Droit Commercial Synthèse
Droit Commercial Synthèse
Droit Commercial Synthèse
SYNTHESE :
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Partie 1 : Droit commercial gnral
Chapitre 1 :
Les actes commerciaux et les commerants :
Un mme contrat pour tre un acte commercial pour un contractant et un acte civil pour
lautre.
On distingue trois catgories dactes commerciaux.
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2.Les actes commerciaux par forme : (Art. 2 alina 2 c.com)
Les engagements qui dcoulent de la signature de diffrents documents sont
automatiquement commerciaux, mme si les personnes qui les ont sign ne sont pas
commerants.
Les titres sont crateurs de droits et dobligations indpendamment des relations entre les
parties.
Exemple de titres : le chque, la lettre de change (document dans lequel le tir sengage
verser au tirant une somme une chance fixe dans la lettre de change)
Pour tre commerant, il faut tre capable, et agir en son propre compte (un
administrateur dune socit nest donc pas commerant).
Les titulaires de professions librales ne sont pas commerants, vu quils nexercent pas
des actes qualifis de commerciaux par la loi.
Sont aussi commerants les associs dune socit en nom collectif et les actionnaires
commandits, pour autant que la socit ait un objet commercial. Cette rgle se justifie
par lengagement solidaire et indfini des associs pour les dettes de la socit.
Une socit est commerante mme avant davoir exerc une activit ds lors qu sa
constitution, lobjet social prvoit laccomplissement dactes de commerce.
Une socit nest plus commerciale lorsque son objet social est modifi et ne prvoit plus
des actes qualifis de commerciaux par la loi. La socit reste commerante mme aprs
sa dissolution.
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Chapitre 2 :
Le tribunal de commerce
Le Tribunal connat :
En premier ressort des litiges opposant des commerants et relatifs aux actes
rputs commerciaux par la loi pour autant que la valeur dpasse la somme de 1890
Euro, sinon un juge de paix est comptant
Des contestations relatives aux lettre de change et aux billets ordre, sous la mme
rserve
Des contestations relatives aux socits commerciales mme lorsque les parties ne
sont pas commerantes
Les litiges qui dcoulent directement de lapplication de la loi sur les familles et de la
loi sur la continuit des entreprises condition que les lments de solution rsident
dans le droit particulier desdites lois
Le Tribunal est aussi comptent pour statuer au provisoire dans les cas o il reconnat
lurgence.
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Chapitre 3 :
La solidarit en droit civil et en droit commercial
1. Le principe de solidarit :
La solidarit existe en vertu de la loi, de disposition contractuelle ou encore dun usage
reconnu.
Plusieurs personnes sont solidaires lorsquelles sont dbitrices ou crancires de la
totalit dune seule et mme obligation, celle-ci peut tre divise.
La solidarit est active lorsquelle existe entre cranciers et passive lorsquelle existe entre
dbiteurs.
2. Intrt pratique :
La solidarit active permet de simplifier les relations juridiques entre les cranciers et le
dbiteur. Un crancier peut ainsi agir valablement seul dans ses rapports avec le dbiteur
La solidarit passive permet au crancier davoir en face de lui plusieurs dbiteurs de
lentiret de la somme, ce qui lui donne des garanties en cas de non-solvabilit dun des
dbiteurs.
La solidarit active ne peut trouver source que dans des dispositions contractuelles, mais
elle est peu frquente en pratique.
La solidarit passive peut trouver source dans la loi, dans des dispositions contractuelles
ou dans des usages reconnus.
Source conventionnelle :
Par conventionnelle, on entend aussi bien contrats quacte unilatraux (testaments). Cette
forme de solidarit est souvent rencontre dans les contrats de crdit bancaire.
Source lgale :
Elles sont nombreuses et peuvent tre par exemple :
Responsabilit solidaire entre les fondateurs dune SPRL ou dune SA dans le cas de
la libration effective du capital
Responsabilit solidaire entre les associs dune socit en nom collectif
Responsabilit solidaire entre les administrateurs dune SA ou dune SPRL dans le
cas de la violation du Code des socits et des statuts
Responsabilit solidaire entre les co-emprunteurs dune mme chose envers le
prteur
Responsabilit solidaire entre le locataire initial et le cessionnaire du bail
accompagn de la cession du fonds de commerce
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4. Effets de la solidarit passive :
a. La solidarit passive nempche pas la divisibilit de la dette dans le cas du dcs dun
des codbiteurs solidaires.
c. Le crancier peut poursuivre, selon son choix, tous les codbiteurs soit en mme temps
soit un aprs lautre
d. Le paiement total effectu par lun des codbiteurs acquitte automatiquement les autres
codbiteurs
e. Tous les codbiteurs poursuivi peuvent opposer au crancier toutes les exceptions qui
trouvent leur origine dans lobligation elle-mme
f. Une mise en demeure adresse par le crancier lun des codbiteurs produit son effet
lgard de tous les autres
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Chapitre 4 :
Le rgime de la preuve en droit civil et en droit commercial :
1. Introduction :
Toute personne qui entend faire valoir des prtentions doit apporter la preuve de
lexistence de celles-ci.
3. Modes de preuve :
En droit commercial, le systme de la preuve est libre.
a. Charge de la preuve :
i. Principes :
Cest celui qui rclame lexcution dune obligation de prouver lexistence de celle-ci.
La jurisprudence a tablit que chacune des parties un procs doit collaborer
manifester la vrit. Le Tribunal peut ordonner a une des parties de produire des preuves
qui sont en sa possession, il peut galement lordonner des tiers.
b. Hirarchie de la preuve :
Les modes de preuves admis en droit belge sont lcrit, le tmoignage, la prsomption,
laveu, le serment et lexpertise. Mais les faits en eux-mme peuvent tre prouvs par
toute voie de droit.
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Chapitre 5 :
Les baux commerciaux :
Rappels :
Une loi suppltive est une loi qui prvoit quelque chose au cas o les parties nont
rien prvu
Une loi dordre public est une loi qui sapplique tout le monde, laquelle on ne peut
pas droger
Une loi imprative est une loi qui prvoit des mesures au profit dune des parties,
pour la protger. On ne peut pas la modifier, sauf si cest la faveur de la partie
protge
1. Introduction :
La loi sur les baux commerciaux du 30 avril 1951 a t insre au Code Civil et a pour but
de protger le commerant.
Lactivit commerciale est troitement lie son lieu dimplantation et donc au bail
commercial. Le bail commercial est un lment essentiel du fonds de commerce.
La loi sur les baux commerciaux est imprative envers le preneur et on ne peut y droger
que dans des situations expressment prvues par la loi ou lorsque leur convention tend
la protection du preneur.
2. Champ dapplication :
Un bail commercial est un bail portant sur un immeuble ou une partie dimmeuble affect
principalement a une activit commerciale ou artisanale (art. 4 C.comm).
Laffectation commerciale doit rsulter daccords entre des parties, mais en dbut de bail
cet accord peut tre tacite. Lactivit commerciale ou artisanale implique un contact direct
avec le public, ce qui exclus les commerces de gros.
Les parties peuvent mettre fin au bail dun commun accord tout moment, pourvu que cet
acte soit notari, ou constat par un juge de paix.
Le preneur peut mettre fin au bail a lexpiration de chaque triennat, moyennant un pravis
de 6 mois par lettre recommande ou exploit dhuissier.
Le bailleur peut mettre fin au bail condition que cela soit prvu au contrat, il devra avertir
le bailleur au moins un an avant la fin du triennat par lettre recommende ou exploit de
huissier et il faut que cette dcision soit motive par lexercice dune activit commerciale
par le bailleur lui-mme ou un membre de sa famille. Cette rsiliation entrane le paiement
par le bailleur dune indemnit gale 3 ans de loyer auxquels peuvent sajouter des
dommages et intrts.
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Le renouvellement du bail suppose lexercice dans les lieux de la mme activit
commerciale ou artisanales. La demande doit tre adresse par le preneur par lettre
recommande entre le 18e et le 15e mois qui prcdent la fin de la priode en cours. La
demande doit adresser, sous peine du nullit, les conditions auxquels le preneur est prt
conclure le bail.
La demande doit aussi contenir la mention qu dfaut de notification de refus dans les 3
mois par la mme voie, son consentement au renouvellement est prsum aux conditions
proposes. La demande non signe est nulle.
Il peut soit accepter le renouvellement mais sous dautres conditions. Dans ce cas, le
preneur pourra soit :
Accepter ces nouvelles conditions en confirmant son accord par lettre
recommande ou exploit de huissier sous 30 jours
Se taire, mais alors il perd son droit au renouvellement
Refuser les nouvelles conditions et se pourvoir devant le juge de paix dans les 30
jours (art 16 C.comm.). Si les conditions prononces par le juge ne lui
conviennent pas, il pourra se dsister de sa demande dans les 15 jours de la
signification du jugement (art 20 C.comm.)
Il peut soit refuser le renouvellement sans raisons, mais devra payer une indemnit
dviction de 3 ans, majors des dommages et intrts pour les prjudices subis
Pour que le loyer soit modifi, trois conditions doivent tre remplies :
Il doit y avoir existence de circonstances nouvelles, qui nexistaient pas lors de la
signature du contrat ou de son renouvellement. Ces circonstances doivent tre
extrieures au rendement du commerce du preneur.
Larticle 9 distingue les travaux raliss avec laccord du bailleur ou lautorisation du juge
et ceux faits sans autorisation. Dans le premier cas, le bailleur ne peut sopposer leur
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suppression et dans le second cas, le bailleur conserve les travaux sans indemnisation ou
en exige la suppression.
Si le bail na pas date certaine, le preneur doit distinguer la dure de loccupation des
lieux par le preneur. Seule une occupation des lieux infrieure 6 mois peut aboutir
une expulsion immdiate et ce toujours la condition que la facult dexpulsion soit
prsente dans le bail
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Chapitre 6 :
Le fonds de commerce :
1. Dfinition :
Le fonds de commerce est lensemble des lments corporels et incorporels destins
retenir la clientle dun tablissement commercial donn. Cest un droit mobilier corporel.
Pour tre opposable aux tiers, la cession dun fonds de commerce na pas besoin dtre
un acte notari.
2. Lgislation et terminologie :
Larticle 2 du code de commerce renseigne lachat dun fonds de commerce en vue de
lexploiter parmi les actes commerciaux. Aucune lgislation ne vise spcifiquement la
vente ou la location dun fond de commerce.
Dans le cas dune remise daffaire dun commerant en personne physique, le fonds
de commerce sera vendu
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La vente de fonds de commerce est exempte de TVA (art 11 Code T.V.A.) et le legislateur
fiscal impose de prendre en compte les dettes fiscales du cdant avant que le
cessionnaire ne sacquitte du prix.
Au terme du contrat, le locataire devra restituer le fonds de commerce son bailleur. Par
ailleurs le bailleur ne peut troubler la jouissance paisible de son locataire en sinstallant lui-
mme en concurrence. Le locataire du fonds de commerce agit en son propre compte et
sera donc seul responsable de dettes contractes loccasion de lexploitation.
La loi impose la rdaction dun acte crit, sous seing priv ou acte authentique (Art 3).
Lopposabilit au tiers suppose une inscription de lacte au registre spcial la
Conservation des Hypothques (Art 4).
Entre deux cranciers gagistes sur fonds de commerce, primera celui qui sera le premier
inscrit.
Le conflit entre le crancier gagiste sur fonds de commerce et le vendeur impay sera
sera solutionn en faveur du crancier gagiste moins quil ne soit prouv que, lors de la
constitution du gage, le crancier gagiste avait connaissance de la clause de prfrence
existant au profit du vendeur.
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Chapitre 7 :
Lentreprise en difficult :
a. Les objectifs :
Les objectifs poursuivis par cette modification de loi sont les suivant :
Augmenter le taux de continuit grce une loi plus intelligible qui doit tre plus
attractive
Simplifier et assouplir les procdures et la rglementation
Rduire les cots
Faciliter la cession dentreprise
La loi sur la continuit des entreprises vise organiser une procdure permettant aux
entreprises pouvant tre assainies de se placer suffisamment temps sous la protection
de la loi de manire obtenir un sursis pour planifier et organiser le redressement de leurs
affaires.
Les instruments juridiques pour tablir cette procdure doivent tre tels que les cots de la
procdure soient modrs, que le dirigeants conservent leur pouvoir de gestion, que
latteinte aux droits de crance ne soit pas draisonnable et que cette procdure ne soit
pas systmatiquement perue de manire ngative par les partenaires conomiques.
Cette procdure sadresse aux commerants, aux socits agricoles, aux socit civiles
forme commerciales, except celle dont lobjet est lexercice dune profession librale.
Les chambres denqute commerciale, cre par la lgislation de 1997, nont plus pour
objectif principal de vrifier si les dbiteurs remplissent leurs conditions de concordat, mais
bien le redressement conomique de lentreprise.
Elles suivent la situation conomique des entreprises dans le but de favoriser la continuit
de lentreprise et dassurer la protection des droits des cranciers (art. 12)
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Communiquer le dossier au Parquet
Dsigner un mdiateur dentreprise sur demande du dbiteur
c. Le mdiateur de lentreprise :
La nouvelle loi permet de dsigner, la demande du dbiteur, un mdiateur dentreprise
qui cherchera, en toute confidentialit, des accords et des solutions avec les cranciers
(art 13). Aucune procdure nest requise pour solliciter sa dsignation.
Le mdiateur ne reprsente pas le dbiteur en difficult et nest pas son conseil, il peut
donc procder une mdiation entre dbiteurs et cranciers. Sa dsignation ne fait lobjet
dune publication et sa mission prend fin lorsque le dbiteur ou le mdiateur le dcident.
d. Le mandataire de justice :
i. Article 14 - Mesure conservatoire :
Le Prsident du Tribunal de Commerce peut, en cas de manquements grave et
caractriss du dbiteurs ou de ses organes et sur demande de tout intress, dsigner
un mandataire de justice, dans le but de prserver la continuit de lentreprise.
Le mandataire de justice est impos par le Tribunal de Commerce, mais sa dsignation ne
dsaisit pas le dbiteur de la gestion de son entreprise. Le mandataire est prsent pour
remplir la mission qui lui a t confie uniquement.
e. Laccord amiable :
Cet accord est une nouveaut de la loi de 2009, car elle permet de placer laccord amiable
dans un cadre lgal.
Laccord devra tre conclu avec un minimum de deux cranciers. Pour tre opposable au
tiers en cas de faillite, il doit tre dpos au greffe du tribunal de commerce dans le
registre confidentiel, en indiquant quil a t pris dans le but dune rorganisation du
dbiteur en difficult. Le dbiteur peut tre aid par un mdiateur dsign par lui.
f. La rorganisation judiciaire :
Ds lors que la continuit dune entreprise est menace bref dlai ou terme, la
procdure de rorganisation judiciaire peut tre ouverte. Cette menace est prsume pour
une personne morale lorsque son actif net est rduit la moiti de son capital social (art
23).
Ds le dpt de la requte, cest--dire expos des vnements, objectifs de la requte et
les deux derniers comptes annuels, le Prsident du Tribunal de Commerce dsigne un
juge qui sera charg de vrifier le respect des lois et dinformer le Tribunal de lvolution
de la situation du dbiteur.
La dure de la priode de sursis ne peut tre infrieure 6 mois (art 24), mais elle peut
tre prolonge, sur demande du dbiteur, 12 mois dater du jugement accordant le
sursis (art 38). Dans des circonstances exceptionnelles, et si les intrts des dbiteurs le
permettent, la priode de sursis peut encore tre proroge de 6 mois.
Pendant cette priode de sursis, le dbiteur ne peut tre dclar en faillite, aucune voie
dexcution des crance sursitaires ne peut tre exerce ou poursuivie sur les biens
meubles et immeubles du dbiteur et aucune saisie ne peut tre pratique (art 30 et 31).
i. Accord amiable :
Dans le cas dune rorganisation judiciaire, laccord lamiable est constat par une
dcision judiciaire et fait lobjet dune publication.
Le dlai dexcution du plan doit tre infrieur 5 ans, partir de sa date dhomologation
(art 50).
Au jour indiqu par le Tribunal, le dbiteur, le juge dlgu et les cranciers sont
entendus. Le plan est ensuite soumis au vote, avant dtre homologu ou non par le
Tribunal.
Pour tre approuv, le plan de recueillir vote de la majorit des cranciers dont la somme
des crances reprsente la moiti de la somme due. Les cranciers qui nont pas particip
au vote, ainsi que leurs crances, ne sont pas pris en compte pour le calcul des majorits
(art 54). Le Tribunal peut dcider de ne pas homologuer le plan de rorganisation si les
formalits prescrites par la loi ne pas t observes ou en raison dune violation de lordre
public (art 55).
Tout crancier peut demander la rvocation de ce plan sil nest pas ponctuellement
excut. Cette demande de rvocation est galement ouverte au procurer du Roi (art 58).
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Lorsque le Tribunal ordonne le transfert sous autorit de justice, il dsigne un mandataire
qui se chargera dorganiser et de raliser ce transfert au nom et pour le compte du
dbiteur (art 60).
La procdure prend fin tout moment la demande du dbiteur (art 40), du ministre
public ou de tout intress lorsque le dbiteur nest plus en mesure dassurer la continuit
de son entreprise (art 41).
Le Tribunal qui ordonne la fin anticipe peut prononcer dans le mme jugement la faillite
du dbiteur, ou sa dissolution sil sagit dune personne morale (art 41).
2. La faillite :
Cette matire est rgie par la loi du 8 aot 1997, parue au Moniteur Belge le 28 octobre
1997 et entre en vigueur le 1 janvier 1998. Cette loi remplace et abroge la loi du 18 avril
1851, relative aux faillites, banqueroutes et sursis.
Le Tribunal de Commerce peut tre saisi soit sur aveu, le commerant se rend alors
compte de sa situation et se rend au Tribunal de Commerce, soit sur citation par une
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personne extrieure (crancier, Parquet, ...) mais celui-ci doit tre motiv (art 631 C.jud)
soit dans les autres cas prvus par la loi sur le concordat judiciaire.
Dans le mois qui suit la cessation de paiement, le commerant a obligation de faire aveu
Tribunal de Commerce et de joindre son aveu les documents comptables susceptible
dtayer sa demande. Il doit galement en informer son personnel et joindre son aveu
des informations concernant son personnel, la liste de ses clients, de ses fournisseurs et
des personnes physiques qui se sont engages, titre gratuit, comme sret personnelle
du commerant (art 9 et 10).
La citation dun crancier ou du Ministre Public doit tre motive. Le commerant pourra
constituer un dossier et justifier que les conditions de la faillite ne sont pas runies,
notamment en raison du fait quil na pas, de manire persistante, interrompu ses
paiements.
Une des premires tches du curateur est de vrifier et au besoin de rectifier le bilan. Sil
na pas t dpos, le curateur le dressera en respectant les obligations comptables et le
dposera au dossier de la faillite. Si le bilan ncessite des rectifications significatives, le
tribunal peut, sur demande du curateur, condamner solidairement les administrateurs et
les grants aux frais de confection du bilan.
Le procureur du Roi peut assister tout moment la faillite et lui demander des
informations quil juge utile (art 36)
Le curateur tablit un rapport sur les causes et les circonstances de la faillite. Ce rapport
est adress au juge-commissaire quil transmettra au procureur du Roi avec ses
commentaires (art 60)
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La date de cessation de paiement lieu partir du jugement dclaratif de faillite, ou le jour
du dcs si la dclaration de faillite a lieu aprs le dcs du failli.
Elle ne peut tre antrieure cette date que sil existe des lments srieux et objectifs
qui indiquent clairement que la cessation de paiement a eu lieu avant cette date, mais
cette demande doit tre introduite dans un dlai de 6 mois suivant le prononc de la
faillite.
3. Les lieu, jour et heure auxquels il sera procd au dpt du 1er procs-verbal
de vrification des crances (art. 11 et 62) :
Les cranciers du failli doivent faire la dclaration au greffe de leurs crances, avec leurs
pices justificatives, dans un dlai de 30 jours, partir du jugement. Ils sont avertis par le
curateur et par la publication du jugement au Moniteur Belge.
Le curateur vrifie les crances en prsence du failli (art 65) et il dispose des 3 options
suivantes (art 68 al. 3) :
Accepter la crance
Rserver sa dcision
Contester la crance, le crancier sera alors convoqu au Tribunal pour trancher la
dcision (art 68 et 70)
Le premier procs-verbal de vrification des crances est sing par le curateur et le juge-
commissaire et dpos au greffe du Tribunal de Commerce la date renseigne au
jugement. Le curateur dposera ensuite tous les 4 mois et pendant 16 mois suivant la
date du premier dpt un nouveau procs verbal actualisant la situation des crances
dclares (art 68).
La greffe doit galement publier la signification du jugement dclaratif de faillite dans les
mme dlai (art 38).
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b. Descente sur les lieux : le jugement ordonne gnralement une descente sur les lieux
par le curateur et le juge-commissaire (art 11 et 42), ce qui permet de rendre compte de
la ralit du commerce et de dresser linventaire des biens du failli (art 43).
c. Poursuite des oprations commerciales (art 47) : le curateur peut avoir intrt
poursuivre les activits commerciales afin de pouvoir mieux raliser lactif de
lentreprise.
b. Larrt du cours des intrts (art 23), cette rgle vise les cranciers chirographaires et
les privilgis gnraux.
c. Les actions en justice introduites contre le failli devront tre reprises par le curateur (art
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vii. La procdure sommaire de clture (art 73 et 74) :
Si a un moment donn de la procdure, le curateur saperoit quil ny a pas assez dactifs
pour couvrir les frais prsums dadministration et de liquidation de la faillite, il demande
au tribunal de clturer la faillite.
Dans ce cas, la faillite est dfinitivement clture et les cranciers rcuprent leur droit
daction individuelle contre la personne et les biens du failli, et en outre la dcision de
clture met une fin immdiate lexistence de la personne morale.
x. La notion de dcharge :
Les personnes physique qui, titre gratuit, se sont constitues sret personnelle du failli
peuvent tre dcharges de leur obligation lorsque le Tribunal constate que leurs
obligations sont disproportionnes leurs revenus et leur patrimoine (art 72bis et 80 al 3).
Cela concerne principalement les cautions et les codbiteurs.
Pour pouvoir bnficier de la dcharge, il convient de faire une dclaration au greffe en y
joignant un dossier relatif ses revenus et son patrimoine.
Sont considrs comme tant engags titre gratuit les personnes qui ne retirent aucun
avantage direct ou indirect de lactivit du failli.
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Partie 2 : Droit des socits
Chapitre 1 :
Introduction gnrale :
Le droit des socits est rgi, depuis 2001, par le Code des socits, venu remplacer les
lois coordonnes sur les socits commerciales.
1. Dfinition :
Une socit est une contrat au terme duquel une ou plusieurs personne mettent quelque
chose en commun, afin dexercer une ou plusieurs activits conomiques dtermines,
dans le but de procurer aux associs un bnfice patrimonial direct ou indirect (art 1, al. 1)
Cette dfinition a deux exceptions :
Une socit peut tre cre par un acte juridique manant de la volont dune seule
personne qui affecte des biens lexercice dune ou plusieurs activits conomiques
dtermines (art 1, al. 2) [SPRLu]
Lacte de socit peut disposer que la socit nest pas constitue dans le but de
procurer aux associs un bnfice patrimonial direct ou indirect (art 1, al. 3) [socits
finalit sociale]
Une ASBL peut raliser des bnfices mais uniquement pour raliser son objet social. Sil
reste une somme dargent la dissolution, celle-ci ne peut revenir aux associs, et
laffectation doit tre prvue dans les statuts la base.
La socit sera dote dune personnalit juridique partir du jour de dpt de son acte
constitutif au Greffe du Tribunal de Commerce dans le ressort territorial duquel la socit a
son sige social (Art 2 paraph 4, 67 et 68). Pour les socit europennes, la personnalit
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juridique sera acquise le jour de linscription au Registre des Personnes Morales, rpertoir
de la Banque Carrefour des Entreprises (art 2 paraph 4 et 67 paraph 2).
La socit conserve sa personnalit juridique jusqu la clture de sa liquidation (art 183).
La socit commence linstant mme du contrant, sauf si celui-ci dsigne une autre
poque (art 20). Mais elle ne disposera de la personnalit quau moment du dpt de
lacte de constitution au Greffe du Tribunal de Commerce, qui doit tre fait dans la
quinzaine de lacte constitutif (art 68). Durant cette priode, les associs seront tenus de
leurs engagement, soit par part viriles si lobjet de la socit est civil, soit solidairement si
lobjet de la socit est commercial (art 52).
Les socits, personnes morales, interviennent dans la vie juridique via leurs organes.
Pour les SA, ces organes sont le conseil dadministration (organe collgial compos dau
moins trois administrateurs), le comit de direction, le dlgu la gestion journalire et
les administrateurs dsigns en applications.
Pour les SPRL, les organes sont le ou les grants et les socits en liquidation ont pour
organe un ou plusieurs liquidateurs (art 184 et 185).
3. Dure de la socit :
La socit a une dure illimite (art 343, 386 et 645).
Mais elle peuvent avoir un terme, dans ce cas lchance de ce terme entrane doffice la
dissolution de la socit. Pour viter cette situation, la dure de lentreprise doit tre
prolonge par dcision de lassembl gnrale dlibrant aux conditions de modifications
des statuts.
Une socit peut tre dissoute (anticipativement si ses statuts prvoient un terme). Cette
dissolution doit tre dcide par lassemble gnrale dlibrant aux conditions de
modifications des statuts.
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Immdiatement aprs la dcision de transformation, lassemble gnrale arrte les
nouveaux statuts aux mmes conditions de prsence et de majorit que celles requises
pour la transformation (art 782).
Toute transformation doit faire lobjet dun acte notari, sous peine de nullit (art 783)
5. La dnomination de la socit :
Chaque socit est dsign par une dnomination sociale qui doit tre diffrente de celle
de tout autre socit (art 65, les alinas 2 et 3 doivent tre strictement respects).
La dnomination sociale peut comporter le nom dun ou plusieurs associs.
6. Lobjet de la socit :
Lobjet de la socit est ce pourquoi les fondateurs ont dcid de recourir la personnalit
juridique et de mettre en commun leurs apports. Lobjet peut tre nimporte quoi mais il
doit tre licite (art 19).
Lobjet doit tre clair. Les statuts retiendront plus gnralement des formules gnrales
pour dsigner les moyens destins raliser cet objet.
Lorsque les organes de la socit agissent au-del des limites de lobjet social, ils
engagent leur responsabilit, car ils violent les dispositions statutaires.
De la dtermination de lobjet social dpend la commercialit de la socit et donc
lapplication aux rgles rserves au commerant. Lobjet social dtermine donc si une
socit est commerante ou non (art 3 paraph 2).
7. Le domicile de la socit :
Le domicile de la socit est son sige social, il doit figurer dans les statuts (art 69, 2)
Les fondateurs sont libres de fixer le sige social lendroit de leur choix, mais il doit
rpondre la notion de domicile au sens du droit civil et doit donc tre le lieu de principal
tablissement, cest--dire le lieu o son group les services de direction, dadministration
et de comptabilit. Le sige social doit donc tre le centre administratif.
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8. Le rgime des nullits :
Le droit belge ne prvoit aucun contrle prventif de la rgularit de la constitution dune
socit commerciale.
La nullit sanctionne les vices la constitution dune socit (manque dacte authentique,
manque dindication de lobjet social, moins de deux associs, objet non licite, ...).
Pour les SNC, les SCS et les SCRI, il ny a pas de liste limitative de cas de nullit.
Larticle 454 nonce limitativement les cas de nullit dune SA, larticle 227 ceux dune
SPRL et larticle 403 ceux dune SCRL.
La nullit doit tre prononce par une dcision judiciaire et na pas deffets rtroactifs. Elle
entrane la liquidation de la socit comme dans le cas dune dissolution. Les
engagements pris avant la dcision ne sont pas ananti par celle-ci.
La publication a lieu dans les annexes du Moniteur Belge (art 73). Les actes ne sont
opposables qu partir du jour de leur publication aux annexes du Moniteur belge, sauf si
la socit prouve que ce tiers en avait antrieurement connaissance (art 76).
Les comptes annuels des socits sont soumis des conditions diffrentes de publicit.
Larticle 98 dispose quils sont dposs la Banque Nationale de Belgique dans les 30
jours de leur approbation et au plus tard 7 mois aprs la clture de lexercice social.
Leur mise la disposition du public est rglemente par larticle 103 du code des socits.
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Chapitre 2 :
La socit anonyme :
Pendant lexistence de la socit, tous les titres peuvent tre runis en une seule main.
Lassoci dispose alors dun an pour soit dissoudre la socit, soit trouver un nouvel
associ, soit transformer la socit en SPRL. Pass ce dlai, sil na rien fait, il devient
caution solidaire de toutes les obligations nes aprs la runion de toutes les actions entre
ses mains et perd donc le bnfice de la responsabilit limite (art 646 paraph 1)
b. Lacte constitutif :
Lacte constitutif de la SA est ncessairement un acte authentique (art 450 et 454, 1).
La SA peut galement tre constitue par souscriptions publiques (art 451 et 452).
c. Le capital de la SA :
Les associs ne sont engags qu concurrence de leur apport au capital de la SA (art
437).
Le capital statutaire est le chiffre correspondant la valeur attribue aux apports, il est
mentionn dans les statuts et ne peut tre modifi que moyennant le respect des rgles
applicables aux augmentations et aux rductions de capital.
Le capital de la SA constitue la garantie de tiers, il intervient aussi pour dfinir les limites
de la distribution des dividendes (art 617) et il constitue une rfrence pour lapplication
des rgles particulires aux socits en difficult (art 633).
Le capital doit tre souscrit intgralement (art 441) et le capital souscrit ne peut tre
infrieur 61 500 (art 439).
La libration de lapport (lexcution de la souscription) doit intervenir concurrence d1/4
pour chaque action (art 448, 1) et les apports en nature qui ne sont pas immdiatement
librs dans leur intgralit doivent ltre dans un dlai de cinq ans dater la constitution
de lentreprise (art 448, 2). Le capital minimum lgal doit tre immdiatement libr (art
448 et 439).
Les apports en nature (apports qui porte sur quelque chose susceptible dvaluation
conomique) sont justifis par les fondateurs et vrifis par un rviseur, qui peut tre
dsign par le fondateur. Le rapport rvisoral et le rapport des fondateurs sont dposs au
greffe du tribunal de commerce. Lacte authentique de constitution reproduit
obligatoirement les conclusions du rapport du rviseur(art 453, 6).
Les apports en numraire sont vrifier par louverture dun compte spcial au nom de la
socit en formation avant la constitution de celle-ci (art 449). SI la socit nest pas
constitue dans les trois mois de louverture de ce compte, les fonds sont restitus leur
demande ceux qui les ont dposs.
29
Le capital de la socit doit tre suffisant pour assurer lexercice normal de lactivit
projete pendant une priode de deux ans au moins.
Les rgles de droit commun sappliquent la validit des souscriptions et les nullits
ventuelles sont compenses par la responsabilit des fondateurs (art 456, 1).
Les fondateurs qui ont la possibilit de choisir une autre mthode dvaluation des apports
en nature que celle tablie par le rviseur supportent la responsabilit dune surlvation
manifeste (art 456, 3). La responsabilit des fondateurs, lorsque le capital est
manifestement insuffisant est rgle par larticle 456, 4.
Les administrateurs engagent leur responsabilit civile et pnale (art 528, art 647 2) sils
ne respectent pas la procdure prvue par les article 445 et suivants.
Cette technique du capital autoris ne peut tre utilise pour la souscription dapports en
nature par un actionnaire disposant de plus de 10% de droits de votes (art 606).
30
ii. Conditions et formalits applicables laugmentation de capital :
Les formalits de laugmentation du capital sont analogues celles de la constitution de
lentreprise (art 586 et 588)
Les actes authentiques sont dposs au greffe du tribunal de commerce (art 588) et
publis au moniteur belge.
La suscription est intgrale et donc tout souscripteur doit apporter au moins la valeur
nominale ou le pair comptable des actions nouvelles. Une prime dmission pourra tre
demande pour combler la diffrence entre la valeur relle et la valeur nominale du titre.
Chaque action est libre concurrence d1/4 et la prime dmission doit tre verse
immdiatement. Les apports numraires sont certifis (art 600) et les apports en nature
sont justifis et contrls (art 602), comme la constitution. Les rapports sont requis
mme dans le cas de la technique du capital autoris.
Les contrles rvisoraux sont plus importants dans le cas de laugmentation du capital, car
il faut valuer lapport mais aussi tenir compte de la valeur relle des actions compte tenu
des rsultats de la socit depuis sa constitution.
Les actionnaires anciens ont un droit de prfrence (art 592), qui leur permet de souscrire
par prfrence un nombre daction nouvelle proportionnel au nombre dactions anciennes
quils dtenaient dj. Ce droit de prfrence ne sapplique quaux actionnaires dtenant
des titres reprsentatifs du capital (art 592). Les actionnaires anciens sont avertis de la
possibilit dexercer ou ngocier leur droit de prfrence, et disposent dun dlai minimum
de 15 jours (art 593). La valeur de ngociation du droit de souscription dpendra, sous
rserve des effets de la loi de loffre et de la demande, de la diffrence entre le prix
dmission de laction nouvelle et la valeur relle ou boursire de laction ancienne.
Les statuts ne peuvent ni supprimer ni limiter les droits de prfrence (art 595). Mais
lassembl gnrale et le conseil dadministration dans le cas du capital autoris pourront
limiter ou supprimer ce droit de prfrence dans lintrt social moyennant justifications
et contrles prvu larticle 596.
31
Cette mthode permet de distribuer plus rapidement des dividendes moyennant le
sacrifice initial dune partie de la mise de dpart (art 617). La motivation la plus frquente
est le nettoyage du bilan avant de recevoir lapport extrieur dargent frais.
Le capital peut tre rduit en de du montant minimum lgal, si la rduction est suivie
dune augmentation suffisante pour passer nouveau ce chiffre plancher (art 614, al. 3).
Il ne faut pas confondre rduction du capital et amortissement du capital.
1. Les actions au porteur (art 466, 467 et 504, al.2), les actions nominatives (art
463 et 504, al 1) et les actions dmatrialises (art 468) :
Les statuts dterminent la forme de laction, qui peut tre au porteur, nominative ou
dmatrialise.
Les actions au porteur sont la proprit de celui qui les porte. Il est interdit den mettre
depuis 2008 et toutes les actions au porteur devront tre transformes en actions
nominatives avant le 1er janvier 2013.
Laction nominative suppose une inscription au registre tenu conformment aux articles
463 et 465. Sur ce registre figure le nom et le prnom du dtenteur, la dnomination de
lentreprise ainsi que le prix de laction. Lors de la cession, on inscrit au registre la date de
la cession la valeur de la cession et les signatures du cdant et du cd.
Le registre daction est opposable au tiers, ds lors, les actions sont opposables au tiers
partir de leur inscription au registre.
Les actions dmatrialises sont des actions sous forme informatique, elles sont
transmises par virement de compte compte (art 468, al. 2)
2. Les actions avec ou sans droit de vote (art 476 et 480 et suivants) :
Le droit de vote attach aux actions peut tre suspendu dans certaines hypothses (art
461 et 541).
Les statuts peuvent dcider de la cration dactions sans droit de vote, mais elle ne
peuvent dpasser le tiers du capital. Ces actions ont, en cas de bnfice distribuable, droit
un dividende privilgi et rcuprable. Elles ont galement un droit privilgi au
remboursement de lapport en capital.
4. Les actions sans valeur nominale et les actions avec valeur nominale :
La valeur nominale renseigne le montant de lapport. Laction sans valeur nominale fait
simplement rfrence un pair comptable.
Les obligations convertibles peuvent tre changes contre des actions dans le cadre
dune procdure daugmentation de capital et les obligations avec droit de suscription
permettent dtre rembourss chance et dobtenir des actions en cas de procdure
daugmentation de capital.
Mais pour que ces deux solutions soient applicables, il faut quil y ait une msentente
grave entre les deux actionnaires.
Lexclusion suppose un intrt social (un des deux associ est dsintress) et le retrait
suppose un intrt personnel (lorsque par exemple, un des associ est fortement
minoritaire et souhaite se dbarrasser de ses parts).
33
2. Le fonctionnement de la socit anonyme :
a. Introduction :
Le Code des Socit rgle les diffrents pouvoirs au sein des socits, savoir
lAssemble Gnrale et les organes de gestion (le conseil dadministration pour les SA).
1. Auteur de la convocation
Le conseil dadministration, en temps quorgane collgial, ainsi que les commissaires sil y
en a, ont le pouvoir de convoquer lAssemble Gnrale (art 532). Un administrateur seul
ne peut donc pas convoquer valablement les actionnaires.
34
Le conseil dadministration a lobligation de convoquer lassemble gnrale sur demande
de lactionnaire qui reprsente 1/5 du capital social (art 532) et doit convoquer lassemble
gnrale dans un dlai de 3 semaines dater de la demande (art 647, al. 1).
2. Forme de la convocation :
Lenvoi de lettres recommandes est lexception et nest valable que dans le cas dun
socit dont lensemble des titres sont nominatifs (art 533).
La convocation doit, en rgle gnrale, tre faite par voie de presse :
Par une publication au Moniteur Belge, 15 jours au moins avant lassemble gnrale
Par une publication dans un organe de presse de diffusion nationale, 15 jours au
moins avant lassemble gnrale, mais cette publication nest pas obligatoire de le
cas dune AG ordinaire.
Les convocations doivent tre signes par le conseil dadministration, mais les statuts
peuvent rendre valable la signature de la convocation par le dlgu la gestion
journalire.
3. Contenu de la convocation
La convocation doit contenir lordre du jour avec lindication des sujets traiter (art 533, al
1 et 4). Ces informations doivent tre prcises pour permettre la prparation.
Lordre du jour de lassemble gnrale ordinaire est fix, ils doit comprendre le rapport de
gestion et des commissaires, la discussion des comptes annuels et elle doit se prononcer
sur la dcharge des membres des administrateurs (art 554). Mais des points
supplmentaires peuvent tre prvu.
Lassembl gnrale ne peut dlibrer sur des points non prvus lordre du jours, sauf si
celui-ci contient une rubrique divers ou accord unanime de tous les actionnaires pour
autant quils soient tous prsents ou dment reprsents.
Les rapports spcifiques sont galement transmis ou mis la disposition des intresss.
35
iii. Tenue dune assemble gnrale :
1. Admission lassemble gnrale :
Les actionnaires peuvent participer lassemble gnrale, mais ce nest pas une
obligation. Les porteurs de certificats et dobligations et les titulaires dun droit de
souscription peuvent galement galement participer lassemble gnrale, mais
uniquement avec une voix participative (art 271 et 537).
Les titulaires de part bnficiaires peuvent y participer, si les statuts les y autorisent.
Les statuts dterminent les formalits accomplir pour tre admis lassemble gnrale
(art 536).
Les administrateurs doivent tre prsents aux assembles gnrales pour rpondre aux
questions concernant les points lordre du jour et le rapport de gestion (art 540, al 1),
idem pour les commissaires de gestion lorsque le rapport est rdig par eux (art 538 et
540, al 2).
Les petites socit nont pas obligation dtablir un rapport de gestion (art 94). Les petites
socits sont les socit qui ne dpassent pas plus dune limite suivante : 50 travailleurs
occups en moyenne annuelle, maximum 7 300 000 de chiffre daffaire HTVA et un total
du bilan infrieur 3 650 000, sauf si le nombre de travailleurs est suprieur 100.
36
iv. Vote lassemble gnrale :
1. Titulaire du droit de vote :
Tous les actionnaires ayant le droit de vote peuvent voter par eux-mme ou par
procuration (art 547).
Les dtenteurs de parts bnficiaires peuvent prendre part au vote si les statuts le leur
autorise, mais ils ont obligatoirement un droit de vote dans le cas dune modification de
lobjet social (art 559) ou des droits attachs au titre de la socit (art 560).
3. Mode de votation :
Pour les assembles gnrales ordinaires, ce sont les statuts qui dterminent les modes
de dlibration. Si ceux-ci ne disent rien, le principe de la majorit simple est appliqu (art
63).
Si les actions sont gales, elles donnent droit une voix chacune (art 541, al 1). Si les
actions ont des valeurs diffrentes, chacune donne un nombre de voix proportionnel la
part du capital quelle reprsente, avec comme rfrence quune voix est gale laction
reprsentant la quotit la plus faible. On ne tient pas compte des factions de voix (art 542,
al 2)
Pour les AG extraordinaires, sauf dispositions particulires des statuts, certaines dcisions
doivent tre prises en respectant un quorum de prsence et de majorit.
Pour la modification des statuts, une prsence de la moiti au moins du capital devra tre
reprsent, sinon il y aura une nouvelle convocation pour une nouvelle AG, mais elle ne
devra plus remplir les conditions de prsence (art 558).
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Pour que la modification des statuts soit valable, elle doit runir 3/4 des voix.
Pour la modification de lobjet social, le mme quorum de prsence que pour la
modification des statuts est requis, mais elle doit runir 4/5 des voix (art 287 et 559).
Aprs lapprobation des comptes annuels, lAG procde un vote spcial pour se
prononcer sur la dcharge des administrateurs et des commissaires. Ce vote ne sera
valable que si les comptes ne contiennent ni omission, ni indication dissimulant la situation
relle de la socit (art 544, al 2)
La dcharge est la dcision de lAG donnant quitus (reconnaissance que sa gestion est
exacte et rgulire) aux administrateurs et commissaires quant au bon accomplissement
de leur mandant respectif.
c. Ladministration :
i. Le conseil dadministration :
Le conseil dadministration est un organe collgial form par les administrateurs, qui
dlibrent dans les modalits dtermines par les statuts (art 521, al 1)
Le conseil dadministration est autoris par le Code des Socits, dans des cas
exceptionnels dment justifis par lurgence et lintrt social, prendre des dcisions par
consentement unanime des administrateurs par crit, si les statuts les y autorisent (art
521, al 2)
Mais cette procdure est interdite pour larrt des comptes annuels, lutilisation du capital
autoris et les exceptions prvues aux statuts (art 521, al 3)
Les restriction apportes par les statuts aux pouvoirs du CA ne sont pas opposables au
tiers (art 522, paraph 1, al 1 et paraph 2)
2. Nombre
Les administrateurs doivent tre au nombre de 3 minimum (art 518 paraph 1)
Mais il peuvent tre un nombre infrieur dans deux cas : si la socit est constitue par
2 fondateurs et sil est constat, une AG, quil ny a plus que 2 actionnaires.
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3. Qualit
Ladministrateur nest pas obligatoirement un actionnaire. Il peut tre une personne morale
(art 61 paraph 2). Cette personne morale devra alors choisir un reprsentant permanent
parmi ses administrateurs, actionnaires, travailleurs, qui encourra les mmes
responsabilits que sil agissait en nom et pour compte propre.
Le failli peut se voir interdire par dcision de justice dexercer les fonctions
dadministrateur pour une priode allant de 3 10 ans. Il en va de mme pour une
personne condamne 3 mois de prison au moins pour certaines infractions
4. Dure du mandat
Les administrateurs sont nomms pour une priode de 6 ans maximum (art 518, paraph 3)
et sont rligible sauf disposition contraire dans les statuts (art 520).
5. Statut
Le mandat de ladministrateur est gratuit ou rmunr (art 517). Il peut tre li avec la
socit dont il est administrateur par un contrat de travail mais pour une activit distincte
de celle dadministrateur, et avec un lien de subordination vident.
Ladministrateur a le statut dindpendant.
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Droit de commun accord
Les administrateurs rpondent vis--vis de la socit de linexcution ou de la mauvaise
excution de leur contrat de mandat. Cette responsabilit est contractuelle.
Faute de gestion
La faute de gestion se confond avec la mauvaise excution du contrat de mandat confi
ladministrateur. Cette faute de gestion doit tre comprise comme une faute ordinaire.
Le critre dapprciation de la faute de gestion est celui du bon pre de famille, cest dire
un homme dune prudence et dune intelligence moyenne plac dans les mmes
circonstances.
Etendue de la responsabilit
La responsabilit pour faute de gestion est contractuelle et individuelle. Seule la socit
peut intenter cette action en responsabilit, ainsi que le liquidateur ou le curateur la
faillite.
Cette responsabilit doit rsulter dune faute personnellement imputable ladministrateur.
En cas de pluralit de fautes commises par plusieurs administrateurs, il ny a, en principe,
pas de solidarit, sauf dispositions statutaires les prvoyant
Type de responsabilit
Les administrateurs sont solidairement responsable de la violation du Code des Socits
ou des statuts. Cette solidarit sexplique par le fait que les administrateurs forment un
collge, il dlibrent et prennent donc les dcisions ensemble.
Cette prsomption peut tre renverse par tout administrateur qui prouve quil na pas pris
part la dcision, quaucune faute ne lui est imputable et quil a averti lassemble
gnrale la plus prochaine aprs la prise de connaissance de ladite infraction.
Etendue de la responsabilit
La responsabilit existe tant vis--vis de la socit que vis--vis des tiers. Elle est de
nature contractuelle vis--vis de la socit et de nature quasi-dlictuelle vis--vis des tiers.
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La responsabilit des administrateurs nest engage que si les personnes prjudicies
prouvent leur dommage et le lien de causalit entre ce dommage et la faute.
Il y a des exceptions prvues larticle 633 du Code des Socits
3. Responsabilit aquilienne
Les tiers nont pas daction en responsabilit contre les administrateurs en cas de faute de
gestion de ces derniers (art 527). Mais les tiers peuvent mettre en cause la responsabilit
des administrateurs sur base de leur responsabilit auqilienne (art 1382 et 1383, C.civ)
lorsque la faute commise constitue un manque grave lobligation de prudence et de
diligence qui simpose tous.
Les tiers ne pourront obtenir la condamnation des administrateurs payer des dommages
et intrts que sils prouvent lexistence dun lien cause entre la faute et le dommage subi.
Est considre comme faute grave, toute forme de fraude fiscale grave et organise au
sens de larticle 3 2, de la loi du 11 janvier 1993 relative la prvention de lutilisation du
systme financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme,
ainsi que le fait que la socit est dirige par un grant ou un responsable qui a t
impliqu dans au moins deux faillites, liquidations ou oprations similaires entranant des
dettes lgard de lorganisme percepteur des cotisations sociales. Le Roi peut, aprs
avis, du comit de gestion de lOffice national de Scurit sociale, dterminer les faits,
donnes ou circonstances qui, en vue de lapplication du prsent paragraphe, peuvent
galement tre considrs comme faute grave.
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Condition de lintentement de laction
La socit doit avoir t dclare en faillite, laction en comblement de pasif nest
donc pas possible pour les concordats et les liquidations
Lactif doit tre insuffisant, cette insuffisance ne pourra tre dtermine quen fin de
procdure de faillite
Une faute grave et caractrise a t commise, cette faute peut tre une erreur de
gestion, une violation du Code des Socit ou des statuts ou encore une faute
aquilienne. Une faute grave est une faute quun homme raisonnablement diligent et
prudent naurait pas commis et qui heurte les normes de la socit et une faute
caractrise prsente un caractre fautif manifeste, nettement marqu ou flagrant.
Cette faute a contribu la faillite, il suffit que cette faute ait contribu la faillite. Le
curateur doit donc prouver le lien de causalit entre la faute et la faillite.
Etendue de la responsabilit
Le juge possde un large pouvoir pour fixer ltendue de la condamnation. Elle pourra tre
solidaire ou non, et porter sur la totalit ou une partie du manque de lactif.
Fin de laction
Laction en comblement de passif a prescription de 5 ans partir de la commission de la
faute. Le droit laction prend fin la clture de la faillite.
5. Responsabilits spcifiques
Survaluation manifeste dans lhypothse dun quasi-apport
Larticle 458 dtermine, dans quelles conditions une socit peut, dans les 2 ans de sa
constitution, acqurir pour une contre-valeur au moins gale au 10e du capital souscrit, un
bien appartenant un administrateur, un fondateur ou un actionnaire
Laction minoritaire
Laction minoritaire est une action intente par des actionnaires pour le compte de la
socit (art 562 et suivants).
Fin de la procdure
Si les demandeurs obtiennent gain de cause, la socit leur rembourse les sommes
avances par eux qui ne sont pas comprises dans les dpens et en cas de rejet de la
demande, les demandeurs peuvent tre condamns personnellement aux dpens ainsi
qu des dommages et intrts en faveur des dfendeurs (art 567).
Un article 93 undecies C est insr dans le Code de la taxe sur la valeur ajoute. Il
est rdig comme suit:
En cas de manquement, par une socit ou une personne morale vise larticle 17,
3, de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif, les associations
internationales sans but lucratif et les fondations, assujetties la TVA, son obligation de
paiement de la taxe, des intrts ou des frais accessoires, le ou les dirigeants de la
socit ou de la personne morale chargs de la gestion journalire de la socit ou de la
personne morale sont solidairement responsables du manquement si celui-ci est
imputable une faute au sens de larticle 1382 du Code civil, quils ont commise dans la
gestion de la socit ou de la personne morale.
Cette responsabilit solidaire peut tre tendue aux autres dirigeants de la socit ou de
la personne morale lorsquune faute ayant contribu au manquement vis lalina 1er
est tablie dans leur chef. Par dirigeant de la socit ou de la personne morale au sens du
prsent article, lon entend toute personne qui, en fait ou en droit, dtient ou a dtenu le
pouvoir de grer la socit ou la personne morale, lexclusion des mandataires de
justice.
Le 2 de ce texte ajoute:
Le non-paiement rpt par la socit ou la personne morale de la dette dimpt
susvise, est, sauf preuve du contraire, prsumer rsulter dune faute vise au 1er,
alina 1er.
Par inobservation rpte de lobligation de paiement de la dette dimpt au sens du
prsent article, lon entend:
soit pour un assujetti soumis au rgime de dpt de dclarations trimestrielles la TVA, le
dfaut de paiement dau moins deux dettes exigibles au cours dune priode dun an,
- soit, pour un assujetti soumis au rgime de dpt de dclarations mensuelles la TVA,
le dfaut de paiement dau moins trois dettes exigibles au cours dune priode dun an.
En vertu du 3:
Il ny a pas prsomption de faute au sens du 2, alina 1er, lorsque le non-paiement
provient de difficults financires qui ont donn lieu louverture de la procdure de
concordat judiciaire, de faillite ou de dissolution judiciaire.
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3. Dissolution et liquidation :
a. La dissolution :
i. Dissolution de plein droit :
La dure dune SA est en principe illimite (art 645, al 1). Dans le cas o les statuts
prvoient une dure limite, larrive lchance entrane la dissolution de plein droit
i. Rapport :
Les administrateurs doivent rdiger un rapport sur la proposition de dissolution de la
socit (art 181), ce rapport doit tre lordre du jour de lassemble gnrale. Ils doivent
joindre ce rapport un tat rsumant la situation active et passive de la socit.
Les commissaires doivent rdiger un rapport sur cet tat.
Ces rapports doivent tre annexs la convocation envoye aux actionnaires. La dcision
de lAssemble gnrale est nulle en labsence de ces rapports.
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iii. Rle des liquidateurs (art 186 193):
Leur rle consiste recueillir les actifs de la socit et les raliser au mieux des intrts
de celle-ci et des cranciers.
Les liquidateurs disposent des pouvoirs les plus tendus (art 186) mais lautorisation de
lassemble gnrale est requise pour certaines actions (art 187).
Les liquidateurs doivent faire aveu de faillite lorsque les conditions de celle-ci sont runies.
La liquidation termine, le liquidateur doit soumettre un plan de rpartition des actifs entre
les cranciers, pour accord, au greffe du tribunal de commerce (art 190 paraph 1, al 3). Un
mois avant lassemble gnrale, ils dposeront au sige social un rapport sur lemploi
des valeurs sociales et soumettront cette dernire les comptes. Ce rapport est contrl
par le commissaire. Lassemble gnrale statuera sur la dcharge des liquidateurs.
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Chapitre 3 :
La socit prive responsabilit limite :
2.
La SPRL peut tre unipersonnelle (art 211). Son fondateur peut tre une personne
physique ou une personne morale (art 212 et 213).
Lorsque la socit ne comporte quun seul associ, il exerce les pouvoirs dvolus
lassemble gnrale et ne peut les dlguer (art 267).
3.
Lacte constitutif de la SPRL est un acte authentique qui doit contenir des informations
concernant la constitution elle-mme et des informations durables formant les statuts (art
69 et 226).
Tous les comparants la constitution sont considrs comme fondateurs (art 225).
4.
Le capital minimum slve 18 550, il doit tre entirement souscrit. Il doit tre libr
concurrence dun minimum de 6 200 (art 223). Chaque part en numraire doit tre
libre concurrence d1/5e minimum. Les parts sociales correspondant des apports en
nature doivent tre entirement et immdiatement libres.
Le montant du capital libr des SPRLU devra atteindre 12 400
5.
Toute modification du capital implique une modification des statuts et doit donc tre
dcide par lAG (art 302).
Le droit de prfrence ne peut tre limit ou supprim et la souscription de laugmentation
du capital par un tiers est subordonne son agrment (art 249).
6.
Les parts sociales sont toutes nominatives (article 232). Le registre des associs doit tre
tenu au sige social et doit contenir les mentions obligatoires en vertu de larticle 233.
Toutes les parts sociales reprsentent une mme valeur. . Il peut-tre cr des parts
sociales sans droit de vote.
Sauf dispositions plus restrictives dans les statuts, les parts dun associ ne peuvent, sous
peine de nullit de la cession, tre cdes entre vifs ou transmises pour cause de mort
quavec lagrment de la moiti au moins des associs possdant les trois quarts au
moins du capital, dduction faite des droits dont la cession est propose, sauf lorsque les
parts sont cdes ou transmises un associ, au conjoint, des ascendants ou
descendants en ligne directe et dautres personnes agres par les statuts ou une
personne morale (art.249).
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7.
La SPRL est gre par un ou plusieurs grants, agissant seul ou en collge (art. 255). La
gestion de la SPRL est exerce par des personnes physiques ou morales (art.61). Il nest
pas ncessaire que le grant soit associ ni rmunr.
Le grant est nomm par lassemble des associs ou par les statuts. Le grant statutaire
nest rvocable que pour motif grave (sauf unanimit) et sa rvocation ncessite le respect
des rgles applicables la modification des statuts. Le grant ordinaire est en revanche
rvocable ad nutum.
Le grant peut accomplir tous les actes ncessaires ou utiles rentrant dans le cadre de
lobjet social, lexclusion de ceux rservs lassemble gnrale. Le grant reprsente
valablement la socit vis vis des tiers.
Le grant est responsable vis--vis de la socit de lexcution du mandat qui lui est
confi et des fautes commises dans sa gestion. Il est tenu envers la socit et envers les
tiers des infractions au code des socits et aux statuts. L'action en comblement de passif
est applicable aux SPRL - sauf aux plus petites d'entres elles (art. 265).
8.
Les rgles applicables la S.A. concernant l'assemble gnrale sont parfaitement
transposables la SPRL. En raison de la forme nominative des parts sociales les
convocations des assembles gnrales se font toujours par lettres recommandes la
poste et non par voie de presse.
9.
La dissolution peut intervenir d'office par l'chance du terme ou dans l'hypothse du
dcs de l'associ unique sans successeur(art. 344).
Elle peut tre volontaire, en ce cas dcide par lA.G. dans les formes prescrites pour
modifier les statuts. Lorsque lactif net est rduit un montant infrieur quart du capital
social, la dissolution est acquise si le vote est approuv par le quart des voix mises
lassemble (art 332).
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Droit commercial gnral
Chapitre 1 - Les actes commerciaux et les commerants
Article Description
Art. 1 C.comm Les commerants personnes physique
Art. 2, al 1 C.comm Actes commerciaux par nature
Art. 2, al 3 C.comm Actes commerciaux par relation
Art.2, al 2 C.comm Actes commerciaux par la forme