1-2.mar .Mgso Prog-2
1-2.mar .Mgso Prog-2
1-2.mar .Mgso Prog-2
Orchestre symphonique
de McGill
McGill Symphony Orchestra
Alexis Hauser, chef / conductor
Krystina Marcoux, percussion
finaliste, Concours de concerto de McGill 2012 / finalist, 2012 McGill Concerto Competition
Pr o g r a m m e
~ entr’acte ~
* compositeur-en-résidence / composer-in-residence
classe de / class of Brian Cherney
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MCGILL / MCGILL SYMPHONY ORCHESTRA
Alexis Hauser, directeur artistique / artistic director
flûte / flute tuba Christopher Stork
Lara Deutsch Justin Hickmott Grace Takeda
Kelly Herrmann Gabrielle Porter Emilie-Anne Neeland
Dakota Martin Kaine Newton
Stephanie Morin percussion Adora Wong
Lucy Song Bryan Allen Christine Yoo
Evan Bowen
hautbois / oboe Sean Donaldson alto / viola
Emily Burt Colin Frank Marina Borsodi-Benson
Alana Henkel Bryn Lutek Catherine Chen
Assyl Zhakypbek Rebecca Gans
harpe / harp Andrea Loach
clarinette / clarinet Emily Belvedere Katrina Chitty
Eric Abramovitz Ryan Davis
Eric Braley piano Derek Hensler
Maryse Gagnon-Legault Meagan Milatz Nicolas Mirabile
Christine Hoerning Saki Uchida Gillian Shaw
Emerald Sun Szu-Hsuan Wu
Seok Hee Yang violoncelle / cello
Tim Yung violon / violin Justin Abrams
Erin Burkholder Thomas Beard
basson / bassoon Samuel Clark Quinn Brander
Lindsay Davison Christina Deaville Kathleen de Caen
Anna Norris Michael DiBarry Rebecca Dirks
Nadia Pona James Enns Sophia Feinberg
Ben Zelinsky Naomi Garrett Sarah Gans
Robert Han Kendra Lee Grittani
cor / french horn Erica Jacobs-Perkins Katie Newman
Ariane Côté Gabriel Kastelic Jari Piper
Emily Lair Ellen Kogut Sahara von Hattenberger
Gabriel Mairson Meiying Li
Clio Mawdsley Kate Maloney contrebasse / bass
Erin Schwabe-Fry Mecca Menard Matt Gray
Gillian Chen Andrew Lawrence
trompette / trumpet Liliana Ospina Genevieve Mays
Nicolas Bejarano Eun Jae Park Maximilian Mauricio-Cardilli
Karl Johnston Seulgina Sua Choi Jordan J. Miller
Francis Leduc Suzi Park Timothy Vuksic
Etienne Massicotte Marlena Pellegrino
Natasha Penny
trombone Jeremy Dyck
Tyler Cannon Nicholas Frei
Raymond Carruthers Han-Jou Ku
Julien Simard Byungchan Lee,
Hillary Simms violon solo / concertmaster
Ce concert fait partie des épreuves imposées aux étudiants ci-dessus pour l’obtention de leur diplôme respectif.
This concert is presented in partial fulfilment of the requirements for the degree
or diploma programme of the students listed above.
Mon Concerto pour percussions suit la relation normale d’un dialogue entre le soliste et l’orchestre. Il présente
cependant une autre relation, puisque le soliste interagit beaucoup avec la section des percussions. Les interprètes
sont devenus si talentueux qu’il est maintenant possible de laisser des sections de l’orchestre interagir au même
niveau que le soliste.
Lorsque je compose un concerto, je garde deux éléments en tête : le soliste en particulier pour qui j’écris et la
nature de l’instrument solo. Autrement dit, dans le cas des percussions, il s’agit d’une impressionnante batterie
d’instruments, des vibraphones et marimbas (instrument de prédilection du soliste Colin Currie) aux instruments
idiophones plus petits (tambours de frein, blocs de bois, gongs d’opéra pékinois), en passant par les tambours
eux-mêmes. Non seulement le percussionniste doit savoir jouer parfaitement de tous ces instruments, mais il doit
également prendre une centaine de décisions concernant l’utilisation des baguettes et mailloches, car il en existe
une variété infinie. De plus, il ne faut pas oublier la chorégraphie que le musicien doit exécuter; si la plupart des
interprètes n’ont pas à se soucier de leurs mouvements pendant qu’ils sont sur scène, un percussionniste soliste doit
tous les mémoriser. Aucun autre instrumentiste n’a autant de variables à considérer et à maîtriser.
Cette pièce débute au son du marimba, car Colin m’a déjà fait part de son penchant pour cet instrument. Je voulais
une ouverture calme et paisible, centrée sur le soliste. La section des percussions fait ensuite son entrée, en imitant
les gestes du soliste. L’orchestre n’enchaîne qu’une fois ce dialogue établi. Bien que la musique comprenne une
interaction manifeste entre le soliste et l’orchestre, et qu’elle soit soutenue par un accompagnement orchestral
relativement substantiel, à divers moments, seuls le soliste et la section des percussions jouent.
La musique devient finalement lente et lyrique, alors que le soliste se sert simultanément d’un archet et d’une
mailloche, puis reprend le mouvement rapide en faisant place à une cadence du soliste et de la section des
percussions. La cadence prend fin de façon dramatique et l’orchestre entame à nouveau le matériel de l’ouverture
de la pièce, puis conclut l’œuvre.
Cette pièce a été composée pour Colin Currie et lui est dédiée.
La pièce Concerto pour percussions a été commandée par l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre symphonique
d’Indianapolis et l’Orchestre symphonique de Dallas. Cette commande a été rendue possible grâce au soutien du
Philadelphia Music Project (un projet artistique de Pew Charitable Trusts, géré par la University of the Arts) et au
généreux don de LDI, Ltd. et de la Lacy Foundation.
— Jennifer Higdon
Jennifer Higdon (née le 31 décembre 1962 à Brooklyn, New York), lauréate du prix Pulitzer, est l’une des
compositrices américaines toujours vivantes dont la musique est la plus souvent interprétée de nos jours. Elle a
composé de nombreuses œuvres sur commande, notamment pour les orchestres de Cleveland et de Philadelphie,
eighth blackbird, le Tokyo String Quartet et le President’s Own Marine Band, ainsi que pour des artistes comme
Hilary Hahn. Mme Higdon a reçu le prix Pulitzer de musique en 2010 pour son œuvre Concerto pour violon, décrite
par le comité comme étant une « pièce profondément divertissante alliant un lyrisme fluide à une éblouissante
virtuosité ». Elle a également reçu des prix de la Serge Koussevitzky Foundation, la Guggenheim Foundation,
l’American Academy of Arts and Letters (deux prix), l’organisme Meet the Composer, le National Endowment
for the Arts, l’ASCAP, ainsi qu’une bourse Pew Fellowship in the Arts. En janvier 2012, sa pièce Concerto pour
percussions lui a valu un prix Grammy pour la meilleure composition classique contemporaine. Elle est titulaire de
la chaire Milton L. Rock, Composition, au Curtis Institute of Music de Philadelphie.
Le premier des deux mouvements de Mask and Shadow est présenté ce soir en première. Ce concert est le fruit du
programme de compositeurs résidents de l’Orchestre symphonique de McGill de 2012-2013.
— Reiko Yamada
La compositrice Reiko Yamada est née à Hiroshima, au Japon. Mme Yamada détient un baccalauréat en composition
de jazz du Berklee College of Music et une maîtrise en composition classique de la Boston University, où elle a
étudié auprès de Vuk Kulenovich et de Lukas Foss, parmi d’autres. Elle a composé de la musique de chambre,
orchestrale, et électroacoustique, en plus d’avoir participé à des projets de collaboration avec des musiciens de
jazz, des danseurs, des artistes visuels et des écrivains. Les œuvres de Mme Yamada ont été exécutées en Amérique
du Nord, en Europe et au Japon. Elles ont été commandées, notamment, par la Ville de Montréal à l’occasion de
la cérémonie de la paix à la mémoire d’Hiroshima (2011), par Roger Tapping (Takacs Quartet, 2010) et par le
Centre de recherche interdisciplinaire en musique et médias de l’Université McGill (2011). Mme Yamada est aussi
la fondatrice (2005) et la directrice artistique du JYUGOYA Ensemble, dont elle a supervisé la tournée dans trois
villes japonaises en 2008. Elle est actuellement candidate au doctorat en composition de l’Université McGill, sous
la supervision de Brian Cherney.
Programme notes
My “Percussion Concerto” follows the normal relationship of a dialogue between soloist and orchestra. In this work,
however, there is an additional relationship with the soloist interacting extensively with the percussion section. The
ability of performers has grown to such an extent that it has become possible to have sections within the orchestra
interact at the same level as the soloist.
When writing a concerto I think of two things: the particular soloist for whom I am writing and the nature of the
solo instrument. In the case of percussion, this means a large battery of instruments, from vibraphone and marimba
(the favorite instrument of soloist Colin Currie), to non-pitched smaller instruments (brake drum, wood blocks,
Peking Opera gong), and to the drums themselves. Not only does a percussionist have to perfect playing all of these
instruments, but he must make hundreds of decisions regarding the use of sticks and mallets, as there is an infinite
variety of possibilities from which to choose. Not to mention the choreography of the movement of the player;
where most performers do not have to concern themselves with movement across the stage during a performance, a
percussion soloist must have every move memorized. No other instrumentalist has such a large number of variables
to challenge and master.
This work begins with the sound of the marimba, as Colin early on informed me that he has a fondness for this
instrument. I wanted the opening to be exquisitely quiet and serene, with the focus on the soloist. Then the percussion
section enters, mimicking the gestures of the soloist. Only after this dialogue is established does the orchestra
enter. There is significant interplay between the soloist and the orchestra with a fairly beefy accompaniment in
the orchestral part, but at various times the music comes back down to the sound of the soloist and the percussion
section playing together, without orchestra.
Eventually, the music moves through a slow lyrical section, which requires simultaneous bowing and mallet playing
by the soloist, and then a return to the fast section, where a cadenza ensues with both the soloist and the percussion
section. A dramatic close to the cadenza leads back to the orchestra’s opening material and the eventual conclusion
of the work.
“Percussion Concerto” was commissioned by The Philadelphia Orchestra, The Indianapolis Symphony Orchestra,
and The Dallas Symphony Orchestra. This commission was made possible with support from The Philadelphia
Music Project (an artistic initiative of The Pew Charitable Trusts, administered by The University of the Arts), and
by a generous gift from LDI, Ltd. and the Lacy Foundation.
— Jennifer Higdon
Pulitzer-prize winner Jennifer Higdon (b. Brooklyn, NY, December 31, 1962) is one of the most performed
living American composers working today. Her list of commissioners range from the Cleveland Orchestra to the
Philadelphia Orchestra; from eighth blackbird to the Tokyo String Quartet; and from The President’s Own Marine
Band to such artists as Hilary Hahn. Higdon received the 2010 Pulitzer Prize in Music for her Violin Concerto,
with the committee citing Higdon’s work as a “deeply engaging piece that combines flowing lyricism with dazzling
virtuosity.” She has also received awards from the Serge Koussevitzky Foundation, the Guggenheim Foundation, the
American Academy of Arts & Letters (two awards), the Pew Fellowship in the Arts, Meet-the-Composer, the National
Endowment for the Arts, and ASCAP. In January, 2010, Higdon received a GRAMMY for Best Contemporary
Classical Composition for her Percussion Concerto. She holds the Rock Chair in Composition at The Curtis Institute
of Music in Philadelphia.
Premiered tonight is the first of Mask and Shadow’s two movements. It is the product of the 2012-2013 McGill
Symphony Orchestra composer-in-residence program.
Composer Reiko Yamada was born in Hiroshima, Japan. She holds a B.A. in Jazz Composition from the
Berklee College of Music and a M.A. in Classical Composition from Boston University, having studied under Vuk
Kulenovich, Lukas Foss and others. Her compositions include chamber, orchestral and electroacoustic music, as
well as collaborative projects with jazz musicians, dancers, visual artists and writers.
Works by Reiko Yamada have been performed in North America as well as in Europe and Japan, and have been
commissioned by the City of Montreal (for the Hiroshima Peace Memorial Ceremony, 2011), Roger Tapping (Takacs
Quartet, 2010) and McGill University’s Centre for Interdisciplinary Research in Music Media and Technology (2011)
among others. She is also the founder (2005) and artistic director of the JYUGOYA Ensemble, which she led on a
three-city tour of Japan in 2008.
She is currently a doctoral candidate in composition at McGill University, working under the supervision of Brian
Cherney.
— Reiko Yamada
Claude Vivier: Orion, 1979
A melody on the trumpet, again the trumpet, as in Kopernikus, instrument of death in the Middle Ages (see
the film by Bergman and read l’Office des morts). Orion consists of six sections: statement of the melody, first
development of the melody laid upon itself, second development of the melody laid upon itself, meditation on the
melody, remembrance of the melody, and finally the melody in two intervals. Eternal homecoming, as in History
with a capital H, which always waits impatiently for the return of its redemptive saints and its dictators. I have the
impression that I’m sitting still on an airplane; I remain in the same place and yet I go from Cairo to Kuala Lumpur.
PROCHAIN CONCERT ~ UPCOMING CONCERT
Les vendredi et samedi 12 et 13 avril 2013 Friday and Saturday, April 12/13, 2013
salle Pollack à 19 h30 - 12$ Pollack Hall, 7:30 p.m. - $12
www.mcgill.ca/music/events
Nous vous remercions de votre présence à ce concert. Si vous voulez recevoir notre calendrier
hebdomadaire par courriel, veuillez nous envoyer votre adresse courriel à
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