Renou, Rabah Amir, Lyes, Kessai, Tahar PDF
Renou, Rabah Amir, Lyes, Kessai, Tahar PDF
Renou, Rabah Amir, Lyes, Kessai, Tahar PDF
INTRODUCTION :
L’histoire de la route est intimement liée au niveau de développement technologique,
et de la croissance économique des nations et des civilisations.
Le réseau routier algérien demeure l'un des plus denses du continent africain, sa
longueur est de 112039 km dont 29573 km de routes nationales et plus de 4910 ouvrages
d'art. Ce réseau devrait être complété par un important tronçon de 1216 km qui est en voie de
réalisation, et qui devrait à terme relier la ville d'Annaba de l'extrême Est jusqu'à la ville
de Tlemcen à l'extrême Ouest.
Il existe aussi la route transsaharienne (nord-sud) qui a été promu par le gouvernement
pour accroître le commerce entre les six pays traversés par cette route
(Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie).
1
Chapiitre I : P
Présentati
ion du prrojet
I.1-Ap
perçu sur la wilayaa de Tizi-O
Ouzou :
La ville de Tizi-Ouzouu est situéee à 100 km à l’Est de la capitale Alger, et à 125 km à
L
l'ouest de
d Bejaïa. Elle
E est d’unne trentaine de kilomètrres de la mééditerranée et de 40 Km m du massiff
du Djurrdjura, elle est
e située daans la valléee de l’oued Sebaou aveec un climatt méditerran
néen.
I.2-PR
RESENTA
ATION GENERAL
G LE DU PR
ROJET :
Notre projeet intitulé am
N ménagement en axe autoroutier
a r de la RN12 (Chaoufa –Freha))
sur un linéaire dee 5km. Est un u tronçon de la RN12 2, prend sonn origine auu PK19+000 0 au niveauu
de l’inteersection dee la RN12 avec
a la routte de Chaou
ufa, et se terrmine a 5 kkm plus loin
n, au niveauu
de l’échhangeur de Freha
F au PK
K24+000.
2
Chapitre I : Présentation du projet
Fig(2) : photo satellite du projet
I.3-Objectifs du projet :
Le projet d’aménagement de la RN12en axe autoroutier, s’inscrit dans le cadre du
programme de développement de l’infrastructure de base de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Les objectifs du projet sont :
¾ Assurer une fluidité de la circulation, et sécuriser les voyageurs sur ce tronçon ou le
trafic est en croissance permanente.
¾ Augmenter la capacité de la route.
¾ Améliorer le niveau de service de la route.
¾ Doter la chaussée d’une structure adéquate capable de supporter le trafic.
¾ Permettre un gain de temps pour les usagers de l’actuelle RN12.
3
Chapitre II :Etude du trafic
II.1-Introduction :
Dans une étude complète d’infrastructure, il est impératif de :
• Définir les caractéristiques techniques des différents tronçons.
• Apprécier la valeur économique des projets.
• Estimer les coûts d’entretien.
Mais tous ces points ne peuvent être atteints sans avoir des données importantes sur le trafic.
Les analyses de circulation sur les diverses artères du réseau routier sont nécessaires
pour l’élaboration des plans d’aménagement ou de transformation de l’infrastructure,
détermination des dimensions à donner aux routes et appréciation d’utilité des travaux
projetés.
Les éléments de ces analyses sont multiples :
• Statistiques générales.
• Comptages sur routes (manuels, automatique).
• Enquêtes de circulation.
II.3.2-Trafic dévié :
C’est le trafic attiré vers la nouvelle route aménagée et empruntant, sans
investissement, d’autres routes ayant la même destination, la dérivation de trafic n’est qu’un
transfert entre les différents moyens d’atteindre la même destination.
4
Chapitre II :Etude du trafic
II.3.4- Trafic total :
C’est Le trafic sur le nouvel aménagement qui sera la somme du trafic induit et du
trafic dévie.
Les diverses méthodes utilisées pour estimer le trafic dans le futur sont :
¾ Prolongation de l’évolution passée.
¾ Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques.
¾ Modèle gravitaire.
¾ Modèle de facteur de croissance.
c) Modèle gravitaire :
Il est nécessaire pour la résolution des problèmes concernant les trafics actuels au futur
proche, mais il se prête mal à la projection.
5
Chapitre II :Etude du trafic
Conclusion :
Pour notre cas, nous utilisons la première méthode, c’est à dire la méthode
« Prolongation de l’évolution passée » vu sa simplicité et parce qu’elle intègre l’ensemble
des variables économiques de la région.
II.5-Capacité de la route :
II.5.1- Introduction :
L’étude de la capacité de la route constitue évidemment une étape primordiale.
Contrairement au tracé et profil en long qui dépendent surtout de la vitesse de base, la largeur
dépend quand à elle de l’importance du trafic.
Analysons donc les paramètres essentiels permettant une circulation sûre, fluide et
confortable.
II.5.2-Définition :
La capacité d’une route est le flux horaire maximum de véhicules qui peut passer en
un point ou s’écouler sur une section de route uniforme pendant un temps donné. Elle est
exprimée en uvp/h (unité de véhicule particulier par heure).
La capacité dépend :
¾ Des distances de sécurité (en milieu urbain ce facteur est favorable, il l'est beaucoup
moins en rase campagne, où la densité de véhicules sera beaucoup plus faible).
¾ Des conditions météorologiques.
¾ Des caractéristiques géométriques de la route.
II.5.3- Exemples de facteurs pouvant influencer la capacité de la route :
Certains facteurs peuvent influencer la capacité pratique de la route. C'est le cas par exemple
de :
¾ La largeur des voies.
¾ La largeur des accotements.
¾ La distance de visibilité et de dépassement.
¾ La proportion des camions et les rampes.
6
Chapitre II :Etude du trafic
Largeur des voies Réduction de la capacité
3,5 m 0%
3m 16%
2,7 m 30%
Tableau 5.3.1 : Influence de la largeur des vois
Lorsque le tracé ou le profil en long de la route ne permet pas d'obtenir en tout point la
distance de visibilité de dépassement la capacité se retrouve réduite car on ne peut pas
maintenir une vitesse de circulation rapide.
En effet, dans les pentes, alors que la vitesse des véhicules légers n'est pas
sensiblement affectée, celle des véhicules lourds est très réduite, ce qui accroît le nombre de
dépassements nécessaires pour maintenir une vitesse raisonnable.
7
Chapitre II :Etude du trafic
9 Les enquêtes qualitatives. Elles permettent de connaître l'appréciation de l'usager par
rapport au réseau, les raisons de son déplacement ....
9 Les relevés de plaques minéralogiques.
De ces analyses on obtient :
¾ Les variations journalières, hebdomadaires, saisonnières.
¾ Les vitesses : par chronométrage.
¾ Poids des véhicules : balances fixes ou mobiles.
¾ Composition du trafic : % de poids lourd (PL) et véhicule particulier (VP).
¾ Le trajet.
II.5.5-Calcul de la capacité :
Le trafic journalier moyen annuel (TJMA) est égal au trafic total de l'année divisé par
le nombre de jours.
Le trafic futur se déduit de la formule suivante :
n
TJMAh= TJMAo (1 +τ ) En [V/j]
Avec : TJMAh : trafic journalier moyen annuel a l’année horizon.
TJMAo : trafic journalier moyen annuel a l’année de référence.
τ : taux de croissance annuelle.
n : année horizon
Le débit de pointe horaire normal est une fraction du trafic effectif à l’horizon il est
exprimé en unité de véhicule particulier (uvp) et donné par la formule :
8
Chapitre II :Etude du trafic
Q = (1/n).Teff
Avec :
Q : débit de pointe horaire.
n : nombre d’heure, (en général n=8heures).
Teff : trafic effectif.
Environnement E1 E2 E3
K1 0 .75 0.85 0.95
Tableau 5.5.1 : Valeur de K1
Catégorie
Environnement 1 2 3 4 5
E1 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00
E2 0.99 0.99 0.99 0.98 0.98
E3 0.91 0.95 0.97 0.96 0.96
Tableau 5.5.2 : Valeur de K2
II.6-Application au projet :
9
Chapitre II :Etude du trafic
9 Le taux d’accroissement annuel du trafic notéτ= 4%.
9 La vitesse de base sur le tracéVb=80km/h.
9 Le pourcentage de poids lourdsZ=14%.
9 L’année de mise en service sera en2016.
9 La durée de vie estimée den=20 ans.
TJMA2036=44603 v/j.
10
Chapitre II :Etude du trafic
Cth: capacité théorique.
Qadm = 0.85 x 0.99 x Cth
On a:
Qadm≤ QN
K1.K2.Cth≤ QN
Cth≥ QN / (K1.K2)
Cth≥ (7600/ 0.85×0.99)
Cth≥ 9031.491 uvp/h
Remarque : Cth = 9031.491 uvp/h n’existe pas dans le tableau donc: on choisit la valeur
max de la capacité d’une route express- ce qui est dans notre cas pour un sens de circulation
Cth= 1800 uvp/h
Donc :
Qadm= 0.85 x0.99 x 1800
Qadm= 1514.7 uvp/h
II.6.5- Le nombre de voies :
N=S. Q/Qadm
Avec : s=2/3
N= (2/3x7600) / 1514.7= 3.34 ≈ 3 voies
N=3 voies/sens
6.6- Calcul de la largeur totale :
12
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
III.1-Introduction :
Les projets seront donc basés sur un certain nombre de paramètres physiques moyens
choisis de telle sorte que la sécurité et le confort soit assuré dans des conditions normale
d’utilisation.
III.2.1-Définition :
Le tracé en plan d’une route c’est la projection orthogonale de tous les points sur un
plan horizontal. Il est constitué d’une succession d’alignements droits et de courbe (virages).
Pour faire un bon tracé dans les normes avec un minimum de cout, on doit respecter
certaines conditions à savoir :
¾ L’adaptation du tracé au terrain naturel a fin d’éviter les grandes mouvements de terre
(les terrassements importantes)
¾ Se raccorder au réseau routier existant.
¾ Eviter de passer sur des terrains agricoles et zones forestiers.
¾ Chercher le meilleur tracé possible évitant le maximum de propriétés privées.
¾ Eviter le franchissement des oueds afin d’éviter le maximum d’ouvrage d’art et cela
pour des raisons économique, éviter les ouvrages biais si le franchissement est
obligatoire.
¾ Eviter les sites qui sont sujet à des problèmes géologiques (présence de failles ou de
matériaux présentant des caractéristiques très médiocres).
La vitesse de référence (Vr) est une vitesse théorique, qui sert à déterminer les valeurs
extrêmes des caractéristiques géométriques et autres intervenant dans l’élaboration du tracé
d’une route.
12
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
III.2.3.1- Choix de la vitesse de référence :
Le choix dépend de :
¾ Type de route.
¾ Importance et genre de trafic (volume, structure).
¾ Topographie. (Degré de difficulté du terrain).
¾ Conditions économiques d’exécution et d’exploitation.
La longueur max d’un alignement droit est prise égale à la distance parcourue pendant
une minute (1mn) à la vitesse v (m/s).
V
Lmax = = 1333 m
.
Avec : Vr = 80 km/h (vitesse de référence de notre projet).
La longueur min de l’alignement droit doit séparer deux courbes circulaires de même
sens et sera prise égale au chemin parcouru pendant 5 secondes a la vitesse maximale permise
par le plus grand rayon des deux arcs de cercles .si cette longueur ne peut pas être obtenue, les
deux alignements droits seront raccordées par des courbes en C.
V
Lmin = = 111 m
.
Dans un alignement droit le divers doit être compris entre 2℅ et 2.5℅ pour
l’évacuation transversales de l’eau.
13
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
III.2.4.2-Les courbes :
III.2.4.5-La clothoïde:
III.2.4.5.1- Définition :
C’est une spirale dont le produit en chaque point, du rayon de courbure et de la
longueur de l’axe a une valeur constante égale à : A2
Parcourue à une vitesse constante, la clothoïde maintient la variation de l’accélération
transversale constante, ce qui est bien pour le confort des usagers.
L’équation paramétrique de cette courbe est : LR = A2
Avec : L : longueur de la courbe de raccordement.
R : rayon de l’arc de cercle.
14
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
A : paramètre de la clothoïde.
15
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
∆d : Variation du dévers en pourcentage.
R : Rayon minimal de la courbe de raccordement.
Lcg: Longueur de la courbe donnée par la condition de gauchissement.
∆
Lcg ≥
l : Largeur de la demi-chaussée.
∆d : Variation du dévers en pourcentage.
Lop: Longueur de la courbe donnée par la condition du confort optique.
Lop≥ √ ∆
∆R: Décalage entre alignement droit et l’arc de cercle (ripage).
R : Rayon minimal de la courbe de raccordement.
16
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
Rayons, et divers associés utilisés dans l’axe en plan (pour l’axe C, Vr = 60 km /h) :
III.3-Profil en long :
III.3.1-Définition :
Le profil en long est une coupe longitudinale du terrain suivant le plan vertical passant
par l’axe du tracé de la route.
Il est généralement constitué de droites (pentes et rampes) raccordées par des arcs de
parabole.
En général on rencontre en profil en long deux types d’angles : les angles saillants
(sommets de côte) et les angles entrants (creux du profil en long).
Les premiers posent des problèmes de confort et de visibilité, tant disque les second posent
seulement un problème de confort.
a- Les alignements :
Sont des segments de droites caractérisés par leurs déclivités. On distingue deux types
de déclivité :
- Déclivité minimale : Dans les zones ou le terrain est plat, la pente d’une route ne doit pas
être au-dessous de 0.5 ℅ et de préférence 1 ℅ pour éviter la stagnation des eaux.
- Déclivité maximale : Elle est tolérée surtout dans les courtes distances. Selon le B40 elle
doit être inferieure à une valeur maximale associée à la vitesse de référence.
17
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
Vr (Km /h) 40 60 80 100 120
Imax (%) 8 7 6 5 4
Tableau 3.3.3-Déclivité maximale
Pour notre cas Vr = 80 Km/h, donc la pente maximale Imax= 6 ℅
¾ Confort :
Si la courbe du profil en long est de faible rayon, le véhicule est, alors, soumis à une
accélération verticale qui affecte les usagers. Cette accélération γvdoit être alors :
V
γv≤ =0.25m/s2 Donc γv= ≤ Alors R ≥ v = 40
R
Le faisceau des phares horizontal, placé à 0.75 m de la chaussée doit éclairer au moins,
la distance d’arrêt notée d1.
R=
Et pour cause :
(R+h0)2=l12+R2 et (R+h1)2=l22+R2
Avec : (h02, h12 négligés devant R)
D’où : 2Rh0=l12 et 2Rh1=l22 et aussi d=l1+l2
Les valeurs de h0, h1 sont données en fonction de la catégorie de la route dans le tableau
suivant :
• Le rayon minimal absolu (RVm1) : C’est le plus petit rayon admissible pour
une chaussée unidirectionnelle.
Rvm1=0.24d12 (m)
19
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
Déclivité maximale en rampe Πm 8 7 6 5 4
(%)
Chaussée Minimal RVm1 500 1500 3000 6000 12000
unidirectionnelle absolu
(route à 4 voies Minimal RVN1 1500 3000 6000 12000 12000
Rayon en ou a 2 normal
angle chaussées).
saillant Chaussée Minimal RVm2 500 1600 4500 10000
Rv(m) bidirectionnelle absolu
(route à 2 ou 3 Minimal RVN2 1600 4500 10000 17000
voies). normal
Rayon en Minimal absolu RVm’ 700 1500 2200 3000 4200
angle
rentrant Minimal normal RVN’ 1500 2200 3000 4200 6000
Rv’(m)
Rayon assurant la distance de visibilité de RVD 2500 6500 11000 17000 28000
dépassement minimale sur route a 2 ou 3 voies. (m)
Tableau 3.3.b.2.1 : Rayons de profil en long
¾ Angle saillant :
RVm1= 2500 m
¾ Angle rentrant :
R’Vm= 2400 m
R’VN= 3000 m
¾ Angle saillant :
RVm1= 1000 m
¾ Angle rentrant :
R’Vm= 1200 m
R’VN= 2400 m
20
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
III.3.4-Coordination du tracé en plan et du profil en long :
Pour qu’une route présente des caractéristiques satisfaisantes, il ne suffit pas que son
tracé en plan et son profil en long, considérés isolément, soient conformes aux règles qui leur
sont propres.
Il faut aussi que le tracé et le profil aient fait l’objet d’une étude d’ensemble, assurant
leur coordination.
Profil en long
21
Chapitre III :Caractéristiques géométriques
III.4-Profil en travers :
III.4.1-Définition :
Le profil en travers est une coupe verticale perpendiculaire à l’axe de la route.ils
permettent de calculer les cubatures.
III.4.2-Profil en travers type :
C’est le profil en travers qui donne les caractéristiques géométriques de la route dans
le cas général.
9 Caractéristiques géométriques du profil en travers :
• La chaussée a une pente unique (mono pente) variable selon que le rayon soit grand ou
petit.
• L’accotement est de 3.25 m de large de part et d’autre de la chaussée présentant une pente
unique de 5 à 7% pour permettre l’évacuation des eaux pluviales.
• La chaussée est bidirectionnelle : (03) voies de 3,50m chacune.
Donc, il faut avoir une harmonie entre les ondulations.
9 Différents types de profils en travers :
Il existe trois types de profils en travers :
• Profil en travers en déblai.
• Profil en travers en remblai.
• Profil en travers mixte et éventuellement le profil en travers pour les ouvrages d’arts.
Tous ces profils sont rencontrés dans notre projet.
Après application du profil en travers type sur le profil en travers du terrain naturel, les
surfaces, qui apparaissent en déblai ou en remblai, nous permettent de calculer les cubatures
des terrassements.
22
Chapitre IV : Etude géotechnique
IV.1-Introduction :
La géotechnique routière a pour objectif de définir les caractéristiques des sols qui
serviront d'assise pour la structure de la chaussée.
Elle étudie les problèmes d'équilibre et de formation des masses de terre de différentes
natures soumises à l'effet des efforts extérieurs et intérieurs, elle étudie dans les laboratoires
spécialisés et en nature des lois de la mécanique appliquée aussi bien au sol que l'on rencontre
dans la nature et qui supporte de construction d'une route et des massifs de terres artificiels
(remblai).
Cette étude doit d'abord permettre de localiser les différentes couches et donner les
renseignements de chaque couche et les caractéristiques mécaniques et physiques de ce sol.
Pour cela on fait des essais en laboratoire qui permettent de déterminer les caractéristiques en
place.
IV.2-Objectifs:
Les objectifs de l'étude géotechnique se résument en :
• De préciser la description des terrains.
• Le bénéfice apporté sur les travaux de terrassement.
• La sécurité en indiquant la stabilité des talus et des remblais.
• L'identification des sources d'emprunt des matériaux et la capacité de ses gisements.
• De prévoir leurs comportements ainsi la stabilité des ouvrages pendant les différentes
phases d'exécutions et après leurs achèvements.
• La géométrie et dimensionnement des ouvrages.
• Sondage carotté :
Ce mode d’investigation permet d’obtenir un échantillon continu de sol peu ou pas
remanié, prélevé à l’aide d’un outil appelé carottier. Le mode d’enfoncement du
carottier dans le sol peut se faire : soit par poinçonnement (percussion, battage ou
pression), soit par rotation, le fluide de forage pouvant être de l’air, de l’eau ou de la
boue. Les échantillons de sols, appelés carottes, sont présentées dans des caisses
précisant leur identité, notamment la profondeur à laquelle ils ont été prélevés.
23
Chapitre IV : Etude géotechnique
• Sondage destructifs :
Le mode de foration le plus rapide consiste à désagréger le sol à l’aide d’un outil
adapté et à remonter vers la surface les débris appelés cuttings, à l’aide d’un fluide.
Selon les modes de foration et les sols traversés, le fluide peut être de l’air comprimé,
de l’eau ou de la boue. L’attaque du sol se fait soit en rotation simple, soit en
rotopercussion, la frappe de l’outil pouvant être assurée depuis la surface (marteau
hors du trou) ou directement sur celui-ci (marteau fon de trou). Compte tenu de leur
coût modéré, les sondages destructifs sont d’un usage très répandu pour la réalisation
des essais un situ. L’enregistrement des paramètres de foration (vitesse d’avancement,
la pression sur l’outil, la pression d’injection du fluide) permet de compléter les
informations sur les variations de nature des sols traversés par le forage. Cette
technique permet de repérer les changements de nature des horizons traversés et de
positionner au mieux les essais in situ ; dans le cadre de recherche de cavités,
l’interprétation des courbes d’enregistrement fournit des renseignements concernant
l’ampleur des vides et la présence de matériaux de remplissage.
• Sondage semi-destructif :
Le terme semi-destructif est utilisé lorsque la nature des sols prélevés est identifiable
sans équivoque, mais que leur remaniement est tel que seul des essais d’identification
sont envisageables. Ces sondages ne sont applicables qu’aux sols meubles du fait des
modes de creusement utilisés. Dans cette catégorie, il est possible de distinguer les
matériels ci-après :
24
Chapitre IV : Etude géotechnique
La tarière à main. Rudimentaire, elle est toujours utile lorsqu’un site est inaccessibleà
du matériel motorisé. Ce mode d’investigation est limité en profondeur, surtout si le
sol renferme des élémentsgrossiers.
Les tarières mécaniques. Relativement simples, elles sont constituées d’une spire
métallique enroulée autour d’une tige et terminées par un outil d’attaque.
L’enfoncement dans le sol se fait par rotation, le forage s’effectuant par passes
successives afin de recueillir les déblais retenus par les spires. La profondeur
d’investigation est extrêmement variable puisqu’elle dépend des outils utilisés, de la
puissance de la machine et surtout de la nature des sols traversés. Pour un coût peu
élevé, ce mode d’investigation permet de prélever des échantillons de sols, certes
remaniés, mais dans des quantités généralement suffisantes pour réaliser des essais
d’identification.
25
Chapitre IV : Etude géotechnique
¾ Essai CBR’Californian Bearing Ratio
¾ Essai Los Angeles.
¾ Essai Micro Derval.
Le calcul de l'épaisseur des chaussées souples nécessitera des prélèvements destinés à
des essais CBR en laboratoire.
Les essais seront fait à différentes teneurs en eau énergies Se compactage, afin
d'apprécier la stabilité du sol aux accidents lors des terrassements, ces essais seront
précédés d'essai PROCTOR.
La classification des sols rencontrés sera utile et nécessite la détermination des
limites d'atterberg.
Les analyses granulométriques attribuées sur notre projet ont révélés les caractéristiques
suivantes :
La fraction de diamètre inférieur à 0.08 mm est estimée à plus de 80%, pour la majorité des
échantillons analysés, ce qui dénote des sols fins avec plus de 90% de passants à 0.08mm. Les
tufs argileux et limons brunâtres sont par contre graveleux le Dmax étant de 20 mm.
Quelques courbes granulométriques montrent la répartition étalée allant des cailloux aux
argiles, avec un Dmax allant de 50 mm à 80 mm. Le sol peut être classé comme caillouteux.
26
Chapitre IV : Etude géotechnique
WP WL
27
Chapitre IV : Etude géotechnique
¾ Les TVN sont peu à moyennement plastiques, les résultats obtenus sont les suivant :
9 31 ~ WL % ~ 45.
9 11 ~ IP % ~ 22
Les échantillons sont compactés dans des moules à la teneur en eau optimum
(Proctor modifié) avec 3 énergies de compactage (coup/couche) 25c/c ; 55c/c ;
10c/c.
28
Chapitre IV : Etude géotechnique
29
Chapitre V :Corps de chaussée
V.1- Introduction :
Le corps de chaussée est dimensionné pour supporter la circulation du trafic pour une
durée bien déterminée. Il est défini comme étant l’épaisseur des différentes couches et
matériaux qui seront mis en place pour constituer le corps de chaussée.
On doit non seulement penser au trafic a la mis en service mais aussi au trafic futur, ce qui
nous impose à définir le taux d’accroissement de la circulation et le type de véhicules
empruntant cette route.
Le dimensionnement d’une chaussée est conditionné par trois familles de paramètres, qui sont
les suivantes :
30
Chapitre V :Corps de chaussée
naturel par un sol meilleur sélectionné à cet effet. On constitue ainsi une couche de forme qui
améliore la portance du sol support en permettant entre autres la circulation d’engins de
chantiers.
V.2.2-Chausséerigide :
Une chaussée est dite rigide si elle comporte une dalle en béton. Cette dalle
correspond à la fois à la couche de base et à la couche de surface d’une chaussée souple.
Généralement, elle repose sur une couche de fondation en matériau non traité et
éventuellement sur une sous-couche entre la couche de fondation et le terrain naturel.
V.3-Trafic :
31
Chapitre V :Corps de chaussée
¾ De trafic poids lourds « T » à la mise en service, résultat d’une étude de trafic et de
comptages sur les voies existantes.
¾ De trafic cumulé sur la période considérée qui est donnée par : N= T.A.C
N : trafic cumulé
A : facteur d’agressivité globale du trafic.
C : facteur de cumul : C=
V.3.1-Environnement :
Le climat et l’environnement influent considérablement sur la bonne tenue de la chaussée en
termes de résistance aux contraintes et aux déformations, ainsi : La variation de la température
intervient dans le choix du liant hydrocarboné, et aussi lesprécipitations liées aux conditions
de drainage conditionnent la teneur en eau du sol support. Donc, l’un des paramètres
d’importance essentielle dans le dimensionnement ; la teneur en eau des sols détermine
leurs propriétés, propriétés des matériaux bitumineux et conditionne.
V.3.2-Le SolSupport :
Les structures de chaussées reposent sur un ensemble dénommé « plate – forme support de
chaussée » constitue du sol naturel terrassé, éventuellement traité, surmonté en cas de besoin
d’une couche de forme.
V.3.3-Matériaux:
Les matériaux utilisés doivent résister à des sollicitations répétées un très grand
nombre de fois (le passage répété des véhicules lourds).
V.4-Lesprincipalesméthodesde dimensionnement:
On a plusieurs méthodes de dimensionnement pour déterminer les épaisseurs des
différentes couches de la chaussée. Mais les plus utilisées en Algérie sont la méthode
deCBR etla méthodedu cataloguedesstructures:
32
Chapitre V :Corps de chaussée
Pour que la chaussée tienne, il faut que la contrainte verticale répartie suive la théorie de
BOUSSINESQsoit inférieur à une contrainte limite qui est proportionnelle à l’indice C.B.R.
√
L’épaisseur est donnée par la formule suivant :e =
P: Charge par roue. P = 6.5 t (essieu 13 t)
ICBR : indice CBR.
e : épaisseur de la couche de chaussée en (cm)
P et I : définit précédemment.
Coefficient d’équivalence:
Ces coefficients sont définis selon la qualité mécanique dela couche et sont les suivants :
On commence par la détermination du trafic de poids lourds cumulé sur 20 ans et classer
dans l’une des classes définies précédemment.
Le trafic cumulé est donné par la formule :
V.4.4-Méthode L.C.P.C :
Cette méthode est dérivée des essais A.A.S.H.O. elle est basée sur la détermination du
trafic équivalent donnée par l’expression suivante :
.
Teq=
T eq:traficéquivalentparessieude 13tonnes.
T JMA:traficàl’annéede misede servicedelaroute.
A: coefficientquidépenddunombredevoies.
34
Chapitre V :Corps de chaussée
τ: Tauxd’accroissementannuel.
n: duréede viedelaroute.
P: pourcentagedepoidslourds.
Unefoislavaleurdutraficéquivalentestdéterminée,oncherchelavaleurdel’épaisseur
équivalente(enfonctiondeTeq etI CBR)àpartirdel’abaqueT.C.P.C.
V.5-Applicationauprojet :
V.5.1-Caractéristiques du solsupport :
D'après le rapport géotechnique, nous avons un indice de CBR= 5 (notre sol est de
faible portance), donc la portance de sol support est de S3.On doit prévoir une couche
de forme en matériau non traité de 40cm (en deux couches de 20cm), pour améliorer la
portance de sol support.
NB : Nousavonschoisilematériaunontraitépourdesconditionséconomiques.
Pournotrecasonaun CBR=5avecS3(tableau5.2)nousproposonsEcf.=40cmdetuf
pourobtenirunCBR comprisentre 10et25 S2 (tableau4.3.b).
Legisement,provenanceMEKLArenfermeunextraTuf,ilpeutêtreutilisépourlesbesoins de
notreprojetenremblais.
V.5.3-Choixdelaméthodede dimensionnement:
Lesdeux méthodes de dimensionnement qui sont cités ci-après ont comme point
communleursprises enconsidération (d’une façondifférente) letrafic circulantsurlavoieà
construireetdusolsurlequelcette même voieva êtreutilisé.
Ceci représente les points nécessaires et suffisants pour tout dimensionnement
d’unechausséeroutière cependant,bienque cesparamètresaientfaitl’unanimité des
35
Chapitre V :Corps de chaussée
experts,onnotequ’iln’existepasactuellementuneméthodeuniversellementacceptéepourlecal
culdes épaisseurs deschaussées, et leurs différentes couches c’est pourquoi lors
d’unchoixdelaméthodeàappliquer,ilnefaudrapasoublierquelaqualitéréelle
delachausséedépend:
Données del’étude :
• Annéedecomptage: 2012.
• TJMA2012=17400v/j.
• Miseenservice: 2016 TJMA2016=20356v/j
• Duréedevie: 20ans.
• Tauxd’accroissement:τ=4%.
• Pourcentagedepoidslourds: Z=14%.
a- Détermination dutype de réseauxprincipaux:
D’aprèslecatalogueonalaclassificationdesréseauxprincipauxsuivante:
b-répartitiontransversale du trafic:
Enl’absence d’informations précises sur la répartition de poids lourds sur
lesdifférentes voiesde circulation,onadopteralavaleursuivante:
Chaussée unidirectionnellesà3voies:sachantque80%dutraficPLroulesur
lavoielentededroiteonaura:
TPL 2016=2850×0.8=2280 (PL/j/sens).
36
Chapitre V :Corps de chaussée
3.5tonnesdepoidstotalautoriséencharge.TJMA 2016=20356 (V/j/sens).
TPL 2016=0.14×20356=2850 PL/j/sens.
Classe TPLi pour RP1 :
E (MPA) = 5 CBR
Classesdeportancesde solssupportspourledimensionnement:
Pourledimensionnementdesstructures,ondistingue4classesde
solssupportàsavoir:S 3,S 2,S 1,S 0.Les valeursdesmodulesindiquéssurletableauci-dessous,ontété
Calculéesàpartirdelarelationempiriquesuivante:
Classe du sol- S3 S2 S1 S0
support
Module (MPa) 25 - 50 50 - 125 125 - 200 200
Tableau V.5.4.d’- Classe du sol support
Letableaudonnedesindicationssurlechoixdelacouchedeformeàréaliser.
37
Chapitre V :Corps de chaussée
Classe de portance Matériaux de Epaisseur de Classe de portance
de sol terrassé (Si) couche de forme matériaux de de sol support visée
couche de forme (Si)
S3 Matériaux non traités 40 cm (en 2 couches) S2
(*)
Tableau V.5.4.e- Indicationssurlechoixdelacouchedeformeàréaliser.
Matériaux non traités (*) : Grave naturelle propre (T.V.O ; T.V.C ; Tuf) ; matériaux locaux.
h-Choixde dimensionnement:
Noussommesdansleréseauprincipal(RP1),lazoneclimatiqueI,duréedeviede20ans, taux
d’accroissement(4%),portancede sol(S2)etuneclassede trafic(TPL6).
AvectoutescesdonnéeslecatalogueAlgérien(fascicule3)proposelastructuresuivante:
• couchederoulement:BB= 8cm.
• couchedebase: GB= 12cm.
• couchedefondation:GB= 13cm.
• couchedeforme: TUF= 40cm.
38
Chapitre V :Corps de chaussée
Ilfaudravérifierqueε t etε z
calculéesàl’aided’AlizeIII,sontinferieursauxvaleursadmissibles calculées,c’est-à-
direrespectivementaε t,admetε z,adm .
-3
z adm=22×10 ×(TCEi)-0.235
E ° C
εt,adm= ε6 (10° C, 25 HZ) . ( TCEi/106)b . . 10-tbδ. KC
E
TCE i = TC i×A
TCi = TPLix365x
.
TCi = 2280x365x
.
TC 2036=2.48×107PL/J/sens.
39
Chapitre V :Corps de chaussée
Alors:
TCE 2036=1,48×107PL/J/sens.
k- Performancesmécaniques desmatériauxbitumineux:
D’après le tableau 5 : Risques adoptés pour le réseau RP1. Selon la classe du trafic TPL6 on a
un risque r = 5 %.
r (%) 2 3 5 7 10 12 15
t -2.054 -1 .881 -1.645 1.520 1.282 1.175 1.036
r (%) 20 23 25 30 35 40 50
t -0.842 -0.739 -0.674 -0.524 -0.385 -0.253 0
Tableau V.5.4.k.a- Valeurs de t = f (r%)
Alorsd’aprèsCataloguede
dimensionnementdesChausséesNeuvesetlestableauxci-
dessusonrésumelesparamètressuivent:
40
Chapitre V :Corps de chaussée
• θ equ=températureéquivalent(θ equ=20c°)=>E(20°,10H Z)=7000MPa.
• Classedetrafic(TPL 6).
• RisqueadoptéspourréseauRP 1 (R%=5).
• C: coefficientégal0.02
• t : fractiledeloinormale,enfonctiondurisqueadopté(t= -1.645).
δ=
.
δ= 0.45 x 3
.
δ=0.609
A.N :
εZ,adm = 22x10-3x(1.48x107)-0.235
εZ,adm = 4.54x10-4
εt,adm = 100x10-6 .
x x10 . . .
x1.3
.
εt,adm = 1.31x10-4
41
Chapitre V :Corps de chaussée
D’aprèsles résultatsprécédents:
→
ε t <ε t,adm
ε z <ε z,adm c’est vérifier
V.6- Conclusion:
Laméthodediteducataloguededimensionnementdechaussée,nousdonneuncorpsdechaus
séeavecuneépaisseurdestructure.Laméthodeducataloguededimensionnementdechausséeét
antuneméthodequis’appuiesur desloisdecomportementàlafatigue,nousnous
proposonsdel’appliquerànotreprojetpourlesraisonssuivantes.
• Augmentationdelalongévitédelaroute.
• Disponibilité de crédit d’investissement à court terme pour éviter lesfluctuations
danslecasd’uninvestissementdifféréàlongterme.
• Minimiserlescoûtsd’entretien.
• Expérimentationde laméthode pouravoirunretourd’expériencesuffisantpoursa
généralisationetsonadoptionou bienàsa révisionselonlesobservationsquiseront faites.
42
Chapitre V :Corps de chaussée
• Un meilleur comportement à l’agressivité des charges sans cesse
croissantes(l’orniérage).
43
Chapitre VI : Carrefour
VI.1- INTRODUCTION :
Un carrefour est un lieu d’intersection de deux ou plusieurs routes en même niveau. Le
bon fonctionnement d’un réseau de voirie, dépend essentiellement de la performance des
carrefours car ceux-ci présentent des lieux d’échanges et de conflits où la fluidité de la
circulation et la sécurité des usagers (piétons et véhicules) sont indispensables.
Les carrefours giratoires sont utiles aux intersections de deux ou plusieurs routes
également chargées, lorsque le nombre des véhicules virant à gauche est important.
La circulation se fait à sens unique autour d’un anneau (circulaire ou ovale). Aucune
intersection ne subsiste ; seuls des mouvements de convergence, de divergence et
d'entrecroisement s'y accomplissent dans des conditions sûres et à vitesse relativement faible.
Les longueurs d'entrecroisement qui dépendent des volumes courants de circulation qui
s'entrecroisent, déterminent le rayon du rond point.
Une courbe de petit rayon à l'entrée dans le giratoire freine les véhicules et permet la
convergence sous un angle favorable (30 à 40°).
En revanche, la sortie doit être de plus grand rayon pour rendre le dégagement plus aisé.
44
Chapiitre VI : Carrrefour
VI.3- DONNÉE
D ES À PRE
ENDRE EN
E CONSIDÉRAT
TION :
Les données ci-dessouss sont générralement à prendre
L p en considératio
c on lors d'une étude
de concception ou d'aménagem
d ment d'un carrrefour exisstant. Toutess ces inform
mations ne doivent
d
pas, pouur autant, faaire l'objet d'un
d recueil de donnéess systématiqque a priori.
VI.4-P
PRINCIPE
ES FOND
DAMENT
TAUX DE
E CONCE
EPTION :
La conceptiion des carrrefours doit prendre en compte danns les différrentes étapess de sa
L
démarchhe, qu'il s'aggisse de la conception
c g
générale ou
u de la conceeption géom métrique, less
principees fondamenntaux suivannts :
9 LeL respect de d la compaatibilité avec le type dee route, et lees comporteements que ce
c type
i
induit.
45
Chapitre VI : Carrefour
9 L'intégration et homogénéité des aménagements, contribution au rythme et au
sectionnement de l'axe.
9 La lisibilité de l'aménagement, en favorisant une reconnaissance facile, rapide et no
ambiguë du fonctionnement du carrefour abordé.
9 L'optimisation des conditions de sécurité pour tous les flux de trafic, y compris pour
les courants très secondaires.
9 Le respect d'un niveau élevé de fluidité des flux prioritaires.
9 La prise en compte des usagers particuliers (piétons, cyclistes, transports en commun,
poids lourd).
9 La visibilité : Dans l’aménagement d’un carrefour il faut lui assurer les meilleures
conditions de visibilité possible, à cet effet il est préconiser d’atteindre des vitesses
d’approche à vide.
• Une signalisation appropriée dont le but est d’imposer une réduction de vitesse ou de
changer les régimes de priorité.
• Renforcer par des dispositions géométriques convenables (inflexion des tracés en plan,
îlots séparateurs ou débouché les voies non prioritaires).
• Les avantages :
Une forme qui identifie un lieu et qui caractérise l’espace,
- Modération de la vitesse.
- Amélioration de la sécurité.
- Accroissement de la capacité.
- Diminution des nuisances.
- Faciliter d’insertion d’un grand nombre des branches.
- Economie de régulation et d’exploitation.
- Permet d’autre part des demi-tours.
• Les inconvénients :
- Empiétement d’emprise important,
- Entretien de l’îlot central et éventuellement les îlots séparateurs.
- Traversée difficile des piétons,
46
Chapitre VI : Carrefour
- Absence de régulation du trafic, par le non-respect par les usagers de la route du régime de
priorité.
• La sécurité :
C’est un critère prioritaire sur une route principale, le giratoire présente toujours un
meilleur niveau de sécurité qu’un carrefour plan ordinaire : le nombre et la gravité des
accidents sont en générale beaucoup plus faibles.
Il faut cependant noter que le réaménagement d’un carrefour plan ordinaire (voie de
tourne à gauche, îlot sur la route secondaire, par exemple) peut permettre d’améliorer très
sensiblement le niveau de sécurité (parfois à coût modéré).
• Le Coût :
Les coûts des carrefours plans sont très variables selon les contraintes locales, la
réutilisation plus ou moins importante de la chaussée existante (dans le cas de
réaménagement), leur niveau d’équipement, la réalisation de voies rabattement, etc.
• Le temps perdu :
Ce critère est également important sur les axes où circule un trafic de longue ou moyenne
distance (rarement prédominant mais que l’on peut décider d privilégier). Il faut aussi tenir
compte du trafic d’intérêt local sur les axes d’importance secondaire.
Le temps perdu comprend, en substance, deux composantes dont la part respective varie
en fonction des niveaux de trafic en présence :
Le retard lié au trafic, dit retard de congestion, il est dû au non priorité et aux intersections
entre les véhicules. Il peut être assimilé au temps d ‘attente en file et en tête de file.
47
Chapitre VI : Carrefour
VI.6-CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE CARREFOUR
GIRATOIRE :
• La forme :
L’îlot central est circulaire (la sécurité étant meilleur), plusieurs études de sécurité ont
montré un taux d'accidents anormalement élevé sur les giratoire de forme non circulaires
(ovales ou autres).
• Les Dimensions :
Le diamètre de l’îlot central d’un carrefour giratoire diffère d’un type à l’autre. Certaines
généralités peuvent cependant être élaborées.
Ce type de carrefour est donc utilisé principalement aux entrées et sorties des autoroutes,
surtout en milieu périurbain ou rural, là où l’espace est largement disponible.
• Dévers :
Le dévers de l'anneau de 1 à 2% est dirigé vers l'extérieur, pour les trois raisons suivantes:
9 Amélioration de la perception de la chaussée annulaire.
9 Absence de la rupture dans le raccordement des dévers sur les voies d'entrées et de
sorties.
9 Facilité de gestion et d'écoulement des eaux de surface.
48
Chapitre VI : Carrefour
Noti Paramétrage Valeur courante (m)
on
Rayon du giratoire Rg 12≤ Rg ≤ 25m 12 15 20 25
Largeur de l’anneau La Récapitulatif des 7 7 7 8
différents
paramètres
Sur largeur franchissable Slf 1.5m si Rg ≤ 15m 1.5 1.5 - -
Rayon intérieur Ri Rg-La- Slf 3.5 6.5 13 18
Rayon d’entrée Re 10 ≤ Re ≤ 15m 12 15 15 15
et≤Rg
Largeur de la voie entrante Le 4m 4 4 4 4
Rayon de sortie Rs 15 ≤ Rs ≤ 30m 15 20 20 20
et>Ri
Largeur de la voie sortante Ls 4m ≤ Ls ≤ 5m 4 4 4.5 5
Rayon de raccordement Rr Rr = 4Rg 48 60 80 100
49
Chapitre VI : Carrefour
50
Chapitre VI : Carrefour
VI.6.2-Ilots séparateurs :
• Fonctions :
Les îlots séparateurs remplissent 6 fonctions principales :
- Favoriser la perception du carrefour en situation d'approche.
- Servir de refuge aux piétons, leur permettant de traverser en deux temps.
- Éviter des collisions entre les deux sens de circulation des branches (surtout lorsque les
rayons de sortie sont faibles), en séparant les courants entrants et sortants.
- Favoriser la capacité, en permettant aux conducteurs en attente devant la ligne d'effet de
céder le passage de discriminer plus tôt les véhicules sortants et ceux auxquels ils devront
céder la priorité.
- Permettre l'implantation de la signalisation de direction ; limiter le risque de « prise à
contresens » de l'anneau.
L'îlot séparateur doit être ceint de bordures basses. Le marquage de rive des voies d'entrée
et de sortie longent les bordures de l'îlot séparateur à une distance de 0,50 m.
Il ne doit pas supporter d'élément (de décor, de balisage ou de signalisation superflue)
dans la zone de visibilité.
La couleur de la surface des îlots séparateurs est de préférence claire, et doit présenter un
contraste suffisant (de jour comme de nuit) avec la surface de la chaussée.
Pour les branches très secondaires, il est possible de matérialiser l'îlot séparateur par un
simple marquage.
Les courbes qui permettent d'évaser la base de l'îlot sont respectivement parallèles aux
bords droits des voies d'entrée et de sortie.
51
Chapitre VI : Carrefour
VI.7-APPLICATION AU PROJET :
Noti Paramétrage Valeurs
on appliqués
(m)
Rayon du giratoire Rg 12≤ Rg ≤ 25m 12
Largeur de l’anneau La Récapitulatif des 7
différents
paramètres
Sur largeur franchissable Slf 1.5m si Rg ≤ 15m 1.5
Rayon intérieur Ri Rg-La- Slf 3.5
Rayon d’entrée Re 10 ≤ Re ≤ 15m 12
et≤Rg
Largeur de la voie entrante Le 4m 4
Rayon de sortie Rs 15 ≤ Rs ≤ 30m 15
et>Ri
Largeur de la voie sortante Ls 4m ≤ Ls ≤ 5m 4
Rayon de raccordement Rr Rr = 4Rg 48
52
Chapitre VII :Echangeur
VII.1- Introduction :
Tout carrefour est une partie importante d’une route .l’efficacité, la sécurité, le cout
d’exploitation et la capacité en dépendant.
La conception est l’étape la plus importante d’un projet puisqu’elle tient compte
du prix de revient comparativement aux avantages distribués à moyen et à long terme.
Pour diminuer son prix de revient on évite :
• Le passage sur terrain agricole.
• Le passage au voisinage sur des habitations et des maisons publiques.
• Le passage sur les oueds ou leur voisinage pour ne pas avoir d’ouvrage d’art à
construire et de murs de soutènement.
• Les longs alignements droits.
• Les terrassements importants.
• Les sections à forte déclivité.
• Les sites en courbures à faibles rayons.
Les croisements à niveau sont éliminés complètement aux conflits devirage ils sont
supprimés ou minimisés selon le type d’échangeur à préconiser, on lesdésignera par:
53
Chapitre VII :Echangeur
¾ Nœud :
Quand il raccorde une voie rapide à une autre voie rapide.
¾ Diffuseur :
Quand il raccorde une voie rapide au réseau de voies urbain classique.
¾ Mixte :
Quand il assure en plans des échanges avec voierie local.
Le but d’un échangeur est de desservir plusieurs directions en même temps en distribuant
les flux dans le sens considéré et par ordre d’importance les divers de parcours utilisé par les
usagers de la route.
54
Chapitre VII :Echangeur
VII.5.1- Le Pont :
Qui assure un passage supérieur ou inférieur, la détermination du nombre d’ouvrage
d’art «pont » dans un échangeur est en étroite relation avec :
• Le type d’échangeur choisi.
• Les instructions et réglementation de conception.
• La condition de coordination profil en long- tracé en plan.
• Les contraintes du terrain d’implantation.
55
Chapitre VII :Echangeur
9 Vitesse d’approche pratique qui détermine les caractéristiques sur la bretelle.
Etape 2 : configuration de tracé à adopter.
L’échangeur à adopté doit aussi assurer un haut niveau de sécurité et de service, et ceci est
garanti en respectant les normes de l’art de la conception qui se résume :
9 Tracé respectant les valeurs limitées de conception « valeur de rayon, d’alignements».
9 Longueurs des voies d’insertion « accélération, décélération » réglementaires.
Etape 3 : analyse
C’est cette dernière étape qui valide le choix sous la base que le futur échangeur doit
assurerles meilleures conditions de visibilités, de confort et de sécurité.
Les vitesses pratiquées sont respectivement 80 Km/h pour laRN12, 60 Km/h pour la RN73.
En fonction de la vitesse d’approche à vide V0 sur la route principale, on estime que les
vitesses de circulation sur la voie d’insertion VI et sur la voie de droite aux forts débits VD
sont :
56
Chapitre VII :Echangeur
57
Chapitre VII :Echangeur
Longueur minimal des clothoides :
Rayon Rm VE= 36 Km/h VE= 50 Km/h VE= 72 Km/h
30 39 m 64 m 110 m
40 42 m 52 m 103 m
50 - 52 m 96 m
60 - 54 m 88 m
70 - 56 m 81 m
80 - 58 m 73 m
90 - - 73 m
100 - - 66 m
120 - - 65 m
150 - - 64 m
Vu les contraintes rencontrées sur le terrain (l’inclinaison de l’axe B par apport à l’axe C, et la
surface étroite consacrée pour la construction de l’échangeur). Nous étions contraint d’utiliser
des rayons inférieurs à RHm, et utiliser un rayon supérieur à 60 m dans une branche en
configuration boucle.
Chaussée : 3.5 m
BDG : 0.5m
S (surlargeur)=1m
58
Chapitre VII :Echangeur
Liste des ouvrages à réaliser :
VII.8- Conclusion :
Touscesconstatscitésci-dessusnousontconduitpourunchoixplussécuriséet
confortablequiest unéchangeuren trèfle completquivapermettre :
• Defluidifierlacirculationsurles deux axes.
• Assurer les échanges dans toutes les directions tout en évitant les
pointsdeconflitetd’arrêt.
59
Chapitre VIII :Terrassement
VIII.1- Généralités :
La réalisation d’un ouvrage de génie civil nécessite toujours une modification du
terrain naturel sur lequel l’ouvrage va être implanté. Pour les voies de circulations ceci est très
visibles sur les profils en long et les profils en travers courants. Cette modification s’effectue
soit par apport de terre sur le sol du terrain naturel, qui lui servira de support remblai, soit par
excavation des terres existantes au dessus du niveau de la ligne rouge déblai.
Pour réaliser ces voies, il reste à déterminer le volume de terre se trouvant entre le
tracé du projet et celui du naturel. Ce calcul s’appelle : les cubatures des terrassements.
Dans le coût d’une autoroute, la part des terrassements varie entre 1/5 et 1/3. C’est
aussi au sujet des terrassements que les litiges entre maître d’ouvrage et entreprises sont les
plus nombreux et les plus importantes.
Nous verrons dans ce chapitre :
VIII.2- Définition :
Déblais : Les déblais désignent l’opération qui consiste à creuser dans le sol pour
dégager des terres.
Remblais : Les remblais consistent à transporter et déposer des terres pour combler
des cavités (combler une tranchée, aplanir un terrain…etc.). Les remblais sont constitués par
des couches superposées qui ne doivent contenir aucun débris végétal. Les remblais sont
commencés par les points les plus bas. Ils sont exécutés par couche de 20cm environ.
60
Chapitre VIII :Terrassement
Déblais d’un terrain meuble :
Terrain lourd (terre grasse mêlée de pierres, mélange argileux, gros gravier, marnes, grés,
roche décomposée).
Engins utilisés : pelles, scrapers, explosifs.
VIII.5.1- Définitions :
Les cubatures de terrassement, c’est l’évolution des cubes de déblais et remblais que
comporte le projet afin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la
ligne projet. Les éléments qui permettent cette évolution sont :
Les profils en long
Les profils en travers
Les distances entre les profils.
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de
points suffisamment proches pour que les lignes joignent ces points différents le moins
possible de la ligne du terrain qu’ils représentent.
Description de la méthode :
Le principe de la méthode de la moyenne des aires et de calculer le volume compris
entre deux profils successifs par la formule suivant :
V = (S1+S2+4S0)
61
Chapitre VIII :Terrassement
Avec :
h: hauteur entre deux profils.
Smoy: surface limitée à mi-distance des profils.
S1, S2: surface des deux profils.
Grâce aux études géologiques, aux sondages, la nature des sols est connue et utilisé
judicieusement.
62
Chapitre VIII :Terrassement
VIII.5.3- Application au projet :
La figure ci dessous représente le profil en long d’un tracé donné :
V1= L1
Entre P2 et PF : V2 = L2
Entre PF et P3 : V3= L3
Entre P3 et P4 : V4 = L4
Le volume total V :
L L
V= ( )S1 + ( S2 + ( S3 + ( )S4
VIII.6- Conclusion :
Nous avons vu la classification des terrassements, les différents types de terrain,
lescubatures de terrassement.
Les résultats de calcul des cubatures seront joints en annexe (résultats avec le
logicielpiste).
63
Chapitre VIII :Terrassement
Axe de la route Volume déblai (m3) Volume remblai (m3)
A Tizi-Ouzou Bejaia 313601 32270
B Tizi-Ouzou Bejaia 13018 7213
C Azazga-Freha 21804 46970
Tableau VIII.6 : Volumes des terrassements
64
Chapitre IX : Impact sur l’environnement
IX.1- Etude d’environnement d’un projet routier :
Le terme "environnement" est à prendre dans le domaine des études préalables
routières au sens large. Ce domaine rassemblera toutes les thématiques qui décrivent les lieux
de vie des espèces animales et végétales.
La construction d’un aménagement routier est une tache délicate à accomplir et est
perçue aujourd’hui comme étant une action susceptible de porter atteinte à l’environnement.
Le périmètre des zones d'influence pourra être défini en fonction des conditions aux
limites (unité biogéographique, ou bassin versant pour le milieu terrestre). Il peut aussi
dépendre des relations fonctionnelles entre milieu. Ainsi pour chaque périmètre seront
définies les caractéristiques à l'origine, et les impacts du projet pour chaque solution
envisagée.
IX.1.1- L’eau :
La loi sur l'eau a renforcé les obligations des maîtres d'ouvrage en matière de
précaution et de protection de cette ressource dont on mesure de plus en plus la valeur.
Il est ainsi nécessaire de prévoir des dispositifs permettant de récupérer les eaux
64
Chapitre IX : Impact sur l’environnement
superficielles provenant d'une plate-forme routière. L'importance qui sera donnée à ce thème
dépendra bien sur la sensibilité du milieu récepteur. Les équipements à mettre en oeuvre
seront très limités lorsque les sols seront imperméables, en dehors du lieu d'exutoire. Au
contraire, ils devront être sophistiqués pour des zones très perméables et situées au dessus
d'une nappe d'eau souterraine. Il est ainsi d'en certains cas, nécessaire d'imperméabiliser
totalement l'emprise de la route, y compris les accotements. Dans ce dernier cas il est même
nécessaire de mettre en oeuvre des dispositifs empêchant le renversement des véhicules hors
emprise (talus de terre par exemple).
Autre donnée à prendre en compte, la pollution accidentelle. Elle est liée aux
accidents.
Les matières principalement incriminées dans ce cas sont les hydrocarbures. Ils ne sont
pas miscibles dans l'eau, ils ont un pouvoir polluant très important. La protection contre ce
genre de pollution est réalisée par des bassins séparateurs qui permettent d'isoler les
hydrocarbures de l'eau, très souvent par des parois siphoïdes.
Les zones humides, marais et berges, constituent des biotopes riches en flore et en
faune, d'intérêt élevé et en régression. Ces zones sont biologiquement très riches. De plus
elles contribuent à l'absorption du gaz carbonique contenu dans l'air, leur production végétale
est le premier élément de la chaîne alimentaire des insectes et des oiseaux.
L'étude portera aussi sur les couloirs de migration des animaux. Cet aspect sera étudié
tant en ce qui concerne les dispositifs à mettre en oeuvre pour maintenir ces migrations qu'en
terme de sécurité pour les usagers de la route.
IX.1.3- L’air :
La pollution de l’air due au trafic routier est essentiellement causée par les gaz
d’échappement et la poussière. La réduction de ces effets exige une modification de la
politique nationale dont les principaux objectifs devront veiller à :
65
Chapitre IX : Impact sur l’environnement
• Limiter les rejets de gaz polluants tels que le CO2 (gaz carbonique) grâce à l’amélioration
de la carburation et des moteurs.
• Utiliser d’autres modes de transport.
• Rechercher les effets réels sur le climat de la pollution atmosphérique.
• Utiliser d’autres sources d’énergie.
• Régler le trafic.
• Contrôler les véhicules et les vitesses.
• Encourager des plantations dans les villes sujettes aux pollutions de l’air.
IX.1.4- Le bruit :
Le bruit essentiellement au niveau sonore, ce niveau à un moment donné est
insuffisant pour rendre compte de la nuisance sonore à laquelle peuvent être soumis les
riverains d'une infrastructure de transport.
Les moyens pour lutter contre le bruit dans un projet routier peuvent prendre plusieurs
formes:
9 Réduction de la vitesse.
9 Implantation de la voie par rapport aux zones bâties, et isolation des bâtiments.
9 Construction des buttes de terre, des murs anti-bruit.
9 Baisse du profil en long par rapport au terrain naturel.
IX.1.5- La destruction :
La destruction touche seulement les gens qui n’ont pas respecté le plan foncier établi
par la commune ainsi que le plan directeur d’architecture et d’urbanisme (P.D.A.U), en plus la
destruction de quelques clôtures d’établissement qui gênent le passage de la route.
IX.1.6- La sécurité :
Pour assurer la sécurité des piétons on doit :
• Implanter des passerelles au niveau des centres qui génèrent les populations de la ville.
Pour assurer la sécurité des automobilistes on doit:
• Réduire la vitesse au niveau des points singuliers.
66
Chapitre IX : Impact sur l’environnement
• Des panneaux de signalisation seront implantés.
IX.2- Conclusion :
Le but de notre étude est de minimiser l’impact négatif sur l’environnement de la zone,
tout en privilégiant un contrôle continu sur cet impact durant les années à venir ou le flux des
véhicules seront plus important donc plus polluant.
Par ailleurs il est préconisé la réalisation de dalots pour permettre la libre circulation
des agriculteurs et des bestiaux des deux cotés de la route car une route fiable génère une
activité socio-économique plus intense donc des effets plus importants sur la route.
67
Chapitre X : Assainissement
X.1-Introduction :
Dans ce chapitre, nous traitons le phénomène d'interaction entre l'eau et la route.
Nousessayons d'analyser les sources de provenance de l'eau vers la route, les effets. Négatifs
decette eau sur le comportement de la route et les moyens que l'ingénieur doit prévoir pour
préserver à la route un niveau minimal de fonctionnement.
Les eaux de ruissellement proviennent, soit des bassins versants extérieurs à la route,
soit de l'enceinte routière proprement dite (voie de circulation, accotements, talus, ...).
Les collecteurs sont constitués par des tuyaux enterrés alignés, entre les regards avec
un diamètre et une pente constants.
¾ Sac :
Ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles.
Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir des déchets
solides qui peuvent être entraîné par les eaux superficielles.
¾ Fossés de crêtes :
Un fossé de crête est une fosse creusée parallèlement à la route pour faciliter
l'écoulement des eaux. Outil construit afin de prévenir l’érosion du terrain ou cours des puits.
¾ Descente d’eau :
Elle draine l’eau collectée sur les fossés de crêtes.
¾ Le regard :
Il est constitué d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en béton armé, dont
le rôle est d’assurer pour le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de ventilation
et d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux poussées des terres.
69
Chapitre X : Assainissement
¾ Bassin versant :
C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes ou lignes de
rencontre des versants vers le haut, ou la surface totale de la zone susceptible d’alimenter en
eau pluviale, d’une façon naturelle, une canalisation en un point considéré.
¾ La période de retour :
La période de retour, T en années, d'un événement n'est autre que l'inverse de la
probabilité de son occurrence au cours d'une année. Cette probabilité est donc égale à l /T. le
choix de la période dépend de l'importance de l'écoulement intercepté par l'ouvrage, du type
d'ouvrage projeté et du niveau d'aménagement adopté pour la route étudiée.
Remarque :
9 Les buses seront dimensionnées pour une période de retour 10 ans.
9 Les ponceaux (dalots) seront dimensionnés pour une période de retour 50 ans.
9 Les ponts dimensionnées pour une période de retour 100 ans.
70
Chapitre X : Assainissement
¾ Fossé de pied de talus de remblai :
Les fossés sont en terre ou en béton (en fonction de leur vitesse d’écoulement).ils sont
prévus lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate-forme et aussi de collecter les
eaux de ruissellement de la chaussée, en remblai, par l’intermédiaire des descentes d’eau.
¾ Drain :
Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainant longeant
l’autoroute. Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en son centre un
tuyau circulaire en plastique perforé à sa génératrice supérieure à 150mm de diamètre.
¾ Descentes d’eau :
Dans les sections d’autoroute en remblai, lorsque la hauteur de ces remblais dépasse
les 2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des descentes d'eau.
Elles sont espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en profil en long est
supérieure à 1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur espacement est varie entre 30 m et
40 m.
71
Chapitre X : Assainissement
Schéma récapitulatif
¾ Le débit d’apport Qa :
Qa = K.C.I.A
Avec :
K = 0.2778 : coefficient qui permet la conversion des unités (les mm/h en l/s).
I : intensité moyenne de la pluie de fréquence déterminée pour une durée égale au temps de
concentration.
C : coefficient de ruissellement
72
Chapitre X : Assainissement
A : aire du bassin versant (m2).
Coefficient de ruissellement :
Intensité de la pluie :
.
Pj = (mm)
Pour les ouvrages de drainage, nous adoptons une période de retour de 10 ans.
Pt = Pj (%).
9 Temps de concentration :
La durée t de l’averse qui produit le débit maximum Q étant prise égale au temps de
concentration.
Dépendant des caractéristiques des bassins drainés, le temps de concentration est estimé
respectivement d’après Ventura, Passini, Gianddthi, comme suit :
√
2- Lorsque : 5 km2 A 25 km2 tc = 0.108
√
√ .
3- Lorsque : 25km2 A 200 km2tc =
. √
¾ Débit de saturation Qs :
Qs = kst.Sm.Rh2/3 i1/2
Avec:
i : pente de l’ouvrage d’évacuation.
Kst : coefficient de rugosit :
Kst = 30 en terre
Kst = 70 pour les dalots
Kst = 80 pour les buses
Rh : rayon hydraulique (section du profil mouillée / périmètre du profil mouillé)
Sm: section mouillée de l’ouvrage.
74
Chapitre X : Assainissement
- La pluie journalière moyenne : Pj moy = 66 mm
- Le coefficient de variation : CV = 0.38
- L’exposant climatique : b = 0.37
Remarque : les bassins versants sont délimités sur la carte d’état major (voir annexe)
.
Pj =
. .
Pj(50%) = = 131.32 mm
.
It = I avec I =
√ .
Long.rectangle equi = avec : KG = 0.28
. √
Pt (%)= Pj (%).
75
Chapitre X : Assainissement
¾ Tableau récapitulatif des résultats pour une période de retour de 10
ans :
N° Surface Périmètre Long. Hmax Hmin KG Long. P(%) Tc Pt(%) It
2
BV (km ) (Km) Linéaire (m) (m) Rectangle (h) mm/h mm/h
(m) équi.
(Km)
1 0.8713 3.854 666.61 243 118 1.15 1.200 10.40 0.36 21.03 57.33
2 0.5869 4.694 827.52 239 128 1.71 2.062 5.38 0.42 22.10 52.70
3 0.4092 3 .787 500.64 269 139 1.65 1.644 7.90 0.29 19.26 66.64
4 0.2762 2.170 262.40 269 137 1.15 0.677 19.50 0.15 15.15 100.23
5 0.1528 1.719 133.56 196 163 1.23 0.600 5.42 0.21 17.20 80.72
6 0.2108 1.927 333 .68 196 163 1.17 0.620 5.25 0.25 18.36 72.22
76
Chapitre X : Assainissement
Le débit rapporté par la chaussée, l’accotement et le talus est pris pour un casdéfavorable.
On considère la présence de ces trois éléments dans le bassin numéro deux (2) ou la longueur
linéaire de la chaussée est de827,52 m. Et que le talus est pris pour une largeur défavorable
de 10 m.
Qc = K.I.Cc.Ac
Cc: coefficient de ruissellement de la chaussée.
Ac : surface de la chaussée.
Qac = K.I.Ca.Aa
Cac : coefficient de ruissellement de l’accotement.
Aac : surface de l’accotement.
Qt = K.I.Ct.At
Ct : coefficient de ruissellement du talus.
At : surface du talus.
Surface de la chaussée
Surface de l’accotement :
Aac=827.52×0.75×10-6=0.006 km2
Surface du talus :
At=827,52×10×10-6=0.008 km2
77
Chapitre X : Assainissement
Dimensionnement des fossés :
Le profil en travers adopté pour le fossé est représenté sur la figure ci-dessous :
Avec :
Sm : surface mouillée.
Pm : périmètre mouillé.
Rh : rayon hydraulique :Rh=Sm /Pm.
P : pente du talus P=1/n.
On fixe la base du fossé à (b=50cm) et la pente du talus à (1/n=1 /1) et on tire hmin dans
l’équation suivante :Qs= Qa
kst.Sm.Rh2/3 i1/2 =Qc+Qac+Qt
=0.42+0.12+0.25=0.79
Avec : Rh=Sm /Pm
Pm=b+2h√1
Sm= h (b+nh)
I : pente longitudinale de l’ouvrage prise à 2%
Kst=70 ouvrage en béton.
Après un calcul itératif on obtient hmin=40cm.
Dimensionnement des buses :
Le dimensionnement des buses s’effectue par la formule de Manning Strickler
Qs = kst.Sm.Rh2/3I1/2, On vérifiant l’égalité Qa=Qs.
Qs : Débit maximum (m3/s).
kst = 80 ( buse en béton préfabriqué).
I = 1.5 % : Pente de canalisation.
Rh = R/2 : Rayon hydraulique (Rh = Sm/Pm).
Sm = 1/2 R2 : Section transversale de l’écoulement (section mouillée).
Les diamètres normalisés pour les buses sont : Ø 400, Ø 500, Ø 800,
Ø 1000, Ø 1100, Ø1200, Ø 1500 …
N° BV Qa Qs Diamètre
10 ans 50 ans retenu
1 2.77 3.69 / Dalot
2 1.72 2.28 1.96 1100
3 1.51 2.01 1.52 1000
4 1.54 2.04 1.96 1100
5 0.68 0.91 0.84 800
6 0.84 1.12 1.52 1000
78
Chapitre X : Assainissement
Dimensionnement des dalots :
Les dalots sont calculés avec la formule de Manning Strickler avec la configuration
géométrique suivante :
Qs = kst.Sm.Rh2/3 I1/2
kst = 70 (béton)
Périmètre mouillé : Pm = 2×0.8×h+L
Section mouillée : Sm = 0.8×h×L
S
Rayon mouillé : Rh =
P
Pente de l’ouvrage I =1.5%
79
Chapitre XI : Equipement de la route
XI.1- Sécurité :
XI.1.1- Introduction :
La route une fois réalisée doit être « habillée » grâce à des équipements qui permettent pour
certains d’améliorer la sécurité, pour d’autres d’informer et de guider l’automobiliste.
Les paragraphes qui suivent décrivent brièvement les principaux types d’équipements.
¾ Barrières de sécurité :
Il convient de mener une étude d’ensemble intégrant la présence de barrières afin :
• D’assurer leurs servitudes de fonctionnement, les sujétions d’entretien et d’exploitation.
• de prendre en compte les usagers particuliers (motocyclistes, piétons...).
• de définir la configuration optimale des abords (pente des talus, dispositif
d’assainissement…), le dimensionnement de la berme doit permettre la mise en place des
dispositifs les plus adaptés.
9 Sur le T.P.C :
Des barrières de sécurité équipent systématiquement le T.P.C. Le choix du type de barrière est
:
Fonction du volume et de la composition du trafic, du risque à couvrir (obstacle, dénivelé...),
des contraintes de visibilité et d’exploitation, de la largeur du T.P.C. On
utilise les séparateurs en béton de type GBA (glissière en béton adhérent).ils sont
constitués d’un muret continu en béton faiblement armé coulé en place et qui présente un profil
spécifique. Ils sont capables de retenir les poids lourds de 12 t et entrent donc dans la classe des
barrières normales de sécurité. Pour les voitures légères, le profil, par sa forme particulière, limite le
frottement de la carrosserie sur le dispositif.
Les séparateurs en béton sont des dispositifs rigides qui ne peuvent être
implantés que sur un sol stabilisé pour éviter tout risque de rupture par tassement
différentiel. Les efforts retransmis au sol lors des chocs de véhicules sont élevés et s'ajoutent
au poids mort du dispositif.
9 Sur accotement :
Le même type de glissière sera disposé à droite de chaque voie à la limite de la
bande d’arrêt d’urgence pour délimiter la chaussée roulable et protéger les usagers de la route des
risques éventuels de sortie.
Les séparateurs en béton de type GBA (simple) sont représentés sur la figure ci-dessous :
80
Chapitre XI : Equipement de la route
9 Au niveau de l’échangeur :
Nous prévoyons pour chaque bretelle des glissières de sécurité métalliques
à droite de la chaussée.
XI.2- Eclairage :
XI.2.1- Introduction :
L’éclairage public et la signalisation nocturne des routes jouent un rôle important en matière
de sécurité des usagés de la route. Leurs buts est de permettre aux usagers de la voie de circuler la
nuit avec une sécurité et confort aussi élevé que possible.
82
Chapitre XI : Equipement de la route
83
Chapitre XII : Signalisation
XII.1-Introduction :
La signalisation est une partie indissociable du paysage routier qui permet de sécurisé
la route en permettant au conducteur d’anticipé toutes manœuvres ou changement de
direction.et lui indique la route à suivre et ainsi que les dangers qui peuvent être rencontrés
(chaussée glissante, courbe en pente prononcée, courbe trop serrée…etc) .la signalisation doit
être homogène, rapidement visible et compréhensible, suffisante et non surabondante.
¾ Signalisation avancée :
¾ Signalisation de position :
Le signal de type B2 « arrêt obligatoire » est placé sur la
route ou les usagers doivent marquer l’arrêt.
¾ Signalisation de direction :
L’objet de cette signalisation est de permettre aux
usagers de suivre la route ou l’itinéraire qu’ils se sont fixés,
ces signaux ont la forme d’un rectangle terminé par une pointe
de flèche d’angle au sommet égal à 75°.
84
Chapitre XII : Signalisation
XII.3.2- Signalisation horizontale :
Elle concerne uniquement les marques sur chaussées qui sont employées
pour régler la circulation, avertir ou guider les usagers. Toutes ces marques sont
de couleur blanche.
La signalisation horizontale se divise en trois types :
¾ Marques longitudinales :
9 Lignes continues :
Elles ont un caractère impératif (non franchissables sauf du coté ou elles sont doublées par
une ligne discontinue). Ces lignes sont utilisées pour indiquer les sections de route ou le
dépassement est interdit.
9 Lignes discontinues :
Ce sont des lignes utilisées pour le marquage, elle se différencie par leur
module, c’est- à-dire le rapport de la longueur des traits à celle de leurs
intervalles.
On distingue :
• Les lignes axiales ou lignes de délimitation de voies pour lesquelles la
longueur des traits est égale au tiers de leurs intervalles.
• Les lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération,
de décélération ou d’entrecroisement pour lesquelles la longueur des
traits est sensiblement égale à celle de leurs intervalles.
• Les lignes d’avertissement de lignes continues, les lignes délimitant les
bandes d’arrêt d’urgence, pur lesquelles la longueur des traits est
sensiblement triple de celle de leurs intervalles.
Les modulations des lignes discontinues sont récapitulées dans le tableau suivant :
85
Chapitre XII : Signalisation
¾ Marques transversales :
C’est une ligne continue qui oblige les usagés à marquer un arrêt.
Ces flèches situées au milieu d’une voie signalent aux usagers, notamment à
proximité des intersections, qu’il doive suivre la direction indiquée.
Signalisation verticale :
Les différents types de panneaux de signalisation utilisés pour notre étude sont
les suivants :
9 Panneaux de signalisation d’avertissement de danger type A.
9 Panneaux de signalisation d’interdiction de priorité (type B).
9 Panneaux de signalisation d’interdiction ou de restriction (type C).
9 Panneaux de signalisation d’obligation (type D).
9 Panneaux de pré signalisation (type E).
9 Panneaux de signalisation de direction type (E/B).
9 Panneaux donnant les indications utiles pour les conduites de véhicules (type E)
9 Panneaux de signalisation d’identification des routes (type E).
86
Chapitre XII : Signalisation
87
Chapitre XII : Signalisation
88
Chapitre XII : Signalisation
Signalisation horizontale :
En ce qui concerne l’unité de largeur des lignes de signalisation horizontale elle est de :
Pour l’autoroute : U = 7,5cm.
Les lignes de délimitation des voies sont de type T1 de largeur deux unités 2U soit
15cm.
Les lignes discontinues.
89
Chapitre XII : Signalisation
FLECHE DE SELECTION
90
Chapitre XII : Signalisation
91
Conclusion :
Durant l’étude de ce projet nous avons essayé de respecter toutes les normes existantes
et nous avons pris en considération toutes les contraintes pour assurer, le confort, la sécurité
des usagers, la préservation de l’environnement en incluant le facteur économie.
Cette étude nous a permis de chercher des solutions à tous les problèmes techniques
qui peuvent se présenter lors d’une étude d’un projet routier dans les agglomérations comme
pour le cas de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Ce projet a été une opportunité pour nous de concrétiser nos connaissances théoriques
acquises pendant notre cycle de formation à l’université MOULOUD MAMMERI de Tizi-
Ouzou .Il était aussi une grande occasion pour saisir le déroulement d’un projet d’ouvrage
d’art en général, et un projet routier en particulier. Son élaboration à nécessité la maitrise de
l’outil informatique en l’occurrence les logiciels : PISTE.5 et L’AUTOCAD, ALIZEE III.
92