Mukamurera Al CH
Mukamurera Al CH
Mukamurera Al CH
Rsum
La recherche qualitative a longtemps t la cible de critiques, lui reprochant de
manquer dobjectivit, de validit, voire de scientificit. Aujourdhui, si ce type de
recherche semble mieux se positionner sur lchiquier de la recherche scientifique tant
dans le cadre des recherches subventionnes, commandites ou institutionnelles, cest
quelle a connu, au fil des ans, des dveloppements notables qui lui ont permis de se
positionner plus clairement et dasseoir sa pertinence quant ses fondements, ses
designs et ses procdures systmatiques. Notre objectif nest pas de dresser un bilan
exhaustif de ces dveloppements. Nous voulons plutt faire le point sur quelques
savoirs, pratiques et enjeux qui sont au cur du processus danalyse de donnes, en
mettant contribution des lments de notre exprience personnelle en recherche. Une
brve conclusion permettra de dgager de nouvelles proccupations thiques poses par
certaines pratiques favorables de la part de la communaut scientifique.
Mots cls
ANALYSE QUALITATIVE, CODAGE, VALIDATION, TRANSPARENCE, TRANSFRABILIT,
APPORTS TECHNOLOGIQUES.
110
111
Huberman & Miles, 1991, 1994 ; Rocha-Vieira, 2004). Prcisons que dans la
perspective dveloppe par Huberman et Miles (1991, 1994) sur le modle
itratif ou circulaire de lanalyse de donnes, le travail danalyse est un
processus progressif qui intervient tt durant la phase mme de cueillette de
donnes et il y a forcment un va-et-vient entre les diffrentes composantes de
lanalyse. Desgagn (1994, p.80) rsume bien la dmarche de ce va-et-vient
inhrent au modle interactif de lanalyse :
le codage de certains lments du discours incite le chercheur faire
une premire tentative dorganisation des donnes ( se les reprsenter dune certaine faon qui peut tre un premier schma) et
ensuite retourner aux donnes mmes pour en apprcier la
pertinence, cest--dire pour voir comment cette re-prsentation se
confirme, se modifie ou se contredit. Lors de ce retour aux donnes,
le chercheur reprend sa codification et le processus itratif se poursuit
jusqu ce quune organisation plausible et cohrente, assurant
lintelligibilit du discours, permette de conclure la saturation des
diverses significations codifies.
Selon notre exprience, laller et retour entre dune part la cueillette de
donnes et leur analyse et dautre part entre les composantes analytiques ellesmmes, a effectivement des apports importants tant au niveau de la qualit des
donnes recueillies quau niveau de la profondeur et de la vraisemblance des
interprtations faites. Tout dabord, il est possible de dtecter temps les
donnes manquantes et de prparer la prochaine cueillette de donnes en
consquence. Ensuite, il permet dobtenir des prcisions ncessaires une
bonne comprhension des processus en jeu et de vrifier les premires
conclusions sur les donnes de faon sassurer de leur plausibilit. Enfin, elle
nous parat mme un passage oblig pour sassurer de latteinte de la saturation
des donnes (Bertaux, 1980 ; Deslauriers, 1991 ; Glaser & Strauss, 1967 ;
Pourtois & Desmet, 1997 ; Savoie-Zajc, 2000) sans quoi la crdibilit et la
transfrabilit de la recherche (Pourtois & Desmet, 1997) sont questionner.
Nous constatons que jusqu prsent, litration telle quelle est pratique
consiste souvent en une itration entre le chercheur et les donnes. Mais
dautres possibilits savrent fructueuses et leur utilisation est encourager
voire consolider. titre dexemple, mentionnons les procdures ditration
entre le chercheur et les participants durant le travail mme danalyse. cet
gard, mentionnons entre autres une exprience ditration pertinente mene
par Couturier (2001) dans sa thse de doctorat. loccasion de sa thse en
effet, le chercheur a retourn individuellement et lors de rencontres de groupe
ses premires analyses aux sujets de recherche. La mise en mots, la rception
113
des rsultats, leur mise en contexte par les vrais experts des terrains, cest-dire les praticiens, lui auront permis dajuster ses travaux. En dfinitive, une
nouvelle avenue ditration se dessine, cest ce que nous appelons litration
tri-directionnelle. Il sagit dune itration qui a lieu non seulement entre le
chercheur et les donnes, mais aussi et en complmentarit entre le chercheur
et les participants, entre le chercheur et dautres chercheurs. En dautres
termes, le modle itratif peut permettre aux sujets de participer lanalyse et
au chercheur de mieux tirer profit de la validation inter-juges suite
limplication dautres chercheurs. De plus, les discours des sujets dtude sur la
recherche sont alors rintroduits au corpus analyser, laugmentant
considrablement. Nous reviendrons plus loin sur la question de la validation et
sur les retombes des pratiques de co-analyse ou de travail en quipe.
115
et Mucchielli (2003) ainsi que Poisson (1991), le chercheur ne peut pas ne pas
avoir de rfrents interprtatifs implicites. Or, si on admet quil est difficile de
faire compltement abstraction de ses a-prioris thoriques et que donc ceux-ci
interfrent dune certaine faon avec toutes les phases de la recherche et
notamment le travail danalyse (comme le dmontrent clairement Paill et
Mucchielli, 2003, p.129-131), il apparat primordial de composer avec ce fait
en explicitant ds le dpart ses lments thoriques et en tant conscient de ses
propres biais. Cela nest aucunement en contradiction avec la ncessit pour le
chercheur qualitatif de rester toujours disponible aux vnements nouveaux
et aux catgories mergentes, cest--dire empiriquement enracines (Poisson,
1991.)
Comme deuxime balise, le chercheur est convi expliciter son approche
qualitative de rfrence, prciser pour lui et pour les autres avec quelles
lunettes de lecture ou sous quel angle il aborde le phnomne ltude et
anticipe lanalyse. cet gard, Boutin (2000, p. 17) parle mme de ncessit
dun positionnement idologique , cest--dire pistmologique. Cela nous
semble pertinent voire incontournable dans un processus de qute de sens. On
sait en effet quau moment de lanalyse du corpus de donnes, le chercheur
qualitatif est en mode de qute de sens. Non pas du sens commun visible
dans laction ou le discours, mais du sens reconstruit travers les dtours de
lintrospection et de lexplicitation de limplicite du discours des sujets et des
zones dombre dans laction. Le chercheur efficace explicitera ce sens luimme et quelques destinataires. Il le modlisera pour caractriser limplicite
du mtier, de la comptence, de la pratique, du contexte et ce, au regard de
lapproche de rfrence. On conviendra galement que les units de sens
reprer et retenir dans la masse de donnes qualitatives sont fonction de
lapproche de rfrence. Par exemple, ce qui retiendra lattention de lanalyste
sera diffrent selon quil aborde lanalyse dans une perspective
ethnographique, phnomnologique, interactionniste, ethnomthodologique ou
autre (Atkinson & Hammersley, 1994 ; Bouchard, 1994 ; Deschamps, 1993 ;
Gohier, 2004, Holstein & Gubrium, 1994 ; Poisson, 1991, Poupart, Mayer,
Deslauriers, Laperrire & Pires, 1998 ; Durant & Weil, 1997).
Une autre balise qui oriente le chercheur est la clarification du niveau
danalyse quil dsire atteindre, ce qui permettra de dterminer entre autres le
niveau dinfrence appropri utiliser. Sagit-il de dcrire les caractristiques
dun phnomne (aspect descriptif) et/ou de dcouvrir sa nature (rflexion, but
interprtatif)? Dans le mme ordre dide, veut-on faire une analyse structurale,
une analyse thmatique, une analyse par thorisation ancre, etc. (Demazire,
1997; Mucchielli, 1996 ; Paill, 1996 ; Paill & Mucchielli, 2003). Somme
117
Entretiens
Temps11- Dmarche
Temps
2
Temps 3 en quatre
Figure
danalyse
du corpus de donnes
Informations
Reprage des segRegroupement des
temps
gnrales
ments du discours
segments
Transcription
intgrale des
enregistrements
audio et codage
sur Nvivo
Saisie sur Excel
(caractristiques
des rpondants):
Saisie de larborescence
sur Nvivo et codage des
segments du discours
1. Formation
initiale
Saisie des segments
2.
Conditions
Figure
1 - de
Dmarche sur
danalyse
du corpus
Excel
stage IV
temps
Profil
des
Analyse
qualitative/
quantitative
Catgorisation et
Temps 4
Introduction
des
infrences
Retour aux
trois objectifs
de la
recherche
Rponse
la question
de
recherche
de donnes
enenquatre
organisation
tableaux
Profil des
routines
Rapport
lintervention
ducative
119
Collecte des
donnes
Observation participante
Recueil des
Exercices de rflexion
Donnes
Entrevue collective (rcit)
Observation
Dmarche de
consultation
2. Prsentation
des
Prsentation de
s
DPornnseenstation des
donnes
Texte
narratif
Donet
nfigures
es
Tableaux
Tableauxet
figures
Texte
narrative
Texte narrative
1. Condensation des
donnes
Condensation des
Codage thmatique
Don(Nvivo)
nes
NVivo
(codage thmatique)
3. Conclusion:
laboration/
Conclusion:
laboC
raotniocnlu/ sion:
vrification
Vrificlaatbioonration/
Triangulation
Validation
avec
Vauprs
acteurs
rificatio
n
Validation
les
acteurs auprs les
Validation
acteurs
121
il nest pas ais de resituer les segments isols dans leur contexte
dorigine si on avait besoin de vrifier nouveau leur signification;
123
connaissances et leurs ides sur les donnes, sur les pistes creuser, sur les
implications pour la rvision, la mise jour ou le raffinement du plan de
codage et enfin sur les lments conceptuels qui guideront lanalyse ultrieure.
Cette stratgie est encore plus bnfique pour des quipes multidisciplinaires
o la diversit des champs dexpertise, des mthodes et des pistmologies
permettent dune part, de gnrer des ides issues dune lecture diffrente et
complmentaire de la ralit et, dautre part, davoir une validation inter-juges
immdiate.
Comme moment intime et comme moment partager, deux avenues nous
semblent intressantes exploiter encore davantage : le travail en quipe
interdisciplinaire, puis lutilisation et le dveloppement des technologies de
captation et de traitement des donnes, de co-analyse et de co-criture
distance.
Illustrons lapport du travail en quipe interdisciplinaire par une exprience
authentique rcente (2003-2006). Une quipe de recherche interdisciplinaire
travaille sur le thme de linaptitude chez la personne ge. Elle est compose
de juristes (positivisme normatif : la vrit est dans les textes), de chercheurs
en sciences sociales (constructivistes, la vrit est dans le sens), et de
chercheurs en sciences mdicales (positivisme, la vrit est dans la mesure).
Ici, linterdisciplinarit provoque un clairage puissant sur lobjet, puisquil est
construit selon trois problmatisations (qui se rattachent les unes aux autres, de
proche proche), selon trois mthodes, mais aussi selon trois pistmologies.
Les trois points de vue doivent convaincre intersubjectivement lensemble de
lquipe. Ainsi a pu slaborer le concept de critres pragmatiques de
lvaluation de linaptitude en complment des critres juridiques et mdicaux
officiellement reconnus. Cette rencontre aura aussi permis de rendre compte de
leur articulation.
Quant aux moyens technologiques, ceux-ci viennent rvolutionner les
pratiques et ouvrir de nouvelles possibilits de travail collectif pour un rsultat
encore plus valide, fiable et crdible. Tout dabord, il est possible de faire la
codification plusieurs en se divisant les cas ou les sites, et de fusionner les
productions respectives par la suite pour faire un projet ou une tude unifie,
permettant ainsi une meilleure gestion de lanalyse verticale et horizontale ou
ce que Huberman et Miles (1991, 1994) appellent en dautres termes lanalyse
intra-cas (ou inter-site) et inter-cas (ou inter-sites). Ensuite, avec les outils
informatiss, il est possible de coder en rseau. Ainsi, par exemple, partir
dun premier codage descriptif ou thmatique, les blocs de donnes cods sont
transmis chaque chercheur pour un codage spcifique leur intrt ou
spcialit. Il y a ensuite mise en commun sur le site pour le bnfice de chacun.
125
127
qui prennent des formes varies (et des appellations diverses dun auteur
lautre) selon les diffrentes tapes du processus de recherche. Les chercheurs
peuvent donc faire des choix selon leurs besoins, tout en gardant lesprit
quune varit de techniques permet datteindre un degr satisfaisant de
validit. Ainsi par exemple, au-del des oprations de dfinition oprationnelle
des codes ou des catgories (Huberman & Miles, 1991), de contrle de la
saturation des donnes (Bertaux, 1980; Deslauriers, 1991 ; Pourtois & Desmet,
1997 ; Savoie-Zajc, 2000, 2004), de contrle de la fiabilit intra-codeurs
constance interne et inter-codeurs reproductibilit (Landry, 1992;
Huberman & Miles, 1991) et dvaluation de leffet des biais interfrences
(Huberman & Miles, 1991 ; Van der Maren, 1995) qui nous semblent tre des
pralables incontournables dans tout travail danalyse qui se veut rigoureux,
des techniques comme les suivantes offrent des perspectives complmentaires
intressantes de validation des significations dgages du corpus analys:
la recherche de preuves contraires (Huberman & Miles, 1991, p. 441442) : cette tactique consiste pour lessentiel se demander sil existe
des donnes ou connaissances qui contredisent une conclusion ou qui
sont incompatibles avec elle. cet gard, il sagit daller au-del du
seul contrle sur le matriel rsiduel pour ainsi charger un sceptique ou
une personne dexpertise diffrente dexaminer de prs la conclusion
en question partir des donnes, afin y rechercher des lments
pouvant effectivement linfirmer.
129
vnements, les dcisions, les stratgies, les bons et les mauvais coups, les
audaces et les timidits, les chances et les opportunits finissent peu peu par
compter, par laisser des traces, par sadditionner, par crer un pass qui
conditionne le prsent professionnel. Cette historicit des trajectoires renvoie
trois ordres de phnomnes dgags savoir : a) la proprit cumulative des
actions dinsertion ; b) lhistoricit objective des trajectoires; c) les
interprtations que les acteurs difient propos de leur situation passe et
actuelle (Mukamurera, 1998, p. 373-374). Tout comme dans le premier
exemple, ce concept dhistoricit des trajectoires a pu faire sens dans dautres
champs professionnels et suscit ladhsion de chercheurs en Amrique du
Nord et en Europe, mais sans pour autant nier lexistence des singularits
locales et individuelles. Voyons maintenant quelques lments qui soutiennent
la transfrabilit des rsultats en analyse qualitative.
La transfrabilit des rsultats, au sens o nous lavons dfinie, est possible
moyennant certaines conditions que nous jugeons indispensables. La premire
relve de la constitution de lchantillon et de sa reprsentativit en termes de
processus sociaux (par opposition la reprsentativit statistique). Les
chantillons qualitatifs sont gnralement restreints, constitus de faon plutt
intentionnelle ou raisonne que de manire alatoire (Deslauriers, 1991; Glaser
& Strauss, 1967; Huberman & Miles ; Patton, 1980 ; Pourtois & Desmet, 1997;
Savoie-Zajc, 2000), le but de lchantillonnage tant, comme le prcise
Deslauriers (1991, p. 58), de produire le maximum dinformations . En
consquence, pour que la transfrabilit des rsultats ou conclusions soit
envisageable, il faut que lchantillon de recherche rponde au critre de
pertinence thorique par rapport la situation dtude (Pourtois & Desmet,
1997, p. 120). Cela veut dire quil faut chantillonner (choisir) les milieux, les
acteurs, les vnements et les processus ltude (paramtres
dchantillonnage au sens de Huberman & Miles, 1991) en fonction de la
pertinence de leurs caractristiques par rapport aux objectifs de la recherche. Il
faut aussi que lchantillon, bien que restreint, soit suffisamment diversifi,
surtout dans le cas des analyses multi-cas ou inter-sites, incluant aussi bien des
cas typiques quatypiques, des informateurs centraux et priphriques, des
partisans et opposants lobjet investigu. En prolongement du critre de
pertinence thorique de lchantillon, il y a aussi le principe de saturation des
catgories qui est de plus en plus la rfrence pour estimer la fin de la collecte
de donnes et la taille de lchantillon. Comme le prcisent Pourtois et Desmet
(1997, p. 121), la saturation est atteinte lorsquaucune donne suffisamment
nouvelle ne ressort des derniers entretiens ou observations pour justifier une
augmentation du matriel empirique. On dira dans ce cas que lchantillon est
reprsentatif en ce qui concerne les processus sociaux.
131
Conclusion
Le tour dhorizon que nous venons de faire sur quelques avances et enjeux au
niveau des pratiques en analyse qualitative permettent de voir que le travail
danalyse est maintenant un processus mieux document, avec des techniques,
des procdures et des outils qui soutiennent le chercheur pour une analyse
rigoureuse et des rsultats crdibles, cohrents, fiables et transfrables. En ce
sens, nul doute que, bien mene, elle est tout fait pertinente et apporte un
clairage particulier sur des phnomnes sociaux et humains complexes. cet
gard, nous avons aussi soulign limportance de mieux baliser le travail
danalyse de donnes, notamment par une explicitation de ses rfrents
thoriques et pistmologiques qui risquent dinterfrer avec le traitement,
lanalyse et linterprtation des donnes. Notons aussi que peu importe les
choix thoriques, pistmologiques et mthodologiques du chercheur, la
formalisation, la systmatisation, la transparence et la validation accroissent la
force de lanalyse qualitative et favorisent le prjug favorable. Nous avons par
ailleurs cibl et explicit, au fur et mesure, des crneaux prometteurs
Notes
1
133
lments qui y sont contenus, de les prouver et de les raffiner afin de dgager un sens
et de pouvoir dcrire adquatement la ralit (Deslauriers, 1991, p. 82).
3
Une fiche de synthse de document rsume ou prcise un contact sur le terrain et les
impressions du chercheur ainsi que les pistes creuser et les correctifs
mthodologiques apporter (Huberman & Miles, 1991, p. 94).
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