M0131MPTCF14 PDF
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CESAG BF CCA
BANQUE, FINANCE, COMPTABILITE,
CONTROLE & AUDIT
MPCGF 1 - MPTCF
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Promotion 6
(2011-2012)
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THEME
TH
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Prsent par :
(BURKINA FASO)
Dirig par :
Boureima SAWADOGO
Avril 2013
Ddicace
Ce document est ddi notre mre, Aminata BANGRE pour ce quelle reprsente et fait
pour nous. Que la longvit soit lair quelle respire quotidiennement afin quelle puisse
goter au fruit mr et suave des plantes quelle a semes et entretenues.
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Boureima SAWADOGO/ MPCGF 6 /CESAG
Remerciement
LHomme nest quinstitution disait Snque. Nous sommes ns dans une maternit, nous
avons t duqus dans une famille et dans une cole (des institutions), nous travaillerons
dans des institutions et finirons dans la morgue (une institution).
A ce titre nous remercions, tous ceux, qui de prs ou de loin ont caress ces institutions qui
mont faonn. Ainsi, nos remerciements vont lencontre de :
tout le corps professoral et administratif du CESAG ; des vigiles, du personnel de
nettoyage et de restauration ;
monsieur Moussa YAZI particulirement, pour son accompagnement dans toutes les
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relche ;
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toutes nos familles (SENE et SAWADOGO) pour leur soutien, en particulier Ngor
OUEDRAOGO ;
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du MPCGF 2011-2013 ;
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appui ;
et de tous ceux que nous portons dans notre cur depuis des lustres et que les noms
nont pas pu tre cits faute de lignes.
Que tous trouvent dans ce travail le tmoignage de laboutissement de leurs sacrifices.
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Assemble Gnrale
AOI :
AON :
BC :
Bon de Commande
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Bureau Excutif
BL :
Bon de Livraison
Club de Comptabilit et de Finance
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CESAG
CCOFI
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Directeur Excutif
DPD :
DRF :
ISCBF
MPTCF
OECF
OHADA :
ONG :
OV :
Ordre de Virement
PTBA :
PV :
Procs-verbal
RH
Ressources Humaines
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CNSS :
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RSAF
SYSCOA
TDR :
Termes de Rfrences
UDGPMK
UEMOA
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1.1.
publie ................................................................................................................................. 8
Dfinition et Objectifs du Contrle interne ............................................................. 9
1.3.
1.4.
1.5.
1.6.
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1.2.
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2.1.
2.1.2.
2.1.3.
2.2.
2.1.1.
2.2.1.
2.2.2.
2.2.3.
2.2.4.
2.2.5.
Principe dindpendance................................................................................. 20
2.2.6.
2.2.7.
2.3.
vii
2.4.
2.4.1.
2.4.2.
2.5.1.
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2.5.2.
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3.2.
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3.1.
Linterview ..................................................................................................... 33
3.1.2.
3.1.3.
3.2.
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3.1.1.
3.2.1.
3.2.2.
3.2.3.
3.2.4.
4.2.
4.2.1.
viii
4.2.2.
4.2.3.
4.2.4.
4.2.5.
4.2.6.
5.1.1.
5.1.2.
5.1.3.
5.1.4.
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5.2.
5.2.2.
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5.2.1.
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5.2.3.
5.2.5.
CHAPITRE 6. Procdures comptables conues par cycle et dmarche de mise jour ....... 52
6.1.
6.2.
6.3.
6.4.
6.5.
6.5.
6.6.
ix
6.7.
6.7.1.
6.7.2.
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INTRODUCTION GENERALE
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Les grandes conomies se btissent en sappuyant sur des secteurs porteurs de croissance
capables de crer durablement des revenus et den distribuer pour sortir le plus grand nombre
de personnes des conditions de vie prcaires. Cependant force est de constater que ces
secteurs pour la plus part sont toujours embryonnaires en Afrique en gnral et
particulirement au Burkina avec des acteurs voluant dans linformel. Cest ainsi que les
coopratives ou associations de producteurs trouvent leur sens. Ces associations, doivent tre
fortes pour assurer de faon prenne la dfense des intrts de leurs membres.
Cette force se mesure tout dabord laune de sa crdibilit. En effet, les parties prenantes
attendent des comptes, bailleurs de fonds, partenaires techniques et membres de ces
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financier.
institutions, une rtribution des actions menes avec leurs implications surtout au plan
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Cela dautant plus vraisemblable pour une structure comme lUnion Dpartementale des
Groupements Producteurs de Produits Maraichers (UDGPMK). En effet, celle-ci a fait de la
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de base pour une autosuffisance alimentaire sa raison dtre. Ainsi, elle se doit dtre un
modle, de par son organisation et sa gestion.
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Cest ainsi que son engagement depuis des lustres tend au renforcement de ses processus
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internes. Ce qui passe inluctable par la mise en place dun contrle interne efficace. Cette
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efficacit est sans nul doute soutenue par une formalisation et une adaptation des pratiques
Plus quune ncessit, cette formalisation est un impratif de deux points de vue.
Premirement, elle est une des exigences des bailleurs de fonds. En outre, larticle 16 du
rglement relatif au droit comptable dans les pays de lUEMOA fait obligation aux entreprises
de lespace de disposer dun manuel de procdures. Disposition qui vise promouvoir la
production dinformations comptables et financires fiables.
Le manuel de procdures est un outil pdagogique (car capitalisant les comptences des
diffrents acteurs) et oprationnel (car dfinissant les lignes de conduite pour chaque action
entreprendre dans la structure).
Cet outil qui est la fois oprationnel et pdagogique pour la conduite des oprations a pour
objectif de situer les responsabilits et les pouvoirs. Il contribue amliorer l'efficacit et
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intgr ;
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labores ?
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dassurer une prise en charge des ventuels besoins de mise jour des procdures
Autant de questions auxquelles nous tenterons de rpondre travers notre thme qui
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de lUDGPMK
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Lobjectif principal de cette tude est dlaborer le manuel de procdures de lunion. Notre
vux tant quil puisse lui servir de cadre de rfrence pour ses traitements comptables et
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financiers et ce, conformment aux exigences du SYSCOA et des bailleurs de fonds. Pour
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pour nous :
Mme si elle nest pas la premire, cette mission nous permettra une fois de plus
dapprofondir notre maitrise de llaboration des manuels de procdures. Elle renforcera notre
apprhension de la comptabilit surtout au niveau des associations.
Dans le cadre de notre tude, nous traiterons uniquement les aspects comptables et financiers
de la procdure. Il ne sera donc pas question des aspects organisationnels ou oprationnels.
Pour mener bien cette tude, nous allons dans une premire partie prsenter le cadre
thorique qui sera essentiellement consacr la revue de la littrature et la mthodologie de
notre tude. Elle nous permettra aussi dapprhender la dmarche dlaboration du manuel de
procdures, sa corrlation avec le contrle interne. La seconde partie portera dans un premier
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temps sur la prsentation de lUDGPMK. Ensuite nous nous attlerons sur la dmarche
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PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
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Cependant, force est de constater que formaliser les procdures requiert pralablement une
bonne connaissance de lenvironnement surtout interne de la structure afin didentifier les
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risques lis chaque processus qui feront lobjet des verrous dans le manuel.
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Nous allons dans cette premire partie aborder les aspects thoriques. Elle se subdivise en
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trois chapitres. Le premier chapitre sera consacr aux fondements thoriques du contrle
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lUDGPMK.
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mthodologie que nous avons adopte dans le cadre de llaboration des procdures de
linformation .
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est dfini comme lensemble des scurits qui contribuent assurer la fiabilit de
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Il sagira pour nous, dans le cadre de ce chapitre de nous pencher premirement sur les
processus comptables et financiers pour comprendre leur contenu. En deuxime partie, nous
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derreurs inhrents aux processus comptables. Cette identification peut sappuyer utilement
sur diffrents critres dont le respect devrait tre recherch, de telle sorte que linformation
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Les processus comptables doivent tre organiss de faon traiter des flux doprations
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dcliner des critres de qualit par catgories doprations (ventes, achats, etc.) pouvant
Les principes et points cls danalyse permettent didentifier les principaux risques pouvant
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en place par la Direction afin de pouvoir diriger les affaires de l'entreprise de faon ordonne
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et efficace, assurer le respect des politiques de gestion, sauvegarder les actifs et garantir autant
que possible l'exactitude et l'tat complet des informations enregistres .(RENARD,
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2007 :130).
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que le contrle interne serait lensemble des instances mises en place par les hauts
responsables pour atteindre les objectifs qui leur sont assigns par lassemble gnrale de ses
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crdible, la sauvegarde de son patrimoine, le respect des directives internes, des procdures,
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Par actifs , il faut entendre non seulement les actifs corporels mais aussi les actifs
incorporels tels que le savoir-faire, l'image ou la rputation. Ces actifs peuvent disparatre
la suite de vols, fraudes, improductivit, erreurs, ou rsulter d'une mauvaise dcision de
gestion ou d'une faiblesse de contrle interne. Les processus y affrents devraient faire l'objet
d'une attention toute particulire. Il en va de mme des processus qui sont relatifs
l'laboration et au traitement de l'information comptable et financire. Ces processus
comprennent non seulement ceux qui traitent directement de la production des tats financiers
mais aussi les processus oprationnels qui gnrent des donnes comptables.
Lobjectif gnral est de construire et conserver une image favorable auprs des parties
prenantes, prsenter des tats financiers fiables aux partenaires, et agir en conformit avec les
lois et rglements. De cet objectif gnral dcoulent des objectifs spcifiques savoir :
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lenvironnement du contrle ;
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Les lignes suivantes serviront dveloppes ces points en sinspirant de HAMZAOUI (2006 :
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109).
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La mise en uvre d'un dispositif de contrle interne doit reposer sur des principes
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o une organisation approprie qui fournit le cadre dans lequel les activits ncessaires
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o une politique de gestion des ressources humaines qui devrait permettre de recruter
des personnes possdant les connaissances et comptences ncessaires l'exercice
de leur responsabilit et l'atteinte des objectifs actuels et futurs de la structure.
1.4.2. La diffusion en interne d'informations
La structure devrait disposer de processus qui assurent la communication d'informations
pertinentes, fiables et diffuses en temps opportun aux acteurs concerns de la structure
afin de leur permettre d'exercer leurs responsabilits.
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activits de contrle doivent tre dtermines en fonction de la nature des objectifs auxquels
elles se rapportent et tre proportionnes aux enjeux de chaque processus. Dans ce cadre, une
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attention toute particulire devrait tre porte aux contrles des processus de construction et
de fonctionnement des systmes d'informations.
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Comme tout systme, le dispositif de contrle interne doit faire l'objet d'une surveillance
permanente. Il s'agit de vrifier sa pertinence et son adquation aux objectifs de la socit.
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Cette surveillance est mise en uvre par le management sous le pilotage de la plus haute
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travaux effectus par l'audit interne, lorsqu'il existe. Cette surveillance s'appuie notamment
sur les remarques formules par les commissaires aux comptes et par les ventuelles instances
rglementaires de supervision.
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compte au Conseil (ou son Comit d'audit lorsqu'il en existe) des caractristiques
essentielles du dispositif de contrle interne. (HAMZAOUI, 2006 : 109-110).
En tant que besoin, le Conseil peut faire usage de ses pouvoirs gnraux pour faire procder
par la suite aux contrles et vrifications qu'il juge opportuns ou prendre toute autre initiative
qu'il estimerait approprie en la matire.
1.5.2. La Coordination Gnrale
La Coordination Gnrale est charge de dfinir, d'impulser et de surveiller le dispositif le
mieux adapt la situation et l'activit de lassociation. Dans ce cadre, elle se tient
rgulirement informe de ses dysfonctionnements, de ses insuffisances et de ses difficults
ncessaires.
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recommandations pour l'amliorer, dans le champ couvert par ses missions. Il sensibilise et
forme habituellement l'encadrement au contrle interne mais n'est pas directement impliqu
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modalits dtermines par chaque socit, aux organes sociaux, des principaux rsultats de la
surveillance exerce.
1.5.4. Le personnel de lunion
Chaque collaborateur concern devrait avoir la connaissance et l'information ncessaires pour
tablir, faire fonctionner et surveiller le dispositif de contrle interne, au regard des objectifs
qui lui ont t assigns. C'est le cas des responsables oprationnels en prise directe avec le
dispositif de contrle interne mais aussi des cadres financiers qui doivent jouer un rle
important par rapport au pilotage et au contrle.
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Milieu dans lequel les personnes accomplissent leurs tches et assument leurs
responsabilits en matire de contrle. Cela constitue le fondement des autres lments du
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lintgrit ;
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objectifs.
1.6.2. Dfinition des objectifs
Des objectifs doivent tre dfinis au niveau organisationnel et dclins vers les units
oprationnelles et les agents. Ils peuvent tre scinds en objectifs stratgiques, en objectifs
oprationnels, en objectifs de reporting et en objectifs de conformit.
Ils doivent tre SMART (Spcifiques Mesurables Acceptables - Ralistes Dtermins
dans le Temps).
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Cette tape consiste :
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Il sagit de sassurer que les normes et procdures mises en place par le management en vue
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de matriser les risques et datteindre les objectifs sont excutes efficacement tous les
niveaux. Les activits de contrle comprennent: des examens un haut niveau, un contrle
16
Communication efficace avec les tiers, tels que clients, fournisseurs, autorits de tutelle.
1.6.7. Le Pilotage
Les systmes de Contrle Interne doivent eux-mmes tre contrls afin que soient values,
dans le temps les performances qualitatives. Pour cela, il convient de mettre en place un
systme de suivi permanent ou de procder des valuations priodiques, ou encore de
combiner les deux mthodes. Le suivi permanent: autocontrle, contrles rguliers effectus
par le management et le personnel dencadrement, lvaluation priodiques: leur tendue et
leur frquence dpendront de lvolution des risques et de lefficacit du suivi permanent.
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Conclusion
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contrle interne. Cest ainsi, quune parfaite comprhension du contenu thorique du contrle
interne est un pralable. Cest dans ce cadre que le prsent chapitre a t institu. Il nous a en
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effet permis dapprhender les contours de la comptabilit et du contrle interne. A son terme,
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il est retenir que le contrle interne est un ensemble de scurit mis en place par lensemble
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des rglements, le respect des directives de la direction, latteinte des objectif et lvaluation
des performances. Enfin, nous avons pu comprendre les composantes du contrle interne et le
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rle dvolu chaque acteur. Partant de l, nous pouvons aborder les aspects spcifiques aux
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Selon KONATE (2009 :1) : le manuel de procdures est un document crit, dcrivant les
procdures, de tout ou partie, des diffrents processus dune organisation, entreprise publique
ou prive. Cest un guide pratique interne pour uniformiser les activits de planification,
dorganisation, dimpulsion des ressources humaines et de contrle .
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Cette dfinition met en exergue laspect formel du manuel de procdures. En effet, dans une
dynamique de capitalisation des comptences, il savre ncessaire quil prenne une forme
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conventionnelle. En outre, dans cette perspective, il faut quil soit quotidiennement mis jour
pour prendre en compte les changements organisationnels, rglementaires, technologiques ou
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procduraux.
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amont par lexpression dun besoin quelconque et limites en aval par lobtention dun
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rsultat attendu. Chaque procdure est donc comme une suite doprations effectues dans
une mme squence de temps par un nombre limit dacteurs appartenant un mme sous
De cette dfinition, il apparait clairement que les intervenants extrieurs ne sont pas concerns
par llaboration et la mise en uvre du manuel de procdures.
La procdure sinscrit daprs KONATE (2009 :1) dans un ensemble dcroissant et
concordant qui peut se schmatiser comme suit : mission, processus, procdures et tches :
la mission est globale, elle correspond selon lui la fonction, au mandat dune
organisation (entreprise, administration). Elle ncessite un nombre important
dintervenants ;
18
2.2.
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Pour que le manuel de procdures soit satisfaisant, il est ncessaire que lorganisation de
lentreprise possde certaines caractristiques. Lorganisation doit tre :
adapte et adaptable ;
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pralable ;
vrifiable ;
formalise ;
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2.2.5. Principe dindpendance
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lauditeur doit vrifier que linformatique nlimine pas certains contrles intermdiaires
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la communicabilit et la vrifiabilit.
La qualit du personnel ne doit pas fragiliser les procdures, cest--dire linformation. Tout
systme de contrle interne est, sans un personnel de qualit vou lchec. La qualit du
20
2.3.
Dans une logique de capitalisation des comptences, le manuel de procdures apparait comme
un lment incontournable. En effet, il permet la structure de crer de la valeur ajoute dans
les processus oprationnels et daccroitre son efficacit organisationnelle.
En sinspirant de HENRY & al (2001 :10) et NGUYEN (1999 : 164) llaboration des
procdures vise :
la formalisation des pratique : selon KONATE (2009 :2) tout ce qui se fait doit tre
crit et tout ce qui est crit doit tre fait . Ainsi le manuel est un cadre de reference
pour lexcution dune tche ;
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le qui fait quoi, comment, avec quel moyen sous le contrle de qui ;
IB
la promotion facile des postes vacants : les procdures tant formalises, tous les
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dossiers : cet aspect est dautant plus important dans la mesure o il permet daccroitre
2.4.
KONATE (2009 :2) fait remarquer que le manuel de procdures est conu et utilis selon un
contexte social. En effet, il subit les influences gographiques. Ainsi, il existe selon lui un
modle amricain et un modle franais. Il faut cependant faire la part des choses avec les
manuels usuels dexploitation dun appareil dit manuels spcialiss.
21
Pour KONATE (2009 :2), le manuel de procdure, modle franais comporte trois (3) parties
distinctes mais complmentaires. Il sagit de la partie introductive, du corpus des procdures
et des annexes.
Par contre pour Henry & al (2011 :55) le manuel peut tre dcompos en plusieurs volumes
selon la taille et lactivit de lentreprise. Chaque volume pouvant son tour comporter une
structure trois grandes parties : les gnralits introductives, les fiches de procdures
proprement dites et les annexes et tables complmentaires.
Il apparait clairement quil ny a pas de diffrence fondamentale entre les deux approches
prcdemment cites. Ainsi, nous arrterons la prsentation selon Henry & al dans la mesure
o elle donne plus dautonomie chaque volume. En effet, la premire consiste en une seule
aux annexes.
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introduction suivie du corpus dans lequel il peut avoir plusieurs volumes avant de procder
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Cette premire partie se positionne lentre de chaque volume. Elle prsente tout dabord le
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contenu du volume grce un sommaire suivi dune introduction gnrale proprement dite
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qui permet de dfinir les objectifs poursuivis par llaboration du manuel et de donner sa
structure gnrale. Elle fournit aussi des orientations sur le mode dutilisation (dans le cadre
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Cette partie constitue le corpus du manuel de procdures. Pour Henry & al. (2001 :56) les
En sinspirant des travaux de KONATE (2009 :3) et de HENRY & al. (2001 :56), on pourrait
dire que cette phase fait une description sommaire qui permet de prsenter la procdure. Cette
prsentation permet de donner une vue densemble en rappelant succinctement les objectifs de
la procdure en question, ses caractristiques, les services metteurs, la liste des destinataires
et la dernire mise jour.
22
2.4.2.2.
Le flow chart
Cest un langage graphique qui simplifie la complexit ventuelle des oprations. Il permet
dindiquer grce des figures les lments cl (tches, point de contrle, livrables).
Cependant, il est un langage muet pour non-initis car il ne fournit pas de dtail sur
lexcution.
Pour BERGER & al. (2000 :123), les diffrentes tapes de la reprsentation graphique dune
procdure sont donnes comme suit :
identification des rles impliqus ;
positionnement des rles en colonnes ;
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instructions ;
IB
-B
O
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dfinition des instructions qui doivent tre dveloppes car elles prsentent des risques
ou ncessitent une vigilance particulire ;
TH
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2.4.2.3.
Cette fiche est au centre mme du manuel. Elle donne une description narrative et est
complte par des circuits et des oprations raliser. Selon HENRY & al. (2001 :68), elle
donne une rponse explicite aux questions de savoir qui fait quoi et comment ? Elle permet
galement de trouver au premier coup dil les acteurs concerns et de comprendre
lenchainement des travaux entre eux, en prcisant les intrants et les outputs.
23
ce dernier cas, une liste peut prsenter des regroupements thmatiques par objet ou par
processus.
Cette constitution des annexes est un peu diffrente de celle propose par KONATE
(2009 :3). En effet, il propose une constitution des annexes partir des documents de
rfrence avec les dtails des informations sur lentreprise notamment :
les textes fondamentaux (lois, dcrets, arrts, dcisions, directives, circulaires, etc.) ;
la liste des procdures classes par ordre alphabtique ou par ordre de classement dans
le manuel de procdures ;
lorganigramme ;
les illustrations ;
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les modles ;
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Ainsi, il est clair que cette approche est plus mme de procurer suffisamment dinformations
pour faciliter lexploitation du manuel de procdures.
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2.5.
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missions daudit aussi. Cest ainsi qu ce niveau, RENARD (2007 :198) fait distinguer trois
tapes : une phase prparatoire, une phase de ralisation et une phase de conclusion.
Cette dmarche parait idoine pour une russite de la mission dlaboration des procdures.
24
2.5.1.1.
Aprs une revue de la documentation, il convient dj de se faire une ide des procdures
disponibles appliques ou non par la structure. HENRY (2001 :80) prconise un tour
dhorizon des missions, des vnements et des objectifs qui se prsentent lintrieur de
chaque unit, aprs quoi un tri et une hirarchisation par ordre de priorits pourraient tre
effectus sur les procdures recenses.
2.5.1.2.
Les processus sont transversaux. Ils se dfinissent comme tant un enchainement logique
dactivit, comme dfini plus haut. Dans la gestion des structures, trois grands processus
ES
peuvent tre identifis : il sagit des processus dcisionnels, des processus de ralisation qui
concernent le cur de mtier de la structure et des processus supports. Pour le dcoupage, on
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sommaire. En effet, selon BERGER & al. (2000 :72), la description des processus est
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2.5.1.3.
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essentielle car elle conditionne la nature et le nombre de procdures qui seront rdiges pour
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langage naturel un langage symbolique dont linterprtation est plus aise. Elle permet de
25
2.5.1.4.
La chemise de procdure
La chemise de procdures est un dossier par procdure, prpar par le rdacteur et qui
rassemble toutes les pices denqute. Elle comporte les lments identifiant la procdure
(nom, numro, frquence, vnement dclenchant, rsultat, services concerns,) ; les
lments denqute (nom du rdacteur, date et tat davancement, interviews, rdaction,
validation, observation), la liste des pices du dossier (documents rdigs, diagrammes,
imprims collects, tats informatiques, rfrences techniques, etc.).
Tout ce travail ne ncessite pas une prsence dans lentreprise. Cest une fois cette phase
boucle que le rdacteur peut entamer laspect concret de la mission.
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Cette phase est fondamentale et tient la russite de la mission. En effet, elle dbute par une
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valuation du contrle interne pour demble identifier les potentielles failles combler par le
manuel en laboration. (HENRY & al. 2001 :79-84)
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2.5.2.1.
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systmes, manuels ou informatiss, utiliss par lentreprise. Durant cette phase, il approfondit
26
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forts thoriques mais non appliqus et les faiblesses. Il peut utiliser cette fin des outils
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Analyse de lexistant
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2.5.2.2.
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entretien libre ;
questionnaire descriptif ;
diagramme de circulation.
27
Ces procdures de traitement de linformation qui ne sont en gnrale consignes dans aucun
support sont alors formalises. Aprs cette formalisation, elles sont inscrites dans un
document pour ensuite tre soumises lapprobation des diffrents intervenants ou acteurs de
la procdure.
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Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
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dcrire la procdure.
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A la suite de ces analyses, le rdacteur doit tre mesure de faire ressortir les forces et les
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faiblesses constates dans les procdures sur la base desquelles il fera ses recommandations.
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2.5.2.3.
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lintervenant ;
par thme
mthodes dvaluation ;
schmas dcritures ;
etc.
29
achats ;
prestations de services ;
immobilisations ;
trsorerie ;
etc.
entreprise commerciale ;
AG
entreprise de services ;
association ;
organisme de formation ;
etc.
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procdures comptables ;
procdures administratives.
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TH
Pour des besoins du prsent mmoire, tant donn que nous avons faire une association,
nous allons privilgier lapproche fonctionnelle pour faciliter limprgnation du manuel par
chaque acteur.
Conclusion
Dans le cadre dun mmoire portant sur les procdures, une approche thorique permettant de
comprendre la thmatique est indispensable. Cest ainsi que ce chapitre tire tout son sens. En
effet, il nous a permis de passer en revue les aspects fondamentaux lis la formalisation des
procdures comptables et financire dans une structure. Cest ainsi que nous pourrions aspirer
rdiger des procdures cohrentes et respectant les normes et les meilleures pratiques pour
une structure comme lUDGPMK. Le pralable tant sans doute, dans un cadre pdagogique
la dfinition dune mthodologie de collecte et de traitement des donnes indispensables.
30
3.1.
Modle danalyse
AG
ES
IB
-B
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
31
ACTIONS
Prise de connaissance
Analyse
documentaire
Interview
Runion
QCI ;
Diagramme de
Circulation ;
Questionnaires
descriptives ;
Test de conformit ;
Test de permanence.
AG
Analyse de lexistant
Elaboration des procdures
IB
-B
O
LI
Runion ;
Etudes de cas.
Procdures dfinitives
EQ
TH
Finalisation
ES
Ralisation
OUTILS
Evaluation priodique/
Suivi
Recommandations
Mises jour
32
3.2.
Dans le cadre du prsent mmoire, nous avons d recourir un certain nombre doutils.
Lobjectif est de recueillir les informations ncessaires une bonne connaissance de
lenvironnement de lentit tudie. Plus prcisment, ces informations nous permettrons
davoir une ide des procdures de gestion comptable et financire existantes et
dapprhender les diffrentes insuffisances. Ces outils sont essentiellement lobservation,
lanalyse documentaire, les runions et les interviews.
3.1.1. Linterview
Cette mthode est fondamentale dans la collecte des preuves. En effet, Selon HENRY &
ES
al. (2001 :89), une interview doit se drouler dans un climat dcoute, suivre un plan
ordonn et rpondre aux questions suivantes : Qui fait Quoi ?, Comment ?, Quels dlais ?,
AG
-B
Cest ainsi quelle donne la possibilit dentendre de vive voix les actions quotidiennes et
les procdures suivies par les diffrents acteurs. Elle est utilise pour comprendre le
IB
LI
TH
En effet, vu le temps qui nous avait t imparti, cette technique a t au centre de notre
U
EQ
dmarche. Certes, une technique comme lobservation jouerait un rle aussi important en
permettant de faire le constat des procdures pratiques mais le temps qui nous tait
Cest ainsi que nous avons renforc notre comprhension par une analyse documentaire.
33
daction. Pour finir, un certain nombre de Procs-Verbaux dAssembles nous ont servi
pour comprendre certaines orientations prises par les hauts responsables et les acteurs de
la premire heure. Ce qui nous a permis davoir un aperu sur lorganisation, le mode de
fonctionnement de faon gnrale et particulirement sur les attentes en matire
dinformations comptables et financires.
ES
projets.
AG
Ces diffrents entretiens ont t conduits laide de guides dentretien en annexe, ce qui
nous a permis de mieux orienter nos changes et de recueillir les informations prcises.
-B
3.2.
IB
LI
Une fois les donnes collectes, nous les avons analyses travers la grille de sparation
TH
U
EQ
Selon OBERT (2002 :75), la grille danalyse ou de sparation des tches est un tableau
double entre effectuant linventaire des diffrentes oprations ralises et permettant de
Elle permet didentifier les potentiels cumuls de postes incompatibles. Elle permet ainsi
de vrifier si la sparation des tches incompatibles est respecte mais galement
danalyser les charges de travail de chacun. Elle accompagne toujours le questionnaire de
contrle interne et prsente lavantage de donner premire vue, une ide sur le cumul
des fonctions.
34
dysfonctionnements. Le questionnaire liste ainsi les contrles qui doivent tre oprs pour
sassurer de la fiabilit des procdures. Son usage permet de rpondre aux questions Qui
fait Quoi ?, O ?, Quand ?, Comment ? (RENARD ; 2007 : 243).
Pour prparer notre questionnaire, il nous a fallu dabord, recenser toutes les questions
spcifiques au processus de gestion comptable et financire. Chaque question est rdige
de faon ce quune rponse oui indique une force apparente et une rponse non
indique une faiblesse apparente. Toute rponse non en fonction de la gravit sera
reprise et commente. Les rponses oui , par contre feront lobjet dun sondage et de
vrification du fonctionnement du systme.
A la suite de son laboration, le questionnaire a t administr lensemble des
ES
AG
Les tests de conformit et de permanence associs aux outils prcdents nous permettront
-B
IB
LI
TH
Selon MADERS (2006 :62), lobjet de ces tests nest pas de vrifier que la procdure est
bien applique mais quelle existe. En effet ils sappuient sur un document final ou sur le
U
EQ
rsultat dune opration et permettent de remonter la source en passant par toutes les
phases intermdiaires.
Pour effectuer ces tests, nous avons procd la slection dun chantillon avant de
procder une analyse de la structure des flux. Nous nous sommes concentrs ensuite sur
les flux les plus significatifs ou prsentant des risques incidence majeure.
35
A laide des sondages, ces tests ont t raliss sur les procdures de gestion comptable et
financire en vue de sassurer que les oprations sont bien traites dans la ralit
conformment ce qui a t dcrit lors des entretiens.
Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous avons pu apprhender une approche mthodologique qui
nous permettra de raliser un manuel de procdures cohrentes et adaptes aux ralits de
lassociation, lUDGPMK. Cette dmarche sappuie sur un certain nombre doutils de
collecte et danalyse des donnes.
ES
C
AG
E
U
EQ
TH
LI
IB
-B
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
36
ES
C
AG
U
EQ
TH
LI
IB
-B
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
37
ES
financire. Cette partie a de ce fait pour but de prsenter les procdures conues pour
lAssociation. A ce titre, elle sera scinde en trois parties.
AG
-B
Ensuite dans le deuxime chapitre, nous aborderons les aspects introductifs lis aux
procdures comptables et financires de lAssociation. En dernier chapitre, nous prsenterons
IB
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
38
ES
AG
grer les quipements collectifs et dautres biens dont pourra disposer ultrieurement
lunion ;
-B
promouvoir et dfendre les intrts conomiques, sociaux et moraux des groupements sur
IB
O
LI
appuyer les groupements de base dans leur ngociation avec les partenaires ;
TH
EQ
compost).
4.2.
LUDGPMK est une structure dont lagencement fonctionnel tire ses sources des
prescriptions statutaires et des meilleures pratiques en matire organisationnelle. Cest ainsi
quun certain nombre dorgane permettent celle-ci datteindre ses objectifs.
39
limplication de tous les acteurs est de mise. De ce fait, lunion est structure avec plusieurs
niveaux de responsabilit partant des Groupements jusqu la coordination.
Cest ainsi, que lUDGPMK est organise en :
assemble gnrale ;
direction excutive ;
et en comit de contrle.
lassociation. Elle comprend tous les membres. LAssemble se runit une fois chaque anne
ES
pour dlibrer sur les rapports relatifs la gestion du Bureau Excutif et la situation
financire de lunion. Elle est en droit de faire des rsolutions spciales si le besoin se fait
AG
sentir.
-B
Elle a aussi pour responsabilit lapprobation des comptes de lexercice clos et llection des
membres ligibles du dispositif de gestion. De faon synthtise mais non exhaustive, elle a
IB
pour comptence de :
O
LI
TH
EQ
40
etc
etc
ES
AG
-B
etc
IB
O
LI
TH
rencontres ;
EQ
niveaux.
Le Bureau Excutif a comptence pour :
41
vrifier ou faire vrifier chaque moment les livres, les documents, les
registres, la caisse, les comptes, les avoirs et les biens de lAssociation ;
oprer tout autre contrle ncessaire ;
AG
ES
En vue dassurer la gestion et ladministration quotidienne des activits de lUnion il est mis
IB
-B
O
LI
TH
lUDGPM/K. Cette unit est dirige par un Coordonnateur recrut par le Bureau Excutif.
Elle dispose dun personnel charg de lexcution des activits de la Structure compose dun
EQ
42
ES
C
La premire partie concerne le rsum de la phase de prise de connaissance et les constats
AG
majeurs sur le contrle interne comptable. La seconde partie concerne les procdures ellesmmes. La dernire quant elle portera sur la diffusion et les futures mises jour du manuel
IB
5.1.
-B
de procdures.
O
LI
TH
EQ
une documentation sur lUDGPMK. Dans cette documentation figuraient les statuts, la
43
la comptabilit gnrale ;
et la gestion de la caisse et des comptes bancaires.
5.1.3.1.
La comptabilit gnrale
Elle est tenue par le service administratif et financier. Celui-ci suit un certain nombre dtapes
pour la gestion de sa comptabilit. Ces tapes sont les suivantes :
la rception des pices comptables par la secrtaire ;
le contrle, la codification et limputation des pices reues par lassistant comptable ;
la saisie des pices comptables par lassistant comptable ;
le contrle des imputations, des codifications et des saisies par le Chef des Services
ES
AG
5.1.3.2.
-B
Au niveau de la gestion des finances de lUDGPMK, la procdure suivie est telle que la
IB
secrtaire tient une caisse menue dpenses. Lunion dispose dun compte principal et les
O
LI
EQ
TH
pour la caisse
La caisse prend en charge les dpenses minimes et urgentes. Le plafond de la caisse est fix
25 000 F CFA. Pour tout besoin de dcaissement, un mmo est labor et transmis au
Coordonnateur pour validation. Aprs validation, le demandeur peut se faire payer la caisse
tenue par la secrtaire. Lorsque la caisse atteint le seuil critique, une demande de
rapprovisionnement est effectue par le Chef des Services Administratifs et Financiers. Cette
demande est accompagne du chque signer par le Prsident et le Trsorier Gnral.
pour la banque :
Le compte banque est utilis pour les paiements dun montant suprieur 25 000 F CFA. Ces
paiements destins au paiement des dpenses engages par lunion.
Dans tous les cas, les acteurs au niveau de la signature restent les mmes.
44
ES
diffrents entretiens raliss nous ont permis didentifier les risques lis la gestion
comptable et financire.
AG
-B
IB
Labsence dapproche globale de budgtisation qui dcoule dune lettre de cadrage et qui
O
LI
sappuie sur des plans dactions SMART peut gnrer les risques suivants :
erreurs de prvisions ;
absence dinnovation ;
impossibilit dvaluer objectivement les comptences des acteurs dans une logique de
EQ
TH
dtournement ;
45
redressements fiscaux ;
AG
ES
Par contre, le dispositif dapprobation (double signature, prcd de mmos ayant suivi tout le
circuit hirarchique) est si efficace que le risque de dtournement est minime.
-B
IB
O
LI
dtats truqu.
Evaluation des insuffisances apparentes
EQ
5.1.4.2.
TH
Une fois les risques identifis, il savre ncessaire de les valuer pour mesurer leur impact en
cas de survenance. Cependant, cette valuation est facultative dans notre cadre. De ce fait,
nous linscrivons comme une recommandation lUDGPMK.
5.1.4.3.
Cette partie a consist dterminer les dispositifs de contrle interne spcifique mettre en
place, en adquation avec les orientations statutaires de lunion pour chacun des risques
identifi pour viter sa survenance. Ces dispositifs ont t directement intgrs dans le manuel
de procdures.
Ce qui nous a permis de proposer le prsent manuel.
46
5.2.
Les procdures de gestion comptable et financire labores lont t avec lappui de tous les
acteurs de lunion. Avec eux, un certain nombre dobjectifs ont t arrts. Il a t aussi arrt
les modalits de mise jour. Leur appui nous a aussi permis de dfinir la structure des
procdures.
ES
oprations traites avec des tiers ou relatives aux activits et entranant des
mouvements de valeur de faon immdiate ou terme;
AG
satisfaire aux obligations lgales par la tenue des livres et documents obligatoires ;
prparer et permettre ltablissement dtats financiers priodiques procurant les
concerns.
IB
-B
O
LI
EQ
TH
membres de lunion;
47
la mise la disposition des utilisateurs des documents requis dans les dlais lgaux ou
convenus fixs pour leur dlivrance.
ES
AG
lobjet de la comptabilit.
Systme comptable
IB
5.2.2.2.
-B
O
LI
EQ
TH
Cependant, en labsence de logiciel, la comptabilit peut tre tenue sur un tableur Excel .
Pices comptables
Faute de pouvoir observer directement leurs actes, le service comptable demande aux autres
services de les lui faire connatre par les documents ou pices comptables qui sont par
consquent le fondement et linstrument essentiel de luvre comptable.
Ces pices comptables peuvent prendre plusieurs formes mais elles doivent tre normalises
pour lUDGPM/K pour atteindre une efficacit optimale :
48
Bons de commande ;
Contrats ;
Factures ;
Pices de banque, pices de caisse :
Livre de paie
5.2.3.2.
Le service comptable enregistre chaque jour, sous forme analytique, les faits dont il a ainsi
connaissance, sur les livres tenus ncessairement et naturellement dans lordre chronologique
des vnements :
journaux de banque (un journal par compte ouvert) : dans les journaux de banque, on
ES
AG
-B
O
LI
IB
journal des achats : les oprations dachat sont constates dans ce journal avant le
journal des oprations diverses : toutes les autres oprations de lUDGPM/K doivent
oprations dinventaire ;
etc.
centralisation de la paie ;
EQ
TH
49
journaux ;
balance auxiliaire.
analyse des comptes (les fonctions de lettrage automatique du manuel du logiciel
peuvent tre mises profit) ;
ES
AG
-B
correction, validation alors que dautres ne le sont que priodiquement (ditions, analyse,
IB
O
LI
TH
Le plan comptable de lUDGPM/K est structur autour des classes de comptes suivantes :
EQ
50
Conclusion
Ce chapitre constitue la porte dentre du manuel labor. En effet, il fournit un certain
nombre dindication et de prcisions sur ce que peuvent attendre les utilisateurs des
procdures rdiges. Conscient que de telles prcisions ne seraient pertinentes que si elles
sont appuyes par des procdures organises par cycles dactivits dans le projet, nous avons
jug bon de dvelopper le chapitre 6.
AG
ES
C
IB
-B
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
51
6.1.
Cycle Achats-Dpenses-Fournisseurs
ES
-B
AG
IB
Les comptes de charges (classe 6 du plan comptable) y compris les taxes non dductibles
EQ
TH
O
LI
Les comptes de dettes envers les fournisseurs et les crditeurs divers, dettes nes loccasion
Principes de comptabilisation
enregistrement des charges dans lexercice auquel elles sont consommes, ce qui amne
distinguer comptablement les achats de biens et de services (transferts de patrimoine) de
leurs consommations.
52
Il faut distinguer :
Les critures comptables sont constates au cours de lexercice pour les achats et en fin
dexercice pour rgulariser les comptes de stocks.
Ces achats sont directement consomms lors de leur ralisation. Ces charges se rapportent
lexercice auquel elles sont engages.
Sparation stricte des charges de deux (02) exercices par des critures de
ES
rgularisation.
AG
Les comptes de rgularisation sont utiliss pour rpartir les charges dans le temps, de manire
rattacher un exercice dtermin toutes les charges qui le concernent effectivement.
-B
IB
les loyers ;
les biens reus non facturs : il sagit des fournitures reues dont les factures ne sont
O
LI
6.2.
EQ
TH
pas parvenues.
53
les immobilisations doivent tre distingues des charges. Cette distinction doit
particulirement tre effectue sur les dpenses dentretien, de rparations et les grosses
rparations.
ES
Celles qui, par contre ont pour effet daugmenter de manire significative la valeur et/ou la
les
charges
engendres
-B
AG
dure de vie du bien doivent tre portes lactif du bilan des valeurs immobilises :
par
les
grosses
rparations
doivent
tre
IB
O
LI
Ces immobilisations doivent tre inscrites pour leur valeur dorigine et maintenues au
bilan de lUDGPM/K pour cette mme valeur (comptabilisation au cot historique). Cette
TH
valeur dorigine est le cot dachat, augment de frais accessoires (droit de douane, frais
EQ
Sauf dans quelques cas exceptionnels notamment le cas des rvaluations des
immobilisations, pour tenir compte de linflation qui ne permet pas de maintenir en valeur
constante les immobilisations au bilan, sont dfinitives :
les immobilisations non dfinitivement acheves ou non mises en service sont inscrites
dans un compte d immobilisations en cours et doivent tre maintenues dans cette
rubrique tant quelles ne sont pas oprationnelles. Les immobilisations en cours ne font
lobjet daucun amortissement ;
54
NB : Ne font pas partie du cot dacquisition les frais dacquisition tels que les honoraires et
les droits denregistrement qui sont considrs comme des charges rpartir sur plusieurs
exercices.
Tableau 1 : Taux damortissement des immobilisations
IMMOBILISATIONS
TAUX DAMORTISSEMENTS
Progiciels informatiques
33,33%
25%
Constructions
10 % , 5% ou 2%
50 % ou 20 %
ES
Motos
25%
33,33%
-B
AG
Vhicules lourds
20%
IB
20%
20%
Mobilier dhabitation
33,33%
EQ
Mobilier de bureau
20%
TH
Matriel informatique
20%
O
LI
Matriel de bureau
33,33% ou 50 %
55
6.3.
Cycle stock
AG
ES
Principes de comptabilisation
Les comptes de stocks peuvent tre tenus suivant le principe de linventaire permanent ou
celui de linventaire intermittent.
-B
IB
O
LI
EQ
o Entre
TH
Les stocks sont constats aprs chaque entre (au cot dachat et frais accessoires) dans les
comptes de stocks concerns, par le biais du compte variation de stocks .
o Sortie
Chaque sortie de stock est enregistre au dbit du compte variation de stocks par le crdit
du compte de stock concern.
o Stock de fin dexercice
En fin dexercice, le stock et la charge comptabilise davance seront constats aprs
inventaire physique. Toutefois, en cours dexercice, il est possible de dterminer de faon
extra comptable, le montant des rgularisations effectuer pour le calcul du rsultat de
lexercice.
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
56
Inventaire intermittent
Il ne permet de connatre le montant des stocks quen fin dexercice, au moment de
linventaire extra comptable.
Les achats sont comptabiliss au dbit du compte (Achats stocks) par la contrepartie dun
compte de trsorerie ou dun compte de tiers (fournisseur).
A la clture, un inventaire physique est ralis. La rgularisation opre sur les comptes de
stock consiste annuler le stock initial en le crditant par le dbit du compte de variation et
constater le stock final en affectant linverse de lcriture.
Valorisation des stocks : les stocks sont grs dans la mthode Premier Entre Premier Sortie
(PEPS) dont les sorties sont valorises au cot de larticle le plus ancien dans les stocks.
ES
Systme de comptabilisation
AG
Quelle que soit la mthode dinventaire utilise, les factures dachat de matires, autres
-B
approvisionnements, matriels et fournitures, etc. sont enregistrs pour leur valeur nette.
IB
O
LI
Les comptes de stocks peuvent tre assortis de provisions pour dprciation. Il peut arriver
TH
quau jour de linventaire, la valeur conomique relle des stocks soit infrieure la valeur
EQ
comptable dtermine. Dans ce cas, lUDGPM/K doit constituer des provisions pour
dprciation qui expriment les moins-values constates sur les stocks. La dprciation des
6.4.
au niveau du bilan, dans les comptes de prts et davance diverses au personnel, dans les
comptes de rmunration, dans divers comptes dEtat et Organismes sociaux pour les
montants des retenues sur les salaires et des cotisations sociales ;
au niveau des comptes de rsultat, dans les comptes de charges de personnel, de charges
sociales et autres taxes sur les salaires.
57
Principes de comptabilisation
Les principes comptables relatifs au cycle de gestion du personnel (paie) sont ceux noncs
loccasion de ltude du cycle des achats, charges dexploitation.
Constatation des charges (salaires, cotisations patronales) et des dettes envers les
employs, lEtat et les organismes sociaux pour leur valeur nominale.
Le personnel intrimaire doit tre pris en compte dans les charges du personnel. Cest le
personnel mis la disposition de lUDGPM/K pour une dure dtermine (travail
temporaire).
ES
Les prestations du personnel sont enregistres dans les charges du personnel mme en cas
dabsence de contrat de travail entre lUDGPM/K et les travailleurs utiliss.
AG
La provision pour dprciation des comptes du personnel des comptes organismes sociaux
doit tre distingue. Un compte autres charges provisionnes a t cr pour rpondre
-B
une conception nouvelle du risque car ces dotations constituent des dcaissements
IB
O
LI
TH
EQ
58
ES
AG
IB
-B
O
LI
Personnel intrimaire
TH
EQ
ou
Caisse
ou
o A la clture de lexercice
Dbit : 66xx Personnel intrimaire
Crdit : 62xx Personnel temporaire.
59
6.5.
ES
internes) qui constatent le transfert de fonds dun compte de trsorerie un autre ou les
chques remis lencaissement non encore positionns par les banques.
AG
Principes de comptabilisation
Les virements de lUDGPM/K ne doivent tre comptabiliss qu leur rception effective
-B
O
LI
IB
Les avoirs en monnaie trangre doivent tre valus au cours de cette monnaie la
TH
clture. Les plus ou moins-values rsultant de la conversion sont portes dans un compte
de produits financiers (gains de change) ou de charges financires (Pertes de changes).
EQ
o ordre de virement ;
o chque ;
o avis de dbit ;
o avis de crdit ;
o ticket dagios ;
est class chronologiquement dans un dossier par compte bancaire. Chaque compte devra
faire lobjet dun contrle relevant du CSAF. Ce contrle consiste :
o vrifier le niveau des avoirs bancaires afin dviter autant que possible
quun compte ne soit dbiteur vis--vis dune banque ;
o recevoir ou rclamer mensuellement les relevs des comptes bancaires ;
60
o tablir sur une base mensuelle les rapprochements bancaires pour faire
apparatre les lments en rconciliation et les explications ;
o accorder une attention particulire aux suspens anciens, en particulier,
engager la procdure denqute en de pareils cas.
Pour couvrir les dpenses de faible valeur ou dans certains cas particuliers o un paiement
en espces sera prfrable, une caisse menue-dpenses est gre par lUDGPM/K. Cette
caisse est alimente par des retraits par chque bancaire. Pour chaque entre, il est tabli
une pice de caisse recette et dment signe par le caissier ou la caissire, le Chef de
Service Administratif et Financier et le cas chant par
le Coordonnateur de
lUDGPM/K.
Aucun retrait dfinitif de valeur en caisse ne peut se faire sans une pice de caisse dpenses.
ES
AG
Un contrle inopin de la caisse doit tre effectu au moins une fois par mois par le Chef de
Service Administratif et Financier. Le contrle consiste tablir un inventaire des valeurs en
-B
caisse. Aprs chaque contrle, il est tabli un procs-verbal dinventaire de caisse sign du
caissier et du CSAF.
IB
O
LI
6.5.
TH
LUDGPM/K reoit des recettes issues en grande partie des ventes des produits marachers,
des semences et des cotisations des membres. Elle reoit galement des financements de
EQ
Etats financiers
6.6.
Les tats financiers regroupent les informations comptables au moins une fois par an sur une
priode de douze (12) mois, appele exercice. Lexercice concide avec lanne civile. Les
tats financiers annuels sont conus destination de lUnion et des bailleurs de fonds. Ces
tats, doivent leur donner des situations financires susceptibles de fournir suffisamment
dinformations leur permettant de suivre lexcution des activits. Les tats financiers
comprennent :
un bilan ;
un compte de rsultat ;
une situation financire (Tableau Emplois-Ressources).
61
Aprs avoir pass en revue les procdures par cycle, renforce par les annexes, il savre
ncessaire de formuler un certain nombre de guides. Ces guides sont essentiellement destins
assurer une imprgnation des procdures par les acteurs cls.
6.7.
Aprs validation provisoire du manuel de procdures, une premire diffusion est faite au
niveau des diffrents responsables oprationnels. Ceux-ci ont un (1) mois pour simprgner du
manuel. Dans cette priode, une formation sur la dmarche dlaboration dun manuel, les
informations indispensables y mettre et la mthodologie de mise jour leur est dispense.
ES
Cette formation a pour but principal de leur permettre de comprendre lesprit du manuel afin
de proposer au bout dun mois des amendements pertinents dans loptique dadapter au mieux
AG
-B
Cette tape est considre comme une premire diffusion. Au bout du mois en question une
restitution de leurs amendements est faite. Cette restitution nous a permis de prendre
IB
O
LI
pour arrter les amendements prendre en compte. Ce qui nous a permis dditer les
procdures finales qui sont mises la disposition de tous les acteurs.
TH
EQ
6.7.2.1.
U
La mise jour du manuel est aussi importante que sa mise en place. S'il n'est pas mis jour
rgulirement et si chaque exemplaire ne subit pas la mise jour, il perd de son efficacit.
La mise jour du manuel peut tre motive par :
les modifications des systmes et procdures. Dans ce cas, le but vis est
l'amlioration celles existantes pour faire face des situations nouvelles ;
62
la rorganisation lUDGPMK.
6.7.2.2.
Il peut arriver que des situations nouvelles entrainent la ncessit denvisager la modification
des procdures existantes. Dans ce cas, le Chef des Services Administratifs et Financiers,
convoque une runion laquelle participent tous les responsables et agents susceptibles dtre
concerns par ces modifications. Au pralable, il doit faire recours au visa du Coordonnateur.
ES
AG
comptables et financires.
-B
A lissue de cette runion un procs-verbal est tabli indiquant les lments suivants:
la procdure existante devant tre modifie ;
IB
O
LI
TH
procdures.
EQ
Le texte dfinitif est arrt par le Coordonnateur aprs avis technique des
Partenaires
Techniques et Financiers.
6.7.2.4.
Aprs validation des modifications apportes au manuel, le Chef des Services Administratifs
et Financiers se charge de diffuser les nouvelles sections du manuel auprs des intresss.
Il tient un registre permettant de suivre la mise jour de chaque copie du manuel.
63
Il note dans le registre la date de transmission de la nouvelle section aux intresss ainsi que
les rfrences correspondantes. Ceux-ci rendent les pages primes correspondantes au
moment de la rception des nouvelles sections et apposent leur visa attestant de la rception
des nouvelles sections et de la remise des anciennes.
Il classe, chronologiquement, une copie des pages primes dans un classeur intitul "Manuel
de Procdures Administratives, Financires et Comptables - Sections Primes".
Conclusion
Cette partie marque la fin du mmoire. Il avait pour but de prsenter les procdures conues
pour le compte de lUDGPMK. Il faut noter quaprs la finalisation des procdures, elles ont
ES
trois sances de travail, les procdures dfinitives dont certaines bribes sont annexes ont t
AG
produites. Aprs quoi deux sances de formation au profit des acteurs de la comptabilit et de
la finance de lunion ont t organise. Ces formations axes sur les procdures produites
IB
-B
avaient pour but de leur permettre de simprgner des nouvelles pratiques en vigueur et de la
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
64
ES
C
AG
CONCLUSION GENERALE
IB
-B
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
65
Conclusion Gnrale
Les acquis ne sauraient tre prenniss que lorsquils sont consigns dans un document
accessible tous. De ce point de vue, llaboration de procdures de faon gnrale et des
procdures comptables et financires particulirement est devenue une proccupation pour
toute structure. En plus de lamlioration des performances individuelles et par-dessus
lobtention de gains de productivit, le manuel de procdures permet de renforcer le dispositif
de contrle interne.
Cependant, son laboration ncessite une dmarche cohrente et rflchie impliquant tous les
acteurs de la vie de la structure et un fort engagement des plus hauts responsables.
ES
C
Il est aussi noter que la mise en place dun manuel de procdures ne donne pas une garantie
AG
de la maitrise des risques oprationnels et financiers. Il donne par contre une assurance
raisonnable quant la matrise des diffrents processus devant dboucher sur la production
-B
IB
Cest ainsi, que nous avons, dans le cadre de notre mission labor le manuel de procdures
O
LI
pour lUDGPMK. Par contre, pour des besoins du prsent mmoire, nous avons jug utile de
dlimiter le sujet en abordant juste les questions comptables et financires.
TH
De ce fait, nous avons dfini dans le cadre de la mission une stratgie dapproche et une
EQ
dmarche mthodologique. Cette dmarche part dune prise de connaissance qui nous a
permis de comprendre lenvironnement interne et externe de lUDGPMK pour ainsi
apprhender les potentiels risques. A ce niveau un certain nombre doutils ont t utiliss,
Aprs quoi il a t question danalyser les procdures existantes, formalises ou non pour
nous assurer de leur efficacit. Ce qui nous a permis dlaborer les procdures comptables et
financires.
Ces procdures, pour permettre leur imprgnation par les utilisateurs la dmarche a pris en
charge leur implication et une formation. Aussi, le manuel de procdures pouvant tre prim,
nous avons dfini une dmarche pour permettre dassurer sa mise jour et la diffusion des
mises jour.
66
En fin, force est de constater que le manuel de procdures nest pas la formule magique
rsolvant tous les problmes de gestion comptables et financires au sein de lUDGPMK. En
effet, tout en permettant le respect des dispositions conventionnelles et rglementaires il doit
requrir pour plus defficacit lengagement de tous : du haut responsable jusquau plus bas
de la hirarchie car comme on le dit, le contrle interne est laffaire de tous.
AG
ES
C
IB
-B
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
67
AG
ES
C
-B
IB
ANNEXES
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
68
Bureau Excutif
C
ES
Prsident
Secrtaire Gnral
et Adjoint au SG
-B
Secrtaires
linformation
Secrtaires
lorganisation
LI
IB
Trsorier Gnral
et Adjoint au TG
AG
Vice Prsident
Coordonnateur
U
EQ
TH
Unit de Gestion
Secrtaire de
Direction
Services Administratifs et
Financiers
Chauffeur
Animateurs
Service charg du
Suivi-valuation
69
2.3.Ces objectifs et ces buts, sont ils statutaires ?o ont ils t clairement explicits par
ES
la Coordination ?
AG
-B
3.3.Avez-vous des notions de budget ? Si oui quelles sont ses interfrences avec votre
IB
quotidien ?
O
LI
3.4.Quels sont les moyens mis votre disposition pour atteindre vos objectifs ?
3.5.Sil tait question de cartographier vos besoins actuels, quen seraient-ils de faon
EQ
TH
exhaustive ?
70
5.4.Est-il possible davoir temps rel la situation comptable globale, ltat dexcution du
budget global et sectoriel (par programme et par bailleur ?)
5.5.Comment tablissez-vous les tats financiers et qui sont-ils destins ?
5.6.Quelles sont vos attentes par rapports au manuel de procdures ?
AG
ES
C
IB
-B
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
71
EXERCICE
:
ENTITE :
2013
DATE : 19/07/2013
QUESTIONNAIRE D'ANALYSE DU
CONTRLE INTERNE (1)
UDGPMK
ENVIRONNEMENT DE CONTROLE
FOLIO:1
OBSERVATIONS
Il y a au niveau comptable
et financier un cumul de
postes incompatibles. Cela
est d une insuffisance
de ressources humaines.
AG
ES
-B
IB
EQ
TH
O
LI
N/A
72
2013
DATE: 19/07/2013
UDGPMK
FOLIO:2
OBSERVATIONS
AG
ES
Trimestriellement
IB
-B
O
LI
SAGE
SAARI
uniquement
comptabilit
EQ
TH
HP/Portatif
73
2013
DATE:19/07/2013
UDGPMK
FOLIO:3
OBSERVATIONS
ES
AG
-B
IB
N/A
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
74
2013
DATE:19/07/2013
UDGPMK
FOLIO:4
OBSERVATIONS
AG
ES
-B
IB
O
LI
E
EQ
TH
Cumul de poste
Aucune
releve
anomalie
significative
75
at io
Personnel
concern
FONCTIONS
Ouverture
ES
COURRIER
FOLIO:1
Pr
sid
Vic ent
eP
Tre r si d
ent
sor
Co i er G
n
ord
r
Sec onnat a l
eur
re t
CS ai re
AF
Re
s po
ns a
ble
Au
du
tres
sui
v
UDGPMK
Enregistrement
Lecture
AG
-B
x
x
IB
Approbation
x
x
EQ
Prparation
TH
Instructions/lettre de cadrage
O
LI
Excution
Suivi valuation
Rapport et analyse des carts
BANQUE
CAIS S E
Rcadrage budgetaire
Comptabilisation
Rapprochements
Brouillard
Espces
Comptabilisation
Autorisations
PAIE
BUDGET
19/08/2013
a lu
ENTITE :
DATE:
2013
i v
EXERCICE :
Elments de base
Bulletins
Livre de paie
Rglement de la paie
Comptabilisation
x
x
x
x
76
Compte gnral
Dbit
Crdit
Compte auxiliaire
Compte
analytique
Lignes
budgtaires
MONTANT
AG
ES
C
IB
-B
O
LI
EQ
TH
Fait , le .
Le Coordonnateur
Le CSAF
77
BANQUE
N de la banque:_.
Numro du compte:__._____
Intitul du compte:__
Numro du compte:__..._________
Intitul du compte:__
Date
N Pice
Compte auprs
de la .
Dbit
Crdit
AG
ES
Compte dans la
comptabilit .
Dbit
Crdit
IB
-B
O
LI
TOTAUX
Date :_________________
Le CSAF
U
EQ
TH
Soldes rapprochs
Le Coordonnateur
Date :_______________
78
10 000
5 000
2 000
1 000
AG
ES
Nombres
Valeurs
O
LI
Signature et cachet du
Coordonnateur
Signature et cachet du
CSAF
U
EQ
TH
Observations
IB
Valeurs
-B
500
250
200
100
50
25
10
5
1
Nombres
Nota Bene : Le solde comptable tir du livre journal caisse doit tre arrt la mme
date que l'inventaire physique de caisse. En principe, ces deux soldes doivent tre gaux.
Toutefois, si une diffrence apparat, elle doit tre explique.
79
VALEURS
AMORTIS-
BRUTES
SEMENTS /
VALEURS
NETTES
EXERCICE N
EXERCICE N-1
PROVISIONS
ACTIF
TOTAL ACTIF
PASSIF
IB
TOTAL PASSIF
O
LI
-B
AG
ES
Immobilisations
Stocks
Crances
Trsorerie Actif
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
80
Compte de rsultat
Exercice : .
Exercice N
Exercice N-1
PRODUITS
CHARGES
AG
ES
IB
-B
Achats
Transports
Services extrieurs A&B
Impts et taxes
Autres charges
Charges de personnel
Frais financiers
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions
TOTAL CHARGES
O
LI
E
EQ
TH
81
RESSOURCES
Rubriques
Montant
Rubriques
Report de trsorerie
Dpenses
ES
C
AG
Ventes
-B
Subventions reues
LI
IB
TH
Crances
U
EQ
Trsorerie
Banque
Dettes
Caisse
Total Emplois
Total Ressources
82
Montant
CYCLE DE LA TRESORERIE
CODE : 005
PROCEDURES
CODE
005/1
005/2
ES
005/3
AG
005/4
005/5
-B
005/6
005/7
O
LI
IB
005/8
005/9
005/10
EQ
TH
Les oprations concernes par ce cycle dactivit sont relatives aux mouvements (flux) de
trsorerie :
dcaissements en espces (pices internes, rglements fournisseurs) et par
chques ;
encaissements en espces et par chques.
83
CYCLE :
UDGPM/K
TRESORERIE
PROCEDURE : Dcaissements Pices internes
ETAPES
CODE 005
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
CODE 005 - 1
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
OPERATIONS REALISEES
Le CSAF
Le Coordonnateur
FREQUENCE
ES
C
AG
Rceptionne la pice,
Vise lordre de paiement ou le
bon de sortie provisoire
Renvoie au CSAF
Le CSAF
IB
-B
O
LI
Vrifie la conformit du
dcaissement/pice
Transmet lordre de paiement et
la liasse de pices au
Coordonnateur (paiement par
chque)
Transmet le bon de caisse
provisoire au caissier le cas
chant (paiement par caisse, en
espces)
EQ
TH
84
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
PROCEDURE : Dcaissements Paiements en
espces
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
CODE 005
CODE 005 - 2
NBRE PAGE 1
Date de mise jour
JUILLET 2013
OPERATIONS REALISEES
FREQUENCE
Le CSAF
Le Coordonnateur
Reoit la facture du
fournisseur avec BC (le cas
chant)/BL (ou certification
de la prestation sur le reu ou
la facture)
Vrifie certification service
rendu
Vise la facture du fournisseur
Appose le bon payer sur
la facture
Emet une pice de caisse
AG
ES
IB
-B
O
LI
Rceptionne la facture +
liasse
Vrifie le bon payer
Vise la pice de caisse
Fait transmettre le tout au
CSAF pour visa et paiement
du fournisseur
Le CSAF
EQ
TH
85
UDGPM/K
CYCLE :
TRESORERIE
PROCEDURE : Dcaissements par chque
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
Le Coordonnateur.
Le Secrtariat de direction
Le CSAF
AG
ES
NBRE PAGE 1
CODE 005 - 3
OPERATIONS REALISEES
Le Secrtariat de direction
CODE 005
FREQUENCE
Reoit liasse
Vrifie visa
Procde ltablissement du chque de
rglement accompagn de lOrdre de
paiement
Transmet lordre de paiement la
signature du Coordonnateur et le chque
qui y est annex la co-signature du
Prsident et du Trsorier de lUnion.
-B
IB
O
LI
TH
Le Coordonnateur.
Le Prsident et le Trsorier
de lunion
EQ
Le CSAF
Reoit la liasse
Fait transmettre le chque par cahier de
transmission au fournisseur
Procde la comptabilisation et
classement
86
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
CODE 005
NBRE PAGE 1
CODE 005 - 4
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
OPERATIONS REALISEES
Le CSAF
C
AG
ES
FREQUENCE
Le Coordonnateur
Le CSAF
Le CSAF
IB
-B
O
LI
EQ
TH
87
CODE
005
CODE
005 - 5
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
PROCEDURE : Paiement des frais de mission
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
ETAPES
OPERATIONS REALISEES
Le CS AF
Le CSAF
-B
Le caissier
AG
ES
C
2
FREQUENCE
IB
Le caissier
Le CSAF
EQ
TH
O
LI
88
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
PROCEDURE : Alimentation en fonds des comptes bancaires
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
CODE
005
CODE
005 - 6
OPERATIONS REALISEES
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
FREQUENCE
La secrtaire de direction
Le Coordonnateur.
Le CSAF
La banque locale
AG
ES
IB
-B
O
LI
EQ
TH
89
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
PROCEDURE : Alimentation en fonds de la caisse menuesdpenses
CODE
005
CODE
005 7
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
ETAPES
FREQUENCE
OPERATIONS REALISEES
Le caissier
Le CSAF
AG
ES
Le Coordonnateur
IB
-B
Permanent
O
LI
Le CSAF
Le caissier
EQ
TH
Le CSAF
90
CODE
005
CODE
005 - 8
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
PROCEDURE : Prparation des tats de trsorerie
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
ETAPES
Le CSAF
OPERATIONS REALISEES
FREQUENCE
Mensuelle
AG
ES
C
3
Le CSAF
IB
Le Coordonnateur
-B
O
LI
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
91
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
CODE
005
CODE
005 - 9
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
OPERATIONS REALISEES
FREQUENCE
La Secrtaire de direction
Le Coordonnateur
ES
Le CSAF
AG
IB
-B
O
LI
Le Coordonnateur.
Le CSAF
EQ
TH
92
UDGPM/K
CYCLE : TRESORERIE
CODE
005
CODE
005 - 10
ETAPES
DIRECTION/SERVICES
INTERVENANTS
NBRE PAGE
1
Date de mise jour
JUILLET 2013
OPERATIONS REALISEES
Le CSAF
ES
AG
IB
-B
FREQUENCE
Le caissier
EQ
TH
O
LI
93
AG
ES
C
IB
-B
BIBLIOGRAPHIE
O
LI
E
EQ
TH
Boureima SAWADOGO/ MPTCF 6 /CESAG
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Ouvrages
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2. BARRY Mamadou (1997), Dtournements, fraudes et autres malversations dans les
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Paris, 4-261 pages.
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Articles
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