Bâtiment de L Élévage de Demain
Bâtiment de L Élévage de Demain
Bâtiment de L Élévage de Demain
Ce document donne une vision du contexte des bâtiments d’élevage français et présente la démarche retenue par le RMT pour
ses travaux sur la formalisation de prototypes de bâtiments de demain. L’approche se veut la plus exhaustive possible mais en
restant synthétique et concise. Elle gagnera à être enrichie par des points de vue complémentaires.
Les bâtiments constituent des infrastructures clés dans l’organisation des exploitations d’élevage.
Leur incidence sur la compétitivité est indéniable, tant à l’échelle des ateliers d’élevages que des
filières. Aussi, la modernisation du parc de bâtiments des 300 000 exploitations d'élevage
françaises, engagée depuis plusieurs décennies, est appelée à se poursuivre dans une dynamique
d’adaptation aux enjeux de demain.
Dans cet objectif, le Réseau Mixte Technologique (RMT) « Bâtiments d’élevage de demain », fondé
sur des partenariats entre les acteurs de la Recherche, du Développement et de l’Enseignement
agricoles, favorise les échanges sur les problématiques des bâtiments dans les filières d’élevage de
chevaux, porcs, ruminants et volailles, pour une constante adaptation des infrastructures et
équipements aux enjeux des filières.
Ce dossier est destiné à un public large, spécialisé ou non sur la thématique des bâtiments d’élevage
(1). Dans un premier temps, il présente les enjeux autour des activités d’élevage. Il propose ensuite
un état des lieux sur le contexte en lien avec les bâtiments et sur les questions clés pour la
conception des bâtiments de demain, décliné pour 9 filières d’élevage. Enfin, il met en perspective
les travaux du RMT sur de futurs prototypes virtuels de bâtiments.
Sommaire
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(1) public visé par ce dossier : conseillers en bâtiments, conseillers d’élevage, conseillers de gestion, spécialistes de l’économie des
filières des systèmes d’élevage et du financement des investissements en élevage, enseignants/formateurs/apprenants, fédérations
professionnelles, fournisseurs et équipementiers en élevage.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 1
1- Les enjeux liés aux activités d’élevage et aux bâtiments
Autour des activités d’élevage, les enjeux s’articulent selon
quatre thématiques clés : Environne-
Economie Territoires
l’ECONOMIE, ment
l’ENVIRONNEMENT,
la SANTE et le BIEN-ETRE des animaux, Bâtiment
le TRAVAIL des éleveurs. d’élevage
Santé
Bien-être
Le LIEN aux TERRITOIRES constitue une cinquième thématique des
Travail
transversale, associée aux quatre autres. animaux
Pour les 4 grandes filières couvertes par le RMT Bâtiments d’élevage de demain (chevaux, porcs, ruminants
et volailles), les enjeux pour les 5 thématiques clés sont déclinés dans le tableau ci-dessous.
SANTE et BIEN-ETRE
ECONOMIE ENVIRONNEMENT TRAVAIL
des ANIMAUX
A l’échelle des filières
Améliorer la Limiter l’utilisation Accompagner les
compétitivité des Produire en respectant d’antibiotiques et évolutions du métier
élevages et leur l’environnement favoriser la santé et le d'éleveur et favoriser
efficience économique bien-être des animaux son attractivité
TERRITOIRES
Faciliter l’acceptation des activités d’élevage par le grand public
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 2
2- Contextes, tendances et questions clés pour les bâtiments d’élevage
Les travaux de prospective menés jusqu’alors par le RMT bâtiments d’élevage de demain, enrichis d’avis
d’experts sur l’économie des filières et des systèmes d’élevage, permettent de présenter un état des lieux
synthétique sur le contexte et les tendances d’évolutions des bâtiments d’élevage, ainsi que des questions
clés pour envisager les bâtiments de demain. Cette approche couvre 9 filières d’élevage françaises.
Sources :
« Dossier de candidature 2014/2018 - RMT bâtiments d’élevage de demain » – Idele - 09/2013
« Note de conjoncture œufs-Octobre 2014 » - ITAVI
« Les nouveaux modèles d’élevage avicole » - ITAVI, CIPC, FranceAgriMer – 2014
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Contexte et tendances
Le mouvement important de cessations d’activités
connu depuis plusieurs années (pyramide des âges, fin
des quotas) conduit conjointement à la baisse du
nombre d’élevages et à l’agrandissement des cheptels
en place. Cela se traduit par la modification des
conduites d’élevage (allongement des durées en
stabulation et des périodes de vêlage, conduite en lots,
réduction de l’accès au pâturage, …).
Par ailleurs, les effets du changement climatique
laissent entrevoir des modifications sur la disponibilité
des fourrages au cours de l’année. D’une part cela
semble orienter vers une utilisation plus fréquente des bâtiments en période estivale, et d’autre part une
pousse d’herbe hivernale mériterait d’être valorisée.
Ces deux points cruciaux (augmentation d’effectifs et changement climatique), induisent des durées de
stabulation de plus en plus longues, et placent les bovins dans des situations sanitaires plus sensibles
(problèmes de boiteries, pression sanitaire, moindre résistance aux ambiances estivales chaudes, …)
nécessitant d’adapter les mesures préventives à des grands troupeaux (conduite en lots des vaches en
production, spécialisation des bâtiments et des tâches, efficacité des pratiques liées à l’hygiène du bâtiment
et de la traite grâce à leur mécanisation ou à leur automatisation…).
Par conséquent, le travail en bâtiment se trouve allongé et incite à la recherche de solutions pour faire face
en premier lieu aux travaux d’astreinte (mécanisation et l’automatisation des tâches).
Enfin, actuellement, la société critique vivement les activités d’élevage. Les ruminants sont principalement
mis en cause pour leur contribution à l’émission de gaz à effet de serre.
Les bâtiments et installations doivent évoquer la protection de l’environnement, le bien-être des animaux,
ainsi que la promotion d’activités professionnelles viables, durables et insérées dans un territoire.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 3
Conception, construction et utilisation des bâtiments de demain : QUESTIONS CLES
Les durées de présence en bâtiment plus longues qu’aujourd’hui, avec des cheptels souvent plus importants,
face aux critiques de la société, questionnent sur :
le maintien de l’accès au pâturage,
la santé et le bien-être des animaux placés ainsi dans des situations sanitaires plus sensibles
(aplombs, pression sanitaire, moindre résistance aux ambiances estivales chaudes, …),
la charge de travail en bâtiment.
Par ailleurs, dans des troupeaux de grande taille (seuils de « grand troupeau » variables selon les contextes
régionaux), le logement des jeunes veaux laitiers devient souvent un point critique.
Enfin, le modèle d’élevages de l’Europe du Nord, qui commence à poindre en France, questionne la filière (la
ferme de « 1000 vaches ») ; est-il applicable chez nous, et dans quelles conditions ?
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Contexte et tendances
L’évolution de la filière bovins viande française est
largement influencée par le mouvement de cessations
d’activités et de concentration que connait depuis
plusieurs années la filière bovins lait. En effet, en 2013,
en France, 36% de la production de viande de gros
bovins était couverte par le cheptel laitier (réformes et
engraissement des mâles). Les économistes estiment
qu’en 2020 la production de viande en provenance du cheptel laitier sera assurée d’abord par les vaches de
réformes et moindrement par les jeunes bovins mâles laitiers. De son côté, le cheptel allaitant de souche
devrait perdre des effectifs notamment en raison des agrandissements et extensification des élevages
allaitants, et des arrêts des « petits » troupeaux dans les exploitations laitières. La pérennité du marché du
maigre (broutards), traditionnellement orienté vers l’Italie, est de plus en plus aléatoire et incertaine et ne
serait pas intégralement compensée par de nouvelles destinations. Aussi, pour les races à viande,
l’engraissement sur le territoire français devrait maintenir son niveau d’activité, voire augmenter.
Par ailleurs, les effets du changement climatique laissent entrevoir des modifications sur la disponibilité des
fourrages au cours de l’année. D’une part cela semble orienter vers une utilisation plus fréquente des
bâtiments en période estivale, pour affourager en période très sèche, et d’autre part une pousse hivernale
mériterait d’être valorisée (pâturage hivernal associé à un mode de logement adapté). Ainsi, les conditions
et durées d’utilisation des bâtiments au cours de l’année seront modifiées avec, très certainement plus
d’animaux en bâtiments en périodes estivales. Conception et utilisation des bâtiments devront évoluer.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 4
Pour s’intéresser aux bâtiments et installations d’élevage des bovins viande, il est nécessaire de distinguer,
d’un côté le cheptel de souche (vaches allaitantes et leurs veaux jusqu’au sevrage), et de l’autre les génisses
de renouvellement et les animaux à l’engraissement (taurillons, bœufs, génisses, vaches de réforme).
Pour les vaches allaitantes et leurs veaux, les bâtiments sont conçus principalement en fonction de la
période de vêlages, de la conduite globale de la reproduction et de l’organisation du système fourrager. La
particularité réside dans le fait de loger dans un même espace des gros bovins adultes et de jeunes veaux ;
ces deux catégories ayant des besoins différents nécessitent donc des espaces de vie spécifiques mais
permettant des contacts fréquents et naturels. Dans la grande majorité des cas les vaches allaitantes et leurs
veaux sont logés en stabulations libres. Dans certaines régions, de montagne notamment, subsistent des
étables entravées, adaptées encore aujourd’hui à de petits effectifs ou permettant de loger une part réduire
du cheptel présent sur l’exploitation.
Les génisses de renouvellement et les animaux à l’engraissement peuvent être considérés de façon assez
proche pour ce qui concerne leurs modes de logement en bâtiments. Pour ces catégories, on ne rencontre
quasiment plus que des stabulations libres. Elles se veulent simples, robustes et permettant un travail en
toute sécurité au contact d’animaux conduits en lots, et, pour les animaux d’engrais, lourds et souvent d’une
grande vivacité. La seule différence notable entre les bâtiments destinés aux animaux de renouvellement et
ceux des animaux d’engraissement concerne la période d’utilisation. Elle peut être très courte pour les
génisses de renouvellement (limitée aux périodes les plus rigoureuses de l’hiver … voire pas de bâtiments).
Elle sera plus longue pour les animaux à l’engraissement, avec notamment la possibilité d’une occupation
tout au long de l’année (passage successif de plusieurs lots).
Enfin, il est important d’avoir conscience du regard porté aujourd’hui par la société civile qui critique
vivement les activités d’élevage. Les ruminants sont principalement mis en cause pour leur contribution aux
émissions de gaz à effet de serre, alors que l’effet
bénéfique du pâturage des prairies par les bovins n’est que
timidement reconnu. Ainsi, au regard du grand public, les
installations et bâtiments d’élevage doivent être à l’image
de la protection de l’environnement, du bien-être des
animaux, ainsi que de la promotion d’activités
professionnelles viables, durables et insérées dans un
territoire auquel la fonction de production agricole n’est
plus instinctivement attribuée.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 5
La possibilité de faire pâturer les animaux une partie de l’hiver sans dégrader le potentiel des
prairies, en associant des modes de logements simplifiés (Parcs Stabilisés d’Hivernage). Pour des
bovins viande, cette pratique peut convenir à certaines catégories d’animaux (génisses de
renouvellement ou vaches hors périodes de vêlages). Elle permet également d’améliorer les
conditions et conséquences d’un plein air hivernal (pour les animaux, l’homme et le maintien de la
prairie).
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Contexte et tendances
En France, le parc bâtiment des ateliers de veaux de boucherie est très vieillissant et appelle à une
modernisation impérative. En effet, depuis le début des années 2000 (mise aux normes sur le bien–être avec
passage en cases collectives), cette filière n’a plus connu de modernisation. Dans le même temps, la
recherche d’économie des coûts de production a induit une augmentation significative de la part
d’alimentation sèche dans la ration en substitution partielle du lait (passage de 35 kg / veau en 2007 à près
de 150 aujourd’hui). Cette évolution modifie grandement les conditions de travail pour la distribution de
l’alimentation, et elle n’a pas suffisamment fait l’objet de réflexions et d’anticipation sur les adaptations
d’aménagement dans les bâtiments. La recherche d’automatisation / mécanisation de l’alimentation pour
réduire le temps d’astreinte et la pénibilité est la priorité actuelle des éleveurs et de la filière.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 6
Par ailleurs, les effets « région » et « intégrateur » marquent fortement les configurations de bâtiments.
En effet, la production de veaux de boucherie est localisée en France dans trois zones principales : le grand
Ouest, le Sud-Ouest et le Sud-Est. Elle est quasiment exclusivement réalisée par des éleveurs en contrat avec
des intégrateurs (fabriques d’aliments et abattoirs), qui proposent des modes de logement et types de
bâtiments en fonction du type d’alimentation (+/- solide). Le zonage géographique des intégrateurs est très
marqué, ce qui explique des modes de logements différents entre grandes régions.
Répartition géographique des élevages de veaux de boucherie et modes de logement les plus fréquents (*)
Grand Ouest Sud-Ouest (*) Sud-Est et Est
Répartition des élevages au
+/- 50% +/- 30% +/- 20%
niveau national
Aire paillée + Distributeur
Bâtiments les + fréquents Caillebotis, alimentation au seau ou à l’auge
Automatique de Lait (DAL)
Taille des cases collectives 5 à 10 veaux 20 à 50 veaux
(*) les veaux sous la mère ne sont pas considérés ici
La filière connait une baisse conjoncturelle de production. En effet, en lien avec une demande intérieure qui
s’érode lentement, et avec une difficulté de renouvellement des éleveurs, la production de viande de veaux
de boucherie française ne cesse de diminuer (d’un peu plus de 20% en volumes entre 2001 et 2014, malgré
une légère reprise en 2005/2006). Les économistes estiment que cette baisse va se poursuivre (-12% prévus
entre 2013 et 2020). Par ailleurs, il est à craindre une difficulté à maîtriser les coûts de production dont
l’augmentation pourrait être liée à la modernisation du parc de bâtiments et au recours à des prestations de
service (nettoyages, épandages).
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 7
soit des systèmes proches du modèle hollandais (logement sur caillebotis, stockage des déjections hors
bâtiment, cases de 5 veaux), soit des systèmes « aire paillée + DAL » (avec conduite de lots de 20 à 50 veaux).
On peut toutefois penser que ces derniers nécessiteront des adaptations notables vis-à-vis des nouveaux
régimes alimentaires.
Dans le contexte actuel de la filière d’élevage de veaux de boucherie et en tenant compte des solutions
techniques évoquées ci-dessus, la modernisation des bâtiments est une priorité et doit impérativement
intégrer trois aspects primordiaux :
Réduire la pénibilité du travail et le temps d’astreinte, notamment autour de la distribution de
l’alimentation dont la part solide est bien plus importante que par le passé,
Maitriser les coûts de production,
Assurer la maîtrise sanitaire en réduisant le recours aux antibiotiques
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2.4 Les bâtiments pour CAPRINS et OVINS LAIT
Contexte et tendances
Ces deux logiques de production et d’organisation des élevages sont appelées à perdurer.
Dans les deux cas, à des niveaux différents, l’un des points cruciaux concerne la simplification du travail. Si
les élevages de caprins et d’ovins lait font figure de précurseurs en termes d’automatisation de
l’affouragement, il sont confrontés à l’augmentation des tailles de structures et la problématique du travail
reste d’actualité. Elle doit être abordée en vue de faciliter les circulations (hommes, animaux, matériel) et
en portant une attention particulière à la contention des animaux pour développer l’usage d’équipements
spécifiques. Dans les élevages « laitiers », à l’image des systèmes bovins lait, l’organisation des bâtiments et
du travail doivent intégrer la nécessité de pouvoir conduire le troupeau en plusieurs lots en fonction de l’état
physiologique et/ou du niveau de production des animaux. Dans les élevages « fermiers », la question du
travail et de fonctionnalité des bâtiments et équipements d’élevage et de transformation revêt un caractère
particulier, pour des éleveurs devant exercer trois métiers en un (produire, transformer et vendre).
L’amélioration de la ventilation dans des bâtiments est également une nécessité. Il en va de la santé des
troupeaux et du bien-être des animaux, qui, dans les systèmes « laitiers », avec des effectifs très souvent
conséquents, sont souvent en zéro pâturage (*) et sont présents y compris durant les chaleurs estivales. La
santé des animaux passe également par l’amélioration des conditions de logement des jeunes animaux et
des boucs, ainsi que par la création de zones de quarantaine.
Ces filières poursuivent bien évidemment des logiques de maîtrise des coûts à la fois sur les bâtiments
d’élevage mais aussi sur les ateliers de transformation pour les élevages « fermiers ».
(*) en productions ovins lait, les cahiers des charges des AOP obligent à un pâturage quotidien (tout au long de l’année en Pyrénées
Atlantiques et en Corse, et du printemps au début de l’hiver dans le bassin de Roquefort).
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Conception, construction et utilisation des bâtiments de demain : QUESTIONS CLES
Selon l’orientation du système de production (laitier / fermier), les problématiques autour des bâtiments
pour les caprins et ovins laitiers sont proches. Toutefois les priorités ne sont pas nécessairement identiques
et certaines spécificités sont importantes à prendre en compte. Il est intéressant d’aborder ces questions
selon deux approches :
1. En distinguant les élevages laitiers / élevages fermiers
2. En distinguant le logement des animaux et l’atelier de transformation
Laitiers / fermiers
Elevages « laitiers » :
Organisation du logement et lien à la traite (circulation homme / animal, temps
de traite)
Organisation de l’accès aux surfaces pâturées (prairies, parcours)
Possibilité de dessaisonner conception de bâtiment adaptée : gestion de lots,
application programme lumineux, …
Nécessité de mieux ajuster l’alimentation aux besoins des animaux : gestion de
lots
Valorisation de l’identification électronique et recours à la domotique appliquée
à l’élevage
Logement / transformation
Logement animaux
Organisation du logement et lien à la traite (circulation homme / animal, temps de traite)
Organiser l’accès aux surfaces pâturées (prairies, parcours)
Charge de travail en bâtiment
Santé et bien-être des animaux.
Possibilité de dessaisonner conception de bâtiment adaptée : gestion de lots, application programme
lumineux, …
Nécessité de mieux ajuster l’alimentation aux besoins des animaux : gestion de lots
Valoriser l’identification électronique
Recours à la domotique appliquée à l’élevage
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2.5 Les bâtiments pour OVINS VIANDE
Contexte et tendances
Dans la filière ovins viande les bâtiments, leurs
aménagements intérieurs et leur utilisation s’adaptent
aux cycles de production. Dans la majorité des cas le
bâtiment sert à la fois à l’agnelage (avec le passage
successif des différents lots dans le bâtiment selon les
périodes d’agnelage) et à l’engraissement. Les
aménagements et organisations intérieures des
bâtiments nécessitent alors des réorganisations
successives au cours de l’année. Les bâtiments pour
ovins viande, souvent utilisés pour plusieurs finalités,
sont dans la majorité des cas, très modulables.
Certaines exploitations, plutôt avec de grands troupeaux, choisissent de spécialiser leurs bâtiments
(agnelages / engraissement) ou certaines parties de ces bâtiments, et mettent alors en place des
équipements spécifiques (fin de gestation cases d’agnelage / allaitement cornadis, etc.)
Dans les deux cas, la rationalisation et simplification du travail sont au cœur des préoccupations
(distribution alimentation, surveillance, manipulations, réorganisation des aménagements intérieurs, … pour
des effectifs souvent conséquents). Il faut noter par ailleurs, que cette filière offre de bonnes possibilités de
valorisation d’anciens bâtiments bovins (étables entravées années 80/90) ou d’anciens poulaillers, ce qui
réduit les coûts induits et répond à l’objectif de durabilité des installations.
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2.6 Les bâtiments pour CHEVAUX
Contexte et tendances
Cette filière se distingue des autres filières de productions animales
françaises par le fait qu’elle n’est pas exclusivement à vocation
d’élevage. En effet d’autres finalités que la production de produits
animaux, telles que la prestation de services, le loisir ou l’entrainement
des chevaux de sport, ouvrent cette filière et de nombreux
interlocuteurs s’y impliquent. De ce fait les structures équines sont
très diversifiées dans leurs finalités, leurs moyens et leur structuration
professionnelle. Par ailleurs, le monde équin est confronté à une perte
de rentabilité récurrente (évolution du taux de TVA sur les prestations, contexte économique global
défavorable pour un sport-loisir onéreux, modification des rythmes scolaires défavorable à la pratique
d’activités en clubs et centres équestres), qui induit une recherche accrue d'économies.
Les bâtiments et installations mis en œuvre se rapprochent des bâtiments de la filière d’élevage de bovins
viande. Ils s’en différencient toutefois par leur organisation et leurs fonctions. Les chevaux sont aujourd’hui
logés le plus souvent individuellement, et les tâches sont peu mécanisées-automatisées ce qui a une forte
incidence sur la charge de travail. Les bâtiments sont souvent plus coûteux que dans la filière bovine, pour
des modes constructifs assez comparables. Dans certains cas ils doivent répondre aux exigences d’accueil du
public (accessibilité handicapé et sécurité incendie). Enfin, le bien-être du cheval est une préoccupation
exprimée par tous les interlocuteurs en contact direct avec l’animal
(éleveurs, propriétaires, cavaliers, entraîneurs, …), mais avec
approches différentes, que chacun aborde en lien avec son « usage »
de l’animal.
Enfin on peut signaler, qu’en dehors de ces questions de bien-être
animal (qu’expriment principalement les équitants) la filière équine
est peu exposée actuellement aux critiques de la société au sens large,
hormis pour ce qui concerne la production de viande voire de lait et
produits dérivés.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 12
2.7 Les bâtiments pour PORCS
Contexte et tendances
A l’exception des bâtiments pour truies gestantes, récemment rénovés ou construits à neuf dans le cadre de
la mise aux normes bien-être (échéance 31/12/12), le parc bâtiment porcin est très vieillissant. Les
élévations ont un âge moyen de 25-30 ans quand les équipements intérieurs se situent aux alentours de 20-
25 ans. La vétusté du parc bâtiment, les anciens standards de conception et les risques sanitaires qui en
découlent constituent un handicap pour la pleine expression du potentiel génétique des animaux. Les
performances techniques s’en ressentent et la France autrefois leader sur ce point est aujourd’hui rattrapée
par ses principaux concurrents voisins (Allemagne, Danemark, Pays Bas, Espagne…). La modernisation et la
restructuration des élevages porcins sont nécessaires pour rester compétitif et faire face aux enjeux d’avenir.
Les bâtiments représentent un élément clé de maîtrise des coûts de production et les questions à travailler
plus directement sur les bâtiments de demain devront porter sur :
- la modernisation du parc bâtiment avec une réflexion profonde sur la réduction de la pénibilité au
travail et la préservation de la santé des travailleurs,
- la prise en compte des enjeux sociétaux : protéger la ressource en eau, économiser et produire de
l’énergie, limiter les émissions gazeuses et principalement l’ammoniac … sont déjà aujourd’hui des
thématiques récurrentes à toute réflexion bâtiment,
- l’amélioration continue de la prise en compte du bien-être animal, l’acceptabilité des modes de
logement (à l’image de la mise aux normes « Bien-être » appliquée aux truies gestantes en groupe)
et la réduction de l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages, qui influent sur les comportements
d’achat des consommateurs.
On peut relever enfin que la difficulté de financement des projets va de pair avec un bâtiment coûteux mais
permettant l’obtention de bons résultats techniques. Quid des projets bâtiments à bas coûts de construction
en élevage porcin sur lesquels beaucoup de vaines réflexions ont déjà été menées ?
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 13
2.8 Les bâtiments pour VOLAILLES de CHAIR
Contexte et tendances
La restructuration qui s’impose est l’occasion de reconsidérer le fonctionnement de ces bâtiments, et de les
adapter sur différents points. Cette réflexion doit permettre de mieux prendre en compte les impacts liés au
bâtiment et à sa gestion sur les consommations d’énergie, les émissions gazeuses, les effluents, le bien-être
et la santé des animaux, les performances techniques et économiques. Le développement de l’informatique
et des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les bâtiments d’élevage est aussi
l’une des voies qui doit être intégrée pour adapter les bâtiments avicoles français aux défis de demain.
Par ailleurs, l’élevage est de plus en plus attaqué par les défenseurs du bien-être animal. Les conditions
d’élevage des animaux devront être mieux prises en compte au moment du montage de nouveaux bâtiments,
y compris en terme de communication.
Ces nouveaux bâtiments avicoles devront donc assurer – et promouvoir – un moindre impact
environnemental, le respect du bien-être des animaux et des éleveurs, et le maintien voire le développement
d’une activité viable et durable dans un territoire.
On peut penser également que les bâtiments de demain devront permettre de suivre des nouveaux
itinéraires techniques : par exemple une phase de démarrage sur une partie du bâtiment en élevage de
poulets de chair, ou avec une densité supérieure en poussinière de dindes.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 14
2.9 Les bâtiments pour VOLAILLES de PONTE
Contexte et tendances
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 15
3- Préparation de prototypes virtuels de bâtiments de demain
La connaissance des enjeux liés aux activités d’élevage (§1) et l’état des lieux du contexte et des questions
clés autour des bâtiments par filière (§2), permettent de se projeter vers les bâtiments de demain.
Si leur vocation première restera de loger des animaux, les bâtiments d’élevage leurs annexes et les
équipements associés devront permettre de conduire encore plus efficacement les activités d’élevage, de
contrôler les performances suivre les animaux, de stocker préparer et distribuer les fourrages et aliments, de
gérer et valoriser les déjections, d’économiser ou de produire de l’énergie,… Ils doivent donc constituer des
espaces de vie sains et confortables pour les animaux à toutes périodes de l’année, des lieux sécurisés et
efficaces pour le travail des hommes, des outils de production contribuant à la performance technico-
économique et environnementale des exploitations, et véhiculer une image positive des activités d’élevage.
Les bâtiments d’élevage de demain et leurs annexes feront appel par exemple à des matériaux intelligents
capables de capter des informations ou de l’énergie, à des calculateurs et des automates venant en aide à
l’éleveur pour la prise de décision et la réalisation de travaux contraignants, à des matériaux ou principes
constructifs réduisant l’impact environnemental des constructions et des activités d’élevage qu’elles
hébergent, à des conceptions favorisant la polyvalence et l’adaptation aux contextes de production.
Le champ d’investigation autour des bâtiments de demain est très large et les solutions qui seront proposées
devront pouvoir s’insérer dans des élevages dont les contextes et objectifs de productions sont multiples et
très variables. Il serait illusoire d’imaginer des modèles types applicables et reproductibles à l’identique. Au
travers de ces prototypes, le RMT proposera des solutions que chaque éleveur pourra adapter à sa situation
et au contexte de son exploitation, en conservant la maîtrise de la décision pour un projet correspondant au
programme constructif qu’il s’est fixé.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 16
d’économies d’énergies et/ou d’opportunités de production d’énergies renouvelables.
D’autre part, l’efficience résulte également d’économies et/ou gains de productivité parfois difficilement
chiffrables, et permis par de meilleures conditions de travail, de meilleures conditions de vie des animaux et
un moindre impact sur l’environnement (les bâtiments efficients ne sont pas que des bâtiments
« financièrement économes »).
Il est bien question ici de prise en compte simultanée des coûts d’investissements ET de fonctionnement,
pour des bâtiments évolutifs.
Mots clés, idées fortes :
Bien-être et performances animales - Conditions de travail - Coûts d'investissements - Coûts de fonctionnement - Energie
(économie et production) - Optimisation de conception - Techniques constructives - Utilisation et fonctionnement des
bâtiments
Le RMT bâtiments s’intéressera uniquement aux équipements de précision ayant une incidence directe sur
la conception et/ou la construction et/ou l’organisation et/ou l’utilisation des bâtiments d’élevage, que ce
soit pour l’installation même de ces équipements ou pour la gestion des informations qu’ils génèrent. Les
réflexions porteront sur les équipements positionnés sur l’animal, le matériel, l’homme, le bâtiment lui-
même, ou connectés aux produits issus du bâtiment (lait, œufs, déjections,…) et qui nécessitent un
aménagement spécifique au niveau du bâtiment d’élevage (ou de l’annexe).
Mots clés, idées fortes :
Adaptation au changement climatique - Attractivité du métier – Automatismes et capteurs - Ergonomie, sécurité en
bâtiment - Pilotage des activités d'élevage en bâtiments - Santé et bien-être animal.
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 17
3.2 Un choix de filières en lien avec le champ du RMT Bâtiments d’élevage de demain
Le RMT prévoit de réaliser 14 prototypes pour couvrir globalement les 4 grandes filières d’élevage du champ
du RMT (chevaux, porcs, ruminants, volailles) :
Bovins lait
1 prototype par filière et par thématique (bâtiments
Chevaux
« efficients », « éco-responsables » et « de précision »
Porcs (naisseur-engraisseur)
soit 12 prototypes
Volailles de chair (poulets standards)
Bovins engraissement 1 prototype sur la thématique « bâtiments efficients »
Caprins 1 prototype sur la thématique « bâtiments de précision »
Socle de base
Les réflexions conduites par le RMT sur les bâtiments de demain se placeront obligatoirement dans le cadre
réglementaire en vigueur, et contribueront à l’amélioration des performances techniques des élevages
(notamment au regard de la santé des animaux et des conditions de travail des éleveurs). Ce préalable
permettra dans chaque thématique, de pousser la réflexion au plus loin en s’autorisant à ne poser « aucune
contrainte » dans l’analyse et la proposition de solutions innovantes. Il sera alors possible d’explorer des
pistes, pas nécessairement viables aujourd’hui ou dans un avenir proche, sans limite imposée par les autres
thématiques. Par exemple, la rentabilité économique des bâtiments, qui oriente immanquablement les
projets de construction, sera explorée et optimisée dans l’action 1.1, mais ne représentera pas (dans la
réflexion prospective) une limite pour les autres thématiques.
Dans les élevages, les bâtiments de demain seront conçus sur la base de compromis trouvés entre ces 3
orientations thématiques complémentaires. Ces choix reviendront au final aux porteurs de projets, pour
construire ou aménager des bâtiments adaptés aux besoins de leurs exploitations.
Calendrier
RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 18
4- D’autres ressources pour envisager les bâtiments de demain
– Le bâtiment d'élevage, un outil stratégique pour la filière avicole (ITAVI, CRA Bretagne, CRA
Pays de la Loire - 03/2015 – 11èmes JRA, http://www.journees-de-la-recherche.org/JRA/page-
JRA1024.php
– Caractéristiques des modes d’hébergements équins, conséquences sur les conditions de
travail –Madeline L. et al., Article dans « Equ’idée – janvier 2015 – article 2 », 9 pages, 01/2015
– Les nouveaux modèles d’élevage avicole (ITAVI - 2014),
http://www.itavi.asso.fr/elevage/batiment/nouveau_modele_bat_avicole.pdf
– Enjeux, tendances et orientations techniques pour les bâtiments d’élevage – 4 documents : 1-
Santé et Bien-Etre animal / 2 - Economie / 3 - Environnement / 4 - Travail (13, 12, 7 et 11 pages)
- RMT bâtiments – 12/2013 : http://www.rmt-batiments.org/spip.php?article215
– Vers des agricultures à hautes performances – Guyomard H. et al., (INRA) - Rapport d’étude (4
volumes), 2 synthèses, 09/2013, http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-
decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Rapport-Agricultures-hautes-performances#
– Mémento de l’éleveur de porcs - IFIP (ouvrage collectif), 364 pages, 2013
– Bâtiments d’élevage de ruminants – pistes d’orientation 2013 / 2023 - RMT bâtiments / Idele -
2013, http://www.rmt-batiments.org/spip.php?article208
– Trois « Guide du bâtiment d’élevage à énergie positive (BEBC+) », pour les filières :
porcs – IFIP, 66 pages, 2013,
http://www.itp.asso.fr/ifip/index.php?numpage=142&spec=catalogue-ifip-institut-du-
porc&numrub=5&numcateg=30&numsscateg=&lg=fr&dom=14&ssdom=23
ruminants - Institut de l’Elevage, 56 pages, 2013,
http://idele.fr/metiers/publication/idelesolr/recommends/guide-du-batiment-delevage-a-
energie-positive-bebc-1.html
volailles de chair – ITAVI, Chambres d'Agriculture de Bretagne, Chambre Régionale
d'Agriculture des Pays de la Loire, 64 pages, 2013,
http://www.itavi.asso.fr/elevage/batiment/guide_bebc.pdf
– Charte d’éco-construire un bâtiment d’élevage – guide technique - Blanchin J.Y. et al, 96 pages,
09/2011, Institut de l’Elevage collection « Méthodes et outils »,
http://idele.fr/recherche/publication/idelesolr/recommends/charte-eco-construire-un-
batiment-delevage.html
Un recensement plus complet de ressources sur les bâtiments (bibliographie, interlocuteurs, liens vers sites
internet) est disponible sur le site du RMT Bâtiments : http://www.rmt-batiments.org/spip.php?article189
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RMT Bâtiments d’élevage de demain « Contextes et questions clés – préparation de prototypes virtuels » – déc. 2015 19
Contextes et questions clés pour bâtiments d’élevage de demain
Le Réseau Mixte Technologique (RMT) « Bâtiments d’élevage de demain », fondé sur des partenariats entre
les acteurs de la Recherche, du Développement et de l’Enseignement agricoles, favorise les échanges sur les
problématiques des bâtiments dans les filières d’élevage de chevaux, porcs, ruminants et volailles. Dans le
cadre de son programme 2014/2018, le RMT s’est fixé l’objectif de réaliser des prototypes virtuels de
bâtiments d’élevage. Ce document présente les bases de ce travail, d’une part en rappelant les enjeux, le
contexte les tendances et questions clés autour des bâtiments de 9 filières d’élevage (bovins lait, bovins viande,
veaux de boucherie, caprins / ovins lait, ovins viande, chevaux, porcs, volailles de chair et volailles de ponte) et, d’autre part en
décrivant le cadre de réflexion et priorités retenues pour l’élaboration des prototypes. A travers ces
prototypes, le RMT poussera les réflexions à leur maximum dans trois thématiques clés : « bâtiments
efficients », « bâtiments éco-responsables » et « bâtiments de précision ». Au final, 14 prototypes virtuels de
bâtiments seront proposés. Ils prendront la forme de cahiers des charges et d’animation 3D concernant la
conception – construction – utilisation de ces bâtiments. Les prototypes concerneront les filières d’élevage
de chevaux, porcs (naisseur-engraisseur), ruminants (bovins lait, bovins viande et caprins) et volailles (poulet
de chair). Une première présentation des prototypes et une confrontation aux experts nationaux et étrangers
sera faite lors du colloque international qu’organisera le RMT à Lille du 22 au 24 février 2017.
http://www.rmt-batiments.org
Edité par l’Institut de l’Elevage (Idele)
Coordination de la rédaction : Stéphane MILLE (Idele)
Rédacteurs : Jean-Yves BLANCHIN (Idele), Pauline DOLIGEZ (IFCE), Frédéric KERGOURLAY (CRA Bretagne), Michel
MARCON (IFIP), Jean-Luc MENARD (Idele), Stéphane MILLE (Idele), Elodie PIGACHE (CRAPL / ITAVI)
Relecteurs : Mickaël ALLARD, Thierry LE BORGNE, Françoise LUMALE (IFCE) - Carole BERTIN, Christian NICOLAS, Yannick
RAMONET (CRA Bretagne) – Sylvain GUERIN (Chambre d’Agriculture du Calvados) – Gérard AMAND, Romaric CHENUT
(ITAVI) – Hélène LERUSTE (ISA Lille) – Vincent BELLET, Nicole BOSSIS, Baptiste BUCZINSKI, Marie-Catherine LECLERC,
Caroline MONNIOT, Benoit RUBIN, Gérard YOU (Idele)
Crédit photos : Bretagne Conseil Elevage Ouest, Chambres d’Agriculture de Bretagne, Chambre d’Agriculture des Pays
de la Loire, Chambre d’Agriculture l’Aveyron, Chambre d’Agriculture de Loire Atlantique, Chambre d’Agriculture du Tarn,
Denkavit, Enviro2B, Etcheverry, Farmtec, IFCE, Institut de l’Elevage, ITAVI, Paysan Breton, Saclay, Van Drie
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