Cours LCS
Cours LCS
Cours LCS
HOUARI BOUMEDIENE
Département Télécommunications
Réalisé par :
Chapitre 1
SYSTEMES DE NUMERATION ET CODAGE
INTRODUCTION
Les machines qui traitent l’information, dont les ordinateurs en particulier, sont constituées de
circuits numériques qui ne possèdent que deux états électriques stables ; représentées par les valeurs
binaires 0 et 1.
En informatique, les informations traitées ne sont toujours pas numériques, il s’agit souvent
d’informations exprimées sous forme de texte : caractères alphanumériques 0,1,…..9,a ,b ,…….z et
caractères spéciaux. Pour pouvoir traiter et manipuler ces informations dans la machine, une
codification sous forme binaire est nécessaire.
Nous présentons dans ce chapitre les différents codes ainsi que les opérations arithmétiques de
base nécessaires. Nous introduisons tout d’abord les systèmes de numération puis le codage des
nombres ainsi que les opérations de base dans les ordinateurs.
Ce poids est de B0 pour le 1er digit ; B1 pour le 2éme digit ; B2 pour le 3éme digit; ……………Bn-1
pour le digit de rang n.
Le nombre N exprimé dans le système de base B vaut :
N= * 3 * 2 * 1 * 0
Dans un système de numération de base b ; tout nombre est représenté par une suite de chiffres
allant de 0 à b-1. les chiffres sont appelés des digits , la position de chacun représente une puissance
entière (positive ou négative) de la base b ; la place occupée par le digit dans un nombre représente
son rang.
Exemple :
Nb anbn an 1bn 1 ....................a0b0 a1b1 ................... a nb n
b=base. Ai :digit
Remarque :
La valeur du chiffre, appelée pondération est multipliée par b chaque fois que le rang augmente
d’une unité.
Définitions :
-Base : c’est le nombre de symboles distincts à partie desquels on peut réaliser n’importe quelle
quantité, ces symboles sont représentés par des chiffres ou des lettres.
-Nombre : représentation d’une information dans un système de numération par l’association de
chiffres. Exemple : 2004 : association de chiffres 2.0.4.
-Digit : mot anglais désignant un chiffre ou une lettre quelconque soit la base.
-Bit : mot anglais désignant un chiffre binaire : représente 1 ou 0 en numération binaire.
Symboles utilisés : Les dix symboles utilisés sont les chiffres allant de 0 à 9 .Ils sont appelés DIGITS.
Exemple : soit le nombre 213 nous obtenons le tableau suivant :
Digits 2 1 3
Rangs 2 1 0
Puissance 102 101 100
Pondération 2*102 1*101 3*100
Digits (Un) 2 0 0 3
Rang (n) 3 2 1 0
493.75=400+90+3+0.7+0.05.
Digits (Un) 4 9 3 7 5
Rang (n) 2 1 0 -1 -2
Puissances 102 101 100 10-1 10-2
Pondérations 400 90 3 0.7 0.05
Exemple2 :
le nombre N1= 1011 exprimé en binaire signifie :
N1=1011=1*23+0*22+1*21+1*20
=8+0+2+1=11
D’où (1011)2=(11)10.
Généralisation:
Par notation on écrit un nombre binaire A.
A( 2) an1 .an2 .an3 ..........a2 .a1 .a0 ai 0 à 1
La somme des pondérations donne l'équivalent décimal du nombre binaire considéré :
A(10) an1 .2 n1 an2 .2 n2 ..........a2 .2 2 a1 21 a0 .2 0 ai 0 à 1
Exemple 3:
le nombre N2= (111.11) exprimé en binaire signifie :
Bits 1 1 1 1 1
Rang (n) 2 1 0 -1 -2
2 1 0 -1 -2
Puissances 2 2 2 2 2
Pondérations 4 2 1 0.5 0.25
547 = 5*82+4*81+7*80.
= 5*64+4*8+7*1=320+32+7=359
d’où (547)8=(359)10
Digits (chiffres) 3 B A 2
Rang (n) 3 2 1 0
3 2 1
Puissances 16 16 16 160
Pondérations 12288 2816 160 2
L’addition des pondérations donne l’équivalent décimal du nombre hexadécimal considéré :
12288+2816+160+2=15266.
D’où : (3BA2)16 = 15266.
Système décimal
Le codage d'un nombre décimal est la conversion de celui-ci du système décimal vers un système de
base B, tels que B ≠ 10.
Méthode :
L'opération de codage est obtenue par la division successive d'un nombre décimal par la base du
système B jusqu'au moment où le quotient devient nul.
Le nombre cherché sera obtenu en regroupant tous les restes successifs de droite à gauche.
103(10)= 1213(4)
103 4
Digit le moins
significatif 3 25 4
1 6 4
2 1 4
1 0
Digit le plus
significatif
Exemples
L’équivalent de (33)10 en binaire est :
Démarche : chercher les multiples des puissances successives de la base 2 que contient ce
nombre :
33=16*2+1.
16=8*2+0.
8=4*2+0.
4=2*2+0.
2=1*2+0.
1=0*2+1.
19 2
1 9 2
1 4 2
0 2 2
0 1 2
1 0
Bit le plus
Bit le moins significatif
significatif
Le dernier reste ainsi que les restes successifs représentent le chiffre binaire correspondant.
19=(10011)2
Remarque :
Dans le cas de nombres fractionnaires, on multiplie la partie fractionnaire par 2 :
*si après la multiplication, un 1 apparaît à gauche de la virgule, on ajoute 1 à la fraction binaire en
formation.
*si après multiplication, c’est un 0 qui apparaît ; on ajoute un 0.
Exemple :
Cherchons l’équivalent binaire du nombre décimal 0.4375.
0.4375*2=0.875 0.0
0.875*2=1.750 0.01
0.750*2=1.5 0.011
0.5*2=1.0 0.0111
0.00*2=0.000 0.01110
d’où (0.4375)10 = (0.01110)2.
Exemple :
Trouver l’équivalent octal du nombre (456)10
Pour passer de la base 10 à une base B quelconque ; on divise le nombre par la base jusqu’à avoir
un quotient nul.
Démarche à suivre :
456 = 57*8+0.
57=7*8+1.
7=0*8+7.
D’où (456)10 = (710)8.
Exemple1 :
72= 4*16+8.
4=0*16+4.
D’où (72)10 = (48)16.
Exemple2 :
45=2*16+13.
2=0*16+2.
(45)10 = (2D)16
Exemple 3 :
16=1*16+0
1=0*16+1.
(16)10 = (10)16
Exemple 1 :
(1011)2 = (?)10
(N)10 = 1*23 + 0*22 + 1*21 +1*20.
=8+2+1=11
(1011)2 = (11)10.
Exemple2 :
(234)8 = (?)10.
(234)8 = 2*82 +3*81 +4*80.
=128+24+4=156.
(234)8 = (156)10.
Exemple 3 :
(3C7)16 = (N)10
(N)10 = 3* 162 + 12*161 + 7*160.
=769+192+7=967.
(3C7)16 = (967)10 .
Exemple :
(683)16 = (0110) (1011) (0011) = (011010110011)2
La conversion inverse ; binaire – hexadécimal, se fait se décomposant le nombre binaire par
ensemble de 4 bits
(11010 1110 1101)2 = (0001) (1010) (1110) (1101) = (1AED )16
L’expression hexadécimale d’un nombre binaire est très utilisée pour interprètes des résultats
fournis par un « microprocesseur »
Application :
Pour convertir un nombre décimal en binaire, il est plus avantageux de convertir ce nombre en
octal puis convertir ce nombre en binaire
Exemple :
Convertir (3947)10 en base 2 :
3947← (3947)10 = (7553)8 = (111 101 101 011)2
Exercices :
Convertir (894)10 en base 8
(894)10 = (1576)8
Convertir (101 101 100)2 en base 10 et en base 16
101 101 100 =(16C )16 = 254+96+12 =364
Convertir (1F4 )16 en base 2 :
0001 1111 0100
donc (1F4)16 = (1 1111 0100)2
Convertir (3947)10 en base 2 :
3947←(3947)10 = (7553)8 = (111 101 101 011)2
1.4 Codage
Toute information en clair est constituée de 3 types de caractères :
-Des textes ensemble de mots eux mémé constitués de lettres.
-Des nombres représentés par des chiffres.
-Des symboles qui peuvent être de nature très diverse (signes de ponctuation ; opérateurs
arithmétiques opérateurs logiques ; commandes auxiliaires ….)
On distingue deus catégories de codes :
-Les codes numériques qui permettent seulement le codage des nombres.
-Les codes alphanumériques qui permettent le codage d’une information quelconque (ensemble
de lettre ; de chiffres et de symboles).
1.4.1Codes numériques
1.4.1 Code binaire naturel
Ce code est utilisé uniquement pour représenter les chiffres décimaux.
L’équivalent binaire d’un nombre décimal s’obtient en divisant successivement le nombre
décimal par 2 .
Ce code est encore appelé code 8421.
N 8 4 2 1
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
N Binaire Gray
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 1
3 0 0 1 0
4 0 1 1 0
5 0 1 1 1
6 0 1 0 1
7 0 1 0 0
8 1 1 0 0
9 1 1 0 1
Exemple :
Soit le nombre 1011 en binaire réfléchi :
Chiffres 1 0 1 1
Rang (n) 3 2 1 0
3 2
Puissances 2 2 21 20
Pondérations +(24-1) -(22-1) +(21-1)
Soit +15 -3 +1 = 13
-Continuer l’addition de chaque bit avec le bit suivant jusqu’au bit du pois le plus faible.
Exemple :
Binaire : 1011010
Gray : 1110111
Le tableau suivant donne l’équivalent gray d’un nombre binaire tel que N≤15.
PE PF
Par convention :
Nombre > 0 : S=0
Nombre < 0 : S= 1 S : Bit de signe
-12.5 1 1100. 11
Exemple 3 :
+17.5 impossible selon le format.
PF = 2 Bits 1 01111. 10
N = - 15.50
b- Représentation en complément à“1“ ou complément restreint C1
Cette représentation concerne les nombres négatifs
A = an-1 an-2 ……….. a1 a0
( A)c1 am 1 am 2 ....................a1 a2
Exemple :
A = -17
On écrit d’abord le nombre en module et signe
A = -17 → donner son complément à « 1 »
A = (1 10001)MS → (1 01110)C1
Exemple1
Représenter : +12.5 en C1 tel que PE = 4 bits.
La représentation en C1 des nombres positifs c’est leur représentation en module et signe
A = +12.5 = (0 1100 ; 10)MS = (0 1100,10)C1
Exemple2
-31.75 en C1
Suivant le format -S = 1 bit.
-PE = 5 bits.
-PF = 2 bits.
A = -31.75 ( 1 11111 . 11)MS
= (1 00000. 00)C1
Remarque: A + A (C1) = 11……1) = 2n - 1
*Représenter A = -20.25
(1 10100.01)MS = (1 01011.10)c1
(1 01011.11)c2
-2émemethode
On peut représenter le complément à2 d’un nombre négatif en inversant tous les bits à partir du
premier « 1 » représenté le + à droite et qu’il faut conserver :
Exemple :
A = -20.25
(1 10100.01)MS
(1 01011.11)c2
A B Somme
ue)
C(reten
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
Exemple 1 :
Soit à additionner les deux nombres suivants : A=1100 et B=1010.
1100 (12+10=22)
1010
1 0 1 10
1 1 0
1 1 1 L’opération en décimal 7+6=13
1 1 0 1
A (somme)
DA
B Demi additionneur
C(retenue)
Le demi additionneur est incapable de réaliser la 5éme règle ; pour cela l’additionneur complet a
été conçu pour prendre en considération la retenue intermédiaire
Cin
AC (somme)
A Additionneur
complet
C
B
Cette opération est possible en combinant deux demi-additionneurs comme présenté par la figure
suivante . En pratique pour minimiser le nombre de composants, ou de portes dans un circuit intégré,
un tel additionneur est réalisé directement.
1.6.2 Soustraction
La soustraction s’effectue de la même façon en appliquant la table de soustraction :
Exemple1 :
Soit à calculer la différence A-B tel que :
A=10110 ; B=1100
1 0 1 1 0
1 0 1 1 0 0
0 1 0 1 0
En décimal 22-12=10
Le circuit qui peut réaliser de simples soustractions est appelé demi_ soustracteur (DS).
A D
DS
B C
Exemple 2 :
Calculer la différence A-B tel que :
A=100101 ; B=1010
00 0 1 0 1 en décimal 37-10=27
-
0 0 1 0 1 0
=
01 1 0 1 1
Cette soustraction a entraîné plusieurs retenues ; on fera appel donc à un soustracteur complet
(SC) qui prend en considération les retenues intermédiaires tel que schématisé sur la fig 5.
A
D
B
Cin S.C C
Nombre A A3 A2 A1 A0
Nombre B B3 B2 B1 B0
S3 S2 S1 S0
Somme S
R3 R2 R1 R0
Retenue r
Nombre A
A3 A2 A1 A0
Nombre B
B3 B2 B1 B0
Différence D d3 d2 d1 d0
Retenue r R3 R2 R1 R0
5 0 1 0 1
+ 3 0 0 1 1
=+8 1 0 0 0 et le résultat est en vraie grandeur (r=0)
Exemple 2 :
12 1 1 0 0
- 6 0 1 1 0
6 0 1 1 0 le résultat en vraie grandeur(r=0).
Exemple 3 :
12 1 1 0 0
+ 9 1 0 0 1
=21 1 0 1 0 1 dépassement supérieur : le format est
Insuffisant.
Exemple 4 :
7 0 1 1 1
- 10 1 0 1 0
= 1 1 1 0 1 dépassement inférieur : anomalie.
Remarque
Si après une addition ou une soustraction :
a- La retenue terminale R=0 : le résultat est en vraie grandeur et dans la limite des n bits.
b- La retenue terminale R=1 :
un dépassement supérieur pour l’addition : format insuffisant.
Un dépassement inférieur pour la soustraction : nombre négatif ou anomalie.
L’addition ou la soustraction de 02 nombres binaires entiers signés en signe magnitude doit tenir
compte des 03 paramètres suivants :
- du signe de chacun des deux nombres.
- Du type d’opération (addition ou soustraction).
- Du classement relatif de leurs valeurs absolues.
Exemple1 :
En décimal, l’opération suivante doit s’effectuer dans l’ordre suivant :
+5 + (-9) = 5 – 9 =- (9-5).
Dans ce cas l’addition se ramène à une soustraction en inversant les opérandes. le signal final
dépend de la comparaison des valeurs absolues.
L’avantage de la représentation en complément à 2 est que l’on ne s’occupe pas des signes lors
des opérations arithmétiques. on additionne ou l’on soustrait les nombres, bit de signe compris . le
résultat est obtenu en complément à 2 avec le signe correct.
+2 0 0 1 0 -3 1 1 0 1
+3 0 0 1 1 + -4 1 1 0 1
=+5 0 1 0 1 =-7 1 0 0 1
bit signe=0> résultat le résultat en c2= (1 111)en
correct MS
-7 1 0 0 1 -3 1 1 0 1
- -3 1 1 0 1 + +2 0 0 1 0
=-4 1 1 0 0 =-1 1 1 1 1
le résultat en c2= ( 1 1 0 0)en le résultat est en c2=(1 001)en MS
MS
+ 5.25 0 1 0 1. 0 1
+ 3.75 0 0 1 1. 1 1
= 9.00 1 0 0 1. 0 0
Lors d’une addition de 02 nombres binaires codés en BCD ; il faut tenir compte :
1- dépassement de capacité de chaque quartet.
2- Retenue terminale de chaque quartet.
La correction des erreurs d’addition en BCD est réalisée en ajoutant le nombre 06 (011) en
binaire au quartet pour lequel l’un de ces deux cas est détecté ( [1] Et [2]).
53 0 1 0 1 0 0 1 1 39 0 0 1 1 1 0 0 1
+42 0 1 0 0 0 0 1 0 +24 0 0 1 0 0 1 0 0
=95 1 0 0 1 0 1 0 1 63 0 1 0 1 1 1 0 1
+ 0 1 1 0
0 1 1 0 0 0 1 1
84 1 0 0 0 0 1 0 0 49 0 1 0 0 1 0 0 1
+71 0 1 1 1 0 0 0 1 +18 0 0 0 1 1 0 0 0
1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1
+ 0 1 1 0
155 = 1 0 1 0 1 0 1 0 1 + 0 1 1 0
67 = 0 1 1 0 0 1 1 1
95 1 0 0 1 0 1 0 1 58 0 1 0 1 1 0 0 0
+73 0 1 1 1 0 0 1 1 +79 0 1 1 1 1 0 0 1
= 0 0 0 0 1 0 0 0 = 1 1 0 1 0 0 0 1
+ 0 1 1 0 + 0 1 1 0 0 1 1 0
168 =1 0 1 1 0 1 0 0 0 =137= 1 0 0 1 1 0 1 1 1
La correction consiste à soustraire par le nombre 6 (0110 en binaire) ; si une retenue terminale du
dernier quartet apparaît, le résultat est faux parce que le classement des valeurs absolues n’a pas été
respecté .
Exemple d’illustration :
35 0 0 1 1 0 1 0 1 34 0 0 1 1 0 1 0 0
-14 0 0 0 1 0 1 0 0 -15 0 0 0 1 0 1 0 1
=21 0 0 1 0 0 0 0 1 - 0 1 1 0
19 = 0 0 0 1 1 0 0 1
32 0 0 1 1 0 0 1 0 39 0 0 1 1 1 0 0 1
-29 0 0 1 0 1 0 0 1 - 42 0 1 0 0 0 0 1 0
= 0 0 0 0 1 0 0 1 = 1 1 1 1 0 1 1 1
- 0 1 1 0 - 0 1 1 0
=03 = 0 0 0 0 0 0 1 1 -03 = 1 0 0 1 0 1 1 1
le résultat est incorrect car le
classement des valeurs n’a pas été
respecté.
1.6.4 Multiplication
La multiplication repose sur les règles suivantes :
0*0=0
0*1=0
1*0=0
1*1=1
Exemple :
(1101) * (11))= (13)10 *(3)10= ?
1 1 0 1
1 1
1 1 0 1
11 1 0 1
10 0 1 1 1
0 / 0
cas indéter min és
1/ 0
0 /1 0
1/1 1
Exemple :
Effectuer la division suivante
1 0 0 01 1
11
1001
- 11
11
- 1011
11
000
EXERCICE N°2
EXERCICE N°3
11000101,0110 11010101
- 10111001,1111 - 01010110
10100101,1101 10101010
* 11011,101 * 1000
10001100 / 101
11101011 / 100
BA-AB ; F7A-DC5 .
Faites l’addition et la soustraction des nombres signés en complément à 2, vérifier le résultat en base
10.
+2+ (+3)
-7- (-3)
-3 + (-4)
-3+ (+2)
EXERCICE N°4
Transformation de codes
Représentez en code Gray les nombres décimaux suivants : 35, 36,37. Le code gray est plus stable
pourquoi ?
Donnez le complément à 1 et le complément à 2 des nombres décimaux suivnats (+31), (-31),(+45), (-
45).
EXERCICE N°5
2 °). Conversions
Convertir les nombres hexadécimaux suivants :
EXERCICE N° 6
1) 11100012 = ?10
2) 1001101102 = ?8
3) 11011001101102= ?16
4) 100.1012= ?10
5) 1100110.0102 = ?8
6) 1100110110.001012 = ?16
7) 47.7510 = ?2
8) 14510 = ?8
9) 287.9910 = ?16
10) 138.3210 = ?2
11) 783.1310 = ?8
12) 1443.4410 = ?16
13) 542.7568 = ?2
14) 6218 = ?10
15) 743.28 = ?16
16) 671.228 = ?2
17) 1342.538 = ?10
18) 2045.428 = ?16
19) AB02.C0116 = ?2
20) FF016 = ?10
21) D12.116 = ?8
22) A2.B16 = ?2
23) 93.416 = ?10
24) F1B.C16 = ?8
Introduction
Les informations traitées par les ordinateurs sont codées sous forme binaire. Un système binaire
(signal, circuit, etc…) est un système qui ne peut exister que dans deux états autorisés. Le circuit de la
figure suivante est un exemple plus que simpliste de circuit binaire : selon que l'interrupteur S est
ouvert ou fermé la tension V0 ne peut être égale qu'à +5 V ou 0 V.
La réalité technique est un peu plus complexe avec des interrupteurs commandés réalisés par des
transistors. Diverses notations peuvent être utilisées pour représenter ces deux états :
numérique : 1 et 0 (bit : binary digit)
logique : vrai et faux (true et false)
oui et non (yes et no)
physique : ouvert et fermé ON et OFF, haut et bas (HI et LO, H et L, H et B)
La logique combinatoire utilise les lois de l’algèbre de Boole développée au XIXème siècle par
Georges Boole; philosophe et mathématicien Anglais (1815 -1864). L’algèbre de Boole permet
d’établir des règles pour l’étude des circuits logiques ou des circuits d’automatisme.
Une variable logique ne peut prendre que 02 (deux) valeurs distinctes ( les chiffres de la numération
binaire 0 et 1).
Exemple : une lampe L est allumée.
Vrai : L=1
Faux : L=0
Deux types de logiques existent :
*la logique positive :
État bas (0v) : logique « 0 »
État haut(5v) : logique « 1 »
.
*la logique négative :
État bas (0v) : logique « 1 ».
État haut (5v) : logique « 0 ».
Les valeurs 0 et 1 ne sont des symboles représentant un état électrique et qu’elles n’ont aucune
signification numérique.
L'algèbre de Boole concerne la logique des systèmes binaires. Une variable booléenne ne peut prendre
que deux valeurs possibles 0 ou 1. En électronique les deux états d'une telle variable peuvent être
associés à deux niveaux de tension : V(0) et V(1) pour les états 0 et 1 respectivement. On distingue les
logiques positive et négative selon que V(1) > V(0) ou V(1) < V(0).
En pratique un niveau est défini par un domaine en tension ou en courant. Par exemple en technologie
TTL, un niveau sera dit haut s'il est compris entre +2 V et +5 V et un niveau sera bas s'il est inférieur à
+0.8 V. Dans la plage intermédiaire, l’état est indéterminé. Si les transitions sont inévitables, il est
indispensable de traverser cette plage intermédiaire le plus rapidement possible. D’autre part, les
signaux doivent être stabilisés avant d’être pris en compte par les circuits. Il y a donc des contraintes
temporelles, spécifiées par les chronogrammes des feuilles de données (data sheets) fournis par les
constructeurs.
A
B
C Fonction logique
F : Variable de sortie
Variables d’entrée
Ainsi, pour une fonction de deux variables a et b ; il y’a 04 combinaisons possibles de valeurs
binaires des variables :
(ab=00 , ab=01 , ab=10 , ab=11).
Pour une fonction de 03 variables : il y’a 08 combinaisons possibles.
En général ; pour une fonction de n variables ; il y’a 2n combinaisons possibles des valeurs des
variables :
F est donc définie par un ensemble de 2n « 0 » ou « 1 ».
Le même exemple peut être traité en utilisant des diodes à jonction comme l’illustre le schéma
suivant :
Si l’anode est connectée à la borne positive ; la diode est passante et la tension aux bornes de la
résistance est mesurable (égale approximativement à Ve)
Si l’anode est connectée à la borne négative ; la diode est bloquée et la tension au niveau de la
résistance est nulle.
La tension de la résistance est donc fonction de la tension d’entrée.
Remarque : les anglo-américains notent H (High) le niveau haut et L (Low) le niveau bas.
Table de vérité
x S
0 0
1 1
A L
A 1 L 1 E
Si
A0L0 L A
si f 0 f 1
En résumé ; on aura :
et si f 1 f 0
a- Notation
NONA = NOTA= A
b- Table de vérité
A A
0 1
1 0
c- symbole graphique :
d- Propriétés
A A 1
A* A 0
A A
e- Exemple de circuit intégré
2.1.4 Fonction ET
L’opération ET est le produit logique. C’est un opérateur binaire qui affecte à la variable de sortie
l’état 1 si et seulement si les variables d’entrée sont à 1 simultanément.
A B
A
B
.
.
Z C= A.B……….Z
Table de vérité
x y S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
e- Propriétés
La fonction ET « And » est :
-commutative : A.B= B.A.
-Associative : A( BC) = ( AB ). C
-Distributive : A ( B +C) = AB + AC.
-Complémentaire : A. A 0
- Elément neutre : A.1= A.
- Identité : A.A= A
2.1.5 Fonction OU
L’opération OU est la somme logique. C’est un opérateur binaire qui affecte à la variable de sortie
l’état 1 si et seulement si une variable d’entrée est à 1.
Cette fonction est appelée somme logique ; réunion ou OR (fonction de plusieurs variables binaires).
A Lampe
Ve
Figure 10. Matérialisation de la fonction OU
a- Notation
A OU B = A OR B = A B = A +B.
b- Table de vérité:
A B C
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
c-Symbole logique
d- Propriétés
La fonction OU est :
-commutative: A + B =B +A
-Associative: A + ( B+C) = (A +B) +C
-Distributivité : A(B+C)=AB+AC
-Complémentaire: A A E 1
-Elément neutre : A+0=A
- Identité : A+A=A.
e- Exemple de circuit intégré réalisant le OU
2.2.1 Théorème 1
Le complément d’une somme de variables logiques est égal au produit des compléments de ces
variables :
a b c ............ z a. * b * ................ * z
Exemple à deux variables :
a b a *b
Vérification :
a b a b (a+b) ab a *b
0 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 1 0 0
1 0 0 1 1 0 0
1 1 0 0 1 0 0
2.2.2 Théorème 2
Le complément d’un produit de variables logiques est égal à la somme des compléments de ces
variables.
a * b * c................... * z a b ................. z
exemple : a * b a b
a b a b (a*b) a *b ab
0 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 0 1 1
1 0 0 1 0 1 1
1 1 0 0 1 0 0
Le complément d’une expression logique s’obtient en remplaçant :
- chaque variable par son complément.
- Chaque signe + par le signe * et inversement.
Les théorèmes de De Morgan montrent qu'une fonction ET peut être fabriquée à partir des fonctions
OU et NON. De même une fonction OU peut être obtenue à partir des fonctions ET et NON. La
figure suivante montre la conversion d'une porte OU en porte ET et réciproquement, utilisant le fait
que :
A. B A B A B
A B A * B A* B
De même, à partir des théorèmes de De Morgan nous pouvons montrer qu'une porte ET en logique
positive fonctionne comme une porte OU en logique négative et vice versa.
A partir de portes logiques élémentaires (OU , ET, NON) on peut constituer d’autres portes tel que :
1-NON_ET « NAND »
2- NON_OU « NOR »
3- OU exclusif ou « XOR »
4-NON OUexclusif ou « XNOR ».
c- Symbole
a- Notation
C A B A* B
b- Table de vérité
A B A B
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
c- Symbole logique
A
A+B A B
A A B
c-Symbole logique
A B ( A * B) ( B * A)
Une fonction XOR fournit un comparateur d'inégalité : C A B ne vaut 1 que si A et B sont
différents. Si A et B sont égaux à 1 ou si A et B sont égaux à 0 alors Y = 0. Ce qui permet d’écrire :
A B ( A * B) ( A * B)
A A 0
A A 1
A0 A
A 1 A
A B A B
A B A B A B
Généralisation
L’opérateur XOR se généralise à un ensemble de n variables d’entrée par la définition suivante :
La sortie vaut 1 si et seulement si le nombre d’entrées à 1 est impair.
C A B A B
b- Table de vérité :
A B C
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Autres propriétés
a est une variable logique
a a 1 a0 a a 1 1 aa a
a.a 0 a.0 0 a.1 a a.a a
Application
1-Transformer les expressions suivantes en utilisant les théorèmes de DEMORGAN :
a- AB C
b- aAB AD ).( B C )
donner alors le logigramme correspondant (présentation sous forme de portes logiques)
2-soit le circuit logique suivant
La table de vérité est un tableau qui permet d’exprimer les valeurs de la fonction étudiée (0 ou1)
pour les différentes valeurs des variables.
Cette table comporte autant de colonnes que le système comporte de variables ( A,B,C………….)
avec une colonne réservée à la sortie et autant de lignes que le nombre de combinaisons possibles.
0 0 0 0 1
0 0 1 0 1
0 1 0 0 1
0 1 1 1 0
1 0 0 0 1
1 0 1 1 0
1 1 0 1 0
1 1 1 1 0
On obtient finalement 04 termes équivalents binaires des valeurs « 1 » de la fonction qu’on peut donc
représenter par l’équation suivante :
Pour ce type d’expression (somme logique de plusieurs produits logiques) : les portes utilisées sont
des portes NAND.
La fonction F devient donc :
F F ABC * ABC * ABC * ABC
F F ( A B C) * ( A B C) * ( A B C) * ( A B C)
Les portes logiques utilisées sont des portes NOR
Exemple2 :
Z A B C ABC BC ( A A) BC : A est inutile
Exemple3 :
Z AB BC AB * BC ( A B) * ( B C )
A B A C B B B C B (1 C ) A C
donc Z B A C
De la même manière :
Z AB BC B( A C ) B ( A C ) B A. C
Z A AB
Z A AB A * ( AB) A( A B) AA A B A B
Z Z AB A B
Cas de 02 variables A et B
A 0 1
B
0
1
Cas de 03 variables A, B et C
AB 00 01 11 10
C
0
1
Exemple1 :
Simplifier l’équation suivante :
X a b c abc abc abc abc
Représentant les un de cette fonction dans un tableau à 08 variables :
ab 00 01 11 10
c
0 1 1 1
1 1 1
ab 00 01 11 10
cd
00 1 1 1 1
01 1
11 1
10 1
1er groupement de 04 un : les variables qui ne changent pas leur états est c d
2éme groupement de quatre un : les variables qui ne changent pas leurs états :ab
D’où X ab c d
Exemple :
Simplifier la fonction suivante :
X a b c d abcd abcd ab cd
ab 00 01 11 10
cd
00 1 0 0 1
01 0 0 0 0
11 0 0 0 0
10 1 0 0 1
La fonction X simplifiée est
X bd
la fonction inverse simplifiée est :
X bd
X bd
a- Table de vérité
A S
B R(C)
A B S R
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
D’où
l’équation de S et de R :
S a b ab a b
R=ab
Rn-1 Rn-2 R1 R0
A= an-1 an-2 ………….. a1 a0
S= Sn-1 Sn-2 S1 S0
Si = ( ai ,bi , Ri-1)
a- Table de vérité
Ai Bi Ri-1 Si Ri
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1
ai
Si
bi
Ri
Ri-1
Equation logique
Soit le tableau de karnaugh pour la représentation de la somme Si :
ai bi 00 01 11 10
Ri-1
0 1 1
1 1 1
Si ai bi Ri 1 ai bi Ri 1 aibi Ri 1 ai bi Ri 1
Ri 1 (ai bi ) Ri 1 (ai bi )
Si Ri 1 (ai bi )
aibi 00 01 11 10
Ri-1
0 1
1 1 1 1
L’équation de la retenus est :
Ri aibi bi Ri 1 ai Ri 1 aibi Ri 1 (ai bi )
le circuit logique de l’additionneur complet est donné par la figure14.
Rn-2 Sn-2 R0 S0
Rn-1 Sn-1
Addition en parallèle
L'addition de nombres comptant plusieurs bits peut se faire en série (bit après bit) ou en parallèle (tous
les bits simultanément). La figure 16 montre l'exemple d'un additionneur 4 bits comptant quatre "Full
Adders", montés en parallèle ou en cascade. Chaque additionneur FAi est affecté à l'addition des bits
de poids i. L'entrée correspondant au report de retenue pour FA0 est imposée à 0 (en logique positive).
La retenue finale C indique un dépassement de capacité si elle est égale à 1. Le temps d'établissement
du résultat correspondant au temps de propagation des retenues au travers des diverses cellules. Si δt
est le temps réponse d'une cellule, la sortie S0 et la retenue R0 sont valables après un retard δt, la sortie
S1 et la retenue R1 ne sont correctes qu'après un retard 2 δt, et ainsi de suite.
Addition séquentielle
Dans un additionneur séquentiel chacun des nombres A et B est représenté par un train d'impulsions
(figure 17) synchrones par rapport à un signal d'horloge. L'ordre chronologique d'arrivée des
impulsions correspond à l'ordre croissant des poids : le bit le moins significatif se présentant le
premier. Ces impulsions sont injectées sur les deux lignes d'entrée d'un additionneur. A chaque cycle
d'horloge, la retenue provenant des bits de poids inférieurs doit être mémorisée (par exemple, à l'aide
d'une bascule D qui sera traitée au chapitre 4).
La soustraction de nombres à 1 bit chacun est présentée de la même manière qu’un demi additionneur.
a- Table de vérité
A0 B0 D R
0 0 0 0
0 1 1 1
1 0 1 0
1 1 0 0
Equation :
D a0 b0
R a0 b0
D est la différence et R est la retenue.
2.6.3 Comparateur
On rencontre très souvent la nécessité de comparer deux entiers (A = B, A > B ou A < B). soit la
table de vérité correspondante à ces trois fonctions de comparaison de 2 bits. La fonction S (supérieur)
doit être égale à 1 si et seulement si A > B, la fonction I (inférieur) si et seulement si A < B et la
fonction E (égalité) si et seulement si A = B. Ce qui se résume par le tableau suivant :
A B S ( A B) I( A B) E(A=B)
0 0 0 0 1
0 1 0 1 0
1 0 1 0 0
1 1 0 0 1
S AB
I AB
E A B A B AB S I
Une généralisation de comparateur de deux nombres à 02 bits peut être réalisée comme suit :
a1 a0 b1 b0 S E I
0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 1 0 0 1
0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 0 0 1
0 1 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0 0
1 0 0 1 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0
1 0 1 1 0 0 1
1 1 0 0 1 0 0
1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 1 0
La fonction OU-exclusif donne la parité d'un sous-ensemble de deux bits. Le contrôle de parité est
basé sur la constatation que le mot de n+1 bits formé en adjoignant à un mot de n bits son bit de parité
est toujours de parité 0. La figure 20 représente le diagramme logique d'un générateur contrôleur de
parité pour 4 bits. Si l'entrée P' est imposée à 0 ce circuit fonctionne comme générateur de parité : la
sortie P représente la parité du mot composé par les bits A, B, C et D.
Le contrôle de la parité est utilisé, par exemple, pour augmenter la fiabilité d'un système de
transmission ou de stockage de données. La figure 21 montre l'utilisation du circuit précédent en
générateur de parité du côté de l'émission et contrôleur de parité du côté de la réception. La sortie P2
doit être à 0 pour chaque mot transmis, sinon cela indique un problème de transmission.
Remarquons cependant que la parité ne permet de détecter qu'un nombre impair de bits en erreur
dans un mot. Par ailleurs il ne permet pas corriger les erreurs détectées. Pour ce faire il faut utiliser des
codes correcteurs d'erreur qui nécessitent plusieurs bits supplémentaires.
Les codeurs /décodeurs sont des circuits qui permettent d’exprimer un nombre décimal en son
équivalent binaire et réciproquement.
Les transcodeurs sont des circuits qui réalisent un changement de code (passage du code binaire : code
binaire réfléchi ; code binaire- code Ai Ken …….).
N A B C D
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
N est le nombre décimal à coder ,(A B C D ) est le code binaire correspondant te que D est
le poids faible. Les équations d’un te codeur sont :
D=1+3+5+7+9
C=2+3+6+7
B=4+5+6+7
A=8+9.
D 02468
C 0 1 4 5 8 9
B 0 1 2 3 8 9
A 0 1 2 3 4 5 6 7
Le logigramme du codeur est donné par la figure 22.
Plusieurs circuits intégrés délivrent le nombre codé en BCD à partir d’un nombre décimal.
Exemple : le 74LS147 de la série TTL : ce codeur est en même temps un codeur de priorité de
« 10 » lignes « entrées » vers 04 lignes sorties.
Le circuit intégré « 74LS148 » représente aussi un codeur de priorité comme pour le 74147 mais
avec 8 lignes d’entées (du nombre 1 au nombre7) et 03 lignes de sortie (A, B, C) . L’état inactif de
toutes les entrées donne le nombre « 0 ».
a- Table de vérité
A B C D N
0 0 0 0 0
0 0 0 1 1
0 0 1 0 2
0 0 1 1 3
0 1 0 0 4
0 1 0 1 5
0 1 1 0 6
0 1 1 1 7
1 0 0 0 8
1 0 0 1 9
b- Equations
Parmi les circuits intégrés qui délivrent le nombre décimal codé en BCD ; on trouve le « 7442 » de la
série TTL-74.
les pins (12 ;13 ;14 ;15) correspondent aux entrées (inputs) ; les pins (1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6 ;7 ;9 ;10 ;11)
correspondent aux sorties ( output ). Le logigramme d’un tel décodeur est donné par la figure
suivante :
0
. 2n
n . sorties
entrées ..
.
..
n-1
validation
Le rang de la sortie active correspond à la valeur binaire affichée sur les entrées.
Exemple : décodeur 2 vers 4.
Décodeur 3 vers 8
Décodeur 4 vers 16
Problème :
Réaliser un décodeur 3 lignes vers 8. : n=3
N=23 =8 sorties.
V : entrée de validation (permission de décoder).
On suppose : V=1 : validation
V=0 : inhibition (non validation).
S0
A
S1
B
C S7
a- Table de vérité
V A B C S7 S6 S5 S4 S3 S2 S1 S0
1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 0 1 1 1
1 1 0 0 1
1 1 0 1 1
1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0
1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0
0 * * * 0 0 0 0 0 0 0 0
b- Equations
Soient les équations d’un tel décodeur de lignes :
a- Table de vérité
N A B C D X Y Z T
0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 1
2 0 0 1 0 0 0 1 0
3 0 0 1 1 0 0 1 1
4 0 1 0 0 0 1 0 0
5 0 1 0 1 0 1 0 1
6 0 1 1 0 0 1 1 0
7 0 1 1 1 0 1 1 1
8 1 1 1 0 1 0 0 0
9 1 1 1 1 1 0 0 1
b- Equations de sorties
Équation de la sortie X
AB 00 01 11 10
CD
00 0 0
01 0 0
11 0 0 1
10 0 0 1
X=A
Equation de la sorti Y :
AB 00 01 11 10
CD
00 0 1
01 0 1
11 0 1 0
10 0 1 0
Y A.B
Equation de la sortie Z :
AB 00 01 11 10
CD
00 0 0
01 0 0
11 1 1 0
10 1 1 0
Z A.C
Equation de la sortie T :
AB 00 01 11 10
CD
00 0 0
01 1 1
11 1 1 1
10 0 0 0
T=D.
c- logigramme :
Le circuit intégré 7447 est un circuit transcodeur BCD / 7 segments ; son schéma symbolique
est comme suit :
les entrées BCD se trouvent sur les pins (1 ;2 ;6 ;7) ; les 07 sorties du décodeur sur les pins
(9 ;10 ;11 ;12 ;13 ;14 ;15).
Le circuit complet décodeur afficheur est donné comme suit :
On place des résistances (150 environ) de limitation de courant (intensité de courant de 20mA
correspondant au fonctionnement d’une LED).
Il existe 2 types d’afficheurs à 7 segments à LED : Afficheur 7 segments à anode commune, et des
anafficheur 7 segments à cathode commune. Les afficheurs à anode commune sont actifs par des
niveaux bas, tandis que les afficheurs à cathode commune sont actifs par des niveaux hauts.
A B C D N a b c d e f g
0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0
0 0 1 0 2 1 1 0 1 1 0 1
0 0 1 1 3 1 1 1 1 0 0 1
0 1 0 0 4 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 1 5 1 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 6 1 0 1 1 1 1 1
0 1 1 1 7 1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 0 8 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 1 9 1 1 1 1 0 1 1
AB 00 01 11 10
CD
00 1 0 1
01 0 1 1
11 1 1
10 1 1
AB 00 01 11 10
CD
00 1 1 1
01 1 0 1
11 1 1
10 1 0
AB 00 01 11 10
CD
00 1 1 1
01 1 1 1
11 1 1
10 0 1
D’où c A.B.C.D
AB 00 01 11 10
CD
00 1 0 1
01 0 1 1
11 1 0
10 1 1
AB 00 01 11 10
CD
00 1 0 1
01 0 0 0
11 0 0
10 1 1
AB 00 01 11 10
CD
00 1 1 1
01 0 1 1
11 0 0
10 0 1
AB 00 01 11 10
CD
00 0 1 1
01 0 1 1
11 1 0
10 1 1
D’où g A BC C D BC
a- Introduction
Cristaux liquides : liquides à l’état mésomorphe ; c'est-à-dire un état intermédiaire entre l’état
amorphe et l’état cristallin ; ils sont en particulier utilisés dans des fonctions d’affichage.
Propriétés et structures :
L’état mésomorphe fut découvert en 1888. on l’atteint par chauffage ( cristaux liquides
thermotropes) ou par dissolution (composés lyotropes) . Les molécules des cristaux liquides peuvent se
déplacer les unes par rapport aux autres relativement facilement, comme les molécules d’un liquide.
Cependant les molécules d’un cristal liquide ont tendance à s’orienter de la même façon, comme dans
un cristal solide. le double comportement ( liquide et solide) des cristaux ne s’observe que dans un
certain domaine de température et de pression.
A des températures suffisamment élevées ou à de faibles pressions, l’orientation d »es
molécules disparaît, provoquant la transformation du cristal liquide en liquide, A des températures
suffisamment basses ou à des pressions suffisamment élevées ; les molécules d’un cristal liquide se
déplacent difficilement les unes par rapport aux autres : le cristal liquide se solidifie.
Il existe plusieurs types de cristaux liquides dans les substances organiques : les cristaux
liquides myéliniques, smectiques (structure en couche ) et nématiques ( liquides biréfringents),
chacune de ces phases étant caractérisé par un arrangement différent des molécules dans l’espace.
On peut mettre en évidence les propriétés optiques d’un cristal liquide en lui appliquant un
champ magnétique ou électrique qui modifie l’orientation de ses molécules. Par exemple, lorsqu’on
applique un faible champ électrique à certains cristaux liquides, on observe un changement de teinte
du cristal, qui passe d’une teinte claire à une teinte foncée . le cristal peut également acquérir la
propriété de faire tourner le plan de polarisation de la lumière.
Utilisation :
Les cristaux liquides sont utilisés pour l’affichage , dans les écrans des montres digitales , des
calculatrices , des petits téléviseurs , des ordinateurs portables , etc. les écrans à cristaux liquides
utilisent souvent moins d’énergie que les écrans classiques , comme ceux qui utilisent des diodes.
Certains cristaux liquides réfléchissent différentes longueurs d’onde de la lumière en fonction
de l’orientation de leurs molécules, orientation qui dépend de la température.
Ainsi, ils sont utilisés pour la conception de thermomètres affichant des couleurs différentes
selon la température du corps avec lequel le cristal liquide est en contact.
Parmi toutes les technologies d’écrans plats de visualisation, les écrans à cristaux liquides
(Liquid Cristal Display) présentent un avantage majeur : ne consomment que peu d’énergie donc
commandables par des circuits à transistor CMOS (Complementary Metal Oxide Silicium) basse
tension ; de plus leurs excellente qualités électro-optiques, même à forte luminosité ambiante sont un
attrait supplémentaire.
ces deux avantages ont conduit de nombreuses équipes à travers le monde à participer aux
développement des LCD dés les années 1970 . dans cette première phase de développement (1970 à
1980) , le cristal utilisé est le nématique en hélice ( ou TN : Twisted Nematic) et les propriétés des
LCD sont simples : afficheurs pour montres et calculatrices de poches puis pour jeux électroniques à la
fin des années 1970. Ces écrans sont directement multiplexés (ou écrans dits passifs).
Dans une deuxième phase à partir des années 1980 , les performances électro- optiques du
cristal liquide sont améliorés , un nouveau type du cristal liquide dit STN ( Super Twisted Nematic)
est mis au point . il permet d’augmenter de façon importante le taux de multiplexage des écrans LCD
passifs.
Les afficheurs à cristaux liquides sont des modules compacts intelligents et nécessitent peu de
composants externes pour un bon fonctionnement. Ils sont relativement bons marchés et s'utilisent
avec beaucoup de facilité.
b) Principe de fonctionnement.
Schéma fonctionnel
Comme le montre le schéma fonctionnel, l'affichage comporte d'autres composants que l'afficheur
à cristaux liquides (LCD) seul. Un circuit intégré de commande spécialisé, le LCD-controller, est
chargé de la gestion du module. Le "contrôleur" remplit une double fonction: d'une part il commande
l'affichage et de l'autre se charge de la communication avec l'extérieur.
c) Connexions
Les connexions à réaliser sont simples puisque l'afficheur LCD dispose de peu de broches. Il faut,
évidement, l'alimenter, le connecter à un bus de donnée (4 ou 8 bits) d'un microprocesseur, et
connecter les broches Enable (validation), Read/Write (écriture/lecture) et Register Select
(instruction/commande).
L'afficheur est constitué de deux lames de verre, distantes de 20 µm environ, sur lesquelles sont
dessinées les mantisses formant les caractères. L'espace entre elles est rempli de cristal liquide
normalement réfléchissant (pour les modèles réflexifs).
L'application entre les deux faces d'une tension alternative basse fréquence de quelques volts (3 à 5
V) le rend absorbant. Les caractères apparaissent sombres sur fond clair.
N'émettant pas de lumière, un afficheur à cristaux liquides réflexif ne peut être utilisé qu'avec un
bon éclairage ambiant. Sa lisibilité augmente avec l'éclairage.
Les modèles transmissifs fonctionnent différemment: normalement opaque au repos, le cristal
liquide devient transparent lorsqu'il est excité; pour rendre un tel afficheur lisible, il est nécessaire de
l'éclaire par l'arrière.
Le multiplexage consiste donc à sélectionner une voix parmi plusieurs par laquelle transitent les
informations à transmettre. Le circuit sélectionneur de données ou multiplexeur (MUX) est donc
analogue à un commutateur unidirectionnel (le transfert n’est possible que des entrées du circuit vers
l’unique sortie). L’aiguillage de l’information est assuré par un décodeur d’adresse interne au circuit.
E1
E2 Sortie S
En
(n) entrées de
sélection Commutateur
Exemple :
Soit le circuit intégré 74LS 151 (multiplexeur à 8 voies)
Les entrées de données du circuit multiplexeur se trouvent sur les pins ( 1 ;2 ;3 ;4 ; 12 ;13 ; 14 ; 15)
, les entrées de sélection aux pins (9 ;10 ; 11)
E1
E2 Sortie S
.
. 74LS151
.
.
E8
A0 A1 A2
03 entrées adresses
a- Table de vérité
b- Equation
Y V [ A.B.C.D0 A.B.C.D1 A.B.C.D2 A.B.C.D3 A.B.C.D4
A.B.C.D5 AB.C.D6 ABC .D7 ]
c- Logigramme
Remarque :
Le démultiplexeur est un circuit logique qui comporte une seule entrée information ; n entrées
adresse et 2n sorties. L’information présente à l’entrée est dirigée vers une seule sortie, celle
déterminée par les lignes de sélection. L’aiguillage de l’information est aussi assuré par un décodeur
d’adresse interne au circuit, comme pour le multiplexeur.
Une entrée I S0
S1
.
. N=2n
.
SN-1
validation
(n entrées adresses)
Exemple
Faire la synthèse d’un démultiplexeur 1 vers 4 ( 1 entrée vers 04 sorties) : le nombre de lignes
d’adresses =2.
I S0
S1
S2
V
S3
C0 C1
a- Table de vérité
V C1 C0 I S0 S1 S2 S3
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1
b- Equations
S0 C0 .C1.I .V
S1 C0 .C1.I .V
S 2 C0 .C1.I .V
S3 C0 .C1.I .V
c- Logigramme
Si l’on envoie à distance les informations issues d’un grand nombre de sources différentes ; on
multiplexe ces informations pour les transmettre en série sur une seule ligne (conversion
parallèle – série) ; à l’autre extrémité de la ligne ; il faut démultiplexer ; c'est-à-dire restituer les
informations sur les récepteurs homologues des émetteurs ; le démultiplexeur est réalisé à l’aide
des décodeurs.
E0 R0
E1 R1
En-1 Rn-1
Réception
Emission parallèle
Parallèle
La figure suivante montre le schéma d’un démultiplexeur 1 voie d’entrée, 32 voies de sorties et 5
entrées d’adresses EDCBA : un décodeur 1 parmi 4 aiguille l’information vers l’entrée de l’un
des 4 décodeurs 1 parmi 8.
Chacune des 4 combinaisons de ED choisit un de ces décodeurs c'est-à-dire un groupe de 8
sorties, ensuite chacune des 8 combinaisons de CBA choisit l’une de ces huit sorties. Reste à
résoudre le problème de la distribution des horloges, ce qui est un problème séquentiel.
1/8
entrée 7
1/4
C B A
8
1/8
15
16
1/8
23
24
1/8
31
C B A
Dr Fatma zohra CHELALI 81
Electronique numérique Circuits combinatoires et séquentiels
15
A B C D
S2 S
16
31
A B C D
On dispose de 32 bits en parallèle et on veut les transmettre en série ; il suffit de placer les 32 bits
aux entrées ( 0,1,……….31) de 02 multiplex à 16 entrées et d’utiliser 5 bits d’adresses A , B, C,
D ( E et E ) : les poids forts ( E et E ) sélectionnent l’un des 02 multiplexeurs ; les poids faibles
(DCBA) sélectionnent l’une des 16 adresses du MUX concerné .
Pour obtenir successivement les 32 adresses on utilise un compteur à 5 bits qui donne
EDCBA= 0,1,2……………31
b- Génération de fonctions
S X .Y .Z X .Y .Z X .Y .Z XY .Z
il suffit de placer :
X sur l’entrée C
Y sur l’entrée B
Z sur l’entrée A
1 sur les entrées D1 ; D2 ; D3 ; D6
0 sur les entrées D0 ; D4 ; D5 ; D7
0 1 1 1 0 0 1 0
Z D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7
A
Y
B
X
C
S
Remarque :
Multiplexer des données (se présentent en parallèle) ; consiste à un instant donné ; à dissocier
dans le temps l’envoi de ces données sur un seul conducteur. Le multiplexage vise à économiser
les voies des transmissions.
Démultiplexer les données consiste à trier ces données en fonction du temps pour les affecter aux
récepteurs qui leurs sont destinées.
Exercices d’application
Algèbre de Boole et simplification des fonctions logiques
EXERCICE N°1
Démontrez les propriétés suivantes
1- X(X’+Y)= XY
2- (X+Y). (X+Z)= X+YZ
3- XY+XY’=X
4- (X+Y). (X+Y’)=X
EXERCICE N°2
Appliquer les fonctions logiques suivantes sur les deux nombres X et Y donnés sur 16 bits en base
2:
X= 0111 1101 1111 0011
Y= 1010 1011 1100 1101
a) ET (AND)
b) OU (OR)
c) Ou exclusif
d) Addition des nombres : X+Y
e) Soustraction des deux nombres : X-Y
EXERCICE N°3
Quelles doivent être les valeurs de A et B pour que les sorties des 2 circuits suivants possèdent la
même valeur 1 ?
EXERCICE N°4
1- Réduire les fonctions suivantes:
F1 ( AB C ).( A B) C
F 2 C AB AD ( B C ) CD
F 3 AB AC BC
F 4 A ABC AC
2. Démontrer :
A+AB=A
A AB A B
AB AB A
AC ABC AC BC
AB AC BC AB BC
AC AB BC AC B
3. Simplifier :
F ( A B) A B) ( AB)( AB)
EXERCICE N°5
Simplifier les circuits combinatoires suivants :
EXERCICE N°6
Soit les circuits suivants :
EXERCICE N°7
a- Montrez que le circuit logique suivant formé de portes Nand est une représentation graphique
du OU-exclusif (XOR).
b- Remplacer les portes NAND par des portes NOR et montrez que la fonction ainsi obtenue n’est
autre que l’inverse du OU-exclusif.
Exercice N°8
1. Complétez la table de vérité correspondante au circuit logique suivant :
F 3 a b cd a b c d a b c d a b c d a b c d a b c d a b cd
F 4 a b c d a b c d a b cd a b c d a b c d abcd ab c d a b c d ab cd
F 5 a bc d a b c d a b c d a b c d a b c d a b c d
EXERCICE N°11
Soit la fonction suivante, donnée sous forme décimale :
f (a, b, c, d ) (0,1,2,7,8,9,10,15) (5,6,12)
1
Simplifiez par la méthode de Karnaugh ?
Dessinez le logigramme ?
EXERCICE N°12
Soit la fonction incomplète définie par :
F ( A, B, C, D) (0,3,6,7,8,10,12,13)
et
F ( A, B, C, D) (4,5,9,14,15)
1) Simplifiez la fonction F en utilisant la méthode de karnaugh ?
2) Réalisez la fonction F avec des portes Nand à 2 entrées ?
EXERCICE N°13
Simplifiez à l’aide des tableaux de Karnaugh les expressions suivantes :
F ( A, B, C , D) (2,6,7,8,10) (0,12,13,15)
1
F (0,2,4,6)
F (2,5,6,7)
EXERCICE N°14
Soient
F1( A, B, C, D) ( A.D). ( D B). ( A B C )
F 2( A, B, C, D) ( A B). ( A B D). ( A B C D)
a- donner les deux formes canoniques de F1 et F2, puis F1 et F 2
b- simplifiez F1 et F2 à l’aide du diagramme de karnaugh ?
c- Donnez les formes simplifiées de F1 , F 2 et f F1 F 2 ?
EXERCICE N°1
On veut réaliser un circuit combinatoire qui possède deux entrées de commande (C,D) et une sortie S0.
C D
a0
C.C s0
b0
EXERCICE N°2:
On veut réaliser un circuit logique qui dit si un nombre binaire sur 3 bits est divisible par trois.
1. Donner la table de vérité de la fonction « nombre de trois bits divisible par trois ». on rappelle que 0 est
divisible par trois.
2. Déduire une réalisation de cette fonction en circuit logique utilisant les portes NON, ET et OU.
3. Déduire une autre réalisation utilisant un circuit multiplexeur .
EXERCICE N°3
On désire réaliser un circuit combinatoire qui permet de connaître les multiples de 4 et 5 des 16 premiers
chiffres décimaux de la manière suivante :
a
0 b
1 F
Circuit Circuit
2
. combinatoire c combinatoire
. N°1 N°2
15 d
1. le circuit N°1 transforme les 16 premiers chiffres en leurs équivalents binaire pur.
a- Donner la table de vérité de ce circuit.
b- En déduire les équations réduites des sorties.
EXERCICE N°4
On définit un code nomé X à partir du code BCD (8-4-2-1) de la manière suivante :
Nombre A B C D X1 X2 X3 X4
décimal
0 0 0 0 0 1 0 0 0
1 0 0 0 1 1 0 1 1
2 0 0 1 0 1 1 0 1
3 0 0 1 1 1 1 1 0
4 0 1 0 0 1 1 0 0
5 0 1 0 1 1 1 1 1
6 0 1 1 0 1 0 0 1
7 0 1 1 1 0 0 1 1
8 1 0 0 0 0 0 0 0
9 1 0 0 1 0 0 1 0
- Donner les équations réduites du transcodeur qui permet de passer du code 8421 au code X (en tenant
compte des formes interdites).
- Donner le logigramme de ce circuit.
EXERCICE N°5
Le circuit intégré SN74154 reçoit sur ses 4 entrées les signaux ABCD restitue sur ses 16 sorties les signaux :
Exercice N° 7 le multiplexeur
Donnez l’équation simplifiée S du schéma suivant :
Exercice N° 8 Le Démultiplexeur
Donnez les équations simplifiées du schéma suivant :
Exercice N° 9 Le Décodeur :
Donnez l’équation simplifiée F du schéma suivant :
Exercice N° 10
Affichage par décodage binaire / 7 segments à LED.
Ce décodage permet d’afficher un chiffre décimal à partir du code binaire du chiffre.
N
D a
b
C Decodeur c
d
B BIN / 7 Seg e
f
A g
EXERCICE N°1
Concevoir un circuit combinatoire qui possède deux entrées de contrôle (C1, C2), deux entrées de
données (D1, D2) et une sortie X.
C1 C2
D1
X
D2 Circuit combinatoire
EXERCICE N°2
Soit F(a,b,c,d) F (a, b, c, d ) (0,1,4,5,6,8,9,12,13,14)
a) Donnez la première forme et la deuxième forme canonique de F ?
b) Simplifiez F à l’aide de tableau de Karnaugh ?
c) Donnez le logigramme de F simplifiée en utilisant des portes Nand à 3 entrées ?
d) Soit x 23.a 2 2.b 21.c 2 0.d
Si x est un nombre décimal pair, alors F’ (a, b, c, d)=1, donner la table de vérité de
Donner la table de vérité de F’ ?
e) Exprimer sur la même table de vérité la fonction G F F '
Solution exo 2
F (a, b, c, d ) c b.d
F b.c cd
e) G (1,2,5,9,10,13)
EXERCICE N°3
Donnez les équations simplifiées du schéma suivant :
EXERCICE N°4
Soient deux nombres A=a1 a0 et B=b1 b0 exprimés en binaire pur. On désire réaliser un
comparateur des nombres A et B donnant les fonctions S0 , S1 et S2 telles que :
A S0
Comparateur
S1
B
S2
S0 1 si A B
S1 1 si A B
S 2 1 si A B
1) Etablir la table de vérité d’un tel système ? déduire les expressions simplifiées de S1 et S2
seulement ?
2) Etablir le schéma donnant S1 et S2 à l’aide de portes Nand à 3 entrées ?
3) Déduire de la table de vérité l’expression de S 0 F ( S1 , S 2 ) ? compléter le schéma
(logigramme) donnant S0.
4) On dispose d’un démultiplexeur 1 vers 16 (à 4 entrées adresses et 16 sorties) et des portes
NOR ?
Donnez les entrées et les sorties ainsi que le branchement le plus économique donnant S1, S2 et
S0 ?
Introduction
Les circuits intégrés logiques sont classés suivant leur technologie de fabrication (bipolaire TTL,
bipolaire ECL, MOS,…). Pour un fonctionnement logique identique, chaque technologie offre des
performances différentes sur le plan électrique (tensions, courants, puissances) et temporel (rapidité).
Une famille logique est caractérisée par ses paramètres électriques :
la plage des tensions d’alimentation et la tolérance admise sur cette valeur,
La plage des tensions associée à un niveau logique, en entrée ou en sortie,
les courants pour chaque niveau logique, en entrée ou en sortie,
le courant maximum que l’on peut extraire d’une porte logique et le courant absorbé en entrée,
la puissance maximale consommée qui dépend aussi de la fréquence de fonctionnement.
Les performances dynamiques principales sont :
les temps de montée (transition bas–haut) et de descente (transition haut–bas) des signaux en
sortie d’une porte,
les temps de propagation d’un signal entre l’entrée et la sortie d’une porte logique.
Les différentes notions abordées seront illustrées de valeurs numériques issues de la technologie
TTL.
Nous présentons dans ce chapitre les caractéristiques les plus importantes des circuits intégrés ainsi
que la matérialisation de quelques portes logiques.
Quelques définitions
En logique électronique, une variable logique est matérialisée par certaines valeurs d'une tension
électrique et un circuit logique est constituée par des composants électroniques semi- conducteurs
«diode, ou, tronsistor » associés pour former des circuits intégrés.
Par convention, on représente par les valeurs logiques << 0 >> ou << 1 >> certains intervalles de
niveau de tension par rapport à une borne commune appelée « masse ».
V
5.5
5
Niveau haut
« 1 » logique
La famille TTL introduite en 1964, est celle qui a connu les développements les plus importants.
Actuellement il existe sept séries :
- La série N normale qui fût la première introduite sur le marché ;
- La série H « High speed » destinée aux applications nécessitant des vitesses de commutation
élevées ;
- La série L « low power » pour les applications lentes.
Ces trois premières séries sont en voie de disparition. Les transistors fonctionnent en saturation et
en blocage. La différence entre ces trois séries réside principalement dans la valeur des composants, ce
qui explique les différences de consommation.
La seconde génération de circuits TTL utilise des transistors qui ne fonctionnent plus en saturation
grâce à la diode Schottky placée entre base et collecteur. D’autre part les transistors ne sont plus dopés
à l’or, ce qui réduit notamment leurs capacités parasites. Ces deux améliorations ont permis de
diminuer de façon significative les temps de commutation des transistors. On distingue :
La troisième génération de circuit TTL est une amélioration technologique des circuits S et LS.
Une réduction des dimensions des transistors a permis une réduction des capacités de jonction dans un
rapport voisin de 50 à 60%. Les séries portent les nom de :
- AS « Advanced Schottky » ou F « Fairchild Advanced Schottky technology”;
- ALS « Advanced Low power Schottky ».
On a standardisé les boîtiers (en plastique ou en céramique) à 8 broches et à 14, 16, 18, 20, 24,
28,40 exceptionnellement plus.
Exemple: Circuit SN 74 S20N
Tel que : SN : circuit numérique standard.
74 : série industrielle (il existe la série 40 par exemple)
S : famille TTL schottky
20 : le numéro du circuit dans la famille.
N : boîtier dual in line en plastique.
En technologie TTL « transistor-transistor-logic » : logique à transistor bipolaires.
On définit les familles suivantes :
Std: TTL standard.
L: TTL taible consommation.
S : TTL schottky.
IS : low power schotty : TTL schottky faible consommation.
As : Advanced schottky : TTL schott§ avancée.
ALS: Advanced low power schottky : TTL scohttky avancée à faible puissance.
F: fast ( TTL rapide).
En technologie CMOS,MOS complémentaire.
En électronique, les portes logiques sont fabriquées et renfermées dans des circuits intégrés. La photo
ci contre montre deux circuits intégrés.
On peut remarquer sur le haut des circuit intégré un petit creux appelé « ergo ». L’ergo permet
d’orienter correctement le circuit intégré afin de repérer les différentes bornes.
Un circuit intégré renferme plusieurs portes logiques, dont les entrées et les sorties sont accessibles sur
les différentes bornes du circuit intégré. Pour identifier chaque borne sans ambiguïté, elles sont
numérotées de manière normalisée en respectant le principe suivant :
en regardant le circuit intégré avec l'ergo vers le haut, la borne n°1 est la borne située en haut à
gauche
les autres bornes sont numérotées en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre
Ce principe reste vrai quelque soit le nombre de bornes (de « pattes ») du circuit intégré. La photo
suivante montre le numéro de chacune des bornes pour un circuit intégré à 16 bornes (16 « pattes ») et
pour un circuit intégré à 14 bornes (14« pattes »).
3.2.2 Compatibilité
La famille, qui pour fonctionner fournit du courant est appelée famille logique à injection de
courant tandisque celle qui doit extraire du courant pour fonctionner, on l'appelle famille logique à
extraction de courant.
Ies 02 types de famille logique ne sont pas compatibles entre eux.
Considérons un inverseur du type TTL en régime normal (standard) ; les niveaux de tension
d'entrée et de sortie relatifs à cette porte sont :
On définit :
1. la plage garantie pour l’état 0 :
Vol max Vol min
2. la plage garantie pour l’état 1 :
VOH max VOH min
3. la plage permise à l’entrée pour l’état 0 :
M L VIL max 0
V
4. la plage permise à l’entrée pour l’état 1 : IH max
V
IH min
Si la tension d’entrée au niveau bas se trouve entre VILmin et VILmax , la tension de sortie sera au
niveau haut entre VOHmin et VOHmax .
Si une impulsion parasite vient se superposer à la tension d’entrée, la tension de sortie restera
toujours au niveau haut si Vil max n’est pas dépassée. Donc la marge de bruit admissible à l’entrée au
niveau bas :
M Vil max Vol max 0.4 volt
C’est le temps moyen que met le signal pour franchir l’opérateur logique (de 2 à 100 ns). Le niveau
de sortie d'une porte logique varie avec le niveau d’entrée, mais avec un certain retard du aux
commutations internes.
Ces retards ou (T de p) définissent la fréquence maximale d'utilisation des portes ou circuits
logiques ; ces retards varient de 3 nsec (TTL schottky) à 125 nsec.
Tmoy=(t1+t2)/2.
La porte "3 états", ou "tri-state", n'est pas une porte logique au sens strict. Elle est principalement
utilisée pour connecter une sortie sur une ligne commune à plusieurs circuits (un bus par exemple).
Elle remplace généralement une porte ET. En effet, la mise en parallèle sur une même ligne de
plusieurs portes ET introduit des capacités parasites. Ceci augmente les constantes de temps et a pour
effet de détériorer les fronts de montée et de descente des signaux. Cela peut perturber le
fonctionnement d'un système.
C A Y sortie
1 0 0 Faible impédance
1 1 1 Faible impédance
0 X 0 Haute impédance
Lorsque la commande C est à 0, l'impédance de sortie est très grande : pratiquement déconnectée.
D'autre part, ces portes "3 états" fournissent une amplification de puissance.
Ia sortie d'un circuit logique 3 états peut prendre l'état haute impédance qui représente un niveau
flottant. Ce 3éme état sert à isoler ou à déconnecter la sortie d'une porte logique du reste du circuit.
Ies éléments à 03 états :
Ve Vs
5v 4,4v « 1 »
0v 0v « 0 »
Fonction ET « AND »
Une bascule (flip-flop) a pour rôle de mémoriser une information élémentaire. C'est une mémoire à
1 bit. Une bascule possède deux sorties complémentaires Q et Q. La mémorisation fait appel à un
verrou (latch) ou système de blocage, dont le principe de rétro-action peut être représenté de la façon
suivante :
Les bistables ( Flip Flop) et les Bascules ( MASTER SLAVE Flip Flop ou LATCH) représentent
la base de la logique séquentielle dont la fonction essentielle est la fonction de mémorisation .
La bascule est un circuit qui comporte une ou plusieurs entrées et deux sorties complémentaires
( Q et Q )
Les bistables les plus utilisées sont :
Bistable RS , Bistable JK ; bistable D et bistable T.
On classe les systèmes séquentiels en deux grandes catégories :
a- les systèmes séquentiels asynchrones : dit ainsi s’il peut évoluer seul sans ordre extérieur.
b- Les systèmes séquentiels synchrones : dit ainsi s’il ne peut évoluer que sur un ordre extérieur à
lui-même (en absence d’ordre le système reste figé dans l’état ou il se trouve) on appelle cette
entrée de commande horloge.
Le signal horloge est un signal logique qui passe de l’état 1 à l’état 0 et de 0 à 1 d’une façon
périodique dans le temps.
1 Niveau haut
Niveau bas
b- Signal impulsionnel
S.S S.S
Signal impulsionnel
Le système séquentiel est constitué d’un système combinatoire et d’une unité de mémorisation.
S=f(E,y)
E
C.C
y Y=f(E,y)
Unité de
Mémorisation
E : vecteur d’entrée.
S : vecteur de sortie.
y :vecteur de variables secondaires.
Y : fonction secondaire = état interne.
Exemple :
Etudions l’état de marche ou d’arrêt d’un moteur.
M(t) : l’état de moteur à l’instant T.
M(t+) : l’état du moteur à un instant futur . (a et m sont les commandes d’entrées de marche ou
d’arrêt ).
Soit la table de vérité :
(a m M(t) ) M(t+)
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 0
R Q
S Q
R S Q- Q
0 0 0 0 memorisation de l’information
0 0 1 1 “ “ “ “ “ “ “
0 1 0 1 mise à 1 de la sortie
0 1 1 1 “ “ “ “ “
1 0 0 0 mise à 0 de la sortie
1 0 1 0 “ “ “ “
1 1 0 état indéterminé
1 1 1 “ “ “ “
R S Q
0 0 Q- conservation de l’état interne
0 1 1 mise à 1 de Q
1 0 0 mise à 0 de Q ( Q- )
1 1 état indéfini
Réalisation de la bascule RS :
Q= f ( R, S, Q- ).
RS 00 01 11 10
Q-
0 1
1 1 1
Q S R..Q
Q Q S RQ S .RQ
Q R.S Q
RS 00 01 11 10
-
Q
0 1
1 1 1
Q R( S Q ) R ( S Q )
Q S (R Q )
Le logigramme équivalent est le suivant :
4.1.2 Bascule JK
Elle comporte deux entrées J et K ; deux sorties Q et Q
Q
J
K
Q
J est l’entrée de mise à 1 de la bascule ; entrée Set (c’est-à-dire si J=1 ; la sortie Q=1)
K est l’entrée de mise à 0 de la bascule : entrée Reset (c’est-à-dire si K=1 , la sortie Q=0)
La combinaison J=K=1 est définie tel que : on a changement d’état de la sortie de la bascule
(basculement vers l’état inverse).
a- Table de vérité :
J K Q- Q
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0
JK 00 01 11 10
-
Q
0 1 1
1 1 1
Q J .Q K .Q
on pose J Q S
Q S K .Q
Q J .Q .K .Q
Q J .Q K .Q on poseKQ R
Q J .Q R
Q J .Q KQ J Q . KQ
Réalisation de la bascule JK :
Q et Q de la bascule JK sont semblables à celles de la bascule RS ; on peut déduire donc facilement
le logigramme de la bascule JK avec des portes Nand.
4.1.3 Bascule T
T Q
a- table de vérité :
T Qn Qn+1
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Qn 1 Qn .T Qn .T Q Q.T Q.T Qn T
Q QT Q T Q .T .QT
Q Q Q T . QT
4.1.4 Bascule D
C’est typiquement la mémoire unitaire dont la seule fonction est l’enregistrement et la conservation
d’un bit 1 ou 0 , elle possède :
- une entrée D (donnée ou data)
- une entrée de commande appelée horloge H , cp
- deux sorties Q et Q
Cette bascule recopie l’état de l’entrée D après une impulsion d’horloge sur la sortie (bascule
retard).
Une bascule D (Delay) est obtenue à partir d'une bascule J-K en envoyant simultanément une
donnée sur l'entrée J et son inverse sur l'entrée K.
Dn 1 ( J n 1, K n 0) Qn 1 1
Dn 0 ( J n 0, K n 1) Qn 1 0
Ce qui peut se résumer par Qn+1 = Dn. Ainsi l'état de la bascule Q pendant l'intervalle n+1 est égal à
la valeur de l'entrée D pendant l'intervalle n. Une bascule D agit comme une unité à retard pour
laquelle la sortie suit l'entrée avec un cycle de retard.
a- Table de vérité :
D Q- Q
0 0 0
0 1 0
1 0 1
1 1 1
Lorsque le signal de commande, noté ici Clk, est à 1 la bascule fonctionne comme indiqué
précédemment et les sorties suivent les variations des entrées S et R. Par contre, lorsque le signal de
commande est à 0, la bascule est bloquée : Q est indépendant des éventuels changements de S et R.
L'état mémorisé correspond au dernier état avant le passage de la ligne de commande de 1 à 0.
Dans un système synchrone le signal de commande est fourni par une horloge (clock). Celui-ci est
constitué par une succession périodique d'impulsions de largeur tp, supposée petite devant la période
T. L'état de chacune des sorties restera donc bloqué pendant les intervalles séparant deux impulsions.
SH S
et la bascule fonctionne normalement.
RH R
H S R Q
0 * * Q- sortie inchangée
1 0 0 Q-
1 0 1 0
1 1 0 1
1 1 1
Les entrées asynchrones (car à utiliser en absence de signal d'horloge, lorsque Clk = 0) Pr (Preset) et
Cr (Clear) permettent d'assigner l'état initial de la bascule, par exemple juste après la mise sous
tension pour éviter tout aléa. En fonctionnement normal ces deux entrées doivent être maintenues à
1. Lorsque le signal d'horloge est à 0 nous avons la table de vérité suivante :
Pr Cr Q
1 1 Q
0 1 1
1 0 0
La figure suivante donne la représentation symbolique d'une bascule avec les entrées Preset et
Clear.
Preset
1 4 6
Q
3
2 5 7 Q
clear
1,2 : sont les entrées synchrones.
3 : est l’entrée horloge.
4,5 : les entrées asynchrones (entrées de forçage).
6,7 : sont les sorties complémentaires.
Entrée Preset (set) : entrée asynchrone : mise à 1 de Q.
Entrée Clear ( RAZ) : entrée de mise à 0 de Q
Le fonctionnement de Preset et Clear en logique négative est comme suit :
Preset=0 : entrée de mise à 1 est validée.
Clear=0 : entrée de mise à 0 est validée.
La table de vérité d’une telle bascule est représentée comme suit :
H Preset clear R S Q
* 0 0 * * Cas interdit
* 0 0 * * 1
* 1 0 * * 0
1ou0 1 1 0 0 Mémorisée
1 « 1 1 0 1 1
1« 1 1 1 0 0
1« 1 1 1 1
Preset
S
Q
H
R Q
clear
Cle
Set
Set=0
0 set=1 Q=0 Q=Q- Q=1
RAZ=0
Preset
J
Q
Cp(H)
K Q
Clear(RAZ)
Un compteur peut être défini comme un registre constitué d’une association de plusieurs bascules
commandées simultanément chaque bascule représente un chiffre binaire et la configuration
instantanée de toutes les bascules représentent un mot binaire.
Dans un compteur asynchrone ; on applique l’impulsion de l’horloge sur l’entrée horloge du 1er
étage (poids faible) ; les autres entrées reçoivent des fonctions provenant de l’état du compteur.
La synthèse des compteurs consiste à déterminer les horloges propres à chaque bascule ainsi que les
entrées synchrones ( J,K). Les entrées (J,K) sont déterminées en fonction des sorties des bascules ; ce
qui constitue le réseau combinatoire ( représenté par des portes logiques And et Nand à titre
d’exemple).
Dans un compteur synchrone toutes les bascules reçoivent en parallèle le même signal d'horloge.
Pour faire décrire au compteur une séquence déterminée il faut à chaque impulsion d'horloge définir
les entrées synchrones (à titre d’exemple J et K). Pour cela on utilise la table de transition de la bascule
J-K (table suivante). Nous avons déjà remarqué que cette table peut se simplifier. En effet, pour
chacune des quatre transitions possibles une seule des entrées J ou K est définie. Rien ne nous interdit
donc de les mettre dans le même état, c'est-à-dire J = K, comme dans une bascule T.
Qn Qn+1 Jn Kn
0 0 0 X
0 1 1 X
1 0 X 1
1 1 X 0
A partir de la table de la bascule JK nous pouvons construire la table de transition de la bascule J-K.
La table donne les états dans lesquels doivent se trouver les entrées J et K pour obtenir chacune des
quatre transitions possibles de la sortie Q. Une croix indique que l'état de l'entrée considérée est
indifférent : 0 ou 1. Par exemple, pour obtenir la transition 0 → 1 de la sortie Q il faut que l'entrée J
soit dans l'état 1, quelque soit l'état de l'entrée K. En effet, nous pouvons avoir J = K = 1 qui inverse
l'état de la bascule ou J = 1 et K = 0 qui charge 1 dans la bascule.
2- Ecrire le tableau des séquences successives des bascules choisies constituant le compteur ainsi que
la table de transition
la table de transition représentent les valeurs logiques que doivent prendre les entrées de chaque
bascule pour donner tous les changements d’état imposés par le code de comptage.
3- Etablir à partir des tableaux de karnaugh les équations des variables d’entrées de chacune des
bascules en fonction des sorties Qi .
4- Réaliser le schéma du compteur.
Exemple : concevoir un compteur binaire synchrone modulo 10 en utilisant le code binaire pur et des
bascules JK.
1- définir le nombre de bascules :
le modulo d’un compteur = sa capacité maximale de comptage est 0 :9. 23<10<24
3- simplification
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q C Q-D
-
00 0 0
01 0 0
11 0 1
10 0 0
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00 0
01 1
11
10
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00 0 0
01 0 0
11 1
10 0
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00 0
01 0
11 1
10 0
J B K B QC .QD
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00 0 0 0
01 1 1 0
11
10
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00
01
11 1 1
10 0 0
Q-A Q-B 00 01 11 10
Q-C Q-D
00 1 1 1
01
11
10 1 1
QD
QC
QB
QA
Exemple 2
Considérons par exemple (fig. 57) un compteur modulo 8 suivant le code binaire pur constitué de
trois bascules J-K maîtres-esclaves. Supposons les trois bascules à zéro à l'instant t = 0. Nous avons vu
que pour une bascule maître-esclave la sortie change d'état juste après le passage du signal d'horloge
de l'état 1 à l'état 0 (front descendant). L'évolution temporelle des trois sorties Q0, Q1 et Q2 par
rapport aux impulsions d'horloge est représentée sur la figure 58. La sortie Q0 bascule sur chaque front
descendant du signal d'horloge. La sortie Q1 change d'état à chaque transition 1 → 0 de la sortie Q0.
De même le basculement de la sortie Q2 est déclenché par une transition 1 → 0 de la sortie Q1.
A partir de ce chronogramme nous pouvons écrire la liste des états successifs des trois sorties :
impulsion Q2 Q1 Q0
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0
7 1 1 1
8 0 0 0
Nous constatons que les sorties Q0, Q1 et Q2 fournissent des signaux périodiques de fréquences
respectivement 2, 4 et 8 fois plus faibles. La division de fréquence est une des applications des
compteurs.
Un compteur asynchrone est constitué de n bascules. Le signal d'horloge n'est reçu que par le
premier étage (bascule LSB : Least Significant Bit). Pour chacune des autres bascules le signal
d'horloge est fourni par une sortie de la bascule de rang immédiatement inférieur.
Un compteur asynchrone reçoit le signal de comptage (impulsion d’horloge) seulement sur sa
première bascule ; les autres horloges des bascules seront commandées par les transitions des sorties
des bascules précédentes.
La démarche à suivre est la suivante :
1- déterminer le nombre de bascules nécessaires.
2- déterminer les signaux de commande (horloge + entrée synchrone). (L’horloge commande la
bascule de poids faible.) Par deux méthodes :
a- soit directement à partir de la table de vérité et ceci en analysant les transitions de sortie de chaque
bascule.
b- en analysant le chronogramme de chaque bascule.
Exemple :
Concevoir un compteur asynchrone modulo 6 (623 : nombre de bascules=3.).
nombre A B C
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
Forçage à 0
4.4.1 Définition
Un registre est une association de mémoires unitaires (exemple : bascule D) avec laquelle il est
possible d’effectuer les trois opérations suivantes :
A – Enregistrer à un instant déterminé une information constituée par une suite quelconque de 0 et de
1 que l’on appelle mot binaire.
Exemple : 1001 est un mot de 04 bits.
C’est la fonction Ecriture (write) ou chargement (load) du registre.
B- conserver ce mot en mémoire aussi longtemps que c’est nécessaire c’est la fonction mémorisation
ou storage.
C- restituer le mot enregistré à la demande une ou plusieurs fois de suite : extraire l’information
contenue dans le registre sans la détruire. C’est la fonction lecture ( Read).
On peut considérer les registres comme des mémoires actives ayant une capacité d’un seul mot binaire
de N bits.
Figure 61. Exemple d’un registre 04 bits réalisé avec des bascules D
En synchronisme avec le signal d'écriture W le registre mémorise les données présentent sur les
entrées E0, E1, E2 et E3. Elles sont conservées jusqu'au prochain signal de commande W.
Dans cet exemple les états mémorisés peuvent être lus sur les sorties Q0, Q1, Q2 et Q3 en
coïncidence avec un signal de validation R. Lorsque ces sorties sont connectées à un bus, les portes ET
en coïncidence avec ce signal de lecture sont remplacées par des portes à trois états.
A C Bits à écrire
B
Ordre d’écriture
MA MB MC
Ordre de
lecture
LA LB LC Bits lus
Une entrée E commande l’écriture des bits et une entrée L en commande la lecture.
Dés que l’on appliquera la commande d’écriture ( E=1) ; les entrées de la bascule prendront les valeurs
S=A et R= A et sa sortie prendra la valeur Q=A ( elle conservera cette valeur par la suite). On aura
ainsi enregistré en sortie des 03 bascules A, B , C ,D.
Le mode que nous avons décrit est un mode asynchrone (sans entrée horloge) . Dans la pratique, les
registres sont très souvent utilisés en mode synchrone, comme nous allons le voir :
La lecture se fait selon un principe analogue : chaque sortie de la bascule Q est associé sur un ET avec
la commande de lecture L.
Tant que L=0 , toutes les sorties du registre QA QB QC sont à 0.
Dans ce mode de fonctionnement ; les « bits » du mot à enregistrer sont présentés les uns après les
autres à l’entrée de la 1ére bascule. Ils se propagent ensuite dans le registre par décalage successif au
rythme de l’entrée d’horloge (commune à toutes les bascules) et la lecture se fait lorsque tous les bits
ont été enregistrés de la même façon que précédemment c'est-à-dire simultanément.
Soit le principe d’un tel registre à 4 bits à bascules Jk.
à l’instant t1 ( 1ére impulsion horloge ) ; le 1er bit D du mot étant présent sur l’entrée J de la 1ére bascule
, sa sortie Q commutera à cette valeur , 0 ou 1 selon le cas. A l’instant t2 ( 2éme impulsion horloge ).
Le deuxième bit du mot sera commuté sur la sortie Q de la 1ére bascule et le 1er bit du mot sera
commuté sur la sortie Q de la 2éme bascule……etc.
On retrouvera donc après 04 impulsions horloges les 4 bits du mot sur les sorties Q des bascules.
La lecture pourra être faite en appliquant à la 5éme impulsion d’horloge une commande sur l’entrée L.
Remarque :
Le fait de lire le contenu du registre n’en provoque pas la remise à 0 : si on veut initialiser le registre ;
on devra effectuer une commande auxiliaire de remise à zéro sur toutes les entrées RD de forçage à
zéro de bascules.
4.4.2.3 Registre à écriture « parallèle » et lecture « série » :
Ce mode de fonctionnement est symétrique du précédent ; l’écriture simultanée des « 04 bits »
A,B,C,D du mot peut être faite par les entrées SD de forçage à 1 des bascules ( associés par des
fonctions ET à la commande d’écriture E).
La lecture se fait bit après bit au rythme des impulsions d’horloge sur la sortie Q de la 4 éme bascule ( le
1er bit sorti étant D , puis C, puis B, puis A).
Après la 4éme impulsion d’horloge, toutes les sorties Q des bascules sont revenus à 0 : le registre est
vidé de son contenu et il est disponible pour un nouvel enregistrement.
Ce mode est très utilisé comme dispositif d’introduction d’un retard dans la transmission
d’informations série : le registre est alors utilisé comme « un registre à décalage ».
4.4.3 Application des registres
4.4.3.1 Registre à décalage
Dans un registre à décalage les bascules sont interconnectées de façon à ce que l'état logique de la
bascule de rang i puisse être transmis à la bascule de rang i+1 (ou i-1) quand un signal d'horloge est
appliqué à l'ensemble des bascules. L'information peut être chargée de deux manières dans ce type de
registre.
- Entrée parallèle : comme dans le cas d'un registre de mémorisation. En général une porte d'inhibition
est nécessaire pour éviter tout risque de décalage pendant le chargement parallèle.
- Entrée série : l'information est présentée séquentiellement bit après bit à l'entrée de la première
bascule. A chaque signal d'horloge un nouveau bit est introduit pendant que ceux déjà mémorisés sont
décalés d'un niveau dans le registre. La figure suivante schématise le chargement d'un registre 4 bits en
quatre coups d'horloge.
* Principe :
Un registre à décalage est constitué d’une association en série de bascules qui peuvent mémoriser une
information de n bits. Ces bascules sont interconnectées de façon que l’information de la bascule de
rang i soit transmise à la bascule de rang (i+1) ou (i-1) selon le type de décalage utilisé.
QA QB QC QD
0 0 0 0 1 0 0 0
QA
QB
QC
QD
sortie Information :
Entrée série
Charger le contenu du registre par la valeur 0101.
Etat initial QA QB QC QD = 1 1 1 1
1 1 1 0 1 1 0 1
0101
ér
1 impulsion 2éme impulsion
1 0 1 0 0 1 0 1
1 1 0 0 1 1 1 0 1
1 1 0
Exemple :
Registre à décalage circulaire à droite.
Valeur initiale est : 1 0 0
Représenter le chronogramme des sorties QA QB Qc pour 04 impulsions.
QA
QB
QC
T1 = 3 T
f1 f /3
Reamarque :
De même l'information peut être lue en série ou en parallèle. D'autre part, certains registres
peuvent être capables de décaler à gauche et à droite. Un registre à décalage universel serait donc
constitué des entrées, des sorties et des commandes suivantes :
Alimentation
Clear Vcc 16
1 R
Série droite -SR QA 15 Sorties
2 -A QB 14
3 Parallèles
-B QC 13
Entrées 4 -C QD 12
Paralléles 5 -D T 11
6 Horloge
-S S1 10 Entrées de
Série 7 -L S0 9
8 sélection de
gauche -GND fonctions
masse
Entrées
S1 S0 Mode de fonctionnement
L L Inhibition de l’horloge
L H Décalage à droite
H L Décalage à gauche
H H Chargement parallèle
Les mémoire mortes « à lecture seulement » : les ROM ; PROM ; EPROM ; EEPROM.
Les mémoires vives « mémoire à lecture –écriture » ou RAM : Random access memory. (à base
de circuits séquentiels)
Ce sont des circuits combinatoires ; des mémoires à lecture seule ; à accès aléatoire (ces
mémoires ayant été écrites chez le fabricant ; elles sont ensuite lues autant de fois que cela est
nécessaire).
On distingue plusieurs types :
ROM : read only memory : mémoire à lecture seule.
L’écriture est faite de manière définitive par le fabricant : l’utilisateur ne peut que lire son
contenu.
-REPROM : mémoire reprogrammable à lecture seule. : le contenu de la mémoire peut être effacé
puis reprogrammé par l’utilisateur à l’aide d’un programmateur de mémoires ; on a des variantes :
-EPROM : ( erasable programmable ROM) mémoire ROM effaçable et programmable ; dans
laquelle le contenu peut être effacé à l’aide de rayons ultraviolets
; ce qui permet une nouvelle programmation.
Il faut pour cela des mémoires à lecture et écriture ou mémoires vives, qui permettent d'enregistrer
une information, de la conserver et de la restituer. Ces mémoires sont, d'autre part, à accès aléatoire
(RAM : Random Acces Memory) c'est-à-dire que le temps d'accès à l'information est indépendant de
sa place en mémoire. Cette appellation, d'origine historique, est toujours synonyme de mémoire vive.
Très souvent, les blocs mémoires comportent autant de lignes que de colonnes. Les mêmes lignes
d'adresse peuvent alors être utilisées pour identifier successivement la ligne puis la colonne. Cela
permet de réduire le nombre de broches de connexion, donc l'encombrement et le coût des circuits.
Cependant cela demande à peu près deux fois plus de temps par transmettre l'adresse complète. Par
contre, si on cherche à accéder à des informations stockées dans une même ligne il peut être possible
de définir une fois la ligne, puis pour chaque mot de n'avoir à envoyer que l'adresse de la colonne. Il
faut alors au moins un signal de commande supplémentaire pour indiquer que l'adresse correspond à
une ligne ou une colonne. Il suffit de n+1 cycles d’adressage pour accéder à n colonnes d’une même
ligne.
4 colonnes
1 mot de 4
1 bit
2
256
lignes
1 cellule de
1 bit
255
Entrées ( 4 bits)
Sélection de
A0 boîtier
adresse
A1 Commande
lecture
Commande
écriture
A7
Sorties ( 04 bits)
- Pour lire, on fournit l’adresse du mot et l’ordre de lecture : le mot sélectionné apparaît en
sortie.
Remarque :
Pour associer plusieurs boîtiers de mémoires sans les sélectionner tous en même temps ; on utilise
une commande de sélection de boîtier CS (CHIP SELECT).
Exemple :
1024 bits peuvent être organisés en 1024 mots de 1 bit, ou en 256 mots de 4bits, ou en 128 mots de
8 bits.
La longueur des mots les plus courants est de 4, 8,16,32 ou même 64 bits.
Un circuit de 1024 cellules peut être organisé :
Cette capacité est exprimée en multiple de 1024 ou kilo. La table suivante résume la valeur des
autres préfixes utilisés pour exprimer les capacités des mémoires :
- Une entrée de commande d’écriture validant les N amplificateurs d’écriture (valable pour les
mémoires vives seulement).
N amplificateurs de lecture
N sorties
Tel que :
P= taille du registre adresse appelé RAM.
N : taille du registre information appelé RIM.
Un octet = 8 bits
Un kilooctet = 210 octets. (KO)
Un mégaoctet = 220 octet = 210 MO.
b- Mode d’accès
On distingue deux modes de mémoire ( en accès) :
1- mémoire à accès séquentiel : dont les informations sont organisées en fil ; pour accéder à une
information ; il faut d’abord parcourir toutes les cellules.
Exemple : la bande magnétique.
2- mémoire à accès aléatoire : ou direct : chaque mot est accessible directement grâce à une
adresse unique.
Exemple : disque dur.
c- Temps d’accès
C’est le temps qui s’écoule entre la commande d’information (commande de lecture) et le
moment ou l’information est effectivement disponible dans le registre information mémoire (RIM).
Dans une mémoire à accès séquentiel : le temps d’accès est variable ; il dépend de la position de
l’information sur le support.
Dans une mémoire à accès aléatoire : le temps d’accès est fixe ; il est indépendant de
l’emplacement ou se trouve l’information.
Commande de
lecture
Information
disponible
Temps d’accès
Exemple :
Mémoire représentée en matrice de 8 rangées de 4 cellules.
L’application de 101 (5)10 sur le registre du sélecteur (entrée ABC) ; envoie une impulsion sur la
rangée R5. Les diodes disposées sur cette rangée transmettent cette impulsion aux colonnes 0 ,1 et 3 et
le mot 1011 apparaît en sortie.
Remarque :
1- Une RAM dynamique est constituée de circuits intégrés (voir paragraphe suivant) contenant
de condensateurs qui se chargent au cours du temps ; une puce RAM doit être continuellement
rafraîchie.
Durant ce rafraîchissement ; elle ne peut être lue ce qui provoque un ralentissement, malgré cet
inconvénient, la RAM dynamique est beaucoup plus utilisée que la RAM statique car plus
économique en raison de sa grande simplicité interne.
Dans les RAM dynamiques (DRAM) l'élément de mémorisation est constitué par un
condensateur et un transistor à effet de champ (généralement réalisé en technique MOS). Ce
transistor joue le rôle d'un interrupteur commandé. L'information est mémorisée sous la forme
d'une charge électrique stockée dans le condensateur. Cette technique permet une plus grande
densité d'intégration, car un point mémoire nécessite environ deux à quatre fois moins de place que
dans une mémoire statique. Par contre, du fait des courants de fuite le condensateur a tendance à se
décharger. C'est pourquoi les RAM dynamiques doivent être rafraîchies régulièrement pour
entretenir la mémorisation : il s'agit de lire l'information avant qu'elle n'ait totalement disparu et de
la recharger. Par ailleurs, la lecture étant destructive il est également nécessaire de restaurer la
charge électrique à la fin de l'opération.
En général les mémoires dynamiques, qui offrent une plus grande densité d'information et un
coût par bit plus faible, sont utilisées pour la mémoire centrale, alors que les mémoires statiques,
plus rapides, sont utilisées pour les caches et les registres.
Sujets d’examens
EXERCICE N°1
On désire réaliser un transcodeur qui permet de convertir un nombre N représenté dans le code BCD
en un nombre représenté dans le code excédent 3.
1. Donner la table de vérité ?
2. Donner les équations simplifiées des sorties en utilisant Karnaugh ?
3. Si on dispose de portes XOR, XNOR et NAND à 2 entrées, donnez le logigramme du
transcodeur étudié ?
EXERCICE N°2
On désir concevoir un circuit combinatoire qui possède deux entrées de contrôle (C1, C0), deux
entrées de données A1, A2 et une sortie F. on précise ( C1 2 3 , C0 2 2 , A1 21 , A0 2 0 ).
Le fonctionnement de ce circuit est tel que :
- Si C1=C0=0, alors F A1
- Si, C1=0, C0=1, alors F A1 A0
- Si C1=1, C0=0, alors F A1 A0
- Si, C1=C0=1, alors F A0
1Donnez la table de vérité représentant la fonction F?
2. Donnez la première et la deuxième forme canonique de F ?
3. Donnez l’équation simplifiée de F en utilisant Karnaugh ?
4. Donnez le logigramme correspondant à base de portes logiques ?
5. Si on dispose d’un multiplexeur 16 vers 1, donnez la solution pratique permettant d’obtenir la
fonction F ?
6. Si on dispose d’un démultiplexeur 1 vers 16 et de portes NOR à trois entrées, donnez la solution
pratique permettant d’obtenir la fonction F ?
EXERCICE N°3
Soit un décodeur d’adresses (décodeur de lignes) ayant 2 entrées adresses A et B ( A 21 , B 2 0 ) dont
les sorties sont actives au niveau haut. L’entrée de validation (signal G) est active au niveau haut ?
1. Donnez la table de vérité de ce décodeur ainsi que les équations de sortie?
1,5pt
2. On désire réaliser les fonctions logiques F1 et F2 à l’aide de ce décodeur et de 4 portes NAND
à
2 entrées ?
F1 A B
F2 A B
Donnez la solution ainsi que le brochage correspondant ?
EXERCICE N°4
Etudier le circuit électrique suivant ayant les deux entrées A et B :
1. Donnez les équations de sortie aux points V1, V2, V3, V4 et S ainsi que la table de vérité ?
2. Quelle est la fonction logique réalisée par ce circuit ?
Electronique numérique I
EXERCICE N°1
Faire la synthèse d’un circuit combinatoire à 04 entrées informations et 03 sorties. Les 04 entrées
forment un chiffre décimal codé binaire avec les poids suivants :
A=8; B=4 ; C=2 ; D=1
Les sorties sont :
E=1 si le code ABCD n’est pas un nombre BCD valide (nombre >9).
F=1 si le nombre est un multiple de 3.
G=1 si le nombre est plus grand que 5.
Les sorties F et G sont sans importance si E=1.
a)- Donnez la table de vérité de ce circuit ?
b)- Ecrire les équations simplifiées par karnaugh ?
c)- Réalisez le logigramme avec des Nand à 02 entrées et des Nand à 03 entrées.
EXERCICE N°2
On désire concevoir un circuit combinatoire permettant d’afficher les chiffres de 0 à 9. L'afficheur, de
type anode commune, est composé de 7 LEDS (segments) nommées a, b, c, d, e, f et g.
1) Donner le schéma simplifié d’un tel afficheur en montrant le brochage des bornes de chaque LED le
constituant ?
2) En vous appuyant de la table de vérité de ce circuit, donner les équations de sortie a,b,c,d,e,f,g en
fonction des entrées BCD.
2) Donnez les équations simplifiées ainsi que le logigramme correspondant ?
Les sorties 7 segments sont actives
EXERCICE N°3
Soit un multiplexeur ayant 2 entrées adresses A et B ( A 21 , B 2 0 ) .
1. Donnez la table de vérité de ce circuit ainsi que l’équation de sortie?
2. On désire réaliser la fonction logique F à l’aide de ce multiplexeur?
F ABC A B C
Donnez la solution ainsi que le brochage correspondant ?
EXERCICE N°4
EXERCICE N1
En binaire, un chiffre décimal (compris entre 0 et 9) est codé sur 4 bits ABCD (A est le poids fort).
Ce chiffre est visualisé sur un afficheur 7 segments. Chaque segment est représenté par une lettre allant
de a à g. Lors de l’affichage du chiffre 6 (respectivement 9) le segment a (respectivement d) est
allumé. On se propose d’étudier un afficheur anode commune, pour cela une étude du décodeur BCD-
7 segment est nécessaire.
1. Expliquez le principe de fonctionnement d’un tel afficheur ?
2. Donner la table de vérité d’un tel décodeur ?
3. Simplifiez les équations de sortie en utilisant la table de karnaugh ?
4. Donner la première ainsi que la deuxième forme des fonctions fa et fb ?
5. Réaliser la fonction fa avec des portes NOR à 03 entrées ?
6. On souhaite réaliser la fonction fb à l’aide d’un multiplexeur à 2 entrées adresses, donner la solution
proposée.
EXERCICE N2
Soit le décodeur démultiplexeur 74LS139 dont les sorties S i sont actives au niveau bas.
1. Donnez la table de vérité ainsi que les équations de sortie du décodeur démultiplexeur ?
L’entrée de validation est active au niveau bas ?
2. On veut utiliser ce décodeur pour réaliser un demi-additionneur et un demi soustracteur en
utilisant le circuit 74LS139 et trois portes Nand ?
EXERCICE N3
On veut étudier et concevoir un circuit permettant de convertir un nombre écrit en code excédent 3
en code BCD.
1. Ecrire la table de vérité du transcodeur ?
2. Donnez les équations simplifiées par Karnaugh ?
3. Donnez le logigramme en utilisant des portes Nand à 3 entrées ?
Références bibliographiques
[2] Menacer Said, M, Mohamed. « Electronique digitale ».Analyse combinatoire et séquentielle, 1990.
[5] Mme Melaine, Cours de logique et calculateurs, 3éme année Electronique cycle ingénieur. Année
universitaire 1991-1992.