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Université Kasdi Merbah–Ouargla

Faculté Des Nouvelles Technologies


De l’Information et de la Communication
Département de l’Electronique et
Télécommunications

*Energie thermique des mers*

NOMS DES MEMBRES GROUPE : G2

GHOUL KAOUTHAR
BERREKBIA ABDERRAHIM
MOULAI EL-HOCINE

Sous la supervision du prof: RACHEDI

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l’année universitaire: 2017/2018
Sommaire :

page
ÉLÉMENT
Introduction 03

Définition 04

Historique 04
Principe de fonctionement 08

Partie automatique dans ce type 09


d’énergie

Est-ce-que l’ETM éxiste en Algérie

Conclusion 12

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-Introduction :
Les énergies renouvelables sont essentiellement des énergies de
flux, les sources sont disponibles sans limite de temps ou
reconstituables plus rapidement qu’elles ne sont consommées .Les
EnR sont issues de deux sources naturelles: Le soleil (dont
découlent le vent, le cycle de l’eau et la photosynthése) et la terre
(emission de chaleur).

Il y a plusieurs types des énergies ces sont:

-énergie solaire

-énergie éolienne

-énergie hydraulique: est l’énergie fournie par le mouvement de l’eau, sous


toutes ses formes : chutes d’eau, cours d’eau, courants marin, marée,
vagues. Ce mouvement peut être utilisé directement ou plus couramment
être converti.

Dans cette recherche, nous aborderons l’un des types d’énergie hydraulique
c’est : l’énergie thermique des mers (ETM).

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-définition :
L'énergie thermique des mers (ETM) ou énergie
maréthermique, appelée « Ocean Thermal Energy
Conversion » (OTEC) en anglais, consiste à exploiter le
différentiel de température des océans entre les eaux de
surface et les eaux profondes afin de produire de
l'électricité
-Historique :
On attribue généralement à Jules Verne, l'idée d'utiliser
les différences de températures de la mer pour produire
de l'électricité. Dans son livre, Vingt mille lieues sous les
mers, il fait référence aux « eaux de surface et les eaux
profondes des océans pour produire de l'électricité » et
cela, dès 1869.
C'est le physicienfrançaisArsène d'Arsonval, qui
conceptualisa la première fois cette idée. Il voulait mettre
en relation les eaux chaudes, de surface, avec les eaux
froides, de profondeur. Mais dans les années 1880, la
technologie existante n'était pas encore capable de
réaliser un prototype.

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Première application :

-Schéma d'une usine ETM et de ses applications-

Il faut attendre jusqu’en 1920, où pour répondre aux besoins


croissants de l’industrie en énergie primaire, l’ingénieur
français Georges Claude, fondateur de l'entreprise Air
liquide, propose de construire une usine E.T.M. pour la
production d’électricité.
C’est en 1928, à Ougrée en Belgique, que Claude en valide
le principe en produisant de l’électricité avec une machine
thermique de 60 kW alimentée avec de l’eau chaude à 33
°C puisée dans le circuit de refroidissement d'un haut
fourneau et de l’eau « froide » à 12 °C pompée dans la
Meuse.
C’est aussi celle utilisée à Hawaï, en 1981, pour la mise à
l’eau de la triple conduite d’eau froide de l’expérience
OTEC-1.
Il faudra attendre 1930, pour voir le premier
prototype [archive] construit dans la baie de Matanza, à
Cuba.
Son prototype, une centrale de 50 kW utilisait l'eau de
surface chaude (aux alentours de 25−27 °C), et de l'eau

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pompée à plus de 700 m de profondeur (à environ 11 °C).
Celle-ci était construite au large de Cuba.
En 1963, James Hilbert Anderson, reprend le travail de
l’ingénieur français, mais propose d’utiliser un autre fluide
de travail que l’eau : le propane. Ainsi, à l’issue de ces
travaux, l’E.T.M. existe sous deux formes de cycles
différents ; l’E.T.M. en « cycle ouvert » pour le procédé de
Georges Claude et l’E.T.M. en « cycle fermé » pour celui de
James Hilbert Anderson.

Vue d'une installation ETM terrestre à Keahole Point, sur la côte de Kona à Hawaï
(Department de l'énergie des États-Unis)

La crise pétrolière de 1973 entraîne un nouvel essor de la


recherche sur le développement de la filière E.T.M. en
« cycle fermé ». Cet essor est marqué par la construction du
NELH, le Natural Energy Laboratory of Hawaï. Et en 1975 à
Hawaï, un premier essai du projet E.T.M. sous le nom de
« Mini-Otec » voit le jour. Il s’ensuit en 1979, un
financement d’un nouveau projet baptisé « Otec-1 », qui en
1981 utilise un échangeur eau-ammoniac.
Dans la mer du Japon, à Shimane, c’est le cas aussi d’une
installation E.T.M. construite en 1979, appelée « Mini Otec »
utilisant aussi un cycle fermé mais du fréon en tant que
fluide.
 En 1980, la France entreprend elle aussi l’étude d’une
centrale E.T.M., mais celle-ci est abandonnée en 1986.
 Entre 1980 et 1982, les japonais entreprennent d’autres
installations d’E.T.M..
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 En 1986, le prix du pétrole baisse. Aux États-Unis, il y a
diminution de la recherche pour le développement de
l’E.T.M., alors qu’au Japon, on la maintient.
 Entre 1993 et 1998, le Japon coopère avec les Américains
et fait l’essai d’une mini-usine en cycle ouvert à terre, à
Hawaï. En 2001, mise en œuvre d’une usine flottante
E.T.M. mouillée au Sud du continent Indien, avec en
coopération Inde et Japon.

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-Principe de fonctionement:
Les océans et les mers couvrent approximativement 70% de la
planète et captent l’énergie solaire de façon directe (rayonnement
solaire) et indirecte (rayonnement réfléchi par l’atmosphère
terrestre). Les rayons solaires sont absorbés par l’océan de façon
optimale au niveau des zones intertropicales où ils touchent
perpendiculairement la surface de l’eau.
L’énergie solaire absorbée par l’eau diminue également avec la
profondeur. La masse volumique de l’eau augmente avec la baisse de
température, ce qui empêche les volumes d’eau froide des fonds
océaniques de se mélanger avec les volumes d’eau chaude en
surface.
Des volumes d’eaux profondes et de surface peuvent être pompés et
leur différentiel de température exploité afin de produire de
l’électricité. Cette exploitation présente un intérêt en zone
intertropicale où la température de l’eau reste uniformément proche
de 4°C à une profondeur de 1 000 m tandis qu’elle est supérieure à
24°C en surface (un différentiel de 20° est nécessaire pour
l’exploitation ETM).

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-Partie automatique dans ce type d’énergie :
La mondialisation a exigé aux hommes d’affaires le rapprochement
desacteurs.
En effet, le but visé par toute entreprise moderne est d’être toujours
présente, tout près du consommateur.
Ainsi, un acheminement qui devrait suivre un transport aérien et
terrestreou maritime et routier est transformé en « un seul mode de
transport ».
De cette façon, une marchandise chargée d’un bout du monde pour
l’autre bout du monde passe non seulement les différents modes de
transport sansrupture de charge mais se voit transportée sans grand
dommage et surtout dansletemps.
L’aboutissement d’un tel idéal a entraîné avec lui plusieurs
contraintes.Letransport principal s’est vu influencé, modifiant du coup les
obligations entre parties au contrat mais surtout impose une nouvelle
catégorie de documents.Dès lors, l’industrie du transport connaît une
réelle révolution et tout usager est tenu de s’y adapter ou d’en sortir.-
Qu’est –ce qu’un entrepreneur de transport multimodal ?-Quelle
influence l’ETM a-t-il sur l’organisation du transportinternational ?-Et
quelle nouvelle donne impose-t-il à la logistique internationale ?

**QU’EST-CE QUE L’ETM ?


Un entrepreneur :
Il fait généralement de l’entrepreneuriat c'est-à-dire desactions pour
entreprendre.Particulièrementen transport, l’entrepreneur est un
organisateur c'est-à-direun planificateur, quelqu’un qui conçoit et qui
exécute un projet de transportde bout en bout.

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Le transport multimodal:
C’est un transport qui comprend au moins 2 modesde transports C’est
un transport combiné au total, l’entrepreneur de transport multimodal
(ETM) est aussi appelé unorganisateur du transport multimodal (OTM)
A)-Les différents modes de transport
a) Le transport aérien
Acheminement des biens et des personnes par la voie navigable
aérienne avec pour élément principal l’aéronef.

b) Le transport maritime
C’est le plus ancien mode de transport, le moins cher, le plus lent et le
plusutilisé pour le transport des marchandises (+ de 90% du trafic).Il a
commeélément principal le navire. On distingue plusieurs types et de
générations denavire .Par ailleurs il faut noter que le navire diffère du
bateau.
c) Le transport terrestre
Il comprend le transport routier et le transport par fer ou rail.
1- Le transport routier
Il est le plus cher après le transport aérien. Il couvre le pré ou le post-
acheminement. On dit qu’il est un transport intérieur.
2- Ferroviaire
Tout comme le transport routier, il couvre le transport intérieur au
moyendes rails avec pour vecteur de transport le train le train ferré.
REMARQUE
1) Le transport fluvial et lagunaire sont des transports spécifiques en
margedes 4 autres. Car, ils sont les moins possibles utilisés et ne

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participent pas à lacombinaison des transports pour obtenir le transport
multimodal.
2) Il se développe de plus en plus un autre type de transport combiné
portant sur le transport intérieur appelé le ferroutage.
B) Tableau synoptique des modes de transport
Chaque mode de transport présente des avantages et des
inconvénients qui peuvent être déterminant dans l’organisation du
transport multimodal.
Les techniques de l’E.T.M :
L’E.T.M. produit de l'énergie grâce à un fluide de travail (eau de mer ,
ammoniac , ou un autre fluide dont le point de condensation est
proche de 4 °C).
Ce fluide passe de l’état liquide à l’état vapeur dans l’évaporateur, au
contact de l’eau chaude puisée en surface. La pression produite par la
vapeur passe dans un turbogénérateur pour faire tourner une turbine
et produire de l’électricité, après que le gaz a perdu de la pression, il
passe dans un condenseur pour retourner à l’état liquide, au contact
de l’eau froide puisée en profondeur.
L’E.T.M. a besoin de beaucoup d’eau : il faut un très grand débit d’eau
de mer pour compenser la faible efficacité due au faible gradient de
température et de très grands diamètres de canalisations pour limiter
les pertes de charges. Actuellement, il est possible d’utiliser des
tuyaux en PEHD (Polyéthylène Haute Densité) de 1,5 mètre de
diamètre, mais dans le futur, s’il se construit des centrales de grosses
puissances, il faudra des canalisations de 15 mètres de diamètre.
L’E.T.M. fonctionne avec un différentiel de températures de l'ordre de
20 °C. Plus le différentiel de température est élevé, plus la production
est élevée. En descendant en profondeur, on puise de l’eau plus froide
et la production à iso-volume augmente.

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Conclusion :
Le concept de l’énergie thermique des mers propose de nombreux
avantages : celle-ci est très propre, elle émet une infime quantité de
CO2 (cent fois moins que les centrales thermiques à charbon), et
elle permet de produire de l’énergie 24 heures sur 24 et 365 jours
par an, contrairement à d’autres énergies comme les éoliennes.
Bien qu’elle demande un investissement relativement important et
soit pour l’instant réservée à seulement quelques pays développés
en zone intertropicale comme le Japon, les Etats Unis ou la France
(pour les DOM COM), cette énergie est promise à un bel avenir et
pourrait, à moyen terme, devenir une alternative très intéressante,
par rapport aux autres énergies renouvelables comme l’éolien ou le
solaire.

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