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des mathématiques
auteurs: encadrant:
AYOUB el jadid Pr M.kheltent
23 mai 2018
2
remérciement
:::::::::::::::::::::::
n ou s r em ér ci on s n otr e en ca dr ant m on si eur M.kh eltent qui n ou s a offert l op p or-
con s a cr é
s dur ant ce pr ojet et egalem ent p our etr e di s p onible p our le
s di s cu s si on
et le
s ex
pli cati on s d e tout
s n oti on catégori qu e , on lui r em er ci e au s si p our toute
s
s e
s su gge
sti on s d e corr ecti on s d e ce m anu s crit.
n ou s r em er ci on s egalem ent tout le cor p s pr ofe
s s or al d e n otr e établi s s em ent p our
1 introduction 5
2 Les Catégories 7
2.1 Une catégorie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Les morphismes dans une catégorie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Sous objet d’un objet : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Objet quotient : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3
4 TABLE DES MATIÈRES
Chapitre 1
introduction
la theorie des catégories est une branche des mathématiques qui a été développée dans
les années 1940 par les mathématiciens Samuel Eilenberg et Saunders Maclane et propagée
par Alexander Grothendieck durant les années 1960.
cet outil puissant des mathématiques modernes permet de généraliser le concept des struc-
tures algébriques et d’applications conservant ces structures,cette théorie est devenue in-
dispensable en algébre en géométrie algébrique en topologie algébrique . . .
notre objectif de ce travail est d’introduire des notions élémentaires en théorie des caté-
gories dans le but de prouver le théorème d’indices en dimension quelconque via la théorie
des catégories.
ce travail cosiste en cinq chapitres ;aprés avoir présenté la théorie des catégories et le but
de ce travail en gros ,le deuxiéme chapitre présente de façon général les définitions préli-
minaires, dans le troisième chapitre nous exposons la théorie des groupes via le language
catégorique ,en suite nous allons donner une démarche catégorique pour l’étude des es-
pace vectoriels, et on finira par un essai de prouver le theoréme d’indice en dimension
quelconque.
5
6 CHAPITRE 1. I N T R O D U C T I O N
Chapitre 2
Les Catégories
appelée le composition de morphismes qui doit satisfaire aux deux axiomes sui-
vantes :
1. L’assosiativité : soient X,Y,Z,U∈Ob(C ) et f∈ Homc (X,Y),g∈ Homc (Y,Z)et
h∈ Homc (Z,U) ,alors :
(h ◦ g) ◦ f = h ◦ (g ◦ f )
2. Liexistence de l’identité : pour chaque X∈ Ob(C ), il existe un morphisme noté
IdX ∈ Homc (X, Y ) tel que :
f ◦ IdX = f
et pour tout f∈ Homc (X,Y)et g∈ Homc (U,X)
Id ◦g =g
X
Exemple 2.1.1.
• Sets : La catégorie des ensembles, les obkets sont les ensembles, les morphismes
entre deux ensembles sont les applications.
• Groupes (Grp) : la catégorie des groupes, les objets sont les groupes, les mor-
phismes sont les homomorphismes.
7
8 CHAPITRE 2. L E S C A T É G O R I E S
Exemple 2.2.1.
Remarque. Comme pour les ensembles, il serait utile de mettre l’accent sur certain
types de morphismes (monomorphisme,épimorphisme,isomorphisme. . .).
N.b définir les types des morphismes via leurs actions sur les éléments n’est pas
un option en cas général, car les objets dans une catégorie quelconque n’ont pas (en
général) les mêmes éléments (on verra plus tard l’objet quotient oú les éléments sont
des classes d’équivalence) .
Définition 2.2.2. Soit C une catégorie, un morphisme f∈ Homc (X,Y) est un mono-
morphisme si :
Exemple 2.2.2.
Exemple 2.2.3.
g ◦ f = IdX
et
f ◦
g = IdY
et on dit que g est l’inverse de f pour la composition et on note g par f −1
Exemple 2.2.4.
1. pour chaque objet X, IdX est un isomorphisme, et son inverse est lui même.
2. si f est un isomorphisme alors f −1 est un isomorphisme et (f −1 )−1 =f .
3. f ∈ Homc (X, Y ) et g ∈ Homc (Y, Z) sont des isomorphismes alors g ◦ f ∈
Homc (X, Z) est un isomorphisme et (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 ( noté bien le change-
ment dans l’ordre).
Démonstration. les deux premiers points sont trivials.
montrons que (f −1 ◦ g −1 ) est l’invers à gauche et à droite de g ◦ f :
(f −1 ◦ g −1 ) ◦ g ◦ f = f −1 ◦ (g −1 ◦ g) ◦ f = f −1 ◦ IdY ◦ f = (f −1 ◦ IdY ) ◦ f = f −1 ◦ f = IdX
(l’associativité du ◦)
de même pour l’inverse à droite.
Corollaire. On dit que deux objets X et Y d’une catégorie C sont isomorphes s’il
existe un isomorphisme f : X−→Y, d’où on obtient que la relation "isomorphe" est une
relation d’équivalence.
Définition 2.2.5. un automorphisme d’un objet X d’une catégorie C est un isomor-
phisme de X vers lui même.
10 CHAPITRE 2. L E S C A T É G O R I E S
ı : X −→ Y
x 7−→ x
ou d’une façon equivalente :
Le sous objet X de l’objet Y es donné par le couple (X,ψ) tel que :
Définition 2.4.4. Soient ε une catégorie et X ∈ Ob(C) et < une relation d’équivaence
sur l’objet X. On dit que < est une congruence sur X si l’ensemble quotient X/θ
peut etre muni de structure d’objet pour laquelle la projection canonique Pθ es un
morphisme
Pθ : X −→ X/θ
Dans ce cas on appelle Objet quotient l’ensemble quotient muni de la structure
d’objet.
12 CHAPITRE 2. L E S C A T É G O R I E S
Chapitre 3
Dans ce chapitre on introduit les groupes qui par la même occasion forment une
catégorie notée "Grp".On étudie les caractéristiques de cette catégorie. Qu’ils sont
les notions appropriées d’un morphisme , d’un sous-objet et d’un objet quotient ? Et
d’autre questions qu’on introduira par la suite.
13
14 CHAPITRE 3. L A C AT É G O R I E D E S G R O U P E S
Démonstration.
Démonstration. 0
f (x ∗ y) = f (x) ∗ f (y) (i)
0
0
0
f (x ∗ y c ) = f (x) ∗ (f (y))c ⇔ f (e) = e (ii)
0
f (xc ) = (f (x))c
(iii)
(i) 0 (iii) 0 0
⇐ / facile à montrer f (x ∗ y c ) = f (x) ∗ f (y c ) = f (x) ∗ f (y)c
⇒/
0 0 0 0
(ii) posons x = y par hypothése : f (x ∗ y ) = f (e) = f (x) ∗ f (x)c = e
0 0 0 0 0 0
(iii) posons x = e f (e ∗ y c ) = f (y c ) = f (e) ∗ (f (y))c = e ∗ (f (y)) = (f (y))
0 0 0 0 0
(i) f (x ∗ y) = f (x ∗ (y c )c ) = f (x) ∗ (f (y c ))c = f (x) ∗ ((f (y))c )c = f (x) = f (y)
d’oú l’équivalence.
0 0
Définition 3.2.2. Soient G, G ∈ Ob(Grp) et f ∈ HomGrp (G, G ) f est dite :
1. Soit x, y ∈ G tq :
4. trivial.
Démonstration.
⇒ / il est claire que si H est un sous groupe alors la condition est vérifiée. En effet
si H est un sous groupe, alors H est groupe d’oú :
0 0 0
∀y ∈ H, y c ∈ H et ∀x, y ∈ H : x ∗ y ∈ H ⇒ ∀x, y ∈ H : x ∗ y c ∈ H
0
⇐ / réciproquement si ∀x, y ∈ H : x ∗ y c ∈ H. Mq H est un sous groupe de G,
alors on montre que ∗0 est une opération binaire (LCI)sur H.
∗0 est associative et admet un élément neutre et chaque élément de H admet un
inverse dans H. En effet :
0
• comme H 6= ∅ on peut choisir h ∈ H, prenant x = y = h alors h ∗0 hc ∈ H ⇒
e = e0 ∈ H, d’oú H admet un élément neutre
0
• prenant x = e et y = h : e ∗0 hc ∈ H ⇒ hc ∈ h, d’oú l’inverse de chaque
élément appartient á H
0 0 0
• soit h1 , h2 ∈ H prenons x = h1 , y = hc2 , alors h1 ∗0 ((h2 )c )c ∈ H ⇒ h1 ∗0 h2 ∈ H
et l’associativité découle directement de l’associativité de ∗ dans G
Exemple 3.3.1.
1.
2/⇒1/ trivial.
1/⇒2/ par l’absurde :
on suppose que H1 * H2 et H2 * H1
⇒
∃x ∈ H1 et x * H2 et y ∈ H2 et y * H1
x ∈H ⇒x ∈H ∪H
1 1 2
y ∈H ⇒ y ∈H ∪H
⇒ x ∗ y ∈ H1 ∪ H2
2 1 2
18 CHAPITRE 3. L A C AT É G O R I E D E S G R O U P E S
D’oú l’équivalence
Proposition 3.3.3. Soient H un sous groupe de G, on définit deux relation d’équiva-
lence associées á H :
(i) x<g y ⇔ x ∗ y c ∈ H : x̄ = x ∗ H la classe déquivalence d x pour <g
(ii) x<d y ⇔ xc ∗ y ∈ H : x̄ = H ∗ x la classe déquivalence d x pour <d
Démonstration. On démontre la proposition pour <g :
1. la reflexibité :on a∀x ∈ G x ∗ xc = e ∈ H ⇒ ∀x ∈ Gx<g x
2. la symétrie :x<g y ⇔ x ∗ y c ∈ H ⇔ (y ∗ xc )c ∈ H ⇔ y ∗ xc ∈ H car H sous groupe
⇔ y<g x
3. la transitivité :x<g y et y<g z ⇔ x ∗ y c ∈ H et y ∗ z c ∈ H ⇒ (x ∗ y c ) ∗ (y ∗ z c ) ∈ H
car H sous groupe ⇒ x ∗ (y c ∗ y) ∗ z c ∈ H ⇒ x ∗ z c ∈ H ⇔ x<g z
N.b
ē = H
Groupe quotient :
Rappelons nous de la notion de la congruence déjâ montionée au Chapitre précé-
dente ,il est tout á fait naturel d’essayer de caractériser cette notion en cas des groupes.
Soit G ∈ Ob(Grp), On considére une relation d’équivalence sur G notée θ. On a tout
intérêt á construire un groupe G/θ (on vas le nommer par la suite "groupe quotient")
tout au long avec un homomorphisme :
Pθ : G −→ G/θ
x 7−→ xθ
la construction d’un tel groupe nécissite d’abord la définition d’une opération binaire
sur G/θ qu’on vas notée ∗θ sur l’ensemble quotient tout en respectant le fait que Pθ
est un homomorphisme. i.e : ∀x, y ∈ G Pθ (x ∗ y) = Pθ (x) ∗θ Pθ (y)
Ce qui nous force á définir ∗θ comme suit :
⇒ (x ∗ y)θ = xθ ∗θ y θ
La question qui se pose maintenant : est ce que ∗θ est bien défnie (une application) ? On
vas montrer par la suite l’unicité de l’image par l’application ∗, auxquelles conditions
est elle vérifiée.
On se restreint sur la composition á droite (de même pa la composition á gauche).
0θ 0
0 0 0θ 0θ
xθ = x xθx
θ θ
Soit x, x , y, y ∈ G tq : (x .y ) = (x .y ) ⇔ θ 0θ ⇔ 0
y =y yθy
0 0 0 0
Par définition de ∗θ on a :(x ∗ y)θ = xθ ∗θ y θ et (x ∗ x )θ = (y ∗ y )θ ⇔ x ∗ x ∼ y ∗ y
0θ 0θ 0 0
On a donc : (xθ .y θ ) = (x .y ) ⇒ (x ∗ y)θ = (x ∗ y )θ ⇔
0
xθx
(∗) 0 ⇒ x ∗ yθx0 ∗ y 0 et y ∗ xθy 0 ∗ x0
yθy
(∗) ⇒ ∀x, x0 ∈ G ∀y ∈ G xθx0 ⇒ x ∗ yθx0 ∗ y car yθy
Montrons que cette condition est suffisante :
x ∗ yθx0 ∗ y par composition á droite par y
Supposons xθx0 et yθy 0 , par hypothése : 0
x ∗ yθx0 ∗ y 0 par composition á gauche par x0
par transitivité de θ : x ∗ yθx0 ∗ y 0
D’oú l’équivalence.
de G, cette recherche et déja initialisée (la proposition 3.3.3, la page 18) et maintenant
on vérifiera l0 inverse
Proposition 3.4.1. soit G ∈ Ob(Grp) et θ une relation d0 équivalence compatible à
gauche avec la structure de G (garder à l‘ésprit que θ est une congruence sur G si et
seulement si θ est compatible à gauche et à droite avec la structure de G ) alors :
(∗) eθ est un sous groupe de G
(∗∗) xθy ⇐⇒ xc ∗ y ∈ eθ ⇐⇒ x ∗ eθ = eθ ∗ y
Démonstration.
→ retournons à notre but principal, on désire avoir une congruence sur G pour ob-
tenir le groupe quotient , et pour que cela se réalise il faut que θ soit compatible avec
la structure du groupe G , et cela se traduit pour une relation d’équivalence corres-
pondant á un sous groupe H par la condition θd et θg coincide (ce qui est trivialement
le cas pour les groupes abélins)
G/θd = {H ∗ xx ∈ G} = G/θg = {x ∗ Hx ∈ G}
⇐⇒
∀x ∈ G ; x ∗ H = H ∗ x
et on dit que H est normal dans G
et on note G/H =: G/θ le groupe quotient et θ la relation d0 équivalence définit par
le sous groupe H
Exemple 3.4.1.
3.4.1 conclusion
I d0 aprés (la proposition 3.3.3, la page 18) et (la remarque 3.3, la page 19) ,on
en déduit que toute sous groupes normal n0 est qu0 une classe d0 élement neutre modulo
une certaine congruence θ ,et on sait que tout les sous groupes d0 un groupe abélien
sont normaux d’où à tout sous groupe H d0 un groupe abélien G on peut associée une
congruence θ telle que : eθ = H
I et d0 aprés la proposition 3.4.1 (page 20) eθ est un sous groupe .
I soit ψ : Cong(G) −→ Sg(G) tel que ψ(θ) = eθ
Montrons que ψ est une application .
soit θ, θ0 ∈ Cong(G)
xθy
0
θ ≈ θ ⇐⇒ ∀x, y ∈ G m
xθ 0 y
À ce niveau ,on va entamer les espaces vectoriels comme étant des objets d0 une
catégorie,et on note la catégorie des espaces vectoriels sur un corps K par vectK .
. : K×E → E
(λ, x) 7→ λ.x
I Espace vectoriel : un ensemble E muni d0 une L.C.I et d0 une L.C.E que l0 on note
respectivement "?" et "." vérifiant les axiomes suivantes :
• (E, ?) est un groupe commutatif
• ∀x, y ∈ Eet ∀ α, β ∈ K
1. α.(x ? y) = α.x ? α.y
2. (α ? β).x = α.x ? β.y
3. α.(β.x) = (αβ).x
4. 1K .x = x (avec1K est l’élément neutre de la L.C.E "." du corps K )
on peut approximer la L.C.E par une opération unaire
avec :
•λ : E → E
∀λ ∈ K
x 7→ λ.x
On peut aussi définir catégoriquement un espace vectoriel comme un ensemble
muni d0 une structure avec la L.C.I "?"(une opération binaire) et la L.C.E "•λ " (une
opération unaire) qui vérifie les 4 axiomes :
23
24 CHAPITRE 4. L A C A T É G O R I E D E S E S P A C E S V E C T O R I E L S
∀x, y ∈ Eet ∀ α, β ∈ K et λ ∈ K
,→ α •λ (x ? y) = α •λ x ? α •λ y
,→ (α ? β) •λ x = α •λ x ? β •λ y
,→ α •λ (β •λ x) = (αβ) •λ x
,→ 1K •λ x = x
et on note (E,?,e,’,•λ /λ ∈ K) avec (E,?) groupe commutatif (Il y0 a une infinitée de
loi .λ opération unaire car λ ∈ K = R ou C donc pour chaque λ on a une opération
unaire qui vérifie les 4 axiomes )
Exemple 4.2.1.
Démonstration.
(=⇒) trivial
(⇐=) λ = −1ety ∈ F =⇒ −y ∈ F
et x ∈ F =⇒ x − y ∈ F d0 où F est un sous groupe de E ,les autres axiomes sont
vérifiés pour tous les éléements de E et donc ils sont vérifiés pour les éléments de F
• F ∩ G 6= ∅ car 0 ∈ F ∩ G
x, y ∈ F ∩ G et λ, µ ∈ K =⇒ (x, y ∈ F ; λ, µ ∈ K) et (x, y ∈ G; λ, µ ∈ K)
(F et G sont des sous espaces vectoriels)=⇒ λx + µy ∈ F et λx + µy ∈ G
=⇒ λx + µy ∈ F ∩ G
• On prend F * G et G * F ,il existe donc x ∈ F ; x ∈ / G et y ∈ G ; y ∈/ F on a
donc x, y ∈ F ∪ G
Si F ∪ G est un sous espace vectoriel alors x + y ∈ F ∪ G ainsi x + y ∈ F ou
x+y ∈G
,→ si x + y ∈ F alors (x + y) − x ∈ F =⇒ y ∈ F contradiction
,→ si x + y ∈ G alors (x + y) − y ∈ G =⇒ x ∈ G contradiction
• le complément E − F ne contient pas 0 ,donc n’est pas un sous espace vectoriel
Proposition 4.3.1. Soit f ∈ L(E, E 0 ) ,Kerf = x ∈ E/f (x) = 0 est un sous espace
vectoriel de E appelé noyau de f.
Démonstration. • Soient x, y ∈ Kerf =⇒ f (x + y) = f (x) + f (y) = 0 + 0 = 0 =⇒
x + y ∈ Kerf
• Soient x ∈ Kerf et λ ∈ K =⇒ f (λx) = λf (x) = λ.0 = 0 =⇒ λx ∈ Kerf
Proposition 4.3.2.
(⇐=) soient x, x0 ∈ E tel que f (x) = f (x0 ) donc f (x) − f (x0 ) = 00E d0 ou f (x − x0 ) =
00E ainsi x − x0 = 0E par hypothèse d0 ou x = x0 ainsi f injective
(=⇒) soient x ∈ E tel que f (x) = 00E comme f (0E ) = 00E et f injective alors x = 0E
donc kerf = 0E
d0 ou y = ni=1 λi f (vi )
P
Remarque.
si f bijective , (f ∈ L(E, E 0 )) alors l0 image d0 une base de E est une base de E’.
Theorem 4.3.4. théoréme de dimension
Soient E et E’ deux espaces vectoriels de dimension finie et f ∈ L(E, E 0 ) alors
dimE = dimKerf + dimImf
4.3. LES APPLICATIONS LINÉAIRES (MORPHISME D0 ESPACE VECTORIEL) 27
Démonstration.
supposons que dimE = n, dimKerf = r montrons que dimImf = n − r
1er cas : si dimKerf = 0,(on a dimK E = n) donc kerf = 0E c.a.d f est injective
,donc si B = (e1 , e2 , ....., en ) est une base de E alors B 0 = (f (e1 ), f (e2 ), ....., f (en ))
est libre et comme (f (e1 ), f (e2 ), ....., f (en )) est génératrice de Imf alors B’ est une
base de Imf donc dimE = dimImf
2éme
cas : si dimImf = 0 alors f (x) = 0E ∀x ∈ E ainsi Kerf = E d0 ou dimE =
dimKerf
éme
3 cas : soit w − 1, w2 , ..., wn une base de Kerf complétons la pour obtenir une
base de E , en l0 occurence w − 1, w2 , ..., wn , v − 1, v2 , ..., vn−r
montrons que B = (f (v1 ), f (v2 ), ....., f (vn−r )) est une base de Imf
,→ B engendre Imf ,en effet f (x) = f ( ri=1 αi wi + n−r
Pn−r
i=1 λi vi ) = i=1 λi f (vi )
P P
Pn−r
λi f (vi ) = 0 =⇒ f ( n−r
Pn−r
,→ B est libre i=1 i=1 λi vi ) = 0 =⇒ i=1 λi vi ∈ Kerf
P
=⇒ n−r
Pr Pn−r Pr
i=1 λi vi = i=1 αi wi =⇒ i=1 λi vi − i=1 αwi = 0 =⇒ λi = 0, i =
P
0, 1, ....., n − r et αi = 0i = 0, 1, ....., r
(car w1 , w2 , ..., wn , v1 , v2 , ..., vn−r est libre ,puisque elle est une base de E ainsi B
est une base de Imf d0 ou dimImf = n − r )