Electronique Et Loisirs Magazine N°99 PDF

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com
MAGNTOTHRAPIE BF
100 GAUSS
INSTALLATION DOMOTIQUE EN BUS CAN

MULTI
INTERFACES
SOMMAIRE DTAILL
PAGE 3
LAMPE LED
HAUTE LUMINOSIT
DE 6 W
CAISSON
DE GRAVES
ACTIF 100 WRMS
ECOUTEZ VOTRE CUR
AVEC LA HEART RATE
VARIABILITY
France 5,00 DOM 5,00 CE 5,00 Suisse 7,00 FS MARD 50 DH Canada 7,50 $C
M 04662 - 99 - F: 5,00 E
3:HIKOQG=WUZUU^:?a@k@j@j@k;
99
SOMMAIRE
Une torche LED tout faire................................................... 05

microcontrleur ST7LIGHT09
Aujourdhui, avec la diffusion des LED haute

luminosit, il est possible de raliser des sources
lumineuses faible consommation. La torche
microcontrleur que nous vous prsentons ici
utilise deux groupes de six LED de 500 milliwatts
chacune, pilotes en mode PWM, de faon obtenir une autonomie de
fonctionnement leve. Cette torche peut tre utilise en mode clignotant,
ou stroboscopique ou SOS ou encore en mode continu, comme une lampe
de poche normale. Offrez-la un ami jogger ou marcheur ou passionn
de mountain bike ou de VTT: non seulement vous lui ferez plaisir mais
en plus vous lui viterez des prils mortels.
Un appareil de magntothrapie BF 100 gauss ................. 20

Premire partie: tude et ralisation
Beaucoup de temps a pass depuis la sortie de notre
appareil lectromdical de magntothrapie EN1146
et les patients tout comme les professionnels de
sant nous ont rclam un appareil plus universel;
voici un montage que nous avons longtemps mri,
afin que vous puissiez raliser, avec la certitude que cela marchera
du premier coup, un nouvel appareil plus moderne et plus puissant, plus
efficace (il est en effet capable de produire un champ magntique de 100
gauss), bref professionnel, tout en restant dun cot trs abordable. Ce
mois-ci nous allons raliser lappareil, le mois prochain nous apprendrons
lutiliser pour soigner nos maladies.
Un caisson de graves bass-reflex actif de 100 Wrms ........... 34

Premire partie: llectronique
Ce caisson de graves bass-reflex contient un

amplificateur de 100 Wrms et un filtre actif (ce filtre
passe-bas est rglable): il permettra de remonter les
basses frquences de votre chane Hi-Fi. On peut
en effet le relier la sortie pramplifie de cette
dernire ou bien le monter en parallle avec les enceintes acoustiques;
dans tous les cas il sallume automatiquement en prsence dun signal
audio dau moins 5 mV. Dans la premire partie nous analyserons et
construirons llectronique (une grande platine) et dans la seconde nous
construirons lbnisterie.
ABONNEZ-VOUS
99
Apprenons couter notre cur ............................................ 46

avec la Heart Rate Variability
Premire partie: la thorie de la HRV
La Heart Rate Variability (HRV) est une mthode
permettant de mesurer et danalyser la variabilit de
la frquence cardiaque (ou nombre de battements
par minute), laquelle est dune extrme importance
pour de nombreux domaines dapplication comme la
cardiologie bien sr mais aussi la psychophysiologie, la psychologie
et la psychothrapie, la mdecine holiste et celle du sport. Nous allons
approfondir dans ce long article en trois parties notre connaissance
de la HRV et nous raliserons un appareil simple capable de dtecter et
denregistrer sur SD-Card la dure exacte scoulant entre un battement
et le suivant. Ensuite, un logiciel analysera les donnes et fournira
dimportantes informations sur notre tat psycho-physiologique. Cette
premire partie est consacre ltude thorique des battements du
cur; la deuxime le sera la ralisation pratique dudit appareil et la
troisime son logiciel.
Une radiocommande 12 canaux rolling code .................. 57

Troisime partie: analyse du logiciel
Nous terminons ce mois-ci la description de
notre systme de contrle distance douze
canaux avec codage HCS par lanalyse daspects
importants touchant la scurit. Pour cela nous
vous proposons des exprimentations pratiques
de programmation de la tlcommande; nous analysons les squences
mises et le programme rsident ncessaire pour faire fonctionner le
dcodeur.
Introduction la domotique ................................................... 66

Deuxime Leon:
Une premire installation domotique avec Can-Bus
Nous commenons utiliser les modules Velbus
pour raliser une petite installation domestique
qui nous donnera la possibilit dapprofondir notre
connaissance des divers modules et systmes de
programmation manuelle.
Les Petites Annonces .............................................................. 76

Lindex des annonceurs se trouve page ................................. 76
Le bon d'abonnement .............................................................. 78
Ce numro a t envoy nos abonns le 25 Octobre 2007

Crdits Photos : Corel, Futura, Nuova, JMJ
Les projets que nous vous prsentons dans ce numro ont t dvelopps par des bureaux dtudes et contrls par nos
soins, aussi nous vous assurons quils sont tous ralisables et surtout quils fonctionnent par faitement. Lensemble des
typons des circuits imprims ainsi que la plupart des programmes sources des microcontrleurs utiliss sont tlchargeables sur notre site ladresse : www.electronique-magazine.com dans la rubrique REVUES. Si vous rencontrez la moindre
difficult lors de la ralisation dun de nos projets, vous pouvez contacter le ser vice technique de la revue, en appelant la
hot line, qui est votre ser vice du lundi au vendredi de 16 18 H au 0820 000 787 (N INDIGO : 0,12 / MM), ou par
mail redaction@electronique-magazine.com
Le bulletin dabonnement
se trouve page 78
MODULES VELBUS POUR APPLICATIONS DOMOTIQUES

EN BUS CAN
MAGNTOTHRAPIE BF DE 5 100 GAUSS
Plusieurs modules existent pour

configurer lapplication en fonction de linstallation.
*Module Relais : VMB1RY Il peut
tre utilis comme inverseur ou
simple interrupteur et il possde
10 modes dutilisation diffrents
(double timer, led dindication
dtat etc..) *Module dentre
6 canaux : VMB6IN Ce module
peut tre utilis pour la connexion de boutons poussoirs, capteurs de
contact pour portes et fentres, contacts relais pour dtecteurs de mouvement, sorties collecteur ouvert ... *Module de contrle pour volets
roulants 2 canaux : VMB2BL Ce module peut tre utilis pour contrler
deux volets roulants lectriques et stores. *Module de boutons poussoirs
8 canaux : VMB8PB Ce module peut tre utilis pour la connexion de
boutons poussoirs de tout type.
Ce nouvel appareil
de magntothrapie
basse
frquence
(BF) est capable de
produire un champ
magntique de 100
gauss dans des
frquences pouvant
varier de 5 100
Hz au pas de 1 Hz.
Anti-inflammatoire
- Antiangiognique Rgnration des tissus - Oxygnation des tissus
- Acclration de la formation du prioste lors de la consolidation des
fractures - Ostoporose
Caractristiques techniques :
Alimentation: secteur 230 V 50 Hz - Dure maximale de lapplication
(rglable): 90 minutes - Frquences: rglable de 5 100 Hz au pas de
1 Hz - Puissance du champ magntique produit: rglable de 5 100
gauss au pas de 1 gauss (avec mesure de lintensit et de la polarit du
champ magntique) - Afficheur LCD une ligne de seize caractres - Deux
canaux de sortie spars. Protection contre un courant de sortie excessif
(court-circuit en sortie). Protection contre une surtension de sortie si
on dbranche le solnode alors que lappareil est en fonctionnement.
Capteur de champ magntique effet Hall pour dterminer la polarit
+/ du champ magntique et son intensit.
Le kit complet comprend le cordon, lafficheur ( EN1681) Le difuseur
(MP80) le transformateur (TT12.01) et le botier (MO1680).
VMB1RY..... Module 1 relais mont............................................... 89,00

VMB6IN ..... Module 6 canaux mont..............................................79,00
VMB2BL .... Module volets roulants 2 canaux mont................... 99,00
VMB8PB ... Module 8 canaux bouton poussoir mont ................ 40,00
EN1680...... ....Kit complet avec 1 diffuseur .............................. 296,00

MP80 ......... ....Diffuseur supplmentaire...................................... 36,00
EN1680KM....Version monte ................................................... 356,90
RADIOCOMMANDE 12 CANAUX ROLLING CODE (RX & TX)

Tlcommande HF 12 canaux encodeur
HCS301. Idale pour des applications
demandant un niveau de scurit lev.
Utilisable avec : Rcepteur du type AM OOK
433.92 (sauf BC-NBK). Alimentation: batterie 6 ; consommation: 10mA; frquence:
433.92MHz; canaux: 12; encodeur: HCS301;
dimensions: 84,5 x 54 x 10,4mm. Pour la partie rcepteur, seul le microcontrleur
est disponible (MF605). Le typon du circuit imprim ainsi que le fichier excutable
sontt tlchageables sur le site de la revue.
TX-12C.........Tlcommande monte ............................................ 57,00

MF605.........Microcontrleur seul................................................. 24,00
SUBWOFER 100 WRMS

Ce caisson de graves bass-reflex contient un amplificateur de 100 Wrms et
un filtre actif (ce filtre passe-bas est
rglable) : il permettra de renforcer les
basses frquences de votre chane HiFi. On peut en effet le relier la sortie
pramplifie de cette dernire ou bien
le monter en parallle avec les enceintes acoustiques; dans tous les cas il
sallume automatiquement en prsence
dun signal audio dau moins 5 mV.
Caractristiques techniques :
systme Bass Reflex avec tube ajustable - dimensions rduites grce au
principe de la double enceinte - niveau et rponse de filtre ajustables
(Ds)activation automatique - commutateur de phase (0-180) - entres
line level et speaker level pour une compatibilit maximale option
Full range pour lutilisation dans un systme de haut-parleurs actifs
- la disposition avec le compartiment spar pour llectronique vite les
fuites dair. Spcifications puissance: 100 Wrms/ 4 ohms (10% THD) rponse du filtre de frquence: large: 25 - 110Hz (-6dB) troit: 18 - 65Hz
(-6dB) - haut-parleurs: 2 x 6.5 drivers de 8 ohm sensibilit de lentre
line level: 500mV - iveau dactivation automatique: 5mV - alimentation:
120/230VCA ensemble complet vendu sans le coffret en bois.
Comelec 11 / 2007
EV8077.........Kit complet sans le coffret ................................... 140,00

EV8077KM....Version monte sans coffret ................................ 188,00
LAMPE LED BLANCHES HAUTE LUMINOSIT DE 6 W

Cette torche microcontrleur utilise deux
groupes de six LED blanches de 500 mW
chacune, pilotes en mode PWM, de faon
obtenir une autonomie de fonctionnement
leve. Cette torche peut tre utilise en
mode clignotant, ou stroboscopique ou
SOS ou encore en mode continu, comme
une lampe de poche normale.
La torche est dote par dfaut de six
catadioptres transparents et de six catadioptres rouges. Mais on peut commander
des catadioptres verts, bleus et ocre jaune. Il est ainsi possible de
composer les couleurs de la torche volont. Alimentation 4 piles de
1.5 V type AAA .
Fonctions de la torche LED: Continue fonction Pulse - fonction Alterne - fonction Clignotante - fonction Stroboscopique - fonction SOS
EN1676.........Kit complet sans botier ...........................................64,30
MO1676........botier ...................................................................... 21,00
EN1676KM....Version monte avec botier ............................... 109,00
GENERATEUR DE BRUITS POUR DISC-JOCKEYS

Lappareil idal pour les disc-jockeys, pour les
jingles de radios libres ou simplement pour
attirer lattention. Il est quip dune sortie
pour la connexion directe dun haut-parleur
et dune sortie ligne permettant la connexion
dune table de mixage ou dun amplificateur.
Les effets suivants peuvent tre appels
directement au moyen de boutons-poussoirs :
Mitrailleuse* Sirne europenne *Fusil phasor *Voiture de course vrombissante *Crissement de pneus *Explosion
*Petites musiques : (Wild charge tune) ou (Snake charmers tune) tune
* Sirne amricaine. Caractristiques techniques :
Alimentation : 8-10Vcc/100mA ou pile 9V - Sortie de ligne : 1Vrms
Dimension du circuit imprim 75x75mm Botier recommand :
WCAH2851
EV4401.........Kit vendu sans coffret ni transfo ............................ 30,50
EV4401KM....Version monte sans coffret ni transfo ..................45,70
WCAH2851....Coffret pour EV4401.................................................. 4,90
CD 908 - 13720 BELCODENE

Tl. : 04 42 70 63 90
Fax : 04 42 70 63 95
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LES KITS DU MOIS LES KITS DU MOIS
GADGET
EN1676
Une torche LED

tout faire microcontrleur
ST7LIGHT09
Aujourdhui, avec la diffusion des LED haute luminosit,
il est possible de raliser des sources lumineuses faible
consommation. La torche microcontrleur que nous
vous prsentons ici utilise deux groupes de six LED de 500
milliwatts chacune, pilotes en mode PWM, de faon obtenir
une autonomie de fonctionnement leve. Cette torche peut
tre utilise en mode clignotant, ou stroboscopique ou SOS
ou encore en mode continu, comme une lampe de poche
normale. Offrez-la un ami jogger ou marcheur ou passionn
de mountain bike ou de VTT : non seulement vous lui ferez
plaisir mais en plus vous lui viterez des prils mortels.
i par curiosit vous regardez bien attentivement les

vlos circulant le soir sur les routes, vous verrez que
sur beaucoup dentre eux le feu arrire ne fonctionne
pas quand il y en a un ! Les cyclistes qui chevauchent
ces bicyclettes ne se rendent pas compte quils ne sont
pas vus des automobilistes et quils risquent ainsi leur vie,
mme la tombe de la nuit, entre chien et loup, lorsquil
ne fait pas encore tout fait noir. Dailleurs, au volant de
votre voiture une telle heure, il vous est certainement
arriv de manquer de peu un de ces cyclistes imprudents
vu au dernier moment.
ELECTRONIQUE
Eh bien cest cette considration dsabuse mais raliste

qui a pouss lun de nos lecteurs, ayant suivi notre cours
sur le ST7 Lite 09, raliser une application fort intressante et que nous vous proposons dans cet article.
Quant nous, nous avons ralis la partie matrielle du
montage et insr dans le logiciel reu les commentaires
des instructions : ainsi, mme les moins frus dentre vous
pourront en comprendre facilement le fonctionnement et
le modifier, sils veulent ladapter leurs attentes particulires.
magazine - n 99
GADGET
Quelques applications de la torche LED haute luminosit
LENTILLE EN MATIERE PLASTIQUE
Mountain-bike
FIL D'OR
Travail de nuit
Camping
CHIP
DISSIPATEUR
BOTIER (ENROBAGE)
EN PLASTIQUE
A
Patineurs
Promeneurs nocturnes
Automobilistes
Figure 1 : Dessin agrandi dune LED

de puissance. De par leur haute
efficacit ces LED peuvent maintenant tre utilises pour lclairage,
domaine dans lequel, luminosit
gale, elles permettent de substantielles conomies dnergie.
Sportifs
Convois exceptionnels
Il peut en effet savrer trs utile de

disposer la nuit dune lampe lumire
rouge clignotante, bien visible grande
distance, en cas dimmobilisation
intempestive du vhicule sur le bord
de la route.
Divers
Nous donnons ci-dessus quelques unes des multiples applications auxquelles

nous avons song en concevant notre torche LED haute luminosit.
Mais lappareil ne se limite pas au
cyclisme, un coureur pied (jogger)
court (cest le cas de le dire !) les mmes
risques sil sentrane la tombe de la
nuit sur les routes galement frquentes par les voitures. La torche multifonction que nous vous proposons de
construire, lgre et consommant peu,
1 000 ms
saccroche facilement aux vtements

(au bras, la jambe, la ceinture )
du sportif ou simplement du piton qui,
pour rentrer chez lui la descente du
bus ou du train, doit marcher un moment
sur une route peu ou pas claire. Et
noublions pas lautomobiliste (le caravanier, le camionneur ) lui-mme.
1 000 ms
1 000 ms
TON
TOFF
TON
Pour la marche en montagne en

famille, songez tout lintrt quil
peut y avoir doter le gamin dun tel
appareil afin de toujours voir o il se
trouve sur le sentier emprunt. Bien
sr pas en plein soleil, mais bien au
retour de la promenade le soir ou au
passage dun bois dense.
A vrai dire les circonstances dans
lesquelles on a besoin dtre vu pour
1 000 ms
TOFF
TON
TOFF
TON
TOFF
Figure 2 : En mode PWM il est possible de piloter les LED avec des impulsions de courant trs leves ; un tel courant ne
saurait tre maintenu en continu. Cela permet de rduire la valeur de la rsistance monte en srie avec la LED et cela
permet de transfrer une plus grande quantit dnergie fournie par la pile en nergie lumineuse. En faisant varier le rapport
cyclique de limpulsion, cest--dire le rapport T/on-T/off, on peut rgler la luminosit de la torche.
ELECTRONIQUE
magazine - n 99
GADGET
La lumire lectronique
qui aide conomiser lnergie
Vous avez certainement remarqu que dans de nombreux
dispositifs dclairage, comme les feux arrires des voitures
modernes, ou bien les spots de cuisine ou de salle de bain,
les groupes de LED haute luminosit supplantent dsormais les anciennes lampes incandescence, avec lnorme
avantage de la fiabilit et de lconomie dnergie.
Mais ce nest que la partie merge de liceberg : le phnomne se dveloppe de plus en plus au point de rvolutionner de fond en comble la technologie de lclairage ; il nest
peut-tre pas exagr de le comparer au passage au XIXe
sicle du bec de gaz lampoule filament.
rduire drastiquement la consommation dlectricit destine

lclairage. On a calcul que si en Europe mme seulement
30% des sources lumineuses traditionnelles taient constitues de semiconducteurs, on pourrait pargner une quantit
dnergie lectrique gale 35 TeraWatt/h chaque anne (1
Tera = mille milliards), soit lquivalent de lnergie fournie par
sept centrales lectriques de grande puissance. On viterait
ainsi denvoyer dans latmosphre environ 25 millions de
tonnes de CO2 par an : quel bienfait pour lenvironnement,
on limagine aisment !
A la base de cette innovation technologique il y a lobsolescence de la vieille lampe incandescence utilise dans les
maisons : elle est obsolte car son rendement lumineux est
assez faible (prs de 90% de lnergie lectrique consomme est disperse par effet Joule, cest--dire en chaleur,
rayonnement invisible). Plus encore, au fil du temps le filament svapore dans lampoule, ce qui rduit davantage
lefficacit lumineuse et limite la dure de vie de la lampe
(un millier dheures). La quantit de lumire mise par
une source lumineuse sexprime en lumen, la puissance
lectrique consomme en watt. Si on fait le rapport entre
lintensit de la lumire mise par lampoule et la puissance
lectrique consomme, on obtient son efficacit, justement
exprime en lumen/watt. Lefficacit dune lampe incandescence ne dpasse gnralement pas 20 lumens/watt,
contre 25 lumens/watt pour une ampoule halogne et 90
lumens/watt pour une ampoule ou tube fluorescent. En ce
qui concerne la dure de vie de ces lampes, une incandescence tourne autour de 1 000 heures, une halogne autour
de 3 000 heures et une fluorescente 10 000.
Bref, avec la progression des techniques de construction,

ces dispositifs galeront un jour en efficacit les ampoules
fluorescentes, par rapport auxquelles ils ont pour avantages un allumage instantan, une grande robustesse et
une remarquable fiabilit de fonctionnement, mme sous
des tempratures de lordre de 40C. Sans compter les
autres avantages, parmi lesquels nous ne donnons ci-dessous que les plus intressants :
- Scurit : en effet, elles sont alimentes en basse tension
(12 ou 24 V).
- Absence de pollution : la diffrence des ampoules
incandescence, en effet, les LED ne contiennent ni gaz ni
mercure et elles noccasionnent pas dinterfrences RF.
- Rsistance : outre leur longue dure de vie, elles sont
insensibles lhumidit comme aux vibrations et ne
ncessitent aucune manutention.
- Rendement lumineux : allumage instantan, mission de
lumire propre, cest--dire exempte dIR (Infrarouges) et
dUV (Ultraviolets), couleurs satures et brillantes.
Aujourdhui la technologie des semiconducteurs permet de

fabriquer des LED haute luminosit capables de fournir une
intensit lumineuse de 40/60 lumens/watt, avec une dure
de fonctionnement pouvant atteindre 100 000 heures en
conditions optimales de fonctionnement. Le secret de cette
forte efficacit lumineuse et de cette extraordinaire longvit
tient au fait que la LED produit une lumire froide ; en effet la
dispersion thermique est pratiquement nulle. La plus grande
partie de lnergie lectrique consomme est donc transforme en radiation lumineuse et cette caractristique est dterminante en terme dconomie dnergie car elle permet de
ne pas tre heurt ou fauch sont fort
nombreuses et la planche donne par
la page suivante en fournit quelques
exemples mais nous sommes certains que vous en trouverez dautres.
Notre ralisation
Fru de programmation du ST7 Lite,
notre lecteur a donc conu la torche
multi utilisation, gre par microcontrleur et dote de nombreuses fonctions,
que cet article vous prsente.
Et tout dabord, la place de lampoule
halogne habituellement utilise dans
Ces caractristiques, ajoutes une consommation trs

rduite, font de ce composant un lment important pour
une utilisation intelligente de lnergie et un acteur de
premier plan pour lclairage du futur.
les torches lectriques piles, nous

trouvons ici un groupe optique form
de deux rangs de six LED blanches
haute luminosit et dune puissance
de 500 milliwatts chacune, pilotes en
mode intermittent par le signal PWM
(Pulse Width Modulation) produit par
le microcontrleur, comme le montre
la figure 2.
Cette solution est particulirement
intressante, car elle permet dobtenir
une efficacit lumineuse trs leve
tout en conomisant drastiquement
lnergie lectrique consomme (les
piles), ce qui autorise une bonne autonomie de la torche.
ELECTRONIQUE
magazine - n 99
Aux deux lignes de LED blanches

peuvent tre appliqus de minuscules
capuchons rfringents de diffrentes
couleurs (des catadioptres) en fonction de lapplication envisage pour
la torche.
Ces deux lignes de LED ne peuvent
pas tre pilotes ensemble, elles sont
actives sparment par un inverseur
glissire grce auquel il est possible
de choisir laquelle des deux allumer.
Le microcontrleur est dautre part
mis profit pour raliser des fonctions
intressantes dactivation des LED,
voici ces fonctions :
GADGET
Bref historique
Dcouverte en 1962 par Nick Holonyak, le crateur amricain du premier laser semiconducteur en lumire visible
et auteur de recherches fondamentales dans ce domaine
des semiconducteurs, justement, la LED ou Light Emittent
Diode (Diode Emettrice de Lumire ou Diode Electro-Luminescente, en franais on devrait crire lacronyme DEL) utilise les proprits du silicium lequel, dans des conditions
particulires, est en mesure dmettre de la lumire.
Pour raliser une LED (inutile de dire diode LED, le D
signifie dj diode) on part, comme pour une simple diode
redresseuse, dune fine lamelle de silicium lintrieur
de laquelle on produit, par dopage au moyen dimpurets
spciales, une jonction PN. Quand on applique aux extrmits de la diode ainsi obtenue une tension de polarisation
directe, ds que la tension dpasse la valeur de seuil, la
diode entre en conduction et le courant qui la traverse
provoque lintrieur une srie de recombinaisons entre
les charges lectriques produites par le dopage du semiconducteur, cest--dire entre les lectrons prsents dans
la zone N et les lacunes prsentes dans la zone P.
La diffrence entre la LED et une simple diode redresseuse
est que pour la LED le dopage de la jonction est ralis de
telle manire que la recombinaison dun lectron et dune
lacune, au lieu de produire de lnergie thermique dissipe
au sein de la jonction, donne lieu lmission dun photon,
cest--dire dune radiation lumineuse qui, grce la faible
paisseur de la lame de silicium, peut se rpandre sous
forme de lumire.
des applications possibles. On devra cependant attendre

les annes 90 pour assister un saut qualitatif et par
consquent lentre des LED dans le domaine de lclairage, entre autres. On emploie ce moment-l de nouvelles substances pour le dopage des semiconducteurs et
cela permet de fabriquer des LED de diverses couleurs et
dotes dune trs haute efficacit lumineuse.
La longueur donde de la lumire mise et la tension de la

LED dpendent de la diffrence les niveaux nergtiques
des lectrons et des lacunes et donc du type dimpuret
utilise pour le dopage. Les premires LED produites au
niveau industriel font leur apparition en 1969 et elles
sont constitues dun substrat en Arsniure de Gallium et
dune couche dArsniure de Gallium-Phosphore qui leur
donnent leur caractristique dmettre une lumire de couleur rouge. Depuis lors on sen sert de voyant lumineux
de signalisation en face avant des botiers protgeant les
montages lectroniques, ou bien pour la ralisation des
afficheurs sept segments ou autres dispositifs optolectroniques : avec les transistors et les circuits intgrs, les
LED deviennent ainsi les fleurons de la nouvelle technologie semiconducteurs.
Avec le Nitrure de Gallium on arrive produire les premiers

exemplaires de LED lumire bleue ; combine avec les
rouges et les vertes elle permet dobtenir nimporte quelle
variation chromatique et surtout la lumire blanche, indispensable pour la ralisation dafficheurs sept segments
haute luminosit et de dispositifs dclairage. Une
caractristique vaut la peine dtre souligne : la lumire
blanche de la LED, la diffrence de celle produite par
une ampoule incandescence, ou mme dune ampoule
ou dun tube fluorescent, est compltement propre, sans
parasites infrarouges ou ultraviolets. Cela la rend extrmement intressante chaque fois quon a besoin dune
lumire faible impact environnemental, comme par
exemple dans les muses ou les sites archologiques
(peintures rupestres). Aujourdhui la technologie moderne
des semiconducteurs propose des LED de puissance leve et haute efficacit lumineuse, en mesure de couvrir
le domaine de la lumire visible aussi bien que des parties
spcifiques du spectre lumineux (infrarouge ou ultraviolet),
ce qui augmente dautant le nombre dj grand des utilisations envisageables.
Les annes suivantes (1970-74) la production de ces

composants connat une forte augmentation et les LED
oranges, jaunes et vertes font leur apparition. Dans les
annes 80, la technologie met surtout laccent sur une
amlioration de la puissance lumineuse : il faut dire qu
lorigine elle est faible et quelle limite beaucoup le champ
- fonction Continue avec laquelle la
ligne de LED slectionne est active en mode PWM pour un effet de
lumire ambiante. Cette fonction
est efficace pour illuminer avec une
lumire diffuse un environnement
de petites dimensions, comme une
tente de camping ou un camping-car,
avec une consommation trs rduite
au niveau des piles ;
- fonction Pulse qui permet dutiliser

la torche en fonctionnement manuel :
on allume et teint une ligne de LED
avec un poussoir et on cre ainsi
une lumire hache, cette srie de
signaux lumineux pouvant tre code
volont pour transmettre diffrents
types de messages (vous le ferez en
Morse probablement mais vous pouvez utiliser dautres codes) ;
ELECTRONIQUE
magazine - n 99
- fonction Alterne, dans laquelle les six

LED de la ligne slectionne sont allumes alternativement trois la fois, ce
qui cre un effet lumineux bien visible
distance : fort utile quand on doit signaler un obstacle alors que la visibilit est
faible (brume ou brouillard, nuit, etc.).
La frquence de lalternance peut tre
rgle entre 2,5 cycles par seconde et
7 cycles par seconde environ ;
GADGET
CONN. A
S1
6A
1C1
C2
TR1
R12
R1
R2
R3
R4
2
16
5A
4A
3A
2A
13
IC1
12
10
P1
P2
P3
R18
15
R17
14
R11
14
P4
IC2
R10
R16
13
R9
R15
11
R8
R7
R19
16
DL1
DL7
DL2
DL8
DL3
DL9
DL4
DL10
DL5
DL11
DL6
DL12
6B
5B
4B
6V
3B
2B
1B
CONN. B
1A
MODE
B
A
R14
12
R6
15
10
R5
S2
7B
R13
ON
OFF
MORSE
Figure 3 : Schma lectrique de la torche LED.
1
2
3
4
5
6
7
8
16
15
14
13
12
11
10
9
EP1676
16
15
14
13
12
11
10
B
C
1
ZTX 753
LED
A
GND
ULN 2001
Figure 4 : Brochages du microcontrleur ST7-EP1676 dj programm en usine

et du circuit intgr ULN2001 vus de dessus et repre-dtrompeur en U respectivement vers le haut et vers la gauche ; du transistor ZTX753 vu de dessous et
de la LED vue de face.
Note : dans la liste des composants ci-dessous les composants assortis dun astrisque vont sur le circuit imprim EN1676B.
Liste des composants

EN1676A et EN1676B
*R1.......10 k
*R2 ......10 k
*R3 ......10 k
*R4 ......10 k
R5 ......4,7 k
R6 ......4,7 k
R7 ......4,7 k
R8 ......4,7 k
R9 ......4,7 k
R10 ....4,7 k
R11 ....4,7 k
R12 ....4,7 k
R13 ....470
R14 ....22
R15 ....22
R16 ....22
R17 ....22
R18 ....22
R19 ....22
C1.......100 nF polyester
C2.......100 F lectrolytique
*DL1 ....LED flash
[]
*DL12 ..LED flash
IC1......ST7Lite09-EP1676 dj
programm en usine
IC2......ULN2001A
TR1.....PNP ZTX753
*P1.......poussoir
*P2.......poussoir
*P3.......poussoir
*P4.......poussoir
*S1.......inverseur 2 positions
*S2.......inverseur 2 positions
ELECTRONIQUE
magazine - n 99
- fonction Clignotante qui allume par

intermittence une srie de six LED,
par exemple de couleur ocre jaune,
utiliser en cas darrt durgence.
Peut tre rgle entre 0,5 cycle par
seconde et 2 cycles par seconde
environ ;
- fonction Strobo qui produit le clignotement trs rapide dune srie
de six LED, de faon raliser
le fameux effet stroboscopique,
rglable entre 9 impulsions par
seconde et 30 impulsions par
seconde environ ;
- fonction SOS qui prvoit dmettre automatiquement sous forme
de clignotant Morse le classique
message S.O.S., form de la succession de trois impulsions brves
(trois points ti ti ti) suivies de
trois longues (trois traits ta ta
ta) suivies nouveau de trois brves. Ce qui fait Le message est rpt en continu automatiquement et sa frquence est
elle aussi rglable entre un minimum et un maximum.
La torche est dote par dfaut de six
catadioptres transparents et de six
catadioptres rouges.
Mais on peut commander des catadioptres verts, bleus et ocre jaune.
Il est ainsi possible de composer les
couleurs de la torche volont.
GADGET
Le schma lectrique
Comme le montre le schma lectrique
de la torche, figure 3, le circuit est trs
simple. Avant de poursuivre nos explications, rcapitulons brivement son
fonctionnement. La torche est constitue de deux groupes de LED, chaque
groupe comportant six LED blanches
de 500 mW chacune, voir DL1-DL6 et
DL7-DL12.
CONN. B
CONN. A
6
Si vous souhaitez utiliser la torche pour

lclairage ambiant, vous devez insrer
dans un groupe de six LED blanches
les catadioptres transparents ; pour
lclairage arrire des vhicules qui
en sont dpourvus (par exemple les
mountain bikes) vous pouvez utiliser les six catadioptres rouges. Si en
revanche on insre sur les LED les
catadioptres ocre jaune, commander part, rappelons-le, on a constitu
une torche clignotante de signalisation
durgence.
Chacun des deux groupes de LED est
activable sparment au moyen de
linverseur glissire S2. Une fois la
couleur de la torche choisie, en pressant le poussoir Mode vous pouvez
slectionner la fonction dsire parmi
les six suivantes :
Continue
Pulse
Alterne
Clignotante
Stroboscopique
SOS
Note : la mise sous tension, la torche
se met par dfaut automatiquement sur
la fonction Continue et sur une valeur
de luminosit lgrement infrieure
la valeur maximale.
Figure 5a : Schma dimplantation des composants et photo dun des prototypes de la platine des LED EN1676A, ct soudures o ne sont monts que les
deux connecteurs recevant ensuite lautre platine. CONN A comporte six ples
et CONN B sept.
A partir de la fonction Continue, en

pressant et relchant plusieurs fois
les touches + et , vous pouvez modifier lintensit de la lumire mise
par la torche en faisant varier le rapport cyclique du signal PWM (Pulse
Width Modulation) appliqu aux LED
(voir figure 2).
Note : pour faire varier la luminosit il
ne suffit pas de simplement presser et
maintenir presse lune des touches +
et mais vous devez presser et relcher la touche chaque fois.
Ainsi, si vous navez pas besoin dutiliser un signal lumineux trs intense, en
rduisant le rapport cyclique de la tension applique aux LED, vous pourrez
diminuer la luminosit et conomiser
considrablement lnergie des piles.
Figure 5b : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous mtalliss de la platine des LED EN1676A, ct soudures.
ELECTRONIQUE
10
magazine - n 99
GADGET
S2
1
K
A
CONN. B DL7
DL1
DL2
DL8
S1
R1
P1
Note : la valeur de luminosit choisie

en mode Continu sera ensuite celle
des autres fonctions de la torche.
Cest pourquoi, si vous voulez changer
la luminosit de la torche dans les
autres fonctions, vous devez effectuer
un premier rglage en mode Continu.
DL3
DL9
R2
P2
DL4
DL10
DL5
DL11
R3
P3
DL6
DL12
1
CONN. A
R4
P4
Dans les autres fonctions Pulse,

Alterne, Clignotante, Strobo et SOS,
en revanche, la luminosit ne peut tre
change et les touches + et servent
alors modifier la frquence de clignotement. Noubliez pas que, si vous
activez la fonction Pulse, la torche ne
sallume pas avant que vous pressiez
la touche MORSE. Quand vous actionnez cette touche, en effet, vous pouvez
crer manuellement une srie dclats,
pouvant tre utilise pour envoyer des
messages cods.
Nous pouvons maintenant en venir
la description du schma lectrique proprement dit : le cur en est
le microcontrleur IC1 ST7 Lite dj
programm en usine. Aux broches
4-5-6-7 du micro sont relis respectivement les quatre poussoirs MODE
(P2), MORSE (P4), (P1), + (P3),
permettant dexcuter les diffrentes
fonctions de la torche.
Figure 6a : Schma dimplantation des composants et photo dun des prototypes

de la platine des LED EN1676A, ct composants o sont monts en haut linterrupteur M/A S1 et le slecteur de couleur S2 et en bas les quatre poussoirs
, Mode, + et Morse.
Figure 6b : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous mtalliss de la platine des LED EN1676A, ct composants.
ELECTRONIQUE
11
magazine - n 99
Si on presse une des quatre touches,

la tension de 6 V provenant des quatre
piles AAA de 1,5 V est applique, travers les rsistances R1, R2, R3, R4 de
10 k, aux entres du microcontrleur,
ce qui active la fonction correspondante. Les six fonctions de la torche
sont programmes en squence : chaque fois quon appuie sur la touche
Mode, on passe dune fonction la
suivante. Quand toutes les fonctions
ont dfil, si on presse nouveau la
touche Mode, on revient au dbut.
Les broches de sortie 9-10-12-1314-15-16 du microcontrleur (IC1)
sont relies, travers les sept rsistances R5-R11 de 4,7 k, aux broches
1-2-3-4-5-6-7 du circuit intgr IC2
ULN2001A, un pilote permettant de
piloter (eh oui !), au moyen de la paire
de Darlington collecteur ouvert quil
contient, la mise sous tension dun des
groupes de six LED (voir DL1-DL6 ou
bien DL7-DL12) relies ses broches
de sortie 11-12-13-14-15-16. La mise
sous tension du groupe de LED slectionn se fait de la manire suivante :
sur la broche 14 du microcontrleur
(IC1) se trouve le signal PWM dune
frquence denviron 1 kHz ; ce signal
est achemin la broche 7 de IC2. La
broche de sortie 10 de IC2 est relie,
travers la rsistance R13, la base
du transistor PNP TR1.
GADGET
TR1
R11
R13
R12
CONN. B
R14
R15
R16
R17
R18
R19
R9
IC2
IC1
R10
R8
C2
R7
R6
C1
R5
1
CONN. A
Figure 7a : Schma dimplantation des composants et photo dun des prototypes de la platine des circuits intgrs EN1676B,
ct soudures o sont monts tous les composants. Les CONN A mle six ples et CONN B mle sept ples servent
la liaison la fois mcanique et lectrique avec lautre platine (voir figure 8)
Figure 7b-1 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim

double face trous mtalliss de la platine des circuits
intgrs EN1676B, ct soudures.
ELECTRONIQUE
Figure 7b-2 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim

double face trous mtalliss de la platine des circuits
intgrs EN1676B, ct composants.
12
magazine - n 99
GADGET
SUPPORTS
DE LED
ENTRETOISES
PLASTIQUES
PLATINE
EN1676B
K
K
A
K
A
K
A
K
A
K
A
CONN B
FEMELLE
CONN A
FEMELLE
CONN B
MLE
CONN A
MLE
PLATINE EN1676A
PORTE-PILE
PORTE-PILE
Figure 8 : A lintrieur du botier prennent place (de bas en haut) les deux porte-piles,
la platine des circuits intgrs EN1676B, la platine des LED EN1676A (les deux lies
par les barrettes mles/femelles des CONN A et CONN B) et le haut du botier avec
ses supports de LED (reli aux platines par entretoises plastiques).
Quand on slectionne sur la torche la

fonction Continue, le rapport cyclique
de chaque impulsion PWM peut tre
modifi entre 5% et environ 50% (voir
figure 2).
Quand sur la broche 14 de IC1 se
trouve un niveau logique 1, de dure
T/ON, sur la broche 10 de IC2 on a un
niveau logique 0 de la mme dure et
le transistor PNP TR1 entre en conduction. La tension des piles est appliqu
la srie de LED slectionne au moyen
de S2 pour toute la dure T/ON. Quand
sur la broche 14 se trouve en revanche
un niveau logique 0, de dure T/OFF,
sur la broche 10 de IC2 on a un niveau
logique 1 et TR1 est bloqu, ce qui
coupe la tension provenant des piles
et allant aux LED.
Selon la fonction de la torche slectionne, quand le programme prvoit
la mise sous tension des six LED, sur
les broches de sortie 9-10-12-13-1516 de IC1 on a un niveau logique 1 qui
dtermine un niveau logique 0 sur les
broches 11-12-13-14-15-16 de sortie
de IC2.
Quand en revanche le programme
prvoit lextinction des six LED, sur les
broches 9-10-12-13-15-16 de IC1 on
a un niveau 0, qui met sur les broches
11-12-13-14-15-16 de IC2 un niveau
logique 1, ce qui teint les LED. En
srie avec chaque LED on a mont
une rsistance de 22 ohms, dont la
fonction est de limiter le courant qui
la traverse : avec la luminosit rgle
au maximum, il est denviron 50 mA
en crte. Avec ce courant, la chute de
tension sur la LED est denviron 3,3 V.
Note : noubliez pas que la tension de
seuil dune LED haute luminosit
varie notablement en fonction du type
de LED utilise, comme le montre le
tableau suivant :
Couleur
Rouge
Jaune
Vert
Orange
Bleu/Blanc
Tension de seuil
1,8 V
1,9 V
2,0 V
2,0 V
3,0 V
Le circuit comporte galement un

interrupteur S1 de mise en marche de
la torche, mont en srie dans le 6 V
de lalimentation (quatre piles de type
AAA de 1,5 V).
La ralisation pratique
Figure 9 : Une fois tous les catadioptres insrs il faut centrer les LED (lire attentivement le texte de larticle).
ELECTRONIQUE
13
magazine - n 99
La seule petite difficult consistera

bien aligner les douze LED haute
GADGET
luminosit, ce que vous ferez en suivant pas pas nos indications et les
figures 5 13.
La platine EN1676B
Procurez-vous ou ralisez le circuit
imprim double face trous mtalliss
EN1676B (voir figures 5 et 6) dont les
figures 5b et 6b donnent les dessins
lchelle 1:1. Ct soudures (voir figure
5a) soudez tout dabord les deux connecteurs CONN A et CONN B. Ct composants (figure 6a) montez les quatre
rsistances de 10 k R1-R2-R3-R4 puis
les deux interrupteurs glissire S1 et
S2 et les quatre poussoirs P1-P2-P3P4. Ensuite, insrez dans les quatre
trous les quatre entretoises plastiques. Insrez alors les 2 x 6 = 12 LED
blanches haute luminosit dans leurs
emplacements en respectant bien la
polarit (patte la plus longue = Anode,
voir figure 4) ; mais avant de les souder
vous allez devoir les aligner. Le mieux
est de ne pas le faire tout de suite et
de laisser cette platine de ct.
Figure 10 : Vous pouvez maintenant souder les LED et couper les longueurs de pattes
excdentaires. A la fin, montez la platine EN1676A sur la platine EN1676B.
La platine EN1676A
Procurez-vous ou ralisez le circuit
imprim double face trous mtalliss
EN1676A (voir figure 7) dont la figure
7b-1 et 2 donne les dessins lchelle
1:1. Ct composants (voir figure 7a)
soudez tout dabord les deux connecteurs CONN A et CONN B et les deux
supports de circuits intgrs et vrifiez
ces premires soudures (ni court-circuit entre pistes ou pastilles ni soudure
froide colle). Montez ensuite les rsistances, les condensateurs (attention
la polarit de lunique lectrolytique
mont couch, pattes replies 90)
et le transistor (mplat orient vers
lextrieur de la platine) Insrez les
deux circuits intgrs, repre-dtrompeurs en U orients vers le bas de la
platine.
Lassemblage des deux platines
et du botier
Reprenez la platine LED EN1676B
et alignez ces dernires en suivant
les indications des figures 8-9-10-11.
Appliquez pour commencer sur la
face avant du botier le film plastique
autocollant indiquant en srigraphie
les fonctions de la torche. De mme,
sur le couvercle, collez ltiquette donnant lalphabet Morse. Ensuite, insrez
dans les douze trous prsents sur le
botier les supports de catadioptres en
plastique, comme le montre la figure 8,
en tenant le botier tourn vers le haut.
Prenez la platine EN1676B et insrezla vers le haut lintrieur du botier
Figure 11 : Section latrale du botier quand tout a t assembl. Pour une bonne
cohsion de lensemble glissez une fine ponge ou morceau de plastique demballage
amorti entre les piles et les platines.
plastique, en faisant en sorte que

les LED entre dans son catadioptre
comme le montre la figure.
Maintenant, toujours en pressant la
platine vers le haut, poussez les catadioptres vers le bas pour que chaque
LED soit bien place lintrieur ; en
mme temps, pressez les pattes des
LED pour quelles saccrochent aux
clips plastiques situs lintrieur des
catadioptres (voir figure 9).
Aprs avoir vrifi que toutes les LED
sont bien en place et verrouilles, pressez encore la platine EN1676B vers le
haut de telle manire que les quatre
entretoises plastiques sinsrent dans
les trous du botier plastique : la platine est alors bloque et vous pouvez
souder les pattes des LED (attention
la qualit des soudures, ni court-circuit entre pistes ou pastilles ni soudure
froide colle et coupez les longueurs de
pattes excdentaires). Voir figure 10.
ELECTRONIQUE
14
magazine - n 99
Fixez la platine EN1676A sur la platine

EN1676B en reliant entre elles les deux
paires de connecteurs mles/femelles
CONN A et CONN B, comme le montre
la figure 10. Fixez les deux porte-piles
lintrieur du couvercle du botier avec
du ruban adhsif double face en faisant
sortir les deux paires de fils R/N du
mme ct. Reliez le fil noir sortant dun
des deux porte-piles au fil rouge sortant
de lautre porte-pile (montage en srie),
comme le montre la figure 13. Les deux
fils restant disponibles seront le +6 V
(fil rouge) et le 6 V (fil noir) : respectez
bien la polarit du branchement aux circuits (voir figure13). Installez les quatre
piles dans le bon sens et, avant de fixer
le couvercle au botier laide de quatre
vis, intercalez une couche dponge ou
autre matriau souple et amortisseur
entre les piles et la platine EN1676A,
cela vitera aux platines de bouger lorsque le botier est sollicit et fera bien
sortir les poussoirs et les interrupteurs
de la face avant.
GADGET
CONN. B
Figure 12 : Si vous voulez vous pouvez remplacer les

catadioptres transparents et rouges disponibles avec
les composants par dautres de couleurs diffrentes.
Pour cela il vous suffit denlever le couvercle postrieur,
dextraire les deux circuits, comme le montre la figure,
en appuyant avec une pointe sur les quatre trous correspondant aux entretoises.
CONN. A
CONN. A
CONN. B
CONN. B
CONN. A
CONN. B
CONN. A
6
PORTE-PILES
COLLER
CONN. B
1
CONN. A
1
1,5 V
1,5 V
6
6
CONN. A
1,5 V
7 CONN. B
1,5 V
SOUDER ET ISOLER
Figure 13 : Aprs avoir fix les deux porte-piles au couvercle postrieur du botier au moyen de ruban adhsif double face,
reliez les fils R/N (torsade) aux pastilles + et du circuit imprim EN1676B.
ELECTRONIQUE
15
magazine - n 99
GADGET
La torche est alors prte tre utilise
dans lune de ses fonctions paramtrables.
Procurez-vous une ceinture de tissu de
type sangle de 3 cm environ de largeur
et passez-la dans les fentes du couvercle de la torche.
Vous pourrez ainsi la passer autour dun
bras ou de la taille, etc.
Note : Les pages qui suivent donnent

titre dexemple la srie des instructions
relatives la partie du logiciel grant
le mode PWM, avec les tableaux correspondants.
est disponible chez certains de nos

annonceurs. Voir les publicits dans
la revue.
Comment
construire ce montage ?
Les typons des circuits imprims et les

programmes lorsquils sont libres de
droits sont tlchargeables ladresse
suivante :
Tout le matriel ncessaire pour

construire cette torche LED EN1676
http://www.electronique-magazine.com/
circuitrevue/099.zip.
TORCHE TOUT FAIRE - PROGRAMME RSIDENT GESTION PWM

Nous donnons ci-dessous les instructions correspondant la partie la plus intressante du programme rsident, celle
de la gestion du PWM.
Atovl_int
ld
ld
ld
ld
ld
btjt
btjf
btjt
jp
bres ATCSR,#2
y,CONTAP
a,([PUN1TH.W],y)
DCR0H,a
a,([PUN2TH.W],y)
DCR0L,a
FLAMOD,#0,Ato_set
FLAMOD,#1,Ato_pun
PORT_B,#1,Ato_res
Ato_set
Ato_pun
dec
jreq
iret
NRLAMP
Atovl_lam
Ato_rie
btjf FLAMOD,#5,Ato_ris
inc
PER12
ld
a,PER12
cp
jreq
cp
jreq
jp
a,#5
tsts5
a,#12
tsts12
Ato_ris
ld
ld
ld
ld
jp
a,#TB_SOS1.h
PUNMOD,a
a,#TB_SOS1.l
PUNMO1,a
tstssg
ld
ld
ld
ld
clr
a,#TB_SOS.h
PUNMOD,a
a,#TB_SOS.l
PUNMO1,a
PER12
tsts5
tsts12
tstssg
call
tstsge
cp
jrne
clr
a,#12
Ato_ris
PER12
btjt FLAGLE,#0,Ato_set
btjf
bres
FLAMOD,#2,Ato_rrr
PORT_A,#0
bset
PORT_A,#1
bres
PORT_A,#3
bset
PORT_A,#4
Ato_ris
Ato_res
Ato_135
ELECTRONIQUE
; rinitialiser le flag overflow

;
; recharge le duty
; charge partie haute de la valeur
; recharge le duty
; charge partie basse de la valeur
;
; FONCTION TORCHE = LED ALLUMEES
;
; FONCTION PULSEE
; SI PB1=1 LED ETEINTE
; PB1=0 LED ALLUMEES
;; PREDIVISEUR
;
;==========
;
; si phase SOS
; PHASE SOS
;
;========
;
;
;
;
;
;
; pointeur de tableau
;
;
;
;
;
;
;
;
;
;==============
;
;
;
; flip/flop
;
LED OFF
;
; si PHASE SRIE ALTERNE
; PA0 = LED 0 OFF
; PA1 = LED 1
; PA3 = LED 2 OFF
; PA4 = LED 3
16
magazine - n 99
GADGET
bres
bset
iret
Ato_rrr
bres
PORT_A,#6
PORT_A,#7
; PA6 = LED 4 OFF

; PA7 = LED 5
;>>>>
; PA0 = LED 0
; PA1 = LED 1
; PA3 = LED 2
; PA4 = LED 3
; PA7 = LED 4
; PA6 = LED 5
;>>>>
;
LED ON
;; si PHASE SRIE ALTERNE
; PA0 = LED 0 ON
; PA1 = LED 1
; PA3 = LED 2 ON
; PA4 = LED 3
; PA6 = LED 4 ON
; PA7 = LED 5
;>>>>
; PA0 = LED 0
; PA1 = LED 1
; PA3 = LED 2
; PA4 = LED 3
; PA6 = LED 4
; PA7 = LED 5
;>>>>
;; TON/TOF
;
;
; PREDIVISEUR
;;
DEC
;
;>>>>
bres PORT_A,#0
PORT_A,#1
bres
PORT_A,#3
bres
PORT_A,#4
bres
PORT_A,#7
bres
PORT_A,#6
iret
Ato_set
btjf
Ato_024
bres
Ato_sss
bset
FLAMOD,#2,Ato_sss
bset PORT_A,#0
PORT_A,#1
bset
PORT_A,#3
bres
PORT_A,#4
bset
PORT_A,#6
bres
PORT_A,#7
iret
bset PORT_A,#0
PORT_A,#1
bset
PORT_A,#3
bset
PORT_A,#4
bset
PORT_A,#6
bset
PORT_A,#7
iret
Atovl_lam
ld
ld
a,VALPRE
NRLAMP,a
dec
WONLED
jreq At_ovl
iret
At_ovl
btjf
FLAGLE,#0,Ato_ton
ld
ld
bres
jp
a,VALTOF
WONLED,a
FLAGLE,#0
Ato_rie
ld
ld
bset
jp
a,VALTON
WONLED,a
FLAGLE,#0
Ato_rie
; flip/flop
;; valeur variable de T-OFF
;
; Flag = 0 TOFF
Ato_ton
;
; valeur variable de T-ON
;
; Flag = 0 TOFF
;
;
TABLEAU des VALEURS PARAMTRES

Nous donnons ci-dessous les tableaux contenant les valeurs utilises par le programme rsident pour raliser chacune
des six fonctions de la torche. Le premier tableau du haut concerne la gestion du PWM et les suivants contiennent les
valeurs de dure du clignotement et de luminosit pour chaque fonction ; elles peuvent tre modifies volont.
;============================================================
;=
Tableau valeur PWM
=
;=
Fpwm = Fcount / (4096 - ATR)
=
;============================================================
TB2PWMH DC.B 08h
;
TB2PWML DC.B 0F4h ; DC.W 2292
DC.W 2456,2620,2784,2948,3111
DC.W 3275,3439,3603,3766,3960
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE SRIE
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
ELECTRONIQUE
17
magazine - n 99
GADGET
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C=PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_SER
DC.B 8,30,8,5,10,50
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE SOS
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C=PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_SOS
DC.B 30,30,10,5,5,60
TB_SOS1
DC.B 70,70,10,5,5,100
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE PULS
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C= PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_PUL
DC.B 1,1,1,1,1,1
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE TORCHE
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C= PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_TOR
DC.B 1,1,1,1,1,1
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE FLASH
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C= PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_FLA
DC.B 4,120,8,10,60,200
;============================================================
;=
Tableau valeur MODE STROBE
=
; FORMAT
A,B,C,D,E,F
; A=TON
; B=TOFF INITIALE
; C= PREDIVISEUR
; D=STEP
; E=VAL MIN TOFF
; F=VAL MAX TOFF
;============================================================
TB_STR
DC.B 4,16,4,2,4,30
end
ELECTRONIQUE
18
magazine - n 99
MDICAL
EN1680-1681-1
Un appareil
de magntothrapie BF
100 gauss
Premire partie : tude et ralisation

Beaucoup de temps a pass depuis la sortie de notre appareil
lectromdical de magntothrapie EN1146 et les patients
tout comme les professionnels de sant nous ont rclam
un appareil plus universel ; voici un montage que nous avons
longtemps mri, afin que vous puissiez raliser, avec la
certitude que cela marchera du premier coup, un nouvel
appareil plus moderne et plus puissant, plus efficace (il est en
effet capable de produire un champ magntique de 100 gauss),
bref professionnel, tout en restant dun cot trs abordable. Ce
mois-ci nous allons raliser lappareil, le mois prochain nous
apprendrons lutiliser pour soigner nos maladies.
CARACTRISTIQUES TECHNIQUES
- Alimentation : secteur 230 V 50 Hz
- Dure maximale de lapplication (rglable) :
90 minutes
- Frquences : rglable de 5 100 Hz au pas de 1 Hz
- Puissance du champ magntique produit : rglable de
5 100 gauss au pas de 1 gauss (avec mesure de
lintensit et de la polarit du champ magntique)
- Afficheur LCD une ligne de seize caractres
- Deux canaux de sortie spars.
a magntothrapie est une thrapie consistant soumettre la zone souffrante du corps un champ magntique ; ses domaines dapplication sont de plus en plus
nombreux. Dans la magntothrapie on distingue la thrapie
haute frquence et la thrapie basse frquence. Quant
nous, nous vous avons propos les deux et nous comptons bien
continuer, car chacune trouve et prouve son efficacit parmi les
nombreuses maladies soigner. Pourtant, en rgle gnrale,
ces deux types de magntothrapie ont des effets similaires
et toutes deux amliorent ltat de sant des cellules. En effet,
les indications thrapeutiques des deux se correspondent
souvent ; cest cependant le principe de fonctionnement qui
diffre. Voyons cela brivement. Avec la magntothrapie HF
des ondes radio allant jusqu 900 MHz sont mises par brves
impulsions ; tandis quavec la magntothrapie BF on applique
un champ magntique dune puissance consquente, de lordre de 20-40 gauss avec des pointes 100 gauss, mais une
frquence trs basse, ne dpassant pas 100 Hz.
ELECTRONIQUE
Malheureusement cette thrapie est victime de son succs ou alors disons que loffre ne suffit pas satisfaire
la demande. Essayez donc de prendre rendez-vous pour
des sances en prcisant bien au praticien que cest pour
une urgence (par exemple, vous tes bloqu par une crise
de sciatique) et vous devrez attendre de plusieurs jours
plusieurs semaines le temps pour votre crise de passer !
Certes, pour des pathologies chroniques cela est moins
gnant, mais toutes ces sances, par dfinition rgulires et
souvent frquentes, hors de chez soi, finissent par paratre
pnibles. Surtout si le patient est une personne ge et/
ou partiellement handicape par son mal, justement. Une
crise de rhumatismes, par exemple, ne donne gure envie
de se dplacer vers un centre de soin distant, ni mme de
se prparer sortir de chez soi. Ajoutons que de tels soins,
quand enfin on a obtenu un rendez-vous, ne sont pas donns : de 30 70 euros la sance, sachant que dix sances
sont couramment prescrites.
20
magazine - n 99
MDICAL
Notre appareil est de type professionnel , vous aurez lassurance de
disposer dune machine professionnelle, sre cent pour cent et vous
lobtiendrez pour le cot dun de ces
gadgets dont regorgent les gros catalogues de vente par correspondance.
Vous laurez amorti en quelques
sances et donc trs vite chacune
delle deviendra gratuite ! Et puis vous
pourrez vous soigner et traiter vos proches domicile, sans avoir prendre
la voiture et rejoindre le centre de
soins. Rsumons-nous : des soins au
moment o on a en a besoin (crise de
sciatique) dlivrs chez soi sans avoir
sortir (encore plus apprciable en cas
daffection chronique) et pour un prix
modique et dgressif par sance ; voil
ce que vous permet la solution selfmade (construire par soi-mme) que
cet article vous propose. La nouveaut
par rapport notre prcdent appareil
de magntothrapie BF EN1146 ?
Notre nouvel appareil EN1680 en
comble les lacunes : en effet, lancien
modle offrait une densit maximale
de flux qui ne suffit pas pour certaines
maladies. Dsormais, avec 100 gauss
(rglable bien sr, disons jusqu 100
gauss) et une frquence pouvant varier
de 5 100 Hz au pas de 1 Hz, lappareil naura plus de limite de traitement.
Le principe thrapeutique quil met en
uvre est trs simple et nous lexpliquons ci-aprs.
Figure 1 : Les cellules formant

les tissus de lorganisme nont
pas toutes la mme forme.
Les principes thrapeutiques

de la magntothrapie
Les diverses cellules constituant les
tissus de lorganisme prsentent des
formes diffrentes selon le tissu biologique auquel elles appartiennent.
Cette diversit entrane une diffrence
de polarit de la membrane et donc
une diffrence de courant endogne,
cest--dire interne, qui les traverse et
par consquent du champ magntique
associ. En effet, le champ magntique cellulaire est troitement dpendant de la masse et de la forme de la
cellule : ce que dmontre la fameuse
Rsonance Magntique Nuclaire,
technique capable de fournir des images des tissus examins en distinguant
les champs magntiques endognes
des diffrentes cellules. Seules les
cellules contenant beaucoup deau
sont bien visibles avec cette mthode,
les autres le sont moins.
Les champs magntiques BF peuvent
conduire le tissu biologique sur lequel
ils agissent vers un tat dquilibre
biodynamique correspondant ltat
de sant optimal du patient.
Figure 2 : La magntothrapie restaure lquilibre biodynamique des cellules. Parmi ses

multiples domaines dapplication, lun de
ceux qui savrent les plus intressants est
la rduction du processus dgnratif connu
sous le nom dostoporose ; en effet, la
magntothrapie favorise le dpt de calcium
dans les tissus osseux, ce qui les renforce.
1
3
2
UGN
3503
U
M
MU
UGN 3503
Figure 3 : Schma synoptique interne et brochage vu de face du capteur

effet Hall UGN3503. Ce capteur est sensible sur ses deux faces et son rle
est de vrifier la prsence effective du champ magntique et de dterminer
la polarit (positive/ngative) du solnode.
ELECTRONIQUE
21
magazine - n 99
MDICAL
Figure 4 : Schma lectrique de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss. La gestion de lappareil tout entier (afficheur,
poussoirs, buzzer, temporisateur programmable, lecture du capteur magntique, contrle de ltat de fonctionnement des
diffuseurs, etc.) est confie un microcontrleur IC1 dj programm en usine EP1680. Le signal dhorloge qui lui permet
de cadencer toutes les oprations est produit par le quartz XTAL1 de 2 MHz mont entre les broches 34 et 35.
Laction des champs magntiques est

donc interprte comme une cession
dnergie tendant restaurer les quilibres nergtiques, cest--dire les
charges lectriques des cellules. En
outre, en agissant sur lhmoglobine,
elle permet daugmenter localement la
concentration doxygne.
Note : lhmoglobine est une molcule
qui se trouve dans le sang ; elle contient un atome de fer et sa fonction
est de transporter loxygne dans tout
le corps.
Comme lhmoglobine est ferromagntique, elle est attire par les champs
magntiques appliqus sur une zone
anatomique
dtermine.
Quand
lhmoglobine a t attire par le solnode de lappareil, elle libre loxygne
quelle transporte, lequel est son tour
mme si cest trs lgrement attir
par les champs magntiques. Cet oxygne tend donc se concentrer localement et ainsi il se diffuse dans les
endroits peu oxygns (cette carence
en oxygne pouvant avoir pour cause
des blessures dorigine chirurgicale ou
ELECTRONIQUE
22
magazine - n 99
bien un traitement radiothrapeutique)

qui retrouvent alors un taux doxygnation convenable.
O agit-elle ?
Parmi les effets biologiques dmontrs
et considrs comme utiles dun point
de vue mdical, la magntothrapie BF
engendre les effets suivants.
Anti-inflammatoire : active un processus de vasodilatation qui permet
MDICAL
Figure 5 : Suite du schma lectrique de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss. Le circuit possde deux canaux
de sortie parfaitement identiques forms des MOSFET MFT1-MFT2 et des deux pilotes IC5-IC6. On y trouve en outre une
protection en courant (TR2-R30 pour le canal 1 et TR3-R39 pour le canal 2) et une contre les surtensions (DS5-DS6 et DS11DS13) pour le cas o les solnodes seraient dconnects alors que lappareil est en fonctionnement.
lacheminement vers la zone enflamme de substances utiles pour la

gurison.
Antiangiognique : renforce les parois
des vaisseaux sanguins.
Rgnration des tissus : acclre la
cicatrisation des grandes blessures.
Oxygnation des tissus : attire,
comme un aimant, le fer prsent
dans lhmoglobine (substance rouge
transportant loxygne) du sang et
apporte loxygne aux tissus lss.
Acclration de la formation du
prioste lors de la consolidation des
fractures : en cas de fracture, la consolidation complte est plus rapide.
Ostoporose : ici cest le dpt de
calcium dans les os qui est favoris,
ce qui est particulirement prcieux
pour les personnes grabataires (on
sait que la dcalcification augmente
en cas dinactivit).
En raison de ces proprits, lappareil
de magntothrapie BF EN1680-1681
ELECTRONIQUE
23
magazine - n 99
est un outil thrapeutique des plus

prcieux pour la gurison des effets
collatraux des traitements par les
radiolments (noplasie, pour en
savoir plus, voir Wikipedia).
Le schma lectrique
Nous nous rfrons au schma lectrique de la figure 4. Toute la gestion
du fonctionnement de lappareil de
magntothrapie BF est du ressort du
microcontrleur IC1 STMicroelectronics
MDICAL
+V
13
12
11
10
+V
GND
-V
Ici le signal dhorloge est produit par

un quartz de 2 MHz, reli loscillateur interne par les broches 34-35. Ce
quartz permet dobtenir une base de
temps prcise, utile non seulement
pour la gestion de la temporisation,
mais aussi pour la production des
impulsions de pilotage de la section
finale de puissance.
LM 358
7406
Figure 6 : Brochage du circuit intgr TTL 7406 et du LM358 (dont nous donnons aussi les schmas synoptiques internes : respectivement 6 et 4 amplificateurs oprationnels) vu de dessus.
Au moyen des cinq poussoirs (voir P1P5) on dtermine tous les paramtres
ncessaires pour le fonctionnement
de lappareil de magntothrapie. Par
exemple :
on rgle les gauss de sortie, cest-dire la puissance ;
on dtermine la frquence dmission ;
on rgle le temporisateur.
42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
EP 1680
Figure 7 : Brochage du circuit intgr IC1 vu de dessus ; il sagit du microcontrleur ST72C334-EP1680 dj programm en usine.
7
2
1
2
8
7
3
4
6
5
IR 2111
3
Figure 8 : Brochage du circuit intgr pilote IR2111 (dont nous donnons aussi
le schma synoptique interne) vu de dessus.
Figure 9 : Brochage du MOSFET IRFZ44 canal N et du rgulateur 7805 vus de

face et des transistors NPN ZTX653 et BC547 vu de dessous.
ST72C334-EP1680, dj programm
en usine, choix autorisant le peu de
composants utiliss au total. Cest
lui qui soccupe, entre autres choses,
de la :
gestion de lafficheur LCD alphanumrique une ligne de 16 caractres ;
gestion des cinq poussoirs ;
gestion du temporisateur programmable ;

gestion de la lecture du capteur
magntique effet Hall (figure 3) ;
production des impulsions de pilotage de ltage de puissance.
Mais le microcontrleur a besoin
dune horloge pour fonctionner, pour
accomplir les diffrentes oprations.
ELECTRONIQUE
Le trimmer R7, en paramtrant un

niveau de tension sur la broche 3 de
lafficheur LCD, permet doptimiser le
contraste des caractres : il faudra le
rgler la fin du montage, mais avant
de fermer le couvercle du botier.
Au moyen dun simple transistor NPN
TR1 BC547 on pilote avec la broche de
sortie 11 du micro, un buzzer CP1, fort
utile pour vous avertir (par son signal
acoustique) que la dure paramtre
dapplication est coule.
A laide des rsistances de tirage R1R5 et de R8-R12, ces poussoirs sont

relis aux broches dentre du microcontrleur IC1. En condition normale,
soit avec poussoir non press, sur
la broche dentre correspondante
se trouve un niveau logique 1 ; mais
lorsque ce poussoir est press, on a
un niveau logique 0. Les six lignes
de sortie correspondant aux broches
37-42 du micro, pilotent le LCD en lui
envoyant des diverses donnes utiles
afin quil les visualise sous forme
alphanumrique et graphique.
24
magazine - n 99
Comme dans le modle prcdent

EN1146, nous avons choisi un capteur
de champ magntique effet Hall, trs
utile pour dterminer la polarit +/ du
champ magntique et son intensit.
Cet tage se compose, en plus du capteur SE1 UGN3503 (voir figure 3), du
double amplificateur oprationnel IC2
LM358 : les deux oprationnels sont
IC2/A-IC2/B.
Le capteur est aliment par une tension
+5 V provenant de ltage dalimentation
et, en condition de repos, cest--dire
quand les champs magntiques ne sont
pas prsents, sur la broche de sortie
MDICAL
SECTEUR 230 V
S1
T1
TT12.01
MASSE
RS2
C16
RS1
DS9
MFT2
C23
C24
R35
IC4
IC4
C25
IC6
R36
R37
R39
DS12
C15 R26
C17
R38
TR3
DS4
R27
TR2
R33
R29
R30
R25
IC3
R31
DS6
C20
C19
DS13
DS5
DS8
R34
R28
DS11
DS10
C14
C18
R32
IC5
DS7
C22
MFT1
C21
CONN.1
Figure 10a : Schma dimplantation des composants de la platine de ltage de puissance

EN1680 de lappareil de magntothrapie BF
100 gauss. Au moment de souder la prise
secteur 230 V, noubliez pas le fil de masse
(ou terre) jaune/vert. Les deux dissipateurs des
MOSFET nont pas t reprsents sur ce dessin afin de rendre plus claire la perception des
autres composants (voir figure 11).
OUT 1
VERS EN1681
ELECTRONIQUE
25
magazine - n 99
OUT 2
MDICAL
EN1680 et EN1681
*R1 ...10 k
*R2 ...10 k
*R3 ...10 k
*R4 ...10 k
*R5 ...10 k
*R6 ...15 k
*R7 ...10 k trimmer
*R8 ...1 k
*R9 ...1 k
*R10 .1 k
*R11 .1 k
*R12 .1 k
*R13 .47 k
*R14 .1 M
*R15 .1 k trimmer multitour
*R16 .1 k
*R17 .1,5 k
*R18 .47 k
*R19 .1 M
*R20 .100 k
*R21 .10 k
*R22 .100
*R23 .10 k
*R24 .10 k
R25 ...10 k
R26 ...10 k
R27....1 k
R28 ...10 k
R29 ...10 k
R30 ...0,47 5 W
R31....1 k
R32 ...100
R33 ...10
R34 ...4,7 k
R35 ...4,7 k
R36 ...100
R37....10
R38 ...1 k
R39 ...0,47 5 W
*C1....10 F lectrolytique
*C2....100 nF polyester
*C7....33 pF cramique
*C8....33 pF cramique
*C10 .1 nF polyester
C14....100 nF polyester
C15....100 F lectrolytique
C16....1 000 F lectrolytique
C17 ....100 nF polyester
C20....100 nF polyester 250 V
C25....100 nF polyester 250 V
*DS1 .1N4150
*DS2 .1N4150
*DS3..1N4150
DS4 ....1N4150
DS5 ....BYW100
DS6 ....BYW100
DS7 ....BYW100
DS8 ....BYW100
DS9 ....BYW100
DS10..BYW100
DS11..BYW100
DS12..1N4150
DS13..BYW100
RS1 ....pont 400 V 1,5 A
RS2 ....pont 80 V 2 A
*TR1 ..NPN BC547
TR2.....NPN ZTX653
TR3.....NPN ZTX653
MFT1..MOSFET N IRFZ44
MFT2..MOSFET N IRFZ44
* IC1 ..ST7-EP1680 dj programm
en usine
* IC2 ..LM358
IC3......TTL 7406
IC4......7805
IC5......IR2111
IC6......IR2111
* SE1 .capteur effet Hall UGN3503
*XTAL1 quartz 2 MHz
*LCD ..CMC 116 L01
*CP1 .. buzzer 12 V
F1 .......fusible 2 A (deux exemplaires)
T1 .......transformateur torique
TT12.01 secteur 230 V/12 V
0,5 A 40 V 2 A
S1.......interrupteur
*P1 ....poussoir
[]
*P5 .... poussoir
*CONN1 connecteur 10 ples
CONN1 connecteur 10 ples
Divers :
1 support 2 x 7 broches
2 supports 2 x 4 broches
*1 support 2 x 4 broches
*1 support 2 x 20 broches
double pas
1 prise secteur avec borne de terre
et un tiroir de deux fusibles
2 prises socles deux ples mles
de sortie
3 dissipateurs ML26
1 nappe avec connecteurs femelles
dix ples
2 borniers deux ples
2 borniers trois ples
3 boulons 3MA 10 mm
*4 entretoises mtalliques 25 mm
4 entretoises mtalliques 10 mm
*4 entretoises plastiques 15 mm
1 botier plastique spcifique avec
face avant et panneau arrire
en aluminium anodis
Note : Les composants assortis dun astrisque sont monts sur la platine afficheur
EN1681. Toutes les rsistances sont des
quart de W sauf R30 et R39 qui font 5 W.
ELECTRONIQUE
26
magazine - n 99
U se trouve une tension constante de

2,5 V. Cette tension subit des variations
lorsque le capteur est immerg dans un
champ magntique ; la variation est trs
petite : environ +/ 1,3 millivolt typique par gauss de variation du champ
magntique. Prcisons que quand le
champ magntique aura une polarit
positive nous aurons une augmentation
de tension entre les broches U et M, par
rapport au 2,5 V de tension de repos ;
quand le champ magntique aura une
polarit ngative nous aurons une diminution de tension. Avant que cette faible
variation ne soit applique sur la broche
dentre correspondante du microcontrleur, elle est amplifie environ 22 fois
par loprationnel IC2/A et filtre par le
rseau passe-bas R20-C9.
Note : lamplification du signal est
gale au rapport entre les rsistances
R19 et R18 plus 1 ; en effet :
R19 : R18 + 1 = 1 000 000 : 47 000
+ 1 = 22 fois.
Aprs ce filtrage, aux bornes de C9
nous avons une tension suffisamment
constante que lon applique, travers
le second oprationnel IC2/B, mont
en buffer de tension, sur la broche
2 du micro pour quelle soit lue par
ltage convertisseur A/N (Analogique/
Numrique) interne. R21 et DS1 protgent le micro contre toute tension suprieure 5 V qui, prsente sur la broche
2, risquerait de lendommager.
Le capteur SE1 ayant une tolrance faible mais non nulle sur le niveau de repos
de la tension de sortie, il a fallu doter cet
tage dun trimmer R15 qui, on le verra
au moment des rglages, devra tre mis
au point adquatement.
Les impulsions de frquence et de
dure prtablies, disponibles sur
la broche de sortie 13 du micro IC1,
sont appliques sur lentre de linverseur IC3/A lequel, non seulement les
inverse, mais en outre les transforme
en amplitude 0-14 V (par rapport au
0-5 V de son entre). Avec deux autres
inverseurs, IC3/B et IC3/C, ces impulsions sont appliques simultanment
sur les entres des deux pilotes pour
MOSFET IC5 et IC6 ; comme on a
invers deux fois la forme donde, la
forme de ces impulsions sera nouveau la forme dorigine.
Parce que les deux canaux de sortie
sont absolument identiques, lors de
la description qui suit nous ne ferons
rfrence qu lun deux, celui relatif
au pilote IC5. Le MOSFET MFT1 est
pilot par le pilote IC5, IR2111.
MDICAL
Figure 10b-1 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous mtalliss de la platine de ltage de puissance EN1680 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, ct soudures.
Figure 10b-2 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous mtalliss de la platine de ltage de puissance EN1680 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, ct composants.
Cest ncessaire car le MOSFET MFT1

ayant son drain reli une tension
denviron 60 V, il ncessite, pour se
mettre conduire, une tension suprieure ces 60 V (prsente sur le
drain), tension devant tre applique

sur sa grille et qui est justement produite par le pilote IC5 au moyen dun
circuit bootstrap compos de la diode
DS8 et du condensateur C21.
ELECTRONIQUE
27
magazine - n 99
En fait, comme le MOSFET est connect en high side, on a besoin de

ce pilote. Mais IC5 amliore aussi les
fronts de commutation avec un courant de sortie plus lev pour la grille
MDICAL
Figure 11 : Photo dun des prototypes de la platine de ltage de puissance EN1680 de lappareil de magntothrapie
BF 100 gauss. Les deux MOSFET, mais aussi le rgulateur IC4 7805, sont dots de dissipateurs.
VERS EN1680
Figure 12a : Schma dimplantation des composants de la platine afficheur LCD

EN1681 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, face composants. Les
connecteurs de la nappe permettant de relier les deux platines EN1680 et EN1681
ont un dtrompeur (ergot et fente) et ils ne peuvent donc tre insrs que dans le
bon sens.
P5
R5
P4
R4
P3
P2
R3
R2
P1
R1
C11
CONN.1
R12
R10
R9
R23 R22 R24
IC1
XTAL1
IC2
C5
C2
C3
R15
R17
DS2
C4
CONN LCD
C8 C7
R16
C6
SE1
et par consquent une rduction de

la puissance dissipe par le MOSFET
(et, en effet, durant le fonctionnement
ce composant reste froid). Le MOSFET
MFT1 se comporte comme un interrupteur lectronique efficace et rapide qui,
en se fermant, alimente le solnode,
cest--dire le diffuseur produisant le
champ magntique.
R19
R13
R14
R6
R7
C9
R18
C12
DS3
R21
DS1
TR1
C13
C1
R20
R8
C10
BUZZER
R11
Cet tage comporte des composants

pouvant oprer une protection adquate contre :
courant de sortie excessif : quand par
exemple un court-circuit accidentel
se produit la sortie.
surtension de sortie : prsente
ELECTRONIQUE
28
magazine - n 99
si, par exemple, on dbranche le

solnode alors que lappareil de
magntothrapie est en fonctionnement.
La protection en courant fonctionne
grce la prsence de la rsistance
R30 et du transistor NPN TR2. En
conditions normales, la tension aux
MDICAL
extrmits de la rsistance R30 est de
0,47 V, valeur insuffisante pour faire
conduire TR2 : cest pourquoi la tension
de pilotage fournie par la broche 7 de
IC5 atteint, sans aucune attnuation,
la grille du MOSFET MFT1.
Note : la valeur de 0,47 V est obtenue
(U = I x R) en multipliant le courant
maximal de sortie par la valeur ohmique de R30.
Inversement, quand la tension aux
extrmits de R30 sapproche de la
tension de seuil 0,7 V, soit la Vbe
de conduction du transistor TR2, ce
dernier commence conduire et, par
son collecteur, fait diminuer la tension
de grille de MFT1, ce qui en rduit la
conduction.
Ainsi le MOSFET MFT1 ne se comporte
plus comme un interrupteur mais
comme une rsistance limitant le courant de sortie environ 1,5 A.
Figure 12b-1 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous

mtalliss de la platine afficheur LCD EN1681 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, ct composants.
En effet :
Vbe : R30 = 0,7 : 0,47 = 1,5 A.
Cela permet de protger les composants de ltage de sortie. La protection contre les surtensions est obtenue
simplement grce aux caractristiques
des diodes DS5-DS6, pour faire face
un dbranchement accidentel du solnode (diffuseur) alors que lappareil
fonctionne.
Dans ce cas, suivant le principe mme
qui fait mettre une tincelle aux bougies de notre voiture, une surtension
se produit et elle peut atteindre plusieurs milliers de volts, ce qui mettrait
hors dusage ltage final de sortie.
Mais, grce la prsence de DS5DS6, cette surtension ne provoquerait
aucun dommage car elle serait limite
la valeur de la tension dalimentation
de ltage, soit 60 V. Par-dessus le march nous avons complt lappareil de
magntothrapie par un autre contrle
nous indiquant si le diffuseur (solnode) se dbranche durant le cycle de
fonctionnement. Ce contrle se sert des
composants R24-C12 et R25-DS4, tous
relis entre la sortie 1 et une entre du
microcontrleur. Quand une session est
lance (au moyen du poussoir Start), le
micro, des moments bien prcis et
synchrones avec le signal de sortie,
contrle lintgrit des diffuseurs : il
attend ces moments un niveau logique 0 et, si le diffuseur sinterrompt,
grce la prsence de R25, il nobtient
pas un niveau logique 0 mais un niveau
logique 1 et cette anomalie est signale
sur lafficheur LCD.
Figure 12b-2 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim double face trous

mtalliss de la platine afficheur LCD EN1681 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, ct soudures o sont monts le LCD, le buzzer, les
poussoirs et le capteur.
Lalimentation
Tout le circuit doit tre aliment avec
les trois tensions suivantes :
+60 V environ non stabilise, utilise pour alimenter les diffuseurs ;
on lobtient en redressant avec RS2
et en lissant avec C18-C19 les 40 V
efficaces disponibles sur un des deux
secondaires du transformateur dalimentation ;
+14 V environ non stabilise, utilise
par les deux pilotes IC5-IC6 et par le
double amplificateur oprationnel
IC2/A-IC2/B ; on lobtient en redressant avec RS1 et en lissant avec C16
ELECTRONIQUE
29
magazine - n 99
les 12 V efficaces disponibles sur un

autre secondaire du transformateur
dalimentation ;
+5 V stabilise par le rgulateur
7805, est utilise pour alimenter le
micro, lafficheur LCD et le capteur
effet Hall.
Pour raliser cet appareil de magntothrapie BF, vous vous servirez des
figures 10 18 et de la liste des composants. Deux platines sont construire
tout dabord (la platine de base EN1680,
voir les figures 10 et 11 et la platine
MDICAL
Insrez les circuits intgrs en orientant les repres-dtrompeurs en U vers
le haut.
AFFICHEUR LCD = CMC.116 L01
La platine affichage
et commandes EN1681
Ralisez (ou procurez-vous) le circuit
imprim double face trous mtalliss EN1681 dont la figure 12b-1 et 2
donne les dessins lchelle 1:1 et, en
vous aidant des figures 12a, 13 et 14,
montez tous les composants, une face
puis lautre.
SE1
La face composants
UGN
3503
CONN LCD
BUZZER
P5
P4
P3
P2
Sur cette face (voir figure 12a) montez

tout dabord le grand support du PIC
IC1 et le support de IC2 puis vrifiez
bien ces premires soudures (ni courtcircuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide colle).
Montez ensuite les rsistances, les diodes (attention lorientation de leurs
bagues, vers le bas pour DS2-DS2DS3) et les condensateurs (attention
la polarit des lectrolytiques).
P1
Montez le transistor (orientez bien

son mplat vers R23. Montez les deux
potentiomtres multitours.
Figure 13 : Schma dimplantation des composants de la platine afficheur LCD

EN1681 de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, face soudures o
sont monts le LCD, le buzzer, les poussoirs et le capteur.
Montez le quartz couch et soudez

lextrmit de son botier au plan de
masse. Montez enfin le connecteur
dix broches pour la nappe.
La face affichage
et commandes proprement dits
affichage et commandes EN1681, voir

figures 12, 13 et 14) avant de les disposer dans le botier plastique avec face
avant et panneau arrire en aluminium
anodis spcifique (la premire au fond
du botier et la seconde derrire la face
avant, comme le montrent les figures
17 et 18).
tre maintenue en lair quelques

mm de la surface), les diodes (attention lorientation de leurs bagues,
vers le haut pour DS4-DS12 et DS6DS13, vers la droite pour DS9-DS10DS8, vers la gauche pour DS5-DS11)
et les condensateurs (attention la
polarit des lectrolytiques).
Sur cette face (voir figure 13) montez

tout dabord le connecteur de lafficheur LCD CONN LCD et les quatre
entretoises plastiques servant de support pour ce LCD puis vrifiez bien ces
premires soudures (ni court-circuit
entre pistes ou pastilles ni soudure
froide colle).
La platine de base EN1680
Montez les transistors (orientez bien

leur mplat, vers R39 pour TR3 et vers
R31 pour TR2) et les MOSFET (semelle
mtallique vers le condensateur C25
pour MFT2 et vers le bas extrieur de
la platine pour MFT1).
Montez les cinq poussoirs, le buzzer et

la sonde (attention la polarit de ces
deux derniers composants).
Ralisez (ou procurez-vous) le circuit

imprim double face trous mtalliss EN1680 dont la figure 10b-1 et 2
donne les dessins lchelle 1:1 et,
en vous aidant des figures 10a et 11,
montez tous les composants.
En premier, montez les trois supports
des circuits intgrs et les quatre
picots puis vrifiez bien ces premires
soudures (ni court-circuit entre pistes
ou pastilles ni soudure froide colle).
Montez les deux ponts redresseurs, +

vers le bornier pour RS2 et vers C16
pour RS1. Montez le rgulateur IC4
(debout, semelle tourne vers C16)
dans son dissipateur ML26 auquel
vous le fixerez au pralable par un
boulon 3MA.
Commencez par les rsistances (les

deux rsistances de puissance doivent
Montez pour finir les borniers et le connecteur deux broches pour la nappe.
ELECTRONIQUE
30
magazine - n 99
Prenez la petite platine de lafficheur

LCD proprement dit et soudez-y la
barrette seize broches doubles
mles. Insrez les broches libres de
cette barrette dans le CONN LCD tout
en enfilant les quatre trous dans les
entretoises plastiques.
Revenez lautre face et insrez les
deux circuits intgrs, repres-dtrompeurs en U vers le condensateur C10 et
la diode DS1 pour IC1 et vers le haut
pour IC2.
MDICAL
Figure 14 : Photo dun des prototypes des deux faces de la platine afficheur LCD EN1681 de lappareil de magntothrapie
BF 100 gauss, en haut le ct afficheur LCD et en bas la face composants. Le capteur effet Hall a t repli de telle
faon que son marquage soit tourn vers le couvercle du botier quand celui-ci sera ferm. Attention, le repre-dtrompeur
en U du microcontrleur est orient vers la droite alors que celui du LM358 est dirig vers le haut. Les quatre entretoises
mtalliques servent fixer cette platine afficheur derrire la face avant en aluminium du botier.
PRISE SECTEUR 230 V
Figure 15 : La prise secteur 230 V

doit tre monte sur le panneau
arrire laide de deux boulons,
comme le montre la figure 16. Vrifiez que le tiroir contient bien les
deux fusibles de 2 A (le second est
de secours).
Figure 16 : Le botier est en plastique avec face avant et panneau arrire

en aluminium anodis. Le panneau arrire reoit la prise secteur 230 V et
linterrupteur de M/A.
ELECTRONIQUE
31
magazine - n 99
MDICAL
Figure 17 : Photo dun des prototypes de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, montrant comment installer les deux
platines dans le botier, vu du ct de la face avant. Attention, la couleur des fils de votre transformateur torique pourraient
ne pas tre identiques celles que lon voit ici : identifiez donc bien ceux du primaire (les fils fins) et ceux du secondaire, plus
pais. On voit que la platine afficheur est monte derrire la face avant au moyen de quatre entretoises mtalliques.
La disposition dans le botier

Montez tout dabord sur le panneau
arrire (voir figures 15 et 16) le
connecteur/porte fusible recevant le cordon secteur 230 V et linterrupteur M/A.
Puis, en vous aidant des figures 17
et 18, disposez la platine EN1681 au
dos de la face avant en aluminium du
botier au moyen de quatre entretoises
mtalliques.
Lafficheur LCD affleure dans la fentre pratique dans la face avant et les
poussoirs en sortent.
Le capteur effet Hall aura ses pattes

replies vers le fond du botier de faon
ce que sa face crite soit parallle
au couvercle (sur lequel vous poserez
le diffuseur tester).
Montez sur cette mme face avant
les deux connecteurs deux broches
mles de sortie (recevant les diffuseurs).
La platine EN1680 se monte au fond
du botier, sur des bossages percs,
laide de quatre vis. Fixez sa place,
au fond du botier, le transformateur
torique laide de son boulon long et
ELECTRONIQUE
32
magazine - n 99
de ses rondelles, comme le montrent

les figures 17 et 18. Vous devrez au
pralable faire un trou au fond du
botier.
Les interconnexions
Pour les raliser, aidez-vous des figures 10a et 17-18 et efforcez-vous de
ne pas intervertir les fils entre eux (les
couleurs de lisolant plastique vous y
aident).
Commencez par relier entre elles les
platines EN1680 et EN1681 au moyen
de la nappe dix fils.
MDICAL
Figure 18 : Photo dun des prototypes de lappareil de magntothrapie BF 100 gauss, montrant comment interconnecter
les deux platines, le transformateur torique et les face avant et panneau arrire, vu du ct du panneau arrire. Avant de
refermer le couvercle du botier, rglez les trimmers R7 et R15.
Reliez les deux prises de sortie aux

quatre picots de la platine de base.
Reliez le connecteur secteur du panneau arrire aux borniers de la platine
de base et enfin reliez aux borniers de
cette mme platine de base le primaire
du transformateur (fil fin) et ceux de son
secondaire (fils plus gros).
Si aprs avoir aliment le circuit

vous devez corriger le contraste de
lafficheur LCD, rglez la tension sur
la broche 3 en agissant avec un petit
tournevis sur laxe du trimmer R7.
Vrifiez que vous navez rien oubli ni

interverti aucun fil et que vos soudures
sont bonnes.
Conclusion et suivre
Vous ne pourrez refermer le couvercle

du botier que lorsque vous aurez procd aux rglages. Voir figure 19.
Voir la figure 12 pour le rglage.
Le mois prochain nous poursuivrons

les phases de rglages et nous apprendrons nous servir de lappareil pour
traiter les nombreuses affections dont
il peut nous soulager.
ELECTRONIQUE
33
magazine - n 99
Comment
Tout le matriel ncessaire pour construire cet appareil de magntothrapie
EN1680-1681 est disponible chez
certains de nos annonceurs. Voir les
publicits dans la revue.
suivante :
AUDIO
EV8077-1
Un caisson
de graves
bass-reflex actif de 100 Wrms
Premire partie : llectronique
Ce caisson de graves bass-reflex contient un amplificateur de
100 Wrms et un filtre actif (ce filtre passe-bas est rglable) : il
permettra de remonter les basses frquences de votre chane
Hi-Fi. On peut en effet le relier la sortie pramplifie de cette
dernire ou bien le monter en parallle avec les enceintes
acoustiques ; dans tous les cas il sallume automatiquement en
prsence dun signal audio dau moins 5 mV. Dans la premire
partie nous analyserons et construirons llectronique (une grande
platine) et dans la seconde nous construirons lbnisterie.
Caractristiques
- Systme bass-reflex
- Puissance sous 4 ohms 10% de DHT :
100 Wrms
- Filtre large bande 6 dB : 25 110 Hz
- Filtre bande troite 6 dB : 18 65 Hz
- Deux haut-parleurs de 16 cm / 8 ohms
- Sensibilit : 500 mV
- Alimentation : 120 / 230 V
avec Auto-On.
abituellement les systmes Hi-Fi reproduisent la

totalit de la gamme audio (cest--dire audible
par loreille humaine) au moyen de deux enceintes
acoustiques (stro) comportant chacune au moins deux
transducteurs : un mid-woofer pour les mdiums graves
et un tweeter pour les mdiums aigus, le tout dment
filtr au moyen dun filtre cross-over avec frquence de
coupure entre 2 et 3 kHz. Or des tudes approfondies ont
dmontr que cette oreille humaine (qui finalement est le
but ultime de cette technologie) ne parvient pas percevoir
ELECTRONIQUE
la direction des sons graves en dessous de 100-150 Hz,

ce que les gros haut-parleurs boomers des normes caissons sont censs reproduire.
On en a dduit (que les audiophiles purs et durs nous pardonnent) que deux petits diffuseurs deux voies format
serre-livres (bookshelfs) sur une tagre, associs un
subwoofer ou caisson de graves (diffuseur unique pos au
sol et rgl pour reproduire avec une certaine nergie les basses et seulement les basses quun filtre passe-bas lui envoie),
34
magazine - n 99
AUDIO
Figure 1 : Schma lectrique de lalimentation du caisson de graves bass-reflex actif.
nont pas un plus mauvais son que des

enceintes 2 ou 3 voies de dimensions
importantes en mesure de rendre ces
mmes frquences graves.
Aujourdhui le march offre beaucoup
de systmes 2 bookshelfs + 1 subwoofer et certains tonnent positivement
par leur efficacit et par leur prix ! Il
nest cependant pas facile de trouver le
caisson de graves seul, de bonne qualit, petit et conomique, quon pourrait
associer aux deux bookshelfs quon
a dj mais qui sont un peu faiblardes
dans les basses.
Notre ralisation
Le caisson de graves actif (subwoofer)
que nous vous proposons ici de construire, rpond tout fait ce souci.
Vous naurez aucun mal le construire,
quil sagisse de la platine (la partie
lectronique), dont les composants et le
circuit imprim sont disponibles auprs
de nos annonceurs, ou de lbnisterie :
la ralisation de cette dernire, partir
de morceaux de bois que vous trouverez
au rayon dcoupe bois dune grande
surface de bricolage, fera lobjet de
la seconde partie de larticle et avec
quelques outils standards (dont le plus
exotique est la scie sauteuse pour les
trous des haut-parleurs) vous aboutirez
facilement ; moins que vous ne prfriez faire appel un voisin quip ou
carrment un menuisier-bniste.
Le schma lectrique
Vous aurez compris dj que ce
subwoofer est un caisson de graves
actif, cest--dire quil contient un
amplificateur de basses, un filtre passebas actif destin les lui envoyer et
lalimentation secteur du tout. On a en
fait quatre blocs fonctionnels : lalimentation plusieurs tensions de sortie,
le filtre passe-bas avec frquence de
coupure acheminant les graves vers
lamplificateur spcifique, cet amplificateur en personne (100 Wrms, a fait
du bruit oh pardon, de la musique)
et un circuit de contrle grce auquel
ce caisson deviendra actif automatiquement ds quon enverra un signal
audio sur son entre.
Lalimentation
La tension alternative du secteur 230 V
est applique sur le primaire du transformateur torique double secondaire
de 25 Vac, ce qui va donner ensuite les
tensions 35 V pour lamplificateur de
puissance et 15 V pour les sections
analogiques de pr-amplification et
de filtrage, sans oublier le +5 V pour
le contrle automatique de mise en
fonctionnement. Il faudra bien faire
attention aux couleurs des fils dentre et de sortie du transfo torique,
comme le montre la figure 1 : les fils
gris et rouge vont au bornier AC0,
alors que les bleus et jaunes vont aux
borniers AC.
ELECTRONIQUE
35
magazine - n 99
Grce cette technologie on se

dbrouille avec un transformateur
dot dun unique secondaire de 50 V
prise centrale.
Partons justement de ces borniers du
transformateur : le premier composant
rencontr est le pont de Graetz ou pont
redresseur, constitu des quatre diodes
D7, D8, D9, D10 suivies des condensateurs C30 (branche positive) et C31
(branche ngative). Cette configuration
permet dobtenir la tension double symtrique 35 Vcc par rapport la masse.
Cette tension arrive lentre dun
double rgulateur linaire sappuyant
sur deux zeners aux bornes desquelles
nous avons +15 V (ZD4) et 15 V (ZD3),
tensions utilises, on la dit, pour alimenter les amplificateurs oprationnels du
filtre actif et du dtecteur de signal audio
dclenchant lactivation automatique du
caisson.
Cest le microcontrleur IC3 qui se
charge de cette tche, un PIC10F200EV8077 dj programm en usine insr
dans ltage dalimentation. Pour obtenir
le +5 V ncessaire lalimentation de
ce micro, on part de la paire de diodes
D5 et D6 qui avec C34 constituent un
redresseur double alternance avec
transformateur prise centrale.
A partir du +35 V nous obtenons donc le
+5 V pour le micro travers la rsistance
de limitation R38 et la zener ZD1 et le
AUDIO
Figure 2 : Schma lectrique du filtre actif passe-bas du caisson de graves bass-reflex actif.
+24 V ncessaire au relais de mise en

marche automatique du caisson. Cest
ce dispositif que nous allons maintenant dcrire. Mettons linverseur SW2
sur Auto, la prsence dun signal audio
lentre du caisson force le microcontrleur polariser travers les rsistances R39/R40 la base du transistor T1,
lequel provoque le dclenchement du
relais RY1 (aliment travers R33) et
par consquent la fermeture des contacts C sur les NO et le passage du courant du secondaire du transformateur
au module amplificateur de puissance
au moyen des connexions AC1 et AC2.
Le relais colle tant quun signal audio
se trouve aux bornes dentre du caisson. Mais comment fait le micro pour
dtecter la prsence du signal ? Regardez le schma lectrique de la figure 2,
celui du filtre passe-bas actif : il comporte, en plus du filtre proprement dit,
un bloc ressemblant un vox .
Lamplificateur oprationnel IC2a

amplifie le signal audio provenant du
mlangeur/amplificateur IC1 et restitue
un signal variable qui est ensuite mis
en quadrature par R19 et D1/ZD2. D1
limine la composante audio ngative
et ZD2 limite lamplitude de la tension
continue de 5 V. La sortie du quadrateur atteint la ligne AUTO et achemine
la broche GP0 du micro ltat logique
haut quand lentre on a un signal
BF dune amplitude dau moins 5 mV.
En labsence dun tel signal, le micro
dsactive le relais.
Toutes deux passent travers le

connecteur CN2 dont le rle est de
permettre lajout ultrieur de deux
autres LED de signalisation, par exemple en face avant, LD1 et LD2 tant sur
le panneau arrire.
Dans le module Alimentation on a aussi

les LED LD1 et LD2 ; la premire est un
simple voyant lumineux indiquant la
prsence ou non de lalimentation principale (elle est alimente partir du
+35 V prsent aux extrmits de C34)
et la seconde sert signaler que le
relais colle et que donc lamplificateur
du caisson est en fonctionnement.
Lentre du caisson a t conue de

manire permettre une double possibilit de connexion la source sonore :
soit on branchera ce caisson subwoofer la sortie pramplifie ventuellement prsente sur lamplificateur de
puissance de la chane (ligne), soit
on le reliera aux bornes de cet ampli
allant aux enceintes (puissance).
ELECTRONIQUE
36
magazine - n 99
Si on nen veut pas on devra relier la

broche 1 au 2 et la 3 la 4. Remarquez
que lon peut exclure cet automatisme
en mettant SW2 sur ON et alors le caisson reste toujours en fonctionnement.
Mlangeur et filtre passe-bas
AUDIO
se comporte comme un buffer non
inverseur. Penchons-nous un peu sur
la broche 7 de IC1, partir de laquelle
le signal emprunte deux chemins : le
filtre des basses et lentre du circuit
de contrle automatique de lalimentation de ltage final. La tche de filtrer
le signal audio pour envoyer les seules
basses frquences ltage final est
dvolue au filtre actif passe-bas ralis
par des amplificateurs oprationnels
(voir figure 2).
Le circuit a besoin dune alimentation double symtrique deux

tensions : 15 V et 35 V. La
tension la plus basse est pour
les circuits intgrs, pour les
composants actifs de contrle
de cette alimentation et pour
le filtre actif passe-bas ; la plus
leve alimente ltage final de
puissance.
A partir de la broche 7 de IC1 le signal

audio atteint, travers C26, le potentiomtre RV1 qui contrle le volume
de sortie du caisson subwoofer. L
commence le filtre proprement dit ;
plus exactement, IC2b et IC2c forment
un filtre passe-bande dont les extrmes
sont rglables de 18 25 Hz et de 65
110 Hz ( 6 dB) en fonction de la
position du curseur du double potentiomtre RV2. Les circuits composs
de R22-RV2B-C21 et R14-RV2A-C20
constituent deux cellules passe-bas
qui prcdent loprationnel IC2d,
mont en adaptateur de haute vers
basse impdance.
Le filtre prsente une attnuation
complexe de 40 dB/dcade, soit
12 dB/octave. Le signal audio filtr
est disponible sur la broche 14 de
IC2d et, partir de l (point nomm
AMP), il arrive lentre de ltage de
puissance.
Amplificateur de puissance
et protection
Bien sr il nest pas possible dutiliser

les deux types de connexions en mme
temps ! Un coup dil sur le schma
lectrique du filtre, figure 2, vous dira
pourquoi : les entres bas niveau
sont rfres la masse, tandis que
celle relier aux enceintes ne le sont
pas ; ce choix a t fait car certains
amplis ont une sortie ponte non
rfre la masse et en connectant le
ngatif on court-circuiterait les sorties
de puissance sur la masse de lamplificateur et du caisson. Comme le montre le schma lectrique de la figure
2, les prises utiliser pour prlever le
signal audio sur les enceintes (sorties
enceintes de lamplificateur Hi-Fi) sont
indiques High In (R/L) tandis que les
autres le sont Low In (L/R).
Le signal prlev en parallle sur les
enceintes doit tre attnu et cest
cela que servent les rseaux R8, R9,
R10, R11 pour lentre Right et R3, R4,
R5, R6 pour la Left. Quelle que soient

les prises utilises, la composante
strophonique sera mlange par le
mlangeur (si si !) ou mixer, constitu
par lamplificateur oprationnel IC1a
mont en configuration inverseuse et
par les rsistances R1, R2, R12, R13 ;
le gain en tension de ltage est donn
par le rapport R7/R, (o R = R1, R2, R12
ou R13) et il est toujours environ de 2.
Comme le montre le schma lectrique

de la figure 3, cest un circuit monophonique pouvant tre divis en trois
blocs fonctionnels : lalimentation, le
diffrentiel dentre, lamplificateur
pilote, ltage final de puissance et la
protection en courant.
Le mlangeur fournit un seul signal

audio, en opposition de phase, qui
entre dans un second amplificateur
oprationnel, IC1b, dont le rle est
de restaurer, si ncessaire, la bonne
phase du signal.
Lalimentation, trs simple, commence

par un pont de Graetz form des quatre diodes au silicium D11, D12, D13
et D14) : il reoit la tension alternative
des lignes AC1 et AC2, contrles par le
relais du module dalimentation. En aval
du pont, C9 et C38 filtrent la composante redresse positive et la rendent
continue ; C10 et C37 en font autant
avec la branche ngative. LD3 indique
la prsence de la tension double.
Pour cela nous utilisons linverseur

SW1 lequel, en mettant la masse la
broche 5 de lamplificateur oprationnel, dtermine une inversion de phase
qui compense celle cause par IC1a,
alors que dans lautre position IC1b
Venons-en maintenant la section

audio, que nous ne dcrirons que
dans les grandes lignes, vous pargnant ainsi la thorie de la rtroaction
de tension et de courant. Partons de la
gauche : nous trouvons dabord ltage
ELECTRONIQUE
37
magazine - n 99
AUDIO
Figure 3 : Schma lectrique de ltage final de puissance du caisson de graves bass-reflex actif.
dentre, un amplificateur diffrentiel

dont les deux entres sont constitues
par les bases de T3 et T4 ; le premier
est le pr-pilote de lamplificateur et
le second soccupe, justement, de la
rtroaction en fonction du signal quil
reoit du rseau de raction form de
R50/C15 (qui prlve directement
une partie du signal en sortie) et
R42/C36.
Le signal audio provenant du filtre
est appliqu lentre du diffrentiel
(AMP), puis aux extrmits du diple
R43/C14, qui est un filtre contre les
perturbations hautes frquences ; en
traversant llectrolytique de dcouplage C28, il atteint la base de T3.
Ce dernier lamplifie en tension et le
prsente sur son propre collecteur
en opposition de phase par rapport
lentre.
La tension de collecteur est utilise
pour piloter la base de T6, un NPN
utilis comme pilote de la paire finale
T8/T9. Il amplifie encore le signal et
opre une nouvelle rotation de phase,
de faon compenser le dphasage
introduit par le diffrentiel et garantir
une parfaite cohrence de phase entre
la composante aux bornes du hautparleur et celle applique lentre
du circuit tout entier.
Son courant de collecteur dpend

des valeurs de RV3, R53, R54, R55,
R56, comme de la conduction de T7.
Les variations, dues la composante
audio, dterminent des fluctuations
analogues de la polarisation de la base
de T8 et de celle de T9 ; lamplificateur
fonctionne en classe AB.
Quand le signal lentre de lamplificateur a son niveau croissant et positif,
T3 tend se bloquer et le potentiel de
son collecteur devient plus ngatif, ce
qui diminue la polarisation de T6 et le
courant de collecteur de ce dernier ;
cela rduit la chute de tension due
RV3, R53, R54, R55, R56 et fait monter
le potentiel de la base de T8, soit celui
qui polarise le transistor final T9.
Ainsi T8 tend se bloquer alors que T9
commence conduire proportionnellement au signal appliqu en entre.
Les deux composants de puissance
sont des transistors darlingtons gain
lev. Nous avons choisi des TIP142
et TIP147, respectivement NPN et
PNP ; ils constituent une paire complmentaire ; ce choix est d au gain
en courant lev dont est capable un
darlington, cela permet de simplifier
lampli et dconomiser une paire de
transistors pilotes. On la dit, quand le
potentiel sur le collecteur du pilote T6
ELECTRONIQUE
38
magazine - n 99
augmente, T9 tend conduire toujours

davantage, ce qui augmente le courant
dbit dans la charge (cest--dire le
haut-parleur) par son metteur ; il sensuit une augmentation de la tension de
sortie, en plein accord avec ce qui se
passe sur les bornes dentre (AMP/
GND). Pendant ce temps le PNP T8 se
bloque de plus en plus pour ne pas
faire obstacle lactivit de T9.
Voyons prsent ce qui se passe
quand lamplitude du signal diminue
et devient ngative par rapport la
masse : dans ce cas T3 est pouss
conduire toujours davantage, car cest
un PNP ; le courant de son collecteur
crot et fait augmenter celui de la base
de T6 ; cela entrane une augmentation
de son courant de collecteur ainsi que
de la chute de tension sur R53 et sur
les autres rsistances srie, ce qui
rduit progressivement la polarisation
du transistor final T9 (qui se bloque) et
une augmentation de la tension Vbe du
darlington T8, lequel tend conduire
toujours plus.
Maintenant, par rapport prcdemment, la situation est inverse : la
tension aux bornes du haut-parleur
devient ngative, l encore en parfait
accord avec ce qui a lieu lentre de
lamplificateur.
AUDIO
Figure 4 : Photo dun des prototypes de la platine ampli du caisson de graves bass-reflex actif.
Sur ce fond mtallique du caisson de graves on a mont la platine qui comporte ltage final de puissance, le filtre actif
passe-bas et les sections de contrle de la tension dalimentation 35 V. Le transformateur torique fournit les tensions
secondaires requises partir du secteur 230 V. On a mont les deux darlingtons de puissance sur le fond mtallique (qui
sert de dissipateur) en interposant une feuille isolante de mica enduite de chaque ct dune couche de pte au silicone
afin de bnficier dune meilleure vacuation de la chaleur vers lextrieur du caisson.
En labsence de signal, cest T7 qui
entre en jeu, sa fonction est double : il
sert de rgulateur du courant de repos
et de stabilisateur thermique. Le courant de repos est celui que le circuit
consomme quand aucun signal BF
nest amplifi et il sert faire en sorte
que les transistors rpondent tout de
suite au signal sans devoir attendre le
dpassement de leur tension de seuil
(fonctionnement en classe AB).
Le circuit est polaris de telle manire
que ses transistors soient en lgre
conduction, ce qui entrane une consommation fictive due principalement aux
finaux, dont le courant est dtermin par
la chute de tension collecteur-metteur
de T7, tension son tour dpendante de
la polarisation que le trimmer RV3 opre
sur la base de T7.
Plus on tourne le curseur vers le collecteur, plus on augmente la tension Vbe,
ce qui dtermine une augmentation du
courant de collecteur et une diminution
de la tension Vce de ce mme T7 ; la tension Vbe des transistors finaux diminue
ainsi que leur tension de polarisation de
base et le courant consomm.
Inversement, quand la tension entre
base et metteur diminue (curseur du
trimmer vers R15), T7 se bloque de
plus en plus et sa Vce, la tension qui

polarise T8 et T9 et le courant de repos
augmentent.
T7 a aussi pour fonction de stabiliser
thermiquement ltage de puissance
car il est en contact avec le dissipateur de chaleur (le panneau arrire
du caisson) des darlingtons. Il se
rchauffe donc avec eux et, quand la
temprature augmente, sa conduction
augmente, de sorte que la chute de
tension entre collecteur et metteur
diminue, tout comme les tensions
polarisant T8 et T9, le courant et la
puissance dissipe. Les darlingtons
refroidissent de ce fait (et leur jonction
est sauve de la fournaise).
Analysons maintenant la protection
en courant, insre pour sauver ces
mmes Darlington de puissance en
cas de consommation de courant
excessive. La protection tant symtrique (une par Darlington) nous ne
commenterons que le fonctionnement
dune seule, celle de la section T8.
Normalement le courant dmetteur
(celui qui traverse le haut-parleur
durant lalternance ngative) est tel
que la chute de tension aux extrmits
de R59 ne permet pas de dpasser la
Vbe de seuil de T5.
ELECTRONIQUE
39
magazine - n 99
Quand un pic de consommation a

lieu, la tension aux extrmits de R59
devient suffisante pour faire chuter
plus de 0,6 V sur R46, si bien que T5
se met conduire et que son collecteur ajoute du courant R44, ce qui
augmente le potentiel de la base de T8
proportionnellement au niveau de surcharge ; cela suffit limiter le courant
qui circule entre collecteur et metteur
du darlington et le ramener en dessous du niveau de scurit. Notez la
prsence de D4, dont la fonction est
dviter que T5 ne se mette conduire
trop rapidement.
Le rseau de protection est dimensionn pour que le transistor commence
conduire quand le courant dmetteur
Figure 5 : Courbe de rponse du

caisson de graves actif.
AUDIO
Attention, le schma dimplantation des composants nest pas lchelle 1:1 mais a t rduit 85%.
Figure 6a : Schma dimplantation des composants de la platine ampli pour caisson de graves actif et dessins indiquant
comment monter les deux interrupteurs, les deux darlingtons et la protection thermique.
Les inverseurs SW1 et SW2, fixs mcaniquement au circuit imprim, sont connects lectriquement aux pastilles au moyen
de morceaux de fil. Les transistors darlingtons de puissance produisent une certaine quantit de chaleur quil convient de dissiper : le fond mtallique, sur lequel est monte la platine (elle est fixe par des entretoises), sert de dissipateur. Entre chaque
Darlington et le fond dissipateur on monte une feuille isolante de mica enduite sur les deux faces dune fine et rgulire couche
de pte au silicone (voir figure 4). Pour protger ltage final dune ventuelle drive thermique on se sert de la diode D15 et du
transistor T7 : leurs botiers doivent tre positionns de manire bien sentir la chaleur du fond dissipateur ; pour favoriser
cette diffusion de la chaleur du panneau arrire du caisson D15/T7 on met galement de la pte blanche.
ELECTRONIQUE
40
magazine - n 99
AUDIO
EV8077
R1...... 22 k
R2...... 22 k
R3...... 0
R4...... 0
R5...... 100
R6...... 470
R7...... 47 k
R8...... 0
R9...... 100
R10 ... 470
R11 ... 0
R12 ... 22 k
R13 ... 22 k
R14 ... 33 k
R15 ... 22 k
R16 ... 10 k
R17.... 22 k
R18 ... 1 k
R19 ... 10 k
R20 ... 1 k
R21 ... 220
R22 ... 33 k
R23 ... 1 k
R24.... 100 k
R25 ... 390 k
R26 ... 15 k
R27.... 470
R28 ... 15 k
R29 ... 100 k
R30 ... 100 k
R31.... 820
R32 ... 820
R33 ... 560
R34 ... 10 k
R35 ... 10 k
R36 ... 10 k
R37.... 10 k
R38 ... 2,7 k
R39 ... 10 k
R40 ... 100 k
R41.... 33 k
R42 ... 100
R43 ... 47 k
R44 ... 330
R45 ... 220
R46 ... 47
R47.... 3,3 k
R48 ... 680
R49 ... 3,3 k
R50 ... 3,3 k
R51.... 10
R52 ... 3,3 k
du final dpasse 6,3 A, ce qui correspond un dpassement du courant de
puissance maximale (5 A).
La construction de ce caisson de
graves actif demande une certaine
R53 ... 1,5 k

R54 ... 3,3 k
R55 ... 680
R56 ... 1 k
R57.... 220
R58 ... 47
R59 ... 0,47 5 W
R60 ... 0,47 5 W
R61.... 1,8 k
R62 ... 470
RV1.... pot. 50 k
RV2.... pot. 50 k
RV3.... trimmer 1 k MO
C1...... 390 pF cramique
C2...... 390 pF cramique
C3...... 100 nF multicouche
C10.... 100 nF multicouche
C11.... 680 pF cramique
C12 ... 680 pF cramique
C18.... 100 pF cramique
C20 ... 0,047 F 63 V polyester
C21.... 0,068 F 63 V polyester
C22 ... 4 700 pF 100 V polyester
C23 ... 0,022 F 63 V polyester
C24.... 0,022 F 63 V polyester
C25 ... 10 F 35 V lectrolytique
C27.... 10 F 35 V lectrolytique
C31.... 100 F 50 V lectrolytique
C37.....3 300 F 50 V lectrolytique
C38 ....3 300 F 50 V lectrolytique
D1...... BAT85
D2...... 1N4148
D3...... 1N4148
D4...... 1N4148
D5...... 1N4007
D6...... 1N4007
dextrit, quil sagisse du montage
de la grande et unique platine (voir
figure 4) ou de lassemblage de lbnisterie dans laquelle vous fixerez
les haut-parleurs ; le panneau arrire
servant de support pour la platine et
de dissipateur pour les darlingtons de
puissance.
ELECTRONIQUE
41
magazine - n 99
D7...... 1N4007
D8...... 1N4007
D9...... 1N4007
D10 ... 1N4007
D11 ... 1N5404
D12 ... 1N5404
D13 ... 1N5404
D14 ... 1N5404
D15 ... 1N4007
ZD1 ... 5,1 V
ZD2 ... 5,1 V
ZD3 ... 15 V
ZD4 ... 15 V
ZD5 ... 9,1 V
LD1.... LED 3 mm rouge
T1 ...... BC547
T2 ...... BC547
T3 ...... BC640
T4 ...... BC640
T5 ...... BC557
T6 ...... BC639
T7 ...... BC547
T8 ...... TIP147
T9 ...... TIP142
IC1..... TL074
IC2..... TL072
IC3..... PIC10F200-EV8077
RY1 .... relais 24 Vdc/5 A 2 contacts
SW1... interrupteur deux voies
SW2... interrupteur deux voies
Divers :
2 supports 2 x 4
1 support 2 x 14
1 barrette mle 4 broches
1 barrette mle 5 broches 90
2 barrettes mles 6 broches 90
6 FAST-ON mles
4 connecteurs RCA femelles
verticaux pour ci
1 porte-fusible pour panneau arrire
1 fusible 2 A
1 interrupteur ON/OFF lumineux
1 prise non polarise pour panneau
arrire
1 transformateur torique 100 VA
2 x 25 V
Sauf spcification contraire, toutes les
rsistances sont des 1/4 W 5 %.
* bnisterie : voir le mois prochain dans
le numro 100 dELM.
Nous ne nous occuperons ce mois-ci

que de la construction de la platine.
Le montage de la platine EV8077
La platine est constitue dun grand circuit imprim simple face, dont la figure
6b donne le dessin lchelle 1.
AUDIO
Figure 6b : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim de la platine ampli pour caisson de graves.
Commencez par insrer et souder les

supports du PIC et des autres circuits
intgrs (vous ne les insrerez qu la fin).
Insrez et soudez ensuite les nombreux
straps, dont font partie les rsistances
0 ohm de la liste des composants (voir
figures 6a et 7). Il ne vous reste qu (!)
monter les nombreux composants, en
commenant par les rsistances. Les
deux de 5 W (sucres) doivent tre
maintenues quelques mm du circuit
afin dviter de brler ce dernier.
Continuez avec les diodes et les zeners

en contrlant lorientation de leurs
bagues laide de ces mmes figures.
Prs des diodes 1N5404, fixez la LED
LD3 (attention la polarit).
Poursuivez avec les condensateurs,
cramiques puis multicouches et enfin
lectrolytiques : attention, respectez
scrupuleusement la polarit de ces
derniers. Montez les transistors sans
les intervertir.
ELECTRONIQUE
42
magazine - n 99
Montez le trimmer et les deux potentiomtres puis le relais.

Montez enfin les connecteurs, en particulier les trois barrettes coudes qui
permettront de cbler la protection
thermique et les deux darlingtons de
puissance monts lextrieur de la
platine et utilisant le panneau arrire
mtallique comme dissipateur. Montez
le connecteur CN2 et les six FAST-ON
mles pour circuit imprim.
AUDIO
Montez les RCA dentre du signal BF.
Si vous souhaitez dupliquer vers lextrieur les LED LD1 et LD2, vous pouvez
utiliser un petit cble dadaptation sur
lequel vous souderez les deux LED
supplmentaires en respectant bien la
polarit indique sur le circuit. Sinon,
court-circuitez les broches 1-2 et 3-4.
Figure 7 : Photo dun des prototypes de la platine ampli pour caisson de graves.
La fixation de la platine
sur le panneau arrire
Une fois tout vrifi plusieurs fois (ni
court-circuit entre pistes ou pastilles
ni soudure froide colle), vous allez
pouvoir fixer la platine au panneau
mtallique au moyen des entretoises.
Vous pouvez maintenant monter les
deux darlingtons de puissance, comme
le montre la figure 6a : ils comportent
une feuille isolante de mica enduite
des deux cts dune fine couche
rgulire de pte au silicone.
Si vous utilisez des darlingtons en botier TO3-P vous devez en plus prvoir
des canons Tflon isolants pour les
deux boulons 3MA de fixation.
proximit de celui de droite, montez
la diode D15 et le transistor T7 de protection thermique et mettez une honnte couche de pte entre la plaque
et ces composants afin dassurer une
bonne dissipation de la chaleur.
Comme le montre la figure 4, montez
sur le panneau arrire, prs de la platine, le transformateur torique et le
porte-fusible. Reliez les fils de couleur
(lire plus haut et voir figure 1) aux FASTON de la platine.
Les essais de tensions et le rglage
Toujours sans insrer les circuits intgrs, procdez un essai des tensions.
Avec un multimtre rgl sur 50 Vcc
fond dchelle, pointe ngative sur
GND et pointe positive sur le cavalier
J2, vrifiez que vous lisez bien +15 V.
Dplacez la pointe positive sur J3, la
tension doit tre cette fois de 15 V.
Il vous reste contrler la tension correspondant R33 et R37.
Pour R33, mettez le positif sur la
cathode de D2 et le ngatif la masse
(AC0 ou GND) ; vous devez lire environ
+24 V. Pour R37, positif sur la broche
2 du support du microcontrleur IC3
(le ngatif reste la masse) ; la tension
doit tre de +5 V.
Mettez alors le circuit hors tension,
attendez quelques minutes que tous
Ne pas oublier dinsrer et de souder les straps (les rsistances 0 ohm en

sont) constitus de chutes de queues de composants. Les contrles prliminaires de tension sont effectuer avant de monter les circuits intgrs dans
leurs supports.
les condensateurs lectrolytiques
soient dchargs et insrez les trois
circuits intgrs dans leurs supports,
repre-dtrompeurs en U dans le
bon sens : vers R15 pour IC1, vers
R20 pour IC2 et vers C8 pour le PIC
IC3. Vous tes prts pour les derniers
contrles et le rglage de ltage final
de puissance.
Mettez linterrupteur SW2 sur ON et
vrifiez que la tension sur la cathode
de D11 et celle sur lanode de D12 sont
respectivement de +35 et 35 V.
Pour le rglage de ltage final de puissance, il est ncessaire de contrler la
tension prsente aux extrmits de la
rsistance R60.
La valeur correcte de la tension doit
tre de 10 mV, si vous lisiez une tension sensiblement diffrente il faudrait
retoucher RV3.
ELECTRONIQUE
43
magazine - n 99
Le mois prochain nous construirons
lbnisterie : vous verrez, rien de
plus simple ni de meilleur march.
En attendant, bonne construction de
la platine.
Comment
Tout le matriel ncessaire pour construire ce caisson de graves bass-reflex
actif EV8077 est disponible chez certains de nos annonceurs.
suivante :
LABORATOIRE &
FRQUENCEMTRE
PROGRAMMABLE
Ce frquencemtre
programmable est en
mesure de soustraire
ou dadditionner une valeur quelconque de MF la
valeur lue. F.max: 50 MHz sur 6 digits. Alim: 12 Vdc.
EN1461..... Kit complet avec botier ....... 128,00

EN1461KM Kit complet version monte.. 179,00
EN1484..... Kit complet avec botier ......... 26,00

EN1484KM Kit complet version monte.... 36,00
FRQUENCEMTRE
ANALOGIQUE
Ce frquencemtre permet de
mesurer des frquences allant
jusqu 100 kHz. La sortie est
connecter sur un multimtre afin
de visualiser la valeur. Alimentation: 12 Vdc.
DEUX GNRATEURS DE SIGNAUX BF
FRQUENCEMTRE 9 CHIFFRES LCD 55 MHZ
Comme nul ne peut exercer

un mtier avec succs sans
disposer dune instrumentation adquate, nous vous
proposons de complter votre
laboratoire en construisant deux appareils essentiels
au montage et la maintenance des dispositifs lectroniques. Il sagit de deux gnrateurs BF, le EN5031
produit des signaux triangulaires et le EN5032, des
signaux sinusodaux. Alimentation: 9 12 Vdc.
Ce frquencemtre numrique utilise un afficheur LCD

intelligent 16 caractres
et il peut lire une frquence
jusqu 55 MHz : il la visualise sur les 9 chiffres de lafficheur, mais il peut aussi
soustraire ou ajouter la valeur de la MF dun rcepteur laide de trois poussoirs seulement.
EN5031..... Kit gnrateur de signaux triangulaires

.................. avec coffret............................ 32,00
EN5032..... Kit gnrateur de signaux sinusodaux
.................. avec coffret............................ 45,00
EN5004..... Kit alimentation de laboratoire
.................. avec coffret............................ 71,00


EN1526..... Kit alimentation du EN1525... 20,00
EN1525KM Version monte avec alim .... 134,00
FRQUENCEMTRE NUMRIQUE
10 HZ 2 GHZ
Sensibilit (Veff.) :
2,5 mV de 10 Hz
1,5 MHz. 3,5 mV de
1,6 MHz 7 MHz. 10
mV de 8 MHz 60 MHz. 5 mV de 70 MHz 800 MHz.
8 mV de 800 MHz 2 GHz. Base de temps slectionnable : 0,1 - 1 - 10 sec. Lecture sur 8 digits. Alimentation
220 VAC.

PRAMPLI DINSTRUMENTATION
400 KHZ 2 GHZ
Impdance dentre et
de sortie : 52 .
Gain : 20 dB env.
100 MHz,
18 dB env. 150 MHz,
16 dB env. 500 MHz,
15 dB env. 1000 MHz,
10 dB env. 2000 MHz. Figure de bruit : < 3 dB.
Alimentation : 9 Vcc (pile non fournie).

VFO PROGRAMMABLE DE 20 MHZ 1,2 GHZ

Ce VFO est un vritable petit metteur
avec une puissance
HF de 10 mW sous
50 . Il possde une
entre modulation
et permet de couvrir la gamme de 20 1 200 MHz
avec 8 modules distincts (EN1235/1 EN1235/8).
Bas sur un PLL, des roues codeuses permettent de
choisir la frquence dsire. Puissance de sortie : 10
mW. Entre : modulation. Alim. : 220 VAC. Gamme de
frquence : 20 1 200 MHz en 8 modules.
EN1234..... Kit complet avec botier

.................. et 1 module au choix ........... 172,20
EN1234KM Kit mont avec botier
.................. et 1 module au choix ........... 241,00
MODULES CMS
Modules CMS
pour le EN1234/K, livrs
monts.
COMELEC 05 / 2006
GNRATEUR SINUS 1KHZ
Il est possible, partir de quelques composants, de raliser un oscillateur BF simple

mais capable de produire un signal frquence fixe trs faible distorsion. Qui plus
est, mme si le montage que nous vous
proposons produit, lorigine, un signal
1 000 Hz, il vous sera toujours possible de faire varier
cette frquence par simple substitution de 3 condensateurs et 2 rsistances. Alimentation: 9 12 Vdc.
EN1235-1.. Module 20 40 MHz.............. 19,70

EN1235-2.. Module 40 85 MHz.............. 19,70
EN1235-3.. Module 70 150 MHz............ 19,70
EN1235-4.. Module 140 250 MHz.......... 19,70
EN1235-5.. Module 245 405 MHz.......... 19,70
EN1235-6.. Module 390 610 MHz.......... 19,70
EN1235-7.. Module 590 830 MHz.......... 19,70
EN1235-8.. Module 800 MHz 1,2 GHz.... 19,70
GNRATEUR BF 10 HZ - 50 KHZ
Dun cot rduit, ce gnrateur BF pourra rendre

bien des services tous les
amateurs qui mettent au
point des amplificateurs, des
pramplificateurs BF ou tous
autres appareils ncessitant un signal BF. Sa plage de
frquence va de 10 Hz jusqu 50 kHz (en 4 gammes).
Les signaux disponibles sont : sinus - triangle - carr. La
tension de sortie est variable entre 0 et 3,5 Vpp.

TESTEUR DE TRANSISTOR
Ce montage didactique
permet de raliser un simple
testeur de transistor. Alimentation : pile de 9 V (non
fournie).

TABLE DE VRIT
LECTRONIQUE
Cette table de vrit lectronique est un testeur de portes logiques, il permet de voir
quel niveau logique apparat en sortie des diffrentes
portes en fonction des niveaux logiques prsents sur
les entes. Alimentation : pile de 9 V (non fournie).
EN5022..... Table de vrit lectronique ... 47,30

TESTEUR POUR
THYRISTOR ET TRIAC
A laide de ce simple montage didactique il est possible de comprendre comment

se comporte un thyristor ou un triac lorsque sur ses
broches lui sont appliqus une tension continue ou
alternative. Alimentation : pile de 9 V (non fournie).

TESTEUR DE CAPACIT
POUR DIODES VARICAPS
Combien de fois avez-vous tent

de connecter un capacimtre
une diode varicap pour connatre
son exacte capacit sans jamais y
arriver ? Si vous voulez connatre
la capacit exacte dune quelconque diode varicap,
vous devez construire cet appareil. Lecture : sur
testeur analogique en A ou galvanomtre. Alimentation : pile de 9 V (non fournie).
IMPDANCEMTRE
RACTANCEMTRE
NUMRIQUE
Cet appareil permet de

connatre la valeur Ohmique
dun diple une certaine
frquence. Les applications sont nombreuses :
impdance dun haut-parleur, dun transformateur
audio, de lentre dun amplificateur audio, dun filtre
Cross-Over, de linductance parasite dune rsistance, la frquence de rsonance dun haut-parleur,
etc.. Gamme de mesure : 1 99,9 k en 4 chelles - Frquences gnres : 17 Hz 100 kHz variable.
Niveau de sortie : 1 Veff. Alimentation : 230 VAC.

INDUCTANCEMTRE NUMRIQUE
DE 0,1 H
A 300 MH
Cet appareil de
classe professionnelle est un
instrument de
mesure de linductance des selfs. Il est quip dun afficheur LCD
dix chiffres et son chelle de mesure stend jusque
300 000 H soit 300 mH. Alimentation : 230 VAC.
EN1576 .... Kit avec botier avec alim..... 64,50

UN SELFMTRE
HF
ou comment mesurer la
valeur dune bobine haute
frquence. En connectant
une self HF quelconque,
bobine sur air ou avec support et noyau, aux bornes
dentre de ce montage, on pourra prlever, sur sa
prise de sortie, un signal HF fonction de la valeur de la
self. En appliquant ce signal lentre dun frquencemtre numrique, on pourra lire la frquence produite.
Connaissant cette frquence, il est immdiatement
possible de calculer la valeur de la self en H ou en
mH. Ce petit selfmtre HF nutilise quun seul circuit
intgr A720 et quelques composants priphriques.

EN1522KM Kit complet version monte... 49,00
CAPACIMTRE
DIGITAL AVEC
AUTOZRO
Cet appareil permet

la mesure de tous
les condensateurs compris entre 0,1 pF et 200
F. Un bouton poussoir permet de compenser
automatiquement les capacits parasites.
6 gammes sont slectionnable par lintermdiaire
dun commutateur prsent en face avant.
Un afficheur de 4 digits permet la lecture de la
valeur. Spcifications techniques :
Alimentation : 230 V / 50 Hz. - Etendue de mesure :
0,1 pF 200 F. Gammes de mesure : 0,1 pF / 200
pF - 1 pF / 2 000 pF - 0,01 nF / 20 nF - 0,1 nF / 200
nF - 0,001 F / 2 F - 0,1 F / 200 F. - Autozro :
oui. Affichage : 5 digits.

CAPACIMTRE POUR
MULTIMTRE
Ce capacimtre pour multimtre, la fois trs prcis, simple

construire et conomique
vous permettra deffectuer toutes les mesures de capacit,
partir de quelques picofarads,
avec une prcision dpendant
essentiellement du multimtre (analogique ou numrique), que vous utiliserez comme unit de lecture.
Alimentation: 9 Vdc
UN GNRATEUR
DE FIGURES
DE LISSAJOUS
Quand le physicien franais Jules

Antoine LISSAJOUS (1822-1880)
fabrique un appareil mcanique,
constitu de deux diapasons et
de deux miroirs, grce auquel
il russit rendre visible la composition gomtrique
de deux mouvements harmoniques de frquences
identiques ou diffrentes, il ne pensait certainement
pas que son nom serait indissolublement li un
instrument de mesure, nexistant pas alors, que nous
connaissons aujourdhui sous le nom doscilloscope.

UN CONVERTISSEUR DE 20
200 MHZ POUR
OSCILLOSCOPE
Si vous possdez un oscilloscope ordinaire avec
bande passante de 20 MHz, il ne pourra jamais
visualiser des signaux de frquences suprieures.
Ralisez cet accessoire simple et conomique (le
convertisseur EN1633) et vous pourrez visualiser
nimporte quel signal HF jusqu environ 100 MHz
et mme au-del. Tension dalimentation 230 VAC Frquence maximale entre : 500 MHz - Amplitude
max signal entre : 500 mV .
EN1633..... Kit complet avec son coffret .. 56,00

UN SISMOGRAPHE AVEC
DTECTEUR PENDULAIRE ET
INTERFACE PC
Pour visualiser sur lcran de votre ordinateur les

sismogrammes dun tremblement de terre vous
navez besoin que dun dtecteur pendulaire, de son
alimentation et dune interface PC avec son logiciel
appropri. Cest dire que cet lappareil est simple et
conomique.
EN1358D... Dtecteur pendulaire .......... 145,00

EN1359..... Alimentation 24 volts ............ 54,00
EN1500..... Interface avec botier .........................
.................. + CDROM Sismogest............ 130,00
SISMOGRAPHE
Traduction des mouvements des

plaques tectoniques en perptuel
mouvement, lactivit sismique de
la plante peut se mesurer partir
de ce sismographe numrique. Sa
sensibilit trs leve, donne par
un balancier pendulaire vertical,
lui permet denregistrer chaque secousse. Les tracs
du sismographe rvlent une activit permanente
insouponne quil est trs intressant de dcouvrir.
Alimentation : 230 V. Sensibilit de dtection : faible
intensit jusqu 200 km, moyenne intensit jusqu
900 km, forte intensit jusqu 6 000 km. Imprimante :
thermique. Balancier : vertical. Afficheur : 4 digits.
EN1358..... Kit complet avec boitier et une

.................. imprimante thermique ......... 655,40
UN TEMPORISATEUR DOUBLE
DIFFRENTIEL POUR PRODUIRE
DES VAGUES (OU DU COURANT)
DANS UN AQUARIUM
TESTEUR DE POLARIT DUN

HAUT-PARLEUR
Le contrleur que nous vous

prsentons NE mesure PAS la capa
cit en F dun condensateur
lectrolytique, mais il contrle
seulement sa RES (en anglais ERS :
Equivalent Serie Resistance).
Grce cette mesure, on peut tablir lefficacit restante dun condensateur lectrolytique ou
savoir sil est ce point vtuste quil vaut mieux le
jeter plutt que de le monter ! Alimentation: 9 Vdc
Si vous avez la passion des

aquariums vous savez quun
petit accessoire comme un
temporisateur pour engendrer des vagues (surtout
sil est double) peut devenir
horriblement coteux au seul
et unique motif quil est en vente dans un magasin
daquariophilie ou dans une grande surface de
jardinerie au rayon des poissons ! Nous allons vous
montrer qu trs bas prix, avec quelques neurones
et des coups de fer ( souder), on peut raliser
un temporisateur rglable dune seconde cinq
minutes (et qui plus est double diffrentiel : alimentant deux pompes disposes en sens inverses),
utilisable pour la production de divers mouvements
deau dans un aquarium. Alimentation: 230 Vac.

EN1518..... Kit complet avec botier ...... 30,00

EN1518KM Kit complet version monte . 45,00
EN1602..... Kit complet & botier.............. 35,00

EN1274..... Kit complet avec botier.......... 43,00

Pour connecter en phase les hautparleurs dune chane stro, il est

ncessaire de connatre la polarit
des entres. Ce kit vous permettra de
distinguer, avec une extrme facilit,
le ple positif et le ple ngatif dun
quelconque haut-parleur ou dune enceinte acoustique.
Alimentation : Pile de 9 V (non fournie).

RESMTRE
COMPTEUR GEIGER
PUISSANT ET PERFORMANT
Cet appareil va vous permettre de

mesurer le taux de radioactivit
prsent dans lair, les aliments, leau,
etc. Gamme de mesure: de 0.001
0.35 mR/h. Le kit est livr complet
avec son botier srigraphi. Alimentation par pile de 9 V.
EN1407 ......Kit compteur Geiger .... 130,80

EN1407KM .Version monte ........... 182,00
ANALYSEUR POUR
LE SECTEUR 220 V
Ce montage vous permettra
non seulement de mesurer le cos-phi (cest--dire le
dphasage produit par des charges inductives) mais
il vous indiquera aussi, sur un afficheur LCD, combien
dampres et combien de watts consomme la charge
connecte au rseau EDF.Cet instrument peut mesurer
une puissance maximale de 2 kW.
EN1485 ......Kit avec botier............ 123,00

EN1485KM .Kit version monte ...... 172,00
UN COMPTEUR-DCOMPTEUR
NUMRIQUE LCD
Il sagit dun Up/Down

Counter (cest--dire
dun compteur avant/
arrire ou compteur/
dcompteur) programmable qui trouvera son
utilit dans le labo de lamateur lectronicien (pour
des exprimentations diverses et varies) ou dans la
petite industrie comme compteur de pices de petite
et moyenne sries (maximum 9 999). Vous pouvez le
raliser en vous passant pour une fois de microcontrleur et en nutilisant que des composants discrets.
Alimentation : 230 Vac. Une sortie sonore (buzzer) et
un relais.
EN1634 ......Kit avec coffret ............. 97,50

GNRATEUR
DE MIRE
POUR TV ET PC
Ce gnrateur de mire
permet de tester tous les postes TV mais aussi les
moniteurs pour PC. Il possde 3 modes de fonctionnement : CCIR625, VGA 640*480, VGA 1024*768. La
sortie peut-tre de la vido composite ou du RGB. Une
prise PERITEL permet de connecter la TV tandis quune
prise VGA 15 points permet de connecter un moniteur.
Spcifications techniques : Alimentation : 230 V /
50 Hz. Type de signal : CCIR625 - VGA 640*480 - VGA
1024*768. Type de sortie : RGB - Vido composite.
Connecteur de sortie : PERITEL - VGA 15 points.
EN1351....... Kit complet avec botier .147,00

UN GNRATEUR
DE MIRES
PROFESSIONNEL
Ce gnrateur de mire de grande qualit deviendra
rapidement indispensable dans le labo de tout lectronicien sintressant la tlvision ; il fournit en effet
des signaux TV aux standards PAL-SECAM-NTSC et
utilise comme modulateur un minuscule circuit intgr
CMS capable de fournir un signal de sortie en VHFUHF. Ce gnrateur peut tre utilis aussi pour transfrer partir dun ordinateur des images visualiser
sur tlviseur. Le kit complet est constitu de la platine
de base (EN1630), de la platine affichage (EN1630B)
de la platine modulateur (EN1632KM), de la carte CPU
(EN1631KM) et du coffret
EN1630 ......Kit carte mre.............. 142,00

EN1630B ....Kit carte affichage.......... 39,00
EN1631KM .Carte CPU monte ....... 170,,00
EN1632KM .Carte modul. monte ...... 19,00
MO1630......Coffret usin ................. 54,,00
MESUREUR DE
POLLUTION HF
ou comment mesurer la
pollution lectromagntique. Cet appareil mesure
lintensit des champs lectromagntiques HF, rayonns par les metteurs FM,
les relais de tlvision et autres relais tlphoniques.
Gamme de mesure: de 1MHz 3 GHz. Rsolution: 0.1
V/m. Alimentation :9V
EN1435 ......Kit avec botier............. 110,00

EN1435K ....Kit version monte ....... 155,00
MESUREUR DE CHAMPS
LECTROMAGNTIQUES
Cet appareil va vous permettre de mesurer les champs lectromagntiques BF

des faisceaux hertziens, des metteurs
radios ou TV, des lignes lctriques
haute tension ou encore des appareils
lectromnagers. Gamme de mesure:
de 0 200 T (microtesla). Le kit est
livr complet avec son botier srigraphi. Alimentation par pile de 9 V.
EN1310 ......Kit champs-mtre .......... 72,00

TM1310......Bobine pour talonnage ... 9,00
EN1310KM .Version mont ............. 107,00
TESTEUR POUR
LE CONTRLE
DES BOBINAGES
Permet de dceler des

spires en court-circuit sur divers types de bobinages
comme transformateurs dalimentation, bobinages de
moteurs, selfs pour filtres Hi-Fi.
EN1397 ......Kit complet avec botier.. 22,50

EN1397KM .Kit version monte ........ 33,00
ANALYSEUR DE
SPECTRE POUR
OSCILLOSCOPE
Ce kit vous permet de transformer votre oscilloscope en

un analyseur de spectre performant. Vous pourrez visualiser nimporte quel signal
HF, entre 0 et 310 MHz environ. Avec le pont rflectomtrique EN1429 et un gnrateur de bruit, vous pourrez faire de nombreuses autres mesures. Le kit est
livr avec son botier et lalimentation (230 Vac).
EN1431 ......Kit & botier & alim ...... 136,00

TESTEUR DE MOSPOWER
MOSFET - IGBT
Dune utilisation trs simple, ce

testeur universel permet de connatre
ltat dun MOSPOWER - MOSFET IGBT. Livr avec sondes de tests.

SONDE LOGIQUE TTL

ET CMOS
Cette sonde vous rendra les

plus grands services pour
dpanner ou laborer des
cartes lectroniques contenant des circuits logiques CMOS ou TTL. Alim 9 Vdc.

TRANSISTOR
PIN-OUT CHECKER
Ce kit va vous permettre de

reprer les broches E, B, C
dun transistor et de savoir
si cest un NPN ou un PNP.
Si celui-ci est dfectueux
vous lirez sur lafficheur
bAd. Alimentation : pile de 9 V (non fournie).
EN1421 ......Kit complet vec botier ... 57,00
TESTEUR DE FET
Cet appareil permet de vrifier

si le FET que vous possdez est
efficace, dfectueux ou grill.
UN DTECTEUR
DE FUITES SHF POUR FOURS
MICROONDES
Avec ce dtecteur de fuite dondes

SHF pour four micro-ondes nous
compltons la srie de nos instruments de dtection destins
contrler la qualit des conditions
environnementales de notre existence, comme les
dtecteurs de fuite de gaz, de champs magntiques et
HF, les compteurs Geiger, etc

DTECTEUR DE GAZ
ANESTHSIANT
Les vols nocturnes dappartement

sont en perptuelle augmentation.
Les voleurs utilisent des gaz anesthsiants afin de neutraliser les
habitants pendant leur sommeil. Pour se dfendre contre cette mthode, il existe un systme dalarme installer dans les chambres coucher capable de dtecter la
prsence de tels gaz et dactiver une petite sirne.
ET366.........Kit complet avec botier.. 59,00

ET366KM....Kit version monte ........ 92,00
DCIBELMTRE
A laide de ce kit vous allez pouvoir mesurer le niveau sonore ambiant. Gamme
couverte : 30 dB 120 dB. Indication :
par 20 LED. Alimentation : 9 V (pile non
fournie).

EN1485 ......Kit version monte ........ 77,00
ALTIMTRE DE 0 1 999 MTRES

Avec ce kit vous pourrez mesurer la hauteur dun immeuble,
dun pylne ou dune montagne jusqu une hauteur
maximale de 1 999 m.

LAUDIO-METRE
OU LABO BF
INTGR
Tout amateur clair qui se

lance dans la ralisation
dun montage BF saperoit tout de suite que, pour
effectuer les mesures requises, il devrait disposer
dune nombreuse instrumentation trs coteusequil
na pas, bien sr, puisquil nest pas un professionnel
! Pour sortir de cette impasse, nous vous proposons
de construire un instrument de mesure simple mais
universel, ddi aux basses frquences (BF), donc
laudio et contenant, dans un seul et unique botier :
un gnrateur BF, un frquencemtre numrique et un
voltmtre lectronique mesurant les tensions, mme
en dB. Alimentation 230 Vac.
EN1600K...Kit complet + botier ...... 212,00

GNRATEUR DE
BRUIT BF
Coupl un analyseur de
spectre, ce gnrateur
permet le rglage de
filtre BF dans beaucoup de domaine : rglage dun
galiseur, vrification du rendement dune enceinte
acoustique etc. - Couverture en frquence : 1 Hz
100kHz. Filtre commutable : 3 dB / octave env. Niveau
de sortie : 0 4 Veff. env. Alimentation : 12 Vcc.

UN GNRATEUR BF
BALAYAGE
Afin de visualiser sur lcran

dun oscilloscope la bande
passante complte dun amplificateur Hi-Fi ou dun
pramplificateur ou encore la courbe de rponse dun
filtre BF ou dun contrle de tonalit, etc., vous avez
besoin dun bon sweep generator (ou gnrateur
balayage) comme celui que nous vous proposons ici
de construire.

ENCAB3 ......Jeu de 3 cbles BNC/C.... 18,00
UN MESUREUR DE
PRISE DE TERRE
Pour vrifier si la prise de

terre dune installation lectrique est dans les normes
et surtout si elle est efficace,
il faut la mesurer et, pour ce faire, on doit disposer
dun instrument de mesure appel Mesureur de Terre
ou Ground-Meter. Le kit est livr avec son botier et le
galvanomtre. Alimentation par pile de 9 V.

DTECTEUR
DE TLPHONES
PORTABLES
Ce dtecteur vous apprend, en faisant

sonner un buzzer ou en allumant une
LED, quun tlphone portable, dans
un rayon de 30 mtres, appelle ou
est appel. Ce prcieux appareil trouvera
son utilit dans les hpitaux (o les missions dun
portable peuvent gravement perturber les appareils de
surveillance vitale), chez les mdecins, dans les stations
service, les cinmas et, plus gnralement, dans tous
les services privs ou publics o se trouvent des dispositifs ou des personnes sensibles aux perturbations
radiolectriques. On peut, grce ce dtecteur, vrifier
que le panneau affichant Portables interdits ou Eteignez vos portables est bien respect.
EN1523 ...... Kit complet + botier .... 35,00

DTECTEUR DE FILS SECTEUR

Cet astucieux outil vous vitera
de planter un clou dans les fils
dune installation lectrique.
EN1433 ......Kit complet + botier ...... 13,55

UN DTECTEUR DE MICROS
ESPIONS
Voici un rcepteur large bande, trs

sensible, pouvant dtecter les rayonnements radiolectriques du mgahertz au
gigahertz. Sil est intressant pour localiser des metteurs dans les gammes
CB ou UHF, il est tout particulirement
utile pour dsinfester les bureaux ou la
maison en cas de doute sur la prsence
de micros espions. Alimentation: 9 Vdc.
ET370.........Kit complet avec botier.. 37,00

ET370KM....Kit version monte ........ 56,00
GNRATEUR DE BRUIT
1MHZ 2 GHZ
Alimentation : 220 VAC.
Signal de sortie : 70 dBV.

Frquence max. : 2 GHZ.
Linarit : +/- 1 dB. Frquence
de modulation : 190 Hz env.
ANMOMTRE
PROGRAMMABLE
SIMPLE
Cet anmomtre peut tre

programm pour exciter
un relais ou un buzzer
afin que vous soyez averti
quand la vitesse du vent
dpasse une valeur de
seuil critique pour la survie de vos accessoires domestiques. En effet, le relais de sortie peut alors dclencher une sirne ou mme (moyennant lajout dun
relais plus puissant) actionner le moteur de relevage
ou denroulement des stores, parasol, etc.
EN1606 ......Kit complet avec capteur 89,50

SE1.20........Capteur de vent seul....... 41,00
INDUCTANCEMTRE
10 H 10 MH
laide de ce simple inductancemtre,

vous pourrez mesurer des selfs comprises entre 10 H et 10 mH. La lecture de
la valeur se fera sur un multimtre analogique ou numrique (non fourni).

CD 908 - 13720 BELCODENE Tl. : 04.42.70.63.90
w w w. c o m e l e c . f r
Fax : 04.42.70.63.95
Rglement la commande par chque, mandat ou CB. Frais de port en France moins de 5 Kg 8,40 / CEE moins de 5 Kg 15,00 .
Port autres pays sur devis. Catalogue gnral de kits contre ( cinq timbres 0,54 ) ou tlchargeable gratuitement sur notre site.
MESURES DIVERSES
MEDICAL
ET631-1
Apprenons
couter notre cur
avec la Heart Rate Variability
Premire partie : la thorie de la HRV
La Heart Rate Variability (HRV) est une mthode permettant de mesurer
et danalyser la variabilit de la frquence cardiaque (ou nombre de
battements par minute), laquelle est dune extrme importance pour de
nombreux domaines dapplication comme la cardiologie bien sr mais
aussi la psychophysiologie, la psychologie et la psychothrapie, la mdecine
holiste et celle du sport. Nous allons approfondir dans ce long article en
trois parties notre connaissance de la HRV et nous raliserons un appareil
simple capable de dtecter et denregistrer sur SD-Card la dure exacte
scoulant entre un battement et le suivant. Ensuite, un logiciel analysera
les donnes et fournira dimportantes informations sur notre tat psychophysiologique. Cette premire partie est consacre ltude thorique des
battements du cur ; la deuxime le sera la ralisation pratique dudit
appareil et la troisime son logiciel.
oici donc un sujet trs intressant rassemblant

la mdecine, la sant et llectronique : la Heart
Rate Variability (HRV), une technique de mesure et
danalyse de la variabilit de la frquence cardiaque avec
des implications en cardiologie, psychophysiologie, psychologie, psychothrapie, mdecine holiste et mdecine sportive. Cette premire partie de larticle approfondit laspect
ELECTRONIQUE
scientifique de cette technique et cest seulement dans la

deuxime que nous construirons un enregistreur cardiaque
capable de dtecter et denregistrer les paramtres cardiaques ncessaires pour effectuer des diagnostics mdicaux.
Nous utiliserons pour cela un logiciel spcifique pouvant
fournir des informations importantes sur notre sant et
notre tat psychophysiologique.
46
magazine - n 99
MEDICAL
Figure 1 : Enregistrements de frquences cardiaques.
Frquence cardiaque enregistre douze heures avant un arrt cardiaque.
Frquence cardiaque prcdant de neuf jours une mort cardiaque.
Frquence cardiaque dun cur sain.
Contrairement dautres appareils

de mesure utilisant des capteurs particuliers et sophistiqus, le ntre se
contente dun conomique faisceau
thoracique metteur, employ habituellement avec les cardiofrquencemtres pour fitness et dun appareil
portatif sans fil avec enregistrement
des donnes sur SD-Card.
Avec notre appareil, il est possible denregistrer les donnes bref intervalle
(quelques minutes) mais aussi grand
intervalle (la journe). Les informations
enregistres sur SD-Card peuvent tre
ensuite transfres sur PC o des programmes plus ou moins complexes (ou
spcifiques pour un certain type danalyse) effectuent lanalyse des donnes.
Le format utilis est un simple fichier
avec extension txt.
Le fichier peut tre envoy par Internet

un laboratoire ou un spcialiste
pour analyse et interprtation diagnostique.
Introduction la Heart Rate

Variability (HRV)
Nous avons pris lhabitude de considrer un cur ayant un rythme rgulier
comme sain et efficace ; au contraire
nous pensons quun cur a quelque
problme, plus ou moins grave, quand
son rythme nest pas rgulier, en
dautres termes quand il prsente la
fameuse arythmie. Ce nest pas faux,
mais seul un cardiologue pourra tablir
si cest bien une arythmie et si elle est
sans importance ou sil faut la traiter
avec une thrapie adquate.
ELECTRONIQUE
47
magazine - n 99
Nous devons toutefois prendre en

compte le fait que larythmie en question est faite de variations macroscopiques du rythme cardiaque. En
prsence dun pisode arythmique,
le temps qui scoule entre une contraction cardiaque et lautre varie de
manire sensible par rapport au temps
prcdent et au suivant.
Larythmie nest donc pas le phnomne que nous appelons variabilit
du battement cardiaque. La variabilit
du battement cardiaque se rfre des
diffrences trs petites entre un battement et lautre, mais leur existence est
extrmement importante. Un cur sain
et efficace aura des battements toujours diffrents et ils seront dautant
plus diffrents que le cur est plus
sain et plus fonctionnel.
MEDICAL
Figure 2a : Si une srie temporelle a une frquence cardiaque dexactement un battement par seconde, le spectre
correspondant est constitu dun unique pic situ la
frquence de 1 Hz.
Expliquons-nous mieux : mme au

repos et avec des frquences moyennes constantes dans le temps (par
exemple 70 b/m), les temps sparant
les battements cardiaques seront
toujours diffrents lun de lautre. Et
il est bon que cette variabilit soit
importante. Les facteurs influant sur
la variabilit de la frquence cardiaque sont :
Lge : cependant, avec lge, la
variabilit du battement cardiaque
se rduit progressivement.
Le niveau de la frquence cardiaque en b/m : la variabilit diminue
rapidement avec laugmentation des
battements par minute.
Les erreurs de comportement : drogue, tabac, excs de caf ou dalcool,
sommeil insuffisant, stress, fatigue
excessive, rduisent la variabilit du
battement cardiaque.
La gntique : nous pouvons natre
avec une variabilit plus ou moins
forte.
La sdentarit : nous bougeons peu
et quand nous le faisons cest en
voiture.
Ltat de sant : diverses pathologies
sont recherches aussi au moyen de
la variabilit de la frquence cardiaque.
Le chaos, les fractales

et le cur
La dcouverte du chaos dterministe
en physique a produit une vritable
rvolution : ces modles sont si prdictifs dans certains secteurs de le
physique quon a pens les appliquer
aux phnomnes biologiques (comme
une mtaphore, en quelque sorte) et
mme au comportement et lesprit
humains.
Figure 2b : Lanalyse spectrale de la frquence cardiaque

normale donne un spectre des plus larges rappelant une
situation chaotique.
Tout coup, dans lobservation du

monde, les ressemblances deviennent
plus importantes que les diffrences.
Le chaos est plus fondamental que lordre. Il est la situation la plus commune
dans la nature, lordre tant relativement rare et pouvant tre dtruit par
la plus petite perturbation.
La nature utilise le chaos comme
partie intgrante de son programme
dvolution pour rsoudre le problme
consistant adapter les formes de vie
pour leur survivance dans un environnement en perptuelle transformation,
complexe et apparemment chaotique :
chaque schma dterministe serait
destin lchec.
Par consquent la nature choisit de
combattre le chaos par le chaos, en
engendrant une multitude de formes
de vie travers des mutations alatoires.
En 1900, le physiologiste franais
Charles Richet soutenait que linstabilit est la condition ncessaire de la
stabilit de lorganisme. En dautres
termes, le chaos est maladie selon la
conception asclpiade*, mais cest
une forme de sant dynamique pour
la conception hygique*.
Parmi les types, en nombre infini, de
flocons de neige, il nexiste aucun
moyen dtre un flocon de neige salubre ou correct. La mer nest pas
malade quand la tempte fait rage et
soulve des montagnes deau. Dans le
rapport entre la maladie et la sant,
le modle dquilibre sain ne consiste
pas rester plant sur la terre mais
marcher sur une corde raide en funambules cherchant continment adapter et corriger ses propres fonctions
psychophysiologiques.
ELECTRONIQUE
48
magazine - n 99
La thorie du chaos suggre que lon

ne peut pas toujours prvoir les effets
long terme de nos actions et quil
est par consquent prfrable dtre
ouvert et flexible.
De mme que la nature survit grce
la biodiversit, il est fondamental
pour lhomme dentretenir une grande
varit dides et dapproches ; quand
on ferme une voie, la nature en a bien
dautres parmi lesquelles choisir. Cest
l la philosophie que lon devrait enseigner partout et tous : une spcialisation excessive est un ferment de mort !
Jusquen 1980 les spcialistes dans
divers domaines taient convaincus
que les systmes biologiques navaient
quune seule solution : tendre vers un
tat dquilibre et, par consquent,
la prsence de fluctuations dsordonnes, imprvisibles et chaotique
tait attribue des causes externes
ou pathologiques, exceptionnelles,
normalement absentes ; en mdecine,
par exemple , on supposait des erreurs
dans la rcession du nombre de cas de
maladie, crises dpilepsie, arythmie
cardiaque et ainsi de suite.
On commena alors, dans les annes
qui suivirent, envisager que de telles
variations chaotiques puissent tre
inhrentes aux systmes, cest--dire
inclues dans les modles thoriques
dterministes qui dcrivent lvolution
de ces systmes. Ce nouveau mode
de pense a port des fruits inesprs, en particulier dans les sciences
mdicales.
Beaucoup de chercheurs sont persuads que le chaos procure au corps
humain une flexibilit (une souplesse)
qui lui permet de rpondre diverses
stimulations.
MEDICAL
On considre par exemple les proprits lectrophysiologiques du cur ; on
le sait, la fonction physiologique du
cur est de pomper le sang pour lenvoyer dans tout le corps. Afin que cela
se produise, une excitation lectrique,
dont lorigine est situe dans des zones
spcialises du muscle cardiaque, se
diffuse dans tout le myocarde, activant
ainsi la contraction musculaire.
Dans le champ de la physiologie
cardiaque, on a rcemment introduit
des techniques danalyse spectrale et
cest seulement partir de 1990 que
la dynamique non linaire et la thorie
du chaos ont t reconnues comme
extrmement prometteuses et mises
en uvre en recherche fondamentale
cardiologique.
Il tait temps pour les mdecins de
sveiller de leur torpeur et de commencer se servir des sciences physico-mathmatiques. Ce qui est normal
pour le rythme cardiaque, cest dtre
chaotique et non la fibrillation. Cette
affirmation prend son appui thorique
sur le fait que le systme dengendrement du rythme cardiaque est form
dun oscillateur priodique contrl
par une multiplicit de mcanismes
non linaires (hormones, systmes
sympathique et parasympathique).
On a compar, par exemple, les spectres de frquences dlectrocardiogrammes de sujets sains et de sujets
prsentant une cardiopathie (malades
du cur). Eh bien on a observ que
les ECG (ElectroCardioGrammes) des
premiers prsentaient des irrgularits sur une chelle allant de quelques secondes quelques jours ; les
malades en revanche prsentaient
un spectre beaucoup plus plat. En
approfondissant on a remarqu que
des personnes trs malades ont des
battements cardiaques trs rguliers
avant leur dcs !
En effet, le rythme cardiaque doit
sadapter lactivit de lorganisme
(respiration, activit mentale, etc.).
Cet ajustement produit un rythme
irrgulier. Dans certaines maladies,
le cur perd la capacit quil avait de
sadapter lactivit de lorganisme
et donc son rythme est extrmement
priodique ; dans le stress ce phnomne saccentue.
Comme le montre la Figure 1, la frquence cardiaque peut tre visualise
sous la forme de graphes en srie temporelle ( gauche), en spectres de Fourier (au centre) et en reprsentations
dans lespace des phases ( droite).
Figure 3 : La reprsentation dans lespace des phases peut tre ralise en

utilisant la mthode des delay maps
Une frquence enregistre douze

heures avant un arrt cardiaque
(en haut) est presque constante : le
spectre est plat et la trajectoire dans
lespace des phases fait penser un
attracteur point fixe. Une frquence
prcdant de neuf jours une mort cardiaque imprvue (au centre) est assez
priodique : dans le spectre se trouve
un seul pic et dans la reprsentation
dans lespace des phases on a une
trajectoire cycle limite.
coronarien, dont linterruption peut causer linfarctus du myocarde. En outre, un

enchevtrement fractal de fibres de tissu
conjonctif lintrieur du cur lie les
valves mitrales et tricuspides au muscle
sous-jacent ; si ces tissus se rompaient,
un important reflux de sang des ventricules vers les oreillettes se produirait,
suivi dune insuffisance cardiaque. Enfin,
cette architecture alatoire est vidente
aussi dans les ramifications de certains
muscles cardiaques.
La frquence dun cur sain (en bas)

apparat erratique : elle a un spectre
et une trajectoire de type attracteur
trange.
Si on coute le cur avec un stthoscope ou si on prend le pouls, le rythme

cardiaque semble rgulier ; pour un
individu au repos, lintensit et la frquence des pulsations semblent plutt
constantes et, pour cette raison, les
cardiologues dcrivent dordinaire la
frquence cardiaque normale comme
rythme sinusal normal.
Cette rvolution scientifique nous fournit une leon de toute premire importance : ce ne sont pas ncessairement
des lois simples qui sous-tendent les
comportements simples.
Le cur, centre fonctionnel de lappareil circulatoire, est un muscle stri
involontaire ayant les dimensions
dune grosse pomme et pompant
cinq litres de sang la minute. Dans
le cur, les structures fractales ont
un rle vital dans la mcanique de la
contraction et dans la condition de la
stimulation lectrique excitatrice, par
exemple, un rseau fractal dartres
et veines coronaires transporte le sang
depuis et vers le cur.
Des tudes rcentes se sont servi de
la gomtrie fractale pour expliquer
certaines anomalies du flux sanguin
ELECTRONIQUE
49
magazine - n 99
Une analyse plus attentive rvle que

les individus sains ont des frquences
cardiaques variant considrablement
mme au repos ; chez de jeunes adultes sains, la frquence cardiaque, que
est en moyenne de 60 battements par
minute, peut varier de 20 battements
par minute en quelques secondes ; en
une journe, la frquence cardiaque
peut passer de 40 180 battements
par minute.
Pendant au moins un demi sicle,
les mdecins ont interprt les
fluctuations de la frquence cardiaque en termes dhomostasie
(soit le maintien interne dun tat
MEDICAL
Figure 4 : Les diverses bandes de frquences de la physiologie humaine.
Si une srie temporelle a une frquence

cardiaque dexactement un battement
par seconde, le spectre correspondant
est constitu dun unique pic situ la
frquence de 1 Hz (Figure 2a).
Dautre part, une srie temporelle de
battements cardiaques chaotiques
devrait engendrer un spectre constitu de pics hauts et dautres pics pas
mieux connots ; en ralit, lanalyse
spectrale de la frquence cardiaque
normale donne un spectre des plus
larges rappelant une situation chaotique (Figure 2b).
VLF (Very Low Frequency) : frquences comprises entre 0.01 et 0.04 Hz. La
bande VLF est due en partie lactivit du systme nerveux sympathique et
elle est influence par les proccupations et le stress.
LF (Low Frequency) : frquences comprises entre 0.04 et 0.15 Hz. La bande LF
est considre comme due principalement lactivit du systme nerveux sympathique et lactivit de rgulation des barocepteurs (ou barorcepteurs).
HF (High Frequency) : frquences comprises entre 0.15 et 0.4 Hz. La bande
HF est considre comme lexpression de lactivit du systme nerveux parasympathique. Cette bande de frquences subit une importante influence de
la part du rythme et de la profondeur de la respiration.
stable, en dpit des variations de
lenvironnement extrieur). Les systmes physiologiques se comportent
de faon rduire la variabilit et
maintenir constantes les fonctions
internes. Selon cette thorie, toute
variabilit physiologique, frquence
cardiaque comprise, devrait revenir
son tat stationnaire aprs avoir
t perturbe.
Le principe de lhomostasie suggre
que les variations de la frquence
cardiaque sont simplement des
rponses transitoires un environnement oscillant ; on pourrait imaginer
quavec la maladie ou le vieillissement lorganisme perde sa capacit
de maintenir une frquence cardiaque constante au repos et que par
consquent la variabilit augmente.
Mais les choses se prsentent diffremment pour qui mesure scrupuleusement les intervalles normaux
entre les battements cardiaques et
les enregistre pendant toute la journe : la srie temporelle ainsi obtenue
semble irrgulire et, premire vue,
compltement alatoire.
Pourtant, si on examine le graphe
diffrentes chelles temporelles, certaines caractristiques apparaissent :
si on focalise sur la srie temporelle
de quelques heures, on rencontre
des fluctuations rapides, dont les

excursions et la squence semblent
proches de celles trouves dans des
sries temporelles plus longues ;
des chelles temporelles encore plus
restreintes (quelques minutes), il est
possible dobserver des fluctuations
encore plus rapides, toujours assez
semblables au droulement initial.
En conclusion, les fluctuations entre
battements contigus dans des chelles temporelles diffrentes apparaissent semblables entre elles, exactement comme les ramifications dune
fractale gomtrique et ce rsultat
suggre quun mcanisme de contrle
de la frquence cardiaque puisse tre
intrinsquement chaotique .
En dautres termes la frquence peut
osciller considrablement, mme en
absence de stimulations extrieures,
au lieu de revenir un tat stationnaire homostatique.
Une mthode pour tablir si les variations dans la frquence cardiaque sont
chaotiques ou priodiques consiste
calculer le spectre de Fourier de la
srie temporelle.
Le spectre de Fourier dune forme
donde quelconque (comme une srie
temporelle) rvle la prsence de composantes priodiques .
ELECTRONIQUE
50
magazine - n 99
Un autre outil danalyse des dynamiques des systmes complexes non

linaires est la reprsentation dans
lespace des phases ou espacement
des tats : cette technique suit les
valeurs des variables indpendantes
se modifiant dans le temps. Le grand
nombre de variables indpendantes
prsentes dans beaucoup de systmes
complexes les rend inidentifiables et
immesurables immdiatement ; pour
de tels systmes, la reprsentation
dans lespace des phases peut tre
ralise en utilisant la mthode des
delay maps (Figure 3).
Labscisse de chaque point correspond
la valeur dune variable un instant
donn, lordonne cre la valeur de
cette variable aprs un retard constant ; la srie de ces points forme une
courbe ou trajectoire dcrivant lvolution du systme. Pour identifier le type
de systme dynamique, chaotique ou
priodique, on dtermine les trajectoires pour diffrentes conditions initiales
et on cre ensuite un attracteur, une
rgion de lespace des phases qui
attire les trajectoires. Le type dattracteur le plus simple est point fixe : il
dcrit un systme voluant toujours
vers le mme tat ; dans lespace des
phases voisines de lattracteur point
fixe, toutes les trajectoires convergent
vers ce mme point.
Une forme plus complique dattracteur
consiste en un cycle limite, correspondant un systme voluant vers un
tat priodique ; dans lespace des
phases voisines de ce cycle limite, les
trajectoires suivent un parcours rgulier
pouvant tre circulaire ou elliptique.
Dautres attracteurs dfinis comme
tranges, dcrivent des systmes
qui ne sont ni statiques ni priodiques ; dans lespace des phases
voisines de cet attracteur, deux trajectoires prsentant des conditions
initiales identiques et qui divergent
ensuite rapidement et sur de longues
MEDICAL
distances temporelles deviennent trs
diffrentes : un systme de ce type est
dit chaotique. De nombreuses tudes
ont analys la reprsentation dans
lespace des phases pour le battement cardiaque normal : les rsultats
montrent un comportement plus semblable un attracteur trange qu un
attracteur priodique, caractristique
dun processus rellement rgulier.
Ces observations concordent avec les
enqutes cliniques ayant dmontr
comment la dynamique dun battement cardiaque normal peut tre
chaotique. Le mcanisme responsable
dune variabilit chaotique dans la frquence cardiaque de lindividu sain,
nat probablement dans le systme
nerveux.
Le nud sinusoatrial (le pacemaker
naturel du coeur), soit une petite zone
o sont localises des cellules qui, en
se contractant lgrement avant les
autres, dclenchent les contractions
dans tout le muscle cardiaque, reoit
le signal de la partie involontaire du
systme nerveux, dite autonome.
Elle comporte son tour deux composantes : le systme parasympathique
et le sympathique ; la stimulation parasympathique diminue la frquence de
dcharge des cellules du nud sinusoatrial, tandis quune stimulation
sympathique a leffet oppos ; ces
deux composantes agissent comme
un continuel jeu de tir la corde sur
le pacemaker. Les fluctuations de la
frquence cardiaque chez les sujets
sains sont le rsultat de cette alternance continuelle de stimulations.
Beaucoup de pathologies prsentent
une augmentation de priodicit et
une diminution de variabilit. Les premires indications du fait que mme
le cur sur le point de sarrter peut
se comporter avec priodicit, proviennent de lanalyse de Fourier sur
des formes donde dlectrocardiogrammes pendant une tachycardie
paroxystique ou fibrillation ventriculaire, rythmes trs rapides conduisant
assez souvent larrt cardiaque :
lactivit de fibrillation lintrieur
du cur est un phnomne bien plus
priodique que ce que lon croyait.
Une tude rtrospective dlectrocardiogrammes de personnes ayant eu
de graves pathologies cardiaques a
permis de dcouvrir que la frquence
cardiaque de ces patients devenait
souvent moins variable que la normale en un moment quelconque,
de minutes mois, avant la mort
Figure 5 : Le graphe ECG.
Lintervalle RR est dfini comme le dlai scoulant entre deux pics conscutifs
du graphe ECG ; la squence temporelle qui nous a servi pour chercher les caractristiques statiques et dynamiques nest autre que la squence des valeurs
numriques associes la dure des dlais. Chaque intervalle RR correspond
donc au temps coul entre deux battements cardiaques conscutifs.
par arrt cardiaque. De nombreux

autres chercheurs sont arrive la
mme conclusion : Kleiger et ses
collaborateurs ont dmontr pour la
premire fois comment les patients
prsentant une dviation standard de
la frquence du battement cardiaque
infrieure 50 ms, prsentaient un
risque de mort quatre fois suprieur
par rapport des sujets ayant des
valeurs suprieures 100 ms. Cette
valeur pronostique tait, dans cette
tude, indpendante de celle de la
prsence darythmie ventriculaire.
Ces donnes ont t ensuite confirmes par diverses autres tudes
cliniques.
Dans certains cas la variabilit globale
de la frquence tait rduite, dans
dautres apparaissaient des oscillations priodiques de la frquence qui
ensuite sinterrompaient de manire
inattendue. De faon quasi identique,
le systme nerveux peut prsenter une
perte de variabilit et une apparition
de priodicit pathologique dsordonne comme dans lpilepsie, la
maladie de Parkinson et le syndrome
maniaco-dpressif ; en particulier si
lorganisme est attaqu par le stress,
psychologique ou physiologique.
Le systme cardiovasculaire se
caractrise par un rseau complexe
daffrences localises au niveau des
vaisseaux, du muscle cardiaque, et
des poumons, permettant un contrle
continu des paramtres biochimiques
et hmodynamiques. Le contrle est
dvolu au systme nerveux autonome
qui, travers les deux composantes
sympathique et parasympathique
rpond chaque modification mme
infime de lappareil cardiovasculaire,
ELECTRONIQUE
51
magazine - n 99
avec une raction de signe contraire

afin de maintenir lhomostasie du
systme.
La variabilit des cycles cardiaques
dpend de la modification continue du
contrle autonome du battement de la
fonction du nud du sinus en rponse
des variations chimiques et de tension. Il existe une variabilit de la frquence cardiaque due la composante
oscillatoire et en particulier aux variations synchrones avec la respiration
et avec le tonus vasomoteur ; et aussi
une variabilit circadienne associe
aux variations du cycle cardiaque en
rponse lactivit physique et ltat
de sommeil ou de veille.
On la dit, la frquence cardiaque peut
tre indique par un nombre moyen de
battements cardiaques la minute.
Ce nombre, par exemple 70 b/m, est
seulement une valeur moyenne, car en
ralit le temps coul entre un battement cardiaque et lautre nest pas
constant, mais change continment.
La Heart Rate Variability (HRV) est une
mthode pour mesurer et analyser la
variabilit de la frquence cardiaque et
elle est dune grande importance, car
partir de ces mesures il est possible
de dduire un grand nombre dinformations ; par exemple on peut valuer
le risque darythmie cardiaque et
dinfarctus et mme lquilibre entre
les systmes nerveux sympathique et
parasympathique.
La HRV est ne dans le domaine de la
cardiologie mais de nombreuses tudes scientifiques ont montr, ces dernires annes, son importance comme
indicateur dans dautres secteurs
MEDICAL
Figure 6 : Photos de prototypes de lenregistreur cardiaque que nous construirons le mois prochain mais dont le matriel
est dores et dj disponible auprs de nos annonceurs.
Cet appareil reoit les impulsions provenant de la cage thoracique, il calcule le dlai coul entre deux battements conscutifs et enregistre ces donnes sur SD-Card.
comme, par exemple, la psychologie,
la psychiatrie, la psychothrapie, la
mdecine holiste et la mdecine sportive ; ce nombre de champs dapplication possibles va croissant, les tudes
cliniques sur la HRV publies jusquici
touchent les domaines suivants :
Cardiologie
Hypnose
Anxit
Stress
Psychiatrie
Psychothrapies
Asthme
Grossesse
Diabte
Surentranement du sportif
De 1980 aujourdhui, ce sont environ

2130 publications ddies la HRV
que lon dnombre et les scientifiques
qui sy consacrent sont de plus en plus
nombreux. La HRV est la variabilit
naturelle de la frquence cardiaque en
rponse des facteurs parmi lesquels
figure le rythme de la respiration, les
tats motionnels, comme lanxit,
le stress, la colre, la relaxation, les
penses, etc.
Dans un cur sain, la frquence cardiaque rpond rapidement tous ces
facteurs et se modifie en fonction de la
situation vcue, afin de mieux adapter
lorganisme aux diverses exigences auxquelles lenvironnement nous soumet.
En gnral un individu sain prsente
un bon degr de variabilit de la frquence cardiaque, cest--dire un bon
degr dadaptabilit psychophysiologique aux diffrentes situations.La

HRV est lie aux interactions entre
les systmes nerveux sympathique
et parasympathique. En particulier, le
systme nerveux sympathique, quand
il est activ, produit une srie deffets
comme lacclration du battement
cardiaque, la dilatation des bronches,
laugmentation de la pression artrielle, la vasoconstriction priphrique,
la dilatation pupillaire, laugmentation
de la sueur.
Les mdiateurs chimiques de ces
rponses vgtatives sont la noradrnaline, ladrnaline, la corticotropine
et divers corticostrodes. Le systme
sympathique est la rponse normale de
lorganisme une situation dalarme,
de lutte, de stress.
Au contraire, le systme nerveux
parasympathique (appel galement
activit vagale), quand il est activ,
produit un ralentissement du rythme
cardiaque, une augmentation du tonus
musculaire bronchique, une dilatation
des vaisseaux sanguins, une diminution de la pression artrielle, un
ralentissement de la respiration, une
augmentation de la relaxation musculaire ; la respiration devient plus calme
et plus profonde, les parties gnitales,
les mains et les pieds deviennent plus
chauds.
Cela agit travers le mdiateur chimique par excellence quest lactylcholine. Le systme parasympathique
constitue la rponse normale de lorganisme une situation de calme, de
ELECTRONIQUE
52
magazine - n 99
repos, de tranquillit et dabsence de

danger et de stress. Notre corps, tout
moment, se trouve dans une situation
dtermine dquilibre ou de prdominance de lun des deux systmes.
La capacit de lorganisme modifier son quilibre dans un sens ou
dans lautre, vers lun ou lautre systme, est trs importante et cest un
mcanisme fondamental qui tend
lquilibre dynamique de lorganisme
des points de vue physiologique et
psychologique.
Do la grande importance de disposer aujourdhui dun outil scientifique
comme la HRV, capable dvaluer ltat
des systmes nerveux sympathique et
parasympathique. Grce lanalyse de
Fourier, nimporte quel signal, mme
irrgulier, peut tre dcompos en une
somme de fonctions sinusodales de
diverses priodes et phases.
Le spectre de puissance est une reprsentation synthtique des sinusodales
composant le signal. Le spectre de
frquence dune fonction sinusodale
apparat comme un pic unique de
grande hauteur (toute la puissance du
signal est concentre sur une seule
frquence).
Si nous faisons une analogie avec le
systme auditif, une seule sinusode
peut tre considre comme lanalogue dun son pur, par exemple celui
dun diapason.Le spectre de frquence
dun bruit blanc, par exemple le son
provenant dun tlviseur la fin des
MEDICAL
missions, est compltement plat, ce
bruit est appel bruit blanc et il se
caractrise par la prsence de toutes
les frquences possibles (audibles ou
pas).
*Asclpios, dieu grec de la mdecine est plus
connu sous son nom romain dEsculape. Hygeia
(hygie pour simplifier) est la desse grecque de
la sant et elle nous a donn lhygine.
Lanalyse dynamique
du battement cardiaque
La fondation exprimentale de la
dynamique et la dfinition de certains
des concepts fondamentaux de la
description dynamique des phnomnes comme le concept de vitesse et
dacclration remonte aux travaux de
Galile, alors que la fondation dfinitive dun traitement mathmatique des
phnomnes dynamiques commence
avec Newton.
Ce nest pas par hasard si la naissance
de la science moderne concide avec
la fondation exprimentale et quantitative des concepts de la dynamique :
en effet, la possibilit dune description temporelle des processus naturels
a toujours t identifie comme lindice

de lentreprise scientifique.
La dynamique quantitative a rsolu
avec grand succs, au cours de ses
trois premiers sicles dexistence, des
problmes se rfrant des lments
plutt simples comme le mouvement
oscillatoire dun pendule ou les orbites des plantes autour du soleil.
Pour ces phnomnes, les scientifiques
ont fourni des descriptions mathmatiques extrmement claires et lgantes
garantissant une capacit prdictive
quasi absolue. Les autres phnomnes
naturels en revanche se sont drobs
pendant des sicles aux tentatives
dune description dynamique exhaustive cause de leur caractre irrgulier
et donc difficilement prvisible.
Par exemple, les turbulences de lhydrodynamique (en mdecine des vortex se produisant dans la circulation
sanguine), le temps (atmosphrique, la
mto), mais encore la simple interaction gravitationnelle quand les corps
intresss par des interactions non
ngligeables sont en nombre suprieur
deux. Presque tous les systmes intressant lunivers biomdical tombent
ELECTRONIQUE
53
magazine - n 99
dans cette catgorie dimprvisibilit

essentielle ; cest l lun des motifs qui
expliquent la faible mathmatisation
des sciences du vivant.
Malgr cela, la science mdicale a
toujours entretenu un rapport troit
avec les descriptions dynamiques :
les maladies sont dcrites en termes
de cours, au sens dcoulement du
temps et la reconnaissance dun tat
pathologique se rsout en un pronostic, cest--dire en une prvision de
la vitesse avec laquelle on atteint un
tat stable (indpendant du temps)
positif (gurison) ou ngatif (mort).
Lapproche dynamique a galement
eu une trs grande importance pour
la physiologie : le dveloppement
de lorganisme de lembryon la
vieillesse et la mort a t une des
lignes principales de systmatisation
de la connaissance biomdicale. Enfin,
il nest pas douteux que lanalyse des
signaux biologiques variables dans le
temps comme llectrocardiogramme
ou llectroencphalogramme constituent une source irremplaable dinformations sur ltat physiopathologique des systmes cardiocirculatoire
et nerveux.
MEDICAL
Figure 7a : Si nous ralisons un graphe de la fonction

dans la petite chelle de variabilit (0<x<2) le caractre
oscillant du processus savre vident.
Jusqu 1980 environ, linformation

que rcupraient les mdecins dans
les squences de battements cardiaques (RR) se limitait la moyenne des
intervalles plus ou moins longs. Cette
information tait corrle des tats
macroscopiques comme la fatigue,
la fivre, lmotion et ainsi de suite.
Une grande partie de linformation du
signal constitu par la squence des
intervalles RR restait donc inutilise,
ce qui revenait ngliger les deux
aspects fondamentaux suivants :
la variabilit de lintervalle RR,
cest--dire le fait que, malgr la
dfinissabilit dune frquence
moyenne, les intervalles RR ne sont
pas tous gaux ;
lexistence de lois temporelles
(dynamiques) qui organisent cette
variabilit et la diffrencient du
bruit de fond.
La question de lexistence et de la
forme de la variabilit de lintervalle
RR nest pas du tout ngligeable car
la rgulation de la frquence cardiaque
est le carrefour de nombreux systmes
de contrle physiologique oprant
des chelles temporelles multiples :
cela va de la simple respiration jusquaux influences hormonales complexes en passant par le contrle autonome mis en uvre par les systmes
sympathique et parasympathique.
La complexit des systmes de contrle de la frquence cardiaque est
la consquence de la ncessit pour
lorganisme de surveiller sans faillir un
environnement changeant.
Le premier aspect que la recherche a
d prendre en considration a t le
plus vident et le plus simple mesurer : la quantit moyenne de variabilit
Figure 7b : Cette mme fonction reporte sur la grande

chelle de variabilit (0<x<200) nous apparat essentiellement comme linaire.
prsente dans une squence de RR

mesure par la dviation standard.
le signal RR, le reprage dventuelles

rgularits dans la variabilit.
La SD (Standard Deviation) de
la squence RR tait trs simple
mesurer et on a dmontr quelle est
un indice prdictif dtats physiologiques importants (analyse de lespace
des tats) ainsi que des diffrences
de base (analyse de lespace des
systmes). On sait que linfarctus est
prcd dune brusque rduction de
SD : la vieillesse provoque une lgre
mais significative rduction de la SD,
de mme que chez le sportif le surentranement provoque une rduction
des intervalles RR de lECG mesurs
au repos.
Ce nest pas encore l, proprement

parler, une analyse de type vritablement
dynamique. Les rgularits du signal
sont en effet extraites au moyen dun
chantillon : on suppose que dans lintervalle dchantillonnage le systme
ne modifie pas son tat physiologique
et quon peut par consquent lgitimement considrer ces caractristiques
spectrales comme invariables.
Ltape suivant le calcul de la moyenne,

cest--dire la considration de la SD,
avait permis dobtenir des informations
importantes. Ltape daprs consista
tudier la distribution de la variabilit, soit savoir si les dviations de la
moyenne des intervalles RR avaient
des longueurs caractristiques et
identifiables.
Loutil pour lobtenir se fait laide
de lanalyse de Fourier de la variabilit des intervalles RR : ici il suffit
de dire que lanalyse permet dexprimer la squence des intervalles RR
comme une somme (composition)
de droulements rguliers avec diffrentes frquences (priodicit).
A partir de ces diffrentes frquences on calcule le poids relatif dans la
dtermination du signal tudi et la
distribution des poids est dite spectre du signal.
Lanalyse spectrale est un passage trs
important qui introduit le deuxime
aspect de linformation apporte par
ELECTRONIQUE
54
magazine - n 99
Pour les systmes vivants, la caractristique de stationnarit est plutt

difficile obtenir et dans tous les cas
il est trs important de pouvoir analyser quantitativement des situations
qui, par dfinition, ne sont pas stationnaires comme, par exemple, lvolution
dune ischmie.
Par la suite nous verrons comment des
informations biologiques importantes
peuvent tre obtenues par lapplication la squence RR de techniques
ne prsupposant pas la stationnarit
du signal, comme les mthodes danalyses multivaries.
Supposons que nous voulions tudier
un processus obissant aux lois fonctionnelles suivantes :
Y = 0,01*x + sen(10*x)
Comme on peut le voir dans cette formule, la fonction est dcomposable en
un premier terme linaire (0.01*x) et
en un terme priodique (sen(10*x)).
Si nous ralisons un graphe de la fonction dans la petite chelle de variabilit
(0<x<2) le caractre oscillant du processus savre vident (voir la figure 7a) ;
cette mme fonction reporte sur la
MEDICAL
grande chelle de variabilit (0<x<200)
nous apparat essentiellement comme
linaire (voir la figure 7b).
Le mme processus, tudi avec deux
ordres de grandeur diffrents, nous
apparat de deux manires diffrentes.
La connaissance que nous avons du
phnomne fait que lon peut rendre
compte de la cause de cette diffrence ; mais sil sagissait de rsultats
empiriques, nous naurions eu notre
disposition aucun modle fonctionnel
et les choses seraient restes bien
davantage nigmatiques.
Une exprimentation ou une mesure
conduite une petite chelle de variabilit aurait fourni, dans le meilleur des
cas, lide dun phnomne oscillant
(ou, dans le cas dun chantillonnage
pauvre, de labsence de relation entre
les deux variables) ; une exprimentation ou une mesure conduite grande
chelle aurait fait croire une relation
linaire entre ces mmes variables.
Dans les deux cas, lextrapolation
directe des donnes trouves dans
une chelle ou dans lautre nous
aurait induits en erreur. Notez que ce
comportement provient de termes non
linaires (loscillateur sinusodal).
Un exemple classique de ce type en
physiologie est constitu par le rythme
circadien des scrtions endocriniennes (oscillateur) superpos leffet
de dveloppement de cette oscillation
(trend linaire).
Souvent, dans le monde physique, on
peut ngliger les interactions se produisant des chelles trs diffrentes
de celles du processus quon tudie et
se concentrer sur une unique chelle
caractristique.
Par exemple, si lon sintresse
lchelle molculaire, le lien hydrogne
entre deux molcules deau dans un
verre aura les mmes caractristiques
que ce lien entre deux molcules deau
dans locan.
Alors que le phnomne des mares
(chelle macroscopique et interaction
gravitationnelle) aura une norme
importance pour la dynamique de
locan et un effet pratiquement nul
sur leau du verre.
Dans les systmes biologiques, distinguer une seule chelle importante pour
la comprhension dun phnomne
est plus difficile : des vnements
lchelle molculaire peuvent influencer le comportement dun organisme
Figure 8 : Les donnes (au format txt) mmorises sur la SD-Card sont ensuite
transfres sur un PC o un programme spcifique les analyse. Diffrents programmes existent selon le champ dapplication du test. Les programmes les
plus complexes (comme celui reprsent ici) fournissent une srie de graphes
faciles interprter, mme si seul un spcialiste peut effectuer lvaluation
complte des rsultats, en fonction de la pathologie du patient.
tout entier ; de mme, des dynamiques

de lordre de la ms, comme dans la
conduction nerveuse, sont intimement connectes avec des processus
se droulant sur le mois, comme lapprentissage, ou mme lanne ou les
dcennies, comme la snescence.
Ne pas prendre en considration la
multiplicit des chelles de grandeurs
associes dans un mme phnomne
peut donner lieu de graves erreurs
dvaluation.
Rappelons le mot de Franco MISSOLI devenu proverbial dans le vaste
domaine de la techno-science :
mesurer pour connatre, connatre pour
dcider .
Nous arrtons l la description de la
HRV : dans la troisime partie consacre au logiciel utilis pour lanalyse
des informations nous reviendrons
sur linterprtation des donnes enregistres.
ELECTRONIQUE
55
magazine - n 99
Dans la deuxime nous dcrirons le

fonctionnement de principe et nous
construirons lappareil que nous avons
mis au point et qui est ddi lenregistrement des squences RR : schma
lectrique, schma dimplantation des
composants et programme rsident du
microcontrleur utilis grant lappareil dans sa totalit.
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Troisime partie : analyse du logiciel

Nous terminons ce mois-ci la description de notre systme
de contrle distance douze canaux avec codage HCS
par lanalyse daspects importants touchant la scurit. Pour
cela nous vous proposons des exprimentations pratiques
de programmation de la tlcommande ; nous analysons les
squences mises et le programme rsident ncessaire pour
faire fonctionner le dcodeur.
prs avoir ralis le dcodeur et le programmateur

pour tlcommandes rolling-code, nous pouvons
enfin analyser quelques aspects pratiques et fonctionnels qui nous permettront datteindre un bon niveau de
scurit. Paramtrer le codeur HCS300/301 est une tape
fondamentale mais risque de demeurer sans effet si nous
ne mettons pas jour le programme rsident du dcodeur.
En second lieu, dans le choix des paramtres de base
comme la cl de cryptage, il est ncessaire deffectuer des
choix qui pourraient entacher la scurit du mcanisme tout
entier. Pour cela des rgles de production ont t fixes :
elles se divisent en beaucoup de systmes professionnels
et si on veut on peut les personnaliser. Si vous avez lu les
deux premires parties de larticle, vous vous serez sans
doute demand quels poids ont les divers paramtres de
ELECTRONIQUE
programmation et comment il est possible de raliser un

systme suffisamment sr mais en mme temps assez
simple implmenter. Le mois dernier en effet nous avons
dcrit en dtail la signification de chaque champ et nous
voulons maintenant vous fournir une cl de lecture afin que
lutilisation de ces paramtres soit le plus intuitif possible.
Nous nous lancerons ensuite dans quelques exprimentations pratiques de programmation de la tlcommande et
analyserons les squences transmises et les parties du
programme rsident ncessaires au fonctionnement du
dcodeur. Pour la premire fois nous introduirons le concept dattaque de la scurit. Llectronique est dsormais
prpondrante dans ce domaine et quiconque dveloppe un
systme utilisation exclusive doit tre conscient que ceux
qui tenteront de le violer seront nombreux et habiles !
57
magazine - n 99
DOMOTIQUE
Nous essaierons de voir de quelles
attaques peut tre victime un dcodeur rolling-code et quelles sont les
mthodes disponibles pour en limiter
lefficacit. Avant de commencer, permettez-nous de citer une phrase de Phil
Zimmermann (www.philzimmermann.c
om), expert renomm en cryptographie
et concepteur du fameux PGP (Pretty
Good Privacy) : Quiconque pense avoir
invent un algorithme cryptographique
inviolable est soit un incroyable gnie
soit un ingnu inexpriment.
Vcc
CK
DONNES
GND
Pavs de programmation
des tlcommandes Aurel
TX1, TX2, TX3
Dans la deuxime partie, nous nous
sommes occups particulirement
de la tlcommande douze canaux
que nous avons ensuite utilise avec
le dcodeur. Pour nos exprimentations, nous nous rfrerons cette
fois des metteurs rpondant au
protocole HCS300 et insrs dans les
tlcommandes OVO 1, 2, 3 canaux.
Ce choix vient de ce quils sont programmables plus facilement et sans
piste couper.
Nous pourrons ainsi tester les diverses
configurations sans sortir le fer souder. De plus, vu leur faible cot, si nous
faisons une erreur et en dtruisons
un, nous ne nous lamenterons pas
trop longtemps ! Ouvrons donc un TX1,
sortons la pile et retournons la platine :
le circuit qui nous apparat est celui de
la Figure 1.
Vous voyez les quatre pavs (pastilles
carres de cuivre tam) prsents
en haut de la platine ronde ? Il est
facile didentifier le brochage. Si nous
suivons les pistes du circuit imprim
nous voyons quelles arrivent aux quatre broches principales du codeur CMS
HCS300. Numrotons les pavs de
gauche droite. Le Tableau 1 reprend
le rsultat de cette observation. Nous
pouvons alors relier le circuit de la
tlcommande au programmateur que
nous avons construit le mois dernier et
commencer tout de suite exprimenter le fonctionnement des diffrents
paramtres.
Figure 1 : Si nous suivons les pistes du circuit imprim nous voyons quelles
arrivent aux quatre broches principales du codeur CMS HCS300.
Algorithmes dapprentissage
Apprentissage simple
Pour le dveloppement dun dcodeur

rolling-code, il est ncessaire de choisir une mthode dapprentissage des
dispositifs autoriss pour lactivation et
la dsactivation des charges. Durant
cette phase on active les diverses
tlcommandes utiliser pour que le
microcontrleur puisse les identifier et
mmoriser les informations ncessaires pour leur reconnaissance et pour
connatre le cryptage utilis. Durant
le fonctionnement normal, il sera en
mesure de comprendre si lmission
arrive dune tlcommande autorise en dcryptant le champ relatif
lactivation des charges. Trois modes
dapprentissage ou learning sont
employs :
Chaque constructeur utilise un code

64 bits appel Manufacturers Code
afin de diffrentier ses propres tlcommandes. Naturellement ce code
doit tre conserv de manire viter
toute utilisation abusive. Eh bien, dans
ce mode chaque tlcommande est
identifie par un numro srie spcifique, mais tous ont la mme cl de
cryptage, laquelle est justement gale
au ManCode. Il est clair quil sagit du
systme la scurit la plus basse et
il est primordial de maintenir cette cl
secrte. Si quelquun en effet venait
la connatre, il pourrait simuler dun
seul coup les squences transmises
par chaque tlcommande de la srie
dun constructeur. Pour viter que cela
narrive, certains logiciels de programmation (PRO MATE II de Microchip) tablissent que la cl doit tre produite sur
la base de deux valeurs vingt chiffres
appeles custodian key et conserves
par deux personnes diffrentes. On
pense toutefois que ces informations
sont faciles trouver auprs des techniciens du secteur... Laspect positif de ce
systme est bien sr sa facilit dimplmentation. Il nest en effet pas ncessaire ici dinsrer dans le dcodeur des
1) SIMPLE LEARNING (apprentissage

simple)
2) NORMAL LEARNING (apprentissage
normal)
3) SECURE LEARNING (apprentissage
de scurit)
Analysons-les sparment et prcisons
pour chacun les cts positifs et les
ngatifs, en effectuant un essai concret de programmation.
Tableau 1.
Num. PAV
1
2
3
4
Num. broche HCS

8
4
6
5
Dsignation HCS
VCC
S3
PWM
GND
ELECTRONIQUE
58
magazine - n 99
Fonction de programmation
Tension dalimentation positive
Ligne dhorloge
Ligne de donnes
Masse GND
DOMOTIQUE
Tableau 2.
BLOC CRYPT
2E15795D
N SRIE
9678510
algorithmes de production de la cl,

la vrification de lmission se faisant
directement travers le ManCode. En
second lieu, la phase dapprentissage
est extrmement simple puisquil suffit
de mmoriser les numros de srie des
metteurs et les valeurs de synchronisation. Gnralement les systmes
qui utilisent cette mthode se servent
dune Discrimination Value correspondant aux 10 bits les moins significatifs
du numro srie ; la vrification de
lmission se rduit donc comparer
les valeurs en EEPROM et celles reues,
sans autre transformation. En bref, ce
systme na quun niveau de scurit
donn par la cl de cryptage et il est
donc facile implmenter mais relativement peu sr. Prenons un exemple
pratique et programmons notre TX1
avec les valeurs suivantes tout en maintenant les autres champs par dfaut :
MANCODE= ABCDEF0123456789
SERIAL NUM. = 9678512
DISCR. VALUE= 112
Voici ce que nous trouvons si nous
enregistrons la squence envoye
par la tlcommande (Tableau 2). En
appliquant la fonction de dcryptage
au bloc de 32 bits en utilisant comme
cl la ManCode on a :
2E15795Dh---> 81120001h
Si nous analysons la squence, nous
voyons que les 10 bits du discriminant
correspondent justement aux 10 bits
S2S1S0S3
8
VL
0
RP
0
les moins significatifs du numro srie,

comme tabli durant la programmation.
Cette vrification permet didentifier
nouveau la tlcommande et de savoir
si lopration de dcryptage a abouti.
Apprentissage normal
Dans ce mode, chaque tlcommande
est identifie par un numro de srie et
par une cl de cryptage spcifiques et
diffrents dun metteur lautre. En
particulier, la cl 64 bits est produite
sur la base du ManCode et du numro
de srie 32 bits utilis comme noyau.
La fonction de dcryptage est la proprit de KEELOQ et elle est disponible
moyennant lacquisition dune licence
adquate. Il sagit dun algorithme de
cryptage symtrique cl 64 bits
travaillant sur des blocs 32 bits et
se basant sur le calcul dune fonction
non linaire. Le cryptage symtrique
est galement appel cryptage cl
secrte vu quon utilise la mme cl
pour le cryptage et le dcryptage dun
bloc. On utilise deux types dalgorithmes de production que reprend le
diagramme de la Figure 2.
En fait, deux noyaux diffrents sont
calculs : ils correspondent au numro
de srie du dispositif 28 bits auquel
on ajoute en tte 4 bits gaux 02h
pour le premier et 06h pour le second.
Le code 32 bits qui en rsulte est
utilis avec le ManCode comme entre
pour une fonction de transformation
qui peut tre la fonction de dcryptage

ou un OR exclusif. Voyons les deux cas
pratiquement en reprenant les mmes
valeurs de ManCode et numro de
srie que prcdemment :
Exemple 1 :
Fonction de transformation XOR
SEME1=29678512
SEME2=69678512
MANCODE1=23456789
(les 32 bits les moins significatifs extraits)
MANCODE2=ABCDEF01
(les 32 bits les plus significatifs extraits)
Calculons le OR exclusif :
SEME2 XOR MANCODE2 = C2AA6A13
SEME1 XOR MANCODE1 = 0A22E29B
Donc la cl 64 bits rsultante est :
C2AA6A130A22E29B
Exemple 2 :
Fonction de transformation
Dcryptage KEELOQ
SEME1=29678512
SEME2=69678512
Calculons la fonction en utilisant les
deux noyaux comme blocs dentre :
DECIFRA(MANCODE, SEME2) =
5CBBDA1F
531A2BDD
5CBBDA1F531A2BDD
On voit clairement que dans les deux
cas le ManCode est dment cach afin
de rendre plus difficile le travail dun
ventuel brigand.
Figure 2 : On utilise deux types dalgorithmes de production que reprend ce diagramme.
ELECTRONIQUE
59
magazine - n 99
DOMOTIQUE
Figure 3 : Il est possible en particulier de mlanger la valeur du noyau avec celle du numro de srie.
En outre, la cl de cryptage change

pour chaque tlcommande vu quelle
est lie au numro de srie qui lidentifie. La relation entre le numro de srie
et la cl rsultante nest pas vidente.
Par consquent, avec ce systme,
nous ajoutons un autre niveau de
scurit donn par lalgorithme dapprentissage, ce qui rend le programme
rsident plus complexe mais plus sr.
Rien ne nous interdit dimplmenter

des fonctions de transformation personnalises, limportant est de rendre
le lien entre le numro de srie et la
cl rsultante peu ou non intuitif.
Apprentissage de scurit
Dans cette dernire mthode on fait
dpendre la cl dun noyau 32 bits
ELECTRONIQUE
60
magazine - n 99
quon mmorise lintrieur de la

tlcommande et qui est transmise
exclusivement au moment de lapprentissage.
On cre donc un autre niveau de
scurit car la connaissance de lalgorithme dapprentissage ne donne
aucune information utile pour accder
au systme de manire frauduleuse.
DOMOTIQUE
Figure 4 : Si nous nous servons du programme HCSPRG, lcran principal au terme des oprations est celui-ci.
L encore on peut utiliser soit un OR

exclusif soit la fonction de dcryptage
comme fonction de transformation.
Il est possible en particulier de mlanger la valeur du noyau avec celle du
numro srie (voir Figure 3).
titre dexemple pratique, supposons
que nous ayons utilis comme SEED la
valeur 32 bits AABBCCDDh.
Exemple 1 :
Fonction de transformation XOR
SEME1=AABBCCDD
SEME2=09678512
MANCODE1=23456789
(les 32 bits les moins significatifs extraits)
MANCODE2=ABCDEF01
(les 32 bits les plus significatifs extraits)
Calculons le OR exclusif :
SEME2 XOR MANCODE2 = A2AA6A13
SEME1 XOR MANCODE1 = 89FEAB54
A2AA6A1389FEAB54
Exemple 2 :
Fonction de transformation
Dcryptage KEELOQ
SEME1= AABBCCDD
Tableau 3.
SEME
AABBCCDD
N SRIE
9678512
S2S1S0S3
F
VL
0
RP
0
VL
0
RP
0
Tableau 4.
COD. CRYPT
E4E72B79
N SRIE
9678512
S2S1S0S3
8
ELECTRONIQUE
61
magazine - n 99
SEME2=09678512
Calculons la fonction en utilisant les
deux noyaux comme blocs dentre :
72A992BC
DD64D27C
72A992BCDD64D27C
Ce qui rend cette mthode dapprentissage plus sre, cest que la valeur
32 bits qui distingue les SEED
est transmise seulement dans une
occasion particulire, cest--dire
quand on active en mme temps les
broches S0, S1, S2, S3 du HCS300/
301. Cette opration est effectue
durant la phase dapprentissage et
plus ensuite, en utilisation normale
de la tlcommande. Cela est trs
important car le passage du noyau,
avec lequel on produit la cl secrte
de cryptage, se fait un moment o
le dcodeur et la tlcommande se
trouvent en lieu sr, cest--dire protgs de toute possibilit dinterception.
DOMOTIQUE
Listing 1 :
TEMP7= CSR7 + %01100000

TEMP6 = CSR6
TEMP5 = CSR5
TEMP4 = CSR4
Ajoute le 6h en tte du numro srie
CHIAVE7
CHIAVE6
CHIAVE5
CHIAVE4
Gnre les 32 bits les plus significatifs de la cl
=
=
=
=
TEMP7
TEMP6
TEMP5
TEMP4
^
^
^
^
MCODE7
MCODE6
MCODE5
MCODE4
TEMP7= CSR7 + %00100000

TEMP6 = CSR6
TEMP5 = CSR5
TEMP4 = CSR4
Ajoute le 2h en tte du numro srie
CHIAVE3
CHIAVE2
CHIAVE1
CHIAVE0
Gnre les 32 bits les moins significatifs de la cl
=
=
=
=
TEMP7
TEMP6
TEMP5
TEMP4
^
^
^
^
MCODE3
MCODE2
MCODE1
MCODE0
Listing 2 :
I2CREAD SDA,SCL,CTL,IND,[SEME3,SEME2,SEME1,SEME0]
WHILE (SEME3!=$FF && SEME2!=$FF && SEME1!=$FF && SEME0!=$FF && CONTA=0)
IF (SEME3=CSR7 && SEME2=CSR6 && SEME1=CSR5 && SEME0=CSR4) THEN
CONTA=1
Cherche dans lEEPROM si la tlcommande figure
ENDIF
parmi celles autorises en comparant le numro
IND=IND+8
de srie reu CSR7...CSR4 avec celui mmoris.
I2CREAD SDA,SCL,CTL,IND,[SEME3,SEME2,SEME1,SEME0]
WEND
Si la tlcommande est trouve, charge en
IF CONTA=1 THEN
SEME3...SEME0 le seed mmoris pendant la
I2CREAD SDA,SCL,CTL,IND-4,[SEME3,SEME2,SEME1,SEME0] phase dapprentissage.
CHIAVE7
CHIAVE6
CHIAVE5
CHIAVE4
CHIAVE3
CHIAVE2
CHIAVE1
CHIAVE0
=
=
=
=
=
=
=
=
CSR7 ^ MCODE7
CSR6 ^ MCODE6
CSR5 ^ MCODE5
CSR4 ^ MCODE4
SEME3 ^ MCODE3
SEME2 ^ MCODE2
SEME1 ^ MCODE1
SEME0 ^ MCODE0
Gnre les 32 bits les plus significatifs de la cl
Gnre les 32 bits les moins significatifs de la cl
Une fois la cl produite, appelle la fonction de

dcryptage sur le bloc CSR3...CSR0..
SEME3=CSR3
SEME2=CSR2
SEME1=CSR1
SEME0=CSR0
GOSUB DECIFRA
ENDIF
Ensuite, on ne pourra plus extraire la
valeur du SEED sans habiliter les quatre broches du codeur, procdure qui
oblige dmonter la tlcommande.
En second lieu cette valeur est conserve en EEPROM, mmoire qui ne peut
tre lue quen effectuant la programmation, cest--dire la surcriture des
donnes prcdentes lesquelles sont
alors irrmdiablement perdues. Si
on utilise des codeurs HCS360, il est
possible de mettre profit un champ
SEED plus long (48 bits) et ventuellement de bloquer la possibilit denvoi
de cette valeur aprs que le compteur
de synchronisation ait atteint le quota

128. Ainsi, mme si la tlcommande
arrive dans des mains sclrates, il ne
sera pas possible dextraire la valeur
recherche mme si on active en
mme temps les quatre broches S0,
S1, S2, S3.
Essayons de programmer notre tlcommande (cette fois une TX2) en
utilisant les paramtres prcdents.
Si nous nous servons du programme
HCSPRG, lcran principal au terme
des oprations est celui que montre
la Figure 4.
ELECTRONIQUE
62
magazine - n 99
Si nous essayons maintenant deffectuer une mission en mettant au

niveau logique haut les quatre broches du HCS300, nous verrons que
le code crypt 32 bits est remplac
directement par le champ noyau en
clair. Le dcodeur est ainsi en mesure
de calculer la cl de manire autonome pour dcrypter les squences
suivantes. Squence envoye avec
S0,S1,S2,S3=1111b (Tableau 3).
Si en revanche nous effectuons une
mission normalement, nous verrons
que la squence envoye change
DOMOTIQUE
Listing 3 :
TEMP5 = CSR5 & %00000011

TEMP7 = SEME3 & %00000011
IF (CSR4=SEME2) AND (TEMP5=TEMP7) THEN
...Dcryptage OK Tlcommande Autorise....
ENDIF
Listing 4 :
SYN1, SYN0 Contiennent la valeur de synchronisation mmorise en EEPROM

TEMPWA, TEMPWB Ce sont deux variables 16 bits temporaires
TEMPWA.BYTE0
TEMPWA.BYTE1
TEMPWB.BYTE0
TEMPWB.BYTE1
=
=
=
=
La valeur de synchronisation reue rentre dans

la fentre dautorisation, elle est mmorise en
EEPROM et les charges sont actives.
SYN0
SYN1
SEME0
SEME1
La valeur de synchronisation reue sort de la fentre

de synchronisation, on attend une nouvelle transmission pour ventuellement mettre jour la valeur.
IF (TEMPWB > TEMPWA) THEN

IF (TEMPWB - TEMPWA <= 16) THEN
I2CWRITE SDA,SCL,CTL,IND,[SEME1,SEME0]
...Active charges...
ELSE
IF (TEMPWB - TEMPWA <= 32000) THEN
...Attend une nouvelle transmission...
ELSE
... carte le paquet...
ENDIF
La valeur de synchronisation reue sort des extrELSE
mes autoriss ou mme est identique la trans...carte le paquet...
mission prcdente, il est dfinitivement cart.
ENDIF
et que le noyau est remplac par le

code crypt 32 bits (Tableau 4). Si
nous dcodons le champ en question
en utilisant la cl 64 bits insre
(72A992BCDD64D27C) nous trouvons :
E4E72B79h ---> 41120003h
L encore la prsence de la squence
mise en vidence nous assure que
lopration a abouti, ce qui permet
une vrification supplmentaire de
lidentit de la tlcommande.
Rendre le programme
rsident plus sr
Selon la mthode dapprentissage utilise, il est ncessaire de dvelopper
dans le programme rsident du microcontrleur la squence permettant de
la grer. Dans notre projet initial, on
suit une procdure dapprentissage
simple. En fait, quand on enlve le
cavalier J1, le dcodeur se met en
attente dune squence apprendre.
Ds que nous pressons le poussoir de
la tlcommande, le micro enregistre
simplement la squence reue dans
lEEPROM en crant un tableau spcifique ayant comme cl primaire le
numro de srie de la tlcommande.

Pour nous, il nest pas ncessaire de
produire la cl de cryptage vu que nous
utilisons des tlcommandes non paramtrables tout zro.
Quand lapprentissage est termin, le
micro se met en attente dune mission. Ds quil la reoit, il recherche
le numro de srie mis en clair
lintrieur de lEEPROM ; quand il la
trouve, il dcrypte le champ 32 bits
et active les charges. Si en revanche
nous utilisions un apprentissage normal, le micro devrait produire la cl de
dcryptage en fonction des informations transfres lorsque le cavalier
J1 est retir.
Dans ce cas, il faut choisir si on veut
produire la cl au moment de lapprentissage et la sauvegarder lintrieur
de lEEPROM (attention, ce choix
pourrait compromettre la scurit du
systme) ou bien effectuer le recalcul
chaque rception. Le second cas est
de toute vidence le plus sr. Si vous
regardez le listing vous verrez que les
squences reues sont disposes dans
un buffer spcial CSR7...CSR0.
Il est ncessaire de dclarer une constante MCODE7...MCODE0 contenant
le ManCode (ABCDEF0123456789h),
ELECTRONIQUE
63
magazine - n 99
alors que nous utiliserons la variable

CHIAVE7...CHIAVE0 dj prsente
dans le listing pour conserver la cl
produite. Rappelez-vous que le sous
programme de rception effectue la
mise zro des quatre bits les plus
significatifs du numro de srie.
Supposons que nous ayons utilis une
fonction de transformation XOR, nous
obtiendrons ce que montre le Listing
1. Il est alors possible dappeler la
fonction DECIFRA qui ncessite en
entre la variable SEME3...SEME0
comme code dcrypter et la variable CHIAVE7...CHIAVE0 comme cl de
dcryptage. Le code dcrypt peut tre
utilis pour le check (contrle, vrification) de lmission et lactivation
des charges.
De mme, si nous devions dvelopper
un systme dapprentissage sr, nous
devrions ncessairement utiliser la
valeur du SEED conserve en EEPROM.
Le code du compilateur PICBasic, utilisant toujours le XOR comme fonction
de transformation, devient ce que
montre le Listing 2.
Une autre phase revt une certaine
importance pour augmenter la scurit
du systme : cest la phase de vrification de la squence reue.
DOMOTIQUE
Dans notre listing initial, une fois
dcrypte la squence des quatre
Function bits qui identifient la touche presse, on passe directement
lactivation des charges. Un contrle
(check) de lmission devenait alors
superflu vu que lon se sert de tlcommandes non paramtrables.
Maintenant que vous avez construit le
programmateur, vous pouvez introduire
le concept de vrification de la valeur
discriminante et de synchronisation.
Dans le premier cas on effectue une
double vrification sur la tlcommande mettrice.
La premire touche le numro de srie
qui est compar avec ceux des dispositifs autoriss. La seconde la comparaison de la valeur discriminante contenue dans le code crypt avec celle
mmorise durant lapprentissage.
Cette vrification permet dtablir
encore une fois que lmetteur est un
de ceux autoriss et elle permet implicitement de contrler que lopration
de dcryptage a abouti.
On a lhabitude de valoriser le discriminant avec les 10 bits les moins
significatifs du numro de srie. Attention, aprs avoir appel la fonction
DECIFRA on obtient le code en clair
dans la variable SEME3...SEME0 selon
la squence suivante :
SEME3: 4 Function bit + 2 Overflow
bit + 2 Discrimination bit (MS)
SEME2: 8 Discrimination bit (LS)
SEME1: 8 Synchronisation bit (MS)
SEME0: 8 Synchronisation bit (LS)
Le code correspondant est visible
Listing 3. De mme on gre la synchronisation en tablissant une fentre
dautorisation lintrieur de laquelle
la valeur de synchronisation doit rester pour pouvoir considrer lmission
comme acceptable. Par exemple,
nous tablissons que le compteur ne
doit pas dpasser 16 pas (steps)
successifs par rapport ce qui a t
mmoris lors de la transmission
prcdente. Dans le cas dun Normal
Learning, le code correspondant est
celui dcrit dans le Listing 4.
Rsumons-nous : le programme rsident, pour atteindre un bon niveau de
scurit doit prvoir :
1) Production de la cl de cryptage
au vol en fonction dun algorithme
associant des donnes changes
en environnement protg (SEED
mmoris seulement au moment
de lapprentissage) ;
2) Vrification du numro de srie reu

dans la liste mmorise durant lapprentissage ;
3) Vrification de la valeur discriminante en fonction de ce qui a t
mmoris durant lapprentissage ;
4) Vrification de la valeur de synchronisation par lutilisation dune
fentre dautorisation.
Les attaques
les plus frquentes
Il existe en gros deux types dattaques
connues, appeles respectivement
Code Scanning et Code Grabbing.
Dans le premier cas on utilise un petit
metteur numrique rgl sur la mme
frquence que le dcodeur. Le malotru
effectue un balayage des codes possibles en fonction de la longueur de la
squence envoye par les tlcommandes simuler. Dans notre cas ce
type dattaque est plutt faible car les
HCS300 utilisent des squences 66
bits, ce qui fait tout de mme environ
7,3 * 10 puissance 19 combinaisons.
Vu quune mission dans le cas dun
Te=400s dure environ 100 ms, cela
prendra au voleur 2,3 * 10 puissance
11 annes pour les parcourir toutes !
On peut, il est vrai, rduire ce nombre
en considrant quune partie 34 bits
de la squence reste fixe. La recherche
restante doit encore tre faite sur 32
bits au lieu de 66 et le nombre de combinaisons devient nettement infrieur
(environ 4,3 milliards). En comptant
toujours 100 ms par mission, il est
clair que cela prend encore beaucoup
de temps ! Ces tentatives portent
leur fruit lorsque les tlcommandes
envoient des squences relativement
courtes, bases par exemple sur la
position dun micro-interrupteur. Dans
ces cas, 8 ou 16 bits sont assez faciles djouer (de quelques secondes
quelques heures au maximum).
et il ny a pas de relation intuitive entre

la valeur contenue et celle mise. Lunique point dattaque vraiment efficace
dans les systmes rolling-code est
la cl 64 bits.
Pour le moment on ne connat pas de
point faible lalgorithme et les attaques brutales ne sont pas efficaces,
mme en considrant que certaines
parties du code en clair sont connues
a priori. Dans ces cas, la seule porte
daccs peut venir dune programmation ingnue ou de la conception du
dcodeur.
Dans le premier cas, lutilisation de
cls 0, de codes connus ou avec
des valeurs trs intuitives, peuvent
facilement occasionner la faillite des
systmes de dfense. De mme pour
la mmorisation de la cl en EEPROM
facilement accessible durant une intervention dentretien.
partir du moment o on a connaissance de la cl de cryptage, il devient
assez facile, avec un grabbing des
squences transmises, de cloner la
tlcommande. Il suffit dintercepter
une seule squence pour calculer la
valeur de synchronisation et ensuite
retransmettre la squence suivante
correctement.
Conclusion
Ainsi se termine ce long article consacr une tlcommande 12 canaux
qui nous a donn la possibilit deffectuer un tour complet des problmes
de scurit inhrents aux systmes
rolling-code et de vous donner
les lments ncessaires pour une
meilleure utilisation plus sre de
cette technologie.
Comment
Lautre systme est lgrement plus

insidieux et se base sur un metteur/
rcepteur qui enregistre les squences
envoyes par le lgitime propritaire,
pour ensuite en envoyer une comme
commande. Le dcodeur en ralit ne
se laisse pas tromper si facilement
car, si vous avez insr le contrle
de synchronisation, au moment o la
squence est retransmise, il carte le
paquet puisquil nentre pas dans la
fentre dautorisation.
Tout le matriel ncessaire pour construire cette radiocommande rolling

code ET605 et le programmateur
pour HCS ET633 est disponible chez
certains de nos annonceurs.
La valeur de synchronisation doit tre

augmente chaque mission, mais
le grabber na pas la possibilit de
le faire car le code 32 bits est crypt
ELECTRONIQUE
64
magazine - n 99
Voir les publicits dans la revue.

suivante :
Carlo Tauraso
COURS
DOM2
Introduction
la domotique
Deuxime Leon :
Une premire installation domotique avec Can-Bus

Nous commenons utiliser les modules Velbus pour raliser une petite installation
domestique qui nous donnera la possibilit dapprofondir notre connaissance des divers
modules et systmes de programmation manuelle.
u cours de la Leon prcdente nous nous sommes

attachs donner une vision panoramique de la
domotique, technologie mergente consistant ajouter de nouvelles fonctions aux lieux habits ou frquents
par lhomme. Nous avons vu quelle unifie les fonctions des
divers appareils lectriques et lectroniques de la maison en
les faisant dialoguer entre eux travers un moyen de communication et un protocole communs. Ainsi chaque centrale
lectronique domotique peut changer des informations non
seulement avec les priphriques de son ressort mais galement avec tous les priphriques de toutes les centrales.
Souvenez-vous de la premire Leon, dans le numro 95
dELM : nous disions que, grce la domotique, une fuite de
gaz peut tre dtecte par un capteur qui, en communiquant
avec les diverses centrales, ordonne la fermeture de llectrovanne gaz, lactivation de lextracteur daration, la coupure
du courant dans les pices concernes par un danger dexplosion et lenvoi dun SMS dalarme aux propritaires.
ELECTRONIQUE
Nous parlions aussi de solutions commerciales fournies par

des socits importantes du secteur domotique et enfin
nous vous prsentions la nouvelle gamme Velbus, groupe
de produits domotiques communiquant travers le CAN
Bus et fabriqus par Velleman. Nous concluions en vous
promettant des applications pratiques. Les voici enfin !
Dans cette deuxime Leon nous ne dcrirons pas un aprs
lautre les divers modules Velbus, nous ne donnerons pas
froidement des squences dinstructions ni nexpliquerons
en dtail toutes les fonctions de chaque module Velbus utilis : tout cela peut tre facilement appris en compulsant
les manuels fournis avec chaque dispositif.
Nous ferons beaucoup plus et certainement de manire
bien plus divertissante : nous concevrons ensemble lclairage et les automatismes du petit T1 dont la figure 1 donne
le plan par zone.
66
magazine - n 99
COURS
Figure 1 : Appartement T1 cbl avec des produits Velbus. Les nombres en rouge sur fond blanc, comments au-dessous
du schma, identifient un groupe de poussoirs et/ou une centrale.
Le petit T1 dELM
- Tableau lectrique (secteur 230 V, commandes relais
pour lumires, extension poussoirs)
- Ouverture et fermeture gnrale stores
- Lumire sjour, lumire hotte, lumire antichambre
- Allumage et extinction totale lumires
- Extinction totale et fermeture stores
Avant dentrer dans le vif du sujet

il faut dire dabord que le but de
ces Leons est douvrir une voie,
dentamer une nouvelle manire de
penser ; nous concevrons donc une
installation lectrique pratique mais
non exhaustive de toutes les fonctions
quun appartement peut comporter. En
effet, nous navons volontairement pas
tenu compte du cblage de la ligne de
puissance (16 A) pour nous consacrer
la ligne dclairage, l o se trouve
le maximum de commandes.
- Tableau lectrique supplmentaire : module commande

stores et autres appareils ventuels pour utilisation future
-
Ceci prcis, identifions immdiatement

les lments actifs : nous devons commander cinq points dclairage (ampoules) et deux stores motoriss. Pour ce
faire nous avons notre disposition huit
groupes de botiers muraux plus une
centrale principale et une secondaire.
Un appartement T1 est plutt simple
cbler en classique, avec un interrupteur
pour la salle de bain, une paire de va et
vient et un interrupteur pour le sjour et
la hotte*, une paire de va et vient et deux
interrupteurs pour lantichambre** et la
chambre, deux poussoirs pour chacun
ELECTRONIQUE
Lumire sjour
Lumire hotte
Lumire antichambre
Lumire chambre
- Store chambre
monter descendre
- Deux positions libres
- Lumire salle de bain

- Lumire antichambre
- Lumire chambre
- Store sjour monter

descendre
- Deux positions libres
- teins tout
et ferme tout
- Lumire chambre
- Ouvre/ferme chambre
67
magazine - n 99
Lumire sjour
Lumire hotte
Lumire antichambre
Une position libre
COURS
Figure 2 : Schma de linstallation.
des deux stores et cest tout. Sachant

quun cblage avec des modules intelligents permet dimplmenter de nouvelles fonctions, nous pouvons dj nous
demander comment rendre cet appartement plus pratique... Eh bien, il serait
intressant de pouvoir allumer toutes
les lumires avec une seule commande
en rentrant la maison et de pouvoir
les teindre toutes par le mme moyen
au moment de sortir ; de mme il serait
trs commode en pressant un poussoir
dteindre toutes les lumires et de baisser tous les stores, indpendamment
de ltat dans lequel ils (les lumires et

les stores) se trouvent. Ainsi certaines
ampoules pourraient tre allumes,
dautres teintes, un store pourrait tre
entrouvert et lautre ferm, peu importe,
cette commande teindrait et fermerait
tout. Ensuite dans la chambre, une personne souffrante incapable de se lever
pourrait, au moyen des poussoirs placs
sa porte, relever ou abaisser le store.
Une personne tourdie stant couche
sans avoir teint toutes les lumires
de lappartement, ou abaiss tous les
stores, pourrait commander toutes les
ELECTRONIQUE
68
magazine - n 99
extinctions et toutes les descentes de

stores directement partir de la chambre. Ces exemples montrent que la
domotique peut apporter des bnfices
apprciables, mme dans un appartement de petites dimensions comme un
modeste T1.
*Dans un tel appar tement, la hotte tient
lieu de coin cuisine.
**Nous appelons antichambre lentre de
lappartement, permettant en outre daccder
aux trois pices sans avoir en traverser une
autre que celle o lon se trouve (ce qui est,
convenez-en, le B-A BA de larchitecture !).
COURS
- la deuxime paire allume et teint les
lumires de la hotte et du sjour en
mode bistable (avec une pression on
allume, avec une autre on teint) ;
- la troisime paire utilise un poussoir
pour allumer et teindre la lumire
de lantichambre (bistable) et lautre
pour commander lextinction de toutes les lumires et en mme temps la
fermeture des deux stores ;
- dans la quatrime paire un poussoir
allume et lautre poussoir teint toutes les lumires en mme temps.
Groupe 2
Il sagit dune centrale secondaire dans
laquelle on peut insrer ventuellement
de nouveaux dispositifs, elle est situe
sur la cloison entre chambre et sjour.
Groupe 3
Situ en face de lentre, ce groupe
botier comporte quatre poussoirs qui
allument et teignent individuellement
les lumires du sjour, de la hotte, de
lantichambre et de la chambre en
mode bistable.
Groupe 4
Contrle au moyen de trois poussoirs
lallumage et lextinction des lumires
de la salle de bain, de lantichambre et
de la chambre, l encore en mode bistable. Se trouve droite de lentre.
Groupes 5 et 6
Fonctionnellement identiques, se trouvent dans la chambre aux chevets du
lit et disposent de :
- un double poussoir commandant
louverture et la fermeture des stores
dans la chambre ;
- deux poussoirs simples qui contrlent, pour le premier la lumire de la
chambre en mode bistable et pour
le second la fermeture et lextinction
totale.
Points 7 et 8
Dfinissons linstallation
Groupe 1
Toujours figure 1, une lgende donne

les fonctions requises pour cette installation ; elle est accompagne de
dessins qui clairent (oui ? Alors cest
parfait !) la configuration du cblage,
dimensionn en tenant compte de ce
qui prcde. Pour que ce soit encore
plus clair (attention, mettez les lunettes de soleil !), nous donnons ci-aprs
une description de chaque groupe de
commandes en insistant sur les fonctions spcifiquement domotiques.
Cest le plus complexe, il se trouve

gauche de lentre et comporte deux lments : la centrale principale encastre,
rail DIN omga standard recevant les
modules Velbus (disjoncteur darrive,
disjoncteurs diffrentiels 30 mA sont
dj prsents et nous nen parlerons
donc pas) et un botier dencastrement
quatre doubles poussoirs ainsi utiliss :
- la premire paire commande louverture et la fermeture des deux stores ;
ELECTRONIQUE
69
magazine - n 99
Ce sont des groupes de contrle plus

simples : il ne comportent quun double
poussoir avec lequel on commande
louverture et la fermeture des stores. Ils
se trouvent prs des fentres et offrent
deux units libres pour implmenter
ventuellement de nouvelles fonctions.
Point 8
Situ dans le sjour, prs de la table,
ce groupe aussi est fort simple : il est
constitu de trois poussoirs contrlant
COURS
Figure 3 : Schma de lappartement avec ses diffrentes aires.
les lumires du sjour, de la hotte et

de lantichambre, toujours en mode
bistable, plus un autre libre. Attention,
nous navons prvu aucun interrupteur
ou va et vient, nous travaillons exclusivement avec des poussoirs normalement ouverts.
Nous savons maintenant exactement
ce que nous devons commander et
comment : les lumires sont toujours
gres en mode ON/OFF bistable, les
stores ncessitent un contrle de rotation rversible ; enfin nous avons une
srie de commandes multifonctions, au
sens o elles agissent en mme temps
sur plusieurs modules de contrle.
Nous sommes donc en possession de
tous les lments ncessaires pour
savoir quels dispositifs de commande
Velbus implmenter : il nous faut cinq
commandes relais, deux commandes
de store et trois extensions poussoir.
Il nous faut bien sr galement une
alimentation avec un transformateur
qui, thoriquement, pourrait tre celui
du complexe sonnerie-portier-interphone. En ralit, le transformateur
nest pas au centre des problmes
dont nous entendons traiter ici ; aussi
nous ne nous en occuperons pas et
considrerons que nous disposons
dune tension de 12 Vac 1 A protge
pour alimenter notre Velbus. Nous

choisissons comme commandes des
lumires un module VMB1RY (commande relais, monocanal, montage
sur rail DIN omga standard) et un
VMB4RY (commande relais, quatre
canaux, montage sur rail DIN omga
standard) : nous les montons dans la
centrale principale (Groupe 1), ralisant ainsi les cinq interrupteurs pour
les ampoules. Nous montons aussi un
VMB6IN (extension poussoirs commande, six entres, montage sur rail
DIN) et un VMB3PS (alimentation 12
Vdc, montage sur rail DIN). Nous avons
ainsi termin la centrale principale.
Dans la centrale secondaire (Groupe
2) nous installons le contrle des
stores, obtenu au moyen dun module
VMB2BL (contrle moteur store, deux
canaux, montage sur rail DIN). Enfin,
nous mettons dans les Groupes 5 et
8 un VMB8PB (extension poussoirs
commande, huit entres, montage
encastr en botier). La figure 2 donne
le schma lectrique de linstallation
ainsi conue : elle suit une logique fort
simple que nous allons maintenant
expliquer avec la figure 3.Les groupes
1, 3 et 4 (dfinis comme Aire dentre)
sont trs voisins entre eux, ils peuvent
donc tre cbls directement partir
ELECTRONIQUE
70
magazine - n 99
de la centrale principale, de laquelle

partiront, outre ceux du 230 Vac, deux
cbles, un dix conducteurs plus
blindage et un six conducteurs plus
blindage, tous deux localiss dans la
seule Aire Entres (traits verts figure 3).
Dans le groupe 5 nous avons plac une
extension dentres (VMB8PB, figure
4a) avec lequel nous grerons tous les
poussoirs des groupes 5, 6 et 7, dfinis
comme Aire nocturne. Le trait bleu
reprsente un conducteur dix ples
plus blindage. Enfin, dans le groupe 8
nous avons insr une autre extension
dentres encastrable, avec lesquelles
nous grerons les poussoirs des groupes 8 et 9 ; nous dfinissons ce dernier
comme Aire diurne. Le trait rouge de
la figure 3 est l encore un conducteur
dix ples plus blindage.
Le dernier cblage ncessaire (trait
violet figure 3) est le plus important :
il sagit du cble quatre conducteurs
plus blindage acheminant lalimentation la fois au CAN Bus et tous
les dispositifs Velbus. Ainsi sachve
la description du schma lectrique,
mme si nous devons encore aborder
deux arguments dimportance : les connexions des poussoirs aux modules et
leur programmation. Nous allons les
dvelopper ci-aprs.
COURS
Figure 4 : Les divers types de modules Velbus.
Connexion du bus
et des poussoirs
Risquons de nous rpter : laire dentre comporte un cble 10 conducteurs plus blindage et un 6 conducteurs plus blindage ; laire nocturne un
cble 10 conducteurs plus blindage ;
idem pour laire diurne.
Un cble 4 conducteurs plus blindage est commun toutes ces aires :

il constitue le bus et lalimentation
des modules Velbus. Les cbles ont
t enfils dans des conduites plastiques protectrices (rien de plus classique) et les modules placs dans leurs
botiers muraux respectifs. Premire
opration : il faut relier lalimentation
ELECTRONIQUE
71
magazine - n 99
et le CAN Bus aux 6 modules VMB,

prlever le +12 Vdc sur lalimentation
VMB3PS. Allumons provisoirement
lalimentation VMB3PS et, si tout a t
bien cbl, nous verrons la ou les LED
de chaque lment Velbus sallumer.
Si ce nest pas le cas, il convient de
recontrler toutes les connexions car
chaque module possde une LED de
COURS
prsence tension (avec dautres LED
de signalisation dactivit) qui doit
tre allume. Une fois vrifi que tous
les modules sont bien sous tension, on
peut teindre lalimentation et poursuivre le cblage.
Nous ne dcrirons pas la procdure
pas pas, car une srie de dessins
est bien plus efficace, comme aurait dit
Napolon sil stait occup de domotique ! Le cblage peut tre facilement
effectu en suivant les figures 5 et 6.
En gris on a tous les lments Velbus :
faites bien attention au nom situ au
centre de lobjet car entre parenthses
nous avons mis un nombre indiquant le
groupe o se trouve cet lment.
Par exemple lobjet VMB2BL (2) est le
contrle moteur des stores et il se trouve
dans la centrale secondaire du groupe
2 ; le VMB6IN (1) est une extension poussoirs localise dans la centrale primaire
du groupe 1, avec le VMB3PS (1). Les
objets VMB8PS (5) et (8) sont en revanche les extensions poussoirs insres
dans les botiers des groupes 5 et 8.
Les groupes poussoirs sont en jaune
(couleur maintenue dans tout larticle).
Les borniers des modules comme ceux
des poussoirs font face des rectangles bleus : chacun deux reprsente
une connexion physique (fil) et le texte
contenu indique la fonction de ce fil
et les groupes poussoirs o il est prsent : par exemple, Antichambre (1, 3,
4) (groupe 1 de la figure 7) identifie le
fil qui commande la lumire de lantichambre et il est prsent dans les
groupes 1, 3 et 4. Store Cham. Monter
(5,6,7) identifie le fil qui commande la
remonte du store de la chambre et il
est prsent dans les groupes 5, 6 et 7.
Quand toute linstallation est cble et
que la tension arrive tous les modules, il ne reste qu nous consacrer la
partie finale, cest--dire programmer
tous les modules en fonction de nos
besoins et attentes.
La programmation
des modules et les essais
de linstallation
Vous aurez certainement lu attentivement le manuel de chaque module
Velbus et aurez saisi que les points les
plus importants sont les suivants :
Figure 5 : Les rectangles reprsentent les modules Velbus. Dans les rectangles
bleus on a le nom dune connexion (fil) et les groupes dans lesquels cette connexion est physiquement prsente.
ELECTRONIQUE
72
magazine - n 99
1) Chaque module ncessite une

adresse propre et une programmation adquate pour les fonctions
remplir.
COURS
2) Les modules de commande (pour
les lumires comme pour les stores) peuvent tre activs via le bus
travers les platines dextension,
mais disposent aussi dentres
poussoir propres, utilisables soit en
groupe soit seules.
3) Alors que les commandes relais
sont actives soit au moyen des
poussoirs locaux (aire dentre) soit
par les poussoirs distants (aires
diurne et nocturne), les commandes
des stores ne sont envoyes que via
le bus.
4) Il faut effectuer une procdure longue mais relativement simple par
laquelle on couple les diverses
fonctions et les divers poussoirs.
Note (sur loprationnalit du systme) : nous avons dcid que tous
les poussoirs agissant ensemble sur
plusieurs modules Velbus ncessitent
un temps de raction de 3 s ; pour les
autres 65 ms suffisent. Cela signifie que si nous voulons allumer ou
teindre une ampoule, les poussoirs
correspondants ragissent avec une
pression dau moins 65 ms ; si donc
nous voulons une extinction gnrale
ou un allumage gnral, il faudra
presser le poussoir pendant au moins
3 s, ce qui est destin viter toute
pression accidentelle.
Le Tableau 1 donne la programmation
de chaque module. Ayez-en une copie
porte de la main car il vous sera aussi
utile tout moment quun tournevis
la maison ou latelier.
Tout dabord, installation teinte, programmez les adresses des modules
avec les prslecteurs rotatifs binaires
(01 pour VMB1RY, 02 pour VMB4RY et
ainsi de suite) ; attention, ils pourraient
tre les seuls prsents ou bien, sil y
en a dautres, les deux premiers de
gauche. De toute faon le couvercle
est transparent : cela aide identifier
les prslecteurs des adresses et des
modes oprationnels ; ventuellement
aidez-vous des figures 4a 4d.
Ensuite, comme le montre le tableau,
il faut paramtrer tous les commutateurs de Mode/Time2 des modules
de commande relais FF (commande
bistable). Enfin il faut court-circuiter le
cavalier TERM du dernier module de la
srie (et seulement ce dernier) : lextension poussoirs du groupe 5 ou bien
le contrle stores du groupe 2.
En ralit, ce qui est vraiment important, cest quun seul cavalier de terminaison soit ferm et que tous les
autres soient ouverts.
Figure 6 : Les rectangles jaunes reprsentent les platines porte-poussoirs. Les

poussoirs sont en marron. En blanc les emplacements libres. Ce qui est crit
dans les rectangles bleus indique le nom dune connexion (fil) et les groupes
dans lesquels cette connexion est physiquement prsente.
ELECTRONIQUE
73
magazine - n 99
COURS
Tableau 1.
OUT/IN
Ind. Canal 1
Poussoir 1
VMB1RY 01 Bistable
(1)
Toggle = FF
VMB4RY 02 Bistable
(1)
Toggle = FF
VMB6IN
03 Raction en
(1)
3 secondes
VMB2BL 04 15 s dlai
(2)
(mint3 et 4
sur ON)
VMB8PB 05 Raction
(5)
en 65 ms
VMB8PB
Raction
(8)
en 65 ms
Module
OUT/IN
Canal 2
Poussoir 2
Non
applicable
Bistable
Toggle = FF
Raction en
3 secondes
15 s dlai
(mint3 et 4
sur ON)
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Vous pouvez allumer linstallation ;

on reste dans laire dentre et si on
presse un quelconque poussoir lumire
(bain, hotte, antichambre...) des groupes 1, 3 et 4, on voit lampoule correspondante sallumer sous une pression
et steindre sous la pression suivante
du mme poussoir.
Tout autre poussoir en dehors de laire
entre ne provoque aucune raction
car on na encore rien programm.
Nous devons maintenant dfinir le
temps de rponse des poussoirs.
La programmation
des temps de rponse
des poussoirs
Commenons avec lextension 6
poussoirs : installation allume, paramtrons F3 sur les prslecteurs
binaires (nous avons forc le module
apprendre quel poussoir doit ragir en 3 s) et nous voyons que les 6
LED indicatrices de ltat dentre
clignotent rapidement. Maintenons
press pendant au moins 3 s chaque
poussoir interne au module et, quand
la procdure est faite, si les LED restent allumes fixes, cest que nous
avons correctement dfini le temps de
rponse 3 s.
Si au contraire les LED continuent de
clignoter rapidement, cest que nous
navons pas maintenu la pression
assez longtemps. Pressons-les nouveau jusqu ce que les LED restent
allumes fixes. Puis repositionnons
les prslecteurs ladresse dorigine
(ctait 03).
Excutons la mme procdure pour les
extensions 8 entres : dans ce cas
aucun micro-interrupteur nest prsent
OUT/IN
Canal 3
Poussoir 3
Non
applicable
Bistable
Toggle = FF
Raction en
3 secondes
Non
applicable
OUT/IN
Canal 4
Poussoir 4
Non
applicable
Bistable
Toggle = FF
Raction en
3 secondes
Non
applicable
OUT/IN
Canal 5
Poussoir 5
Non
applicable
Non
applicable
Raction en
3 secondes
Non
applicable
OUT/IN
Canal 6
Poussoir 6
Non
applicable
Non
applicable
Raction en
3 secondes
Non
applicable
OUT/IN
Canal 7
Poussoir 7
Non
applicable
Non
applicable
Non
applicable
Non
applicable
OUT/IN
Canal 8
Poussoir 8
Non
applicable
Non
applicable
Non
applicable
Non
applicable
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
Raction
en 65 ms
bord et par consquent nous devons

agir directement sur les poussoirs des
platines. Pour lextension du groupe
8 nous devons paramtrer F0 pour
dfinir le temps de raction 65 ms
mais pour tous les poussoirs (commandes individuelles) de lextension
du groupe 5 nous devons effectuer la
procdure avec ladressage F3 pour le
seul poussoir de lentre 2 (fermeture
et extinction totales, tous 3 s) et F0
pour les autres (65 ms) ; ensuite nous
restaurons les adresses originales.
Nous avons termin la programmation
des poussoirs et nous pouvons passer
aux dispositifs de commande.
La programmation
des modules actuateurs
Il peut sembler facile dexcuter les
divers couplages entre poussoirs et
dispositifs de commande et cest vrai,
cest facile ; mais il est tout aussi facile
de se mlanger les pinceaux durant les
diffrentes programmations.
Nous avons cherch vous aider avec
le Tableau 2 qui rsume toutes les
combinaisons possibles dans notre
exemple. Faites attention, car si vous
trouvez dans le tableau un D vous
devrez linterprter comme connexion
DIRECTE entre poussoir et entre de
commande ; si vous trouvez un X
comme connexion travers le BUS.
En fait les paires touche-fonction
identifies par un D ne doivent pas
tre utilises en programmation car il
existe un fil direct entre le poussoir et
lentre de commande du module Velbus concern. Aprs cette brve mise
au point, commenons la programmation en partant dune commande
facile : la lumire de la salle de bain.
ELECTRONIQUE
74
magazine - n 99
Dans le Tableau 2 nous trouvons

quelle est commande en bistable
par un seul poussoir direct du groupe
4 : en ON par le poussoir Allumage
total des lumires (Groupe 1) et en
OFF par les poussoirs Extinction totale
des lumires (Groupe 1) et Extinction
et fermeture totale (Groupe 1, 5, 6,).
Donc sur le module VMB1RY, qui
commande la lumire de la salle de
bain, nous paramtrons sur les prslecteurs binaires la valeur F1, avec
laquelle nous lui communiquons que
tous les poussoirs qui seront presss
pendant toute la dure de la valeur F1
sont mmoriser comme poussoirs
pour lextinction de la lumire.
Maintenons press le poussoir Extinction Totale Lumires du groupe 1 pendant au moins 3 s. Le VMB1RY nous
communique quil a appris ce poussoir
en activant son relais et en le dsactivant aprs environ deux secondes.
Rptons cette mme procdure pour
le poussoir Extinction et Fermeture
totale du groupe 1.
Enfin, encore la mme procdure pour
ce mme poussoir mais dans le groupe
5 (il nest pas ncessaire de mmoriser
aussi le poussoir du groupe 6 car il est
en parallle avec celui du groupe 5).
Nous allons voir maintenant que sur le
module dextension VMB6IN les deux
LED des entres 2 et 5 clignotent, en
mme temps que la LED indicatrice
du poussoir sur le VMB1RY. Si nous
avions reli les LED fournies avec la
platine VMB8PB nous verrions clignoter l encore une LED correspondant
lentre PB2. Restaurons sur la commande relais ladresse originale (01)
et vrifions que le fonctionnement est
bien correct :
COURS
Tableau 2.
- le poussoir du groupe 4 allume et

teint la lumire de la salle de bain en
mode bistable ; laissons-la allume.
- le poussoir Extinction Totale Lumires et tous les poussoirs Extinction
et fermeture totale font steindre la
lumire quand on les maintient presss pour 3 secondes.
Maintenant nous devons encore programmer le poussoir qui remplit la
fonction Allumage total lumires :
paramtrons sur les prslecteurs
dadresse du VMB1RY la valeur El
(elle apprend les poussoirs qui allument) et voyons que la LED en bas
droite clignote.
Maintenons press le poussoir que
nous devons mmoriser (allumage
totale lumires, groupe 1) jusqu
ce que le relais sactive. Ensuite restaurons ladresse originale (01) et
vrifions que le fonctionnement est
correct.
Voyons un autre exemple, mais plus
rapidement : la lumire de la hotte.
Elle est commande en bistable directement par deux fils des groupes 1 et
3 et via le bus par un fil du groupe
9 ; en ON avec le poussoir Allumage
Totale Lumires (groupe 1) ; enfin en
OFF par le poussoir Extinction totale
Lumires (groupe 1) et par les poussoirs Extinction et fermeture totale
(groupes 1 et 5/6).
Cette lumire est associe au canal

4 du VMB4RY, dont ladresse est 02.
Changeons ladresse en D4 (le canal
4 apprend les poussoirs bistables)
et pressons le poussoir Hotte du
groupe 9 jusqu lactivation du relais ;
attendons ensuite quil se dsactive.
Changeons ladresse en E4 (le canal
4 apprend les poussoirs qui allument)
et pressons le poussoir Allumage Total
lumires du groupe 1 ; attendons que
le relais sactive et puis se dsactive.
Changeons nouveau ladresse en F4
(le canal 4 apprend les poussoirs qui
teignent) et pressons toujours en
respectant les dures de pression les
poussoirs Extinction totale lumires
du groupe 1 et Extinction et fermeture
totale des groupes 1 et 5. Restaurons
ladresse 01 et vrifions manuellement que les poussoirs ont t appris
comme il faut.
Nous pouvons programmer exactement
de la mme manire tous les couplages possibles entre poussoirs et dispositifs de commande, en se souvenant
bien toutefois quil existe une limite
maximale de poussoirs mmorisables
pour chaque module : il convient donc
de suivre une certaine logique pour
disposer les commandes.
tant donn que la srie Velbus est
un modle dintelligence distribue,
il faut faire en sorte que les modules
inter agissants soient placs dans des
ELECTRONIQUE
75
magazine - n 99
zones contigus de lhabitation, ceci

pour simplifier linstallation et la programmation.
Mais surtout il faut mettre en uvre
un raisonnement logique et dfinir les
fonctions regrouper. Rappelons que
les couplages logiques (allumage total,
extinction totale et ainsi de suite) sont
faciles mmoriser ; si en revanche
ils sont inutiles et monts seulement
parce quon a des ressources ne plus
savoir quen faire, ils rendent lutilisation complique et par consquent
difficile se rappeler.
De toute faon nous vous avons donn
dans cette Leon une ligne directrice ;
cest maintenant vous de constituer
votre bagage et de polir votre exprience.
Rendez-vous le mois prochain pour la
troisime Leon : nous installerons un
variateur de lumire, un port srie et
nous communiquerons avec linstallation
au moyen dun ordinateur.
Comment
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base de modules Velbus est disponible
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sommaire : L'actualit
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roits de reproduct

FRAIS DE PORT INCLUS POUR LA FRANCE (DOM-TOM ET AUTRES PAYS: NOUS CONSULTER.)
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JMJ/ELECTRONIQUE - B.P. 20025 - 13720 LA BOUILLADISSE avec un rglement par Chque lordre de JMJ
Par tlphone : 0820 820 534 ou par fax : 0820 820 722 avec un rglement par Car te Bancaire
Vous
pouvez
galement
commander
par
lInternet
:
www.electronique-magazine.com/anc_num.asp
EN
GNRATEUR DULTRASONS
USAGE MDICAL
La capacit de pntration des ultrasons dans les tissus du corps humain
a rvolutionn limagerie mdicale
(avec lchographie) et donc la fiabilit
du diagnostique. Cette proprit des
ultrasons les fait galement utiliser en
physiothrapie avec un succs qui nest
plus dmontrer. Lappareil que nous
vous proposons de construire est un gnrateur dultrasons usage
mdical : il vous rendra de grands services pour de nombreuses affections (comme Arthropathie, Arthrose, Arthrite, Nvrite, Priarthrite, Tendinite, Epicondylite, Traumatisme par contusion, Retard de consolidation
osseuse, Adiposit localise, Ostite, Myalgie, Bursite, Lombalgie,
Rigidit et douleur articulaire) quil vous aidera soigner. Le diffuseur
professionnel SE1.6 est livr mont est talonn avec son cordon.
EN1627K .. Kit complet avec coffret et 1 diffuseur SE1.6 ........ 315,00
SE1.6........ diffuseur ultrassons supplmentaire ..................... 139,00
EN1627KMVersion monte ........................................................ 441,00
CESSEZ DE FUMER GRCE LECTRONIQUE LM

ET SON LECTROPUNCTEUR
Bien que les pires maldictions soient crites de plus
en plus gros au fil des ans (comme une analogie des
progrs de la tumeur qui nous envahit ?) sur chaque
paquet de cigarettes (bout filtre ou sans ), cesser de
fumer sans laide de contributeurs externes est plutt
difficile ! La menace ci-dessus aide nous dcider
darrter mais pas nous tenir cette dcision.
Llectrostimulateur, ou lectropuncteur, que nous
vous proposons de construire rveillera dans votre
corps lnergie ncessaire (ce que lon appelle tort la volont) pour
tenir bon jusquau sevrage et la dsintoxication dfinitive.
LX1621 ..... Kit complet avec son boitier...................................... 24,00
EN1621KM Version monte ......................................................... 36,00
APPAREIL DE MAGNTOTHRAPIE
MICROCONTRLEUR ST7
Beaucoup de mdecins et de praticiens
de sant, comme les kinsithrapeutes,
utilisent la magntothrapie : certains ont
dcouvert quen faisant varier de manire
continue la frquence des impulsions on
acclre la gurison et on limine plus rapidement la douleur. Les maladies que lon peut traiter avec cet appareil
de magntothrapie sont trs nombreuses. Vous trouverez ci-dessous
la liste des plus communes, suggres par le corps mdical et le personnel paramdical, : arthrose, arthrite, sciatique, lombalgie, tendinite,
talalgie, dchirure et douleur musculaires, luxation, fractures ect.
EN1610 .... Kit complet avec boitier mais sans nappe ............. 92,00
PC1293 .... Nappe dimensions 22 x 42 cm .............................. 31,00
PC1325 .... Nappe dimensions 13 x 85 cm ............................... 31,50
EN1610 KM Version monte sans nappe................................... 129,00
STIMULATEUR ANALGESIQUE
Cet appareil permet de soulager des douleurs tels larthrose et les cphales. De
faible encombrement, ce kit est aliment
par piles incorpores de 9 volts. Tension
lectrode maximum : 30 V - +100 V. Courant lectrode maximum : 10 mA. Frquences : 2 130 Hz.
EN1003 .... Kit complet avec boitier ............................................. 40,50
EN1003KM Version monte ......................................................... 61,00
COMELEC 10 / 2007
MAGNETOTHERAPIE VERSION VOITURE

La magntothraphie est trs souvent utilise pour soigner les
maladies de notre organisme (rhumatismes, douleurs musculaires, arthroses lombaires et dorsales) et ne ncessite aucun
mdicament, c'est pour cela que tout le monde peut la pratiquer
sans contre indication. (Interdit uniquement pour les porteurs de
Pace-Maker.
EN1324 .... Kit complet avec botier
et une nappe version voiture......................................................... 68,50
PC1324 .... Nappe supplmentaire ........................... ................... 27,50
EN1408KM Version monte avec nappe.................................... 116,00
w w w. c o m e l e c . f r
FORME
GNRATEUR DONDES DE KOTZ
POUR SPORTIFS ET KINS
Le gnrateur dondes de Kotz est utilis en

mdecine pour la rcupration musculaire
des personnes ayant eu un accident ou une
maladie et qui sont donc restes longtemps
inactives, comme pour le sport ou lesthtique
corporelle afin de tonifier et raffermir les muscles sains.
EN1520-1521 .... Kit complet avec botier, plaques et bat. .... 206,80
EN1520-1521KM Version monte .............................................. 247,00
STIMULATEUR MUSCULAIRE
Tonifier ses muscles sans effort grce
llectronique. Tonifie et renforce les muscles (4 lectrodes).
Le kit est livr complet avec son coffret
srigraphi mais sans sa batterie et sans
lectrode.
EN1408 ................. Kit avec botier ........................................... 104,00
Bat. 12 V 1.2 A ..... Batterie 12 V / 1,2 A ...................................... 15,10
PC1.5 .................... 4 lectrodes + attaches ............................... 28,00
EN1408KM Version monte sans batterie ni PC1.5 ................ 146,00
LA IONOTHERAPIE: TRAITER ELECTRONIQUEMENT

LES AFFECTIONS DE LA PEAU
Pour combattre efficacement les affections de
la peau, sans aucune aide chimique, il suffit
dapprocher la pointe de cet appareil environ 1 cm de distance de la zone infecte. En
quelques secondes, son souffle germicide
dtruira les bactries, les champignons ou les
germes qui sont ventuellement prsents.
EN1480 .... Kit tage alimentation avec botier ....................... 104,00
PIL12.1 .... Batterie 12 volts 1,3 A/h ........................................... 15,10
EN1480KM Version monte sans batterie ............................... 146,00
GNRATEUR DIONS NGATIFS

POUR AUTOMOBILE
Ce petit appareil, qui se branche sur lallumecigare a un effet curatif contre les nauses
provoques par le mal de voiture. De plus, il
permet dpurer et de dsodoriser lhabitacle
de la voiture.
EN1010 .... Kit complet ......................................... ... ....................42,00
EN1010KM Version monte. ....................................... ...................63,00
DIFFUSEUR POUR LA IONOPHORSE

Ce kit paramdical, microcontrleur,
permet de soigner larthrite, larthrose, la
sciatique et les crampes musculaires. De
nombreux thrapeutes prfrent utiliser la
ionophorese pour inoculer dans lorganisme
les produits pharmaceutiques travers
lpiderme plutt qu travers lestomac, le
foie ou les reins. La ionophorse est aussi
utilise en esthtique pour combattre certaines affections cutannes
comme la cellulite par exemple.
EN1365 .... Kit avec botier, hors batterie et lectrodes ........... 96,00
Bat. 12 V 1.2 A Batterie 12 V / 1,2 A ............................................ 15,10
PC2.33x ... 2 plaques conduct. avec diffuseurs ........................ 13,70
EN1365KM Version monte avec PC2.33 + Bat ....................... 198,00
Tl. :04.42.70.63.90
Fa x : 0 4 . 4 2 . 7 0 . 6 3 . 9 5
Rglement la commande par chque, mandat ou CB. Frais de port en France moins de 5 Kg 8,40 / CEE moins de 5 Kg 15,00 .
Port autres pays sur devis. Catalogue gnral de kits contre ( cinq timbres 0,54 ) ou tlchargeable gratuitement sur notre site.
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INSTALLATION DOMOTIQUE EN BUS CAN

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Aujourdhui, avec la diffusion des LED haute

Un appareil de magntothrapie BF 100 gauss ................. 20

Un caisson de graves bass-reflex actif de 100 Wrms ........... 34

Ce caisson de graves bass-reflex contient un

Apprenons couter notre cur ............................................ 46

Une radiocommande 12 canaux rolling code .................. 57

Introduction la domotique ................................................... 66

Les Petites Annonces .............................................................. 76

Ce numro a t envoy nos abonns le 25 Octobre 2007

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MAGNTOTHRAPIE BF DE 5 100 GAUSS

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RADIOCOMMANDE 12 CANAUX ROLLING CODE (RX & TX)

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SUBWOFER 100 WRMS

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LES KITS DU MOIS LES KITS DU MOIS

Une torche LED

i par curiosit vous regardez bien attentivement les

Eh bien cest cette considration dsabuse mais raliste

LENTILLE EN MATIERE PLASTIQUE

Figure 1 : Dessin agrandi dune LED

Il peut en effet savrer trs utile de

Nous donnons ci-dessus quelques unes des multiples applications auxquelles

saccroche facilement aux vtements

Pour la marche en montagne en

rduire drastiquement la consommation dlectricit destine

Bref, avec la progression des techniques de construction,

Aujourdhui la technologie des semiconducteurs permet de

Ces caractristiques, ajoutes une consommation trs

les torches lectriques piles, nous

Aux deux lignes de LED blanches

des applications possibles. On devra cependant attendre

La longueur donde de la lumire mise et la tension de la

Avec le Nitrure de Gallium on arrive produire les premiers

Les annes suivantes (1970-74) la production de ces

- fonction Pulse qui permet dutiliser

- fonction Alterne, dans laquelle les six

Figure 3 : Schma lectrique de la torche LED.

Figure 4 : Brochages du microcontrleur ST7-EP1676 dj programm en usine

Liste des composants

- fonction Clignotante qui allume par

Si vous souhaitez utiliser la torche pour

A partir de la fonction Continue, en

Note : la valeur de luminosit choisie

Dans les autres fonctions Pulse,

Figure 6a : Schma dimplantation des composants et photo dun des prototypes

Si on presse une des quatre touches,

Figure 7b-1 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim

Figure 7b-2 : Dessin, lchelle 1, du circuit imprim