t accord .
A r tic le R. 82 1- 5- 1 d u Code d e justic e a d mi nistrative :
A peine d'irrecevabilit, les conclusions tendant, en application de l'article R. 821-5, au sursis l'excution de la dcision juridictionnelle attaque doivent tre prsentes par requte distincte du pourvoi en
cassation et accompagnes d'une copie de ce pourvoi .

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C- LA SECTION DES ASSURANCES SOCIALES
DE LA CHAMBRE DISCIPLINAIRE NATIONALE DU CONSEIL NATIONAL
La section des assurances sociales de la chambre disciplinaire nationale est la juridiction dappel du
contentieux technique de la scurit sociale.
L'article R. 145-21 du code de la scurit sociale dispose que la procdure suivie devant la section
disciplinaire - telle que rgit par le dcret du 26 octobre 1948 - est applicable devant la section des assurances sociales du conseil national de l'Ordre.
At ten tion
En application de larticle 9 du dcret n 2007-434 du 25 mars 2007, les dispositions du dcret du
26 octobre 1948 susvis demeurent en vigueur en tant qu'elles s'appliquent aux sections des assurances sociales en vertu de l'article R. 145-16 du code de la scurit sociale jusqu' l'entre en vigueur des
dispositions du dcret rformant la procdure devant ces juridictions.
En consquence, la procdure applicable devant les sections des assurances sociales nest, pour linstant,
pas modifie.
Les sections des assurances sociales doivent continuer appliquer les mmes rgles de procdure,
savoir :
- les rgles issues du Code de la scurit sociale ;
- et les rgles issues du dcret n48-1671 qui rgit la procdure devant les juridictions ordinales et
auquel il convient de continuer se reporter.
1. Composition
En application des articles L. 145-7 et R. 145-7 du Code de la scurit sociale, la section des assurances
sociales du conseil national de l'Ordre comprend, en qualit de prsident, le conseiller d'Etat qui prside
la formation disciplinaire d'appel dudit conseil, deux chirurgiens-dentistes nomms par le conseil national de l'Ordre en son sein, deux assesseurs reprsentant les organismes d'assurance maladie nomms par
le ministre charg de la scurit sociale :
- le premier - sur proposition du mdecin-conseil national du rgime gnral de scurit sociale parmi les chirurgiens-dentistes conseils chefs de service,
- le second - sur proposition conjointe des responsables des services mdicaux des rgimes de
protection sociale agricole et du rgime d'assurance maladie des travailleurs non salaris des
professions non agricoles - parmi les chirurgiens-dentistes conseils chefs de service.
A dfaut d'accord, aprs mise en demeure demeure infructueuse, le ministre charg de la scurit
sociale procde, l'expiration d'un dlai de quinze jours dater de celle-ci, la dsignation d'office du
second reprsentant des organismes d'assurance maladie parmi les chirurgiens-dentistes conseils chefs
de service d'un des trois rgimes mentionns ci-dessus, aprs avis du mdecin-conseil national du
rgime gnral de scurit sociale.
L'article R. 145-9 du code de la scurit sociale prvoit que pour chaque assesseur titulaire cinq
assesseurs supplants sont nomms dans les mmes conditions que les assesseurs titulaires.
La section doit siger au complet (article R. 145-14 du Code de la scurit sociale).
2. Attributions et rle
Si la section des assurances sociales du conseil rgional, saisie d'une plainte, n'a pas rendu sa dcision
dans un dlai d'un an (article R. 145-23 du Code de la scurit sociale) compter de la rception de la
plainte, la section des assurances sociales du conseil national peut, l'expiration de ce dlai, tre saisie
par les requrants. La juridiction de premire instance se trouve de ce fait dessaisie.
Le point de dpart du dlai d'un an prvu est report, le cas chant, la date de rception de la confirmation de la plainte lorsque celle-ci a d'abord t forme titre conservatoire, dans l'attente des propositions
de la commission prvue l'article L. 162-35 du Code de la scurit sociale.
La section des assurances sociales du conseil national de l'Ordre est saisie, en application de l'article
L. 145-1 du Code de la scurit sociale, des appels contre les dcisions rendues par les sections des
assurances sociales des chambres disciplinaires de premire instance des conseils rgionaux.
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L'appel doit tre form dans les trente jours qui suivent la notification de la dcision attaque.
Outre les parties intresses, peuvent faire appel :
les organismes d'assurance maladie, les caisses de mutualit sociale agricole et les autres organismes
assureurs,
les directeurs rgionaux des affaires sanitaires et sociales, les chefs des services rgionaux de
l'inspection du travail, de l'emploi et de la politique sociale agricoles (art. R. 145-21),
le ministre charg de la scurit sociale et le ministre charg de l'agriculture, sans condition de
dlai (art. R. 145-22).
F o nc t i o nn em en t
La section des assurances sociales du conseil national a examiner les fautes, abus, fraudes et tous faits
intressant l'exercice de la profession l'occasion de soins dispenss aux assurs sociaux.
Elle a, en outre, se prononcer, le cas chant, sur l'application d'une loi d'amnistie.
I n s t r uc ti on du d ossie r
Sous rserve de certaines dispositions du code de la scurit sociale (sections 2, 3, 4 du titre 4), la
procdure, rgie par le dcret du 26 octobre 1948, suivie devant la section disciplinaire du conseil
national est galement applicable devant la section des assurances sociales de ce conseil.
De mme, en ce qui concerne l'instruction du dossier, celle-ci se trouve identique celle suivie devant
la section des assurances du conseil rgional. Il convient donc de s'y reporter (cf. page).
P o s s i b i l i t p o u r l e p r s i d e n t d e s t a t u e r p a r v o i e d o r d on n a n c e
Le prsident de la section des assurances sociales du Conseil national de l'ordre des chirurgiensdentistes peuvent, par ordonnance, donner acte des dsistements, rejeter une requte ne relevant
manifestement pas de la comptence de leur juridiction, statuer sur les requtes qui ne prsentent
plus juger de questions autres que la condamnation prvue l'article L. 761-1 du code de justice
administrative, la charge des dpens ou la fixation des dates d'excution des sanctions mentionnes
l'article L. 145-2 du prsent code, constater qu'il n'y a pas lieu de statuer sur une requte et rejeter les
conclusions entaches d'une irrecevabilit manifeste non susceptible d'tre couverte en cours d'instance.
S a n c t i o n s p r ono nces
Elles sont vises aux articles L. 145-2 et R. 145-26 du code de la scurit sociale :
- l'avertissement (cette sanction ne peut tre assortie d'une publication),
- le blme avec ou sans publication ;
- l'interdiction temporaire ou permanente, avec ou sans sursis, du droit de donner des soins aux
assurs sociaux ;
- dans le cas d'abus d'honoraires, le remboursement par le chirurgien-dentiste l'assur du
trop peru ou le reversement par le chirurgien-dentiste aux organismes de scurit sociale du trop
rembours.
La sanction du blme avec publication ainsi que les deux dernires sanctions (3 et 4) ci-dessus
numres font ou peuvent faire l'objet d'une publication. Les conditions dans lesquelles a lieu la publication sont dtermines par la juridiction qui pourra en dfinir les modalits d'application.
Si, pour des faits commis dans un dlai de cinq ans compter de la notification au praticien d'une
sanction assortie du sursis et devenue dfinitive, la juridiction prononce la sanction mentionne au 3,
elle peut dcider que la sanction pour la partie assortie du sursis devient excutoire sans prjudice de
l'application de la nouvelle sanction.
Est considre comme non avenue une sanction, pour la partie assortie du sursis, lorsque le praticien sanctionn n'aura commis aucune nouvelle faute suivie d'une sanction dans le dlai fix l'alina prcdent.
Les sanctions prvues au prsent article ne sont pas cumulables avec les peines prvues l'article
L. 4124-6 du code de la sant publique lorsqu'elles ont t prononces l'occasion des mmes faits. Si
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les juridictions comptentes prononcent des sanctions diffrentes, la sanction la plus forte peut tre
seule mise excution.
S elon l'a r ticle L. 14 5-3 du c od e d e l a sc urit socia le :
Tout praticien qui contrevient aux dcisions de la chambre disciplinaire de premire instance ou de la section disciplinaire du conseil national ou de la section des assurances sociales de la chambre disciplinaire de
premire instance ou de la section des assurances sociales du Conseil national de l'ordre des mdecins ou des
chirurgiens-dentistes ou des sages-femmes, en donnant des soins un assur social alors qu'il est priv du
droit de le faire, est tenu de rembourser l'organisme de scurit sociale le montant de toutes les prestations
mdicales, dentaires, pharmaceutiques ou autres que celui-ci a t amen payer audit assur social du fait
des soins que le praticien a donns ou des prescriptions qu'il a ordonnes .
Les sanctions prvues au 1 et au 2 de l'article L. 145-2 entranent la privation du droit de faire partie
du conseil dpartemental, du conseil rgional ou interrgional ou du conseil national de l'Ordre
pendant une dure de trois ans. La sanction prvue au 3 du mme article, qu'elle soit ou non assortie
du sursis, ainsi que la sanction prvue au 4 de cet article, entranent la privation de ce droit titre
dfinitif.
La dcision de sursis est sans effet sur les incapacits prvues l'alina qui prcde.
Aprs qu'un intervalle de trois ans se sera coul depuis une dcision dfinitive d'interdiction
permanente du droit de donner des soins aux assurs sociaux, le praticien frapp de cette sanction
pourra tre relev de l'incapacit en rsultant par une dcision de la section des assurances sociales du
conseil rgional qui a prononc la sanction.
Lorsque la demande aura t rejete aprs examen au fond, elle ne pourra tre reprsente qu'aprs un
nouveau dlai de trois annes (art. L. 145-2-1).
Voie de recours contre les dcisions de la section des assurances sociales
Les dcisions rendues par la section des assurances sociales du conseil national de l'Ordre sont susceptibles de recours devant le conseil d'Etat, dans un dlai de deux mois compter de la rception de la
dcision et par l'intermdiaire d'un avocat au conseil d'Etat et la cour de cassation.
Ce recours n'est pas suspensif sauf disposition contraire prvue dans le cadre d'une loi d'amnistie.
La dcision doit donc tre applique.

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D- LAMNISTIE
Cest une loi faisant disparatre le caractre dlictueux d'une action. Elle teint l'action publique
(poursuites pnales) et efface la peine prononce, sans effacer les faits. C'est une sorte de pardon lgal.
Il ressort des lois d'amnistie que ... sont amnistis les faits commis avant le ... (date de l'investiture du
prsident de la Rpublique) en tant qu'ils constituent des fautes passibles de sanctions disciplinaires ou
professionnelles ... .
1. Faits amnistis
Les dernires lois d'amnistie ont repris les dispositions selon lesquelles ... sont exclus de l'amnistie des faits
constituant des manquements la probit, aux bonnes moeurs ou l'honneur.
Il est ncessaire d'examiner dans chaque cas la nature des fautes afin d'apprcier si elles entrent ou non
dans les exceptions prvues. Chaque affaire est un cas particulier qui doit tre apprci en tenant
compte des circonstances de l'espce. C'est la raison pour laquelle il n'est pas possible d'tablir une liste
des fautes susceptibles d'tre amnisties ou de ne pas l'tre. Une abondante jurisprudence permet toutefois de guider cette apprciation.
2. Comment joue l'amnistie ?
La loi d'amnistie ne s'applique pas aux mesures administratives, telles que les interdictions pour tat pathologique (article R. 4124-3 du Code de la sant publique) ou aux mesures, telles que les autorisations de
cabinets secondaires ou autres, que les conseils dpartementaux peuvent tre amens prendre.
Plusieurs ventualits sont considrer :
a. Une instance disciplinaire est en cours devant les juridictions ordinales :
L'amnistie est d'ordre public ; par suite, la juridiction saisie doit examiner si les faits reprochs
tombent ou non sous le coup des dispositions de la loi damnistie, mme si elle n'est pas saisie de
conclusions sur ce point.
Lorsque les faits reprochs sont antrieurs la date de l'investiture du prsident de la Rpublique,
toute dcision doit obligatoirement viser la loi d'amnistie.
Lorsque les mmes faits ou le mme comportement se sont poursuivis aprs la date arrte par la
loi, la thorie dite, en droit pnal, du "dlit continu" permet d'carter le bnfice de l'amnistie.
Lorsque les faits reprochs sont les mmes que ceux qui ont entran une condamnation pnale
rendue par les tribunaux de droit commun (tribunal correctionnel, cour d'appel statuant en
matire correctionnelle), deux ventualits se prsentent :
- si la condamnation pnale n'est pas amnistie, la loi damnistie fait obstacle ce que - pour
les faits retenus dans la condamnation pnale - la juridiction disciplinaire ou la section des
assurances sociales constate l'amnistie ;
- si, au contraire, la condamnation pnale est amnistie, la juridiction professionnelle doit
s'abstenir d'en faire tat dans la dcision.
b . L e p r a t i c i e n a t f r a p p , a v a n t l a p u b l i c a t i o n d e l a l o i , d ' u n e p e i n e d i s c i p l i n a i re :
Trois cas de figure se prsentent :
La dcision est devenue dfinitive :
- le praticien doit saisir la juridiction qui a rendu la dcision dfinitive,
- le conseil dpartemental ne peut tre saisi puisqu'il n'a pas de pouvoir disciplinaire,
- si la juridiction d'appel s'est borne rejeter l'appel par suite d'un vice de forme (tardivet de
l'appel, par exemple) et ne s'est pas prononce sur le fond, il faut considrer que la dcision
dfinitive est celle rendue en premire instance par le conseil rgional .
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La dcision n'est pas dfinitive :
- on entend par dcision non dfinitive :
- une dcision frappe d'appel,
- une dcision avant dire droit (ordonnant une expertise ou un supplment d'instruction),
- la demande d'amnistie doit tre soumise la juridiction saisie de la poursuite.
La dcision est dfinitive mais la sanction :
- est en cours d'excution,
- va tre excute.
Des dispositions trs importantes concernant ce dernier point ont t reprises par les dernires loi
d'amnistie :
L'excution de la sanction est suspendue jusqu' ce qu'il ait t statu sur la demande ; le recours
contentieux contre la dcision de rejet de la demande a galement un caractre suspensif .
Toutefois, l'autorit ou la juridiction saisie de la demande ou du recours peut, par dcision spcialement
motive, ordonner l'excution provisoire de la sanction ; cette dcision, lorsqu'elle relve de la comptence
d'une juridiction, peut en cas d'urgence tre rendue par le prsident de cette juridiction ou un de ses
membres dlgus cet effet .
3. Sur le plan de la procdure
Il appartient au chirurgien-dentiste de saisir la juridiction comptente, par lettre recommande avec
demande d'avis de rception, dans le dlai d'un an compter de la publication de la loi ou de la
condamnation dfinitive.
Ds l'enregistrement de la demande par la juridiction concerne, le praticien sanctionn est autoris
reprendre :
- l'exercice de sa profession s'il a t frapp d'une interdiction d'exercer,
- ou la plnitude de son exercice s'il a t frapp d'une interdiction de donner des soins aux assurs
sociaux.
Le secrtariat de la juridiction doit notifier sans dlai aux autorits qui ont reu notification de la
dcision la demande d'amnistie et rappeler, si la loi le prvoit, le caractre suspensif que cette demande
donne la dcision en cours d'excution.
L'instruction d'un dossier de demande d'amnistie est la mme que l'instruction d'un dossier de plainte.
La juridiction doit se runir ds que possible pour constater :
- que le bnfice de l'amnistie est acquis,
- ou bien, si les faits sont contraires (cumulativement ou non) l'honneur, la probit ou aux
bonnes moeurs, que le bnfice de l'amnistie n'est pas acquis.
Si le bnfice de l'amnistie n'est pas acquis, deux situations peuvent se prsenter :
- Si l'excution immdiate de la sanction n'est pas justifie par des circonstances particulires, la
juridiction se borne constater que l'amnistie ne s'applique pas.
Dans ce cas, la peine antrieurement inflige ne prendra effet que lorsque la dcision sera
devenue dfinitive puisque, nouveau, le recours est suspensif.
- Si, au contraire, la juridiction estime qu'il est de l'intrt gnral que la sanction antrieurement
prononce doive s'appliquer mme en cas de recours (pour des raisons pouvant tenir par exemple
l'ordre public, la scurit des personnes, etc...), il y a lieu de le mentionner expressment en
motivant spcialement sa dcision sur ce point.
4. Les frais d'instance
En ce qui concerne les frais de l'instance, le conseil d'Etat, par un arrt Rohner du 13 juillet 1966, a
jug que le chirurgien-dentiste en est dispens lorsque le conseil rgional (la chambre disciplinaire de
premire instance) constate que les faits raison desquels la plainte a t engage se trouvent amnistis.
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Cette solution dcoulait des termes mmes de l'article L. 424 du Code de la sant publique, puisque
selon cet article, seul le praticien sanctionn pouvait tre condamn supporter les frais.
A noter : depuis lordonnance n2005-1040 du 26 aot 2005, le Code de la sant publique dispose que
les dpens sont mis la charge de toute partie perdante sauf si les circonstances de laffaire justifient quils
soient partags entre les parties (article L. 4126-3).
Devant la section des assurances sociales (article R. 145-28 du Code de la scurit sociale), la juridiction
a plus de latitude.
5. Effets de l'amnistie
L'amnistie efface la sanction dont il ne peut plus tre fait tat.
a. Effet de l'amnistie l'gard d'un praticien radi et ensuite amnisti
Le praticien radi par sanction disciplinaire et auquel la juridiction de l'Ordre a accord l'amnistie doit,
pour exercer nouveau, demander sa rinscription au Tableau de l'Ordre.
En effet, les lois damnistie disposent que ... l'amnistie n'entrane pas de droit la rintgration dans les ...
professions .
Le conseil dpartemental saisi d'une demande d'inscription aprs amnistie peut :
- soit inscrire le chirurgien-dentiste,
- soit refuser de l'inscrire.
b. Tenue des dossiers par les conseils dpartementaux
Le conseil d'Etat a jug (arrt Dailheu Geoffroy - 18 dcembre 1964) que les conseils dpartementaux
doivent retirer des dossiers individuels toutes les pices faisant mention de peines ou de sanctions
disciplinaires ou pnales amnisties.
c. En matire d'ligibilit aux conseils de l'Ordre
Etant donn que l'amnistie efface la condamnation, il ne peut tre fait tat d'une sanction amnistie pour
justifier de l'inligibilit prvue l'article L. 4124-6 du Code de la sant publique.
Mais l'amnistie n'entrane pas de droit la rintgration dans les fonctions lectives dont l'intress a t
priv en cours de mandat du fait d'une sanction disciplinaire. Il faut qu'il fasse acte de candidature lors
d'une lection.
6. Amnistie par dcret du prsident de la Rpublique
Le Prsident de la Rpublique peut, par dcret, faire bnficier de l'amnistie certaines catgories de
personnes condamnes en raison de faits que la loi a excepts, notamment ceux qui sont contraires
la probit, aux bonnes moeurs ou l'honneur .
Il appartient au chirurgien-dentiste de saisir directement le prsident de la Rpublique, aprs avoir
puis les autres voies de droit, dans le dlai d'un an compter de la publication de la loi ou de la
condamnation dfinitive.
Pour la premire fois, la loi d'amnistie du 3 aot 1995 a exclu du bnfice de l'amnistie les infractions
de dlit d'exercice illgal de l'art dentaire comme de toutes les professions mdicales et para-mdicales.

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ANNEXE
RGLEMENT INTRIEUR
Sessions des
4/7/48 - 4/10/54 - 26/5/55 - 5/7/58 - 30/10/67 - 15/12/69 - 5/12/71 - 2/6/73 - 15/10/77 30/4/79 - 28/6/80 - 2/3/86 - 30/6/86 - 30/7/87 - 6/3/89 - 23/9/90 - 27/9/93 - 6/12/93 12/3/94 - 22/6/95 - 10/12/95 - 6/10/97 - 12/12/98 - 22/4/99 - 2 et 3/11/05 - 7/12/05 24/03/06 - 13/04/07 - 23/06/07
Loi
n 95-116 du 4/2/95 portant diverses dispositions d'ordre social
Loi
n 96-452 du 28/5/96 portant diverses mesures d'ordre sanitaire, social et statutaire
Dcret
n 96-1053 du 6/12/96 relatif aux instances et procdures du contentieux du contrle

technique
Loi
n 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et la qualit du systme
de sant
Art. 1er :
Art. 2 :
Art. 3 :
TITRE I
LOrdre national des chirurgiens-dentistes groupe obligatoirement tous les chirurgiensdentistes inscrits au Tableau, habilits exercer leur art sur le territoire franais. Il
accomplit sa mission par lintermdiaire des conseils dpartementaux, des conseils
rgionaux, des chambres disciplinaires.
Il peut passer des conventions avec les conseils territoriaux.
TITRE II
Le Conseil national de lOrdre des chirurgiens-dentistes est compos dans les conditions dfinies par les articles L 4142-1 et L 4122-1-1 du code de la sant publique.
Sont adjoints au conseil national, selon larticle R. 4142-1 du code de la sant publique,
avec voix consultative, des reprsentants dsigns par les ministres chargs de la sant
publique, de la scurit sociale et de l'ducation nationale.
Un ou des conseillers juridiques ou techniques peuvent, sur invitation, assister avec
voix consultative aux sances du conseil national.
Le sige du conseil national est Paris. Il peut tre transfr en tout autre lieu, compte
tenu des circonstances sur dcision du conseil national.
Le conseil national de l'Ordre des chirurgiens-dentistes lit dans son sein un Bureau
ainsi compos :
1 - un prsident
2 - trois vice-prsidents
3 - deux secrtaires gnraux
4 - un trsorier
5 - un trsorier adjoint.
Aprs les lections biennales du conseil national, et en attendant l'lection du nouveau
Bureau, le Bureau en fonction expdie les affaires courantes.
Le Prsident est lu la majorit absolue au premier tour, la majorit relative au tour
suivant. En cas de partage des voix, il est lu au bnfice de l'ge.
L'lection des autres membres du Bureau se fait la majorit relative au premier tour.
En cas de partage des voix, un deuxime tour a lieu. S'il y a encore partage des voix, le
membre du Bureau est lu au bnfice de l'ge.

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ONCD

Art. 3bis :
En cas dabsence, un membre du conseil national peut donner pouvoir un autre

membre du conseil, sauf en cas dlection o seuls les membres prsents peuvent voter,
conformment aux dispositions du dcret n 2006-269 du 7 mars 2006.
TITRE III
Des at tributions du cons eil national
Art. 4 :
Les attributions du conseil national consistent notamment :

a) assurer le respect des lois et rglements qui rgissent l'Ordre et l'exercice de la
profession ;
b) maintenir l'indpendance, la discipline intrieure et gnrale de l'Ordre, ainsi que
les rgles d'honneur, de morale et de comptence de la profession ;
c) tudier et proposer aux Pouvoirs publics toutes dispositions relatives l'exercice de
la profession de chirurgien-dentiste ;
d) assurer la gestion du tableau des chirurgiens-dentistes habilits exercer leur art et
sa diffusion dans des conditions dfinies par les textes en vigueur ;
e) statuer au second degr par la chambre disciplinaire nationale, sur les appels des
dcisions des chambres disciplinaires de premire instance ;
f) statuer galement au second degr par la Section des assurances sociales de la chambre disciplinaire nationale sur les appels des dcisions des Sections des assurances
sociales de premire instance ;
g) statuer en appel sur les dcisions des conseils rgionaux et dpartementaux ;
h) statuer sur les demandes de qualification en orthopdie dento-faciale ;
i) rgler les diffrends qui pourraient surgir entre les conseils dpartementaux ;
j) grer les biens de l'Ordre, administrer et utiliser ses ressources ;
k) autoriser le prsident ester en justice au nom de l'Ordre et accepter ou
refuser les dons et legs faits l'Ordre ;
l) crer tous offices d'intrt gnral professionnel national et notamment les uvres
de solidarit ou les subventionner.
Art. 5 :
Le conseil national se runit au moins quatre fois par an, et chaque fois qu'il est convoqu linitiative du prsident. Il peut tre aussi convoqu la demande du Bureau ou
la demande de la majorit des membres du conseil.
Il dlibre sur toutes les questions qui sont portes l'ordre du jour de ses runions par
dcision du Bureau ; en cas d'urgence, sur l'initiative du prsident ou de tout membre
du conseil avec l'approbation du prsident.
Pour dlibrer valablement, le conseil national doit tre compos de onze membres
prsents au minimum.
Les dcisions du conseil comme celles du Bureau sont prises la majorit des voix et
exprimes sous la seule forme adopte ou rejete . En cas de partage, la voix du
prsident est prpondrante.
Si un membre du conseil national demande le vote bulletin secret, celui-ci est de droit.
D e s a t t r i b u t i o n s d u b u r eau
Art. 6 :
Dans l'intervalle des sessions du conseil national, les affaires de l'Ordre sont gres par
le Bureau dans les conditions dfinies l'art. 7.
Le Bureau est compos du prsident, des vice-prsidents, des secrtaires gnraux, du
trsorier et du trsorier adjoint.
Le prsident ne peut tre remplac que par un vice-prsident.
Le conseiller d'Etat peut assister aux dlibrations du Bureau.
Le Bureau peut inviter toute personne qu'il jugera utile.
Art. 7 :
Le Bureau examine les affaires courantes. Il tablit l'ordre du jour des sances du conseil
national. Agissant par dlgation du conseil national, il prend, en cas d'urgence, les
mesures qui viendraient s'imposer, puis les fait ratifier par le conseil.
Il se runit sur convocation du prsident.

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Ed. JUIN 2007

F o n c t i o n s d e s m e m b r e s d u b u r eau
Art. 8 :
Le prsident reprsente le conseil national de l'Ordre en justice et dans tous les actes de
la vie civile. Il est seul autoris prendre officiellement la parole au nom du conseil,
sauf dlgation crite de sa part un autre membre du Bureau.
Il est autoris procder tout recours devant toute juridiction. Cette dcision devra
tre avalise par le conseil national.
Il dirige les dbats du conseil national et ceux du Bureau. Il signe les communications
faites au nom du conseil national aux collectivits publiques ou prives, aux diffrents
conseils de l'Ordre, aux commissions et d'une faon gnrale toute la correspondance
du conseil national.
Il assume, avec le concours des secrtaires gnraux, la direction de l'administration du
conseil.
Il peut autoriser tout membre du conseil de son choix signer la correspondance en
son nom dans les conditions qu'il dtermine.
Il peut mandater tout membre du conseil le reprsenter.
Il peut choisir de se faire assister par tout membre du Conseil.
Le prsident, avec l'assentiment du conseil national, a la facult de convoquer pour
information les prsidents, les secrtaires gnraux ou leurs dlgus des diffrents
conseils de l'Ordre.
Art. 9 :
Les vice-prsidents assistent le prsident dans ses fonctions et le remplacent en cas

d'absence. Ils ont mission permanente d'effectuer tout contrle administratif jug
ncessaire et d'en rendre compte au prsident.
Art. 10 :
Sous l'autorit et la direction du prsident, les secrtaires gnraux participent la

prparation des runions. Ils veillent la rdaction des procs-verbaux des sances du
conseil et du Bureau ainsi qu' l'excution de toutes les dcisions du conseil.
Un secrtaire gnral est charg entre autres de la gestion du personnel.
Art. 11 :
Le trsorier est charg de surveiller la gestion des conseils dpartementaux et rgionaux,

ainsi que le recouvrement des cotisations.
Il enregistre le produit des dons, les legs et toutes les sommes revenant l'Ordre.
Il rgle les dpenses ncessaires au fonctionnement intrieur du conseil, dans les limites
des crdits prvus au budget, aprs les avoir fait approuver par le prsident.
Il procde tous engagements de fonds avec l'accord du prsident. Il rend compte trimestriellement au Bureau de l'tat des finances.
Il prsente chaque anne, la commission des finances, de contrle des comptes et placements de fonds au cours du second semestre, le projet de budget pour l'anne suivante.
Il prsente au cours de la premire session qui suit la clture de l'exercice financier, le
compte de gestion de l'exercice coul, rdig par l'expert-comptable, dont la rgularit
comptable a t vrifie par la Commission des finances, de contrle des comptes et
placements de fonds, ci-dessous dfinie. L'exercice financier part du 1er janvier et se
clt le 31 dcembre de chaque anne. Le trsorier est assist d'un expert-comptable
agr.
Le trsorier adjoint assiste le trsorier et le remplace, en cas de besoin.
Sous la direction du prsident et du trsorier, le trsorier adjoint s'occupera entre autres
de l'harmonisation des charges des conseils dpartementaux sur le plan national.
Le trsorier et le trsorier adjoint sont assists d'une commission des finances, de
contrle des comptes et placements de fonds dfinie l'article 17.
Art. 12 :
L'effectif, les moluments et les fonctions du personnel administratif sont fixs par le
prsident, avec l'accord des membres du Bureau, aprs consultation de la commission
des finances.
Art. 13 :
Le Conseil national lit en son sein deux membres de la Chambre de mdiation et darbitrage et dsigne les autres membres.

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Art. 14 :
Le conseil national confie l'tude de certaines questions des commissions.

Ces commissions, dont les prsidents et les membres sont lus par le conseil national,
sont :
Ila commission des finances, de contrle des comptes et placements de fonds
Cette commission se runit obligatoirement tous les trimestres sur convocation du
prsident du conseil national.
Elle a droit de regard et de contrle permanent sur la comptabilit, ainsi que sur
toutes les pices justifiant les mouvements de fonds.
Elle concourt l'tablissement du budget, du bilan et du compte de gestion
soumettre annuellement au conseil national et prsente toutes les observations
qu'elle juge utiles aux intrts financiers dudit conseil.
Elle est obligatoirement consulte par le conseil de l'Ordre avant la fixation de la
cotisation prvue l'article L. 4122-2 du code de la sant publique.
Le rapport de la commission des finances, de contrle des comptes et placements
de fonds est publi dans le Bulletin officiel du conseil national de l'Ordre.
II- la commission de solidarit
Cette commission est charge de l'tude des demandes de secours et des exonrations de cotisations. Avec l'accord du prsident, elle a pouvoir entre les sessions
de dcider tout secours d'urgence.
III- la commission des contrats prside par un vice-prsident du conseil national
IV- la commission de l'enseignement
Cette commission confie une sous-commission, charge de l'tude des titres, le
soin d'examiner les demandes de reconnaissance des titres franais et trangers
par le conseil national.
V- la commission de la vigilance et des thrapeutiques
VI- la commission : Exercice et Dontologie
VII- la commission Lgislation et Europe, prside par un vice-prsident du conseil
national
VIII- la commission des publications
IX- La commission de linformatique
Cette commission, compose dun prsident et de 4 membres lus hors bureau,
est charge dtudier, dlaborer et de proposer au bureau et ensuite au conseil
national une politique de dveloppement des nouvelles technologies dinformation et de communication informatiques (NTIC). Cette commission assistera le
membre du bureau responsable du service informatique et se runira la
demande du prsident de la commission ou du prsident du conseil national.
Sont membres de droit de cette commission les membres du bureau, titre
consultatif.
X- La commission dodontologie mdico-lgale
Ces commissions ne peuvent comprendre plus de sept membres du conseil
national.
Le prsident et les membres de la commission des finances, de contrle des
comptes et placements de fonds sont lus en dehors des membres du bureau.
Les prsidents de commission prsentent devant le bureau ou devant le conseil
national les propositions de leur commission.
Le conseil national de l'Ordre pourra inviter siger, titre consultatif, ces
commissions, des membres des conseils rgionaux et des conseils dpartementaux, ou des personnalits qualifies pour leurs connaissances particulires des
problmes tudis par lesdites commissions.
Le prsident, les vices-prsidents, les secrtaires gnraux et les trsoriers sont
membres de toutes les commissions titre consultatif.
En outre, le conseil national propose ou dsigne ses reprsentants aux organismes
auxquels il participe.
XI- La commission de mdiation et darbritage
XII- La commission de dmographie
XIII- La commission des comptences

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Art. 15 :
Les commissions sont uniquement des organismes d'tude et de propositions qui sont
soumises au conseil.
Tous les travaux ncessits par le fonctionnement de ces commissions sont pris en
charge par le secrtariat du conseil national. La correspondance est signe par le
prsident du conseil national dans les conditions fixes l'article 8.
Art. 16 :
Il est rdig un procs-verbal de chacune des sances du conseil national et du Bureau.

Ces procs-verbaux, aprs adoption, sont archivs.
Art. 17 :
Les dlibrations du conseil, du Bureau et des commissions ont un caractre confidentiel.
Art. 18 :
Le conseil national peut dcider de la publication de ses dcisions ou avis.
Art. 19 :
Le prsident et les membres du bureau ont droit une indemnit forfaitaire par
journe de prsence ou de reprsentation.
Tous les membres du conseil national ont droit une indemnit forfaitaire par journe
de prsence ou de reprsentation, raison des dplacements occasionns pour les runions du conseil, les dmarches diverses d'enqutes, l'accomplissement de missions
prcises.
Le montant de ces indemnits bureau et membres est fix annuellement par le
conseil national, aprs consultation de la commission des finances, de contrle des
comptes et placements de fonds.
Tous les membres ont droit au remboursement des frais sur justificatifs.
Une grille dindemnisation est ainsi dfinie :
Concernant :
les conseillers non membres du bureau (hors prsence aux sections disciplinaires et
aux sections des assurances sociales, participations ventuelles aux commissions ou
organismes extrieurs, ou missions confies par le Prsident) assurent une prsence
de 26 30 jours (30 pour les membres de la commission des finances) auxquelles
sajoutent les journes supplmentaires habituelles compensatoires de trajet pour les
conseillers hors Mtropole, auxquels il faut ajouter :
- 28 jours pour les prsidents des commissions : vigilance et thrapeutique, solidarit,
dmographie et comptences,
- 8 jours pour les prsidents des commissions : informatique, exercice et dontologie,
enseignement, odontologie mdico-lgale,
- 12 jours pour le prsident de la commission des finances.
les conseillers membres du bureau assurent une prsence de deux jours hebdomadaires (mercredi et jeudi).
Sur dlgation du prsident, les prsidents de commissions peuvent assurer une
prsence mensuelle supplmentaire en cas de ncessit.
Seront comptabilises en plus les journes de reprsentativit dans les diffrents
organismes (hors mercredi et jeudi).
Au-del de 130 jours annuels, les conseillers, membres du bureau - lexception du
prsident qui, de part ses fonctions, doit assumer une plus grande disponibilit - ne
percevront que le remboursement de leurs frais de sjour et de dplacement.
Art. 20 :
Le conseil national a cr une mdaille pour rcompenser les mrites de ceux qui se
dvouent pour l'Ordre. Il peut s'inspirer des critres suivants pour l'attribution de cette
mdaille, soit en vermeil, soit en argent, soit en bronze :
Vermeil :
- prsident du conseil national la fin de son exercice
- Membre du conseil national pendant au moins 12 ans
- prsident d'un conseil rgional pendant 24 ans.
Argent :
- Membre du conseil national pendant 6 ans

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- Membre du Bureau d'un conseil dpartemental ou rgional pendant 24 ans.
Bronze :
- Membre du Bureau d'un conseil dpartemental pendant 18 ans
- Membre du Bureau d'un conseil rgional pendant 18 ans
- Membre d'un conseil dpartemental ou d'un conseil rgional pendant 24 ans.
Pour les mdailles attribues pour service exceptionnel des chirurgiens-dentistes
n'tant pas lus de l'Ordre ou des personnes trangres la profession, le conseil
national apprciera quelle mdaille dcerner suivant l'importance du service rendu.
Ces mdailles ne pourront tre dcernes aux chirurgiens-dentistes ayant fait l'objet
d'une sanction disciplinaire au cours de leur carrire.

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L E S R E L AT I O N S
INSTITUTIONNELLES
R E L AT I O N S
SOMMAIRE
TITRE I
TITRE II
LE CADRE EUROPEN
LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES

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TITRE I
A- LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES :
DEFINITION ET PRINCIPES . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 IV 1 3
B- UN INTERLOCUTEUR PRIVILGI :
LE PARLEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 IV 1 8
C- UN AUTRE ORGANE DE CONSULTATION
ET DINTERVENTION : LE CONSEIL DETAT . . . . 1 IV 1 9

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1 IV 1 1
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A- LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES :
DEFINITION ET PRINCIPES
Comme leur nom lindique, les relations institutionnelles regroupent lensemble des relations entretenues
avec les institutions, les politiques et avec les pouvoirs publics en gnral.
Elles oprent naturellement dans de nombreuses institutions et comme dans la plupart de ces dernires,
elles constituent un service part entire dans lorganigramme du Conseil National de lOrdre des
Chirurgiens Dentistes.
Les relations institutionnelles sont directement rattaches au Prsident ainsi quaux Vice Prsidents,
chargs des relations de la Communication en interne (lettre mensuelle, internet, mission spciale)
comme en externe (relations avec les lus, avec la presse).
Cest dans ce cadre que la directrice des Relations Institutionnelles est charge des relations avec les lus
de la Nation ( la Prsidence de la Rpublique, Matignon, lAssemble Nationale, le Snat, le Conseil
dEtat, le Conseil conomique et social ainsi que les instances politiques , administratives et les autorits de tutelle ( Ministres ).
De la Prsidence de la Rpublique en passant par Matignon avec son responsable des professions
librales, ainsi quavec les dcideurs nationaux et les lus de la nation que sont les parlementaires, nous
noterons que ces contacts entretenus au fil du temps sont essentiels pour faire connatre et reconnatre
linstance ordinale et lensemble de la profession pour laquelle elle uvre utilement.
Notre action vise rendre compte des diffrentes problmatiques long terme et des difficults court
terme auxquelles est confront lensemble de la profession. Echange dinformations, entretien dun
contact permanent, veille institutionnelle et prospectives envisages permettent dtre mieux inform et
par voie de fait dtre plus oprationnel.
P RINCIP E DE CON FIA NCE
Vritable rseau de sensibilisation et dinfluence, ces relations permettent efficacement dinfluencer
voire dinflchir les auteurs de la loi que sont nos dcideurs parlementaires, soucieux denrichir leurs
connaissances et de nourrir leurs actions.
Cadre aussi de concertations, voire de rflexions interactives avec les diffrents acteurs /dcideurs, ces
relations constituent un levier incontournable.
Par ailleurs, elles permettent aussi de travailler plus long terme sur la valorisation de limage mme
de la profession en faisant mieux connatre le travail accompli et les difficults rencontres dans la
pratique mme de lexercice du Chirurgien dentiste dans sa vie quotidienne .
Est il besoin de souligner combien il est important et capital lheure actuelle dtablir des relations de
confiance, vritable maillage social avec les politiques et les institutions et ceci afin de travailler davantage en confiance. Il sagit dtablir un dialogue nourri dchanges constants dinformations utiles de part
et dautre.
P R IN C I PE D EF FI CA C I T
Des contacts suivis et personnaliss avec le ministre de tutelle et ses collaborateurs les plus proches
permettent bien souvent un change dinformations prcieuses constituant une base de travail en
confiance se concrtisant souvent par des dcisions mieux cibles car plus ajustes en fonction des
exigences pratiques visant simplifier lexercice de la profession. Cest l le but recherch.
Outre les relations directes avec le cabinet du ministre de la sant, les contacts avec les services mme
du ministre sont constants et se concrtisent par des changes dinformations de part et dautres, par
des consultations frquentes, par la participation effective bon nombre de runions et cela tant
avec la DGS (Direction gnrale de la sant) quavec la DHOS (Direction de lHospitalisation et de
lorganisation des soins) ainsi quavec certains tablissements publics de lEtat plac sous la tutelle du
ministre charg de la sant, comme par exemple lInstitut de veille sanitaire (LInVS) ou encore lAgence
franaise de scurit sanitaire des produits de sant (lAFSSAPS). Sans oublier le relais incontournable
de la caisse dassurance maladie des travailleurs salaris la CNAMTS) avec laquelle nous sommes aussi
en relation rgulire.
ONCD
1 IV 1 3
Ed. JUIN 2007

UNE ADMINISTRATION PARTENAIRE : LA DGS.
Que regroupe plus prcisment la DGS ?
La Direction gnrale de la sant comprend deux grands services : celui des politiques de sant et de
la qualit du systme de sant et celui de la prvention, des programmes de sant et de la gestion des
risques.
Ses enjeux recouvrent lensemble des proccupations du Conseil national de lOrdre :
Rpondr e a u x b e s o i n s d e s a n t d e l a p o p u l a t i o n .
D vel opp er la qua li t de se r vices de sant.
Renforcer la scurit sanitaire.
Ses missions sont nombr euses :
Concevoir et mettre en uvre, coordonner et valuer la politique nationale de sant.
Analyser les besoins en sant de la population.
Fixer les objectifs et les priorits de la politique de sant, coordonner et valuer les programmes
nationaux et rgionaux dintervention en matire de sant ; concevoir la politique de prvention
et de promotion de la sant, dterminer les stratgies dintervention.
Favoriser la recherche ainsi que lexpertise en sant publique.
Dfinir les normes et systmes de rfrence garantissant la qualit et la scurit des pratiques
professionnelles.
Promouvoir la qualit et la scurit des soins, des services de sant, des dispositifs mdicaux et
autres produits de sant en liaison avec les agences concernes.
Dfinir les actions de prvention, de surveillance et de gestion des risques sanitaires lis aux
milieux en liaison avec le ministre charg de lEnvironnement.
Participer la reflexion sur les questions relatives lthique et la biothique.
Veiller au respect des droits des usagers du systme de sant et des personnes malades.
Dvelopper lexpression des usagers, la dmocratie sanitaire
Assurer la tutelle des tablissements publics intervenant dans le champs de la sant.
AUTRE DIRECTION PARTENAIRE INCONTOURNABLE : LA DHOS
Direction de lhospitalisation et de lorganisation des soins
www.travail.gouv.fr
Les missions
Construite partir de lancienne direction des hopitaux, la DHOS doit :
Organiser loffre de soins en liaison avec la Direction gnrale de la sant mais aussi la Direction
gnrale de laction sociale et la Direction de la scurit sociale. Elle est comptente lgard de
lensemble des tablissements de sant : les tablissements de sant publics, les tablissements de
sant privs non lucratifs participant ou non au service public hospitalier, les tablissements de
sant privs lucratifs. De plus, son champ daction stend au financement des activits spcifiques
de soins aux personnes ges, en tablissements dhbergement et domicile.
Rechercher une meilleure rponse aux besoins de la population par une optimisation des moyens,
quil sagisse de lexercice libral ou des tablissements de sant, publics comme privs, en
intgrant les dimensions sociales, de sant publique et financires. Son rle doit tre dassurer la
prise en charge globale du malade, de susciter la complmentarit des diffrentes structures et des
professionnels de sant, notamment par la cration de rseaux et de filires de soins, tout en
poursuivant la rationalisation de lemploi des ressources de lassurance maladie.
Assurer la qualit, la scurit, la continuit et la proximit du systme de soins, dont elle veille
garantir lgal accs tous ainsi que le respect des droits des usagers. Dans cette perspective, elle
suit tout particulirement la mise en uvre de la procdure daccrditation. Elle dfinit galement
les orientations favorisant ladaptation des systmes dinformation et de communication des
tablissements de sant.
Concevoir, mettre en uvre et assurer le suivi de la politique de tarification et de rgulation
financire des tablissements de sant et des activits et des services de soins pour personnes
ges, en tablissements et domicile.
Ed. JUIN 2007
1 IV 1 4
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Organiser lexercice et la gestion des carrires des professionnels de sant. A cet effet, elle apporte
son concours la dtermination des besoins en professionnels de sant ainsi qu la dfinition des
contenus et lorganisation des formations des professions mdicales et paramdicales.
Orienter et animer les politiques de ressources humaines dans le champ des tablissements
publics de sant, sociaux et mdico-sociaux.
Elaborer les rgles relatives la fonction publique hospitalire et aux praticiens du secteur
hospitalier et veiller leur application.
Exercer ses attributions en matire de rgime dautorisation des officines de pharmacie et des
laboratoires danalyses de biologie mdicale.
L e s p a r tenair e s
Au sein de ladministration sanitaire et sociale, la DHOS travaille en liaison troite avec la DGS, la
DGAS, la DSS, la DREES, la DAEI ainsi quavec les autres directions et services.
Elle travaille galement avec les agences dvaluation,de scurit et de veille sanitaires notamment
lAFSSAPS, lINVS, lEFS, lANAES, lEFG. Elle anime et coordonne laction des agences rgionales de
lhospitalisation (ARH).
Elle est en relation avec les caisses nationales dassurance maladie.
La DHOS est linterlocuteur des organismes nationaux de la fonction publique hospitalire :
Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH), Comit de
gestion des uvres sociales des tablissements hospitaliers (CGOS).
Elle entretient des relations troites avec lEcole nationale de la sant publique (ENSP) et la Caisse
nationale des retraites des agents des collectivits locales (CNRACL).
Elle assure le secrtariat de plusieurs instances consultatives ou de coordination :
Comit national de lorganisation sanitaire et sociale (CNOSS), Conseil suprieur des hpitaux
(CSH), Conseil suprieur de la fonction publique hospitalire (CSFPH), Commission des recours,
Commission de la dontologie, Conseil suprieur des professions paramdicales.
La DHOS est linterlocuteur des organisations syndicales et professionnelles du secteur sanitaire et
mdico-social, public et priv.
Elle anime les relations avec les associations dusagers des tablissements de sant.
Les principaux ministres partenaires de son action sont le ministre charg des Finances et du Budget,
le ministre charg des Universits pour les formations mdicales, le ministre charg de la Justice pour
les soins aux dtenus, le ministre charg de la Fonction publique pour les rgles statutaires.
Organismes sous contrle
La fonction de contrle exerce lgard des tablissements de sant relve des ARH.
A titre drogatoire, la DHOS assure directement la tutelle financire de lAssistance publique Hpitaux
de Paris, en liaison avec le ministre charg du Budget et le ministre charg de lIntrieur, ainsi que
celle de ltablissement public de sant national de Fresnes, en liaison avec le ministre de la Justice.
U ne or g a n i s a t i o n b i p o l a i r e
La DHOS est organise autour de six fonctions rparties en deux ples, comprenant chacun trois sousdirections.
Le ple or ganisation des soins, tablissements et financement regroupe :
La sous-direction de lorganisation du systme de soins
Elle est en charge de lorganisation de lensemble de loffre de soins, en vue dassurer la prise en
charge globale et continue des patients, notamment en amliorant les complmentarits entre les
acteurs de sant, quils exercent en ville ou en tablissement de sant, public ou priv.
ONCD
1 IV 1 5
Ed. JUIN 2007

Elle conoit les instruments dorganisation de loffre de soins hospitalire, schmas rgionaux
dorganisation sanitaire (SROS) et conditions dautorisation et de fonctionnement, pour les grandes
disciplines de court et moyen sjours, telles que les urgences (hospitalires, prhospitalires et
transports sanitaires), la prinatalit, la chirurgie, la lutte contre le cancer, les soins de suite, mais
aussi pour la prise en charge des personnes ges, des dtenus, des personnes souffrant de troubles
psychiques, de troubles addictifs ou en fin de vie.
Elle conoit les instruments favorisant les oprations de recomposition de loffre de soins, de cooprations dans le systme de soins et en particulier les rseaux de sant, en apportant aux Agences
rgionales de lhospitalisation, aux Services dconcentrs et aux Etablissements de sant le cadre
juridique et laide technique ncessaires leur mise en uvre oprationnelle.
Elle propose une stratgie en matire dquipements lourds, en particulier en imagerie, des schmas
nationaux et des conditions de fonctionnement et dorganisation pour les activits de sant
caractre national ou interrgional tels que les greffes, les soins aux grands brls, la neurochirurgie
ou la chirurgie cardiaque.
Elle a en charge le rgime dautorisation des officines de pharmacie et des laboratoires danalyse de
biologie mdicale.
La sous-direction de la qualit et du fonctionnement des tablissements de sant
Elle est responsable de la politique en faveur des droits et de la place des usagers dans les
tablissements de sant, publics comme privs. Elle est charge des rgles relatives au fonctionnement institutionnel des tablissements publics de sant.
Elle assure la mise en uvre des rgles de scurit sanitaire dans les tablissements de sant, publics
et privs, daccrditation et de respect des normes et des bonnes pratiques.
Elle dfinit les conditions dune mise en uvre efficace et cohrente des systmes dinformation
mdicaliss
La sous-direction des affaires financires
Elle est comptente en matire de tarification de lactivit et dencadrement financier de toutes les
catgories dtablissements de sant (tablissements publics de sant, tablissements privs de sant
non lucratifs participant ou non au service public hospitalier, tablissements lucratifs), ainsi que du
financement des activits spcifiques de soins aux personnes ges en tablissements dhbergement
et domicile.
Elle coordonne la participation de la Direction llaboration et lexcution de la loi de financement de la scurit sociale.
La mission de lobservation, de la prospective et de la recherche clinique
Egalement rattache ce ple, elle est charge de laide la promotion du progrs mdical dans
les tablissements de sant. A cet effet, elle met en uvre le Programme hospitalier de recherche
clinique PHRC) et participe au soutien des innovations diagnostiques et thrapeutiques coteuses,
en mesurant leur impact mdico-conomique. Elle assure une veille sur les innovations mergentes.
Le ple pro f e s s i o n s d e s an t e t a f f a ir e s g n r a l e s
Ce ple, orient vers les ressources humaines, rassemble trois sous-directions :
La sous-direction des professions paramdicales et des personnels hospitaliers
Elle est comptente pour la dtermination des conditions dexercice des professions paramdicales.
Elle est linterlocutrice de la Direction gnrale de la sant pour les questions de dmographie, de
dontologie et de formation. Elle est en charge de la politique gnrale des personnels hospitaliers
non mdicaux, des statuts, de lemploi hospitalier, de la formation continue de ces mmes
personnels et elle assure la gestion des directeurs dtablissement de sant.
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La sous-direction des professions mdicales et des personnels mdicaux hospitaliers
Elle traite les conditions dexercice de ces professions (chirurgiens dentistes, mdecins, pharmaciens et sages-femmes). Elle est galement linterlocutrice de la Direction gnrale de la sant sur
les questions de dmographie, de dontologie et de formation.
Elle est comptente pour la politique gnrale des personnels mdicaux hospitaliers publics
(statuts, rmunrations, emplois). Elle assure la gestion des praticiens hospitaliers temps plein,
des concours de recrutement et des concours de linternat.
La sous-direction des affaires gnrales
Elle pour mission dassurer lunit daction et le bon fonctionnement de lensemble de la Direction
Par ailleurs, rappelons que cest le Gouvernement qui a comptence en matire de projet de loi
contrairement aux propositions de loi qui demeurent lapanage constitutionnel du Parlement.
Parlement auprs duquel nous sommes amens rgulirement oprer. Lors du dbat dun projet de loi
ou dune proposition de loi, notre rle consiste intervenir le plus en amont possible du travail
lgislatif. Il sagit de suivre trs attentivement la session parlementaire et la rflexion conduite dabord
en commission, puis dans lhmicycle, pour chaque initiative lgislative afin de pouvoir si besoin est,
agir le plus efficacement possible dans lintrt de la profession. (par voie damendements).

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B- UN INTERLOCUTEUR PRIVILGI : LE PARLEMENT .
COMMENT DFINIR LE PARLEMENT ?
Le Parlement franais est compos de deux Chambres : lAssemble nationale, lue directement par les
citoyens, sige au Palais Bourbon ; le Snat, lu au suffrage indirect, sige au Palais du Luxembourg.
Organe collgial, le Parlement assure la reprsentation du peuple, avec, dans les tats dmocratiques,
deux fonctions : voter la loi et contrler laction du gouvernement.
Le Parlement reprsente les citoyens mais peut aussi, par exemple dans un tat fdral, reprsenter des
territoires. La chambre dite basse est dsigne au suffrage universel direct selon un mode de
scrutin variable selon les tats. Il nexiste pas systmatiquement de seconde chambre.
En Europe, les Parlements sont souvent ns contre le Souverain, pour consentir limpt. Vote et contrle
taient alors troitement lis.
Aujourdhui, les deux fonctions se sont tendues et spares. Le Parlement dlibre puis vote la loi.
Le gouvernement, qui a pu participer son laboration, lexcute. Paralllement, le Parlement contrle
laction du gouvernement, en ayant la possibilit de le renverser, en le questionnant ou en procdant
des enqutes, en votant le budget, en en vrifiant lemploi.
Dans un rgime prsidentiel, comme aux tats-Unis, le Parlement possde des pouvoirs lgislatifs et de
contrle trs importants, mais ne peut renverser le gouvernement.
Dans un rgime dassemble, marqu par la confusion des pouvoirs, le Parlement, concentre les
fonctions lgislatives et excutives.
Enfin, dans un rgime parlementaire, le gouvernement mane du Parlement, est responsable devant lui,
et peut le dissoudre.
QUELS SONT LES POUVOIRS DU PARLEMENT ?
Les pouvoirs du Parlement sont le vote de la loi et le contrle du gouvernement. La Constitution de
1958 a, par le parlementarisme rationalis, encadr strictement chacun de ces pouvoirs.
Le Parlement vote les lois, les lois de finances et de financement de la scurit sociale, autorise la
dclaration de guerre, ratifie les accords et traits ayant trait au domaine de la loi. Il partage le vote de
la loi avec le peuple (rfrendum), et peut dlguer ce pouvoir au gouvernement, qui agit alors par
ordonnances.
La Constitution dfinit strictement le domaine de la loi. Celle-ci intervient ainsi pour fixer les rgles ou
tablir les principes fondamentaux notamment pour les liberts fondamentales, ltat des personnes,
les crimes et dlits, les impositions, le rgime lectoral, les fonctionnaires, la dfense, les collectivits
territoriales, lenseignement, le droit du travail, la scurit sociale. Les autres matires relvent du
pouvoir rglementaire du gouvernement.
Au titre du contrle du gouvernement, dputs et snateurs disposent de diffrents outils :
moyens dinformation : questions crites, orales (avec ou sans dbat) et dactualit (une sance
hebdomadaire), missions dinformation, groupes de travail ;
moyens dinvestigation : commissions denqute, pouvoirs de contrle sur pices et sur place de
lemploi de largent public ;
pour les seuls dputs, mise en jeu de la responsabilit du gouvernement ; le Snat peut seulement approuver une dclaration du Gouvernement.
Enfin, chaque assemble peut mettre un avis (rsolution) sur des projets ou propositions dactes
communautaires relevant du domaine de la loi.

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C- UN AUTRE ORGANE DE CONSULTATION ET DINTERVENTION :
LE CONSEIL DETAT
En effet, en tant quorgane consultatif du Gouvernement, le Conseil dtat se prononce :
sur tous les projet de loi ( consultation obligatoire, article 39 de la constitution)
sur les ordonnances et sur de nombreux dcrets
il peut ou doit donner son avis sur des dcisions individuelles du Gouvernement
enfin, il peut aussi donner son avis sur un point de droit lorsque le ministre le saisit dune
demande en ce sens.
Le Conseil dtat peut sexprimer spontanment sur les rformes lgislatives ou administratives qui lui
paratraient conformes lintrt gnral (ord. De 1945)
Il peut prsenter un rapport annuel dactivit nonant les rformes lui semblant utiles (dcret du
30 juillet 1963).
Par ailleurs, il faut savoir que le Premier ministre peut demander au Vice prsident du Conseil dtat la
dsignation dun membre du CE pour prparer aux cts des ministres, les mesures rglementaires
dapplication dune loi (dcret du 26 aot 1975)
Ses avis sont transmis au Gouvernement, lequel peut les divulguer ou non.
Il faut savoir que la majorit des avis du Conseil dEtat sont suivi par le Gouvernement, ce qui en fait,
pour nous un vecteur incontournable dans le cadre des relations institutionnelles.
LACTION DE LA DIRECTION DES RELATIONS INSTITUTIONNELLES

Dans ce cadre, au del des potentialits de lobbying auprs de tel ou tel lu, particulirement sensibilis
aux propositions de lois susceptibles de concerner la profession ( dputs ou snateurs ayant dans le civil
une activit proche des diffrents domaines de la sant) un lment fondamental de nos interventions
concerne les commissions parlementaires, auprs desquelles nous agissons. Il existe six commissions
permanentes par chambre, charges par spcialits de lexamen des textes notamment en ce qui concerne
lOrdre et la sant, savoir plus particulirement en ce qui touche notre champs oprationnel : la
Commission des Affaires sociales pour le Snat et la Commission des Affaires culturelles, familiales et
sociales pour lAssemble Nationale.
Mais elles ne sont pas les seules.
En outre, nous avons eu loccasion de le constater au cours des dernires lgislatures, des commissions spciales peuvent tre cres la demande du Gouvernement, commissions auprs desquelles
nous pouvons tre amens intervenir afin de faire entendre notre voix et faire valoir nos droits.
A noter galement les rapports parlementaires touchant des questions de sant pour lesquels nous
pouvons solliciter ou tre sollicits en vue dune audition.
Les questions crites et orales poses au cours des sances parlementaires constituent galement des
outils prcieux, auxquels nous avons recours si le besoin sen fait sentir afin dobtenir une position plus
claire sur tel ou tel sujet de la part du gouvernement.
QUELLES SONT LES TAPES DU VOTE DUNE LOI ?
1. Linitiative
Linitiative de la loi appartient la fois au Gouvernement et aux parlementaires (dputs et snateurs). Le Gouvernement prpare des projets de loi et les parlementaires des propositions de loi.
2. Le dpt
Les projets et propositions de loi doivent tre examins par les deux chambres du Parlement. Le
dpt dun projet de loi peut seffectuer indiffremment, sauf dans certains cas, au Bureau de
lAssemble nationale ou du Snat. Par contre, une proposition de loi doit tre dpose obligatoirement sur le Bureau de lassemble du parlementaire auteur de la proposition.
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3. Lexamen de la 1re assemble
Le texte est dabord examin par la commission parlementaire comptente pour le domaine concern
par la future loi. Elle dsigne un rapporteur qui tudie le texte et qui rdige un rapport. Il peut,
comme les autres membres de la commission, proposer des modifications au texte de la future loi.
Ce sont des amendements. Le rapport est ensuite adopt par la commission.
4. Le vote de la 1re assemble
Le projet ou la proposition de loi, aprs inscription lordre du jour, peut tre examin(e) par la
1re assemble o il a t dpos (Assemble nationale ou Snat). Selon le cas, les dputs ou les
snateurs votent dabord pour chaque article et amendement, avant de voter sur lensemble du texte.
Une fois adopt, le texte est transmis la seconde assemble (Snat ou Assemble nationale).
5. La navette
La seconde assemble examine le texte selon les mmes rgles. Des amendements peuvent aussi tre
vots. Le texte doit alors repartir vers premire assemble pour tre nouveau examiner. Cest la
navette. Pendant cette phase, seuls les articles modifis sont tudis.
6. Ladoption
Le projet, ou la proposition de loi, est adopt lorsquil est vot dans les mmes termes par les deux
assembles. En cas de dsaccord, le Gouvernement peut convoquer une commission mixte paritaire.
Elle est compose de 7 dputs et de 7 snateurs qui doivent proposer un texte commun vot ensuite
par chaque assemble. En cas dchec, une nouvelle lecture du texte a lieu dans les deux assembles
et le Gouvernement peut donner le dernier mot lAssemble nationale.
7 . L a p r o mu lg a t i o n
Le texte est ensuite promulgu par le prsident de la Rpublique dans les 15 jours. Pendant ce dlai,
le prsident peut demander un nouvel examen du texte et le Conseil constitutionnel peut tre saisi
pour vrifier quil nest pas contraire la Constitution. La loi promulgue entre en vigueur aprs sa
publication au Journal Officiel
U n e xe m pl e c on c r e t d i n t e r v e n t i o n d e s r e l a t i o n s i n s t i t u t i o n n e l l e s p a r v o i e d a m e n d e m e n t e n c e
qui concer ne la reconnaissance des droits de la dfense pour le chir ur gien dentiste contrl.
Lar ticle 26 de la loi de rfor me dAssurance maladie stipule de manire explicite dsor mais que :
l a p r o c d u re d a n a l y s e d a c t i v i t d o i t s e d r o u l e r d a n s l e re s p e c t d e s d r o i t s d e l a d f e n s e e t s e l o n
les conditions dfinies par dcret.
Le Conseil national de lOrdre a pu jouer un rle moteur au plan lgislatif, au niveau du Parlement.
Durant lt 2004 , nous avons pu faire valoir auprs de la commission des Affaires sociales du Snat,
la ncessit dajouter un amendement de dernire minute afin que soit reconnu et intgr dans la dite
loi, un article reconnaissant explicitement le droit pour le praticien contrl de se dfendre .
A lpoque, il ntait pas prvu dans le dbat parlementaire et encore moins dans le texte lgislatif,
dintgrer cette exigence, juge lgitime par tous.
Ajoutons cela , les actions constantes menes pour une dmocratie sanitaire honorant la profession,
pour une dmarche qualit de plus en plus reconnue et favorise par les pouvoirs publics, pour
une meilleure organisation des soins, pour la responsabilit civile professionnelle dsormais obligatoire,
pour une meilleure rpartition de la profession en terme de dmographie mdicale, bref, autant de
chantiers ouverts pour lesquels lOrdre continue de sinvestir et duvrer dans la reprsentation toute
entire de la profession des chirurgiens dentistes et le respect de sa mission de service public.

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TITRE II
LE CADRE EUROPEEN
CHAPITRE I
LES COMPETENCES DE LUNION
EUROPEENNE (UE) EN MATIERE DE SANTE . . . . 1 IV 2 3
CHAPITRE II
LES INSTITUTIONS ET INSTRUMENTS
COMMUNAUTAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 IV 2 4
CHAPITRE III
LES DOSSIERS EUROPEENS DACTUALITE . . . . . 1 IV 2 6

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CHAPITRE I
LES COMPETENCES DE LUNION EUROPEENNE (UE)
EN MATIERE DE SANTE
En vertu du principe de subsidiarit, le domaine de la protection de la sant publique relve avant tout
de la comptence nationale ; l'action de l'UE vise avant tout complter les politiques nationales en
la matire mais ne les remplace pas. Les gouvernements nationaux sont donc libres d'organiser et de
four nir les ser vices de sant comme ils le souhaitent selon leur politique interne.
Depuis le trait de Maastricht de 1992, l'UE dispose d'une base juridique pour intervenir dans le
domaine de la sant publique (aar ticle 152 du Trait de la Communaut europenne). Ainsi, si l'action
de l'Union ne fait que complter les mesures prises au niveau national, l'objectif de sant publique fait
dsormais partie de l'une des proccupations majeures de l'Union. Des textes contraignants peuvent
ainsi tre adopts par la Communaut europenne, sous la forme de directive ou de rglement surtout
(cf ci-dessous).
L'Union veille ainsi assurer un niveau lev de protection de la sant humaine dans la dfinition et la
mise en uvre de toutes les politiques et actions de la Communaut.
Outre larticle 152 consacr spcifiquement la sant, la Commission sappuie sur dautres bases
juridiques pour intervenir dans ce domaine. Cest le cas notamment de la base juridique du march
intrieur qui permet la Commission de proposer des mesures pour faciliter le remboursement de soins
transfrontaliers, la coordination des rgimes de scurit sociale ou encore la mobilit des professionnels
de sant.
Les rgles de la politique de la concurrence sont galement importantes prendre en compte et cest
ce titre que la Commission a lanc plusieurs procdures dinfractions dans le domaine de la sant. La
cohrence entre ces diffrents moyens daction est un enjeu majeur pour la politique de la sant de
lUnion europenne.
Cest en mai 2000 que la Commission europenne a adopt sa premire stratgie communautaire en
matire de sant.
Celle-ci reposait sur trois axes principaux :
amliorer l'information sur la sant destine tous les niveaux de la socit;
tablir un mcanisme de raction rapide afin de rpondre aux grandes menaces de la sant;
s'attaquer aux facteurs dterminants de la sant, particulirement aux facteurs nocifs lis au mode
de vie.
Pour la mettre en uvre, la Commission sappuie sur le programme europen pour la sant publique
qui dispose dun budget pour le financement de projets.
Qu est-ce qu e le princ ipe d e subsid iarit ?
Le principe de subsidiarit vise assurer une prise de dcision la plus proche possible du citoyen en
vrifiant que l'action entreprendre au niveau communautaire est justifie par rapport aux possibilits
qu'offre l'chelon national, rgional ou local.
Concrtement, c'est un principe selon lequel l'Union n'agit - sauf pour les domaines de sa comptence
exclusive - que lorsque son action est plus efficace qu'une action entreprise au niveau national,
rgional ou local. Le principe de subsidiarit est dfinit l'article 5 1 et 2 du Trait instituant
la Communaut Europenne ainsi: La Communaut agit dans les limites des comptences qui lui sont
confres et des objectifs qui lui sont assigns par le prsent trait. Dans les domaines qui ne relvent pas de sa
comptence exclusive, la Communaut n'intervient, conformment au principe de subsidiarit, que si et dans
la mesure o les objectifs de l'action envisage ne peuvent pas tre raliss de manire suffisante par les Etats
membres et peuvent donc, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisage, tre mieux raliss au
niveau communautaire .

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CHAPITRE II
LES INSTITUTIONS ET INSTRUMENTS COMMUNAUTAIRES
La Commission europenne ne dcide de rien seule. Disposant du monopole du droit dinitiative, elle
ne peut que proposer des mesures qui seront discutes puis adoptes par le pouvoir lgislatif europen.
Bicphale, celui-ci est compos du Parlement europen et du Conseil de lUnion europenne. Alors
que le Parlement europen regroupe des dputs lus dans les diffrents Etats membres au suffrage
universel direct, le Conseil de lUE est compos des reprsentants des gouvernements des diffrents
Etats membres, galement lus dmocratiquement.
In fine, le pouvoir dcisionnel europen est donc partag entre les mains de trois institutions principales.
A. La Commission europenne
Institution collgiale politiquement indpendante, la Commission europenne incarne et dfend
l'intrt gnral de l'Union europenne. En vertu de son droit d'initiative quasi exclusif en ce qui
concerne les actes lgislatifs, la Commission est considre comme le moteur de l'intgration
europenne. Dans le cadre des politiques de la Communaut, elle prpare mais aussi met en uvre les
actes lgislatifs adopts par le Conseil et le Parlement europen.
La Commission a par ailleurs des pouvoirs d'excution, de gestion et de contrle. Elle assure en effet la
programmation et la mise en uvre des politiques communes, elle excute le budget et gre les
programmes communautaires. En tant que "gardienne des traits", elle veille galement ce que la
lgislation europenne soit applique.
La Commission est nomme la majorit qualifie pour 5 ans par le Conseil en accord avec les
tats membres. Elle est soumise un vote d'investiture du Parlement europen devant lequel elle est
responsable. Le collge des commissaires est assist par une administration compose de directions
gnrales et de services spcialiss.
B . L e P a r l e m e n t e u r op en
Le Parlement europen runit les reprsentants des 492 millions de citoyens de l'Union europenne.
Ils sont lus au suffrage universel direct depuis 1979. Le Parlement europen compte 785 dputs,
rpartis en fonction de la taille de la population des tats membres.
Les fonctions principales du Parlement europen sont les suivantes :
pouvoir lgislatif : dans la plupart des domaines, le Parlement partage le pouvoir lgislatif avec le
Conseil des ministres, en particulier au travers de la procdure de codcision ;
pouvoir budgtaire : le Parlement partage le pouvoir budgtaire avec le Conseil en votant le budget annuel, en le rendant excutoire par la signature du prsident du Parlement, et en contrlant
son excution ;
contrle politique des institutions europennes, notamment de la Commission. Le Parlement peut
approuver ou refuser la dsignation des membres de la Commission et est habilit renverser la
Commission dans son ensemble au moyen d'une motion de censure. Il exerce galement un
pouvoir de contrle sur les activits de l'Union par les questions crites ou orales qu'il peut
adresser la Commission et au Conseil. Par ailleurs, le Parlement a la possibilit de constituer
des commissions temporaires et d'enqute dont les pouvoirs ne se limitent pas l'activit des
institutions communautaires, mais peuvent aussi porter sur l'action des tats membres dans la
mise en uvre des politiques communautaires.
Avec le trait d'Amsterdam (entr en vigueur en 1999), les pouvoirs du Parlement europen se sont vus
renforcs, notamment grce une extension importante de la procdure de codcision. Cette volution
vers un renforcement du rle de co-lgislateur du Parlement s'est poursuivie avec le trait de Nice,
(entr en vigueur en 2003), qui lui a par ailleurs accord un droit de recours devant la Cour de justice
des Communauts europennes.

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C. Le Conseil de lUnion europenne

Le Conseil de l'Union europenne ( Conseil des ministres ou Conseil ) est la principale instance
dcisionnelle de l'Union europenne. Il se runit au niveau des ministres des tats membres et constitue ainsi l'institution de reprsentation des tats membres. Le sige du Conseil est Bruxelles, mais il
peut se runir Luxembourg. Les sessions du Conseil sont convoques par la Prsidence qui en fixe
l'ordre du jour.
Le Conseil sige en diffrentes formations (9 au total) au sein desquelles se runissent les ministres
comptents des tats membres. Cest le Conseil Emploi, politique sociale, sant et consommateurs qui
examine les initiatives dans le domaine de la sant.
Chaque pays de l'Union europenne exerce la prsidence du Conseil, par rotation, pour une dure de
six mois. Ses dcisions sont prpares par le Comit des reprsentants permanents des tats membres
(Coreper), assist de groupes de travail composs de fonctionnaires des administrations nationales.
Le Conseil exerce, avec le Parlement, les fonctions lgislatives et budgtaires. Il constitue par ailleurs
l'institution principale pour prendre les dcisions en matire de politique trangre et de scurit commune (PESC), ainsi que de coordination des politiques conomiques (approche intergouvernementale).
Il est galement titulaire du pouvoir excutif qu'il dlgue gnralement la Commission.
Dans la grande majorit des cas, le Conseil dcide sur proposition de la Commission europenne, en
codcision avec le Parlement europen. En fonction des domaines, il statue la majorit simple, la
majorit qualifie ou l'unanimit mme si la majorit qualifie est plus largement utilise (agriculture,
march unique, environnement, transports, emploi, sant, etc.).
D. Les instr uments juridiques communautaires
Les instruments juridiques communautaires dsignent les instruments dont disposent les institutions
communautaires pour l'accomplissement de leur mission dans le cadre du trait instituant la
Communaut europenne et dans le respect du principe de subsidiarit.
Ces instruments sont les suivants:
le rglement : obligatoire dans tous ses lments, il est directement applicable dans tous les tats
membres ;
la directive : elle lie l'tat membre quant aux rsultats atteindre. La directive ncessite une
transposition dans le cadre juridique national et laisse une marge de manuvre quant la forme
et aux moyens de la mise en uvre ;
la dcision : obligatoire dans tous ses lments, elle lie les destinataires qu'elle dsigne
expressment ;
la recommandation et l'avis : non-obligatoires, ils possdent un caractre dclaratoire.

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CHAPITRE III
LES DOSSIERS EUROPEENS DACTUALITE
A. Transposition de la directive 2005/36/CE
La nouvelle directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, directive 2005/36/CE a
t adopte le 7 septembre 2005. Elle consolide et modernise les rgles qui rgissent aujourd'hui la
reconnaissance des qualifications professionnelles.
Le 20 octobre 2007, l'issue de la priode de transposition, cette directive remplacera les quinze
directives existantes dans ce domaine et notamment les directives 78/686/CEE et 78/687/CEE
concernant les praticiens de lart dentaire.
Plusieurs modifications ont t introduites comme une libralisation accrue de la prestation de services
et le dveloppement de la coopration avec les Etats membres, afin de mieux informer les citoyens sur
leurs droits et de mieux les aider faire reconnatre leurs qualifications.
En France, des modifications du droit national interviendront pour transposer les nouvelles dispositions
en matire de libre prestation de services (cf titre III).
Les exigences en matire de coopration entre ordres et autorits comptentes sur les professionnels
migrants sont renforces par le texte.
Plusieurs outils facilitant les changes dinformations seront mis disposition. Cest le cas du systme
IMI, portail informatique permettant didentifier facilement lautorit comptente dun autre Etat
membre, de rentrer en contact facilement avec elle grce un outil de traduction pour vrifier que le
praticien est bien lgalement tabli et non sanctionn. LOrdre utilise galement un Certificat de
Situation Professionnelle Actuelle, modle standard adopt par de nombreuses autorits en Europe pour
attester que le praticien nest pas sous le coup dune sanction.
B . S e r vices de sant
Suite lexclusion du secteur de la sant de la directive sur les services, la Commission souhaite
prsenter des initiatives spcifiques ce secteur dans le but de clarifier les rgles communautaires qui
y sont applicables et de faciliter les conditions de prestation de services de sant transfrontaliers.
Elle a lanc en septembre dernier une grande consultation publique laquelle lONCD a rpondu. Au
total, pus de 270 contributions ont t reues.
La Commission a publi fin avril un document de synthse des diffrentes contributions. Daprs elle,
une majorit des rpondants est favorable une initiative communautaire dans ce domaine. Elle
prvoit de prsenter, fin 2007, des premires propositions pour une action communautaire dans le
domaine des services de sant.
Les principaux thmes abords par les rpondants sont :
1. L'information des patients sous la forme notamment dune Charte europenne des patients
2. La codification de la jurisprudence de la Cour de justice sur le remboursement des soins.
3. L'encadrement de la libre prestation de services apparat ncessaire, afin d'viter l'afflux des plaintes
ou des abus des Etats membres. Elle pourrait trouver un dbouch, dfaut de directive, sous forme
de lignes directrices.
4. Un encadrement des conditions de transfert des patients dans un Etat membre un autre devra
tre prvu, soit sous forme de directive, soit sous forme de convention-cadre, prvoyant des
solutions particulires pour les zones frontalires.
5. L'tablissement d'une mthode ouverte de coordination et d'expriences pilotes pourrait inclure
l'eSant, la recherche sur la terminologie europenne ou l'tablissement de centres de rfrence.
C. Amalgames au mercure
Souhaitant rduire au minimum la consommation de mercure dans lUE, la Commission europenne,
soutenue par le Parlement europen, sinterroge sur les effets pour la sant humaine et lenvironnement
de lutilisation du mercure dans les amalgames dentaires. Elle a demand un avis scientifique sur les
risques associs au mercure utiliss dans les amalgames dentaires et les alter natives possibles
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deux comits scientifiques. Elle a largi la consultation tous les contributeurs pouvant lui fournir
des donnes scientifiques ce sujet. LOrdre sest dj exprim ce sujet, transmettant aux dcideurs
europens sa position sur la question, qui sappuie notamment sur les conclusions de laffsaps.
D. Produits de blanchiment
La Commission sinterroge actuellement sur la possibilit dtendre le taux de concentration maximum
autoris de peroxyde doxygne prsent dans les produits dhygine buccale en vente libre.
Elle a saisit le Comit Scientifique sur les Produits de Consommation ce sujet. Un avis doit tre rendu
courant 2007. Afin de se baser sur des donnes les plus compltes et actualises, la Commission
europenne a galement lanc la fin du mois davril 2007 un appel contributions scientifiques ce
sujet.
E. Programme europen de sant publique
LEurope a adopt en mai 2006 un nouveau programme europen pour la sant publique. Celui-ci
couvre la priode 2007-2013.
Les premiers appels propositions pour des projets seront publis dbut 2008.

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POURQUOI UNE NOUVELLE DITION DU GUIDE DEXERCICE ?

Ed. JUIN 2007

Ed. JUIN 2007

SITUATION DES ETUDIANTS

IIme PARTIE - LES CONTRATS ET FORMES DEXERCICE

LES CONTRATS DE REMPLACEMENT

IIIme PARTIE - LORDRE : COMPOSITION et ORGANISATION /PROCDURES

IVme PARTIE LES RELATIONS INSTITUTIONNELLES

LES POUVOIRS PUBLICS ET LE PARLEMENT

Ed. JUIN 2007

ORGANISATION DE LA PROFESSION DENTAIRE

Ed. JUIN 2007

Ils ont pour mission :

Ed. JUIN 2007

ACCS ET CONTENU DE L'INTRANET

Centre des publications

Foire aux questions

Ed. JUIN 2007

SITUATION DES ETUDIANTS

CONDITIONS DINSCRIPTION AU TABLEAU

LES PRATICIENS EUROPEENS

LES TITRES ET DIPLOMES,

EXERCICE ILLEGAL, ILLICITE

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

SITUATION DES ETUDIANTS

CONDITIONS DINSCRIPTION AU TABLEAU

LES PRATICIENS EUROPEENS

LES TITRES ET DIPLOMES,

EXERCICE ILLEGAL, ILLICITE

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

Application du code de la Sant publique . . . . . . . . . 1 I 1 5

Exercice des tudiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 I 1 5

Cas particuliers O.D.F.

D Le contrat de remplacement tudiant . . . . . . . . . . . . 1 I 1 8

Signature des feuilles dassurance maladie . . . . . . . . 1 I 1 10

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

PICES FOURNIR EN VUE DE LEXERCICE DUN TUDIANT

EXERCICE DES TUDIANTS CYCLE COURT

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

EXERCICE DES TUDIANTS CYCLE LONG

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

A- APPLICATION DU CODE DE LA SANT PUBLIQUE (Code de dontologie)

B- EXERCICE DE LA PROFESSION PAR DES TUDIANTS

Ed. JUIN 2007

A r ticle R4141-2 du Code de la Sant publ ique :

C- EXERCICE LIBRAL EXERCICE SALARI

Lorsquil est conventionn, il relve obligatoirement du rgime dassurance maladie maternit et

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

E- LE CONTRAT DE REMPLACEMENT TUDIANT

LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE LES CONDITIONS DEXERCICE

Ed. JUIN 2007

I- SIGNATURE DES FEUILLES DASSURANCE MALADIE

E n con sq uenc e, u n tud ian t ne p eut :