Manuel PVF PDF
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Centre de la technologie
de l’énergie de CANMET
CHAPITRE
- Varennes (CTEC)
En collaboration avec : ANALYSE DE PROJETS
D’INSTALLATION
PHOTOVOLTAÏQUE
Exonération
Cette publication, diffusée à des fins uniquement
didactiques, ne reflète pas nécessairement le
point de vue du gouvernement du Canada et ne
constitue en aucune façon une approbation des
produits commerciaux ou des personnes qui y
sont mentionnées, quels qu’ils soient. De plus,
pour ce qui est du contenu de cette publication,
le gouvernement du Canada, ses ministres, ses
fonctionnaires et ses employés ou agents
n’offrent aucune garantie et n’assument aucune
responsabilité.
© Ministre de Ressources
naturelles Canada 2001 - 2004.
ISBN : 0-662-75477-8
Numéro de catalogue : M39-99/2003F-PDF
PV.3
2.7 Validation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.7.1 Validation du calcul de l’ensoleillement sur un plan incliné
par comparaison à un modèle horaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.7.2 Validation du modèle hors réseau par comparaison
à un modèle horaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.8 Sommaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3 RÉFÉRENCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
PV.4
1. Contexte - Projets d’installation photovoltaïque
Figure 1 :
Système photovoltaïque
hybride de production d’électricité
centralisée à Escuain
(Puertolas, Aragon, Espagne)
Parc naturel d’Ordesa
y el Monte Perdido.
Crédit photo :
Sylvain Martel
1. Une grande partie du texte de cette section est une traduction du document suivant : Leng, G., Dignard-Bailey, L.,
Bragagnolo, J., Tamizhamani, G. et Usher, E., Overview of the Worldwide Photovoltaic Industry, rapport nº 96-41-
A1 (TR), Laboratoire de recherche en diversification énergétique CANMET, Ressources naturelles Canada, Varennes,
QC, Canada, juin 1996.
PV.5
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
La demande en systèmes PV devrait connaître une croissance significative dans les pays en
développement pour satisfaire aux besoins de base des 2 milliards de personnes qui n’ont pas
encore accès aux réseaux électriques conventionnels. À cette demande en systèmes hors réseau
économiquement rentables, viennent s’ajouter les préoccupations des gouvernements et des
services publics à propos de l’environnement et de l’approvisionnement à plus long terme en
combustibles. Ces préoccupations sont à la base des programmes de démonstrations de systè-
mes PV reliés à des réseaux centralisés dans les pays industrialisés.
Les modules PV sont intégrés à des systèmes conçus pour des applications précises. Les compo-
sants ajoutés aux modules constituent les « infrastructures connexes » et peuvent être classifiés
dans les quatre catégories suivantes :
2. Le terme anglais « battery » se traduit en français par l’expression « batterie d’accumulateurs » (Office québécois de la
langue française, Le grand dictionnaire terminologique, 1998). Les termes abrégés « accumulateur » ou « batterie »
ont parfois été utilisés afin d’alléger le texte.
PV.6
1. Contexte - Projets d’installation photovoltaïque
Figure 2 :
Cellule au silicium cristallin.
Photo Credit :
Photowatt
PV.7
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Il existe quatre types de modules en couches minces. Leurs noms sont dérivés de l’un des
principaux matériaux actifs de la cellule : tellurure de cadmium (CdTe), diséléniure de cuivre-
indium (CIS), silicium amorphe et silicium cristallin en couche mince. Le silicium amorphe
est déjà produit à l’échelle commerciale alors que les trois autres technologies approchent du
stade de commercialisation. Les modules en couches minces sont déposés directement sur
le substrat de verre, supprimant ainsi les étapes intermédiaires associées à la fabrication des
cellules solaires individuelles.
Certains fabricants développent des modules PV qui concentrent, à l’aide de lentilles, la lumière
solaire sur des mini-cellules à haut rendement. L’idée de départ est que le matériau des lentilles
coûtera moins cher par unité de surface que les modules classiques au silicium, réduisant
ainsi le coût du Wc. Pour que les lentilles concentrent toujours le rayonnement sur les cellules
PV, les modules doivent être orientables pour être constamment dirigés vers le soleil. Pour ce
faire, ils sont utilisés en conjonction avec des systèmes de poursuite solaire (héliostats). Ces
modules sont limités aux régions où il y a une forte proportion de rayonnement solaire direct,
comme les déserts.
Selon les conditions du site et la présence d’une génératrice d’appoint, les batteries d’ac-
cumulateurs sont dimensionnées pour permettre une période d’autonomie du système
de quelques jours à quelques semaines (p. ex. : pour des applications très spécifiques en
région arctique). Les batteries sont caractérisées par leur tension, qui pour la plupart des
applications est un multiple de 12 V, et leur capacité exprimée en ampère-heure (Ah).
Par exemple, une batterie de 48 V, 50 Ah est capable d’emmagasiner 50 x 48 = 2 400 Wh
d’électricité sous des conditions nominales d’opération.
PV.8
1. Contexte - Projets d’installation photovoltaïque
Noter qu’un dimensionnement optimisé des batteries est critique et permet de maximiser
le rapport coût/performance du système sur sa durée de vie (c.-à-d. performance optimi-
sée et durée de vie des batteries d’accumulateurs allongés). Le remplacement inutile des
batteries d’accumulateurs est coûteux, particulièrement pour les applications dans les
endroits isolés.
1.1.4 Génératrices
Pour les applications hors réseau, il est également possible d’avoir un système PV fonction-
nant en parallèle avec une génératrice diesel. Les systèmes sont alors complémentaires : le
système PV permet de réduire la consommation en combustible fossile et les coûts d’en-
tretien de la génératrice; l’utilisation de la génératrice permet d’éviter le surdimensionne-
ment du système PV (modules PV et batteries d’accumulateurs) qui serait nécessaire pour
répondre à la demande en tout temps.
Les génératrices peuvent utiliser plusieurs types de combustibles fossiles : essence, mazout
#2 (diesel), propane ou gaz naturel. La nécessité d’une génératrice et la fraction de la charge
fournie par celle-ci par rapport au système PV, dépendent de plusieurs facteurs comme le
coût d’investissement du système PV, les coûts d’opération de la génératrice, la fiabilité
requise par les utilisateurs et les conditions environnementales (par ex. : le bruit généré
par la génératrice, les émissions de gaz d’échappement, etc.).
PV.9
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
1.1.5 Pompes
Plusieurs types de pompes peuvent être utilisés dans les systèmes PV. Elles peuvent être
classées selon leur conception (pompes centrifuge ou à déplacement positif), selon leur
position dans un système (pompe de surface ou submersible) ou par le type de moteur
utilisé (CA ou CC). Les pompes centrifuges sont généralement utilisées dans les puits
profonds et pour des débits importants. Les pompes à déplacement positif sont habituel-
lement limitées aux utilisations pour des débits faibles. Les pompes à déplacement positif
(p. ex. : pompes à diaphragme, pompes à pistons et pompes à cavité progressive) peuvent
généralement vaincre des pertes de charges statiques importantes. Elles sont par contre
moins accessibles que les pompes de surface et plus sensibles aux impuretés pouvant se
retrouver dans l’eau (boue, sable, etc.). La Figure 3, adaptée de Barlow et coll. (1993),
suggère des choix possibles de pompes en fonction de la tête de pression à vaincre et du
volume d’eau à pomper.
Finalement, le choix entre une pompe avec moteur CC ou CA peut dépendre de plusieurs
facteurs incluant le prix, la fiabilité et le support technique disponible. Un moteur CC est
généralement très efficace et plus facile à utiliser avec un système PV. D’un autre côté, un
moteur CA est moins cher et plus facile à se procurer mais exige l’utilisation d’un onduleur
pour pouvoir fonctionner avec un système PV.
Figure 3 :
Sélection du type de pompe [adapté de Barlow et coll., 1993].
PV.10
1. Contexte - Projets d’installation photovoltaïque
Un système photovoltaïque raccordé à un réseau est généralement évalué sur la base des économies
potentielles sur les coûts de production d’énergie et de génération de capacité, ainsi qu’en fonction
des bénéfices environnementaux. En production décentralisée, les générateurs électriques (PV ou
autres) sont situés sur les lieux de consommation ou à proximité. Les pertes d’énergie (kWh) et de
capacité (kW) des lignes de distribution du fournisseur d’électricité peuvent ainsi être réduites. Le
fournisseur peut de ce fait repousser, voire éviter, des travaux d’augmentation de capacité de son
réseau de transport et de distribution dans les endroits où la production quotidienne moyenne
du système PV correspond à sa demande de pointe (p. ex. : la pointe de l’après-midi en été pour
la climatisation), tel que décrit par Leng et Martin (1994). Par ailleurs, des fabricants de modules
PV développent actuellement des modules qui peuvent être intégrés en façade ou en toiture d’édi-
fices grâce à des éléments standards de murs rideaux ou à des tuiles de couverture. Le coût des
matériaux de construction qui sont remplacés peut être déduit du coût final de l’option photovol-
taïque, rendant ainsi la production décentralisée d’énergie photovoltaïque plus avantageuse pour
le propriétaire du bâtiment ou le fournisseur d’électricité. L’utilisation du PV dans les bâtiments
augmente grâce à des projets de démonstration dans des pays industrialisés.
PV.11
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Les applications centralisées du PV ne sont pas encore concurrentielles. Par contre, des
systèmes PV centralisés ayant des puissances de plusieurs MWc, ont été installés à titre de
démonstration et pour aider les fournisseurs d’électricité à prendre de l’expérience dans la
gestion de telles installations. Ces installations, de même que celles de systèmes PV décen-
tralisés raccordés à un réseau, représentent une stratégie à long terme des gouvernements et
compagnies d’électricité qui désirent s’impliquer dans le développement du PV, énergie propre
à approvisionnement garanti.
Figure 4 :
Schéma type d’un système PV raccordé à un réseau [adapté de Ross et Royer, 1999].
PV.12
1. Contexte - Projets d’installation photovoltaïque
Figure 5 : Figure 6 :
Schéma d’un système Schéma d’un système
autonome hors-réseau hybride hors-réseau
[adapté de Ross et Royer, 1999]. [adapté de Ross et Royer, 1999].
Les applications hors réseau comprennent les systèmes autonomes (Figure 5) et les systèmes
hybrides (Figure 6). Ces derniers sont similaires aux systèmes autonomes mais incluent en
plus une génératrice à combustible fossile pour rencontrer une partie de la charge et assurer
ainsi une plus grande fiabilité.
PV.13
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
PV.14
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Les feuilles de calcul sont remplies dans l’ordre suivant : Modèle énergétique, Ressource
solaire et charge, Analyse des coûts et Sommaire financier. Les feuilles de calcul Analyse
des GES et Analyse de sensibilité sont facultatives. La feuille Analyse des GES est fournie
pour aider l’utilisateur à évaluer l’atténuation potentielle de gaz à effet de serre (GES) en-
gendrée par le projet proposé. La feuille Analyse de sensibilité et de risque est fournie pour
aider l’utilisateur à évaluer la sensibilité d’indicateurs financier importants en fonction de
paramètres clés techniques et financiers. En général, les feuilles de calcul sont remplies du
haut vers le bas et le processus peut être répété aussi souvent que nécessaire pour optimiser
la conception du projet au niveau des coûts et de l’utilisation de l’énergie.
Afin d’aider l’utilisateur à caractériser un système photovoltaïque avant d’en évaluer les
coûts et les performances énergétiques, le modèle suggère le dimensionnement de certains
composants du système (p. ex. : « la puissance nominale du champ PV »). Le calcul des
valeurs suggérées ou estimées est basé sur les données entrées par l’utilisateur et peuvent
être utilisées en première analyse, même si elles ne sont pas nécessairement des valeurs
optimales.
PV.15
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Cette section décrit les différents algorithmes utilisés par RETScreen pour calculer la pro-
duction d’énergie des systèmes PV sur une base mensuelle. La Figure 8 présente un schéma
fonctionnel des algorithmes. Les principes de calcul de l’énergie solaire sont présentés
dans la Section 2.1. La Section 2.2 décrit l’algorithme de calcul de l’ensoleillement sur un
plan incliné, qui est commun aux trois modèles d’application (c.-à-d. système en réseau,
hors réseau et pompage de l’eau). Il calcule l’ensoleillement dans le plan des capteurs PV
en fonction de leur orientation, donnée mensuellement pour un ensoleillement quotidien
sur une surface horizontale. Le modèle du champ PV, présenté dans la Section 2.3, calcule
la production d’énergie du champ PV en fonction de la température ambiante et de l’enso-
leillement disponible. Cet algorithme est aussi commun aux trois modèles d’application.
Ensuite, différents modèles sont décrits dans les Sections 2.4 à 2.6 pour chacun des 3 domai-
nes d’application. Ceux-ci sont utilisés pour évaluer l’interaction des différents composants
du système PV et pour prédire quelle quantité d’énergie (ou d’eau dans le cas du système
de pompage) peut être annuellement produite par le système PV. Une validation du modèle
RETScreen pour projets d’installation photovoltaïque est présentée dans la Section 2.7.
La méthode choisie présente deux limites : tout d’abord, les systèmes à concentrateur so-
laire ne peuvent pas être analysés; d’autre part, le modèle ne permet pas de donner, pour
les systèmes hors réseau, la probabilité de panne électrique. Dans la plupart des situations,
ces deux limites n’ont pas de conséquence.
PV.16
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Figure 8 :
Schéma fonctionnel Calcul de l'ensoleillement
du modèle énergétique dans le plan du champ PV
[ e t o 2.2]
d’installation
photovoltaïque.
Calcul de l'énergie
produite par le champ PV
[ e t o 2. ]
Calcul de la demande
énergétique assurée par le
groupe électrogène (seulement
pour les systèmes hybrides)
[ e t o 2.5.4]
PV.17
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
2.1.1 Déclinaison
La déclinaison est l’angle que fait le soleil au maximum de sa course (midi solaire) par rap-
port au plan équatorial. Sa valeur en degrés, est donnée par l’équation de Cooper :
⎛ 284 + n ⎞
δ = 23,45 sin ⎜ 2π ⎟ (1)
⎝ 365 ⎠
où n est le jour de l’année (c.-à-d. n = 1 pour le 1er janvier, n = 32 pour le 1er février, etc.).
La déclinaison varie entre -23,45° le 21 décembre et +23,45° le 21 juin.
L’angle horaire du soleil à son coucher ω s est l’angle horaire du soleil à l’heure de son
coucher. Il est donné par l’équation suivante :
2. L’heure solaire est celle que donnerait un cadran solaire, c’est-à-dire que le midi solaire correspond au moment de la
journée où le soleil est au plus haut point de sa course. Ce moment est généralement décalé par rapport au midi de
l’heure légale.
PV.18
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
(3)
où Gsc est la constante solaire égale à 1 367 W/m2 et où les autres variables ont été définies
plus haut.
Avant d’atteindre le sol, le rayonnement solaire est atténué par l’atmosphère et les nuages.
Le rapport entre le rayonnement au sol et le rayonnement extraterrestre est appelé indice de
clarté (traduction littérale de l’américain clearness index). La moyenne mensuelle de l’indice
de clarté, K T, est définie par :
H
KT = (4)
H0
PV.19
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Calcul de
Calcul des ensoleillements horaires global et diffus l’ensoleillement horaire
sur une surface horizontale pour toutes les heures global et diffus
d’une « journée moyenne » ayant le même ensoleille-
ment global quotidien que la moyenne mensuelle; Hb , Hd
Calcul de
calcul des valeurs horaires de l’ensoleillement global l’ensoleillement horaire
sur la surface inclinée (ou suiveuse) pour toutes les pour une surface inclinée
heures de la journée; et enfin,
Ht
sommation de ces valeurs horaires sur la surface
inclinée pour obtenir l’ensoleillement quotidien moyen Sommation
sur la surface du champ PV.
Ht
2.2.2 Calcul de l’ensoleillement horaire global et diffus
Le rayonnement solaire peut être séparé en deux composantes : Figure 9 :
l’ensoleillement direct, émis par le disque solaire et l’ensoleille- Schéma fonctionnel
ment diffus émis par le reste de la voûte céleste. L’algorithme du calcul de l’ensoleillement
de calcul sur une surface inclinée utilisé dans RETScreen, né- sur une surface inclinée.
cessite la connaissance des ensoleillements direct et diffus pour
chaque heure d’une « journée moyenne » (pour le concept de
journée moyenne, voir Duffie et Beckman, 1991).
Hd
= 1 391 − 3 560 KT + 4,189 KT2 − 2,137 KT3 (5)
H
quand l’angle horaire du soleil à son coucher pour le jour moyen du mois est inférieur à
81,4º et :
Hd
= 1,311 − 3,022 KT + 3,427 KT2 − 1,821KT3 (6)
H
3. Notez que les deux équations sont valables seulement si 0,3 ≤ KT ≤ 0,8 . Une approximation particulière doit être
faite lorsque KT est en dehors de cet intervalle, par exemple pour les situations proches de la nuit polaire.
PV.20
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
quand l’angle horaire du soleil à son coucher est supérieur à 81,4º (la moyenne mensuelle
de l’indice de clarté K T , est calculée à partir de l’équation 4).
Ensuite, l’ensoleillement quotidien moyen est réparti en valeurs horaires. Cela est réalisé
grâce aux formules de Collares-Pereira et Rabl pour l’ensoleillement global :
π cos ω − cos ω s
rt = ( a + b cos ω ) (7)
24 sin ω s − ω s cos ω s
⎛ π⎞
a = 0,409 + 0,5016 sin ⎜ ω s − ⎟ (8)
⎝ 3⎠
⎛ π⎞
b = 0,6609 − 0,4767 sin ⎜ ω s − ⎟ (9)
⎝ 3⎠
π cos ω − cos ω s
rd = (10)
24 sin ω s − ω s cos ω s
où rd est le rapport de la valeur horaire sur le total quotidien de l’ensoleillement diffus. Pour
chaque heure de la « journée moyenne », H (ensoleillement global horizontal), H d et H b
(ses composantes diffuse et directe) sont donnés par les trois formules suivantes :
H = rt H (11)
H d = rd H d (12)
Hb = H − H d (13)
PV.21
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
⎛ 1 + cos β ⎞ ⎛ 1 − cos β ⎞
H t = H b Rb + H d ⎜ ⎟+ Hρ⎜ ⎟ (14)
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
cos θ
Rb = (15)
cos θ z
L’avantage de cet algorithme est qu’il peut s’adapter aux situations où la position des cap-
teurs varie au cours de la journée, comme c’est le cas avec les dispositifs suiveurs. Pour
ces surfaces avec suivi du soleil, l’inclinaison du champ β et l’angle d’incidence θ pour
chaque heure sont déterminés par les équations de Braun et Mitchell (1983).
2.2.4 Sommation
L’ensoleillement sur le plan incliné est calculé pour toutes les heures de la journée. Le total
quotidien H t est alors obtenu par la sommation de ces valeurs horaires. L’algorithme n’est
pas valable pour les mois proches de la nuit polaire. Dans ce cas-là, l’ensoleillement sur le
plan incliné est considéré égal à l’ensoleillement global horizontal.
PV.22
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Autres pertes
du conditionnement
η p = ηr ⎡⎣1 − β p (Tc − Tr ) ⎤⎦ (16) de l’énergie
NOCT − 20
Tc − Ta = ( 219 + 832 K t ) (17)
800
où NOCT (Nominal Operating Cell Temperature) est la température nominale des cellules
en opération et K t l’indice de clarté mensuel. ηr , NOCT et β p dépendent du type de
module PV considéré. L’utilisateur peut spécifier ces données ou pour des technologies
courantes, se fier aux valeurs du Tableau 1 utilisées par défaut par le modèle.
PV.23
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
L’équation ci-dessus n’est valable que si l’inclinaison du champ PV est optimale (c.-à-d.
égale à la latitude moins la déclinaison solaire). Si l’angle est différent du maximum, la
partie droite de l’équation (17) doit être multipliée par un facteur de correction C f défini
par :
(18)
où sM est l’angle d’inclinaison optimal et s l’angle d’inclinaison réel, les deux étant ex-
primés en degrés (dans le cas des surfaces avec suivi du soleil, RETScreen utilise l’angle
d’inclinaison à midi, bien qu’Evans ne donne aucune indication à propos des corrections
à apporter pour de telles configurations).
EP = Sη p H t (19)
où S est la surface du champ PV. Elle doit être réduite par les « pertes diverses du champ
PV » λ p et les « autres pertes du conditionnement de l’énergie » λc :
E A = EP (1 − λ p ) (1 − λc ) (20)
EA
ηA = (21)
S Ht
PV.24
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
(22) E fournie
Figure 11 :
(23)
PV.25
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
EA
Carburant
Rendement du Rendement du
groupe électrogène régulateur de recharge
(ηG ) (ηc )
E'A
Charge
EG EB
Figure 12 :
E fournie
Schéma fonctionnel
du modèle PV hors réseau.
DCA
DCC ,equ = DCC + (24)
ηinv
PV.26
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Types de charges
RETScreen porte attention à la relation entre la charge et l’ensoleillement. Dans
certains cas, une partie de la demande énergétique peut être directement assurée
par le système PV sans que l’énergie ne traverse les accumulateurs (ceci a des con-
séquences importantes en termes d’énergie produite par le système. En effet, les
pertes dans la batterie d’accumulateurs peuvent alors être négligées). Pour savoir
quelle partie de la demande énergétique peut être directement assurée par l’énergie
solaire, on utilise la corrélation entre la demande électrique et l’ensoleillement qui
est notifiée par l’utilisateur :
Positive. C’est le cas, par exemple, d’un ventilateur relié directement au module
PV; le ventilateur fonctionne uniquement quand il y a de l’énergie solaire (le cas
du pompage de l’eau serait aussi dans cette catégorie, bien qu’un autre modèle
soit utilisé – voir Section 2.6);
Nulle. Ce cas est traité dans RETScreen comme celui d’une charge constante,
c’est-à-dire identique tout au long de la journée. Ceci nécessite l’utilisation
d’accumulateurs. La protection cathodique ou les systèmes de monitoring en
sont des exemples; et
Négative. Dans ce cas, toute l’énergie passe à travers les accumulateurs avant
d’être transmise à la charge. Cela inclus tous les cas de figure qui ne sont pas
décrits dans les corrélations Positive et Nulle. Notons que les charges à utilisation
intermittente au cours de la journée (comme un réfrigérateur) tombent aussi
dans cette catégorie.
(25)
où :
Daccus est la partie de la demande qui sera assurée surtout par les accumulateurs.
PV.27
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Notons que Dconstante peut être directement assurée par les modules PV (pendant
le jour lorsque l’ensoleillement est suffisant) ou par les accumulateurs (la nuit ou
lorsque l’ensoleillement est insuffisant). La méthode utilisée pour son calcul est
décrite dans la section suivante. Elle fait appel à la notion de puissance critique Pcrit
définie par :
Dconstante
Pcrit = (26)
24
Pcrit
ITc = (27)
ηAS
où Pcrit est la puissance critique (voir équation 26), η A le rendement total du champ
PV (voir équation 21) et S sa surface.
ITc
Xc = (28)
rt ,n Rn H
PV.28
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
⎧⎡ R ⎤ ⎫
φ = exp ⎨ ⎢ a + b n ⎥ ⎡⎣ X c + cX c2 ⎤⎦ ⎬ (29)
⎩⎣ R⎦ ⎭
avec :
Paramètres de calcul
Les paramètres qui apparaissent dans les équations (28) et (29) sont :
Rn , le rapport pour le midi solaire de l’ensoleillement sur une surface inclinée sur
celui d’une surface horizontale pour une journée moyenne du mois considéré.
Il est donné par :
⎛ r H ⎞ ⎛ rd ,n H d ⎞ ⎛ 1 + cos β ⎞ ⎛ 1 − cos β ⎞
Rn = ⎜1 − d ,n d
⎜ ⎟⎟ Rb ,n + ⎜⎜ ⎟⎟ ⎜ ⎟ + ρg ⎜ ⎟ (33)
⎝ rt ,n H ⎠ ⎝ rt ,n H ⎠⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
PV.29
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
rd ,n est calculé grâce à l’équation de Liu et Jordan, écrite pour le midi solaire
(équation 10 avec ω = 0 ).
(34)
(35)
(36)
E A − ED (37)
PV.30
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
L’approche suivie est plus simple : un certain nombre de simulations ont été effectuées pour
un système-test autonome avec une charge de nuit exclusivement. Le programme utilisé
était WATSUN-PV, un programme de simulation horaire classique pour les systèmes PV,
développé par l’Université de Waterloo (voir Watsun, 1999). Six années météorologiques
typiques (Typical Meteorological Year - TMY; Watsun, 1993) correspondant à une pluralité
de climats ont été utilisées dans le programme (Toronto, Vancouver, Edmonton, Phoénix,
Miami, Denver). Plusieurs puissances du champ PV ont été utilisées et la capacité des
accumulateurs a été variée pour obtenir une autonomie du système de un à six jours. Les
simulations ont permis d’établir, sur une base mensuelle, la portion de la demande électri-
que assurée par le système PV, pour différents rapports stockage/charge et champ/charge
(ce dernier rapport variant chaque mois en fonction de la production du champ PV). Les
principaux paramètres utilisés dans la simulation étaient :
Champ PV = de 4 à 20 modules de 72 W; et
Accumulateurs = de 4 à 24 accumulateurs de 12 V, 50 Ah
et maintenus à température constante.
Le rendement moyen des accumulateurs lors des simulations, tel que révélé par une analyse
des résultats des simulations, était de 85 %. Les rapports champ/charge ont été multipliés
par ce facteur pour refléter la perte d’énergie dans les accumulateurs. En effet, toute l’éner-
gie fournie à la charge doit d’abord passer à travers les accumulateurs (alimentation de la
charge seulement la nuit), l’énergie effective produite par le champ doit être diminuée des
pertes dans les accumulateurs.
PV.31
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5 fPV
0,4
0,3
0,2
4,00
0,1
1,75
1,00 0,0
SLR 0 0,26 0,51 0,77 1,02 1,28 1,53 1,79 2,04 2,3 2,55 2,81
ALR
Figure 13 :
Fraction de la charge assurée par le système PV, pour différents rapports Champ/Charge et Stockage/Charge.
ALR = E A′ L′ (38)
SLR = QU L′ (39)
où L′ est la portion d’énergie qui ne peut pas être directement fournie par le système PV
pour alimenter la charge :
L′ = L − E D (40)
PV.32
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
(41)
Une coupe de cette surface est montrée à la Figure 14. La forme des courbes de la Figure 14
est presque identique à celle de la répartition de la charge entre le champ PV et le généra-
teur que l’on peut trouver en page B-39 du Manuel de conception de systèmes PV des labora-
toires Sandia (PV Handbook, Sandia, 1995). Ceci n’est pas surprenant puisqu’elle représente
la même chose simplement exprimée dans des unités différentes.
Le schéma de la Figure 13 est introduit dans RETScreen sous forme d’une table de valeurs
numériques. Une interpolation linéaire permet de calculer la fraction de la charge L pro-
duite par le système, en utilisant les équations (38) à (41) pour calculer ALR et SLR.
(42)
Le taux de décharge moyen est donné par 24 n où n est le nombre de jours d’autonomie.
L’énergie fournie par le groupe électrogène est simplement la différence entre les besoins éner-
gétiques et ce qui est produit par le champ PV (passant ou non par les accumulateurs) :
EG = L − ED − EB (43)
Cette quantité est limitée par la capacité réelle du groupe électrogène. En effet, le groupe
électrogène ne peut pas fournir plus que 24 CGη R Wh par jour, où CG est la capacité du
groupe électrogène en W, et η R le rendement du chargeur.
PV.33
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
1,2
0,8
Rapport
Stockage/Charge
0,6
1,00
1,25
1,50
0,4 1,75
2,00
3,00
4,00
0,2
5,00
6,00
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5
Rapport Champ/Charge
Figure 14 :
Fraction de la charge assurée par le système PV (Coupe).
140
120
Pourcentage de la capacité utile (25 ˚C)
100
80
Taux de décharge
60
(heures)
0,5
40 5
50
100
20 500
0
-40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50
-20
Température de décharge (˚C)
Figure 15 :
Capacité utile disponible en fonction du taux de décharge et de la température (d’après CANMET, 1991).
PV.34
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
EG
QG = (44)
η RηGηb
Pour les systèmes autonomes, la taille du champ est déterminée de façon à ce que sa puis-
sance définie en Section 2.2 soit supérieure à 1,2 fois la demande énergétique pour tous
les mois de l’année. Pour les systèmes hybrides, une taille de 25 % de celle du système
autonome est proposée; de plus, la taille est limitée afin que le champ ne produise jamais
plus que 75 % de la demande énergétique, quel que soit le mois de l’année.
Ln
QU =
dη B (45)
QU
QB = (46)
fB
4. RETScreen suggère aussi une valeur de la capacité de l’onduleur, qui est simplement le pic (crête) de charge en CA
(en kW), spécifié par l’utilisateur.
PV.35
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Cette valeur est calculée sur une base mensuelle et le maximum annuel est retenu comme
valeur pour la capacité des accumulateurs.
1 QB
(47)
8 ηR
(48)
où g est la gravité (9,81 m/s2), ρ la densité de l’eau (1 000 kg/m3), et η f est un facteur qui
tient compte des pertes de charge dans les canalisations. L’énergie hydraulique se traduit
en une demande d’énergie électrique E pompe par :
Ehydr
E pompe = (49)
η pompe
Ehydr
E pompe = (50)
η pompe ηinv
PV.36
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
(51)
EA
Rendement moyen
où E A est l’énergie du champ disponible (cette quantité doit de la pompe
être multipliée par ηinv dans le cas d’une pompe fonctionnant (ηpompe)
en CA). La quantité d’eau obtenue quotidiennement est :
E pompe
Transformation en
énergie hydraulique
(52) (ρ g Q η)
E fournie
Dans le cas d’une pompe fonctionnant en CA, la capacité de l’onduleur proposée est sim-
plement égale à la puissance nominale du champ. C’est la seule méthode possible car la
puissance nominale de la pompe est supposée inconnue (seule la demande énergétique
est connue).
2.7 Validation
De nombreux experts ont contribué au développement, test et validation du modèle
RETScreen pour projets d’installation photovoltaïques. Ceux-ci incluent des experts en
modélisation PV, des ingénieurs experts en coûts, des spécialistes en modélisation des gaz à
effet de serre, des professionnels en analyse financière, et des scientifiques spécialisés dans
les bases de données météorologiques de satellites ou de stations de surveillance au sol.
Cette section présente deux exemples de validation par rapport à d’autres modèles. Le
premier exemple s’intéresse uniquement au modèle de calcul de l’ensoleillement sur une
surface inclinée. Le deuxième exemple concerne l’évaluation d’un système et compare
les prédictions du modèle RETScreen, quant à l’énergie produite par un système hybride
PV/Diesel, aux résultats d’un programme de simulation horaire.
PV.37
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Méthodologie
L’algorithme de la Section 2.2 a été validé de plusieurs façons. Tout d’abord, les
calculs horaires pour différentes configurations avec suivi ou non du soleil ont été
faits avec les conditions météorologiques d’une année typique de six sites différents
(Typical Meteorological Year - TMY) comme paramètres d’entrée5. Les six sites choi-
sis sont les suivants : Iqaluit (63,75° N), Vancouver (49,20° N), Toronto (43,67° N),
Denver (39,8° N), Phoénix (33,43° N), et Singapour (1,37° N). La moyenne men-
suelle de l’ensoleillement quotidien sur le plan incliné, calculée à partir de valeurs
horaires, a été comparée aux valeurs obtenues par RETScreen. Les configurations
étudiées étaient les suivantes :
5. Système de suivi du soleil, avec un seul axe N-S horizontal (voir Figure 18a).
6. Système de suivi du soleil, avec un seul axe N-S incliné à un angle égal
à celui de la latitude (voir Figure 18b).
5. Tous sont des fichiers TMY du Watsun Simulation Laboratory, sauf celui de Singapour qui est un fichier artificiel créé
par le programme WATGEN. Voir Watsun (1992, 1993).
PV.38
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Ensuite, pour les surfaces fixes, RETScreen est comparé à l’algorithme de Liu et
Jordan, qui était utilisé dans la version précédente du modèle PV de RETScreen et
qui est encore utilisé dans le modèle RETScreen pour projets de chauffage solaire
de l’eau.
Enfin, les calculs effectués dans l’hémisphère Nord ont été reproduits dans l’hémis-
phère Sud, en utilisant les mêmes paramètres d’entrée mais décalés de six mois.
Résultats de la validation
Les Figure 17 et Figure 18 comparent les résultats des calculs horaires avec les
valeurs obtenues par RETScreen. La corrélation entre les deux séries de valeurs
est bonne. Pour les surfaces fixes, RETScreen conduit à de meilleures valeurs que
l’algorithme de Liu et Jordan. Le Tableau 2 présente l’erreur systématique et l’écart
type par rapport aux valeurs issues des calculs horaires (les résultats pour toutes
les stations météorologiques sont présentés ensemble). Le tableau confirme d’une
part que le modèle est correct pour toutes les configurations (par comparaison avec
les calculs horaires) et d’autre part, que pour les surfaces fixes, RETScreen donne
toujours de meilleures valeurs que l’algorithme de Liu et Jordan (particulièrement
pour les surfaces faisant face à l’Est et à l’Ouest).
PV.39
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
20
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
18
16
14
12
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
PV.40
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
20
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
18
16
14
12
10
4
Vertical face à l’ouest (RETScreen)
2 Vertical face à l’ouest (Liu-Jordan)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
20
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
18
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
16
14
12
10
4
Vertical face à l’est (RETScreen)
2
Vertical face à l’est (Liu-Jordan)
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
PV.41
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
45
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
40
35
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
45
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
40
35
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
PV.42
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
Deux axes
50
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
45
40
35
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
45
calculé avec des valeurs mensuelles [MJ/m2/j]
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné,
40
35
30
25
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Ensoleillement mensuel sur un plan incliné, calculé avec des valeurs horaires [MJ/m2/j]
PV.43
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
50
45
40
35
Hémisphère Sud
30
25
Face au sud (RETScreen)
20 1 axe horiz (RETScreen)
1 axe incliné (RETScreen)
15 2 axes (RETScreen)
angle azimutal (RETScreen)
10 Vert. face au sud (RETScreen)
Vert. face à l’ouest (RETScreen)
Vert. face à l’est (RETScreen)
5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Hémisphère Nord
Figure 19 :
Comparaison des calculs pour les hémisphères Nord et Sud.
Configuration 1 2 3 4
Configuration 5 6 7 8
Tableau 2 : Performances statistiques de l’algorithme de RETScreen pour le calcul de l’ensoleillement sur un plan incliné.
PV.44
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
La configuration du système est proche de celle de l’exemple de système hors réseau pour
une configuration PV/batterie/génératrice se trouvant par défaut à l’ouverture du modèle
RETScreen pour projets d’installation photovoltaïque. Le système étudié est une station de
télécommunications située près de Neuquén, en Argentine (latitude 39° S). L’ensoleillement
sur une surface horizontale et la moyenne de la température de l’air sont présentés dans le
Tableau 3. Les principaux paramètres sont les suivants :
6. HOMER permet de faire varier la charge électrique de manière aléatoire sur des bases horaire et quotidienne. Cette
fonction n’est pas utilisée dans la comparaison.
PV.45
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
Avec HOMER, les résultats mensuels sont obtenus en transférant dans un fichier les résul-
tats des simulations horaires et en faisant la somme. Pour obtenir des résultats mensuels
avec RETScreen, un artifice de calcul qui consiste à effectuer douze simulations est uti-
lisé. Pour chacune d’entre elles, les valeurs pour onze mois sont annulées et uniquement
la valeur pour le mois considéré est utilisé. On répète ensuite la procédure pour tous les
mois de l’année7.
Les résultats de la comparaison sont présentés dans le Tableau 3. Sur une base annuelle,
RETScreen prévoit sensiblement moins d’énergie PV qu’HOMER (1 404 au lieu de
1 480 kWh, soit un écart de 5 %). Une partie de cet écart (environ 2 %) est attribuable
aux différences de calcul de l’ensoleillement incident, comme cela est montré dans le
tableau. Les contributions du groupe électrogène, reportées dans le Tableau 3 comme la
consommation de carburant, sont pour ainsi dire identiques (2 096 au lieu de 2 079 L).
Somme toute, ces différences sont insignifiantes et illustrent l’adéquation du modèle PV
de RETScreen pour les études de préfaisabilité. Une comparaison graphique des résultats
est présentée aux Figures 20 à 22.
Consommation en
Ensoleil. Temp. Ensoleillement Production carburant du groupe
global moyenne incident d’énergie PV électrogène
KW/m2/j °C kW/m2/j kWh L
HOMER RETScreen HOMER RETScreen HOMER RETScreen
janv. 6,33 23,3 4,98 4,94 139 129 164 172
févr. 5,89 22,0 5,23 5,21 132 123 141 152
mars 4,58 18,3 4,99 4,82 139 127 172 173
avr. 3,36 13,2 4,58 4,39 124 114 170 173
mai 2,33 9,2 3,88 3,88 108 106 187 186
juin 1,78 6,1 3,23 3,27 87 88 191 189
juill. 2,00 5,6 3,51 3,51 98 98 195 191
août 2,93 8,0 4,36 4,32 122 119 175 178
sept. 3,72 11,2 4,34 4,17 117 110 176 176
oct. 5,28 15,3 5,14 4,93 143 132 169 170
nov. 6,33 19,3 5,06 5,08 137 130 166 163
déc. 6,36 22,2 4,83 4,81 135 127 174 174
année 4,23 14,5 4,51 4,44 1 480 1 404 2 079 2 096
Tableau 3 : Résumé des résultats de calculs avec RETScreen et HOMER.
PV.46
2. Modèle pour projets d’installation photovoltaïque
6
HOMER
RETScreen
5
Ensoleillement incident (kW/m 2/j)
0
janv. févr. mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
Mois
Figure 20 :
Comparaison de l’ensoleillement incident calculé par RETScreen et par HOMER.
160
HOMER
140 RETScreen
120
Énergie PV (kWh)
100
80
60
40
20
0
janv. févr. mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
Mois
Figure 21 :
Comparaison de la production d’énergie PV calculée par RETScreen et par HOMER.
PV.47
Chapitre Analyse de projets d’installation photovoltaïque
250
HOMER
Consommation du groupe électrogène (l)
RETScreen
200
150
100
50
0
jan. févr. mars avr. mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
Mois
Figure 22 :
Comparaison de la consommation en carburant du groupe électrogène par RETScreen et par HOMER.
2.8 Sommaire
Dans cette section, les algorithmes utilisés par le modèle RETScreen pour projets d’installa-
tion photovoltaïque ont été présentés en détail. L’algorithme de calcul pour l’ensoleillement
sur un plan incliné et le modèle du champ PV sont les mêmes pour toutes les applications.
Le calcul pour l’ensoleillement sur un plan incliné utilise un modèle horaire étendu pour
prendre en compte le cas des surfaces avec suivi du soleil. Le modèle du champ PV con-
sidère les modifications du champ dues à la température ambiante. Le modèle en réseau
et le modèle de pompage de l’eau sont des modèles relativement simples basés sur des
rendements moyens. Le modèle hors réseau est plus complexe et permet de distinguer les
charges coïncidentes, constantes et intermittentes. Celles-ci peuvent avoir une influence
sur la quantité d’énergie qui traverse les accumulateurs.
PV.48
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PV.50