Annuaire Gicam 2015 (1) - 2
Annuaire Gicam 2015 (1) - 2
Annuaire Gicam 2015 (1) - 2
EDITION 2015
w w w . l e g i c a m . c m
SOMMAIRE
• Le mot du président du GICAM
• Le projet Alliance Active II
• Le Groupement Inter-Patronal du Cameroun
• La liste des entreprises par secteur d’activité
• L’annuaire des adhérents
• Les Grands Projets structurants
• Le nouveau dispositif d’incitations à l’investissement privé
• La loi sur les zones économiques
• Le Processus de Douala
• La Dynamique de Douala
• Renseignements pratiques
• Le Cameroun en bref
• Mise à jour des données
Nous voici donc repartis pour une deuxième mandature de cinq (05) ans
et, pour une nouvelle année, toujours aussi déterminés qu’en 2011 à mo-
biliser tous les acteurs autour de l’accélération de la croissance économique
pour gagner au moins un (01) point de croissance par an, afin d’atteindre
une croissance à deux (02) chiffres dès 2020 et placer de façon irréversible
notre pays sur le chemin de l’émergence.
Les observations que vous serez amenés à faire seront les bienvenues pour
la prochaine édition que nous programmons pour 2017.
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ALLIANCE ACTIVE II
Guy Honoré TCHENTE, DG CFA Mathieu MANDENG, Pdt APECCAM Francis BATISTA, DG SABC
Emmanuel ETOUNDI OYONO, DG PAD Alberto SAVIOLO, DG ALPICAM Franklin NJIEH NGONI, DG CDC
Dr Prosper HIAG, Pdt AGPC Mme Adelaïde NGALE MIANO, DG SCI-NK Emmanuel WAFO, Pdt Mitchimie
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Annuaire des Adhérents du GICAM
le Projet AllIAnCe ACtIve II
Continuer et achever le travail…
UN PROJET NOVATEUR ET VOLONTARISTE
• Une ambition pour l’entreprise et notre économie
• Rassembleur du secteur privé pour une cohésion sur les enjeux stratégiques
• Convaincant et efficace dans le dialogue secteur privé/secteur public
• Dynamique à l’international
NOTRE LEITMOTIV
Mobiliser tous les acteurs autour de l'accélération de la croissance pour gagner au moins un
(01) point de croissance chaque année de manière à atteindre un taux à deux (02) chiffres
en 2020, afin de placer le Cameroun de façon irréversible sur le chemin de l'émergence.
UNE EQUIPE EXPERIMENTÉE ET COMPLEMENTAIRE
Au service des membres, respectueuse des valeurs d’intégrité, d’esprit d’équipe et de ges-
tion efficiente des ressources.
I- EN DIRECTION DES MEMBRES
Etre à l’écoute des membres en organisant des rencontres trimestrielles par secteur d’activité
• Prendre le pouls de l’activité
• Recenser les difficultés
• Echanger sur les solutions
Elaborer une véritable plateforme d’accompagnement des PME
• Sensibiliser sur le concours du pool des banques à hauteur de 50 milliards de F CFA en faveur
des PMI
• Créer un institut de formation d’excellence
• Rendre opérationnel le Fonds de Garantie Multi-Métiers (FOGAMU)
• Promouvoir la création d’un fonds d’Investissement
Augmenter le nombre d’adhérents dans le sens d’une plus grande représentativité
• Par davantage de proximité
• En suscitant leur intérêt
Identifier et promouvoir nos 50 premiers champions
Assister les adhérents
• Créer le club des créanciers de l’Etat
• Créer un observatoire des contrôles de l’Administration (Impôts, Douanes, CNPS)
• Créer un comité d’arbitrage pour les contentieux douaniers
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Annuaire des Adhérents du GICAM
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Annuaire des Adhérents du GICAM
V- A L’INTERNATIONAL
A l’endroit des autres organisations patronales
• Consolider l’UNIPACE pour en faire un véritable outil d’intégration régionale
• Animer et promouvoir la plate-forme FOPAO-UNIPACE
• Créer d’autres passerelles avec les patronats du Maghreb, d’Afrique de l’Est et d’Afrique
australe
En direction de la diaspora
• Accélérer l’adhésion de la diaspora entrepreneuriale au GICAM
• Désigner un délégué-GICAM dans les pays qui hébergent une forte communauté de
chefs d’entreprise camerounais
• Mettre à niveau le site Web pour assurer une interface optimale avec les chefs d’entre-
prise de la diaspora
• Impliquer les délégués-pays dans l’accompagnement de nos entrepreneurs dans leur
pays de résidence
• Associer les délégués-pays à la promotion des investissements étrangers
En direction des investisseurs étrangers
• Constituer une base de données pour les investisseurs intéressés par le Cameroun
• Créer une cellule d’accueil et d’accompagnement
VI– AUTRES AXES PRIORITAIRES
Pour une agriculture de seconde génération
• Mettre en œuvre le projet «Un Patron, Une Plantation»
• Impliquer les adhérents dans tous les projets de modernisation de l’agriculture
En collaboration avec la Communauté Urbaine de Douala
• S’impliquer dans la construction du Centre des Affaires de Bonanjo et d’une zone logis-
tique au Port
Pour une assistance culturelle et sociale
• Créer la Fondation GICAM dont la vocation sera de soutenir les œuvres de l’esprit et
de voler au secours des cas désespérés
Mettre à niveau notre immeuble-siège
• Réaménager notre immeuble-siège afin d’augmenter la capacité de notre salle de confé-
rences, créer un centre de formation, une bibliothèque multimédia, une salle de réception
et des bureaux à louer.
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Le Groupement Inter-Patronal
du Cameroun
Annuaire des Adhérents du GICAM
III- ORGANISATION
Les organes statutaires du GICAM sont :
1. l’assemblée générale
Organe suprême du groupement, elle est constituée de l’ensemble des adhérents et se
réunit deux (02) fois par an.
2. le Conseil exécutif
Organe exécutif du GICAM, il est élu pour une durée de cinq (05) ans par l’assemblée
générale et se réunit une (01) fois par mois. Il est chargé de définir la politique générale, de
la vision stratégique de l’organisation et de la mise en œuvre du programme du GICAM.
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Annuaire des Adhérents du GICAM
4. le secrétariat exécutif
Organe administratif permanent du GICAM, il est chargé de l’exécution des missions du
Groupement selon les politiques arrêtées par le Conseil exécutif. Dirigé par un secrétaire
exécutif, il participe à la formulation des axes de réflexion sur le développement des acti-
vités ainsi qu’à la promotion des valeurs prônées par le Groupement.
5. les commissions
Les huit (08) nouvelles commissions du GICAM sont assistées par les départements du
secrétariat exécutif, qui assurent la mission de rapporteur. Elles sont citées ci-après par
ordre alphabétique :
- Accompagnement des PMe;
- Agriculture, elevage et Pêche;
- Assistance aux Adhérents;
- entreprenariat féminin et diaspora;
- Financement de l’économie;
- Fiscale et juridique;
- Protection de l’Industrie nationale et sous-traitance dans les grands projets;
- Social, education, emploi des jeunes, Formation continue et
Apprentissage.
Chaque commission est constituée par des adhérents volontaires et présidée par un mem-
bre du Conseil exécutif.
Les commissions sont des cadres de rencontre et de concertation au sein desquels les
représentants d’entreprises côtoient leurs pairs, s’informent, partagent leurs expériences,
analysent les situations et font des propositions.
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Annuaire des Adhérents du GICAM
de l’environnement juridique et fiscal de l’économie camerounaise et d’améliorer, à terme,
le climat des affaires;
• une fonction « Social » à travers une contribution au développement de la législation
sociale et un suivi permanent de son évolution.
Le dynamisme du GICAM a permis d’obtenir des résultats significatifs : une présence ac-
crue des membres du secteur privé dans les instances de concertation, une consultation
plus régulière du secteur privé à l’occasion de la préparation des textes législatifs et ré-
glementaires touchant aux affaires, la lutte contre le VIH/SIDA en entreprise, etc. Parallè-
lement à ses efforts de dialogue tous azimuts, le GICAM mène un travail de réflexion
important. Il en résulte des propositions concrètes sur des sujets variés : l’institution d’un
Etat de droit, la qualité et le coût des facteurs de production, ou encore la disponibilité
d’infrastructures physiques de qualité.
V- NOS SERVICES
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Annuaire des Adhérents du GICAM
LA CELLULE DE LUTTE CONTRE LE COMMERCE ILLICITE.
Face à la perte croissante de parts de marché par les entreprises et de ressources fiscales
et douanières par l’Etat, le GICAM a créé en janvier 2005 une Cellule de lutte contre le
commerce illicite.
Elle a pour objectifs principaux de :
• servir d’interface entre le secteur privé et l’Etat ;
• recenser les cas de commerce illicite ;
• définir des stratégies de lutte ;
• contribuer efficacement aux initiatives de lutte sur le terrain ;
• centraliser, dans une base de données, les informations et statistiques concernant le com-
merce illicite ;
• sensibiliser les opérateurs, l’Etat et les consommateurs sur les effets du commerce illicite
et les caractéristiques des produits contrefaits;
• procéder à la saisie régulière, avec la collaboration de la Douane, de marchandises contrefaites;
• contribuer à la formation des douaniers.
La Cellule est composée d’entreprises membres et non membres du GICAM.
LE CENTRE D’ARBITRAGE DU GICAM (CAG)
Créé en 1999, le Centre d’arbitrage du GICAM, tout en ayant le souci de préserver les re-
lations d’affaires, est chargé d’assurer un règlement spécifique, discret et rapide des litiges.
L’arbitrage du CAG s’adresse aux entreprises camerounaises et étrangères (membres du
Groupement ou non), qui peuvent le saisir à la condition que le litige porte sur une opé-
ration commerciale dont tout ou partie (conclusion, paiement, exécution…) se déroule
sur le territoire camerounais.
Etant un outil juridique, le CAG :
• organise in extenso les procédures d’arbitrage de la saisie au prononcé de la sentence
et à sa notification;
• assure la transmission d’informations entre :
- les parties entre elles;
- les parties et le tribunal arbitral;
- les arbitres et le Centre;
• assure la veille juridique en droit de l’arbitrage;
• assure des formations sur le droit de l’arbitrage;
• publie des articles et tribunes en droit de l’arbitrage;
• Etc.
LA COALITION DE LA COMMUNAUTE DES AFFAIRES CONTRE LE SIDA,
LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME (CCA-SIDA)
La CCA-SIDA est une organisation autonome du monde des affaires, dont la mission est
de contribuer à la prise en charge de la pandémie du VIH/SIDA, du paludisme et de la tu-
berculose dans les entreprises.
L’objectif est double : améliorer le soutien aux malades, d’une part, et juguler la progression
de ces maladies d’autre part.
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Annuaire des Adhérents du GICAM
Les bénéficiaires de cette initiative sont les salariés des entreprises (notamment ceux des
PME /PMI) et des organisations membres de la Coalition ainsi que leurs ayants-droit.
UN BUSINESS CENTER
Le Business Center facilite la conduite des affaires. En effet, il offre ou met à disposition
des membres du Groupement et des autres entreprises, institutions et organisations :
• des salles de réunion (pour séminaires, conseils d’administration, formations, etc.)
• une aire d’exposition professionnelle (espace idéal pour exposer des produits et services
aux clients et prospects) ;
• un auditorium de 300 places (pour conférences, assemblées générales, etc.) ;
• un Club House : lieu de détente discret et privilégié, réservé aux membres et à leurs in-
vités.
A travers l’engagement du GICAM, les résultats significatifs suivants ont été obtenus:
• une présence accrue des membres du secteur privé aux instances de concertation,
• une consultation plus régulière du secteur privé à l’occasion de la préparation de textes
législatifs et réglementaires touchant aux affaires, la lutte contre leVIH/SIDA en entreprise,
etc. ;
• la prise en compte des propositions du Groupement sur des sujets variés : l’institution
d’un Etat de droit, la qualité et le coût des facteurs de production ; la disponibilité d’infra-
structures physiques de qualité etc.
VI- DIASPORA
Ainsi, peuvent désormais adhérer en qualité de membre associé, les personnes morales
qui ont leur siège en dehors de la République du Cameroun, mais dont la moitié au moins
du capital est détenue par des personnes physiques de nationalité camerounaise, ou des
personnes physiques d’origine camerounaise, ou des personnes morales ayant leur siège
au Cameroun et qui satisfont aux conditions d’admission telles que définies par l’article 7
des statuts et par le règlement intérieur.
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Annuaire des Adhérents du GICAM
Pour les pays qui hébergent une forte communauté de chefs d’entreprise camerounais
qui manifesteront leur souhait d’adhérer au Groupement, une délégation sera mise en
place avec à la tête un délégué-GICAM désigné, qui aura pour missions de :
• faire connaître et promouvoir le GICAM et ses actions auprès de la diaspora entrepre-
neuriale africaine et étrangère, renforcer les liens avec différents partenaires et organisa-
tions patronales étrangers;
• sensibiliser la diaspora entrepreneuriale et les investisseurs divers sur les potentialités et
les niches de croissance économique du Cameroun;
• drainer vers le Cameroun différents investisseurs économiques, financiers et partenaires
industriels;
• mettre en place un répertoire de compétences et d’expertise de la diaspora pouvant
contribuer à la construction efficace des économies modernes africaines.
• organiser et encadrer les actions et initiatives de développement des membres associés
du GICAM auprès de la diaspora et orienter leurs investissements vers le Cameroun;
• promouvoir le transfert des connaissances et des technologies.
jonathan tAllA,
M.B.A., OCP, Ing
Délégué-GICAM CANADA
ContACtS
1222 Mackay, Montréal, H3G2H4, Canada
E-mail: jtalla@telitesolutions.com • Telephone: +1-514-834-8416
ContACtS
Adresse : 40 Terrasse de l’Iris 92400 COURBEVOIE LA DEFENSE
Tél. : L.Directe : +331 40 81 04 62 – Fax : +331 40 81 04 63 France
Mobile : +336 62 38 56 84 • E mail : tallet.gicam@gmail.com
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Annuaire des Adhérents du GICAM
VII- NOS PARTENAIRES
Le GICAM, en tant qu’organisation patronale, est engagé dans la mobilisation des acteurs
autour de l’accélération de la croissance et est actif dans la défense et la représentation
du secteur privé, la promotion de l’espace économique national et le développement de
services et d’initiatives visant l’amélioration de la compétitivité et la promotion des entre-
prises.
A ce titre, il a, depuis des années, noué des partenariats avec des organismes divers aux
niveaux national et international.
AU NIVEAU NATIONAL :
• la Cameroon Radio And Television (CRTV) ;
• l’Institut Africain d’Informatique-Institut Supérieur de Formation aux Télécommunica-
tions, de l’Innovation Technologique, de Commerce et de Gestion (IAI / IFTIC sup) ;
• Pool de cinq (05) banques (Afriland First Bank, ECOBANK, BGFI, SGBC, BICEC) et un
fonds de garantie pour le financement des PMI ;
• l'Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP);
• l'Agence des Normes et de la Qualité (ANOR);
• le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), avec pour objectif
la construction de centres de formation professionnelle sectoriels ;
• l'UCAC-ICAM (Institut Catholique des Arts et Métiers) ;
• le ministère de l'Enseignement supérieur ;
• le ministère de la Santé publique, en vue de : (i) freiner l’évolution du VIH/SIDA au sein
de la population camerounaise à travers la prévention, le diagnostic et le traitement pré-
coce, (ii) contribuer efficacement à l’acquisition des antirétroviraux ;
• l'École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC), en vue de
contribuer à l'amélioration de la compétitivité des entreprises via la formation et le per-
fectionnement en management ;
• le Fonds National de l’Emploi (FNE), en vue de promouvoir l’emploi des jeunes.
AU NIVEAU INTERNATIONAL :
• Organisation Internationale du Travail / Bureau International du Travail (OIT/BIT);
• Organisation Internationale des Employeurs (OIE) ;
• Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI);
• le Netherlands-African Business Council (NABC), en vue de renforcer la coopération
entre le milieu des affaires hollandais et le patronat camerounais;
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Annuaire des Adhérents du GICAM
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Annuaire des Adhérents du GICAM
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Annuaire des Adhérents du GICAM
IX- ADHÉSION
Le GICAM est ouvert à toutes les entreprises ou groupements d’entreprises camerounais
(syndicats, associations, etc.).
La procédure d’adhésion se déroule ainsi qu'il suit :
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Annuaire des Adhérents du GICAM
1. adressez votre demande d’adhésion au président du GICAM;
2. vous recevrez ensuite une fiche signalétique à remplir, ainsi que les statuts et le Code
éthique du Groupement;
3. retournez la fiche signalétique accompagnée une lettre de recommandation d’un mem-
bre du GICAM;
4. votre dossier sera étudié par le Conseil exécutif qui siège au début de chaque mois;
5. si la réponse est positive, vous recevrez par courrier une confirmation d’adhésion ainsi
que le montant de vos frais d'adhésion et de cotisation.
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Liste des entreprises
par secteur d’activité
Annuaire des Adhérents du GICAM
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Liste des entreprises par secteur d’activité
SECTEUR PRIMAIRE
BIOTROPICAL
CDC (Cameroon Development Corporation)
CIFM- PALLISCO
HEVECAM S.A.
JUSTAWE BOIS S.A.R.L.
PAMOL PLANTATIONS
PHP (Plantations du Haut Penja)
SAFACAM (Société Africaine Forestière et Agricole du Cameroun)
SOCAPALM (Société Camerounaise des Palmeraies)
SODECOTON (Société de Développement du Coton du Cameroun)
SOSUCAM (Société Sucrière du Cameroun)
SECTEUR SECONDAIRE
ADIC (African Distilling Company S.A.)
ALPICAM (Alpi Pietro et Fils Cameroun S.A.R.L.)
ALUCAM (Aluminium du Cameroun)
ASQUINI ENCORAD
AUBAC (Auxiliaires du bâtiment et de construction)
BOCOM INTERNATIONAL
BRIC (BUILDING AND ROOFING INDUSTRY OF CAMEROON )
BUETEC BRODERIE S.A.R.L.
CAMLAIT
CCO (Complexe Cosmétique de l'Ouest)
CDE (Camerounaise Des Eaux)
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Déjà disponible
100 propositions du GICAM
pour l’émergence du Cameroun
Une œuvre collective du Cercle de Réflexion Economique
du GICAM (CREG)
DISPONIBLE AU GICAM
Douala : Rue des Ministres, Bonanjo - B.P. 829 Douala - Tél. : +237 233 42 31 41 / 233 42 64 99 - Fax : +237 233 43 38 80 - E-mail : gicam@legicam.cm
Yaoundé : Hippodrome - B.P. 1134 Yaoundé - Tél. : +237 222 23 12 24 / 222 23 12 25 - Fax : +237 222 23 12 26
Sites web : www.legicam.cm / www.gicamtv.org
Liste des entreprises par secteur d’activité
CHANTIER 7 CAMEROUN S.A.R.L.
CHOCOCAM (Chocolaterie, Confiserie du Cameroun)
CICEP-HOPELAND PLASTICS ( Compagnie Industrielle de Confection et d'Emballages Plastiques )
CIMENCAM (Cimenteries du Cameroun)
CNIC (Chantier Naval et Industriel du Cameroun S.A.)
COMETAL
CTA- SOTEXCAM S.A.
DETAENERGY S.A.R.L.
DJEMO BTP
DTP TERRASSEMENT
E.N.E.M.
EABC ( Euro-Africa- America Business Corp)
EDOK - ETER CAMEROUN S.A.
EGEC (Entreprise Générale d'Etudes et de Construction)
ENEO
ERNO GENERAL CONTRACTOR S.A.R.L.
EUROIL LIMITED
FAFINSA
FAYADORT S.A.
FERMENCAM (Société Camerounaise de Fermentation)
FME - GAZ, Les Gaz Industriels du Cameroun
FOMA ENTREPRISE
GAZ DU CAMEROUN
GEOFOR S.A.
GROUPE MANTOUM
GUINNESS CAMEROUN
ICRAFON (Plastiques Industriels et ménagers)
LES LABORATOIRES BIOPHARMA
MAÏSCAM S.A.
METAFRIQUE CAMEROUN S.A.R.L.
METROPOLITAN PLASTICS S.A.
MIT CHIMIE
33
MOLIGE CAMEROUN S.A.
35
Liste des entreprises par secteur d’activité
SECTEUR TERTIAIRE I
3T CAMEROUN
AFRIMAR S.A.
BAT TRANSIT AND SERVICE Cie
BOLLORE AFRICA LOGISTICS CAMEROUN
CAMRAIL
CATRC (Centrale Africaine deTransit de Représentation et de Communication)
CENTRE SERVICES EXPRESS
CLGG (Consignation et Logistique du Golfe de Guinée)
COTCO S.A. (Cameroon Oil Transportation Company)
DP DHL
ELTA HRG Cameroun S.A.R.L.
KOMSON AFRICA LOGISTICS
MTA CAMEROUN S.A.
PANALPINA TRANSPORTS MONDIAUX DU CAMEROUN S.A.R.L.
PORT AUTONOME DE DOUALA
SAPOU TRANSPORT
SCADTC (Syndicat des Commissionnaires Agréés en Douane et Transitaires du Cameroun)
SOCIETE CAMEROUNAISE DE TRANSPORT URBAIN (SOCATUR SA)
SOFITOUL S.A.
TRANSIMAR S.A.
TRANSIMEX CAMEROUN
UCAM (Union des Consignataires et Armateurs du Cameroun)
WARTSILA
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Liste des entreprises par secteur d’activité
SECTEUR TERTIAIRE II
AC2P (Asociation Camerounaise des Professionnels de la Plasturgie)
ACE (African Consulting Entreprise)
ACTIVA ASSURANCES
ADRH APAVE
AFD ( Africa Food and Distribution )
AFRICA LEASING COMPAGNY
AFRICATRUCKS CM S.A.
Afriland First Bank
AG PARTNERS CAMEROUN
AGPC (Association Pharmaceutique des Grossistes du Cameroun)
AKWA PALACE PULLMAN
ALIOS FINANCES CAMEROUN
ALLIANZ CAMEROUN
ALM CONSULTANTS
APECCAM (Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du Cameroun)
APICAM (Association Professionnelle des Ingénieurs Conseils et Sociétés d'Ingénierie du Cameroun)
AREA ASSURANCES
ASAC (Association des Sociétés d’Assurances du Cameroun)
ASACTV (Association des Sociétés Agréées pour le Contrôle Technique des Véhicules du Cameroun)
ASCESE (Conseil en Marketing et Communication )
ASCOMA CAMEROUN
ASEA BROWN BOVERI
ASTER GLOBAL SERVICES CAMEROON LTD
ASTON- LES HOTELS SERENA
AUDITEC FOIRIER CONSULTING S.A
AURORE EXPRESS SERVICES S.A.R.L.
AUTO-ÉCOLE FRANCAISE
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Liste des entreprises par secteur d’activité
AUTORITE PORTUAIRE NATIONALE
AXA ASSURANCES CAMEROUN
BAT CAMEROUN
BB VISION
BCI - S.A. (Bureau de Conseil en Investissement)
BEAUTY LINE INSTITUT CAMEROUN
BENEFICIAL GENERAL INSURANCE S.A
BERYO INTERNATIONAL
BGFI BANK CAMEROUN
BICEC
BRAND AND CONSUMERS (B&C)
CABINET BEHLE ET ASSOCIES
CABINET EKANI - CONSEILS
CAMEROUN ASSISTANCE SANITAIRE
CAMEROUN AUDIT CONSEIL
CAMI TOYOTA
CAMTRACK
CANAL + CAMEROUN
CBC (Commercial Bank of Cameroon)
CENAINVEST (Central Africa Investment S.A.)
CENTRALE DE DISTRIBUTION ET DE VENTE
CFAO TECHNOLOGIES
CGM/ GKM AUDIT et CONSEIL
CHANAS ASSURANCES S.A.
CITECH S.A.R.L.
CITIBANK OF CAMEROON
CNCC ( Conseil National des Chargeurs du Cameroun )
COFACE WEST AFRICA (Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce Ext.)
COGENI CAMEROUN S.A.R.L.
COLGATE PALMOLIVE CAMEROUN
COMPAGNIE PROFESSIONNELLE D'ASSURANCE DU CAMEROUN
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Annuaire des Adhérents du GICAM
CONSEILS FISCAUX ASSOCIES
COOPERS & LYBRANDS Afrique centrale
CORLAY CAMEROON S.A.
CREATIVE S.A.R.L.
CROPLIFE CAMEROUN
CTB SA- Groupe FOURE LAGADEC
DELOITTE
DMT ( Diagnosis Maintenance Trade )
DOUALA STOCK EXCHANGE (DSX)
DOWNSTREAM CONSULTING S.A
EASY LIFE
ECA-ERNST & YOUNG
ECN FINANCE
ECO-ASSURANCES
ECOBANK CAMEROUN S.A
ECTA-BTP S.A.R.L.
EMPLOI SERVICE S.A.
EXPRESS EXCHANGE
EXPRESS UNION
FACE AUX RISQUES PROFESSIONNELS
FIMEX INTERNATIONAL S.A.R.L.
FINANCIAL HOUSE SA
FIRST TRUST S.A.
FIRSTRANSACT INTERNATIONAL SERVICES COMPANY (FISCO S.A.R.L.)
FONDS DE DEVELOPPEMENT DES FILIERES CACAO ET CAFE
G4S Security Services Cameroon Plc
GAP CONSULT
GEX (Groupement des Exportateurs de Cacao / Café)
GLOBAL SERVICES S.A.R.L.
GPAC (GROUPEMENT PROFESSIONNEL DES ACCONIERS)
GRAS SAVOYE
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Liste des entreprises par secteur d’activité
GTS- FILTREX
GUCE-GIE (Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur)
GULFIN S &T CO
HEMISPHERE VOYAGES
HILTON YAOUNDE - CAMEROON HOTELS CORPORATION
HOTEL IBIS DOUALA
HOTEL SAWA
HTT TELECOM S.A
HYDRAC S.A.
IBC ACIERS & MÉTAUX (International Business Corporation SA)
ICELL4
INSTRUMELEC CAMEROUN
INTEK
LA NEGRESSE S.A.R.L.
LA NOUVELLE EXPRESSION
LA SOLUTION
LOUIS DREYFUS COMMODITIES
MAHIMA S.A.R.L.
MAT-LEC
MAZARS CAMEROUN
MC DISTRIBUTION
MEDIA PLUS S.A.R.L.
METCH-ELEC
MTN CAMEROON LTD (Mobile Telephone Networks)
MTN NETWORK SOLUTIONS
MULTIPRINT
NAL BUSINESS AND CORPORATION
NFC BANK (National Financial Credit Bank)
NOJEMA GROUPE
NSIA ASSURANCES
NT&C
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Liste des entreprises par secteur d’activité
OASIS MOTORS
OKALLA AHANDA & ASSOCIES
OMNIUM -SERVICE S.A.
ONZFI (Office National des Zones Franches Industrielles)
ORANGE CAMEROUN S.A.
PANESS CONSEIL (Panafric Engineering and Services)
PELICAN AUTOS
PETROLEX CAMEROUN S.A.
POLYPHARMA S.A.R.L.
PPSM
PREMIUM SERVICES S.A.R.L.
PRESTIGE AFRIQUE S.A
PRICEWATERHOUSECOOPERS TAX & LEGAL
PROMODIS AFRIQ S.A.R.L.
RINGO S.A.
RW KING
S.D.A.D (Société de Distribution & d'Achats Divers)
SAAGRY S.A.R.L.
SAAR (Société Africaine d'Assurance et de Réassurances)
SAHAM LIFE INSURANCE
SANOFI AVENTIS
SCB Cameroun (Société Commerciale de Banque Cameroun)
SCDP (Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers)
SCI- IMMOBILIER
SCIEC (Syndicat des Commerçants Importateurs et Exportateurs du Cameroun)
SECA ( Services Camerounais d'Assainissement )
SECEL
SEREP S.A.R.L.
SGBC (Société Générale de Banques au Cameroun)
SGS CAMEROUN S.A.
SHOOTING STAR
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Liste des entreprises par secteur d’activité
SIMTECH-3D S.A.R.L.
SMPC (Société Moderne du Pneumatique Camerounais)
SMS CAMEROUN
SNI (Société Nationale des Investissements)
SOACAM (Société Alimentaire du Cameroun)
SOCATAM
SOCIETE QUIFEUROU
SOCITECH
SOCOPRAMAC (Société Commerciale de Produits Alimentaires et Matériels de Construction du Cameroun)
SOREPCO
SPEED APPRO
SPIHT (Syndicat Patronal des Industries de l'Hôtellerie et du Tourisme)
STANDARD CHARTERED BANK CAMEROON S.A.
STOCKAJ S.A.
SYNAUTRATRA (Syndicat National des Auxiliaires de Transports et de Transit)
SYNDUSTRICAM (Syndicat des Industriels du Cameroun)
TAF INVESTMENT GROUP
TECHNOLOGIE ZENTRUM S.A.R.L.
TELCAR COCOA LTD
TRACTAFRIC EQUIPEMENT
TRADIMCO S.A.R.L.
TROPIK INDUSTRIES CAMEROUN
UACam VIE
UBA (United Bank for Africa)
UBC (Union Bank of Cameroon PLC)
UNIPAL
UTI ( Union Trading International)
WORLD CAR INDUSTRY (WCI)
47
l’annuaire des
adhérents
AC2P
(Association Camerounaise des Professionnels de Plasturgie)
ac2p2013@gmail.com
ACE
Cabinet conseil
(African Consulting Entreprise)
baoace@yahoo.fr
50
Production d'alcool et liqueurs
ADIC
(African Distilling Company SA)
Capital social
adic2@yahoo.fr 250. 000. 000 F CFA
Conseil en organisation et RH, recrutement et gestion des carrières et des compétences, for-
mation professionnelle, contrôle de construction, conseil en QHSE-Métrologie ADRH APAVE
AFD
Distribution et vente de produits
(Africa Food Distribution)
Capital social
africaleasing@yahoo.fr 2 000 000 000 F CFA
51
AFRICATRUCKS CM S.A. Distribution de véhicules utilitaires et automobiles
afrimarsa@afrimarsa.com
www.afrimarsa.com
Février 2005
52
AGPC
(Association des Grossistes Pharmaceutiques du Cameroun)
prosperhiag@yahoo.fr
(237) 233 42 74 16
Capital social
contact@hotel-akwa-palace.com 150 000 000 F CFA
www.hotel-akwa-palace.com
Capital social
cameroun@alios-finance.com 2 000 000 000 F CFA
Capital social
allianz.cameroun@allianz-cm.com 1 000 000 000 F CFA
53
ALM CONSULTANTS Cabinet conseil en QHSE
ALPICAM (Alpi Pietro et Fils Cameroun S.A.R.L.) Placages déroulés, contreplaqués, débités, grumes
ALUCAM
Lingots et plaques d'aluminium
(Aluminium du Cameroun)
APECCAM
(Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du Cameroun)
apeccam@camnet.cm
54
APICAM
Défense des intérêts professionnels et moraux des membres (Association Professionnelle des
Ingénieurs Conseils et Sociétés d'Ingénierie du Cameroun)
apiccam@yahoo.fr
beta.consult@camnet.cm
Capital social
area@areaassurance.com 1 500 000 000 F CFA
asac_douala@yahoo.fr
www.asac-cameroun.com
Capital social
simotahakam@yahoo.fr 10 000 000 F CFA
55
ASCESE (Conseil en marketing et communication ) Communication et marketing
Capital social
532 000 000 F CFA
56
Télécommunications ASTER GLOBAL SERVICES CAMEROON LTD
Capital social
info.cameroon@atspl.com 10 000 000 F CFA
marielafortune@atspl.com
astondouala@yahoo.fr
Capital social
aubacsa@yahoo.fr 1 500 000 000 F CFA
www.aubac.com
Expertise comptable, audit et commissariat aux comptes, AUDITEC FOIRIER CONSULTING S.A.
assistance juridique et fiscale
info@auditechconsulting.com
mkangmeni@gmail.com
auditecconsulting@gmail.com
www.auditecconsulting.com
57
AURORE EXPRESS SERVICES S.A.R.L. Prestation de services
Septembre 2012
Capital social
1 000 000 F CFA auroreservicesexpress@yahoo.fr
Capital social
50 000 000 F CFA auto_33fr@yahoo.fr
apn@camnet.cm
Capital social
2 083 650 000 F CFA axacameroun@axacameroun.com
58
Transformation de tabac BAT CAMEROUN
(237) 233 42 38 44
Capital social
contact_cemac@bat.com 2 000 394 790 F CFA
Transit, transport, formation et services divers BAT TRANSIT AND SERVICE Cie
battransit@camnet.cm
Conseil en management, vision strategique, coaching, pilotage des affaires, formation, encadrement, marketing
et finance, audit système d'information et de management, support de compréhension des TIC BB VISION
Capital social
b_beyokol@hotmail.com 10 000 000 F CFA
Information et conseil en investissement, assistance en création et gestion d'entreprise, gestion des gros projets, assistance en BCI - S.A.
recherche de financements, montage des dossiers de crédit, montages, stratégies économique, commerciale et industrielle (Bureau de Conseil en Investissement)
bcisa2003@yahoo.fr
59
Bien-être, beauté du corps, spa coiffage, spa esthétique;
BEAUTY LINE INSTITUT CAMEROUN beauté des mains et pieds, blanchiment des dents
beneficial@groupbeneficial.com
Capital social
1 000 000 F CFA beryo.international01@yahoo.fr
www.bgfi.com
60
Services bancaires, opérations de banque et finances BICEC
Capital social
12 000 000 000 F CFA
Capital social
biotropical@biotropical.com 72 000 000 F CFA
Capital social
bioluxopticalS.A.R.L.5@yahoo.fr 32 180 000 F CFA
bocominter2002@yahoo.fr
61
Transit, transport, logistique, manutention, consignation
BOLLORE AFRICA LOGISTICS CAMEROUN agence de voyage, entreposage, courrier et colis express
Capital social
bettina@buetec-broderie.com
490 000 000 F CFA
www.buetec-broderie.com
62
BTP, prestation de services, décoration
entretien bureaux BUSINESS DISTRIBUTION AND SERVICES S.A.R.L.
Capital social
ecoleribambelles@yahoo.fr 10 000 000 F CFA
Cabinet conseil en droit des sociétés, droit fiscal, droit social CABINET BEHLE ET ASSOCIES
Capital social
ol_behle@yahoo.fr 32 000 000 F CFA
ekaniconseils@creolink.net
www.ekaniconeils.net
Capital social
contact1@cas-assistance.com 20 000 000 F CFA
63
CAMEROUN AUDIT CONSEIL Audit, commissariat aux comptes, conseil juridique et fiscal,
assistance aux PME - conseil en organisation
Capital social
5 000 000 F CFA caccameroun@caccameroun.com
eugolini@cfao.com
Capital social
cami@cfao.com
12 000 000 000 F CFA
www.cfao.com
64
Gestion de flotte (GPS), systèmes d'alarmes, contrôle d'accès CAMTRACK
et gestion de temps, vidéo-surveillance, télécoms
catrc_sa@yahoo.fr
CANAL + CAMEROUN
B.P. 72 Douala
(237) 233 14 08 80 /696 03 31 27 Jean TESTEMALE
/ 675 34 00 26 Directeur Général
Novembre 2010
canalplus.cameroun@canal-plus.com
cb-cameroun@groupecommercialbank.com
www.cbc-bank.com
65
CCO Production de savon de ménage,
(Complexe Cosmétique de l'Ouest) production d'huile de palme raffinée et de margarine
CDC
Agro-industrie
(Cameroon Development Corporation)
CENAINVEST
(Central Africa Investment S.A.) Capital investissement, conseil, marchés financiers
Capital social
danielle.fouda@cenainvest.com
250 000 000 F CFA
info@cenainvest.com
66
Distribution et vente de
produits alimentaires CENTRALE DE DISTRIBUTION ET DE VENTE
Capital social
rdjapa@yahoo.fr 2 000 000 FCFA
Capital social
cgmaudit@yahoo.fr
6 000 000 F CFA
www.cgm-audit.com
67
CHANAS ASSURANCES S.A. Compagnie d'assurances
(237) 233 42 99 60
ch7ngako@yahoo.fr
CHOCOCAM
Production de chocolat et confiserie
(Chocolaterie, Confiserie du Cameroun)
ciceplastics@yahoo.fr
68
Exploitation forestière, scierie, raboterie CIFM- PALLISCO
m.rougeron@pallisco-cifm.com
www.pallisco-cifm.com
CIMENCAM
Fabrication et commercialisation de ciment
(Cimenteries du Cameroun)
Capital social
citechcam@citechworld.com
5 000 000 F CFA
www.citechworld.com
Capital Social
yinilah.ndahne@citigroup.com 7 568 650 000 F CFA
69
CLGG Transport maritime, affrêtement, consignation, transit,
(Consignation et Logistique du Golfe de Guinée) manutention, remorquage portuaire, dragage, agence de voyage
Capital Social
540 300 000 F CFA ewanyes@camshipinc.com
info@cncc.cm
CNIC@cnicyard.com
enquiries@CNICyard.com
Mars 2009
Capital Social
1 000 000 F CFA coface_westafrica@coface.com
www.coface.com
70
Commerce général, import - export COGENI CAMEROUN S.A.R.L.
martine_bibail@colpal.com
Assurances CPA
Compagnie d’assurance professionnelle du Cameroun
71
Consultations fiscales, assistance aux controles fiscaux,
CONSEILS FISCAUX ASSOCIES revue et audit fiscaux, formation en fiscalité, traitement de
la paie, organisation de la fonction fiscale
Capital social
110 000 000 F CFA cfa@conseils-fiscauxassocies.com
fore@transitcm.com
mathilde.m.malado@exxonmobil.com
72
Vente de matériel Informatique CREATIVE S.A.R.L.
info@croplife-cm.org
Capital social
gab.sotexcam@yahoo.com 50 000 000 F CFA
www.deloitte.com
73
DETAENERGY S.A.R.L. Production d'énergie, placement
Capital social
50 000 000 F CFA ebtpbat@yahoo.fr
DMT
Maintenance et équipements Industriels
( Diagnosis Maintenance Trade )
dmtc@hotmail.fr
dsx@douala-stock-exchange.com
74
Conseil en distribution de produits pétroliers, gérance en mandat
de stations - service, études et audits d'impact en environnement, DOWNSTREAM CONSULTING SA
placement de personnel temporaire
Décembre 2009
(237) 233 42 97 52
Capital social
mbalkam@yahoo.fr
10 000 000 F CFA
www.downstream-consulting.com
ousmanou.kouotou@dhl.com
www.dhl.com
j.rous@bouygues-construction.com
enemdla@yahoo.fr,
ortance_enem@yahoo.fr
75
EABC BTP, formation et placement de personnel
( Euro-Africa-America Business Corp) civil maritime et industriel
2012
Capital Social
eabc.groupe@yahoo.com;
10 000 000 F CFA
eabc.groupe@hotmail.fr
ECA-ERNST & YOUNG Audit et conseil, tax & legal, TAS (transaction advisory services)
Capital social
30 000 000 F CFA www.ey.com
76
Courtage d'assurance et de réassurance ECO-ASSURANCES
Capital social
michel.toguem@eco-assurances.com 50.000.000 F CFA
ecobankcm@ecobank.com
mfall@ecobank.com
www.ecobank.bank
Capital social
contact@ecta-btp.com 10 000 000 F CFA
Capital social
p_marelis@yahoo.fr
150 500 000 F CFA
edoketer@yahoo.fr
77
EGEC
Génie civil, bâtiments, second oeuvre
(Entreprise Générale d'Etudes et de Construction)
Capital social
43.903.690.000 F CFA sonel@camnet.cm
78
Vente, transport, travaux génie civil & travaux
publics, location engins TP ERNO GENERAL CONTRACTOR S.A.R.L.
Capital social
ernoauto@yahoo.fr 1 000 000 F CFA
Capital social
etsmgbatou@yahoo.fr 111 000 000 F CFA
Capital social
elizabeth.tenkeu@bowleven.com 2 222 222 000F CFA
79
EXPRESS EXCHANGE Transfert d'argent, change manuel
info@expressexchange.net
www.expressexchange.net
info@expressunion.com
Capital social
166 000 000 F CFA fafinsa@noubruholding.com
80
Fabrication et vente de matelas en ressort et lits en bois FAYADORT S.A.
fayadort@fayadort.com
www.fayadort.com
fermencam@gmail.com
secretariat.fermencam@gmail.com
fimex@fimex-international.com
www.fimex-international.com
81
FIRST TRUST S.A Epargne, financement, tranfert de fonds
Capital social
4 400 000 000 F CFA martin@e-firsttrust.com
Août 1996
Mai 2012
Capital social
80 000 000 F CFA fomaent@yahoo.fr
82
Promotion des filières cacao et café
FODECC
(Fonds de Développement des Filières Cacao et Café)
fodecc_06@yahoo.fr
Sécurité
G4S
Security Services Cameroon Plc
B.P. 3798 Douala Danny TROCH
(237) 233 42 43 54 / 677 93 43 89 Directeur Général
Capital Social
wakili.pascal@cm.g4s.com
273 000 000 F CFA
www.g4s.com
Capital social
gap.consult@yahoo.fr 254 633 830 F CFA
83
GAZ DU CAMEROUN Oil and Gas
info@geofor.org
www.geofor.biz
GEX
Défense des intérêts des membres et de la profession
(Groupement des Exportateurs de cacao / café)
gex_cam@yahoo.fr
www.gex-cameroun.org
Avril 2014
Capital social
50 000 000 F CFA infos@globalservices-S.A.R.L..com
84
Acconage et manutention des marchandises au port de Douala GPAC
(Groupement Professionnel des Acconiers du Cameroun)
www.syndicatsmaritimes.org
gts@gtsalarm.com; info@filtrex-cm.com
www.gtsalarm.com; www.filtrex-cm.com
85
GUCE-GIE
(Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur) Facilitation des procédures du commerce extérieur
guce-gie@guichetunique.org
www.guichetunique6cameroun.org
jeanne.nji@diageo.com
www.diageo.com
Douala
René MBAYEN
(237) 233 42 09 09 / 233 43 12 56
Président Directeur Général
Mai 1978 (237) 233 42 76 76
info@gulfinstco.com;
www.gulfinstco.com
Capital social
havasmédiacameroun@havasmedia.com
100 000 000 F CFA
www.havasmedia.com
86
Vente de billets d'avion, circuits touristiques,
gestion de portefeuille voyage, assurance voyage HEMISPHERE VOYAGES
Capital social
hemispherevges@hotmail.com 5 000 000 F CFA
HEVECAM S.A.
Caoutchouc naturel, hévéaculture
Capital social
reservations.yaounde@hilton.com 10 000 000 000 F CFA
HO839-6M@accor-hotels.com
87
HOTEL SAWA Hôtellerie, restauration
Mai 2014
hydrac@camnet.cm
88
Distribution et prestation de services
ICELL4
sdjongue@hotmail.fr
www.i2-mobile.com
icrafon@cfaogroup.com
Capital social
infos@instrumelec.com
100 000 000 F CFA
www.instrumelec.com
Capital social
intek@intek-cm.com
400 000 000 F CFA
www.intek-cm.com
89
JUSTAWE BOIS S.A.R.L. Sciage bois et exportation
Mars 2013
Capital social
1 000 000 F CFA komson.company@yahoo.com
Octobre 2005
Douala
Séverin TCHOUNKEU
(237) 233 43 22 27 / 233 00 82 83
Directeur Général
Février 2003 (237) 233 43 26 69
lanouvelleexpression2005@yahoo.fr
setchounkeu@yahoo.fr
90
Spécialités chimiques, traitement des eaux,
nettoyage industriel, import-export LA SOLUTION
infosolution@solutionchimie.com
jeanbosconjoya@solutionchimie.com
www.solutionchimie.com
Capital social
www.laboratoires-biopharma.com 700 000 000 F CFA
Capital social
logicalinvestmentS.A.R.L.@gmail.com
1 000 000 F CFA
tchamo.erick@gmail.com
91
MAHIMA S.A.R.L. Commerce général, import-export, supermaché
Capital social
243 000 000 F CFA contact@stemahima.com
Capital social
info@mazars-cm.com
10 000 000 F CFA
lriquier@mazars-cm.com
92
Grande distribution de produits de consommation MC DISTRIBUTION
Capital social
1 250 000 000 F CFA
Capital social
doohcollins@mediapluscam.com 100 000 000 F CFA
Capital social
camadmin@metafrique.net 100 000 000 F CFA
Douala
(237) 233 42 57 99 / 233 43 77 90 Gilbert METCHEKA
/ 233 47 63 91 Directeur Général
Capital social
metchelec@yahoo.fr 50 000 000 F CFA
93
METROPOLITAN PLASTICS S.A Production and distribution of cartons
metropolitan_secretariat@yahoo.com
metropolitan_sm@yahoo.com
MOLIGE CAMEROUN SA
Agro-industrie
Mai 2013
Capital social
90 000 000 F CFA molige_S.A.R.L.@yahoo.fr
Capital social
2 000 000 F CFA infosmsmi@yahoo.fr
94
Transport colis fret, service postal, intermédiation
commerciale, hotellerie, restauration, entretien MTA CAMEROUN SA
mta.cameroun@mta.dc.com
www.mta.dc.com
Télécommunications
MTN CAMEROON LTD
(Mobile Telephone Networks)
yetna_d@mtncameroon.net
info@mtnns.cm
omultiprint@yahoo.fr
www.multiprintsa.com
95
NAL BUSINESS AND CORPORATION Fournitures industrielles
Capital social
700 000 000 F CFA siege.nestlecameroun@cm.nestle.com
NFC BANK
Banque
(National Financial Credit Bank)
Capital social
6 127 399 387 F CFA info@nfcbanksa.com
Capital social
10 000 000 F CFA societenojema@yahoo.com
96
Commercialisation d’assurances NSIA ASSURANCES
Capital social
nsia.cm@groupensia.com 1 600 000 000 F CFA
ntc@camnet.cm
Capital social
info@oasismotors.com
2 000 000 000 F CFA
www.oasismotors.com
Capital social
h.assi@okfoods-cam.com
600 000 000 F CFA
www.okfoods-cam.com
97
OKALLA AHANDA & ASSOCIES Expertise comptable, audit, conseil en gestion,
conseil juridique et fiscal
oaadla@okalla-ahanda.com
www.okalla-ahanda.com
OMNIUM -SERVICE S.A. Génie électrique, génie climatique, maintenance générale, procédés
industriels, énergie solaire, rebobinage, oil and gas, télécom
Capital Social
500. 000. 000 F CFA secretariat.cameroun@omnium-service.com
samuel.ngondi@orange.com
98
Production d’huile de palme PAMOL PLANTATIONS
pamol-lbe@pamol-plantations.com
pamol-dla@pamol-plantation.com
www.pamol-plantations.com
PANALPINA TRANSPORTS
Logistique
MONDIAUX DU CAMEROUN S.A.R.L.
Capital social
christophe.defigueiredo@panalpina.com 150 000 000 F CFA
info.cameroon@panalpina.com
jtchoua@hotmail.com
99
PERENCO RIO DEL REY Industrie pétrolière
(237) 233 42 95 26
percam@cm.perenco.com
petrolex@petrolex.net
PHP
Culture et exportation de bananes
(Plantations du Haut-Penja)
Capital social
499 500 000 F CFA r.temkou@phpcam.net
(237) 233 42 83 69
100
Fabrication de piles électriques PILCAM
(237) 233 37 18 77
plasticam.secretariat@gmail.com Capital social
d.plasticam@gmail.com 660 750 000 F CFA
pad@portdedouala.cameroun.com
www.portdedouala-cameroun.com
101
PPSM Distribution des produits hydrocarbures
Capital social
10 000 000 F CFA info@assacam.com
Capital social
1 000 000 F CFA premiumservices@yahoo.com
Douala
NadineTCHANGOUM TINEN
(237) 233 43 24 43 / 44 / 45 / 46
Directeur Général
Juin 1983 (237) 233 42 86 39
nadine.tinen@cm.pwc.com
102
Construction métallique PROMETAL
Capital social
info@prometal-cm.com 500 000 000 F CFA
Capital social
ngouchet@yahoo.fr 12. 000. 000 F CFA
jdmarilly@razel.fr
asoh@razel.fr
Capital social
contact@ringo-group.com
200 000 000 F CFA
www.ringo-group.com
103
RW KING Commerce général, SAV (station diesel, maintenance)
et réparation de moteurs industriels
Douala
Martin AZEMKOUO (237) 233 42 59 45 / 699 50 59 45
Directeur Général 677 70 59 45
S.D.A.D
Distribution
(Société de Distribution & d'Achats Divers)
ssdadsarl@yahoo.com
Avril 2014
Capital social
50 000 000 F CFA saagry@yahoo.fr
SAAR
(Société Africaine d'Assurances et de Réassurances)
Assurances
104
SABC
Bières, boissons gazeuses, sirops
(Société Anonyme des Brasseries du Cameroun)
Capital social
www.lesbrasseries.com 11 083 630 000 F CFA
Hévéaculture, palmeraie
SAFACAM
(Société Africaine Forestière et Agricole du Cameroun)
Capital social
myateng@safacam.com 1 820 000 000 F CFA
Capital social
200 000 000 F CFA
Capital social
mfoncha@groupecolina.com 1 350 000 000 F CFA
105
SAICAM S.A.R.L. Transformation et commercialisation de café moulu
Capital social
50 000 000 F CFA saicamco@yahoo.fr
Capital social
1 000 000 F CFA saptrans.sarl@yahoo.fr
www.syndicatsmaritimes.org
106
SCB Cameroun
Services bancaires
(Société Commerciale de Banque Cameroun)
SCDP
Distribution de produits pétroliers
(Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers)
Capital social
3 500 000 000 F CFA
Capital social
sci_nk@yahoo.fr 1 000 000 F CFA
SCIEC
Import-export, distribution (Syndicat des Commerçants Importateurs Exportateurs du Cameroun)
gicam@legicam.org
107
SCIN Imprimerie, ouvrage d'arts, travaux ferroviaires
(Société Camerounaise d'Intermédiation et de Négoce)
SCR MAYA & Co Raffinage d'huile de palme brute (savonnerie, unité de fabrication
(Société Camerounaise de Raffinage MAYA et Cie) de mayonnaise, unité de fabrication de bougies)
SCS
(Société camerounaise de savonnerie)
Savonnerie
Capital social
662 150 000 F CFA scs.S.A.R.L.@yahoo.fr
108
Fabrication de bouteilles de gaz, emboutissage, distribution SCTM
de gaz domestique, équipement métallique (Société Camerounaise de Transformation Métallique)
sctm_2004@yahoo.fr
infodla@secelgroup.com
infosyde@secelgroup.com
www.secelgroup.com
semme@semmemineralwater.com
www.semmemineralwater.com
109
SEREMAC S.A.R.L. Etude, réalisation, maintenace et contrôle en
électricité et travaux publics
Décembre 2012
Capital social
infos@serepemploi.com
1 000 000 F CFA www.serepemploi.com
Capital social
697 300 000 F CFA www.rougier.fr
SGC
(Société Générale Cameroun) Banque
jean-philippe.guillaume@socgen.com
110
Production de farine boulangère SGMC
(Société des Grands Moulins du Cameroun)
Capital social
directionsgmc@sgmc.somdiaa.com 5 000 000 000 F CFA
Capital social
edith.bebey@sgs.com
5 000 000 F CFA
www.sgs.com
Capital social
sstar@camnet.cm 10 000 000 F CFA
(237) 233 40 39 31
Capital social
siccacaos@barry-callebaut.com
1 147 500 000 F CFA
www.barry-callebaut.com
111
SIMTECH-3D S.A.R.L. Ingénierie électrique et industrielle
Capital social
1 000 000 F CFA info@simtech3d.com
contact@sitrafer.com
SMPC
Importation et distribution de pneus neufs Michelin
(Société Moderne du Pneumatique Camerounais)
Janvier 1987
112
Société de portefeuille, création de projets, réalisation d'études et d'opérations financières SNI
susceptibles de promouvoir le développement économique, prise ou rachat de participations (Société Nationale des Investissements)
au capital des entreprises, négociation d’obligations et autres titres
sni@sni.cm
www.sni.com
SOACAM
Commerce général (distribution des produits alimentaires)
(Société Alimentaire du Cameroun)
soacam@yahoo.fr
www.soacam.com
B.P. 691Douala
(237) 233 43 77 83 / 233 43 87 28 Yannick VERNET
233 43 87 26 Directeur Général
(237) 233 43 87 34 Janvier 1977
Capital social
socarto1@yahoo.fr
400 000 000 F CFA
contact@socarto.com
113
SOCATAM Commercialisation de matériel industriel et pétrolier
Capital social
200 000 000 F CFA emmanuel.peughouia@groupequifeurou.com
SOCATUR S.A.
Transport par car
(Société Camerounaise de Transport Urbain)
Capital social
200 000 000 F CFA tacicam@yahoo.fr
114
Import-export, commerce général, prestation de services SOCITECH
Capital social
cameroun@socitech.com 10 000 000 F CFA
SOCOPRAMAC
Import-export, distribution
(Société Commerciale de Produits Alimentaires et Matériel de Construction du Cameroun)
socopramac@yahoo.fr
Capital social
sodecoton@sodecoton.cm 4 529 400 000 F CFA
Capital social
info@sofitoul.com 1 000 000 000 F CFA
www.sofitoul.com
115
SONARA
(Société Nationale de Raffinage)
Raffinage de pétrole brut, vente de produits raffinés
Capital social
17 800 000 F CFA contact@sonara.cm
sorepcosa@gmail.com
www.groupesorepco.com
Capital Social
2 500 000 000 F CFA
Capital social
250 000 000 F CFA www.sourcedupays.com
116
Approvisionnement express SPEED APPRO
speed.appro@netcourrier.com
speed.appro@yahoo.fr
Hôtellerie et tourisme
SPIHT
(Syndicat Patronal des Industries de l'Hôtellerie et du Tourisme)
spiht2005@yahoo.fr
pascale-fride.balem@cm.standardchartered.com
Capital social
info@stockaj.com
120 000 000 F CFA
www.stockaj.com
117
SUMOCAM
Transformation de sucre granulé en morceaux
( Sucreries Modernes du Cameroun )
sodipa@camnet.cm
Capital social
500 000 000 F CFA contact.uacam@uacamvie.com
synautratra@yahoo.fr
www.synautratra.org
SYNDUSTRICAM
(Syndicat des Industriels du Cameroun)
118
Fabrication de profils de couverture et de bardage en tôles TAC
(aluzinc-prélaquées) et buses métalliques (Tôles et Aciers du Cameroun)
Capital social
techno_zentrum@yahoo.fr 1 000 000 F CFA
Capital social
eokie@telcarcocoa.com 300 000 000 F CFA
119
TRACTAFRIC EQUIPEMENT Distribution matériel Caterpillar, Hyster, location matériel
et groupes électrogènes, SAV, contrat de maintenance
(237) 233 37 45 25
Capital Social
jljadin@sho-cameroun.com
1. 213. 130. 000 F CFA
www.tractafric.fr
Capital social
1 000 000 F CFA etouflo@yahoo.fr
Capital social
150 000 000 F CFA transimartransimar@yahoo.fr
120
Import-export, comemrce général, production TROPIK INDUSTRIES CAMEROUN
www.tropik-industries.com
Banque
UBA
(United Bank for Africa)
UBC
Banque
(Union Bank of Cameroon PLC)
ubc@unionbankcameroon.com
www.unionbankcameroon.com
UCAM
Consignation de navires, services portuaires
(Union des Consignataires et Armateurs du Cameroun)
ucam@ucamsyndicat.net
ucamsyndicat@yahoo.com
121
UCB
Fabrication de bière et des boissons gazeuses
(Union Camerounaise de Brasseries)
UNALOR
Manufacture d'allumettes
(Union Allumettière Equatoriale)
UTI
Exportation cacao, café
(Union Trading International)
direction@uticameroun.com
122
Production, construction de plaques d'immatriculation, conception et
développement de systèmes de sécurité et contrôle des documents UTSCH CAMEROUN
Douala
Stéphano BORSARELLI
(237) 233 50 54 00
Directeur Général
wcm@wartsila.com
www.wartsila.com
Capital social
wijma.douala@wijmacm.com 3 462 230 000 F CFA
simotahakam@yahoo.fr
worldindustrycar@yahoo.fr
www.wci.com
123
Les Grands Projets
Structurants
125
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PROJETS STRUCTURANTS ET
ACCELERATION DE LA CROISSANCE :
OÙ EN SOMMES-NOUS ?
Dans l’optique de se doter quantitativement et qualitativement d’une infrastructure solide sur la-
quelle fonder sa relance économique, l’Etat du Cameroun a entrepris, depuis 2010, de grands projets
auxquels il a attribué l’appellation «projets structurants». Le complexe industrialo-portuaire de Kribi,
la centrale à gaz de Kribi, 03 barrages hydroélectriques (Lom-Pangar, Memve’ele et Mekin), le projet
« fer » de Mbalam, l’exploitation de la bauxite de Minim-Martap et de Ngaoundal, le diamant de
Mobilong, le gisement de cobalt de Lomié ainsi que de gros investissements en routes, au rang des-
quels l’autoroute Douala-Yaoundé, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, le deuxième pont sur le Wouri
et les accès Est et Ouest de Douala se veulent la déclinaison opérationnelle de cette vision.
Pratiquement 05 ans après le lancement de ces vastes chantiers, un arrêt sur l’évolution des projets
les plus en vue mérite d’être effectué. La contribution du secteur privé en vue de la réalisation ou
de la capitalisation de ces investissements doit également être mise en lumière afin d’en tirer le
diagnostic nécessaire pour la réorientation à donner à cette dynamique d’investissements publics.
Un tour d’horizon permet de recenser une liste de 32 projets. Les promoteurs sont, selon le cas,
soit des entrepreneurs privés, soit l’Etat du Cameroun et, dans bien des cas, on assiste plutôt à une
association entre l’Etat du Cameroun et des partenaires privés.
Les projets structurants peuvent être regroupés en deux catégories, la première comprenant ceux
en cours de réalisation, la deuxième, ceux en cours de préparation ou de maturation.
126
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128
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Exploitation du cobalt-nickel de Lomié Etat du Cameroun et GEOVIC GEOVIC 90
Exploitation de la bauxite de Minimartap et de Etat du Cameroun et
Ngaoundal Hydromine Inc. (USA), Dubaï
3 000
Aluminium (UAE) et Hindalco
(India)
Autoroute Yaoundé-Nsimalen Etat du Cameroun 65
Programme de construction de 10 000 logements 100%
sociaux et d’aménagement de 50 000 parcelles 347,865
constructibles
Yard pétrolier de Limbé Etat du Cameroun (CSPH, Chantier Naval 100%
150
SNH, MINFI)
Extension de l'aluminerie d'Edéa Rio Tinto Alcan et Etat du Alucam
750
Cameroun
Projet aluminerie de Kribi (1ère phase) Rio Tinto Alcan et Etat du Alucam
2 500
Cameroun
Extension et modernisation de la raffinerie de Limbé Etat du Cameroun (CSPH,
450
SNH, SNI, MINFI)
Programme de construction du chemin de fer (H2025) Etat du Cameroun et
8 465
CAMRAIL
Usine de liquéfaction de gaz naturel à Kribi GDF Suez et SNH 1 500
Usine d'assemblage/fabrication de véhicules de Kribi Funtian Automobil Industry Co Funtian Automobil
250
et Etat du Cameroun Industry Co
Centrale éolienne sur les monts Bamboutos
Programme d’extension et d’adduction d’eau dans les
grandes villes
Construction de 1500 logements sociaux Etat du Cameroun CEGECI
Exploitation du diamant de Mobilong Etat du Cameroun et Korea
Mining Co
Construction de l’hôpital général d’instruction des
armées à vocation régionale
TOTAL 26 210,76
129
Le nouveau dispositif d’incitation
à l’investissement
Annuaire des Adhérents du GICAM
TITRE I
DISPOSITIONS GENERALES
ARTICLE Ier
(1) la présente loi fixe les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun applicable aux
personnes physiques ou morales camerounaises ou étrangères, résidentes ou non résidentes, au titre de
l’exercice de leurs activités ou de leur participation au capital des sociétés camerounaises, en vue d’en-
courager l’investissement privé et d’accroître la production nationale.
(2) la présente loi à pour objectifs de favoriser, de promouvoir et d’attirer les investissements productifs
en vue de développer les activités orientées vers la promotion d’une croissance économique forte, durable
et partagée, ainsi que de l’emploi.
ARTICLE 2
(1) les dispositions de la présente loi s’appliquent aux opérations d’investissement relatives à la création, à
l’extension, au renouvellement, au réaménagement d’actifs et/ou à la transformation d’activités.
(2) l’investisseur qui sollicite l’octroi des avantages prévus par la présente loi est tenu de se conformer à
l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires qui lui sont applicables.
(3) les dispositions de la présente loi ne s’appliquent pas aux investissements dans les secteurs régis par
des textes particuliers, notamment le secteur pétrolier, le secteur minier et le secteur, gazier, ainsi qu’au
régime général des contrats de partenariat.
ARTICLE 3
Au sens de la présente loi et des textes réglementaires qui en découlent, les définitions ci-après sont ad-
mises :
- « cas de force majeure » : évènement externe, imprévisible et incontrôlable pour les parties, rendant im-
possible pour la partie soumise à une obligation, d’honorer ladite obligation.
- « difficultés économiques » : circonstances imprévisibles qui, sans rendre l’exécution du, projet impossible,
l’affectent substantiellement.
- « exportation » : opération qui consiste à vendre ou à expédier des produits, biens et services hors de
l’espace économique national.
132
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- « incitations » : avantages particuliers accordés par les pouvoirs publics à une personne physique ou mo-
rale, résidente ou non résidente, en vue de la promotion et/ou du développement d’une activité donnée.
- « intrant » : élément utilisé dans la production d’un bien semi fini ou fini (matières premières, main
d’œuvre, etc.)
- « investissement » : actif détenu et/ou acquis par un investisseur, (entreprise, actions, part de capital,
obligations, créances monétaires, droits de propriété intellectuelle, droits au titre des contrats, droits
conférés par La loi et les règlements, tout autre bien corporel ou incorporel, meuble ou immeuble,
tous droits connexes de propriété) ;
- « investisseur » : personne physique ou morale camerounaise ou étrangère, résidente ou non résidente,
qui acquiert un actif au titre de l’exercice de ses activités en prévision d’un rendement ;
- « phase d’installation » : période n’excédant pas cinq (5) ans, consacrée à la construction et à l’aména-
gement des infrastructures et des équipements nécessaires à la mise en place d’une unité de production.
- « phase d’exploitation » : période de réalisation effective des activités de production, qui débute :
(a) Pour les nouveaux investisseurs, d’office dès la fin de la phase d’installation ou avant la fin de celle-
ci, dès la commercialisation ou la vente des produits, tel que constaté par un arrêté conjoint des mi-
nistres en charge des investissements privés, des finances et du commerce.
(b) Pour les entreprises déjà installées au Cameroun et réalisant de nouveaux investissements, dès la
mise en service desdits investissements tel que constaté par un arrêté conjoint des ministres en
charge des investissements privés, des finances et du commerce.
- « valeur ajoutée » : création ou accroissement de valeur apporté par l’entreprise aux biens et ser-
vices en provenance de tiers dans l’exercice de ses activités professionnelles courantes. Elle est me-
surée par la différence entre la production de la période, majorée de la marge brute sur marchandises,
et les consommations de biens et services fournis par des tiers pour cette production.
TITRE II
DES INCITATIONS COMMUNES
ARTICLE 4
peut prétendre au bénéfice des avantages prévus par les dispositions de la présente loi, tout investisseur
dont l’activité est conforme aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, qui satisfait l’un des
critères ci-après :
- Création d’emplois pour les camerounais, pendant la phase d’exploitation, et selon la taille de l’entre-
prise et le secteur d’activités, à concurrence d’un emploi au moins par tranche allant de cinq(05) millions
de francs CFA à vingt cinq (25) millions de francs CFA d’investissements programmés, selon le cas ;
- Activité annuelle d’exploitations à concurrence de 10 à 25% du chiffre d’affaires hors taxes ;
- Utilisation des ressources naturelles nationales à concurrence de 10 à 25% de la valeur des intrants ;
- Contribution à la valeur ajoutée à concurrence de 10% à 30% du chiffre d’affaires hors taxes.
133
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CHAPITRE I
DES INCITATIONS FISCALES ET DOUANIERES
ARTICLE 5
Les incitations sont accordées à l’investisseur pendant les phases d’installation et d’exploitation.
ARTICLE 6
Pendant la phase d’installation, qui ne peut excéder cinq (5) ans à compter de la date de délivrance
de l’agrément, l’investisseur bénéficie des avantages suivants :
- Exonération des droits d’enregistrement des actes de création ou d’augmentation du capital ;
- Exonération des droits d’enregistrement des baux d’immeubles à usage exclusivement profession-
nel faisant partie intégrante du programme d’investissement ;
- Exonération des droits de mutation sur l’acquisition des immeubles, terrains et bâtiments indis-
pensables à la réalisation du programme d’investissement ;
- Exonération des droits d’enregistrement des contrats de fourniture des équipements et de
construction des immeubles et installations nécessaires à la réalisation de leur programme d’inves-
tissement ;
- Déduction intégrale des frais d’assistance technique au prorata du montant de l’investissement
réalisé, déterminé en fonction du montant global de l’investissement ;
- Exonération de la TVA sur les prestations de services liées à la mise en place du projet et provenant
de l’étranger ;
- Exonération des droits d’enregistrement des contrats de concession ;
- Exonération de la patente ;
- Exonération des taxes et droits de douanes sur tous les équipements et matériels liés au pro-
gramme d’investissement ;
- Exonération de la TVA due à l’importation de ces équipements et matériels ;
- Enlèvement direct des équipements et matériels liés au programme d’investissement lors des opé-
rations de dédouanement.
ARTICLE 7
(1) pendant la phase d’exploitation qui ne peut excéder dix (10) ans, en considération de la taille
des investissements et des retombées économiques attendues de ceux-ci, l’investisseur peut béné-
ficier, selon le cas, des exemptions ou des réductions au paiement des taxes, impôts, droits et autres
charges suivantes :
- Minimum de perception ;
- Impôts sur les sociétés ;
- Droits d’enregistrement relatifs aux prêts, emprunts, avances en compte courant, cautionnements,
augmentation, réduction, remboursement et liquidation du capital social, ou à un quelconque trans-
fert d’activités, de droits de propriété ou de jouissance immobilière, de baux ou d’actions ;
- Impôts sur les bénéfices ;
- Impôts sur le revenu des capitaux mobiliers( IRCM) à l’occasion de la distribution de revenus sous
forme de dividendes ou sous d’autres formes à préciser dans la convention ;
- Taxe spéciale sur les revenus (TSR) en phase de développement de projet et de construction, sur
les paiements effectués à des sociétés étrangères, en rémunération des prestations fournies ou uti-
lisées au Cameroun, à condition que celles-ci soient facturées à prix coûtant
- Impôts, taxes, droits d’enregistrement et de timbre en relation avec le transport de produits issus
de la transformation ;
134
Annuaire des Adhérents du GICAM
- Droits des douanes, ainsi que tous autres frais et taxes de services applicables à l’importation
d’équipements de tous types, de matériaux de construction, d’outils de pièces détachées, de produits
intermédiaires, de fournitures et consommables n’ayant pas de similaires fabriqués localement, à
l’exception des droits, taxes et autres charges de nature non fiscale ayant le caractère d’une rému-
nération de service ;
- Droits de douane applicables à l’exportation d’équipements de construction et d’équipements des
usines de transformation ;
- Tout impôt, redevance, taxe ou frais, de quelque nature que ce soit, calculés sur le chiffre d’affaires
réalisé par la société de transformation ;
- Toute taxe sur le transfert, l’achat ou frais, de quelque nature que ce soit calculés sur le chiffre
d’affaires réalisé par la société de transformation ;
- Toute taxe sur le transfert, l’achat ou la vente de devises, et toute taxe indirecte à la consommation
dont la taxe spéciale sur les produits pétroliers.
(2) l’investisseur peut, en outre, bénéficier des avantages suivants :
- Le report des déficits jusqu’au cinquième exercice suivant celui de leur survenance ;
- L’exemption au paiement de droits, taxes, et redevances de douane, sur les importations de biens d’équi-
pement destinés à être affectés et utilisés pour son programme d’investissement.
(3) au terme de la période visée à l’alinéa 1 ci-dessus, l’investisseur est reversé d’office au droit commun.
ARTICLE 8
(1) tout investisseur peut bénéficier d’un crédit d’impôt à condition de remplir l’un des critères ci-
après :
- Embaucher au moins cinq (5) jeunes diplômés de l’enseignement supérieur par an ;
- Lutter contre la pollution ;
- Développer des activités sportives, culturelles ou sociales ;
- Développer des activités d’interêt public dans les zones rurales.
ARTICLE 9
nonobstant les avantages prévus à l’article 7 ci-dessus, l’investisseur est assujetti au paiement des
redevances, d’impôts, taxes, droits et autres charges de quelque dénomination que ce soit ayant le
caractère d’une rémunération de service. Ces rémunérations de service sont d’application générale
et proportionnées au coût du service rendu.
ARTICLE10
les règles d’assiette et de recouvrement de l’impôt sur les sociétés sont celles prévues, en matière
d’impôt sur les sociétés, par la législation comptable et fiscale en vigueur en République du Came-
roun, sous réserve des dispositions contractuelles qui peuvent prévoir des règles d’amortissements
et de provisions particulières.
ARTICLE 11
en raison de l’importance du projet dûment évaluée, l’Etat peut exceptionnellement étendre le bé-
néfice de quelques exonérations fiscales et douanières aux actionnaires, aux promoteurs et aux
contractants locaux de l’investisseur par voie contractuelle.
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CHAPITRE II
DES INCITATIONS FINANCIERES ET ADMINISTRATIVES
ARTICLE 12
(1) l’investisseur est soumis au régime de change de la République du Cameroun
(2) sous réserve du respect des obligations qui lui incombent, notamment en matière de régime de
change et de législation fiscale, l’investisseur bénéficie des avantages suivants :
- Le droit d’ouvrir en République du Cameroun et à, l’Etranger des comptes en monnaie locale et
en devises et d’y effectuer des opérations ;
- Le droit d’encaisser et de conserver librement à l’étranger les fonds acquis ou empruntés à l’étran-
ger, et d’en disposer librement ;
- Le droit d’encaisser et de conserver librement à l’étranger les recettes liées à leurs opérations, les
dividendes et produits de toute nature des capitaux investis, ainsi que les produits de la liquidation
ou de la réalisation de leurs avoirs ;
- Le droit de payer directement à l’étranger les fournisseurs non-résidents de biens et services né-
cessaires à la conduite de ses activités ;
- Le libre transfert des dividendes et du produit de la cession d’action en cas de désinvestissement.
(3) le personnel expatrié employé par l’investisseur et résidant en République du Cameroun bénéficie
de la libre conversion et du libre transfert dans son pays d’origine, de tout ou partie des sommes
qui lui sont dues, sous réserve de l’acquittement préalable des impôts et cotisations divers auxquels
il est assujetti, conformément à la réglementation en vigueur.
ARTICLE 13
le gouvernement s’engage à instituer les facilités nécessaires pour :
- La mise en place d’un visa spécifique et d’un guichet d’accueil dans tous les aéroports du territoire
national pour les investisseurs, sous réserve pour ces derniers de produire une invitation formelle
de l’organe en charge de la promotion des investissements ou de la promotion des petites et
moyennes entreprises (PME) ;
- La délivrance du visa spécifique ci-dessus dans toutes les représentations diplomatiques ou consu-
laires du Cameroun ;
- La délivrance des titres de séjour et permis de travail au personnel expatrié impliqué dans tout
projet d’investissement et bénéficiant de contrats de travail d’une durée supérieure à deux ans ;
- La délivrance des certificats de conformité environnementale relatifs aux projets d’investissement
concernés ;
- La délivrance des titres fonciers et baux emphytéotiques.
136
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TITRE III
DES INCITATIONS SPECIFIQUES
CHAPITRE I
DES SECTEURS PRIORITAIRES
ARTICLE 14
en sus des incitations ci-dessus, des incitations spécifiques peuvent être accordées aux entreprises qui
réalisent des investissements permettant d’atteindre les objectifs prioritaires ci-après :
- Développement de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage, des activités d’emballage et de stockage
des produits d’origine végétale, animale ou halieutique ;
- Développement de l’offre touristique et des loisirs, de l’économie sociale et de l’artisanat ;
- Développement de l’habitat et du logement social ;
- Promotion de l’agro industrie, des industries manufacturières, de l’industrie lourde, des matériaux de
construction métallique, des activités maritimes et de navigation ;
- Le développement de l’offre de l’énergie et de l’eau ;
- Encouragement du développement des régions et de la décentralisation ;
- Lutte contre la pollution et la protection de l’environnement ;
- Promotion et transfert des technologies innovantes et de la recherche-développement ;
- Promotion des exportations ;
- Promotion de l’emploi et formation professionnelle
ARTICLE 15
toute entreprise qui envisage de réaliser les investissements permettant d’atteindre les objectifs prio-
ritaires sus visés peut prétendre, selon le cas au bénéfice des incitations communes ci-après
- Exonération de TVA sur les crédits relatifs au programme d’investissements ;
- Exonération de la taxe foncière sur les immeubles bâtis ou non, faisant partie du site dédié à l’unité
de transformation et de tous prolongements immobiliers par destination ;
- Enlèvement direct à la demande de l’investisseur ;
- Enregistrement ou droit fixe ;
- Admission temporaire spéciale des équipements et matériels industriels susceptibles de réexportation.
ARTICLE 16
les entreprises qui réalisent des opérations d’exportation bénéficient, dans leurs activités ;
- De l’exonération du droit de sortie sur les produits manufacturés localement ;
- Du régime du perfectionnement actif prévu par le code des douanes.
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CHAPITRE II
DU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES EXISTANTES
ARTICLE 17
toute entreprise existante en fonctionnement, engagée dans un programme d’investissement visant
l’extension de ses capacités de production, le renouvellement de ses actifs ou l’accroissement de
ses performances, peut bénéficier, pendant une période n’excédant pas cinq (5) ans des incitations
communes visées à l’article 7 de la présente loi, lorsque son programme d’investissement assure
une augmentation de la production des biens ou des services ou du personnel camerounais à concur-
rence de 20% au moins.
TITRE IV
DE L’OCTROI DE L’AGREMENT, DU SUIVI, DU
CONTROLE, DES PENALITES
ET DU REGLEMENT DES DIFFERENDS
CHAPITRE I
DE L’AGREMENT
ARTICLE 18
(1) tout investisseur qui prétend aux incitations prévues par la présente loi est soumis au régime
de l’agrément, tel que défini par la Charte des investissements.
A cet effet, l’investisseur introduit un dossier auprès du Guichet Unique crée auprès de l’organe en
charge :
- De la promotion des PME, en ce qui concerne les PME locales ;
- De la promotion des investissements, en ce qui concerne les autres investisseurs locaux et les in-
vestisseurs étrangers.
(2) la composition du dossier prévu à l’alinéa 1 ci-dessus est fixée par voie réglementaire.
(3) le Guichet unique délivre un récépissé à l’investisseur concerné. Il dispose d’un délai de deux
jours pour examiner le dossier et le transmettre au ministre des finances.
ARTICLE 19
(1) L’agrément est accordé à l’investisseur par le Ministre chargé des investissements privés. Après
avis conforme du Ministre des Finances, dûment annexé à l’agrément.
(2) Le Ministre des Finances dispose d’un délai de quinze(15) jours ouvrables pour délivrer son avis
conforme.
(3) Le Ministre chargé des investissements privés dispose d’un délai de trois (3) jours ouvrables
138
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pour délivrer l’agrément.
(4) passé ce délai et sauf rejet motivé, l’agrément est réputé accordé.
ARTICLE 20
(1) L’agrément prend la forme d’une convention signée entre l’investisseur et le Ministre chargé des
investissements privés.
(2) L’acte d’agrément spécifie :
- La raison sociale ;
- L’objet, l’étendue, le lieu d’implantation de l’entreprise et la durée de réalisation du programme
d’investissement et de ses effets induits ;
- La date d’entrée en vigueur et la durée d’application du régime accordé, en distinguant celles re-
latives à la phase d’installation et d’exploitation ;
- Les avantages consentis au bénéficiaire
- Les engagements vis-à-vis de l’Etat et le cas échéant, d’autres obligations particulières ;
- La liste des équipements, des matériels et des matières premières agrées ;
- L’objet du projet d’investissement ;
- Les modalités, et conditions de contrôle spécifiques auxquelles l’entreprise est soumise, notamment
le programme des investissements, le montant, les effectifs, les salaires, la production, les exportations,
le chronogramme de réalisation du projet ;
- Les sanctions applicables en cas de non respect des engagements.
(3) En cas de refus de l’agrément ou de non respect des dispositions de la présente loi, l’investisseur
peut adresser un recours au comité de contrôle visé à l’article 22 ci-dessous, lequel doit se pro-
noncer dans un délai de quinze jours à compter de la date du dépôt du recours.
CHAPITRE II
DU SUIVI ET DU CONTROLE
ARTICLE 21
(1)Tout investisseur bénéficiaire des incitations prévues par la présente loi doit satisfaire aux critères qui
ont détérminé son éligibilité dans les délais suivants :
- pour les investisseurs ayant bénéficié du régime de l’agrément en phase d’installation, au plus tard à la
phase d’installation;
- pour les investisseurs déjà implantés sur le territoire de la République du Cameroun, dans les (5) années
ayant suivi la mise en service de nouveaux investissements.
(2) Toutefois l’autorité ayant octroyé l’agrément peut accorder des délais supplémentaires en cas
de force majeure ou de difficultés économiques dûment constatées ou si l’entreprise présente des
justifications valables. ce délai supplémentaire ne peut excéder deux (2) ans.
ARTICLE 22
(1)Un Comité de Contrôle crée par décret du Président de la République, procède de concert avec les
services des ministères respectivement en charge des finances, de l’investissement privé et du travail, au
contrôle de l’effectivité des investissements et à l’instruction des recours des investisseurs.
(2)Le comité dispose d’un délai de 30 jours au plus pour notifier les résultats du contrôle, à chaque phase
de l’évolution du projet.
139
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ARTICLE 23
(1) Au vu des résultats du contrôle qui doivent être notifiés à l’entreprise, celle-ci bénéficie des in-
citations prévues pour la phase d’exploitation, si celle-ci est déjà atteinte ou peut être raisonnable-
ment atteinte dans les délais retenus.
(2) L’acte d’agrément est dénoncé et peut entraîner le retrait des incitations qui y sont prévues,
lorsque celles-ci ont été utilisées à d’autres fins que celles qui doivent faire l’objet du programme
d’investissement retenu dans l’acte. Dans ce cas, les administrations compétentes procèdent au re-
couvrement des droits éludés assortis de pénalités.
ARTICLE 24
(1) Toute entreprise bénéficiaire des incitations prévues par la présente loi doit adresser à l’orga-
nisme chargé de la promotion des investissements ou des petites et moyennes entreprises (PME),
dans les six (6) mois qui suivent le début de l’exercice fiscal un rapport annuel de l’année écoulée,
relatif à la mise en œuvre du programme d’investissement et spécifiant les données sur l’exécution
des objectifs qui ont servi de critère d’éligibilité.
(2) le rapport annuel donne lieu à un contrôle relatif aux critères d’éligibilité et à l’utilisation des in-
citations octroyées dans l’acte d’agrément.
ARTICLE 25
Pendant la phase d’exploitation, toutes les demandes d’importation et d’achat locaux doivent préa-
lablement revêtir le visa de l’organe concerné en charge de la promotion des incitations.
CHAPITRE III
DU REGLEMENT DES DIFFERENDS ET DES PENALITES
ARTICLE 26
(1) Les investisseurs bénéficiaires des incitations prévues par la présente loi doivent, en cas de dif-
férends, saisir préalablement le comité de contrôle, en vue du règlement à l’amiable.
(2) Ils peuvent, lorsque le règlement à l’amiable n’a pas été obtenu, porter les différends devant une
instance d’arbitrage reconnue par l’Etat du Cameroun.
ARTICLE 27
(1) Les investisseurs bénéficiaires des incitations prévues par la présente loi encourent, lorsqu’ils ne
respectent pas les objectifs relatifs aux critères d’éligibilité, des sanctions administratives, fiscales et
financières qui peuvent aller d’une amende au retrait de l’agrément.
(2) Le non respect par les investisseurs de leurs engagements contenus dans la présente loi et de
ses textes d’application entraîne, dans les conditions fixées par voie réglementaire, et en fonction
140
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de la gravité :
- Mise en demeure ;
- Lettre d’avertissement ;
- Amende ;
- Suspension du bénéfice des incitations pendant une période ne pouvant excéder six(6) mois ;
- Retrait d’office des incitations sans préjudice des pénalités et poursuites judiciaires prévues par la
réglementation en vigueur.
ARTICLE 28
(1) L’application des sanctions prévues à l’article 23 ci-dessus ne peut intervenir qu’après une mise
en demeure restée sans suite trente (30) jours durant.
(2) La mise en demeure prévue à l’alinéa 1 ci-dessus est faite par voie administrative ou par voie
d’huissier.
ARTICLE 29
(1) Les investisseurs bénéficiaires des incitations prévues par la présente loi sont passibles de péna-
lités lorsqu’elles ne se soumettent pas aux modalités d’inspection et de contrôle de leurs installations
par les agents de l’administration agréés à cet effet ou ne font pas parvenir au plus tard six(6) mois
après le début de l’exercice fiscal le rapport annuel mentionné à l’article 24 ci-dessus.
(2) Des pénalités allant d’une amende au retrait des avantages, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur, sont appliquées dans le cas du non respect des conditionnalités de bé-
néfices des avantages, de déclaration de fausses informations techniques, économiques ou financières
ou du refus de soumission aux modalités de suivi et de contrôle.
TITRE V
DISPOSITIONS DIVERSES, TRANSITOIRES ET FINALES
ARTICLE 30
Tout investisseur qui sollicite l’octroi des incitations prévues par la présente loi a droit au bénéfice
d’un système simplifié pour les autorisations administratives liées à ses activités pour la période de
validité de l’acte d’agrément. A cet effet, il bénéficie des services du guichet Unique auprès de l’or-
ganisme concerné chargé de la gestion des incitations, notamment pour :
- Les autorisations à l’exercice de ses activités ;
- L’accès aux documents administratifs en matière d’importation et d’utilisation des entrepôts privés;
- Les visas nécessaires à l’exécution des programmes d’investissement y compris la liste des équi-
pements et des matières premières importer ou à acheter localement ;
- L’obtention des visas pour son personnel national et étranger (visa d’entrée ou de sortie, permis
de séjour, visa de travail) ;
- L’obtention des dérogations prévues par les lois et règlements en vigueur ;
- L’accès au bénéfice des installations et services publics nécessaires au bon déroulement de l’exé-
cution du programme d’investissement retenu dans l’acte d’agrément.
ARTICLE 31
(1) l’Etat garantit la stabilité des incitations octroyées aux investisseurs conformément aux disposi-
141
Annuaire des Adhérents du GICAM
tions de la présente loi, pour toute la durée prévue de l’acte d’attribution ou de la convention oc-
troyant lesdites incitations.
(2) A cet effet, un comité paritaire de suivi placé auprès du Premier Ministre est chargé de veiller,
en liaison avec le conseil de Régulation et de Compétitivité, à la stabilité de ces incitations.
ARTICLE 32
Toute entreprise bénéficiant d’un agrément conformément aux dispositions de la présente loi, est
en droit d’obtenir les mêmes incitations que celles octroyées ultérieurement à tout autre investisseur
opérant dans le même secteur et réalisant le même type d’activité.
ARTICLE 33
L’agrément ne peut être refusé à un investisseur en situation de concurrence avec un ou plusieurs
autres investisseurs bénéficiant des incitations prévues par la présente loi, dès lors que cet investis-
seur remplit les conditions requises.
ARTICLE 34
(1) les investisseurs bénéficiaires d’un régime antérieur conservent leurs avantages jusqu’à la fin de
la validité dudit régime. Toutefois, ils peuvent demander le bénéfice des incitations prévues dans la
présente loi pour la période restant à courir de son régime initial, à condition de satisfaire aux
conditions requises sans cumul des avantages.
(2) Un investisseur agréé est libre de procéder à une opération portant location, gérance, fusion ou
cession, apport partiel d’actifs préalablement et/ou consécutivement à sa restructuration financière
et technique.
(3) Un investisseur agrée ne peut changer l’objet de ses activités ou le lieu de son implantation sans
une autorisation préalable de l’administration chargée de l’investissement privé.
(4) Un investisseur agrée est assujetti au paiement d’une redevance annuelle auprès de l’organe en
charge de la gestion des incitations. Le montant et les modalités de recouvrement sont proposés
par ledit organe et fixés par arrêté du Premier Ministre.
ARTICLE 35
Les modalités d’application de la présente loi sont déterminées par voie réglementaire.
ARTICLE 36
La présente loi, qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires, à l’exception des codes
sectoriels en vigueur et du régime général des contrats de partenariat, sera enregistrée et publiée
suivant la procédure d’urgence, puis insérée au journal officiel en français et en anglais.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
PAUL BIYA
142
Loi sur les zones économiques
Annuaire des Adhérents du GICAM
Chapitre I
DISPOSITIONS GENERALES
ArtICle 1er - (1) La présente loi régit les zones économiques en République du Cameroun.
(2) Elle fixe le cadre général de la création, de l’aménagement et de la gestion des zones écono-
miques, ainsi que les modalités d'admission des entreprises désireuses de s'y installer.
(3) Elle constitue un outil d'incitation et/ou de promotion de l'investissement, des exportations, de
la compétitivité, de l'emploi, de la croissance économique et de l'aménagement du territoire.
ArtICle. 2.- (1) Une zone économique est un espace constitué d'une ou de plusieurs aires géo-
graphiques viabilisées, aménagées et dotées d'infrastructures, en vue de permettre aux entités qui y
sont installées de produire des biens et des
Services dans les conditions optimales.
(2) Elle vise à concentrer, sur une ou plusieurs aires données, des activités ou des acteurs engagés
dans les projets de développement économique et social.
(3) Une zone économique peut notamment comprendre des entreprises industrielles, des entre-
prises agricoles, des entreprises de services, des pépinières ou des incubateurs d'entreprises, des
pôles scientifiques et technologiques, des technopôles et/ou des agropoles.
ArtICle 3. - Au terme de la présente loi et de ses textes d'application, les définitions suivantes
sont admises:
- « agrément» : autorisation d'installation délivrée à une entreprise par l'organe en charge de la su-
pervision des zones économiques;
- « agropole»: ensemble d'entreprises installées dans une aire géographique qui entretiennent des
relations fonctionnelles dans leur activité de production, de transformation et de commercialisation
d'un produit animal, végétal, halieutique ou forestier donné ;
- « cahier de charges»: ensemble de directives élaborées par l'organe de gestion, en liaison avec les
administrations concernées, en vue du bon fonctionnement de la zone et/ou à la réalisation des ob-
jectifs de productions définis ;
- « Comité paritaire »: organe composé de représentants du promoteur et de représentants élus
144
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des entreprises, qui assiste le gestionnaire de la zone économique dans l'accomplissement de ses
missions;
- « complexe touristique»: aire géographique viabilisée, aménagée et dotée d'installation hôtelières
et d'équipements de loisirs édifiés en un lieu par un même promoteur ;
- « entreprise en zone économique»: personne morale qui a obtenu de l'organe compétent l'auto-
risation d'investir dans une zone économique;
- « exportation » : opération qui consiste à vendre ou à expédier des produits, des biens et des ser-
vices hors de l'espace économique national;
- «gestionnaire de zone économique» : personne morale qui reçoit du promoteur un mandat pour
administrer une zone économique;
- « guichet unique»: structure chargée, à titre exclusif, de l'ensemble des formalités et des démarches
relatives à l'installation des entreprises dans la zone économique;
- « incubateur d'entreprises»: structure à but lucratif ou non qui détecte, accueille, accompagne et
assiste les porteurs de projets avant la création de leur entreprises ou dans les premiers mois de
démarrage en leur fournissant des prestations mutualisées en termes de secrétariat, d'assistance
administrative, d'installation et de soutien d'affaires en management, finance et comptabilité;
- « investissement» : actif détenu et/ou acquis par un investisseur (entreprise, actions, parts de capital,
obligations, créances monétaires, droits de propriété intellectuelle, droits au titre des contrats, droits
conférés par La loi et les règlements, tout autre bien corporel ou incorporel, meuble ou immeuble,
tous droits connexes de propriété) ;
- « investisseur»: personne physique ou morale camerounaise ou étrangère, résidente ou non rési-
dente, qui acquiert un actif au titre de l'exercice de ses activités en prévision d'un rendement;
- « pépinière d'entreprises»: structure à but lucratif ou non qui apporte un accompagnement à une
entreprise ou à un groupe d'entreprises pendant leurs premières années en leur fournissant des
prestations en termes d'hébergement, de conseil, de services communs à coût partagé;
- « pôle de compétitivité»: regroupement sur un même territoire d'entreprises, d'établissements
d'enseignement supérieur et d'organismes de recherche publics ou privés qui ont vocation à travailler
en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique par l'innovation;
- « pôle scientifique et technologique»: entités créés pour produire des biens et services utiles au
renforcement de la recherche, de la technologie, de la culture et de l'éducation et facilitant la création
d'entreprises à forte intensité technologique;
- « technopôle » : pôle d'activités associant, sur le même espace géographique ou des espaces liés,
des unités industrielles, des centres de recherche appliquée et des universités et/ou institutions spé-
cialisées dans la formation;
- « zone industrielle» : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures dans laquelle
les entreprises sont autorisées à produire des biens et services destinés, soit au marché local, soit
à l'exportation;
- « zone franche» : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures dans laquelle
les entreprises sont autorisées à produire des biens et services destinés exclusivement à l'exporta-
tion, à des conditions spécifiques;
- « zone franche industrielle» : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures
dans laquelle les entreprises sont autorisées à produire des biens manufacturés destinés exclusive-
ment à l'exportation, à des conditions spécifiques;
- « zone franche universitaire» : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures
destinée à accueillir des établissements d'enseignements supérieur et/ou des organismes de re-
cherche publics ou privés spécialisées dans les sciences et les techniques de Pointe;
- « zone logistique : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures dans laquelle
les entreprises sont autorisées à procéder au stockage et à la distribution des produits;
- « zone spécialisée » : aire géographique viabilisée et aménagée, dotée d'infrastructures dans laquelle
les entreprises sont autorisées à exercer des activités industrielles spécifiques.
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Chapitre II
DE LA CREATION DES ZONES ECONOMIQUES
ArtICle 4.- (1) Une zone économique est créée par décret du Président de la République.
(2) Dans le cadre de la coopération bilatérale, une demande de création d'une zone économique
peut également être directement introduite par des investisseurs étrangers organisés en Groupe-
ment d'Intérêt Economique (GIE).
(3) Les chambres consulaires et les organisations patronales peuvent solliciter la création de zones
économiques pour le compte de leurs membres constitués en Groupement d'Intérêt Economique.
ArtICle 6.- (1) Toute demande de création d'une zone économique doit être subordonnée à:
- l'identification par le promoteur, en liaison avec les administrations concernées, de terrains libres
de toute occupation, susceptibles d'accueillir les entreprises;
- la justification d'un portefeuille d'au moins cinq (5) entreprises ayant manifesté la volonté de s'ins-
taller dans la zone;
- la justification de la capacité financière à supporter les travaux d'aménagement du site;
- l'engagement du versement, le cas échéant, de la redevance destinée à supporter la participation
du promoteur aux travaux d'aménagement du site concerné.
(2) Toute demande de création d'une zone économique doit également justifier de la capacité pour
les entreprises désireuses de s'y installer:
- de promouvoir et d'attirer les investissements plurisectoriels de type industriel, commercial et de
services;
- de développer des processus et solutions techniques ou technologiques innovants ;
- d'accroître la compétitivité de l'économie nationale;
- de permettre le développement des exportations et l'investissement direct national et étranger;
- de favoriser le développement des productions des ressources naturelles nationales ;
- de favoriser la création d'emplois;
- de promouvoir l'intégration socioéconomique de la région d'accueil au reste du pays;
146
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Chapitre III
DE LA SUPERVISION ET DU DEVELOPPEMENT
DES ZONES ECONOMIQUES
ArtICle 7.- (1) La supervision et le développement des zones économiques sont assurés par
l'Agence de Promotion des Zones Economiques, ci-après :
(3) L'organisation et le fonctionnement de l'Agence sont fixés par décret du Président de la Répu-
blique.
(4) L'Agence ne peut être ni promoteur, ni gestionnaire d'une zone économique, sauf dans le cas
prévu à l'article 38 ci-dessous.
Chapitre IV
DE LA GESTION ET DE L'AMENAGEMENT DES
ZONES ECONOMIQUES
Section 1
De la gestion des zones économiques
ArtICle 8.- (1) La gestion d'une zone économique est assurée par le promoteur ou par un ges-
tionnaire mandaté par le promoteur, selon des modalités fixées par voie réglementaire.
(2) Lorsque le promoteur assure lui-même la gestion de la zone économique, il est tenu de se
conformer aux droits et obligations du gestionnaire.
ArtICle 9.- Le gestionnaire visé à l'article 8 ci-dessus doit nécessairement être une personne
morale de droit camerounais et disposer d'une expérience dans la gestion économique et financière
des zones économiques. II a son siège social dans la zone économique.
ArtICle 10.- Le gestionnaire de la zone économique peut avoir recours à un partenaire tech-
147
Annuaire des Adhérents du GICAM
nique dont l'expérience est avérée dans le domaine de la gestion des zones économiques.
Dans ce cas, une convention est signée entre l'Agence, le promoteur, le gestionnaire de la zone éco-
nomique et le partenaire technique.
(2) Le gestionnaire de la zone économique perçoit, dans le cadre des activités prévues à l'alinéa 1
ci-dessus, la redevance versée par les entreprises
agréées, dans des conditions fixées par voie réglementaire.
ArtICle 13.- Le gestionnaire de la zone économique constitue un guichet unique chargé, à titre
exclusif, de l'ensemble des formalités et des démarches relatives à l'installation des entreprises dans
la zone.
Section II
De l'aménagement des zones économiques
ArtICle 14.- (1) L'aménagement des zones économiques s'inscrit dans le cadre général du
schéma national d'aménagement et de développement durable du territoire.
(2) Le plan d'aménagement de toute zone économique doit prévoir des équipements sociaux.
ArtICle 16.- (1) Lorsque l'Etat ou l'un de ses démembrements est promoteur d'une zone éco-
nomique, l'aménagement de cette zone économique est assuré par les missions d'aménagement et
de développement telles que prévues par la législation et la réglementation en
vigueur.
(2) L'attribution de la mission d'aménagement est précisée par le décret de création de la zone éco-
nomique.
ArtICle 17.(1) Le promoteur privé peut faire appel à une mission d'aménagement et de déve-
loppement, telle que prévue à l'article 16 alinéa 1 ci-dessus.
(2) Dans ce cas, il est tenu de verser une contribution financière correspondant à sa participation à
149
Annuaire des Adhérents du GICAM
(3) Le montant de la contribution visée à l'alinéa 2 ci-dessus ne doit pas excéder 50 % du coût global
de l'aménagement du site.
ArtICle 18.(1) Le site de la zone économique relève du domaine privé de l'Etat ou du domaine
national.
(2) Selon le cas, le site de la zone économique est concédé en location au promoteur, par l'Etat, soit
sous la forme d'un bail ordinaire, soit sous la forme d'un bail emphytéotique, conformément à la lé-
gislation et la réglementation en vigueur en la matière, en vue de la réalisation des aménagements
et des infrastructures nécessaires.
Chapitre V
DE L'ADMISSION, DE L'EXCLUSION ET DES
OBLIGATIONS DANS UNE zone économique
ArtICle 19. - (1) L'admission d'une activité ou d'une entreprise dans une zone économique est
subordonnée à l'obtention d'un agrément délivré par l'Agence.
(2) Les modalités d'obtention d'un agrément dans une zone économique sont fixées par voie régle-
mentaire.
(3) L'Agence dispose d'un délai de soixante (60) jours à compter du dépôt de la demande d'agrément
pour se prononcer. Passé ce délai, l'agrément est réputé accordé.
ArtICle 20. (1) L'agrément prévu à l'article 19 ci-dessus peut être retiré par l'Agence en cas de
violation des stipulations du cahier de charges de la zone économique dûment constatée par
l'Agence.
ArtICle 21. (1) L'entreprise dont l'agrément a été retiré ou limité peut exercer un recours au-
près du Comité paritaire.
(2) Le Comité paritaire statue dans un délai de cinq (5) jours, puis transmet son avis motivé à
l'Agence.
ArtICle 22. (1) En vue de son installation dans la zone, l'entreprise verse une redevance annuelle
au gestionnaire de la zone économique concernée.
(2) Les modalités de versement et le montant de la redevance annuelle visée à l'alinéa 1 ci-dessus
150
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sont fixés, pour chaque zone, par voie réglementaire, sur proposition de l'Agence après avis du Co-
mité paritaire de gestion de la zone économique concernée.
ArtICle 24.- L'entreprise bénéficiant d'un agrément prévu par la législation relative aux incita-
tions à l'investissement privé en République du Cameroun peut être autorisée à s'installer dans une
zone économique, dans des conditions fixées par voie réglementaire.
ArtICle 25.- L'entreprise installée dans la zone économique est assujettie aux mêmes objectifs
en termes de création d'emplois et de valorisation des ressources naturelles que ceux prévus par
la législation relative aux incitations à l'investissement privé en République du Cameroun.
Chapitre VI
DU REGIME APPLICABLE DANS LES
ZONES ECONOMIQUES
ArtICle 26.- Le gestionnaire et l'entreprise installée dans une zone économique bénéficient de
l'ensemble des incitations prévues par la législation relative aux incitations à l'investissement privé
en République du Cameroun.
ArtICle 27.- Les tarifs préférentiels les plus favorables sont accordés aux promoteurs et aux
gestionnaires des zones économiques et aux entreprises agréées par les services des transports
publics, les services portuaires, les services des télécommunications, les services d'énergie et d'eau.
ArtICle 28.- Des tarifs préférentiels pour l'accès aux terres destinées à l'implantation des zones
économiques peuvent, en tant que de besoin, être accordé aux promoteurs.
ArtICle 29.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que les entre-
prises agréées peuvent installer leurs propres équipements pour satisfaire leurs besoins en énergie
et en eau, après approbation du Ministre en charge de l'énergie et de l'eau.
ArtICle 30.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que les entre-
prises agréées peuvent acquérir et/ou installer leurs propres réseaux de télécommunications, après
autorisation du Ministre en charge des télécommunications.
151
Annuaire des Adhérents du GICAM
ArtICle 31.- Les promoteurs et les gestionnaires des zones économiques, ainsi que les entre-
prises agréées doivent tenir une comptabilité conforme aux dispositions réglementaires en vigueur
au Cameroun.
Chapitre VII
DES SPECIFICITES DES ZONES ECONOMIQUES
ArtICle 32.- Peuvent être créées, en tant que zones économiques:
- les zones agricoles;
- les zones artisanales;
- les zones commerciales;
- les zones franches;
- les zones industrielles;
- les zones logistiques;
- les zones d'activités de services;
- les zones d'activités technologiques;
- les zones spécialisées ;
- les agropoles ;
- les technopoles;
- les pôles scientifiques et technologiques;
- les pôles de compétitivité;
- les complexes touristiques.
ArtICle 33.- Des zones mixtes regroupant sur un même espace plusieurs activités visées à l'ar-
ticle 32 susvisé peuvent également être créées.
ArtICle 34.-Des dispositions particulières aux zones franches industrielles, aux zones franches
universitaires et aux complexes touristiques peuvent faire l'objet de textes particuliers.
Chapitre VIII
DU CONTROLE ET DES SANCTIONS
ArtICle 35.- L'agence procède régulièrement au contrôle du respect des engagements et des
obligations des promoteurs, des gestionnaires et des entreprises agréées, en liaison avec les admi-
nistrations compétentes, selon des modalités fixées par voie réglementaire.
ArtICle 36.- Sans préjudice des pénalités et poursuites judiciaires prévues par la réglementation
en vigueur, le non respect de leurs engagements et obligations par les promoteurs et les gestionnaires
des zones économiques, ainsi que les entreprises agréées entraine, dans les conditions fixées par
voie réglementaire et. en fonction de la gravité des infractions, les sanctions, ci-après:
- la lettre d'avertissement;
- l'amende;
- le retrait d'office de l'agrément.
ArtICle 37.- Tout différend entre les parties prenantes de la zone économique, qui ne peut être
réglé à l'amiable, est porté à l'arbitrage ou devant les juridictions compétentes de la République du
Cameroun.
153
Annuaire des Adhérents du GICAM
Chapitre IX
DISPOSITIONS DIVERSES,
TRANSITOIRES ET FINALES
ArtICle 38.- (1) En cas de défaillance du promoteur, l'Agence peut, en attendant la reprise éven-
tuelle des activités par un nouveau promoteur, gérer la zone économique pendant une période n'ex-
cédant pas deux (02) ans.
(2) Au-delà de la période prévue à l'alinéa 1 ci-dessus, la zone économique concernée est fermée
dans les conditions fixées par voie réglementaire.
ArtICle 39.- Le Comité paritaire de suivi, institué par La loi fixant les incitations à l'investisse-
ment privé en République du Cameroun, est chargé de veiller à la stabilité du régime fiscal et doua-
nier des zones économiques, ainsi que des avantages octroyés aux entreprises qui y sont installées.
ArtICle 40.- (1) Les entreprises anciennement agréées au régime des zones franches indus-
trielles et disposant d'un certificat de conformité en cours de validité sont, à leur demande, reversées
au régime des zones économiques dès la promulgation de la présente loi.
(2) Toutefois, elles disposent d'un délai de vingt quatre (24) mois, à compter de la promulgation de
la présente loi, pour se conformer à ses dispositions.
(3) Passé ce délai, elles sont d'office reversées au régime de droit commun.
ArtICle 41.- Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraire à la présente loi.
ArtICle 42.- La présente loi sera enregistrée, publiée suivant la procédure d'urgence, puis insé-
rée au Journal Officiel en français et en anglais.
Le Président de la République
154
Le Processus de
Douala
LE PROCESSUS DE DOUALA
ORGANISATIONS PATRONALES D’AFRIQUE
FRANCOPHONE, HISPANOPHONE
ET LUSOPHONE
INTRODUCTION
2. L’Afrique bouge. Les experts (McKinsey, Banque Mondiale, BIT, OIE, etc.) reconnaissent que
l’Afrique décolle en profitant de nouveaux partenariats, d’une croissance forte basée non seulement
sur le prix des matières premières (uranium, pétrole, gaz, etc.), mais aussi sur le développement des
services (télécommunications) et des infrastructures. Il y a quatre grandes opportunités sectorielles
de croissance interne : biens et services de consommation, ressources naturelles, agriculture, infra-
structure. Le Rapport 2010 de McKinsey souligne ces fenêtres d’opportunités, avec notamment 128
millions de ménages africains disposant d’un revenu « discrétionnaire » (dépenses autres qu’alimen-
taires). La part de l’Afrique dans le commerce mondial croît. Ce développement est accompagné
156
Annuaire des Adhérents du GICAM
par une urbanisation forte et l’apparition d’une nouvelle classe moyenne. La jeunesse de la popula-
tion et le rôle accru des femmes dans l’économie sont aussi des facteurs positifs de développement.
3. L’Afrique est courtisée. Le regard a changé et une nouvelle attention est portée à l’Afrique, per-
mettant un dialogue entre partenaires égaux. Tout le monde s’accorde sur le potentiel de l’Afrique,
les champs de développement n’ont jamais été aussi importants. Le continent doit en profiter et se
montrer volontaire et uni, car les opportunités sont là. L’Afrique pourra toujours compter sur l’aug-
mentation de la demande de matières premières des autres pays mais les gouvernements africains
doivent forger de nouveaux partenariats gagnant/gagnant en signant des contrats qui contiennent
un volet d’industrialisation et de développement des infrastructures en Afrique ou des engagements
d’emploi de la main-d’œuvre locale, comme le suggérait la Charte RSE de Nice de juin 2010.
4. Des efforts ont été accomplis pour une meilleure gouvernance politique en Afrique, tant dans les
pays qu’au niveau du continent. Le climat des affaires s’est amélioré dans nombre de pays. Des actions
sont menées au niveau africain pour réfléchir au développement du continent, notamment à la ma-
nière d’améliorer les potentialités. Les pays connaissent davantage d’alternances politiques démo-
cratiques paisibles. Il faut noter ces réussites mais il faut aussi regretter que d’autres pays connaissent
des retards, voire des échecs, dans cette évolution. C’est un encouragement à poursuivre les efforts.
5. Cette prise de conscience de l’Afrique s’accompagne du rôle accru du secteur privé dans le dé-
veloppement dans un contexte de croissance forte. Les gouvernements reconnaissent maintenant
le rôle des entreprises dans la création de richesse et d’emplois. Les organisations patronales, dans
ce nouveau contexte, doivent renforcer le dialogue avec les gouvernements afin que ceux-ci accom-
pagnent leur prise de conscience avec la définition d’un cadre favorable à la création d’entreprise et
à son développement. La situation a changé. Elle exige de nouvelles attitudes. Il faut accepter le
constat de rupture et tout doit être repensé : gouvernance, offre de produits et services, capacité
d’influence, communication, mobilisation des ressources financières, attraction de talents, gestion de
la relation adhérent-client. La mutation des organisations patronales est donc elle aussi obligatoire
et profonde.
6. L’intégration régionale et la nécessité de renforcer la voix des patronats africains par une orga-
nisation continentale ont conduit à la transformation de la Confédération Panafricaine des Em-
ployeurs en Business Africa. Cette nouvelle organisation traduit le besoin des organisations membres
de devenir plus fortes, unies, et d’embrasser l’ensemble des missions des organisations d’entreprises,
au-delà de la composante « employeur ». Business Africa doit continuer sa mutation pour devenir
la voix africaine du secteur privé.
7. La nouvelle situation de l’Afrique et son immense potentiel ont conduit les organisations d’em-
ployeurs d’Afrique à lancer ce Processus de Douala pour se refonder et se placer ainsi au premier
rang pour le développement de l’Afrique. Elles se sont mises d’accord sur une nouvelle vision de
l’organisation patronale dans un cadre de référence commun.
157
Annuaire des Adhérents du GICAM
VISION
l’organisation patronale doit être la voix incontournable
du secteur privé pour le développement
Vu la nouvelle donne africaine, la vitesse et l’ampleur des changements en cours, l’organisation doit
être la voix du secteur privé, dans le dialogue avec le gouvernement et les autres acteurs de l’éco-
nomie. Pour se développer, une organisation patronale doit se faire entendre.
Cette voix doit être incontournable car elle est la seule à être représentative de l’ensemble du sec-
teur privé, porteuse de l’ensemble des préoccupations et des capacités des entreprises, et indépen-
dante de toute pression gouvernementale ou autre. Etre la voix incontournable de l’entreprise
requiert de la vitesse, de la réactivité, de l’anticipation, de l’innovation, de la flexibilité et, par-dessus
tout, un état d’esprit nouveau empreint d’ouverture, de disponibilité et de souci de la performance
et de l’auto-évaluation. L’organisation patronale doit être à l’image des chefs d’entreprise qui la com-
posent.
Bien que les objectifs, la structure, le financement et la valeur ajoutée potentielle pour les membres
soient différents dans chaque organisation patronale, les compétences fondamentales requises pour
leur avenir sont souvent les mêmes. Ces organisations doivent connaître en permanence les enjeux
qui présentent un intérêt réel pour leurs membres, trouver un juste équilibre entre les intérêts na-
tionaux et ceux des entreprises, se montrer attentives au changement et être capables d’innovation.
Le symposium de Douala a permis de vérifier le caractère multidimensionel et partagé de tous ces
défis. Les organisations d’employeurs ont ainsi défini un cadre de référence commun, proposé à l’en-
semble des organisations patronales africaines.
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Annuaire des Adhérents du GICAM
1. la gouvernance interne des organisations doit être améliorée car elle condi-
tionne leur efficacité, leur réputation et viabilité.
Les organisations d’entreprises doivent parachever la rupture avec les pratiques patronales an-
ciennes, en diffusant la culture du résultat, de l’innovation et de la flexibilité, la vitesse d’exécution,
la transparence et une approche éthique dans le cadre de leur responsabilité sociétale. Le processus
décisionnel doit être efficace pour que les organisations patronales puissent adopter une réflexion
stratégique et d’anticipation. La notion de responsabilité de soi-même doit être aussi incorporée
afin de transformer l’attitude des collaborateurs s’ils veulent vendre les produits et les services.
L’organisation patronale intègre l’esprit d’entreprise, avec des comptes à rendre à ses clients/mem-
bres. Cette approche doit permettre d’attirer des cadres compétents en leur offrant un défi moti-
vant.
L’organisation patronale doit établir un pacte de confiance avec ses membres. Les structures (or-
ganes, commissions, etc.) doivent être efficaces, efficientes et représenter les membres de manière
équitable. Elles reflètent le mandat de l’organisation.
La structure financière de l’organisation doit être équilibrée entre les ressources propres (cotisa-
tions) - en s’assurant bien de leur paiement – et les financements provenant d’autres sources (ser-
vices payants, mise en relation commerciale des membres, journaux et bulletins, projets avec des
pays ou des agences internationales, etc.). Les ressources propres assoient l’autonomie financière,
condition nécessaire à l’indépendance de l’organisation. Mobiliser auprès des membres le niveau de
ressources souhaitées va dépendre à la fois de la qualité de l’engagement patronal, de la qualité et
compétitivité des services et de la confiance qu’inspire la structure à ses membres ; cette adhésion
sera nourrie par le système de gouvernance de l’organisation, sa crédibilité technique, une commu-
nication interne et externe transparente et, forcément, la capacité à démontrer des résultats satis-
faisants.
En effet, la communication est essentielle car les informations circulent de plus en plus vite et les
décisions doivent être prises rapidement. L’organisation patronale est non seulement soumise à un
« jugement de valeur ajoutée » par ses membres, mais elle doit aussi gagner la bataille de l’opinion
publique par une présence constante dans les médias et une plus grande proactivité, car ses parte-
naires font leurs choix autant en fonction d’informations recueillies auprès de l’opinion que des or-
ganisations patronales elles-mêmes.
L’organisation doit pouvoir répondre aux besoins de toutes les entreprises dans le cadre d’une re-
lation client/membre. Il y a une exigence de qualité de la part des membres. Elles doivent pouvoir
aider les PME à se mettre à niveau, aider les jeunes entrepreneurs, mais aussi répondre aux attentes
des grandes entreprises, notamment multinationales - une organisation patronale aura toujours
160
Annuaire des Adhérents du GICAM
quelque chose à leur proposer, qu’elles ne pourront accomplir seules. L’Afrique connaît une nouvelle
génération d’entrepreneurs, plus exigeante en termes de valeur ajoutée d’une organisation patronale.
Cette volonté d’internationalisation doit être soutenue et promue. Avec ces nouveaux acteurs de
la mondialisation, comme avec tous les membres, le dialogue doit être permanent ; des méthodes
de suivi existent. Ce sont les membres qui donneront la légitimité à une organisation patronale. Elle
doit donc s’adapter ou mourir.
Le mandat des organisations patronales s’élargit des enjeux sociaux à l’ensemble des préoccupations
des entreprises : questions économiques, commerciales, environnementales, où elles représentent
leurs membres, car les besoins orientent le mandat de chaque organisation patronale. Elle doit re-
cueillir les préoccupations des entreprises et présenter des réponses, et non l’inverse.
Cette vision réaliste et ambitieuse est aussi une chance pour l’organisation d’attirer davantage de
membres et de devenir plus représentative. Les structures sectorielles et locales dans tout le pays
doivent être fortes et actives. Les patronats peuvent aussi créer ou attirer des groupes d’entreprises,
notamment les femmes entrepreneurs ou les DRH. La question de l’affiliation directe ou indirecte
des entreprises est à étudier dans un contexte national, en fonction de la structure du tissu productif,
de la présence étrangère et de la possibilité de développer des services dédiés.
Il est important que le secteur privé parle d’une seule voix. Si l’unité patronale peut être facilitée
par l’existence d’une structure unique, pour autant, le pluralisme patronal ne doit pas être source
de divisions. Il peut exister plusieurs organisations dans un même pays, une concurrence avec les
chambres de commerce ou des clubs d’hommes ou de femmes d’affaires. Les organisations patro-
nales doivent réfléchir à la meilleure approche pour représenter les entreprises : fusion, mise en
place d’une organisation faîtière, protocole d’accord avec les chambres de commerce, etc. Dans tous
les cas, cette voix doit rester indépendante si elle veut être respectée par ses partenaires.
Les orientations stratégiques des organisations patronales revêtent une importance extrême dans le
contexte du décollage du continent. Elles doivent inclure les moyens de favoriser une concurrence
loyale en luttant contre la corruption, en interdisant les produits contrefaits et en contribuant à la
formalisation de l’économie informelle, tout en participant à l’amélioration du climat des affaires. Les
organisations patronales doivent favoriser le développement du capital humain, en retard dans la plu-
part des pays africains malgré le potentiel-une immense population jeune.
161
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trialisation, pour être pérenne, doit intégrer une logique d’internationalisation et de régionalisation.
Les organisations patronales doivent promouvoir les échanges et le commerce aux niveaux conti-
nental et sous-régional. Pour cela, des liaisons aériennes doivent être mises en place, l’obtention des
visas doit être facilitée et même supprimée pour les entrepreneurs, les frais de douane et les points
de contrôle doivent être réduits pour favoriser le commerce continental. Pour garantir la durabilité
de son développement, l’Afrique doit développer un marché domestique suffisant. Les organisations
patronales doivent aussi s’ouvrir aux chefs d’entreprise des diasporas car leurs apports financiers
au développement de l’économie nationale sont importants et leurs expériences pourraient consti-
tuer un plus.
Les organisations patronales considèrent que le partenariat public/privé est essentiel pour s’assurer
d’un environnement propice à la création et au développement des entreprises (fiscalité, coût du
travail, bureaucratie, douane, mutuelle de santé, recouvrement des arriérés, etc.), en premier lieu
des PME. Ce partenariat doit être renforcé et pérennisé et donner des résultats pour les entre-
prises.
Les organisations patronales restent le partenaire majeur dans le dialogue social et pour la régulation
sociale. Si elles acquièrent ou renforcent leur autorité de compétence, elles pourront convaincre
les pouvoirs publics et les syndicats afin que ceux-ci comprennent le secteur privé et facilitent les
conditions de sa croissance et son développement. Elles doivent développer une relation saine avec
les syndicats pour garder la cohésion sociale en ligne de mire, tout en développant de nouveaux
partenariats avec la société civile.
Une condition pour la réussite de ce dialogue est que l’organisation patronale prenne part aux
débats de politique tout en restant apolitique. Une doctrine claire doit exister en son sein et des
plans d’urgence être disponibles pour faire face aux situations de graves crises politiques De bons
exemples ont été notés en Afrique, mais la pression reste souvent forte dans un contexte culturel,
démocratique ou religieux parfois non apaisé.Toute organisation doit pouvoir exister et faire valoir
ses priorités quel que soit le régime politique en place. Les organisations patronales africaines ont
emmagasiné une expérience précieuse à cet égard, qui leur permet de regarder en avant avec
confiance.
163
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PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT
Dans le cadre de ce processus, les organisations patronales se sont mises d’accord sur un programme
de développement pluriannuel. Ce programme devra être confronté aux résultats du symposium
anglophone de Maurice de décembre 2012, afin de parvenir à une démarche commune. Les sé-
quences du programme conduiront les organisations patronales à :
1. faire un état de lieux complet de l’organisation en s’appuyant sur le cadre de référence susmen-
tionné ;
2. identifier, dans ce cadre, les points pertinents pour elles-mêmes et leurs membres, en tenant aussi
compte des circonstances et des réalités nationales ;
3. procéder à une analyse des faiblesses ou manquements pour élaborer un cadre d’actions spéci-
fiques et transversales (« programme de développement ») distinguant les urgences de court terme
des priorités structurelles ;
4. se réunir en septembre 2013 au niveau du continent pour benchmarker puis valider leurs pro-
grammes de développement, ce qui lancera le processus de mise en œuvre ;
5. définir et mettre en place des indicateurs de performance qui soient objectifs et mesurables dans
chaque programme de développement national pour en mesurer l’avancée.
Tout au long de ce processus, le Bureau des activités pour les employeurs (ACT/EMP) du BIT ac-
compagnera les organisations patronales et déterminera la forme du soutien s’il est nécessaire. Le
suivi devrait se faire en priorité au niveau des Secrétaires Généraux des organisations patronales,
qui se doivent d’être propriétaires du processus. Le soutien sera apporté par l’équipe des personnes-
ressources qui ont participé au lancement de ce processus, à savoir en plus du département ACT-
EMP du BIT, l’OIE, le MEDEF, Business Africa et les consultants indépendants.
Dans le cadre de leur programme de développement, les organisations patronales sont encouragées
à nouer des partenariats, des jumelages voire un tutorage entre elles, avec les organisations patro-
nales existant au niveau sous-régional, continental (Business Africa) et international (OIE et AC-
TEMP). Ces différentes initiatives sont importantes pour échanger les expériences. Les
sous-régions du continent pourront, si elles le souhaitent, adopter également un programme de dé-
veloppement. Le Bureau des activités pour les employeurs du BIT facilitera l’ensemble de ces
échanges.
164
La Dynamique de
Douala
LA DYNAMIQUE DE DOUALA
1. Nous, représentants d’organisations patronales membres de l’Union des Patronats d’Afrique cen-
trale (UNIPACE) et de la Fédération des Organisations Patronales d’Afrique de l’Ouest (FOPAO),
nous sommes réunis à Douala, Cameroun, les 9 et 10 octobre 2014, à l’occasion de la 1ère rencontre
FOPAO – UNIPACE, en présence de représentants du Bureau International du Travail (BIT).
2. Nous notons avec encouragement que l’Afrique est en évolution positive, avec une intégration ac-
crue à l’économie mondiale. La perception que les Africains et le reste du monde ont de l’Afrique
change de façon positive, de nombreuses mutations sociales sont en cours, avec pour principales ten-
dances le recul de la pauvreté, la réduction des inégalités et l’accroissement des niveaux de revenus.
Cette évolution préfigure l’émergence prochaine de nombre de pays du continent avec, comme pre-
mier levier, les entreprises et leur contribution à la création des richesses et des emplois.
3. Nous soulignons le rôle majeur des PME/PMI dans le tissu économique du continent et la néces-
sité de développer leurs interactions économiques avec les grandes entreprises, y compris avec les
multinationales opérant en Afrique.
4. Nous notons aussi la prépondérance de l’économie informelle, et avec elle la pauvreté et la pré-
carité des revenus. Dans le même temps, les qualités de souplesse et de créativité des acteurs de
l’économie informelle constituent un atout et il convient d’œuvrer à la promotion de mécanismes
et programmes concourant à l’intégration progressive des activités de l’économie informelle dans
l’économie formelle.
166
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5. Nous prenons en compte les perspectives démographiques du continent dont les caractéristiques
majeures sont la jeunesse de la population et sa dynamique de croissance.
6. Nous considérons également que les femmes constituent un atout pour l’Afrique et jouent un
rôle déterminant dans le développement d’activités génératrices de revenus dans nos villages et
dans nos villes et nous engageons à la prise de mesures visant au renforcement de leur autonomi-
sation.
7. Nous restons convaincus qu’il nous appartient à nous, acteurs du secteur privé national, régional
et continental, de mieux nous organiser, de renforcer nos capacités et de nous donner les moyens
afin d’occuper la place qui est la nôtre et de jouer notre rôle dans la création de richesses et d’em-
plois, pour le développement économique et social de nos pays, de nos régions et de notre conti-
nent.
8. Nous sommes convaincus, face à cette exigence, de la nécessité de passer du stade des réussites
individuelles à la création d’une dynamique de progrès menée collectivement.
9. Nous sommes convaincus que pour pouvoir jouer leur rôle de créateurs de richesses et d’em-
plois, les entreprises ont besoin de s’appuyer sur des organisations patronales représentatives, struc-
turées et capables de servir de catalyseur à l’amélioration de leur compétitivité.
10. Nous sommes convaincus qu’il est maintenant prioritaire d’agir et de réaliser ensemble, de met-
tre en commun les bonnes pratiques développées par chacun, de mutualiser nos moyens et de mul-
tiplier les partenariats afin d’investir dans des projets de dimension régionale, en vue de renforcer
la coopération sud-sud à laquelle nous ne devons plus hésiter à recourir.
11. Nous avons, dans cette perspective, commencé par centrer notre réflexion sur les conditions qui
permettent au secteur privé de jouer pleinement son rôle dans l’émergence de l’Afrique et nous l’avons
poursuivie en nous focalisant sur (i) les modalités de la systématisation des échanges entre la FOPAO
et l’UNIPACE ; (ii) le développement du potentiel d’activités et d’emplois que représente l’agriculture;
(iii) le développement du partenariat Université-Entreprise; (iv) la mutualisation des ressources à tra-
vers des expériences de fonds de garantie en Afrique et; (v) les partenariats inter-entreprises.
12. Nous considérons qu’une condition essentielle à la pérennisation des initiatives prises lors des
présentes assises réside dans notre capacité à consolider le processus de refondation de l’organi-
sation patronale africaine amorcée en septembre 2012.
13. Nous sommes conscients des enjeux d’une intensification de la coopération et du partenariat
inter-entreprises et nous nous engageons à en faire une voie privilégiée pour les échanges d’expé-
riences, l’identification, la promotion des créneaux porteurs de développement et de diversification
pour nos entreprises.
167
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14. Nous décidons, en conséquence, de renforcer le plaidoyer pour l’instauration d’une véritable
libre circulation en faveur des investisseurs et des membres des organisations patronales, pour une
plus grande intégration monétaire entre les deux régions de l’Ouest et du Centre de l’Afrique et
pour une meilleure représentativité du secteur privé auprès des institutions d’intégration.
15. Nous appelons, fort de l’engagement des Etats membres de l’Union Africaine pour la promotion
de l’agriculture pris à Maputo en 2003 et confirmé à Malabo en 2014 et visant notamment à allouer
au moins 10% des budgets nationaux au développement de l’agriculture, à la levée des nombreuses
contraintes qui entravent le développement de l’agriculture dans nos pays, parmi lesquelles les dif-
ficultés d’accès au foncier et aux intrants agricoles de qualité ainsi que les carences dans la gestion
des ressources en eau.
16. Nous affirmons notre engagement à agir comme partenaires privilégiés des Etats pour la
promotion d’une agriculture moderne dans nos régions, orientée vers la transformation et le
marché pour la création des chaînes de valeur. Nous nous engageons, à l’exemple de l’initiative
« Un Patron-Une Plantation » du GICAM, à impulser une vaste dynamique de mobilisation des chefs
d’entreprises dans la modernisation de ce secteur à travers le développement des marchés agricoles,
la promotion de la recherche et de l’innovation ainsi que l’intéressement des jeunes à l’agriculture.
17. Nous décidons d’instituer une alliance stratégique entre la FOPAO et l’UNIPACE. Cette alliance
prendra la forme d’une plateforme d’échanges. La plate-forme s’organisera autour de trois pôles
stratégiques : (i) le partage et la diffusion d’expériences, de connaissances et de programmes, (ii) la
réalisation de projets et études ; (iii) l’organisation d’une manifestation-phare du monde de l’en-
treprise tous les deux ans.
18. Nous décidons de doter cette plateforme d’un Comité de Pilotage et d’un Comité de Suivi as-
sistés d’un Comité scientifique. Le Comité de Pilotage sera composé des présidents de chaque or-
ganisation patronale et aura pour principales missions de définir les finalités, buts et missions de la
plateforme. Le Comité de Suivi sera constitué du Secrétaire général de l’UNIPACE et du Secrétaire
exécutif de la FOPAO qui s’appuieront sur un point focal désigné au sein de chaque organisation
patronale.
19. Nous lançons un appel à l’ensemble du secteur privé de nos deux régions pour qu’il adhère et
soutienne la présente dynamique.
20. Nous émettons le vœu de développer une coopération fructueuse avec toutes les institutions
nationales, régionales et internationales œuvrant à la promotion du secteur privé.
21. Nous saluons le Bureau International du Travail pour sa participation à nos travaux et son en-
gagement à nos côtés pour faire de cette dynamique une réalité concrète et durable.
22. Nous remercions vivement les personnes ressources, universitaires et consultants, pour la qua-
lité de leur participation et leur contribution au succès de notre rencontre.
169
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23. Nous savons gré aux autorités Camerounaises, particulièrement Monsieur le Délégué du Gou-
vernement auprès de la Communauté urbaine de Douala pour sa disponibilité et son soutien à notre
rencontre.
24. Nous exprimons notre profonde gratitude au GICAM et à ses partenaires pour son accueil, sa
chaleureuse hospitalité et l’excellente organisation de nos travaux.
170
Renseignements
pratiques
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INSTITUTIONS
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE CABINET CIVIL DE LA PRÉSIDENCE
Quartier Etoudi - Yaoundé DE LA RÉPUBLIQUE
Tél. : +237 222 23 40 25 / 222 20 04 55 Tél. : +237 222 21 33 93 / 242 21 09 17
Fax: +237 22222 O8 70 / 222 21 26 38 Fax: +237 222 20 33 06
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Tél. : +237 222 23 36 17 MINEFOP (Ministère de l’Emploi et de la Formation Pro-
Fax: +237 222 22 69 15 fessionnelle)
www.minefop.gov.cm www.minefop.gov.cm
175
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176
Des services bancaires
pratiques 24 h/24,
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SOCIETE DE RECOUVREMENT DES CREANCES - SRC HAUT COMMISSARIAT DU NIGERIA
B.P. 11991Yaoundé Yaoundé
Tél. : +237 222 22 09 11 Tél. : +237 2 22 34 55 / 2 23 45 23·
Fax: +237 222 23 38 33 Fax: +237 2 23 55 51
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JAPON HAUT-COMMISSARIAT DU ROYAUME-UNI
Ekoudou-Bastos Yaoundé
B.P. 6 868.Yaoundé Tél. : +237 2 22 22 37 05 / 2 22 22 05 45
Tél. : +237 2 22 20 62 02 / 2 22 20 62 03 Fax : +237 2 22 22 01 48
Fax : +237 2 22 20 62 03
RUSSIE
LIBERIA Avenue de l’URSS
Avenue de l'URSS B.P. 488-Yaoundé
B.P. 1 185 - Yaoundé Tél. : +237 2 22 20 17 14 / 2 22 13 64
Tél. : +237 2 22 21 12 96 / 2 22 21 05 21 Fax : +237 2 22 20 78 91
Fax:+237 2 22 20 97 81
TCHAD
LIBYE Bastos-Yaoundé
Nlongkak – Yaoundé Tél. : +237 2 22 21 06 24
Tél. : +237 2 22 20 41 38/ 2 22 21 52 39
Fax: +237 2 22 21 42 98 CONSULATS
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BELGIQUE, LUXEMBOURG,UNION EUROPEENNE ASIE
Avenue Brughann 131• 133 1060-Bruxelles AUSTRALIE
Tél. : (32 2) 3454 18 70 / 345 37 13 B.P. 125 - Royal Exocharge Pitt-Street
ARABIE SAOUDITE,EMIRATS ARABES UNIS
DELEGATION DU CAMEROUN A GENEVE B.P. 84 336 Riyadh 11 693
6-8 rue Dunant-1207 Genève Tél. : 48 800 22/ 48 80 203
Tél. : 36 20 23 / 36 31 65
CHINE ET REPUBLIQUE POPULAIRE DE COREE
ESPAGNE Dondwujule Sanlitum - 10 0600 Beijing RP Chine
Avenida Alphonso XII-53, Madrid 16 Tél. : 532 22 76 / 532 18 28
Tél. : 458 74 23/ 457 15 65
JAPON, REPUBLIQUE DE COREE, PAKISTAN
FRANCE, MALTE, GRÈCE 9-12 Nanpeidai Shi Buya-Ku Tokyo 150
73 rue d'Auteuil - 75016 Paris Tél. : 813-496 11 25
Tél. : (33 1) 46 51 8800
GRECE
180-182,Av. Kifissias-Athènes
MONACO
28 , rue de Beugue-Monte Carlo
SUEDE
Kungscatan 73, 112 Stockholm
183
Le Cameroun
en bref
Cameroun Physique
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LE CAMEROUN EN BREF
Données générales
Nom officiel : République du Cameroun
Superficie : 475.442 km²
Population : 19.406.100 habitants (2010)
Capitale politique :Yaoundé
Capitale économique : Douala
Langues officielles : français et anglais
Monnaie : Franc CFA (100 francs CFA = 0,15 euro)
Fête nationale : 20 mai
Pays limitrophes : Tchad (Nord-Est),
Centrafrique (Est),
Congo, Gabon et Guinée équatoriale (Sud),
Nigéria (Ouest)
Données démographiques
Croissance : 2,6 % (sur la période 2005-2010)
Espérance de vie (PNUD 2010) : 52 ans
Taux d’alphabétisation (2010) :71 %
Indice de développement humain (INS 2011) : 0,483
Données économiques
Taux de croissance du PIB en 2013 : 5,6 %
Taux d'inflation annuel 2013 (INS) : 2,1 %
Indice des prix à la consommation (IPC) 2013 : 103,9
Indice de la Production Industrielle (IPI): 119 (4ème trimestre 2013)
Commerce extérieur
Exportations FOB en 2013 (en milliards) : 2230,7
Importations FOB en 2013 (en milliards) : 3285
Marché du travail
Taux de sous-emploi global : 70,4%
Taux de chômage (2010) : 3,8 %
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mations pour toujours mieux vous servir.
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Site Web : …………………………………………..…………………………………………………
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INTERLOCUTEUR EN CHARGE DES RELATIONS ADMINISTRATIVES AVEC LE GICAM
Nom : …………………………………………………………………………………………………
Prénom : ……………………………………………………………………………………………
Tél. direct : ……………………………………………………………………………………………
Fax direct :……………………………………………..……………………………………………..
E-mail :…………………………………………………………………………………………………
ACTIVITES ET PRODUITS
Secteur :………………….……………………………………………………………………………
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Branche :………………………………………………………………………………………………
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Principaux produits :.…………………………………………………………………………………
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ENQUÊTE DE SATISFACTION
Êtes-vous satisfait de la qualité de cette publication ? OUI NON
Si non, pourquoi ? ….…………………………………………………………………………………
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Quelles sont les informations supplémentaires que vous souhaiteriez pouvoir consulter dans la ver-
sion 2016 de l’annuaire du GICAM ?
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Déjà disponible
100 propositions du GICAM
pour l’émergence du Cameroun
Une œuvre collective du Cercle de Réflexion Economique
du GICAM (CREG)
DISPONIBLE AU GICAM
Douala : Rue des Ministres, Bonanjo - B.P. 829 Douala - Tél. : +237 233 42 31 41 / 233 42 64 99 - Fax : +237 233 43 38 80 - E-mail : gicam@legicam.cm
Yaoundé : Hippodrome - B.P. 1134 Yaoundé - Tél. : +237 222 23 12 24 / 222 23 12 25 - Fax : +237 222 23 12 26
Sites web : www.legicam.cm / www.gicamtv.org