TSG M8 TD Capillarité
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TD : Capillarité
Exercice 1 :
Un liquide mouillant parfaitement le verre et de masse volumique = 1,05.103 kg.m-3, s'élève à une hauteur
moyenne h = 1,5 cm dans un tube capillaire en verre, vertical et de diamètre intérieur d = 1,0 mm.
Calculer la constante de tension superficielle du liquide (g = 10 m.s-2).
Exercice 2 :
Soit un tube de diamètre intérieur plongeant verticalement dans un liquide de tension superficielle A et de
masse volumique . On suppose la mouillabilité parfaite et on désigne par h la dénivellation du liquide dans le tube.
En déduire la constante de tension superficielle du benzène sachant que sa masse volumique a pour valeur
0,8840.103 kg.m-3.
Exercice 3 :
Deux capillaires verticaux, de diamètre intérieurs d1 = 0,10 mm et d2 = 0,30 mm plongent dans un récipient
contenant de l'eau à 20 °C.
1. Quelle est la différence de niveau du liquide entre les deux tubes?
2. Que deviennent ces niveaux et leur différence lorsque l'on monte la température à 70 ° C?
Exercice 4 :
On plonge un tube capillaire de rayon r=50 m dans un récipient rempli d’eau. Les phénomènes de
capillarité font monter l’eau à l’intérieur du capillaire d’une hauteur h par rapport à la surface libre de l’eau.
1. Représenter sur un schéma l’ascension capillaire ainsi que le ménisque. Préciser où se trouvent r, h et
utilisés dans la loi de Jurin.
Exercice 5 :
On plonge un tube capillaire cylindrique ouvert aux deux extrémités dans un liquide masse volumique
contenu dans un cristallisoir.
1. Dans le cas de l’eau, on constate que pour un tube capillaire de rayon r= 0,75 mm, la hauteur du liquide est
h=19 mm et l’angle = 0°. Calculer la tension superficielle A de l’eau. On donne : eau = 1000 kg/m3 ;
g=9,8m/s2
2. On place maintenant ce tube capillaire dans un cristallisoir contenant du mercure ; le mercure est 13,6 fois
plus dense que l’eau. Calculer la hauteur h sachant que = 130° et A = 0,480N/m.
Faire un schéma pour décrire le phénomène.
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Exercice 6 : la monté de la sève dans les végétaux
1. Calculer la hauteur de montée de sève attribuable à la capillarité. On supposera que les propriétés de la sève
sont identiques à celles de l’eau (γ = 0,072 N.m-1), que l’angle de contact θ = 0° et que le rayon des
capillaires vaut 20 μm.
2. La circulation de la sève se fait à travers des conduits, analogues aux vaisseaux sanguins, dont le rayon varie
entre 20 et 200 μm. On désire examiner diverses causes qui pourraient expliquer la montée de la sève dans
des arbres pouvant atteindre 100 m de hauteur, comme les séquoias Américains. (ρsève = ρeau).
a- En appliquant le principe fondamental de l’hydrostatique, à quelle hauteur s’élève la sève, si l’on
suppose que la pression qui s’exerce au niveau du sol et des racines superficielles est égale à la pression
atmosphérique (cf baromètre de Torricelli) ?
b- A quelle hauteur maximale la sève peut-elle s’élever par ascension capillaire (on suppose que la tension
superficielle de la sève est très proche de celle de l’eau) ; quelle devrait être le rayon des conduits pour
que la sève atteigne 100 m par le phénomène de capillarité ?
c- Lorsqu’il existe une différence de concentration entre les deux côtés d’une membrane semi-perméable, il
apparait un phénomène appelé osmose qui consiste au passage du solvant de la solution la moins
concentrée vers la solution la plus concentrée. Il apparait alors une pression osmotique. Tel est le cas au
niveau des racines de l’arbre.
En sachant que la pression osmotique atteint une valeur maximale de 2,14.10 5 Pa, quelle hauteur cette
pression permet-elle à la sève d’atteindre ?
d- En sachant que les forces intermoléculaires peuvent atteindre 730 fois la pression atmosphérique et
qu’elles permettent d’atteindre des pressions négatives dans les liquides, calculer en appliquant le
principe fondamental de l’hydrostatique la valeur (négative) de la pression au sommet de l’arbre pour
que la sève arrive jusque là.
2. Un atomiseur, employé pour couvrir les plantes de buée, est pompé plusieurs fois, transformant 100 cm 3
d’eau en un brouillard de gouttelettes de diamètre moyen 50 μm. Déterminer l’énergie totale nécessaire
pour former ces gouttelettes. Ne pas tenir compte de la surface initiale de l’eau.
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