Papus La Cabbale
Papus La Cabbale
Papus La Cabbale
secrte de l'Occident.
ouvrage prcd d'une
Lettre d'Ad. Franck,... et
d'une Etude par [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
Papus (1865-1916). La Cabbale : tradition secrte de l'Occident. ouvrage prcd d'une Lettre d'Ad. Franck,... et d'une Etude par Saint-Yves d'Alveydre. suivi de la rimpression
partielle d'un trait cabalistique du chev. Drach... (2e dition, considrablement augmente, renfermant de nouveaux textes de Lenain, Elipha. 1903.
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LA CABBALE
TRADITION SECRTE DE L'OCCIDENT
j d'une lettre d'Ad. FRANCK
Ouvrage prcd {de /'Institut', et d'une
tude par Saint-Yves d'ALVEYDRE
PARIS
LIBRAIRIE GNRALE DES SCIENCES OCCULTES
BIBLIOTHQUE CHACORNAC
EN VE.NTE
LA CABBALE
TRADITION SECRTE DE L'OCCIDENT
PARIS
BIBLIOTHQUE CHACORNAC
193
PRFACE DE LA SECONDE DITION
Papus
INTRODUCTION
LETTRE
MONSIEUR,
J'accepte avec
le plus grand plaisir la ddicace que vous voulez
bien m'offrir de votre ouvrage sur la Kabbale, qui n'est pas un essai,
comme il vous plat de l'appeler, mais un livre de la plus grande
importance.
) Je n'ai pu encore que le parcourir rapidement mais je le con-
nais assez pour vous dire que c'est, mon avis, la publication la
plus curieuse, la plus instructive, la plus savante qui ait paru jus-
qu' ce jour sur cet obscur sujet.
Je ne trouve y reprendre que les termes beaucoup trop flat-
teurs de la lettre mon adresse dont vous la faites prcder.
Avec une rare modestie, vous ne me demandez mon opinion que
sur le travail bibliographique par lequel se termine votre tude.
K Je n'oserais pas vous affirmer qu'il n'y manque absolumentrien
car le cadre de la Science Kabbalistique peut varier l'infini mais
un travail bibliographique aussi complet que le vtre, je ne l'ai
rencontr nulle part.
Veuillez agrer, Monsieur, avec mes flicitations et mes remer-
AD. Frai\CK.
1
A Monsieur ADOLPHE FRANCK,
Membre de l'Institut,
Professeur honoraire au collge de France,
Prsident de la Ligue nationale contre l'Athisme.
notre cause.
Ce n'est pas sans efforts ni sans luttes que nous avons progress,
et nous continuerons notre route, comme nous l'avons commence,
cr, que tous ceux qui dfendront plus tard notre cause devront
a Panjs.
NOTES
logiques, etsur le principe ainsi que sur les lois qui ont pu motiver
ces faits de l'esprit humain.
Chez les Juifs, la Cabale provenait des Kaldens par Daniel et
Esdras.
Chez les Isralites antrieurs la dispersion des dix tribus non
quant l'poque.
Depuis ce temps bablique, aucun peuple, aucune race, aucune
Universit, n'a plus possd qu' l'tat de dbris fragmentaires
l'ancienne Universalit des connaissances divines, humaines et na-
par les adeptes juifs du premier sicle de notre re. Elle n'avait
certainement pas de secret pour un homme de la valeur et de la
science de Gamaliel. Mais elle n'en avait pas non plus pour son
pitre n, versets 6, 7, 8
Nous prchons la Sagesse aux parfaits, non la Sagesse de ce
monde, ni des princes de ce monde qui se dtruisent;
Mais nous prchons la Sagesse de Dieu, renferme dans son
Mystre Sagesse qui tait demeure cache, que Dieu, avant tous
a les sicles, avait prdestine et prpare pour notre gloire
Qu'aucun des princes de ce monde n'a connue car s'ils l'eus-
sent connue, ils n'eussent jamais crucifi le Seigneur de la
Gloire.
Toutes ces paroles sont peses comme de l'or et du diamant au
carat, et il n'en est pas une qui ne soit infiniment prcise et pr-
cieuse. Elles proclament l'insuffisance de la Cabale juive.. ry
Ayant ainsi chaire l'Universalit de la question qui vous int-
resse, concentrons cette lumire sur ce fragment nanmoins pr-
cieux de la Sagesse antique, qu'est ou que peut tre la Cabale juive.
Avant tout, prcisons le sens du mot Cabale.
Ce mot a deux sens, selon qu'on l'crit, comme les Juifs, avec
le Q, c'est--dire avec la vingtime lettre del'alphabet assyrien,
celle qui porte le nombre 100, ou avec le C, la onzime lettre du
mme alphabet, celle qui porte le nombre 20.
Dans le premier cas, le nom signifie Transmission, Tradition, et
la chose reste ainsi indcise car tant vaut le transmetteur, tant
vaut la chose transmise tant vaut le traditeur, tant vaut la tradi-
lion.
a Nous croyons que les Juifs ont transmis assez fidlement ce
qu'ils ont reu des savants Kaldens, avec leur criture et la re-
fonte des livres antrieurs Esdras,
par guid lui-mme par le grand
Matre de l'Universit des Mages de Kalde, Daniel. Mais, au point
de vue scientifique, cela n'avance pas la question. Elle n'en est que
recule un inventaire des documents assyriens et ainsi de suite
ques.
Pour le moment, rsumons ce qui prcde.
Le mot tel que nous le comprenons,
Cabale, signifie l'Alphabet
des XXII Puissances, ou la puissance des XXII Lettres de cet Al-
prononciation de
(Ra), UShl-(Bi).
Au contraire, tous les peuples qui ont embrass le schisme na-
turaliste et lunaire ont pris pour Royale la lettre M, qui commande
le deuxime trigone lmentaire.
Tout le systme vdique, puis brahmanique, a t ainsi rgl
aprs coup, par partir
Krishna, du commencement du Kaly-
Youg. Telle est la clef du Livre des guerres de IV, guerres de
!a Royale 1 ou Y contre l'usurpatrice M.
Vous avez vu, mon cher ami, les preuves toutes modernes,
c'est- dire de simple observation et d'exprimentation scientifique
par lesquelles la tradition la plus antique a t la fois rtablie et
vrifie par moi. Je ne dirai donc ici quele strict ncessaire l'lu-
cidation du fait historique de la Cabale.
D'aprs les patriarches qui les ont pre'ce'ds, les Brahmes ont
divis les langues humaines en deux grands
groupes 1 Devan?.-
physique ni mystique.
Ignorance plus ou moins grande des faits, des lois et du prin-
mique. Les Arabes, les Persans, les Soubbas cabalisent avec leurs
btains, chez les Chinois, etc.; mmes rserves quant aux altra-
tions de la Science antique des quivalents cosmologiques de la
Parole.
Reste savoir dans quel ordre ces XXII quivalents doivent
tre fonctionnellement rangs sur le planisphre du Kosmos.
Vous en avez sous 1-s yeux, cher ami, le modle conforme
celui qui a t lgalement dpos sous le nom d'archomtre.
Vous savez que les clefs de cet instrument de prcision,
cabalistique.
Qu'il s'agisse de Science pure, de Posie interprtant la
Science ou d'Inspiration divine, tous les livres antiques, crits
dans des langues dvanagaries et non pracrites, ne peuvent tre
Saint- Yves.
10 janvier 1901.
LA KABBALE
PREMIRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
RAPPORTENT
Tous ceux
qui sont un peu au courant des choses d'Isral savent
qu' ct de la Bible il a, sinon toujours, du moins depuis un temps
trs recul, exist une tradition destine mettre mme cer-
taine classe d'initis d'expliquer et de comprendre la Loi (la
Thorah).
Cette tradition, transmise presque uniquement par la voie orale
pendant de longues annes, portait sur plusieurs points diff-
rents
1 Il y avait d'abord tout ce qui concernait le corps matriel de la
Bible. De mme que nous verrons au Moyen Age certaines corpora-
tions possder des rgles strictes et tenues caches pour la cons-
truction des cathdrales, de mme, la consiruction de chaque exem-
coup d'il.
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g a. LA MASHORE
PREMIRE SECTION
2' SECTION
3 SECTION
i De la
permission, de la dfense d'pouser la femme de sou
frre 2 du contrat de mariage 3 des fianailles 4" de la ma-
nire de divorcer 5 des vux 6 des personnes consacres
Dieu 7 des femmes souponnes d'adultre,
4e SECTION
1 Des droits pour les dommages 2 des droits sur les objets
trouvs, prts, mis en dpt 3 de la vente, de l'achat, de l'hri-
tage, de la caution et d'autres rapports sociaux A" de la juridiction
en gnral et des punitions 5 des quarante coups moins un
6 des serments "t des conclusions gnrales, du droit et des t-
moignages 8 ce que doit faire le juge si par erreur il a port un
faux jugement; 9 de l'idoltrie et du commerce avec les paiens
10 proverbes moraux.
5e SECTION
6e SECTION
aprs J.-C.
La Mischna et la Gemurah runies sont connues sous le nom
de TALMUD, continuation et conclusion de la rforme primaire
d'Esdras.
LE Talmud. D'aprs ce qui prcde, on voit que le Talmud est
form par la runion des deux principaux recueils se rapportant
la partie lgislative de la Thorah.
Le Talmud constitue donc la Vie mme de la tradition condense
en plusieurs traits. Outre les deux recueils que nous avons cits
Tosiftha (
4. LA KABBALE
1 Kabbale thobique
Spcculanve et s hirot,1lrG
cp 1, eetc.c.
-A 5ic~lar'. metaphy- j1
partie pratique.
des saints.
Le premier, compos de certains rcits tirs de la vie des anciens
daiques.
Le sens moral envisageait tout sous le point de vue pratique,
tandis que le mystique, s'levant au-dessus des rapports du monde
pratique.
1 Traditions patriarcales sur le saint mystre de Dieu et des per-
sonnes divines
2 Sur lacratioi, spirituelle et la chute des anges
3 Sur l'origine du chaos, de la matire et la rnovation du
monde dans les six jours de la cration
4 Sur la cration de l'homme visible, sa chute et les voies divines
tendant sa rintgration.
Autrement elle traitait
De l'uvre de la cration (Masse-Beresch)
Du char cleste (Mernabab).
par suite d'un rapprochement mal compris entre l'ordre des pla-
ntes et celui des jours. L'horloge gyptienne donne par Alliette
(Etteila) permet de bien voir l'origine de cette erreur.
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L'uvre du char cleste est contenue dans le Zoltar. N'ayant pas
le loisir de faire ici une traduction franaise de ce livre (traduit
dj en latin et en anglais), nous nous contenterons de publier l'ex-
cellent rsum fait par M. Isidore Locb dans la Grande Encyclo-
pdie (article Cabbale).
Le Zohar est un commentaire cabbalistique du Penlateuque
il n'est pas sr que nous l'ayons dans sa forme primitive, et il est
possible que plusieurs personnes y aient travaill. C'est une vaste
compilation o sont entrs, avec les ides du rdacteur, ou des r-
dacteurs, d'autres ouvrages, plus ou moins anciens, comme le
Livre du Secret, la Grande Assemble, la Petite Assemble, le Livre
des l'entes clestes, le Pasteur fidle, le Discours du jeune /tomme et
d'autres.
Les thories fondmentales sont dj, en grande dans
partie,
le livre d'Azriel. Nous en donnons ici une analyse, elle suffira pour
faire connatre en gros toute la Kabbale.
ANALYSE DU ZOHAR
(1) Le mot rincarnation rend bien mieux cette ide que celui de mtem-
psycose. L'me se riutarue dans un corps d'homme, jamais dans un corps
d'animal (P).
(sod ha ibbur), afin de s'amliorer son contact ou d'aider celle-ci
se perfectionner. Toutes les mes sont cres depuis l'origine du
monde, et lorsque toutes seront l'tat de perfection, le Messie
viendra. Le Zohar, comme beaucoup d'autres ouvrages de la litt-
rature juive, calcule mme la date laquelle viendra le Messie.
2 KABBALE PRATIQUE
mystrieux.
Cet biroglyphisme lui-mme est ou ~~e~Me ou M~H~Me.'
i" Synthtique quand un mot en recle plusieurs autres qu'on
dcouvre soit en dveloppant, en divisant ou en ~*a)M~<MH< les
lettres
20 Identique lorsque plusieurs mots de l'criture expriment la
mme chose. Cette identit se fonde soit sur le rapport mystrieux
existant entre les lettres, soit sur leur valeur numrique, ainsi que
nous en trouvons des traces videntes dans les prophtes. Le
Mischna appelle cet hiroglyphisme te ~st'/MM: de la sagesse.
Voici maintenant plusieurs exemples de l'hirogtyphism~ synth-
tique.
1 L'volution des lettres.
Z ores, violent.
T~oe&, cruel.
2"La.)<sMH.
Rn divisant le mot ~ese/t~, on a /a-~c~ il c~a six, c'est-
-dire les six forces fondamentales qui prsident l'oeuvre myst-
rieuse des six jours. On jouit de la mme libert pour la construc-
tion des phrases et des priodes entires.
3 La <?'at~os!<!on.
Dieu dit dans l'Exode Je MM p~My~' devant toi M'lachi, c'est-
-dire mon ange en transposant dans ce mot, on a le nom de
Michet, le protecteur du peuple hbreu.
La plus remarquable de ces volutions, appele Gilgul, consiste
dans la transposition rgulire des diffrentes lettres d'un mot,
telles que celles du saint nom IEVE(7eoMa~).Les douze change-
ments mystrieux qu'on peut oprer avec les quatre lettres de ce
nom reprsentent le jeu continuel de cette puissance premire qui
fait sortir la varit de l'nnit (1).
Outre
l'hiroglyphisme synthtique dont nous venons de parler,
il en existe un autre fond sur le rapport numrique des lettres qui
reprsentent chacune une certaine valeur.
Les nombres forment trois classes chaque classe renferme neuf
lettres correspondantes. La premire contient les nombres simples
depuis 1 jusqu' 9. On les appelle les petits nombres.
La deuxime, qui commence i et finit 90, renferme les nom-
bres moyens.
La troisime enfin, forme du produit des units et des dizaines,
est proprement parler le grand nombre.
Quant aux mille, le dernier degr de la progression numrique,
on peut les ramener facilement l'unit = 1.000 = i voil pour-
quoi ces deux nombres ont la mme lettre en hbreu J. (2)
(Voy. p. 4i).
Les lettres se remplacent par des nombres et alternativement.
Ceux-ci s'additionnent ou s'numrent part, c'est volont.
(1) Molitor, p. 31, 32, 35 (Voy. aussi p. J23 pour les changements de IEVE).
(2) La langue hbraque manque d'nu nom propre pour exprimer le nombre
dpassant 1000. Ainsi ~:&&o qui siguifie dix mille a la mme racine que /<oM
(multitude).
aux mots et auxlettres, nous la trouverons dans ce livre hirogly-
et numral si peu connu ses bases scientifiques, le
phique quant
TAROT(t).
de ce Tarot formait la base de l'enseigne-
L'explication mystique
ment oral de la ~:s~te conduisait le Kabbaliste initi
~'a~Me qui
la prophtie. Rien n'a t imprim, notre connaissance,
jusqu'
sur ce sujet dans les livres dits Iiabbatistiques. Nos biliothques
renferment quelques manuscrits attribus Salomon et
publiques
traduits de l'hbreu en latin, et de l en franqais ces manuscrits
Division identi-
que d'A~. FrMcA' et
de la plupart des
Dcrese~ auteurs contempo-
J Sr:pnEn
uvre de la rains ainsi que des
Tr-n.
cration. tCTzmAH. kabbalistes eux-
3~ mmes.
Partie ~og~M<M~:te
deM.~<ncA.
Partie M!et/tap/t?/-
MercsM/t. St~KC de M. MMHcA-.
) 7r.
OEuvrcduchar. degr de
KABBALE\ l"
~t~0~n/U'S)M<?.'
S!/)~~Me. de PMt'esymboItque
DI. Atunck.
s~zttlctiqzce. TAROT.
H Gematria..TARor. ~~S~ de ~o/t-
Themuria. )~T~
2 Notarikon. f~
<&-
~aH!MC)':<S HM-
ma.
f/~Mes. CLAVfcuLE&. Partie mystique
Esotrisme du ScuEM.\MPHoR-\s de Jfo<!<oy.
t E Tarot.
(1) Voy. EupHAS L&Vi,(!<e~ de Haute Magie, ehap. xx), et PAPUS~ Le ~ot
dey Bo/m:e?M.
DEUXIME PARTIE
PREMIRE LEON
PHOLGOMXES GNRAUX
MONSIEUR ET FRRE,
(1) Ces lettres nous ont t obiigeamment. communiques par un e)c\e d'EU-
phns Lvi, M. MonLauL Elles ont paru dans la revue l'/HtiM<ton en ~91.
~pb~K
Elles font discerner dans chaque symbole religieux la vrit et
le mensonge. La vrit est la mme partout, et ]o mensonge varie
suivant les lieux, les temps et les personnes.
Ces sciences sont au nombre de trois la I\abba)e, la Magie et
l'Hermtisme.
La Kabbale ou science traditionnelte des Hbreux pourrait s'ap-
peler les mathmatiques de la pense humaine.
l'algbre C'est de
la foi. E!le rsout tous les problmes de l'me comme des qua-
tions, en dgageant les inconnues. Elle donne aux ides la nettet
et la rigoureuse exactitude des nombres; ses rsultats sont pour
l'esprit l'infaillibilit (relative, toutefois, la sphre des connais-
sances humaines) et la paix profonde pour !e cur.
La Magie ou science des mages a eu pour reprsentants dans
l'antiquit les disciples et peut-tre les matres de Zoroastre. C'est
la connaissance des lois secrtes et particulires de la nature qui
produisent les forces caches, les aimants, soit naturels, soit arti-
ficiels qui peuvent exister en dehors mme du n onde mta.Hique.
En un mot, et pour employer une expression moderne, c'est la
science du magntisme universel.
L'Hermtisme est la science de la nature cache dans les hiro-
principe de vie avec le rve (pour ceux qui n'y sont pas encore ar-
pour les unir il ne faut jamais les confondre. L'objet de la foi, c'est
gence que nous sommes forcs de supposer d'aprs les uvres ma-
nifestes, mais qu'il nous est impossible de dfinir, est ce que nous
appelons Dieu
Vous recevez ma lettre, voil un fait vident vous reconnaissez
mon criture et mes
penses, et vous en concluez que c'est bien
moi qui vous l'ai crite. C'est une hypothse raisonnable, mais
Rvidencc.)
ccrUtude
cf-,VLittide
DL'monst,mtion soent.ifique.
H\po!.l)chet).ccGssaite.
UvpoUK'seraisonn.tbip prob.ttitc
Hypoth~~c douteuse doute
Hypottiuse absurde crreu:
KOMBRES
LETTRES
TROISIME LEON
HSA&t! DE LA METHODE
ELIJ'HAS LVI.
QUATRIME LEON
LA KABBALE
MONSIELR ET FRRE,
EUPHASLVI u
CINQUIME LEON
Il
MONSIEUR ET FRRB,
SIXtMK LEON
hiratiques.
Le gnie civilisateur que les Hbreux personnifient dans IInoch,
les Egyptiens l'ont nomm Trismgiste, et les Grecs Kadmos ou
IV
MOKStUR ET FRRE,
fruste, large peu prs comme une pice de cinq francs en argent,
mais plus paisse. Les deux cycles poiaircs y sont figurs exacte-
ment comme notre Tarot italien, une tieur de lotus avec une au-
role ou un nimbe.
') Le courant astral qui spare et attire en mme temps les deux
HUITIEME LEON
MONSIEUR ET FRRE,
prie et lui laisse trouver dans la prire tout ce qui est en rapport
avec les besoins de son esprit et [de son cur. Voil pourquoi la
LIPRAS LVt. B
NEUVtME LEOX
V!
(( MONSIEUR ET FRRE,
4
grande pope qu'il faut placer
religieuse ct du grand symbole
de Promthe. Antigone est un type de la femme divine aussi pur
UPHAS LV!.
DIXIME LEON
vu
MONSIEUR ET FRRE,
religion dans laquelle il est n, car tous les rites reprsentent di-
versement un seul et mme dogme, mais il ne doit ouvrir le fond
de sa conscience qu' Dieu compte et ne
personne de ses
doit
a UPHAS LVI.
rique des Hbreux. Son pre ou mieux son fondateur est le pa-
triarche Abraham, d'aprs les rabbins; et les livres fondamentaux
o se trouve l'exposition de tous ses
mystres ne sont autres que
ceux de Mose. Les savants contemporains donnent la Kabbale
une antiquit bien moindrp. M. Nicolas la fait remonter au premier
sicle avant l're chrtienne
(1). D'autres prtendent qu'elle a t
invente au xni sicle de notre re par R. Mose de Lon mais
M.M. Franck, dans son livre clbre, la regarde comme bien ant-
rieure aux compilations de la Mischna et du Talmud. Cette opinion
est celle de tous les initis qui ont crit sur la question, et Fabre
d'Olivet l'exprime en excellents termes quand il dit
U parait, au dire
plus fameux des rabbins, que Moyse lui-
mme, prvoyant le sorL que son livre devait subir et les fausses in-
terprtations qu'on devait lui donner par lasuite des temps, eut re-
cours une loi orale, qu'il donna de vive voix des hommes srs
dont il avait prouv la fidlit, et qu'il chargea de transmettre
dan~ le secret du sanctuaire d'autres hommes qui, la transmettant
leur tour d'ge en ge, la fissent ainsi parvenir la postrit la
giques, mais qui accordent surtout leur confiance la voix plus se-
crte de l'Initiation.
Comme Mose tait un initi gyptien, la Kabbale doit offrir un
celle qui lui succdait. Deux de ces races avaient vcu sur des con-
tinents aujourd'hui disparus et situs l o s'tendent maintenant
l'ocan Pacifique et l'ocan Atlantique. On trouvera dans les ou-
voir que, l'poque o vivait le jeune Hbreu sauv des eaux, les
de Thbes renfermaient les archives sacerdotales des At-
temp)es
lantes, et celles
de l'Eglise de Ram. Ces dernires taient une syn-
thse de l'sotrisme de la race noire recueilli par l'ancienne lude
envahie par les blancs. D'autre part, Mose recueillit dans les tem-
de Jethro, dernier survivant des sacerdotes noirs, les mystres
ples
de cette race. Ainsi la tradition orale que le pasteur des H-
purs
lus )'ensemb!e de
breux iaissaaux soixante-dix par lui comprenait
toutes les traditions occultes que la terre avait reues depuis son
origine.
Voil pourquoi la Kabbale est manationiste comme l'Egypte,
ques comme les Yogi~ hindous ci)e dcouvre des vertus secrtes
des herbes, des pierres ou des plantes comme les astronomes de
Lhatdce et les alchimistes ()c L'Europe. Voil comment les archo-
personnes divines
2 Sur la cration spirit.uelie et sur les anges
3 Sur l'origine du chaos, de la matire, et sur la rnovation du
monde, dans les
six jours de la cration
4" Sur la cration de l'homme visible, sa chute et les voies di-
vines tendant sa rintgration.
L'uvre de la cration s'appelle J/~MM Beresc/nt.
Le char cleste s'appelle J7aa.sse J7fCN~N/<.
Nous rsumerons d'aprs Molitor la partie thorique se rfrant
la cration la Cosmogonie.
procde.
La rvlation a une double action concordante celle de la
crature appele 6'c/MMr ~omaA
(l'extriorisation du type).
La premire produit l'tre, lui conserve la vie, lui donne une ex-
centricit propre (le Fils) c'est la cration.
La deuxime con'centre, c'est la Rdemption, la rvlation du
Fils en gf&ce et en amour (l'Esprit), tendant dlivrer la crature
de son nant, et en rapport avec le dsir qu'elle prouve de se ru-
nir son centre.
Laperfection de la vie craturelle, c'estque le moment de son
existence propre concide avec celui de son union avec Dieu pour
cela, il faut qu'elle renonce volontairement sa propre exis-
tence.
La batitude, pour elle, c'est la fusion de h double joie de l'Etre
et du non-Etre.
La vie comprend trois mondes, Mrchabah, le char
1. ~V'~c/MtHMs~, l'Interne l'esprit comprend ces intelligences
tellement rapproches de Dieu que l'action excentrique de la cra-
ture est vaincue par le divin, ~n sorte qu'elles deviennent de hautes
passant l'une dans l'autre peu peu ainsi que les couleurs du
pour produire l'homme, esprit corporel qui unit en Soi les deux
mondes.
En rapprochant ces explications de celles que Molitor nous a
fournies prcdemment, on voit apparaitre l'analogie de l'Homme,
de l'Univers et de Dieu, thorie qui se retrouve dans toutes les tra-
ditions. Le tableau suivant eu donnera une ide plus claire.
n o
~eshamah
:eshamah L:t.
Jcc/~a~ l C/~j~ 1
connaissance
ouaci
j~ quafitatif L'extrieur Le quantitatif
3 1
Nephesh 11 Le
La force Lamattere
tpnrincinp
pnnc.pe eectuante effecLue
d'aprs Khunrath.
Le thme suivant se rfre l'exercice du pouvoir thaumatur-
gique on en trouvera les lments dans l'Apodictique A/MSMH~Me
de Wronski, dont le systme est uniquement kabbalistique.
VeiHe
Lthargie Extase
Sommer Exaltation
Rcve
Catatepsie Epilepsie
Somnambulisme
Thaumaturgie
maton, qui contient ies forces vritables par quoi l'intelligible agit
libert, s'il laisse figer en lui la sve divine qui doit servir dve-
N =-!
S m
F rn
s i i j i
s -s .s
g -s .2
~.sSs~s
' ~s~
c/)
'-C H ~) m
= c s s
S .=
g ~p 'S
.g j
r
S
gg SS~s-J~S~
s
.S
S: 'n< S
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= g
-E
S S .C
= s .=
S j i
CL, 0 0~c J
=! ~-< =. C
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C
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r c.
ES c .2 .5
/ t/
N
3 s i
i i S i
s
S
< ~~5~=~-g=
S~~a=!S'S
Bj ~C:OM~C-
5
reoive pas cet enseignement aujourd'hui d'un matre, demain d'un
autre.
< Aux mystres sacrs de la Kabbale (<), un homme n'est admis
que s'il accorde une confiance totale, ferme et de tous les instants
son matre et ses enseignements, bien plus, que s'il ne discute
Hliphas Lvi On /j~~ <~naMa!e~ d'e !<K peu plus ~M'M /iOMM!e
celui qui veut devenir presque un Dieu. Cette apparente passivit,
qui effrayera tant de vanits, n'est que momentane et personuelle.
Comme dans les coles pythagoriciennes (cf. Aulu-Gelle,
~Voc<. Att., I, hh. IX), le disciple doit couter et s'abstenir de toute
discussion ou commentaire, il doit donner, par ses paroles et ses
actes, le tmoignage
de son adhsion. Les rvlations que transmet
la Kabbale sont divines et d'un ordre plus lev que ce qui peut
tomber sous la norme de la raison les facults actuelles sont
t&es
it~gles sont t.radit.ionneHe?, Ott les
on trou~-elt
trouvet~ di~qpt"rpt-es en
disp<*r<'&es (Iiv(,rs
(tiv~rs
(i) Cp~
textes ou parmi
tfbeusi?, les commeutKires
commentaires. Parmi les textes.
)tem'h)in1o &t' De <to''M/<
C'aM' deHab'))
faut n!c(:H']s,
Jc~fphCat- ~e
C'e.fs<i'n~)'M:t~!i)'a;Hob. F'udd, '7?'c:c~< a~o/o~e~t'i: ~out. les sources
~r.ucipa.tes et uous n'y reuverrous plus.
la volont vont <?<?'e (/eso?'?HatS occM/~s rl la contemplation des /oyH!py
sp~ar~s, celui qui va pour ainsi dire Mt'e)' les sanctuaires niemex de
Dieu (Reuchlia). Mais cette science profane ne sera pas la ma-
tire et le point d'appui del. science absolue. Il faudra faire le vide
et la mort dans son me, il faudra que tout y redevienne inculte et
tnbreux comme Mose fit dansle dsert (1) pour que le sol, dsor-
mais fertile, soit prt de nouveUes moissons.
Celui qui n'a pas tudi les sciencesdu pass et du prsent n'a pas
le droit d'en faire peu de cas celui qui n'a fait jouer en lui tous les
toire(3).
)) De tels exemples, s'il tait ncessaire, prouveraient eux seuls
religion "il n'a vieilli, s'il n'a vu se calmer en lui les passions, les
parce que le temps et les moyens nous font dfaut pour donner de
cette vnrubie Tradition une ide plus digne d'elle et ensuite parce
que nous esprons piquer quelque curiosit et susciter quelques
dsirs de Vrai, de Beau et de Bien.
SDIRl'~
CHAPITRE PREMIER
sotri~ue.
Jsus n'chappe pas la rgle gnrale pas plus que Bouddha
l'Apocalypse en est la preuve pourquoi Mose serait-il !e seul qui
ait failli cette rgle?
disciples srs ?
Nous verrons en effet que la Kabbale enseigne surtout le manie-
ment des lettres hbraques considres comme des ides ou mme
comme des puissances effectives. C'est dire que Mose indiquait par
l le sens vritable de son Sepher.
Ceux qui prtendent que la Kabbale vient d'~<~a?K racontent tout
(1) Les adeptes de cette science (K.)bbate) parmi lesquels il faut comprendre
plusieurs mystiques chrtiens, tels que Haymond Lulle, Pic de la Mirandote.
Reuchtiu, Gu)Itaume Postel, Henry Morus, la regardent comme une tradition
divine aussi ancienne que le genre humain (Dictionnaire p/t;/<Mop/t!Mc d&
FnANCK).
(2) Les ouvragfs de Spinosa attestent une connaissance profonde de la
Kabbale.
(3) Leibniz fut initi a ta Kabbale par Mercure van Ilelmont, fils du clbre
alchimiste, et grand kabbaliste tui-m~me.
sont tonns d'y trouver des ides profondes sur les sciences, et
L'ALPHABET HBRAQUE
Le de dpart
point de toute la Kabbale c'estl'alphabet hbraque.
L'alphabet des Hbreux est compos de vingt-deux lettres; les
lettres ne sont pas cependant places au hasard les unes la suite
des autres. Chacune d'elles correspond un nombre d'aprs son
L'A (Aleph)
L'M (Le Mem) -2
Le Sh (Le Schin) u
Le B (Beth) =
Le G (Ghimel)
Le D (Daleth)
Le Ch (Caph)
Le Ph (Ph)
L'lt (Ilesch)
Le T (Thau) n
~) Voy. )'6tnde sur le mot iod, /t< :;a!<, /t~ (page 90).
c~M H
~~F , '?< n 00 C~ C c? 0 0 C' C C< <~ C 0 <"? C
~C~M~t-~C~OOC~
~M~ ~)r~t
i- S
<~
P-.
~-2-2~
'~
w
S~S'~TL~~TL'~s'~ S' ~5
~j " f/~
s s s
E es
M
C M
S
K M
M
'n
S cr'~E-S~'S~SS~oS-
'r
~u~S=:5-== -S~-
H
s
-? f.! M H-f- F;
X r) t- r: fr H H
0
s:
'H
s
Q
2 L: 2 2 ^iCl(:i
=)
Pour rendre tout cela
pFus clair, donnons l'alphabet hbreu eu
indiquant la qualit de chaque lettre ainsi que son rang.
Chaque lettre hbraque reprsente donc trois choses.
1 Une lettre, c'est--dire un hiroglyphe
2" Un nombre, celui de l'ordre qu'occupe la. lettre
3 Une ide.
Combiner des lettres hbraques c'est donc combiner des nom-
bres et des ides de l la cration du Tarot (1).
Chaque lettre tant une puissance est lie plus ou moins troitc-
ment. avec les forces cratrices de l'Univers. Ces forces voluant
dans trois mondes, un physique, un astral et un psychique, chaque
lettre est le point de dpart et le point d'arrive d'une foule de
correspondances. Combiner des mots hbraques c'est par suite
agir sur l'Univers lui-mme, de l les mots hbreux dans les cr-
monies magiques.
Ma.intena.nt que noas connaissons
l'alphabet en gnral, il nous
faut. tudier la signification et les rapports de chacune des vingt-
deux lettres de cet alphabet. C'est ce que nous allons faire. On
verra, dans cette tude faite d'aprs Lenain, les correspondances de
chaque lettre avec les noms divins, les anges et le sephiroth.
1 ~1~/< h
2 Ce<<
/~ormes ou :'o!.
3 a GA/M~
4 Zi'a/f<&
C'est par eux que Dieu EL ?'c~'e'seM~e les effigies des corps et
toutes les diverses formes de la matire.
Attribut ';cn (hsed), clmence et bont.
5 n 7/e
ments).
Numration "!nB (pachad~, crainte et jugement, ~McAe de P~e/'rp.
Attribut n~~ Geburah, force et puissance.
6 1 Vau
Iakim, chur ;des vertus (par leur ministre Dieu Eloah produit ~'s
mtaux et tout ce qui existe dans le rgne minral).
Attribut m~BD Tipherth, Soleil, splendeur.
7 '? ~ai'M
8 n Heth
9 "'= Tet A
10 7o~
11 3 Cc~/t
que Dieu a parl Mose c'est aussi par lui que toutes les puis-
sances infrieures du monde sensible reoivent les vertus de
Dieu.
Caf, lettre finale ainsi figure "j, correspond aux deux grands
noms de Dieu, composs chacun de deux lettres hbraques, El
12 '? L~Mp~
13 S ~K
14 jVoMM
Dieu).
13 D <S'~H:ecA
166 y .N<MM
17 3 ~Ae
<Me~e(~'c/!e~ii,~7).
Cette lettre dsigne le /~M, l'lment ~ habitent les salamandres.
i8 7'M~e
i9 p Co~A
20 1 /<f/t
2ii 67t!M
NomSchaday ~T~ (omnipotens) qui signifie Dieu tout-puissant,,
attribu au second principe de Dieu (animaux), ce qui a vie (Kircher)
22 n 7~a
cipe de Dieu qui donne le germe tout ce qui existe dans le rgne
minera).
Cette lettre est le symboJe de l'homme parce qu'elle dsigne la
fin de tout ce qui existe, de mme que l'homme est fa fin et la per-
fection de toute la cration.
D~'f~oM~<<"(f/p/<~<
Unifc f S 7 C .i 2 1
i~'monde 1= n K
Voici comment il faut ranger ces lettres et quelle est leur signifi-
cation mystique.
-t
Mo~dect~e~Mc
~foHde~eso)'6cx
'7'= COK~EX)0~
pcoph VocatiuHj.Yoix.
iresch TcLe.
~'&hin Dents.
Dtbau Si~ne, microcosme.
~e~es-<;<t;M<;)t~
CHAPITRE 111
MI3JA
n" Telni'jrammalon.
avai
mX2y Sabaoth.
TOABST
8 D\"V3N Elohim.
MiajA
niXii* Sabaoth.
TOAaST
9 ~? S/<~t/<.
ms
10 ~n~ .4~oH(/
IMQA
(1) Le nom IEVE ou IOHA. ne devant jamais tre prononc par les profanes,
est remplac par le mot ttragrammaton ou le mot adona (seigneur).
TATi
rsumant le Symbolisme de tous les Arcanes majeurs et
du sens de l'un quelconque de ces
Principe crateur
i, Al( am
Adam OUVOlr
Pouvoir ea. lsa f Ion
Ralisation
Passif n
Principe crateur
r, -i-L l LaNaturenaturante
LaNaturenaturante crateur Lumire astrale
Equilibrant 1| Fluide universel 1
Principe conservateur T
Dieu le Fils q Intelligence La Mre
(n) ,-f
.Aciit
2 3 8
Principe conservateur] i
s Eve Autorit e Justice
v Passif (n)
-H -+
Principe transfor-
Ncessit La Destruction Les Elments
mateur universel
10 13 16 19
La Force
La MqH La Chute adamique La Nutrition
en puissance
de manifestation
ma.nifestation La Force plastique
r -i T ,r
^e Monde visible Le Rtme mmural
Puissance universelle
magique
Le Mouvement
La Libert L'involution
Lmvolution T ,r
propre
11 14 17 20
La Vie rflchie
La Vie
illdividuelle Le Rgne
R~ne vgtal
vg~tal
et passagre torces T;f physiquesB
Lo Mouvement
Charit Le Destin Le Chaos
Le dur
de dure relative
relative
12 lo 18 0
Nahash
Lumire astrale
Force La Matire Le Rgne animal
quilibrante en circulation
3S^E l"Unit
(21) L'XJ3STIVEiR.S (21)
NI T
Lacour, dans son livre des jElom ou Dieux
de Mose, montre que
ce mot a donn naissance au grec xzl, toujours. Ehieh signifie donc
exactement LE TOUJOURS, et l'on comprend comment la lettre iod,
qui exprime le commencement et la fin de tout, puisse le repr-
senter.
Ce nom crit mystiquement en triangle par trois iod ainsi
i
> i
f
1!
2e Nom
2 Nom lah
lod ou Tetragrammaton joint avec Iod numration IIochma
(sapientia).
Signifie divinit pleine d'ides et premier engendr et s'attribue
au fils. Il influe par l'ordre des chrubins (que les Hbreux nomment t
Ophanim) sur les formes ou les roues et de l sur !e ciel des toiles
3e Nom
grand prtre disait une fois l'an au milieu des cris du peuple pro-
fane est celui qu'on trouve au sommet de toutes les initiations, ce-
lui qui rayonne au centre du triangle flamboyant au 33 degr
franc-maonnique de l'Ecosssme, celui qui s'tale au-dessus du
Or, nous allons voir que les pouvoirs attribus -ce mot sont,
un certain rels, attendu qu'il ouvre facilement la
jusqu' point,
de l'arche contient l'expos de la
porte symbolique qui toute
science Aussi nous est-il indispensable d'entrer dans quel-
antique.
ques dtails son sujet.
Ce mot est form de quatre lettres, iod (i) h (n) vau (i) h (n).
i Le iod = 10
Leh
vau = =
n Le Le h S6
10 + 3+6+5 = 26
LE IOD
LE H
LE VAU
et ce Non-Moi.
le 2e h n
(Mathse, p. 25.)
Le mot iod-h-vau-h est form de quatre lettres signifiant cha-
cune
iod
ier h 2e h
il fi
vnu Ll
2<: h
2e h
PAPUS
Enfin si nous voulions mme rsumer les dductions des kabba-
listes sur ce 3 nom, un volume nous serait ncessaire. Eliphas
Levi fournit de merveilleux dveloppements ce sujet dans tous
,l,
Le ~rcol sacr. 1'" manire de l'crire.
1 t
Voici l'explication de ces deux faons d'crire le nom de 72
lettres.
Pour da premire
i = 10 =10
ni = 10 -t- 5 15
lni = 10 + 5 +6 =21 1
Pour la seconde
24 X 3 = 72
Dans la Kabbale
pratique on se sert des
(magie universelle),
72 noms des Gnies tirs de la Bible par les procds suivants
Les noms des 72 anges sont. forms des trois versets mystrieux
du chapitre 14 de l'Exode sous les 19, 20 et 21, lesquels sui-
versets,
vant le texte hbreu, se composent chacun de 72 lettres hbraques.
Manire d'extraire les 72 noms.
gauche, ensuite prenez la premire lettre du 20e verset qui est celui
du milieu en commenant par la droite ces trois premires lettres
forment l'attribut du gnie. En suivant le mme ordre jusqu' la
fin, vous avez les 72 attributs des vertus divines.
Si vous ajoutez chacun de ces noms un de ces deux grands
noms divins Iah 1 ou El Sx, alors vous aurez les 72 noms des
4e Nom
V nom El
Numration Hxsed (clementia, bonitas), signifie grce, misri-
5e Nom
6 Nom
7e Nom
corde car tous les deux noms, celui-ci et le prcdent, ont chacun
leur terme d'arme
Numration Hod (louange et confession, biensance et grand
renom), on lui attribue
colonne la
gauche. Il influe par l'ordre
des Archanges (ou par celui que les Hbreux appellent Bene Elohim,
c'est--dire fils des Dieux) sur la sphre de Mercure, il donne l'clat
et la convenance de la parure et de l'ornement et produit les ani-
maux. Son intelligence est Michal, qui fut gouverneur de Salo-
mon.
9e Nom
10e Nom
correspondances. Elle
enseigne et elle prouve que TOUT EST DANS UN
et que UN EST DANS TOUT permettant, grce l'analogie, de re--
monter de l'image au principe, ou de redescendre l'instant du
qui fait des saints, s'ils ont perdu la tradition qui fait des initis.
Voil pourquoi il est ncessaire de parler encore un peu de
Kabbale, quoique nous en ayons dj aperu quelques traces dans
un prcdent chapitre.
Voyons donc successivement Quelques dtails sur les trois
mondes en eux-mmes, c'est--dire, dans leurs Principes constitu-
l'Arithmtique sacre.
veloppe.
Dans l'homme, le monde suprieur sera l'Esprit ou Etre im-
mortel utilisant le systme nerveux conscient, la Vie ou principe
animateur utilisant les ystme nerveux sympathique et les vaisseaux
enfin it
corps renouvelant et supportant toute la matire.
sanguins
Mais il est faciie de voir que le corps est son tour-une repr-
sentation des trois mondes, la vie reflte galement une trinit, de
mme que l'Esprit immortel. Comment reprsenter tout cela pour
viter l'erreur d'interprtation et l'obscurit ?2
superposs
Monde Suprieur.
Monde Mdian.
Monde Infrieur.
Localisation
du Suprieur
MONDE SUPRIEUR
(1 ul\e,ily
M e d i an
Reflet
de rinfurifuir
Itnflel.
du Suprieur l'
Localisation
vrwm?
MUAUb aifihix
MLU!A~
~lu \l~<liau
Reflet
de l'Infrieur
Reflet
du Suprieur
Rellet
MONDE INFRIEUR
du Mdian
Localisation
de l'Infrieur
figure suivante
SUPRIEUR
Ileftet
M0XDE
J\IO:DE
suprieur
clrl)riezlr
SUPERIEUR.
Localisation.
Reflet
suprieur
llcftrl MDIAN
mdian.
MONDE 1]efet
MDIAN. mdian.
Localisation.
lirflcl lU-fiel
~1O:DE
MONDE r infrieur
tfc/'WIIJ- infrieur
inr/-'III'
Localisation.
INFRIEUR.
INFRIEUR
Voil le champ d'action dans lequel vont oprer les cratures et
il est clair que ce champ d'action changera de nom en mme
temps que la crature qui sera contenue en lui.
Ainsi pour l'homme, nous aurons voir dans le plan ou monde
suprieur (tte)
ESPRIT ESPRIT
1 ~r~
'l'a~ P.9"~
P~dtt~<-
~~ Vi~9ntelicctu.
5
orc~nlw~~
~ENT'NENT
SEN?'Ih~Ef~~T
1
I~?'
MUnUli.~
i
1N~T)/V~T_
Mais n'oublions pas que ces neuf centres sont nians d'un grand
2>IEV
ESPRIT
Etre-
PDtt!til1.e, Vie,
M'tLtU~~
.SENTIMENT
T
NSTMCI
iivii^Tiir
HePte)' f
cP ta:mc
2at la. A<i4il-
que cette figure est bien l'expression absolus de la loi gnrale de <*
constitution et qu'il suffit de changer le nom des lments pour
obtenir immdiatement le nom des plans des mondes correspon-
dants ou rciproquement. Et grce cette ligure, on pourrait ana-
lyser par la clef dix (3 ternaires lonaliss), les divisions les plus
fines de la cellule aussi bien que nous avons analys celles de
l'homme tout entier.
~u~aJr~
~S ~ae~~Mt~ 'S~Mtf~M'~
Cou/iuuu
T?i
ro!Ai ~l~avs6cau
~E~
rhloco.rt.u
Cot~
^^
YEM&
~L~~
f
th.
'HJvW'tt^
quelconque ne sont pas isols les uns des autres. Outre leurs rela-
tions de colonnes, il existe entre eux des voies d'union, appeles
canaux et runissant les lments les uns avec les autres.
Chacun de ces canaux est constitu par une ralit cre par un
tre intellectuel, vital ou matriel suivant le monde auquel appar-
tient la crature laquelle on applique la figure des numrations.
De mme que des Numrations indiquaient chacun des lments
constitutifs de notre figure gnrale, de mme, les lettres h-
p. 246 r
Telle est la loi de constitution statique du systme des Sephi-
roth.
Le triple ternaire, avec ses deux lonalisantes, une suprieure et
une infrieure, et les canaux mystiques manifests par des lettres
pandue dans l'Univers tout entier aussi les divers lments que
nous venons de voir vont-ils donner, par leurs diverses combinai-
profanes.
La signification symbolique des lettres hbraques a t prise
dans plusieurs systmes diffrents, dans plusieurs applications des
ralits de divers plans et c'est pourquoi certaines lettres se rap-
portent l'homme comme le Capk qui montre le
point ferm,
tandis que d'autres se rapportent la Nature comme le Samech
20 Les 22 lettres, leur nom, leur place, leur nombre et leur hi-
roglyphe dans l'alphabet traditionnel.
6 Ces tudes
prparatoires sont ncessaires pour aborder avec
fruits la lecture de ce livre mystrieux et sublime qu'est le livre de
la Lumire, le livre du char cleste, le Zohar qui nous initie aux
mystres de la Digestion des Univers par l'Homme Cleste et de
la constitution de l'Adam-Kadmon.
PLACE
DANS l'aU'IFABCT NOM FIGL'Ri: HIROGLYPHE USUEL VALEUIl
ET CARACIBRE
MftBE 1 N L'Homme, t
Aleph
Double 2 Betli 2 La Houclic de l'homme. 2
5 H n L'Haleine. 3
Simple
Les 22 lettres (suite).
PLACE
DANS L'ALPHABET NOM FIGURE HIROGLYPHE USUEL VALEUR
ET CARACTBE
Simple et
1Q ,od d0
principe
Double 111 Caph 3 La main dans l'action de serrer. 20
1. Ehieh. 6. Elohim.
2. Iah. 7. IAVE Sabaoth.
-3. lehovah. 8. Elohim Sabaoth.
t. El. 9. Shadai.
">. Eloha. 10. Adonai.
Le Monde cratif ou
BRIAII.
LES PERSONNES
MACROPROSOPEE
ou Looguanime.
IE PHE LA MRE
LE MICR0PR0SOPE l'POUSE
ou Irascible.
CHAIJAH JECH1DA
NBSCUAMAH ROUACI1
(Nous). (Ej^itumia).
NEPIIBSCH
(Psych).
ADAM 1
Adam Kadmoh.
ADAM Belial.
ADAM Pbotoplaste.
LES AMES
3 12 70 613 60 myriades.
(1) Voil pourquoi David a dit (Pa. 103-104) Que mon Ame loue ciai/ lois
le Seigneur.
1
CHAPITRE IV
p. 368.)
(1) Celte figure, ainsi que celle de YAtuIrogyne hermtique ont t repro-
duites en taille-douce avec nn co m m en taire dtaill, en tte de l'dition re-
fondue et, considrablement augmente de notre ouvrage paru eu 188(3
Essais des sciences maudites 1. Au seuil du mystre.
Cette dernire planche, d'une sanglante ironie et d'un art sau-
vage vraiment savoure'x, manque peu prs dans tous les exem-
plaires.
graphie II est
remarquer que dans la premire partie de cet
prime sur une feuille entire, onglets, et qui doit tre place
la page loi, o elle est rappele par deux toiles que l'on a mises
dans le discours imprim. Nous avons remarqu que ces deux
tables manquaient dans les exemplaires que nous avons vus; c'est
graphe a rserv
pour le milieu de son pantacle le symbole qui
figure l'incarnation du Verbe ternel. C'est en effet par le Verbe,
dans le Verbe et travers le Verbe (mdissolublement uni lui-r"me
la Vie), que toutes choses, tant spirituelles que corporelles, ont
t cres. In pi incipio erat Verbum (dit saint Jean), et Ver-
bum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Omnia per puan
facta sunt et sine ipso factum est ni h il quod factum est. In ipso
vita erat. Si l'on veut prendre garde quelle partie de
la figure
humaine est attribuable le point central dployant Ici. circonf-
rayons sphirotiques.
Ce sont comme autant de fentres ouvertes sur grand le arcane
du Verbe, et par o l'onpeut contempler sa splendeur dix points
de vue diffrents. Le Zohar compare, en effet, les dix Sphires
autant de vases transparents de couleur disparate, travers lesquels
resplendit, sous dix aspects divers, Je foyer central de l'Unit-syn-
thse. Supposons encore une tour perce de dix croises et au
centre de laquelle brille un candlabre cinq branches; lumi-
ce
neux quinaire sera visible chacune d'entre elles celui qui s'y
arrtera successivement pourra compter dix candlabres ardents
aux cinq branches. (Multipliez le pentagrammepar dix, en faisant
(1) Au seuil du mystre, 1 vol. gr, in-8 carr, 18S0, page 12. Lotus,
tome II, u 12, pages 321-347, passim.
vautre dchu, le sous-multiple humain apprend conqurir une
personnalit vraiment libre et consciente. Flix culpa! De sa chute,
il se relve plus fort et plus grand c'est ainsi que le mal ne succde
l'Espace et le Temps.
Dieux-les-dieux des ou des hommes-dieux.
TnWnSx. gants
rvnx. Dieu reflt dans l'un des dieux.
triomphe.
Dieux-les-dieux du ou du triomphe.
n'xa D\~bx. septnaire
i"W. Le fcondateur par la Lumire astrale en expansion qua-
ternise, puis son retour au principe jamais occulte d'ou elle
mane. (Masculin de nrc?, la Fconde, la Nature)..
SPHIUOTJIS NOMS DIVINS QUI s'y RAPPORTENT
rayons sphirotiques.
Faire natre des contrastes de la Lumire et des Tnbres les
Le tableau que voici fournira, avec le sens rel des sphiroths. les
correspondances qu'tablit la Kabbile entre elles et les hirarchies
spirituelles
Pour complter les notions lmentaires que nous avons pu
fournir touchant le systme sphirotique, nous terminerons ce tra-
quilibre les
plateaux de la balance la Misricorde et la Justice.
Dans le monde astra!, la Gnration, instrument de la stabilit
des tres, assure la Victoire sur la mort et le nant, en alimentant
Y ternit par l'intarissable succession des choses phmres.
Enfin, Malkuth,Royaume le
des formes, ralise en bas la syn-
thse totalise, panouie et parfaite des sphiroths, dont en haut
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Bien des choses nous resteraient encore dire de la Rose-Croix
Voir le tableau frontispice (p. 110) pour les sept. qu'ils joignent. Je
1 Dieuderinfinit. jT~
2 Dieu de).(.Sagesse *2
Dieu de la Rtribution D~
4' 1 Dieu des Portes de Lumire ;n
H nt Dieu de Dieu n'ri
6 1 Dieu fondateur *)')*)
? Dieu de la foudre (fu)goris)
8 ri Dieu de la Misricorde 'n
9 Dieu de )a. Bont 'f'a
Dieu principe H~
t! D Dieu immuable t'D
122 S Dieu des 30 voies de la Sagesse *i~
m Dieu arcane !T'~
14 Dieu des :j0port,csde)a Lumire n~
-t:; c Dieufuudioyaut -T'c
i6 Dieu adjurant rT~'
'17i 3 Dieu des Discours n~
)8 y Dieu de.Justice !T'y
19 Dieu du Droit t
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20 Dieu tte ,l
21 Dieu Sauveur n'
22 n Dieu Hn de tout mn
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3~ MC~DE (DIVIN), par le R. P. Esprit. S~in.vimER
M. S. I~'mLL]GE.\LEDt:S~i')i)';ttE~ OR))HES))E~mH:\Ht:UKEUX
:'jii' uT~pnnTT!
y MttLatron Hakkodesc)ti):)iot,ti
~~r' `~ :=3~s~
B ){atsiei Ophanim
1 Trnes Puissants
ContempifitioitdeDieu
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S~ps~
X Eretim
Tsapitkiei
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-2 Tsadkid Haschm.'iltnt
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Sammaet
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3 Mdeciu de D~u Arcitanges Entants de Dieu
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3 ~'12~ =~
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PAS DE NOM DE H LErTnES, MAUVAtS NOMBRE
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id~a!e de la Sagesse univcrscHe).
(Ombre
~OHSt));mLU ~OM~[)EDt)'U
~t'j'mRom
SELON LE ~O~LtKMUKU/tfRR'- \~UALtS['f.JL'E~
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r)'APRiSLESH~RRRrx
M;)~(~n
LA t'mLO~t'HE DE LA KAnBALK
LA KABBALE
pente de l'ouvrage.
Z'iH<ro~Me</oM la pr face donnent une ide gnrale de la Kab-
bale et de son histoire.
La preHtZ'~c ~a'e traite de l'antiquit de la Kabbale d'aprs s.es
deux livres fondamentaux, le Sepher Jesirah et leZohar dont l'au-
thenticit est admirablement discute.
La seconde partie, la plus importante sans contredit, analyse les
doctrines contenues dans ces livres, base des tudes kabbalistiques-
Enfin la~'o!n!c~)a/e tudie les rapprochements du systme
questions suivantes
Se plaant sur le terrain strict des faits tablis sur une solide
plus profond mystre voil ce que l'on trouve, aprs qu'un les a
purs de tout alliage, dans les monuments originaux et dans ies
fi) I) parait, au dire des plus fameux rabbins, que Moyse lui-mme, pr-
voyant le sort que sou livre devait subir et les fausses interprtations q~'on
devait lui donner par la suite des t~mps, eut recours a une to) orale, qu'it 1
donna de vive voix des hommes surs dont il avait prouve la (idetitc. et
qu'il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire d'autre, honnuea
qui, la transmettant leur tour d'e en a~e, ta fissent ainsi parvenir la
postrit ia plus recule. Cette loi orale que les Jmfs modernes se flattent en-
core de possder se nomme Kabbale, d'un mot. h/'breu ()ni signifie ce qui est
reu, ce qui vient d'ai~eurs, ce qui se passe de main en maiu.
clysme dsign par toutes les religions sous le nom de /~~ye MMt-
w~c/, la civilisation passa rapidement aux mains de la Race Noire,
qui les quelques survivants de la [tace Honge transmirent leurs
principaux secrets.
3 Enfin, alors que les Noirs furent eux-mmes arrivs l'apoge
de leur civilisation, naquit avec un nouveau continent (Europe-
Asie) la Race 7?/fMc/ qui devait passer ultrieurement la supr-
matie sur la plante.
Les donnes
que nous venons de rsumer l ne sont pas nou-
velles. Ceux qui savent lire sotriquement le Sepher de M~se en
trouveront la clef dans les premiers mots du livre, ainsi que nous
l'a montr Saint-Yves d'Atveydre; mais sans aller si loir., Fabre
d'Olivet, ds 18~0, dvoilait cette doctrine dans I'M~o~'c /V<M<3-
~A:~Me du ~e~e MmaM. D'&ntre part, l'auteur de la .)/o't des
gieuses.
Le mythe d'~l~'a//am indique, ainsi que l'a montr Saint-Yves
par ABRAHAM
poque.
Nons en retrouverons encore mention dans Plutarque quand il
dit que les serments scellent ses lvres et qu'il ne peut parler enfin
il est inutile d'allonger notre travail de toutes les citations que
nous pourrions encore faire, ces dtails sont assez connus des
occultistes pour qu'il ne soit pas ncessaire d'insister davantage.
Signalons en dernier lieu l'existence de cette tradition orale
dans le christianisme alors que Jsus dvoile ses disciples seuls
le vritable sens
des paraboles dans le discours sur la montagne, et
qu'il confie le secret total de la tradition sotrique son disciple
favori, saint Jean.
outre, elle a pris naissance sur une terre trs loigne de celle o
est n le christianisme, ainsi que nous le montreront les .Scp~'o<
indous.
Mais il est temps d'arrter l le dveloppement de notre pre-
mire question et de dire quelques mots des MMet'~Hem<?M<s de la
Kabbale
ENSEIGNEMENT DE LA KABBALE
1 ~'HM!~neM!e/ de JsAaMa~M'om~p.
pas dire que l'Univers soit un animal vertbr. C'est des principes
constitutifs, aHc~o~~M et non Mm&fa~e~ qu'on veut parler.
Aimi des cellules de formes et de constitution trs varies se
plantes. Ces plantes se groupent entre elles pour former 'M .ys-
tmes solaires. Le jeu des Plantes et de leurs satellites donne nais-
sance la Vie de <7?t~e?'x comme le jeu des o~OHes donne naissance
~ I'!e~er//cn?)Ke. L'organe et les l'iantes sont donc deux tres
XEt'NESCH Il
10
NESCHAMAH
Ces deux tments sont entre eux comme l'huile et l'eau. Ils sont
d'essence tellement diffrente qu'ils ne pourraient jamais entrer
en rapports l'un avec l'autre, sans un troisime ~'me, participant
de leurs deux natures et les unissant (1).
3" Ce ~'OMM~e elment, mdiateur entre les deux prcdents,
c'est la vie des savants, l'esprit des philosophes, l'me des occul-
tiste~
RU.AH
(1) Comme en chimie les carbonates alcalins unissent l'huile et l'eau par la
sapouiHc.i.Hou.
I" Z~a~. La Kabbale enseigne toujours la doctrine dct'Kma-
nation. L'Homme est donc ~MBMC primitivement de Dieu l'tat
(1) Le cadre trop restreint de notre tude ne nous permet pas d'Mppro-
fuudir ces donnes mtaphysiques et de les aaatyser scieutni~uemeut. Voy.
ptus de dtailc,
pour plus dtint, le Cain
Ca:de de Fabre d'Olivet.
mconnatre, repousser mme tout sentiment et sp-
ngngr;r,
cialement l'/h/Mf/t'avec toute son immense porte mystique, occulte.
a L'un ne qu' i'intetigeuce,
parle l'autre ne parle qu' l'me.
On ne pent donc possder compltement la doctrine tboso-
sique de l'autre. Alors et alors seulement les deux ples ainsi ani-
ms l'un par l'autre font resplendir, par les splendeurs du monde
complter les unes par les autres. L tout rentre dans l'unit et
dans la perfection, tout se confond dans une seule pense qui
s'tend sur l'univers et le remplit entirement; mais le fond de
cette pense, la lumire qui se cache
en elle ne peut jamais tre ni
Unit.
H. Dpartde l'Unit Muitiplicit.
IH.Rctourl'Unit.
Edgar Poe dans son ~M~e/M a fait. une a.pp'IcaLion de ces lois
l'Astronomie. Si nous avions ia pt.'tce ncessaire, nous pourrions
les appliquer aussi bien ]a Dty~ique et la Chimie expurimen-
tale, mais nocre !ude est d'~j fort longue, et il est graftd temps
d'en venir J'opinion des Kabbalistes sur l'Univers.
~IS~'M.
Disons de plus que l'Univers, comme l'Homme, est soumis une
involution et une volution et qu'il doit finalement
priodiques
tre rintgr dans son origine Dieu, comme l'Homme.
Pour terminer cc rsum sur l'Univers, montrons comment
~a~ arrive d'autres voies aux conclusions de la Kabbale
par
ce sujet
Nos sciences donnent dernire formule du monde
positives pour
sensible
Pas de H:a<t~'e sans force pas de /orce sans matire.
Formule incontestable, mais incomplte, si l'on n'y ajoute le
commentaire suivant
1 La combinaison de ce que nous nommons Force et ~7a~M6 se
proclament aussi bien les Kabbalistes par leurs ~li'<op/i que les
Indous par leur ~'a~a~'a/~H. Mais il est susceptible d'tre compris
dans ses mantfestations.
La premire manifestation Divins, celle par laquelle Dieu crant
le principe de la Ralit cre par l mmo ternellement sa propre
immortalit c'est la Trinit (2).
Cette Trinit premire, prototype de toutes les lois natnrelles,
formule scientifique absolue autant que principe religieux fonda-
mental, se retrouve chez tous les peuples et dans tous les cultes
CnocMAn, BmAn,
KETHER,
triple manifestation.
En somme, si nous runissons toos ces )ments, nous obtien-
t-i S
Esprit.de KKtHKK
Dieu D~~t C/'oeM/< S~u
o
Ame de 7~c Af~t~; t~
Dieu AnA~-HvE F
5~ m
~Ut~Oi~t.' ~~
s
L'U~tYEUS~ 1 ~S-
Ces trois ternaires, tonaliss dans l'Unit, forment les /)t.y ~ep/
?'o<A.
Ou plutt ils sont l'image des Dix Sephiroth qui ?'~e~:<e~< le
plusieurs acceptions
i EUes peuvent tre considres comme reprsentant Dieu,
l'Homme et l'Univers, c'est--dire l'Esprit, l'Ame et le Corps de
Dieu
2" Elles peuvent tre considres comme exprimant le dvelop-
pement de l'un quelconque de ces trois grands principes.
C'est de la confusion entre ces diverses acceptions que naissent
les obscurits apparentes et les prtendues contradictions des Kab-
balistes au sujet des Sephiroth. Un peu d'attention suffit pour dis-
cerner la. vrit de l'erreur.
(t) Cette figure est tire du Tarot des .Go/fKMtM. par PArus, ou ron trou-
vera des explications complmentaires.
On trouvera des dtails nombreux sur ces Sephiroth dans le
Pour tudier ces Sephiroth indous, il ne faut pas s'en tenir uni-
prsenter une synthse bien assise dans toutes ses parties. Les
auteurs qui ont essay d'introduire de la mthode dans la doctrine
(p.18):
Le premier acte (encore en soi) de rvlation de Brahm fut
celui de la Trimurti, trinit mtaphysique des forces divines (pro-
cdant l'acte crateur) de la cration, de la conservation, et de la
destruction (du changement) qui sous le nom de Brahma, Wishnou
et Schiwa ont t personnifies et regardes comme tant dans un
(i) La date de cet ouvrage indique l'orthographe des noms indous employs
par Facteur. Cette orthographe s'est modifie aujourd'hui.
accouplement intrieur mystique (e e~'CM/o ~f~M;HS 7)eMs f~?'?<<ur).
<' Cette premire Trimurti divine dans une rvlation
passe alors
extrieure, et dans celle des sept puissances prcratrices, ou dans
celle du premier dveloppement mtaphysique septuple personnitie
par les
allgorie de ~)7a/'a, OiOH, ~araM~!<e?'&e/ /~o~<, ~a<a'
SEPiftHOTtf SH)')H)!0)')!
~n'Mnnr"
kACliALt~rUjCC-. !OL~
Kether. 1 Hr;)itna.
Chocmah. 2 Yichitou.
Binah. Sivu.
Chesed i Ma~a.
Geburah C)ur~.
TiphercUi. li Hat'dn~ucrh~Jiai~.
Hod. '7 ~or.sch.
Xetxn.!t. 8 i'radiapaf..
lesod J'r.tkraL.
10 i'[\m.
M~chut.
X.
Ili
plus l'origine.
C'est rc~ des /~M qui est pour M. Franck le ra~ a~h'
tant cherch, le point de dpart de la doctrine knbbalistique.
Or, il suffit de parcourir le chapitre ix d'un livre trop peu connu
de nos savants /aJM'~o' des ./t< de Saint-Yves d'Alveydre pour r
au mieux de la tradition
y trouver rsume PappJication sotrique
aux divers cultes antiques, y compris celui de Zoroastre. Mais ce
sont l des points d'histoire qui ne seront universitairement connus
c Monsieur,
pas tre ncg!i~s comme ils le sont gnralement par les philo-
sophes m~i-! le gnie, la vie spontane de la conscience et de la
raison d..ivnn). aussi tre compts pour quelque chose, sans cela
l'histoire d~ ('humanit n'est rien qu'une table d'enregistrement.
Veuillez agrer, monsieur, l'assurance de mes sentiments les
plus distingus.
AD.FRANCK. ))
Nous venons d'exposer la doctrine kabbalistique sans entrer dans
aucun dtail.
Aussi donnons-nous in extenso l'tude suivante pour montrer
rique.
CHAPITRE VI
(Voy.taFig.p.131)
(1) Nous avons adopt cette orthographe con~me ht seule sotutiou authen-
tique de tous les (joutes entre les formes vraiment. f.mtat~htes proposes jus-
()u')ci pour ce mot, tei'es que L'aMt: Cft& .K~&jc, /<&H/a/<, etc. C'est
uc
un tiiot
[Dot libreu
hbreu qui qui sese couii)ooe
compose d(-dM cousouries
cou~ouues &, 1/etet ii.
1, b, /<. ()i,,
<h', la ta lettre
teUre qui
tjili
dans les uoms grecs cf'rreapuad au /c et dans les uoms latius au c, parait tre
Ycrttat~emeut. daus ce mot hbreu la lettre Cette orthographe vieut auss;
d'tre introduite reLetumett). dans la littrature <tn~)aisc par ~/< d.~us sa
A'a~&a/a deHM'a{ pdrue !l y a peu de temps chez George Hedway. Lo<"h'es.
11
nous y trouvons, d'aprs la Qabalah, trois parties bien distinctes
le corps, l'me et l'esprit. Elles se diffrencient entre elles comme
le concret, le particulier et le gnrai, de sorte que l'une est le reflet
de l'autre, et que chacune d'elles offre aussi en soi-mme cette
Nephesch en
question sont disposes et agissent absolument de la
faon qui va tre expose tout l'heure pour les trois subdivisions
de Ruach.
plutt en un tre interne, idal, dans lequel tout ce que la vie cor-
Nephesch, qui forme sa plus haute sphre (cercle 3), mais aussi
entre le gnral dans Ruach (cercle 6) et le concret dans l'esprit
(cercle 7).
En m'ne temps que Ruach, ainsi que Nephesch, renferme trois
que sa partie gnrale lui donne une tendance vers les parties gn-
rais qui lui sont suprieures. Nephesch ne pourrait pas se relier
Ruach s'il n'y avait pas ainsi quelque affinit entre eux, non plus
que Ru;<ch ne se relierait Nephesch et Neshamah s'il n'y avait
plus leve, plus spiritueHe, que l'me, reprenant son rle passif,
reoit pour la transmettre au dehors ou au-dessous d'elle.
Ainsi, bien que Huach ait une forme d'existence particuiiure, soit
un tre d'une consistance propre, il n'en est pas moins vrai que la
gible, qui sert de base l'tre objectif manifest et qui, par cons-
pense communment.
Neschamah, qui a son sige dans le cerveau et qui, en sa qua-
lit de principe de vie spirituel, suprieur, s'est uni en dernier lieu
au corps matriel cette union commenant l'ge de la pubert
Neschamah est le premier quitter le corps ordinairement dj
aperoit ce qui, dans la vie, tait cach ses yeux souvent sa vue
percevons par les organes de nos sens que les principes les plus
infrieurs, les plus matriels de l'homme: son corps. La figure
donne de l'Univers aussi
prcdemment ~1) est donc un schma
bien que de l'homme, car d'aprs la doctrine de la Qabalah, le Mi-
crocosme est absolument au Macrocosme; l'homme est
analogue
de Dieu se manifeste dans l'Univers. Ainsi donc, le
l'image qui
cercle a, a, a reprsente le monde Asiah, et 1, 2, 3 sont ses sphres
Seigneur.
Les sphres suprieures du monde Asiah servent de sjour Ne-
plus matriel, du monde Asiah, qui est perceptible nos sens, jus-
par elle. Aussi la Qabalah dit-elle que trente jours avant la mort de
pieux, ces Zelem sont purs et clairs, chez le pcheur, ils sont trou-
bls et sombres. C'est pourquoi chaque monde a, pour cha-
cun des principes de l'homme, son CaH-A'~K (Paradis), son Nahar
/MM/' (fleuve de feu pour la
purification de l'me) et son Gei-
~tMQtM (1), lieu de torture pour le chtiment de i aussi la doc-
trine chrtienne du ciel, du purgatoire et de l'enfer.
Notre intention n'est
pas d'exposer ici la thorie de la Qabalah
sur l'tat de l'me aprs la mort, et notamment sur les chtiments
(1) Gei-Hinam tait proprement le nom d'un endroit situ prs de Jrusalem
o se faisaient autrefois les sacrifices d'enfants Moioch; la Qabalah entend
par ce nom le lieu de damoation.
TROISIME PARTIE
LES TEXTES
i. LE SPHER JSIUAH
Lns32VOfE5DE:LASA~ESSt.;
/tt'a)K'o/;os.
quel que soit le nom qui la dcore. Ici le critique montre avec joie
Unique dont tous les cuites sont des manations. Pour savoir ce
mme, prvoyant le sort que son livre devait subir et les fausses
interprtations qu'on devait lui donner par la suite des temps, eut
recours une loi orale, qu'il donna de vive voix des hommes srs
dont il avaii prouv la (idHte, et qu'il chargea de transmettre
dans le secret du sanctuaire d'autres hommes qui, la transmettant
leur tour d'ge en ge, la fissent ainsi parvenir la postrit la
plus recule. Cette loi orale que les Juifs modernes se flattent encore
main (1).
Deux livres
peuvent, tre considrs comme la base des tudes
ParPAt'us
Le
premier, en France, nous avons donne une traduction avec
commentaire du 6'e~ei' /e~M-aA ou livre de la cra-
kabbalistique
tion.
Cette traduction tait base sur les textes que nous possdions
alors et qui taient incomplets.
Plus tard, M. Mayer-Lambert, professeur au sminaire Isralite,
a donn une nouveHe traduction tablie d'aprs des manuscrits
hbreux et arabes plus complets.
Mais un examen attentif des deux traductions permet de consta-
ter que toutes deux prsentent des lacunes et des rptitions.
C'est grce ces fpctitions que nous avons pu a~o~a~~f~tc~~
reconstituer le texte du 'S'tey ~?'a/i d'aprs les remarques sui-
vantes
Les auteurs anciens composaient les traits du
g-enre de celui qui
nous intsesse en faisant d'abord un expos rsum du sujet d-
velopper puis en dveloppant chacune des questions spciales
d'aprs la mme mthode.
Ainsi le ~p/)/io' /e~'a/< devait dbuter par un rsum des sujets
traiter qui sont: les Dix Numrations ou Sephiroth, les vingt-
deux lettres et leur
emploi par le Crateur pour la constitution de
l'UnivcM dans ses trois plans: l'Univers, l'Anne, l'Homme.
Ensuite chaque sujet devait tre trait en rptant d'a-bnrd l'ex-
PAI{ A)!RAHAM
Transmis successvemeat. oralement & ses fils; puis, vu le manvais tat des
affaires d'tsrac), con6 par les sages de Jerusatem des arcatlea et des
lettres du sens le plus cache.
CHAJPITItE PltEMIEH
EXFOSl': GN'BAL
(1) Abendana traduit ces trois termes par l'Kcriiure, les Nombres et la Parole.
bles, bet,
guimel, (Met, kaf, p, resch, tav, qui correspondent la
gneur est seul au-dessus et n'a pas de second. Quel nombre peux-
tu noncer avant le nombre un ?
Dix Sephiroth, hormis l'ineffable. Ferme tes lvres et arrte ta
sculptes les vingt-deux lettres, les trois mres, les sept doubles et
les douze simples, et chacune d'elles est esprit.
Trois,c'estl'Eau qui vient du souffle, et avec eux il
sculpta et grava
la matire premire inanime et vide, il difia TOHU, la ligne qui
serpente autour du monde, et BOHU, les pierres occultes enfouies
dans l'abme et desquelles sortent les Eaux (1).
l'Ocan, d'o sort l'eau, comme il est dit tendra sur elle la ligne de tohtt
et les pierres de bohu.)
Cette dernire explication est probablement une interpolation. L'auteur du
Sepher letzirah parait avoir expliqu "in^l *,nn P<ir,niD1 "C-D"
CHAPITBE III
(Rsum gnral)
que par suite toute cration procde d'un nom unique. C'est ainsi
Sept doubles b, g, cl. I;, p, ?, t, qui sont usites avec deux pro-
nonciations: bel, bhet guimel, gkimel, dalet, dhalet kaf, khaf;
p, ph resch, rhesch tao thav. l'une douce, l'autre dure, l'ins-
tar du fort et du faible. Les doubles reprsentent des contraires.
Le contraire de la vie, c'est la mort; le contraire de la paix, c'est
le malheur le contraire de la sagesse, c'est la sottise; le con-
traire de la richesse, c'est la pauvret le contraire de la culture,
c'est le dsert le contraire de la grce, c'est la laideur; le con-
traire du pouvoir, c'est la servitude.
Douze lettres simples: h, vav, zayin, Itet, let, yod, lamed, ntin,
same/ch, ayin, sad, qof. Il les a traces, tailles, multiplies, peses
et permutes comment les a-t-il
multiplies ? Deux pierres btis-
sent deux maisons, trois btissent six maisons, quatre btissent
signe dans son arme. Dieu d'Isral (Isral) est un prince devant
Dieu. Dieu vivant trois choses sont appeles vivantes Dieu vi-
Trois E M e S (ut^n)
mres sont les fondements. Elles reprsen-
tent le plateau du mrite, le plateau de la culpabilit et la balance
de la loi OGH est au milieu.
(p~) qui
Trois mres E M e S. Secret insigne, trs admirable et trs cach;
grav par six anneaux desquels sortent le feu, l'eau et l'air qui se
divisent en mles et femelles. Trois mres M c S et d'elles trois
( TU J'II CM D Cli
sel)[ (16111)IOS
<; n i 2 =.
mence, Domination.
Doubles parce qu'elles sont rduites, en leurs opposs, par la
< li
K Ts y Gh. d t t ia n
SNLITIIZVE t 1 n
Douze simples ]
}~pYyD3~'an'!in
""1 DL n
13
J'un l'autre et a cr avec lui les Gmeaux dans le monde, sivan
muz, estomac. Lion, ab, rein droit. Vierge, lul, rein gauche.
Balance, tischri, intestin abstinent. Scorpion, rnarheschvan
intestin aveugle. Sagittaire, Juslcv, main droite. Capricorne,
tbet, main gauche. Verseau, schebat, pied droit. Poissons,
adar, pied gauche et ce sont h, vav, zayin, et, tet, yod, lamed,
nun, samekh, ayin, sad, qof.
3. RSUM GNRAL
Trois mres, sept doubles et douze simples. Telles sont les vingt-
deux lettres avec lesquelles est faitle ttragramme IEVE rvni c'est-
-dire Notre Dieu Sabaoth, le Dieu sublime d'Isral, le Trs-Haut
sigeant dans les sicles et son saint nom cra trois pres et leurs
mystre. IL les fit descendre dans l'eau, les fit monter dans le feu,
les jeta dans l'air, les alluma d.-<ns les sept plantes et les effusa
dans les douze signes clestes.
4. REMARQUES
quelque valeur, ne peut tre bas que sur le texte hbraque dont
la langue conservant encore sa triple signification (1) permet seule
de rendre tout entire la pense de l'auteur. Du reste les matres les
logie.
La forme que l'artiste donne son uvre exprime exactement la
de l'ide productrice, il existe un rapport mathmatique
grandeur
entre la forme visible et l'ide invisible qui lui a donn naissance,
entre la runion des lettres formant un mot et l'ide que ce mot
aussi crer des mots c'est crer des ides et l'on com-
reprsente
le Sepher Jesirah se
borne, pour raconter la
prend pourquoi
cration d'un monde, dvelopper la cration des lettres hbraques
reprsente des ides et des lois.
qui
Le Sohar est une espce de lumire, le Sepher Jesirali une
chelle de vrits. L
s'expliquent les trente-deux signes absolus
(1) Je crois rendre service aux lecteurs en publiant une partie du commen-
taire de Fabre d'Olivet sur ce nom mystrieux dont l'tude est, dessein,
peine aborde par les crivains en occulte
Ce nom offre d'abord le signe indicateur de la vie, doubl, et formant la
racine essentiellement vivante EE (,) Cette racine n'est jamais employe
comme nom et c'est la seule qui jouisse de cette prrogative. Elle est, ds sa
formation, non seulement un verbe, mais un verbe uuique dont tous les
autres ne sont que des drivs en un mot le verbe |~iin (EVE) tre-lant.
Ici, comme on le voit, et comme j'ai eu soin de l'expliquer dans ma gram-
maire, le signe de la lumire intelligible 1 (V) est au milieu de la racine de
vie. Mose, prenant ce verbe par excellence pour en former le nom propre de
l'lare des tres, y ajoute le signe de la manifestation potentielle et de l'ter-
nit IV) et il obtient nP (IEVE) dans lequel le facultatif tant se trouve
plac entre un pass sans origine et un futur sans terme. Ce nom admirable
signifie donc exactement l'Etre-qui-est-qui-fut-et-qui-sera.
divers aspects que dans le langage des Kabbalistes on appelle des
visages ou des personnes (1).
Mais c'est Kircher qui va nous clairer tout fait en nous mon-
trant dans une seule phrase l'origine des travaux modernes sur
l'unit de la force rpandue dans l'Univers, travaux avec
poursuivis
tant de fruits par Louis Lucas (2) coutons notre auteur:
que peuvent former les vingt-deux lettres, substitues les u-nes aux
autres. Mais, dans le cas qui nous occupe, voici l'explication de
Guillaume Postel
Multipliez les vingt-deux lettres par les onze nombres (les dix
si bien que pour crire ART on crira en lisant l'alphabet plac au-
dessous ZHF. Cette mthode combine avec la suivante est d'un
tel (t).
Le deuxime passage (lin du chapitre iv) se rapporte au nombre
1. A B G
2. AOB
3. BAC
4.BCA
5. C AB
6.CBA
1 CL-VSSE
2" CLASSE
taux.
13 Mers, Lacs, Fleurs scrts entre les alvoles (de la
Terre).
ii Production des Herbes, des Arbres, c'est--dire de la
nature vgtante.
lo Forces et semences donnes m chacun d'eux.
16 Production de la Nature sensible, c'est--dire
i Des Insectes et des Ileptiles.
18 Des Poissons ] chacun avec ses proprits
19 Des Oiseaux spciales.
20 Procration des Quadrupdes.
3c CLASSE
A" CLASSE
Porte 31 De la Lune.
32 De Mercure.
33 De Vnus.
34 Du Soleil.
De Mars.
35, -3
36 u De Jupiter.
37 De Saturne.
38 Du Firmament.
39 Du Mobile,
premier
40 Empyre.
5 CLASSE
6e CLASSE
Ce n'est pas sans une certaine apprhension que nous avons en-
11
moins adroitement, la philosophie d'une cole avec un systme re-
ligieux donn.
tique qu'il faille les accepter les yeux ferms? Non, certes, et. nous
nous efforcerons de le dmontrer.
Ces preuves sont de deux sortes
1 Preuves tires des ides philosophiques gnrales contenues
dans le livre tudi. Nous les appellerons preuves philosophiques
ou morales.
2 Preuves tires de la langue dans laquelle le livre a t crit :
Nous les nommerons preuves grammaticales ou d'criture.
Ces preuves, nous les trouvons magistralement appliques dans.
pas, puisque tel n'est pas notre but, il conclut ainsi, tout en
avertissant le lecteur que c'est une opinion personnelle, donne
sous toute rserve, sans fondement
scientifique
Le Sepher letzirah n'est peut-tre pas le point initial mais finaL
d'une longue srie d'ides, et il est possible qu'il soit l'uvre d'un,
premier ge (1).
Tel n'est pas notre avis, assur qu'une doctrine beaucoup plus
haute se voile sous laterminologie du Sepher Jetzirah. En tous
cas, la fin de cette conclusion ne nous parat pas soutenable. Quand
des hommes de la valeur de notre critique avouent les difficults
qu'ils prouvent devant une telle uvre, qu'est-ce qu'un enfant y
pourrait comprendre? Puis, tout cela ne peut gure laire prjuger
de l'poque laquelle remonte leSepher letzirah, l'origine de
toutes les donnes parses dans le livre et rsumes si clairement
par le critique se perdant dans la nuit des temps. Mais nous con-
fondrons l'examen de ces premires preuves avec celui des preuves
(i) S. Kabppk, Etude sur les origines et la nature du Zoliar, p. 103 etsuiv.
ai l'auteur les avait connus, il aurait t frapp de leur nombre 7
Le Dragon cleste est dans l'univers Le Dragon dans l'univers est comme
semblable un roi sur son un roi sur son trne, la sphre
trne,
le zodiaque dans l'anne semblable dans l'anne est comme un roi dans
un roi dans sa cit, le cur dans sa ville, le cur dans Li personne
l'homme ressemble un roi la est comme un roi dans ses pro-
guerre. vinces.
Dieu, mais l'une est plus loigne de lui que l'autre, ou bien le
peuvent jamais tre dans le Serpent, qui n'est pas une constella-
tion zodiacale.
De doute, il ne peut y en avoir, le roi sur son trne dans l'uni-
vers, le roi autour duquel gravite toute la cour des toiles est
l'toile polaire. Encore de nos jours, malgr que nous sachions
fort bien le contraire, nous continuons prendre pratiquement
l'toile polaire comme centre de l'univers sidral, et l'auteur du
pied ferme dans la plaine de Siddim. Ils furent vaincus, une partie
des fuyards s'engouffra et prit dans les puits de bitume qui per-
aient le sol, le reste s'chappa non sans peine vers la montagne.
hbraque ajoute qu'il fut surpris vers les sources du Jourdain par
le patriarche Abraham (1).
Nous voil donc fixs, par la critique historique elle-mme, sur
ayant vcu entre 2.300 et 2.200 avant notre re. Rien ne s'oppose
donc, historiquement eL astronomiquement parlant, ce qu'il soit
(1) Masfkbo, Histoire ancienne des peuples de l'Orient classique, t.II,p.47 et seq.
'l'auteur du Seplier hlzirah, ainsi que le veut la tradition, puisqu'
son poque le ple tait dans le Dragon..
Et, si l'on nous objectait que nous prenons nos dsirs pour des
i 17~i ~il~,`t7~
Aragon et tomba R. M. de L.
D'autres enfin disent que H. M. de L. tait un h. savant il trouva
ta c. comm. dans
imagination sonet pour en tirer profit l'gard
des savants et il publia (a), de R.S.B.I. Il fit cela parce que trs
plus tard runies en ordre. Cela n'a pas lieu de nous surprendre
car c'est ainsi que le maitre Ichuda le St a rdig la Mischnah en se
servant de diffrents mss. rpandus sur les 4 p. D.S. et c'est aussi
ainsi que fit R. Ashi pour les Gemarah.
Ce passage absolument classique de Kabbale a t le point de
i. R. M. D. L. n'a pas
compil le Zohar.
2. Les gaonim (057-1036) furent des citations du Zohar sous le
nom de Midrash Yeraslialim. En particulier Shcrira Gaon (969-1038)
se servait de l'expression rn2pnn%22n. Groetz l'adversaire de l'an-
i dition
dition ha Gadol).
iuo8, in-4, Mantone. J. W'inkel, 3 vol. 700 p. environ
(Zohar ha Eeton).
poitrine.
Ils le tirent et lui, prenant toutes ces mains dans les siennes,
il dit avee solennit Maudit soit celui qui se fait une idole et
gle, qui est le type primordial de tout ce qui existe nous figurons
la porte du temple et ses deux colonnes.
Rabbi Schimon ne parlait plus, et ses disciples se taisaient.
Alors on entendit une voix confuse comme celle d'une grande-
assemble.
C'taient les esprits du ciel qui taient descendus pour entendre.
Lesdisciples tressaillirent mais Rabbi Schimon leur dit Ne
II parla d'abord des rois qui ont rgn sur Edom avant la venue
du roi Isral, images des puissances mal quilibres qui se mani-
festrent au commencement dans l'univers, avant le triomphe de
l'harmonie.
Dieu, dit-il,
lorsqu'il voulut crer, jeta un voile sur sa gloire,
et dans les plis de ce voile il projeta son ombre.
De cette ombre se dtachrent les gants qui dirent Nous
sommes des rois, et qui n'taient que des fantmes.
Ils apparurent parce que Dieu s'tait cach en faisant la nuit
dans les chaos, et disparurent quand se dressa vers l'orient la tte
lumineuse, la tte que l'humanit se donne en proclamant Dieu,
le soleil rgulateur de nos aspirations et de nos penses.
Les dieux sont des mirages de l'ombre, et Dieu est la synthse
des splendeurs. Les usurpateurs tombent quand le roi monte sur
son trne, et quand Dieu parat, les dieux s'en vont.
III
paratre les toiles, Dieu se tourna vers l'ombre qu'il avait faite,
et il la regarda pour lui donner une figure.
11 imprima une image sur le voile dont il avait couvert sa gloire,
et cette image lui sourit, et il voulut que cette image fut la sienne,
afin de crer l'homme la ressemblance de cette image.
II essaya en quelque sorte la prison qu'il voulait donner aux
esprits crs. Il regardait cette figure qui devait tre un jour celle
de l'homme, et son cur s'attendrissait, car il lui semblait en-
tendre, dj les plaintes de sa crature.
Toi qui veux me soumettre la loi, disait-elle, prouve-moi que
cette loi est la justice en t'y soumettant toi-mme.
Et Dieu se faisait homme pour tre aim et compris des
hommes.
Or, nous ne connaissons de lui que cette image empreinte sur le
voile qui nous cache la splendeur. Cette image est la ntre, et il
veut que pour nous elle soit la sienne.
Ainsi nous le connaissons sans le connatre il nous montre une
forme et n'en a pas. Nous nous le reprsentons comme un vieillard,
lui qui n'a point d'pre.
Il est assis sur un trne d'o ternellement des mil-
s'chappent
lions d'tincelles, et il leur dit de devenir des mondes.
Sa chevelure rayonne et secoue des toiles.
Les univers gravitent autour de sa tte, et les soleils viennent se
baigner dans sa lumire.
IV
VI
15
VII
gauche.
Le ct gauche de la tte blanche, c'est la tte noire, car, dans
le traditionnel, le bas quivaut la gauche, et la
symbolisme
gauche est comme le bas.
pas.
Ils sparaient ainsi la tte blanche de la tte noire.
Le dieu d'ombre devenait alors un fantme exterminateur.
Ils taient punis parce qu'ils avaient dout par manque de con-
fiance et d'amour.
On ne comprend pas Dieu, mais on l'aime et c'est l'amour qui
produit la foi.
Dieu se cache l'esprit de l'homme, mais il se rvle son cur.
Quand l'homme dit: Je ne crois pas en Dieu, c'est comme s'il di-
sait Je n'aime pas.
Et la voix d'ombre lui rpond Tu mourras parce que ton cur
abjure la vie.
Le Mioroprosope est la
grande nuit de la foi, et c'est en elle que
vivent et que soupirent tous les justes. Ils tendent leurs mains et
se prennent aux cheveux du pre, et de ces cheveux splendides,
des gouttes de lumire tombent et viennent clairer leur nuit.
Entre les deux cts de la chevelure suprme est le sentier de la
haute initiation, le sentier du milieu, le sentier de l'harmonie des
contraires.
LES CLASSIQUES
DE LA KABBALE. LES TALMUDISTES ET LE TALMUD
pliquer.
Nous avons dj dit que les habbalistes ne dfinissent pas Dieu,
mais l'adorent dans ses manifestations, qui sont l'ide et la forme,
KETUEllla couronne
T1PHEHETH la beaut
jamais
D'o tu viens,
? O tuvas,
Et qui tu dois rendre compte. ))
Voil trois choses qu'il faut savoir, pour ne plus faire de mai
de propos dlibr.
Celui qui sait bien ces trois choses ne veut plus pcher, autre-
ment il serait fou.
Celui qui ne les sait pas encore ne peut pas encore pcher com-
ment, en effet, manquer des devoirs qu'on ignore ?
Telles sont les maximes recueillies par matre Judas le saint et
le prince, en tte du livre des semences, ou des principes universels.
Il va ensuite du Sgur au positif, et traite de l'agriculture. Ici Vo)-
quits volontaires, e
Les pchs, disent encore les talmudistes, lorsqu'ils sont
entre l'homme et Dieu, Dieu peut les absoudre au jour du pardon
mais lorsqu'ils sont entre l'homme et l'homme, c'est--dire lors-
qu'ils intressent la justice entre les frres, l'homme peut seul les
mages, est un recueil de lois civiles bien sup.ures tous les codes
du Moyen Age, et c'est ]a source de cette Ico'station secrte qu'il
faut rapporter la c'mservation d'israt, travers tant de perscu-
MtEM~EK <-t~E
Signe: Blier y.
Pour tre illumin de l'esprit de Dieu.
Verset-suite. 5" v. du ps. 3.
Et tu Domine susceptor meus et mea et exultans caput
gloria
meum.
2 gnie (Jolie!)
Dieu secourable
ND
Dieu cache
~Ma
18 20"degr
Contre les tourments d'esprit et pour connatre les traitres.
4" v., ps. 6.
Convertere Domine et eripe animam meam saivum me fac
voyages.
Gnie contraire Mauvaise ducation, dcouvertes dangereuses,
fait entrave toutes les entreprises.
Dieu sauveur
2i''a.u25.
Pour vivre en paix avec tout le monde.
Prononcer les noms divins et ie.~ vers., ps. 33.
Exquisivi Dominum et exaudivit me ctex omnibus tribulationibus
meis eripuit me.
Domine Haute Science, P' occulte, Thologie, Arts libraux.
Apprend facilement, passionn pour plaisirs honntes.
Gnie contraire Ignorance, libertinage, mauvaises qualits du
corps et de 1 esprit.
Abgd
26 au 30~.
Poar acqurir des lumires et gurir les maladies.
li vers., ps. 9.
Psalite Domino qui habitat in Sion annuntiata inter gentes studia
ejus.
Amour, Renomme, Science, Arts et Fortune.
3t35"
~7o~
3640"
.4~'
4i 45-'
promesse faite.
D. Bonne foi et rconciliation.
Sincres dans les promesses, pardonneront facilement.
Gnie contraire Haine, hypocrisie.
~'e et A'
~1 50
.Dieu refuge.
56 GO"
~00~
61 63"
/)<OS
ec ':o''
Dieu crateur
Idio
71 '75
religieuses.
16 gnie (Hakamiah)
iT'Spn
Dieu
76 80"
Dieu admirable
Goth
81 85"
Invocation A./eMM.
i"vers.ps.8.
Domine Dominus noster quam admirabile est nomen in universa
terra.
Contre les tourments d'esprit, la tristesse.
D. Hautes-Sciences. Dcouvertes merveilleuses. Donne rvlations
en songe.
Aime musique, posie, littrature et philosophie.
Gnie contraire Athisme.
Boog
86 90"
-~?/
Kl 9o
95 100"
Coo~
106 HO'.
5" vers, ps., 120.
Dominus custodit te Dominus protBCtio tua super manum dexte-
rm tuam.
D. Fortune, renomme, diplomatie, commerce, M~Me sur voyages,
dcouvertes, protge contre temptes et naufrages.
'Aimecommerce, industrieux, ides librales et philanthropiques.
Gnie contraire Pirates, esclaves.
~cA
111 115"
116 120"
Orsy
121 12~
Dieu cach
Agdy et ./tMt
i26l30
Teos
13il35'
ture.
Gnie contraire Ignorance, esclavage, intolrance.
A<'<M
136 140"
~MH<
141 145 inclus.
y"!t?'<t
H6 !~0"
7'cM
151 15S"
~.H0<
156 160.
Agad
161 165"
.AH~
i66 170
~KM~)
171 175
Pour rentrer
en grce avec ceux que l'on a offenss.
Prononcer la demande, les noms divins et citer la personne.
1" vers., ps. 114.
Ditexi quor.iam exaudiet DominUfi vocem orationis meae.
Rciter tous
les jours jusqu' rconciliation.
D. Testaments, successions et tous partages I'amiab)e.
Aime vivre en paix avec tout le monde. Aime rcompenser
la fidlit de ceux qui sont son service.
A~a
176 180"
J.Ma
181 185
186 190
6'oo<
191 195"
adjutor.
Pour la gurison des maladies.
D. Sant et longvit.
Influe sur amour paternel et filial.
Gnie contraire Terre morte ou terre damne.
Le plus cruel qui soit connu infanticide? et parricides.
196 300"
M~t
201 205
.H:M~
206 2100
~M
211 215"
~O~O!
216 220"
me,
Protection de magistrats. Procs.
//0&0
22t 225"
Pino
226 231"
~ana
231 23o
J?aM
236 2.40"
3~ vers., ps.97.
Notum fecit Dominus salutare suum in conspectu gentium reve-
Invit justitiam suam.
Pour conserver la paix et l'union entre les poux.
Protge ceux qui ont recours lui, donne des pressentiments et
inspirations secrtes sur tout ce qui leur arrivera.
D. Gnration d'tres.
Passionn pour l'amour, aime la promenade et les plaisirs en
gnral.
Gnies contraires Luxe, strilit, inconstance.
3~ ara
241 245
Pola
246 250
Bila
2Si2SS
Abag
236 260
(~<
26~ 26:'
.BfM'a
266 270
-~j/
271 275"
276 280
13" vers. p. 144.
Ailevat Dominus omnes qui corruunt et erigit omnes elisos.
Pour obtenir ce que l'on demande.
D. Renomme, fortune et philosophie.
Estim de tout le monde pour sa modestie et son humeur
agrable.
Gnie contraire Ambition, orgueil.
~o~a a
281 285
38"gnie (leiatet)
Dieu qui exauce les gnrations
~a~
286 290
Ella
291 295"
6'M!N
296 300
~a
301 30S
~M~s
306 310
Af't
31i3i5"
~1~:
316 320
i5'vers.ps.89.
Convertere Domine et usque qua ? et deprecibilis esto super ser-
vos tuos.
Contre les sortilges pour obtenir la sagesse et entreprendre des
russites utiles.
D. Mers, fleuves, sources. Marins.
Marin. Amasse fortune considrable.
Gnie contraire Tempte. Naufrages.
Pora
326 330"
22 vers. ps. 37.
Ne derelinquas me Domine, Deus mens; ne discesseris a me.
H sert pour apaiser la colre de Dieu et gurit le mal caduc.
D. Vgtation, animaux aquatiques. Influena, songes.
Douceur de caractre.
Gnie contraire Mauvaises qualits physiques et morales.
.Bo~/o
331 335
Depos
339 340
fvar6.ps.l05.
Confitemini Domino quoniam bonus quoniam in sculum miseri-
cordiaejus.
Pour conserver la sant et gurir les maladies.
D. Agriculture et Fcondit,
Aime campagne, chasse, jardin et tout ce qui a rapport
l'agriculture.
Gnie contraire Strilit, famine, peste, insectes nuisibles.
/~M
341 345"
peuples.
Gnie contraire Droit, testament, legs.
~1)'M
346 330
philosophie.
Gnie contraire Athisme.
Zeut
3~1 335
336 300
Les vocation des gnies doivent se faire dans la saison qui cor-
respond leur lment ou surtout sur les parties du monde o ils
prsident.
C 7 ?
Jour 1 .3 ;0
9 8 0 11 <C
Q 3
9 9 12
3 6
Nuit i 9
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3 6 $ 12 0
FpH~re<~
Jour 1 $ 4 7 0 10 -J)
2 T~ 5 2~ 8 9 H b
33) C~ ~V 12 2f
Nuit 1 o~ 4 7 i0 9
2 0 S 3 8 11
$ 6 b 9 (3 12
~OHM~t
Jour r 1 4 0 7 t0 c~
2 2~ 5 Q S il 1 (D
3c~ 6'$' 92f 12
Nuit t i 4 7 9 i0
2 3) 3 S li t
3 6 0 9 3) t2 c~
PLANKTES
Bonnes 2f 9
Mauvaises {~ d
Indiffrent ~) 3
bon avec !e bon. mauvais avec te mauvais.
ZODIAQUE
M 2 h.
@ 3 h.
~h.
np 5 h.
6 h.
7 h.
>- 8 h.
9 h.
10 h. a
;.( t1 h. 12
ZODIAQUE
CHAPITRE PREMIER
t.PRFACE
Il n'existe
pas, notre connaissance du moins, de bibliographie
brique mais ces listes sont faites sans ordre et sans mthode et
sont trs incompltes. Mmes remarques faire pour les articles
des dictionnaires consacrs la Kabbale et les quelques volumes
Une tude dtaitle sur chacun des crivains qui se sont occups
de la bibliographie de la Kabbale demanderait, elle seule, un vo-
lume. On ne peut donc attendre de nous une analyse complte de
chacun de ces ouvrages. Nous nous coutenterons d'indiquer rapide-
ment le caractre gnral des principalesde ces bibliographies, ren-
voyant le lecteur curieux de dtails plus amples la Bibliothque
Nationale, dont nous donnons les numros du catalogue, ce qui fa-
cilitera et abrgera beaucoup les recherches.
JEAN BUXTORF
BARTOLOCCI
MtCMf.
WOLF
Rien de bien
particulier signaler dans ce travail que le dictionnaire
hbratqup, plac la fin du troisime volume et qui est imprim comme
un de nos dictionnaires, c'est--dire de gauche droite.
3. NOS SOURCES
Outre les ouvrages prcdents, nous avons consult les listes pla-
ces la fin des tudes sur la Kabbale dans la plupart des encyclo-
pdies.
C'est ainsi
que nous citerons spcialement la C~aM~~c~c/o~M'M
(article de M. Isidore Locb), l'Encyclopdie des Sciences ?'p/t~eMSM
de Lichtenberger (article Kabbale de M. Nicolas), le Diction-
naire de la conversation, le Dictionnaire encyclopdique de Larousse,
l'Encyclopdie de Diderot (article Cabbale n de l'abb Pestr suivi
d'une note de d'Aiembert, cet article est un des meilleurs qui
aient t publis sur la question), la Biographie M?i!et'se</e de Mi-
chaud (article de M. Tabaraud).
Et parmi les trangers ]' En{Jliscli cyc?opdia, I'Mfye~pe~a Bri-
tannica et la ~t6/<o!tAeca 6n'<a~M:ea de Watt, bibliographie trs re-
marquable diH'rents points de vue.
Parmi les ouvrages qui nous ont t d'une trs grande utilit pour
l'tablissement de notre bib!iographie, nous citerons en premire
sujet.
Nousne parlerons pas de -Bas?:aye, ~a~o/occ< Buddeus, Z?M~or/,
~M&oHa~Mx, /s~. Lob. ~oj<<or, TTolf et ~Fa auxquels nous avons
i"<
Nous avons class les ouvrages d'une part par idiomes, d'autre
part par matires traites.
La classification par idiomes a t faite d'aprs l'ordre mme de
nos recherches.
La classification par matires a t faite d'aprs l'ordre adopt
par !3s catalogues de la Bibliothque Nationale. Nous y avons
ajout quelques rubriques tires de notre classification gnrale
des ouvrages se rapportant la tradition hbraque.
3 y'a6/M a/p/tM&/~Mes.
plus vif dsir est maintenant d'tre pill !e plus souvent possible
au plus grand profit de l'tude. Nous voudrions surtout voir cette
ouvrage peine indiqu par cet essai, ouvrage que nos trop nom-
breuses occupations nous interdisent pour l'instant d'entreprendre.
Nous avons dfrich le terrain; qui voudra bien maintenant le faire
prosprer ?
(B). Basnftge.
(BC). Bartolocci.
(BD). Buddeus.
(BN). Bibliothque Nationale
Buxtorf.
~BX).
(D'Y). (D~e~ <M<6Mrs).
(F'). Ad. Franck.
~G). Bibliothque de Guaita.
il) Imbonatus.
( L). Isidore Lob.
;M). Moiitor.
(P). Papus.
(W). Wolf.
(Wt). Watt.
(SCT).
3. BuRNET (F), Archologie p/<oso~A/~Me, chap. tv (SOT).
4.HOTTIN&ER (F), 7y;eo7'epA~oso~At~Me(SCT).
5. BASNAGE (F), ~tS/0~6 des ~M~ (SCT~.
6. E. AMEUNEAu (F), Essai s~?' ~Mos~c~e ~y/)<!eH, ses dve-
~(MYS).
9. Ft Cn. BARLET (P), ~'Ma~M~' fcM/M~OM ~7</M, 1891, in-18"
(SCT et PHIL).
10. BRUTHELOT (P), Des origines de ~cA~'e, Paris, 1887, in-8"
(SCT).
11. DE BRiHRE (P), Essai sur le ~?H&o/MMe antique des peuples
de l'Orient, Paris, 1854, in-8 (SCT).
i2. REN CAILLI (P), L'~o~e, ~e~MC des Hautes ~M (ar-
ticles divers). Avignon, i889-9~ (MYS).
13. AUGUSTIN CnAbOSEAU (P), &Mt sur la /)/<t/OMp/~e boud-
(PHIL).
18. Lou:s FtGU[E]t (P~, Z.AtmM (PHIL et SOT).
19. PAUL GiBfER
(P),~tt!0/t/e</M choses (MYS).
2<\ En PUAS LEvi (P), Z)'t(/we et ?';fM~~ de la haute Magie, Paris,
1854, in-8; La clef des grands Mys<e?'M; /7M<ox're de la Magie;
7'a~~s et sym~o~s (MYS et SOT).
21. FABKH D'OLIVET (P), La langue hbraque restitue, Paris,
18M, 2 vol, in-~ (PHIL eL SOT).
22. & DE GuAtTA(P), Au ~M~ My~< Paris, 1890, in-8"
(MYS).
24. )L C. AGRIPPA (P), Philosophie occulte, 2 vol., La Haye, 1727,
in-8" (SOT et MYS).
23. LAcouR (P), Les ~'<CMK ou dieux de ~/o4se, Bordeaux, 1839,
in-8" (MYS).
26. IjAcuR[A (P), No.rtttOHtM de ~'7~'<)*e exprimes par les nombres,
(MYS et PHIL).
29. LENAiN (P), La Science cabalisleque, Amiens, 1823, in-8"
(MYS).
30. JuLES LERM[NA (P), jBt'M'ef, nouvelle, Paris, 1889, in-8
(MYS).
31. EM)LE MiCHELET (P), L'Esotrisme dans l'art, Paris, 1891,
in-18" (MYS).
32. MomoR (P), La Philosophie de la Tradition, Paris, 1834,
`
in-8 (MYS).
33. GtsoRGE MonTiRE (P). La eAK<e d'AJaM, Paris, 1890 (revue
rZM~<a~M') (MYS).
34. PApus (P), r~'a~c/eme?~au'e~~cMMCC[)CCM/<e, Paris, 1887,
in-8" (MYS) le 7'(n-o< des Bohmiens, Paris, 1889, gr. in-8 (MYS
et PHIL) 7'f'aKe mc</to <Mg de Science occulte, Paris, 1891,
gr. in-8 (PHIL et SOT).
35. JosP!n'< PELADAN (P), La Dcadence latine, 11 vol., Paris,
1884-91, in-18 (MYS).
36. ALBERT PossoN (P), 77;eo!'<M et symboles des Alchimistes,
Paris, 1891, in-8 (PHIL).
~.DucHEssE DE PoMAR (P), rAeo.so~<' ~'M.Mc, Paris, 1887,
in-8" (MYS).
38. AHH H.OCA (P), TVoM'~M~CteM.r, nouvelle 7"e;'r< Paris, 1889,
in-8" (MYS).
39. R. P. ESPRIT SABATniER (P). Ombre idale de la sagesse MHt-
M~e~s, 1679 (MYS et PHIL).
40. L.-C. DE SAtXT-MAHTtN (P). Le C?'oeoj:7s, Paris, an II, in-8"
(Bib. nat. Ye 10.272) (MYS).
41. Eo. ScHUR (P), Les Grands Initis, Paris, 1889, in-S" (MYS
et PHIL).
42. SAINT-YVES D'ALVEYDRE (P), ~/<MK)!: des Juifs, Paris, 188i-,
gr. in-8 (SCT et PHIL).
43. J.-A. VAILLANT (P), Les 7Mmes, histoire u~'ate des M'aM /?<~e-
tKMMS, Paris, 1854 (MYS).
44. G. VtTOUx (P), L'Occultisme scientifique, Paris, 1891, in-8"
(MYS et PHIL).
45.
WRONSKl(HCEN)(P), ~MMHM/HeOM~/brme absolue du savoir
AMmat~, Paris, 1854, in-folio (PHIL).
46. (P), De la Magie <ran~ce?~a?<e et cles mthodes de gurison
dans le 7'a~HM~ (MYS).
47. (P), La Verge de Jacob, Lyon. 1693, in-12 (MYS).
48. LAGNEAU
(P), Harmonie m~MC, p. 1636, in-8" (MYS).
49. ABRARAM LE JUIF (G), La Sagpsse divine, ddi son fils La-
mech, manuscrit fin du xY)n" sicle, 2 vot. pet. in-8 (Traduction
d'un manuscrit a)temand)(MYS).
50. GAFFAREL (G), Curiosits ~OMt'M (MYS,.
51. jftOME CARDAN (G), subtilit (MYS).
32. StEU~ DE SALER~E (G), La G'coma~ci'e et nomancie des anciens,
la nomancie cabalistique, in-16, 1669 (MYS).
33. D'EcKnARTHAUSEN (G), La Nue sur le Sanctuaire ou
quelque
chose dont la pA~o~Ate o?'</Me~/CHse de ?!0~'e sicle ne se doute pas
(MYS).
54. M. P. R. Q. D. G. (G), La M~Me de l'Ecriture, in-8"
(MYS).
33. KELEpn BEN NATHAN (G), La ~o?o~c divine, a/)p~Mpe
aux /MM!e?'es naturelle, ma~~Ke, a~a~e, SM~'ia/Mre//c, cleste et di-
t):'nc. ou immuables vrites <y~e Dieu a rvles de Zm-m~Me et le
ses (B~M ~a?M <r:p/e ??:tt'o~' aM<o~t~6 de ~7H:t;e?'s, de l'Homme
et ae la ~<M/: ~<e, 1793, in-8" (MYS).
56. QoANTius AucLERC (G), La 77~'ct'cte, ou la seule voie des sciences
d<MM et AMMNt'Mes du ct<~e M'a: et de la mop'a~, Paris, an VM
(MYS).
57. L.
(d. m. m.) (G), La
GRAssor
Philosophie celeste, Bordeaux,
an IX (1803), pet. in-8" (MYS).
58. F. VIDAL CoMNM (G), L'H~Mte ~!t ?HOMc/6 CM :7 est trait de
Dieu et de la
Nature-Essence, Paris, 167), in-12 (MYS).
5H. PIERRE FouRN! (clerc tc-nsur) (G), Ce que nous avons t, ce
(MYS).
60. ))RAcn (G), Le Chevalier Draeh), ancien rabbin, De ~7<a~MOH~
de l'Eglise et de la Synagogue, Paris, 1844, 2 voL gr. in-8" (MYS).
61. ADOLPHE BERTET (G) (cabaliste pur, disciple direct d'Eiiphas
Lvi), docteur en droit civil et en droit canon, avocat prs la cour
de Chambry, Apocalypse du ~ieH/~M~eMa' Jean /yg<'ox7c (Kabbale
et Tarot, toutes les pages), Paris, Arnauld de Vresse. 1861, in-8"
(MYS).
62. GOULIANOF (G) (le chevalier de), Essai sur les hiroglyphes
e~oropo~oM.e~Me~MM Mo~ ~Mr la CABALE, Paris, i8~7,in-~
(MYS).
63. ANONYME (G), ~a~tcaCabala.
tripartita, c'est--dire trois
tables cabatistiques. avec leur explication et leur usage, etc., S.
L., 1747, in-8 (allemand ettraduction franaise) (PHIL et MYS);
64. IsAAC OnOBM (G), 7~r6'6~ t'cM~e, ou Exposition naturelle des
~op/M hbraques que les cA?'c<t'e':s attribuent .7~ leur pr-
tendu messie, Londres, i770, pet. in-8 (PHIL et MYS).
65. ALEXANDRE WEILL (G), DnnK mn~ !2~p'n (~0:S et mystresde
l'Amour), d'aprs les rabbins et la Kabbale, traduit d'un missel
hbreu, Paris, Dentu, 1880, pet. in.8" (PHIL et MYS).
66.LonoiK (comte de Divonne.S. ].) (G), La Voie de la Science
divine (tradoctionde l'anglais de Law, disciple de Bohme), prcd
de ta Voix qui crie dans le dsert, Paris, 1805, in-8 (MYS).
67. Lot'ouKtNE (mystique cabaliste russe) (G), traits de
~c~/MM
~~e intrieure, Moscou 1801 (avec figures), in-8 (MYS).
6s. M[j\cn (L), /a~M de ~t~so/~M juive et aya~f, Paris,
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69 HhKzo& (DV), ~Mcyc/o~g. t. VH, 203 et. 2')6
p. 203, (SCT).
70. MARQUts LE GENDHE (WT), y'at/c de l'Opinion, ch. vu (SCT).
70. A~ MALFATTi DE MoKTEHEGGto La Mathse, traduit
(D.) (P),
par Ostn-w~ki, Paris, 18~9, in-8 (MYS) (1).
70. ler. 8. KARt'E Le Zoliar Paris, Alcan, 1900 in-8"
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72. PIC DE LA MmANCOLE (F), CoMC/MSMHM ea&a/M<!ca', Rome, 1486
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73. KEUcnuN (F), De Arte ca~~a~'s~ca (PHIL).
74. De t~y~o ~M-~eo (PHIL).
75. H.-C. AenippA (F), De oecM~a philosophia (SCT et MYS).
76. PosTEL (F), bscunditortcm a constitutione mundi clavis, Ble,
1547, in 4, et Amsterdam, 1646, in-<2 (MYS).
77. PISTORIUS (F), A~/tx caMM~'ca? sc?':ja<o)'M, Bte, 1387, in-folio
(PHIL et MYS).
78. KtttcaER (F), OE'<~pM$ ~)/p'act<s, Rome, 1G23, in-folio
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79. KNORK DE RosENROTn
(F), Kabbala denudata (SOT et PHIL).
80. Ricci
(F), De re/M< n~CM~Mra (MYS et PHIL).
81. JosEpn VoysiN (F), DM//M/a/M cabalistica (MYS).
82. GEORGES WAcnTER (F), C<Meo~<a; rationis et fidei, sive //arM:o-
(SCT).
94. BuDDEus (F), /M~'o~MC<to ad /MM ~op/~a' //e&?'f)o-
105.
LoRi-E (fsaaci) (B), 6'~Ma~ ?-pcen<toy (SCT et PHIL).
106. MAtMONtDEs (B), CoMMeH~M' in Misnam, Amsterdam, 1760~
in-folio (SCT).
107. MtSNAB (B), sive totius Hebreorum Juris Rituum, Antiquita-
tum systema cum ~a:H!OM/~e~ e< Fa~/eMo~cB CcMmeM/a~ integris,
quibus accedunt t~a~M~M~ JLMC/O~M??:~Vo~'C ac t~'SMMe~ Latine donavit
et notis ~/M~ro~ GILLEMUS SuKENHusius, in-folio, 6 voJ-, Amster-
dam, i700 (SCT).
108. Mom (Henrici) ~B), Fundamenta ca~a~ ~lc~a?~oM~sxa?
(PHIL).
10~. Mosis NAcaMANiDis (B), ~~pM<a~'o apud H'a~eMMe~' 7t;~
ignea Satanx (MYS).
HO.NAt'UTALlHtRTZ (B), /t~O~KC<:0~'0 HM~W: intellectu libri
(PHIL).
H2. PRRiNGERi(B), /'?'a'/a<M ad Tract. Afoaa~ Za~'a/! M ~M~a?,
t. V (PHIL).
11~. RELANDI (Hade) (B), ~LMa~: Rabbinica, in-8", Ultraj, 1703
(SCT).
114. URSiNt (Gorgio) (B). Antiquitales Ac~'a/c~ Scholasticx /lca-
deM~, in-4,Hasnia, 170~ (SCT).
(MYS).
120. CHENTOPHOR! SfEBU (BD), C/um Sephiroticum F~'efM'Mm
gnitionem (PHIL).
122. MtCHABUS R.tTTHALERt (BD), 77<Ma</tPHa~:7osO/t<:< <CO-
(MYS).
134. (G), Fe<erMM ~'o~~o;'M?~ ~~a et /Ma~HM -3/<!</<c, cui ac-
cessit ef!<e[~MS/o~'MHt ma</ico-ca<'<'a<MftCt)rM?M (MYS et SCT).
135. (Anonyme) (G), 7~'K~MM Ma~'c~M, ~c sco'e/o?'MMi m~teo-
?'M?H <~MS (MYS).
7MM).]
142. RELANDI (Hadrian) (G), Antiquilates Mcr~ veterum hebreo-
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143. HEtNius (J. Philip.) (G), Dissertationum sacrorum libri duo,
Amsterdam, 173e, in-4" (PHIL).
1~4.F.BunNETti(G).I. Te/~K)'M Theoria sacra. Il. Doc-
trina .4~<6o/6~Mp ~os')~!e~ (tout un grand chapitre sur la Kab-
fort, 1621.
i49. 5 Jlonochordan mundi Francfort,
~m/)~OMi'acMM, 1622,
in-4, i623, iu-f'dio (ces deux derniers traits en rponse Kepler).
150. 6 ~?!a<oM!M <ea~'Mm, <ri:Mte<p//t~!tC designatum, Franc-
1. Exemple de la Gmatrie.
2. Exemple de Notaria.
3. Exemple de Themura (ou Ziruph).
CHAP. VII. Le nom divin de 4 lettres ne fut pas inconnu aux an-
ciens paens. Le nom I1LSU contient en lui tout ce qui a t dit du
nom de ces lettres.
lgitime Kabbale.
(SGT).
192. G-kaetz (L), Gnosticismus und Judenlhum, Krotoschin, JS4G
(PHIL).
193. M. (L), Blicke in die Religionsgeschichte,
Jol Breslau, 1880,
lBf vol., p. 103-170 (SOT).
194. Gudejunn (L), Geachichte des Erzielmngswesens der Juden,
Leipzig, 1800, t. 1er, p. 153 (mysticisme allemand), p. 67 (mysti-
cisme en France au xm" sicle) (SOT).
195. D. Kaufmann (L), dans Jubelschri/t zum 90 ten Oeburtstag
des D L. Zung, Berlin, 1884, p. 143 (SOT).
196. Cakl DU Prel (P), Philosophie der Mystik, Leipzig, 1887,
(PHIL et MYS).
197. (G), Cabala, S^iegel der liunst in Kupperst/'ick (MYS)
Massore.
198. Maji-r Halein (M), M'sorah siag l'Thorak (La Massore, un.
frein la loi), xnr sicle.
Mischna et Gemurah.
19rf. (M), M'sachta sop/irim (on voit), description de la forme ex-
trieure de la Bible.
200. Nasi JUDA Hakadosii
(M), Mischna h,
201. Maimonidbs (M). La puissante main.
202. Josi'h Kaho (M), Table couverte, 4 vol., 1550.
Le compendium le plus complet de la doctrine hbraque.
Kabbale.
203. Abkaham Akibaii (?) (M), SepJter lelzirah (Livre de la cra-
Fragments du Sohar.
212. Sithrei Thorah (Les mystres de la Thorah).
213. rmuka (L'enfant).
214. P'Kuda (L'explication mystique de la loi).
215. Mtdrasch Hanelam (La mystrieuse recherche).
216. M aimer tha chasi (Viens et vois).
217. Idra Raba (La grande assemble).
218. Idra Suta
(La petite assemble).
219. Siphra D'zeniutUa (Le livre des
secretsV^
Editions du Sohar \lantoue, 1560, in-4. 1623,, in-
jDublin,
folio. Conslantinople, 1736. Amsterdam, 1714 et 1803. La
meilleure est celle de 171-4.
220. Rab. Iuda Hakasi, 215 ap. J,-C. (M) 1 Le livre des
doux fruits,
221. 2 Le livre des Points.
222. 3 Un diamant dans Urim etThumim,
223. 4 Le livre de l'Ornement.
22i. 5" Le livre du Paradis.
225- 6 Le livre de la Kdemption.
226. 7 Le livre de l'Unit.
227. 8 L'alliance du
Hepos.
228. 9 Le livre de la Recherche.
229. 10 La voix du Seigneur dans sa puissance.
230. 11 Le livre de l'Agrgation avec diffrentes explications
sur les nombres 42 et 72, la loi et la morale, etc.
231. 12 La Magnificence.
232. 13 Le livre de la Rcration.
233. 14 Le livre de la Vie future.
234. 15 Le de la Thorah.
mystre
235. 16 Le livre sur les Saints Noms.
236. 17 Le trsor de la Vie.
237. 18 L'Eden du jardin de Dieu,
238. i9 Le livre de la rdemption.
(MYS).
Mme remarque que Pour le prcdent.
288. DM. dl' Phel (P), Phdosophyof Mysticism, transi, p. G.-C.
(MYS).
306. Abendana (P), Cuzari, libro de grande sciencia y mxicha doc-
trina, traducido por Abendana, Amsterdam, 5423 (Bib. Nat. A
(Bibliothque nationale)
(Bibliothque nationale.)
(Bibliothque nationale.)
(Bibliothque nationale.)
1 Introduction la Kabbale.
(A y 65).
2 Traits gnraux sur la Kabbale.
329. R. AKIBA, Sepher Jesirah (hbreu), Mantoue, 1562, in-40
(A 966).
330. Rittangelius, Sepher Jesirah (hebreu), Amstelodami, 1642,
in-4 (hbreu et latin) (A 957).
331. R. Schabtai Schephtl Hoiuvjtz, Schepha Tal sur Sephan-
tal (hbreu), Hanovre, 1612, in-fol. (A 968).
332. Knorr DE Rosknroti, Kabbala. denudata (A 969) (latin).
333. Pistorius, Artis cabalislicse scriplores (latin), Basile, 1587,
in-folio (A 970).
334. Voir de plus les traits en langue hbraque, n" 970 978.
335. Joseph DE Voysin. Trad. de l'hbreu en latin.
R. Israkl F1LII R. Mosis, Disputatio cabalistica de anima, et
opus rhythmicum R. ABRAHAM Abbsn EzRjE, De modis quibus
Hebrsei legeni solent inlerpretari, adjectis commentariis ex Zohar,
(mense IV).
345. Buddeus
(Jo. Franc), In observationibus Halensibus salutis,
1. 1, observat. 1 et 16 et in Introduciio in philosop. Iljebreorum.
346 DE Burgonovo Ovdinis minorum, Pro de-
('Vrchangelus),
fensione doctrin Cabbalse, Basil., 16(10, in-8 (p. 53 et 54).
347. Ejusdem, Cabbalistarum selectiora obscicrio raque dogmata
illustiata, Ventiis, lobl), in-8 Basit. 1587, in-folio.
348. Carpyiorius (Joh.-Benedictus), Introdtcctio in Theologiam
Judaicam, c. vt.
349. Cousekg (Ehregott. Daniel), In Chris tianismo Hermetica
Platonica.
350. Coixangel (Gabriel), In Dissert, de Cabbala, eum ejusdem
polygraphia Galli edita, Paris, 1361.
351. Dickinson (Edmond), Inphgsica vetereet vcra, cap. IV et xix.
353. Disenbach (Martinus), In Judo convertendo, p. 94, et con-
verso, p. 145 sqq.
354. DURETUS (Glaudius), Dans l'histoire de V origine des
langues, c. vu.
355. Flupd (Uoberlus), in Philosophia mosaica, et alibi, passim.
356. Gaffareixus (Jac.), Abdita divm Cabbalse mysteria contra
gonov.
383. Pistobius (Jo.), Nidanus, in tomo I. Scriptorittn Artis kab-
balist., Basile, 1587, in-folio, quo conlinenlur Pnuli Rien, l'ib. IV,
de cozlesti Agricultura, et opuscula nonnulla ejus alia: R. Josephi
Castilienns Porta lucis, Leonh Ebrai de amere Dei rlialogi 1res .
Jo. Reuchlini lib. III de Arte kabbalistica; item lib. III de verbo
sqq.
38i. Reimmannus (Jac. Frider.), In Conala introduct. in 'w-
toriam Theolog. Judaic, lib. 1, c. xv.
385. Reuculinus (Jo.), In libris IWde Arte Cabbalist. Ilagenoae,
1517, in-4. Basile, 1550, et cum Galatino. Francof., I(j72, in-folio,
item in Pistoris Scriptoribus Cabbalist., Basil., 1587.
386. RiGCius (Paulus), In libris IV de clesli gricullura cl
alias vide part. 1, n 1817. Conf. Pistorius.
387. Htangelius (Jo. Sleph.), In no lis ad lib. Jesira, el lihro
de Verilate Religionis Christianas .
388. Hosenrotu (V. Christianus Knorr).
389. Scdehzeh (J. Adamus), In Tri folio Orientait, p. 109, sqq,
389 bis. ScmcKARDUs (Guilielmus), In Bechinalh Ilapperuschim,
Diss. IV.
390. Schottus
(Casp.), In Technica Curiosa, lib. XII, (le
libus Cabbal.
391. Schudt (Jo. Jac.), In Memorabilibus Judalcis, part. II,
lib. VI, cap. xxxi, p. 188, sqq.
392. Sennektus
(Andr.), peculiari de Cabbala,
Dissert, Vilembe.,
1655,in-4, quso rcusa est in Heplade H .Exercitall.Pilolog .num III.
393. Spehberus (Julius), Isagoc/e in veram trlunius Dei et na-
Pugionem Fidei, et ad R.
Isral, fil. Mosis, Disputat, Cabbalist.
395. Wahbter (Jo. Georg.), In Svinosismo Judaismi, AmslelocL,
1799, in-8, et Elucidario Gabbatiilico, Rostoch., 1706, in-8.
396. Wai/ther
(Jo.), inOfficine Biblica, p. 523, sqq.
397. Waltonus (Brianus), In Prolegom. VII ad Biblia Poli-
(IVolf.)
399. ^EroLUs (Csar) (le Napolitain), dans le livre des Dix Se-
lique, avec la figure de cet arbre, Paris, 1625, iu-8, franais (Bib.
nat. A 7.730), suivi des Codices manuscrlpti cab. Gaffarel.
401. BASNAGE (Jacob), Histoire juive, liv. Il, ch. xtv.
402. Buddeus (Jean-Francisque), Introduction l'Histoire de la
(Bibliothque nationale.)
(Bibliothque nationale.)
PERIODIQUES
Home, Marseille.
La Rsurrection, Saint-Raphal (Var)
Langue ANGLAISE
LANGUE ALLEMANDE
LANGUE hollandaise
DES
(Les chiffres renvoient aux numros (V ordre placs devant chaque ouvrage.)
ADAX(PiUll)
7 13itTiCKELI, 8j
~YOLUS. 399 127
BRUKo(Jordauo).
AGRIPPA. 24,75, 336 BUCHERUS 344
AINSWORTH. 303 BucDEu?. 94, 345, 402
Al~113A 203, 329 BusAM 319
ALBAH. 337 Buii~t;r. 3,144 403
95 CAnrTOL!s. 327
ARIUS (Montanus).
323 Canrzowu5 .98,348, 404
ASCHE (Rab.)
BARLET. 9 C))AU5t 99
M CU~WORTH. 304
BERTET
BER1'RELor. 10 DELAGE. 17
97 D.\CK GO
BoKCttjs.
`. ]-,Aicci (labb.) 110
Dhusii
1(.
Jechiel (Rabb.) 138
DUiKIUS ^4
ji Jhlliniiv 190
D'ifiKWITlIADSKN
21 Jhijusey (Albert) 23
Eui'HAh l^liVI
18 Juch.vnan 322
Ei,-n
21 Jol 189, 193
Faihie u'Ouvjsi
310 Kako
Fa(.ius
18 Kauffman 1!>3
FlCUIEK (I..)
143 i3, 330 Kfxeph BfA Nathan 33
Flld (Robert) 88,
39 KisisrORT 304 hii
Fournie (Pierre)
Kircher (R. P.). 78, 179, 368 408
Fbakck. (Ad.)
1'J>1 Klekkeb. 181
FllANOKIOS (J.)
.Howirz 331 33
MoKTinE.
5fOltl7STI~[,I,i (Pi[) 377 Saint-Ym? h'Alveydre 42,
MoRus 87, 296, Samuel (Fils d'Elise) 209
(Menri).
378, 4ii i Schub (Ed.) 41
M. P. G.))!! t~ ;,r Scuebger 380
PELAI)AN. 35 Tholuk 81
415, 36O
Wronski (Hne) 4j
SA!3ATHIER(R.P.)] 39 Zikoldas 398
< ' I'.' >
::AINT-MAI\T1N (L. Claude de). 10 Zl.n^ 184 't
TABLE ALPHABTIQUE
DES
(Les chiffres renvoient aux numros d'ordre placs devant chaque ouvrage.)
20
Beitrt/e zur Gescliichle lier Habbala 191
Ihbliu hebrxa rubbinica 173
Bibliotheca magna rabbinica 340
Buja dtsserliUiomtm 409
Bbckc tac (lie liehyiongescliichte 193
Brevis expoMio Kabbalse judaicx 302
Cabbnla 381, 382
Cobbalu magica 63
Cabala Spiegel 197
Cabbalogia 364~i
Cabbala recenlior 103
Carmen memoriale 137
Cabbalismo judaico christiano 3'i3
Cabbalislarum dogmata 327
De celesti agricultura j86
80.
Ce que nous avons t 59
Ce qui illumine les yeux 263
Chute d'Adam 33
Chrislianisnms hermelicus platontcm 349
Clavicule de Salomon 430
Clum scphiroticum 120
Clavis philosopliix et alchymise 157
Clavis 76
Codicwn manuscriptorwn 119
Clef des grands mystres 20
Compendium talmudum 360
Commentaria in Misnam 106
96,
Comment. in sinuihra Dzepta 99
Concordia rationis et fidei 82
Concordanlia bibliorum hebraicx 17o
Conclusiones cabbalisticx 72, d29, 382
Constitution du. microcosme 8
Conjectural essay.. 296
Constitutions upon the books of Moses 303
Critaria sacra 41 3
Crocodile 40
Curiosits inoues yo
Cuzari 306, 42,")
Defensio doclrinx cabbal 346
Dcadence latine 3g
Delcctio fundamenti iiochmiani 4077
La demeure de la paix 2;;9
Des Dix sephiroth 399
Un diamant dans Urim et Thumim 222
Dictionary of Christian biography 297
Disputatio judxi cum christiano 1177
Dispulatio cabalislica 341
81, 33.'i,
Dispulatio apud Wagenscii 109
Dhscrtationum sacrorum 143
Disscrtatio de Kabbala .'138, 3;;o
Disscrtatio de characlere bibliorum hebr 392
371, 338, 3,'iO, :t63,
-M~SM<<7. 218
l'nzttltct (l'rnf~c~zt). 213
J<M<~M<:oejnM<o/a)'<.s/<e6)Ycs. 167
Jns<!<M/t'o)MSp/t</osop/t:a' 85
j)t<(~/)'!f!KMO)'~0?'MMm!/S<e)'t'MM. 152
Lzxtrodzcotio acl tlteol. ,judaicaaaz 98, 348, 384, 404
~<rM/t<c<top?'omie~<'c<MZo/t(M' 110
~rof~<c/.<oa~dM<ec<K;<.t/)'<~b<~o)'Mm. 216
Introdzcclio ad )tist. ecclesiast. 398
J~o~MCtMtx'rcmDc~na~Mram. 121, 393
Isccyoyzte 116
Isis irrtvecled 286
Js)'f7<))f;. 64
JLeJa~iH.tMM~'eM)' 251
Jztdaisrni p~role~oaa 3799
Juclaezts eoazverteazdus 353
La Kabbale 1
~Ma~de)M<a!<:<a. 79,332,369, 415
IictGbcrli,;nzus 2cazd Paaztheisaazxts 182
XaM"/ts<;c:cp?'ec(:<tOt!es .3936~.
KaMa~toM~'M. 291
T/t.J(eMf(~A. 297
&'<t&6<!<<!</M'oh~tC6[. 374
r/teA'fyc/'S(t<OMOH</feK!?!a' 290
~,<ntg'Me/M'6)'<K~M<'t'CSMMM 21
.LaZje~'esMWMHM/sMrM. 208
Le~i'co!tC~rf<!CMn! 171{
Lexicoaz cltaldaicuan. 1'6
Litteratztrc of occultisatx 293
Lives of alclt. Pltilosoplrers 289
Z.eT.K~'ectfsAng'cs. 243
Le Livrc dcs Rapports des foams 244
dMCoKroHHCf! 245
tlc.s aaintes Poix 246
du D~ystre de l'unit et de la foi 247
des Portes du divin eaxtetzdenzent. 248
~er!7Kt<cd'e~f~L'M'M 250
de la Foi 255, 203
de l'1?ttzcitiorx 26 7
des Jlysli,res dzt Seiyazezcr 268
t/e~~esK)' 276
cles Dix 266
t!e~<Ki)Se. 279
de la Pil. 284r
tlc La coat ftance 205
tla Bahin 206
des Sec~ets. 219
dM(!otM;Fr!< 220
~esPotttts. 221
(le l'Or)tement 223
tlzc Parada. 224
de la Rdemption 22;i
238
de l'Unit
de la Recherche
de l'Agrgation
de la Recration
de la Vie future ^t
sur les Saints Noms
~j!j
les Ames
Lois et mystres de l'amour
La Lumire de Dieu
La Lumire de lu raison
Magna Bib. Rabb
93
La Magnificence 299
Magic transcendante
Maimer iha cliasi 216
Magus
Manual hebraicum _9
Massorah f
-ft y-
La Mathese
'170
Medicina medidna
Medicina catholica -v 3Ir!c
r~t~
Mensibus pietistius "i
Messianisme ,' 46
Mthode de gudrison dans le 1`alzttzed
hliclraslzim 210
180
hliliacl092092ioL
Mima 10-?, 200, 310,311, 312,313,314,
315
Mission des Juifs 42
Memorabilia judaica
Monochordon mundi ,-
Moses Ben Schemtob 190
M'sachla sophrim .!
Ol'sora
198
Les Mystres de l'esprit 91/9-8
~' 8
Les Mystres de la Thorah
La Mystrieuse recherche t
Mysteries of magie
De Mijsienis Dei H7
De Nalura simix
et de l'origine de la doctrine de l'manation chez les kab-
De la nature
181
balistcs 7.,
pj
Notis et discurswn l0
Nolis ncl
llTotis ad prxmmm .ilo
Nouveaux deux, nouvelle terre
Le Trsor de la gloire
De tribus principiis
"^9
Trigoliua orienlalis
Trhntum magicum
,
Tha truc inleUectual System of universc
De IJngucnlo amario ` ^9
Vrim el TIntmim 2oS
PHFACE
21
SchuRelus. Imago tetrametallos Danielilica. Witteb., 1670, in-4.
Saadia Gaon. Comm. au Sepher Ietzirah.- Warsch., 1873 (Traduct.
franc., par M. Lambert, Paris, 1893.)
R. Salomon ibn Gebirol. Mibchar bapeninim. Soncino, 1484, in-4.
Il. Salomon b. Abraham b. Adred. Arasba Teschuvotli. S. A.,
jn-4 (Rome).
Il. Samuelis. Epistola de advenlu Messi. Nurimb., 1498, in-4.
R. Salomon Pariel. Or Ainim. Soncino, I0IG-I0I8, in-8.
Sommer. Spcimen theologi Gotha, Soharica\ in-4, 1734.
Sohar. 3 vol. iu-d, Lublin 1883. Amst., 1803 (ben Jochai) cf. Simon.
Steudiier J. Judische ABC Schul von Geheimniss des dreien Gottes.
Spruch Habi Botril ber d. Buch Jesirah. Augsparg, 1665.
Trilhemius J. uvres, et en particulier De septem secundeis.
Cologne, 13C7, in-12.
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cienne. Paris, 1897.
Qusliones VIII ad Maximilianum. Oppenhenn, l.'J15, in-4.
holuck. De Ortu Cabale. namb., 1837, in-8.
Peufismus seu Theosopbia Persarum. Berlin, 1821, in-12.
Die speculative Triuitatslehre des spateren Orients. Berlin, in-8,
1826.
Thubjana Abr. Eschel Abraham. Livourne, in-fol., 1083.
Vanim J.-C. Amphitlieatrum ternae providenti. Lugd., 1613,
in-8.
De admirandis natur Arcanis. Lutet, 1616, in-8.
Vincent P.-E. Rapport des notions anthropologiques basar, rouach-,
nephesch, sebh, dans l'ancien testament. Paris. IS84.
Joseph Voisin. Disputatio cabalistica. Paris, 1658, in-8.
Veneli Fr.-Gr. De Ilarmonia mundi totius cantica tria. Venet.,
1525, in-fol.
R. David- Vidal. Kether Thorah. Constantin. Soncino, 1536, in-4.
Vital Ch. Hagilgulim. Wilna, 1886, in-8.
Hagoralot. Edit. J. Sapir, Jrusalem, 1863.
Virgulti(L.-Ph.). La vera idea del Messia. Rome, 1730, in-8.
Valverdii (Barch). In Salomonis Alphabetum mystic et spiritualis
expositiones. Rome, 1589, in-4.
Wagenseil. Tela ignea Satan. Altdorf, 1681, in-4.
Waohter G. Concordia rationis et iidei. Amst., 1092, in-8.
LeSpinozisme dans le Judasme. Amst., 1099, in-8.
Einudarium cabalisticum. Rostoch, 1T6, in-8.
Witsii. /Egyptiaca. Amst., 1683, in-4.
0. Weil. Lois et mystres de l'amour. Paris, 1880, in-16.
Zeller. Vacca rufa. Amst., in-18.
Anonyme. Somnia Salomonis regis filii David. Venise, chez J.-B.
Sessa, 1j01, in-4.
Dr Marc Haven.
LA CABALE DES HBREUX
Par le Chevalier DRACH
LETTRE
SIG. CAVALIRE
di Y. S.
G. PERRONE d. C. d. G.
TRADUCTION
M. LE CHEVALIER,
a,
C'est avec une vraie satisfaction que j'ai lu les prcieuses
feuilles que vous avez bien voulu me communiquer. J'y ai trouv
non seulement une pleine rfutation de l'auteur qui attaque les
saines doctrines sous le voile de la secrte Cabale, peu connue du
vulgaire des lecteurs, mais aussi la vrit prouve par une fconde
et rare rudition. Je vous en fais, monsieur le Chevalier, mes
plus sincres compliments, et j'espre avoir encore plus d'une fois
le plaisir de jouir d'une semblable faveur. Je suis avec une sin-
cre estime,
de Votre Seigneurie,
J. PERRONE de la C. de J.
A SON EXCELLENCE RVRENDISS1ME
PROTONOTAIRE APOSTOLIQUE
DOMMAGE
OFFERT PAR
L'AUTEUR
CE QUE LES HBREUX ENSEIGNENT AU SUJET DE LEUR CABALE ET DE SON
gne par les anciens, et en dernier ressort, dans les cas douteux,
DE LA
g 2. PRINCIPAUX DOOTEUHS CABALE. LE ZOIIAR.
re. Le dialecte dans lequel il s'exprimait est bien celui des Juifs
(2) Le Zohar, lrc partie, col. 505 2e partie, ccl. 171, et le Talnwd, trait
Sanhdrin), fol. 98 recto, citent ce verset de Zacharie comme dsignant le
Messie.
(3) L'auteur de la Kabhala denudata, Knorr Baron de Roseuroth, dit au
tome II, patte 5 de la prface Quod nec geniara, Dec ullius libri taimudici,
ullibi faeiat (c'est--dire le Zohar) mentionera. Ceci est uue erreur mani-
feste. Le Zohar mentionne le Talmud et ses diverses divisions en plusieurs
endroits. Voyez, entre autres, 1re partie, col. 347; 2e partie, col. 357 3e partie,
col. 45, 49, 290, 540, 541. Kuorr lui-mme avait donn dans son tome I la ver-
sion latine du livre ">"]"JO de Kabbi Joseph Ghicatilia, qui rapporte ud
passage du Zoliar oit il ost parle des trois du Talmud Iaba-traits intitules,
qamma, Baba-metzia, Baa-i/atra. Voyez Kabbala denudata, 184 de tome I, p.
la 1 ro partie.
Plus loin, p. 7. Kuorr crit Adde nuod etiam contra Clirislinn in totolibro
(c'est--dire du Zohar) ne minimum qnidem effutialur, prout iu reeenhoribus
Judaeorum scriptis plerumque ileri solct. Autre erreur. Dans le Zuhar,
3L" partie, col. 540, Jsus nomm en tontes lettres, et qunlili de la manire la
plus blasphmatoire. J'ai donn ce passage d'aprss uue dition d'Amsterdam,
dans mon Harmonie, tome 11, p. 27 de la Notice sur la cabale dus Hbreux.
du faux prophte Mahomet, (1). Les bisto.rieRS-Juifs assurent qu'H
ne nous est parvenu qu'une faiL'e partie de fe recueil. i~abbi G!;e-
da.Iia. dans sa chronique intitule nS~ cA<'M ~e ~'Ct~
~~pn
tion, foi. mihi 23 recto, dition de Sotkwo. crit J'ai apris par
une tradition orale que cette composition est tellement volumi-
neuse que si l'on un retrouvait la totalit, elle formeretit la chu.rge
d'un chameau.
(1) C'est ainsi que suivant l'objet de nu? prires nous autres chrtiens les
adrMMus plus particulirement l'une de:: adorables Personnes de i)i T. S.
Triuit.
J'ai vu des rabbins qui entendant pour la premire fois qu'on
prtendait, que la cabale contenait les principes de l'athisme, res-
trent tout bahis. M arrive quelquefois qu'attaques l'improviste
1p~2 D~B'D
Les docteurs de la synagogue moderne apprhendent de la diffu-
sion de la science cabalistique un danger d'une nature tout oppo-
se. Plusieurs d'entre eux disent apathme ceux qui publient des
livres de cabale. Rabbi Jhuda Ari, connu sous le nom de ZeoH de
~e~ce (ru~).
Telles sont,
enseignent les cabalistes, les trois Splendeurs sup-
rieures, ou mieux ~M~e'MM Cj~), seules appeles 'S'cH~eM~ t'H-
prcde, sont
La quatrime, la 6'aM~eM~' (*i'?')"~), appele aussi, T~pH~Mt~e
(-=n).
(t) J'ai en occasion plusieurs fois dans mes ectUs do faire rema.rquer que
torMjne la syra~ogue s'accorde avec l'Eglise c'est toujours daus le sens catho-
lique. Kous voyous ici le ft/io~tfe contre le chisme l'hotien.
~2) ~!e/n);<;?: a~peUat eout.inentcm urdore Incis orbeu), qui ciugit c/MM,
qut'tn a))j)e)htt Duum.
(3) lu quo fc'c~t-n-diro orbe) neque figurati) di~inam ocquc seusum quisque
suspicari potest.
La cinquime, la _Fo?'ee (r!1~), appele aussi, /<e~ stricte
/Ms~c~Cj~n m~).
La sixime, la Beaut (mnsn).
La septime, la Victoire, ou fZ~'H~e (n'?~).
La huitime, la Gloire (T~).
La neuvime~ le ~on~Me~, ou la Base (T~D~).
La dixime, la Royaut (m~~)~).
Ces sept splendeurs forment une classe part sous la dnomi-
Il est vident pour tout esprit droit que si les trois premires
les a~~M~ de Dieu (1), et plus exactement, Dieu dans ses attri-
~0
buts. En effet, elles comprennent toutes les perfections divines. Ces
qu'enseignent la philosophie et la
thologie chrtienne. Voici
d'abord comment s'exprime le coryphe des thologiens modernes,
le H. P. Peronn: Admitti nequit ulla realis distinctio inter Deum
primum tene, dit Bayle, nihil esse in Deo quod non sit Deus atque
adeo attributa divina non esse qualitates seu perf'ectiones ab Essen-
tia dfvina. di-itinctas.nisi secundum nostrum cancipiendi modnm.
L'opinion de ceux qui prennent ces sept esprits pour des anges
cleste qu' Dieu Gratta et pax a Deo Patre Mos/ro et /)oM/'MO nos-
~o VMM C/~t'~0. Il faut donc conclure que dans notre verset de
bum) dclare en mme temps dans son Apocalypse que le Verbe est
Dieu, et que par consquent les sept esprits lui sont inhrents tout
aussi bien qu' son pre. Il s'exprime en ce sens dans la cinquime
lettre qu'il crit par ordre de N.-S. J.-C. Hase dicit qui habet
septem spiritus Dei.
Un savant Jsuite, lePfreAtcaar, auteur d'un volumineux corn"
mentaire de l'Apocalypse (1), a parfaitement reconnu que ces sept
esprits ne sont autre chose, mme dans le sens littral, que les
attributs divins absolus. Voici comment Cornelius a Lapide rsume
son exposition per hosce
A!caar septern spiritus accepit septem
Dei virtutes, sive attributa
in quibus consistit intgra Providenti
perfectio. Porro haec dotes sunt x'H Deo, auntque reipsa ~se Deus:
unde a~ s pacem et gratiarn suis precatnr Johunnes. Hscc ergo
virtutes in Deo sunt immens, nec ullum habent finem, nec limi-
tem ideoque vocantur spiritus cum angelos Johannes in Apocalypsi
Maintenant, que ces sept esprits soient prcisment les sept der-
nires ~/eM</<M~ des cabalistes, c'est ce que rend incontestable le
texte du chap. iv, verset 5. H y est dit positivement que les sept
esprits sont des /Mm~ ce/ata~M et retentissantes des /0!/o's qui
rp~/e~Me~ devant le trne cleste. Et de throno procedebant ful-
gura et voces et tonitrua, et septem lampades ardentes, ante thro-
num, qui sunt septem spiritus Dei. Tout ce verset traite d'une
seule et mme chose, ainsi
que cela a t dit ci-devant.
(1) C'est de ce eomment..ure que Bossuet a tir presque toute soo exposition
du livre de i'Apoculypae.
Ces
lumires, at~s, ?Mo~, de la Providence de Dieu sont
appels dans Zacharie, IV, 10, les sept yeux de ~/;oM, ~M: se /)ro-
?M~eM( par toute la <e~-c. Septem isti ocuti sunt Domini (Hbreu;
y~o~ae, du Dieu ~), qui discurrunt in universam terram.
L'Aptre saint Jean dclare son tour que ces yeux sont les esprits
de Dieu. Et oculos septem (sci). Agni tamquam occi~i), qui sunt
~/f??M spiritus Dei, missi in omnem terram. Les cabalistes ne
manquent pas de dire d'aprs )e texte cit de Zacharie, que les sept
splendeurs taient figures par les sept luminaires du chandelier
d'or du temple que ces luminaire? reprsentaient au mme titre
les sept plantes, par l'influence desquelles, selon la croyance des
rabbins, la divine Providence se manifeste dans ce bas monde
Cjinnnn a~). Enfin, ce qui achve de confirmer que tel est le sens
des sept esprits de saint Jean, c'est que l'Aptre, au chapitre v de
l'Apocalypse, aprs les avoir attribus L'Agneau, pour nous r-
pter le Deus erat FeroMm de son Evangile, il fait au verset 12
l'exacte numration des sept splendeurs. 1 Virtus. 2 Divinitas.
3 Sapientia. 4 Fortitudo. 5 Honor. G Gloria. '7 Benedictio.
On voit par ce qui prcde que des commentateurs d'une grande
autorit ont presque touch au but puisqu'ils ont reconnu dans ces
esprits les attributs divins. Eichhorn qui dans le xvm sicle s'est
illustr par ses grands travaux sur la Bible, a franchi le dernier pas
dans son 7n~'ofMC<'MK ait ~V. T. Au tome premier, page ~47, il
n'hsite pas dclarer que les sept esprits de l'Apocalypse appar-
tiennent au systme M~t'ro/~M (c'est--dire, des ~/<o< s/)/0H-
deurs) de la cabale. Cabbalistisch sind, dit-il, die sieben Geister
Gottes.
Tel est donc le monde atziluthique des cabalistes, le seul monde
incr, c'est--dire Dieu avec ses attributs relatifs (en tant que trois
Personnes) et ses attributs absolus (ses perfections, en tant que
Dieu !<n). Ces premires dix sphirot.h sont par consquent un tout
indivisible. Mystre des mystres de l'Ancien des jours, dit le
Zohar, qui n'a pas t livr mme aux anges d'en haut. ? (Zohar,
partie 3, col. 243). C'est le ~e:<M nerno Kn~MaM de saint Jean,
chap. i, verset 18. Pas mme les anges, rlisent les Pres de t'EgIise
car il s'agit ici de ce que les thologiens appellent la vision coH:-
~'P/;MSK~e.
5. L'ARBRE CABALISTIQUE, ET NOLITO TANGERE
Les mondes divers, les hirarchies d'anges, tant bons que mau-
vais, ceux-ci appels corres, sont galement distingus en
niB~p;
dix fS'e/)/o~. Chaque .S'ep/a, . son tour, a pareiHement ses dix
sphiroth. Il en rsulte un nombre i'HmiLe d'arbres cabalistiqesu.
C'est ce qui s'appelle le ~e~e?', mis. Voil pourquoi les cabalistes
Avis au Lecteur.
Je ne tire ces extraits que des livres qui jouissent d'une autorit
inconteste. J'aurais pu en multiplier le nombre au point d'en for-
mer un gros volume mais ceux auxquels je me borne suffisent
pour prouver mon thme. Les textes des cabalistes du Moyen Age
renferment quelquefois des obscurits auxquelles je n'ai pas tou-
unique. ))
C'est l'MN~i'Me de saint Bernard.
IL Le mme, partie co). S3R, sur le texte du Deutronome
cit ~Aoua, ~o/?}!!<, J~ot'a (est) <fM. D'une unit unique, d'une
volont unique, sans aucune division.
II!. Le mme, partie 2% col. ~80, sur le mme texte du Deu-
tronome Le premier Je~oua c'est le point suprme, principe
de toute choses..E7~MM, mystre de l'avnement du Messie. Le
cond 7e/)a joint ce qui est droite et ce qui est gauche dans un
unique ensemble.
IV. Le mme,
partie 3' col. H6 Viens et considre le mys-
tre de ce nom de JeAcM:. U y a trois ~r~, et chacun de ces degrs
est distinct, et cependant c'est un ensemble unique, entreiace dans
l'Eglise. TerLutlieu, par exemple, crit: Trs autem. non statu sed
vu, ni connu que de ceJui-i mme qui s'y tient cache. Le second
est celui qui se rattache uu monde suprme (le briatique). Le troi-
sime est celui qui se trouve au-dessousdes deux premiers, et dont
l'/M~~yeHce. ))
seign par les matres de la cabale savoir, que les trois premires
(Sphiroth) sont considres comme n'tant qu'une seule. Et l'on
seule, et non, sont une seule absolument, puisque toutes les Sphi-
roth ensemble ne sont qu'une seule unit? rponse. Parce que les
trois premires, la Couronne, la Sagesse et l'Intelligence, sont trois
unique, simple, ils n'ont pas voulu qu'on les confondit, parce que
chacune de ces cervelas est distincte des deux autres. Ce qui est
dans les sept (dernires) Sphiroth se trouve dans les trois cervelles
(les trois premires Sphiroth), et ce qui est dans les trois cervelles
se trouve dans l'unit du point, et ce qui est dans l'unit du point
se trouve dans l'Infini, lou soit-il de sorte qu'il n'y a nulle diff-
rence entre les Sphiroth.
VIII. Ici le
rabbin, l'exemple du Zohar, partie l". col. 27
partie 3% col. 3~6 et alibi pluries, compare le mystre des Sphi-
roth aux parties intgrantes d'un arbre, qui dans son tout n'est
(1) Le Mn:M< trait Ilhaghiga, fo). t2 vpr~o, douce les noms hbreux dt*
ces dix cienx. La ditance entre les dix cieux est tire du livre ietzira, qui
porte seulemeut, ct'i~ estits; tna.is le T~MM~, mMixe traite M. 13 recto, y ajoute,
<MM.
(2) Oa a vu plus haut que par ~eo!-M.! les cabatistes dMi~ueut les augea d-
chus, les mauvais anges. C'est le demou desma.uvaises inspirations, -~t,
disent t~'s rabbins, qui excite les hommes mpriser et )i traus~r~jscr la toi
de D~eu.
indpendante de l'Infini. On ne doit pas penser et dire que les S-
pable.
X. Le systme cabalistique du livre itzira, que les rabbins attri-
buent au patriarche Abraham, est entirement bas sur le dogme
de la Trinit divine Ildistingue en Dieu <i*<?M Splendeurs, Sphi-
roth, lesquelles se confondent dans la ~~ent~eMr suprme, et ne
constituent ensemble qu'MHe essence savoir
1. L'7M/:M: autrement appel, la coM~oMKe~Me.
.3. La Sagesse.
3. La Prudence.
Ces trois Splendeurs suprmes sont nommes aussi, dans les
livres des cabaiistes, les irois voies, les trois c~e~'M, les ~'o!s i~'aHC~
itzira.] ]
LA l'HEMIRE VOIE S'APPELLE INTELLIGENCE IMPNTRABLE, COU-
MNKE SUrHMS. ELLE E&T LA LUMtRE rRIMOUDIALE, INTELLECTUELLE;
LA GLOIHE INCOMPRnENSIBLE roUKTOUS LES HOMMES CRES.
PtiEMIHE,
(1) Le texte porte, le po'c, parce que le terme hbreu qui sigoitie fo;
est un uotD njus~uiiu.
cialement la Sphira appel la A'a~essc(la seconde Personne de la
Trinit suprme). i'.Dee&tle fondement de tout, le sujet de notre
sparment, ensuite en ont t faites toutes les choses qui les ac-
(t) Ces derniers mots ae lisent dans le fameux livre Pa:r;/M du c:ib.itist.e
Moi~e de Curdoue. Saiut Jean d)t gatemeu~ ~ae t~Septiira Mco?!~e dans l'ordre
se [jaamfe~ta aux honnne~, et leur (it euu~ait.re ta Sephira ~t'fwzere. qui ne
s'est J!))ua;t montre. De~m uemo vidtt uaquam. Uui~eutttO Fitius,qni est itt
sinu PKt.rts, ipse eu<n'rin'~t..tuau. ), t8.
Lps paroles do rabbiu ra)'peUpm galement. celles du mme Aptre, verset 3
Omma per i~snm f.n;t!t suu~. et sine ij'snfactnmpst nibit, quod factntn est.
(2) ))dns les Bibles im~rJuiees le Jerusntemite Mu) porte la vet'aion que
'Nahbmtiidehsfiit. dans t'nu et l'autre targum.
cration furent cres toutes les cratures des cieux et de la terre.
XII!. R. Menahbem de Recanati: Les trois premires Sphiroth
sont appeles nf~u. tM<e~M~<e//M, notions, et non nyi, coM~oM-
sance, a~?'t~M~. (comme les sept suivantes.).
XIV. R. Mir fils de Todros de Toide c Les trois Sphiroth
suprmes qui sont: la Couronne suprme, la Sagesse et l'Intelligence,
sont les Sphiroth intellectuelles, les notions et les sept autres S-
fi) C'est ainsi que les rabbins prononcent ce nom: Kl~H mais le vritable
nom de ce clbre cabaliste est jSefr~ra. H tait Espagnol de la ville d'Herrra.
23
TABLEES MATIRES
iNTRODUC'nON 1
'PREMIRE PARTIE
{j4.La Kabbale. 2~
DEUXME PARTIE
TROISIME PARTIE
LES TEXTES
4.Remarques. 198
5. Les 50 portes de l'Intelligence 203
7.La.datedu<'sepherietzu'ah)) 209
QUATRIME PARTIE
P l
la BIBL.IOT'EKQTJE OHACOmsrAC!
NF Z 43-120-14