PFE La Gestion de La Tresorerie Des PMEM PDF
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Introduction générale :
Toute société, quelle que soit sa taille, doit se préoccuper de la gestion financière, du choix
des modes de financements et de placements, de la gestion de ses relations bancaires. Et
cette préoccupation, du fait même de sa nature, est quotidienne.
Mais une entreprise d’une certaine taille, et il s’agit en particulier des grandes entreprises,
peut affecter un ou plusieurs collaborateurs aux tâches de trésorerie alors qu’une PME/PMI
rencontre souvent des problèmes de moyens et/ou des volumes d’affaires insuffisants pour
justifier un emploi à temps complet. Parfois, il y a également une insuffisance d’appréciation
des enjeux réels de la gestion de trésorerie alors qu’il est connu que les difficultés de
trésorerie sont un des facteurs principaux des dépôts de bilan des PME/PMI.
C’est pourquoi, une PME/PMI doit optimiser la gestion de sa trésorerie afin d’atteindre les
objectifs fixés par la stratégie d’entreprise.
L'objet de ce mémoire c'est contribuer à étudier la trésorerie des PME au Maroc.
Ce modeste travail sera présenté sous forme de deux parties: Dans la 1ère partie, nous allons
traiter dans un 1er chapitre les différentes approches et définition de la PME. Ainsi que son
importance, son rôle dans l'économie nationale et les contraintes au développement des
PME, et dans le 2ème chapitre nous mettrons en évidence la structure financière de la PME
où le déploiement de la stratégie et son lien avec les besoins de financement, le choix des
modes de financements et le rôle du système bancaire et boursier en relation avec la PME.
La 2ème partie sera consacrée à la gestion de la trésorerie des PME où on a fixé quatre
objectifs d’étudier les équilibres financiers du bas du bilan, puis comment bâtir les prévisions
de la trésorerie ?, ensuite quelles sont les sources de crédit d’une PME? Et enfin comment
on gère les excédents de la trésorerie s’ils existent !! ; Après on appliquera ces objectifs dans
une étude de cas d’une PMI.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative d'une définition
universelle fut abandonnée au profit de définitions élaborées en fonction des données
propres à chaque pays.
(1) : MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, Direction de la politique économique et générale ; Les
PME au Maroc éclairage et propositions.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Dans le domaine industriel en particulier, parmi les 500.000 emplois que compte
aujourd’hui le secteur, la PMI représente près de la moitié répartie comme suit : textile et
habillement (35%), chimie et para-chimie (26%), agro-alimentaire (24%), mécanique et la
métallurgie (12%), électrique et électronique (3%).
Dans le secteur artisanal, la PME prédomine encore plus dans la pêche, la sylviculture,
l’élevage, et surtout dans les métiers traditionnels à forte valeur ajoutée culturelle et sociale
(tapis, produits de terre, métaux, cuir, couture traditionnelle, etc.). La PME accuse
également une présence très remarquée dans le secteur du BTP où mis à part la production
des matériaux de construction (sidérurgie, cimenteries, fabrication de conduites) la grande
majorité des entreprises marocaines de construction entrent dans cette catégorie. Ainsi,
l’ensemble de ce secteur artisanal qui compte près de 2 millions d’emplois est constitué
dans sa plus grande majorité de PME.
Le secteur du commerce qui compte 888.000 emplois (hors informel) est constitué dans
presque son intégralité de PME.
Dans le secteur des services, et tout d’abord dans le tourisme qui compte près de 600.000
emplois, la PME constitue un outil privilégié dans la promotion de l’hôtellerie, de la
restauration et des agences de voyages.
Par ailleurs, les grandes mutations liées aux technologies de l’information qu’a connues le
secteur des communications, combinées à sa privatisation, ont engendré une apparition de
PME nouvelles dans les services de l’internet, des publiphones, de la téléphonie sans fil, de
l’audio-visuel et de la réception par satellites, …
La PME a également accusé une présence de plus en plus remarquée dans le domaine des
transports urbains et inter-urbains depuis leur privatisation au milieu des années 90.
Enfin, la réforme du marché financier et la dynamisation de la bourse ont, aussi, engendré la
création de PME nouvelles tel que intermédiaires boursiers, sociétés de crédit à la
consommation, intermédiaires d’assurances,…
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Malgré leur part de 15% dans la population des PME, Les industries manufacturières
génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une contribution de 37%. Elles sont suivies des
activités de commerce et réparations (19%) et de l'immobilier et services aux entreprises
(13%).
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
(3) : Expérience du Maroc pour promouvoir la croissance et l’innovation des PME, Paris 26 Octobre 2009
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
La PME marocaine est caractérisée par une organisation déstructurée, une sous
capitalisation endémique, un encadrement à la limité de l'ignorance des principes
modernes de management, un manque de visibilité ….etc. Elle est appelée donc à
déployer un double effort d'une part rattraper les écarts de croissance et d'autre part
anticiper les évolutions futures.
En effet, la gestion de la PME est très fortement marquée par la personnalité du gérant
qui en est généralement le propriétaire. Pour des raisons culturelles, les entrepreneurs
sont assez réticents à partager leur pouvoir et à répartir les tâches entre divers centres
de décisions.
Il en résulte que les dirigeants ont souvent une appréciation erronée du risque à
prendre, et que parfois l'extrême prudence les amène à prendre des décisions
déraisonnables.
De plus, faute de moyens financiers, les gérants de PME ne s'entourent pas de cadres
compétents pour renforcer leur capacité de gestion ou compenser leurs lacunes
techniques en matière de marketing, comptabilité, finance, approvisionnement,
production ou gestion des stocks.
(4) : Banque européenne d'invest pour la Méditerranée « les besoins des PME Méditerranéennes » La 5ème
Conférence FEMIP. Rabat - Maroc mars 2009
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
permettre une meilleure allocation des ressources financières en surliquidité dans les
banques marocaines.
Grâce aux investissements réalisés, l’entreprise peut démarrer son cycle d’exploitation qui
se traduit par des flux réels (achat de matières premières, production puis vente de produits
finis) qui ont comme contrepartie des flux financiers de décaissements (paiement des
fournisseurs, des salariés, de l’Etat…) et d’encaissement (Paiements reçus des clients). Le
besoin de financement lié à l’exploitation provient du décalage entre les décaissements et
les encaissements, les premiers précédant bien souvent les seconds. Pour évaluer ce besoin
de financement de court terme, les entreprises calculent le Besoin en Fonds de Roulement.
Ā titre exemple : « La stratégie de développement du secteur du tourisme pour 2020 a donc
été exposée à Marrakech mardi 30 Novembre. Il s’agit d’une stratégie globale qui vise à faire
émerger de nouvelles zones touristiques nationales et à conquérir de nouvelles paris de
marché dans les pays émetteurs avec comme objectif affiché l’accueil de quelque 18 millions
de touristes en 2020.
Selon les observateurs avertis, l’annonce de cette stratégie n’est pas un but en soi, et le vrai
travail commence aujourd’hui, notamment au niveau des régions pour lesquelles il faut lever
de nouveaux fonds pour la réalisation des infrastructures prévues (200 000 lits). A ce titre, le
fonds d’investissement de 15 milliards de DH crée par l’Etat vise la levée de 100 milliards de
DH, dont 24 milliards serviront à l’achèvement des projets du plan Azur. Le secteur bancaire a
affirmé son engagement dans ce sens. L’objectif est aussi de mobiliser de l’argent pour la
stimulation des PME qui investissent dans le secteur. » (5)
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Reengineering
des processus
pour une plus
grande célérité Déploiement
Pilier II régional Plus grande
proximité avec les
banques Lancement
d’un nouveau
service d’accès
direct aux PME
Pilier III
Pilier I : Offre de garantie, avec la stratégie d’intervention, des financements accordés aux
PME (crédits bancaires et capital risque), offre de Cofinancement (Renforcement de la
compétitivité, appui au secteur touristique, Encouragement de l’enseignement privé, appui à
l’innovation…).
Pilier II : La mise en œuvre de la nouvelle stratégie a nécessité une revue profonde des
processus métiers guidée par le principe fondamental d’efficacité (Ecoute clients, cadre de
partenariat…).
Pilier III : Ouverture d’antennes régionales dans les principales régions : Accompagner le
réseau bancaire local dans la promotion des produits de la CCG pour mieux servir la PME.
Un besoin stable représente l’entrée dans le pool de ressources de l’entreprise d’un élément
qui va générer des avantages sur un horizon de long terme et qui est destiné à rester
durablement dans l’entreprise. On qualifie souvent ce type de besoin stable
d’investissement.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
L’entreprise peut soit décider de produire cet élément en interne, si elle possède les
ressources et les compétences nécessaires, ou bien de l’acquérir sur le marché.
o Les concours bancaires qui sont des crédits de trésorerie généraux (facilités de caisse,
découverts…) ou spécialisés (crédits de préfinancement…) ;
o Les crédits interentreprises qui résultent des délais de paiement octroyés par les
fournisseurs ;
o La mobilisation de créances commerciales (escomptes, bordereaux Daily, lettre de
change relevé…) qui permet à l’entreprise d’encaisser le montant des créances avant
leur échéance sous déduction de la rémunération du prêteur.
« Tout le danger d'une économie réside dans son incapacité à mûrir. Si le parc des PME ne se
transforme pas, du moins en partie, en grandes entreprises, c'est que le cycle de croissance
du capital est rompu. Selon Samir BELMAHI, consultant franco-marocain en stratégie
d'entreprise, “la quête de la taille est quasi présente dans les stratégies d'entreprises, qu'elles
soient petites ou moyennes. C'est presque génétique mais c'est surtout le comportement
normal du capitalisme”. Et c'est là qu'intervient la problématique du financement. Le
problème réside dans la relation banque-PME. En effet, l'étude passe sous silence d'autres
paramètres comme l'évolution timide du capital-risque ou encore la sélectivité des sociétés
de leasing. L'étude, en revanche, souligne brièvement que les contraintes financières
poussent au développement de la demande informelle. La difficulté de l'accès au
financement développe le recours au crédit fournisseurs. Selon les statistiques dont dispose
l'auteur, ce mode de financement représente 8% des contributions externes. Le crédit
fournisseur a développé de mauvaises habitudes de recouvrement. De 60 jours au maximum,
le recouvrement atteint actuellement plus de 120 jours (c'est presque une règle). A cela
s'ajoutent les pratiques d'endossement des chèques qui circulent sur le marché, en guise de
garantie, alors que la loi l'interdit. Ainsi, d'un dysfonctionnement sur le marché financier, on
passe à un dysfonctionnement généralisé qui touche tout le circuit d'exploitation. Conclusion
: une spirale infernale s'est installée et mine la vie de presque toutes les PME du pays. » (6)
(6 )
: (TELQUEL, 13 février 2011, N° 229, Khalid TRITKI)
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Le capital d'investissement s'adresse à des entreprises ayant des besoins des fonds pour
financer leur création, leur croissance ou encore leur restructuration. La relation entre la
PME et la banque diffère selon l'activité de l'entreprise. Les industriels obtiennent plus
facilement les crédits que les sociétés de service.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
pour couronner le tout : 11 groupes privés, seulement, ont bénéficié d'un prêt équivalant à
16,4% du total des crédits d'investissement. Ces chiffres veulent dire une seule chose : sur la
période 1993-2002, la majorité des banques de la place ont réduit de près de 50% leur
contribution financière au profit des PME. La gestion du risque oblige, certes mais aussi
(7)
l'amplification de « l'asymétrie informationnelle »
On peut définir la bourse comme « un lieu de rencontre et d'échange entre une offre et une
demande de capitaux à long terme dont le support est représenté par une valeur mobilière».
Le financement direct sur le marché des capitaux ouvre des nouvelles portes aux PME. En
effet il leur permet d'avoir des fonds propres plus importants sans intérêts ni contraintes de
remboursement (financement gratuit), ce qui réduit leur dépendance vis-à-vis des banques
et en même temps, diminue leur vulnérabilité aux cycles économiques, ainsi il leur permet
aussi d'acquérir une image saine, transparente et moderne, qu'elles pourraient utiliser pour
se valoriser sur le marché national et international. Toutefois, ce choix présente aussi des
contraintes. En effet, l'introduction en bourse exige de tout faire pour, non seulement être
éligible mais séduire le marché, intéresser les investisseurs en leur offrant du papier de
bonne qualité avec des rendements intéressants, chose qui n'est pas aisée.
Contrairement à une idée souvent répandue, les émissions obligataires peuvent être à la
portée d’une entreprise moyenne, par exemple dans le cas d’une entreprise familiale qui,
pour faire face à sa croissance, souhaite renforcer ses capitaux permanents sans s’engager
d’emblée dans une introduction en bourse, soit que le contexte ne s’y prête pas, soit qu’elle
ne souhaite pas en assumer la charge administrative, soit qu’elle ne soit pas disposée à
accepter dans l’immédiat une dilution de son capital. La technique des obligations
convertibles permet de préparer, dans le temps, l’échéance d’une future introduction en
bourse. Opérations boursières, les émissions obligataires sont soumises à des procédures
d’autorisation et de publicité. Elles peuvent porter un taux fixe ou révisable, peuvent être
remboursables « au pair » ou « au dessus du pair » - prime de remboursement au profit du
porteur. De telles opérations doivent être explicitement autorisées par l’organe de décision
de l’entreprise (Assemblée Générale).
Dans le cadre d'une stratégie de mobilisation de l'épargne, le Maroc à l'instar de maints pays
en développement est engagés dans un vaste programme de dynamisation, d'ouverture et
d'amélioration du fonctionnement du marché boursier .Or le marché boursier est considéré
comme un moyen extrêmement coûteux : Les coûts de transactions (les ressources
engagées pour le fonctionnement des marché financier montant à 25% de tout
l'investissement nouveau).
L'introduction des entreprises en bourse procure une importance masse de fonds qui lui
permet de ne réaliser ses investissements sans aucun engagement et d'assurer ainsi une
rémunération sous forme de dividendes à ses actionnaires.
(7)
: (TELQUEL, 13 février 2011, N° 229, Khalid TRITKI)
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Donc c'est une bonne orientation pour les entreprises désirantes être cotées en bourse
L'inconvénient majeur à cette démarche est le caractère très sélectif concernant
l'introduction des entreprises en bourse et cela en raison des contraintes du marché
financier d'une part et des conditions des emprunts contractés auprès des établissements
bancaires d'autre part. Les intérêts élevés sur les emprunts viennent également entraver la
croissance de l'entreprise, sans oublier que la majorité des sociétés familiales refusent d'être
cotées en bourse pour éviter leur ouverture aux publics.
Enfin, le marché financier reste inefficient avec un marché de l'action étroit et un marché
secondaire des bons du trésor peu profond. De même, les instruments financiers à court
terme sont insuffisamment diversifiés. Cette absence d'allocation optimale des ressources
financières avec une courbe réelle de taux gène considérablement la croissance des
entreprises.
La trésorerie est donc un domaine très sensible qu’il faut gérer de façon quotidienne avec quelques
outils et surtout une véritable stratégie. Mais si la problématique semble basique: « récupérer
l’argent qui est dehors », la combinaison des contraintes rend les choses plus complexes. Ā la
maîtrise des échéances sociales et fiscales s’ajoute, entre autres, la planification des paiements
fournisseurs (dont les délais doivent être compatibles avec la capacité à recouvrer les créances
clients), le climat de confiance à instaurer avec les banquiers, les prévisions de l’activité de
l’entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants.
Gérer sa trésorerie, c’est être en permanence en prise directe avec les flux réels et prévisionnels,
entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer rapidement les ajustements
nécessaires. C’est avant tout anticiper.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Investissement
Exploitation
Financement
Définition
Le fonds de roulement fonctionnel doit permettre la couverture des besoins en fonds de
roulement. C'est un excèdent des capitaux permanents sur les actifs immobilisées ou un
excèdent des actifs circulants sur les dettes à Court Terme. Bien que le FR ne soit pas un
ratio en tant qu’il représente les actifs disponibles pour garantir la capacité de l'entreprise à
faire face à ses dettes à court terme. Il doit être supérieur ou égal à 1. (8)
Calcul
Le FR fonctionnel est égal à la différence entre les ressources stables et les emplois stables :
(8)
. (MBAHWEKA, cours inédit uniluk 2007.)
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Définition
Le BFR est la différence entre les besoins d'exploitation et les ressources d'exploitation. Est
ce que les dettes à court termes financent l’actif circulant à court terme.
Pendant le cycle d’exploitation, il existe un décalage entre les opérations (achats,
production, ventes) et la transformation en monnaie de ces opérations ; l’existence de ces
décalages entre les flux réels et les flux financiers est à l’origine des besoins en fonds de
roulement.
Phase d’achat : Cette phase donne naissance aux dettes fournisseurs ;
Phase de production : L’entreprise assure dans cette phase les dépenses d’énergie, de
salaires, la TVA, les services extérieurs, certaines de ces charges peuvent n’être réglées
qu’après un certain délai ;
Phase de commercialisation : C’est la phase où apparaissent la facturation et le délai
de règlement accordé. Dans le cas d’établissement d’effet de commerce, l’entreprise
peut soit les conserver jusqu’à échéance, soit les mobiliser pour les transformer en
liquidités ;
On en déduit que lors du cycle, apparaissent des besoins de financement d’exploitation
(stocks, clients et comptes rattachés), des ressources de financement d’exploitation
(comptes fournisseurs et comptes rattachés) ainsi que des besoins de financement hors
exploitation, et de ressources de financement hors exploitation (cessions d’immobilisations).
Calcul
Le calcul des BFR doit donc tenir compte de ces deux types de besoins et ressources :
Ils ne dépendent pas du cycle d’exploitation, et sont peu élevés par rapport au BFR
d’exploitation.
La trésorerie nette : La trésorerie d'une entreprise est la différence entre les ressources
misent en œuvre pour financer son activité et les besoins entraînés par cet activité :
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Le bilan financier permet une analyse en termes de liquidité et d’exigibilité. Il est encore très
utilisé dans les entreprises, et notamment pour l’étude de la liquidité et de l’équilibre
financier.
L’établissement d’un bilan liquidité- exigibilité vise à une meilleure connaissance des emplois
de fonds de l’entreprise et de ses engagements. Ceci dit, les éléments de l’actif sont donc
classés par ordre de liquidité croissante, les éléments du passif quant à eux sont classés par
ordre d’exigibilité.
_ Le stock outil
Le stock outil est un stock devant être tout le temps présent au niveau de l’entreprise. Le
retraitement à faire est de soustraire ce montant du poste des stocks, ajouter ce même
montant à l’actif immobilisé net qui constitue l’actif à plus d’1 an.
_ Les charges et produits constatés d’avance
Les charges et produits constatés d’avance sont reclassés dans les actifs ou passifs à plus ou
moins d’un an selon qu’elles concernent l’exercice suivant ou des exercices à plus d’un an.
_ Les provisions pour risques et charges
Elles sont reclassées dans les dettes à plus ou moins d’un an selon leur échéance.
_ Les dividendes
Si le bilan est donné avant la répartition des dividendes, il faut les faire figurer dans les
dettes à moins d’un an.
A partir du bas du bilan, dans ce cas, il est égal à la différence entre les actifs circulant et les
dettes à court terme
FR Financier = Actif circulant – Dettes à court terme
Facteurs de variation du fonds de roulement financier : Les facteurs influençant le
fonds de roulement financier sont plus des facteurs relevant du haut du bilan :
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
La variation du fonds de roulement n’est pas due aux éléments du bas du bilan, ceci peut
être expliqué par le fait qu’un accroissement d’un poste d’actif circulant entraîne soit une
diminution d’un autre poste d’actif circulant, ou un accroissement d’un autre poste du passif
à court terme. Pour illustrer ça, on peut prendre le cas d’une diminution de stock : elle se
traduit automatiquement soit par une augmentation du poste créances si la vente a lieu par
crédit, soit par une augmentation du poste disponibilités si la vente est payée comptant.
(9)
: (Augustin NGURAMO, 2004-2005)
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
1. Principe et définition :
Le terme de trésorerie recouvre plusieurs notions liées à la gestion et à l’analyse financière.
La trésorerie apparaît en effet tant dans le tableau de financement que dans le tableau des
flux de trésorerie avec des significations différentes. Nous retiendrons l’approche comptable
de la trésorerie. Pour le comité de réglementation comptable, La trésorerie correspond aux
disponibilités et à leurs équivalents. Les placements à court terme, très liquides, facilement
convertibles en un montant connu de liquidité et dont la valeur ne risque pas de changer de
façon significative sont considérés comme des équivalents de disponibilités.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Les prévisions de trésoreries annuelles, avec un découpage mensuel, sont la résultante des
différents budgets. Elles permettent ensuite d’établir un compte de résultat prévisionnel et
un bilan prévisionnel.
Le budget de trésorerie est un outil qui permet d’identifier les entrées et les sorties de
liquidités, de mieux cerner le risque de cessation de paiement à court terme.
Le budget de trésorerie s’élabore à partir de l’ensemble des budgets d’exploitation,
d’investissement et de financement. Il traduit en termes d’encaissement et de
décaissements de l’ensemble des données prévisionnelles relatives à l’exploitation et hors
exploitation. La confrontation des différents budgets fait apparaître soit un excédent soit un
déficit de trésorerie. La construction du budget de trésorerie nécessite plusieurs étapes.
L’essentiel des encaissements provient des ventes effectuées par l’entreprise. Une vente
peut être réglée au comptant ou avec des délais de paiement. Cela signifie qu’une vente
réalisée aujourd’hui peut entraîner un flux de trésorerie 30 ou 60 jours plus tard.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Ces décalages de flux de trésorerie doivent êtres anticiper et pris en compte. Ils sont souvent
source de difficulté pour l’entreprise surtout si les crédits ne prennent pas la forme de
créance commerciales mobilisables.
Il est important de noter que certains encaissements de la période proviennent des ventes
de la période précédentes. L’information concernant ce type d’encaissements se trouve dans
le bilan d’ouverture.
Dans ce budget sont concentrées toutes les dépenses anticipées à court terme de
l’entreprise. Il existe une multitude de sources de décaissements au sein d’une entreprise,
dont les origines se trouvent dans les différents budgets recensant les charges
d’exploitation. Dans ces dernières, Il faut nécessairement ajouter les décaissements issus du
budget de TVA, voire ceux du budget des investissements.
Comme cela a été vu pour les encaissements, certains décaissements proviennent des
engagements de la période antérieure.
c) Tableau de la TVA :
La TVA à décaisser est obtenue par le budget de TVA qui présente pour chaque mois la TVA à
décaisser. Le règlement s’effectue entre le 15 et le 24 du mois suivant celui au titre duquel la
TVA sur les opérations de Janvier est décaissée en Février…).
d) Budget de trésorerie :
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
FR - BFR= trésorerie
La trésorerie de fin d’année apparaît alors comme la résultante de la politique
d’investissement et de financement de l’entreprise (chiffrée par le FR) et le BFR liée aux
conditions d’exploitation.
b) Démarche de prévision :
Il s’agit de prévoir le FR et le BFR en fin d’année
Prévision du FR
La prévision se fait à partir des postes qui composent le FR.
REMARQUE Le bénéfice net est obtenu à partir du budget d’exploitation et des prévisions de
charges financières
Dettes financières :
Ce poste est obtenu ainsi :
Dettes financières de début d’année
_ Remboursements au cours de l’année N+1
+ Nouveaux emprunts N+1
Prévisions du BFR
Il est possible de déterminer le BFR d’exploitation prévisionnel par la méthode normative.
Cette méthode repose sur l’hypothèse d’une activité non saisonnière. La prévision du BFRHE
concerne notamment le solde à payer de l’impôt sur les sociétés.
En raison de la très grande sensibilité des prévisions de trésorerie aux hypothèses retenues,
il est conseillé d’établir des prévisions de trésorerie en essayant diverses hypothèses
(comme modifier le prix de vente sans modification de dépense).
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
6. Plan de trésorerie :
L’entreprise peut souhaiter affiner les informations données par le budget de trésorerie en
faisant intervenir l’escompte des effets escomptables et les placements des excédents
prévus.
Il s’agit ici de procéder à des ajustements pour résorber ces soldes.
Une fois le budget de trésorerie prévisionnel établi, le trésorier doit se poser les questions
suivantes :
En cas d’excédent de trésorerie : Quel type de placement effectuer ? Quel montant ? Pour
quelle durée ?
Selon les objectifs de l’entreprise, la direction financière peut diminuer les excédents de
trésorerie en investissant (Croissance externe, développement…) en remboursant par
anticipation des emprunts, en réglant les fournisseurs au comptant moyennent un escompte
de règlement ou en effectuant des placements.
En cas de trésorerie déficitaire : Quel type de financement (Crédit de trésorerie) faut-il
privilégier ? Quel montant ? Quelle durée ?
Les frais et les produits financiers doivent être incorporés dans le plan de trésorerie
a) Hypothèse 1 : Trésorerie largement excédentaire
Rembourser par anticipation les emprunts à long terme.
Financer les programmes d’acquisition des investissements
prévus.
Réaliser des placements financiers à court terme qui prendront différentes formes
selon le type de fiscalité souhaité.
b) Hypothèse 2 : soldes négatifs plusieurs solutions
La mobilisation des créances commerciales existantes (escompte
d’effets négociables…).
L’obtention de crédits bancaires de trésorerie.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
A cet égard, l'entreprise recours à des crédits de fonctionnement qui ont des données plus
courantes que ceux d'investissement permettant l'équilibrage financier.
Ces crédits de fonctionnement financent de manière générale les actifs circulants du bilan.
Lorsque ces derniers ne sont pas intégralement financés par des délais de paiement que
l'entreprise obtient ses fournisseurs et de ses créances diverses et lorsque cette insuffisance
n'est pas couverte par le fond de roulement (FR), en fait, si le besoin de financement de
l'exploitation est inférieur au FR, l'entreprise aura la possibilité de se financer sans recourir à
des crédits bancaires ou autres formes de financement. Le besoin de financement de
l'exploitation appelé aussi le besoin de fond de roulement (BFR = stock+ créances clients-
dettes fournisseurs).Cependant on peut résumer les besoins liés à l'exploitation comme suit :
Les stocks : pour assurer son fonctionnement normal, toute entreprise doit avoir un stock
pour faire face soit à la demande de la clientèle (stock de produits finis) soit pour des fins de
production (matières premières), or la détention des stocks implique un coût pour
l'entreprise ce qui rend ainsi nécessaire une gestion efficace et rationnelle de ces stocks afin
de limiter les coûts et donc minimiser les besoins de financement.
Les besoins de trésorerie : l'entreprise doit faire face à des dépenses importantes tels que :
les salaires, entretien de matériels, impôts et taxes, frais divers de gestion...etc.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
ces financements. L'appel à l'extérieur, tel que le secteur bancaire, le marché financier et à
d'autres moyens de financement, pour une augmentation des fonds propres apparaît
comme une fatalité à l'égard de l'insuffisance des sources internes de financement.
Le financement bancaire
Pour atténuer les effets du phénomène de l'insuffisance chronique des capitaux propres sur
les équilibres financiers de la PME, le système bancaire a été conduit depuis de nombreuses
années à intervenir de plus en plus largement dans le financement des PME, que ce soit sous
forme de crédit à court terme ou de crédit à long ou moyen terme.
dernier pendant une période convenue à l'avance, variable mais toujours suffisante pour
permettre son amortissement intégral.
Le crédit interentreprises
Le crédit inter-entreprises ou crédit fournisseurs est un élément important dans la gestion
de trésorerie. Le crédit inter-entreprises est un délai de paiement que les entreprises
s'accordent mutuellement. C'est une caractéristique forte ancienne du système
économique. Les secteurs débiteurs pour lesquels les dettes fournisseurs sont plus
importantes que les créances clients (les entreprises de la grande distribution), trouvent
dans le crédit inter-entreprises une ressource financière appréciable.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Un compte en banque qui se remplit est toujours de bon augure pour le chef d'entreprise.
Mais il n'est pas toujours simple de savoir ce qu'il faut faire de cet excédent de liquidités. Si
depuis mars 2005, les banques ont le droit de rémunérer les comptes courants, c'est encore
une pratique peu répandue et dans tous les cas financièrement peu alléchante. Entre gestion
prudente et exigence de rentabilité, des compromis peuvent être trouvés. Voici quelques
conseils pour utiliser au mieux une trésorerie excédentaire.
a) Proscrire les trésors de guerre
"Ne laisser jamais sa trésorerie inoccupée". (10) Il ne faut garder à disposition que les fonds
nécessaires au respect de ses engagements financiers à court ou moyen terme. "Les
entreprises doivent se laisser une marge de sécurité de trois mois"(11).
b) La mise en œuvre d'un projet peut justifier de garder sa trésorerie inoccupée mais jamais
plus d'un mois
Un excédent de trésorerie important peut également être acceptable pour financer des
projets d'investissement (rachats, croissance interne) à court terme. "La mise en œuvre d'un
projet peut justifier de garder sa trésorerie inoccupée mais jamais plus d'un mois (12). Au
delà, il existe des solutions de placement adaptées." Rester liquide est un impératif mais une
trésorerie structurellement importante est de mauvais augure pour une entreprise car elle
témoigne d'un déficit de gestion et se traduit par un manque à gagner parfois important.
Bien gérer son excédent de trésorerie requiert une anticipation des flux financiers futurs.
L'objectif est d'apprécier le montant des fonds utilisables et la durée de leur disponibilité de
manière aussi certaine que possible. "Un budget prévisionnel sur trois mois glissants, même
peu détaillé, permet au chef d'entreprise de savoir ce qu'il doit faire de ses flux de trésorerie
entrants", explique Annie Bellier Delienne. L'estimation de ses besoins en fonds de
roulement est, dans ce sens, une étape à ne jamais sous-estimer. Même en se penchant
sérieusement sur les chiffres, il n'est pas toujours simple d'anticiper précisément les flux
futurs en tenant compte des spécificités de son activité. Pour se repérer, il peut être utile de
comparer le niveau de sa trésorerie à celui de ses concurrents. Différents ratios fournis par
des organismes tels que les Banques, les chambres de commerce ou les centres de gestion.
"Pour rester prudent, mieux vaut occuper le haut de la fourchette de ces indicateurs pour le
secteur ou l'activité concernés", suggère Jean-Paul Boisseau.
Une fois ces prévisions effectuées, il est possible de savoir que faire de ses fonds. Plusieurs
cas de figure se présentent et dépendent essentiellement de la durée de disponibilité des
liquidités. Il existe des solutions de placement pour toutes les échéances, y compris les plus
courtes. A moins d'un mois, les Sicav monétaires sont les plus adaptées. Les fonds placés
peuvent être immédiatement récupérés, sans pénalité puisqu'il ne s'agit pas d'un placement
dont le terme est fixé. Le risque pris dépend de la composition de la Sicav mais reste
toujours minime. Il s'agit plus d'une éventuelle révision à la baisse de sa plus-value que
d'une menace sur le capital de départ.
D'autres options existent à court terme. Il est ainsi presque équivalent en termes de
rendement de souscrire à des bons du Trésor quoique leur gestion soit moins souple. Il est
conseillé de souscrire des bons dont l'échéance correspond à la durée de disponibilité des
fonds pour éviter toute complication liée à la revente avant leur terme. Jean-Paul Boisseau
Une solution alternative aux placements classiques ne doit toutefois pas être négligée :
l'escompte fournisseur consiste à payer une facture comptant ou en avance en échange
d'une remise. Ce paiement anticipé est équivalent à un prêt à son fournisseur. Le taux
d'escompte appliqué est négocié au moment de la signature du contrat et précisé dans les
conditions générales de vente. Il est généralement compris en 0,5 et 1 % par mois et dépend
des taux d'intérêt et des besoins du fournisseur en liquidités. "L'escompte fournisseur
permet à l'entreprise de réaliser un gain immédiat contrairement à des placements à
proprement parlé", précise Jean-Paul Boisseau. Mais il nécessite une bonne coordination
entre le responsable financier et le service achats.
Au-delà d'un mois, mieux vaut privilégier des placements bancaires plus rémunérateurs. La
solution la plus couramment utilisée reste le dépôt à terme. La rémunération est
proportionnelle à la durée de l'immobilisation des fonds. Pour un placement sur 10 mois, il
peut rapporter autour de 2,70 % par an. En contrepartie, il est très peu flexible : retirer ses
fonds avant l'échéance du compte entraîne une minoration du taux d'intérêt perçu au final.
Le bon de caisse est une alternative au compte à terme mais les pénalités sont souvent
supérieures en cas de retrait anticipé.
Si les fonds sont disponibles pour plusieurs années, d'autres solutions de placements sur les
marchés financiers sont envisageables, en particulier les Sicav obligataires. Mais une gestion
personnalisée par son conseiller bancaire est alors recommandée. Et pour une trésorerie
structurellement positive, mieux vaut encore investir dans le développement de la meilleure
des entreprises.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
I. Fiche signalétique :
II. Historique :
Les Fonderies et Aciéries du Maroc (FAM) créées en 1940 par des industriels français
habitants à Casablanca, au début de la 2éme guerre mondiale, pour apporter un soutien aux
unités industrielles basées au Maroc, en pièces de rechange du fait de la guerre… Elle est
implantée sur une surface de 17000m2 dont 10000m2 couverte. Au fil des années, elle s’est
modernisée et a su capitaliser ses 70 ans d’expérience. Elle s'est tracé une politique
d’investissement en matériels lui assurant une grande souplesse afin de répondre aux
demandes diversifiées de ses clients, et avec des délais courts tout en garantissant une
qualité répondant aux normes internationales.
FAM est certifiée ISO9001/2000, elle s’est spécialisée et a réussi entre autres la
fabrication des pièces résistantes à l’usure, à l’abrasion avec des alliages de hautes
performances. La société est leader à l’échelle nationale et opère à l’échelle internationale,
elle a pu conclure des partenariats avec plusieurs entreprises européennes de renommée
(MAGOTTEAUX, BROYEURS POITEMILL INGENIEURIE…) et exporte vers plusieurs pays
d’Afrique du Nord et d’Amérique latine.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Objectifs :
Connaître les principales composantes de la gestion financières à CT.
Comprendre les objectifs de la gestion financière à CT.
Etre capable de construire un budget de trésorerie.
Maîtriser les principales formes de financement et de placement à CT.
Connaître les principales caractéristiques de la gestion de trésorerie.
Outils et Méthodes :
Bilan comptable et CPC accompagné par des renseignements complémentaires.
Les sources de crédits et les placements de gestion des excédents.
Des prévisions semestrielles accompagnées des règlements et des
encaissements.
Fonds de roulement et besoin de fonds de roulement et les ratios.
Le stock de sécurité maximale est égal à 1 245 000 DH pour les matières et fournitures
consommables et 450000 pour les produits en cours
La créance provisionnée de 1 674 148.73, comprennent une créance de 430 500 DH s’avère
difficilement à recouvrir
Les autres débiteurs sont à plus d’un an pour 40 340 DH
La Provision pour risques de 346 968, 40 est pour partie sans objet : 154 300. Le solde
correspond à un procès dont l’échéance est lointaine.
Les échéances des dettes extraites de l’ETIC sont les suivantes :
DETTES DU PASSIF
CIRCULANT 8 054 746,34 4 345 000,12 3 709 746,22
Fournisseurs et comptes
rattachés
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Les six premiers mois de l’année 2003 , les prévisions ont été les suivantes (en milliers de DH)
1/
Les clients règlent ainsi : 70% dans le mois ; 20% à 30 jours fin de mois et 10% à 60 jours fin de
mois
2/
3/
4/
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Le cas de la société FAM décrit une situation réelle dont la présentation a été adaptée et
simplifiée. Ce cas est ouvert et permet d’appliquer et d’interpréter les instruments de base
de l’analyse financière statique sans partir d’une idée préconçus sur les orientations qu’il
convient aux investigations. Dans la mesure où il ne mentionne pas d’emblée la nature des
difficultés auxquelles la société FAM semble confrontée, il invite en effet à une démarche
d’abord extensive mais qui pourra être progressivement resserrée et précisée, au fur et à
mesure que les points faibles et les points forts de la situation financière auront pu être
dégagés.
Dès lors, l’analyse pourrait être construite selon les étapes suivantes :
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
BILAN FONCTIONNEL
ACTIF Montant % PASSIF Montant %
Actif immobilisé 16 486 063.28 32% Financement permanent 32 149 721.08 63%
Actif circulant (HT) 29 446 399.56 57% Passif circulant (HT) 19 026 463.72 37%
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Provisions
Rubriques AI AC (HT) TA CP DF PC (HT)
pour R&C
Totaux
16 486063,28 29 446399,56 5 243 721,96 24 787677,87 346 968,40 7 015074,81 19 026463,72
comptables
Retraitements
- 31 043,44 -31 043,44
Actifs fictifs
Ecart de
conversion -120 296,66 -120296,66
Actif
Stock outil 1 695 000 -1695000
Créance
+430 500 -430 500
provisionnée
Autres
40 340,00 -40 340
débiteurs
Prov sans objet 108010 -154 300 46290
Prov pour litige -192 668,40 192 668,40
Autre dettes de -840 694,12 +840 694,12
fin
Subv inves -144556,8 144556,8
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
BILAN FINANCIER
ACTIF Montant % PASSIF Montant %
Financement
Actif immobilisé 18 070063,18 35% 31 823 453,54 62%
permanent
Actif circulant (HT) 27 711059,56 54% Passif circulant (HT) 19 201 391,16 38%
TABLEAU DE COMPARAISON
approche approche
Eléments Constat Causes
comptable financière
FR 15 663 657,80 13 753 390,36 FR fonct° > FR fin Exigibilité des éléments de passifs
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Ratio satisfaisant
Liquidité générale ACTIF CIRC 1,44
DCT
Créance + TA
Liquidité réduite 1,16
DCT Ratio fort démontre le niveau faible du stock
Le besoin à financier généré par le cycle d’exploitation s’avère acceptable vue la nature de
l’activité de la société. En effet, le FR peut couvrir en totalité le BFR d’exploitation qui
permet d’avoir un solde logique et tolérable de la trésorerie nette dans le cadre de cette
situation.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Et pour financer ce besoin liée aux investissements, elle fait recourt aux sources de crédits
suivantes :
La société négocie avec différentes banques notamment BMCI, BMCE, ATTIJARI WAFA
BANQUE et la SG, mais au niveau d’octroi des crédits, la banque BMCI offre des modalités et
des facilités qui motivent l’entreprise à investir dans plusieurs domaines.
Escompte
L'escompte permet à FAM d'assurer la liquidité d'une partie de ses créances et son coût est,
en principe, moins élevé que le découvert.
En cas d'impayés, la banque débitera le compte de son client ou passera l'effet sur un
compte spécial pour conserver ses recours à l'égard des autres signataires de l'effet.
Découvert
Le découvert est destiné à faire à des besoins renouvelés plusieurs fois dans l’année, mais
sans qu’il y ait une périodicité régulière. Normalement un découvert ne devrai pas être
utilisé de manière continue pendant plus de quelques semaines, bien utilisé, le découvert
est un moyen de financement intéressant, souple il permet de couvrir exactement les
besoins de l’entreprise. En général le banquier fixe un plafond en fonction d’un certain
nombre de critères. Parfois le nombre de jours de découvert est limité.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Crédit bail
Le crédit bail présente plusieurs avantages pour FAM (petite ou moyenne entreprise)
Exonération de TVA, déductibilité des loyers, amortissement accéléré, exonération des droits
d’enregistrements, exonération de la patente pendant les 5 premières années suivant
l’investissement.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Dépôt a terme : Il consiste en un dépôt de fonds sur un compte spécial, pour une
durée d’au moins un mois, à l’aide d’une lettre de blocage. Le taux de rémunération
est fixé librement, d’un commun accord entre la banque et l’entreprise, pour les
placements supérieurs à un mois de blocage.
Bons de caisse : Ce sont des titres négociables représentatifs d’une créance à court
ou à moyen terme. Ils sont à ordre ou au porteur. Ils sont généralement émis par les
banques. Le taux d’intérêt est librement négociable. Il existe des bons à échéance
fixe et des bons d’épargne à intérêts progressifs. La durée se situe entre un mois et
cinq ans.ils sont remboursables à tout moment à l’issue du troisième mois.
Placements en actions : L’action est un titre qui constate le droit de l’associé dans
une société .risqué. C’est un titre de propriété.
Synthèse et conclusions :
Diagnostic relatif à la société FAM :
Au terme de cette analyse (étude des termes de la relation de trésorerie, étude des
principaux ratios de liquidité, étude des prévisions budgétaires, les différents sources de
crédits et enfin les placements effectués par la société). On peut dégager un diagnostic
d’ensemble concernant la situation et l’évolution de la société FAM.
FAM poursuit un objectif majeur qui consiste à améliorer l’activité de l’entreprise qui n’est
pas menacée relativement par les changements de l’environnement externe. Dans ces
conditions, l’analyse des performances se traduit par une évolution qui n’a rien de
dramatique, car elle reflète la facilité de la tâche à laquelle il s’est attelé.
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Projet de fin d’études : La gestion de la trésorerie des PME
Le solde prévisionnel de la société FAM est positif à la fin du premier semestre la rentabilité
est suffisante pour dégager en temps voulu suffisamment de liquidités pour financier les
futurs programmes d’investissements.
Le cas de la société FAM fournit un support pour l’application de l’ensemble des outils de
l’analyse financière et budgétaire. Ceci dit que la trésorerie est bien gérée au niveau des
règlements, des encaissements, des placements. Dans cette perspective, il illustre l’intérêt
que représente l’observation des termes de la relation de trésorerie et des principaux ratios
de liquidité.
Conclusion générale :
La gestion de trésorerie consiste à veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face
aux échéances, tout en optimisant la rentabilité des fonds.
Le trésorier doit prévoir, assurer et maîtriser les échéances au moyen d'un plan de travail,
qu'il doit optimiser de façon à avoir :
Il doit par ailleurs assurer la relation avec les banques pour bénéficier :
Des circuits d'encaissement et de paiement les plus rapides, sûrs et rentables ;
Et des taux d'intérêt les plus favorables.
Au total il doit :
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