Test de Franceză
Test de Franceză
Test de Franceză
b. Choisissez la variante VRAI ou FAUX et écrivez-la sur la feuille d'examen, en la justifiant avec
une phrase ou une expression du texte.
VRAI FAUX
1. Les effets d’une musique trop forte sont réversibles quand on est jeune.
Justification:JJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJ
2. Plus l’espérance de vie accroît, plus la surdité risque de s’installer.
Justification: JJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJ.
3. Devenir sourd est un problème sans retombées économiques sur la société.
Justification: JJ
L'apparition d'Internet
Lorsque j’ai commencé en 1966, non seulement Internet n’existait pas mais la plupart des
outils n’existaient pas dans ce domaine-là. Dans les milieux populaires notamment, il n’y avait pas
encore de télévision omniprésente, j’ai vu moi-même ma première émission en 1963. Dans le
grand public, on peut dire que personne ne s’attendait à l’arrivée d’Internet. Mes étudiants de
maîtrise à la Sorbonne, les premières fois que je leur en ai parlé, ne savaient pas non plus à quoi
s’en tenir. Parmi les spécialistes, en revanche, on savait que quelque chose de ce genre allait
arriver, qui serait à la fois une ressource inépuisable, une immédiateté et une personnalisation –
l’individualisation de l’usage étant la grande nouveauté amenée par l’Internet.
« On savait bien que les centres de ressources étaient profondément inégalitaires »
Les professionnels qui s’intéressaient au FLE1 s’y attendaient davantage dans la mesure
où l’usage des médias en général, de la télévision en particulier, en classe, était limité du fait de
leur massification. De cela, les professeurs n’avaient pas besoin. Les plus exigeants d’entre eux
savaient bien que les centres de ressources étaient profondément inégalitaires : les élèves qui
arrivaient avec un capital culturel développé en bénéficiaient énormément, tandis que ceux qui en
étaient privés au départ beaucoup moins. Les écarts se creusent de ce fait. En définitive, c’est la
question du type d’école que l’on veut développer qui se pose : une école qui fabrique des élites
ou qui s’efforce de faire en sorte que le peloton reste groupé.
Ces professeurs étaient donc dans l’attente de quelque chose tout en restant très marqués
par l’état antérieur des outils disponibles. Pendant longtemps, ils ont eu en effet tendance à sous-
utiliser Internet dont ils ne mesuraient pas tout à fait les potentiels. Il faudrait rappeler au passage
qu’Internet offre des possibilités extrêmement variées. L’expression « usage d’Internet » n’a
d’ailleurs strictement aucun sens, il y a des usages d’Internet qui sont fonction de l’usager.
« Je n’ai pas vu de cours de français qui ait été élaboré, imaginé, construit en fonction
d’Internet »
C’est ainsi que dans les revues professionnelles ou lors des stages de formation,
notamment, on se contentait le plus souvent d’utiliser ce matériel nouveau pour reproduire des
enseignements anciens. Sur le fond, il n’y avait pas de changement. Internet, en cela, ne différait
pas des médias qui l’avaient précédé. On a toujours eu tendance en effet à dissocier l’instrument
du contenu. À vouloir faire passer un contenu existant, le nouvel instrument ne fonctionnait qu’à
20% de ses possibilitésJ
Je n’ai pas vu de cours de français qui ait été élaboré, imaginé, construit en fonction
d’Internet. Les outils d’enseignement n’ont pas véritablement évolué dans leur structure même. Il
faudrait pour ce faire tenir compte davantage des caractéristiques d’Internet. Cette remarque est
importante dans la mesure où les apprenants sont de plus en plus des enfants d’Internet. Pour
eux, cette manière de voir le monde, d’apprendre, d’emmagasiner, de restructurer son capital
culturel est naturelle. Tandis que les professeurs ont quand même besoin un peu de se forcer.
L’augmentation de cette distance entre enseignants et apprenants est un phénomène
majeur. Une bonne partie des réticences des apprenants au cours tient en effet à ce qu’ils
n’appartiennent pas au même monde culturel que les enseignants. Les écarts s’accroissent de
manière mécanique – il y a une marge temporelle, qu’on le veuille ou non, entre enseignants et
apprenants, ces derniers restant apprenants beaucoup moins longtemps que les enseignants
restent enseignants – et du même coup les insatisfactions augmentent.
Louis Porcher, entretien réalisé à Sèvres, le 6 octobre 2008
1
FLE - Français Langue Etrangère
6. Internet :
A. renouvelle l’apprentissage au même titre que l’avait fait la télévision.
B. renouvelle l’apprentissage plus que ne l’avait fait la télévision.
C. renouvelle l’apprentissage au même titre que l’avaient fait d’autres médias.
D. renouvelle l’apprentissage plus que ne l’avait fait la radio.
8. Pour les élèves, la manière de voir le monde imposée par Internet est :
A. naturelle.
B. chaotique.
C. injuste.
D. dépassée.
9. Internet :
A. améliore les rapports entre les apprenants et les enseignants.
B. réduit l’écart entre les apprenants et les enseignants.
C. accentue l’écart entre les apprenants et les enseignants.
D. ne modifie pas les rapports entre les apprenants et les enseignants.
10. Les apprenants restent apprenants « beaucoup moins longtemps que les enseignants restent
enseignants »:
A. les enseignants travaillent plus d’heures par jour que les apprenants.
B. on n’est pas enseignant pour une très longue période.
C. on reste apprenant pendant une période indéterminée.
D. on est apprenant pour une période déterminée.