Aut Riche
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JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX - LOIS ET DECRETS
ARRETES, DECISIONS, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES
(TRADUCTION FRANÇAISE)
DIRECTION ET REDACTION
Algérie ETRANGER
SECRETARIAT GENERAL
Tunisie
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23 Rabie Ethani 1426
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
SOMMAIRE
Décret présidentiel n° 05-194 du 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au 28 mai 2005 portant ratification de la convention entre
le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement de la République d’Autriche
en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune, signée à Vienne, le 17 juin 2003.............................................................. 9
Décret présidentiel n° 05-195 du 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au 28 mai 2005 portant ratification de l’accord sous
forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire et le
Gouvernement de la République du Pérou, relatif à la suppression de visas pour les détenteurs de passeports
diplomatiques, spéciaux ou de service des deux pays, signé à Alger, le 23 mars 2004............................................................ 18
DECRETS
Décret présidentiel n° 05-196 du 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au 28 mai 2005 portant nomination au titre du tribunal
des conflits................................................................................................................................................................................. 19
Décret présidentiel n° 05-197 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Ahid"............................................................................................................................ 19
Décret présidentiel n° 05-198 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Ahid"............................................................................................................................ 19
Décret présidentiel n° 05-199 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Ahid"............................................................................................................................ 20
Décret présidentiel n° 05-200 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Djadir"......................................................................................................................... 20
Décret présidentiel n° 05-201 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Djadir"......................................................................................................................... 20
Décret présidentiel n° 05-202 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Djadir"......................................................................................................................... 20
Décret présidentiel n° 05-203 du 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant attribution de la médaille de
l'Ordre du mérite national au rang de "Djadir"......................................................................................................................... 21
DECISIONS INDIVIDUELLES
Décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au 28 mai 2005 mettant fin aux fonctions du wali de la wilaya de
Blida.......................................................................................................................................................................................... 21
Décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au 28 mai 2005 portant nomination de conseillers à la Cour
suprême..................................................................................................................................................................................... 21
Arrêté du 4 Safar 1426 correspondant au 15 mars 2005 portant nomination des membres du conseil d’administration de la caisse
nationale des retraites................................................................................................................................................................ 21
Arrêté du 4 Safar 1426 correspondant au 15 mars 2005 portant nomination des membres du conseil d’administration de la caisse
nationale d’assurance chômage................................................................................................................................................. 22
Arrêté du 4 Safar 1426 correspondant au 15 mars 2005 portant nomination des membres du conseil d’administration de la caisse
nationale des assurances sociales.............................................................................................................................................. 23
23 Rabie Ethani 1426 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 3
1er juin 2005
Décret présidentiel n°° 05-193 du 19 Rabie Ethani 1426 Sont convenus de ce qui suit :
correspondant au 28 mai 2005 portant
ratification du traité relatif à l’extradition entre Article 1er
le Gouvernement de la République algérienne Obligation d’extrader
démocratique et populaire et le Gouvernement de
la République fédérale du Nigeria, signé à Alger, Les deux parties contractantes s’engagent à se livrer
le 12 mars 2003. réciproquement, selon les dispositions du présent traité,
———— les individus qui se trouvant sur le territoire de l’un des
deux Etats, sont poursuivis ou condamnés par les autorités
Le Président de la République,
judiciaires de l’autre Etat.
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre des affaires
étrangères, Article 2
Vu la Constitution, notamment son article 77-9° ; Infractions donnant lieu à extradition
Considérant le traité relatif à l’extradition entre le 1. - L’extradition est accordée entre les deux parties
Gouvernement de la République algérienne démocratique contractantes pour les infractions mentionnées en annexe
et populaire et le Gouvernement de la République fédérale du présent traité.
du Nigeria, signé à Alger, le 12 mars 2003 ;
2. - L’extradition est également accordée dans les cas de
tentative de conspiration, de facilitation, de complicité,
Décrète : d’assistance ou de refus de dénoncer, concernant toutes
les infractions mentionnées en annexe du traité.
Article 1er. — Est ratifié et sera publié au Journal
officiel de la République algérienne démocratique et 3. - Pour les besoins de cet article, l’extradition est
populaire le traité relatif à l’extradition entre le accordée pour une infraction même si elle n’a pas été
Gouvernement de la République algérienne démocratique désignée par les lois des parties dans la même catégorie
et populaire et le Gouvernement de la République fédérale des infractions ou si elle n’a pas la même qualification.
du Nigeria, signé à Alger, le 12 mars 2003.
4. - L’extradition est accordée lorsque l’infraction a été
commise hors du territoire de l’Etat requérant et que les
Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
lois de la partie requise prévoient une peine pour
officiel de la République algérienne démocratique et
l’infraction commise hors de son territoire, dans les
populaire.
mêmes circonstances. Lorsque les lois de l’Etat requis ne
Fait à Alger, le 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au prévoient pas ce cas, l’extradition pourra être accordée
28 mai 2005. discrétionnairement par les autorités compétentes de l’Etat
requis.
Abdelaziz BOUTEFLIKA.
———————— 5 - L’extradition est également accordée lorsqu’il s’agit
d’une personne poursuivie qui n’a pas été jugée ou d’une
Traité relatif à l’extradition entre le Gouvernement de personne qui a été poursuivie et jugée pour une infraction
la République algérienne démocratique et populaire et prévue par le présent article, en exécution d’un jugement
le Gouvernement de la République fédérale du Nigeria ou ce qu’il en reste, selon le cas.
Préambule : 6 - Lorsque l’extradition est demandée pour une
infraction relative aux impôts, taxes douanières, change
Le Gouvernement de la République algérienne ou autres revenus, celle-ci ne doit pas être refusée au
démocratique et populaire et le Gouvernement de la motif que la loi de l’Etat requis n’impose pas les mêmes
République fédérale du Nigeria, ci-après dénommés «Les catégories d’impôts, de taxes ou elle ne prévoit pas les
deux parties contractantes», mêmes régimes en matière de change, d’impôts ou de
tarifs douaniers que ceux imposés par la loi de l’Etat
Désireux d’œuvrer pour renforcer la coopération entre requérant.
les deux pays en matière de lutte contre le crime par la
conclusion d’un traité relatif à l’extradition, 7- Si la demande d’extradition vise plusieurs infractions
et que celle-ci a été accordée pour une infraction donnant
Désireux de renforcer les liens d’amitié entre les deux lieu à l’extradition, elle sera également accordée pour les
pays, autres infractions mentionnées dans la demande, même si
ces infractions sont punies d’une année d’emprisonnement
Désireux d’établir une coopération en matière ou d’une peine inférieure à une année, à condition que
d’extradition entre les deux pays, toutes les autres conditions d’extradition soient remplies.
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4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
a) aux fins du présent traité, ne sont pas considérées 4. - Sans préjudice des dispositions de l’alinéa (1a)
comme infractions politiques, les infractions suivantes : l’extradition est refusée si les autorités compétentes de
l’Etat requis considèrent, conformément au pacte
— homicide ou tout autre acte de violence contre le international relatif aux droits civils et politiques, avoir
Président de l’Etat ou le vice-président de l’Etat requérant des motifs sérieux de croire que l’extradition a été
ou requis ou contre l’un des membres de leurs familles ; demandée en vue de juger ou de punir une personne pour
des considérations de sexe, de race, de religion, de
— dans le cas où l’infraction pour laquelle l’Etat
nationalité ou d’opinion politique.
requérant et l’Etat requis, conformément à une convention
internationale multilatérale, sont tenus d’extrader la
5. - L’autorité compétente de l’Etat requis peut refuser
personne poursuivie ou renvoyer son affaire devant leurs
l’extradition si l’infraction est prévue par la loi militaire et
autorités compétentes pour y statuer ;
n’est pas considérée comme une infraction de droit
— homicide ; commun.
Article 6 Article 7
Procédures d’extradition et pièces à fournir Admission des documents
1. - La demande d’extradition est formulée par écrit et Tout document mentionné à l’article 6 est admis comme
adressée par la voie diplomatique. document de preuve au cours de la procédure
d’extradition s’il a été authentifié par un fonctionnaire
2. - La demande d’extradition doit être accompagnée : diplomatique ou consulaire de l’Etat requérant. Ce
a) d’un exposé des faits de l’infraction ou des document peut être authentifié par toute autre forme
infractions y compris la date et le lieu de leur prévue par les lois des deux Etats.
perpétration ;
Article 8
b) des indications ou des dispositions légales en la
matière qui prévoient la peine maximale de l’infraction ; Langue de communication
c) des indications ou dispositions légales, si elles Chaque demande d’extradition ainsi que les documents
existent, relatives aux infractions pour lesquelles d’appui devront être accompagnés d’une traduction dans
l’extradition a été demandée ; la langue officielle de l’Etat requis.
d) des indications ou dispositions légales relatives à la
limite de la durée maximale d’application de la loi ; Article 9
f) l’indication de l’existence du document cité à l’alinéa a) si la demande est formulée selon un traité
(a) du paragraphe 3 de l’article 6 ou de l’alinéa (a) du d’extradition ;
paragraphe 4 de l’article 6 s’il existe et ;
b) la gravité des infractions, si les demandes concernent
g) l’indication de la transmission des pièces à l’appui de plusieurs infractions ;
la demande d’extradition dans le délai fixé par le présent
traité. c) la date et le lieu de perpétration de l’infraction ;
3. - Cette demande doit bénéficier d’une attention d) la date de la réception des demandes ;
particulière ; l’Etat requis informe sans délai l’Etat e) la nationalité de la victime ;
requérant de la suite donnée à la demande d’arrestation
provisoire et des motifs du refus, si possible. f) la possibilité d’une extradition ultérieure entre les
deux Etats.
4. - La personne arrêtée provisoirement peut être mise Article 13
en liberté après soixante (60) jours à compter de la date de
l’arrestation, conformément au présent traité, si les Saisie et remise d’objets
autorités compétentes de l’Etat requis n’ont pas été saisies
des documents mentionnés à l’article 6. A cet effet, la 1. - L’Etat requis peut, dans les limites prévues par sa
réception des documents par l’ambassade de l’Etat requis loi, saisir et remettre à l’Etat requérant tous les objets
est considérée comme une remise de ces documents aux trouvés dans l’Etat requis, provenant de
autorités compétentes de l’Etat requis. l’infraction,connexe à l’infraction ou pouvant servir de
pièces à conviction, au cas où la demande d’extradition est
5. - La mise en liberté ne s’oppose pas à une nouvelle accordée.
arrestation de la personne poursuivie, conformément au
paragraphe 4 ci-dessus et à son extradition, si les 2. - La remise à l’Etat requérant, sur sa demande, des
documents prévus à l’article 6 parviennent ultérieurement. objets mentionnés à l’alinéa 1 du présent article pourra
être effectuée, même si l’extradition ne peut s’accomplir
Article 11 par suite du décès ou de l’évasion de la personne
réclamée.
Décision et extradition
3. - Si ces objets peuvent faire l’objet d’une saisie selon
1. - L’Etat requis fait connaître, sans délai, à l’Etat la législation de l’Etat requis, ce dernier procède,
requérant, sa décision sur l’extradition. temporairement, à leur transmission à l’Etat requérant, et
se réserve le droit de leur restitution. L’Etat requis
2. - L’Etat requis doit motiver tout refus total ou partiel transmet dans les meilleurs délais les objets à l’Etat
de la demande d’extradition et transmettre des expéditions requérant.
des décisions de justice, s’il en est fait la demande.
4. - Seront, toutefois, réservés les droits que les tiers
3. - Au cas où l’extradition est accordée, les autorités auraient acquis sur lesdits objets, conformément à la loi de
compétentes des deux parties conviennent de la date et du l’Etat requis.
lieu de la remise de la personne réclamée.
Article 14
4. - Si la personne réclamée n’a pas quitté le territoire
Règle de spécialité
de l’Etat requis dans le délai fixé par la loi de cet Etat, elle
sera remise en liberté. L’Etat requis peut apprécier, s’il y a
1. - La personne qui a été extradée ne peut être détenue,
lieu, de refuser l’extradition pour la même infraction.
jugée ou punie dans l’Etat requérant, pour une infraction
antérieure à la date de son extradition, sauf lorsqu’il
5. - Néanmoins, dans le cas de circonstances
s’agit :
exceptionnelles empêchant l’extradition de la personne ou
sa remise, l’Etat intéressé en informe l’autre Etat et les a) de l’infraction pour laquelle l’extradition a été
deux Etats conviendront d’une autre date de remise. accordée ou toute infraction permettant de juger la
personne sur la base de preuves constatant les faits pour
Article 12 lesquels la demande d’extradition a été acceptée, ou pour
une infraction moins grave comprise dans l’infraction
Concours de demandes
pour laquelle l’extradition est accordée ;
1. - Lorsque l’extradition de la même personne est b) lorsque l’autorité compétente de l’Etat requis accepte
demandée par deux ou plusieurs Etats pour les mêmes la détention de la personne, son jugement ou sa
faits ou pour des faits différents, les autorités concernées condamnation, conformément à cet alinéa :
de l’Etat requis choisiront l’Etat vers lequel la personne
sera extradée et informent à cet effet l’Etat requérant de b-1. - l’Etat requis peut demander la production des
leur décision. documents mentionnés à l’article 6 ;
b-2. - l’Etat requérant peut détenir la personne remise
2. - L’Etat requis tiendra compte dans son choix de pour une durée de soixante (60) jours ou pour une durée
l’Etat auquel la personne sera remise notamment des plus longue permise par l’Etat requis, jusqu’à ce qu’il soit
considérations ci-après : statué sur la demande.
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1er juin 2005
2. - L’alinéa 1 n’est pas applicable si : 5. - L’autorisation n’est pas nécessaire lorsque la voie
aérienne est utilisée par un seul Etat et qu’aucun
a) la personne extradée a quitté le territoire de l’Etat
atterrisage n’est prévu sur le territoire de l’autre Etat. En
auquel elle a été livrée, et qu’elle y est retournée
cas d’atterrissage forcé, l’Etat requis peut exiger la
volontairement :
présentation de la demande de transit prévue à l’alinéa 2.
b) lorsque, ayant eu la liberté de quitter le territoire de Il peut garder la personne en détention jusqu’à ce qu’il
l’Etat requérant, cette personne ne l’a pas quitté dans les reçoive la demande et que le transit soit effectué, à
trente (30) jours suivant le prononcé de la décision condition que la demande parvienne dans les 96 heures
définitive sur la base de laquelle elle a été extradée. qui suivent l’atterrisage forcé.
Article 15 Article 18
Réextradition vers un pays tiers Frais d’extradition
1. - Si la personne réclamée est extradée de l’Etat requis 1. - L’Etat requis supportera les frais de toute procédure
vers l’Etat requérant, ce dernier ne peut la livrer à un Etat liée à la demande d’extradition.
tiers pour une infraction commise antérieurement à son
2. - L’Etat requis supportera les frais occasionnés par le
extradition, sauf dans les cas ci-après :
transport de la personne extradée, à l’intérieur de son
a) si l’Etat requis y consent ; territoire.
b) si la personne, ayant eu la possibilité de quitter le 3. - L’Etat requérant supporte les frais de traduction des
territoire de l’Etat requérant, ne l’a pas fait dans les trente documents de la demande d’extradition et les frais du
(30) jours suivant le prononcé de la décision définitive sur transport de la personne à partir du territoire de l’Etat
la base de laquelle elle a été livrée par l’Etat requis, ou requis.
qu’elle y est revenue après l’avoir quitté.
Article 19
2. - L’Etat requis peut demander des informations à cet Concertation
effet, avant d’accorder la demande d’extradition Le ministère de la justice de la République algérienne
conformément à l’alinéa 1. démocratique et populaire et le ministère de la justice de
Article 16 la République fédérale du Nigeria ou les personnes
désignées par les deux ministères, peuvent se concerter
Consentement de la personne réclamée par voie diplomatique ou par le biais d’Interpol sur
l’examen des cas individuels et en vue de la bonne
Si la personne consent à être livrée à l’Etat requérant, application du présent traité.
l’Etat requis peut le faire sans délai et sans aucune autre
procédure. Article 20
Application du traité
Article 17
Transit Le présent traité s’applique aux infractions énumérées à
l’article 2, qu’elles soient commises antérieurement à, au
1. - Chacune des parties contractantes peut accorder le cours de ou après l’entrée en vigueur du présent traité et
transit sur son territoire de la personne à extrader par selon les dispositions constitutionnelles prévues dans les
l’autre Etat vers un Etat tiers. deux pays.
Article 21
2. - La demande de transit est adressée par voie
Ratification et entrée en vigueur
diplomatique ou directement entre les deux ministères de
la justice. En cas d’urgence, il peut être recouru à 1. - Le présent traité est soumis à la ratification
l’Organisation internationale de la police criminelle conformément aux procédures constitutionnelles des deux
(Interpol) pour la transmission de la demande. pays.
3. - La demande de transit comprend : 2. - Le présent traité entrera en vigueur trente (30) jours
après la dernière des notifications par lesquelles les deux
a) le signalement de la personne et tous autres Etats se seront notifiés réciproquement l’accomplissement
renseignements de nature à déterminer son identité et sa des procédures constitutionnelles nécessaires à son entrée
nationalité ; en vigueur.
b) un exposé succinct des faits précisant les infractions Article 22
pour lesquelles la personne est extradée par un Etat tiers. Modification et dénonciation du traité
4. - L’autorisation de transit doit, conformément à la loi 1. - Le présent traité demeurera en vigueur pour une
de l’Etat requis, comprendre l’autorisation de garder la durée de cinq (5) ans. Il est renouvelé par tacite
personne en détention durant le transit. Dans le cas où le reconduction pour la même durée tant que l’une des deux
transit n’a pas eu lieu dans un délai raisonnable, l’autorité parties n’aura pas informé l’autre partie par écrit de son
compétente de l’Etat sur le territoire duquel la personne intention de le dénoncer, douze (12) mois avant son
est gardée en détention peut ordonner sa libération. extinction.
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8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
2. - A l’extinction du présent traité, ses dispositions et 12. - Blessures volontaires ou la cause d’un préjudice
celles de tout autre protocole ou accord ou accords physique grave.
additifs, conclus à cet effet, demeureront en vigueur pour
l’ensemble des engagements déjà contractés jusqu’à leur 13. - Menace écrite ou par tout autre moyen dans
exécution et extinction. l’intention d’extorsion de fonds ou d’autres objets
précieux.
3. - Les deux parties contractantes peuvent convenir de
modifier le présent traité à condition de suivre les mêmes 14. - Faux témoignage et subornation de témoins.
procédures légales nécessaires à son entrée en vigueur.
15. - Incendie volontaire.
4. - La dénonciation du présent traité prendra effet six
(6) mois à compter de la date de la notification de la 16. - Violation de domicile ou vol avec violences et
décision de sa dénonciation à l’autre partie. détournement de fonds.
3. - Incitation à s’adonner aux médicaments ou à utiliser 24. - Crimes ou tentative de crimes liés au trafic de
des moyens aux fins d’avortement. drogue et de stupéfiants.
Article 1er
Article 3
Personnes visées
Définitions générales
La présente convention s’applique aux personnes qui
sont des résidents d’un Etat contractant ou des deux Etats 1. Au sens de la présente convention, à moins que le
contractants. contexte n’exige une interprétation différente :
23 Rabie Ethani 1426
10 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
a) le terme “Algérie” désigne la République algérienne l’impôt dans cet Etat, en raison de son domicile, de sa
démocratique et populaire et, employé dans un sens résidence, de son siège de direction ou de tout autre critère
géographique, il désigne le territoire de la République de nature analogue et s’applique aussi à cet Etat ainsi qu’à
algérienne démocratique et populaire y compris la mer toutes ses subdivisions politiques ou à ses collectivités
territoriale et au delà de celle-ci, les zones sur lesquelles locales. Toutefois, cette expression ne comprend par les
en conformité avec le droit international et la législation personnes qui ne sont assujetties à l’impôt dans cet Etat
nationale, la République algérienne démocratique et que pour les revenus de sources situées dans cet Etat ou
populaire exerce sa juridiction ou des droits souverains pour la fortune qui y est située.
aux fins de l’exploration et de l’exploitation des
ressources naturelles biologiques et non biologiques des 2. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1, une
fonds marins, de leurs sous-sol et des eaux surjacentes ; personne physique est un résident des deux Etats
contractants, sa situation est réglée de la manière
b) le terme “Autriche” désigne la République
suivante :
d’Autriche ;
a) cette personne est considérée comme un résident
c) le terme “personne” comprend les personnes
seulement de l’Etat où elle dispose d’un foyer d’habitation
physiques, les sociétés et tous autres groupements de
permanent; si elle dispose d’un foyer d’habitation
personnes ;
permanent dans les deux Etats, elle est considérée comme
d) le terme “société” désigne toute personne morale ou un résident de l’Etat avec lequel ses liens personnels et
toute entité qui est considérée comme une personne économiques sont les plus étroits (centre des intérêts
morale aux fins d’imposition ; vitaux) ;
e) les expressions “entreprise d’un Etat contractant” b) si l’Etat où cette personne a le centre de ses intérêts
et “entreprise de l’autre Etat contractant” désignent vitaux ne peut pas être déterminé, ou si elle ne dispose
respectivement une entreprise exploitée par un résident d’un foyer d’habitation permanent dans aucun des deux
d’un Etat contractant et une entreprise exploitée par un Etats, elle est considérée comme un résident seulement de
résident de l’autre Etat contractant ; l’Etat où elle séjourne de façon habituelle ;
f) l’expression “trafic international” désigne tout c) si cette personne séjourne de façon habituelle dans
transport effectué par un navire ou un aéronef exploité par les deux Etats ou si elle ne séjourne de façon habituelle
une entreprise dont le siège de direction effective est situé dans aucun d’eux, elle est considérée comme un résident
dans un Etat contractant, sauf lorsque le navire ou seulement de l’Etat dont elle possède la nationalité ;
l’aéronef n’est exploité qu’entre des points situés dans
d) si cette personne possède la nationalité des deux
l’autre Etat contractant ;
Etats ou si elle ne possède la nationalité d’aucun d’eux,
g) l’expression “autorité compétente” désigne : les autorités compétentes des Etats tranchent la question
d’un commun accord.
(i) en ce qui concerne l’Algérie, le ministre chargé des
finances, ou son représentant autorisé ; 3. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1, une
(ii) en ce qui concerne l’Autriche, le ministre fédéral personne autre qu’une personne physique est un résident
des finances ou son représentant autorisé ; des deux Etats contractants, elle est considérée comme un
résident seulement de l’Etat où son siège de direction
h) l’expression “national” désigne : effective est situé.
— toute personne physique qui possède la nationalité
d’un Etat contractant ; Article 5
— toute personne morale, société de personnes ou Etablissement stable
association constituée conformément à la législation en
vigueur dans un Etat contractant. 1. Au sens de la présente convention, l’expression
“établissement stable” désigne une installation fixe
2. - Pour l’application de la convention à un moment d’affaires par l’intermédiaire de laquelle une entreprise
donné par un Etat contractant, tout terme ou expression exerce tout ou partie de son activité.
qui n’y est pas défini a, sauf si le contexte exige une
interprétation différente, le sens que lui attribue à ce 2. L’expression “établissement stable” comprend
moment le droit de cet Etat concernant les impôts notamment :
auxquels s’applique la convention, le sens attribué à ce
terme ou expression par le droit fiscal de cet Etat a) un siège de direction ;
prévalent sur le sens que lui attribuent les autres branches b) une succursale ;
du droit de cet Etat.
c) un bureau ;
Article 4 d) une usine ;
Résident e) un atelier et,
1. Au sens de la présente convention, l’expression f) une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une
“résident d’un Etat contractant” désigne toute personne carrière ou tout autre lieu d’extraction de ressources
qui, en vertu de la législation de cet Etat, est assujettie à naturelles.
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1er juin 2005
4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent 1. Les revenus qu’un résident d’un Etat contractant tire
article, on considère qu’il n’y a pas “établissement stable” de biens immobiliers (y compris les revenus des
si : exploitations agricoles ou forestières) situés dans l’autre
Etat contractant, sont imposables dans cet autre Etat.
a) il est fait usage d’installations aux seules fins de
stockage, d’exposition ou de livraison de marchandises 2. L’expression “biens immobiliers” a le sens que lui
appartenant à l’entreprise ; attribue le droit de l’Etat contractant où les biens
considérés sont situés. L’expression comprend en tous cas
b) des marchandises appartenant à l’entreprise sont les accessoires, le cheptel mort ou vif des exploitations
entreposées aux seules fins de stockage, d’exposition ou agricoles et forestières, les droits auxquels s’appliquent les
de livraison ; dispositions du droit privé concernant la propriété
foncière, l’usufruit des biens immobiliers et les droits à
c) des marchandises appartenant à l’entreprise sont des paiements variables ou fixes pour l’exploitation ou la
entreposées aux seules fins de transformation par une concession de l’exploitation de gisements minéraux,
autre entreprise ; sources et autres ressources naturelles ; les navires,
bateaux et aéronefs ne sont pas considérés comme des
d) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules biens immobiliers.
fins d’acheter des marchandises ou de réunir des
informations pour l’entreprise ; 3. Les dispositions du paragraphe 1 s’appliquent aux
revenus provenant de l’exploitation directe, de la location
e) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules ou de l’affermage, ainsi que de toute autre forme
fins d’exercer, pour l’entreprise, toute autre activité de d’exploitation des biens immobiliers.
caractère préparatoire ou auxiliaire ;
4. Les dispositions des paragraphes 1 et 3 s’appliquent
également aux revenus provenant des biens immobiliers
f) une installation fixe d’affaires est utilisée aux seules d’une entreprise ainsi qu’aux revenus des biens
fins de l’exercice cumulé d’activités mentionnées aux immobiliers servant à l’exercice d’une profession
alinéas (a) à (e), à condition que l’activité d’ensemble de indépendante.
l’installation fixe d’affaires résultant de ce cumul garde un
caractère préparatoire ou auxiliaire. Article 7
Les autorités compétentes des Etats contractants règlent c) sur un prêt de n’importe quelle nature consenti ou
d’un commun accord les modalités d’application de ces garanti par un établissement de crédit.
limitations.
4. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, les
Le présent paragraphe n’affecte pas l’imposition de la intérêts provenant d’un Etat contractant sont exonérés
société au titre des bénéfices qui servent au paiement des d’impôt dans cet Etat si :
dividendes.
a) le débiteur des intérêts est cet Etat ou l’une de ses
3. Le terme “dividendes” employé dans le présent subdivisions politiques ou l’une de ses collectivités
article désigne les revenus provenant d’actions ou bons de locales, ou
jouissance, parts de mine, parts de fondateur ou autres
parts bénéficiaires à l’exception des créances, ainsi que les b) les intérêts sont payés à l’autre Etat contractant ou à
revenus d’autres parts sociales soumis au même régime une de ses subdivisions politiques ou à une de ses
fiscal que les revenus d’action par la législation de l’Etat collectivités locales ou à des institutions ou organismes (y
dont la société distributrice est un résident. compris les institutions financières) appartenant
entièrement à cet autre Etat ou à une de ses collectivités
4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne locales, ou
s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des
dividendes, résident d’un Etat contractant, exerce dans c) les intérêts sont payés à d’autres institutions ou
l’autre Etat contractant dont la société qui paie les organismes (y compris les institutions financières) à
dividendes est un résident, soit une activité industrielle ou raison de financements accordés par eux dans le cadre
commerciale par l’intermédiaire d’un établissement stable d’accords conclus entre les Etats contractants.
qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen
d’une base fixe qui y est située, et que la participation 5. Le terme “intérêts” employé dans le présent article
génératrice des dividendes s’y rattache effectivement. désigne les revenus des créances de toute nature, assorties
Dans ce cas, les dispositions de l’article 7 ou de l’article ou non de garanties hypothécaires ou d’une clause de
14, suivant les cas, sont applicables. participation aux bénéfices du débiteur, et notamment les
revenus des fonds publics et des obligations d’emprunts, y
5. Lorsqu’une société qui est un résident d’un Etat compris les primes et lots attachés à ces titres. Les
contractant tire des bénéfices ou des revenus de l’autre pénalisations pour paiement tardif ne sont pas considérées
Etat contractant, cet autre Etat ne peut percevoir aucun comme des intérêts au sens du présent article.
impôt sur les dividendes payés par la société, sauf dans la
6. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne
mesure où ces dividendes sont payés à un résident de cet
s’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des
autre Etat ou dans la mesure où la participation
intérêts, résident d’un Etat contractant, exerce dans l’autre
génératrice des dividendes se rattache effectivement à un
Etat contractant d’où proviennent les intérêts, soit une
établissement stable ou à une base fixe situés dans cet
activité industrielle ou commerciale par l’intermédiaire
autre Etat, ni prélever aucun impôt, au titre de
d’un établissement stable qui y est situé, soit une
l’imposition des bénéfices non distribués, sur les bénéfices
profession indépendante au moyen d’une base fixe qui y
non distribués de la société, même si les dividendes payés
est située, et que la créance génératrice des intérêts s’y
ou les bénéfices non distribués consistent en tout ou en
rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de
partie en bénéfices ou revenus provenant de cet autre Etat.
l’article 7 ou de l’article 14, suivant les cas, sont
applicables.
Article 11
Interêts 7. Les intérêts sont considérés comme provenant d’un
Etat contractant lorsque le débiteur est un résident de cet
1. Les intérêts provenant d’un Etat contractant et payés Etat. Toutefois, lorsque le débiteur des intérêts, qu’il soit
à un résident de l’autre Etat contractant sont imposables ou non un résident d’un Etat contractant, a dans un Etat
dans cet autre Etat. contractant un établissement stable ou une base fixe, pour
lequel la dette donnant lieu au paiement des intérêts a été
2. Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables dans contractée et qui supporte la charge de ces intérêts,
l’Etat contractant d’où ils proviennent et selon la ceux-ci sont considérés comme provenant de l’Etat
législation de cet Etat, mais si la personne qui reçoit les contractant où l’établissement stable, ou la base fixe, est
intérêts en est le bénéficiaire effectif, l’impôt ainsi établi situé.
ne peut excéder 10% du montant brut des intérêts.
8. Lorsque, en raison de relations spéciales existant
3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, les entre le débiteur et le bénéficiaire effectif ou que l’un et
intérêts mentionnés au paragraphe 1 ne sont imposables l’autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant
que dans l’Etat contractant dont le bénéficiaire effectif des des intérêts, compte tenu de la créance pour laquelle ils
intérêts est un résident, si ceux-ci sont payés : sont payés, excède celui dont seraient convenus le
a) en liaison avec la vente à crédit d’un équipement débiteur et le bénéficiaire effectif en l’absence de pareilles
industriel, commercial ou scientifique, ou relations, les dispositions du présent article ne
s’appliquent qu’à ce dernier montant. Dans ce cas, la
b) en liaison avec la vente à crédit de marchandises ou partie excédentaire des paiements reste imposable selon la
la fourniture de services par une entreprise à une autre législation de chaque Etat contractant et compte tenu des
entreprise, ou autres dispositions de la présente convention.
23 Rabie Ethani 1426
14 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
a) le bénéficiaire séjourne dans l’autre Etat pendant une 2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les
période ou des périodes n’excédant pas au total 183 jours pensions et autres sommes payées en application de la
au cours de l’année fiscale considérée, et législation sur la sécurité sociale d’un Etat contractant
b) les rémunérations sont payées par un employeur ou sont imposables dans cet Etat.
pour le compte d’un employeur qui n’est pas un résident
de l’autre Etat, et Article 19
c) la charge des rémunérations n’est pas supportée par Fonctions publiques
un établissement stable ou une base fixe que l’employeur
a dans l’autre Etat. 1. a) Les salaires, traitements et autres rémunérations
3. Nonobstant les dispositions précédentes du présent similaires, autres que les pensions, payés par un Etat
contractant ou l’une de ses subdivisions politiques ou
article, les rémunérations reçues au titre d’un emploi
collectivités locales à une personne physique, au titre de
salarié exercé à bord d’un navire ou d’un aéronef exploité services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou
en trafic international, sont imposables dans l’Etat collectivité, ne sont imposables que dans cet Etat.
contractant où le siège de direction effective de
l’entreprise est situé. b) Toutefois, ces salaires, traitements et autres
rémunérations similaires ne sont imposables que dans
Article 16 l’autre Etat contractant si les services sont rendus dans cet
Tantièmes Etat et si la personne physique est un résident de cet Etat
qui :
1. Les tantièmes, jetons de présence et autres
rétributions similaires qu’un résident d’un Etat contractant
— possède la nationalité de cet Etat, ou
reçoit en sa qualité de membre du conseil d’administration
ou de surveillance d’une société qui est un résident de
— n’est pas devenu un résident de cet Etat à seule fin
l’autre Etat contractant sont imposables dans cet autre
de rendre les services.
Etat.
Article 17 2. a) Les pensions payées par un Etat contractant ou
Artistes et sportifs l’une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des
1. Nonobstant les dispositions des articles 7, 14 et 15, fonds qu’ils ont constitués, à une personne physique, au
les revenus qu’un résident d’un Etat contractant tire de titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou
ses activités personnelles exercées dans l’autre Etat collectivité, ne sont imposables que dans cet Etat.
contractant en tant qu’artiste du spectacle, tel qu’un artiste
de théatre, de cinéma, de la radio ou de la télévision, ou b) Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans
qu’un musicien, ou en tant que sportif, sont imposables l’autre Etat contractant si la personne physique est un
dans cet autre Etat. résident de cet Etat et en possède la nationalité.
2. Lorsque les revenus d’activités qu’un artiste du 3. Les dispositions des articles 15, 16, 17 et 18
spectacle ou un sportif exerce personnellement et en cette s’appliquent aux salaires, traitements et autres
qualité sont attribués non pas à l’artiste ou au sportif rémunérations similaires ainsi qu’aux pensions payées au
titre de services rendus dans le cadre d’une activité
lui-même mais à une autre personne, ces revenus sont
industrielle ou commerciale exercée par un Etat
imposables, nonobstant les dispositions des articles 7, 14 contractant ou l’une de ses subdivisions politiques ou
et 15, dans l’Etat contractant où les activités de l’artiste collectivités locales.
ou du sportif sont exercées.
Article 20
3. Les revenus provenant d’activités visées aux
paragraphes 1 et 2 réalisés en vertu d’un accord culturel Etudiants
ou d’un arrangement entre les Gouvernements des deux
Etats sont exemptés d’impôts dans l’Etat contractant où 1. Les sommes qu’un étudiant ou un stagiaire qui est, ou
ces activités sont exercées si la visite dans cet Etat est qui était immédiatement avant de se rendre dans un Etat
entièrement ou principalement financée par des fonds contractant, un résident de l’autre Etat contractant et qui
publics d’un ou des deux Etats contractants, de leurs séjourne dans le premier Etat à seule fin d’y poursuivre
collectivités locales ou subdivisions politiques. Le ses études ou sa formation, reçoit pour couvrir ses frais
bénéfice de cette disposition s’applique également lors de d’entretien, d’études ou de formation ne sont pas
la tenue de manifestations culturelles effectuées dans un imposables dans cet Etat, à condition qu’elles proviennent
de sources situées en dehors de cet Etat.
but non lucratif.
Article 18 2. Les rémunérations perçues par un étudiant ou un
Pensions apprenti qui est résident de l’un des Etats contractants ou
qui y résidait avant et qui est employé dans une entreprise
1. Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 de de l’autre Etat contractant pour une durée ne dépassant
l’article 19, les pensions et autres rémunérations pas 183 jours de l’année fiscale considérée, ne sont pas
similaires, payées à un résident d’un Etat contractant au imposables dans cet autre Etat, si cette activité est en
titre d’un emploi antérieur, ne sont imposables que dans relation directe avec ses études ou sa formation qu’il
cet Etat. exerce dans le premier Etat.
23 Rabie Ethani 1426
16 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas Dans l’un ou l’autre cas, cette déduction ne peut
aux revenus autres que les revenus provenant de biens toutefois excéder la fraction de l’impôt sur le revenu ou de
immobiliers tels qu’ils sont définis au paragraphe 2 de l’impôt sur la fortune, calculé avant déduction,
l’article 6, lorsque le bénéficiaire de tels revenus, résident correspondant selon le cas aux revenus ou à la fortune
d’un Etat contractant, exerce dans l’autre Etat contractant, imposables en Autriche.
soit une activité industrielle ou commerciale par
l’intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé, 2. En ce qui concerne l’Autriche, la double imposition
soit une profession indépendante au moyen d’une base
fixe qui y est située, et que le droit ou le bien générateur est éliminée de la manière suivante :
des revenus s’y rattache effectivement. Dans ce cas, les a) lorsqu’un résident d’Autriche reçoit des revenus ou
dispositions de l’article 7 ou de l’article 14, suivant les possède de la fortune qui, conformément aux dispositions
cas, sont applicables. de la présente convention, sont imposables en Algérie,
l’Autriche exempte de l’impôt ces revenus ou cette
3. Les rémunérations prévues par la législation sociale,
qu’un résident d’un Etat contractant reçoit de l’autre Etat fortune, sous réserve des dispositions des alinéas (b) et
contractant, ne doivent pas être imposées dans le premier (c).
Etat, si elles sont exemptées d’impôt selon la loi de l’autre b) Lorsqu’un résident d’Autriche reçoit des éléments de
Etat contractant. revenus qui, conformément aux dispositions des articles
10, 11 et 12 sont imposables en Algérie, l’Autriche
Article 22 accorde, sur l’impôt qu’il perçoit sur les revenus de ce
Fortune résident, une déduction d’un montant égal à l’impôt payé
en Algérie. Cette déduction ne peut toutefois excéder la
1. La fortune constituée par les biens immobiliers visés fraction de l’impôt calculé avant déduction, correspondant
à l’article 6, que possède un résident d’un Etat contractant à ces éléments de revenu reçus de l’Algérie.
et qui sont situés dans l’autre Etat contractant, est
imposable dans cet autre Etat. c) Les dividendes visés à l’article 10, paragraphe 2,
alinéa (a), payés par une société résidant en Algérie à une
2. La fortune constituée par des biens mobiliers qui font société résidant en Autriche, sont exempts d’impôt en
partie de l’actif d’un établissement stable qu’une Autriche, sous réserve des dispositions du droit interne de
entreprise d’un Etat contractant a dans l’autre Etat l’Autriche s’y rapportant, nonobstant celles relatives aux
contractant, ou par des biens mobiliers qui appartiennent à participations minimales requises par ce droit.
une base fixe dont un résident d’un Etat contractant
dispose dans l’autre Etat contractant pour l’exercice 3. Lorsque, conformément à une disposition quelconque
d’une profession indépendante, est imposable dans cet de la convention, les revenus qu’un résident d’un Etat
autre Etat. contractant reçoit ou la fortune qu’il possède sont exempts
d’impôt dans cet Etat, celui-ci peut néanmoins, pour
3. La fortune constituée par des navires et des calculer le montant de l’impôt sur le reste des revenus ou
aéronefs exploités en trafic international, ainsi que par
de la fortune de ce résident, tenir compte des revenus ou
des biens mobiliers affectés à l’exploitation de ces
navires ou aéronefs, n’est imposable que dans l’Etat de la fortune exemptés.
contractant où le siège de direction effective de 4. Des éléments de revenus payés à un résident d’un
l’entreprise est situé. Etat contractant et considérés comme tels dans cet Etat,
qui, en vertu de cette convention, sont imposables dans
4. Tous les autres éléments de la fortune d’un résident
l’autre Etat contractant, peuvent être imposés, le cas
d’un Etat contractant ne sont imposables que dans cet
Etat. échéant, en application des dispositions de l’alinéa (b),
dans le premier Etat, si après l’utilisation de la procédure
Article 23 amiable ces éléments de revenus sont exemptés d’impôt
dans l’autre Etat contractant en vertu de cette convention.
Méthodes pour éliminer la double imposition
Des éléments de revenus, payés à un résident d’un Etat
contractant et considérés comme tels dans cet Etat, qui, en
1. En ce qui concerne l’Algérie, la double imposition est
éliminée de la manière suivante : vertu de cette convention, sont imposables dans cet Etat
contractant, sont exemptés d’impôt dans cet Etat en
Lorsqu’un résident d’Algérie reçoit des revenus ou application des dispositions des alinéas 1 ou 2, si après
possède la fortune qui, conformément aux dispositions de l’utilisation de la procédure amiable, ces éléments de
la présente convention, sont imposables en Autriche, revenus sont imposés dans l’autre Etat contractant en
l’Algérie accorde : vertu de cette convention.
23 Rabie Ethani 1426 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 17
1er juin 2005
Article 30 Décrète :
Dénonciation Article 1er. — Est ratifié l’accord sous forme d’échange
de lettres entre le Gouvernement de la République
1 — La présente convention demeurera en vigueur sans algérienne démocratique et populaire et le Gouvernement
limitation de durée. Toutefois, après une période de cinq de la République du Pérou, relatif à la suppression de
années civiles suivant la date de son entrée en vigueur, visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques,
chacun des Etats contractants pourra, moyennant un
spéciaux ou de service des deux pays, signé à Alger, le
préavis minimal de six mois notifié à l’autre Etat
contractant par la voie diplomatique la dénoncer pour la 23 mars 2004. annexé à l’original du présent décret.
fin d’une année civile. Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
2 — Dans ce cas, les dispositions de la convention officiel de la République algérienne démocratique et
s’appliqueront pour la dernière fois : populaire.
a) en ce qui concerne les impôts perçus par voie de Fait à Alger, le 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au
retenue à la source, aux sommes mises en paiement au 28 mai 2005.
plus tard le 31 décembre de l’année civile pour la fin de
laquelle la dénonciation aura été notifiée ; Abdelaziz BOUTEFLIKA.
23 Rabie Ethani 1426 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 19
1er juin 2005
DECRETS
Décret présidentiel n°° 05-196 du 19 Rabie Ethani 1426 Décret présidentiel n°° 05-197 du 20 Rabie Ethani
correspondant au 28 mai 2005 portant 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant
nomination au titre du tribunal des conflits. attribution de la médaille de l'Ordre du mérite
———— national au rang de "Ahid".
————
Le Président de la République,
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 77-6°, 78 Vu la Constitution, notamment ses articles 77 (6° et 10°)
(2° et 7°) et 152 (alinéa 4); et 125 (alinéa 1er);
Vu la loi organique n° 98-03 du 8 Safar 1419 Vu la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant institution
correspondant au 3 juin 1998 relative aux compétences, à de l'Ordre du mérite national, notamment son article 7 ;
l’organisation et au fonctionnement du tribunal des Vu le décret n° 84-87 du 21 avril 1984, modifié et
conflits ; complété, portant organisation et fonctionnement du
conseil de l'Ordre du mérite national ;
Vu le décret présidentiel n° 99-240 du 17 Rajab 1420
correspondant au 27 octobre 1999 relatif à la nomination Décrète :
aux emplois civils et militaires de l’Etat ;
Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite national
au rang de "Ahid" est décernée au Général Antonio
Décrète : Ramalho Eanes, ex-Premier Président de la République
portugaise.
Article 1er. — Sont nommés au titre du tribunal des
conflits, Mmes et MM. : Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
officiel de la République algérienne démocratique et
Le président : populaire.
— Abdelhafid Mokhtari Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au
29 mai 2005.
Commissaire d’Etat : Abdelaziz BOUTEFLIKA.
— Mohammed-Sadek Laroussi ————★————
— Faouzya Benguella épouse Rahmouni Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite national
au rang de "Ahid" est décernée à M. Mario Soares,
ex-Président de la République portugaise.
Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
officiel de la République algérienne démocratique et Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
populaire. officiel de la République algérienne démocratique et
populaire.
Fait à Alger, le 19 Rabie Ethani 1426 correspondant au
28 mai 2005. Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au
29 mai 2005.
Abdelaziz BOUTEFLIKA. Abdelaziz BOUTEFLIKA.
23 Rabie Ethani 1426
20 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005
Décret présidentiel n°° 05-199 du 20 Rabie Ethani Décret présidentiel n°° 05-201 du 20 Rabie Ethani
1426 correspondant au 29 mai 2005 portant 1426 correspondant au 29 mai 2005 portant
attribution de la médaille de l'Ordre du mérite attribution de la médaille de l'Ordre du mérite
national au rang de "Ahid". national au rang de "Djadir".
———— ————
Le Président de la République, Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment ses articles 77 (6° et 10°) Vu la Constitution, notamment ses articles 77 (6° et 10°)
et 125 (alinéa 1er) ; et 125 (alinéa 1er);
Vu la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant institution Vu la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant institution
de l'Ordre du mérite national, notamment son article 7 ; de l'Ordre du mérite national, notamment son article 7 ;
Vu le décret n° 84-87 du 21 avril 1984, modifié et Vu le décret n° 84-87 du 21 avril 1984, modifié et
complété, portant organisation et fonctionnement du complété, portant organisation et fonctionnement du
conseil de l'Ordre du mérite national ; conseil de l'Ordre du mérite national ;
Décrète : Décrète :
Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite national
national au rang de "Ahid" est décernée, à titre posthume, au rang de "Djadir" est décernée, à M. Angelo Correia,
à M. Manuel Teixeira Gomas, ex-Président de la Président de la Chambre arabo-portugaise du commerce et
République portugaise. de l’industrie.
Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
officiel de la République algérienne démocratique et officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. populaire.
Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au
29 mai 2005. 29 mai 2005.
Abdelaziz BOUTEFLIKA.
Abdelaziz BOUTEFLIKA. ————★————
————★————
Décret présidentiel n°° 05-202 du 20 Rabie Ethani
1426 correspondant au 29 mai 2005 portant
Décret présidentiel n°° 05-200 du 20 Rabie Ethani attribution de la médaille de l'Ordre du mérite
1426 correspondant au 29 mai 2005 portant national au rang de "Djadir".
attribution de la médaille de l'Ordre du mérite ————
national au rang de "Djadir".
———— Le Président de la République,
Le Président de la République, Vu la Constitution, notamment ses articles 77 (6° et 10°)
et 125 (alinéa 1er) ;
Vu la Constitution, notamment ses articles 77 (6° et 10°)
et 125 (alinéa 1er) ; Vu la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant institution
de l'Ordre du mérite national, notamment son article 7 ;
Vu la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant institution
de l'Ordre du mérite national, notamment son article 7 ; Vu le décret n° 84-87 du 21 avril 1984, modifié et
complété, portant organisation et fonctionnement du
Vu le décret n° 84-87 du 21 avril 1984, modifié et conseil de l'Ordre du mérite national ;
complété, portant organisation et fonctionnement du
conseil de l'Ordre du mérite national ;
Décrète :
Décrète :
Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite national
Article 1er. — La médaille de l'Ordre du mérite national au rang de "Djadir" est décernée à M. Manuel Alegre,
au rang de "Djadir" est décernée, à titre posthume, au Vice-Président du Parlement portugais, Président
Général Humberto Delgado. fondateur de l’association d’amitié portugo-algérienne.
Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal Art. 2. — Le présent décret sera publié au Journal
officiel de la République algérienne démocratique et officiel de la République algérienne démocratique et
populaire. populaire.
Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au Fait à Alger, le 20 Rabie Ethani 1426 correspondant au
29 mai 2005. 29 mai 2005.
DECISIONS INDIVIDUELLES
Décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426 Décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426
correspondant au 28 mai 2005 portant
correspondant au 28 mai 2005 mettant fin aux nomination de conseillers à la Cour suprême.
fonctions du wali de la wilaya de Blida. ————
———— Par décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426
correspondant au 28 mai 2005, sont nommés conseillers à
la Cour suprême, MM. :
Par décret présidentiel du 19 Rabie Ethani 1426 — Miloud Hamri
correspondant au 28 mai 2005, il est mis fin aux fonctions — Abdelkader Laghouati
de wali de la wilaya de Blida, exercées par M. Mohamed — Ahmed Rabehi
Bouricha, sur sa demande. — Mohamed Hafiane.
MM. :
Arrêté du 4 Safar 1426 correspondant au 15 mars 2005
portant nomination des membres du conseil — Abdelaali Meziani ;
d’administration de la caisse nationale des — Smaïl Allaouchiche ;
retraites. — Abdelouahab Arafa ;
———— — Abdelmadjid Azzi ;
— Ali Belhouchet ;
Par arrêté du 4 Safar 1426 correspondant au
15 mars 2005 et en application des dispositions de — Mohamed Salah Benhidjeb ;
l’article 14 du décret exécutif n° 92-07 du 4 janvier 1992 — Djillali Bouakeul ;
portant statut juridique des caisses de sécurité — Saïd Chelibane ;
sociale et organisation administrative et financière — Abdelkader Djellab ;
de la sécurité sociale, sont nommés membres du
conseil d’administration de la caisse nationale des — Lahcène Drissi ;
retraites : — Ahmed Gadiri ;
23 Rabie Ethani 1426
22 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°° 38 1er juin 2005