SUP MATHS MINES MPSI 2009.enonce PDF
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Instructions générales :
Les candidats doivent vérifier que le sujet comprend 4 pages numérotées 1/4, 2/4, 3/4, 4/4.
Les candidats sont invités à porter une attention particulière à la rédaction : les copies illisibles ou mal
présentées seront pénalisées.
Les candidats colleront sur leur première feuille de composition l’étiquette à code à barres
correspondant à l’épreuve spécifique de Mathématiques.
Remarque importante :
Si au cours de l'épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, il le
signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu'il
a été amené à prendre.
Problème 1.
1
On rappelle que le nombre e = exp(1) | 2,72 , | 0.61, 2 | 1,41 et ln(3) | 1,10.
e
Soit n un élément de £*. Soit En l’équation différentielle xy’–(n–2x ²)y = n–2x ². Soit Hn
l’équation homogène (dite aussi sans second membre) associée à En.
6 Résoudre Hn sur ]0, +f[ et sur ]–f, 0[.
7 En déduire les solutions de En sur ]0, +f[ et sur ]–f, 0[.
8 Donner toutes les fonctions f définies, de classe C1 sur § et solutions de En sur §. On
distinguera les cas n = 1 et n t 2.
On suppose désormais dans toute la suite du problème que l’entier naturel n est supérieur ou
égal à 2. Soit fn(x) = 3 x n e x ² –1 = 3xnexp(–x²)–1.
9 Quel est le signe de fn(0), de fn(1) ?
10 Etudier les variations de fn sur l’intervalle [0, +f[. Donner la limite de fn(x) quand x tend
vers +f. En déduire que fn s’annule sur [0,+f[ en deux réels notés un et vn , qui vérifient
un< 1 <vn.
11 Quelle est la limite de la suite (vn)nt2 ?
12
a) Calculer exp( u n ²) e un ²
en fonction de unn.
b) En déduire le signe de fn+1(un).
c) Déduire de ce qui précède la monotonie de la suite (un)nt2.
d) Montrer que la suite (un)nt2 est convergente. Soit l sa limite.
13 Soit gn définie sur ]0, +f[ par : x > 0, gn(x) = ln3+nlnx–x².
a) Soit t >0. Montrer que gn(t)=0 si et seulement si fn(t) = 0.
b) On suppose que : l z 1. Trouver une contradiction en utilisant ce qui précède.
Conclusion ?
c) Soit la suite (wn)nt2 définie par : n t 2 wn = un–1. Trouver en utilisant un développement
limité de gn(1+wn) = gn(un) un équivalent simple de wn.
Problème 2.
On notera ˜[X] l’ensemble des polynômes à coefficients complexes et ˜n[X] l’ensemble des
polynômes de ˜[X] de degré inférieur ou égal à n où n est un entier naturel non nul. On note
§2[X] l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à 2. On
confondra polynôme et fonction polynôme. On notera deg(P(X)) le degré d’un polynôme
P(X).
Soit n un entier naturel non nul fixé pour toute la suite du problème. Soit T(X) un
polynôme fixé de ˜[X] de degré n. Soit f l’application définie sur ˜[X] qui à tout P(X) de
˜[X] associe Q(X)+XR(X) où Q(X) et R(X) sont respectivement le quotient et le reste de la
division euclidienne de P(X 2) par T(X). ( On a donc P(X 2) = Q(X)T(X)+R(X) avec
deg(R(X)) < deg(T(X))). On notera fn la restriction de f à ˜n[X].
18 Montrer que f est une application linéaire.
19 Montrer que fn est un endomorphisme de l’espace vectoriel (˜n[X], +, .).
20 Dans cette question uniquement n = 2 et T(X) = X 2.
a) Donner la matrice A de f2 sur la base canonique (1, X, X 2).
b) Calculer A 2. En déduire que f2 est bijective et donner son application réciproque. En
déduire la nature de f2.
21 Dans cette question uniquement n = 2 et T(X) = (X–1–i)(X+i). Donner l’image du
polynôme U(X) = X 2+(1–2i)X–2i par l’application f.
Soit a un complexe fixé. Dans cette partie uniquement, n = 3 et T(X) = X 3+X 2+a.
22 Montrer que f3 a pour matrice sur la base canonique (1, X, X 2, X 3) de ˜3[X] :
§0 0 1 a 1 ·
¨ ¸
¨ 1 0 a 1 1 a a² ¸
B= ¨ .
0 0 a a 1 ¸
¨ ¸
¨0 1 1 2a 2 ¸¹
©
CONCOURS COMMUN SUP 2009 DES ÉCOLES DES MINES D'ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES
IV Etude du noyau.
26 Soit P(X) un polynôme non nul de degré p tel que : 2p < n. Montrer que f(P(X)) est non
nul.
27 Soit P(X) un polynôme. Montrer qu’il appartient au noyau de f si et seulement si il existe un
polynôme R(X) de degré strictement inférieur à n tel que : P(X 2) = R(X)(1–XT(X)).
28 En déduire que si P(X) est un élément du noyau de f alors il appartient à ˜n[X].
29 Déduire de la question 27 que pour tout élément P du noyau de f et que pour tout k de £
tel que deg (P(X))+k d n alors X k P (X) appartient au noyau de f.
30 On suppose dans cette question que le noyau de f n’est pas réduit au polynôme nul. Soit I
l’ensemble des entiers naturels k tel qu’il existe un polynôme du noyau de f qui a pour
degré k.
a) Montrer que I possède un plus petit élément d.
b) Soit P0(X) un polynôme du noyau ayant pour degré d. Soit P1(X) un autre polynôme du
noyau ayant pour degré d. Montrer qu’il existe c de ˜ tel que P1(X) = cP0(X).
c) Montrer qu’un polynôme P(X) appartient au noyau de f si et seulement s’il existe un
polynôme S(X) de degré inférieur ou égal à n-d tel que P(X) = S(X)P0(X).
31 On suppose dans cette question que T(X) = X 3+X 2–1. Donner le noyau de f.