Génétique Formelle. Monohybridisme
Génétique Formelle. Monohybridisme
Génétique Formelle. Monohybridisme
Monohybridisme
Par Mme Hamini Faiza
2019/2020
Plan
Introduction
Historique
Hérédité mendélienne
Hérédité non mendélienne
Introduction
La génétique est la science qui étudie l’hérédité et les
gènes. Elle étudie la transmission des caractères des
ascendants (parents) aux descendants (enfants). Un
caractère est donc héréditaire s’il peut se transmettre
d’une génération à la suivante au cours de la
reproduction sexuée.
La génétique doit intégrer deux forces opposées : le coté
hérédité (transmission fidèle) et le coté variation
observée (polymorphisme).
Il existe différents champs de recherche dans la
génétique. La génétique formelle étant l’étude de la
transmission des caractères héréditaires.
Historique
Les Grecs, particulièrement Hipppocrate et Aristote, avaient déjà essayé de comprendre les
ressemblances entre parents et enfants. Pour eux, l'hérédité est directe: des substances
dérivées d'organes spécifiques sont transmises à la descendance. Aujourd'hui inconcevables,
ces idées ont perduré plus de vingt trois siècles.
Au 17eme et 18eme siècle, il est acquis que les êtres vivants naissent d'une semence. En accord
avec l'idée d'hérédité directe, les naturalistes proposent la théorie de la préformation: toute
semence est censée contenir, sous la forme définitive, mais réduite, l'être auquel elle donnerait
naissance (homoncule).
Au 19eme siècle, la méthode de la sélection artificielle donne de bons résultats mais ne permet
en aucun cas de confirmer les anciennes hypothèses ou d'en formuler de nouvelles. La méthode
est la suivante:
o sélection d'individus présentant les meilleures performances héritables pour un caractère donné,
o réalisation du croisement et description détaillée de quelques descendants,
o nouveau croisement des individus les plus performants ou repérés les plus conformes au
résultat désiré.
L’hérédité mendélienne
Le premier généticien moderne Gregor Mendel naquit
en 1822 en Moravie, région de la Tchequie actuelle. La
culture scientifique avait pénétré cette région dès le
XVIè siècle et de nombreuses sociétés et académies
scientifiques s'y étaient implantées.
o Fils d'agriculteur, il avait le savoir pratique de l'horticulture pour avoir vu son père
planter et hybrider. De plus, son maître d'école était un spécialiste des greffes d'arbres
fruiters.
o Devenu moine augustin à Brünn, sous le nom de Père Grégor, il entreprit ses
recherches sur l'hérédité sous l'impulsion de son supérieur, plein d'enthousiasme pour
la science et la recherche agronomique.
Sa méthode
o Avant toute expérience, il s'assure que les individus sont de lignée pure.
Par des croisements préliminaires, il vérifie que la descendance d'individus
réputés de même race (même variété) est parfaitement homogène. Ainsi, au
travers de lignées dans lesquelles pas la moindre variation pour un
caractère déterminé n'apparaît, est-il certain que tous les individus ont la
même constitution génétique.
F2:
Autofécondation
F1 x F1 Yy
Les proportions
phénotypiques
3:1
Les 3 lois de l’hérédité
1ère loi: Loi de la pureté des gamètes. Chaque caractère
héréditaire est gouverné par 2 facteurs, l'un provenant de
la cellule sexuelle (gamètes) paternelle, l'autre de la
cellule sexuelle maternelle.
F1(Testé) X F0 (Testeur)
• Exemple 1 :
Soit une femelle noire dont le génotype est
inconnu. Si après un test cross, cette femelle ne
fournit qu’une seule descendance noire, son
génotype est homozygote.