Electromagnetisme 2
Electromagnetisme 2
Electromagnetisme 2
Deuxième partie
électrostatique- magnétisme
I. Structure de la matière
La matière est constituée d’ atomes. L’ atome est formé d’une partie
centrale appelée noyau et d’une partie périphérique appelée cortège
électronique.
Le noyau est formé de protons qui sont des particules élémentaires
chargés positivement.
Le cortège électronique est formé d’électrons chargés négativement.
II. Charges électriques
La charge crée une force électrique et la force s’exerce sur la charge.
Il existe deux types de charge les charges positives et les charges négatives;
ce qui donnent naissance à deux types de forces : force attractive et force
−→ −→
répulsive. F12 =-F21
La charge d’un électron est égale à q = −1, 6 ∗ 10−19 C et celle d’un
proton est égale à q = +1, 6 ∗ 10−19 C . Un atome est électriquement
neutre c’est-à-dire la somme des charges positives est égale à la somme
des charges négatives.
→
− −
→ − →
force: F = F1 + F2
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Chapitre I- Champ Electrostatique
L’étude de l’interaction entre plusieurs charges est alors simplifiée: il suffit
de se ramener au problème de l’interaction entre deux charges ponctuelles
et de sommer les effets. Le point important de l’interaction de deux
particules chargées vis-à-vis de la présence ou non d’autre charges.
V . Champ Electrostatique
1. Champ électrostatique crée par une charge ponctuelle
La loi de coulomb s’écrit :
−−−→ 1 q1 q2 −−−→
F1→2 = M1 M2
4πε0 (M1 M2 )3
Cette équation peut encore s’écrire sous la forme:
−−−−→
−−−→ 1 q1 −−−→
F1→2 = q2 3
M1 M2 = q2 E1 (M2 )
4πε0 (M1 M2 )
−−−−→ 1 q1 −−−→
E1 (M2 ) = 4πε 0 (M1 M2 )
3 M1 M2 est le champ électrostatique créé au point
−−−→−−−−→
dφ = a(M)dS(M)
Remarque:
−−−→
Si le champ a(M) est un champ de forces, la circulation de ce champ n’est
rien d’autre que le travail de la force le long de la courbe Γ
b-Propriété:
La circulation d’une somme de champs est égale à la somme des
circulations des champs :
!
Z X −−−→ −−→ X
Z
−−−→ −−→
ai (M) .d OM = a(M).d OM
i MεΓ
MεΓ i
b. Coordonnées cylindriques
On a:
−−→ −−→ −−→
df = gradf dρ + gradf dθ + gradf dz
ρ θ z
∂f ∂f ∂f
= dρ + dθ + dz
∂ρ θ,z ∂θ ρ,z ∂z ρ,θ
c. Coordonnées sphériques
On a: −−→ −−→ −−→
df = gradf dρ + gradf dθ + gradf dϕ
ρ θ ϕ
∂f ∂f ∂f
= dρ + dθ + dϕ
∂ρ θ,ϕ ∂θ ρ,ϕ ∂ϕ ρ,θ
−→ → −
le Point P étant fixe, on d OP = 0
−−→ −→ −−→ −−→
or d OM= d(OP + PM) = d PM
−−→ −−→ −−→ −−→ 1 −−→ −−→
PM.d OM = PM.d PM = 2 d(PM.PM) = 12 d(PM)2 = PM.dPM
On en déduit que:
q d(PM)
dC =
4πε0 (PM)2
1 q
On montre que dC = −dV = −d 4πε 0 PM
par conséquent
1 q
c =− + constante
4πε0 PM
Remarque:
Ce qui vient d’être établi pour une charge ponctuelle se généralise au cas
d’une distribution de charge quelconque.
APPLICATIONS:
1. Soit une charge q située à l’intérieur d’une sphère de rayon R. Le flux
du champ électrostatique à travers cette sphère est-il modifié par le
déplacement de la charge q? 2. a) Le champ électrostatique est nul sur
une surface fermée S. Que peut-on dire de son flux à travers S?
b) Le flux à travers la surface S est nul. Le champ électrostatique est-il
forcement à la surface?
Q
C=
U
Pour un condensateur plan,
ε0 S
C=
d
Si la distance qui sépare les cylindres est petite par rapport à la hauteur h.
Dans une telle géométrie, le champ électrique est purement radial. (En
tout point donné, le champ est perpendiculaire à l’axe z)
λ Q
E (r ) = avec λ = pour R1 ≤ r ≤ R2
2πε0 h
On a
Z R1 Z R1
→
− → − Q Q
U = U12 = − E .d r = − dr = − (ln R1 − ln R2)
R2 R2 2πε0 hr 2πε0 h
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Chapitre II- Propriétés d’un champ électrostatique
2πε0 h
Q= R2
U
ln R1
Le champ est radial:
1 U
E (r ) = R2
ln R1
r
La capacité du condasateur électrique est:
2πε0 h
C= R2
ln R1
C = C 1 + C 2 + C 3 + .....
5. Énergie stockée
L’énergie stockée dans un condensateur est :
1 Q2
W = CU 2 =
2 2C
3. Intensité électrique
L’intensité du courant électrique à travers un surface dS est la charge
totale qui traverse cette surface par unité de temps:
δq
I =
dt
δq est la charge traversant la surface dS entre t et t + dt.
II. Densité de courant
Lorsque les porteurs de charges sont de même nature, on définit le vecteur
densité de courant par :
→
−
j = ρm →
−v
ρ est la densité volumique de charges mobiles. →
m
−
v est la vitesse moyenne
du mouvement d’ensemble des porteurs de charges. j s’exprime dans le SI
en A.m−2 .
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Chapitre III : Courant électrique et distributions de
courants
2. Force de Lorentz
Ces observations conduisent à écrire cette force, appelée force de Lorentz,
sous la forme :
→
− →
−
F = q→ −v ∧B
→
−
q, →
−v et B représente respectivement la chaque, le vecteur vitesse acquise
par la partique de chqrge q et le vecteur champ magnétique dans lequel
s’effectue le mouvement de la particule.
3. Principe de superposition
Soit une particule de charge q subissant l’action des champs magnétique
−
→ − →
B1 et B2 . alors le champ magnétique résultant est la somme des deux
champs magnétiques
→
− −
→ − →
B = B1 + B2
−−→
→
− −
→ PM
Z
µ0
B (M) = I (p)dlp ∧
4π PM 3
Pεcircuit
Dans le cas d’une charge qui se déplace avec une vitesse quasi constante
et de valeur très petite devant celle de la lumière, le champ est donné par :
−−→
→
− µ0 q →
−
v ∧ PM
B (M) =
4π PM 3
2. Application: cas du fil rectiligne infini(..)
2. Force de Laplace
Soit un circuit filiforme parcouru par un courant d’intensité I. Les porteurs
de charges de ce circuit subissent la force exprimée au paragraphe
précédent soit, compte tenu de la distribution linéique de charges
envisagée ici :
→
− →
− → −
F =i l ∧B
Conclusion:
→
−
1 Le flux d’un champ magnétique B à travers une surface S est définit
→
− →
−
par le produit scalaire de B par S :
→
−→−
φ = B S = BS cos α
→
−
S est toujours le vecteur surface d’une seule spire.
Figure 4: experience 1
Observations:
le courant i circule dans le sens opposé au sens positif choisi.
le courant i circule dans un sens tel que :
la bobine présente une face Sud au pôle Sud en train de s’approcher
(bobine et aimant se repoussent) ;
→
− →
−
le champ induit Bi est opposé au champ inducteur Bi en train
d’augmenter ; le flux induit à travers la bobine induite (négatif) est de
signe opposé à celui de la variation du flux inducteur (positive)
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Chapitre IV: Champ magnétique créé par des courants
permanents
Remarque : Choisissons le sens contraire comme sens positif
Figure 5: experience 2
Observation:
le courant i circule dans le sens positif
i circule dans un sens tel que : la bobine présente une face Nord à l’aimant
en train de s’éloigner (bobine et aimant s’attirent) ;
→
− −
→
le champ induit Bi est de même sens que le champ inducteur BI en train
de diminuer ; le flux induit à travers la bobine induite (positif) est de signe
opposé à celui de la variation du flux inducteur (négative).
b) Loi de Lenz
Généralisons les résultats de l’expérience précédente:
Le courant induit circule dans un sens tel qu’il tente de
s’opposer à la cause qui lui donne naissance.
f- Loi de Faraday
La f.é.m. induite moyenne dans un circuit est égale à l’opposé de la
variation du flux inducteur à travers ce circuit par unité de temps.
∆φ
em = −
∆t
La f.é.m. instantanée à un instant t est la f. é. m. moyenne au cours
d’un intervalle de temps très petit englobant t.
∆φ dφ
e = − lim =−
∆t7−→0 ∆t dt
La f.é.m. induite (instantanée) dans un circuit est égale à l’opposé de
la dérivée par rapport au temps du flux inducteur à travers ce circuit.
Rappel:
La dérivée par rapport au temps d’une grandeur quelconque représente la
vitesse de variation de cette grandeur.
dφ
dt est donc une mesure de la vitesse de variation du flux inducteur.
Plus le flux inducteur varie vite, plus la f.é.m. induite sera importante
Remarque:
Un voltmètre indique la f.é.m. efficace Eeff = √E2 (moyenne de e 2 dans le
temps).:
Exemple
Tension alternative 220V , 50Hz
√ : La tension efficace est de 220V !
L’amplitude est donc de 220 2 = 316V . La tension instantanée varie
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Chapitre IV: Champ magnétique créé par des courants
permanents
b) Le transformateur
Deux bobines appelées primaire et secondaire sont reliées par un noyau de
fer fermé. Ainsi à tout instant, le champ magnétique à travers chaque
spire du primaire et chaque spire du secondaire est le même : on dit que
le fer canalise les lignes de champ.
Le primaire (inducteur) est branché sur un générateur de tension
alternative de tensions U1 :
il est parcouru par un courant alternatif d’intensité i1 produisant dans le
−
→
fer un champ magnétique alternatif : BI s’établit dans un sens, puis
disparaı̂t pour s’établir dans l’autre sens, puis s’établit de nouveau dans le
premier sens, etc.
Remarques:
u1 , i1 , u2 , i2 sont les grandeurs instantanées (alternatives sinusoı̈dales).
Les amplitudes (valeurs maximales) sont notées U1m , I1m , U2m ,I2m . Les
valeurs efficaces sont notées U1 , I1 , U2 ,I2 : ce sont les valeurs indiquées
par des instruments de mesure (voltmètre, ampèremètre). Les valeurs
efficaces sont reliées aux amplitudes par les relations :U1 = U√1m2 ; I1 = √ I1m
2
Relations pour le transformateur parfait (sans pertes d’énergie) :
U1 N1 I1 N2
U2 = N2 ; I2 = N1
description
Sur ce circuit on place un bobinage de fil de cuivre de N spires. Ce dernier
est parcouru par un courant continu noté I .
description
Ce courant est à l’origine de ligne de champ magnétique. Leur orientation
est donnée par la règle de la main droite.
→
− −→
Supposons qu’en tout point les vecteurs H et d.L sont colinéaires, donc :
I
H ∗ dL = N.I
→
−
Il existe une relation entre l’induction magnétique notée B (en Tesla) et le
→
−
champ magnétique H en (A/m).
B = µ0 ∗ µ R ∗ H
Posons:
dL
<=
µ0 µR S
definition
< est appelée réluctance du circuit magnétique.
Son unité est A/Wb ou H −1
Posons:
= NI
Définition
est appelée force magnéto motrice.
Son unité est l’ Ampère tour (A.t)
definition
On obtient la loi d’Hopkinson :
= NI = <φ
Définition
On appelle perméance notée AL (en H):
1
AL =
<
description
Le circuit magnétique peut être modélisé par le schéma équivalent :
LAB (en m)
<AB =
µ0 µR S(en m2 )
LBC
<BC =
µ0 µ R S
LCD
<CD =
µ0 µR S
LDA
<DA =
µ 0 µR S
Description
Soit une portion de circuit magnétique, comportant un bobinage de N
spires, parcouru par un courant continu I .
Définition
On peut définir aux points A et B une différence de potentiel magnétique
notée AB
AB = − <φ
L’unité de AB est le Ampère tour (A.t)
Description
Sur le schéma il apparait:
Des lignes de champ de fuites. Ces dernières sont à l’origine d’un flux
de fuite noté φf .
Des lignes de champ présentes totalement dans le circuit magnétique.
Elles sont à l’oorigine d’un flux principal noté φp .
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Inductances
Modélisation
Posons:
<f la réluctance de fuite
<p La réluctance principale
Le modèle d’Hopkinson d’un tel modèle est:
inductance propre
On appelle inductance principale ou propre (self en anglais) notée Lp le
rapport :
Nφp
Lp =
I
D’après le modèle d’Hopkinson :
NI = <φp
N2
Lp = = N 2 AL
<p
inductance de fuite
On appelle inductance de fuite notée Lf le rapport :
Nφf
Lf =
I
D’après le modèle d’Hopkinson :
NI = <f φf
N2
Lf =
<f
dφ(t)
V (t) = ri(t) + N
dt
r= résistance électrique du bobinage
N = nombre de spires
φ = φf + φp
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