Filtre CEM
Filtre CEM
Filtre CEM
M de Créteil
Chercheur au L.E.Si.R (Laboratoire d’Électricité Signaux et Robotique)
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 2
SOMMAIRE
1 PRÉSENTATION DU SUPPORT DE L’ÉTUDE .................................................................................................................3
2 MATÉRIEL MIS À VOTRE DISPOSITION .......................................................................................................................4
3 ORIGINE DES PERTURBATIONS ..................................................................................................................................7
4 LES SOLUTIONS DE RÉDUCTION ..............................................................................................................................10
5 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES FILTRES ANTIPARASITES ................................................................................13
6 MANIPULATION ......................................................................................................................................................17
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 3
Phase
Terre Filtre antiparasites
Neutre
Alimentation à découpage
I1
L1 L2 D I2 Is
E Ce
Vd
Vt K
It
0 T 2T 3T 4T
Vt(t)
It(t), Vt(t)
E
It(t)
0
0 t2 T 2T 3T 4T
I2(t)
I2(t), Vd(t)
0
Vd(t)
0 t2 T 2T 3T 4T
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 8
Le courant absorbé par l’étage fonctionnant à haute fréquence de l’alimentation FLYBACK se
retrouve, après un filtrage partiel réalisé par la capacité C e , mêlé au courant à basse fréquence
absorbé par le pont redresseur. Ce courant HF est périodique, comme les figures précédentes nous le
montrent. La fréquence de commutation de l’interrupteur peut être comprise, pour ce type
d’alimentation, entre 20kHz et 1MHz. Le spectre de ce courant perturbateur constitué par le
fondamental (dont la fréquence est égale à la fréquence de commutation des interrupteurs) et ses
harmoniques est donc situé dans la zone de fréquence touchée par la réglementation CEM sur les
perturbations conduites.
Ces alimentations à découpage sont une source importante de perturbations et leur filtrage doit
faire l’objet de la plus grande attention.
Ces perturbations vont être, comme nous venons de le voir, véhiculées par les lignes
d’alimentation. Il s’agit dans ce cas de perturbations conduites de mode différentiel.
Ces perturbations de mode différentiel ne sont pas les seules à circuler dans les câbles
d’alimentation. En effet, le châssis métallique du dispositif étudié est connecté à la terre pour des
raisons de sécurité. L’alimentation de cet équipement ne se fait donc pas en deux fils mais en trois.
Ce troisième conducteur dit de terre va également pouvoir véhiculer des courants perturbateurs.
Mais comment des courants peuvent-ils être induits dans ce châssis métallique et donc dans ce
conducteur de terre alors que celui ci est bien évidemment isolé des parties actives de
l’alimentation ? La réponse nous est donnée dans le cours d’électrocinétique. En effet, les parties
actives de l’alimentation voient leur potentiel varier au cours du temps. Hors ces éléments forment
avec le châssis métallique de l’alimentation une armature de condensateur. Les variations de tension
vont donc induire par effet capacitif l’apparition de courants dans le châssis de l’alimentation. Il
s’agit dans ce cas de perturbations conduites de mode commun.
Ces deux phénomènes sont illustrés à la Figure 8.
Terre
Châssis
Figure 8 : propagation des perturbations conduites en mode différentiel et en mode commun
Les couplages capacitifs entre les parties actives de l’alimentation et le châssis peuvent sembler
faibles puisqu’il s’agit de capacités dont l’ordre de grandeur va de 1pF à 100pF. Malgré tout, ces
capacités sont soumises, dans une alimentation à découpage, à des gradients de potentiel très
importants. En effet si vous observez les forme d’onde de tension de l’étage haute fréquence à la
page précédente vous constaterez que les tensions évoluent de façon très rapide lors des différentes
commutations. Les gradients de tension sont en effet, pendant ces phases, compris entre 1kV/µs et
10kV/µs. Le calcul élémentaire suivant permet de montrer que les courants de mode commun
peuvent avoir une amplitude tout à fait significative :
• La capacité de couplage choisie est de 10pF
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 9
• Les gradients de tension sont compris entre 1kV/µs à 10kV/µs
Supposons que ces gradients de tension sont appliqués à la capacité parasite dont la valeur est
donnée ci-dessus, nous obtenons alors un courant capacitif induit. Sa valeur peut être calculée de la
façon suivante :
dV
i mc = C parasite × soit 10mA < i mc < 100mA
dt dV
=1kV / µs
dV
=10 kV / µs
dt dt
Les courants de mode commun ont très souvent une amplitude supérieure à celle des
courants de mode différentiel.
La fréquence de découpage de l’étage haute fréquence de l’alimentation FLYBACK de la
borne de communication vaut 40kHz.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 10
La réduction des courants de mode différentiel peut également prendre plusieurs forme :
• La réduction du contenu harmonique des courants absorbés. Ceci est également difficile à
réaliser sans dégrader le fonctionnement de l’alimentation.
• La possibilité offerte aux courants parasites de circuler dans des branches présentant une
impédance plus faible que celle des câbles d’alimentation en énergie. L’impédance de ces
câbles peut également être augmentée pour améliorer l’efficacité de la solution précédente.
Les dernières solutions présentées pour chacun des modes correspondent à l’insertion d’un filtre
antiparasite en entrée de l’alimentation à découpage. De façon très générale, l’augmentation de
l’impédance des câbles d’alimentation est obtenue par insertion d’un ou plusieurs composants
inductifs. Les circuits de fermeture à faible impédance sont eux obtenus par insertion de capacités
entre Phase et Neutre ou entre Phase/Neutre et Terre. Les filtres antiparasites ont donc l’aspect
général suivant :
L
P
Vers la source
Vers le réseau Cx de perturbation
N
L
Cy Cy
Terre Châssis de l'appareil
Figure 9 : forme générale d’un filtre antiparasite
Compléments technologiques
Les capacités de mode commun (placées entre Phase et Terre ou entre Neutre et Terre) et de
mode différentiel (placées entre Phase et Neutre) doivent répondre aux standards internationaux de
sécurité. Elles doivent supporter des contraintes de surtension transitoire et posséder des propriétés
d’auto-cicatrisation. Les contraintes et les normes associées à chacun des modes (commun ou
différentiel) sont différentes. Pour éviter toute confusion, les condensateurs de mode commun
sont référencés Y et les condensateurs de mode différentiel sont référencés X.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 11
Les inductances présentent dans les filtres antiparasites peuvent prendre deux formes :
• Les inductances simples, toujours placées par couple sur la Phase et le Neutre.
• Les inductances couplées ou à flux soustractif qui sont en fait des inductances bobinées sur le
même circuit magnétique.
Le rôle de ces dernières peut être expliqué de la façon suivante : pour des raisons de sécurité les
courants de fuites au châssis doivent être limités à quelques mA. Ceci implique que la valeur totale
des capacités placées entre Phase et Terre et entre Neutre et Terre ( C y ) ne peut excéder 47nF.
Pour obtenir un bon niveau d'affaiblissement en mode commun, il faut donc augmenter la valeur des
inductances placées dans les lignes d’alimentation. Nous sommes alors confrontés à trois
problèmes :
• Il est interdit de placer une inductance dans la ligne reliée à la Terre.
• Les inductances placées dans la Phase et le Neutre sont traversées par le courant absorbé par
l'équipement. Or leurs dimensions et donc leurs coûts dépendent de l'énergie maximum
1
qu'elles doivent stocker, c’est à dire W = ⋅ L ⋅ Iµ 2 ( L représente la valeur de l’inductance et
2
I µ le courant magnétisant c’est à dire le courant qui crée le flux dans l’inductance). Ceci rend
l’utilisation d’inductances simples de forte valeur impossible car elles sont trop volumineuses
et trop coûteuses.
• Le filtre étant placé sur un réseau alternatif, la chute de tension occasionnée par l'inductance
doit être limitée afin que l’appareil alimenté au travers du filtre voit une tension
d’alimentation compatible avec son fonctionnement. Ceci rend également l’utilisation
d’inductances simples de forte valeur impossible.
La solution à ces problèmes est basée sur la technologie des inductances à flux soustractifs. Le
schéma d'une telle inductance est donné à la Figure 10.
L
Id+Imc/2
Id-Imc/2
L
Imc
Si nous étudions le schéma équivalent simplifié de cette structure (Figure 11), nous constatons
que les courants de mode différentiels ( Id ) ne magnétisent pas le circuit magnétique. Par contre les
courants de mode commun ( Im c ) vont créer un flux dans le noyau magnétique.
Il est facile de montrer que le schéma électrique précédent est équivalent à celui de la Figure 12.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 12
Id+Imc/2 L
Id-Imc/2
Imc
Id+Imc/2
Id-Imc/2
Imc L
Insérer une bobine à flux soustractif revient donc à insérer une inductance de même valeur dans
le fil de Terre. Nous constatons que le flux dans cette inductance n'est fonction que du courant de
mode commun, il est donc possible d'obtenir de très fortes valeurs d’inductance tout en gardant des
dimensions respectables.
Les inductances à flux soustractif n’interviennent pas (ou très peu1) dans le filtrage des
perturbations de mode différentiel.
1
Les deux bobines de l’inductance ne sont pas parfaitement couplées. Il existe donc un flux de fuite et donc des
inductances de fuites dans le modèle électrique équivalent. Or ces inductances de fuite interviennent dans le filtrage des
perturbations de mode différentiel.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 13
Plan de masse
Analyseur
de spectre
vmc
P imd
N
vmc
P
v
RSIL
RRSIL
50Ω
Terre
v
RSIL RRSIL
50Ω
N
Prenons pour illustrer la suite de cette étude le filtre donné à la Figure 9. Son influence sur le
niveau des perturbations conduites peut être analysée en étudiant le circuit électrique de la Figure
16.
vmc
L
imd
v RRSIL
RSIL
50Ω Cp
Cx Ce
vRSIL
RRSIL Cp
50Ω
L
vmc
Cy Cy
Châssis
Figure 16 : Etude de l’influence du filtre antiparasites
Si nous remplaçons l’inductance couplée par son modèle équivalent (voir Figure 12), nous
obtenons le circuit de la Figure 17.
vmc
imd
v RRSIL
RSIL
50Ω Cp
Cx Ce
vRSIL
RRSIL Cp
50Ω
vmc
Cy Cy
L
Figure 17 : Etude de l’influence du filtre antiparasite
L’étude peut alors se décomposer en deux. Nous pouvons nous intéresser d’une part aux
perturbations de mode différentiel (courant i md ) puis d’autre part aux perturbations de mode
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 15
commun (tensions v mc ). Le théorème de superposition applicable dans le cas de circuits linéaires
nous indique en effet, que le niveau global des perturbations peut être calculé en sommant les
contributions liées à chacun des générateurs les autres étant rendus passifs.
Nous obtenons alors les deux schémas électriques équivalents suivants :
imd
v RRSIL
RSIL
50Ω Cy Cp
Cx Ce
v
RSIL
RRSIL Cy Cp
50Ω
vmc
v RRSIL
RSIL
50Ω Cp
Cx Ce
vRSIL
RRSIL Cp
50Ω
vmc
Cy Cy
L
Figure 19 : Etude de l’influence du filtre antiparasite en mode commun
Les valeurs des capacités parasites de couplage C p (de 1pF à 100pF) sont bien plus faibles que
celles de capacités C x et Ce , le schéma de la Figure 19 peut donc se simplifier et donner celui de la
Figure 20.
vRSIL
RRSIL vmc
50Ω
Cy Cy
v R RSIL
RSIL
50Ω Cp Cp
L
L
2.Cp
v RSIL
RRSIL/2 2.Cy
25Ω
vmc
Soit :
Figure 20 : Etude de l’influence du filtre antiparasite en mode commun
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 16
Nous pouvons conclure de l’étude précédente que les capacités de mode différentiel
n’interviennent pas dans le filtrage des perturbations de mode commun et de façon duale que
l’inductance couplée n’intervient pas dans le filtrage des perturbations de mode différentiel.
Compléments technologiques
L'efficacité de ces filtres dépend grandement de leur implantation et de la qualité des éléments
qui le constituent. Parmi les points les plus importants, nous pouvons citer :
• L'inductance parasite des condensateurs
• La capacité parasite des inductances
• Les couplages entrée sortie (capacitif ou inductif)
• L'impédance de connexion à la masse
Ces différents couplages et éléments parasites vont participer à la réduction de l'efficacité du
filtre et sont représentés en pointillé à la Figure 21.
M
Figure 21 : Influence des éléments parasites sur le fonctionnement du filtre
Les ordres de grandeur pour ces différents éléments parasites sont de quelques dizaines de pF
pour les capacités et quelques nH pour les inductances.
Pour limiter l'effet de ces éléments, un certain nombre de choix technologiques sont à effectuer :
• Blindage du filtre (réduction du couplage entrée/sortie)
• Blindage fixé sur la masse de référence de l'équipement (réduction de Z)
• Condensateurs peu inductifs (condensateurs de traversée)
• Réduction du nombre de spires des inductances de filtrage (diminution de la capacité
parasite)
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 17
6 MANIPULATION
Dans cette manipulation, vous êtes amenés à utiliser des appareils alimentés par le réseau
240V. Gardez à l’esprit que ces tensions sont extrêmement dangereuses. Nous vous demandons
donc un minimum de sérieux et de rigueur dans la manipulation des équipements qui vous sont
proposés.
OBJECTIF DE LA MANIPULATION
Vous êtes fabricant de bornes interactives et vous souhaitez vendre votre produit dans tous les
pays de la communauté Européenne.
Votre borne étant un équipement de traitement de l’information, les niveaux des perturbations
conduites et rayonnées qu’elle génère doivent être inférieurs à ceux spécifiés par la norme
EN55022.
Il existe deux variantes de cette norme :
• l’une concerne les appareils de classe A (EN55022A). Les limites pour les appareils de
classe A ont été établies pour les locaux commerciaux usuels.
• l’autre les appareils de classe B (EN55022B). Les limites pour les appareils de classe B ont
été établies pour les locaux d’habitation usuels.
Les limites pour les appareils de classe B sont beaucoup plus basses que celles définies pour les
appareils de classe A. Un appareil respectant les limites de perturbations de la classe B respecte
donc automatiquement les limites de perturbations de la classe A.
Or, dans certain pays, la vente et/ou l’utilisation des appareils de classe A peuvent être soumises
à restrictions.
Comme vous souhaitez vous affranchir de ce genre de tracasseries, vous vous attacherez à ce
que votre borne respecte les limites de perturbations de la classe B.
Nous nous concentrerons dans ce TP à la mise en conformité de la borne interactive pour ce qui
touche aux perturbations conduites.
DEMARRAGE DE LA MANIPULATION
• Mettre l’analyseur de spectre et l’ordinateur sous tension ;
• Lancer le logiciel permettant l’automatisation des mesures des perturbations conduites EPS9980
(en double cliquant sur l’icône placée sur le bureau de WINDOWS) :
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 18
MANIPULATION N°1
Schéma de câblage :
En vous référant aux instructions données dans la partie PROCEDURE A SUIVRE EN VUE D’UN
CABLAGE DANS LA MAQUETTE DE TEST donnée en page 5 de la NOTICE DE MANIPULATION,
réaliser la connexion sans filtrage de l’entrée secteur du dispositif de test vers la prise de sortie de
ce dernier.
Vous utiliserez pour cela les Cavaliers mis à votre disposition. Ils seront placés selon le schéma
ci-dessous :
Maquette de test
Q.1. Réaliser la mesure (rapide) des niveaux de perturbations générées par l’alimentation de la
borne interactive sur la ligne 0 puis sur la ligne 1.
Utiliser pour cela les parties PROCEDURE A SUIVRE EN VUE D’UNE MESURE donnée en page 6
et UTILISATION DU LOGICIEL donnée en page 2 de la NOTICE DE MANIPULATION.
Imprimez les résultats correspondants à ces deux mesures.
Q.2. Déterminer les valeurs limites en µV définissant le gabarit de la norme EN55022B.
Q.3. Comparer les niveaux mesurés sur la ligne 0 et sur la ligne 1.
Q.4. Quelle atténuation minimum (fonction de la fréquence) doit apporter le filtre pour que cet
équipement soit conforme à la norme EN55022B.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 19
MANIPULATION N°2
Objectif intermédiaire : Insérer successivement trois filtres antiparasites intégrés dans la ligne
d’alimentation de la borne interactive et déterminer la référence des filtres permettant de
respecter les niveaux définis par le gabarit de la norme EN55022B.
Schéma de câblage :
En vous référant aux instructions données dans la partie PROCEDURE A SUIVRE EN VUE D’UN
CABLAGE DANS LA MAQUETTE DE TEST donnée en page 5 de la NOTICE DE MANIPULATION,
insérer successivement trois filtres au choix parmi les références qui vous sont données ci-
dessous :
FN2010-3-06 ; FN2020-3-06, FN2060-3-06, FN2070-3-06, FN2080-3-06
Ils seront placés selon le schéma suivant :
Maquette de test
Le fil vert jaune que vous trouverez côté secteur correspond au fil de terre. Ce fil doit être
connecté au châssis du filtre antiparasites (alors ne vous fiez pas au dessin donné sur sa partie
supérieure).
Remarque :
• Les résistances de quelques MOhms placées en parallèle sur certains condensateurs
permettent de les décharger rapidement lorsque l’appareil est mis hors tension ;
• Ces résistances ne jouent aucun rôle dans le filtrage des perturbations.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 20
Q.5. Donner la fiche signalétique de chacun des filtres proposés. Pour cela :
• Relever la référence du filtre ;
• Rechercher dans le catalogue constructeur son courant de service ;
• Relever son schéma électrique ;
• Noter les valeurs des différents composants sur ce schéma (valeurs que vous trouverez sur la
face avant du filtre).
Q.6. Réaliser la mesure (rapide) des niveaux de perturbations générées par l’alimentation de la
borne interactive sur la ligne 0 puis sur la ligne 1 pour chacun des filtres.
Imprimez les résultats correspondants à ces mesures.
Q.7. Donner la liste des filtres permettant d’assurer la mise en conformité (vis à vis de la norme
EN55022B) de l’alimentation de la borne interactive.
Q.8. Réaliser une mesure normalisée sur les lignes 0 et 1 pour le plus petit des filtres
sélectionnés à la question précédente.
Comparer les résultats obtenus à ceux de la mesure rapide.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 21
MANIPULATION N°3
Schéma de câblage :
En vous référant aux instructions données dans la partie PROCEDURE A SUIVRE EN VUE D’UN
CABLAGE DANS LA MAQUETTE DE TEST donnée en page 5 de la NOTICE DE MANIPULATION,
insérer les composants discrets dans la zone prévue à cet effet :
Maquette de test
Line Load
P P'
N N'
Terre
Rappels :
• Les capacités ayant une désignation X sont à placer entre Phase et Neutre ;
• Les capacités ayant une désignation Y sont à placer entre Phase et Terre et entre Neutre et
Terre ;
• Les inductances couplées ou à flux soustractif possèdent quatre bornes. Le placement de ces
inductances sur la platine ne se fait pas de façon aléatoire. Chacun des deux bobinages de
l’inductance doit être placé en série sur une ligne (et surtout pas en parallèle). Regardez donc
bien les indications notées sur le capot supérieur de ces composants.
TP FILTRAGE DES PERTURBATIONS CONDUITES 22
Q.9. En vous appuyant sur les valeurs des composants du ou des filtres intégrés sélectionnés
dans la manipulation n°2, réaliser un filtre antiparasites permettant à la borne interactive de
respecter les niveaux définis par le gabarit de la norme EN55022B.
Vous essayerez de minimiser le nombre de composants et la taille de chacun d’entre eux.
Donner la fiche signalétique de chacun des filtres proposés. Pour cela :
• Relever son schéma électrique ;
• Noter les valeurs des différents composants sur ce schéma ;
• Réaliser la mesure normalisée des niveaux de perturbations générées par l’alimentation de la
borne interactive sur la ligne 0 puis sur la ligne 1 et imprimez les résultats correspondants
CONCLUSION
Q.10. Deux solutions techniques vous permettent de mettre en conformité l’alimentation de votre
borne interactive. Vous devez maintenant choisir entre un filtre antiparasites intégré et une
solution à composants discrets.
Quel choix feriez vous ? Argumentez !