Cours Assainissement

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 20

youness_nizar@hotmail.

fr FST Settat

1 2
Filière d’Ingénieur: Sciences et Ingénierie de l’Environnement

• Objectif et conception générale.


• Calcul des débits des eaux usées.
• Calcul des débits d'eaux pluviales.
• Dimensionnement des ouvrages.
• Ouvrage annexes.
• Modélisation et simulation dynamique.
Youness NIZAR • mise en œuvre des réseaux d’Assainissement.
(Ingénieur Hydraulique et Environnement) La préparation du chantier et les travaux
L’exécution des travaux
La maîtrise de la qualité des travaux

youness_nizar@hotmail.fr
Année universitaire: 2014/2015

3 4

Assainissement

▫ Collecte
▫ Transport

▫ traitement

▫ Moyens
▫ stratégies

5 6

Objectif et conception générale.


• Objectifs

- Gestion des eaux usées.


- Gestion des eaux pluviales.

Objectif et conception générale


 protection sanitaire
 protection contre les inondations
 protection de l ’environnement

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 1
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

7 8

Objectif et conception générale. Objectif et conception générale.


• conception générale • Type de réseau

• Choix du mode d’assainissement


• Localisation des points de rejets
• Type et implantation des ouvrages de stockage
• Implantation des ouvrages de traitement
• Tracé en plan du réseau
• Calage
• Dimensionnement

9 10

Objectif et conception générale. Objectif et conception générale.


• Type de réseau • Type de réseau

11 12

Objectif et conception générale. Objectif et conception générale.


• Choix du type du réseau • Etapes de conception
• Etablissement de la vue en plan du réseau,
• Proximité d’un exutoire naturel • Délimitation des bassins versants élémentaires, cette étape consiste à
subdiviser le plan en sous bassins élémentaires de l’amont vers l’aval.
• Sensibilité du milieu récepteur • Appliquer une méthode de calcul pour déterminer les débits
• Existence d ’un réseau ancien élémentaires de chaque bassin.
• Etablir les assemblages des bassins élémentaires
• Pente du terrain (pb autocurage) • Monter des profils en long afin de fixer les pentes des conduites.
• Dimensionner les collecteurs.
• Vérification du bon fonctionnement du réseau.
• Dimensionnement des ouvrages annexes
• Avant métrés et estimation
• Edition des documents et impression des plans

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 2
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

13 14

Facteurs influant les projets


d’assainissement
• Données naturelles

• Pluviométrie
• Topographie
Facteurs influant les projets • Hydrographie
d’assainissement • Géologie

15 16

Facteurs influant les projets Facteurs influant les projets


d’assainissement d’assainissement
• Caractéristiques de l’agglomération • Contraintes liées à l’assainissement

• Importance et nature • Conditions de transport des eaux usées


• Modes d’occupation du sol • Facilité d’exploitation
• Assainissement déjà en place • Réduction des nuisances
• Développement futur de l’agglomération

17 18

Facteurs influant les projets


d’assainissement
• Contraintes liées à l’assainissement

$ Calcul des débits des eaux usées

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 3
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

19 20

Calcul des débits des eaux usées Calcul des débits des eaux usées
eaux usées domestiques Eaux usées domestiques
• eaux vannes (WC) • Les débits d’eaux usées sont calculés sur la base des consommations
• eaux ménagères (cuisine, lessive, toilette) d’eau affecté du taux de restitution par zone et en supposant le taux
de raccordement à l’assainissement identique au taux de
eaux usées professionnelles branchement au réseau d’eau potable.
• eaux industrielles (raccordement au réseau public soumis à
autorisation) TYPE D’HABITAT DOTATION EN EAU POTABLE
• eaux du secteur tertiaire Nouvelle Médina 75 l/hab/jour
Habitat économique 75 l/hab/jour
eaux du service public Immeubles 150 l/hab/jour
• grands équipements publics (écoles, hôpitaux, casernes…) Immeubles résidentiels 234 l/hab/jour
• nettoyage de voirie, arrosage, fontaines Habitat mixte (villas + immeubles) 130 l/hab/jour
• réservoirs de chasse
Moyennes villas 240 l/hab/jour
Grandes villas 548 l/hab/jour
eaux parasites
Zones industrielles 30 à 40 m3/ha/jour
• infiltrations
• eaux d ’exhaures Equipement public 10 m3/ha/jour
Communes périphériques 160 l/hab/jour

21 22

Calcul des débits des eaux usées Calcul des débits des eaux usées
Eaux usées domestiques Coefficient de pointe

• Le débit sanitaire s’obtient en multipliant la consommation en


eau potable par le coefficient de retour à l’égout de 0,8. Pour le
dimensionnement des collecteurs on majore le débit par le
coefficient de pointe saisonnier
CPJ =1.20

• pour obtenir le débit moyen de la journée la plus chargée puis


par le coefficient de pointe horaire
• le coefficient de pointe horaire CPH à partir de la formule
suivante

CPH =1.50+[2/(1.20*Qmj)1/2] 1.70 ≤ CPH ≤ 4 Qmd en l/s

QPh=CPJ x CPH x Qmj

23 24

Calcul des débits des eaux usées Calcul des débits des eaux usées
Exemple d'application Soit deux secteurs d'habitat: • Les valeurs Qm des rejets à l'égout sont les suivantes
S1= 10 ha, avec une densité d1= 80 logements/ha
S2= 15 ha, avec une densité d2= 30 logements/ha

• Calculer le nombre d'habitants sachant que la densité moyenne


d'occupation est de 3,1 habitants/logement.

Si l'on considère que: Les besoins moyens sont 250 l/hab./jour


pour S1 et de 200 l/hab./jour pour S2

• Les pertes pour arrosage sont 10% (S,) et 20% (S2) de la valeur Les valeurs de pointe applicables à chaque secteur différencié et à la
de besoins somme dès débits assemblés sont données par:
• Calculer les valeurs de Qm des rejets à l'égout.
• En déduire les coefficients de pointe horaire.

Habitants= (10 x 80 x 3.1)+(15 x 30 x 3.1)= 3 875 hab


. Qm1= 6.5 (l/s) ; Qm2 =2.2 (l/s)
CP1 =2,18 CP2 =3,05 CP1 + 2 =2.33

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 4
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

25 26

Calcul des débits des eaux usées Calcul des débits des eaux usées
Eaux usées industrielles Eaux usées industrielles

• Les débits d’eaux très variable en fonction de l ’activité • Pour les petites industries:
• certaines industries traitent et rejettent directement dans le milieu -Boulangerie => 1 l / Kg de pain.
naturel -Industrie laitière => de 5 à 10 l / l de lait.
• certaines industries procèdent à un recyclage total ou partiel de l’eau -Conserve de fruits ou de légumes => de 6 à 15 l / Kg de conserves.
Méthode d ’évaluation • Pour les grandes industries :
-Sucrerie => de 2 à 15 m3/ 1t de betteraves.
• industries existantes ou transférées: mesures « in situ » -Cimenterie (voie humide) => 2 m3/ 1t de ciment.
• industries futures: évaluation délicate -Tannerie => de 20 à 140 m3/ 1t de produit fabriqué.
• évaluation à partir de données statistiques -Papeterie => de 50 à 300 m3/ 1t de produit fabriqué.
• valeurs moyennes associées à des probabilités de satisfaction -Raffinerie de pétrole => de 1 à 20 m3/ 1t de pétrole.
-Sidérurgie => de 6 à 300 m3/ 1t d'acier.
• Zones d’entrepôts ou haute technicité: 10 à 12 m3/jour/ha loti -Centrale électrique => de 3 à 400 m3/ 1MWh.
• Zones emplois, petite industrie, ateliers: 20 à 25 m3/jour/ha loti
• Zones d ’industries moyennes: 50 à 150 m3/jour/ha loti

27 28

Calcul des débits d'eaux pluviales


• période de retour

Le degré de protection à assurer est un compromis entre l’aspiration à une


protection absolue qui est économiquement irréalisable compte tenu du
caractère aléatoire des événements pluvieux, et le souci de limiter le coût
de l’investissement.
Calcul des débits d'eaux pluviales On est ainsi amené à apprécier le caractère plus ou moins exceptionnel des
orages par leur fréquence de dépassement F ou encore par leur période de
retour T = 1 / F.

29 30

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• période de retour • Notion de pluie du projet
Le choix de la période de retour est effectué par l’autorité compétente
(généralement le maître d’ouvrage) en fonction :
• du risque pour les riverains ;
Pluie = phénomène aléatoire
• du risque pour l’environnement de l’ouvrage ;
• du risque pour l’ouvrage ;
en considérant que le degré de protection est d’autant plus élevé que la
période de retour est longue. Il s'agit d'une pluie fictive, définie par un hyétogramme
Deux critères peuvent être choisis pour déterminer la période de retour : la
prévention des inondations et/ou la mise en pression des réseaux qui
synthétique (intensité des précipitations en fonction du
conduisent à des périodes de retour différentes. temps) est statistiquement équivalente aux pluies
réelles.

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 5
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

31 32

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• Notion de pluie du projet • Notion de pluie du projet
Paramètres a et b

33 34

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• Notion de pluie du projet • Pertes au ruissellement

pertes aux ruissellement = pertes initiales + pertes continues

coefficient de ruissellement = modèle simple de calcul des pertes

C = (volume de pluie net)/(volume de pluie brute)

faibles si imperméabilisation >20%


pertes continues: évaporation, infiltration, interception par
végétation … dépend de:
occupation du sol
état initial du bassin versant
intensité de pluie

35 36

Calcul des débits d'eaux pluviales coefficient de


Typologie d'habitat
ruissellement
petit immeuble 0.50
• Pertes au ruissellement
immeuble résident 0.50
Habitat mixte (villas+immeuble) 0.45
moyenne villas 0.35
grand villas 0.30
habitat économiques 0.70
habitat moderne/mixte 0.65
habitat traditionnelle 0.80
zone hôtelières 0.30
zone industrielle 0.65
Bureaux 0.40
terrain de sport 0.20
espace vert+ parcs 0.20
voiries+ parkings 0.90

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 6
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

37 38

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
•Formule de Mac Math • Méthode Rationnelle

•Formule de Mallet Gautier Qp(T) = K×C×imax(T;tc)×A

•Formule de Fuller II
• Qp(T)= débit de pointe de temps de retour T (m3/h)
• imax (T;tc)= intensité moyenne maximale de période
de retour T sur la durée du temps de concentration
(mm/h)
•Formule de HAZAN – LAZAREVICK (Marocaine)
• C = coefficient de ruissellement
• A = surface du bassin versant (ha)

39 40

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• Calcul de tc •Formule de US Corps • Calcul de tc

•Formule de Ventura
Tc : en minute
I : en m/m
L : en m tc = ts + tr
•Formule de Kirpich
Ts : ruissellement en surface
Tc : en minute S : en km² Tr: écoulement dans le réseau
I : en %
Tc : en minute L : en m
I : en m/m
•Formule de Giandotti
•Formule de Turrazza et Passini

Tc : en minute S : en km²
L : en km Tc : en minute S : en km²
H : dénivelée en m (H=I*L avec I en m/m) L : en km I : en m/m

41 42

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• Calcul de tc • Méthode de Caquot

Q(F)= k. Cu. Iv .Aw .m

•Q : Débit en l/s.
•I : Pente en m/m.
•C : Coefficient de ruissellement
Estimation de tr par itérations à partir du calcul de Qp •A : Superficie en ha.
•L : Longueur du chemin
hydraulique le plus long en hm.

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 7
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

43 44

Calcul des débits d'eaux pluviales Calcul des débits d'eaux pluviales
• Méthode de Caquot Q(F)= k. Cu. Iv .Aw .m Soient trois bassins versants en série dont les caractéristiques
sont les suivants:
A (ha) = 63 ha
m: Coefficient de correction, m = (E/2) 0.7b A (ha): 15 28 20
E : Coefficient d’allongement du bassin égale E= (L²/ A)0.5 C = 0.62
L(m): 100 330 240
I (m/m) = 0.042m/m
Paramètres Aéq. Céq. Iéq. Léq.
C: 0,4 0,6 0,8
I (m/m): 0,03 0,05 0,04 M = 0.84
équivalents
Calculer les caractéristiques de l'ensemble ?
Bassins en ∑Αι ∑ Lι
série Soient deux bassins versant en parallèle dont les caractéristiques
sont les suivants:
Bassins en ∑Αι L(Qi)ma A (ha): 10 6 A (ha) = 16 ha
parallèle L(m): 500 230 C = 0.62
x
C: 0,5 0,7 I (m/m)= 0.035 m/m
I (m/m): 0,04 0,03 M=0.575
M 1,53 0,94

45 46

Dimensionnement des ouvrages


formule de Chezy

• RH rayon hydraulique
• S section mouillée
• V vitesse moyenne dans la section
• C coefficient de Chezy
• I pente (m/m)
Dimensionnement des ouvrages

Evaluation de C:

47 48

Dimensionnement des ouvrages Dimensionnement des ouvrages


Réseaux eaux usées en système séparatif: γ = 0.25 Réseau pluvial ou unitaire: Réseau eaux usées
V≥ 0.6 m/s pour Q= 0.1 Qps V> 0.5 à 0.7 m/s à pleine section ou demi section
V ≥0.3 m/s pour Q=0.01 Qps V ≥ 0.3 m/s pour h = 2/10 Ø c.à.d. Q= 0.1 Qps
h ≥ 2/10 Ø pour débit moyen actuel

Réseaux unitaires ou pluviaux séparatifs: γ = 0.46


0.6m/s < V < 4m/s
QEP = V.S

Q : débit de pointe (m3/s)


V : vitesse (m/s)
S : section de conduite en (m) : S = πD² / 4

D = 0.34 .QEP4/11 .I-2/11

D : diamètre calculé (m)


Q : Débit transité par la canalisation en m3/s
I : Pente de la canalisation en m/m

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 8
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

49 50

Ouvrage annexes

Ouvrage annexes

51 52

Ouvrage annexes Ouvrage annexes

53 54

Ouvrage annexes Ouvrage annexes


• Déversoir d’orage • Déversoir d’orage
Formule pour le seuil latéral Formule pour le seuil frontal

Avec : Avec :
µ = coefficient de débit généralement pris à 0,4 µ = coefficient de débit généralement pris à 0,38
L = longueur du seuil (m) L = longueur du seuil (m)
H = hauteur de la lame déversante (m) H = hauteur de la lame déversante (m)
g = accélération de la pesanteur (m/s²) g = accélération de la pesanteur (m/s²)
Q = débit déversé (m3/s) Q = débit déversé (m3/s)

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 9
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

55 56

Ouvrage annexes
bassins de rétention
Les données connues ou à connaître pour dimensionner votre bassin
sont les suivantes :
- La pluie, coefficients de Montana a et b, et durée d'observation
- La surface d'apport du bassin versant
- Le débit de fuite du bassin de rétention

V : Volume en m3
h max : hauteur max calculée entre
les deux courbes, en mm
SA : Surface active, en ha

57 58

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement

Conventionnellement, un réseau d’assainissement passe par trois


phases essentielles à savoir : la conception, la réalisation et
l’exploitation. Ces dernières sont principalement des travaux de terrain.
Mise en œuvre des réseaux Elles engagent une catégorie de personnel qui doit accomplir un type
bien déterminé de tâches.

d’Assainissement.

59 60

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• Eléments de sécurité dans un chantier • Eléments de sécurité dans un chantier
Lors des travaux concernant l’installation ou l’entretien d’un réseau
d’assainissement, la sécurité du personnel et de la population dans le le chantier doit être correctement aménagé de manière à
chantier est importante. A cet effet avant de commencer les travaux implémenter les conditions maximales de sécurité pour l’équipe
proprement dits, il faut effectuer des préparations, qui consistent à
qui exerce.
rendre accessible l’ensemble du site concerné dans les meilleures
conditions de sécurité. Parmi les conditions principales de la sécurité autour du chantier,
on trouve les plaques de signalisation.

Généralement on peut distinguer deux classes de plaques de signalisation :

•Celles qui annoncent un chantier.


•Celles qui indiquent un danger potentiel.

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 10
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

61 62

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• La préparation du chantier et les travaux : • La préparation du chantier et les travaux :
Annonce d’un chantier Annonce d’un danger
Pour informer la population de l’existence d’un chantier, plusieurs signes sont •plaque qui signale un danger possible qui peut être causé par les
utilisés attirants l’attention qu’il y’a des travaux en cours sur le voisinage travaux.
immédiat •panneaux pour communiquer avec la population
le dispositif conique: dont le rôle est de canaliser le trafic loin.
Des plaques de déviation indiquant la direction à suivre.

63 64

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
La manutention et le stockage
La réalisation des travaux doit respecter les hypothèses du projet, en
Egalement le stockage et la manipulation des conduites doivent être
particulier celles qui ont conduit au dimensionnement mécanique et réalisés avec précaution. Susceptible de se déplacer librement, les
hydraulique : conduites doivent être stockées soigneusement dans un endroit adéquat,
entourées de barrières,
• la largeur de tranchée ;
• la hauteur de couverture ;
• les types de sols et les paramètres correspondants ;
• le système de blindage et son mode de retrait ;
• les objectifs de densification ;
• les charges liées notamment aux engins de chantier ;
• les profils en travers ;
• le niveau de la nappe phréatique.

65 66

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Terrassement: La tranchée Terrassement: La tranchée

Lors de l’exécution des tranchées, toute manœuvre démesurée peut entraîner Pour éviter ce genre d’incident, on fait recours à l’utilisation des grillages
l’endommagement d’une conduite ou d’un tuyau surtout si on rappelle que le avertisseurs, afin de prévenir l’ouvrier exécutant le fossé qu’il est proche d’un
ouvrage existant. Conventionnellement, trois couleurs de grillages sont adoptées
sous sol urbain est un lieu très encombré.
à savoir :

•Le bleu indique


l’existence des conduites
d’eau

•Le rouge pour les câbles


d’électricité

•Le vert est réservé aux


câbles du réseau
téléphonique

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 11
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

67 68

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Terrassement: Largeur minimale de la tranchée Terrassement: Largeur minimale de la tranchée

La tranchée doit être suffisamment large pour y permettre un travail


aisé des ouvriers, tout en respectant les valeurs minimales autorisées.

Ainsi la largeur minimale L de la


tranchée en fond de fouille sera égale
au diamètre nominal DN de la
canalisation, augmentée de chaque
coté d’une valeur l déterminée en
fonction de plusieurs paramètres.

69 70

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Terrassement: Largeur minimale de la tranchée Terrassement: Largeur minimale de la tranchée

Largeur de la tranchée =

S = sans blindage
CDG = coulissant double glissière

71 72

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Terrassement: Profondeur de la tranchée La pose: Lit de pose

Plusieurs paramètres sont donc à prendre en compte pour déterminer • Le lit de pose est dressé suivant la pente prévue au projet. La surface est
la profondeur tel que: dressée et tassée afin que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible.
• La nature du sol et du remblai
• La présence éventuelle d’une nappe phréatique.
• Types des conduites utilisés;………

Remarque :

Le fond de tranchée doit être arasé à la pente spécifiée.

La charge casse les conduite (flexion)

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 12
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

73 74

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
La pose: Assemblage des éléments La pose: Branchements
Pour faciliter le transport et la manipulation des conduite il sont
généralement en morceau de 6m • Sur chaque branchement individuel, la boîte de branchement est
implantée à la limite du domaine public.
• Les branchements à exécuter et leur implantation sont validés par le
• Avant l’assemblage, les abouts mâle et femelle
maître d’œuvre au moment du piquetage des ouvrages.
sont nettoyés. Les conditions d’emboîtement
doivent être conformes aux prescriptions du
fabricant. Il convient d’utiliser les appareils et
lubrifiants conseillés.
NB: elles sont
généralement précisées
dans le plan de piquetage
parce que c’est
encombrant de les mettre
sur le plan d’exécution

75 76

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Le remblaiement Le remblaiement : Exécution de l’assise

• Le matériau de remblai est poussé sous


les flancs de la canalisation et compacté
par couches successives, jusqu’à hauteur
des reins de la canalisation.

77 78

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Le remblaiement : Exécution du remblai latéral Le remblaiement : Exécution du remblai

• Le remblaiement et le compactage se
poursuivent par couches successives
• Le remblaiement et le compactage
jusqu’au niveau prévu au projet.
se poursuivent par couches
successives, jusqu’à un niveau au
• La hauteur des couches est à ajuster en
moins égal à 150 mm au-dessus de fonction de la nature du matériau, de la
la génératrice supérieure de la puissance de l’engin de compactage et
canalisation de l’objectif de densification.

Les épaisseurs des couches ça part de 20 à


1, qlq mètre, et par fois on ne peut pas
remblaies en utilisant les matériaux extrait
et on est obliger d’apporter des matériaux
de l’extérieur et aussi charger de mettre les
déblai a la décharge publique .

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 13
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

79 80

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Le remblaiement : GMTR Matériaux autocompactants à base de ciment): Définition

• Ces matériaux sont dits


“autocompactants” parce qu’ils se
mettent en place naturellement
dans les tranchées, par simple
déversement, sans compactage ni
vibration.

81 82

Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement Mise en œuvre des réseaux d’Assainissement
• L’exécution des travaux • L’exécution des travaux
Matériaux autocompactants à base de ciment): Deux types de matériaux Matériaux autocompactants à base de ciment: Domaines d’application privilégiés

• Les domaines d’application


privilégiés des matériaux
• les produits essorables, qui utilisent le principe des remblais
autocompactants sont les
hydrauliques. La fluidité nécessaire à leur mise en œuvre est assurée
par une teneur initiale en eau élevée. tranchées étroites et
encombrées (croisement,
superposition de réseaux)
car il est difficile, voire
• les produits non essorables, dont la fluidité est obtenue par
l’utilisation d’adjuvants spécifiques et dont la capacité portante est impossible, d’y réaliser un
engendrée par la prise et le durcissement du ciment. compactage correct.

83 84

La maîtrise de la qualité des travaux La maîtrise de la qualité des travaux


• Contrôles d’étanchéité

• La qualité des travaux est essentielle puisque, • Objectif : vérifier l’étanchéité des réseaux
au même titre que la qualité de la conception (infiltrations / exfiltrations)
et des produits mis en œuvre, elle conditionne
la qualité de l’ouvrage dans son ensemble. • 100 % du linéaire neuf (y compris les regards
de visite, les boîtes et les canalisations de
branchement)

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 14
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

85 86

La maîtrise de la qualité des travaux La maîtrise de la qualité des travaux


• Contrôles d’étanchéité • Contrôles d’étanchéité

Document remis au prestataire Exécution des essais


• Plans : • L’entrepreneur de travaux remet un réseau en
– plan de situation, état de réception.
– plan projet, • Définition d’un tronçon :
– schéma détaillé et côté du réseau
1) La conduite comprise entre 2 regards et les canalisations de
branchement qui s’y rapportent (culottes)
• Informations sur le réseau (diamètre, nature de 2) Les branchements arrivant dans un regard
matériaux, …)

• Informations sur le niveau de la nappe au


moment des essais

87 88

La maîtrise de la qualité des travaux La maîtrise de la qualité des travaux


• Contrôles d’étanchéité • Contrôles d’étanchéité

Protocoles d’essais Traitement des résultats


• Choix des protocoles : Maître d’œuvre
• 1) OK
Soit à l’air : Protocoles LB, LC, LD (NF EN 1610)
Si résultat négatif : vérification / essai à l’eau • 2) Non-conformité

Soit à l’eau : Protocole W sous réserve que la pression – Localisation des désordres et proposition de résolution
d’épreuve soit maintenue à 4 m CE (entreprise de travaux)
– Reprise et contre-essai (payés par le maître d’ouvrage, mais
imputés à l’entreprise de travaux)

89 90

La maîtrise de la qualité des travaux La maîtrise de la qualité des travaux


• Épreuves de compactage • Épreuves de compactage

Objectifs: • Si les objectifs ne sont pas atteints, des désordres


peuvent apparaître à plus ou moins long terme.
• Vérifier que les caractéristiques du sol d’enrobage
sont conformes aux hypothèses fixées dans le projet.

• Vérifier que le remblai est stable dans sa globalité, et


ne génèrera pas de tassement en surface.

Dans les deux cas la vérification va porter sur la


densité du remblai, qui doit atteindre un niveau
minimum fixé dans le CCTP.

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 15
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

91 92

Modélisation et simulation dynamique.


• Modélisation en assainissement

La modélisation est une représentation mathématique simplifiée d’un


phénomène physique dans le but de comprendre son
fonctionnement.
Modélisation et simulation
En assainissement urbain, la modélisation est une schématisation
dynamique avec une description des réseaux dans un logiciel dans le but de
s’approcher au mieux à la réalité des phénomènes hydrologiques et
hydrauliques qui se produisent en temps de pluie depuis le
ruissellement jusqu'à l’évacuation des eaux.

93 94

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modèle hydrodynamique (hydrologique + hydraulique) • Modèle hydrodynamique (hydrologique + hydraulique)

Usage
• dimensionnement de réseau
• diagnostique de réseau
• qualité des eaux

Intérêt

• calcul dynamique (hydrogrammes)


• grand bassins versants
• fonctionnement de réseaux complexes
(influences de l’aval, maillages, déversoirs,
ouvrages spéciaux...)

95 96

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modèle hydrodynamique (hydrologique + hydraulique) • Modèles de pluies

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 16
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

97 98

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modèles de pluies • Modèles de pluies
Pluie de projet double triangle (Desbordes) Pluie de projet double triangle (Desbordes)

odurée totale DP (≈ 4h)


ophase intense, durée DM (=15mn à 1h), intensité moyenne iA=Imax(T, DM)
ophase peu intense, durée DP-DM, intensité moyenne iB=Imax(T ’, DP-DM)
oT=période de retour de dimensionnement (T=10ans)
oT ’=période de retour phase peu intense, T ’<T (3 à 4 ans)
oposition phase intense: τ = θ (DP-DM)

• La durée totale t3 (quelques heures).


• La durée de la période de pluie intense : t1 (quelques dizaines de minutes).
• La position de la pointe d'intensité par rapport au début de la pluie : temps t2 ou rapport t2 / t3.
• L'intensité moyenne pendant la période de pluie intense : i1 ou l'intensité maximum imax.
• L'intensité moyenne en dehors de la période de pluie intense : i2 ou l'intensité au temps t2 : i(t2).

99 100

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modèles de pluies • Modèles de pluies
Prise en compte de la distribution spatiale des pluies Abattement spatial
Il s’agit, de probabilité de dépassement. Si à une
Exp: Calcul de la hauteur d’eau probabilité donnée correspond une pluie ponctuelle P
moyenne sur l’ensemble du et une pluie moyenne Pm, le coefficient d’abattement
bassin versant est défini par le rapport :

N = nombre de stations de mesure


A = surface totale du bassin versant
Ai = surface du polygone de la station i
Hi = hauteur d'eau à la station i

Hauteur moyenne sur le BV:

101 102

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modèles de pluies • Transformation pluie-débit : fonction de production
Abattement spatial
Modèle de coefficient de ruissellement constant
Modèle standard
oTrois types de surfaces:
•surfaces imperméables connectées au réseau
•surfaces imperméables non directement connectées
•surfaces perméables
opertes initiales + pertes continues proportionnelles à l’intensité de pluie

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 17
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

103 104

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de production • Transformation pluie-débit : fonction de production

Horton

i(t) : capacité d'infiltration au cours du temps [cm/s]


i0 : capacité d'infiltration initiale [cm/s]
if : capacité d'infiltration finale [cm/s]
g : constante fonction de la nature du sol [min-1]

Green&Ampt

Ks : conductivité hydraulique à saturation [mm/h]


h0 : charge de pression en surface [mm]
hf : charge de pression au front d'humidification [mm]
zf : profondeur atteinte par le front d'humidification [mm]

105 106

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de production • Transformation pluie-débit : fonction de production
Dvorak-Mezencev Philip

s : sorptivité [cm.s-0,5]
i0 : capacité d'infiltration au temps t=1 min [cm/s] A : composante gravitaire fonction de la conductivité
t : temps [s] hydraulique à saturation [cm/s]
b : constante
Dooge

Holtan a : constante
Fmax : capacité de rétention maximale
Ft : teneur en eau au temps t

c : facteur variant de 0,25 à 0,8


w : facteur d'échelle de l'équation de Holtan Kostiakov
n : exposant expérimental proche de 1,4
a : paramètre fonction des conditions du sol

107 108

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de transfert • Transformation pluie-débit : fonction de transfert
Modèle du réservoir linéaire Modèle du réservoir linéaire

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 18
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

109 110

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de transfert • Modélisation du transport dans le réseau
Modèle du réservoir linéaire

111 112

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Modélisation du transport dans le réseau • Modélisation du transport dans le réseau

113 114

Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de transfert
Modèle du réservoir non-linéaire
Dans le but de mieux représenter le caractère non linéaire des écoulements
transitoires à surface libre, certains chercheurs ont proposé d’utiliser des
modèles de stockage non linéaire (kidd, 1978).

Merci de votre attention

Filière d’ingénieur Sciences et Ingénierie de l’Environnement

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 19
youness_nizar@hotmail.fr FST Settat

115 116

Modélisation et simulation dynamique. Modélisation et simulation dynamique.


• Transformation pluie-débit : fonction de transfert • Transformation pluie-débit : fonction de transfert
Modèle du réservoir non-linéaire Modèle du réservoir non-linéaire
La méthode du réservoir non linéaire est basée sur le couplage de l’équation La combinaison des deux équations donne l’équation des réservoirs non linéaires.
de continuité et de l’équation de Manning-strickler.

Dans toutes les méthodes hydrologique utilisé en modélisation le temps est un


élément principale dans la détermination des débits, depuis la fonction de
production (évolution de la capacité d’infiltration) jusqu'à la fonction du transfert
(évolution des débits). Par contre en méthode de Caquot le débit est instantané et
l’infiltration est constante (coefficient de ruissellement).

Filière ingénieur Sciences et Ingénierie de


l'Environnement 20

Vous aimerez peut-être aussi