Administration Sous Linux
Administration Sous Linux
Administration Sous Linux
Linux est un système d’exploitation moderne bénéficiant de l’ensemble des fonctionnalités d’Unix. Ce
n’est pas un produit commercial : c’est un logiciel libre que l’on peut obtenir gratuitement. Il est livré avec
toutes les fonctionnalités, les outils et les utilitaires habituellement livrés avec les variantes commerciales
d’Unix :
• c’est un système 32 bits (64 bits sur certaines plate-formes) ;
• il est multi-utilisateurs ;
• il est multitâche (multitâche préemptif et non coopératif comme Windows 98) ;
• dans le domaine des réseaux, il prend parfaitement en charge la famille des protocoles
TCP/IP et possède bien plus de caractéristiques que la plupart des variantes commerciales d’Unix ;
• il dispose de shells très performants ainsi que de XFree86, une implémentation complète du
système X-Window.
Linux possède les caractéristiques idéales pour implémenter un serveur Internet stable, performant, sécurisé
et flexible. L’objectif principal de cette formation est d’acquérir les compétences permettant de proposer à
ses clients ou partenaires un service d’hébergement de sites Internet ainsi qu’un service de gestion de boîtes
aux lettres électroniques.
Les parties pratiques de cette formation s’appuient sur deux distributions de Linux : la debian 3.0 "woody"
et la Mandrake 9.0.
Très complète et conçue de façon méticuleuse et efficace, la Debian permet de tout dimensionner selon ses
besoins. Sa prise en main est parfois délicate, surtout pour les débutants. Mais une fois passés les premiers
obstacles, on ne veut plus en changer.
La Mandrake est faite pour le confort de l’utilisateur final. Elle est à recommandé à tous ceux qui veulent
utiliser leur machine rapidement sans passer trop de temps à jouer le rôle de l’ingénieur système.
Vous pouvez téléchargez les distributions de la Debian et de la Mandrake sur les sites debian.org et linux-
mandrake.com. Si vous êtes en Afrique et que le débit de votre connexion Internet est trop lent pour
envisager de télécharger les 3 CDs de chacune des 2 distributions, contactez nous à l’adresse : service-
formation AT africacomputing.org
Pour vous intitier à l’administration d’un serveur Internet, vous pouvez vous appuyer sur l’utilisation de
l’excellent outil graphique d’administration Webmin. Bien que peu connu du grand public, ce logiciel libre
permet d’administrer entièrement un serveur Internet à partir de simples pages html : un simple navigateur
suffit alors pour paramétrer la plupart des fonctionnalités. Il devient alors possible d’administrer son
serveur depuis n’importe quel poste relié à Internet. Attention toutefois aux nombreux trous de sécurité qui
sont régulièrement découvert sur Webmin. Pour l’utilisation d’un serveur en production dont la sécurité est
un sujet sensible, nous vous déconseillons vivement l’utilisation de Webmin.
Sous Linux comme sur tous les systèmes Unix, l’administration consiste principalement à éditer et
modifier des fichiers textes qui font office de fichiers de configuration. Bien que la perspective de passer
son temps à éditer des fichiers de configuration en mode texte ne soit pas très alléchante et qu’il soit
possible de se contenter d’utiliser l’interface graphique webmin ou linuxconf, il est important d’avoir une
bonne vision générale de l’administration en mode texte : ceci afin de pouvoir résoudre correctement les
problèmes rencontrés mais aussi pour utiliser des fonctionnalités non paramétrables graphiquement, pour
mieux comprendre les mécanismes en jeux ou encore pour être capable d’intervenir sur n’importe quel
serveur Unix (directement sur la machine ou depuis n’importe quel poste en utilisant le service telnet).
C’est pourquoi nous traitons dans cette formation à la fois l’administration à partir des fichiers textes de
configuration et à partir du puissant outil graphique webmin.
Dans chaque section de ce document, nous ajoutons à la description du paramétrage des fichiers de
configuration textuels, une partie décrivant la procédure correspondante avec Webmin (ou d’autres outils
graphiques de configuration).
Abou Dia abdia82@gmail.com Administration de Réseau sous Linux
Par convention, les parties décrivant l'administration à partir de l'interface graphique Webmin sont
encadrées.
Pour toutes remarques, commentaires ou suggestions sur ce support de cours, vous pouvez envoyer un
courrier électronique à l’adresse suivante : service-formation AT africacomputing.org
L’équipe d’Africa Computing Rubrique : Accueil > Admin. Linux > Premiers contacts avec Linux -
Installation
Linux est le système qui connaît actuellement le plus grand développement sur l’Internet.
Le serveur Web Apache propose une qualité de service que peu d’offres commerciales peuvent
concurrencer, preuve en est la formidable part de marché de cette solution. En Janvier 2002, Apache
représente 62% des serveurs Web dans le monde contre 27% pour Microsoft Internet Information Server.
Apache tourne sur Unix, que ce soit Linux ou un UNIX BSD, ainsi que sur WindowsNT, W2K, et WXP.
Plus d’informations sur le site d’Apache.
Une nette majorité des serveurs web tournent sous Unix (dont une bonne partie sous Linux), pour des
raisons de performance et surtout de fiabilité.
Le serveur Web Apache peut être utilisé comme simple serveur web, ou bien comme serveur d’application
et interface de base de données avec les logiciels PHP et MySQL.
De plus utiliser des logiciels libres, par opposition à des logiciels payants d’origine US, est d’une part
nettement moins cher, et un moyen de préserver l’indépendance technologique des pays.
Linux en tant que serveur Intranet / Internet peut devenir l’ensemble des solutions suivantes et il est bien
entendu possible qu’un seul et même ordinateur gère toutes ces possibilités :
• un serveur WEB classique (HTTP) ;
• un serveur FTP ;
• un serveur de mail (SMTP, POP) ;
• un serveur Proxy ;
• un Firewall ;
• un serveur DNS ;
• un routeur, etc...
Pour transformer un serveur Linux en serveur de base de données, il suffit de coupler le logiciel de base de
données (comme MySQL) avec le serveur Web Apache via un langage comme PHP. Un simple navigateur
Web suffit alors pour accéder à l’application voulue, ce qui permet d’alimenter et de consulter très
facilement des bases de données.
Pour installer Linux, une machine de type PC 386 ou plus dotée de 64Mo de mémoire vive est nécessaire.
Il faut réserver un espace disque d’au moins 700 Mo (Sans environnement graphique, on peut se contenter
de 32 Mo de mémoire vive et 300 Mo d’espace disque).
Avant d’installer Linux, il est recommandé de connaître les désignations de la carte graphique, de la carte
Ethernet ainsi que de la carte son. Si vous avez déjà Windows d’installé sur votre machine, nous vous
suggérons de vous rendre sur Panneau de Configuration, Système puis Gestionnaire de périphérique et de
noter les références de votre carte graphique, de votre carte Ethernet ainsi que de votre carte son. Veillez
également à noter votre adresse IP si vous bénéficier d’une adresse IP fixe, ce qui devrait être le cas si vous
souhaitez installer un serveur Internet.
2.2.2. Seconde étape : choisir sa distribution Linux
Quand on parle d’un système Linux, on fait un abus de language. En effet Linux désigne seulement le
kernel, une distribution englobe à la fois le kernel et les programmes permettants à l’utilisateur d’interagir
avec le kernel. Chaque distribution a donc une certaine liberté dans la façon de présenter les commandes et
sur le fonctionnement général du système. En particulier les programmes d’installation et de configuration
sont souvent spécifiques à une distribution. Néanmoins un administrateur formé sur une distribution sera à
même d’utiliser une autre distribution sans problème majeur.
La Mandrake bénéficie de paquetages plus à jour et de binaires optimisés pour Pentium (et non pour 386) .
Cette distribution est plus spécialement adaptée pour une utilisation bureautique.
La Debian est une distribution réalisée entièrement par des volontaires et ne contient que des logiciels
libres. Elle est particulièrement adaptée pour une utilisation sur des serveurs et pour construire des
ordinateurs spécialisés (routeur, serveur de fax...) en récupérant des 386 ou des 486. Il est bien sur possible
de l’utiliser sur un poste de travail, et il faut noter le nombre impressionant de paquetage disponibles (plus
de 2000 paquetages sur 7 CDs).
L’expression "Logiciel libre" fait référence à la liberté, et non pas au prix. C’est à dire "la liberté pour les
utilisateurs d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel".
Linux est un logiciel libre. Il est donc possible d’acquérir gratuitement Linux mais il également autorisé de
vendre un logiciel libre : c’est le cas des CD-Rom de distributions Linux. Rien n’interdit non plus
l’acheteur d’une distribution de la redistribuer gratuitement. En bref, la vente des distributions se résume à
la vente du support et il est tout à fait possible de télécharger gratuitement Linux sur le site de la
distribution choisie.
2.2.3. Troisième étape : préparer ses disques durs
On peut installer Linux sur une partition DOS/Windows en utilisant par exemple Linux4win de Mandrake.
Cette méthode est pratique car elle permet d’installer Linux sans partitionner son disque dur sur lequel est
déjà installé Windows (Linux s’installe dans un unique fichier sur le disque Windows). Cette méthode
présente le désavantage de ralentir le temps d’exécution de Linux (au moins d’un facteur 2) et vous risquez
donc d’être très déçu par les performances de Linux.
Avant de commencer l’installation, vous allez donc devoir libérer de la place pour les nouvelles partitions
Linux. Si vous comptez installer Linux sur un disque dur , pas de problème. Par contre, si vous voulez faire
cohabiter Windows et Linux sur le même disque, et que Windows est déjà installé sur la totalité du disque,
nous allons devoir passer de cette configuration :
<---------------------------------- Windows ------------------------> |
==========================================| <- disque dur
à cette configuration :
<---- Windows ----><------------- place libre pour Linux -------------> |=============|
============================| <- disque dur
Pour libérer de la place, il faut défragmenter au préalable votre disque dur afin que toutes les données
soient réunies au début du disque dur (sous Windows : Programme -> Accessoires -> Outil système ->
défragmenteur de disque dur). Pour redimensionner votre disque dur, vous pouvez utilisez un logiciel
approprié, comme Partition Magique. Nous vous recommandons cependant d’utiliser l’outil DiskDrake de
la distribution Mandrake : l’opération de partionnement sera effectuée durant l’installation de la Mandrake
(cf. étape 7 ci-après).
Une autre possibilité pour repartitionner le disque dur est d’utiliser le programme FIPS qui se trouve dans
le répertoire "tools" du premier CD de la distribution Debian.
3 Exécution de FIPS
Bootez sur la disquette préparée en 1 et à l’invite du dos exécuter la commande FIPS
4 Utilisation de FIPS
Après le premier écran tapez n’importe quelle touche. Ensuite la liste des partitions s’affiche. Choisissez la
partition que vous voulez réduire.
Ensuite il vous est demandé si vous voulez sauvegarder votre ancienne configuration, répondre : y deux
fois
Arrivé à ce point il ne reste plus qu’à utiliser les flèches gauche et droite pour choisir la taille de la nouvelle
partition.
Après avoir validé votre choix en appuyant sur la touche "entrée" il faut taper "c" pour continuer et
confirmer par "y".
La nouvelle partition est déclarée de type DOS. Lors de l’installation de Linux il faudra supprimer cette
partition pour pouvoir créer les partitions Linux.
2.2.4. Installation de la Mandrake 9.0
Pour installer la distribution Mandrake Linux 9.0, vous avez besoin au minimum d’un PC à base de
processeur Pentium (ou compatible), d’un lecteur de CD-ROM, de 32 Mo de mémoire au minimum ainsi
que d’une carte graphique compatible VESA 2.0. (64 Mo minimum pour une installation graphique).
Pour installer Linux, vous devez démarrer la machine avec une version minimale de Linux. Pour cela trois
méthodes sont possibles :
Démarrer l’installation directement depuis le CD-ROM : le CD-ROM étant bootable, si votre Bios le
permet vous pouvez booter directement sur le CD d’installation.
Démarrer l’installation à partir d’une disquette de démarrage : sous Windows, lancer le programme
rawritewin.exe du répertoire \dosutils du CD-ROM d’installation. Cliquez sur le bouton "..." à coté de
"Image file" et sélectionnez le fichier cdrom.img du répertoire \images. Il ne vous reste plus qu’à cliquer
sur le bouton "write" pour créer la disquette de boot. Redémarrer ensuite la machine avec la disquette crée.
Une fois l’installation lancée avec la méthode de votre choix, un écran graphique Linux Mandrake
apparaît : appuyer sur la touche Entrée pour démarrer l’installation. Au bout de quelques secondes, la
procédure d’installation démarre.
2. Classe d’installation : vous avez le choix entre une installation dite recommandée (installation standard),
et une installation en mode expert. Si vous avez déjà une version antérieure de la Mandrake, vous pouvez
également effectué une mise à jour du système ou uniquement des paquetages. Choisissez impérativement
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le mode expert afin de rester maître de l’installation (ce qui vous permet de choisir les paquetages à
installer et de sélectionner manuellement le modèle de votre carte graphique si sa détection automatique
échoue).
3. Détection des disques durs : DrakX, le programme de configuration détecte automatiquement les
périphériques PCI et SCSI de votre système. Si certains disques durs n’ont pas été détectés, vous pouvez
les sélectionner manuellement à partir d’une liste.
4. Configuration de la souris : sélectionnez le type de votre souris parmi la liste proposée. Si vous ne savez
pas quoi choisir, laisser la sélection proposée par défaut.
6. Sécurité : Laissez les options par défaut. Si vous souhaitez utiliser votre machine en tant que serveur
Internet, il est suggéré de choisir comme "niveau de sécurité" le mode "Plus élevé" afin d’obtenir un
serveur vraiment sécurisé (dans ce mode, il n’est pas possible entre autre pour des raisons de sécurité de se
connecter directement depuis l’extérieur sur la machine avec l’utilisateur root). Cependant si vous débutez
il est vivement conseillé de laiser le "niveau de sécurité" proposé par défaut et surtout pas le mode
"paranoïaque" qui vous isole du réseau.
7. Système de fichiers : durant cette étape, nous allons créer les partitions nécessaires à Linux à partir de
l’utilitaire DiskDrake. Attention à cette étape qui peut s’avérer dangereuse pour vos données si vous
partager un même disque dur avec plusieurs systèmes d’exploitation (Windows et Linux par exemple). Il
convient donc d’être très vigilant aux choix effectués.
Choisissez alors le disque dur où installer Linux (hda = premier disque dur IDE, hdb = second disque dur
IDE, sda = premier disque dur SCSI, sdb = second disque dur SCSI, etc..).
Si vous n’avez pas de disque dur ou de partition disponible pour installer Linux, il vous faut alors
redimensionner la partition existante : attention avant de redimensionner la partition Windows, il est
nécessaire de fragmenter le disque dur afin que tous les fichiers soient situés au début du disque dur et non
en vrac sur l’ensemble du disque dur. Il est également fortement conseillé de sauvegarder ses données au
préalable.
Une fois identifié ou créé une partition dédiée à Linux, il vous faut segmenter l’espace disponible pour
Linux en trois partitions :
• une partition de type Ext2 (linux native) pour la racine du système avec / comme point de
montage (cette partition sert aux fichiers systèmes),
• une partition de type Swap (linux swap) pour la mémoire virtuelle du système (il est
recommandé d’allouer une taille équivalente au double de la mémoire vive disponible),
• et enfin une partition de type Ext2 (linux native) pour les répertoires utilisateurs avec /home
comme point de montage.
A noter que vous pouvez également utiliser le mode "Partitionnement automatique" si vous préférez laisser
au système le choix du paramétrage des partitions.
Si vous avez un quelconque doute durant cette étape et si vous utilisez un même disque dur pour Windows
et Linux, il est conseillé de rebooter la machine et d’effectuer une sauvegarde préalable de toutes vos
données.
Une fois terminé la configuration des partitions nécessaires à Linux, cliquer sur le bouton "Terminer" pour
la création effective des partitions. En fonction des choix effectués, il est possible que le système vous
demande alors de redémarrer la machine pour prendre en considération les partitions nouvellement créées
(vous devez alors relancer la procédure d’installation à partir du CD-ROM de démarrage, de la disquette de
démarrage ou depuis Windows : l’installation redémarre alors et il out faudra à nouveau préciser les choix
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1 à 7 et durant l’étape 8 définir les points de montage associées aux 2 partitions non swap c’est à dire / et
/home).
8. Formatage des partitions : le programme d’installation vous propose par défaut de formater la partition
racine, la partition utilisateurs et la partition de swap nécessaires à Linux. Cliquez sur "OK" pour lancer le
formatage de ces partitions. Si vous avez Windows d’installé, ne cliquer surtout pas sur la partition
/mnt/windows ce qui aurait pour effet de supprimer toutes les données de Windows ! La vérification de la
présence de blocs endommagés n’est pas indispensable : sélectionner des partitions à vérifier si vous avez
des doutes sur l’intégrité de votre disque dur (vous pouvez tout de même vérifier les partitions racine et
utilisateurs, ça ne vous coûtera pas plus cher !)
9. Choix des paquetages : durant cette étape, vous pouvez sélectionner les applications que vous souhaitez
installer ou non sur votre système. Vous risquez d’être fort impressionné voire désappointé par le grand
nombre d’applications disponibles aussi si vous n’avez pas besoin d’applications particulières telles que
des logiciels de gravure de CD, vous pouvez vous contenter des choix par défaut.
Pour les besoins serveur, nous vous recommandons de sélectionner les paquetages de la rubique "Serveur".
A noter que si vous utiliser à la fois Windows et Linux sur la même machine, vous pouvez également
ajouter Wine de la rubrique Emulators si vous souhaitez exécuter des applications Windows depuis Linux.
A l’issu de la validation des choix, le système copie sur le disque durs tous les paquetages sélectionnées.
Cette étape dure une dizaine de minute en fonction du nombre de paquetages sélectionnés.
10. Mot de passe du root : pour d’évidentes raisons de sécurité le mot de passe du root doit être compliqué
et il faut à tout pris éviter de se contenter d’un prénom, d’une date de naissance et même de l’assemblage
de mots existants dans un dictionnaire (des logiciels sont spécialisés dans la recherche automatique de mots
de passe par simple assemblage de mots du dictionnaire). Il est donc conseillé d’utiliser à la fois des
caractères en minuscules et en majuscule, des chiffres et des symboles. Un mot de passe tel que
KaOuaga32 ! ne pourra pas être déterminé par des programmes de recherche de mot de passe.
11. Ajout des utilisateurs : vous pouvez ajouter des utilisateurs lors de cette étape ou par la suite à tout
moment. Nous vous suggérons d’ajouter au moins un utilisateur ne serait-ce que parce que si vous avez
opté pour le niveau de sécurité dit "paranoïaque", il ne vous sera pas possible d’effectuer un accès distant
sur la machine à partir du compte root (cf. étape 6). Cliquer ensuite sur "Terminer" pour passer à l’étape
suivante.
12. Configuration du réseau : avec la version 9.0, cette étape est extrémement simplifié puisqu’il vous
suffit de suivre l’assistant automatique et de vérifier que le choix proposé correspond bien à votre
configuration !
Configuration du périphérique réseau eth0 : vous devez spécifier l’adresse IP de votre réseau. Etant donnée
que vous souhaitez installer un serveur Internet (ou Intranet), vous devriez logiquement avoir une adresse
IP fixe. (Vous pouvez sélectionner l’option BOOT/DHCP au lieu de saisir une adresse IP si votre adresse
IP n’est pas fixe mais allouée par votre fournisseur d’accès Internet - abonnement au câble ou à l’ADSL
par exemple. Toutefois sans adresse IP fixe, il ne vous sera pas réellement possible d’utiliser votre système
en tant que serveur Internet).
Vous devez ensuite spécifier le nom de votre machine sous la forme nom-de-la-machine.nom-du-
domaine.top-level-domain (par exemple sirius.africacomputing.org pour spécifier que la machine s’appelle
sirius et fait partie du domaine africacomputing.org), ainsi qu’éventuellement l’adresse IP de la passerelle
si vous utiliser par exemple un routeur pour accéder à l’extérieur, puis du proxy si vous en avez un.
13. Configuration des services : cette étape vous permet de sélectionner les services qui seront lancés
automatiquement lors du démarrage du système. Les choix proposés conviennent pour la plupart des
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besoins. Si vous souhaiter utiliser un serveur LDAP, vous pouvez rajouter ce service dès à présent (mais
vous pourrez également l’ajouter à tout moment). De même si vous souhaitez utiliser un serveur DNS, vous
pouvez ajouter le service "named" dès à présent.
14. Programme d’amorçage : si vous utilisez plusieurs systèmes d’exploitation sur la même machine (ce
qui est déconseillé pour une utilisation de votre machine en tant que serveur), vous avez la possibilité
d’installer un chargeur de démarrage qui vous permettra de choisir au démarrage quel système
d’exploitation vous souhaitez lancer. Mandrake vous propose le choix entre Lilo et Grub. Si vous avez
plusieurs système d’exploitation nous vous suggérons d’installer Grub (validez alors les options par
défaut), sinon cliquez simplement sur "Aucun".
Si vous utilisez Lilo et que vous installé Linux sur le même disque que Windows, spécifiez votre partition
root Linux comme support de boot car le Master Boot Record (MBR) de votre disque dur est déjà occupé
par celui de Windows.
15. Disquette de démarrage : comme pour l’installation de tout OS, il est fortement recommandé
d’effectuer une disquette de démarrage au cas où vous auriez un problème pour démarrer directement à
partir de votre disque dur.
Félicitation, l’installation est maintenant terminée. Retirez le CD-ROM ainsi que l’éventuelle disquette
utilisée pour le démarrage de l’installation et rebooter votre machine.
A l’apparition de l’interface graphique X, loguer vous au système Linux avec l’utilisateur root. Lancer
ensuite Netscape et saisissez l’adresse http://localhost:10000 Si l’installation s’est déroulée normalement,
netscape devrait vous demander votre login et votre mot de passe (utilisez l’utilisateur root) :
l’administration graphique de votre serveur à partir de la seule interface Webmin est maintenant possible !
2.2.5. Installation d’une distribution Debian
Voici les menus depuis le démarrage sur le CD1 : 1. Welcome to Debian GNU/Linux 3.0 ! . . .
boot : F3
Ceci affiche les différentes saveurs de noyau disponible. Pour le matériel récent et le support de l’ext3,
choisir bf24
2. Choose The Language : Fr, Continue
3. Choisissez une variété : Français (France)
4. Note sur cette version : Continuer
5. Suivant : Configurer le Clavier : Sélectionnez un clavier : azerty/fr-latin1
6. Suivant : Partitionner un disque dur
• Sélectionnez un disque dur : /dev/hda
• Limitations de LILO : Continuer
• Note sur l’espace additionnel pour ReiserFs : Continuer
• cfdisk : on crée le partitionnement suivant :
Size(MB)
Name Flags Part Type FS Type [Label]
Ces valeurs ont titre d’exemples. La première partition de 20Mo est optionnelle, son Boot flag aussi.
Se reporter au manuel complet pour des explications sur le choix des partitions. Pour simplifier, sur une
machine de type WorkStation, 3 partitions suffisent : swap (entre 1 à 2 fois la taille de la RAM, type 82
swap linux), / (de 2 `a 5 Go) et /home (le reste du disque).
La recherche des blocs défectueux peut-être utile, si vous n’avez pas confiance dans le disque, mais, c est
une étape très longue. Nous ne le faisons donc pas.
11. Suivant : Installer le noyau et les modules des pilotes CDROM Debian trouvé, oui
Password setup
• Shall I enable md5 passwords : yes
• Shall I enable shadow passwords : yes
• Enter a password for root : ********
• Re-enter password to verify : ********
• shall I create a normal user account now ? no La création des utilisateurs doit normalement
attendre d’avoir fait un /etc/skel/ propre.
• Shall I remove the pcmcia packages ? : yes (sauf portable)
• Do you want to use a ppp connection to install the system ? : no
2. Apt configuration
• Choose the method apt should use to access the Debian archive : cdrom
• Enter CD ROM device file : /dev/cdrom (il faut remettre le CD 1 dans le lecteur, avant de
répondre)
• Scan another CD ? : (Pensez à changer le CD avant de répondre) yes (On passe en revue
tous les CD de la distribution)
• Add another apt source : no
• Use security updates from security.debian.org ? no (Il faudrait répondre yes mais cela ne
fonctionne que si l on dispose d une connection internet à ce niveau de l installation)
3. Run tasksel : no
4. Run dselect ? : no
L’installation Base est terminée. On dispose maintenant d un système Debian GNU/Linux minimum.
Linux est un système d’exploitation puissant mais son utilisation n’est pas facile pour les débutants non
familiarisés avec l’environnement UNIX. L’utilisation de la plupart des applications peut s’effectuer à
partir de l’interface graphique X-Window (ou à partir de sur-couches de X-Window telles que les
environnements graphiques KDE et GNOME). Cependant pour certains travaux, il est beaucoup plus
pratique et plus souple d’utiliser des lignes de commande depuis un environnement shell plutôt que
d’utiliser de lourdes solutions graphiques. De plus, si vous devez intervenir sur votre serveur Linux à
distance (c’est à dire depuis un poste connecté à Internet), vous allez inévitablement devoir utiliser des
lignes de commande.
Qu’appelle t’on un shell ? Un shell est la liaison la plus élémentaire entre l’utilisateur et le système
d’exploitation, c’est à dire le programme de gestion de la ligne de commande. Les commandes saisies sont
interprétées par le shell et transmises au système d’exploitation.
Pour toutes les commandes, il est possible d’obtenir de l’aide en tapant man suivi du nom de la commande.
En tapant une commande suivie du paramètre --help, nous obtenons la liste des paramètres possibles.
N’hésitez pas à recourir à la commande man ou au paramètre --help dès que vous avez besoin d’aide.
Lorsque vous ouvrez une session Unix avec votre login et votre mot de passe, vous vous retrouvez devant
le "prompt" du shell. En fonction du shell employé, le prompt peut avoir la forme suivante :
[philippe AT sirius essai] $
Le mot philippe signifie que vous vous êtes "logué" sur le compte de l’utilisateur philippe, AT sirius
signifie que vous êtes sur la machine qui porte le nom sirius et essai signifie que vous êtes dans le
répertoire essai.
La commande cd permet de se déplacer dans les répertoires. La command ls permet d’afficher la liste des
fichiers d’un répertoire.
Attention, sous les systèmes Unix, un répertoire est désigné par le symbole / ou slash et non pas par un \
ou anti-slash comme c’est le cas sous DOS.
Etant donné que le système mémorise le répertoire courant (répertoire dans lequel on est), on peut utiliser
des noms de chemins relatifs :
$ cd
/home/philippe/essai chemin absolu
$ cd essai chemin relatif
La commande ls sans arguments donne un listing brut difficile à exploiter. Pour obtenir des informations
plus précises, il est nécessaire d’utiliser l’argument -l.
Avant de continuer, il est nécessaire de fournir quelques explications sur la gestion des fichiers. Sous
Linux, un fichier peut représenter :
• un fichier texte ou un fichier exécutable (on parle alors de fichier binaire) ;
• un répertoire ;
• un périphérique ;
• une référence à un autre fichier (on parle alors de lien).
Linux étant un système multi-utilisateur, les utilisateurs doivent par conséquent être administré. Pour
faciliter cette administration, les utilisateurs sont réunis en groupes. Ce qui permet de paramétrer des droits
spécifiques à chaque groupe : droits en lecture, mais aussi en écriture et en exécution.
Revenons à l’exemple ci-dessus : les informations fournies sont relativement nombreuses et sont
regroupées en colonnes :
• la première colonne fournit des informations sur les droits ;
• la colonne suivante est le nombre de liens pointant sur ce fichier ;
• la suivante donne le nom du propriétaire du fichier.
• la quatrième indique le nom du groupe qui peut accéder au fichier selon les actions
autorisées par le propriétaire ;
• la cinquième nous donne la taille du fichier en octets.
• la sixième donne la date et l’heure de la dernière modification du fichier.
• et enfin vient le nom du fichier. S’il s’agit d’un lien, la référence du fichier est indiqué par
un -> [source]
La première colonne constitué de 10 caractères fournit des informations sur le type de fichier et les droits
associés. Pour le premier caractère :
• le caractère - représente un simple fichier ;
• la lettre d représente un dossier (directory) ;
• la lettre l représente un lien ;
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Il existe d’autres types de fichiers mais nous ne nous en occuperons pas à ce niveau. Les 9 lettres suivantes
sont groupées trois par trois et indiquent les droits associés au fichier, c’est à dire par qui et comment un
fichier peut-être utilisé :
• le premier triplet correspond aux droits du propriétaire,
• le second triplet correspond aux droits des membres du groupe (un utilisateur intègre un
groupe de travail afin de partager des fichiers) ;
• le troisième correspond aux droits des autres utilisateurs du système.
Ainsi dans l’exemple précédent, le fichier lisezmoi.txt peut être lu et écrit pas son propriétaire, il peut
également être lu par les membres de son groupe mais ne peut être modifié. Pour les autres, la lecture et la
modification de ce fichier ne sont pas autorisés.
Pour vous aider à retenir l’ordre de présentation des droits (utilisateur / groupe / autres), vous pouvez
utiliser l’astuce mnémotechnique suivante : je, nous, ils.
Notons qu’il existe également des fichiers cachés sous Linux : lorsque le nom d’un fichier commence par
un point (caractère .), celui-ci n’est visible qu’avec l’option -a.
Les liens ainsi que la modification des droits associés à un fichier sont abordés un peu plus loin.
3.2.3. Retrouver dans quel répertoire je suis (pwd) et créer un répertoire (mkdir)
Lorsque l’on se déplace dans un répertoire, le shell n’affiche que le nom du répertoire dans lequel on se
trouve sans préciser le chemin complet. On peut donc très facilement se tromper de répertoire : par
exemple penser être dans le répertoire /bin alors que l’on se trouve dans le répertoire
/usr/local/bin. La commande pwd permet de connaître le chemin du répertoire dans lequel on se
trouve.
Pour créer un répertoire il suffit d’utiliser la commande mkdir avec le nom du répertoire souhaité en
paramètre.
Exemples :
$ cp Duplique le fichier lisezmoi.txt en essai.txt
lisezmoi.txt
L’option -R permet de supprimer récursivement tout le contenu d’un répertoire. Attention, évitez au
maximum d’utiliser cette option et surtout ne l’utiliser jamais en tant que root.
La commande cat permet de visualiser le contenu d’un fichier c’est à dire d’envoyer le contenu du fichier
vers une la sortie par défaut : l’écran.
Exercice : Repérer un fichier non exécutable et afficher son contenu (vous pouvez vous rendre dans le
répertoire /etc).
La commande more permet également de visualiser le contenu d’un fichier. L’affichage s’effectue page
par page.
La commande more permet également de passer en mode éditeur en tapant vi pendant la visualisation du
fichier.
3.2.6. Editer un fichier (vi et emacs)
L’éditeur le plus redouté des informaticiens est vi. Cet éditeur est l’éditeur élémentaire que l’on retrouve
sur la plupart des systèmes d’exploitation et qui n’utilise pas d’interface graphique. Il prend en charge les
commandes et les données en même temps. Une fois vi lancé, deux modes de fonctionnement se
présentent : le mode commandes et le mode édition.
• pour passer du mode édition au mode commande il suffit d’appuyer sur la touche
échappement ;
• pour passer du mode commande au mode édition il faut taper la commande d’insertion (ou
équivalent)
emacs est un autre éditeur standard utilisé dans différents systèmes d’exploitation, il dispose d’un langage
qui permet de le personnaliser à souhaits. Il dispose néanmoins de menus ’habituels’ tels que la gestion des
fichiers, la recherche de caractères, etc.. Ainsi que de règles préprogrammées qui permettent aux
développeurs une mise en page dépendante du langage utilisé (C, C++, java ...) reconnaissant les
commandes courantes, les chaînes de caractères, etc ..
Exercice : Ajouter les noms des serveurs du réseau local dans le fichier /etc/hosts
3.2.7. Retrouver un fichier (find et which)
Comme l’on s’en doute bien il arrive que l’on ait à retrouver un fichier dont on ne connaît plus
l’emplacement ou même le nom ; Linux comprend quelques outils pour ces recherches.
La commande which permet de scruter les répertoires les plus communément utilisés (dont le chemin est
indiqué dans la variable d’environnement PATH) pour retrouver le nom de fichier indiqué en argument.
Exemple : which apachectl recherchera dans tous les répertoires (du PATH) le fichier apachectl
Cette commande est surtout utile pour vérifier que l’on utilise bien la version souhaitée d’un binaire
(exécutable). La commande whereis est semblable à la commande which.
La commande find :
Exemple : find /home/philippe -name \*.txt -size +100k recherchera dans le sous le
répertoire de l’utilisateur Philippe tous les fichiers qui finissent par ".txt" et qui pèsent de plus de 100 kilo-
octets.
Le signe | appelé pipe (ou tube) permet de relier avantageusement les commandes. L’introduction du pipe
(tube) permet de combiner plusieurs commandes parmi lesquelles la commande grep.
Exemple : grep -i -n pacifique *.txt affichera toutes les lignes numérotées (option -n)
contenant le mot pacifique sans prendre en compte les majuscules (option -i) dans les fichiers finissant
par .txt
3.2.9. Les liens (ln)
La création de liens symboliques (opposition aux liens physiques) évite la copie de fichiers identiques dans
différents répertoires. Par exemple, si une application a besoin d’un fichier volumineux contenant des
données relatives à un groupe d’utilisateurs, il est possible de l’avoir virtuellement dans les répertoires
courant en créant un lien symbolique : ln -s <source> <destination>
Il n’est pas nécessaire que la source existe pour cette création au même titre que sa destruction n’altérera
pas le lien mais son appel génèrera un erreur de type fichier introuvable.
3.2.10. Connaître l’espace disque restant (df, du)
Pour contrôler l’espace occupé et l’espace d’un disque dur (en fait d’une partition), il existe deux
commandes très utiles.
La commande df renseigne sur l’espace disque total, disponible (disk free). Elle s’utilise sur tous
répertoires "montés".
Cette commande s’utilise généralement avec en argument le nom d’un fichier pour vérifier le point de
montage de son répertoire.
Exemple : df ~/essai nous indiquera la partition sur laquelle est sauvegardé le répertoire essai (le ~
représente /home/).
La commande du calcule l’espace occupé (disk usage) pour un répertoire (sous entendu le répertoire et ses
sous-repértoires).
Exemple : du -k -s essai affichera la liste des sous-répertoires du répertoire essai récursivement sans
indiquer tous les fichiers et leur taille (option -s).
3.2.11. Redirections
On notera pour l’occasion, la possibilité de redirection très utile sous linux. Cette technique permet de
rediriger la sortie d’une commande ou d’un programme ailleurs que vers l’écran, c’est à dire dans un
fichier ou vers un autre programme. Ainsi, nous pouvons envoyer un fichier dans l’entrée d’une
commande, mettre l’affichage d’une commande dans un fichier et même envoyer l’affichage d’une
commande dans l’entrée d’une autre. Enfin, dans notre cas, nous pouvons envoyer un fichier dans un autre.
Avec le symbole > (signe supérieur), nous pouvons rediriger la sortie d’un programme vers un fichier.
Exemple : cat > essai1.txt permet de passer dans ’l’editeur’ cat que (l’on quitte avec ctrl+d )
Avec le symbole < (signe inférieur), nous redirigerons le contenu d’un fichier vers l’entrée d’une
commande.
Exemple : mail marc < courrier envoie par courrier électronique à marc le fichier nommé courrier.
>> (supérieur supérieur) : ajoute à la fin Ce symbole permet d’ajouter l’affichage d’une commande à la fin
d’un fichier, sans pour autant écraser ce qu’il y avait déjà dans le fichier. Avec un seul supérieur, le
contenu du fichier serait remplacé par la sortie de la commande et donc ce contenu aurait été perdu.
Nous ajoutons à la fin (concaténons) du fichier fichier_complet le contenu des fichiers fichier1, fichier2 et
fichier3.
Ce symbole permet de faire en sorte que l’affichage d’une commande soit dirigé dans l’entrée d’une autre
commande.
3.2.12. Modification des droits d’accès
Vous ne pouvez modifier les droits d’un fichier que si vous en êtes le propriétaire. Il existe une exception :
l’administrateur système root peut modifier les droits d’accès de tous les fichiers.
Exemples :
$ chmod a+r
lisezmoi.txt Autorise à tout le monde la lecture de lisezmoi.txt
$ chmod
ug+rw,o+r Le propriétaire et les membres de son groupe peuvent lire et modifier le fichier
lisezmoi.txt lisezmoi.txt alors que les autres personnes ne peuvent que le lire.
$ chmod a+x
mon-script Permet de spécifier que le fichier mon-script peut être exécuté
La commande chown permet de changer le propriétaire d’un fichier. Syntaxe : chown utilisateur
fichier
La commande chgrp permet de changer le groupe d’un fichier (il faut que le propriétaire appartienne au
groupe). Syntaxe : chgrp groupe fichier
Unix étant un système d’exploitation multi-utilisateurs, la gestion du système et des utilisateurs est confiée
à un super-utilisateur nommé root ou racine.
Le rôle de l’administrateur ou root est de :
• configurer le noyau du système d’exploitation ;
• sauvegarder les données et réparer les systèmes de fichier ;
• gérer les utilisateurs ;
• installer de nouveaux logiciels ;
• intégrer de nouveaux disques durs et de nouvelles partitions ;
• configurer le processus de démarrage de Linux ;
• configurer le réseau
Du fait que le super-utilisateur root possède tous les droits, il doit posséder des connaissances concernant le
fonctionnement du système.
Répertoires standards :
/ Répertoire racine (ou root) contenant tous les répertoires.
/home Répertoire contenant les répertoires personnels de tous les utilisateurs autres que root.
/root Répertoire personnel de l'administrateur système root.
Répertoires système :
/bin Répertoire contenant les commandes et utilitaires employés par tous les
utilisateurs (ls, rm, cp, etc..)
/boot Répertoire contenant des informations permettant le chargement de Linux.
/dev Répertoire contenant tous les fichiers périphériques permettant d'accéder aux
composants matériels.
/etc Répertoire contenant les commandes et fichiers de paramétrages nécessaires à
l'administration système.
/lib Répertoire contenant les bibliothèques communes à tous les utilisateurs
/proc Répertoire spécial utilisé par le système et contenant la liste des processus en
cours d'exécution.
/sbin Répertoire contenant les commandes et utilitaires utilisées seulement par
l'administrateur système.
/tmp Répertoire contenant les fichiers temporaires.
/usr Répertoire composé d'un certain nombre de sous répertoires utilisés par
l'ensemble des utilisateurs.
/var Répertoire spécial utilisé par le système pour stocker des données souvent
modifiées.
Même si vous êtes le seul utilisateur, il est indispensable de créer des utilisateurs ne serait-ce que pour des
raisons de sécurité. L’utilisateur root ayant tous les droits, il est recommandé de se connecter avec un autre
utilisateur afin d’éviter d’effectuer de fausses manips qui pourraient avoir de lourdes conséquences sur la
stabilité du système. Lorsque vous avez besoin de faire de l’administration système, vous avez toujours la
possibilité de changer d’utilisateur et de devenir root à partir de la commande su :
Chaque utilisateur dispose d’un répertoire personnel sous /home, par exemple /home/philippe pour
l’utilisateur philippe. Outres les fichiers personnels de l’utilisateur, son compte comprend des fichiers
cachés de configuration du shell ainsi que les préférences de l’interface graphique X-Window.
Une entrée (c’est à dire une ligne) du fichier /etc/passwd est de la forme :
Nom :mot de passe :numéro d’utilisateur :numéro de groupe :champs spécial :répertoire personnel :shell de
démarrage
Une entrée (c’est à dire une ligne) du fichier /etc/group est de la forme :
Nom de groupe : champs spécial : numéro de groupe : membre1 , membre2, etc..
$ userdel -r philippe
$ groupadd ftpusers
$ groupdel ftpusers
Comme pour la plupart des tâches d’administration système, vous pouvez gérer les utilisateurs et les
groupes très facilement avec Webmin :
Ajout d’un utilisateur sous Webmin
Astuces :
Pour des raisons de sécurités, il est important d’interdire l’accès à la machine aux utilisateurs
Internet qui n’ont pas d’autres besoins que d’effectuer du ftp ou de consulter des mails. Pour cela
l’interpréteur de commande (shell) des utilisateurs doit être remplacé par /etc/ftponly (et
non par exemple /bin/sh qui autoriserait un accès telnet à la machine).
De même pour un utilisateur qui n’a besoin que d’accéder à sa boîte aux lettres, la seule
commande que nous lui autorisons consiste à changer son mot de passe. Le shell d’un tel
utilisateur est : /bin/passwd
Attention, pour que les shells /etc/ftponly et /bin/passwd soient autorisés par le
système, il faut les ajouter dans le fichier /etc/shell.
Un processus est un programme chargé en mémoire et en cours d’exécution. Contrairement à Windows 98,
les systèmes UNIX sont des systèmes multitâches préemptifs, c’est à dire que chaque programme ou
processus tournent indépendamment. Lorsqu’un processus est planté, le système continue à tourner car les
processus sont traités indépendamment. La destruction d’un processus n’a pas d’effet sur l’exécution des
autres processus.
Pour chaque processus exécuté, le système d’exploitation stocke un certain nombres d’informations :
• Numéro unique du processus PID (Process IDentification) ;
• Numéro du processus parent PPID (Parent Process Identification) ;
• Numéro d’utilisateur PID (User IDentification) ayant lancé le processus ;
• Numéro du groupe GID (Group IDentification) ayant lancé le processus ;
• Durée de traitement utilisé (temps CPU) et priorité du processus ;
• Référence au répertoire de travail courant du processus ;
• Table de référence des fichiers ouverts par le processus.
Chaque processus peut créer lui-même des processus d’où la notion de processus parent. C’est la cas par
exemple du serveur Apache : lors de son lancement, le processus père crée plusieurs processus fils afin de
répondre indépendamment à plusieurs clients. La destruction du processus parent (parent process) entraîne
la destruction de tous les processus fils (child process).
La commande top permet d’afficher des informations en continu sur l’activité du système (quantité de
RAM et pourcentage de CPU utilisés par les processus). Pour quitter la commande top, il suffit de taper la
lettre p.
Commande ps :
Il s’agit de la commande la plus employée pour obtenir des informations sur les processus exécutés par le
système. Cette commande permet de connaître les processus actifs à un moment donné.
$ ps
PID TTY TIME CMD
26687 pts/2 00:00:00 bash
26797 pts/2 00:00:00 ps
La commande ps sans arguments ne fournit que la liste des processus associés au terminal utilisé. Pour
connaître tous les processus exécuté par le système, il est nécessaire d’ajouter l’argument -aux
$ ps affiche tous les processus lancés par l'utilisateur dans le terminal
$ ps -x affiche tous les processus lancés par l'utilisateur
$ ps -aux affiche tous les processus lancés par tous les utilisateurs
$ ps -aux | grep
httpd affiche tous les processus nommés httpd lancés
Commande pstree :
La commande pstree permet d’afficher les processus sous forme d’arborescence : pratique pour voir les
dépendances entre processus.
Pour tuer un processus, c’est à dire obliger l’application à se terminer, nous utilisons le signal de numéro 9
(SIGKILL) qui oblige le processus à se terminer : cette option permet de tuer le processus quel que soit son
état et même si celui-ci est planté ou instable.
Abou Dia abdia82@gmail.com Administration de Réseau sous Linux
Exemple : lancement de la commande top, retour au shell avec les touches Ctrl + Z, recherche du
processus correspondant à la commande top et destruction de celui-ci.
$ top
(puis appuyez sur les touches Ctrl et Z)
$ ps -aux | grep top
pdrouot 27060 1.9 0.8 1736 1060 pts/1 T 09:02 0:00 top
pdrouot 27064 0.0 0.3 1332 512 pts/1 S 09:02 0:00 grep top
$ kill -9 27060
Opérateur & : l’opérateur & permet de lancer plusieurs processus en parallèle alors que l’opérateur ; lance
les processus en série.
Exercice : comparer la commande netscape & netscape & netscape & avec la commande netscape ;
netscape ; netscape ; netscape
Gestion des processus sous Webmin
Très pratique car cette fonction permet de connaître les processus qui
tournent ainsi que leur occupation mémoire et CPU depuis votre machine
ou encore depuis n'importe quel poste connecté à Internet ce qui permet de
vérifier si la machine est surchargée ou non sans avoir à être physiquement
devant.
Pour afficher les processus parents et leurs enfants, cliquez sur "PID".
Pour classer les processus en fonction de leur occupation mémoire ou CPU,
cliquez sur "Mémoire" ou sur "Processeur".
Pour tuer un processus, cliquez sur le numéro du processus, puis cliquez
sur "Envoyer le signal" avec "TERM" (terminer) en paramètre.
Dans les systèmes UNIX, les périphériques, les disques durs et les partitions sont gérées sous forme de
fichiers contenus dans le répertoire /dev : chaque fichier du répertoire /dev correspondent à une sorte de
driver.
Pour utiliser un périphérique, il faut attacher le fichier périphérique correspondant à un point de montage.
Ainsi /dev/hda correspond au premier disque dur IDE, /dev/hda1 à la première partition du disque
dur IDE, /dev/hda2 à la seconde partition, /dev/hdb au second disque dur IDE, /dev/hdb1 à la
première partition du second disque dur, etc..
De même /dev/sda correspond au premier disque dur SCSI, /dev/sda1 à la première partition du
disque dur SCSI, etc..
Exemples :
Exemple : pour changer de CD, il faut au préalable démonter le CD courant avec la commande :
$ umount /mnt/cdrom
A noter qu’à l’issu de l’installation de la distribution Mandrake Corporate Server, le lecteur de CD-ROM
est monté par défaut ainsi que l’éventuelle partition Windows.
Le fichier /etc/fstab (File System Table) contient toutes les informations concernant le montage
automatique des disques au démarrage du système.
$ cat /etc/fstab
/dev/hda5 / ext2 defaults 1 1 none
/dev/hda7 /home ext2 defaults 1 2
/dev/cdrom /mnt/cdrom auto user,noauto,nosuid,exec,nodev,ro 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy auto sync,user,noauto,nosuid,nodev 0 0
/dev/hda1 /mnt/windows vfat user,exec,umask=0 0 0 none /proc proc
defaults 0 0
/dev/hda6 swap swap defaults 0 0
L’installation de nouveaux logiciels s’effectue soit à partir des sources, soit à partir d’un binaire
(application déjà compilée), soit à partir d’un paquetage rpm.
Il ne vous reste ensuite plus qu’à exécuter le script de lancement de l’application et si la nouvelle
application doit être lancée systématiquement au démarrage de la machine (cas des services Internet), il
vous faut également copier le script de lancement dans le répertoire /etc/rc.d/init.d (cf. chapitre
Lancement de programmes au démarrage)
Pour une application donnée, il existe peut être déjà une version binaire compilée pour votre processeur. Il
ne vous reste plus qu’à télécharger l’application, la décompresser puis la déplacer dans le répertoire de
votre choix. A noter que dans la désignation employée dans les distributions binaires : Intel-386 désigne un
processeur Intel de type 386, intel-486 de type 486, intel-586 de type Pentium, intel-686 de type Pentium
II, etc...
Tout comme pour une installation à partir des sources vous devez ensuite lancer l’application et vérifier le
cas échéant si celle-ci est lancée au démarrage.
RPM (Red Hat Package Manager) est un puissant gestionnaire d’applications permettant d’installer, de
mettre à jour, de vérifier ou de désinstaller des composants logiciels.
Attention, si vous installez un paquetage par cette méthode et qu’il existe déjà sur votre système dans une
version inférieure, vous risquez d’avoir des problèmes pour le désinstaller (voir plus bas). Les paramètres
-vh permettent d’ajouter une barre de progression.
$ rpm -e appli.rpm
Abou Dia abdia82@gmail.com Administration de Réseau sous Linux
Afficher la liste de tous les paquetages installés :
$ rpm -qa
Si vous avez besoin d’une application précise sous le format rpm, vous devriez pouvoir la trouver sans trop
de difficultés sur le site http://www.rpmfind.net.
La distribution Debian utilise son propre système de paquetage dont les fichiers sont reconnaissables par
l’extentions .deb .
Pour simplifier, on peut considérer que apt est une surcouche sur dpkg.
La première chose à faire est de définir par quel moyen nous allons accèder aux paquetages, soit par
CDROM soit par une liaison réseau. Le programme apt-setup permet de configurer les sources de
paquetage de manière interactive.
Une autre manière possible est d’ajouter directement les informations dans le fichier
/etc/apt/sources.list.
Même si on utilise les cdroms pour installer les paquetages il est quand même conseiller d’ajouter la
ligne :deb http://security.debian.org/ stable/updates main contrib non-
free au fichier /etc/apt/sources.list ce qui permet de télécharger les dernièrs paquetages qui
corrigent des problèmes de sécurité. Après une modification de ce fichier il faut lancer la commande apt-
get update pour que le système puisse construire la base de données des paquetages en prenant en
compte la nouvelle source.
Commandes usuelles :
apt-get install Nom_Du_Paquetage : Installe un nouveau paquetage
apt-get remove Nom_Du_Paquetage : Supprime d’un nouveau paquetage
dpkg -S nom_du_fichier : Donne le paquetage auquel appartient le fichier
dpkg -i nom_du_fichier : Installe le paquetage précédenment téléchargé
dpkg -L Nom_Du_Paquetage : Liste tous les fichier d’un paquetage
apt-get update : Mise à jour de la liste des paquetages
apt-get dist-upgrade : Mise à jour de tous les paquetages
dpkg-reconfigure Nom_de_Paquetage : reconfigure un paquetage déja installé
apt-cache search XXXXX : cherche XXXX dans le nom ou la description des paquetages
disponnibles
Abou Dia abdia82@gmail.com Administration de Réseau sous Linux
Exemple d’utilisation d’apt-get :
debian:/home/fred# apt-get install vim<br>
Reading Package Lists... Done<br>
Building Dependency Tree... Done<br>
The following extra packages will be installed:<br>
libgpmg1 <br>
The following NEW packages will be installed:<br>
libgpmg1 vim <br>
0 packages upgraded, 2 newly installed, 0 to remove and 0 not
upgraded.<br>
Need to get 3796kB of archives. After unpacking 12.3MB will be
used.<br>
Do you want to continue? [Y/n]<br>
Au départ le kernel Linux lance le premier process init. Init va alors lire son fichier de configuration
(/etc/inittab). Les programmes qui vont être exécutés dépendent du run-level spécifié dans le fichier
inittab. Par défaut la distribution Mandrake utilise le niveau 5 alors que Debian utilise le niveau 2.
Le run-level qui va être exécuté peut être fixé au lancement en donnant en paramètre init=X au
momment du boot sur l’invite de commande lilo.
Chaque run-level correspond à une utilisation particulière, où certains services vont être lancés au
démarrage ou non, suivant le choix de l’administrateur.
A chaque run-level est associé un répertoire /etc/rcX.d/ ou X est le run-level. Dans ce répertoire on
trouve les scripts qui vont être exécutés au démarrage. Si on examine le contenu du répertoire
/etc/rc2.d/ on voit qu’il n’y a aucun "vrai" fichier, mais seulement des liens sur des scripts qui se
trouvent dans /etc/init.d/. Ceci permet de centraliser les scripts de démarrage qui sont souvent
commun à plusieurs run-level.
Pour lancer automatiquement une application au démarrage, il est nécessaire d’écrire un script de
lancement de l’application et de le placer dans le répertoire /etc/init.d/ puis de faire un lien (grace à
la commande ln) dans le ou les run-level concernés.
#! /bin/sh
#
#Exemple d'execution d'une commande au démarrage
#
#Activation du mode DMA sur /dev/hda
/sbin/hdparm /dev/hda -d 1
on sauvegarde ce script sous le nom hdparm dans le répertoire /etc/init.d. Il faut le rendre
exécutable :
pour la Debian, ou :
pour la Mandrake.
Le principe fondamental de l’Internet a été de créer un mode de transmission par paquet remplaçant les
modes en continu utilisés jusque-là pour la transmission de données. Chaque fichier transmit sur Internet
est segmenté en paquets de données autonomes pouvant être transmis indépendamment les uns des autres.
Pour que cela fonctionne, chaque paquet de données doit contenir des informations de pilotage telles que
l’adresse de l’ordinateur émetteur et l’adresse de l’ordinateur récepteur.
Le protocole de communication permettant de transmettre des données sur Internet est le protocole
TCP/IP. TCP/IP n’est en fait pas un mais deux protocoles, l’un étant superposé sur l’autre.
Le protocole de premier niveau, IP (Internet Protocol) s’occupe du routage des informations entre
l’expéditeur et le destinataire : il accomplit sa tâche en divisant les informations en paquets (de 1 500
octets) et leur adjoint une adresse de provenance et de destination (exactement comme une enveloppe
envoyée par la poste).
TCP (Transport Control Protocol) s’appuie sur IP pour gérer le transfert des données entre l’expéditeur et
le destinataire. TCP fournit également les mécanismes permettant d’établir les connections, de vérifier
l’arrivée dans le bon ordre des données, de gérer des données perdues, les erreurs et de récupérer des
données concernées.
Lors de la transmission de données sous forme de paquet, IP ne vérifiant en aucune manière que le paquet
est bien arrivée, TCP exige que le destinataire envoi un accusé de réception ou ACK (Acknowledged). De
ce fait, l’hôte expéditeur peut se trouver devant trois situations différentes :
• lorsque le destinataire reçoit un paquet, et si celui-ci est le paquet attendu, il répond par le
message ACK ;
• si la somme de contrôle indique une erreur ou si le numéro d’ordre est incorrect, le
destinataire envoie un message NAK (Not Acknowledged) ;
• si le destinataire ne répond rien, TCP décide que soit le paquet, soit la réponse s’est perdu et
renvoie de ce fait le paquet concerné.
A noter que outre les données, TCP envoie également des informations lors de l’établissement de la
connexion et lors de son interruption.
Précisons également que TCP n’est pas le seul protocole utilisant IP : TCP/IP comprend également UDP
(Unigram Data Protocol). Il s’agit d’un protocole sans connexion et sans garantie utilisé pour des
transmissions de faible importance (comme la vidéo ou le son sur Internet).
TCP/IP ne constitue que deux couches dans un ensemble de protocoles allant de la base (matériel) vers le
sommet (application). Le modèle réseau TCP/IP ressemble au modèle réseau ISO/OSI à 7 couches
(couche physique, couche liaison, couche réseau, couche transport, couche session, couche présentation et
couche application).
Exemple :
Dans une communication typique entre un serveur web et un client, les différentes couches ressembleraient
à cela :
Selon la norme IPv4, une adresse est codée sur 32 bits (soient 4 octets), ce qui permettrait théoriquement
d’attribuer 232 adresses. Du fait de la répartition en réseaux de classe A,B et C, le nombre d’adresses
possibles est largement inférieur au nombre théorique et il existe aujourd’hui un risque de pénurie
d’adresse IP.
La norme IPv6 consiste à utiliser 128 bits pour coder les adresses (soient 16 octets). Cette norme a été
adoptée en 1995 après quatre années de discussions dans différentes assemblées et groupes de travail.
La compatibilité avec la norme IPv4 a été préservé afin de permettre une phase de transition suffisante pour
le passage de IPv4 vers IPv6. A noter que les versions récentes de Linux prennent déjà en compte la norme
IPv6.
Pour que l’acheminement des données fonctionne sur un réseau TCP/IP (Intranet ou Internet), chaque
ordinateur doit posséder une adresse IP unique. Si en plus, l’ordinateur doit communiquer sur Internet,
son adresse IP doit également être unique.
Selon la norme en vigueur actuellement (IPv4), une adresse IP est codé sur 32 bits répartis en quatre
octets : par exemple 192.168.20.101 (la valeur d’un octet variant de 0 à 255).
L’ensemble des adresses IP est divisé en régions, à l’intérieur desquelles coexistent plusieurs classes de
réseaux. Internet considère que les adresses IP à l’intérieur d’une classe de réseau font partie du même
réseau : Internet n’attend qu’un point d’entrée, ce que nous appelons une passerelle, pour pouvoir router
des paquets aux hôtes de ce réseau.
• les réseaux de classe B, possèdent une adresse dont le premier nombre est compris entre 128
et 191. Les deux premiers nombres sont fixes. Il peut ainsi exister 16 382 réseaux de classe B
possédant chacun jusqu’à 65 534 hôtes ;
• les réseaux de classe C, possèdent une adresse dont le premier nombre est compris entre 192
et 223. Les trois premiers nombres sont fixes. Il peut ainsi exister plus de 2 millions de réseaux de
classe C possédant chacun un maximum de 254 hôtes.
Un masque de réseau est un nombre logiquement ajouté (à l’aide de l’opérateur booléen AND) à
une adresse IP afin d’obtenir l’adresse réseau.
Exemple :
198 4 211 127 Adresse IP
255 255 255 0 Masque de réseau de classe C
donne 198 4 211 0 Adresse de réseau
Le masque de réseau définit les adresses d’une plage adresse IP considérés comme étant directement
connectés, c’est à dire appartenant au même segment de réseau. Des adresses différentes - obtenues par
addition avec le masque de réseau - sont considérées comme appartenant à un réseau externe, et doivent
utiliser les passerelles et les routeurs pour communiquer.
Exemple : considérons les 3 hôtes suivants : hôte 1 d’adresse 192.168.1.1, hôte 2 d’adresse 192.168.1.2 et
hôte 3 d’adresse 192.168.2.1
En définissant un masque de réseau de 255.255.255.0 pour tous les hôtes, les hôtes 1 et 2 sont considérés
comme appartenant au même réseau : si l’hôte 1 envoie un paquet à l’hôte 2, TCP/IP tentera de l’envoyer
directement. En revanche, l’hôte 1 ne peut envoyer de données directement à l’hôte 3 car le masque
considère que 192.168.1 et 192.168.2 sont deux réseaux différents : il enverra donc le paquet vers une
passerelle. Il en résulte que tout hôte possède l’adresse IP d’au moins une passerelle afin de pouvoir
expédier les paquets qu’il ne peut transmettre lui-même.
En divisant l’espace adresse en réseaux logiques, trouver un hôte particulier devient une tâche facile. Pas
besoin de connaître tous les hôtes de l’Internet car il suffit de disposer d’une liste de passerelles et de
sélectionner celle constituant l’étape logique suivant la route. La passerelle suit la même procédure à l’aide
de sa propre liste de passerelles et ainsi de suite, jusqu’à ce que le paquet atteigne la passerelle finale et sa
destination.
Il existe des adresses IP appelées adresses de diffusion permettant la réception de données sur l’ensemble
des hôtes d’un réseau. Nous ne traiterons pas ici ces adresses particulières.
Certaines adresses sont réservées à un usage personnel. Elles ne sont pas routées sur l’Internet et ne
peuvent pas générer de problèmes quand vous les réutilisez. Leurs intervalles sont :
Classe Masque de réseau Adresses réseau
Abou Dia abdia82@gmail.com Administration de Réseau sous Linux
A 255.0.0.0 10.0.0.0
B 255.255.0.0 172.16.0.0 à 172.31.0.0
C 255.255.255.0 192.168.0.0 à 192.168.255.0
Quelle adresse choisir pour configurer un réseau local ? Cela n’a pas vraiment d’importance mais il est
recommandé d’utiliser pour un même réseau, des nombres consécutifs.
Par exemple, si vous avez deux ordinateurs connectés via Ethernet et vous avez besoin maintenant de deux
adresses à assigner aux deux cartes réseau, vous pouvez utiliser simplement 192.168.0.1 et 192.168.0.2
A noter également que l’adresse 127 de réseau de classe A est universellement réservée à la boucle locale
du réseau, ce qui permet de tester les fonctionnalités de l’interface réseau de son propre ordinateur (c’est
pour cela que l’on retrouve systématiquement la ligne 127.0.0.1 localhost dans le fichier
/etc/hosts).
Lorsqu’un client contacte un serveur, c’est le plus souvent en vue d’utiliser un service précis, courrier
électronique ou FTP par exemple. Afin de différencier ces services, TCP dispose du concept de port qui
permet à même interface réseau de fournir plusieurs services différents.
Le port standard pour le protocole HTTP correspond au port 80. Tout service ou protocole réseau standard
possède un port associé auquel se connectent les clients pour y accéder : qu’il s’agisse d’HTTP, de FTP, de
telnet ou de tout autre standard. La liste des ports standards est défini dans le fichier /etc/services.
Voici ci-après une liste provenant du fichier /etc/services : Les ports http (80) et https (443)
sont les plus répandus. Il est possible de préciser un port particulier dans l’URL d’un navigateur : il suffit
de placer " :" ainsi que le numéro de port après l’adresse web. Exemple : http://localhost:10000
pour accéder à WebMin.
inetd (Internet Daemon) est le service chargé d’écouter les différents port. Lorsque inetd reçoit une
requête sur un port dont il a la charge d’écouter, il exécute le service associé (contrairement à Apache qui
s’exécute indépendamment).
Etant donné qu’il est difficile de mémoriser les adresses IP des différents ordinateurs au sein d’un réseau, il
est fort pratique d’associer à chaque adresse IP un nom logique. La définition des correspondances entre les
noms des machines et les adresses IP se trouve dans le fichier /etc/hosts.
Ce fichier doit être présent sur toutes les machines du réseau. Si un ordinateur est ajouté ou retiré du
réseau, le fichier /etc/hosts doit être modifié en conséquence sur toutes les machines du réseau. Ce
type d’administration n’est donc possible que si le réseau ne dépasse pas une certaine taille.
La méthode de mise en correspondance des noms d’ordinateurs et des adresses IP décrite précédemment a
été la seule méthode employée sur l’Internet jusqu’en 1984. Jusqu’à cette date, toutes les adresses et noms
d’ordinateurs étaient centralisés et gérés aux Etats-Unis par le NIC (Network Information Centre) sous la
forme d’un fichier hosts.txt. Face à l’accroissement rapide de l’Internet, cette méthode s’est avérée
rapidement impraticable, d’où l’introduction d’un nouveau mode d’adressage des ordinateurs : le DNS
(Domain Name Service).
Le DNS organise les noms d’ordinateurs selon une hiérarchie de domaines semblable à celle du système de
fichier Linux. Partant d’une racine commune (domain racine), le service se stratifie en plusieurs couches
depuis la couche supérieur contenant les domaines principaux, vers les couches inférieures divisées en
sous-domaines.
Par domaine, on entend une collection d’ordinateurs regroupés selon des critères géographiques ou
organisationnels. Ce type de structure permet de satisfaire facilement la contrainte d’unicité des noms
d’ordinateurs. On obtient le nom complet d’un ordinateur en commençant par le nom de la machine dans le
cadre de son sous-domaine particulier et en suivant le chemin qui remonte vers le niveau supérieur de la
hiérarchie (TLD ou Top Level Domain) ; le symbole de séparation entre les différents niveaux étant le
point.
L’administration des noms de domaine génériques est effectué par le NIC (http://www.internic.net).
L’administration des noms de domaines géographiques a été transférée aux différents pays. En principe, le
nombre de sous-domaines placés en dessous de la couche des domaines de second niveau n’est pas limité.
Fonctionnement du DNS :
Avec cette structure, on obtient une gestion décentralisée et délocalisée des domaines. Chaque serveur de
nom local gère les données pertinentes de tous les ordinateurs relevant de son domaine de compétence et
est en mesure de répondre aux demandes en provenance de l’Internet concernant son domaine.
Le DNS constitue une banque de données mondiale constitué d’un grand nombre de serveurs de noms de
domaines. Un serveur de nom de domaine stocke les informations nécessaires relatives à tous les
ordinateurs présent dans son domaine de compétence. Cette zone peut comprendre un ou plusieurs
domaines. Dans chaque zone, deux serveurs de noms au moins doivent exister pour des raisons de fiabilité
(informations accessibles par des voies redondantes).
Rappelons que l’adressage de chaque machine de l’Internet s’effectue exclusivement par l’intermédiaire de
l’adresse IP. Lorsqu’une application (Netscape par exemple) veut prendre contact avec un ordinateur dont
seul le nom DNS est connu, il est nécessaire de convertir au préalable le nom DNS en une adresse IP. Pour
cela une requête est envoyé au serveurs de noms figurant dans le fichier de configuration. Concernant le
fichier de configuration de résolution de noms de domaine, il existe deux stratégies différentes :
Linux contient de nombreux de nombreux utilitaires permettant de faciliter l’administration d’un réseau.
ifconfig : utilitaire standard UNIX permettant d’obtenir des informations sur la configuration de l’interface
réseau (carte Ethernet par exemple) : $ ifconfig -a
Servez-vous de man ifconfig pour connaître les options.
ping : l’outil le plus simple et le plus pratique des outils réseaux. ping permet de vérifier si un nom d’hôte
distant ou une adresse IP est accessible.
traceroute : utilitaire trés utile pour diagnostiquer des problèmes réseaux, en particulier si la commande
ping ne réussit pas à atteindre le serveur distant. Il existe des traceroute graphiques permettant de visualiser
le chemin parcouru par les données entre un client et un serveur.
Interface réseau : l’interface réseau est représentée physiquement par votre carte réseau mais le terme
interface réseau est aussi utilisé pour désigner un nom logiciel auquel assigner une adresse IP (eth0 par
exemple). Une adresse IP est toujours assignée à une interface réseau, jamais à un ordinateur. La
commande ifconfig sert à afficher la configuration des différentes interfaces réseau actives.
Adresses IP : référez vous au chapitre Adresses IP particulières pour décider quelle adresse utiliser pour
votre réseau.
Fichiers de configuration :
/etc/hosts : ce fichier spécifie comment résoudre les noms des machines du réseau local (inutile de
mettre en oeuvre un serveur DNS pour un petit réseau local). La syntaxe des lignes de ce fichier est :
Adresse IP Nom de l'hôte Alias
Ex 127.0.0.1 localhost
:
192.168.0.1sirius.mondomainesirius
/etc/resolv.conf : ce fichier spécifie où résoudre ce qui ne se trouve pas dans /etc/hosts. C’est
dans ce fichier que vous devez spécifier les adresses IP des serveurs DNS utilisés pour accéder à Internet
en suivant la syntaxe suivante : nameserver 212.102.31.1
• Coût nul
• Code source disponible et modifiable permet un développement rapide du serveur, la
création de modules spécifiques et une très grande réactivité dans la correction de tout bogue
identifié.
• Très grande flexibilité du serveur grâce à sa structure modulaire l’ajout d’un nouveau
module permet d’ajouter de nouvelles fonctionnalités.
Sa flexibilité combinée à sa stabilité, à ses performances, ainsi qu’à la disponibilité du code source ont fait
du logiciel Apache, le serveur WEB le plus populaire sur Internet.
6.1.2. Quel type de matériel faut-il pour un serveur Apache sous Linux ?
Apache s’exécute sur n’importe quel type de machine. Pour un serveur de sites WEB peu exigeants, un
simple 486 fera parfaitement l’affaire. Pour des sites très exigeants utilisant de nombreuses bases de
données, un Pentium multiprocesseur peut être envisagé.
Concernant la mémoire : plus il y a de mémoire vive et plus la quantité de donnée en mémoire est
importante ce qui a pour conséquence d’accélérer les accès.
Concernant le disque dur : un disque dur rapide permet d’améliorer les performances d’accès aux données
des sites WEB. A noter que dans le cas de sites à grande audience, il est préférable d’utiliser plusieurs
disques de tailles moyennes plutôt qu’un seul disque à grande capacité (un disque dur ne pouvant lire qu’à
un seul endroit à la fois).
Concernant la carte réseau, une carte Ethernet 100baseT est préférable à une carte 10baseT (du moins en
théorie car il faut encore que votre fournisseur d’accès offre une bande passante suffisante). Si le serveur
doit également être connecté à un Intranet local, on peut envisager d’utiliser deux cartes réseaux : une
dédiée au réseau interne et l’autre au réseau Internet. Ce qui permet d’augmenter la sécurité et d’éviter que
l’encombrement du serveur WEB diminue la bande passante du réseau interne.
Exécuter Apache sur une machine dédié à l’hébergement Internet. Pour assurer une disponibilité
permanente des sites hébergés et compte tenu des faibles exigences matériels d’Apache, il est judicieux
d’utiliser une machine spécialement dédiée à Apache et d’éviter le partage des ressources avec d’autres
applications.
Connexion Internet :
HTTP ou HyperText Transfer Protocol est un protocole de requêtes et de réponses. Le dialogue entre un
client web (un navigateur tel que Netscape) et un serveur (Apache) se traduit par une requête du client à
laquelle le serveur répond en effectuant le traitement intermédiaire adéquat.
L’approche la plus simple et la plus naturelle pour tester le bon fonctionnement d’Apache consiste à lancer
un navigateur web et d’utiliser http://localhost comme adresse. Après installation et lancement
d’Apache, si tout se passe bien, vous devriez voir apparaître la page web par défaut d’Apache.
Si aucune page n’apparaît vérifier tout d’abord si le serveur est bien lancé en affichant les processus :
Dans le cas où le fichier de configuration d’Apache comporte une erreur, un message signale
l’emplacement de l’erreur lors du lancement du serveur.
L’exécutable Apache porte le nom httpd pour HyperText Transfer Protocol Daemon (selon la
terminologie Unix, une application offrant des services au lieu de communiquer directement avec
l’utilisateur s’appelle un démon - daemon en anglais).
/etc/init.d/httpd start
Une fois lancé, Apache s’exécute en tâche de fond. Pour arrêter Apache :
/etc/init.d/httpd stop
Si le process apache ne réponds plus aux commandes il faut rechercher les processus httpd :
<blockquote>
$ kill -9 <pid>
/etc/init.d/httpd graceful
qui demande au process apache courant de relire ses fichiers de configuration.
Dans ce mode, les transactions client ne sont pas interrompues et les processus Apache sont réactualisés au
fur et à mesure que les requêtes en cours sont achevés.
Il est important de s’assurer que les sites hébergés soient accessibles à tout moment ou presque. Dans le cas
d’une coupure de courant prolongée dépassant la durée d’efficacité de l’onduleur, le serveur s’éteint.
Lorsque le courant est rétabli, la machine redémarre. Il est crucial comme tout autre service réseau que le
serveur Apache soit redémarré automatiquement afin que le temps d’indisponibilité des sites hébergés soit
le plus court possible.
Si apache a été installé par un paquetage de la distribution le démarrage au boot doit être automatique.
Si apache a été compilé et installé depuis le code source il faut recopier le script apachectl dans le
répertoire /etc/init.d/ et créer un lien dans le répertoire /etc/rcX.d correspondant au run-level désiré.
7.1. PHP
PHP est un langage de script permettant d’intégrer des instructions de programmation puissantes
directement dans du code HTML. Le serveur traite les scripts PHP d’une page et génère dynamiquement la
page HTML résultat des fonctions PHP. Le principal intérêt de PHP est que celui-ci permet de créer
facilement des pages dynamiques résultats de calculs ou de requêtes SQL effectuées sur une base de
données.
Qu’appelle t’on une page dynamique ? Deux appels consécutifs d’une même page dite dynamique peuvent
donner deux pages HTML différentes (la page est statique au niveau du client web mais elle est générée
dynamiquement au niveau du serveur).
PHP peut également générer des fichiers PDF, s’interfacer avec des serveurs de messagerie, des serveurs
LDAP ou encore générer des images et graphiques GIF à la volée, etc..
L’utilisation d’un langage de script tel que PHP est un passage obligé pour réaliser un site à contenu
évolutif et riche sans avoir à passer son temps à modifier sans cesse les pages du site : plusieurs personnes
alimentent, à partir d’une simple interface Web, une ou plusieurs bases de données qui servent à générer le
contenu du site en fonction des demandes des utilisateurs.
Javascript : le code Javascript est interprété par le client Web alors que le code PHP est directement
interprété par le serveur Web (avec PHP seul le résultat est visible au niveau du client). De ce fait,
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Javascript est surtout utilisé pour la présentation et la manipulation d’une page html (menu déroulant,
bannière, etc.. ) alors que PHP sert surtout à générer automatiquement du contenu à partir de bases de
données.
Perl : Perl est le langage le plus populaire pour les solutions SGI. Il permet de supporter des technologies
complexes tels qu’un moteur de recherche. Contrairement à PHP, Perl ne peut pas s’intégrer directement
dans une page web ce qui implique une mise au point beaucoup plus délicate et plus complexe qu’avec
PHP. Sans compter que la force de PHP réside dans le fait que celui-ci supporte directement les requêtes
SQL.
ASP : ASP ou Active Server Page est la solution proposée par Microsoft avec son serveur Web IIS
(Internet Information Server) pour créer des pages dynamiques. L’intérêt de ASP est que celui-ci utilise les
fonctionnalités de Perl. Format propriétaire Microsoft, ASP inclue beaucoup moins de fonctionnalités que
PHP. De ce fait si le serveur Internet n’est pas sous Windows, nous n’avons aucun intérêt à utiliser des
scripts ASP au lieu de scriots ASP.
7.2. MySQL
La grande force de PHP réside dans son utilisation conjointe avec une base de donnée : ce qui permet de
fournir un contenu évolutif sans avoir à passer sans cesse son temps à modifier les pages html. PHP
s’interface avec la quasi totalité des SGBD du marché.
Installation de PHP et MySQL : se référer au site funix.org pour l’installation de PHP et MySQL à partir
des sources ou des paquetages rpm.
A l’issu de l’installation de MySQL, le script mysql_install_db doit être lancé afin de créer les bases mysql
et test.
L’étape suivante consiste à la mise en place des utilisateurs :
<?
phpinfo();
?>
Installation de phpMyAdmin :
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phpMyAdmin est une application indispensable qui permet d’administrer entièrement un serveur MySQL
en tant que super-utilisateur. Pour un simple utilisateur, il est possible d’utiliser phpMyAdmin pour
administrer la base de donnée qui lui est allouée.
Exercice : téléchargez l’application phpMyAdmin sur le site phpinfo.net (Rubrique Applications puis
catégorie Bases de données) puis installer et mettre en oeuvre l’interface d’administration du serveur
MySQL.
Il existe de très nombreuses applications php prêtes à l’emploi couvrant la plupart des domaines :
Annuaire, Bannières, Bases de Données, Livre d’Or, WebMail, Moteur de recherche, Portail, Newsletter,
E-Commerce, Petites Annonces, Formation, Forum, Sondage, etc..
Avant de vous lancer dans de longs développements, assurez vous que l’application que vous souhaitez
n’existe pas déjà... quitte à y effectuer quelques modifications afin de correspondre exactement à vos
besoins.
phpMyChat est une application de Chat en PHP, supportant des bases MySQL, PostgreSQL et ODBC.
Disponible en de nombreuses langues.
Exercice : téléchargez l’application phpMyChat sur le site phpinfo.net (Rubrique Applications puis
catégorie Chat / IRC) puis installer et mettre en oeuvre le système temps-réel de discussion accessible sous
la forme d’un sous-domaine de type chat.nom-machine
Phorum est le plus populaire et le plus complet des forums PHP. Phorum peut s’interfacer avec des bases
de données MySQL ou PostgreSQL. Il est permet de mettre rapidement en place des forums de discussion
en plusieurs langues sur plusieurs thèmes de discussion.
Exercice : téléchargez l’application Phorum sur le site phpinfo.net (Rubrique Applications puis catégorie
Forum) puis installer et mettre en oeuvre le système temps-réel de discussion accessible sous la forme d’un
sous-domaine de type forum.nom-machine.
Le package EasyPhp disponible sur le site easyphp.org permet d’installer très facilement PHP, MySQL et
PhpMyAdmin sur une machine à base de Windows 98 ou Windows NT. Les dernières versions de ce
package comprennent un programme d’installation qui se charge d’installer à votre place le trio Apache,
PHP et MySQL.
La version Windows peut exploitable à la mise en oeuvre d’un serveur d’hébergement professionnel
permet de mettre au point en local les sites sous Windows (avec par exemple le logiciel Dreamweaver
Macromedia) sans avoir à recourir à de nombreux transfert par ftp.
La configuration du serveur Apache peut s’effectuer soit en modifiant manuellement son fichier de
configuration avec un éditeur de texte soit en utilisant une interface graphique dédiée (par exemple
l’excellent WebMin). Même si la configuration d’Apache à partir d’un fichier texte peut paraître fastidieux,
cette méthode présente l’avantage de contrôler exactement et de façon exhaustive le fonctionnement du
serveur.
Le fichier de configuration d’Apache se nomme httpd.conf et est placé dans le répertoire conf/ du
répertoire d’Apache dans le cas d’une installation manuelle (par exemple
/usr/local/apache/conf/ ). Dans le cas d’une installation à partir d’un paquetage, le fichier
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httpd.conf se trouve généralement dans le répertoire /etc/httpd/conf A noter que dans les
versions anciennes d’Apache, le contenu du fichier httpd.conf était réparti dans 3 fichiers différents :
httpd.conf, access.conf et srm.conf.
A l’issu de l’installation du serveur Apache, le fichier httpd.conf est configuré par défaut. Avant
d’envisager de le modifier, assurer au préalable que le serveur fonctionne (cf. le chapitre précédent) et
n’oublier pas de dupliquer le fichier de configuration par défaut. En effectuant par exemple :
$ cp httpd.conf httpd.conf.defaut
Nom de serveur : ServerName www.ouaga.bf Il ne s’agit pas du nom du serveur pour lequel
Apache répond mais du nom avec lequel Apache envoie sa réponse.
Port(s) à écouter : Port 80 Il est possible de remplacer les configurations Port et Bindadress par la
directive Listen : Listen 192.168.13.11 :80 (L’avantage est qu’il est possible de spécifier plusieurs fois la
directive Listen, ce qui n’est pas le cas pour BindAdress)
ServerType standalone : apache est autonome ServerType inetd : apache n’est lancé que
lorsque inetd reçoit une requête sur les ports pour lequel il est configuré.
Utilisateur et groupe : dans le but de rendre Apache moins vulnérable aux éventuelles attaques, il est
possible de le configurer pour qu’il s’exécute sous un utilisateur et un groupe ayant des droits restreints.
User nobody
Group nobody
Exercice 1 : modifier le fichier de configuration Apache de façon à ce que les pages web se situent dans
votre répertoire personnel et afin que les navigateurs pointent par défaut sur la page accueil.htm
Exercice 2 : utiliser la directive ErrorDocument afin de rerouter les erreurs 404 vers une page d’erreur
personnalisée renvoyant sur la page d’accueil du site.
On peut mettre en place des hôtes virtuels, en d’autres termes un utilisateur pour un même serveur Apache
croira en voir plusieurs.
Exemple : soit votre serveur Apache sirius (adresse IP 192.168.13.11), vos domaines ouaga.bf et bobo.bf,
nous allons créer les hôtes virtuels www.sirius.ouaga.bf, www.mars.ouaga.bf et www.tourisme.bobo.bf qui
vont pointer chacun vers un endroit différent du disque.
NameVirtualHost 192.168.13.11
<VirtualHost 192.168.13.11>
ServerAdmin webmaster AT sirius.ouaga.bf
DocumentRoot /home/httpd/html/sirius
ServerName sirius.ouaga.bf
ServerAlias www.sirius.ouaga.bf sirius.bobo.bf www.sirius.bobo.bf
ErrorLog logs/sirius-error_log
CustomLog logs/sirius -access_log common
ErrorDocument 404 /erreur.html
</VirtualHost>
<VirtualHost 192.168.13.11>
ServerAdmin webmaster AT mars.ouaga.bf
DocumentRoot /home/httpd/html/mars
ServerName mars.ouaga.bf
ServerAlias www.mars.ouaga.bf
ErrorLog logs/mars-error_log
CustomLog logs/mars -access_log common
ErrorDocument 404 /erreur.html
</VirtualHost>
<VirtualHost 192.168.13.11>
DocumentRoot /home/httpd/html/tourisme
ServerName www.tourisme.bobo.bf
</VirtualHost>
Include conf/vhosts/Vhosts.conf
Les directives VirtualHost peuvent également être placé dans le fichier principal de configration afin
de réduire le nombre de fichiers de configuration.
Il faut maintenant créer les hôtes sirius, mars et tourisme, pour cela il existe deux méthodes :
• si vous disposez d’un serveur DNS, il faut ajouter les nouvelles entrées et relancer le serveur
DNS (nous aborderons cette méthode dans le chapitre consacré à la mise en oeuvre d’un serveur
DNS).
La protection d’une page pour l’utilisateur phil se fait de manière très simple, tous les fichiers à accès
limité devant être concentré dans un même répertoire. Dans ce répertoire, il suffit de créer un fichier
nommé .htaccess contenant :
AuthUserFile auth/phil.users
AuthName "Acces Restreint"
AuthType Basic
Le fichier phil.users doit contenir la liste des utilisateurs habilités à accéder au répertoire où se trouve
.htaccess
A noter que le fichier .htaccess<code> peut être nommé différemment en utilisant
la directive <code>AcessFileName.
Pour créer ce fichier il suffit d’une part de créer le répertoire /etc/httpd/auth si celui-ci n’existe pas,
puis de taper :
Pour que l’utilisateur hedi puisse accéder aussi au répertoire réservé de phil :
Si vous voulez vous assurez que personne ne puisse consulter les fichiers .htaccess de vos utilisateurs,
rajoutez dans le fichier httpd.conf, la directive suivante :
Le premier Webalizer est sûrement le plus connu, le deuxième Awstats est le nouveau venu dans le
domaine, il gagne à être connu car il fournit une information plus riche que Webalizer. Les deux outils
possèdent l’avantage de présenter les résultats dans une page web.
Cet utilitaire disponible à l’adresse http://www.webalizer.com fonctionne aussi bien sur Windows que sur
Linux. L’avantage de la version Linux est que celle-ci permet d’automatiser la génération périodique des
statistiques à partir de la commande cron : il est alors envisageable de présenter les pages résultats dans
une section de votre site protégée par mot de passe.
La génération des statistiques s’effectue soit en passant le nom du fichier de trace à la commande webalizer
soit par simple appel de webalizer après avoir modifié la directive LogFile du fichier de paramètrage
webalizer.conf
Awestat est un outil plus riche que webalizer. Il est téléchargeable à l’adresse :
http://awstats.sourceforge.net
L’installation s’effectue à partir de la commande unzip. Dans un premier temps, il est utile de remplacer
dans le fichier httpd.conf la ligne :
par :
cp awstats.pl /usr/local/apache/cgi-bin/
cp -R browser/ /usr/local/apache/icons/
cp -R cpu/ /usr/local/apache/icons/
cp -R flags/ /usr/local/apache/icons/
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cp -R os /usr/local/apache/icons/
cp -R other/ /usr/local/apache/icons/
cp -R clock/ /usr/local/apache/icons/
Il est ensuite nécessaire de modifier le fichier awstats.pl afin de spécifier la variable LogFile ainsi
que les serveurs virtuels en respectant la syntaxe suivante :
AT HostAliases=
("sirius.ouaga.bf","mars.ouaga","127.0.0.1","192.168.13.11");
Pour obtenir les statistiques, tapez l’adresse suivante dans un navigateur : http://localhost
La configuration du serveur Apache peut s’effectuer soit en modifiant manuellement son fichier de
configuration avec un éditeur de texte soit en utilisant une interface graphique dédiée (par exemple
l’excellent WebMin). Même si la configuration d’Apache à partir d’un fichier texte peut paraître fastidieux,
cette méthode présente l’avantage de contrôler exactement et de façon exhaustive le fonctionnement du
serveur.
Le fichier de configuration d’Apache se nomme httpd.conf et est placé dans le répertoire conf/ du
répertoire d’Apache dans le cas d’une installation manuelle (par exemple
/usr/local/apache/conf/ ). Dans le cas d’une installation à partir d’un paquetage, le fichier
httpd.conf se trouve généralement dans le répertoire /etc/httpd/conf A noter que dans les
versions anciennes d’Apache, le contenu du fichier httpd.conf était réparti dans 3 fichiers différents :
httpd.conf, access.conf et srm.conf.
A l’issu de l’installation du serveur Apache, le fichier httpd.conf est configuré par défaut. Avant
d’envisager de le modifier, assurer au préalable que le serveur fonctionne (cf. le chapitre précédent) et
n’oublier pas de dupliquer le fichier de configuration par défaut. En effectuant par exemple :
$ cp httpd.conf httpd.conf.defaut
Nom de serveur : ServerName www.ouaga.bf Il ne s’agit pas du nom du serveur pour lequel
Apache répond mais du nom avec lequel Apache envoie sa réponse.
Port(s) à écouter : Port 80 Il est possible de remplacer les configurations Port et Bindadress par la
directive Listen : Listen 192.168.13.11 :80 (L’avantage est qu’il est possible de spécifier plusieurs fois la
directive Listen, ce qui n’est pas le cas pour BindAdress)
ServerType standalone : apache est autonome ServerType inetd : apache n’est lancé que
lorsque inetd reçoit une requête sur les ports pour lequel il est configuré.
Utilisateur et groupe : dans le but de rendre Apache moins vulnérable aux éventuelles attaques, il est
possible de le configurer pour qu’il s’exécute sous un utilisateur et un groupe ayant des droits restreints.
User nobody
Group nobody
Exercice 1 : modifier le fichier de configuration Apache de façon à ce que les pages web se situent dans
votre répertoire personnel et afin que les navigateurs pointent par défaut sur la page accueil.htm
Exercice 2 : utiliser la directive ErrorDocument afin de rerouter les erreurs 404 vers une page d’erreur
personnalisée renvoyant sur la page d’accueil du site.
Exercice 3 : utiliser la directive CustomLog afin de tracer les connections des clients à partir de leur
adresses IP. Puis positionner la variable HostNameLookups à On afin de tracer les clients à partir de leur
nom DNS.
On peut mettre en place des hôtes virtuels, en d’autres termes un utilisateur pour un même serveur Apache
croira en voir plusieurs.
Exemple : soit votre serveur Apache sirius (adresse IP 192.168.13.11), vos domaines ouaga.bf et bobo.bf,
nous allons créer les hôtes virtuels www.sirius.ouaga.bf, www.mars.ouaga.bf et www.tourisme.bobo.bf qui
vont pointer chacun vers un endroit différent du disque.
NameVirtualHost 192.168.13.11
<VirtualHost 192.168.13.11>
ServerAdmin webmaster AT sirius.ouaga.bf
DocumentRoot /home/httpd/html/sirius
ServerName sirius.ouaga.bf
ServerAlias www.sirius.ouaga.bf sirius.bobo.bf www.sirius.bobo.bf
ErrorLog logs/sirius-error_log
CustomLog logs/sirius -access_log common
ErrorDocument 404 /erreur.html
</VirtualHost>
<VirtualHost 192.168.13.11>
ServerAdmin webmaster AT mars.ouaga.bf
DocumentRoot /home/httpd/html/mars
ServerName mars.ouaga.bf
ServerAlias www.mars.ouaga.bf
ErrorLog logs/mars-error_log
CustomLog logs/mars -access_log common
ErrorDocument 404 /erreur.html
</VirtualHost>
<VirtualHost 192.168.13.11>
DocumentRoot /home/httpd/html/tourisme
ServerName www.tourisme.bobo.bf
</VirtualHost>
Include conf/vhosts/Vhosts.conf
Les directives VirtualHost peuvent également être placé dans le fichier principal de configration afin
de réduire le nombre de fichiers de configuration.
Il faut maintenant créer les hôtes sirius, mars et tourisme, pour cela il existe deux méthodes :
• si vous disposez d’un serveur DNS, il faut ajouter les nouvelles entrées et relancer le serveur
DNS (nous aborderons cette méthode dans le chapitre consacré à la mise en oeuvre d’un serveur
DNS).
La protection d’une page pour l’utilisateur phil se fait de manière très simple, tous les fichiers à accès
limité devant être concentré dans un même répertoire. Dans ce répertoire, il suffit de créer un fichier
nommé .htaccess contenant :
AuthUserFile auth/phil.users
AuthName "Acces Restreint"
AuthType Basic
Le fichier phil.users doit contenir la liste des utilisateurs habilités à accéder au répertoire où se trouve
.htaccess
A noter que le fichier .htaccess<code> peut être nommé différemment en utilisant
la directive <code>AcessFileName.
Pour créer ce fichier il suffit d’une part de créer le répertoire /etc/httpd/auth si celui-ci n’existe pas,
puis de taper :
Pour que l’utilisateur hedi puisse accéder aussi au répertoire réservé de phil :
Si vous voulez vous assurez que personne ne puisse consulter les fichiers .htaccess de vos utilisateurs,
rajoutez dans le fichier httpd.conf, la directive suivante :
<files ~ "/\.ht">
order deny,allow
deny from all
</files>
Le premier Webalizer est sûrement le plus connu, le deuxième Awstats est le nouveau venu dans le
domaine, il gagne à être connu car il fournit une information plus riche que Webalizer. Les deux outils
possèdent l’avantage de présenter les résultats dans une page web.
Cet utilitaire disponible à l’adresse http://www.webalizer.com fonctionne aussi bien sur Windows que sur
Linux. L’avantage de la version Linux est que celle-ci permet d’automatiser la génération périodique des
statistiques à partir de la commande cron : il est alors envisageable de présenter les pages résultats dans
une section de votre site protégée par mot de passe.
Awestat est un outil plus riche que webalizer. Il est téléchargeable à l’adresse :
http://awstats.sourceforge.net
L’installation s’effectue à partir de la commande unzip. Dans un premier temps, il est utile de remplacer
dans le fichier httpd.conf la ligne :
par :
cp awstats.pl /usr/local/apache/cgi-bin/
cp -R browser/ /usr/local/apache/icons/
cp -R cpu/ /usr/local/apache/icons/
cp -R flags/ /usr/local/apache/icons/
cp -R os /usr/local/apache/icons/
cp -R other/ /usr/local/apache/icons/
cp -R clock/ /usr/local/apache/icons/
Il est ensuite nécessaire de modifier le fichier awstats.pl afin de spécifier la variable LogFile ainsi
que les serveurs virtuels en respectant la syntaxe suivante :
AT HostAliases=
("sirius.ouaga.bf","mars.ouaga","127.0.0.1","192.168.13.11");
Pour obtenir les statistiques, tapez l’adresse suivante dans un navigateur : http://localhost
7.1. PHP
Qu’appelle t’on une page dynamique ? Deux appels consécutifs d’une même page dite dynamique peuvent
donner deux pages HTML différentes (la page est statique au niveau du client web mais elle est générée
dynamiquement au niveau du serveur).
PHP peut également générer des fichiers PDF, s’interfacer avec des serveurs de messagerie, des serveurs
LDAP ou encore générer des images et graphiques GIF à la volée, etc..
L’utilisation d’un langage de script tel que PHP est un passage obligé pour réaliser un site à contenu
évolutif et riche sans avoir à passer son temps à modifier sans cesse les pages du site : plusieurs personnes
alimentent, à partir d’une simple interface Web, une ou plusieurs bases de données qui servent à générer le
contenu du site en fonction des demandes des utilisateurs.
Javascript : le code Javascript est interprété par le client Web alors que le code PHP
est directement interprété par le serveur Web (avec PHP seul le résultat est visible
au niveau du client). De ce fait, Javascript est surtout utilisé pour la présentation et la
manipulation d’une page html (menu déroulant, bannière, etc.. ) alors que PHP sert
surtout à générer automatiquement du contenu à partir de bases de données.
Perl : Perl est le langage le plus populaire pour les solutions SGI. Il permet de supporter des technologies
complexes tels qu’un moteur de recherche. Contrairement à PHP, Perl ne peut pas s’intégrer directement
dans une page web ce qui implique une mise au point beaucoup plus délicate et plus complexe qu’avec
PHP. Sans compter que la force de PHP réside dans le fait que celui-ci supporte directement les requêtes
SQL.
ASP : ASP ou Active Server Page est la solution proposée par Microsoft avec son serveur Web IIS
(Internet Information Server) pour créer des pages dynamiques. L’intérêt de ASP est que celui-ci utilise les
fonctionnalités de Perl. Format propriétaire Microsoft, ASP inclue beaucoup moins de fonctionnalités que
PHP. De ce fait si le serveur Internet n’est pas sous Windows, nous n’avons aucun intérêt à utiliser des
scripts ASP au lieu de scriots ASP.
7.2. MYSQL
La grande force de PHP réside dans son utilisation conjointe avec une base de
donnée : ce qui permet de fournir un contenu évolutif sans avoir à passer sans cesse
son temps à modifier les pages html. PHP s’interface avec la quasi totalité des SGBD
du marché.
A l’issu de l’installation de MySQL, le script mysql_install_db doit être lancé afin de créer les bases
mysql et test.
Pour ajouter un utilisateur phil qui sera un super utilisateur avec les mêmes droits que root :
Attention de ne pas remplacer localhost par le nom de votre machine lors de la saisie de la commande SQL
ci-dessus.
Vérification du bon fonctionnement de PHP : écrivez un fichier nommé info.php contenant les lignes
suivantes :
<?
pH info();
?>
Installation de phpMyAdmin :
phpMyAdmin est une application indispensable qui permet d’administrer entièrement un serveur MySQL
en tant que super-utilisateur. Pour un simple utilisateur, il est possible d’utiliser phpMyAdmin pour
administrer la base de donnée qui lui est allouée.
Exercice : téléchargez l’application phpMyAdmin sur le site phpinfo.net (Rubrique Applications puis
catégorie Bases de données) puis installer et mettre en oeuvre l’interface d’administration du serveur
MySQL.
Pour résoudre les noms de domaine et les adresses IP, et afin de localiser les
machines des réseaux distants, nous avons vu au chapitre Noms logiques et DNS
qu’il est plus simple de mémoriser des noms que des nombres, surtout lorsqu’on
considère le nombre d’adresses sur Internet. Les ordinateurs, au contraire, n’utilisent
que les adresses IP pour communiquer via TCP/IP.
Lorsque vous entrez sur Internet en spécifiant une adresse comme, par exemple,
http://www.aidburkina.org, votre navigateur envoie une requête au Serveur de Domaine de votre
fournisseur d’accès, qui essaie de déterminer l’adresse IP correspondante. Si votre fournisseur n’est pas
l’autorité pour cette zone, il transmet la requête au domaine autorité, jusqu’à ce qu’elle arrive au domaine
indiqué.
Cela signifie que chaque serveur de domaine dispose de toutes les informations relatives à la zone qu’il
contrôle, et aussi des informations de base sur les autres zones. Quand une requête est envoyée en dehors
de la zone d’autorité, le serveur sait au minimum où chercher. Cela signifie que la requête peut avoir à
transiter par plusieurs serveurs de domaine avant d’atteindre la destination finale.
Pour l’installation d’un Serveur de Noms de Domaine (DNS), nous utilisons l’application BIND
(Berkeley Internet Name Daemon). Au préalable, il est nécessaire d’installer les paquetages bind et named.
Durant l’installation, le fichier /etc/named ainsi que répertoire /var/named sont créés.
Enregistrement
Désigne l'autorité pour le domaine,
SOA :
Enregistrement NS Indique le Serveur de Noms pour ce
: domaine.
Les enregistrements suivants donnent les informations sur les hôtes du domaine :
A: translation nom --> adresse,
translation adresse --> nom
PTR :
(translation inverse),
CNAME : nom canonique (nom officiel de l'hôte),
TXT : information libre (texte),
RP : personne responsable.
Commentaires : les commentaires commencent par un point-virgule et prennent fin avec la ligne.
Enregistrement SOA :
Le premier enregistrement de chaque fichier est l’Autorité Primaire (SOA, Start Of Authority). Cette ligne
indique que ce Serveur de Noms est la source primaire d’information sur les hôtes de ce domaine. Notre
Exemple :
ouaga.bf. IN SOA
root.ouaga.bf. (
ns1.ouaga.bf.
1 ; Série pour mise à jour
10800 ; Mise à jour 3 heures
3600 ; Nvelle tentative après 1h
604800 ; Expire après 1 semaine
86400 ) ; Minimum TTL 1 semaine
Enregistrement NS :
ouaga.bf. IN NS ns1.ouaga.bf.
ouaga.bf. IN NS ns2.ouaga.bf.
Ces enregistrements indiquent que deux Serveurs de Noms existent pour le domaine ouaga.bf. Les Serveurs
de Noms sont installés sur les hôtes ns1 et ns2.
A record
; Adresses des hôtes
localhost.ouaga.bf. IN A 127.0.0.1
machine1.ouaga.bf. IN A 192.253.253.2
ns1.ouaga.bf. IN A 192.253.253.3
ns2.ouaga.bf. IN A 192.253.253.4
; Alias
Dans le premier blocs, le "A" indique une adresse. Le deuxième est la table des alias : nous employons un
enregistrement CNAME (nom canonique, nom d’hôte complet).
Enregistrements PTR :
Les enregistrements de type PTR (pointeur) correspondent à enregistrement par hôte. Ils permettent la
résolution inverse (retrouver un nom de domaine à partir de l’adresse IP). Les adresses sont inversées, puis
"in-addr.arpa" est ajouté.
; Enregistrements PTR
2.249.249.192.in-addr.arpa. IN PTR ns1.ouaga.bf.
3.249.249.192.in-addr.arpa. IN PTR machine1.ouaga.bf.
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8.3. CONFIGURATION D’UN SERVEUR DNS
Etape 1 : Modification du fichier /etc/named.conf afin de spécifier les zones dont notre serveur a
autorité ainsi que pour spécifier les adresses DNS spécifiés par notre fournisseur d’accès.
Extrait du fichier de configuration (jupiter.ouaga.bf étant le serveur DNS administrant la zone ouaga.bf) :
options {
directory "/var/named";
forwarders {
212.52.129.34;
};
};
zone "." {
type hint;
file "root.hints";
};
zone "ouaga.bf" {
type master;
file "ouaga.bf";
};
zone "0.0.127.in-addr.arpa" {
notify no;
type master;
file "127.0.0.rev";
};
zone "20.90.196.in-addr.arpa" {
notify no;
type master;
file "196.90.20.rev";
};
zone "ouaga.bf" {
type slave;
file "ouaga.bf";
masters {192.253.253.3};
};
1 IN PTR localhost.
domain ouaga.bf
nameserver 192.249.249.2
Le test du bon fonctionnement de notre serveur DNS s’effectue avec la commande nslookup
Il existe de très nombreuses applications php prêtes à l’emploi couvrant la plupart
des domaines : Annuaire, Bannières, Bases de Données, Livre d’Or, WebMail, Moteur
de recherche, Portail, Newsletter, E-Commerce, Petites Annonces, Formation, Forum,
Sondage, etc..
Avant de vous lancer dans de longs développements, assurez vous que l’application que vous souhaitez
n’existe pas déjà... quitte à y effectuer quelques modifications afin de correspondre exactement à vos
besoins.
phpMyChat est une application de Chat en PHP, supportant des bases MySQL,
PostgreSQL et ODBC. Disponible en de nombreuses langues.
Phorum est le plus populaire et le plus complet des forums PHP. Phorum peut
s’interfacer avec des bases de données MySQL ou PostgreSQL. Il est permet de
mettre rapidement en place des forums de discussion en plusieurs langues sur
plusieurs thèmes de discussion.
Exercice : téléchargez l’application Phorum sur le site phpinfo.net (Rubrique Applications puis catégorie
Forum) puis installer et mettre en oeuvre le système temps-réel de discussion accessible sous la forme d’un
sous-domaine de type forum.nom-machine.
La version Windows peut exploitable à la mise en oeuvre d’un serveur d’hébergement professionnel
permet de mettre au point en local les sites sous Windows (avec par exemple le logiciel Dreamweaver
Macromedia) sans avoir à recourir à de nombreux transfert par ftp.
9.1. INTRODUCTION
La gestion du courrier électronique a longtemps été un problème difficile sous les environnements de type
UNIX. Ceci prinicpalement du fait de la complexité de paramétrage du logiciel Sendmail. Heureusement,
des logiciels efficaces et plus simples sont apparus pour traiter la gestion du courrier électronique.
Deux protocoles sont utilisés pour le courrier électronique : SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) pour
envoyer du courrier le client de ce protocole est celui qui envoie les courriers) et POP (Post Office
Protocol) pour en recevoir (le client est celui qui les reçoit). Cet aiguillage permet aux machines qui ne
peuvent pas se permettre d’être des serveurs (parce qu’elles sont trop souvent éteintes) de communiquer
tout de même par courrier électronique.
Sous Linux, chaque utilisateur dispose d’un fichier à son nom (user) dans le répertoire
/var/spool/mail : c’est sa boîte aux lettres (mailbox). Pour lire son courrier électronique, de
nombreux programmes sont disponibles ; tous lisent ce fichier. Le démon de courrier électronique, quant à
lui, y ajoute les courriers reçus.
Postfix
Ce démon gère une file d’attente de courrier électronique. Il permet de recevoir le courrier à destination de
la machine locale. Le transfert de courrier de poste à poste peut poser beaucoup plus de problèmes, et
nécessite l’emploi d’un service DNS. Cependant, l’installation par défaut permet de gérer le courrier
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électronique en Intranet : éditer et modifier le fichier /etc/postfix/main.cf, démarrer le démon
postfix et le tour est joué !
Si vous ne voulez pas vous retrouvez dans des situations complexes de configuration, la solution consiste à
oublier sendmail. Pour que postfix devienne votre agent de transport de courrier, vous devrez tout d’abord
désactiver sendmail. Même si vous ne l’avez jamais activé ou configuré, si vous utilisez une distribution
autre que la Mandrake, il y a beaucoup de chance pour que sendmail ait été installé par défaut lors de
l’installation de votre distribution Linux.
# cd /usr/sbin
# mv sendmail sendmail.OFF
# ./sendmail.OFF -q
# mv /usr/bin/newaliases /usr/bin/newaliases.OFF
# mv /usr/bin/mailq /usr/bin/mailq.OFF
# chmod 0 /usr/sbin/sendmail.OFF /usr/bin/newaliases.OFF \
/usr/bin/mailq.OFF
# ln -s /usr/local/sbin/sendmail /usr/sbin/sendmail
# ln -s /usr/local/sbin/sendmail /usr/bin/mailq
# ln -s /usr/local/sbin/sendmail /usr/bin/newaliases
9.3.2. Configuration
Nous supposerons que votre machine s’appelle nasso et que votre domaine s’appelle ouaga.bf.
# cp /etc/postfix/main.cf /etc/postfix/main.cf.reference
Les options par défaut sont déjà configurés et vous n’avez à modifier que les paramètres suivants :
# MODE DE TRANSPORT
default_transport = smtp
# DELIVRANCE DU COURRIER
mailbox_command = /usr/local/bin/procmail
• /var/spool/postfix est le répertoire de base pour toutes les files d’attente de postfix, Lors de
son premier lancement, postfix créera tous les sous-répertoires pour ses files sous ce répertoire ;
• /usr/local/sbin<code> est le répertoire où se trouvent les commandes de postfix (les
exécutables dont le nom commence par post, et sa version de sendmail) ;
-* <code>/usr/local/libexec/postfix
• est le répertoire contenant les démons de postfix : c’est là que se trouvent tous les
programmes serveurs qu’il utilise.
La deuxième section précise qui est le propriétaire de la file d’attente et de la plupart des processus
serveurs de postfix. Ici, nous avons conservé la proposition, après avoir créé l’utilisateur postfix. Voici son
entrée dans notre fichier /etc/passwd :
postfix:x:101:101::/var/spool/postfix:/bin/false
Le ’x’ dans la partie mot de passe vient du fait que nous utilisons des mots de passe cachés. Le groupe 101
correspond au groupe postfix, lui aussi créé pour l’occasion :
La section suivante concerne l’envoi du courrier : elle permet de renseigner postfix sur la machine qui a
posté.
Il faut ensuite préciser le protocole utilisé pour l’acheminement du courrier. Par défaut, postfix ne reconnaît
que smtp et uucp. Mais il est possible de créer des transports dans /etc/postfix/master.cf, ce qui
permet de changer des paramètres en fonction de multiples critères. Il est ainsi possible dupliquer le
transport smtp et en changer les caractéristiques en fonction des courriers entrants ou sortants ce qui est très
souple.
La gestion des alias peut s’effectuer par le fichier /etc/aliases tout comme pour sendmail. Mais il est
préférable d’utiliser le fichier de configuration spécifique à Postfix /etc/postfix/aliases (ou
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/usr/local/etc/postfix/aliases (utiliser la commande man aliases pour obtenir des
détails sur le format de ce fichier). Ce fichier permet de définir des alias entre des noms de destinataires. Le
paramétrage des alias tout comme la plupart des paramètres de Postfix peut être effectué à partir de
l’interfae Webmin, ce qui évite de connaitre la syntaxe.
Pour des raisons d’optimisation, postfix, tout comme sendmail, exige que les fichiers tels que le fichier
d’alias soit traité comme une base de données au format DBM ou DB. Pour générer ces formats, on utilise
l’utilitaire /usr/sbin/postalias. A noter qu’en utilisant Webmin, cette opération est effectuée
automatiquement.
# postalias hash:/etc/postfix/aliases
La consultation du courrier électronique depuis une machine distante s’effectue en utilisant soit le
protocole imap soit le protocole pop3.
Le protocole imap présente de nombreux avantages mais étant donné que de nombreux clients ne le
supportent pas, nous sommes obligés d’utiliser au moins pop3.
Pour activer les services pop3 et/ou imap, il suffit d’enlever les commentaires devant ces services dans le
fichier /etc/services et /etc/inetd.conf puis de relancer le démon inetd.
Il existe de nombreuses interfaces WebMail en PHP très professionnels. L’application IMP disponible sur
phpinfo.net est la plus utilisée actuellement chez les providers professionnels. IMP étant assez diffcile à
configure, on peut trés bien lui préférer une interface WebMail telle que SquirrelMail également
téléchargable à partir du site phinfo.net : il s’agit application PHP très simple à installer et sufisamment
complète pour couvrir les besoins des utilisateurs.
10.1. INTRODUCTION
L’ e-mail est certainement l’application la plus utilisée sur internet. Le fonctionnement repose sur deux
programmes distincts, le MUA et le MTA.
Le MUA (Mail User Agent) est un programme chargé de présenter les e-mails à l’utilisateur et ce
programme ne s’ocuppe pas de la manière dont voyage les messages sur le réseau.
Le MTA (Mail Transfert Agent) est responsable de l’acheminement des e-mails entres les ordinateurs. Pour
ce faire le MTA utilise le protocole SMTP (Simple Mail Transfert Protocol).
Le protocole SMTP spécifie la manière de transferer des e-mails entre des machines, pourtant quand nous
envoyons un e-mail à toto AT lesite.com le destinataire reçoit le message bien que lesite.com désigne un
domaine et non pas un machine. Ceci est possible grace à une astuce au niveau des DNS où est spécifié une
machine qui gère le mail pour tout le domaine lesite.com .
Sur une distribution Debian, exim est le MTA par défaut et devrait être installé, on peut le vérifier par la
commande :
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debian:~# exim -bP configure_file
/etc/exim/exim.conf
debian:~#
Pour l’exemple nous allons mettre en oeuvre un serveur de mail pour un domaine fictif appelé
monsite.com.
La première chose à indiquer dans le fichier de configuration est le domaine qui est utilisé par exim pour
envoyer les e-mails depuis l’hôte local :
qualify_domain = monsite.com
Pour que tout le monde ne puisse pas utiliser notre serveur de mail pour envoyer du SPAM, nous précisons
quels sont les machines autorisées à envoyer des e-mails :
host_accept_relay = 127.0.0.1 Dans cette configuration seul l’ordinateur sur lequel est
exécuté exim pourra envoyer des e-mails. Si on veut que les utilisateurs d’un réseau local puisse envoyer
des e-mails on utilisera :
host_accept_relay = 127.0.0.1:192.168.0.0/24
Ainsi toutes les machines dont l’adresse IP est 192.168.0.X pourront utiliser exim pour envoyer des e-
mails.
Avec la ligne :
smtp_accept_queue_per_connection = 100 nous spécifions qu’un maximum de 100 messages
seront envoyés pour une conexions, si il y a des messages suplémentaires ils seront simplement mis en
attente et seront envoyés plus tard.
Après ces configurations d’ordre général, nous allons voir coment fonctionnne le mecanisme de livraison
des messages dans exim.
Transports
Un transport est un pilote qui prends un message d’une file d’attente pour le transmettre à un destinataire.
Voici les deux Transports les plus importants qui sont définis dans le fichier de configuration par défaut :
local_delivery:
driver = appendfile
group = mail
mode = 0660
mode_fail_narrower = false
envelope_to_add = true
return_path_add = true
file = /var/spool/mail/${local_part}
remote_smtp:
driver = smtp
Le Transport remote_smtp permet le traitement des redirections des messages via le protocole SMTP.
Directors
Un Director détermine comment un message doit être livré, un Director prends une décision mais ne fait
pas de livraison lui même. Il désigne un ou plusieurs transports pour effectuer la livraison.
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real_local:
prefix = real-
driver = localuser
transport = local_delivery
Ce director désigne un message réellement local, c’est à dire un message d’un utilisateur local pour un
autre utilisateur local. Le transport sélectionné est alors local_delivery
userforward:
driver = forwardfile
file_transport = address_file
pipe_transport = address_pipe
reply_transport = address_reply
no_verify
check_ancestor
check_local_user
file = .forward
modemask = 002
filter
Ce director est chargé de faire appliquer les directives lues dans le fichier .forward de l’utilisateur.
localuser:
driver = localuser
transport = local_delivery
Et le plus utilisé des directors, pour la livraison des messages aux utilisateurs locaux.
Il y a d’autes utilisations des directors, par exemple pour gérer des hôtes virtuels, quand une seule machine
gère le mail de plusieurs domaines.
Sur une distribution débian, il est possible d’obtenir une configuration fonctionnelle dans la pluspart des
cas en utilisant le script de configuration eximconfig.
Utilisation d’eximconfig
Dans la liste de 1 à 5 il faut choisir le 1, dans le cas d’une machine avec une connexion permanente. Et le
numéro 2 si l’accès au réseau se fait par modem.
Dans la deuxième question il faut indiquer le nom du domaine que vous utilisez. Par exemple
monsite.com .
Dans la troisième question vous pouvez spécifier d’autres noms de domaine en plus de monsite.com
La quatrième question vous permet de préciser quels autres domaines ont le droit d’utiliser le serveur de
mail. Il est prudent de laisser la valeur par défaut qui est none. Si vous devez modifier ce paramètre relisez
bien la documentation d’exim pour être sur de ce vous faites.
La cinquième question est utile dans le cas où vous avez un réseau local dans lequel les ordinateurs peuvent
utiliser ce serveur de mail. Il faudra indiquer par exemple 192.168.1.0/24 pour authoriser les machines du
réseau local.
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La sixième question demande le nom d’un utilisateur à contacter pour tout ce qui concerne le serveur de
mail.
Chapitre 11 : Webmin
11.1. QUELQUES MOTS SUR WEBMIN
Webmin-> Configuration de Webmin -> Mise à jour de Webmin -> Dernière version sur
www.webmin.com.
Puis en cliquant sur "Mettre à jour Webmin", le programme télécharge automatiquement la dernière
version de Webmin puis à l’issu de l’installation Webmin vous demande à nouveau votre login et votre de
mot de passe afin de se connecter à la nouvelle version. Toutes vos configurations sont conservées !
Cette procédure de mise à jour est vraiment très pratique et ne nécessite aucun effort : gageons que de
nombreux programmes s’appuieront sur le même principe pour les mise à jour automatique !
Chapitre 12 : Mise en place d’un pare-feu (firewall) et d’un serveur mandataire (proxy)
Un pare-feu est une structure destinée à empêcher un feu de la traverser. Dans un immeuble, il s’agit d’un
mur qui divise complètement des parties de celui-ci. Les pare-feux Internet sont conçus pour isoler votre
réseau local privé de l’Internet.
En effet, chaque ordinateur connecté à Internet (ou à n’importe quel réseau d’une manière plus générale)
est susceptible d’être victime d’une intrusion pouvant compromettre l’intégrité du système, ou permettre de
voler ou d’altérer des données. Cependant, il serait naïf de penser que le danger ne vient que de l’extérieur
et dans la réalité les pare-feux ont une double fonction : maintenir les intrus dehors et maintenir les
employés dedans.
• les pare-feux IP ou filtrants qui ont pour objectif de bloquer tout le trafic sauf celui
sélectionné ;
• les serveurs mandataires qui ont pour objectif de réaliser les connexions résaux pour vous.
Un pare-feu filtrant fonctionne au niveau du réseau. Les données ne sont autorisées à quitter le système que
si les règles du pare-feu le permettent. Lorsque les paquets arrivent, ils sont filtrés en fonction de leurs
type, origine, destination et port qui sont décrits dans chacun de ceux-ci.
Les pare-feux filtrants sont plus transparents que les serveurs mandataires (proxy) pour les utilisateurs.
Ceux-ci n’ont en effet pas à configurer des règles dans leurs applications pour utiliser Internet. De plus, les
pare-feux filtrants ne fournissent pas de contrôle par mot de passe.
Le meilleur exemple du fonctionnement de ceux-ci est celui d’une personne se connectant à un système
puis, depuis celui-ci, au reste du monde. C’est seulement avec un serveur mandataire que ce processus est
automatique. Lorsque vous vous connectez à l’extérieur, le logiciel client vous connecte en fait d’abord au
serveur mandataire. Le serveur mandataire se connecte alors au serveur que vous cherchez à atteindre
(l’extérieur) et vous renvoie les données reçues.
Puisque les serveurs mandataires gèrent toutes les communications, ils peuvent enregistrer tout ce qu’ils
font (donc ce que vous faites). Pour les mandataires HTTP (web), cela comprend les URL que vous
demandez. Pour les mandataires FTP, cela inclut chaque fichier téléchargé. Ils peuvent même expurger les
mots "inappropriés" des sites que vous visitez ou analyser la présence de virus.
Les serveurs mandataires d’applications peuvent authentifier des utilisateurs. Avant qu’une connexion soit
réalisée vers l’extérieur, le serveur peut demander à l’utilisateur de se connecter préalablement. Pour un
utilisateur web, cela fonctionnera comme si chaque site requérait une connexion.
• de faire du cache,
• de filtrer certains sites,
• d’interdire l’accès d’Internet à certaines machines (ou certains utilisateurs dans le cas
d’utilisateurs itinérants),
• d’interdire le téléchargement,
• de protéger votre réseau,
• de partager l’accès à internet.
Il existe de nombreuses manières de structurer un réseau pour protéger des systèmes à l’aide d’un pare-feu.
La stratégie à adopter dépendra de si on fournit par soi-même des services Internet et si on souhaite
surveiller les utilisateurs.
L’utilisation d’un pare-feu filtrant et d’un serveur mandataire est complémentaire. Cependant le risque zéro
n’existe pas car il faut conserver le contrôle de chaque connexion et il suffit par exemple d’un utilisateur
avec un modem pour compromettre tout un réseau local.
Rappelons que pour bénéficier d’un filtrage applicatif, il faut installer sur le système un serveur mandataire
ou Proxy tel que Squid.
Contrairement à Ipfwadm et Ipchains, Iptables supporte la translation d’adresse, ce qui permet d’utiliser
Iptables à la fois comme serveur NAT (routeur) et comme firewall filtrant.
Ipchains peut filtrer les paquets selon 3 chaînes : ce qui rentre (input), ce qui sort (ouput) et ce qui est
transmis (forward). Une chaîne est une vérification de règles. Bien entendu, on peut définir des chaînes
différentes suivant l’interface utilisée. Par exemple :
Note : il n’est pas conseillé d’utiliser REJECT mais plutôt DENY, car lorsque quelqu’un essaye de pirater,
il vaut mieux qu’il ne sache pas si le paquet est accepté ou rejeté.
Syntaxe :
Pour ce qui est des autres options nous vous invitons à lire le HOWTO d’ipchains.
Syntaxe classique :
La source : une adresse ip spécifique (192.168.1.1/24) ou une classe d’adresse ip entière (192.168.1.0/24).
Le /24 correspond au masque de sous réseaux (255.255.255.0).
Exemples :
Vous voulez mettre une protection « anti-spoofing ». L’anti spoofing est en faite un procédé qui permet à
un pirate de changer l’adresse ip source. Donc il pourrait faire croire que c’est quelqu’un qui appartient à
notre réseau.
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Pour se prémunir de ce type d’attaque, on met des filtres comme celui-ci :
Ce filtre rejette tous les paquets IP qu’y on comme adresse source en 192.168.1.x et qui vient de l’interface
eth0.
En théorie ceci est impossible puisqu’une ip en 192.168.1.x est non routable donc ce n’est pas possible que
ça vienne de ppp0 (modem) : c’est le principe du spoofing.
Une fois ce filtre validé vous pouvez visualiser s’il a été pris en comptes :
ipchains -L input
Vous pouvez faire de même pour la sortie. Ipchains est très flexible et très puissant vous pouvez par
exemple filtrer suivant un certain protocole ou un certain port.
Pour relancer les règles au démarrage, le mieux est d’écrire un script qui se lance au démarage.
Politiques :
Si vous désirez mettre en place un partage de connexion Internet, il faut commencer par bien configurer les
interfaces réseau du serveur NAT et ne pas oublier d’activer la fonction de forwarding IP au niveau du
noyau.
Par exemple, pour un serveur NAT dont l’interface réseau connectée au réseau extérieur est eth0 avec
configuration par DHCP et dont l’interface connectée au réseau local est eth1, le fichier
/etc/network/interfaces doit ressembler à l’exemple suivant :
# /etc/network/interfaces
# Fichier de configuration d'exemple des interfaces réseau
# pour faire un serveur NAT
# Formation Debian GNU/Linux par Alexis de Lattre
# http://www.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/
# L'interface "loopback"
auto lo
iface lo inet loopback
#!/bin/sh
# Script "iptables.sh"
# Fichier contenant les règles de filtrage "iptables"
# Formation Debian GNU/Linux par Alexis de Lattre
# http://www.via.ecp.fr/~alexis/formation-linux/
# Je veux que les requêtes TCP reçues sur le port 80 soient forwardées
# à la machine dont l'IP est 192.168.0.3 sur son port 80
# (la réponse à la requête sera forwardée au client)
iptables -t nat -A PREROUTING -p tcp --dport 80 -j DNAT --to-
destination 192.168.0.3:80
Dès que les règles iptables en fonctionnement sont satisfaisantes, enregistrez-les comme étant les règles du
mode actif :
Installez Squid avec urpmi squid ou apt-get squid selon que vous soyez sour la Mandrake ou la Debian.
Pour le détail de la configuration de Squid, se reporter à l’excellent article Configurer Squid comme
serveur proxy de LinuxFocus
Oui c’est possible. Grâce à la E-SMITH (SME), une distribution dérivée de RedHat et qui permet à un
débutant d’installer en quelques minutes un PC en serveurs de fichiers, passerelle proxy FTP, firewall, etc..
Pour plus de renseignements et pour graver l’image ISO, rendez vous sur le site http://www.e-smith.org
Chapitre 13 : La sécurité
La sécurité ? C’est probablement le point le plus important pour un administrateur ! LINUX est tellement
imposant, constituée de centaines de programmes, qu’il est facile de céder à l’idée qu’il est impossible de
sécuriser une machine à 100% et qu’il ne sert à rien d’essayer. Un autre lieu commun et de croire que l’on
ne risque rien parce qu’il y a des millions de machines sur Internet et qu’il est peu probable que se soit la
notre qui soit attaquée. Il n’y a rien de plus faux, aujourd’hui les crackers disposent d’outils automatiques
qui essayent des centaines de failles de sécurité sur plusieurs machines en quelques minutes.
Des vers sont régulièrement lancés, il s’agit de programmes qui cherchent une faille connue sur un logiciel
ou un système d’exploitation il s’installent alors sur la machine hôte et continuent à partir de cette machine
à explorer le reste du réseau. Ces vers qui sont quasiment aussi vieux qu’Internet même s’ils ne sont pas
lancés dans un but destructif peuvent empécher votre réseau de fonctionner en lançant des millers de
requètes par seconde.
Il y a deux grands types d’attaque, celles qui proviennent du réseau et celles qui proviennent d’un
utilisateur de la machine.
Nous allons voir comment un système Linux peut être cracké et quelles mesures prendre pour que cela
n’arrive pas.
Il est facile de voir qu’un répertoire avec une permission 660 appartenant à root :admin ne peut être écrit
par jdupont s’il n’appartient pas au groupe admin. Cela devient moins facile avec 1000 répertoires et des
centaines d’utilisateurs et de groupes.
Il y a de nombreux moyens pour créer et lire des variables d’environement pour soit exploiter une faille de
sécurité soit accéder à des données sensibles. Les variables d’environement ne doivent contenir aucune
information secrète tel que des passwords. D’un autre coté un programme qui lit une ou plusieurs variables
d’environement doit vérifier la cohérence des données qu’elles contiennent et traiter les informations
comme venant d’une source non sure.
Les programmes tel que telnet, ftp, rlogin, pop ou tout autre programme qui s’identifie sur le
réseau sans encryption transmet le password en clair. N’importe qui avec un accés physique au réseau peut
récupérer des mots de passe sans pourvoir être détecté. Un simple logiciel comme ethereal sur Linux
permet de récupérer ces mots de passe.
L’utilisation de tels logiciels est à PROSCRIRE. Il faut utiliser les outils d’open-ssh qui rendent les mêmes
services mais qui utilisent une couche de cryptage.
Le seul cas où ces programmes peuvent être utilisé est sur un réseau local qui dispose d’un firewall. De
toutes manières aucune machine directement reliée sur internet ne doit accepter un telnet ou un ftp non
sécurisé.
Ces attaques ne sont pas dirigées contre un service ou un ordinateur en particulier mais visent à saturer la
bande passante du réseau et par la empécher les utilisateurs légitime d’utiliser les serveurs. Il n’y a
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malheureusement pas grand chose à faire contre ce type d’attaque. La meilleur méthode consiste à utiliser
un utilitaire de type etherreal pour voir d’où vient l’attaque et tenter de mettre en place au niveau du
firewall des règles empéchant les requètes d’arriver au serveur. Dans un deuxième temps il faut essayer de
prévenir les utilisateurs/administrateurs de ces machines pour qu’ils arrètent l’attaque.
La liste que nous venons de voir est loin d’être exhaustive de nouvelles attaques sont inventées tous les
jours. Assurer la sécurité d’un système est un travail quotidien et la prise d’information en est une partie
importante.
Considérons le programme en C suivant, si vous ne connaisser pas le C ce n’est pas très important c’est
l’idée qui est importante.
#include <stdio.h>
void do_echo (void){
char buf[256];
gets (buf);
printf ("%s", buf);
fflush (stdout);
}
service myechod
{
flags = REUSE
socket_type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/local/sbin/myechod
log_on_failure += USERID
}
Tandis que pour inetd il faut ajouter la ligne suivante au fichier /etc/inetd.conf :
Le service myechod n’existant pas il ajouter la ligne suivante dans le fichier /etc/services :
Puis il faut relancer inetd ou xinetd de la façon habituelle. En faisant un netstat -na vous devriez
voir la ligne suivante :
Vous pouvez maintenant faire un telnet localhost 400 et taper quelques lignes qui devraient être
réaffichées par le serveur. En lisant le code on peut s’apercevoir que l’entrée d’une ligne de plus de 256
caractère va joyeusement provoquer l’écrasement d’une zone mémoire qui n’est pas réservée à notre usage.
Comment peut on utiliser cette erreur de programmation pour changer le comportement du programme ?
La réponse est simple. Si on écrit des instruction en language machine dans cette mémoire et que cette
partie de la mémoire est exécutée plus tard il est possible de faire ce que l’on veut. En général un cracker se
contente d’ouvrir un shell ou il pourra se connecter plus tard.
Ce type d’erreur peut être très difficile à détecter dans un très gros programme, il faut avoir pour règle de
vérifier systématiquement la longueur des données copiées en provenance de l’extérieur du programme.
D’une manière générale il faut se méfier des fonction du type strcpy, sprintf, ou getwd qui ne font
aucune vérification de longueur sur les données entrées.
Un programme comme su doit avoir le bit setuid positionné. Un tel programme doit être lancé avec les
privilèges de root pour pouvoir changer l’uid d’un utilisateur en un autre. La logique du programme su fait
qu’il n’autorise le changement d’uid qu’en donnant le password correspondant, si ce mécanisme pouvait
être changer par quelqu’un il pourrait changer son uid et avoir les privilèges de root.
Tous les programmes setuid doivent être considérés avec beaucoup de suspicion, la pluspart des
programmes qui doivent être setuid pour fonctionner tendent à être simple et court pour que leur
vérification soit simple. Un très bon contre exemple est le programme sendmail qui a par ailleur la
réputation méritée d’être un trou de sécurité.
Imaginons qu’un client ftp se connecte à un site inconnu. Si le server de ce site réponds par un message
erroné que le client ftp ne sait gérer (un buffer overflow par exemple). Le site distant peut exécuter du code
sur la machine cliente.
Si un programme crée un fichier temporaire dans le répertoire /tmp et qu’il est possible de prédire le nom
de ce fichier alors il est possible de créer ce fichier par avance ou de modifier son contenu sans que le
programme ne le sache.
Par ordre d’importance il convient d’éliminer les risques connus puis les risques possibles puis d’essayer
de rendre le vie plus difficile aux crackers et enfin de lutter activement contre les tentatives
d’attaque.
Se tenir informé :
La pluspart des distributions Linux tienne à jour un site web qui regroupe les informations ayant trait à la
sécurité, c’est une bonne idée d’y aller faire un tour régulièrement pour être tenu au courant des packages à
upgrader. Ceci est le minimum que doit faire un administrateur pour sécuriser une machine.
Il est facile de trouver qui sont en écriture pour tout le monde. Il ne devrait y en avoir que quelques un dans
/dev et /tmp :
Des fichiers sans propriétaire peuvent être une indication qu’un cracker est rentré sur la machine ou que
quelquechose est mal configuré :
Les services insécures sont ceux qui permettent que le password soit lu en clair sur le réseau, ou ne
fournissent pas une méthode d’autentification sure. Un service qui n’encrypte pas ses données ne doit pas
être utilisé pour s’authentifier sur Internet. On peut citer ftp, telnet, rlogin, uucp, imap, pop3 et
d’autres. Ils ont tous besoin d’un login et d’un password. A la place il faut utiliser ssh et scp. Il existe des
version sécurisées de pop3 et imap (spop3 et simap), mais il est difficile de trouver des clients qui
implante ces protocoles. Une alternative à pop3 est d’utiliser un web-mail avec une connexion http pour
l’authentification.
Un autre protocole connu pour sa faiblesse au niveau de l’authentification est NFS, il est fortement
déconseillé d’utiliser ce protocole sur une machine reliée à Internet.
Réseau :
Enlever tous les services qui ne sont pas utile. En général xinetd (ou inetd) sont configurés pour un n
ombre impressionant de services. Il faut changer ça pour au contraire n’en garder un minimum. Pour xinetd
vous pouvez ajouter la ligne disable=yes dans le fichier du service concerné. Si vous utilisez inetd le fichier
/etc/inetd.conf ne devrait contenir que quelques lignes. Un bon moyen est de partir d’une
configuration vide et d’ajouter les services que vous utiliser vraiement. Un serveur web ne devrait avoir
que les services http et ssh activés.
La commande netstat -npl donne une liste des services actifs sur la machine.
Pour chaque programme trouvé posé vous la question un utilisateur a t il une bonne raison d’utiliser ce
programme ? Par exemple le programme ping n’est pas du tout nécessaire aux utilisateurs sur un serveur
d’hébergement : chmod -s /bin/ping
Le but est de ne pas aider une attaque en ayant une configuration "standard" cela n’ajoute quasiment rien
mais pourra empécher une attaque automatique et retarder une attaque manuelle.
Il est tout a fait possible de monter la partition /usr et les répertoires critiques tel que /bin et /sbin en
lecture seule puisque ce sont des programmes qui ne doivent pas être modifier à moins d’ajouter des
programmes ou d’upgder des applications.
Linux a la possibilité de mettre des attributs suplémentaires pour rendre un fichier non modifiable en plus
des attributs standard. Ces attributs sont controlés par les commandes chattr et lsattr. Vous pouvez les
utiliser pour rendre un fichier de log en addition seul (on ne peut qu’ajouter des données) :
chatter +a /var/log/messages
chatter +i /bin/login
Il est utile d’écrire ses propre script cron pour vérifier si des fichiers ont été changé ou utiliser un package
qui vérifie l’intégrité du système par des signatures sur chaque fichier.
Un kernel minimal :
Le kernel est un programme comme les autres et il arrive qu’on y trouve des bug, de plus réduire le kernel
au minimum pour faire fonctionner les services de la machine augmente les performances du serveur. Il est
bon si possible d’enlever le systeme de module qui peut permettre à un hacker de se cacher complètement.
Le projet OpenWall :
Le projet OpenWall est un patch au kernel qui rends la queue (stack) non exécutable et qui arréte la grande
majorité des attaques basées sur des buffer overflow.
Il existe bien d’autres moyens de sécuriser un système linux, vous trouverez prochainement sur cette page
des liens sur divers projets relatifs à la sécurité.
Red Hat
http://www.redhat.com
http://fr.redhat.com
Site official de Red Hat
Mandrake
http://www.linux-mandrake.com
Site official de Mandrake
Debian
http://www.debian.org
Site official de Debian
Apache
http://www.apache.org
Site officiel de l’Apache Software Foundation (serveur Apache et projets relatifs à Apache.
Projet GNU
http://www.gnu.org
Comprend notamment des informations sur la licence GPL (General Public License)
PHP
http://www.php.net
Site officiel de PHP
MySQL
http://www.mysql.com
Site officiel de MySQL
phpinfo.net
http://www.phpinfo.net
Excellent site traitant de PHP.
La rubrique "Applications" regroupe des tas d’applications PHP et MySQL utilisables directement (forums,
chats, moteurs de recherche, livre d’or, etc...)
La rubrique paquetage comprend des paquetages permettant d’installer à la fois Apache, PHP et MySQL
(notamment EasyPHP qui permet d’installer très rapidement Apache, PHP et MySQL sous
l’environnement Windows).
Webmin
http://www.webmin.com/webmin
Interface WEB d’administration d’un serveur Unix
Funix
http://www.funix.org
Pour compiller, installer et paramétrer un réseau, Apache, PHP, MySQL, un firewall, etc... le site Funix
bien que d’apparence trés sobre se révelera trés utile.
Linux Kheops
http://www.linux-kheops.com
La section http://www.linux-kheops.com/doc/rootard/guid-r.htm comprend notamment le très utile "Guide
du ROOTard pour Linux".
Linux France
http://www.linux-france.org
La partie "Docs" recense des tutoriels et cours consacrés à Linux.
Linux Focus
http://www.linuxfocus.org
Comprend notamment des articles sur la sécurité, la mise en oeuvre d’un service DNS, d’un service LDAP,
etc...
Max Linux
http://www.maxlinux.net
Regroupe de nombreuses ressources Linux... en anglais !
14.4. UTILITAIRES
Netcraft
http://www.netcraft.com
A partir d’une adresse Internet, ce service permet d’obtenir des informations sur le serveur : système
d’exploitation, type et version du serveur WEB, nom du propriétaire de l’adresse IP associée au site.
RpmFind
http://www.rpmfind.net
Très pratique, ce site permet de télécharger des modules ou des applications Linux au format RPM. S’il
vous manque une librairie ou un utilitaire et ce quelque soit votre distribution, rendez-vous sur ce site.
FreshMeat
http://freshmeat.net/
Un site qui rescence des centaines d’applications pour Linux.
ZoneEdit
http://www.zoneedit.com
Ce service vous propose d’héberger gratuitement vos zones DNS (jusqu’à 5 domaines par compte).
L’interface est souple et très facile à utiliser.
WhoIs
http://www.whois.net
Permet de vérifier la disponibilité d’un domaine générique (.com, .org ou .net) ainsi que de connaitre le
propriétaire et les serveurs DNS associés à un domaine existant.
Africa Computing
http://www.africacomputing.org
Hébergement gratuit de sites à contenu africain. Hébergement de noms de domaines possible. PHP et bases
de données MySQL.
Le gratuit
http://www.legratuit.com
Ce service recense tous les services gratuits du net. Une vraie mine d’or ! La rubrique Webmaster s’avère
très utile.