Suites

Les Suites numériques réelles Terminale S
I ] Suites arithmético-géométriques
Ce sont des suites définies par : un+1 = a un + b et par la donnée du premier terme u0.
! !
a) Pour les exemples suivants, tracer dans un repère (O; i ; j ) orthonormal, "le chemin de la suite" et observer
la convergence éventuelle :
⎧ 2 ⎧ 2
⎪u n + 1 = un + 3 ⎪⎧u n + 1 = 2un − 3 ⎪u n + 1 = − un + 6
⎨ 5 ⎨ ⎨ 3
⎪⎩u0 = 2 ⎪⎩u0 = 4 ⎪⎩u0 = 1
b) Si a = 0 , la suite est stationnaire à partir du rang 1 et est égale à b.
c) Si a = 1 : un+1 = un + b : cas d'une suite arithmétique où on obtient un terme en ajoutant au précédent une
constante b appelée raison. Alors
un = u0 + n b ou un = u1 + (n-1) b ; up = uq + (p-q)b
Somme des premiers termes d’une suite arithmétique :
u0 + u1 + u2 + .... + un−1 + un =
( n + 1)(u0 + un )
2
On peut aussi retenir : Somme des termes =

(n bre
) (
de termes × 1er terme + dernier terme )
2
Propriété : Pour démontrer qu'une suite (un) est arithmétique, il faut que un+1 – un soit une constante.
un
Exercice 1 : u est la suite de réels strictement positifs définie par u0= 1 et un+1 = . v est la suite définie
u n +1
par vn = 1/ un.
a) Calculer u1 , u2 , u3 ,u4 puis v0 , v1 , v2 , v3 et v4 .
b) Démontrer que v est une suite arithmétique.
c) En déduire vn puis un en fonction de n.
d) Justifier le sens de variation de la suite v.
Exercice 2 : Calculer la somme des 100 premiers entiers naturels pairs non nuls.
d) Si b = 0 : un+1= a un : cas d'une suite géométrique où on obtient un terme en multipliant le précédent par
n n-1
une constante a appelée raison. Alors un = u0 a ou un = u1 a
p–q
up = uq a
Somme des premiers termes d’une suite géométrique :
1 − a n+1
u0 + u1 + u2 + .... + un−1 + un = u0 × pour a ≠ 1
1 −a
bre
1 − (raison) n de termes
On peut aussi retenir : Somme des termes = 1er terme ×
1 − raison
Propriété : Pour démontrer qu'une suite (un) est géométrique, il faut que un+1 = q un (ou bien que si un ! 0, alors
un+1 ÷ un soit une constante).
Propriété : Toute suite géométrique de raison q avec q < 1 , converge vers 0 .
3n + 5
Exercice 3: u est la suite définie sur ! par un = .
5n
a) Démontrer que u est une suite géométrique.
b) Justifier le sens de variation de la suite u.
Exercice 4 : Calculer S = 2 + 4 + 8 + ……..+ 256

e) Si a ≠ 1 et b ≠ 0, pour calculer le terme général de un ( )n!! de façon explicite en fonction de n, on se
b
ramène au cas de la suite ( vn )n!! définie par : v n = un - α avec α =
1− a
( α =a α +b) une constante réelle
telle que la suite ( vn )n!! soit géométrique. On en déduira alors v , puis u

n n en fonction de n.
Exercice 5 : On considère la suite définie par u0 = 5 et un+1 = 2 un -3.

Montrer que la suite définie par vn = un – 3 est une suite géométrique dont vous exprimerez le premier terme et
la raison. En déduire une expression de vn, puis un en fonction de n.
II ] Convergence
1) Théorème des gendarmes : (admis) soit (un ;vn ;wn )n!! un triplet de suites telles que les suites
(un )n!! et ( wn )n!! convergent vers la même limite l et vérifient , pour n assez grand , les relations
un ≤ vn ≤ wn . Alors la suite ( v n )n!! converge aussi vers l .
Corollaire : Si (un )n!! diverge vers + ∞ , ( vn )n!! aussi . Si ( wn )n!! diverge vers - ∞ , ( vn )n!! aussi.
Propriétés : Toute suite arithmétique de raison r > 0 est croissante et diverge vers + ∞.
Toute suite arithmétique de raison r < 0 est décroissante et diverge vers - ∞ .
Toute suite géométrique de raison q avec q < 1 , converge vers 0 .
2) Propriétés ( admises) :
a. Si une suite croissante est majorée par M , alors elle est convergente vers L et L ≤ M.
b. Si une suite décroissante est minorée par m , alors elle est convergente vers L et L ≥ m.
3) Propriété : (démontré dans le chapitre des limites)

a. Une suite croissante non majorée diverge vers + ∞ .
b. Une suite décroissante non minorée diverge vers - ∞ .
Exercice 6 : On considère la suite (u) définie sur ! par : u0 = 10 000 et un+1 = 0,8 un + 5 000.
1) Calculer u1, u2 et u3.
2) Démontrer par récurrence que (u) est majorée par 25 000.
3) Démontrer que la suite (u) est croissante.
4) Etudier la convergence de la suite (u) et en déduire sa limite.
III ] Suites adjacentes
1) Définition : Deux suites (un )n!! et ( vn )n!! sont dites adjacentes si :

a. La suite (un ) est croissante .
n!!
b. La suite ( v n ) est décroissante.

n!!
c. La suite (un ! v n ) converge vers 0.

n"!
2) Théorème (A démontrer) ROC : Deux suites adjacentes ont la même limite.

3u n + 2 v n 2 u n + 3 vn
Exercice 7 : Soient les suites u, v , w et t définies par : u0 = 2 , v0 = 3 , un+1 = , vn+1 = ,
5 5
wn = vn – un et tn = un + vn .
a) Montrer que la suite w est géométrique.
b) Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, wn > 0 .
c) Montrer que les suites u et v sont adjacentes.
d) Montrer que la suite t est constante et en déduire la limite commune des suites u et v.

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b) Si a = 0 , la suite est stationnaire à partir du rang 1 et est égale à b.

On peut aussi retenir : Somme des termes =

Exercice 4 : Calculer S = 2 + 4 + 8 + ……..+ 256

telle que la suite ( vn )n!! soit géométrique. On en déduira alors v , puis u

Exercice 5 : On considère la suite définie par u0 = 5 et un+1 = 2 un -3.

un ≤ vn ≤ wn . Alors la suite ( v n )n!! converge aussi vers l .

3) Propriété : (démontré dans le chapitre des limites)

III ] Suites adjacentes

1) Définition : Deux suites (un )n!! et ( vn )n!! sont dites adjacentes si :

b. La suite ( v n ) est décroissante.

c. La suite (un ! v n ) converge vers 0.

2) Théorème (A démontrer) ROC : Deux suites adjacentes ont la même limite.

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