Marché Hypothécaire
Marché Hypothécaire
SOMMAIRE
Introduction
La première partie : le marche hypothécaire et la
titrisation
1. Définition
2. Objectifs
3. Le fonctionnement du marché
Conclusion
Bibliographie
INTRODUCTION
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particulier sur la base des notes qu’elles accordaient aux rehausseurs de
crédit.
4 | Page
LA PREMIERE PARTIE
LE MARCHE HYPOTHECAIRE
ET LA TITRISATION
Chapitre I : le marché hypothécaire :
1. Définition :
Alors on peut dire que le marché hypothécaire est un marché qui s’est
développé au niveau de ces dernières années, alors c’est la combinaison
entre une offre de refinancement proposé par les établissements de crédit
hypothécaire et une demande représentée par les investisseurs.
6 | Page
Il existe un marché primaire et un marché secondaire :
2. Objectifs :
7 | Page
consentis dans les conditions acceptables de taux et de durée, en vue de
l’acquisition d’un logement.
3. Le fonctionnement du marché :
8 | Page
Ce sont les banques commerciales, les coopératives de crédit, les
compagnies d’assurance et les fonds de retraites. En effet, ces derniers
trouvent leur rémunération principalement de deux façons: ils peuvent
facturer des frais d’émission, généralement calculés en terme de
pourcentage du notionnel du prêt; ils peuvent revendre à profit
l’hypothèque ou ils peuvent la garder au sein de leur propre portefeuille
d’actifs.
9 | Page
Une fois le prêt hypothécaire accordé, l’initiateur a plusieurs possibilités
s’offrant à lui:
10 | P a g e
Ces assureurs protègent la créance de l’institution contre le risque de
défaut de l’emprunteur. En effet, ces acteurs n’entrent en jeu que si le prêt
est de type non conventionnel, c’est à dire qu’il ne respecte pas certaines
normes concernant les ratios déjà mentionnés.
Cette période des années 70 a été caractérisée par une forte inflation et
par une inversion de la courbe des taux ce qui a crée un appariement
entre le financement à court terme et les prêts à long terme. Aussi, il y
avait l’existence du problème du « Tilt » qui a caractérisé les hypothèques
de cette époque. Ce problème revient au fait que les paiements initiaux de
l’emprunteur sont élevés qui peuvent causer l’incapacité de ces derniers à
payer.
Tous ces problèmes ont permis la création de divers titres hypothécaires
dont nous présentons les plus importants.
11 | P a g e
o Paiements initiaux sont plus faible au début et augmentent par la
suite ;
o Conséquence : amortissement négatif au début ;
o Répond au problème du « tilt » dans la mesure où les paiements
initiaux sont faibles ;
o Taux et maturité fixés ;
o Amortissement complet à maturité ;
o Le contrat spécifie les années et le taux de croissance des
paiements.
2 S’agit d'un remboursement par anticipation d'un emprunt avant son échéance
contractuelle. Il peut être assorti d'une pénalité financière au profit du prêteur.
(vernimmen.net )
12 | P a g e
que le propriétaire ne répond pas à ses engagements et de ce fait, il sera
dans l'obligation d'attendre la liquidation de la propriété pour qu'il soit
remboursé en totalité ou en partie et ceci selon le produit de la vente.
13 | P a g e
subprime à rapprocher aux 60 000 milliards de dollars d’actifs physiques
et financiers détenus par les ménages américain.
Cette technique est apparue au début des années 70 aux Etats-Unis, mais
on a observé une accélération de la croissance des produits titrisés à partir
du milieu des années 90.
Ainsi, l’encours total a été multiplié par trois entre 1997 et 2007 pour
atteindre le montant de
10 000 milliards de dollars à fin 2007. Les crédits subprime ont été
particulièrement titrisés.
14 | P a g e
craintes de pertes se sont propagés à l’ensemble des actifs titrisés
rompant brutalement la chaîne de la titrisation (effondrement des
émissions).
les banques ont dû réintroduire dans leur bilan des actifs en voie de
titrisation ;
elles ont subi des pertes en capital via la détention d’actifs titrisés.
15 | P a g e
Chapitre II : Concept et Fondements de la titrisation
A Approche historique :
16 | P a g e
développement urbain effectue la première véritable titrisation, sur des
prêts immobiliers.
17 | P a g e
B Définitions :
4 J. BESSIS : « Gestion des risques et gestion actif passif », édition Dalloz, 1995,
p. 13.
18 | P a g e
opération par laquelle une entité (établissement de crédit, compagnie
d’assurances…) cède un bloc de créances à une structure ad hoc (trust en
USA, fonds commun de créances en France, fonds de placement collectif
en titrisation …) qui va émettre en contrepartie des titres négociables
souscrits par des investisseurs. La titrisation permet donc de libérer des
fonds propres immobilisés dans le financement de certaines créances 6».
8 Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour
apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à
l'utilisation de structures complexes. (Vernimmen)
19 | P a g e
actif financier ( ses créances ), à un fond qui émettent à son tour
des titres négociables sur le marché .
C Types de la titrisation :
20 | P a g e
T C
S
l
y
ina
tts
s
h
réi
itq
siu
e
q
au
e
t
i
o
n
La titrisation classique :
Ce FCC émet alors sur les marchés financiers des titres gagés sur ces
actifs afin d’en financer l’acquisition
Actifs
financier Cession Capital Actifs
s X MAD X
Dett de + financiers
de MAD
–X MAD es créances créanc de intérêt –X MAD de
de es parts créances
créance titrisé et/ou titrisées
s es titres
émis
Trésorer Fonds Trésorer
ie +X propre Produit Produit ie +X
MAD s de de MAD
l’émissio
9 Fonds Commun de Créances au Maroc appelé FPCT : fond de Placement Collectif en
Titrisation, généralement connu dans le monde anglo-saxon sous le nom SPV
21 | P a g e
Déroulement de l’opération :
Le FCC classe les actifs cédés dans des tranches bien définies selon
le risque associé et émet des obligations et/ou des parts, et les
place auprès des investisseurs qui seront rémunérés (intérêts et
capital) par les flux financiers des créances cédés.
La titrisation synthétique :
22 | P a g e
Cette technique fait appel aux dérivés de crédit qui sont des instruments
de protection (couverture). L’initiateur se couvre contre le risque de défaut
lié aux actifs financiers dans son portefeuille en achetant une
protection qui sera vendue par le véhicule de titrisation.
Cédant
Gages et Portefeuilles de
garantie de sous-jacents
paiement
Eventuels paiement de
protection sur le portefeuille
Dérivé de
Achat
d’obligat FCC crédit
ion sans
risque
Portefeuille
s
d’obligation
d’Etat Vente
24 | P a g e
de financement ou dont le portefeuille sous-jacent contient des
clauses contractuelles ne permettant pas une cession réelle. De plus,
cette opération est moins coûteuse, plus simple à structurer et
pourrait être réalisée sur des montants plus élevés. Pour l’investisseur,
l’intérêt est d’acquérir, d’une manière synthétique, une fraction du risque
lié aux créances permettant une rémunération supérieure aux produits
classiques avec une structure de risque plus mutualisée.
Le sous-jacent :
Actuellement, dans les grandes places financières, tout actif pourrait être
« titrisé » à condition qu’il génère un flux de trésorerie périodique,
prévisible et que son risque soit quantifiable. Il est important aussi que
l’actif ait des données historiques qui permettent de calculer sa
performance.
Page 9 www.cdvm.gov.ma
En pratique, les actifs sous-jacents les plus fréquemment trouvés sont :
25 | P a g e
Les types de titres émis par le FCC dépendent généralement des actifs
sous-jacents. On pourrait toutefois les regrouper comme suit :
A
T
B
i
S
t
r
e
s
26 | P a g e
MBS « Mortgage-Backed Securitie » : représentent des ABS avec un sous-jacent
sous forme de prêt hypothécaire. On distingue alors les RMBS
(Residentiel Mortgage-Backed Securities) lorsque le sous-jacent est
une hypothèque sur un bien immobilier résidentiel, des CMBS
(Commercial MBS) lorsqu’il s’agit d’un bien immobilier d’entreprise
(Centre commercial, bureaux, etc.).
27 | P a g e
Une opération de titrisation implique un ensemble d’acteurs, ce qui
explique que ce genre de montage financier est assez compliqué, et qu’il
entraîne des coûts relativement élevés .
A
C
F
S
D
A
i
C
o
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g
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u
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C
c
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n
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L’arrangeur
Le cédant
28 | P a g e
établissent une liste des établissements qui sont autorisés 10 à
Effectuer une opération de titrisation.
La société de gestion :
Le dépositaire :
L’agence de notation
29 | P a g e
Les agences de notation les plus reconnues en la matière sont Moody's,Standard
L’investisseur:
L’autorité de Marché
Son rôle diffère d’un pays à l’autre mais elle est présente pour
surveiller et autoriser ce type de transaction.
Le FCC
30 | P a g e
Société de gestion : Le dépositaire : Cofonde avec Les agences de
cofonde le FCC avec la société de gestion le FCC notation :
les dépositaires elle est s’assure de la conservation évaluent la qualité
en est des actifs dans le fonds, il des montages et
administrateur et contrôle la régularité des notent les
représentant à décisions de la société de tranches de titres
Publication
des
Transfert des actifs au FCC et émission sous forme de
tranches de titres sous l’égide de la société de gestion rapports
de
notation
32 | P a g e
Montage financier en fonction de l'ensemble des créances cédées
et des investisseurs :
33 | P a g e
Compte de réserve : l’excès de liquidité généré par les flux des
créances est affecté à un compte spécial. En cas de défaut, ce compte
sert à couvrir les pertes.
Réhaussement externe
création du FCTC :
Séquence d’actions:
34 | P a g e
L’Arrangeur, avec un syndicat de placement, place les titres de
créances émis par le FCTC auprès des investisseurs, soit par un
placement privé, soit par appel public à l’épargne.
Le montant des fonds ainsi levé est destiné à acquérir le pool de
créances préalablement identifié au Cédant, à l’aide d’un Bordereau de
cession.
Les créances existantes sont transférées du bilan du Cédant à l’actif
du FCTC. S’il s’agit de créances futures, elles seront transférées au fur
et à mesure qu’elles sont créées.
A Avantages de la titrisation :
35 | P a g e
excessif. En effet, en refinançant le portefeuille de crédit, un cédant
libère des fonds et peut accroitre son activité ou générer de
nouveaux actifs tout en maintenant son bilan à un niveau maitrisé,
puisque les actifs sont sortis de son bilan.
Pour l’investisseur :
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Obtenir un meilleur rendement pour un niveau de notation donné
(le spread sur les ABS et les MBS est souvent plus élevé que celui
des obligations corporatives ayant la même notation) ;
37 | P a g e
risque systémique dans le cas de difficultés majeures sur les
marchés.
38 | P a g e
Ainsi, le marché de la titrisation pourrait être affecté par des
changements apportés aux normes comptables retenues pour ces
transactions.
Conscients des risques qui peuvent être créés au cours et après une
opération de titrisation, le législateur et les intervenants dans ce type
d’opération ont mis au point des techniques pour
39 | P a g e
En pratique, la tranche la plus risquée, Junior, est souvent conservée par
l’initiateur. Les premiers cash-flows serviront à honorer les tranches
supérieures et le risque de défaut sera assumé en premier lieu par les
tranches inférieures.
40 | P a g e
Excess Spread : c'est l'écart entre le rendement du portefeuille
sous-jacent et les intérêts à payer aux porteurs des titres titrisés. Le
taux d’intérêt servi sur les titres émis est inférieur au taux d’intérêt
moyen perçu sur les créances sous jacentes. En cas de dégradation
des performances du sous-jacent, cet Excess Spread sera utilisé
pour remboursement, et représente donc un support de crédit
additionnel.
41 | P a g e
LA DEUXIEME PARTIE
LA MISE EN ŒUVRE DE LA
TITRISATION AU MAROC
Chapitre 1 : Pratiques de la titrisation au Maroc
1 le contexte d’apparition :
La titrisation un instrument constitue, l’un des derniers maillons de la chaîne des innovations
financières introduites au Maroc depuis le début des réformes financières au titre d’une certaine
libéralisation des marchés monétaires et financiers.
L’objectif étant de créer une nouvelle dynamique des marchés interbancaires et secondaires en vue
de faciliter les flux de liquidités entre les différents opérateurs, établissements de crédit et
entreprises.
Alors, le Maroc s’était doté d’un régime juridique propre à la titrisation de créances hypothécaires
non litigieuses en 1999. La loi 10–98, qui avait pour objectif premier de favoriser le financement
de l’habitat, a posé les contours d’un premier cadre juridique de la titrisation fortement inspiré de
l’ancienne loi française du 23 décembre 1988 relative aux organismes de placement collectif en
valeurs mobilières. Cette loi a créé les fonds de placements collectifs en titrisation, structure
d’accueil des titrisations marocaines proche des anciens fonds commun de créances français
(FPCT).
En 2008, la loi 10–98 fut abrogée par la loi 33–06 qui a redéfini le cadre marocain de la titrisation
en élargissant le champ des créances éligibles, en renforçant le régime juridique des FPCT en les
rendant notamment immunes à la faillite, en créant les comptes d’affectation spéciale et en
assouplissant les modalités de cession des créances. La loi 33–06 présentait néanmoins certaines
barrières au développement de la titrisation, principalement en raison du nombre limité des actifs
éligibles à la loi rendant impossible la titrisation de créances commerciales et limitant le
développement de la finance participative. En s’inspirant des législations étrangères les plus
performantes et sécurisantes et en prenant en compte les contraintes et demandes des
investisseurs, le Maroc a lancé une vaste réforme de sa loi 33-06. Le projet de loi 119-12 qui
modifie la loi 33-06 et d’autres textes d’accompagnement a été adopté par la Chambre des
représentants le 22 janvier 2013 et est en passe d’être promulgué. Le Maroc a marqué sa volonté
de se doter d’un outil de financement complémentaire aux modes traditionnels de financement
40 | P a g e
pour le bénéfice de ses entreprises, des investisseurs et du système financier marocain. En
permettant désormais aux FPCT d’acquérir des actifs tangibles et lui permettant d’émettre des
certificats de sukuk13.
En septembre 1999, le Maroc adopte la loi n°10-98 relative à la titrisation des créances
hypothécaires, qui limitait la titrisation exclusivement aux créances hypothécaires dites saines,
détenues par les établissements de crédit et consenties pour la construction ou l’acquisition de
logements individuels. C’est qu’en Mai 2000 que le décret d’application de cette loi a été
annoncé, ce qui a encouragé l’arrêté ministériel de publier en Mars 2001, les règles comptables
applicables aux Fonds de Placement Communs en Titrisation. Toutefois, cette série de publication
a donnée naissance aux
Alors le Maroc a introduit en Octobre 2008 la loi 33-06 relative à la titrisation des créances
qui modifiait et complétait la loi relative à certains titres de créances négociables et celle
relative aux opérations de pension. Cette nouvelle loi, fixe le régime juridique applicable
à la titrisation des créances par l’intermédiaire des fonds de placements collectifs en
titrisation dénommé FPCT.
Hypothécaires,
Créances des établissements de crédit et organismes
assimilés,
Créances des établissements publics, société d’Etat et filiales
publiques,
Créances des personnes morales délégataires ou titulaires de
licences d’exploitation de services publics, sous réserve de
l’accord préalable de l’autorité délégante,
41 | P a g e
Créances détenues par les entreprises qui sont régies par la loi
portant code des assurances.
Sept articles de la loi n° 33-06 sur la titrisation des actifs seront amendés.
Le Conseil de gouvernement du 16 janvier a adopté le projet de loi
modifiant et complétant les dispositions de ce texte qui a également fait
l’objet d’une modification en janvier 2013. Sont concernés les articles 3, 7-
1, 18, 69, 76, 87 et 111-1. Ainsi, l’article 3 du texte qui définit les fonds de
placements collectifs en titrisation (FPCT) sera complété par des
dispositions qui précisent que chaque compartiment d’un FPCT est soumis
aux dispositions applicables au Fonds.
42 | P a g e
Septembre 1999 : Adoption de la Loi n° 10-98 relative à la titrisation
des créances hypothécaires.
43 | P a g e
Décembre 2008 : Emission d'un troisième Fonds de titrisation
Marocain pour le compte du CIH d'un montant de 1.5 Milliards de
DH.
44 | P a g e
Millions DH (placement privé le 22
décembre 2014 auprès d'investisseurs
qualifiés).
A Maghreb Titrisation :
45 | P a g e
Expérience et expertise éprouvées au niveau de l’ensemble de la
chaîne de valeur, de la structuration à la gestion des Fonds de
titrisation;
14
Schéma d’actionnariat
14 http://www.maghrebtitrisation.ma/
46 | P a g e
CIH :
BCP SAKANE
ONEE :
LabelVie
47 | P a g e
Chapitre 2 : Présentation de quelques opérations de
titrisation au Maroc
48 | P a g e
130 002 283,2
Total 9661
4
Objectif de l’opération
Description de l’opération
49 | P a g e
Les Créances résultent de prêts consentis par les BP à des
particuliers essentiellement pour financer l'acquisition et la
construction de logements individuels.
50 | P a g e
conditions préalables suivantes qui devront toutes être réunies à la date
de Rechargement considérée:
12. L’ONEE :
TYPES NOMBRE
DATE
D’OBLIGATIO D’OBLIGATION NOMINAL TOTAL TAUX PRIX
D’AMORTISSEME
N ET DE S ET DE (MAD) D’INTERET D’EMISSION
NT
PARTS PARTS
Obligatio 1.000.000.0 4,96
10 000 23/06/2014 100 %
ns 00,00 %*
Part R1 1 50 000,00 NA 23/06/2014 100 %
Part R2 1 50 000,00 4,96 % 23/06/2014 100 %
1.000.100.0
Total - - - -
00,00
Fixe en référence au taux BDT 52 semaines de la courbe secondaire
du 11 juin 2013, soit 4,21% augmenté d’une prime de risque 75 bps
51 | P a g e
1432 (29 septembre 2011) et dont le siège est fixé à Rabat, Avenue
Mohamed Belhassan El Ouazzani .
Le nom juridique du Fonds est "FPCT TITRIT". Le Fonds n'a pas de nom
commercial..
52 | P a g e
commerciales actuelles et 5 mois de créances futures sur ses ventes
d’électricité.
53 | P a g e
13. Label vie :
54 | P a g e
à L’Economiste Amine Bennis, directeur administratif et financier à Label
Vie.
En plus de la titrisation, Label Vie prévoit une émission obligataire de 1,5
milliard de DH en une ou plusieurs tranches. La première opération devrait
être bouclée avant la fin de l’année. Un peu moins de trois ans après sa
dernière sortie, Label Vie revient sur ce compartiment pour financer ses
projets de développement. Il faut dire que les conditions du marché sont
plus avantageuses. «Nous voulons profiter de la conjoncture favorable sur
le marché des taux pour optimiser nos frais financiers», fait savoir Bennis.
Globalement, les levées de fonds (emprunt obligataire et titrisation) se
feront au rythme de développement du groupe. Il a un programme
d’investissement de plus de 500 millions de DH par an essentiellement
pour les ouvertures de magasins. Après les ouvertures du premier
semestre et d’un magasin Atacadao à Taza dernièrement, trois
supermarchés et un hyper-marché devraient s’ajouter au réseau avant la
fin de l’année. Le distributeur prévoit le développement de 18.000 m² de
surface de ventes en 2015.
40 points de base. Ces titres sont amortissables sur les huit ans à venir.
Ce sont les établissements de crédits qui ont montré le plus d’intérêt pour
ces créances. Ils se sont accaparés de 71% des souscriptions, soit un total
55 | P a g e
de 690 millions de DH. Les OPCVM, de leur côté, ont souscrit à hauteur de
210 millions de DH. Quant aux compagnies d’assurances, elles se sont
contentées de 60 millions de DH. Une part résiduelle a également été
émise et souscrite exclusivement par CIH Bank. Deux catégories de titres
R1 et R2 sont concernées. Ceux-ci ont engendré respectivement 140
millions de DH et 100 millions de DH. Cette part sert à supporter en
priorité les risques de défaillances des emprunteurs. A travers cette
opération de titrisation, CIH Bank vise la diversification de ses moyens de
financement, tout en améliorant ses indicateurs de liquidité et de taux.
CIH Bank a été considérée comme précurseur en matière d’émission de
fonds de titrisation. Sur plus d’une décennie, la banque en a émis quatre
au total. Le premier, baptisé Crédilog I, a été émis en 2001, pour un
montant de 500 millions de DH. En 2003, un second lot de créances
hypothécaires a été consacré à l’acquisition de prêts au logement. Le
montant de l’opération du Crédilog II a été arrêté à 1 milliard de DH.
Concernant le Crédilog III lancé en 2008, il visait un total de 1,5 milliard de
DH. Cette émission représentait la plus importante opération de titrisation
au Maroc.
CONCLUSION
Le marché hypothécaire met en place plusieurs mécanismes
d’intermédiation et de refinancement des créances hypothécaires. Alors ce
marché n’existe que si les établissements de crédit habilités à accorder
des prêts aux particuliers ou aux entreprises en vue d’acquérir des biens
immobiliers neufs ou non, se rapprochent d’investisseurs, de manière
récurrente et organisée, en vue d’échanger les actifs et droits qui leurs
sont propres. L’objectif majeur de ce marché est le refinancement parce
qu’il permet aux établissements qui ont consenti les prêts en cause
d’obtenir une liquidité immédiate, sans attendre l’échéance de leurs
crédits, et ainsi de lancer un nouveau cycle de production de crédits.
56 | P a g e
Le marché secondaire hypothécaire consiste à transformer des actifs peu
liquides en titres négociables sur le marché, on parle plus précisément de
la titrisation, est un instrument financier de point qui fait appel à des
techniques financières complexes. Il constitue une innovation majeure de
la finance moderne.
Bien que le Maroc ait mené à bien la réforme de son secteur financier et
réalisé des investissements importants dans son infrastructure tel que la
modernisation de la bourse de Casablanca et l’établissement d’un
dépositaire central permettant le règlement électronique des transactions,
le marché financier marocain est relativement étroit pourrait s’avérer peu
accueillant pour les produits nouveaux et complexes que sont les titres
hypothécaires dans le cadre de la titrisation
BIBLIOGRAPHIE
Loi Titrisation_10-98
Etude de titrisation , CDVM janvier 2011
Les Workshops de la Bourse SUKUK , nouveau gisement de
financement pour le Maroc Casablanca, le 27 Juin 2013
Marché financier du Maroc, Bilan et perspectives, Hicham Elalamy ,
CDVM Maroc le 29 octobre 2009
NOTE D’INFORMATION Titrisation de créances commerciales de
l’ONEE.
Note D’INFORMATION (BCP).
57 | P a g e
La nouvelle tribune du 18 avril 2002
La titrisation, note pédagogique,MIC no 16 ,François Leroux
http://www.casablanca-bourse.com/
www.cihbank.ma
http://www.leconomiste.com/article/marche-hypothecaire-les-
contraintes-juridiques
http://www.maghrebtitrisation.ma/
58 | P a g e
C. Les assureurs hypothécaires.............................................................10
5. les différents titres hypothécaires :..............................................10
A. L’hypothèque à taux et paiement fixes :...........................................11
B. L’hypothèque à paiement graduel (Graduated- Payment Mortgage) :
11
C. L’hypothèque à taux variable (Ajustable-Rate Mortgage) :...............11
6. Les risques associés aux titres hypothécaires :..........................12
7. Le marché hypothécaire est la crise de subprime :....................12
Chapitre II : Concept et Fondements de la titrisation..........................15
1. Définition et principes fondamentaux de la titrisation :............15
A. Approche historique :........................................................................15
B. Définitions :....................................................................................... 16
C. Types de la titrisation :......................................................................18
D. Les principales caractéristiques d’une opération de titrisation :.......23
2. Les acteurs de la titrisation et étapes du processus de la
titrisation :................................................................................................ 25
A. Les acteurs de la titrisation :.............................................................25
B. Etapes du processus de titrisation :...................................................29
3. Avantages et risques des opérations de titrisation :.................32
A. Avantages de la titrisation :...............................................................32
B. Les risques liés à la titrisation :.........................................................34
C. Techniques de réduction des risques :...............................................35
LA DEUXIEME PARTIE......................................................................................... 39
LA MISE EN ŒUVRE DE LA TITRISATION AU MAROC..........................................39
Chapitre 1 : Pratiques de la titrisation au Maroc..................................40
1. le contexte d’apparition :................................................................40
2. Historique de la titrisation au Maroc :..........................................42
3. Présentation de Maghreb Titrisation :.........................................45
A. Maghreb Titrisation :..........................................................................45
B. Les principales opérations réalisées par Maghreb titrisation :...........46
Chapitre 2 : Présentation de quelques opérations de titrisation au
Maroc............................................................................................................ 48
1. La banque centrale populaire :......................................................48
2. L’ONEE :............................................................................................... 50
3. Label vie :........................................................................................... 53
4. CIH Bank : CREDILOG IV...................................................................54
CONCLUSION........................................................................................................ 55
59 | P a g e
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................... 56
60 | P a g e