Fiches QGIS V2 4

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Réalisation : fabien.guerreiro@gmail.com.

http://www.sigea.educagri.fr

Fiches d’aide à QuantumGIS (QGIS)


Version 2.4

Site officiel
http://www.qgis.org/

Utilisation des fiches


Ces fiches sont créées dans un but de formation ou d’autoformation, dans un esprit non
lucratif.

Vous pouvez donc réutiliser le document dans son intégralité, ou fiche par fiche si besoin,
selon la licence cc by-nc-nd 2.0.

L’utilisation de ces fiches est simple, il faut comprendre le sommaire pour retrouver les
manipulations du logiciel.
La classification des rubriques est totalement arbitraire. Je suis ouvert à toute proposition de
modification.

Les fiches ont été réalisées avec la version 2.4 (Chugiak) du logiciel.
Les captures d’écran sont issues du logiciel QGIS (GNU – www.qgis.org), associées à des
données personnelles et au SCAN1000 – IGN (www.ign.fr) téléchargeable gratuitement.

N’hésitez pas à me contacter pour toute suggestion.

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

Contact : fabien.guerreiro@gmail.com
Fiches d’aide à l’utilisation de QGIS

QGIS_A - Présentation du logiciel .......................................................................................... 1


QGIS_A01 - Utilisation et possibilités du logiciel................................................................. 2
QGIS_A02 - Environnement du logiciel ................................................................................ 3
QGIS_A03 - Interface et barres d’outils ................................................................................ 4
QGIS_A04 - Le projet QGS ................................................................................................... 5

QGIS B - Gestion des couches ................................................................................................. 6


QGIS_B01 - Ouverture et fermeture d’une couche ............................................................... 7
QGIS_B02 - Gestion visuelle des couches (propriétés du projet et d’une couche) ............... 8
QGIS_B03 - Affichage des données attributaires à l’écran ................................................... 9
QGIS_B04 - Connaître et modifier la projection d’une couche........................................... 10

QGIS_C - Structure des couches .......................................................................................... 11


QGIS_C01 - Création d’une couche .................................................................................... 12
QGIS_C02 - Éditer des données .......................................................................................... 13
QGIS_C03 - Création de champs attributaires ..................................................................... 14
QGIS_C04 - Création d’objets graphiques .......................................................................... 15
QGIS_C05 - Modification d’objets graphiques ................................................................... 16
QGIS_C06 - Modification d’objets sémantiques ................................................................. 17

QGIS_D - Analyse spatiale .................................................................................................... 18


QGIS_D01 - Sélection par attributs (requête attributaire) ................................................... 19
QGIS_D02 - Sélection géographique (requête géographique) ............................................ 20
QGIS_D03 - Jointure attributaire/ Jointure spatiale ............................................................. 21
QGIS_D04 - Outils d’analyse spatiale ................................................................................. 22

QGIS_E - Analyse thématique/Sémiologie/Symbologie...................................................... 23


QGIS_E01 - Symbologie/ Affichage simple des entités ...................................................... 24
QGIS_E02 - Analyse thématique/ Affichage avancé des entités ......................................... 25
QGIS_E03 – Etiquetage des entités ..................................................................................... 26

QGIS_F - Mise en page .......................................................................................................... 27


QGIS_F01 - Création d’une mise en page ........................................................................... 28
QGIS_F02 - Création d’une légende .................................................................................... 29
QGIS_F03 - Éléments d’une mise en page .......................................................................... 30
QGIS_F04 - Exportation de la mise en page........................................................................ 31

QGIS_G - Intégration de données externes ......................................................................... 32


QGIS_G01 - Ouverture/Export de données tabulaires (txt, csv, dbf) ou vectorielles autres
que SHP/ Postgis .................................................................................................................. 33
QGIS_G02 - Géoréférencement d’images : Données rasters............................................... 34
QGIS_G03 - Ouverture de protocoles Internet – WebServices (WMS, WFS…) ................ 35

F. Guerreiro 2
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_A - Présentation du logiciel

QuantumGIS (QGIS) est un logiciel permettant d’exploiter un Système d’Information


Géographique (SIG).

Un logiciel SIG permet l’acquisition, le stockage, la mise à jour, la manipulation, et le


traitement de données géographiques. De plus, il permet de faire de la cartographie et de
l’analyse spatiale de façon précise en fonction de l’échelle désirée.

Le principe directeur d’un SIG est le suivant : nous avons d’un côté les données géométriques
et de l’autre les données attributaires, liées à ces données géométriques. Ces données sont
stockées sous format numérique et organisées par couches.

QGIS est sous licence libre (GPL) téléchargeable en français sur le site http://www.qgis.org/.
Vous trouverez d'autres logiciels libres en géomatique tel que GvSIG, OpenJump, Udig,
Grass...

QGIS installe des logiciels tiers qui possèdent leur propre licence. Liste des logiciels
installés :
1. QGIS
2. MrSID Raster Plugin for GDAL
3. SZIP compression library
4. OGR FileGDB Driver
5. ECW Raster Plugin for GDAL
6. Oracle Instant Client

Liste des fiches :

QGIS_A01 - Utilisation et possibilités du logiciel

QGIS_A02 - Environnement du logiciel

QGIS_A03 - Interface et barres d’outils

QGIS_A04 - Le projet QGS

F. Guerreiro 1
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_A01 - Utilisation et possibilités du logiciel

QGIS est un logiciel SIG (Système d’Information Géographique) open source


multiplateformes (Windows, MacOS, Linux).
QGIS Respecte les normes de l’OGC (http://www.opengeospatial.org/). Il est associé avec
une norme de métadonnées respectant la norme européenne ISO 19115.
QGIS a vu ses débuts comme logiciel de cartographie et s’est développé au fil des années
pour s’imposer parmi les logiciels SIG libres les plus performants.
Outre les fonctionnalités de base que l’on retrouve dans les SIG, comme la saisie, l’édition, la
consultation, l’interrogation et la mise en forme de données géographiques, on retrouve le
principe des extensions, destinées à ajouter des fonctionnalités à la version de base.
L’utilisateur a la possibilité de développer ses propres extensions en Python.
Fonctionnalités présentes dans le logiciel par le biais d’extensions ou non (non exhaustives) :
- Exploitation de diverses sources de données telles que les serveurs distants (SQLITE,
MySQL, POSTGIS (avec l’extension eVis), ORACLE, ODBC ESRI database… et via
les protocoles WMS, WFS…), les fichiers tabulaires (txt), les bases de données, les
imports et exports (TAB, Dxf, gml, shape, postgis, e00, gtx, kml)…
- Création et édition de données
- Edition des attributs et des objets géographiques (avec gestion topologique telle que le
snaping ou fusion des limites)
- Géoréférencement des fichiers raster au format Tif, JPG, Gif, ASC, IMG, ECW ou
Png…
- Gestion et reprojections (systèmes de projection européens et mondiaux intégrés au
logiciel selon les codes EPSG – www.epsg.org)
- Géotraitements (buffer/tampon, intersection, union, jointures spatiales, moyennes…)
et sélections
- Exploitation graphique (histogrammes…) des données attributaires
- Cartographies thématiques (qualitatives ou quantitatives) et production cartographique
(échelle dynamique, nord, légende)
Voici la liste des 22 modules disponibles par défaut à l’installation de QGIS 2.4 :

Les modules précédés d’une croix sont activés par défaut. Les
extensions en ROUGE ont été mal installées (raisons techniques).
Cette liste est disponible depuis le menu Extension > Installer/Gérer
les extensions :

F. Guerreiro 2
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_A02 - Environnement du logiciel

QGIS est classiquement composé d’une barre des menus et de barres d’outils variées selon les
besoins.

C’est à partir de la barre des menus que l’on accède à la plupart des fonctions de QGIS.

Du fait de son historique à orientation cartographique, QGIS possède des menus orientés vers
cette dernière, et des menus complémentaires, traitant plus spécifiquement des SIG.
La plupart des actions de ces menus sont repris sous formes de barres d’outils (cf. fiche A03).

Le menu Projet (nouveau, ouvrir, fermer ou enregistrer des projets…) est classique des
logiciels couramment utilisés. Le projet est le fichier dans lequel les travaux seront
enregistrés. Reportez-vous à la fiche A04 pour en savoir plus sur le projet.

Le menu Editer (copier, coller, ajouter ou supprimer…) permet d’accéder à toutes les
fonctionnalités d’édition d’entités géographiques fiche C04 et C05).

Le menu Vue permet d’accéder aux outils de déplacement et d’interrogation des données
géographiques.

Le menu Couche gère la possibilité d’ajouter ou retirer des couches (vecteurs, rasters ou
WMS) du projet, ainsi que les actions classiques de gestion des couches (voir les attributs des
couches ou activer l’édition de couche…).
Le menu Couche, accessible par sa barre d’outils qui reprend les actions, est aussi
partiellement accessible depuis un clic-droit sur le nom de la couche.
Les outils relatifs à l’accès aux informations (cf. barre d’outils Couche> Accéder aux
informations de la fiche A03 si besoins) ont une action sur la couche ACTIVE donc
surlignée en gris !

Le menu Préférences referme l’accès aux propriétés du projet et celles logiciel en général.

A partir du menu Extension, vous obtiendrez les extensions du logiciel installées sur votre
ordinateur. Ceci permet notamment de les activer ou les désactiver. Des extensions
supplémentaires sont disponibles, par exemple sur le site officiel http://pyqgis.org/ .

Les menus situés après le menu Extension sont issus des extensions justement actives ; par
exemple, le menu Vecteur, issu principalement de l’extension FwTools, intègre des
fonctionnalités de géotraitement sur les couches vectorielles, alors que le menu Raster intègre
les fonctionnalités de traitement des données raster.

Les menus Base de données et Traitements viennent compléter les menus des versions
précédentes ; le premier reprend les diverses extensions (BD Manager, Evis, spit…) qui
offrent des options différentes de connexions aux bases de données, alors que Traitements
permet d’utiliser la boite à outils de géotraitements (anciennement SEXTANTE), désormais
installés par défaut.

Le menu Aide renferme des éléments d’aide complémentaires et de l’Internet si besoin.

F. Guerreiro 3
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_A03 - Interface et barres d’outils

Interface
QGIS est à l’image de nombreux logiciels SIG, composé :
- d’une partie supérieure avec les Menus et Barres d’outils,
- d’une partie gauche qui contient les noms des couches ouvertes,
- d’une partie droite pour l’affichage géométrique des entités des couches,
- d’une partie supplémentaire en bas à gauche (par défaut : Chemin le plus court ; je conseille de le
décocher depuis le menu Vue >Panneaux, et de cocher Navigateur).

Menus (Fiche A02)


Barres d’outils
(ci-dessous)

Nom des couches Affichage des couches

Boite à outils

Fenêtres
Supplémentaires

Barres d’outils
Les barres d’outils reprennent les fonctionnalités présentes dans les menus.

Barres d’outils

Barre d’outils Projet


Gestion des projets

Ajouter des informations

Barres d’outils Couche


Ajouter ou supprimer
des données

Barre d’outils Vue


Evoluer sur la vue

Accéder aux informations de la couche ACTIVE!

F. Guerreiro 4
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_A04 - Le projet QGS

La mise en forme des différentes fenêtres, l’ordre de superposition des couches, le choix des
styles pour les objets cartographiques, le positionnement des étiquettes, la légende etc. sont
autant d'opérations qu'il est intéressant de sauvegarder pour ne pas avoir à les reproduire à
chaque ouverture de QGIS.
Ces éléments ne sont pas enregistrés dans les couches. Le projet de travail (Projet QGIS) vous
permet de sauvegarder une session de travail (format du fichier : *.qgs).
Voici un exemple de fichier .qgs ouvert avec un éditeur de texte :

Etendue de la vue

Paramètres de la vue

Projection de la vue

Paramètres de la
légende

Propriétés et chemin
d’accès de la couche

Paramètres de la
première couche

Projection de la couche

Pour enregistrer l’état d’avancement de votre travail dans un projet, allez dans le menu Projet
>Sauvegarder le projet.
Le projet est un fichier unique contrairement à une couche, composée de plusieurs fichiers. Il
ne contient pas de données géographiques. Il renferme simplement une série d'instructions qui
est donnée à QGIS et qui précise les couches géographiques utilisées dans la session, l’état
des vues (fiche B02) ou mises en pages (fiche F01), la mise en forme des objets, etc. Le projet
peut être assimilé à une macro des logiciels bureautiques.
Ainsi il peut exister un grand nombre de projets qui utilisent les mêmes couches de données
dans des mises en forme différentes.
Cependant, comme le document contient des instructions sur les couches à utiliser (il
enregistre le chemin d’accès aux fichiers utilisés, relativement au projet), il est indispensable
de préserver ces couches telles qu’elles sont lors de l'enregistrement du projet. Si, par
exemple, une couche est déplacée ou renommée (sans déplacer tout le dossier du projet et des
couches) et que le projet n'est pas réenregistré pour prendre en compte la modification, ce
dernier ne s'ouvrira pas.
F. Guerreiro 5
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS B - Gestion des couches

La gestion des couches est essentielle pour bien démarrer l’apprentissage du logiciel.
Bien comprendre comment s’organisent les couches les unes par rapport aux autres et
comment s’organise l’articulation entre la donnée géographique et la table attributaire qui lui
est associée, est la base de la compréhension des logiciels SIG.

Une gestion approximative des couches peut générer de nombreux problèmes d’analyse,
affichage…

Liste des fiches :

QGIS_B01 - Ouverture et fermeture d’une couche

QGIS_B02 - Gestion visuelle des couches (propriétés du projet et d’une couche)

QGIS_B03 - Affichage des données attributaires à l’écran

QGIS_B04 - Connaître et modifier la projection d’une couche

F. Guerreiro 6
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_B01 - Ouverture et fermeture d’une couche

Pour ajouter un vecteur, allez dans le menu Couche >Ajouter une couche vecteur
( ou ). Choisissez le fichier que vous voulez ouvrir en
fonction de son type à partir du bouton Parcourir, sous le type de source Fichier.
Pour ajouter un raster, allez dans le menu Couche >Ajouter une couche raster
( ou ). Choisissez le fichier que vous voulez ouvrir en
fonction de son type.
L’ajout d’une couche se réalise aussi directement depuis la barre d’outils Couche (fiche A03).

Ouvrir une donnée


V
E
C
T
E
U
R
1 - Parcourir les données
R
A
S
T
E Types de vecteurs
R
2 – Choisir le type
de fichier à ajouter

Types de rasters

Attention : Si le système de projection du fichier à ouvrir n’est pas renseigné, ou s’il est
différent de celui de la Vue, sans que la projection à la volée soit activée, il se peut que
vos données ne soient pas superposées correctement ! (Reportez-vous à la fiche B04).
Il est à noter que les rasters n’aiment pas la projection à la volée et nécessitent souvent
de travailler dans un système de projection unique et adapté…
Pour les images raster géoréférencées, les informations de localisation géographique sont
chargées automatiquement lorsque vous ouvrez l’image.
Pour ouvrir une image NON calée et la caler à partir de QGIS, reportez-vous à la fiche G02.
Le choix du Type de fichier lors du parcours des fichiers influe sur le type de fichiers visibles
dans le dossier courant ! Exemple : si vous choisissez Fichiers de type : ‘ESRI shapefiles
SHP’, les fichiers de type DXF ne seront alors pas visibles pour l’ouverture.

Fermer une couche


Pour enlever/ fermer une couche présente, un clic droit sur son nom, puis Supprimer
réalise l’action (cela n’efface pas la couche de l’ordinateur), ou depuis la barre d’outils
Couche (fiche A03).

F. Guerreiro 7
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_B02 - Gestion visuelle des couches (propriétés du projet et d’une couche)

Propriétés du projet (ou de la vue)


La Vue est l’organisation visuelle de la superposition des couches. C’est de cette fenêtre que
l’on gère et observe toute l’analyse spatiale et le requêtage sur les couches. La vue est
associée au projet.
Propriétés de la fenêtre vue Nom de la vue (nom du projet)

Vue Projection
Superposition
des couches

Unités cartographiques Echelle de la vue


Projection de la vue
La projection de la vue se règle en tout premier lieu, dans le menu Projet >Propriétés du projet
>SCR ou bouton , avant d’ajouter des couches!!
Attention, par défaut, « Activer la projection à la volée » est pas coché; il permet (lorsque la
projection d’une couche est renseignée), de reprojeter visuellement celle-ci.
Ceci implique que vos couches aient une projection renseignée ou soient dans la même projection que le projet!

- La superposition des couches se gère par glissement du nom des couches les uns sur les
autres. L’ordre de visibilité des couches dans la vue est lié à l’ordre des noms.
- Les couches visibles dans la vues sont les couches cochées .
- Les actions du menu Couche ont une incidence sur la couche surlignée en gris (active).
Propriétés d’une couche
Un clic droit sur le nom de la couche, puis Propriétés permet de gérer les onglets suivants :

Général
Modifier l’alias du nom de la couche Apparence
Modifier la projection de la couche Modifier le rendu de la
couche, sa transparence

Étiquettes
Rendu Champs Étiqueter les entités en
Simplification du Paramétrer les champs fonction d’un champ présent
rendu visuel de la table attributaire dans la table attributaire

Infobulles Actions
Information Lancer des scripts Métadonnées
affichée dans d’exécution sur la couche Lire les caractéristiques de la
les infobulles
couche (emplacement,
projection…)
Jointure Diagrammes
Créer des liaisons entre Ajoute des diagrammes en
attributs de tables bâton ou camembert à
l’apparence de la couche
F. Guerreiro 8
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_B03 - Affichage des données attributaires à l’écran

Dans la vue (fiche B02), à partir du menu Couche (ou par clic-droit sur le nom de la couche
ou depuis la barre d’outil Couches - Fiche A03), sélectionnez Voir la table d’attributs pour
afficher les données attributaires d’une couche. La couche doit être ACTIVE (surlignée en
gris). Observez les données puis fermez la table lorsque vous avez fini.
Lien entre les données graphiques et attributaires
Vue active
Un clic-droit sur le nom de la
couche pour
Montrer dans l’aperçu
Permet d’obtenir une
miniature de l’étendue de la
couche

Table attributaire

Si l’aperçu n’est pas affiché : Menu Vue >Panneaux,


puis cocher Aperçu

Remarque : la sélection d’une entité sur


la carte avec l’outil sélection implique la
sélection des données associées dans la
table attributaire et inversement.

Lorsque l’on sélectionne une entité sur la vue, à l’aide de l’outil Sélection du menu Couche
(ou depuis la barre d’outils correspondante - fiche A03), la ligne correspondante à l’entité est
sélectionnée dans la table (et inversement).
Toute table attributaire ouverte à partir de la vue est ensuite accessible sous forme d’onglet de
la barre des taches du système d’exploitation.
Les outils de la Table attributaire (disponibles lorsqu’une table attributaire est ouverte) :
- Outils de sélection :

Lorsqu’une sélection est activée par sélection sur la carte ou sélection d’une entité (simple
clic sur une ligne) ou plusieurs lignes (à l’aide des touches CTRL ou MAJ lors de clics
suivants), vous retrouvez au-dessus de la table attributaire (respectivement des boutons ci-
dessus) : Sélection par expression, Désélectionner, Placer la sélection au début de la
table, Inverser la sélection, Centrer la vue sur la sélection, Centrer et zoomer la vue à
l’échelle de la sélection, Copier la sélection dans le presse-papier.
- Outils d’édition :

Lorsque le « stylo » (premier bouton) est activé, soit Basculer en mode édition, les boutons
suivants (respectivement, Sauvegarder les modifications, Effacer les entités sélectionnées,
Supprimer un champ/ une colonne, Ajouter un champ/ une colonne, et Ouvrir la
calculatrice de champ) sont alors accessibles.

F. Guerreiro 9
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_B04 - Connaître et modifier la projection d’une couche

Vous devez œuvrer dans un système de projection unique dans la mesure du possible.
Les projections sont exprimées dans QGIS selon leur nom et les codes EPSG1 correspondants.

Afficher ou renseigner la projection (se gère en amont du travail)


- Projection de la vue :
Au moment de l’ouverture du projet, donc de la vue, vous devez indiquer la projection de ce
projet. Ceci a une influence sur l’affichage de toutes les couches (cf. encadré fiche B02) :
Voici la même couche, départements de France en Lambert 93, affichée
selon une vue en L93 à gauche, et selon une vue en WGS 84 à droite.
- Projection des couches :
Vous devez impérativement connaître le système de projection de chaque couche ouverte.
Par défaut, QGIS applique la projection définie pour la couche :
o Lorsque la projection de la couche est différente de celle de la vue, vous devez
Activer la projection à la volée de la vue (cf. encadré fiche B02).
o Lorsque la projection de la couche n’est pas renseignée, QGIS applique par défaut la
projection de la vue ! La projection de la couche se renseigne par clic droit sur le
nom de la couche, puis Définir de SCR d’une couche ou dans les Propriétés de la
couche (cf. fiche B02), puis dans l’onglet Général.
Le renseignement erroné d’une projection peut induire des erreurs visibles (cf. exemple ci-
dessous) ou non (calculs de surfaces, croisements de couches…) :
Sur cet exemple de la France, j’ai volontairement indiqué à QGIS que la couche est en
NTF - Lambert Centre France, (en réalité, elle est en L93, telle que la vue sur laquelle je
travaillais) : La conséquence est ici bien visible, puisque la couche est située 4 à
5000km au nord des autres données, déformée et désorientée.

Modifier la projection d’une couche (Reprojeter)


À partir d’un clic-droit sur le nom de la couche, vous pouvez Sauvegarder sous…
Une boîte de dialogue de copie de la couche (création d’une nouvelle couche) apparaît :

1 – Recherchez le
code désiré

2 – Sélectionnez la
projection correspondante

3 – Validez
la projection
NB. : En cas de reprojection Française, préférez les codes IGNF (recherchez dans (1) le code désiré) au lieu de
EPSG, pour la couche de départ et pour la couche d’arrivée. Ces codes utilisent la grille centrimétrique de l’IGN
plus précise pour la reprojection.

1
Codes EPSG utiles à connaître (http://www.epsg.org/) utilisés dans les logiciels :
2154 : RGF93 Lambert 93 ; 4326 : WGS84 world geographic 2D ;
27571 : NTF Lambert zone I ; 27572 : NTF Lambert zone II ; 27573 : NTF Lambert zone III ; 27574 : NTF Lambert zone IV ;

NB : Le menu Vecteur> Outils de gestion de données offre aussi la possibilité de renseigner la projection d’une couche
(Définir la projection courante) et de modifier la projection d’une couche (Exporter vers une nouvelle projection).
Le menu Raster> Projection, offre les mêmes possibilités pour les rasters.

F. Guerreiro 10
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C - Structure des couches

La création d’une couche se fait en trois temps.


Il faut d’abord créer la structure de la couche et bien réfléchir aux informations qu’elle doit
contenir. Il faut ensuite créer les entités graphiques. Enfin, il faut remplir la table attributaire
en respectant bien le lien avec la donnée géographique.

Liste des fiches :

QGIS_C01 - Création d’une couche

QGIS_C02 - Éditer des données

QGIS_C03 - Création de champs attributaires

QGIS_C04 - Création d’objets graphiques

QGIS_C05 - Modification d’objets graphiques

QGIS_C06 - Modification d’objets sémantiques

F. Guerreiro 11
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C01 - Création d’une couche

La création d’une couche doit être précédée d’une étape de réflexion sur la modélisation du
phénomène à intégrer dans le SIG. Il s’agit d’un aspect fondamental qui permettra une
utilisation rationnelle et aisée du SIG. Une étape à ne pas négliger !

Tous les objets d’une même couche doivent être du même type géographique (point, ligne
ou polygone).
Chaque objet géographique stocké dans une couche est doté d’un certain nombre d’attributs
(ou champs), qui sont définis lors de la création de la couche, puis modifiables lors de la
modification de la structure de la couche.

Manipulations
A partir du menu Couche, choisissez Nouveau, puis Shapefile, Spatialite ou couche GPS
(shapefile par défaut si vous ne possédez pas de base de données) :

La procédure s’exécute en trois étapes :


1 - Indiquer le système de projection (par défaut, celui de la vue est sélectionné).
2 - Choisir le type d’entités à créer (point, ligne ou polygone) et créer les champs
attributaires ou colonnes. Au moins un champ doit être renseigné pour passer à l’étape
suivante. Il est possible de créer des champs ultérieurement (cf. fiche C03).
3 - Indiquer l’emplacement et le nom du fichier.
Création d’une couche 2 - Entités et Champs

1 – Projection !! Type d’entités


de la couche

Créer un champ
-Texte
-Entier
-Décimal

Liste des
champs

3 - Enregistrement

Projection de la nouvelle couche


⇒ Par défaut, WGS84 par défaut!

Chemin et nom d’enregistrement de la couche

Lorsque la couche est créée, elle est automatiquement ajoutée à la Vue. Cette couche est
vierge. Son nom est noté dans la table des matières de la vue (partie gauche de la vue), au-
dessus des autres couches.
Pour rendre la couche éditable, reportez-vous à la fiche C02 ; pour créer des entités, reportez-
vous à la fiche C04 ; pour remplir les champs correspondants aux entités créées, reportez-
vous à la fiche C05.

F. Guerreiro 12
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C02 - Éditer des données

Toute action de modification sur une couche, que ce soit au niveau de sa structure, des entités
ou de la table attributaire passe impérativement par l’activation de l’édition.

Éditer une couche


La couche à éditer doit être active, c’est-à-dire surlignée en gris (ACTIVE).
Dans la fenêtre Vue, commencez l’édition à partir du menu Couche >Basculer en mode
édition, ou par clic-droit sur le nom de la couche (le clic droit sur la couche vous assure que
vous éditez la bonne couche !).
Le bouton est alors enclenché (gris plus foncé).
Le nom de la couche ne change pas, les seules modifications sont l’apparition du stylo devant
le nom de la couche et l’apparition des nœuds dans la vue (si votre couche contient des
entités !), comme le présente l’image ci-dessous :

L’édition de la structure, des entités ou de la table attributaire peut alors commencer :


- Dans la vue, les barres d’outils d’édition (outils Créer des entités et Modifier des
entités – cf. fiche A03) sont maintenant disponibles (ne sont plus grisées).
- Dans la table attributaire de la couche, les outils de la barre d’outils d’édition (cf. fiche
B03), sont aussi accessibles.

Terminer l’édition
Pour arrêter l’édition, procédez de la même façon, menu Couche> Basculer en mode
l’édition. Ceci a pour effet d’arrêter l’édition de la couche ACTIVE (surlignée en gris !).
NB. : Lorsque vous terminez l’édition d’une couche ou d’une table, QGIS vous demande
automatiquement si vous voulez enregistrer les modifications apportées. Ceci est très utile en
cas de d’erreur ou de mauvaise manipulation.
Il est possible de commencer l’édition de plusieurs couches en même temps ; il reste
cependant recommandé de ne faire qu’une seule chose à la fois !
La fenêtre ci-dessous est un exemple de message lors de la fermeture du logiciel ; certaines
couches ont été modifiées, le logiciel vous demande si vous voulez conserver ces
modifications :

Éditer une table attributaire qui ne possède pas d’entités (dbf, csv…)
Ouvrez la table à éditer comme une couche vecteur (fiche B01 si besoin) en spécifiant
, pour voir votre fichier dbf par exemple.
La table est alors accessible dans la liste des couches à gauche de la vue
(même s’il n’existe aucune vue associée à cette table), avec un pictogramme
spécifique, comme présenté ci-contre :
Pour démarrer l’édition, procédez comme pour une couche vectorielle (ci-dessus).
Depuis la table attributaire, les outils d’édition (cf. fiche B03), sont alors accessibles.

F. Guerreiro 13
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C03 - Création de champs attributaires

La modification de la structure de la table attributaire d’une couche est à éviter dans la mesure
du possible, car l’ajout ou le retrait de champs peut ‘perturber’ la table. Il est donc important
de vérifier les données attributaires après ce type d’intervention.
QGIS gère différents types d’attributs : texte, nombre entier ou décimal, date.

Modifier les champs d’une couche


Commencez l’édition de la couche ou de la table (fiche C02), puis affichez cette table.
Dans le menu de la Table, choisissez l’outil Nouvelle colonne (fiche B03 – outils d’édition) :
Lors de la création du champ, vous devez définir tous les éléments constitutifs de ce champ en
fonction de son utilisation ultérieure.
Le Type : une variable ‘nombre’
Gestion des champs attributaires
peut être qualitative, donc créée en
1 – Rendre la table éditable ‘texte’ pour des raisons d’analyse
(codes INSEE, numéros de
Nom du champ
départements…), alors que d’autres
seront utilisés en ‘nombre décimal’
2 – Ajouter pour la symbologie (surface) ou
un champ Commentaire ‘nombre entier’ (population…).
éventuel La Longueur de champ : longueur
de 50 inutile pour les données
cadrées (INSEE, surface…), par
Type de champ contre pour des noms de communes,
Propriétés du
champ
- Texte cela semble plus indiqué.
- Nombre entier
-longueur de texte,
du nombre,
- Nombre décimal La précision sera fonction de la
-nombre de
- Date donnée. Une surface théorique
décimales…)
calculée avec le SIG n’implique pas
8 chiffres après la virgule !
D’une manière générale, pensez à tous les champs, leur nom et leur structure, avant de
commencer le travail, et évitez les manipulations ultérieures de la structure des tables
attributaires.

Des outils supplémentaires de gestion des champs


sont intégrés par défaut dans QGIS au travers de la
boite à outil de géotraitement.
Activez la boite à outils de traitements, depuis le
menu Traitements >Boite à outils :

Dans l’arborescence, déplier Geoalgorithms, puis


Vector, puis Table tools pour bénéficier des outils
ci-contre.

F. Guerreiro 14
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C04 - Création d’objets graphiques

La couche sur laquelle vous voulez créer des entités doit être présente sur la vue (soit par
ajout de couche -fiche B01- soit par création d’une nouvelle couche -fiche C01-).
Rendez la couche éditable (fiche C02) si elle ne l’est pas.

Attention ! A partir de maintenant, pour utiliser les outils d’édition sur la couche éditable, la
couche concernée doit être active (surlignée en gris).
Utilisez la barre d’outils Editer /Créer des entités pour ajouter des entités. Selon le type
d’entité de la couche, l’outil Créer est différent :
Créer un polygone
Capturer la ligne
Créer un point

Numérisation d’une entité


Sélectionnez l’outil, puis cliquez ( !un simple clic gauche par nœud ou point) ; pour terminer
une construction (ligne ou polygone), faites un clic-droit ( !pas de clic-gauche avant le droit,
sinon, vous créez deux nœuds l’un sur l’autre).
A la fin de la construction, une boite de dialogue apparaît automatiquement pour vous
permettre de renseigner les attributs de l’entité fraichement créée :

Cliquez sur OK pour confirmer la création, ou sur


Annuler pour supprimer la construction si besoin.
Cette fenêtre est activée automatiquement ; pour ne
plus l’avoir à chaque entité créée, désactivez-la dans
le menu Préférences> Options, puis, sous l’onglet
Numérisation, cochez Supprimer les fenêtres
d’avertissement…

NB. : Pour créer des entités parfaitement synchrones (limite commune, nœuds communs…)
reportez-vous à la topologie de la fiche C05.

Lorsque vous avez terminé la création de vos entités, choisissez de Terminer l’édition (fiche
C02) et sauvegarder le travail.

Suppression d’une entité


L’opération consiste à sélectionner une entité sur la couche et à la supprimer. Une fois qu’elle
est sélectionnée avec la flèche de sélection de la barre d’outils Couche, appuyez sur
l’outil pour la supprimer (fiche A3 si besoin). La couche doit être modifiable.
Pour supprimer plusieurs enregistrements, utilisez ctrl.

F. Guerreiro 15
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C05 - Modification d’objets graphiques

La modification d’un objet d’une couche requiert que la couche soit modifiable (fiche C02).
Quittez l’éditeur, en enregistrant les modifications une fois le travail fini !
Modification
Les outils de modification sont disponibles depuis les barres d’outils Editer (fiche A03).
Vous pouvez librement créer des entités (fiche C04), déplacer une entité , couper ,
copier , coller ou supprimer .
Remodelez les entités selon une construction voulue.
D’autres outils de modification sont disponibles , depuis le menue Vue >Barres d’outils
>Numérisation avancée :

Vous retrouverez respectivement : Pivoter, simplifier, ajouter un anneau, ajouter une partie,
supprimer un anneau, supprimer une partie, remodeler, décaler en XY, séparer, fusionner des
entités, fusionner des attributs, rotation de symboles de points.
Les entités doivent être préalablement sélectionnées – fiche D02 si besoin.
Nœuds
L’outil de nœud permet de déplacer les nœuds. Un premier clic sur le nœud fait
apparaitre tous les nœuds de l’entité (en rouge). Un clic sur un nœud le fait apparaître
en bleu , un clic-glissé le déplace.
Un clic sur un segment sélectionne les deux nœuds d’extrémité (en bleu) ;
un clic-glissé déplace ce segment.

Topologie
A partir du menu Préférences> Options d’accrochage ; vous pouvez afficher
l’environnement de capture :

Sélection des
couches
concernées par la
capture

La liste de vos couches ouvertes s’affiche alors ; en cochant la couche désirée, la topologie
d’accrochage sera active pour cette couche. Choisissez la Tolérance d’accrochage. ; cliquez
sur OK pour enregistrer les paramètres.
Lors de la saisie d’une nouvelle entité (en rouge lors de l’édition), à l’approche d’une entité
existante pour laquelle l’accrochage est activé, la nouvelle entité vient se coller en fonction de
la tolérance d’approche/ d’accrochage. La limite entre les deux entités est alors exactement au
même emplacement dans l’espace !
Topologie des polygones
A partir de Options d’accrochage, vous accédez désormais au bouton ;
ce dernier à cocher permet de choisir les couches (de polygones) pour lesquelles il ne peut pas
y avoir de superposition entre polygones (utile pour les contours des départements par
exemple…).
De plus, en bas de la fenêtre Options d’accrochage, vous pouvez Activer l’édition
topologique. Cet outil vous permet de détecter les limites communes entre polygones, ce qui
a pour effet de déplacer automatiquement la limite des deux polygones lors du déplacement
d’un nœud.

F. Guerreiro 16
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_C06 - Modification d’objets sémantiques

La modification des données attributaires se fait en concordance avec les objets graphiques
correspondants. Lors d’une modification (ou d’une création) des données attributaires, il faut
sélectionner l’entité sur la carte pour savoir à quelle ligne de la table correspond cette entité.
La sélection de l’objet sur la carte se matérialise par un jaune fluo (couleur modifiable dans
les Propriétés du projet, onglet Général). Dans la table correspondante, la sélection se
remarque en gris foncé ( ). La sélection de l’objet entraîne la sélection de la ligne dans la
table, et inversement.

Calcul d’un champ


Pour mettre une table attributaire à jour, Basculer en mode édition (cf. fiche C02 si besoin),
Ouvrir la table d’attributs (fiche B03 si besoin) puis changer les données en cliquant sur
un enregistrement à modifier. Lorsque vous avez fini, Terminez l’édition.
Pour calculer des données d’une colonne entière (champ) vous devez dans sélectionner l’outil
Calculatrice de champ depuis les outils de la table attributaire (fiche B03 si besoin). Une
boîte de dialogue apparaît où vous pouvez calculer les champs selon une expression.
Si des lignes sont sélectionnées, la case permettant de ne mettre à jour que la sélection sera
cochée par défaut !
Calcul de champ attributaire/ colonne
Création d’objets graphiques 1 – Choix de la colonne à mettre à jour, ou choix
La numérisation des objets se fait de création d’une nouvelle colonne
à l’écran sur la couche éditable
2 - Calcul uniquement pour la
sélection ou toute le entités

Fonctions
de calcul

Colonnes de Aide
référence si Inactive actuellement
besoin

3 - Calcul du champ
Saisie des données attributaires Tapez l’expression ici
La saisie des données se fait dans la table
en fonction des éléments graphiques

Exemple : Pour calculer l’aire, appuyez sur Géométrie> $Area, il apparaît dans la zone de calcul (valable pour
des polygones – longueur est actif pour des lignes). Les ' ' (guillemets simples) sont nécessaires dans
l’expression pour les chaines de caractères (texte).

Calcul des coordonnées X et Y


Choisissez Géométrie> $x pour les coordonnées X, et Géométrie> $y pour les coordonnées Y.
Le calcul des coordonnées X et Y dans QGIS avec création d’une nouvelle couche.
A) A partir du menu Vecteur > Outils de géométrie> Exporter/ Ajouter des colonnes de géométrie.
B) A partir du menu Vecteur > Outils d’analyse> Coordonnées Moyennes, une boite de dialogue
apparaît ; choisissez : (1) la couche (pour laquelle vous voulez les coordonnées des entités), (2) la
colonne (qui contient un identifiant unique par entité – donc par ligne), (3) le chemin
d’enregistrement (de la nouvelle couche ainsi créée).
NB. : Si vous ne disposez pas d’une colonne comportant un identifiant unique par entité, vous pouvez en calculer
une depuis la calculatrice de champ, en cliquant sur le bouton rownum (calculant ainsi, dans le champ désiré,
pour chaque ligne le numéro de ligne !)

F. Guerreiro 17
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_D - Analyse spatiale

L’analyse spatiale participe au traitement même des données à partir de requêtes spatiales
bien définies ou d’actions qui permettent de répondre à un questionnement précis.
Une requête est une opération qui consiste à interroger une partie de la table de données (ou
table attributaire).
Les requêtes peuvent porter aussi bien sur des données attributaires que sur des objets
géographiques.

Liste des fiches :

QGIS_D01 - Sélection par attributs (requête attributaire)

QGIS_D02 - Sélection géographique (requête géographique)

QGIS_D03 - Jointure attributaire/ Jointure spatiale

QGIS_D04 - Outils d’analyse spatiale

F. Guerreiro 18
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_D01 - Sélection par attributs (requête attributaire)

La sélection attributaire se fait sur une seule couche et sur un ou plusieurs attributs de cette
couche (attention, ceci concerne donc la couche active / surlignée en gris) :

Sélection de type 1 :
Le constructeur de requêtes est accessible depuis la table attributaire (fiche B03 si
besoin) ou la barre d’outils Couche (fiche A03 si besoin) en cliquant sur le
bouton . Attention : avec cette Sélection, on observe le résultat de la sélection
en surbrillance jaune fluo, mais les autres entités sont toujours présentes. Dans ce
cas, vous pouvez désélectionnez les entités sélectionnées de la couche active avec
l’outil Effacer la sélection de la barre d’outils Couche.

Exporter la sélection
Vérifiez que la couche sur laquelle vous venez de réaliser la sélection soit bien active (en
gras), puis choisissez le menu Couche> Enregistrer la couche vectorielle sous… (ou par
clic-droit sur le nom de la couche> Enregistrer la couche vectorielle sous…). Sélectionnez
« N’enregistrer que les entités sélectionnées ». Déterminez le nom de la couche de sortie (le
type de fichier et la projection si besoin).
Sélection par attributs La couche concernée par la sélection
est la couche ACTIVE
Choix des Aide
Champs contextuelle
et des
fonctions
1b Choix des
Valeurs
1 connues

3
Opérateurs
de sélection
2

Requête
4 : Vérification
5 : Méthode de sélection
Exemple
Sélectionner les départements qui ont leur chef-lieu dont le X est à moins de 5100m de l’origine (attribut « X »)
et n’appartenant pas à la Bretagne (attribut « NOM_REGION ») dans la couche ‘deparement.shp’ :
Couche : DEPARTEMENT.SHP (à activer en gras dans la vue)
Critères (requête) : X <= 5097 AND NOM_REGION != 'BRETAGNE'
X et NOM_REGION (noms des colonnes) sont à sélectionner dans le menu champs, <=, != et AND dans les
Opérateurs. 5097 et 'BRETAGNE' peuvent être saisis directement dans Valeurs connues.
Les valeurs en texte sont à saisir entre guillemets simples ('…'), contrairement aux nombres.
And :"vrai" lorsque ses deux arguments (les expressions qu'il relie) sont vrais. Un enregistrement doit donc satisfaire ces deux conditions
pour être sélectionné.
Or :"vrai" lorsque l'un au moins de ses arguments (les expressions qu'il relie) ou les deux sont vrais. Un enregistrement ne doit donc
satisfaire qu'une seule de ces deux conditions pour être sélectionné. Il est aussi sélectionné s'il répond aux deux conditions.

Sélection de type 2 :
Depuis la vue, choisissez le menu Couche ou par clic-droit sur le nom de la couche,
choisissez Filtrer. Entrez l’expression de sélection ; seuls les objets correspondants à la
requête apparaissent à l’écran ; il est possible d’effacer la sélection à partir du
Constructeur de requête (filtre) : laisser la partie requête (Clause SQL WHERE) vide.
Tant que le filtre est actif, le logiciel ne considèrera que les entités filtrées !

F. Guerreiro 19
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_D02 - Sélection géographique (requête géographique)

Sélection
Les outils de sélection géographique sont disponible par appui long
sur l’outil sélection Sélectionner de la barre d’outils Couche>
Accéder à l’information (fiche A03), ou depuis le menu Vue>
Sélection de la fenêtre Vue. Une liste de sélections s’offre à vous
pour la couche ACTIVE (en gras) :
A l’aide de l’outil (ou autre type de sélection), cliquez sur
l’entité que vous voulez sélectionner (plusieurs sélections en
maintenant Ctrl). L’entité sélectionnée apparaît en jaune.

Sélection par intersection


Le menu Vecteur> Outils de recherche (qui dépend de l’extension fTools, activée par défaut), offre
plusieurs sélections, comme des sélections aléatoires…
La sélection la plus utilisée est la Sélection par localisation : Elle sélectionne des entités d’une
couche en fonction d’entités d’une autre (ou la même) couche (limité cependant à l’intersection). La
syntaxe se monte comme une simple phrase à lire.
Résultat : un point rouge brille en
jaune : il intersecte les polygones.
Désélectionnez les entités
Couche de points
sélectionnées de la couche active
Couche de polygones
avec l’outil adéquat .

Outils supplémentaires de sélection géographique


Opérateurs de la requête spatiale D’autres outils sont
Contient A l’intérieur disponibles au travers du
A A Chevauche menu Vecteur> Requête
A spatiale comme le montre
l’encadré ci-contre. Cette
B
extension est installée par
B défaut et désormais activée
Intersecte
B (pour la désactiver il faut
Croise A décocher Extension de
B
A = + requête spatiale dans le menu
Touche Extension> Gestionnaire
d’extensions).
B A
B
Est disjoint lignes et points
Est égal
A A
B B B
A est la couche de référence, B est la couche dans laquelle on sélectionne

Exemple : polygones
Sélectionner les éléments de la couche ‘riviere.shp’, qui intersectent le département du Nord de
la couche ‘departement.shp’ :
Vous devez, dans un premier temps sélectionner, le département du Nord dans la couche
‘departement.shp’ (A) (A l’aide d’une sélection simple fiche D01).
Dans l’interface de requête spatiale (cf. ci-contre), Vous devez choisir la couche ‘riviere.shp’
(B), puis la couche ‘departement.shp’ (A) (seule la sélection préalable sera prise en compte
dans l’opération si vous cochez ‘1selected geometries’).

F. Guerreiro 20
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_D03 - Jointure attributaire/ Jointure spatiale

Jointure attributaire
La jointure de tables est généralement utilisée pour adjoindre des attributs supplémentaires à
la table d’une couche géographique (couche de départ). Pour joindre deux tables, le type des
données du champ joint doit être identique entre les tables (nombres, chaînes…).
Faites un clic droit sur le nom de la couche à laquelle vous voulez associer des données
supplémentaires, choisissez Propriétés, puis l’onglet Jointure . Pour ajouter une nouvelle
jointure, cliquez sur le bouton , puis paramétrez la jointure :
Jointure attributaire
Renseignez la couche
ou table à joindre,
puis le champ de
jointure pour cette
2 : Champ de jointure 1 : Couche jointe table attributaire.
De la couche jointe Possibilité de joindre une Entrez ensuite le
simple table attributaire champ de jointure de
(DBF)
la couche d’origine
( !! Un champ à
Champ de jointure joindre peut porter un
de même nature! nom différent dans
(texte, nombre…)
les tables).
3 : Champ de Ce sont les attributs
jointure de la table jointe qui
De la couche d’origine viendront se greffer
sur ceux de la table
de départ.

Lorsqu’il n’y a pas de correspondance de champ pour la table d’origine, des valeurs nulles
seront attribuées aux champs joints :
Champs de la couche de départ Champs de la couche jointe

Exemple :
Vous disposez d’une couche ‘comm.shp’ représentant le contour des communes ; la table attributaire de cette
couche ne contient que le code INSEE de chaque commune (nommé IDINSEE). Vous disposez, d’autre part,
d’une table attributaire ‘comm_attr’ (sans données graphiques) contenant le nombre d’habitants (attribut « hab »)
et d’autres champs pour chaque code INSEE ; ce dernier s’intitule CODE sans la table.
1. Joindre la couche comm_attr ; 2. Joindre le champ : CODE ; 3. Champ ciblé : IDINSEE

Jointure spatiale
Pour opérer une jointure spatiale (selon l’emplacement et la superposition des (1)
objets) ouvrez Joindre les attributs par localisation du menu Vecteur> (2)
Outils de gestion de données. Dans la boîte de dialogue, sélectionnez
d’abord la Couche d’entrée (1) qui contiendra les objets du Fichier de
sortie (3), puis la Couche à joindre (2) qui contiendra les attributs joints. (3)
Vous pouvez faire un résumé statistique des données jointes (si elles sont
plusieurs par entité de jointure), et conserver toutes les entités de la couche de
départ ou seulement celles qui ont une correspondance avec la couche jointe.

F. Guerreiro 21
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_D04 - Outils d’analyse spatiale

Les outils d’analyse sont nombreux, il convient de réfléchir à la finalité du travail avant de se
lancer dans les modifications. Les outils d’analyses sont dans le menu Vecteur> Outils de
géotraitement :

Chaque outil dispose d’une aide en anglais détaillée, et est


composé d’une interface où il faut renseigner trois éléments :
1. Couche sur laquelle l’opérateur va agir
(input).
2. Couche qui participe à l’opération (feature).
3. Couche résultante de l’opération

Si vous avez une sélection active sur une des couches qui entre
dans l’analyse, l’opérateur peut réaliser l’analyse uniquement sur
celle-ci ! Il suffit de le préciser dans l’interface en cochant
l’élément correspondant .

NB : L’opération d’analyse ne se réalise que sur les couches ouvertes dans la vue active.
Retrouvez ci-dessous quelques exemples d’outils les utilisés en SIG, présents dans QGIS :
Exemples d’outils d’analyse
Vecteurs> Outils de géotraitement> tampon(s) Vecteurs> Outils de géotraitement> Différencier

Vecteurs> Outils de géotraitement> Découper Vecteurs> Outils de géotraitement> Union


pour assembler les entités qui se superposent

Vecteurs> Outils de géotraitement> Intersection Vecteurs> Outils de géotraitement> Regrouper


pour assembler uniquement les portions d’entités qui (fusion) Créé des entités selon une colonne spécifiée
se superposent ou à limite commune

Les outils d’analyse et des outils supplémentaires sont intégrés par défaut dans QGIS au
travers de SEXTANTE.
Activez la boite à outils de traitements, depuis le menu Traitements >Boite à outils :

Dans l’arborescence, déplier Geoalgorithms,


puis les catégories désirées Vector analysis
tools, Vector overlay tools… pour bénéficier
des outils.

F. Guerreiro 22
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_E - Analyse thématique/Sémiologie/Symbologie

L’analyse thématique met en évidence un ou plusieurs phénomènes de la carte et participe


grandement au rendu final d’une carte. Elle joue un rôle dans la perception de la carte par vos
interlocuteurs. Il est donc indispensable de prendre du recul pour voir si le rendu de
l’information est fidèle à ce que vous vouliez mettre en avant. Il est aussi indispensable que
votre information soit claire et non noyée dans une masse d’informations inutiles.

Liste des fiches :

QGIS_E01 - Symbologie/ Affichage simple des entités

QGIS_E02 - Analyse thématique/ Affichage avancé des entités

QGIS_E03 - Etiquetage des entités

F. Guerreiro 23
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_E01 - Symbologie/ Affichage simple des entités

Modifier toutes les entités d’une couche


Cette étape est importante lors de la manipulation des données, car elle gère le rendu visuel de
la superposition des couches. C’est dans ces propriétés que vous rendrez l’intérieur des entités
d’une couche transparent pour voir les couches du dessous.
Double-cliquez sur la couche ou faites un clic-droit pour afficher les Propriétés de la couche
(fiche B02 si besoin – propriétés d’une couche), puis sélectionnez l’onglet Style (1).
Assurez-vous que le bouton sous le nom de l’onglet soit sur Symbole unique (2), pour un
affichage simple.
Quel que soit le type d’entité (point ligne ou polygone), vous pouvez modifier le fond et la
couleur des symboles, à l’aide de la partie Couches de symboles (3).

Changer le figuré unique de toutes les entités de la couche


Transparence
(2) Symbole unique
Couleur
(1) style

Texture

Options
(3) liées au type
d’entité

Types d’entités

(exemple pour les points)

Le Gestionnaire de symboles du bouton permet de changer plus d’options


dans l’affichage des entités de la couche, et de créer vos propres symboles.
Le type d’options est fonction du type d’entités :
- Polygones/ multipolygones
- lignes/ polylignes
- points/ multipoints
La transparence générale de la couche se gère à
l’aide d’une barre de progression présente en
bas de la boite de dialogue, mais chaque élément de symbole possède sa propre variation de
transparence si besoin.

F. Guerreiro 24
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_E02 - Analyse thématique/ Affichage avancé des entités

L’analyse thématique a pour objectif principal de mettre en forme les données que vous
voulez faire ressortir de la carte. L’analyse thématique répond aux règles principales de la
sémiologie graphique. Reportez-vous à ces règles pour connaître les différents types
d’analyses et/ou méthodes de classification des données (intervalles égaux, seuils naturels,
quantiles).
Par un clic-droit de la couche, sélectionnez l’onglet Style des Propriétés de la couche.
Dans la partie supérieure de la boîte de dialogue, sélectionnez l’analyse
thématique (Type de légende) la plus appropriée à l’affichage de vos
données. Reportez-vous à l’aide et aux règles de la sémiologie graphique
pour adapter votre analyse.
Utilisez l’affichage Catégorisé pour les valeurs qualitatives et Gradué pour les valeurs
quantitatives absolues (variables brutes absolues) et les valeurs quantitatives ordonnées
(variables continues vers des variables discrètes).
Permet de déplacer légèrement les points qui se superposent.
Permet d’appliquer une symbologie à l’espace non occupé par des polygones.
Exemple de valeurs quantitatives :
Pour afficher un dégradé de couleur pour la superficie d’une couche de polygones (on admet qu’il y ait un champ ‘SQKM’ correspondant à
la superficie dans la table attributaire de la couche en question) :
Dans la partie haute de l’onglet Convention de signes, sélectionnez Symbole Gradué puis Intervalles égaux.
Dans la partie Champ de classification, au centre de la boîte de dialogue, choisissez ‘SQKM’ (surface calculée) dans le menu déroulant,
ainsi que le nombre de classes et le mode de calcul des classes, puis OK. Vous pouvez changer les couleurs des plages ainsi q ue l’étiquette
qui apparaîtra dans la partie droite de la boîte de dialogue.
(2)
(1) Type d’analyse
Champ de thématique
classement
(3)
(4) Nombre de
Couleur de (6) classes
classement Etiquette
de légende
(5) Importation de
Classement la symbologie
des valeurs

Sous QGIS, vous Disposez de 5 types d’analyse thématique (ci-contre).


Après un changement de type d’analyse, il est impératif d’appuyer sur .
De plus vous avez la possibilité de rentrer vos classes manuellement (5) ; dans ce cas, il ne
faut plus prendre en considération le type d’analyse thématique indiqué, et ne plus appuyer
sur le bonton .
Remarque : Les couches sont enregistrées en shapefile (*.shp). Les symbologies produites avec Sauvegarder le style sont en *.qml.

ATTENTION : La classification de données quantitatives n’est pas le fruit du hasard !


Elle dépend de l’histogramme de répartition des données classées. Je vous conseille très
fortement d’installer le plugin Statist qui offre la visualisation de la fréquence de
distribution d’un champ donné avant d’entamer une classification des données !
- Symétrique : Méthode de la moyenne et de l’écart-type
- Dissymétrique : Effectifs égaux (quantiles) ou ruptures naturelles
- Uniforme : Amplitude égale (Intervalles égaux)

F. Guerreiro 25
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_E03 – Etiquetage des entités

Dans les propriétés de la couche (fiche B02 si besoin – propriétés d’une couche) sélectionnez
l’onglet Etiquettes (ou menu Couche> Etiquetage).
Assurez-vous que l’étiquetage des entités est actif en cochant la case correspondante
.

Assurez-vous que le champ de l’étiquette est bien celui qui contient les étiquettes que vous
voulez voir afficher !

L’étiquetage se paramètre en premier lieu par le Champ de l’étiquette (apparait sur la carte
finale), la Taille de police, la Police, la Hauteur et la Couleur.

La mise en page de
l’étiquette (retour à la
ligne…)

Le décalage de
l’étiquette pour éviter
les chevauchements.

La création d’un halo


autour de l’étiquette
(ombrage) ou un fond
d’étiquette.

Le placement de
l’étiquette par rapport
à l’entité.

Les niveaux de zoom


pour lesquels les
étiquettes seront
visibles.

De plus, le bouton , en haut de la fenêtre permet de paramétrer ces options en fonctions


d’autres champs de la table attributaire.

Enfin, il est possible d’enregistrer les paramètres de l’étiquetage (Sauvegarder le style).

F. Guerreiro 26
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_F - Mise en page

La mise en page est l’étape finale du travail.


Elle consiste à mettre tous les éléments indispensables à une carte.
La carte doit contenir impérativement :
Une légende, un titre, l’orientation, l’échelle, les sources, le nom et la date de réalisation.

Les logos et mentions légales ne sont pas superflus, ainsi qu’un texte explicatif pour éviter
toute mauvaise interprétation de la carte produite.

Liste des fiches :

QGIS_F01 - Création d’une mise en page

QGIS_F02 - Création d’une légende

QGIS_F03 - Éléments d’une mise en page

QGIS_F04 - Exportation de la mise en page

F. Guerreiro 27
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_F01 - Création d’une mise en page

La création d’une mise en page permet d’éditer une carte complète pour l’imprimer ou
l’exporter.
Avant de lancer une mise en page cartographique, assurez-vous d’avoir adapté la symbologie
et les étiquettes de vos couches dans les propriétés de chaque couche (fiches E).

Lancez une mise en page à


partir du menu Projet>
Nouveau composeur
d’impression :

A partir de la fenêtre du
composeur, adaptez la page
Composeur de carte (soit depuis le menu
Composeur> Paramètres
de la page, soit à partir de
l’onglet Composition, à
droite du composeur) et
changez la mise en page de
paysage (horizontal) vers
portrait (vertical) si besoin.

Vous pouvez vous déplacer sur la page à partir de la barre spécifique et du menu Vue.

Le menu Mise en page permet d’ajouter et d’organiser les éléments de la lise en page :
Les éléments ajoutés depuis ce menu sont des Objets.
Le cœur de carte, à savoir la Vue, s’ajoute en premier lieu à partir
de ce menu Mise en page> Ajouter une carte .
Pour ajouter les éléments indispensables à votre carte comme le
titre (Texte ), la Orientation , l’Échelle , la Légende
(fiche F02) ou un logo (Image ), allez dans Ce menu Mise
en page et sélectionnez l’item désiré.
Lorsque la carte est terminée, allez dans le menu Fichier, pour
Exporter en image, PDF ou SVG (fiche F04).
N’oubliez pas d’Enregistrer le projet au fur et à mesure de votre
travail (fiche A04 si besoin).
Les objets ajoutés à la mise en page possèdent plusieurs options
spécifiques dans l’onglet Objet, à droite du composeur (fiche
F03).
On supprime un objet sélectionné à l’aide de la touche Suppr ; on (dé)verrouille un objet avec
un clic-droit sur celui-ci.

F. Guerreiro 28
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_F02 - Création d’une légende

Une commande spécifique existe pour créer une légende décrivant toutes les informations
contenues dans la carte. Menu Mise en page> , puis cliquer sur la mise
en page pour l’insérer. Pour cela, il faut bien évidemment se trouver sur une fenêtre
Composeur (fiche F01 si besoin).
L’ajout d’une légende est totalement lié à la vue active qui lui est associée.
Une fois la légende ajoutée, l’onglet Objet associé à cette légende (partie droite du
composeur), propose 3 sous-onglets cliquables :

Titre de légende
Ajouter/supprimer/grouper les éléments de la légende, les renommer.
Format général et police des éléments (titres et couches).
Créer la légende en plusieurs colonnes
Changer l’aspect de la légende : du fond ou des bordures du cadre de
légende…
Création d’une légende Mettre à jour les
1 – Propriétés de la éléments en
légende fonction des
modifications de la
carte, ou
réinitialiser toute la
légende

2 – Sélectionner
l’élément de
légende à
modifier

3 – Réorganiser les
éléments de légende

4 – Créer un groupe
de couches 6 – Afficher le
5 – Renommer nombre d’entités
l’élément de la couche

La légende sur la fenêtre Carte est dynamique ; elle peut se mettre à jour lorsque vous
modifiez les éléments de la couche (nom, figurés…). Il est cependant conseillé de ne créer la
légende qu’après avoir finalisé tous les éléments nécessaires à la carte.
Libellés des éléments de légende
Pour gérer durablement les libellés de la légende, vous pouvez vous reporter aux Propriétés
(fiche B02 si besoins) de la couche concernée, onglet Général. En effet, sous l’onglet
Général, vous pouvez modifier le nom de la couche, C’est sous l’onglet Style des Propriétés
de la couche que vous pouvez modifier les libellés de la symbologie des éléments
(Etiquettes).
NB. : Les éléments de la légende sont organisés par défaut selon l’ordre d’empilement des
couches. Celui-ci ne correspond bien souvent pas aux règles de mise en page d’une légende
(élément principal de la carte en premier, regroupement des éléments de la légende en
fonction de leur type…).

F. Guerreiro 29
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_F03 - Éléments d’une mise en page

Ajouter une carte/ vue :


La vue s’ajoute en premier lieu . Depuis le composeur, vous pouvez adapter la vue (zoom
depuis la molette de la souris et déplacement depuis l’outil ).
La vue, appelée Carte reste paramétrable depuis l’onglet Objet à droite du composeur :
Mise à jour de l’aperçu et rendu en temps réel ou non (si vous modifiez la vue)
Niveau de zoom de la carte
Création d’une grille de repérage sur la carte
Gestion du cadre de la carte, de la transparence…

Lorsque cette carte est terminée, vous pouvez Verrouiller les couches pour cette carte dans
l’onglet Objet> Carte à droite du composeur.

Gérer les éléments :


Les éléments de la mise en page s’ajoutent à partir du menu Mise en page du composeur.
Exemple : Ajouter du texte : titre, commentaires...
Pour ajouter du texte cliquez puis sur la carte à l’endroit désiré.
Vous pouvez par la suite déplacer cet objet et modifier le texte
(taille, police, habillage, etc.) dans l’onglet Objet.
Dans cet onglet, les Options globales permettent de choisir le fond, le
cadre et la transparence de l’objet.
Des options spécifiques à chaque objet sont disponibles (pour le texte,
les options sont sous le sous-onglet Etiquette).

Ajouter une orientation :


Il n’existe pas dans le composeur de QGIS d’élément d’ajout réel de flèche nord. Cependant,
vous pouvez afficher une simple flèche , ou une image (plusieurs modèles de flèches
indiquant le nord sont disponibles dans les images par défaut proposées – si vous exercez une
rotation de la vue ajoutée, pensez à le faire aussi pour la flèche nord !)
Ajouter une échelle graphique :
L’échelle graphique est paramétrable dans l’onglet Objet :
1- Choisir la carte associée et l’apparence de l’échelle
2- Choisir l’unité de l’échelle qui sera affichée
3- Choisir le facteur d’unités
Exemple : les systèmes de projection sont en mètre ;
pour un affichage de l’échelle en km, il faut un facteur de 1000
4- Choisir la largeur d’échelle (taille des segments)
Disposer les objets :
Il est possible de disposer les objets les uns par rapport aux autres.
Pour cela il faut sélectionner plusieurs objets (à l’aide de la touche
Maj enfoncée) puis utiliser les outils de la barre concernée ou du
menu Mise en page. Vous pouvez ainsi grouper des éléments.
Les outils classiques d’agencement des objets les uns par rapport aux
autres (avancer un élément, le reculer…).
Vous pouvez aussi aligner ces objets à l’aide de l’outil .

F. Guerreiro 30
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_F04 - Exportation de la mise en page

Lorsque la mise en page est terminée, vous avez le choix de l’imprimer


(menu Composeur> Imprimer) ou d’exporter cette mise en page (menu
Composeur > Exporter au format PDF ou Composeur > Exporter
au format SVG, ou Composeur > Exporter comme image).
Lorsque vous exportez en image, vous avez le choix entre tous les
formats suivants :

Avant l’export final, il est indispensable d’observer la carte en taille adaptée qui donne
une visualisation globale de l’image finale qui sera exportée (ce qui inclut la taille des
étiquettes par exemple).

Exemple d’impression :

Remarques sur l’exemple :


Vous pouvez insérer plusieurs vues
différentes sur une carte (plan de situation…).
Il suffit de Verrouiller les couches (fiche F03
si besoin) lorsqu’une vue est terminée.
Cependant, si une couche doit entrer dans la
composition des deux visualisations mais
avec une symbologie, étiquetage différents, il
convient alors de copier cette couche, afin de
pouvoir gérer plus facilement les vues
séparément.
Remarques sur le format d’export de la carte :
- L’export en PDF : L’installation d’un petit logiciel d’impression en images diverses
tel PDFCreator, disponible gratuitement sur Internet peut contrer ce problème.
- D’une manière générale, il est préférable d’exporter en PNG lorsque votre carte ne
contient que des vecteurs et en JPG dès qu’il y a des images ou des rasters sur votre
carte.

Générer un atlas
Menu Vue >Panneaux > Génération d’atlas s’il n’est
pas activé.

Il est possible de générer un atlas (batteries de cartes en


fonction d’une couche de polygones).
Indiquez la couche qui servira de découpage et
paramétrez la sortie des fichiers.

Au moment de l’impression, il faut choisir un fichier de


destination au lieu de choisir un nom de fichier.

Exemple : Créer des cartes en fonction des limites de


départements.

F. Guerreiro 31
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_G - Intégration de données externes

Liste des fiches :

QGIS_G01 - Ouverture/Export de données tabulaires (txt, csv, dbf)

QGIS_G02 - Géoréférencement d’images : Données rasters

QGIS_G03 - Ouverture de protocoles Internet - WebServices

QGIS_G04 - Import de fichier interchangeable (MIF/ MID)

F. Guerreiro 32
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_G01 - Ouverture/Export de données tabulaires (txt, csv, dbf) ou
vectorielles autres que SHP/ Postgis

Ouvrir ou exporter des données tabulaires


Les données tabulaires sont des données attributaires ; elles ne possèdent pas de données
géographiques (pas d’entités !).
QGIS vous offre la possibilité d’ouvrir directement des fichiers DBF, des fichiers CSV2 ou
texte (TXT). Les fichiers s’ouvrent alors tels que s’ouvrent des couches (fiche B01) ; il suffit
de choisir le Type de fichier adéquat dans la fenêtre d’ouverture ( , pour
pouvoir voir votre fichier dbf par exemple).
Pour ouvrir un fichier XLS : sous Microsoft Excel, enregistrez-le sous DBF4, puis ouvrez le
DBF4 sous QGIS (Un fichier XLS bien construit peut s’ouvrir directement, comme un DBF).
Une fois un fichier ouvert, vous pouvez ensuite gérer la table comme une table attributaire de
couche géographique classique.
La table est alors accessible dans la liste des couches à gauche de la vue
(même s’il n’existe aucune vue associée à cette table), avec un
pictogramme spécifique, comme présenté ci-contre :
Attention : Les fichiers CSV sont en lecture seule. Vous pouvez exporter ces données (ainsi
que toute table ouverte) telle une couche sans donnée géographique, à partir du menu
Couche> Sauvegarder sous, lorsque la table en question est ouvert et au premier plan.

Ouvrir des données vectorielles externes ou tabulaires


Les données vectorielles peuvent pour la plupart être
ouvertes directement (fiche B01) ; vous pouvez ainsi
directement accéder aux informations de fichier MapInfo
(TAB) ou interchangeables MIF/MID.
Il est aussi possible d’ouvrir de multiples données, qu’elles
soient vectorielles ou tabulaires à partir du menu Couche>
Ajouter une couche vecteur (fiche B02). Vous pouvez ainsi
importer tous les types de fichiers listés ci-contre.
Il est aussi possible de lire des formats non-inscrits dans cette
liste, certains en lecture seule, donc à sauvegarder sous un
format classique avant manipulation.

Acquérir des données géographiques à partir de tables attributaires :


Certaines données ne présentent pas d’objets géographiques mais ceux-ci peuvent être construits si on
connaît leur localisation en X et en Y.
Dans la plupart des cas les systèmes de positionnement par satellites type GPS permettent de récupérer
des fichiers de points au format ASCII (format texte) ou GPX si les données ne sont pas directement
transférables au logiciel SIG (à l’aide de l’extension GPS du menu Extension - installée par défaut).
La présence de coordonnées X et Y dans les champs de la table va nous permettre de créer
pour chaque ligne du tableau un point avec les coordonnées correspondantes.
A partir du menu Couche> Ajoutez une couche de texte délimité vous pouvez spécifier les
données géographiques (X et Y) d’un fichier TXT ou CSV.
N’oubliez pas que les coordonnées présentes dans la table, doivent impérativement être dans
le même système de projection que la Vue dans laquelle vous travaillez !

2
Le fichier CSV est éditable/créable avec un éditeur de texte. La première ligne doit contenir les champs des
colonnes, séparés par « ; » (un point-virgule), les lignes suivantes les données, séparées aussi par « ; ».

F. Guerreiro 33
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_G02 - Géoréférencement d’images : Données rasters

Ouvrir l’outil
Vous n’avez pas besoin d’ouvrir l’image avant de la géoréférencer.
Utilisez l’extension (installée par défaut) Géoréférencer du menu
Raster> Géoréférencer pour commencer le géoréférencement.
Ouvrir l’image
La partie supérieure contient alors votre image, alors que la partie
inférieure contiendra la Table des points de contrôle (points de géoréférencement).
Dans la nouvelle fenêtre, ouvrez l’image à géoréférencer (menu Fichier> Ouvrir un raster).
Spécifier la projection
A l’ouverture de l’image, une fenêtre apparaît invariablement pour vous demander le système
de projection de votre image (utilisez la fiche B04 si besoin pour attribuer la projection).
Spécifier le type de transformation
Avant de commencer le géoréférencement, vous devez indiquer le type de transformation et le
Raster de sortie dans le menu Paramètres> Paramètres de transformation.
Type de transformation
On utilise une transformation affine lorsque l’image à référencé est dans la même projection que l’image de
référence (4 points suffisent). On utilise les transformations polynomiales lorsque les déformations sont importantes
(cartes napoléoniennes…). Vous avez besoin d’un minimum de quatre points pour une transformation polynomiale
de premier ordre, six pour une transformation de second ordre et dix pour une transformation de troisième ordre.
Remarque : Un grand nombre de points n’améliore pas forcément la qualité du résultat, préférez donc des points
près de chaque angle de l’image à référencer et quelques points au centre. N’alignez pas vos points.

Ajouter des points de calage


Dans cette fenêtre Géoréférenceur, pour ajouter un
point de calage, cliquez d’abord sur l’outil Ajouter
un point . Une nouvelle fenêtre s’ouvre, vous
permettant deux types de géoréférencement.
Type de géoréférencement
Cas 1 : Vous connaissez les coordonnées des points à géoréférencer
Entrez-les manuellement dans X et Y. Les coordonnées « image » (pixels) s’ajoutent dans srcX et
srcY de la partie Table des points de contrôle ; les nouvelles coordonnées dans dstX et dstY.
Cas 2 : Vous utilisez la vue pour caler l’image
Choisissez au lieu d’entrer manuellement les coordonnées. Le logiciel pointe
alors la vue courante où vous pouvez choisir l’endroit réel auquel correspond le point fraîchement
choisi. Les srcX et srcY se remplissent automatiquement avec les coordonnées, dans le système de
projection de la vue en question !
Lors du géoréférencement, vous pouvez modifier ou supprimer le placement d’un
point. Les outils de zoom classiques sont disponibles pour vous déplacer sur la carte.
Enregistrement du géoréférencement
Dès que vous avez placé 4 points de calage
(non alignés et éloignés du centre de l’image),
le logiciel calcule le géoréférencement : il
déplace légèrement les points (dX et dY) et
affiche l’erreur associée (residual).
Lorsque ceux-ci sont acceptables (le plus faible possible), vous pouvez enregistrer le raster
résultant à partir du menu Fichier> Commencer le géoréférencement.

F. Guerreiro 34
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0
QGIS_G03 - Ouverture de protocoles Internet – WebServices (WMS, WFS…)

Les protocoles Internet cartographiques sont des services qui diffuses (gratuitement ou non),
des cartes et données disponibles au travers du logiciel SIG.
L’avantage certain de ces services est de ne pas devoir stocker les données (souvent très
lourdes) sur l’ordinateur, et de pouvoir superposer ces services aux données locales dont vous
disposez dans votre SIG.

QGIS offre la possibilité d’en afficher plusieurs d’entre eux (WMS, WFS …).
Pour accéder à ces services, il suffit de :
1- Entrer l’adresse Internet du service
2- Choisir les données dont on a besoin
3- Paramétrer le rendu des données

L’ajout d’une couche WMS est accessible directement depuis le menu Couche> Ajouter une
couche WMS.
Connexion aux protocoles de services WMS

2 – Choix des données


disponibles sur le service

1 - Connexion

Choix des couches

Format d’image

Projection

3 – Format de restitution

D’autres services tels que l’ajout de couche WFS sont accessibles depuis le menu
Extension.
De nombreux services sont accessibles directement dans QGIS et vous en trouverez
facilement sur Internet.

F. Guerreiro 35
Mise à jour : Décembre 2014 – cc by-nc-nd 2.0

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