Cours - Def 2008-09
Cours - Def 2008-09
Cours - Def 2008-09
O
ffice de
la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGNIERIE DE FORMATION
SECTEUR : BTP
SPCIALIT : TECHNICIEN SPECIALISE GROS
OEUVRE
NIVEAU : TECHNICIEN SPECIALISE
Tube
(T)
3
Robinet
h1
h2 Y
O
Echantillon 1
l
de sol
2
X
X2 Y2 Z2
+ + =1
21 22 23
Base perfore
Introduction
o Domaine d'application
Le domaine d'application du gnie civil est trs vaste ; il englobe les travaux publics et le Btiment. Il
comprend notamment :
le gros uvre en gnral, quel que soit le type de construction ou de btiment, comme les
gratte-ciel,
les constructions industrielles : usines, entrepts, rservoirs, etc.
les infrastructures de transport : routes, voies ferres, ouvrages d'art, canaux, ports, tunnels, etc.
les constructions hydrauliques : barrages, digues, jetes, etc...
les infrastructures urbaines : aqueducs, gouts, etc...
o Phases d'un projet
Un projet de gnie civil peut tre scind en plusieurs phases, souvent confies des organismes
diffrents :
1. les tudes techniques (Techniques de gnie civil) entrent dans le dtail de la phase de
dimensionnement et tablissent les plans de construction. Ensuite, interviennent les mthodes
qui valident la faisabilit des plans de construction et dfinissent le mode et les outils de
construction.
2. le dpartement de production : Fondation (construction), terrassements, gros uvre, corps
d'tats secondaires, corps d'tats techniques, corps d'tats architecturaux, quipements.
le matre d'ouvrage est celui (personne ou organisme) qui dclenche une entreprise de
construction et sera celui qui rceptionnera l'ouvrage.
La mcanique des sols fait ces premiers pas par Mr. Coulomb en (1773), par contre Mr. Terzaghi a
initi la mcanique des sols moderne en (1936).
o Domaines dapplication :
On peut appliquer aussi la mcanique des sols dans les diffrents domaines tel que :
Milieux naturels
On peut appliquer aussi la mcanique des sols aux milieux naturels tels que les versants (problmes de
glissement de terrain) et les bords des cours d'eau ou de retenues.
Ouvrages en sol
Les remblais (routes, voies ferres, barrages, plates-formes maritimes...) ; Les dblais (talus, canaux,
bassins...).
Ouvrages mixtes
On peut intervenir, le sol en relation avec un autre matriau tel que, le bton ou l'acier par exemple :
Les murs de soutnements (bton, terre arme, sol renforc par gotextile...) ;
Les palplanches utilises dans les canaux, les ports, les constructions urbaines... ;
Sommaire Page
Introduction 03
LE GENIE CIVIL
LA MECANIQUE DES SOLS
Divers
Lidentification a pour objet de caractriser un sol du point de vue physique. Aprs les oprations
dchantillonnage, on dtermine les poids spcifiques apparents et absolus, la teneur en eau pondrale, la
distribution des grains et particules, la ractivit des argiles, les tats de largile en relation avec la teneur en eau et
leurs limites, la teneur en carbonates, etc
INTRODUCTION
: Les matriaux constituants l'corce terrestre peuvent tre classs en trois catgories
;Les ROCHES ERUPTIVES constitues partir du magma profond
Les ROCHES SEDIMENTAIRES formes, aprs transport et dpt, de dbris d'altration
;physico-chimique et mcanique de roches prexistantes
Les ROCHES METAMORPHIQUES qui proviennent de la transformation en place de roches
.prexistantes
Un sol est un agglomrat naturel de particules minrales ou organiques, deau, de gaz pouvant tre
.spares par des actions mcaniques lgres
Un sol est un matriau meuble, poreux, non homogne et souvent non isotrope situ la proximit
.de la surface de la terre. Lensemble pouvant tre facilement dsagrg
On distinguera donc les Sols des Roches
sols : Agrgats minraux qui peuvent se dsagrger en lments de dimensions plus ou moins
: grandes sans ncessiter un effort considrable. Ils rsultent de l'altration
Physique (oxydation par exemple)
Chimique (variation de temprature, gel, ...)
Mcanique (rosion, vagues,...)
Roches : Matriaux durs qui ne peuvent tre fragments qu'au prix de trs gros efforts
mcaniques. (agglomrats de grains minraux (Silice, calcaire, feldspath, ...) lis par des forces
de cohsion fortes et permanentes)
.Les proprits des sols sont donc trs varies et dpendent dun grand nombre de paramtres
.Pour caractriser les sols, on distinguera les paramtres dtat et les proprits mcaniques
POIDS VOLUME
Wa = 0 AIR Va
Vv
Ww = VW x W EAU Vw V
W
Ws = VS x S SOLIDE
Vs
Vs : volume du solide
Vv = Vw + Va = V - Vs
W = Ws + Ww (avec Wa = 0)
.Ce poids volumique intervient lorsque le sol est satur et subit la pousse dArchimde
d h s : Pour un mme sol on a toujours
s et d Que le sol soit satur ou non on aura toujours les mmes valeurs pour
= en eau
Teneur 21(W)
23 kN/m3 pour les gravesWW
w x100
Poids deau rapport WS
s =au poids27dekN/m3
sol sec exprim en sans autre prcision
pourcentage
B- Paramtres adimensionnels
Degr de saturation (Sr) V W
Sr W x100 ou x100
V WSAT
.Ils indiquent
Rapport de ladans quelle
teneur proportion
en eau du sol les
sadiffrentes
teneur enphases
eau sont prsentes dans le sol
V
: Pour les besoins de la mcanique des sols on admettra les valeurs suivantes
W 10 . kN / m 3
S 27. kN / m 3
Hormis les sols dorigine vgtale, S varie peu avec la nature minralogique ou chimique )
.(des grains du sol
On sintressera essentiellement dans la suite soit aux sols grenus non saturs, soit aux sols fins
(Sr = 1 ; W = Ws) ou voisins de la saturation ( Sr 1) , ce qui correspond aux situations existant le
.plus frquemment dans la nature
: Ltat dun sol peut tre dfini par
paramtres (e, s, W) pour un sol non satur 3
.paramtres (e, s) pour un sol satur 2
Indice de densit :
Pour donner une meilleure ide de ltat de compacit dun sol grenu, on dfinit galement un nouveau
paramtre sans dimensions, lindice de densit ou densit relative :
emax e
Id =
emax e min
emax et emin sont les deux tats de compacit extrmes que lon peut obtenir exprimentalement pour un
sol donn. Ils sont dtermins par des essais de laboratoire strictement normaliss.
Remarques :
Pour un sol lche : Id est voisin de 0
Pour un sol serr : Id est voisin de 1
Dans le cas des sables, on a toujours : 0.40 e 1
le poids volumique des grains solides varie dans les environs de: 26 KN / m3 On peut le
considrer pratiquement comme constant (on prend en gnral s = 26,5 KN / m3),
le poids volumique de leau considr aussi comme constant ( = 10 KN / m3
Lindice des vides : e et la teneur en eau : donnent deux catgories des sols :
Les sols grenus ou pulvrulents dont le type est le sable, ont un comportement
mcanique qui dpend presque uniquement de leur tat de compacit (lche ou
serr).
Les sols fins ou cohrents dont le type est largile, qui prsentent de la cohsion,
ont un comportement qui dpend en premier lieu de leur teneur en eau.
Relation entre les paramtres :
Les paramtres que lon vient de dfinir ne sont par indpendants. Il est courant que lon ait besoin de
calculer certains dentre eux partir de la mesure des autre. Les relations les plus importantes sont les
suivantes :
e (1)
n
1 e
w (2)
e Sr
s
n (3)
e
1 n
s (4)
Pour les sols saturs e
w
1 (5)
h s (1 n) s n S r (1 ) d
1 e
s (6)
d (1 n) s (1 n) s
s
1 sat
d (7)
Pour les sols saturs sat d n d (1 )
s
s (8)
' sat (1 n)( s )
1 e
Dmonstrations :
Pour tablir ces relations, il est pratique dtudier la reprsentation schmatique conventionnelle du sol
rencontre plus haut, il suffit de poser Vs =1m3 on a Ws s Vs s
W W V
W s et W W Ws (1 ) s et e v Vv e Vs e
Ws s Vs
Vv e e
Relation (1) : on a : n
V Vv V s 1 e
W (1 ) s W 1 W 1
Relation (5) : on a : h (1 ) s (1 ) s (1 ) d
V V Vs V V Vs
Mme principe pour les autres relations
Quelques exemples de paramtres de sols :
Le tableau suivant donne les caractristiques de diffrents sols en place.
sol Priode ou s Indice Porosit Teneur h Teneur en Teneur
tage 3
(KN/m ) des en eau (KN/m ) matire
3 en
n
gologique vides organique CaCO3
e
Sable de Stampien 27.0 0.75 0.43 6% 16.3 === ===
fontainebleau
limon dOrly quaternaire 26.2 0.6 0.38 23% 19.3 === ===
Limon de la Crtac 26.7 1.4 0.58 50% === === ===
perche suprieur
Argile verte Sa 26.7 0.80 0.44 30% 19.7 === 0.2
de sannoisien
Romainville (oligocne)
Argile des Ypresien 27.4 1.01 0.50 35% 18.5 === 0.2
Flandres (ocne)
Argile de Callovo- 26.6 0.50 0.33 19% 21.2 === ===
Dozul oxfordien
Vase de quaternaire 26.3 1.73 0.63 66% 16.2 5% ===
pallavas
Tourbe de quaternaire === 9 0.90 580% === 55% ===
Bourgoin
Argile de Origine === 3.38 0.77 === === === ===
mexico volcanique 13.50 0.93
C Mesures de Laboratoire :
Daprs ce que lon vient de voir, il suffit de dterminer les valeurs des trois paramtres indpendants
s, e et , o lon tire ensuite les autres caractristiques laide des relations prcdentes.
Compte tenu de la disposition invitable, due notamment lhtrognit du matriau, on prendra la
moyenne de plusieurs essais. Les mesures se font en gnral au laboratoire.
o Dtermination du poids volumique des grains solides s :
Cette mesure se fait laide dun pycnomtre. Un poids connu de sol Ws, sche par passage ltuve
105 C jusqua poids constant (W = 0) est introduit dans un flacon (pycnomtre) contenant de leau
distille. On en dduit par pese le volume deau dplace par le sol Vs. do lon tire :
W
s s en kN/m3.
Vs
Elle se fait par deux peses. Lune la teneur en eau naturelle qui donne le poids W de lchantillon
humide, lautre tat sec aprs passage ltuve 105 C. jusqu' poids constant qui donne le poids
sec Ws de lchantillon.
W Ws
On en tire
Ws
o Dtermination de lindice des vides e :
Cest une mesure dlicate. Elle ncessite la dtermination du poids du poids Ws du sol sch ltuve,
et du volume total V de lchantillon. Ce dernier se dtermine gnralement en mesurant la longueur
dune carotte de diamtre connu. On peut aussi oprer par dplacement de liquide la balance
hydrostatique aprs avoir paraffine lchantillon. On en tire : e = [V / (Ws / s ) ]-1.
La loi de stockes donne la vitesse limite dune particule sphrique descendant sous laction de la
pesanteur dans un milieu visqueux.
Cette vitesse est proportionnelle au carr du diamtre de la particule, les particules les plus grosses se
dposent plus rapidement.
( s 0 ) d 2
On a : v
18
: tant la viscosit dynamique de leau la temprature de lexprience ( = 1 centpoise 20).
o : le poids volumique du liquide (eau + dfloculant)
d : le diamtre du particule sphrique
On procde exprimentalement en mesurant la densit de la solution diffrentes niveaux en fonction
du temps laide dun densimtre. En introduisant la notion de diamtre quivalent dy (les particules
ntant en ralit pas sphriques, mais plutt aplaties) on peut calculer partir des mesures de densit,
le pourcentage y en poids de sol sec, des particules de dimensions infrieures ou gales dy.
o r reprsente le refus mesur sur les tamis de modules 23 (0,16 mm), 26 (0,315 Mf 10 4 r
. % mm), 29 (0,63 mm), 32 (1,25 mm), 35 (2,5 mm), et 38 (5 mm) exprim en
.Le module de finesse Mf est exprim en pourcentage
: Conventionnellement
Si Mf < 2,2 % le sable est dit fin
Si Mf > 2,8 % le sable est dit grossier.
5- Coefficient de courbure Cc
d 2 30
Cc
d10 xd 60
Un sol de granulomtrie tale qui prsentera une faible porosit a un coefficient de courbure Cc
.compris entre 1 et 3
6- LIMITES DATTERBERG
ce sont des teneurs en eau limites qui dfinissent des changements ; (Du nom dun pdologue sudois)
.dtat physique des sols
Pour sols fins ou cohrents. Elles sont mesures sur le Mortier du sol. (fraction infrieure 0,42
: mm). On dfini
la limite de liquidit w l : est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol se comporte comme
; un semi-liquide et scoule sous son propre poids
la limite de plasticit w p : est la teneur en eau en-dessous de laquelle le sol perd sa plasticit et
; devient friable
o Consistance
: La consistance dun sol fin ou cohrent peut tre apprcie par un essai de rsistance mcanique
essai de rupture en compression simple
essai de poinonnement ou de pntration
LIMITE DE LIMITE DE
PLASTICITE LIQUIDITE
o INDICE DE PLASTICITE
la diffrence w l - w p = I p, ou indice de plasticit, est dautant plus grande que lactivit collodale
.des particules fines est grande
Il mesure ltendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol se trouve ltat Plastique. Les
I P WL WP .sols peuvent tre classs suivant la valeur de lindice de plasticit
: Suivant la valeur de lindice de plasticit, on classe les sols
Remarques : une mthode dite NOMOGRAMME donne Limite de liquidit WL par :
N 0,121
la formule suivante : W L ( ) avec : : la teneur en eau ; N [15,35] : nombre de coups.
25
7- EQUIVALENT DE SABLE
ESSAI SPECIFIQUE DES SOLS GRENUS : Seffectue sur la fraction 0/5, l o les limites
.dAtterberg font dfaut
Cet essai caractrise la propret du sol ou par opposition le degr de pollution du sol par la phase
.argileuse ou limoneuse prsente
PRINCIPE :
On place dans une prouvette gradue un volume donn dun chantillon de sol, puis un
mlange deau et de solution floculant destine mettre en suspension les fines argileuses.
Aprs agitation et repos, on mesure h1, h2 et h2.
Eau
Fines
Sable aprs
repos
h1
Piston h2
Formateur h2
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h
ES ( PISTON ) 2 x100
h1
: VALEURS DE ES
ES OBSERVATIONS
100 Sable de laboratoire - inexistant ltat naturel
70 80 Sable exceptionnel et trs propre - apte la confection des btons
60 70 Sable lgrement argileux - excellent en technique routire
50 Limite infrieure demploi en couche de base
20 25 Sable trs argileux - impropre aux couches de chausses.
EN CONSTRUCTION ES > 70 - 80
: On retiendra
EN TECHNIQUE ROUTIERE ES > 30 - 40
Elle utilise les rsultats des essais dATTERBERG par intermdiaire de labaque de plasticit de
CASAGRANDE
La classification LPC est rsume dans les tableaux suivants :
Gb
GW Cu = D60 / D10 > 4 Grave propre
Et Cc = (D30) / (D10 x D60) compris entre 1 et 3 Bien gradue
Gm Grave propre
Gp Une des conditions de Gb Mal gradue
Non satisfaire
mm+ 12 % : <0.08
GL
Limite dATTERBERG au-dessous de A Grave limoneux
GM
GA
Limite dATTERBERG au-dessus de A Grave argileux
GC
0.08mm
+ 50 % : D < 2mm
SL
Limite dATTERBERG au-dessous de A Sable limoneux
SM
SA
Limite dATTERBERG au-dessus de A Sable argileux
SC
Lorsque 5 % < % infrieur 0.08 mm <12 on utilise un double symbole
3/ Procdure didentification des sols
La procdure de lidentification se fait comme suit :
On commencera toujours par une observation pralable de lchantillon :
(couleur, odeur, homognit, prsence de coquilles, de dbris vgtaux,
etc...).
On passera ensuite la mesure des paramtres physiques : s (au
pycnomtre), teneur en eau , indice des vides e (par mesure directe ou
laide dune balance hydrostatique ). On pourra en dduire les autres
caractristiques physiques.
On procdera ensuite la dtermination de la granulomtrie : Par
tamisage sec sil (ny a pas dlments fins) : Par voie humide
(tamisage sous leau) dans le cas contraire.
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Contrainte
tangentielle
C .tg.
Contrainte
normale
2/Compactage
Cest lensemble des oprations mcaniques qui conduisent accrotre la densit dun sol. Le
.compactage resserre la texture et amliore les proprits mcaniques dun sol
La densit obtenue crot avec lnergie de compactage et il existe une teneur en eau pour laquelle le
rendement du compactage est optimal. Celle-ci est appele teneur en eau optimale de compactage et
.est note wopt . Cest une caractristique des sols
3/Compressibilit
La compression est la rduction de volume apparent sous charge constante. Pour les sols non saturs,
cette rduction de volume est essentiellement imputable lexpulsion de lair et au r-arangement des
.grains (cas du compactage)
Compte tenu de la trs faible compressibilit des grains et de leau, on considrera les sols saturs
.comme incompressibles
Ces derniers peuvent cependant rduire leur volume apparent sous charge mais masse non constante ;
. ce phnomne est appel consolidation
Hypothses
La porosit du sol tant forme de vides de tailles varies, leau qui y pntre peut circuler librement
dans les pores de grandes dimensions ou tre plus ou moins fortement retenue dans les plus fins (o les
.forces de tension superficielle deviennent prpondrantes)
On distingue
leau libre, qui intresse le gotechnicien, qui peut circuler plus ou moins rapidement sous
laction de la gravit ou par suite de diffrence de pression.
Leau absorbe, qui est trs fortement lie aux particules dun sol
.Dans un sol, leau (eau libre dans un sol fin) peut circuler entre les grains
Lhydraulique des sols a pour objet dtablir les lois gnrales dcoulement de leau et notamment les
: lois de lcoulement en rgime permanent en posant par hypothse
,que leau interstitielle et les grains sont incompressibles
,que la masse deau interstitielle se conserve
que le Sol est satur
quil y a continuit de la phase liquide, ce qui veut dire que la vitesse de leau est telle que
; div . V 0
Vx Vy Vz
0
x y z
: que lcoulement est permanent
;La vitesse de leau est indpendante du temps en tout point
;Les trajectoires des particules deau invariables au cours du temps
.Leau qui circule entre les grains prsente de la viscosit
que les contraintes totale et effective ainsi que la pression de leau u sont lies par la
' u : relation de TERZAGHI
Dbit q
Section S
La vitesse moyenne vraie v
Pour dfinir la vitesse moyenne vraie V, il est ncessaire de connatre la section des vides Sv, par
: rapport la section totale S. On montre et on admettra que
S V
(n tant la porosit) qV V n
.VolumeS V
S n. S
w
q q V
V' donc V et
SV n. S n i. w.Volume
V M V n . V' V'
V' solideou et
n vide
Vitesse
Sv
S
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.On mnera la plupart des calculs avec la vitesse apparente V, notamment dans la loi de DARCY
.La vitesse vraie V est nanmoins utilise dans ltude des remontes capillaires
h
eau eau
eau
L
sol
s 27 10
Remarques : pour un sable dindice des vides e=0,7 on a : 10 KN / m 3
'
1 e 1 0,7
h
Alors ic 1 daprs la figure ic h 2 L do lrosion interne dmarre lorsque le rabattement
2L
de leau dans lenceinte atteint h 2 L
3 Conditions de filtre
Sous leffet de la circulation de leau, les particules de sol peuvent migrer vers une zone de sol plus
grossier. Cest par exemple ce qui peut se produire entre le remblai d'un barrage et le matriau
drainant. Pour lviter, deux zones successives d'un ouvrage hydraulique doivent vrifier des
Conditions de filtre qui sont des rgles granulomtriques. Dans chaque cas, Da et db dsignent les
diamtres des tamis laissant passer respectivement a% en poids du matriau le plus grossier et b% en
poids du matriau le plus fin.
o Lorsquun matriau fin granulomtrie continue est en contact dans un ouvrage hydraulique
avec un matriau uniforme (drain ou filtre), leurs granulomtries doivent rpondre aux
conditions suivantes :
condition de non entranement des fines : D15 < 5.d85
condition de permabilit: D15 > 0,1mm
coefficient d'uniformit des filtres et des drains compris entre 2 et 8.
o La condition de filtre au contact entre deux matriaux trs uniformes
(D60 /D10 < 3 et d60 /d10 < 3), scrit : 5.d50 < D50 < 10.d50.
1- Conventions de signes
Soit AB une facette oriente autour du point M, elle est dfinie par sa normale n oriente vers
.lintrieur du solide
.Pour les angles, le sens positif est le sens inverse des aiguilles dune montre
est la contrainte applique sur la facette AB et est linclinaison de la contrainte.
Cette contrainte peut tre dcompose en : n
Une contrainte normale n
Une contrainte tangentielle
.Si est une compression : n est positif, et est positif si est positif A B
.Si est une traction : n est ngatif, et est ngatif si est positif
AM = ds sin
2- Cercle de Mohr
.Soit AB une facette de longueur ds
U parallle Mw
A
ds
ds
B
Formateur Abdelouahid El Atmioui ingnieur Bt.GC Page : 23/65
W MB = ds cos
V
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1 + 3 - cos2
= + 1 3 Soit
2 2
1.- 3
=- sin2
2
: En posant 1.- 3 1 + 3
m = et m =
2 2
m:Cest
m lquation
cos 2 paramtrique du cercle de MOHR
mde sin 2
centre ( 1 3 , O)
2
1 3
R de rayon
2
2 P1
O 3 C 1
3
P2
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3- POSTULAT DE TERZAGHI
.Considrons un sol satur, homogne et isotrope et supposons leau libre occupant les pores, au repos
En considrant le sol globalement comme un milieu, on dtermine le tenseur des contraintes totales qui
.obit aux lois dquilibre de la mcanique
Mais comme la phase liquide et la phase solide nobissent pas la mme loi de comportement,
TERZAGHI a postul lexistence dun nouveau tenseur, appel tenseur des contraintes effectives qui
.dfinit les dformations du squelette du sol
: En considrant le tenseur des pressions interstitielles qui est un tenseur sphrique, le Postulat scrit
. Tenseur . des . des . contra int es . totales
' . Tenseur . des. contra int es . effectives avec ' 1 u
u . ou .1 u Tenseur . sph rique
Cette relation signifie que la contrainte totale se rpartit entre la contrainte effective (contrainte
: effectivement reprise par les grains solides), et la pression interstitielle u de leau, soit
' u ou ' u
Comme dans un liquide, les contraintes sont uniquement normales ( = 0), sil existe une contrainte
tangentielle , elle est entirement reprise par les grains solides, soit =
EN RESUME
: Si on considre un chargement unidimensionnel
x Sil ny a pas deau
z
Sol Satur
z = z z = z = z + z
x = x
z x
4- Applications simples
M = w D + z
1er Cas M= w (D+z)
Eau
M = M - M = ( - w)zD= z
w
M = (h - z) + ( - w)z
M = (h - z) + z M
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.On constate que = quand il ny a pas deau, cest--dire dans la couche non sature
3me Cas
M = h Sol non h
M = 0 satur
M = M - M = h M
=
Satur Sol
On constate nouveau que lorsquil ny a pas deau, la contrainte totale est entirement supporte par
les grains solides : =
5- CALCUL DES CONTRAINTES VERTICALES DANS LE SOL
a- hypothses
Sous laction des charges appliques, il se dveloppe dans les sols des contraintes qui
entrainent des dformations. On va sintresser aux charges verticales ou leurs
.composantes verticales qui sont essentielles en gnie civil
Application de llasticit linaire
Sol homogne, isotrope, longueur semi-infinie surface verticale
M M
z M
Formateur
Abdelouahid El Atmioui
= .z
z(M) ingnieur Bt.GC
z(M) = PPage
0 : 26/65
1z = z + z 0< <1
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6- CONTRAINTES DEFORMATIONS
Dans les essais de compression simple suivant laxe zz, les dformations et les contraintes sont lis
par les relations suivantes :
1 Figure.3
z z et x z
E
O : x , z sont des dformations suivant xx
et zz sol
z : contrainte une profondeur z
: le coefficient de poisson z
E : module dYoung ou module dlasticit
Remarque : dune manire gnrale le tenseur des dformations et le tenseur des contraintes
x 1 x
1
est donne par la formule suivante : y 1 y
E
z 1 z
a- Courbe Intrinsque :
Lorsque le sol subit des dformations et entrant Figure.4
dans le domaine de plasticit, la limite du
domaine lastique peut reprsenter dans le plan
( , ) par une courbe appel courbe intrinsque
be
intrinsque, cest lenveloppe des cercles de Cour
Mohr correspondant la rupture, on peut dire
aussi : cest la courbe qui reprsente limite des
domaines dlasticit et de plasticit dun
matriau quelconque
b- Applications :
Le sol est compos de deux milieux coupls : lossature granulaire et leau interstitielle.
Dans un sol satur
o On appelle contrainte effective note ' la contrainte du squelette solide du sol sature.
o On appelle pression interstitielle isotrope note u la pression de leau interstitielle.
Relation de Terzaghi : dans un sol satur la contrainte totale note est : ' u
Remarques : - la contrainte tangentielle totale ' car leau na pas de contrainte tangentielle
- dans un sol non satur, la phase liquide nest plus continue do : ' et '
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SOLS FINS
La dtermination des paramtres dun sol fin se fait en laboratoire laide de lappareil Triaxial
o Principe de lessai :
Il permet dappliquer sur un chantillon Figure.3
cylindrique de sol une pression latrale p par
lintermdiaire dune fluide et une force F
laide dun piston, si S est la section de
lchantillon introduit alors : - sur le plan
horizontal sexerce une contrainte axiale :
F
a p
S
- sur le plan vertical sexerce
une contrainte radiale : r p
les rsultats sont regroups sur une courbe
intrinsque ; c ' ' tg ' Figure.4
o ' : angle de frottement interne effectif et
c ' : cohsion draine, sont les caractristiques
inters granulaire des sols.
Si le sol non consolid et non drain alors les
pressions interstitielles sont nulles u 0 par C'
suite langle de frottement interne u 0 ,
finalement lessai permet destimer c u 3 1
cohsion non draine et on obtient la courbe
intrinsque : cu
Gnralits
La ralisation dun ouvrage (btiment, remblai, mur de soutnement, ...) se traduit au niveau des
fondations par lapplication de charges au sol sous-jacent. Sous laction de ces charges, il se dveloppe
.au sein du massif de sol des contraintes qui entranent des dformations
Comme ces charges sont essentiellement gravitaires, appliques des surfaces quasi horizontales, les
.dformations engendrent essentiellement des dplacements verticaux appels TASSEMENTS
Dans les conditions normales de construction, les fondations nengendrent pas la rupture ou le
.poinonnement du sol. Ceci veut dire que la loi de comportement est llasticit linaire
: Plusieurs types de tassements
Le TASSEMENT IMMEDIAT
Hi ou instantan qui se produit au fur et mesure de la
.construction. Ce tassement est rarement pris en compte
un TASSEMENT FINAL ou diffr qui va apparatre dans les mois venir ou annes suivant la
: construction. Ce tassement comprend
un TASSEMENT PRIMAIRE
HC appel parfois aussi TASSEMENT DE CONSOLIDATION ou
TASSEMENT OEDOMETRIQUE. Ce tassement, qui correspond la phase dexpulsion de leau
.interstitielle, est essentiel
un TASSEMENT Hlat d aux dformations horizontales du sol de fondation. On ngligera ce
.tassement
un TASSEMENT SECONDAIRE Hfl d au fluage du squelette solide. On ngligera galement
.ce tassement
H =H
: Le tassementtotal peut
H se dcomposer ainsi
i + HC + Hlat + Hfl
Mthodes de calcul
: On peut distinguer les mthodes principales de calcul
Formateur Abdelouahid El Atmioui ingnieur Bt.GC Page : 29/65
Cours de Mcanique des Sols Gros uvres 2me Anne ISTA (LAAYOUNE)
Q = Cte
Q applique t0
0 t
: Le calcul des tassements revient donc calculer
,Les vitesses ou temps de tassement laide de la thorie de TERZAGHI
Le tassement de consolidation
HC
Sol fin satur : (argile, limon, ...) leau a toujours, in situ, la possibilit de svacuer. Mais elle peut le
: faire plus ou moins rapidement. La prise en compte du temps permet de distinguer
un comportement court terme ou non drain : Leau na pas le temps de schapper. Le sol
se dforme alors volume constant et leau participe la reprise des efforts (surpression
interstitielle)
un comportement long terme ou drain : Leau sest vacue. Les surpressions interstitielles
se sont dissipes. Le comportement du sol est alors celui du squelette solide. Cet tat dquilibre
.est atteint quau bout dun temps assez long
2- DEFINITION DE LA CONSOLIDATION DUN SOL
Processus de consolidation
La consolidation dun sol se traduit par une diminution de volume au cours du temps. Grce la
compressibilit du sol, elle consiste faire supporter progressivement laugmentation de contrainte par
.le squelette solide. La consolidation est donc un phnomne transitoire
Lessai oedomtrique
.Il permet dtudier la consolidation dun sol
Un tassement nest pas, comme la contrainte z, indpendant du sol considr. Cette dpendance est
caractrise par la prsence, dans son expression du module E, variable selon les sols. Il convient
.donc de mesurer ce module
.TERZAGHI a mis au point un appareil permettant ces mesures et appel OEDOMETRE
Piston Q
h
=
S
Pierres
sol
h poreuses
: Caractristiques
intrieur : 7 cm
Echantillons : 1,2 ou 2,4 cm de hauteur
.Comparateurs : 1/100 mm
: Principe
.Placer des charges variables et noter les variations de hauteur
.Les rsultats permettent de tracer la courbe h = f( )
Le chargement seffectue par palier en progression gomtrique de 50 , 100, 150, 200 kPa. On arrte
.chaque chargement aprs stabilisation, sinon au bout de 24 heures
LESSAI OEDOMETRIQUE
Si on soumet un chantillon de sol fin satur un essai oedomtrique sous une contrainte Q/S, on
: constate
La reprsentation graphique de lvolution avec le temps de la hauteur h dun chantillon soumis une
: charge (h=f(t)), prsente 3 tronons
AB
Mise en pression de leau interstitielle contenue dans
lchantillon.
h varie peu.
BC
Expulsion de leau. Interstitielle
h diminue brusquement
h A
B
CD
Expulsion de leau absorbe.
h reste faible et dure longtemps. Les grains sont en
contact et simbriquent
E D
O t
La premire phase AE (le point E est plus ais dfinir que le point C) est appele
.CONSOLIDATION PRIMAIRE
h
Cours de Mcanique des Sols Gros uvres 2me Anne ISTA (LAAYOUNE)
1- CONTRAINTES HORIZONTALES
b. Relation de JAKY
Pour un sable, JAKY a montr exprimentalement que : K 0 1 sin o : angle de frottement
interne.
etat au repos
sol
Fa
z (m)
b- Dfinition
Considrons la force F exerce par le sol sur un cran vertical maintenu fixe, derrire lequel il y a un
remblaiement.
o On appelle Pousse tout dplacement horizontal suivant la diminution de la valeur de la force
F
o On appelle Bute tout dplacement horizontal suivant laugmentation de la valeur de la force
F
Remarques : - daprs la figure n6 : Fa : force de pousse minimale, Fp : force de bute maximale
- la pousse et la bute sont deux tats de rupture dun sol
H
- mobilisation de la bute ncessite un dplacement de :
100
H
- mobilisation de la pousse ncessite un dplacement de :
1000
Dune manire gnrale, le coefficient de la pousse, Ka est donn par la formule de PONCELET
2
sin ( ) sin( ) sin( )
Ka 1
sin sin( ) sin( ) sin( )
1 sin
Remarque : pour 0 , et 0 (mur lisse) on obtient : K a tg
2 1 sin 4 2
Mthode de Rankine (1860)
H
horizontale ;
t
v h cos pour un sol surface B z
a) Les efforts qui nous intressent sont ceux qui sont perpendiculaires lcran. Lorsque lcran
est rugueux, il ne faut pas oublier de prendre les composantes normales des efforts de pousse ou de
bute. Lexpression de ces composantes normales figure dans le tableau annexe.
b) dans la plupart des cas, on adopte un seul coefficient de pousse Ka et un seul coefficient de
bute Kp ; il sagit en gnral des coefficients correspondants au milieu pesant.
On a donc
Ka=Ka=Ka
Kp=Kp=Kp
Le tableau ci-aprs reprsente les coefficients de pousse Ka et Ka sexerant sur un cran vertical, la
surcharge tant normale.
Dans le cas 1 la surface libre est horizontale
Dans le cas 2 la surface libre est incline 15 ( =+15).
Cas 1 Cas 2
=0 soit = /2 =15 soit = 105
=0 = + =0 = +
ka Ka ka Ka ka Ka ka Ka
15 0.59 0.59 0.53 0.54 1.02 0.51 0.97 0.47
20 0.49 0.49 0.44 0.45 0.65 0.41 0.61 0.37
30 0.33 0.33 0.31 0.32 0.41 0.25 0.38 0.23
40 0.22 0.22 0.22 0.22 0.25 0.14 0.29 0.34
Ce tableau montre que, dans le cas 1, les divergences sont ngligeables. Par contre, le cas 2, les
diffrences vont simple au double.
La simplification ka = ka ou kp=kp doit donc tre utilise en connaissance de cause, et dans
certains cas, en particulier lorsque les surcharges sont leves, il est inacceptable.
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La prise en considration dun cran lisse (=0) conduit en gnral des valeurs pessimistes de
ka et kp ; on pourra donc retenir que, sauf exception, cette hypothse est du ct de la scurit.
En effet, en gnral la pousse des terres sur le mur conduit un dplacement vertical vers le
bas du sol par rapport au mur. Par contre, la mise en bute dun massif conduit un dplacement
vertical ascendant du sol le long de lcran
Donc
>0 Pour la pousse
<0 Pour la bute
e bu
ss t
e
u
po d d
r
dueac
fo
rc m tio
as n
e si
x d f
te
rie
ur
e
Les crans rels ont toujours une certaine rugosit (rideaux de palplanches, maonnerie, bton)
et permettent le frottement du sol.
Dun ct les coefficients de pousse et de bute ka et kp diminuent lorsque croit en valeur
algbrique.
Donc, si lcran est rugueux. kp croit et ka diminue ; lhypothse =0 va donc dans le sens de la
scurit.
Les variations du coefficient de bute sont trs importantes et la prise en compte dune rugosit
trop forte risque de conduire un sous dimensionnement des ouvrages.
Par exemple, pour un cran vertical, une surface libre horizontale et un angle de 35, on a :
cran lisse
ka=tg(/4-/2)=0.27
kp=tg(/4+/2)=3.69
cran rugueux :
=+ ka=0.26
Mais =- kp=10.5
35
Pa
fondation compressible
Compte tenu de cette remarque et du rappel des dplacements ncessaires pour mobiliser la
bute, on saperoit que le choix de doit tre fait avec beaucoup de prudence.
Examinons un cas particulier assez rare mais peut se produire.
Supposons que le mur de soutnement de la figure prcdente soit fond sur un sol
compressible et tasse sensiblement.
On voit que le frottement est invers et devient ngatif pour =- et =35 le tableau donne
ka=0.94.
Par rapport au cas prcdant la pousse est alors multiplie par 3.6. Ceci confirme limportance
dun choix correct des hypothses.
2-3 Diagramme de pression des terres
Dans la pratique, le calcul des soutnements doit tre conduit en prenant en compte des
hypothses souvent complexes :
Massif pesant a surface libre pouvant tre incline,
cran recoupant plusieurs couches de caractristiques mcaniques diffrentes,
Action de la pression de leau,
Action des surcharges permanentes ou provisoires de dimensions indfinies ou limites.
Pour calculer les ouvrages sous ces nombreuses sollicitations combines, on a lhabitude de
reprsenter en chaque point de lcran la composante normale de la pression des terres, le sol tant
suppos en quilibre limite de pousse ou de bute.
Les paragraphes suivants ont pour but de permettre llaboration de ce diagramme dit
diagramme de pression des terres.
La figure suivante reprsente un tel diagramme :
surcharge 10kN/m
0.00
N.P
-4.00 28
-6.00 58
N.P -8.00
74
-14.00
Mthode. Les terres situes au-dessus de la couche considre sont supposes agir comme
une surcharge pour calculer la pression des terres dans cette couche.
Explication. Pour dterminer la pousse des terres le long de AB, on peut superposer dans le
cas gnral
a) La pousse due au point de la couche i
b) Laction des couches suprieures et de la surcharge
c) Laction de la cohsion
3 5
Pa
fondation compressible
Do le tableau suivant :
Pression normale lcran en Rsultante des pressions normales
M pour la couche
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Observations. Cette mthode nest valable que dans la mesure o lon admet que ka=ka
nappe amont
H
pousse
hydrostatique
nappe aval
H
w
Mthode gnrale
q1
O
M'
q2
T
M'
T'
Les terres au dessus de lhorizontale de O sont remplaces par une surcharge de poids quivalent.
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Des talus de hauteur limite sont souvent prvus en tte des parois de faon raccourcir la
longueur de celles-ci et raliser une conomie.
Superposons :
a) tat des contraintes sur un cran fictif de hauteur OD pour un milieu ,c,,Hnon surcharg
avec une surface libre dinclinaison =0dou un coefficient de pousse ka0 et un diagramme de pousse
oj ;
b) Ltat des contraintes sur lcran rel OD avec une surface libre infinie dinclinaison =, do
le coefficient de pousse ka.
Le diagramme des pousses sera donne par OIJ
O' A B
?
O
C
I
Z'
Z
H'
p=ka z ?
H
M
queconque
p=kao z'
D J
B
p /4+
f /2
p2=ka' s
REMARQUES PRALABLES Nous nous limiterons pour cette mthode approches au cas
o
=90
==0
Dans ces conditions
ka=ka=tg(/4-/2)
Concderons un cran de hauteur H et une surcharge uniformment repartie ; le massif
sollicitant lcran est limit par la ligne de glissement CD.
s
A
C
H
p /4
+f
/2
D
surcharge utile
La partie utile de la surcharge c'est--dire celle sollicitant lcran est S=s AC= s H tg(/4-/2)
Dautre part, la pousse en un point quelconque de lcran est :
p = ka s=s tg(/4-/2)
Et la rsultante sur lcran est
Qs = p H = s AC tg(/4-/2)
Qs = S tg(/4-/2)
6. Bande surcharge de longueur infinie
Lapplication des mmes principes que ceux dcrits dans les paragraphes prcdents conduit
des diagrammes ABCD ; la pression en B et en C sera choisie de faon que la rsultante Qs soit donne
par la formule prcdente
En pratique, on simplifiera le diagramme ABCD en prenant :
- Soit une repartions uniforme entre A et D
- Soit une repartions triangulaire
o Surcharge linaire infinie
f
A
Qs
p /4
+f /
2
B
surcharge linaire methode de Krey
Nous avons reprsent un diagramme triangulaire. On peut galement adopter entre A et B une
rpartition rectangulaire.
b) Mthode de Boussinesq boussinesq a tudi la rpartition des contraintes dans un milieu semi
indfini lastique donc dformable le long dun plan vertical cran la contrainte horizontale
radiale scrit
P=2/ S ha/ (a+h)
S a S
h
Les mthodes dcrites dans ce paragraphe sont des mthodes non rigoureuses mais qui reposent
sur des principes communs qui pourront tre appliqus de nombreux autres cas.
pour plus de dtails sur les calculs pratiques on se refermera a louvrage de Grau dj cit de
nombreux cas particuliers y sont traits donc entre autres celui des surcharges localises sur les sols
purement cohrent
ii. TRANCHEES BLINDEES
o Dtermination de la pression des terres.
Comme nous lavons vu prcdemment la paroi est bloque en tte sous la pousse croissante avec la
profondeur tout se passe comme si elle pivotait autour de son arte suprieure la pression des terres
dans les couches suprieures est donc beaucoup plus leve que ne le voudrait la thorie de la pousse
La mesure des pousses sur les trsillons des tranches est particulirement facile aussi a ton
dispos trs tt de rsultats de mesures assez nombreux.
P=0.72ka H
La rsultante sexerce une distance de 0.45 H de la base de la tranche
Sols purement cohrents
P=0.775H ( H - 4c)
Sexerce une hauteur gale 0.47 H au dessus du fond de fouille
d) Mthode des terres au repos
La cohsion est assez difficile a connatre avec pression dautre part une diffrence dvaluation de la
cohsion peut faire passer dune tranche qui ne pousse pas ( H-4c0) une tranche avec des
pousses sensibles on prfre souvent prendre les pousses figurant sur le diagramme de la figure 4
avec les cas suivant
Argile raide P1=0.15 H 0.47 H de la base.
Argile plastique P2=0.21 H 0.38Hde la base.
Argile molle P3=0.25 H 0.33H de la base.
Il est conseill de faire le calcul par deux mthodes et de prendre le cas le plus dfavorable
Action des surcharges
Les mthodes seront les mmes dans le cas des parois non blindes
Sols cohrents
Le calcul sera fait en considrant le sol pulvrulent de mme angle de frottement et en dduisant
laction de la cohsion
Pc = (1-kacos ) c / tg
Stabilit de fond des fouilles
Les mthodes de calcul sont bases sur ltude des fondations superficielles et semi profondes
bien entendu si la fouille est excute sous le niveau de la nappe il faut tenir compte des pressions
dcoulement
Les gradients hydrauliques sont levs en fond de fouille et les risques de renard importants
I. GENERALITE
o Dfinitions
Le mur de soutnement est un mur vertical ou sub-vertical qui permet de confiner des terres (ou tout
autre matriau pulvrulent) sur une surface rduite. Le revtement des terres par un mur de
soutnement rpond des besoins multiples : prserver les routes et chemins des boulements et
glissement de terrain, structurer une berge naturelle en un quai (ports maritimes et voies navigables),
parer les fondations d'difices de grande hauteur ou de digues, crer des obstacles verticaux de grande
hauteur (murs d'escarpe et glacis dans les fortifications), soutenir des fouilles et tranches pour
travailler l'abri de l'eau (batardeau), tablir des fondations ou crer des parkings souterrains, etc.
On trouve des murs de soutnement en pierre de taille, en brique, en bton arm, en acier, voire en bois
ou en polymre (vinyle). Dans sa version traditionnelle (mur poids), le mur de soutnement se
compose d'un voile et d'une semelle. Cette semelle varie en largeur suivant plusieurs facteurs
(surcharge sur la partie suprieure, poids volumique et qualit des sols de fondation, angle de talus
naturel des matires en amont du mur).
Depuis quelques dcennies, les parois prfabriques se sont largement substitues aux murs en bton
banch et aux murs en maonnerie appareille, parce qu'elles sont meilleur marches, plus rapides et
plus faciles mettre en uvre, et plus favorables l'environnement.
o Principe du soutnement
La principale considration dans le dimensionnement des soutnements, quel que soit leur type, est la
correcte estimation de la pousse des terres retenues par cette paroi. Dans leur tat naturel, les terres
tendent se conformer en un tas pyramidal prsentant un angle de talus naturel. L'interposition d'un
cran de soutnement dans un massif de terre mobilise une partie du poids de ces terres en une pousse
qui tend faire glisser et basculer le mur de soutnement. Pour combattre cette pousse des terres, le
mur peut tre constitu de diffrentes faons :
opposer un poids (ou une inertie) tel qu'il contrebalance la pousse : tels sont les murs-poids ;
tre ancr dans un massif (sol, corps mort) d'inertie telle que la pousse soit contrebalance : ce
sont les parois ancres ;
rsister au renversement par une base, ou semelle, de grande surface : contreforts extrieurs,
murs en L ;
rduire la pousse par arc-boutement des terres retenues entre deux contreforts : murs redans ;
Les murs de soutnement, quel que soit leur type, doivent en principe tre drains, car la pression de
l'eau interstitielle retenue en arrire du mur augmente d'autant la pousse sur l'ouvrage.
o Le mur poids
o La paroi ancre
Paroi ancre prfabrique. Les ttes de tirants doivent tre protges des chocs et de la corrosion.
La paroi ancre est forme d'lments verticaux (pieux, planches ou tubes) liaisonns entre eux par un
procd quelconque (mortier, enclenchement par serrure, lierne de couronnement en partie suprieure),
et elle s'oppose la pousse du sol par des tirants d'ancrage (le plus souvent en acier) qui relient l'cran
une plaque ou en corps mort (rocher ou bloc de maonnerie liaisonn par un mortier) enterr une
certaine distance en arrire de l'cran : la plaque ou le corps mort mobilisent ainsi une inertie du sol,
dite bute.
La plupart des parois ancres (ou rideaux ancrs) sont aujourd'hui constitus de palplanches.
o La paroi prfabrique
La paroi prfabrique est constitue d'lments (gnralement en bton arm) tels que des parois en L,
mis en place l'avancement et liaisonns entre eux par des pieux ou par des joints en bton. Il en existe
diffrents types, dont l'un des plus anciens est la paroi berlinoise, compose de plaques verticales
empiles entre deux pieux (poutres lamines en acier ou pieu en bton) en H.
Le dimensionnement dun mur de soutnement moderne ncessite une dmarche qui sappuie sur les
rgles Techniques de Conception et de Calcul des Fondations des Ouvrages de gnie civil ,
C.C.T.G. Cahier des Clause Technique Gnral applicable aux marchs publics de travaux. Il est
fait appel aux notions rcentes de calculs aux tats limites : tat limite de service (ELS) et tat limite
ultime (ELU). Ces deux tats marquent le passage dun ouvrage
Sr et efficace un ouvrage ne remplissant plus correctement sa fonction (ELS), puis un ouvrage
avec risque de rupture (ELU).
o stabilit au renversement ;
Avec : f V la somme des moments des forces verticales
f H la somme des moments des forces horizontales
tg
Vrification au glissement : se traduit par des quations de frottement : tg 1,5
Avec : tg
P H
dtermination de , si la bute nest pas ngligeable tg 2
tg
P V
1 1
H B H
a 3 2
1 1
H t H
8 6
1
b t bt
2
H
1
30cm a H
t
12
z B
1
30cm a H
12
t
z B
e
O A
p2
p1
Remarques les murs en maonnerie ou mme en bton arm lorsque la fondation est compressible,
sont dimensionns pour que lexcentrement <e>reste infrieur B/6 (rsultante dans le tiers central de
faon a ce que les ractions sous la semelle soient toujours positives en admettant une rpartition
linaire de celles-ci
Pour les murs en bton arm reposant sur des sols rsistants, une excentricit e<B/4 est
admissible.
o Risque de rupture gnrale
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Enfin il faut vrifier que la stabilit est assure pour les cercles de glissements englobant
louvrage.
o Murs de soutnement de conception spciale
Il existe plusieurs procdes de soutnement qui reposent des principes particuliers, tels les murs
en terre arm. Cette technique sest dveloppe considrablement ces dernires annes.
o Dfinition
- A l'origine, les palplanches taient ralises en bois, il s'agissait de pieux faits de
planches qu'on enfonait en terre pour former un encaissement dans l'eau
(palplanches).
- Les premires palplanches mtalliques sont apparues au dbut du XXme sicle
grce au dveloppement de la sidrurgie.
- En France, un seul site a produit des palplanches mtalliques lamines chaud. C'est
le laminoir de Rombas.
- Le laminoir appel aussi train fut construit en 1904. A l'origine, il produisait des
rails et de gros profils (poutrelles).
- C'est en 1929 que l'usine de Rombas acheta les brevets de production LARSSEN et
se spcialisa dans le laminage chaud de la palplanche.
-
o Classification
On distingue :
- Les rideaux sans ancrage
- Les rideaux avec ancrages simples ou multiples
Du point de vue du dimensionnement il existe deux catgories de mthodes :
Les mthodes classiques : qui ne tiennent pas compte de la rigidit propre du rideau ces mthodes ont
lavantage de la simplicit ; par contre, lvaluation des efforts dans les palplanches et en particulier
des moments flchissant maximaux est grossire ; or ce sont ces efforts qui dictent le choix du type
palplanche ;
Les mthodes lasto-plastiques : qui prennent en compte la rigidit de la palplanche et la relation entre
la dformation du rideau en un point quelconque et la contrainte rellement applique par le sol en ce
point (module de raction horizontale).
Ces dernires mthodes se prtent bien au calcul par ordinateur.
Nous traiterons ici uniquement des mthodes classique qui sont suffisante au niveau des avant
projets ainsi que pour le dimensionnement dfinitif des petits ouvrages. Nous revoyons a la
bibliographie en fin de chapitre pour ltude dtaille du calcul notons encore que pour les parois
moules dont la rigidit est leve le calcul par une mthode elasto-plastique est vivement conseille
o Principes de calcul dun rideau encastr en pied
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R
P
H
P1
B P2
x
B
C C
o
y
Soit x la distance du point O au point I en crivant que la somme des moments des rsultantes
de pression des terres P1 et P2 B par rapport O est nulle ont obtient une quation en x gnralement
du 3eme degr qui donne la position de O ainsi que la valeur de B.
REMARQUE : le diagramme reprsent sur la figure prcdente correspond un cas simple,
sil sagit dun cas complexe, le diagramme est beaucoup tourment, mais la mthode est
rigoureusement identique.
Dtermination de la valeur de la contre bute -.Il suffit dcrire que la contre bute C est
gale et oppose leffort tranchant en O c'est--dire B-P1-P2.
Longueur de la contre fiche au del de O -. La contre fiche est dimensionne de faon que la
rsultante de la diffrence entre la pression passive des terres cot amont et la pression active cot aval
sur la longueur y permettre de mobiliser C. En dfinitive, la fiche totale de palplanche est t+x-y en
pratique on adopte souvent une longueur de contre fiche gale 20% de la fiche totale dans la partie en
bute dans ces conditions la fiche totale t+1.2x
Dimensionnellement du rideau -.Tous les efforts tant dtermins. il est ais de tracer les
courbes des efforts tranchants et des moments flchissant en fait cest surtout la valeur du moment
flchissant maximum obtenu au point deffort tranchant nul qui est intressante
Soit Mmax cette valeur.
Rideau de palplanches -. On appelle module de rsistance W lexpression I/V avec :
- I module dinertie de la palplanche.
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T T
P P1
P2
B
1. La premire phase consiste dterminer le diagramme de pousse des terres sans soccuper du
tirant. Ce diagramme a donc mme allure que prcdemment.
2. Le systme est hyperstatique. il faut faire une hypothse supplmentaire pour le rendre isostatique
Gnralement cette hypothse est la suivante le point de pression nulle est galement un point de
moment nul
3. La valeur de T ensuite dtermine en crivant que la somme des moments de T, P1 et P2 par
rapport I est nulle
4. La valeur de leffort tranchant en I est donne par
=P1+P2-T
5. On peut alors considrer la partie du rideau infrieure a I en remplaant laction de la partie
suprieure par on est ramen au cas du rideau encastr en pied sans tirant qui a t trait au
paravent les tapes suivantes sont donc identiques au cas du rideau sans tirant
x
C
o
Dtermination des efforts sur
la partie interieur du rideau
6. Dtermination de la position de laxe de rotation (calcul de x)
7. Dtermination de la valeur de la contre bute C
8. Longueur de la contre fiche au del de O
9. Dimensionnement du rideau
- Courbe des efforts tranchants (il y a en gnral deux point deffort tranchants nul
correspondants des maxima de moment)
- Courbe des moments flchissant
10. a/ Rideaux de palplanches
- Calcul du module de rsistance W
- Dimensionnement des plaques dancrage
Nous ne nous tendrons par sur ce sujet mais il faut que la bute mobilisable le long de AB puisse
absorber leffort T avec un coefficient de scurit correct
b/ Parois mouls :-Dtermination de section et du ferraillage :
Vrification de la stabilit de lensemble.
Il convient de vrifier que lensemble de louvrage est stable et quil ne risque pas de se produire une
rupture le long dune courbe de glissement telle que CDE cette stabilit peut tre vrifie par la
mthode classique des cercles de glissements ou par des mthodes approches qui sont dcrites dans la
rfrence 10
C
A
T
B
Bute
s'opposant T
E
D
Plaque d'ancrage et stabilit gnrale
Gnralits
Les fondations superficielles constituent, en gnral, une solution plus conomique, dans la mesure o
le sol de fondation ne se rompt pas sous laction des charges transmises. Ce risque tant vit, il ne faut
.pas, non plus, que les tassements soient excessifs
On tudie le problme de la stabilit qui a fait lobjet de nombreuses thories et le problme des
.tassements. Ces deux problmes sont indissociables
: Parmi les fondations superficielles, on distingue
.Les semelles isoles : carres, rectangulaires, circulaires, situes sous des poteaux porteurs
.Les semelles filantes : de largeur B limite et de longueur L infinie, sous un mur porteur
Les radiers : de dimensions notables en largeur et en longueur. Ils sont employs si la rsistance
du sol est faible et si les charges sont importantes et rapproches. Autrefois ils taient excuts
en maonnerie en forme de vote renverse. Actuellement, ils sont raliss en bton arm, sans
.nervure, sous forme de dalle paisse (40 80 cm)
Rgle : RADIER :
Si la somme des surfaces des semelles isoles ou filantes > (Lxl)/2(surface au sol du btiment/2)
Si > (Lxl)/2 (btiment) RADIER
Pour tudier les fondations superficielles dans leur ensemble, il faut considrer plusieurs cas, dautant
: que les rsultats sont diffrents selon les auteurs. Il faut considrer
,un sol homogne ou non
,une surface de sol horizontale ou non
,une charge verticale ou non
,une fondation verticale ou non
,une charge centre par rapport la semelle ou non
.un sol pulvrulent et/ou cohrent et frottant
Dune manire gnrale, on commence par dterminer la pression de rupture ou pression limite note
.Pmax ou Plim que le sol peut reprendre avant rupture
A cette contrainte ou pression limite correspond une charge limite Qmax pouvant agir sur la semelle,
: telle que
Qmax (kN/ml) = Pmax x B x 1
en faisant le calcul pour une longueur de semelle de 1 m
Compte tenu de limprcision sur les calculs, on dfinit ensuite une pression admissible Padm par
: introduction dun coefficient de scurit F. La largeur B de la semelle doit tre telle que
Q( kN )
.Q tant la charge relle reprendre B( m )
Padm ( kN / m 2. ou . kPa )
: Le calcul des fondations superficielles peut se faire partir
des essais de laboratoire dfinissant les caractristiques gotechniques, notamment et C (ou -
et C)
.des essais in-situ -
.Tout cela constitue le calcul de la stabilit de la fondation. Il faut ensuite calculer les tassements
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: Principe
Dterminer Pmax ou Plim (Pression de rupture)
On peut dterminer Qmax (Charge maximale que peut reprendre le sol avant rupture)
Qmax (kN/ml) = Pmax x B x 1
P
Padm max : On dfini la Pression admissible
3
connaissant Q (charge reprendre) on dtermine B (m) sur 1 m de longueur :
Q
B
Padm
1- THEORIE GENERALE DE LA CAPACITE PORTANTE (Calcul de la stabilit)
But
Dterminer la pression limite de rupture note Pmax ou Plim dans le sol, au niveau o on veut raliser les
.fondations
Hypothse :
- semelle filante de largeur B, encastre de D dans le
Q sol.
,,C - charge Q verticale applique au milieu de la semelle
p D - absence deau,
- sol homogne, horizontal, de poids volumique ,
B dangle de frottement , de cohsion C (milieu
frottant et cohrent)
EXPRESSION GENERALE
1
Pmax B N ( ) D N q ( ) C N c ( )
2
1
Q max Pmax B 1 B 2 N ( ) B D N q ( ) B C Nc ( )
2
0 N 0
1
terme de Surface : N ( )
2
0 Nq 1 terme de Profondeur : D Nq ( )
0 N c 5,14 terme de Cohsion : C Nc ( )
En milieu purement cohrent ( = 0), TERZAGHI prend pour Nc la valeur 5,71 et lexpression
devient
Pmax D 5,71 C
Pmax D 5,14 C Mais dune faon gnrale on prendra
Dfinition
Lorsquune fondation est charge, le sol sous la fondation tasse et les tassements sont dautant plus
.importants que le sol est dans un tat proche de la rupture
: On distingue deux sortes de tassements
le tassement global ou total hc -
.le tassement diffrentiel qui reprsente la diffrence entre les tassements de fondations voisines -
Une construction peut admettre un tassement global de 10 cm mais ne peut admettre, sans dsordre
.important, des tassements diffrentiels entre ses fondations dpassant 1 cm
.Il faut donc toujours tudier conjointement la pression limite Pmax et le tassement du sol de fondation
On appelle Pression admissible ou pression de service note Padm, la plus forte pression qui puisse
tre supporte par le sol sans quil y ait rupture et sans que les tassements dpassent une certaine
.valeur appele tassement limite
On introduit alors un coefficient de scurit, not F qui tient compte galement de limprcision dans
.le calcul des pressions limites
P
Padm max .En 1re approximation, dans un but de scurit, on peut prendre F=3
F
P .D
Padm . D max
F
* o P : primtre du pieu.
P : le primtre du pieu
K : coefficient du sol
o Q = rsistance du sol k . Q. e M . h
En fait, une partie de lnergie est restitue au mouton (rebondissement) et une partie est dpense
(raccourcissement du pieu, chaleur, etc...)
M. h
200 : Valeur de la contrainte de compression dans le pieu lors du battage
P
AVEC : M = Poids du mouton et P = Poids du pieu + casque
: Il existe de nombreuses formules dont
B) FORMULE DE CRANDALL
Cest la formule des HOLLANDAIS corrige pour tenir compte du refus lastique e1
qui traduit le raccourcissement lastique du pieu au moment du choc. Cest la plus utilise.
1 M. h 1
QN . .
F e P on prend F = 4 e1 = 0,25 cm si mouton diesel
e 1 1
2 M
1 M2.h
QN .
QN ou Qdyn : e1ingnieur
= 2,5 cm si mouton blocs
M P . e El 1Atmioui
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C) FORMULE DE DELMAG
1 M2.h
QN .
3 M P . e cL
D) PENETOMETRE DYNAMIQUE
Les diagrammes de pntration dynamique reprsentent, en gnral, le nombre de coups
donnant un enfoncement de 10 cm, en fonction de la profondeur et renseignent sur la nature
des couches traverses. Outre le S.P.T. dj cit, lors de ltude des fondations superficielles,
on utilise couramment le mouton-automoteur DELMAG H2.
On peut calculer diffrents niveaux, la rsistance la pntration dynamique Ddyn par
la formule de battage prcdente.
La charge nominale QN du pieu est alors :
QN Qdyn.(SP/S)
avec : S = section du pntromtre et SP = section du pieu.
Cest un appareil peu coteux et rapide, mais peu fidle et qui sert surtout la
reconnaissance et au reprage des couches dures.
Pntromtre dynamique
Les diagrammes de pntration dynamique reprsentent, en gnral, le nombre de coups donnant un
enfoncement de 10 cm, en fonction de la profondeur et renseignent sur la nature des couches
traverses. Outre le S.P.T. dj cit, lors de l'tude des fondations superficielles, on utilise couramment
.le mouton-automoteur DELMAG H2
On peut calculer, diffrents niveaux, la rsistance la pntration dynamique Qdyn par une formule
.de battage prcdente
Sp
La charge nominale du pieu est alors : Q N Qdyn * avec Sp = Sion du pntromtre et S = Sion du
S
.pieu
Conclusion
: Le modle de comportement dun sol sous ouvrage peut-tre schmatis comme suit
MODLE
DFORMATIONS DU TERRAIN DE PROPRITS DES
PROBLME MCANIQUE COMPORTEMENT SOLS
DUN SOL Physiques
Relation entre Contraintes
et Dformations Mcaniques
Relation entre Contraintes Sollicitations mcaniques des hydrauliques
et Rupture terrains :
Charges permanentes et
dexploitations
Mode de transmission des
Dformations variables au
contraintes au sol en
cours du temps surface et profondeur.
Enfoncement de qlqs cm :
compromettant le bon usage : Z
E.L.S.
Enfoncement plus
important : pouvant aller
jusqu la ruine de Y
louvrage : E.L.U.
Ltude des proprits physiques, mcaniques et hydrauliques des sols est donc essentielle dans un
objectif de modlisation de comportement dun terrain soumis des sollicitations mcaniques
.extrieures du fait des constructions
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Bibliographie
Aide mmoire Mcanique des Sols
Cours de Mcanique des Sols
Mcanique des Milieux Continues
Les essais au Sols
Etude des sols
Annexe
kC : facteur de portance qui dpend des dimensions de la fondation, de son encastrement relatif et
.de la nature du sol. Il est donn par labaque N 1b de lannexe 3
i : coefficient minorateur tenant compte de linclinaison; (abaque N2 annexe 3)
qce : rsistance de pointe quivalente calcule comme la valeur moyenne des rsistances de
pointes nettes sur une profondeur gale 1,5.B situe sous la semelle. Les rsistances des pointes
nettes sont dduites des rsistances mesures en crtant les valeurs suprieures 1,3 fois la
.moyenne calcule sur 1,5.B des rsistances de pointes mesures
Le cas de profil de pntration qui fait apparatre dans la zone daction des fondations douvrage des
valeurs < 0,5 MPa doit faire lobjet dune tude complmentaire avant de choisir le type de fondation
.et la contrainte qU
Dans le cas de charges inclines et excentres, on effectue la rectification indique aux essais
.pressiomtriques
z
qc
1,5.B
qcm
qce 1,3.qcm