Chapitre II Grafcet Aut Ind 3LELT
Chapitre II Grafcet Aut Ind 3LELT
Chapitre II Grafcet Aut Ind 3LELT
II – 1 – 2 Normes du Grafcet
1982 : GRAFCET est normalisé en France parution de la norme NF C03-190.
1988 : GRAFCET est normalisé par la CEI/IEC 848.
1993 : Norme IEC 1131-3 permet de valider cinq langages de programmation d'API dont le
SFC (inspiré du GRAFCET) .
2002 : Norme IEC 60848 est largement modifiée, sa traduction française est publiée en
septembre de la même année sous la référence NF EN 60848 .
II – 1 – 3 constitution
Le GRAFCET est constitué:
L'étape initiale ou toute étape initialement activée est repérée par un carré double.
Une ou plusieurs Actions élémentaires ou complexes peuvent être associées à une étape.
Les actions associées à une étape traduisent ce qui doit être fait si l'étape est active.
Les actions qui sont les résultats du traitement logique des informations par la partie commande peuvent
être:
externes et elles correspondent aux ordres émis vers la partie opérative ou vers les éléments
externes.
internes et concernent des fonctions spécifiques de l'automatisme telles que : temporisation,
comptage, etc ..
Les actions sont précisées dans un ou plusieurs rectangles associées à l’étape :
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Remarque: On utilise toujours dans les actions les verbes à l'infinitif: allumer la lampe mais
pas allumage de la lampe
Remarque : Il n'y a toujours qu'une et qu'une seule transition entre deux étapes, quel que soit
le chemin parcouru.
A chaque transition est associée une proposition logique
appelée réceptivité qui peut être soit vraie soit fausse.
La réceptivité écrite sous forme de proposition logique est une fonction combinatoire:
d'informations externes provenant de la partie opérative ou du poste opérateur,
d'informations internes en rapport avec les fonctions spécifiques de l'automatisme
(temporisation, comptage), ou les états actifs ou inactifs des autres étapes.
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b : Définition des Liaisons orientées
Les liaisons orientées permettent de relier les étapes aux transitions et inversement.
Le sens général du parcours est du haut vers le bas.
Lorsque le parcours est différent des flèches sont nécessaires.
II – 1 – 5 Exemples
- Translation
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- Usinage des pièces
II – 2 Règles d’évolutions
Aux règles d'écriture s'ajoutent les règles d'évolution afin de préciser les conditions pour
lesquelles les étapes sont actives ou inactives.
Règle.1: Initialisation
Définition
La situation initiale caractérise le comportement initial de la partie commande vis - vis de la
partie opérative et correspond à l'étape active au début du fonctionnement.
Elle traduit généralement un comportement de repos.
Le symbole est le double carré:
Exemple :
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Cas 1: La transition 1-2 est non validée, l'étape 2 étant inactive.
Cas 2: L'étape 1 étant active, la transition 1-2 est validée mais ne peut être franchie car la
réceptivité n'est pas vraie: b=0.
Cas 3: La transition 1-2 est franchie car la réceptivité est vraie :b=1. Dans ce cas l'étape 2 est
activée et l'étape 1 est désactivée.
Exemple :
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II – 3 Structures de base
II – 3 – 1 Séquence unique
Définition :
Le début du Grafcet est constitué d'une suite d'étapes qui peuvent être activées les unes après
les autres.
Cette suite d'étapes est appelée une séquence unique. Chaque étape n'est suivie que par une
seule transition et chacune d'elle n'est validée que par une seule étape.
La séquence est dite active si au moins une des étapes est active.
Elle est dite inactive si toutes les étapes son inactives.
Exemple
Un wagonnet se déplace du point A à partir d’une action sur un bouton poussoir M, vers le
point B, puis il revient en A.
Le cycle ne peut se recommencer que si le wagonnet est en A et on appuie sur M.
Grafcet fonctionnel
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II – 3 – 2 Séquences simultanées
Définition :
Lorsque le franchissement d'une transition conduit à activer plusieurs séquences en même
temps ces séquences sont dites séquences simultanées.
Après l'activation simultanée de ces séquences, les évolutions des étapes actives dans chacune
des séquences deviennent alors indépendantes.
Exemple
Après appui sur départ cycle « dcy », les chariots partent pour un aller-retour.
Un nouveau départ cycle ne peut se faire que si les deux chariots sont à gauche.
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite »
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II – 3 – 3 Sélection de séquence
Définition
Une sélection ou un choix d'évolution entre plusieurs étapes ou séquence se représente, à
partir d'une ou plusieurs étapes, par autant de transitions validées qu'il y a d'évolutions
possibles.
Exemple
un wagonnet se déplace du point A à partir d’une action sur un bouton poussoir Ma , vers le
point B et s’arrête .
- Si le commutateur est en position C1, le chariot attend jusqu’à l’action sur Re pour
revenir vers A et s’arrête.
- Si le commutateur est en position C1, le chariot attend pendant un temps t = 10 mn ,
puis revient vers A et s’arrête .
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a - Saut d'étape : saut en avant :
Il permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser deviennent inutiles.
Dans l'exemple ci contre, le saut des étapes 2 et 3 est effectué lorsque l’étape 1 est active et la
réceptivité R5 est valide. Dans ce cas, la transition T5 sera franchie ce qui aboutit à
l’activation de l’étape 4.
Exemple
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Exemple
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II – 4 Classification des actions
L'action associée à l'étape peut être de 3 types :
continue, conditionnelle ou mémorisée. Les actions peuvent être classées en fonction de leur
durée par rapport à celle de l'étape.
II – 4 – 1 Action continue
L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est active.
II – 4 – 2 Action conditionnelles:
Une action conditionnelle n'est exécutée que si l'étape associée est active et si la condition
associée est vraie.
Elles peuvent être décomposées en 3 cas particuliers:
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II – 4 – 3 Action maintenue sur plusieurs étapes:
Afin de maintenir la continuité d'une action sur plusieurs étapes, il est possible de répéter
l'ordre continu relatif à cette action, dans toutes les étapes concernées ou d'utiliser une
description sous forme de séquences simultanées .
II – 4 – 4 - Action mémorisée :
Le maintien d'un ordre, sur la durée d'activation de plusieurs étapes consécutives, peut
également être obtenu par la mémorisation de l'action, obtenue par l'utilisation d'une fonction
auxiliaire appelée fonction mémoire.
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C'est un graphe qui décrit le fonctionnement global du système.
Il traduit le cahier des charges sans préjuger de la technologie adoptée.
Il permet de dialoguer avec des personnes non spécialistes (fournisseurs, décideurs ...) Son
écriture, en langage clair, permet donc sa compréhension par tout le monde.
Exemple
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II – 5 Mise en équation du Grafcet
Soit le grafcet simple suivant :
A chaque étape i est associée une variable Xi :
• Xi = 1 si l'étape i est active
• Xi = 0 si l'étape i est inactive
La réceptivité Ri a pour valeur :
• Ri = 0 si la réceptivité est fausse
• Ri = 1 si la réceptivité est vraie
Le but est de déterminer les variables qui interviennent dans l'activité de l'étape i : Xi=f( ?)
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Tableau de Karnaugh associé :
II – 5 – 1 Choix de séquence
Exemple :
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II – 5 – 2 Séquences parallèles
II – 6 Matérialisation du grafcet
en logique câblée (séquenceurs)
Le séquenceur est constitué de modules d’étapes suivant la technologie électronique ou
pneumatique ou électromagnétique.
1- Technologie électronique
1 - 1 Module d’étape électronique
1 – 2 Exemple
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2 - Technologie pneumatique
2 – 1 Module d’étape pneumatique
2 – 2 Exemple
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3 - technologie électrique
3 – 1 Module d’étape électromagnétique
3 – 2 Exemple
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