Analyse Cas PST

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GESTION FINANCIERE - ANALYSE DU CAS PST

ANALYSE DE L’EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

 Taux de croissance des ventes réalisées en France : 51 %


 Taux de croissance des ventes réalisées à l’étranger : non significatif
 Taux de croissance des ventes globales : 806 %
Le chiffre d’affaires de l’activité commerciale, bien qu’accessoire, connaît une progression importante due à un
développement des ventes réalisées en France, ainsi qu’à un fort pourcentage (83 %) des ventes effectuées pour la
première fois à l’étranger.

 Taux de croissance de la production vendue en France : - 12 %


 Taux de croissance de la production vendue à l’étranger : - 2 %
 Taux de croissance de la production vendue globale : - 6 %
On constate une diminution de la production vendue dans son ensemble avec une accentuation pour les ventes en France.
Cette baisse de l’activité principale de l’entreprise traduit une situation défavorable.

 Taux de croissance du chiffre d’affaires réalisé en France : - 10 %


 Taux de croissance du chiffre d’affaires à l’étranger : 12 %
 Taux de croissance du chiffre d’affaires global réalisé : 2 %
Le chiffre d’affaires global réalisé en France est en baisse alors que celui effectué à l’étranger est en hausse mais
uniquement grâce à la forte progression des ventes de marchandises. Il semble que la politique commerciale relative à la
production vendue ne soit pas efficace.
La société paraît moins bien placée sur le marché en N qu’en N-1.

ANALYSE DE LA DEGRADATION DU RESULTAT DE L’ENTREPRISE


D’après le tableau des SIG, le résultat de l’exercice était positif en N-1, l’entreprise était donc bénéficiaire (2 461 378 €). Ce
résultat s’est fortement dégradé en N, l’activité principale, mesurée par le résultat d’exploitation est même devenue
déficitaire.
Sur la période, le résultat de l’exercice a chuté de près de 170 %
Il est nécessaire d’en analyser les causes à l’aide des soldes intermédiaires de gestion calculés en amont du résultat de
l’exercice.
Marge commerciale
La marge commerciale a augmenté (+ 242 %) mais dans une moins forte proportion que les ventes de marchandises (+
806 %)
Cela est dû à un mauvais contrôle du coût d’achat des marchandises vendues qui a progressé davantage que les ventes
( +874 %)
Le taux de marge commerciale a d’ailleurs baissé de plus de 6 points
Production de l’exercice
La production de l’exercice a chuté (-4 %) en raison essentiellement de la baisse de la production vendue. (- 6 %). Cela est
d’autant plus inquiétant que l’activité industrielle reste l’activité principale de l’entreprise (près de 90 % du CA)
Valeur ajoutée
La valeur ajoutée, qui mesure la richesse créée par l’entreprise au cours du processus de production s’est dégradée
(- 8 %). Les consommations de l’exercice en provenance des tiers (-2 %) n’ont pas suivi la baisse de la production de
l’exercice (-4%).
Excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation a diminué de 49 %, la performance industrielle et commerciale de l’entreprise est en net recul.
On remarque une hausse de 5 % des charges de personnel malgré la baisse d’activité. En conséquence, une étude des
coûts salariaux au regard du niveau d’activité s’impose. Le taux de marge brute d’exploitation a d’ailleurs baissé de 4
points.
Résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation mesure la performance de l’activité principale de l’entreprise. Il est en net recul (- 805 %)
Les dotations aux amortissements ont légèrement augmenté mais d’éventuels investissements réalisés n’expliquent pas
l’importance de la dégradation (les causes principales ont été mises en évidence plus haut dans l’analyse).
Résultat courant avant impôt
L’augmentation des produits financiers n’a pas été suffisante pour compenser la forte augmentation des charges
financières (+ 33 %). L’entreprise PST a probablement eu recours à l’emprunt pour financer ses investissements et son
BFR (qui a probablement augmenté puisque l’entreprise a fortement développé son activité commerciale). Le poids de
l’endettement (intérêts/EBE) a d’ailleurs augmenté de 6 points.
Résultat exceptionnel
Il est en baisse (- 82 %) et ce, malgré une plus value de cession réalisée en N.
Conclusion
L’évolution des SIG entre N-1 et N est très préoccupante. Il serait utile de connaître les indicateurs du secteur d’activité
ainsi que la tendance relative à l’évolution du marché pour approfondir le diagnostic.

ANALYSE DE LA REPARTITION DE LA VA
Les salariés ont été les principaux bénéficiaires de la VA. Leur part dans la VA augmente de plus de 9 points.
L’Etat et les associés payent le prix de cette nouvelle répartition puisque leur part dans la VA diminue respectivement de 2,5
et 7,2 points.

ANALYSE DE LA CAF et de L’AUTOFINANCEMENT


La CAF est la ressource interne dégagée par l’activité et qui reste à la disposition de l’entreprise.
La CAF a fortement diminué entre N-1 et N (baisse de 38 %).
L’autofinancement (CAF – Dividendes) a également diminué.
Autofinancement N-1 = 4 403 327 € Autofinancement N = 3 998 294 €

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