PDESC CC Barouéli 2018-2022
PDESC CC Barouéli 2018-2022
PDESC CC Barouéli 2018-2022
---------------- ------------------
CERCLE DE BAROUELI UN PEUPLE – UN BUT –
--------------- UNE FOI
-----------------
CONSEIL DE CERCLE DE BAROUELI
………………
PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE SOCIAL ET
CULTUREL
Document provisoire
PDESC (2018 – 2022)
Avec l’appui technique et financier de l’ADR- Ségou et de Lux-Development
1
Table des matières
SIGLES....................................................................................................................................................................5
INTRODUCTION...................................................................................................................................................7
1ÈRE PARTIE : PRESENTATION DU CERCLE ET BILAN DU PDESC 2011-2015.....................................9
I. PRESENTATION GENERALE DU CERCLE DE BAROUELI...................................................................9
1.1. Situation administrative...............................................................................................................9
1.4. Population.................................................................................................................................13
2.2. Mobilisation des ressources financières sur les cinq dernières années (2012-2016)..................16
1.1.1. Agriculture..........................................................................................................................18
1.1.2. Elevage...............................................................................................................................26
1.1.3. Pêche :................................................................................................................................33
1.1.5. Hydraulique :......................................................................................................................44
1.2.1. Energie...............................................................................................................................48
1.2.2. Mines/géologie...................................................................................................................49
1.2.3. Industrie..............................................................................................................................49
1.2.4. Artisanat.............................................................................................................................51
1.2.5. Commerce..........................................................................................................................51
2
1.2.6. Transport............................................................................................................................53
1.3.1. Routes.................................................................................................................................57
1.4.3. Education............................................................................................................................64
1.4.4. Santé...................................................................................................................................74
1.4.9. Jeunesse..............................................................................................................................90
3
II. RAPPEL DE LA VISION ET DEFINITION DES ORIENTATIONS, AXES STRATEGIQUES ET
PRIORITES.........................................................................................................................................................127
2.1. Rappel de la vision de la collectivité.......................................................................................127
VI. SUIVI-ÉVALUATION.................................................................................................................................153
6.1. Dispositif de suivi évaluation :............................................................................................153
ANNEXE..............................................................................................................................................................155
Annexe 1 : Liste des cartes thématiques.........................................................................................155
4
1 SIGLES
ACCM Association des Conseils de Cercle du Mali
ADR Agence de Développement Régional
AEP Adduction d’Eau Potable
AES Adduction d’Eau Sommaire
AGR Activités Génératrices de Revenu
AMADER Agence Malienne de Développement de l’Energie Rurale
CAM Convention d’Assistance Mutuelle
AMO Assurance Maladie Obligatoire
ANPE Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi
APEJ Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes
ASACO Association de Santé Communautaire
ATPC Assainissement Total Piloté par la Communauté
AUEP Association d’Usagers d’Eau Potable
BTP Bâtiments et Travaux Publics
CAEB Conseils et Appuis pour l’Education à la Base
CAECE Caisse Associative d’Epargne et de Crédit des Entrepreneurs et Commerçants
CAF Centre d’Animation Fonctionnel
CAFE Centre d’Animation des Femmes et Enfants
CAR Centre d’Animation Rurale
CC Changements Climatiques
CCC Communication pour le Changement de Comportement
CCOCSAD Comité Communal d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement au
niveau des communes
CED Centre d’Education pour le Développement
CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CENAFOD-Mali Centre National d’Appui et de Formation pour le Développement des Ressources Humaines au
Mali
CGS Comité de Gestion Scolaire
CLOCSAD Comité Local d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement au
niveau du Cercle
CMDT Compagnie Malienne de Développement du Textile
CMLN Comité Militaire de Libération Nationale
CSCom Centre de Santé Communautaire
CSRéf Centre de Santé de Référence
CT Collectivité Territoriale
DNP Direction Nationale de la Population
DRH Direction des Ressources Humaines
EDM. SA Energie du Mali- Société Anonyme
EPEM Equivalents Points d’Eau Moderne
FAFPA Fonds d'Appui à la Formation Professionnelle et à l'Apprentissage
FELASCOM Fédération Locale des Associations de Santé Communautaire
GRN Gestion des Ressources Naturelles
Ha Hectare
IEC Information, Education et Communication
IFP Institut de Formation Professionnelle
IFWK Institut de Formation Wassa de Konobougou
Kg Kilogramme
LAE Lutte Anti- Erosive
MEFP Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
ODD Objectifs de Développement Durable
OMS Organisation Mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
OPA Organisation Professionnelle Agricole
ORS Office Riz Ségou
ORTM Office des Radios et Télévision du Mali
OSC Organisation de la Société Civile
OSP Organisation Socioprofessionnelles
PACEPEP Programme d’Appui à la Croissance Economique et à la Promotion de l’Emploi Stimulées par le
Secteur Privé au Mali
PADRE Programme d’Appui à la Décentralisation et à la Réforme de l’Etat
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PAPAM Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole au Mali
PDESC Programme de Développement Economique, Social et Culturel
PDSC Programme de Développement Sanitaire et Social
PME Petite et Moyenne Entreprise
PMI Petite et Moyenne Industrie
PPP Partenariat Public- Privé
PROCEJ Programme de Développement des Compétences et Emploi des Jeunes
PRODEVALAIT Programme de Développement de la Filière Lait
PTF Partenaire Technique et Financier
RAMED Régime d’Assistance Médicale
RIL Route d’Intérêt Local
RMCR Réseau de Micro Crédit Rural
RN6 Route Nationale 6
RNA Régénération Naturelle Assistée
SFD Système Financier Décentralisé
SHPA Système Hydraulique Pastoral Amélioré
SHVA Système Hydraulique Villageois Amélioré
SLACPN Service Local de l’Assainissement, du Contrôle des Pollutions et des Nuisances
SLPIA Service Local de Production et d’Industrie Animale
SLPSIAP Service Local de la Planification, de la Statistique, de l’Aménagement du Territoire et de la
Population
SLV Service Local Vétérinaire
SOMAGEP Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable
SOTELMA Société des Télécommunications au Mali
T Tonne
TDRL Taxe de Développement Régional et Local
USCET Union des Sociétés Coopératives des Eleveurs de Tamani
VBG Violence Basée sur le Genre
6
INTRODUCTION
Ainsi, pour le Conseil de cercle de Barouéli, la vision pour la période 2018- 2022 serait de
"dynamiser l’économie locale du cercle de Barouéli en assurant la promotion des activités
socioéconomiques et l’accès des populations aux services sociaux de base en vue d’une
amélioration sensible des conditions de vie et l’accroissement de leurs revenus à l’horizon
2022".
7
Le processus d’appui-accompagnement des Collectivités a bénéficié de l’appui technique et
financier de l’Agence de Développement Régional de Ségou et de Lux Development à travers
son Programme MLI/023, Programme « Décentralisation et bonne Gouvernance qui
s’emploie à appuyer les Collectivités territoriales de sa zone d’intervention dont le Conseil de
Cercle de Barouéli, dans l’élaboration de leurs Programmes de Développement Economique,
Social et Culturel (PDESC) pour les cinq ans à venir (2018-2022). Toute la dynamique a été
facilitée par le Bureau d’études CENAFOD-Mali.
8
1ère Partie : PRESENTATION DU CERCLE ET BILAN DU PDESC 2011-2015
Il est arrosé par les fleuves Niger et Bani dont les ramifications donnent naissance à de
nombreux marigots saisonniers. Le Niger a un cours d’environ 70 km dans le Cercle et le
Bani pour 60 km environ.
1
Répertoire des villages et hameaux de rattachement par commune, SLPSIAP- Barouéli, août 2017
9
Il est limité :
- Au Nord par le fleuve Niger ;
- A l’Est par le Cercle de Ségou (communes de N’Gara et de Massala);
- A l’Ouest par les Cercles de Koulikoro et Dioïla (communes de Fana, de Nangola et
Tingolé) ;
- Au Sud par le fleuve Bani qui le séparent des Cercles de Dioïla et de Bla.
Le Cercle est traversé par la Route Nationale (RN6) qui passe par Konobougou. Barouéli,
Chef-lieu de Cercle est à 100 km de Ségou et 140 Km de Bamako.
Les principales entités géographiques qui constituent le Cercle sont : le Kangadougou (partie
Ouest de la Commune de Barouéli), le Dô (Communes de Boidié et de Tamani) le Fanga-
dougou (Communes de Somo et de Dougoufé) et le Guégnéka (Communes de Barouéli,
Kalaké, Konobougou, Sanando, Gouendo, N’Gassola et Tésseréla).
Le Cercle est caractérisé par un climat de type Soudano-sahélien. La saison des pluies va de
juin à Septembre et la saison sèche sur le reste de l’année (de novembre à mai) avec
l’alternance d’une saison froide et une saison chaude. Les pluies sont peu abondantes et sont
de l’ordre de 700 mm par an. Les températures sont très élevées et peuvent atteindre les 40°C
à l’ombre. L’amplitude thermique varie entre 35° et 40° en saison chaude et 20 à 30 degré en
saison froide.
10
La végétation, de type sahélo-soudanien, est constituée de la savane arborée, la savane
arbustive, les steppes arborées et arbustives et les zones de culture. Le domaine forestier du
cercle se repartie en domaines classés et en domaines forestiers protégés de l’Etat.
Le relief est monotone et peu accidenté. Il s’agit d’une zone de plateaux moyens et surtout de
plaines herbacées dominées par endroits par des plateaux de cuirasse très favorablent à
l’agriculture.
11
1.3. Historique de peuplement
Barouéli est le nom du village, de la ville et plus tard celui donné au cercle (créé le 12 juillet
1977 par le CMLN) et à la commune de Barouéli (créée par la loi n°96-059 du 04 novembre
1999).
Selon une source, le nom « Bara » provient un riche éleveur venu du Macina à la recherche
des pâturages qui s’appelait « Bara=Ibrahim » c’est-à-dire la contraction du prénom
Ibrahim chez les peuhls; donc, le « parc de Bara ».
12
1.4. Population
La population du cercle de Barouéli est estimée en 2017 à 263 565 habitants dont 133 496
femmes soit 50,65% de femmes contre 49,35% d’hommes2 (contre 203 550 habitant- RGHP
2009) avec une densité de 56 habitants au km². Les communes de Barouéli, Konobougou et
Sanando sont les plus peuplées.
Les principales ethnies dans le cercle de Barouéli sont les Bambaras, les Sarakolés, les Peulhs,
les Bozos, les Toucouleurs, les Haoussas, les Somonos, les Miniankas et les Bobos. Les
Bambaras plus nombreux constituent l’ethnie dominante du Cercle.
Les principales religions pratiquées dans le cercle sont : l’islam qui est la religion dominante,
le christianisme et l’animisme. Les populations sont profondément attachées aux mœurs et
coutumes de l’Islam.
La société du Cercle de Barouéli est dans son ensemble une société traditionnelle. Les
relations sociales sont basées sur la solidarité familiale, ethnique ou villageoise. C’est une
société quel que peu conservatrice, profondément enracinée dans ses coutumes.
Les familles sont de types traditionnels. Les sociétés secrètes ont de nos jours pratiquement
disparu avec l’islamisation. Barouéli est une zone de renommée en matière d’Islam avec ses
multiples maîtres coraniques, de son Institut Islamique et des grands marabouts. Quant au
Christianisme, il est encore peu pratiqué dans le Cercle.
2
DNP/Estimation Population du Mali en 2017
13
L’embouche est très répandue dans le cercle et constitue un réel soutien pour la population.
Elle est d’un apport important aux revenus des ménages surtout des femmes qui sont
propriétaires de petits ruminants.
L’aviculture traditionnelle est pratiquée dans le tout le cercle et l’aviculture moderne
commence à s’y installer.
La pêche est la troisième activité économique du Cercle de Barouéli. Elle est pratiquée par
plus de 1710 habitants dans 17 villages de 07 Communes riverains du fleuve Niger et du
Bani, à savoir : Boidié, Tamani, Somo, Dougoufé, Gouendo, Sanando et N’Gassola.
L’artisanat est très développé dans le Cercle. Les équipements agricoles et domestiques sont
tous fabriqués par les artisans locaux. Ce secteur connaît un début d’organisation avec la
création de la Chambre des métiers et l’Union des Artisans dans le Cercle de Barouéli.
A travers le Conseil Régional de Ségou et son partenaire Lux-Développement, des
échantillons des différents corps de métiers ont bénéficié des appuis considérables pour
améliorer la qualité de leurs prestations.
Le commerce est florissant à l’image d’autres foires voisines comme Fana et Ségou. Les
activités commerciales se développent avec l’extension du réseau routier dans le Cercle. Il est
à noter l’existence des foires de Konobougou, Barouéli, Tissala, Nianzana et de Somo. Les
produits de commercialisation proviennent en général de l’agriculture, de l’élevage, de la
pêche, de l’exploitation forestière, de l’artisanat et des produits divers.
14
II. RESUME DU BILAN DU PDESC 2011-2015
Il ressort du bilan que sur les 61 actions prévues, 17 actions ont été entièrement réalisées (soit
27% des prévisions), 25 actions sont en cours de réalisation (40%) et 19 actions non pas été
réalisées (31%). Ainsi, on constate que le bilan n’est pas luisant avec plus de 72% non
réalisées ou entièrement bouclées avec 44 actions sur 61 prévues.
Seuls les secteurs de l’Elevage et de la Pêche dont les actions étaient conséquentes ont pu
atteindre un taux de réalisation assez satisfaisante avec respectivement 78% (soit 11 sur 14
actions) et 80% (soit 4 sur 5 actions).
Si l’agriculture n’a pas dépassé 50% (avec seulement 47% de réalisation), la santé,
l’éducation et le sport n’ont atteint respectivement que 37,5%, 30% et 25%. Les Sous secteurs
de l’Environnement et l’hydraulique n’ont pas connu du tout de réalisation (0%).
En outre, il convient de signaler que les réalisations ne sont pas l’œuvre du seul Conseil de
cercle. Il a beaucoup plus bénéficié de l’appui des partenaires au développement intervenant
dans le cercle.
15
2.2. Mobilisation des ressources financières sur les cinq dernières années (2012-2016)
Un écart important persiste entre les prévisions et la réalisation des recettes d’impôts. La
collectivité doit adopter une stratégie efficace pour améliorer les prévisions et augmenter les
impôts recouvrés.
16
Le Conseil de Cercle a revu à la baisse ses prévisions de TDRL durant les 5 dernières années.
Les TDRL recouvrées sur la période ont fortement diminué passant de presque 18 millions en
2012 à 12 millions environ en 2016. Sur la même période, les taux de recouvrement de la
TDRL ont évolué en dents de scie.
La collectivité est confrontée à des problèmes de prévision et de mobilisation des ressources
financières avec notamment un taux de recouvrement bas en 2016 (48% environ).
Le graphique met en relief la difficulté de prévoir les recettes d’investissement pour mener
des actions de grande envergure. L’écart entre les prévisions et les réalisations est trop
important. Cette situation affecte considérablement le taux d’exécution des budgets des
collectivités.
17
2ème Partie : SITUATION DE REFERENCE ET SYNTHESE DU DIAGNOSTIC
1.1.1. Agriculture
De façon générale, la pluviométrie a été excédentaire sur l’ensemble du cercle selon le rapport
d’évolution de la campagne agricole 2016/2017, si l’on considère la norme pluriannuelle qui
est de 650,8mm de hauteur en 40 jours durant les quatre dernières années. Seule la campagne
2013/2014 est en deçà de la norme avec 623,30 mm de hauteur de pluie enregistrée (au lieu de
650,8mm) en 37,25 jours (au lieu de 40 jours requis), suivie de celle de 2015/2016 avec 601
mm de pluie et 40 jours. Par contre, les campagnes 2014/2015 et 2016/2017 ont
respectivement atteint les 760,50 mm et 784 mm de pluie en 47 et 42 jours.
Toutefois, cette pluviométrie souffre très souvent d’une mauvaise répartition des pluies dans
le cercle.
Spécifiquement, le cumul des pluies recueillies en 2017 reste normal et supérieur à celui
d’une année moyenne et à celui de 2016 par endroit dans le cercle. Le cumul normal de la
pluviométrie annuelle de Barouéli de 1981 à 2010 est de 653,6mm de pluie.
18
1.1.1.2. Les types de cultures et de produits:
Les principales cultures pratiquées dans le cercle de Barouéli sont : les cultures sèches ou
vivrières, les cultures industrielles, les cultures légumières, les cultures irriguées, les cultures
maraîchères et les cultures à racines et à bulbes.
1.1.1.3. Les superficies cultivées, les productions et les rendements de 2013 à nos jours :
Il ressort de l’analyse des quatre dernières campagnes agricoles, les constats ci-après :
- les superficies réalisées en mil ont augmenté significativement : de 22 634 ha pour la
campagne de 2013/2014, celles de 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017 ont enregistré
respectivement 76 410 ha, 67 864 ha et 70 904 ha, soit une augmentation de plus de
300% .
- Si en 2013/2014, les superficies cultivées en sorgho étaient de 44 873 ha, de 53 342 en
2014/2015 et enfin de 57 862 ha en 2015/2016, elles ont baissé en 2016/2017 avec
18 502 ha. Proportionnellement aux superficies réalisées, la production à l’hectare
pendant la campagne de 2016/2017 est environ de 1,26 Tonne/Ha. De ce fait, elle est
supérieure à celle des campagnes précédentes dont le tonnage par superficie est dans la
fourchette de 1,01 à 1,09 T/ha.
- Quant au fonio, les superficies réalisées vont de 562 ha en 2013/2014 à 1 400 ha en
2016/2017. Toutefois, on note seulement une légère augmentation d’environ 1% en
19
2016/2017 en production à l’hectare en fonction des superficies réalisées contre
seulement 0,37% en 2013/2014.
Ainsi, l’objectif recherché par le producteur est de produire plus pour les besoins alimentaires
et de commercialisation ; et ce, au détriment de la flore de plus en plus détruite et dont les
produits s’amenuisent. C’est pourquoi, les superficies s’accroissent pour peu de rendement à
la production.
NB : Il ya lieu toutefois, de préciser que le cercle de Barouéli ne produit pas de coton bio.
La production des cultures industrielles dans le cercle, spécifiquement le coton, est encadrée
par la CMDT. Ainsi, pour la compagne 2016/2017, sur une superficie de 16 610 réalisée, il est
attendu en prévision 12 607 T de coton et un rendement prévisionnel de 759 Kg/Ha.
Il y’a lieu de préciser que la production à l’hectare reste pratiquement la même dans le
tonnage. Les mêmes raisons au niveau des cultures sèches peuvent expliquer cet état de fait, à
savoir les aléas climatiques, l’insuffisance dans l’application des techniques culturales, la non
disponibilité des intrants à suffisance, entre autres.
La culture du coton est encadrée par la CMDT dans le cercle de Barouéli à travers le secteur
de Konobougou qui engloble les sous secteurs de Konobougou, de Boidié et de Nianzana.
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‐ superficies réalisées : 44 184 ha sur une prévision de 44 399 ;
‐ Rendement prévisionnel (Kg/Ha) : 588 Kg/Ha ;
‐ productions prévisionnelles : 25 945 T.
Si les types de riz (Nérica, Riz de submersion contrôlée ou libre et Riz de bas fond) sont tous
cultivés dans les sous secteurs agricoles de Konobougou, Tamani et Sanando, le sous secteur
de Barouéli ne produit que le riz Nerica et le riz de bas fond.
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Riz - - - - - - - - - - - -
Submersion
libre
Riz bas 881 800 704,8 1 000 - - - - - 2 2 500 5 745
fond 305
Source : SLPSIAP Barouéli- Annuaire statistique 2016
NB. Même si la culture du riz de submersion libre est pratiquée, il n’existe pas de donnée sur
le secteur car il n’ya pas de suivi.
Cultures maraichères :
Le maraichage est pratiqué au bord du fleuve Niger et de son affluent, le Bani, dans les zones
aménagées par l’Office Riz Ségou ainsi que dans les villages à travers des périmètres
maraîchers aménagés par d’autres partenaires comme le PACEPEP à Barouéli, Boidié et
Tamani, l’ONG Kilabo à Boidié, le Conseil Régional de Ségou à Somo et Dougoufè, entre
autres. C’est une activité pratiquée à majorité par les femmes et les riverains des deux cours
d’eau.
Les cultures maraichères sont constituées de : chou, tomate, gombo, piment, aubergine,
concombre, melon, courge/courgette et pastèque.
La production maraîchère est destinée pour la plupart (80 à 90%) à la vente et non
uniquement à la consommation. Les produits destinés à la vente ne sont pas transformés et ni
conservés faute de moyens appropriés de transformation et de conservation.
Les cultures maraîchères connaissent les mêmes réalités que les autres types de cultures
(sèches, industrielles, irriguées et légumières), à savoir :
22
- une évolution en dent de scie des superficies cultivées avec des productions qui
stagnent voire qui diminuent malgré cette augmentation de superficies;
- des rendements croissants mais qui ne sont pas atteints.
23
Les cultures à racines et à bulbes :
Produites dans le Secteur Agriculture, les cultures à racines et à bulbes sont constituées de
manioc, de l’igname, de la patate douce et du taro. La CMDT Konobougou et l’ORS Tamani
ne font pas de cultures à racines ou à bulbes.
Pour une superficie réalisée de 2 041 ha, la production prévisionnelle au titre de la campagne
agricole 2016/2017 prévoit 32 367 Tonnes de récoltes. Pour l’ensemble des campagnes
2013/2014 à 2016/2017, la superficie totale réalisée est de 2 291 ha pour une production
d’environ 33 117 T.
Au niveau du cercle de Barouéli, plusieurs types d'Organisations Paysannes (OP) sont créés
sous forme d'associations ou de coopératives de producteurs de coton, maïs, mil/sorgho, etc.
Pour les OPA recensées au niveau de la Délégation locale de la Chambre d’Agriculture de
Barouéli, on retient : 31 OPA pour le coton, 15 OPA pour les céréales, 03 OPA de
transformation de produits agricoles, 10 OPA pour le maraîchage, 03 OPA pour la production
du fonio.
24
L'accès au crédit bancaire est conditionné à l'éligibilité de l'Organisation Paysanne (OP). Il est
régi par la caution solidaire des membres de l'OP et occasionne des taux d'intérêt souvent
élevés. Les structures financières partenaires du cercle sont entre autres: la BNDA, la CAECE
Jigisèmè, la Kafo Jiginew et les Caisses Rurales d’Epargne et de Prêts (CREP).
Tableau n°10: synthèse des productions de riz, mais, sorgho et mil ayant bénéficié de la
subvention d’engrais
Riz Maïs Total Mil Sorgho Total
Cercle
H F Total H F Total H F Total H F Total
Barouél
560 77 637 1200 180 1380 4000 355 4355 5760 612 6372
i
Source : Rapport d’évolution de la campagne agricole 2016/2017- DRA, sept. 2016
En 2016, 6 372 producteurs au total ont bénéficié de la subvention d’engrais soit 5 760
hommes et 612 femmes.
Les superficies aménagées par le Génie rural sont de 440 Ha réparties comme suit :
Communes Types d’aménagement Superficie Culture
(Ha)
Boidié Plaine de Boidié 150 Riziculture
Bas-fond de Kakoro 30 Riziculture, maraîchage
Sanando Plaine de Koyan 100 Riziculture
Gouendo Bas-fond de Gouendo 60 Riziculture
N’Gassola Bas-fond de N’Gassola 100 Riziculture
Total 440
superficie
25
A ces aménagements, il faut ajouter les 33 Ha de périmètres maraîchers et rizicoles qui sont
aussi des aménagements hydro agricoles.
Commune Partenaires Superficie Localité
(Ha)
Barouéli PACEPEP 10 Village de Barouéli
PACEPEP 05 Village de Sougoula
Lux Dev 02 Villages de Barouéli
Tamani PACEPEP 05 Village de Tamani
Boidié PACEPEP 05 Village de Boidié
Sanando PAPAM 01 Village de Sanando
PAPAM 01 Village de Koyan
PAPAM 01 Village de N’Tobougou
Gouendo PAPAM 01 Village de Moribougou III
N’Gassola PAPAM 01 Village de Moribougou II
PAPAM 01 Village de Santola
Total 33
Source : SLGR/ Barouéli 2016
Avec les 3 557 hectares aménagés de la plaine de Tamani, la superficie totale aménagée au
niveau du Cercle de Barouéli est estimée à plus de 4 030 Ha.
Ces infrastructures hydro agricoles sont gérées soit par des Comités de Gestion au niveau des
bas- fonds et des plaines ou soit par des Associations ou des Coopératives (cas des Périmètres
Maraîchers et des Petits Périmètres Maraîchers).
Les hommes prêtent la terre aux femmes pour leurs activités agricoles. Toutefois, les femmes
ne contrôlent ni la terre, ni les ressources forestières. Les femmes participent activement à la
production agricole notamment le maraîchage et la riziculture.
26
Les priorités pour un développement du sous- secteur agricole pourraient être :
- la formation des producteurs sur les techniques de production, de conservation, de
transformation et de commercialisation des produits agricoles ;
- la réalisation des aménagements hydro agricoles ;
- le surcreusement des marres et marigots;
- la vulgarisation des semences sélectionnées et l’implication des faîtières dans les
programmes de vulgarisation agricole et d’organisation de Systèmes de crédit ;
- la vulgarisation des nouvelles pratiques et méthodes agricoles;
- la réalisation des équipements et infrastructures de conservation et de transformation
des produits agricoles et leur commercialisation ;
- la facilitation de l’accès aux intrants et équipements agricoles ;
- le plaidoyer/lobbying pour faciliter l’obtention de crédits agricoles et des fonds de
campagne.
1.1.2. Elevage
1.1.2.1. Caractéristiques :
Dans le cercle de Barouéli, l’élevage est en seconde position derrière l’agriculture. Il s’agit
surtout d’un élevage extensif traditionnel pratiqué par toutes les couches sociales. Il concerne
tous les types de cheptel : les petits ruminants (ovins/caprins) et les gros ruminants (bovins,
asins et équins). L’aviculture est aussi pratiquée et fournit des revenus assez substantiels pour
les pratiquants.
Dans le tableau suivant 12, on voit une croissance constante de presque 5 000 têtes par an
pour les bovins. Ce qui dénote d’un cheptel de plus en plus important dans le cercle qui va
nécessiter de renforcer les mesures pour encadrer la pratique dans cette zone d’agriculture et
surtout éviter qu’il y ait des affrontements avec les agriculteurs dont les champs sont aux
abords des villages.
27
Tableau n°12 : Répartition du cheptel en 2015 par commune
Commune Bovins Ovins Caprins Equins Asins Camelins Porcins Volailles
Barouéli 25 801 23 750 51 838 109 1 544 ND ND 254 826
Boidié 11 369 74 611 37 826 76 574 ND ND 145 035
Dougoufé 7 362 24 594 29 535 34 283 ND ND 34 111
Gouendo 6 131 5 663 12 579 6 293 ND ND 46 530
Kalaké 11 043 11 868 22 505 56 686 ND ND 121 869
Konobougou 31 965 18 279 26 580 24 3 787 ND ND 275 769
N'Gassola 3 670 2 800 7 012 5 169 ND ND 27 434
Sanando 27 051 26 702 49 226 13 1 145 ND ND 209 396
Somo 6 131 31 652 30 943 56 293 ND ND 42 581
Tamani 8 404 35 731 33 758 56 441 ND ND 85 314
Tésseréla 6 131 5 663 12 579 6 293 ND ND 46 530
Total Cercle 145 058 261 313 314 381 441 9 508 1 289 395
Source : SLPIA/ SLV - Barouéli 2017
On voit bien que l’élevage est effectivement une activité pratiquée dans toutes les communes
du cercle de Barouéli, en particulier celui des petits ruminants. Les « grands » centres urbains
du cercle que sont : Barouéli, Konobougou, Kalaké et Tamani sont des grands pourvoyeurs de
petit élevage, sans doute à cause de la présence de marchés et de demandeurs plus importants.
Le tableau ci-dessous (cf n°14) montre que l’élevage a une importante valeur marchande. En
effet, le seul marché de Konobougou engrange pour plus de 2 milliards FCFA en bœufs
vendus dans l’année. Ce pactole constitue une source de taxe locale sur le bétail, si tant est,
qu’elle est instituée par la commune de Konobougou.
Exemple : pour 100 FCFA au minimum perçus en 2017 sur un bovin vendu (toute catégorie
confondue), la Commune aurait perçu : 17 525 bœufs x 100 = 1 752 500 FCFA.
28
Tableau n° 14: Cas du marché de Konobougou
Marché de Konobougou en 2016
Désignation
Présentés Vendus Prix moyen Valeur marchande
Boeufs 6 312 5 965 250 000 1 491 250 000
Vaches 2 160 1 775 142 000 252 050 000
Taureaux 1 965 1 947 330 000 642 510 000
Bouvinllons 432 346 222 000 76 812 000
Taurillons 6 435 5 615 225 000 1 263 375 000
Genisses 2 350 1 877 150 000 281 550 000
19 654 17 525 1 419 000 24 867 975 000
Source: SLPIA/ SLV - Barouéli 2017
Les autres marchés, s’ils sont aménagés, pourraient rapporter aussi des ressources fiscales non
négligeables aux CT comme le montre le tableau ci-dessous.
Camelin - - -
Bovins 34 702 31 262 250 000 7 815 500 000
Ovins 46 188 41 017 60 000 2 461 020 000
Caprins 51 938 46 699 40 000 1 867 960 000
Volailles 211 408 211 408 2 500 528 520 000
Source : SLPIA Barouéli en 2017
1.1.2.2. Viande :
Dans le cercle, il existe plusieurs centres urbains avec de gros besoins de viande fraiche, sans
compter les villes-relais comme Konobougou, située sur la RN6 qui accueillent
quotidiennement plusieurs milliers de passagers à destination de l’intérieur du pays via
Bamako et/ou Ségou.
Ces besoins se chiffrent, comme le montre le tableau n°14 ci-dessous, à plus de 231 450 kg
KG de viande en 2017 pour une population estimée à 263 565 soit 1 kg de viande par
personne.
29
1.1.2.3. Lait :
Dans le cercle, il n’y a qu’une seule laiterie qui fonctionne et est encadrée par le
PRODEVALAIT. Cette laiterie couvre le secteur de Konobougou et qui fait une collecte de
44 273 litres de lait en 2017. L’accompagnement du projet permet une meilleure organisation
de la collecte de lait, sa conservation et sa vente.
Le projet appuie également les producteurs dans la sélection des espèces favorables à
l’insémination artificielle.
D’une moyenne de 12 000 litres l’an (entre 2013 et 2016), la quantité de lait collectée par le
Centre de collecte de Konobougou a atteint plus de 44 000 litres en 2017. Le litre de lait
faisant 400 FCFA en moyenne, la valeur marchande est de 17 709 200 FCFA, soit 44 273
litres x 400 FCFA.
Cette appréciable augmentation serait liée à différents facteurs notamment :
- l’encadrement des producteurs par l’ONG PRODEVALAIT ;
- l’organisation des éleveurs producteurs de lait;
- une meilleure organisation de la collecte de lait, sa conservation et sa vente ;
- la disponibilité de l’aliment bétail et l’assistance /suivi des services vétérinaires.
Le tableau n°18 ci-dessus montre bien que le sous-secteur lait est assez promoteur. Il serait
intéressant d’assurer un appui aux producteurs de lait afin de leur permettre de tirer profit de
leur activité. Les montants des estimations s’élèvent à plus de 2 milliards FCFA pour les
bovins et plus d’1.5 milliards pour les ovins et caprins.
3
SLPIA- Barouéli 2017- Prix moyen du litre: 400 FCFA.
4
Litre de lait par jour : Bovin = 1,5litre et Litre de lait par jour ovin/caprin = 0,5 litre
30
Tableau n° 19: Evolution des peaux et cuirs entre 2013 à 2017
Source: SLPIA - Barouéli 2017
Espèce/année 2013 2014 2015 2016 2017
Camelin Nbre de tête - - - - -
Bovins Nbre de tête 1 316 1 155 1 293 1 672 1 628
Ovins Nbre de tête 1 008 890 950 960 900
Caprins Nbre de tête 4 204 4 212 5 624 5 689 5 785
Total 8 313
6 528 6 257 7 867 8 321
On constate une légère augmentation des quantités entre les deux années (2014 et 2016).
Il faut toutefois préciser que les données sur les abattages contrôlés concernent généralement
les centres de Konobougou et Barouéli.
31
Tableau n°20 : Liste des foires hebdomadaires les plus importantes du Cercle
N° Commune Site de la foire Jour de foire Distance au Chef-lieu du Cercle
01 Barouéli Lundi 00 Km
Barouéli
02 Nianzana Mardi 22 km
03 Boidié Séguéla jeudi 22 km
04 Gouendo Gouendo Samedi 110 km
05 Kalaké Jeudi 12 km
Kalaké
06 N'Djilla Samedi 17 km
07 Konobougou Konobougou Dimanche 20 km
08 N'Gassola N’Gassola Samedi 120 km
09 Sanando Lundi 85 km
10 Sanando Tissala Mercredi 88 km
11 Dioforongo Vendredi 67 Km
12 Somo Somo vendredi 45 km
13 Tamani Tamani Jeudi 30 km
14 Tésseréla Tésseréla Jeudi 130 km
Dans le cercle, les propriétaires de bétail sont appuyés par les services vétérinaires dans la
vaccination du cheptel. Les taux de vaccination pour les bovins sont intéressants et concernent
quasiment tout le cheptel bovin.
Dans toutes les communes, les taux de vaccination sont importants pour les bovins. Alors que
pour les petits ruminants, les taux restent assez faibles. On peut penser que le fait que la
capitalisation financière se fait plus avec les bovins qu’avec les petits ruminants expliquerait
cette différence. Sans doute aussi que le petit ruminant est destiné plus à la boucherie que
pour la thésaurisation.
32
Fiche SLV: Taux de Vaccination des cheptels par espèces, par Maladie et par Poste Vétérinaire en 2014 du Cercle.
Charbon Symptômatique 15 000 12 475 83,16 14 000 20 431 145,9 20 000 19800 99 15 000 11 734 78,23 69 000 64 440 93,3
15 000 14 598 97,32 14 000 10 733 76,6 20 000 20710 103,5 15 000 24 497 163,3 69 000 70 538 102,22
Pasteurellose (bovines)
Pasteurellose
25 000 8 630 34,52 20 000 13 436 67,18 35 000 25080 71,6 25 000 11 361 45,4 100 000 58 568 58,5
(ovines/Caprines)
Peste petits Ruminants
25 000 22 348 89,39 20 000 14 278 71,3 30 000 21 440 71,4 25 000 20 260 81,04 100 000 78 326 78,3
(ov/Cap)
Dermatose Nodulaire C.
3 000 4 730 157,6 1 000 0 0 1 000 450 45 5 000 997 19,9 10 000 5 777 57,7
(bovins)
Maladie de Newcastle 70 000 42 101 60,14 75 000 65 478 87,3 75 000 61300 81,7 30 000 17 755 59,18 250 000 186 633 74,6
1
10 10 1 10 10 4 40 10 12 120 45
Rage Canine 0 1 40 18
33
Le développement de ce sous secteur Elevage nécessite la prise en compte de certaines
priorités, à savoir entre autres :
- une meilleure organisation du sous-secteur de l’élevage à travers la valorisation des
sous-produits (bétail sur pied, viande, lait, peau et cuir, aviculture) et surtout la
promotion des filières pour un meilleur accès au marché;
- l’aménagement et/ou la réhabilitation des infrastructures et équipements d’élevage
concernant les infrastructures hydrauliques (réalisation des forages, des puits et
aménagement des mares) et en équipements sanitaires et marchands (parc de
vaccination, marché à bétail, aire d’abattage, boucherie),
- la promotion de la culture fourragère;
- le surcreusement des mares;
- la matérialisation des pistes pastorales dans toutes les communes pour faire face à
l’obstruction des pistes de passage d’animaux par les champs;
- la vulgarisation des races de vaches laitières à haute production dans toutes les
communes;
- l’information/ sensibilisation sur l’importance de la vaccination dans toutes les
communes du cercle et la promotion d’une journée annuelle de lancement de la
campagne de vaccination des animaux;
- la formation pratique sur les techniques de l’embouche et de l’aviculture avec
l’introduction de nouvelles espèces de poules plus productives.
1.1.3. Pêche :
Les engins de pêche généralement utilisés sont la palangre, la nasse, le filet dormant, le filet
dérivant, le filet maillant, la ligne, entre autres.
34
Il ressort de l’analyse que seule la production du poisson frais a un peu augmenté en 2016
avec une production de 172 790 Kg contre 161 200 Kg en 2013 et 151 200 Kg en 2014. La
production de poissons fumés et séchés dégringole de plus de 110 000 Kg à moins de 80 000
Kg pour le fumé contre 0 Kg pour le séché.
Les activités de pisciculture se font dans beaucoup de villages à travers le cercle et sont la
plupart des activités collectives. Elles se pratiquent dans les mares, les emprunts et les
bancotières.
La situation des cages flottants existants au niveau du cercle est la suivante: 1 à Mion et 2 sont
en cours d’installation à Tamani. Les étangs piscicoles sont au nombre de 12 dont 03 à Foni,
02 à Sanando, 03 à Barouéli, 02 à Boidié, 01 à Konobougoug et 01 à Mion.
La production et l’approvisionnement en alevin constituent le réel problème de la pisciculture
car l’accès n’est pas facile, le coût des alevins est élevé et la production n’est pas faite au
niveau local.
35
Tableau n°22 : Plans d’eau empoissonnables et exploités dans le cercle
Communes Villages Nom du site Nature du Superficie Durée de Source Mode de
site (ha) rétention d’alimentation gestion
d’eau en mois actuelle
Thiona Bounou Mare 03 12 Fleuve Collective
Sanando
Sanogoda Mare 05 12 Fleuve Collective
Moribougou Diakoukoroko Mare 04 12 Fleuve Collective
Gouendo Gouendo Dâkôgnè Mare 15 12 Fleuve Collective
Djodoumani Mare 05 12 Fleuve Collective
N’Gassola Santola Koba Mare 1 12 Fleuve Collective
Koulezé Koni Emprunt 0,25 7 Eau de pluie Collective
Dougoufè Fassongo Fanssogokô Emprunt 3,3 8 Eau de pluie Collective
Dougoufè Dougoufèkô Bancotière 0,5 6 Eau de pluie Collective
Somo Soana Soanakô Mare 3 12 Eau de pluie Collective
Foni Marikoni Emprunt 0,5 8 Fleuve, eau de pluie Collective
Tamani Tonsougou Dôkô Mare 10 12 Fleuve, eau de pluie Collective
Mion Mionkô Emprunt 0,25 12 Pluie Collective
Boidié Donikoni Emprunt 0,25 8 Pluie Collective
Dabloukoni Emprunt 0,25 8 Pluie Collective
Dotébougou Niétakoni Mare 1 10 Pluie Collective
Boidié
Dienko Dôkôba Mare 6 12 Pluie Collective
Bassila Tolabougou Bouaré Mare 15 12 Fleuve, eau de pluie Collective
Djidabougou Djidabougoukô Mare 3 12 Pluie Collective
Source : Secteur Pêche de Barouéli, sept. 2017
Au total, 16 villages de 07 communes pratiquent les activités de pisciculture. Les sites retenus sont généralement les mares, les emprunts et les
bancotières avec des superficies allant de 0,25 à 15 ha. Quant à la gestion de ces sites de piscicultures, elle est collective et bénéficie de
l’accompagnement du Secteur de la Pêche de Barouéli.
36
Tableau n° 23: Récolte partielle des plans d’eau dans le cercle au 21 septembre 2017
Communes Villages Nom du site Nature du site Superficie Durée de Quantités
(ha) rétention d’eau récoltées en
en mois Kgs
Sanando Thiona Bounou Mare 03 12 230
Gouendo Dâkôgnè Mare 15 12 880
Gouendo
Djodoumani Mare 05 12 510
Dougoufè Dougoufè Dougoufèkô Bancotière 0,5 6 150
Somo Soana Soanakô Mare 3 12 370
Tonsougou Dôkô Mare 10 12 1 200
Tamani
Mion Mionkô Emprunt 0,25 12 420
Dotébougou Niétakoni Mare 1 10 100
Dienko Dôkôba Mare 6 12 2 100
Boidié
Bassila Tolabougou Bouaré Mare 15 12 2 120
Djidabougou Djidabougoukô Mare 3 12 900
Total des quantités récoltées en 8 mois (janvier à août 2017) en Kgs 8 980
Source : Secteur Pêche de Barouéli, sept. 2017
En septembre 2017, la récolte des plans d’eau a atteint 8 980 Kg selon les données disponibles au niveau du Secteur de la Pêche de Barouéli. Les
villages de Dienko et de Bassila de la commune de Boidié ont atteint plus de 2 000 T chacun, suivis de Tonssougou avec 1,2 Tonne. Les sites
retenus pour cette activité sont généralement des mares.
37
1.1.3.3. De la commercialisation :
Les marchés hebdomadaires et locaux sont fournis en poissons frais, fumés, séchés et pêchés
dans le cercle ou en provenance de Bamako pour le poisson de mer. Les prix varient selon les
espèces et la nature du produit, le prix moyen du kg du poisson frais est de 1000 à 2900
FCFA, de 900 à 2 900 FCFA pour le fumé et de 1000 à 3000 FCFA pour le poisson séché.
Les acteurs intervenants dans le circuit de commercialisation sont les pêcheurs, les
collecteurs, les détaillants et les grossistes.
Le poisson est vendu localement (marchés et foires des différentes communes du cercle) ou
acheminé principalement par motocyclette et véhicule dans les foires ou à l’intérieur du pays:
- Expédition de poissons transformés à Niamina, Fana et Dioïla dans la région de
Koulikoro ;
- Expédition de poissons frais à Bamako, Koulikoro, Fana et Ségou.
Pour la valorisation du secteur de la pêche, les actions prioritaires à prendre doivent mettre
l’accent sur :
- l’aménagement continu des points d’eau pour la pisciculture (mares et étangs
piscicoles);
- la promotion de la pêche à travers le développement de la pisciculture (étangs piscicoles,
rizipisciculture, système de cages flottantes, etc.);
- la promotion du secteur de la pêche par l’encouragement de l’implantation des jeunes à
travers l’investissement dans la pisciculture;
- le renforcement des capacités et la formation des acteurs de la pêche (pêcheurs et
pisciculteurs) à la vie associative et aux techniques de pêche et la facilitation de
l’acquisition d’équipements adéquats de pêche;
- la construction des unités modèles de conservation et de transformation de poissons dans
les communes situées au bord du fleuve ;
- l’information/ sensibilisation de l’ensemble des acteurs sur les thèmes de la pollution et
de la contamination des eaux par la gestion inadaptée des déchets liquides (produits
chimiques…) ;
- l’organisation et la mise en œuvre des Conventions de gestion des zones de pêche en
termes d’utilisation et de respect des normes techniques de pêche, la mise en défens des
points d’eau et le respect d’un calendrier de pêche.
38
1.1.4. Ressources forestières et fauniques
Existence de forêts
Il existe des forêts inondées dans les communes de Tamani, de Tesséréla, N’Gassola et
Sanando.. Le cercle compte deux forêts classées : celle de Koulala de 6 500 ha qui est classé
suivant l’arrêté n°4369/SF du 22/09/48 et celle de Dioforongo de 10 000 Ha classée suivant
l’arrêté n°4371/SF du 22/09/48 à cheval sur les cercles de Barouéli et Ségou..
39
1.1.4.2. Ressources fauniques
Avec la dégradation des forêts, la faune se rétrécit et certaines espèces sont en en voie de
disparition. Il existe de moins de moins de faune sauvage de nos jours.
Les espèces animales rencontrées sont entre autres : les singes rouges (Erythrocebus patas), le
chacal, les phacochères, les lièvres dans le massif de Siakabougou, les francolins, les varans
d’eau (Varanus niloticus), les lapins (Lepus aegyptius), les écureuils, les perdrix ou
francolins, les boas, etc.
40
Tableau n° 24: Exploitation des ressources forestières au 31 décembre 2016
Produits Bois de chauffe Bois d'œuvre Bois de service
Nbre de Nbre Valeur Nbre Nbre Valeur Nbre Nbre Valeur
permis de permis pied permis pied
Antennes stères
Barouéli
110 1836 1 468 800 3 16 96 000 2 20 12 000
Central
Konobougou 158 1122 897 600 - - - 1 100 3 000
Sanando 156 2715 2 172 000 4 7 60 000 - - -
Tamani 81 517 413 600 2 2 46 000 31 8 594 257 820
Tésseréla 526 1509 1 207 200 - - - 1 100 3 000
Source : Cantonnement forestier Barouéli 2016
Les exploitations concernent surtout les bois d’œuvre, de chauffe, le charbon de bois, la
pourghère et le miel. Les exploitants des produits forestiers sont regroupés dans plusieurs
ateliers : 18 transformatrices agricoles et cueillette, 10 ateliers de tissage, 18 ateliers de
filature, 6 cordonniers, 41 forges, 55 restaurants, 18 teinturières, 10 transformatrices de
produits locaux (savon et beurre) et une potière.
Le tableau (cf n°24) ci-dessus montre que l’exploitation de bois de cuisine est fortement
pratiquée au détriment du potentiel de forêts. Les permis de coupe sont offerts aux exploitants
par le Service des Eaux et Forêts dans toutes les communes disposant de forêts.
L’Etat, grâce à l’appui de certains de ses partenaires, appuie le monde rural dans la gestion
des forêts de manière à les préserver et à les protéger. C’est dans ce cadre qu’intervient
l’ONG Kilabo qui intervient dans les Communes de Boidié, Tamani, Somo et Dougoufé dans
le domaine de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.
Les Conseils et Appuis pour l’Education à la Base (CAEB) également intervient dans le
cercle de Barouéli (communes de Barouéli, Boidié et Kalakè) sur les questions
d’environnement et de restauration des terres. La Coopération allemande (GIZ), à travers le
PADRE appuie les Collectivités dans les domaines de la gestion des ressources naturelles, la
mobilisation des ressources financières, l’état civil et l’archivage..
41
Les ressources forestières sont confrontées aux problèmes suivants:
- régression notable des superficies boisées due à la pression des hommes et des
animaux, aux feux de brousse et aux aléas climatiques ;
- insuffisance de la sensibilisation et communication sur les alternatives au bois et au
charbon (Gaz, Solaire, etc.) ;
- insuffisance de subventions pour la promotion des alternatives ;
- très faible implication des Collectivités territoriales dans les activités de reboisement ;
- insuffisance de superficies reboisées par les Collectivités territoriales ;
- très peu de plantations privées pour la vente de bois et de charbon ;
- faible productivité des forêts ;
- insuffisance de moyens matériels et financiers pour les activités de reboisement.
Problématique de GRN
Dans le cercle de Barouéli, les études prouvent que les sols sont moyennement dégradés.
Cette dégradation s’observe surtout au niveau de certaines agglomérations comme Barouéli.
Les sols sont cuirassés et lessivés par les pluies abondantes.
L’érosion provoquée par le fort arrosage des sols arrache les couches sensibles du sol et les
dénude. Ce qui donne un état de dégradation de l’environnement dans le Cercle de Barouéli
assez préoccupant.
Par ailleurs, la dégradation des sols peut s’expliquer aussi par d’autres facteurs comme : les
feux de brousses, la coupe abusive des arbres, la culture extensive des céréales, l’usage abusif
des produits chimiques (engrais, pesticides, herbicides, etc.) et le piétinement des sols par les
animaux. Les défrichements incontrôlés diminuent aussi les superficies au détriment des
forêts.
1.1.4.4. Faune
Il n’existe pas de zone de chasse spécifique dans le cercle. Les chasseurs vont à la recherche
des animaux sauvages dans toutes les forêts. Comme dans tout le milieu, il existe des
chasseurs dans le cercle de Barouéli.
Les animaux sauvages, comme les forêts, subissent les effets des changements climatiques. Il
y a des espèces qui ont disparu ou en voie de disparition (gazelle, hippopotame, crocodile,
hyène, porc épic, biche…) à cause de la destruction des habitats et de la chasse dont ils font
l’objet.
1.1.4.5. Cueillette
En général, les produits des forêts sont d’accès libre quant aux fruits. Les principaux produits
de cueillette sont : le karité, les feuilles et fruits de baobab, le néré, le tamarin, le zaban, le
balazan, la mangue, le jujube greffé, etc.
Toutefois, depuis 2010 (loi n°10-028 du 12 juillet 2010), la collecte de certains fruits,
notamment le Zaban, le tamarin, le néré, le fruit du baobab et l’amende de Karité, est
conditionné à l’obtention d’une autorisation délivrée par le Service des Eaux et Forêts aux
exploitants collecteurs pour la commercialisation.
42
A côté des fruits provenant des arbres, la production de miel s’est beaucoup modernisée avec
l’apiculture à travers les Ruches Améliorées. Lors de la campagne 2017, la production
annuelle est estimée à 149 667 Kg pour les Ruches améliorées et 7 630 kg pour la production
naturelle.
Il existe plus de 300 producteurs individuels paysans de miel et plus de 7 660 Ruches
Améliorées sont utilisées pour la production du miel à travers le cercle. Cela leur permet
d’avoir des revenus supplémentaires. Certains se sont regroupés en coopérative dans la
commune de Konobougou (Coopérative des Apiculteurs Diwa de Konobougou).
Le Sous secteur n’est pas assez développé et est peu organisé, encadré et suivi et la pratique
reste toujours au stade traditionnel.
43
Tableau n°25 : Estimation de la production potentielle de miel dans le cercle de Barouéli (Campagne 2017)
Communes Nbre Nbre Ruches Nbre Ruches Nbre Ruches Production annuelle Production naturelle
Apiculteurs Tradit. peuplées non peuplées total Ruches tradit. (Kg) (hors Ruche)
Barouéli Central 75 1 875 1 744 131 36 624 1 780
Konobougou 89 2 225 2 069 156 43 449 2 100
Sanando 98 2 740 2 548 192 53 508 2 700
Tamani 45 820 766 54 16 086 1 050
Total 307 7 660 7 127 533 149 667 7 630
Source : SLPIA- Barouéli : Fiche de recensement de la production de miel par commune- Campagne 2017.
En termes de perspectives, la protection et la gestion de la flore et de la faune pour un développement durable passe par :
- l’élaboration et la signature de conventions locales de gestion et de protection de l’environnement par les acteurs intervenants (populations,
élus, secteur privé, Etat…) ;
- la promotion du reboisement individuel et collectif ;
- la promotion des mises en défend des forêts et l’organisation des journées de reboisement dans toutes les communes ;;
- la production et la protection de plants des espèces végétales disparues ou en voie de disparition : caïlcédrat (diala), fromager (banan),
palmier à huile (ndén)… ;
- la mise en place et l’opérationnalisation des brigades de vigilance ;
- l’organisation des activités de CCC sur la gestion des ressources forestières, la gestion de la faune et son habitat auprès des populations
(producteurs, éleveurs, pisciculteurs, tradithérapeutes…) ;
- l’appui en moyens matériels et financiers des Services des Eaux et Forêts dans le cadre de leur appui- accompagnement des collectivités ;
- le renforcement des capacités (organisation, encadrement, formation et équipement) des exploitants forestiers, des agriculteurs, des
éleveurs et apiculteurs en vue de la maîtrise des textes régissant l’exploitation forestière et la gestion de l’environnement.
- le renforcement des capacités des apiculteurs (organisation, encadrement, formation et dotation des apiculteurs en Ruche Améliorée -Ruche
Kényan).
44
1.1.5. Hydraulique :
Les communes de Konobougou, Barouéli, Sanando et de Boidié sont les mieux fournies en
EPEM avec respectivement 74, 70, 64 et 56 EPEM. Par contre, celles de Dougoufé,
N’Gassola, Somo et de Tesserela sont les moins pourvues en EPEM et surtout en AEP, AES
et SHVA/SHPA avec 0 Adductions d’Eau.
Tableau n°26: Répartition des Points d’eau modernes et puits par commune du cercle
Commune Nbre de Nbre de Nbre de Nbre Adduction Adduction Système
Village forage puits EPEM5 d’Eau d’Eau Hydraulique
équipé moderne fonctionnel Potable Sommaire Villageoise
(PMH) (AEP)6 (AES)7 Amélioré
(SHVA8 ou
SHPA)
Barouéli 42 70 26 59 1 1 2
Boidié 25 61 18 41 - 2 1
Dougoufé 8 18 2 15 - - -
Gouendo 10 19 5 14 1 - -
Kalakè 25 46 10 40 1 - -
Konobougou 45 74 35 60 1 - 1
N’Gassola 6 12 0 7 - - -
Sanando 38 64 18 56 - 1 -
Somo 12 14 3 10 - - -
Tamani 15 33 8 26 1 - 1
Tesserela 10 14 4 9 - - -
TOTAL 239 425 129 337 5 4 5
Source : Service Local Hydraulique –Barouéli
Il ressort aussi de l’analyse du tableau que tous les villages du cercle disposent d’un
Equivalent Point d’Eau Moderne mais certains sont déficitaires par rapport aux normes
prévues dans la Stratégie Nationale d’Alimentation en Eau Potable au Mali. En outre, chacun
dispose d’une Association d’Usagers d’Eau Potable (AUEP) ou d’un Comité de Gestion des
Points d’Eau qui ont besoin d’être redynamisés ou renouvelés.
5
le ratio est de 400 habitants pour 01 Equivalent Point d’Eau Moderne (EPEM)
6
le ratio AEP= 10 000 hbts
7
le ratio AES= 2 000 hbts
8
le ratio SHVA= 1500 hbts
45
Il existe également au niveau de toutes les communes du cercle de Barouéli, un ou deux
artisans réparateurs de pompe manuelle en fonction de la taille de la commune. Ces artisans
réparateurs ont besoin d’être recyclés et équipés en matériels et pièces de rechange.
Il faut noter que seules les communes de Konobougou et de Barouéli sont approvisionnées en
eau par la Société Malienne de Gestion de l’Eau Potable (SOMAGEP) du Mali. Les autres
villages, hameaux et chefs lieux de commune sont approvisionnés par des forages, puits et
adductions d’eau. Ces installations ont été la plupart réalisées par des projets d’hydraulique
villageoise. Elles sont gérées par des associations d’usagers d’eau potable et des comités de
gestion d’eau sous le contrôle de la DRH.
Ainsi, avec une capacité d’eau traitée de 200m3 d’eau par jour dans la station de pompage à
Barouéli, la SOMAGEP compte 65 abonnés Eau, 32 bornes fontaines, 04 aires de lavage et 02
clients particuliers.
Pour Konobougou, la SOMAGEP gère les bornes fontaines (18) cédées par la Mairie et les 11
branchements particuliers. On constate alors que le cercle est très faiblement couvert par la
SOMAGEP, ne serait-ce qu’au niveau seulement de ces deux chefs lieux de communes,
Barouéli et Konobougou.
46
Quant aux ressources en eau de surface et de sous sol, il n’existe pas assez d’information à
part que le Cercle de Barouéli dispose de deux grands fleuves qui délimitent les frontières
Nord et Sud du cercle, à savoir le fleuve Niger pour la limite Nord du cercle et le Bani pour le
Sud. Les populations riveraines de ces deux grandes sources d’eau ainsi que de leurs
ramifications jouissent de leur existence pendant toutes les périodes de l’année en termes
d’utilisation domestique, de maraîchage, de riziculture à petite échelle, d’élevage et de
pisciculture. Des aménagements hydro agricoles sont réalisés par l’ORS à Tamani à partir du
fleuve Niger pour booster le secteur de la riziculture à grande échelle.
Parmi ces mares ou marigots dans le cercle, on peut citer entre autres:
Communes Mares et marigots
Konobougou Badinantou kô, Badiguènba de Wondo, marigots de Dioni Sidi, de
Kodougouni, de Tongani, de Wèla-Koura
Somo Kôba, Dogoni
Boidié Dionkoloni Kôba, Dabalembougou Kôba, Dounan Kôni
Sanando Yèrèbougou Kô, M’Pèla Kô, Wôlôkoro, Djourouladila, Koyan Kô,
N’Tèguedo Kô
N’Gassola Kôba, Bando, N’Tèben Kô, Kodja, Tienikô
Tesséréla Tilè, N’Dendé, Tièni
Dougoufè Tamissa, Chou Kôni, Gnakôrô Kô, Famaden Kô
Tamani Sosoukou kô, Nadani, Galé
Kalakè Bertelalambé, Bamadounfara
47
En termes de priorités pour le développement du sous secteur, il s’agit pour les communes et
/ou le Conseil cercle de :
- réhabiliter et /ou réaliser des points d’eau potable à la demande ;
- redynamiser ou renouveler les Comités ou les Organes de gestion des Points d’eau ;
- procéder à la formation et /ou recyclage des artisans réparateurs aux nouvelles
techniques de réparation/ entretien et les doter en matériels et outils de réparation;
- former et responsabiliser les populations dans la gestion des points d’eau ;
- mettre en place un système de suivi- surveillance régulier des organes de gestion et
des infrastructures et équipements ;
- procéder à l’extension des branchements SOMAGEP avec les demandes disponibles.
48
1.2. Secteur secondaire :
1.2.1. Energie
Dans le cercle, le taux d'électrification est encore très insignifiant (0,65%). De
nombreuses localités n'ont toujours pas accès à l'électricité. Seules les villes de Barouéli et
de Konobougou sont couvertes par l'Energie du Mali (EDM. SA) implantée depuis mai
2011 à la place de AMADER qui desservait la ville de Konobougou et Barouéli
notamment. Les abonnés en électricité basse tension sont au nombre de 1 715 en 2017 et se
répartissent comme suit :
L’un des atouts majeurs en termes de disponibilité d’électricité est le fait d’être sur le réseau
Interconnecté dont le poste est à Fana et non sur une Centrale. Cependant, les deux
Coordinations souffrent d’un manque d’équipe sur place et les travaux importants sont
réalisés par l’Equipe EDM de Fana.
Par ailleurs, d’autres sources comme l’énergie solaire (panneaux solaires) et les groupes
électrogènes sont utilisées par les populations pour les besoins de lumière et de service. Ainsi,
AMADER est présente dans la commune de Boidié (Boidié village et à Kamba).
Avec l’EDM SA, on constate que le nombre d’abonnés augmente du fait beaucoup plus de la
prolifération de petits commerces de vente et de transformation (réfrigérateur, congélateur,
moulin…) et des artisans (coiffeurs, menuisiers de bois et métalliques, électriciens auto,
soudeurs, tailleurs, forgerons…) aussi bien que l’implantation de nouveaux services et
structures comme les services financiers (les banques et caisses), les projets (ONG et PTF)
dans le cercle.
Pour le développement de ce sous secteur, les priorités doivent porter entre autres sur :
- l’accroîssement du taux d’électrification dans le cercle afin de contribuer au
développement social et économique par l’amélioration du cadre de vie des
populations,
- la valorisation du potentiel d’énergie disponible par l’extension du réseau
d’électrification aux communes et villages traversés par les installations
électriques surtout avec la proximité de la ligne haute tension de l’EDM;
- le soutien aux initiatives privées et collectives dans la plantation des arbres.
49
1.2.2. Mines/géologie
Le cercle de Barouéli est pauvre en ressources minières et géologiques. Les seules ressources
minières reposent sur l’exploitation du Kaolin de Boidié (par les populations du village de
Siémona et environs) et l’extraction de sable dont les deux restent au stade traditionnel. La
production annuelle du Kaolin est estimée en moyenne à 250 tonnes. Les autres ressources
minières du cercle sont méconnues et non exploitées. Les moyens de transport utilisés sont les
charrettes et les camions La modernisation de l’exploitation du Kaolin et de son
conditionnement est une nécessité du moment. La commune de Tamani ne profite pas assez
de l’extraction du sable. Le chargement de sable est payé aujourd’hui à 1000 FCFA par les
exploitants. Des pirogues viennent de Ségou pour le ramassage de gravier dont le voyage est
payé à 5000 FCFA.
1.2.3. Industrie
50
Tableau n° 28: Statistiques des artisans du cercle de Barouéli
Nbre Atelier Nbre de Maître artisan par Sexe
Corps de Métiers
d'artisan
Homme Femme Total
Coupe-couture 97 85 12 97
Boucherie (points de vente de viande) 38 38 0 38
Menuiserie de bois 22 22 0 22
Menuiserie métallique 16 16 0 16
Maçonnerie 42 42 0 42
Electricité bâtiment/Carrelage 6 6 0 6
Bijouterie 13 13 0 13
Photographique 18 18 0 18
Transformation de boisson 1 1 0 1
Forge 41 41 0 41
Teinturerie 18 3 15 18
Transformation de savon 10 3 7 10
Boulangerie 4 3 1 4
Blanchisserie 4 4 0 4
Tricotterie 57 2 55 57
Restauration 55 4 51 55
Mécanique moto 20 20 0 20
Mécanique Auto 3 3 0 3
Cordonnerie 6 6 0 6
Réparation vélo 1 1 0 1
Puisaterie 3 3 0 3
Fileterie 18 0 18 18
Electromécanique (radio et ou télé) 2 2 0 2
Transf. médicamt traditionel 29 27 2 29
Coiffure et esthétique 11 7 4 11
Pneumatique 4 4 0 4
Tissage 10 10 0 10
Transformation agricole et cueillettes 18 0 18 18
Tannage 3 0 3 3
Vulganisation 2 2 0 2
Poterie 1 1 0 1
Extraction de sable 1 1 0 1
Frigoristique 1 1 0 1
Total Cercle 575 389 186 575
Source : SLPSIAP Barouéli 2016
Le tissu industriel du cercle est très faible. Toutefois, de petites unités de transformation de
karité et de décorticage de riz et de conservation d’échalotes, existent dans toutes les
communes.
51
Les priorités de développement de ce sous secteur doivent porter entre autres sur :
- une meilleure organisation du secteur informel et le renforcement des capacités des
différents acteurs sur la vie associative, les différentes techniques de production liées
à leurs domaines et corps respectifs, leur participation à la gestion de la vie publique
au sein de la CT, l’accès au financement… ;
- l’appui au renforcement des capacités des acteurs concernés par les petites unités
industrielles en formation, en équipements et techniques améliorées de
transformation et de conservation.
1.2.4. Artisanat
Les principaux corps de métiers existants dans le cercle repose en grande partie sur la
menuiserie, la teinture, la savonnerie, la mécanique moto, auto et de matériels agricoles, la
couture, le bâtiment et connexes, les petites unités de transformation de produits agricoles,
l’extraction de sable, l’exploitation du charbon de bois, du bois d’énergie et du bois d’œuvre,
la tôlerie, la construction métallique, l’électricité, la plomberie, la coiffure, la bijouterie, entre
autres (cf. Tableau n° 26: Statistiques des artisans du cercle de Barouéli).
L’équipement de qualité fait défaut et tous les artisans travaillent avec les moyens de bord. La
nécessité de formation s’impose dans tous les corps de métiers.
Par ailleurs, le sous secteur bénéficie de l’apport de l’EDM, surtout pour les utilisateurs
d’électricité notamment les menuisiers métalliques, les soudeurs, les coiffeurs, les forgerons,
les transformatrices de produits agricoles locaux et les tailleurs.
1.2.5. Commerce
52
En outre, il y a beaucoup d’importation de produits divers : tissus, motos, etc. Il y a beaucoup
de commerce de bétail dans les cinq gros marchés du cercle : Konobougou, Tamani, Somo,
Tissala et N’Gassola.
N’Gassola
En général, les gros marchés de la région viennent s’approvisionner dans les cercles à travers
des intermédiaires du secteur. Ces derniers, qui ont des représentants dans tous les marchés de
collecte ont aussi des liens avec des gros vendeurs à Bamako (Niamana) et à Ségou. Le circuit
est jalonné d’intermédiaires entre les producteurs-propriétaires et les clients finaux (les
bouchers) qui fournissent les ménages.
Pour les vendeurs de riz et de céréales diverses, les circuits sont assez mal maitrisés. Mais la
zone de Tamani est une zone de production de riz qui est livré sur le marché local et à Ségou
et Bamako à travers des grossistes et des demi-grossistes qui ont leur réseau jusqu’à Bamako.
Les produits importés sont essentiellement des matériaux de construction (fer, tuyau, ciment,
etc) et des produits de consommation courante comme le lait, l’huile, les tissus, les matériels
roulants (motos, tricycles, smartphones, etc) qui proviennent de l’extérieur (CEDEAO, Chine,
Europe, Emirats).
Les principaux acheteurs sont les commerçants de bétail de Ségou et de Bamako qui
approvisionnent les marchés de Niamana et de Kati Draal.
53
Toutefois, certaines Associations comme KILABO et USCET ont expérimenté un système de
prêt avec les groupements féminins mixtes de Boidié et à Tamani pour les AGR.
Les priorités de développement de ce sous secteur Commerce, doivent mettre l’accent sur :
- une meilleure organisation des acteurs du secteur ;
- un aménagement des places des marchés, foires et des gares ;
- le renforcement de l’accès des acteurs aux crédits et aux financements ;
- un meilleur accompagnement des petites et moyennes entreprises existantes.
1.2.6. Transport
Le secteur des transports revêt d’une importance toute particulière pour le développement
socioéconomique du cercle. Le cercle connaît deux modes de transport, à savoir: le transport
routier en toute saison et fluvial pendant l’hivernage sur les fleuves Niger et Bani.
En raison du potentiel de production agricole du cercle (les cultures sèches, les légumineuses
telle la pastèque et les cultures industrielles notamment le coton et le sésame), les besoins de
transport sont de plus en plus croissants. Etant donné que toute la production agricole n’est
pas destinée seulement à la consommation, le reste est acheminé sur les marchés local,
régional, national et même international. A l’image de la production agricole, le cheptel est
acheminé hors du cercle sur les différents types de marchés. Le revenu de la vente d’animaux
est à plus de 24 milliards de FCFA (en 2016), la vente des animaux sur pied est une activité
courante chez les marchands de bétail.
Sur le plan transport, chaque commune du cercle dispose d’un espace prévu pour
aménagement de gare routière. Les véhicules de transport en commun, les camions de
transports de marchandises (mil, sorgho, riz, bétail et articles divers), les camionnettes, les
véhicules de service et de particulier forment essentiellement le parc automobile.
54
A ces moyens de transport, les charrettes et les motos taxi constituent aussi un moyen de
transport très important utilisés par les populations.
C’est pourquoi, les priorités de développement du sous secteur doivent s’articuler autour des
priorités comme :
- une bonne structuration du secteur transport au niveau du cercle ;
- l’aménagement des routes et pistes, le renforcement et/ou la réalisation des
infrastructures de franchissement ;
- l’aménagement des gares routières.
55
1.1.1 1.2.7. Tourisme et hôtellerie
En outre, le cercle de Barouéli dispose d’un Centre culturel à Barouéli et Boidié, d’une salle
de spectacle fonctionnelle à Barouéli et une maison des jeunes à Kalaké et à Konobougou.
Une dynamisation du sous secteur avec l’aménagement des sites touristiques attirera, sans
doute, des investisseurs locaux dans le domaine de l’hôtellerie. En plus de ces
aménagements des sites, il s’agira pour les acteurs du secteur d’entreprendre des activités
d’identification, de matérialisation et d’établissement d’un répertoire ainsi que des activités
de promotion des sites et vestiges identifiées ainsi que des initiatives de tourisme et
d’hôtellerie (forum, table ronde, festival).
1.2.8.1. Caractéristiques :
Le cercle de Barouéli dispose d’un Bureau de la Poste à Barouéli ville pour les courriers, les
colis postaux et les mandats. Le réseau postier compte 150 boîtes postales installées et 22
boîtes postales louées. En 2017, le bureau a envoyé 05 colis, 60 lettres recommandées et en a
reçu 66. Les émissions et paiements de mandats étaient estimés en 2017 à 23 millions pour les
émissions et 13 millions pour les paiements.
56
Des villages ne sont pas couverts par la téléphonie mobile. Il s’agit des villages de
Nasseguela, Kolo, Santola dans la commune de N’Gassola et des villages de la commune de
Somo qui ont des problèmes de réseau.
Des initiatives privées ont permis l’installation de connexion à Internet à Konobougou (1
centre) et Barouéli (1 centre).
L’ORTM (TV nationale) couvre tout le cercle et presqu’accessible dans tous les villages car il
y a encore des villages qui n’ont pas d’image TV. Le cercle compte également 06 radios de
proximité (communautaires ou confessionnelles) dont 04 fonctionnelles. Elles sont pour la
plupart installées dans les chefs-lieux de communes. Le rayon de desserte dépasse rarement
les 100 Km. Par ailleurs, il y’a lieu de préciser que certaines radios communautaires non
installées sur le territoire du cercle participent à l’information de la population du cercle dans
certaines localités (cas de la radio Kolomba da installée à Fana mais captée à Konobougou et
certains villages de la commune de Konobougou, cas de la radio Benkadi de Niamina captée à
Barouéli et environs).
Quelques Cyber sont fonctionnels pour les services de connexion au niveau du cercle surtout
dans les grandes villes comme Barouéli avec 1 Cyber (Cyber de Dra qui est fonctionnel) et
Konobougou avec 01 Cyber. En dehors des Cyber Café, l’administration, des particuliers et
ONG ou Associations disposent de Clé mobile d’Internet Malitel ou Orange pour leurs
besoins de connexion.
Par ailleurs, avec la prolifération des antennes satellitaires et paraboliques, plusieurs chaînes
de TV à l’international sont disponibles (africaines, européennes, arabes et asiatiques).
1.2.8.2. Contraintes :
Même si tout le cercle est sensé être couvert dans son ensemble, le débit du réseau de
téléphonie mobile est très faible voire inexistant par endroit et le coût de l’internet reste
encore cher; ce qui rend difficile les communications téléphoniques.
57
Cela a un impact sur la connexion internet ; ce qui peut expliquer l’insuffisance de Cyber café
ou de Centre multi média. Aussi, on constate une timidité des branchements de lignes
téléphoniques de la SOTELMA due au foisonnement des téléphones cellulaires.
58
1.3. Secteur infrastructures/équipements :
1.3.1. Routes
1.3.1.1. Caractéristiques :
Le Cercle de Barouéli se caractérise par l’insuffisance et le mauvais état de certaines routes
(locales non classées et des pistes) surtout pendant l’hivernage. Il est traversé par la route
Nationale N°6 (bitumée) sur 46 km en passant par Konobougou. Deux routes locales sont les
principales voies reliant les centres importants du cercle. Il s’agit de celle reliant Konobougou
et Tamani en passant par Barouéli et Boidié pour 50 km et l’autre reliant Zambougou au
fleuve Bani en passant par Sanando et Tissala pour une distance de 45 Km. Pour les besoins
d’entretien à cause de la dégradation continue de ce tronçon, la Direction Régionale des
Routes de Ségou est sollicitée régulièrement une à deux fois par année. Depuis mi 2017, le
bitumage du prolongement de la route Konobougou- Barouéli sur Tamani en passant par
Boidié d’une longueur de 30km est en voie et les travaux sont très avancés. Cela permettra en
partie de résoudre le problème de l’enclavement dont le cercle a longtemps souffert.
Pendant l’hivernage, le Niger et le Bani constituent des voies de transport surtout pour les
populations riveraines.
1.3.1.2. Contraintes :
D’une manière générale, les contraintes portent sur le degré d’enclavement du cercle et la
dégradation de certaines routes et pistes pendant l’hivernage. Cet état d’enclavement
s’explique en partie par l’insuffisance d’équipements/ infrastructures de traversée/
franchissement pendant l’hivernage et le non entretien des routes locales et pistes rurales
(améliorées, naturelles) dégradées.
Les priorités de développement pour ce sous secteur doivent être pour le cercle de :
- entreprendre certaines actions d’envergure de plaidoyer avec l’Etat (la Direction
Régionale et la Direction Nationale des Routes), la CMDT et les Partenaires au
développement pour développer le réseau routier à l’intérieur du cercle (surtout le
tronçon Zambougou-Sanando- Tissala-Gouendo) ;
- entretenir et réhabiliter les pistes de liaison ;
- réaliser/ construire des infrastructures de franchissement pour rendre praticable les
routes pendant toutes les saisons de l’année.
59
1.3.2. Equipements administratifs, économiques et socio-culturels
Les différents services de l’Etat dans le chef-lieu du cercle occupent la plupart de ces
infrastructures administratives que sont :
- le Service Local de la Planification, de la Statistique et de l’informatique, de
l'Aménagement du Territoire et de la Population ;
- le Service Local de l’Agriculture ;
- le Service Local du Génie Rural;
- le Secteur Local de la Pêche ;
- le Service Local des Productions et des Industries Animales ;
- le Service Local de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances ;
- le Service Local du Développement Social et de l'Economie Solidaire ;
- le Service Local de l'Hydraulique ;
- le Service Local de la Jeunesse et des Sports ;
- le Service Local de la Promotion de la Femme, de l’Enfants et de la Famille ;
- le Service Local de la Caisse Malienne de la Sécurité Sociale ;
- le Service Local des Arts et de la Culture ;
- le Secteur Vétérinaire ;
- le Centre de santé de référence
- la Perception ;
- le Contrôle Financier ;
- le Peloton de la Garde Nationale ;
- la Brigade Territoriale de la Gendarmerie ;
- le Poste de Secours Routier/ Protection Civile ;
- le Cantonnement des Eaux et Forêts ;
- le Centre des Impôts ;
- le Tribunal de la Justice ;
- l’Etablissement Pénitentiaire ;
- la Subdivision de l'Urbanisme et de l'Habitat ;
- le Service de la Protection des Végétaux ;
- le Centre d'Animation Pédagogique ;
- le Lycée Public ;
- l’Institut de Formation Professionnelle ;
- l’Energie du Mali (EDM-SA) ;
- la SOMAGEP ;
- la Station de la Météorologie ;
- le Relais TV/FM ORTM ;
- les logements d’astreinte.
Cependant, il est à signaler que certains de ces services administratifs partagent le même
local, notamment :
- ceux du Secteur Pêche et le Service Local de l'Assainissement et du Contrôle des
Pollutions et des Nuisances qui partagent les locaux du Cantonnement des Eaux et
Forêts ;
- l’Office de la Protection des Végétaux qui est logé au niveau du Secteur d’Agriculture.
60
1.3.2.2. Les équipements économiques
Dans le cercle, peu de localités disposent d’équipements économiques à part Barouéli et
Konobougou. Avec la RN6 et le marché aménagé à Konobougou, il y a de nombreuses
infrastructures économiques comme les boutiques achalandées le long de la RN6, des
équipements comme des ateliers pour plusieurs activités (coiffure, restauration, menuiseries,
mécaniques, etc.).
Des espaces réservés à la réalisation de ces infrastructures économiques sont prévus dans les
Schémas Directeurs d’Urbanisme de Barouéli et de Konobougou. Seul le marché de
Konobougou est réalisé et celui de Barouéli est en cours de réalisation. A part ces deux
équipements réalisés ou en cours, aucun autre équipement économique surtout commercial ou
industriel n’est à ce jour réalisé dans le cercle.
Le cercle enregistre 468 mosquées réparties entre les différentes communes dont 53 mosquées
pour les prières de vendredi. Les églises sont au nombre de 04 dont 01 catholique et 03
protestantes.
Les priorités de développement de ce sous secteur doivent porter entre autres sur :
- la construction de nouvelles infrastructures appropriées pour les services
déconcentrés de l’Etat en fonction du besoin (bureaux, logements, clôtures) ;
- l’entretien périodique des bâtiments administratifs ;
- la diligence du transfert des titres de propriété de locaux transférés à certains
services administratifs comme l’Urbanisme, le Génie rural, le Secteur vétérinaire, le
SLPIA.
- l’aménagement de nouvelles infrastructures et équipements économiques
(commercial ou industriel) ;
- un plaidoyer pour la réhabilitation et la réalisation des infrastructures et
équipements économiques (commercial ou industriel
61
1.4. Secteur ressources humaines
Sources: Résultats RGPH 2009, IN ST AT / résul t at s provi soi res de RGPH2009/ SL PSIAP- Bl i &
DNP/Estimation Population du Mali 2017
Ainsi, les tableaux ci-après indiquent la répartition de la population par sexe, par commune
Commune
Barouéli 27 867 27 820 55 687
Boidié 14 269 14 386 28 655
Dougoufé 5 900 6 131 12 031
Gouendo 6 771 6 985 13 756
Kalakè 10 359 11 090 21 449
Konobougou 23 865 24 512 48 377
N’Gassola 3 675 3 678 7 354
Sanando 20 839 21 571 42 410
Somo 4 361 4 571 8 932
Tamani 8 194 8 772 16 966
Tesséréla 3 968 3 981 7 949
Total 130 069 133 496 263 565
Source : DNP/Estimation Population du Mali 2017
9
DNP/ Estimation Population du Mali 2017
62
Tableau n°33: Répartition des communes et villages pour le cercle
Barouéli 11 00 239
Source : Conseil de cercle – Barouéli 2017
63
1.4.2. Urbanisation et Habitat
Le cercle compte une population estimée (selon la DNP/Estimation Population du Mali 2017)
à 263 565 habitants dont 130 069 hommes et 133 496 femmes en 2017 contre 203 550 et
208 505 respectivement en 2009 et 2010. Les facteurs de cette croissance urbaine sont entre
autres : la route, l’électricité, les équipements socio-éducatifs, l’habitat et les services.
64
1.4.2.2. Types d’habitats :
Par rapport à l’habitat, il en existe deux types dans le cercle : l’habitat traditionnel en banco
et l’habitat moderne en dur avec une morphologie urbaine laissant apparaitre des ilots
rectangulaires avec des rues larges et quelques maisons à étages et villas. La quasi-totalité des
ménages vit dans des logements fixes.
L’habitat traditionnel est caractérisé par des ruelles aboutissant dans la cour des concessions
tandis que le moderne est réalisé sur les lotissements réalisés de 1982 à nos jours.
Les matériaux utilisés dans les constructions sont de deux ordres :
- le banco qui représente plus de 90% ;
- la construction en dur qui représente moins de 10%.
Pour la toiture, les matériaux dominants sont le banco (terrasse), suivi de la tôle et enfin la
toiture en béton qui commence avec quelques constructions en dur.
Par rapport aux concessions rurales et urbaines ainsi que celle des titres fonciers enregistrés
au niveau du cercle, les données disponibles portent sur les localités de Barouéli,
Konobougou et Tamani au niveau du Bureau des Domaines du Cadastre du cercle de
Barouéli. Ainsi, les concessions rurales enregistrées sont au nombre de 114 et les titres
fonciers au nombre de 301 dont 118 cédés et 183 non cédés.
Les données relatives aux concessions urbaines ne sont pas disponibles au niveau du Bureau
des Domaines, car les opérations d’urbanisation sont pour la plupart gérées par les
collectivités elles-mêmes.
Les contraintes majeures portent sur la rétention des informations relatives aux opérations
portant sur les concessions urbaines par les collectivités et l’insuffisance dans la
sensibilisation des usagers pour l’enregistrement des opérations d’urbanisation au niveau du
Bureau des Domaines et du Cadastre.
Les priorités de développement pour le cercle portent sur les actions suivantes :
- l’information/ sensibilisation des Collectivités sur la nécessité de la prise en compte
dans les PDESC et la réalisation des équipements/ infrastructures prévus dans les
Schémas Directeurs d’Urbanisation ;
- l’appui accompagnement des autres collectivités ne disposant pas de plans
d’urbanisation/ Schémas Directeurs d’Urbanisation dans l’élaboration de leurs
Schémas (ne serait-ce que les chefs lieux de communes) ;
- la sensibilisation pour l’enregistrement de toutes les opérations relatives aux
concessions rurales et urbaines ainsi que des titres fonciers par les usagers et les
mairies.
65
1.4.3. Education
Le secteur éducation constitue un des premiers dont les compétences sont transférées aux
Collectivités territoriales, notamment suivant le décret 02-313 du 04 juin 2002. Les CT
assurent l’accès des enfants à l’école à travers la construction et l’équipement de salles de
classe.
Le cercle de Barouéli fait une population scolaire de 38 000 élèves répartie les 1er et 2è cycles.
Les écoles 1er cycle font 31 400 et les seulement 6 359 élèves soit un 1/5è des effectifs. Tous
les types d’enseignement sont représentés dans le cercle : public, privé, communautaire et
médersa.
Cependant, on constate qu’un déséquilibre se creuse déjà entre filles et garçon dans certaines
communes. En effet, dans la commune de Boidié, sur un effectif de 1235 filles seulement 151
franchissent le seuil du 2è cycle. Même chose chez les garçons, sur les 1576, seulement 237
arrivent au second cycle. Il y a un problème de maintien des enfants à l’école. Le phénomène
est le même dans les communes de Dougoufé sur 1091 élèves seulement 213 arrivent au 2è
cycle dont 55 filles et dans celle de Gouendo, seulement 127 élèves/1491 dont 53 filles.
L’enrôlement des enfants à l’école doit être une préoccupation majeure.
66
Tableau n°34 : Effectif des élèves publics, privés, communautaires et medersas par année d’études (sexe et commune)- Rentrée 2017/2018
Communes Sexe 1er Cycle Total 2ème Cycle Total
1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème
Barouéli G 503 777 777 704 641 523 3 925 401 212 266 878
F 556 594 601 530 428 366 3 075 215 264 114 593
T 1 059 1 371 1 378 1 234 1 069 889 7 000 616 475 380 1 471
Boidié G 211 352 235 318 296 164 1 576 96 77 64 237
F 191 332 213 249 149 101 1 235 67 51 33 151
T 402 684 448 567 445 265 2 811 163 128 97 388
Dougoufè G 120 153 118 112 115 103 721 60 68 30 158
F 106 69 60 53 45 37 370 18 25 12 55
T 226 222 178 165 160 140 1 091 78 93 42 213
G 126 200 189 186 133 103 937 25 25 24 74
Gouendo F 74 130 99 108 79 64 554 14 27 12 53
T 200 330 288 294 212 167 1 491 39 52 36 127
G 320 406 320 352 311 221 1 930 156 176 89 421
Kalakè F 238 347 222 248 218 118 1 391 41 103 30 174
T 558 753 542 600 529 339 3 321 197 279 119 595
G 675 706 706 793 596 432 3 908 391 458 278 1 127
Konobougou F 572 781 526 676 539 414 3 508 415 392 242 1 049
T 1 247 1 487 1 232 1 469 1 135 846 7 416 806 850 520 2 176
G 79 31 35 53 53 35 286 25 28 20 73
N’Gassola F 50 19 21 31 38 30 189 19 17 04 40
T 129 50 56 84 91 65 475 44 45 24 113
G 395 562 445 387 294 187 2 270 119 92 104 315
Sanando F 371 556 372 337 292 141 2 069 71 69 76 216
T 766 1 118 817 724 586 328 4 339 190 161 180 531
G 107 94 90 70 64 50 475 52 74 36 162
Somo F 73 92 52 34 39 32 322 21 31 15 67
T 180 186 142 104 103 82 797 73 105 51 229
Tamani G 139 199 263 195 162 144 1 102 116 69 78 263
67
F 123 160 177 150 131 105 846 66 41 38 145
T 262 359 440 345 293 249 1 948 182 110 116 408
G 37 94 72 124 42 37 406 26 24 24 74
Tesserela F 49 58 57 103 28 18 313 19 06 09 34
T 86 152 129 227 70 55 719 45 30 33 108
G 2 712 3 574 3 250 3 294 2 707 1 999 17 536 1 467 1 302 1 013 3 782
TOTAL CAP F 2 403 3 138 2 400 2 519 1 986 1 426 13 872 966 1 026 585 2 577
T 5 115 6 712 5 650 5 813 4 693 3 425 31 408 2 433 2 328 1 598 6 359
Source : CAP Barouéli 2017
Les Comités de gestion scolaire ne sont pas renouvelés dans toutes les communes sauf à N’Gassola dont il reste également le CGS du 2è cycle à
mettre en place.
68
Tableau n°35 : Taux brut de scolarisation par commune 2017/2018
Les taux de scolarisation sont très bas par rapport au potentiel scolarisable d’une population
de plus de 200 000 habitants. Les communes les plus en retard sont : Tesséréla, Tamani,
N’Gassola et Boidié.
69
1.4.3.3. Enseignement fondamental 1er cycle
Les taux de scolarisation sont assez faibles de façon générale dans les Communes de
Tesserala, Dougoufè, N’Gassola, Boidié, en particulier pour la scolarisation des filles.
Dans les grandes villes, les taux sont relativement élevés comme à Konobougou et Barouéli.
Les taux de déperdition sont assez élevés dès la rentrée du 2è cycle jusqu’à 96% chez les filles
et 89% pour les garçons.
70
1.4.3.4. Enseignement fondamental 2 è cycle
Les effectifs au 2è cycle sont très alarmants. En effet, sur une population scolarisable de
18 007élèves dont 9490 garçons et 8517 filles, seulement respectivement, 37% et 22% de
garçons et de filles poursuivent leurs études au second cycle soit quasiment 1/3 élèves. Les
communes qui font moins d’efforts pour garder longtemps les enfants à l’école sont :
principalement Boidié, Dougoufè, Gouendo, N’gassola, Sanando, Somo et Tesserela. Dans
ces communes, moins d’un enfant/3 reste à l’école après la 6è année.
Le seul lycée du cercle a très peu d’élèves au total 478 sur un potentiel au second cycle de
5 473 élèves soit moins de 10% des élèves passent au DEF. Ceci pose le problème de la
qualité de l’enseignement mais aussi du niveau global du système éducatif au Mali.
Sur cet effectif de 478 du lycée, seuls 102 arrivent en terminales dont 36 filles soit près d’un
tiers.
Tableau n°39: Effectif des élèves par sexe, année et série 2017-18
Garçon Filles
Année et série Effectif total
Effetf % Effectif %
10 è commune générale 280 185 66,07 95 33,93
Total 10è 208 182 66,07 95 33,93
11è Lettres 19 15 78,95 4 21,05
11è S 33 25 75,76 8 24,24
11è SES 44 35 79,55 9 20,45
Total 11è 96 75 78,13 21 21,87
12è LL 19 11 57,89 8 42,11
12è AL 0 0 0 0 0
12è SECO 34 21 61,76 13 38,24
71
12è SS 18 12 66,67 6 33,33
12è SEXP 18 10 55,56 8 44,44
12è SE 13 12 92,31 1 7,69
Total 12è 102 66 65,15 36 34,85
TOTAL GENERAL 478 326 68,2 152 31,8
Le tableau ci-dessus montre qu’il y a eu une augmentation du nombre des élèves entre 2016-
17 et 2017-18. En effet, d’un total de 267 élève, le lycée compte en 2018, 478 soit presque le
double. Cependant, les proportions entre filles et garçons restent les mêmes, c'est-à-dire près
de la moitié.
Tableau n°40: Effectif des élèves par sexe, année et série 2016-17
Garçon Filles
Année et série Effectif total
Effectif % Effectif %
10 è commune général 122 96 78,69 26 21,31
Total 10è 122 96 78,69 26 21,31
11è Lettres 17 10 58,82 7 41,18
11è S 18 15 83,33 3 16,67
11è SES 44 30 68,18 14 31,82
Total 11è 79 55 69,62 24 30,38
12è LL 6 6 100 0 0
12è AL 0 0 0 0 0
12è SECO 23 15 65,22 8 34,78
12è SS 10 5 50 5 50
12è SEXP 21 13 61,9 8 38,1
12è SE 6 4 66,67 2 33,33
Total 12è 66 43 65,15 23 34,85
TOTAL GENERAL 267 194 72,66 73 27,34
Au niveau du corps professoral, l’essentiel des professeurs est du statut des fonctionnaires des
CT (soit 20) et un seul fonctionnaire de l’Etat et 5 vacataires de l’Etat. Il n’y a pas de femmes
dans le corps professoral.
72
Tableau n°42 : Répartition du Corps professoral par catégorie et sexe 2016-17
Cat A cat B TOTAUX
Statut
H F T H F T H F T
Fonctionnaire Etat 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Fonctionnaire CT 21 0 21 0 0 0 21 0 21
Contractuels Etat 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Contractuels CT 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Vacataires 3 0 3 0 0 0 3 0 3
TOTAUX 24 0 24 0 0 0 24 0 24
Au niveau des ratios élèves/professeurs, toutes les spécialités sont représentées, même si le
nombre est limité. En effet, il y a encore des ratios assez élevés : 159 élèves pour 3
professeurs de math, 197 élèves pour 2 professeurs de français, 239 élèves pour 2 professeurs
d’anglais. Ces effectifs pléthoriques donnent lieu à des situations pédagogiques extrêmes.
Il y a des spécialités au Lycée comme la sociologie, la comptabilité et le dessin technique qui
n’ont pas de professeurs.
73
Tableau n° 44 : Ratio élève- Professeurs 2016-2017
Ratio
Nbre Nbre de
Discipline Elève
d'élève/Discipline Professeur
/prof
Math 267 3 89
Français 207 2 103,5
Sces Physiques 167 1 167
SVT 167 1 167
Philo 145 2 72,5
Hist-Géo 240 3 80
Anglais 267 2 133,5
Allemand 40 1 40
Arabe 96 1 96
Russe 0 0 0
ECM 267 0 0
EPS 267 1 267
Economie 189 1 189
Informatique 267 1 267
Arts 122 1 122
Dessin Technique 24 0 0
Langues nationales 199 1 199
Comptabilité 23 0 0
Math Fin 23 1 23
Sociologie 10 1 10
Droit 23 1 23
Ratio Global 3 010 24 2 049
74
1.4.3.5. Enseignement Secondaire professionnel et technique
Le tableau ci-dessous montre qu’il existe plusieurs centres d’animation en éducation non
formelle. Presque toutes les communes disposent d’au moins un centre.
Le tableau ci-dessus montre que les seuls centres d’animation qui fonctionne sont les CED.
Les raisons peuvent être l’offre qu’ils proposent aux apprenants par rapport aux autres types
de centres. En effet, les CED s’adressent à des apprenants plus proches des écoles (ceux
frappés par les redoublements) que des gens qui se prêtent à l’alphabétisation. Ce genre de
public est en effet plus réceptif des formations que les néo-alphabètes qui doivent tout
reprendre.
75
- le manque de formation continue des enseignants ;
- la non maitrise des rôles des CGS et AME ;
- le manque de cantine dans les écoles.
Les priorités de développement du sous secteur de l’éducation doivent reposer sur les
actions /initiatives suivantes :
- le recrutement d’enseignants en qualité et en quantité ;
- la mise en place d’une stratégie d’approvisionnement des écoles en matériels
didactiques et en mobiliers ;
- l’appui à la création de seconds cycles, à la construction et à l’équipement de salles
de classes dans les Communes à la demande ;
- la délimitation et la clôture des écoles ;
- la sensibilisation et les campagnes d’IEC auprès des parents et des filles pour limiter
les déperditions;
- la mise en place des cantines scolaires dans les écoles qui sont dans le besoin ;
- la redynamisation des CGS et AME et accompagnement dans la maitrise de leurs
rôles ;
- le suivi pédagogique rapproché des enseignants aussi bien au fondamental qu’au
secondaire ;
- la formation continue des enseignants ;
- l’aménagement de la cour du lycée (pavé, parking, terrains de sport, etc.).
1.4.4. Santé
76
Tableau n° 45: Couverture géographique en services de santé
N° AIRES DIST CSCOM- CSRéf POP TOT (2017)
1 Banindo 28 8472
2 Barouéli 2 38876
3 Boidié 15 14520
4 Dotembougou 23 6872
5 Dioforogo 67 5348
6 Dougoufè 55 8864
7 Dougounikoro 74 2689
8 Garna 34 8183
9 Gouendo 110 7025
10 Kalaké 12 13645
11 Kodougouni 37 5215
12 Konobougou 20 25011
13 Kouralé 150 5735
14 Moabougou 105 9870
15 M'Pèbougou 100 3929
16 N'Djilla 30 6795
17 N'Gassola 112 5709
18 Nianzana 20 9758
19 Sanando 85 16456
20 Sèguèla 30 7911
21 Somo 45 14066
22 Tamani 30 13033
23 Tesséréla 130 7924
24 Tigui 40 4879
25 Yèrèbougou 48 4927
26 Wontobougou 38 9435
TOTAL 1189 264691
Source : Carte sanitaire- 2017
Le District Sanitaire de Barouéli compte un (01) seul établissement de santé publique qui est
le Centre de Santé de Référence et vingt-six (26) Centres de Santé Communautaire dont Huit
(08) maternités rurales rattachées à certains CSCom (Soya, Tafala, Mignon, Zambougou-
Fouta, Badinantou, Koulala, Kolobo et Foni). Une ASACO est créée au niveau de Mignon
mais dont le CSCom n’est pas encore fonctionnel à cause de problèmes d’ordre social.
Les établissements de santé privés fournissant les soins et services de santé sont : une (01)
clinique médicale privée, un (01) cabinet de consultation et de soins et cinq (05) cabinets de
soins. Seule la clinique médicale « Cherifla » sise à Tamani dispose d’une licence
d’exploitation.
Quatre (04) Officines pharmaceutiques (Barouéli : 3 ; Konobougou : 1) et quatre (04) Dépôts
privés de médicaments constituent les établissements pharmaceutiques privés du District
Sanitaire de Barouéli.
77
Par ailleurs, le Régime d’Assistance Médicale (RAMED), même s’il reste encore timide, est
actif dans le cercle à travers le Programme Jigisèmèyiri, financé par la Banque Mondiale. A
ces mécanismes, s’ajoute l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) qui est mise en œuvre au
niveau seulement du CSRéf mais pas des CSCom.
Plus d’une dizaine d’ONG (cf. Tableau ci-dessous) interviennent dans la santé au niveau du
cercle dans les domaines du. Planning familial, de l’éducation, de la santé de la reproduction
(VBG, excision, mariage précoce), du Wash, du paludisme, de la nutrition, les pratiques
traditionnelles néfastes, de la mise en place des mutuelles, de la santé maternelle et infantile,
la nutrition, la gouvernance locale, l’environnement, entre autres.
78
Tableau n° 46: Intervenants dans la santé au niveau du cercle de Barouéli en 2017
Noms des ONG Sources de financement (Noms Domaines d’interventions Zones d’interventions Durée de
intervenant dans le des PTF multi ou bilatéraux qui avec précisions des aires l’intervention
district financent l’ONG) de santé couvertes
Croix Rouge/Croix Rouge DGD Royaume de Belgique Nutrition District sanitaire 2015-17
de Belgique
PSI-Mali Fonds Mondial Paludisme, SEC, District Sanitaire 2012-2017
Marie Stopes International FNUAP Planification Familiale (Offre Toutes les aires de santé début des activités :
– MALI PNDUP (Prévention of Maternal des méthodes et marketing sauf Tamani et Somo 2012.
Death from Unwanted Pregnancy) social)
AMPPF Pays Bas Planification familiale Aires de santé de Boidiè, Démarrage en 2009 et
(Distribution des méthodes Tamani, Garna, Dougoufé fin décembre 2016
surtout celles de longue durée et Somo
d’action)
APDF ASDAP Santé de la reproduction Aire centrale de Barouéli Fin de projet au
31/12/2017
Associations BENKADI ASDAP Santé de la reproduction (PF, Boidiè, Sanando, Kalaké, démarrage avril 2016
Dioulabougou (Barouéli) VBG, Excision, Mariage Barouéli, Konobougou fin en avril 2018
BENKADI(Boidiè) précoce)
Djiguiya (Kalaké)
Djiguitougou (Sanando)
Dembagnouman
(Konobougou)
AJADD (Barouéli)
79
d’Appui pour le néfastes, VBG, PF 30/04/2016
Développement (ERAD)
BP: 5064 Tél. : (223) 20 Avenant du
29 06 27 BAMAKO – 01/01/2017 au
MALI Email: 28/02/2018
erad@orangemali.net
80
La situation du personnel sanitaire du District se présentait comme suit en 2017 :
PROFIL CSCOM STRUCTURES CSREF
PRIVEES
Masc Fem To Mas Fe Tot Mas Fe Tot
t c m c m
Médecin généraliste 12 0 12 2 0 2 5 0 5
Médecin spécialiste 0 0 0 0 0 0 1 0 1
Technicien Supérieur de 4 1 5 4 0 4 2 1 3
Santé (Santé Publique)
Technicien Supérieur de 0 0 0 0 0 0 1 0 1
Santé (Ophtalmo)
Technicien Supérieur de 0 0 0 0 0 0 1 0 1
Santé (Odonto)
Assistants Médicaux 1 0 1 1 0 1 1 0 1
Technicien Supérieur de 0 5 5 0 1 1 0 5 5
Santé (Sage-femme)
Technicien Supérieur de 2 0 2 0 0 0 1 0 1
Santé(Laboratoire)
Technicien de Santé 5 5 10 1 0 1 3 1 4
(Santé Publique)
Technicien de Santé 0 9 9 0 0 0 0 2 2
(Infirmière obstétricienne)
Technicien de 0 0 0 0 0 0 0 1 1
Santé(Laboratoire)
Technicien supérieur 0 0 0 0 0 0 1 0 1
d'Hygiène
Technicien d'Hygiène 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres Techniciens de 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Santé
Gérant (DV, DRC) 17 8 25 0 0 0 3 0 3
Matrone 0 32 32 0 1 1 0 1 1
Aide-Soignant (e) 23 5 28 2 0 2 1 0 1
Chauffeur 2 0 2 2 0 2 6 0 6
Secrétaire 0 0 0 0 0 0 0 7 7
Manœuvre/Manœuvre 23 2 25 2 0 2 4 0 4
gardien
Source : Rapport d’activités du District Sanitaire de Barouéli- 2017
Il ressort de l’analyse du tableau que le District Sanitaire dispose d’au moins d’un (e)
infirmier(e), d’une matrone, d’un (e) gérant (e) du DV (sauf M’Pèbougou) et d’un vaccinateur
(sauf à Séguèla) dans chacun des 26 CSCom fonctionnels. Douze (12) médecins opèrent au
niveau des CSCom et le CSRéf compte cinq (05) médecins dont trois (03) à compétence
chirurgicale et 01 diplômé en santé publique. En outre, le CSRéf dispose d’un Assistant
médical en Ophtalmologie et d’un Technicien supérieur en Odontostomatologie.
81
Par ailleurs, Il se dégage en rapport avec l’estimation de 265 565 habitants en 2017 (source
DNP/estimation Population du Mali), les ratios suivants pour le District Sanitaire de Barouéli:
- 1 médecin pour 13 877 habitants contre 10.000 / normes OMS ;
- 1 sage femme pour 37 652 habitants contre 5.000 ;
- 1 matrone pour 6 938 habitants ;
- 1 technicien supérieur de santé (Ophtalmo) pour 263 565 habitants ;
- 1 technicien supérieur de santé (Odonto) pour 263 565 habitants ;
- 1 technicien de santé (Infirmière obstétricienne) pour 26 365 habitants ;
Tableau n°47 : Moyens logistiques disponibles au niveau du CSRef et des CSCom au 31 décembre
2017
CSCom CSRef
DESIGNATION
Etat Bon Mauvais état Etat Bon Mauvais état
Moto 11 26 9 7
Moto Ambulance 14 6 0 0
Ambulance 2 1 1 2
Autres véhicules 0 0 1 1
RAC 5 20 1 1
Téléphone 5 0 2 0
Réfrigérateurs 28 3 3 5
Congélateurs 0 0 1 0
AMADER 1 0 1 0
Groupe électrogène 0 0 1 4
Panneau solaire 23 2 1 0
EDM 2 0 1 0
Téléviseurs 13 0 2 0
Tablettes 0 0 3 0
Vidéoprojecteurs 1 0 1 1
Ordinateurs portables 26 0 9 3
Ordinateurs de bureau 0 0 6 4
Source : Rapport d’activités du District Sanitaire de Barouéli- 2017
82
Ainsi, on constate comme entre autres atouts :
- la disponibilité de chaine de froid fonctionnelle dans les 26 CSCom (24/26 sont
solaires) ;
- la disponibilité d’un ordinateur portable dans chaque CSCom ;
- la disponibilité au CSRéf de 15 ordinateurs (portables et de bureau) et d’un appareil
Flybox B68L avec téléphone SAGEMCOM.
Les pathologies courantes dans le cercle en 2016 sont le paludisme, les infestions respiratoires
aigües (IRA), la malnutrition sévère aigue, la diarrhée et l’Hypertension Artérielle (HTA).
Le taux de mortalité du paludisme grave pour les enfants de 0-59 mois est de 0,52 % (soit 25
décès pour 4 840 cas enregistrés). Le taux de morbidité pour les Infections Respiratoires
Aigües Basses est de 0,2%. Le taux de morbidité pour l’accident de la voie publique (AVP)
au niveau District sanitaire est de 0,02%.
En 2017, les structures de santé du district sanitaire de Barouéli ont diagnostiqué et mis sous
antirétroviraux 78 personnes vivant avec le VIH dont 3 cas de co-infection VIH Tuberculose.
Deux décès de personnes vivant avec le VIH ont été enregistrés en 2017. Dans le cadre de la
prévention de la transmission mère-enfant du VIH, 2990 femmes enceintes vues en
Consultations Pré Natales (CPN) ont bénéficié de test de dépistage de VIH, 18 ont été
confirmées séropositives. Au total, 4 nouveaux nés de mères séropositives ont été mis sous
antirétroviraux.
83
- la faible mobilisation des cotisations des CT (40% en 2017), surtout de la non
mobilisation de l’apport du Conseil de Cercle à la Caisse de solidarité de la référence
évacuation depuis 2014 soit 4 ans d’arriérés de paiement (0% en 2017).
- l’absence de points d’eau dans les CSCom en général et spécifiquement dans 7
CSCom (Kodougouni, M’Pèbougou, Kouralé, N’Tjilla, N’Gassola, Tigui,
Wontombougou et Dioforongo) ;
- le manque de connexion des salles des CSCom sur le réseau d’eau ;
- la vétusté des bâtiments et l’inadéquation des infrastructures par rapport au paquet de
soins à fournir ;
- le sous-équipement de l’unité d’odontostomatologie ;
- la vétusté du logement d’astreinte du médecin-chef ;
- l’absence d’incinérateur au CSréf.
Les priorités de développement du sous secteur de la santé devront porter entre autres sur :
- l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’équipement, de réalisation et/ ou de
réhabilitation des infrastructures sanitaires (nouvelles salles, logement d’astreinte du
médecin-chef, sources d’énergie) et le renouvellement des équipements des 7
CSCom et du CSRéf (service d’odontostomatologie);
- la création de 7 points d’eau dans les CSCom de Kodougouni, M’Pèbougou,
Kouralé, N’Tjila, N’Gassola, Tigui, Wontobougou et Dioforongo
- la connexion des salles des CSCom au réseau d’eau (châteaux d’eau déjà installés)
dans tous les CSCom sauf Konobougou (qui est déjà fait) ;
- la mise en place d’incinérateurs dans 8 CSCom : Dotembougou, Tigui, Dioforongo,
M’Pèbougou, Kodougouni, NDjilla, N’Gassola et Djéla;
- le recrutement et l’affectation dubpersonnel qualifié selon les besoins;
- l’instauration d’un concours de stimulation entre CSCom pour l’information/
sensibilisation sur le paludisme, la consultation, la vaccination, la contraception,
l’hygiène/assainissement, le paiement régulier des quottes part de la
référence/évacuation…
- l’appui au suivi/supervision de proximité ;
- la collaboration étroite avec les tradithérapeutes en vue de l’intégration de leurs
pratiques dans la médecine conventionnelle;
- le renforcement du dispositif d’information et de sensibilisation pour les campagnes
de vaccination et d’assainissement et les programmes de lutte contre certaines
maladies prioritaires (Paludisme, Malnutrition, VIH, Tension Artérielle,
Tuberculose, Diarrhée infectieuse…).
84
1.4.5. Hygiène /assainissement
Conduites par divers intervenants, notamment le SLACPN, et les ONG (Plan Mali/ ONG
AVS CAEB…), les actions de gestion/d’assainissement et de protection de l’environnement
pour l’amélioration du cadre de vie des populations portent entre autres sur :
- l’aménagement des collecteurs et caniveaux (creusement ou curage) et construction de
digues pour la gestion des eaux de ruissellement à Konobougou et à Barouéli;
- les actions d’information/ sensibilisation et de formation des populations sur
l’hygiène/assainissement à travers des initiatives comme l’ATPC (Assainissement Total
Piloté par la Communauté), initiée par l’ONG AVES sur financement de Plan- Mali avec
comme résultats 20 villages certifiés dans le cercle (lutte contre la défécation à l’air
libre) ;
- le déclenchement de 20 villages par l’ONG CAEB ;
- la gestion des ordures ménagères et des déchets émis au niveau des familles et sur les
places publiques (marchés, écoles, centres de santé, etc.) ;
- la collecte et l’évacuation des excrétas et des eaux usées.
10
Les données de 2010 existeraient mais ne sont pas actualisées selon le SLACPN
85
1.4.6. Développement social et économie solidaire
En ce qui concerne les sociétés coopératives, il en existe plus de 300 au niveau du cercle et
dans toutes les communes. Il y a 7 unions de sociétés coopératives. Elles interviennent dans
les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, l’artisanat, entre autres.
En plus de ces quelques actions, l’élan de solidarité s’est manifesté au niveau du cercle, plus
précisément à Konobougou avec l’inondation survenue pendant l’hivernage en août 2017 où
l’aide et l’appui conseil de l’Etat à travers l’Administration et la Direction régionale du
développement sociale via le Service local du développement social ainsi que ceux des
partenaires au développement et des bonnes volontés, ont été apportés aux populations
sinistrées.
L’extension du RAMED à toutes les aires de santé du District Sanitaire en fin 2016 et surtout
aux aires de santé des communes couvertes par le Programme « Jigisèmèjiri » a été très
salutaire et a contribué du coup à l’amélioration du taux de prise en charge des indigents.
Aini, 210 personnes ont été consultées dans les CSCom dans le cadre du RAMED en 2017.
86
Tableau n°49 : Personnes vulnérables dans le cercle en 2017
Cercle Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre Nbre Pers. Nbre Nbre Nbre de
Pers. d’Enfants d’Enfants d’Assoc. Mendiants Femmes victimes d’Enfants d’Enfants Centre
handic. handic. handic. pour démunies de en en situation d’encadrement
scolarisés handic. seuls VIH/SIDA situation difficile
chargées de difficile scolarisés
famille
Barouéli 496 293 262 06 ND 17 44 192 152 0
Total 496 293 262 06 ND 17 44 192 152 0
Source : Annuaire statistique du SLDSES- Bli 2017
Les actions prioritaires de développement du sous secteur devront porter entre autres sur :
- le renforcement des stratégies d’identification et de planification pour la prise en charge effective des questions de solidarité et de
développement social ;
- l’identification des actions utiles et porteuses pour les futures campagnes de solidarité ;
- l’organisation des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer pour le retour des partenaires d’appui au développement social aux
actions de solidarité ;
- la mise en place et l’appui des programmes et initiatives de sensibilisation sur les questions de VIH/SIDA;
- les actions de plaidoyer/lobbying pour la mobilisation des fonds en vue de soutenir les activités et actions de solidarité ;
- le renforcement de la collaboration entre le service local de développement social, les structures de santé et les collectivités territoriales
pour une prise en charge adéquate et à hauteur de souhait des personnes vulnérable;
- la dynamisation de la mise en œuvre du RAMED ;
- une plus grande couverture du cercle par les mutuelles ;
- l’implication plus grande des communes dans la prise en charge des indigents ;
- le renforcement des capacités et encadrement des organisations.
87
88
1.4.7. Promotion de la femme
89
EPARGNE CREDIT 2014
INTERÊTS
NOM DU MOTANT
COMMUNE BENEFICIAIRES N.bre FONDS /
GROUPEMENT TOTAL
BENEFICE
Fédération Homme 6 1 500 000 150 000 1 650 000
Boidié paysanne Femme 657 6 570 000 2 010 000 8 580 000
Dobenkan Village 19 8 070 000 2 160 000
Fédération Homme 0 - - -
Tamani paysanne Femme 106 3 200 000 320 000 3 520 000
Doyiriwa Village 14 3 200 000 320 000
Fédération Homme 0 - - -
Somo paysanne Femme 213 6 415 000 641 500 7 056 500
Fankadougou Village 8 6 415 000 641 500
Fédération Homme 0 - - -
Dougoufé Fankadougou Femme 255 7 677 500 767 750 8 445 250
Nièta Village 8 7 677 500 767 750
1231 Femmes, 6
TOTAL 25 362 500 3 889 250 29 251 750
Hommes et 49 Villages
Source : SLPSIAP Barouéli- Annuaire statistique 2016
Le tableau ci-dessous montre les possibilités de redistribution des revenus entre les membres
des associations. Les montants sont certes modestes mais prouvent qu’elles font des efforts
d’autonomisation qu’il faut savoir accompagner.
LES COOPERATIVES
Commune Coopératives Membres Activités Résultats Accompagnent
• 250 000 F distribués
Production de entre les membres
Yelén Boidié
Boidié 25 beurre et de • 1 000 morceaux 886 125
(Femmes)
savon amélioré distribués entre les
membres
• Production de
Sont accompagnées et
Nieleni beurre de karité
formées en ramassage
Tamani Toukoro 15 de qualité 886 125
et séchage des noix de
(Femmes) • Production de
karité
savon amélioré
• Accompagnées
• Production de
• Formées en
Benkadi de beurre de karité
ramassage des noix de
Somo Somo wère II 25 de qualité 886125 F
karité, en séchage et en
(Femmes) • Production de
Technique de
savon amélioré
fabrication de savon
• Production de • Accompagnées
Benkadi de beurre de karité • Formées en technique
Boidié Siakabougou 33 de qualité de ramassage, séchage, 886 125
(Femmes) • Production de production de savon et
savon amélioré de beurre de karité.
Dontan de • Vendu 4,7 kg
Boidié Boidié Pisciculture •Distribué entre les 886 125
(Femmes) membres
Source : SLPSIAP Barouéli- Annuaire statistique 2016
90
Les priorités de développement du sous secteur Promotion de la femme au niveau du cercle
doivent porter entre autres sur :
- l’implémentation et la construction du Service local de la promotion de la femme, de
l’enfant et de la famille dans le cercle;
- la sensibilisation en direction des partis politiques pour un meilleur positionnement
des femmes sur les listes électorales ;
- le renforcement des capacités institutionnelles et organisationnelles des femmes en
vue de favoriser leur participation effective à la vie de la commune ;
- la continuation de l’information/ sensibilisation sur les dangers de la pratique du
mariage précoce, des mutilations génitales, la déperdition scolaire des filles surtout
au niveau du second cycle et du lycée.
Comme espaces de loisirs, la ville de Barouéli dispose d’une salle de spectacle d’un centre
culturel et d’une salle de lecture servant de bibliothèque publique. Les communes de
Konobougou et de Boidié disposent chacun d’un centre culturel et celle de Kalakè, une
maison de jeunes.
Le cercle est pauvre en infrastructures sportives et culturelles, sinon très insignifiantes si les
espaces réservés aux activités sportives dans les villages ne sont pas capitalisés.
91
- un patrimoine immatériel qui définit les traits spécifiques de civilisation des
populations de la zone: modes et genres de vie, valeurs spirituelles, chants et danses
des terroirs.
Avec les agressions culturelles et l’inexistence de programmes de restauration et de
conservation, il est à craindre la déperdition totale des us et coutumes, entraînant une
perte de repères essentiels de notre société particulièrement pour les jeunes.
Le patrimoine culturel du cercle est riche et varié avec des épopées qui ont fortement marqué
le paysage socioculturel dominé par les groupes sociaux suivants les bambaras et les peulhs à
différentes périodes. Il s’agit de l’histoire de Silamakan et de celle de Dô. A ces épopées
s’ajoute les ziaras des Ansar dines et des Tidianiya.
Le brassage ethnique a réussi dans la zone avec la cohabitation de plusieurs ethnies, à savoir :
les bambaras, les Sarakolés, les Peulhs, les Bozos, les Somonos, les Miniankas et les bobos.
Les Bambaras plus nombreux constituent l’ethnie majoritaire du Cercle. Les populations sont
profondément attachées aux mœurs et coutumes de l’Islam.
Les priorités de développement du sous secteur devront s’articuler autour des actions clé ci-
après:
‐ la promotion des activités sportives et culturelles dans le cercle ;
‐ le renforcement des capacités en équipements et infrastructures sportives et
culturelles à travers des aménagements, l’encadrement et la mise à disposition
d’équipements sportifs;
‐ l’établissement d’un répertoire et la valorisation (aménagement, publicité…) des
sites touristiques, des monuments et vestiges traditionnels ainsi que des
manifestations socioculturelles dans le cercle ;
92
‐ une meilleure organisation des événements et manifestations socioculturelles et
religieuses.
93
1.4.9. Jeunesse
Les jeunes constituent la majorité de la population du cercle (avec 37,84% de la seule tranche
d’âge 15-39 ans) et sont beaucoup plus versés dans le secteur Agricole (agriculture, élevage,
foresterie) et le secteur informel à travers l’auto- emploi. Après les travaux champêtres,
beaucoup d’entre eux sont tentés vers l’exode rural (centres urbains ou sites d’orpaillage).
Dans le cercle, il existence une structure d’encadrement technique (mais non assez pourvu en
personnel avec seulement 01 seul agent), quelques infrastructures socioculturelles, sportives
et éducatives pour les jeunes et un Comité Local de la Jeunesse du Cercle de Barouéli. Les
jeunes sont généralement regroupés en Comités, tons et/ ou associations formels ou non
formels.
Le problème d’employabilité se pose avec acuité parce que le cercle n’est pas fourni en usine
industrielle ou de grande transformation et les entreprises importantes ne sont pas
nombreuses. Ce sont les structures traditionnelles qui absorbent cette jeunesse en termes
d’emploi.
D’une manière générale, le sous secteur de la jeunesse n’est pas assez développé et souffre de
maux comme :
- l’insuffisance d’encadrement et de formation ;
- le problème de financement des activités de développement ;
- l’insuffisance d’infrastructures juvéniles.
Ces différents problèmes sont liés principalement à une insuffisance de personnel d’appui
technique, à l’inexistence de structures avec une certaine capacité d’employabilité
(industrielles ou de transformation) ainsi qu’à un problème de vision politique pour
l’épanouissement de la jeunesse
Les priorités de développement pour le sous secteur doivent porter sur entre autres sur:
- la promotion des activités de jeunesse ;
- le renforcement des capacités et la formation des jeunes ;
- la signature de conventions de partenariat avec les OSP et le Secteur privé autour
des équipements et infrastructures économiques futures dans le cadre du PPP.
En outre, le Conseil de cercle pourrait créer des conditions de création d’un partenariat
entre certains acteurs (Education, Santé, OSP, ONG, OSC…) avec des partenaires au
développement comme la présente initiative d’appui –accompagnement de Lux
Développement pour l’élaboration du PDESC de certaines collectivités.
Aussi, des initiatives d’interCT au niveau du cercle et de la région ou d’ailleurs peuvent être
développées pour la création des opportunités d’emploi.
94
1.4.10. Emploi et formation professionnelle
Des ONG et partenaires au développement interviennent dans le cercle pour former les jeunes
et les femmes dans les domaines de la restauration, l’embouche, la fabrication de savon, la
teinture, le maraîchage, la pisciculture, entre autres.
Dans le cercle, il n’existe pas de Service local chargé de l’emploi et de formation des jeunes
et les différentes agences de promotion de l’emploi de l’Etat (APEJ, ANPE, FAFPA,
PROCEJ) ne sont pas non plus représentées. Leurs actions sont sporadiques et ne sont pas
assez visibles pour les populations.
95
1.4.11. Coopérations et partenariats
Le cercle de Barouéli compte plus d’une trentaine de partenaires et ONG d’appui au développement
ainsi que les projets sectoriels :
N° PTF et ONG Domaines d’intervention Durée Localités/zones
dans le cercle d’intervention d’intervention
01 Plan International Education, Santé, protection 12 ans Kalakè, Boidié,
Mali des enfants Barouéli,
Konobougou,
Sanando, Somo,
Gouendo
02 Lux- Education, Santé, agriculture, 9 ans Boidié, Barouéli,
Développement décentralisation et bonne Konobougou,
gouvernance, actions sociales Sanando,
et sécurité alimentaire, eau et Tamani, Somo,
assainissement Gouendo
03 ERAD Santé de la Reproduction 6 ans Kalakè, Boidié,
Barouéli,
Konobougou,
Sanando
04 Fondation Stromme Education 2 ans Barouéli,
Tesserela
05 Pass Plus Jeunesse Education 1 an Barouéli,
et Développement Konobougou,
Sanando,
Tamani, Somo
06 USAID Education, SIRA Barouéli,
Tamani,
07 Fond de Solidarité Réinsertion socio-économique Kalaké, Barouéli
Nationale (FODES) de la population du Nord du
Mali (Santé, éducation,
hydraulique, décentralisation)
08 FAFPA Formation professionnelle Barouéli, Somo
09 GIZ /PADRE Gestion des ressources 14 ans Dougoufè
naturelles, mobilisation des Boidié, Barouéli,
ressources financières des CT, N’Gassola,
état civil et archivage Konobougou,
Gouvernance locale, Tamani, Somo,
administration Gouendo
10 KILABO Gestion des ressources 16 ans Boidié, Tamani
naturelles, environnement, Somo et
économie solidaire, Dougoufé,
Microcrédit et Santé Barouéli,
Tamani, Somo
11 CAEB Environnement (Restauration - Boidié, Barouéli
des terres), appui aux
producteurs agricoles
12 AVES Hygiène/assainissement - Barouéli
13 ONG LWR Agriculture, production de 6 ans Barouéli, Tamani
plants, élevage, semences
14 GASS Mali Gouvernance, 13 ans Boidié, Barouéli,
environnement/assainissement, Konobougou,
maraîchage Sanando
96
15 AMASSA Afrique Commercialisation de céréales - Barouéli
Verte
16 ALPHALOG Gouvernance durable - Barouéli
17 Groupe Solidarité Développement rural, - Konobougou,
Sahel Mali (GSS) Décentralisation, Gestion Barouéli
des Ressources Naturelles,
Appui aux AGR
(maraîchage, Embouche et
Artisanat)
18 ONU Femmes Gouvernance, maraîchage 2 ans Boidié, Barouéli
19 Croix Rouge Malnutrition des enfants et leur 7 ans Dougoufè,
Malienne/Belge prise en charge Barouéli
(CRM-B)
20 ASDAP Santé de la reproduction 3ans Barouéli, Tamani
21 GAREF - - Barouéli,
N’Gassola
22 WAP Semences agricoles - Boidié, Barouéli
23 PROSEMA Appui aux producteurs de - Barouéli, Tamani
sésame
24 PADER –TKT Maraîchage, aviculture, petit - Barouéli, Tamani
commerce
25 PAM Banques de céréales - Barouéli
26 PRODEVALAIT Collecte et conservation de lait - Barouéli,
et des actions d’insémination Konobougou
artificielle des vaches
27 Lotus AGR 1 an Barouéli, Somo
28 Jigisèmèyiri Transfert monétaire, nutrition 6 ans Boidié, Barouéli
5B5B+ Dougoufè,
Tesserela,
Tamani Sanando,
Somo
29 UNICEF Education 7 ans Barouéli,
Sanando
30 AMPDR Education 2 ans Barouéli,
Konobougou
31 COFESFA Yiriwa Education 1 an Kalakè, Barouéli
ton
Les priorités d’action du Conseil communal dans le cadre de l’intervention des partenaires
au développement devront s’articuler entre autres sur :
- la mise en place ou redynamisation du cadre de concertation avec les partenaires afin
d’éviter la duplication des programmes sur un même site et créer une synergie autour des
projets fédérateurs d’investissements (routes, ponts, aménagements agricoles interCT…);
- la création des initiatives d’intercollectivité ;
- la recherche de nouveaux jumelages –coopérations.
97
1.4.12. Administration et gouvernance
Le Cercle de Barouéli est issu de l’éclatement du Cercle de Ségou en 1977. Il est composé des
circonscriptions autrefois appelées arrondissements de Barouéli Central, Konobougou,
Sanando et Tamani.
Le cercle est traversé par la route nationale (RN6) qui passe par Konobougou. Barouéli, Chef-
lieu de Cercle, est à 100 km de Ségou et 140 Km de Bamako.
Le cercle compte 11 communes, 239 villages et 106 hameaux rattachés aux villages.
Sur le plan institutionnel, le cercle est géré par l’Etat à travers la tutelle administrative et les
services techniques déconcentrés.
Le cercle est administré par un Préfet et les Arrondissements par les Sous- Préfets. Ainsi, au
niveau du Cercle de Barouéli, on compte 01 Préfet, un Adjoint au Préfet, et 04 Sous Préfets
pour les arrondissements de Barouéli, de Konobougou, de Sanando et de Tamani.
Le Préfet assure la tutelle de la Collectivité cercle et les Sous Préfets assurent l’appui conseil
au niveau communal.
Plus d’une vingtaine de services déconcentrés de l’Etat sont présents dans le cercle, à
savoir :
- la Préfecture ;
- les Sous-préfectures de Barouéli, Konobougou, Sanando et Tamani
- le Centre de Santé de Référence ;
- le Secteur Vétérinaire ;
- le Secteur Local de la Pêche ;
- le Service Local des Productions et des Industries Animales ;
- le Service Local de l'Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des
Nuisances ;
- le Cantonnement des Eaux et Forêts ;
98
- le Service Local de l'Hydraulique et de l'Energie ;
- le Service Local de l'Agriculture ;
- le Perception ;
- le Centre des Impôts ;
- le Contrôle Financier ;
- le Service Local de la Planification, de la Statistique et de l’informatique, de
l'Aménagement du Territoire et de la Population ;
- le Peloton de la Garde Nationale ;
- la Brigade Territoriale de la Gendarmerie Nationale ;
- le Service Local du Développement Social et de l'Economie Solidaire ;
- la Justice de Paix à Compétence Etendue ;
- l’Etablissement Pénitentiaire ;
- la Subdivision de l'Urbanisme et de l'Habitat ;
- le Bureau des Domaines et de Cadastre ;
- le Centre d'Animation Pédagogique ;
- le Service Local du Génie Rural ;
- le Service du Cercle de la Jeunesse et de Sports ;
- le Service Local des Arts et de Culture ;
- l’Institut de Formation Professionnelle (IFP);
- le Poste de Secours Routier/Protection Civile ;
- la Société Malienne de Télécommunication ;
- l’EDM ;
- la SOMAGEP.
On dénombre six (06) Commissions de travail dont les membres varient de quatre (4) à (5)
Conseillers.
99
Tableau n°54 : Composition des commissions de travail
N° Commissions Membres Prénoms et
Femmes Hommes Total Noms des
Présidents
1 Commission pour la promotion de 0 5 5 Feu Mamadou
l’éducation de la jeunesse et des DIAKITE
sports
2 Commission des Finances et de 0 4 4 Ibrahim
l’Economie WAGUE
3 Commission pour la Promotion de 2 2 4 Aissata
la femme et de l’enfant SISSOKO
4 Commission Développement Rural 0 4 4 Gaoussou
et Hydraulique COULIBALY
5 Commission Santé 0 4 4 Lassine
TRAORE
6 Commission Information, 0 4 4 Feu Bamody
Communication et Culture KEITA
Total 02 23 25
Outre ces postes pourvus et prévus dans l’organigramme, d’autres catégories de personnel
émargent au budget du Conseil. Il s’agit de :
- 01 secrétaire dactylo (csréf) ;
- 01 aide soignant (csréf) ;
- 03 chauffeurs (csréf) ;
- 02 gardiens (campement et le Lycée public) ;
- 01 bibliothécaire (Bibliothèques du cercle).
A ces catégories de personnel, s’ajoutent dans le cadre du transfert des compétences et des
ressources de l’Etat aux Collectivités, le personnel fonctionnaire des collectivités de
l’enseignement (Lycée public de Barouéli avec 34 enseignants), de la Santé (20) et du
Développement social (03).
Il y’a lieu pour le Conseil de cercle d’adapter son organigramme à celui de l’organigramme
type des collectivités cercle et de procéder urgemment à sa validation et publication.
En outre, les postes non pourvus doivent être pourvus afin de palier l’insuffisance et le
cumul des fonctions.
100
En termes d’organe d’orientation et de suivi, il existe un Comité Local d’Orientation,
Coordination et de Suivi des Actions de Développement au niveau du Cercle
(CLOCSAD): Il est présidé par le Préfet du Cercle et comprend l’ensemble des Services
Locaux, le Président du Conseil de Cercle, tous les Maires des Communes du Cercle, les
Représentants des Délégations Locales des Chambres Consulaires (Agriculture, Métiers)
au niveau local, des Confessions Religieuses, des Coordinations Locales des Femmes, des
Jeunes et des ONG. Les réunions statutaires sont liées aux partenaires.
Son Secrétariat est assuré par le Service Local du Plan, de la Statistique, de l’Informatique, de
l’Aménagement du Territoire et de la Population (SLPSIAP).
Partis Politiques
Les principaux partis politiques du Cercle ayant des élus au niveau communal et local sont:
RPM, URD, ADEMA- PASJ, YELEMA, CNID Faso Yiriwa Ton, PARENA, PDES,
MPLUS- RAMATA, FARE Anw Ka Wili, ADP Maliba, MPR, SADI, CODEM, CAP,
MIRIA, UFD, PRVM-Faso Ko, ASMA, APR, PDES, UDD, UM-RDA, etc.
101
Le cercle est géré par l’Etat à travers la tutelle administrative (le Préfet et les 04 Sous- Préfets)
et une trentaine de services techniques déconcentrés tous départements confondus présents
dans le cercle. La tutelle de la Collectivité Cercle est assurée par le Préfet et les Sous Préfets
assurent l’appui conseil au niveau communal. Le Préfet assure le suivi et le contrôle des
actions de développement.
Les Collectivités elles- mêmes (Cercle et Communes) participent au bon fonctionnement des
organes de mise en œuvre, à l’articulation, à la coordination et au suivi- évaluation des actions
de développement selon leurs compétences respectives. En outre, les restitutions publiques,
les redditions des comptes des CT et les débats publics faits au niveau des collectivités dont le
Conseil de cercle, mettent en exergue le souci de recherche de l’implication et de la
participation des populations pour une gestion transparente au niveau des organes des
collectivités. Ce qui est de nature à renforcer la mobilisation des populations autour de
priorités des collectivités.
Elle est assurée par les Brigades de la Gendarmerie, le Peloton de la Garde Nationale et la
Protection Civile. Ces différents services sont localisés comme suit :
- Deux Brigades Territoriales de la Gendarmerie à Barouéli et à Tamani;
- le Peloton de la Garde Nationale à Barouéli ;
- le Poste de Secours Routier/ Protection Civile à Konobougou.
Il faut signaler toutefois que malgré les maigres moyens, les différents services de sécurité et
de protection mènent leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens de façon
satisfaite.
102
Les priorités de développement pour ce sous secteur devront porter sur:
- le plaidoyer pour l’augmentation de l’effectif et postes des agents de sécurité et de
protection civile pour une couverture à hauteur de souhait du cercle ;
- la mobilisation de l’appui pour l’amélioration des conditions de travail des
différentes forces de sécurité et de protection civile (carburant, matériels,
équipements/ infrastructures, logistiques, bureautiques…) ;
- la sensibilisation des populations pour une collaboration accrue avec les services de
sécurité ;
- la participation à la semaine de sécurité routière en organisant des campagnes
d’information et de sensibilisation sur les conflits, la gestion des catastrophes et la
sécurité routière ;
- la délocalisation des marchés sur les voies publiques vers l’intérieur des villes et
villages ;
- etc.
Le Cercle de Barouéli jouit d’une relative accalmie selon les services compétents du Cercle.
Les services publics sont sécurisés et les Brigades territoriales effectuent constamment des
patrouilles de sécurité.
Par rapport à certains faits d’insécurité comme les conflits fonciers, les conflits entre éleveurs
et paysans, les querelles, ils sont gérés au préalable par les mécanismes traditionnels en place
(conseils de famille et ou de village ou même intervillage, la sollicitation des élus, notabilités
ou l’application du doit coutumier, entre autres) ou soit transmis aux juridictions compétentes.
Les crimes, les vols sont gérés par les services et juridictions compétentes du pays.
103
1.5. Thèmes transversaux
Dans le secteur agro sylvo pastoral, le cercle de Barouéli dispose d’un grand potentiel
d’aménagements hydro agricoles avec une grande capacité de production Agricole surtout
avec l’existence du fleuve Niger et l’appui de l’ORS. Des équipements et infrastructures de
production et de stockage (177 magasins de stockage et de conservation, 46 banques de
céréales) existent dans tous les chefs lieux de communes du cercle. Le maraîchage constitue
l’une des sources de revenus les plus importantes des producteurs surtout des femmes dans
certaines localités.
Tableau n°55: Situation des banques de céréales et des magasins de stockage et de conservation
au niveau du cercle de Barouéli
Communes Banques de céréales Magasins de stockage et de
conservation
Kalakè 03 24
N’Gassola 02 7
Tesserela 02 7
Somo 01 04
Sanando 06 42
Boidié 18 25
Konobougou 07 61
Dougoufè 01 02
Tamani 06 05
Total 46 177
Source :
104
Même si la pêche y est pratiquée dans certaines zones notamment sur les cours d’eau du Niger
et du Bani, la production n’est cependant pas satisfaisante et les nouvelles initiatives
d’élevage de poisson (étangs piscicoles) sont à leur début.
Avec la destruction de la flore, les produits de cueillette ne sont plus consommés en
abondance par la population.
Malgré, ce grand potentiel existant dans les différents domaines de production, il existe des
périodes de soudure qui ont un impact sur les activités et les conditions de vie de la
population, allant de février à août.
Pour faire face aux nombreux défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Conseil de
cercle devra prendre et mettre en œuvre des initiatives telles :
- l’information et la sensibilisation des populations sur le changement climatique et ses
méfaits et sur les techniques de résilience ou d’atténuation ;
- l’information/sensibilisation et la formation sur la valeur nutritive des aliments ;
- la réalisation des aménagements hydro agricoles dans les plaines et bas fonds et la
diversification agricole ;
- l’appui à l’amélioration des revenus des populations notamment les femmes dans le
maraîchage et la transformation des produits locaux ;
- la réalisation de nouvelles infrastructures de stockage des productions agricoles et la
formation en techniques de conservation, de stockage et de transformation;
- l’organisation des producteurs et le soutien à certaines productions et projets agricoles ;
- la consolidation des banques de céréales des zones à risque et la création des
infrastructures de stockage ;
- l’aménagement des points d’eau pour la pisciculture (mares et étangs piscicoles);
- le renforcement des capacités des acteurs de la pêche à travers un encadrement
organisationnel et technique approprié de cultures et l’appui à l’acquisition
d’équipements adéquats des pêcheurs et leurs organisations;
- la promotion du secteur de la pêche par l’encouragement de l’implantation des jeunes à
travers l’investissement dans la pisciculture;
- la réalisation et /ou la réhabilitation et/ou l’entretien des infrastructures routières
(pistes, routes, infrastructures de franchissement…) ;
- l’appui à la réalisation et/ou la réhabilitation des points d’eau ;
- la protection de l’environnement à travers des formations en techniques de conservation
et de protection de l’environnement ;
- l’appui à l’approvisionnement des agriculteurs, éleveurs et pêcheurs en intrants et
équipements de production ;
- l’amélioration de la sécurité sanitaire des aliments (aires d’abattage, pratiques
culinaires…) ;
- etc.
105
106
1.5.2. Résilience /adaptation aux changements climatiques
Au regard des informations collectées par les enquêteurs, les services techniques et le constat
de la population locale:
- Les tendances climatiques suivant les données météorologiques nationales observées sont :
FLEUVE Relevés au 30 Septembre
SECTEUR STATION
2016 2015
Barouéli Barouéli Niger 5,20 4,49
Source : DRA Ségou, Campagne Agricole 2016-17
- Les crues sont bonnes dans l’ensemble sur le Bani à Barouéli depuis 2012, elle affiche les
mêmes mesures.
Cependant, le niveau global du fleuve est critique car la côte 454 11 est inférieure d’un
mètre par rapport à l’échelle de mesure. Ce qui occasionné un phénomène de sécheresse
dans les casiers de Tamani et de Famana. En effet, le niveau bas de la côte n’a pas permis
l’irrigation des plaines de riz dans la zone Office Barouéli.
- Les hauteurs de pluie sont quasi normales par rapport à la moyenne annuelle (640 mm
pour 40 jours). En effet, les hauteurs recueillies sur les 4 dernières années sont de :
* 784 mm et 42 jours pour 2016,
* 601 mm et 40 jours pour 2015,
* 760.50 mm et 47 pour 2014,
* et 623.3 mm et 37. 25 jours pour 2013.
- Les températures sont de normales à bonnes dans l’ensemble dans le cercle.
11
Information donnée par les Responsables de l’Office Riz Ségou dans l’Essor du 31 octobre 2017 n°18538.
107
Tableau n° 56: Effets des changements climatiques et mesures d’adaptation
Sous/Secteu Solutions ou mesures
Effets biophysiques Effets socio-économiques Potentiel local
r d’adaptations
‐ Ensablement des terres à Tinèmanigoun, à Kô ‐ Insécurité alimentaire ; ‐ LAE (haies vives, ‐ Main-d’œuvre
Bando, Tiéfinandiguè et du fleuve ; ‐ Malnutrition/Maladies ; cordons pierreux, ‐ disponible ;
‐ Erosion des berges du fleuve ‐ Baisse de revenu ; RNA….) ‐ Existence de
‐ Baisse considérable de la production et de la ‐ Famines en 2004-5; ‐ Adoption des bonnes services
productivité agricole ; ‐ Exode rural ; pratiques agricoles techniques.
‐ Pluviométrie relativement mauvaise ‐ Migration ; (technique de labour,
( Tarissement précoce des points d’eau) à ‐ Conflits sociaux. compostage)
Tesserela en 2004 et 2005 ‐ Vente de bétail et de ‐ Utilisation de semence
‐ Sécheresse récurrente /Famine : Boidié en 2004, volaille améliorées et adaptées
12 et 14 et Tesserela en 2004 et 2005 ‐ Exploitation forestière ‐ Renforcement des
Agriculture
‐ Inondation avec les crues du fleuve en 2001 à capacités Importation
Fazongou, Zambougou Fouta, Tesserela et des denrées de 1ères
N’Gassola et en 2017 à Konobougou nécessités
‐ Réalisation de digue de
protection à Konobougu
et dans le village de
Fazongou
- Multiplication et
réhabilitation des points
- Baisse de revenu ; d’eau
- Manque des pâturages ;
- Insécurité alimentaire ; - Promotion des espèces
- Insuffisance de point d’eau ; - Main-d’œuvre
- Malnutrition appétées
- Baisse de la productivité animale (lait, viande, - disponible ;
- Coût élevé des sous - Renforcement des
peaux/cuire, attelage). - Existence de
Elevage produits ; capacités
- Assèchement des mares : plusieurs mares sont services
- Exode rural ; - Achat d’aliment bétail
asséchées : Tamassa et Dougoufé techniques.
- Conflits - Aménagement des
- Recrudescence des maladies animales comme à
éleveurs/agriculteurs. mares de Tamassa et
M’Boyi et Kegneli
Dougoufé
- Intensification des
vaccinations
108
- Réalisation des étangs - Main-d’œuvre
- Assèchement/tarissement des cours d’eau - Baisse de revenu ; piscicoles à Koulézé, à - disponible ;
- Baisse de la production halieutique - Insécurité alimentaire ; Woromana, à Dougoufé - Existence de
Pêche
- Raréfaction des espèces et disparition de - Malnutrition - Vulgarisation et services
certaines espèces - Exode rural ; Intensification de la techniques.
production des alevins
- Intensification du
reboisement
- RNA
- Diminution de la
- Disparition des grands arbres comme à Ngolo, - Mise en défens
pluviométrie ; - Main-d’œuvre
Goumi, Saara, Kefouké et à Tiakala; - Utilisation des espèces
- Dégradation du sol ; - disponible ;
- Baisse des produits de cueillette locales ;
- Insécurité - Existence de
- Perturbation de la biodiversité animale et - Sensibilisation pour un
Foresterie alimentaire/Famine ; services
végétale ; changement de
- Pharmacopée affectée ; techniques.
- Disparition du couvert végétal ; comportement
- Exode rural.
- Dégradation du sol. (utilisation foyers
améliorés …….) ;
- Renforcement des
capacités
109
1.5.3. Prise en compte du genre sensible
Dans le domaine de la vie publique, de plus en plus les femmes du cercle s’impliquent
dans la vie publique, même si cela reste encore timide. Il faut noter que les femmes au
niveau des partis politiques restent encore beaucoup plus des mobilisatrices, des électrices
que des éligibles. Dans certains partis les femmes ont occupé une bonne position (2 ème,
3ème, 4ème.). Des efforts doivent être menés pour relever le nombre de femmes qui se
présenteront aux élections futures.
Ainsi, au niveau du Conseil de cercle de Barouéli, les femmes élues sont au nombre de 02
sur 25 élus (8%). Le bureau du conseil de cercle est composé de 03 hommes pour les
postes de Président, de 1er Vice-président et de 2ème Vice-président.
Au niveau du cercle, 27 femmes ont été élues lors des élections communales de novembre
2017. Sur 169 conseillers communaux, il y a 140 hommes et 29 femmes (18%).
110
- la gestion des marchés ;
- la gestion des banques de céréales ;
- la gestion des petits périmètres irrigués ;
Il est important de noter qu’au niveau de chaque commune et village, il existe au moins une
association de femme, une société coopérative (mixte ou pas), formelles ou informelles.
Certaines dates sont célébrées par les femmes du cercle, à l’instar des femmes du Mali et du
celles du monde entier, comme évènements spéciaux : 8 mars, 16 juin, 31 juillet, entre
autres.
Il y’a lieu de retenir que les hommes participent à toutes les activités organisées par les
femmes.
Pour ce qui concerne la prise en charge des personnes handicapées et démunies (personnes
vulnérables) dans le cercle, le rapport d’activités 2016 du Secteur Santé, Développement
social et promotion de la famille donne quelques indicateurs :
Indicateurs Nombre
Personnes handicapées enregistrées 8
Personnes âgées enregistrées 71
Femmes seules chargées de famille enregistrées 17
Personnes démunies infectées et affectées par le VIH/SIDA prises en charge
100
psycho-sociale
Source : Rapport d’activités 2016 du Secteur Santé, Développement social et promotion de la
famille
111
II. TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC
112
politique nationale de de transformation transformation et de
sous-produits de l’élevage
d’élevage transformation des sous-produits conservation des sous-
- Insuffisance des points
- Existence d’un de cuirs et de de l’élevage produits de l’élevage
d’eau en zone exondée
potentiel cheptel peaux - Réhabilitation - Réhabiliter et/ou
- Existence de pathologies
important et/ou Réalisation réaliser des points d’eau
- Insuffisance Insuffisance du de points d’eau
- Existence de sous- - - Identifier et matérialiser
d’infrastructures et balisage des Identification et
produits de l’élevage - les pistes et parcours
équipements pistes de
(peaux, cuirs, lait et matérialisation des des animaux
beurre) - Insuffisance d’unité de transhumance pistes et parcours - Aménager et/ou
Existence des marchés transformation de produits des animaux de transhumance
- réhabiliter les
laitiers Renforcement des
à bétail, - infrastructures
- Faiblesse de - Insuffisance des capacités des d’élevage
- Existence
l’encadrement technique techniciens organisations Mener des actions de
d’infrastructures -
des éleveurs d’encadrement d’éleveurs
sanitaires PL pour le recrutement
- Conflits entre éleveurs et des éleveurs Plaidoyer/Lobbyin et la mise à disposition
- Existence d’un -
agriculteurs g pour la mise à de techniciens
potentiel
d’encadrement disposition de suffisants
technique des éleveurs techniciens - Former les éleveurs en
- Existence de mares et compétents et gestion des
de marigot pour suffisants infrastructures et
l’abreuvement des équipements
animaux
Pêche - Existence de deux - Faiblesse de la - Aléas - Promotion de la - Aménager des points
grands cours d’eau (le productivité climatiques pisciculture d’eau pour la
Niger et le Bani) et des - Insuffisance de formation (étiage précoce, pisciculture
mares, marigots, et d’encadrement assèchement - Renforcement (surcreusement des
rivières, étangs technique des mares, etc.) des capacités des mares, réalisation des
piscicoles, bancotières, - Inexistence d’unité de acteurs de la étangs piscicoles, etc.)
emprunts, etc.) ; production d’alevins, pêche - Vulgariser le système
- Maitrise de techniques - Insuffisance d’unités de de cages flottantes et de
de pêche suivant le conservation et de la rizipisciculture
régime des eaux ; transformation du poisson - Réaliser des unités
- Vulgarisation de la - faible organisation des modèles de
pisciculture avec les acteurs de la filière transformation et de
nouvelles production halieutique ; conservation des
113
techniques (cages produits de pêche
flottantes, etc. ) - Former les acteurs à la
- Existence de débouchés vie associative et aux
pour les produits de techniques nouvelles de
pêche; pêche
- Existence de structures - Faciliter l’accès aux
d’appui technique ; crédits et aux
équipements adéquats
de pêche
- Informer et sensibiliser
les acteurs sur les
thèmes de production et
de contamination des
eaux par la gestion
inadaptée des déchets
liquides
- Appuyer l’organisation
de la mise en œuvre des
conventions de gestion
des zones de pêche
(utilisation et respects
des normes techniques
de pêche, mise en
défens des points d’eau,
respect du calendrier de
pêche, etc.)
Foresterie - Existence d’une - Coupe abusive du bois et - Forte de - Vulgarisation des - Informer /sensibiliser et
politique nationale de production intense de demande de procédures et former les exploitants
GRN charbon bois et de textes forestiers sur les textes
- Existence de structures - Insuffisance de charbon d’exploitation des régissant la gestion des
d’appui-conseils de reboisement - Insuffisance des forêts forêts
l’Etat et des PTF - Insuffisance de lutte terres de culture - Intensification de - Diffuser les textes
- Existence de antiérosive - Insuffisance de la vulgarisation relatifs à la GRN
financement dans la - Faible implication des CT pâturages des énergies - Appuyer l’élaboration
GRN dans les activités de - Non-respect des alternatives de convention de
114
procédures - Plantation gestion des forêts
d’exploitation /reboisement - Intensifier les
des forêts d’espèces campagnes de
- Insuffisance de - Renforcement promotion des énergies
- Existence de forêts
la vulgarisation des capacités des alternatives
classées et inondées
des énergies exploitants - Sensibiliser les
- Existence de lois alternatives forestiers communes à prévoir
répressives contre les (utilisation de
reboisement des espaces pour la
abus sur les forêts gaz, foyers
- Insuffisance de réalisation des forêts
- Existence d’une améliorés,
superficies reboisées par classées
stratégie nationale panneaux
les CT - Planter /reboiser et/ou
d’adaptation aux solaires etc.)
- Insuffisance des moyens réhabiliter les forêts
Changements
matériels et financiers - Intensifier les
climatiques
pour les activités de campagnes en faveur de
- Existence de politiques
reboisement l’adaptation aux
d’incitation à
changements
l’utilisation des
climatiques
énergies alternatives au
- Appuyer les initiatives
bois
et actions de protection
de l’environnement
(LAE, RNA, mise en
défens, etc.)
Hydraulique - Existence d’un - Faiblesse du ratio EPEM, - Insuffisance du - Plaidoyer pour la - Recycler et équiper les
important potentiel en AEP et AES par habitant ; potentiel mise à artisans-réparateurs
eaux (de surface et - Non fonctionnalité de la existant disposition de - Réparer/réhabiliter les
souterraine) ; majeure partie des - Vétusté des personnel points d’eau
- Existence d’EPEM Comités ou Associations PMH - Renforcement - Appuyer la
fonctionnels de gestion des Points - Mauvaise des capacités des redynamisation des
- Existence de structures d’eau ; gouvernance acteurs de gestion comités de gestion des
de gestion des EPEM - Non adaptation de autour de la des points d’eau points d’eau
- Existence de structures connaissance des artisans gestion des - Mise en place - Faire le plaidoyer pour
d’encadrement réparateurs en fonction de points d’eau d’un dispositif de l’extension du réseau
technique la nouveauté des suivi des points SOMAGEP
- Existence d’artisans nouvelles pièces de d’eau - Mettre en place un
locaux pour l’entretien rechange système de suivi
115
et la réparation des - Non-paiement de la surveillance régulier
points d’eau et contribution financière des organes de gestion
pompes ; par les collectivités et et des infrastructures et
- Présence de la Société timidement par la équipements
de distribution d’eau population bénéficiaire ;
potable, la SOMAGEP, - Mauvaise gouvernance
à Barouéli et à dans la gestion des Points
Konobougou d’eau et manque de suivi
des Associations et
Comités de gestion mis en
place ;
- faible desserte en eau /
extension du réseau
SOMAGEP dans les
quartiers par la
(insuffisance
d’approvisionnement en
eau potable).
- Insuffisance du personnel
technique d’appui au
niveau su service local
hydraulique
SECTEUR SECONDAIRE
Mines et - Existence d’un - Insuffisance en ressources - Mauvaise - Organisation du - Informer/sensibiliser et
Géologie potentiel de ressources minières et géologiques organisation sous secteur des former les producteurs
minières (Kaolin à - Faible valorisation des autour de mines sur les techniques de
Siémona, sable et ressources minières l’exploitation - Valorisation et production et de
gravier à Tamani) des ressources rentabilisation de conservation du Kaolin
minières l’exploitation des - Appuyer la réalisation
ressources des infrastructures de
minières dans le stockage et de
cadre de la conservation du Kaolin
mobilisation de - Identifier et établir un
ressources répertoire des autres
financières au ressources minières
116
bénéfice des existantes dans le
collectivités cercle ;
- Informer et mettre à
disposition des élus les
textes sur l’exploitation
des mines au Mali
Energie - Existence de l’EDM - Demande croissante des - Extension - Accroissement du - Faire le plaidoyer pour
(Barouéli, besoins en électricité rapide des villes taux l’extension du réseau
Konobougou), de - Insuffisance de personnel et villages d’électrification d’électrification dans
l’AMADER (Boidié et au niveau des deux (surtout les des communes les villes de Barouéli,
Kamba) coordinations EDM chefs –lieux de - Extension du Konobougou et Tamani
- Branchement de l’EDM (Konobougou et Barouéli) commune réseau - Appuyer la promotion
sur le réseau - Sur exploitation des - Besoin en vue d’électrification des sources d’énergie
Interconnecté ressources forestières de la promotion rurale alternative (solaire, gaz)
- Début d’utilisation des pour la production de des activités - Sensibiliser à
sources d’énergies charbon de bois et le bois économiques l’utilisation des
alternatives (gaz de chauffe. énergies alternatives
butane) - Soutenir les initiatives
privées et collectives
dans la plantation
d’arbre
Industrie - Opportunités pour la - Insuffisance de petites - Manque - Incitation aux - Informer et sensibiliser
petite industrie unités de transformation d’intérêt des investissements les acteurs sur la
- Existence de débouchés - Caractère informel du investisseurs dans la commune nécessité et l’intérêt de
locaux secteur de l’industrie privés pour le - Renforcement des regroupement en
- Présence de chambres - Faiblesse du tissu secteur capacités des association ou
consulaires (DLCA et industriel dans le cercle - Insuffisance acteurs du secteur coopérative
Chambre de Métiers) criarde - Promotion du - Appuyer l’organisation
d’institutions de potentiel du secteur à travers la
financement industriel du structuration et
- Faiblesse cercle l’accompagnement en
compréhension vue de l’obtention des
des acteurs du récépissés
secteur par - Appuyer les petites
rapport à la Unités de
117
nécessité et de transformation dans
l’intérêt du l’obtention des
regroupement équipements et
matériels et
l’acquisition de fonds
- Faire le plaidoyer
auprès des investisseurs
et partenaires au
développement pour
différents appuis
- Organiser une foire en
vue de la promotion du
potentiel industriel du
cercle
Artisanat - Diversité des corps de - Insuffisance - Absence - Renforcement des - Organiser des sessions
métiers dans le cercle d’organisation du secteur d’encadrement capacités des de formation des
- Existence de - Faible niveau de des acteurs du acteurs du sous artisans
représentations locales formation et secteur secteur - Appuyer les artisans
(Chambre de métiers et d’équipement des artisans - Faible dans l’organisation et
Union des artisans) - Accès difficile aux organisation du l’acquisition des
- Existence de l’EDM à matières premières, secteur équipements
Konobougou et équipements, formation et - Faire le plaidoyer pour
Barouéli crédit la facilitation de l’accès
des artisans au crédit
Commerce - Zone de petit - Insuffisance - Insuffisance - Incitation aux - Etablir un répertoire
commerce par d’organisation du secteur, d’Institution investissements des petites et moyennes
excellence basé beaucoup plus sur Financière dans dans la commune entreprises
- Existence de grandes l’informel la commune - Appui à
foires hebdomadaires - Difficulté d’accès au - Inexistence de l’organisation des
- Existence de la route crédit répertoire acteurs du
RN6 et la RIL 41 - Faible maîtrise des exhaustif des secteur ;
- Existence de débouchés circuits de petites et - Accompagnement
pour les produits locaux commercialisation des moyennes des petites et
(Barouéli, produits entreprises moyennes
118
Konobougou, Ségou, entreprises
Fana et Bamako…) - existantes
- Existence de
représentations locales
(DLCA, Chambre de
métiers et Union des
artisans)
- Diversités des produits
offerts sur les marchés
- Existence d’institutions
financières (BNDA,
Kafo Jiginew, CAECE
Jigisèmè)
Transport - Existence de routes - Inexistence de gare - Insuffisance de - Réalisation et - Appuyer la
(RN6 et RIL 41) et de routière formelle pistes entretien des structuration du secteur
pistes de liaison - Inaccessibilité de aménagées infrastructures transport au niveau du
certaines localités en des - Insuffisance routières cercle
périodes spécifiques de d’infrastructure - Réalisation des - Faire le plaidoyer en
l’année s de transport infrastructures de vue de la réalisation des
appropriées transport infrastructures routières
- Manque - Participer à l’entretien
d’entretien des des infrastructures
pistes routières
- Appuyer les communes
dans l’élaboration de
leurs Schémas
Directeurs d’urbanisme
- Appuyer les communes
dans l’aménagement de
gares routières
Tourisme et - Existence de sites - Inexistence de répertoire - Méconnaissanc - Développement - Organiser les initiatives
hôtellerie touristiques des sites touristiques e de la valeur du secteur de de promotion du
- Existence - Non valorisation des sites des sites tourisme et de secteur de tourisme et
d’infrastructures touristiques touristiques l’hôtellerie de l’hôtellerie (festival,
d‘accueil (Campements - Absence de - Valorisation des table ronde, forum…)
119
à Konobougou et - Manque d’infrastructures politique de sites touristiques - Identifier, répertorier et
Barouéli) d’accueil et d’hôtellerie développement - Réalisation des matérialiser les sites
répondant aux normes du tourisme et infrastructures touristiques
- Absence d’encadrement de l’hôtellerie hôtelières - Réhabiliter les
du secteur - Manque structures d’accueil
d’intérêt des existantes
investisseurs conformément aux
normes requises
Technologie de - Existence d’un Bureau - Problème de réceptivité - Faible - Extension du - Faire le plaidoyer
l’Information de poste des radios et TV couverture en réseau de auprès des Agences de
et de la - Existence d’un relais nationales et des réseaux de communication communication et de
Communicatio ORTM/TV et communications communication dans tout le cercle diffusion pour l’accès
n - Disponibilité des téléphoniques (Malitel et (information, aux réseaux de toutes
réseaux téléphoniques Orange) téléphonie, les localités du cercle
Orange et Malitel) - Timidité de branchement internet…)
- Existence de radios de des lignes téléphoniques
proximité de la SOTELMA
(communautaire et
privé)
- Accès à d’autres radios
des communes dans les
cercles voisins
SECTEUR INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS
Routes - Existence de routes - Etat défectueux des pistes - Non entretien - Entretien et/ou - Appuyer l’entretien et
classées (la RN6 et de de liaison des routes réhabilitation des des pistes de liaison
la RIL41 bitumées) - Enclavement du cercle et locales et pistes routes et pistes de - Faire le plaidoyer pour
- Existence de pistes de la dégradation de rurales liaison la réalisation des
liaison certaines routes et pistes (améliorées, infrastructures routières
pendant l’hivernage naturelles)
- Insuffisance dégradées
d’équipements/
infrastructures de
traversée/ franchissement
120
Equipements - Existence de bâtiments - Insuffisance de bâtiments - Insuffisance de - Renforcement des - Faire le plaidoyer pour
administratifs, administratifs et administratifs et moyens capacités des la réhabilitation et la
économiques et d’équipements d’équipements financiers services réalisation des
socioculturels socioéconomiques et socioéconomiques et techniques infrastructures et
culturels culturels déconcentrés équipements
- Prévision d’espaces - Insuffisance d’entretien - Valorisation des - Diligenter le transfert
dédiés aux des différentes infrastructures et des titres de propriété
infrastructures et infrastructures et équipements de locaux transférés à
équipements dans les équipements socioéconomique certains services
Schémas Directeurs - Conditions de travail s et culturels administratifs
d’Urbanisme de souvent inappropriées
Barouéli et de - Etat défectueux et locaux
Konobogou inappropriés, exigus,
vétustes et/ou non
clôturés
Urbanisation et - Existence de Schémas - Existence d’espaces non - Insuffisance de - Appuyer les CT - Informer/ sensibiliser
Habitat Directeurs d’Urbanisme valorisés moyens dans l’élaboration les Collectivités sur la
de Barouéli et de - Grande majorité des techniques et et la mise en nécessité de la prise en
Konobougou communes ne disposant financiers œuvre de leurs compte dans les
121
- Existence pas de Schémas - Méconnaissanc Schémas PDESC et la réalisation
d’infrastructures Directeurs d’Urbanisation e de l’utilité de Directeurs des équipements/
culturelles et - Prédominance de l’habitat l’enregistrement d’Urbanisation infrastructures prévus
d’équipements rural des opérations - Information/ dans les Schémas
socioéconomiques - Rétention des d’urbanisation sensibilisation sur Directeurs
informations relatives aux l’importance de d’Urbanisation ;
opérations portant sur les l’enregistrement - Appuyer –accompagner
concessions urbaines par des opérations les collectivités ne
les collectivités d’urbanisation au disposant pas de plans
- Insuffisance dans la niveau du Bureau d’urbanisation/
sensibilisation des usagers des Domaines et Schémas Directeurs
pour l’enregistrement des du Cadastre d’Urbanisation, dans
opérations d’urbanisation l’élaboration de leurs
au niveau du Bureau des Schémas (ne serait-ce
Domaines et du Cadastre. que les chefs lieux de
communes)
- Informer et sensibiliser
les usagers et les
mairies sur la nécessité
et l’importance de
l’enregistrement de
toutes les opérations
relatives aux
concessions rurales et
urbaines ainsi que des
titres fonciers
122
de Formation Wassa et - Ratio Maître /Elève élevé cantine scolaire - Information/ scolaire au niveau du
IFP) - Ratio Elève/Salle de - Faible attrait sensibilisation des Lycée
classe élevé pour l’école parents d’élèves - Aménager la cour du
- Faiblesse du suivi classique sur l’importance Lycée et réaliser les
pédagogique moderne de la scolarisation infrastructures
- Renforcement des sportives
capacités du
personnel
enseignant
Santé - Existence d’un CSRéf à - Insuffisance de personnel - Méconnaissanc - Renforcement des - Sensibiliser pour le
Barouéli en quantité et en qualité e du processus capacités du renouvellement des
- Existence de 27 aires - Insuffisance de mise en personnel du associations de gestion
de santé toutes d’équipements et d’eau place des CSréf des ASACO
fonctionnelles dans certains CSCom différents - Réhabilitation du - Doter les structures de
- Taux de couverture - Vétusté et mauvais état instruments de logement santé en personnel
appréciable de la logistique dans gestion de la d’astreinte qualifié
- Taux appréciable de certains Centres de santé, santé (CAM, - Appuyer la dotation des
fréquentation des - Difficile accès aux Comités CSCom dans le besoin
infrastructures Centres de santé pour les paritaires…) en points d’eau et en
sanitaires villages distant de plus de - Problème de équipements
15 km pendant recrutement de - Appuyer le
l’hivernage, personnel de renouvellement des
- Faible fonctionnalité de santé moyens logistiques de
certains organes de - Insuffisance de certains CSCom
gestion moyens de la - Appuyer la dotation des
- Non signature de la CAM Collectivité certains CSCom en
avec certains CSCom cercle incinérateur
- Non mise en place des - Réhabiliter le logement
Comités paritaires pour le d’astreinte du Médecin
suivi de la mise en oeuvre chef
de la CAM (3/15) - Instaurer un concours
- Non paiement de la quotte de stimulation entre
part du Conseil de cercle CSCom pour
pour la référence l’information/
évacuation sensibilisation sur le
123
- Mauvais état du logement paludisme, la
d’astreinte du médecin consultation, la
chef vaccination, la
contraception,
l’hygiène/
assainissement,
- Sensibiliser pour le
paiement régulier des
quottes part de la
référence/évacuation
Hygiène et - Existence du Service de - Insuffisance de réseaux de - Manque de - Renforcement des - Appuyer les initiatives
Assainissement l’Assainissement, du drainage des eaux moyens et de capacités des locales
Contrôle des Pollutions pluviales vision politique acteurs d’assainissement et de
et des Nuisances - Insuffisance - Promotion des salubrité
- Existence d’organisations activités - Organiser des journées
d’organisations pour les d’assainissement et de d’hygiène de salubrité
activités d’hygiène/ gestion des déchets /assainissement
assainissement
- Existence d’initiatives
d’assainissement et de
salubrité
Développement - Existence d’un Service - Insuffisance - Insuffisance de - Participation aux - Participer à
social et Local du d’organisation et personnel et de activités du mois l’organisation des
économie Développement Social d’accompagnement des moyens pour le de la solidarité initiatives de
solidaire et de l’Economie acteurs suivi - Assistance aux bienfaisance
Solidaire groupes - Assister les acteurs
- Existence d’un nombre vulnérables dans l’approche de
important - Appui au constitution des
d’Organisations Socio regroupement des associations ou de
Professionnelles (OSP) acteurs en mutuelles
fonctionnelles associations et - Appuyer les acteurs
(Mutuelles, mutuelles dans l’acquisition des
FELASCOM…) - Renforcement des récépissés
stratégies (harmonisation avec
d’identification et l’Acte Uniforme
124
de planification OHADA)
pour la prise en - Entreprendre des
charge effective actions de
des questions de plaidoyer/lobbying
solidarité et de pour la mobilisation
développement des fonds en vue de
social soutenir les activités et
actions de solidarité
Promotion de - Existence d’un Service - Non fonctionnalité du - Pesanteurs - Renforcement des - Faire le plaidoyer pour
la femme Local de la promotion Service Local sociales capacités des la fonctionnalité du
de la Femme, de - Beaucoup d’Associations - Manque organisations Service Local de la
l’Enfant et de la féminines informelles d’encadrement féminines promotion de la femme
Famille - Faible visibilité des - Déficit de - Sensibiliser sur les
- Existence de Collectif initiatives de promotion compétences et rôles et la place de la
de femmes (CAFO) et de la femme d’expertises femme dans le
des Associations - Timide participation des - Insuffisance de développement du
féminines femmes à la vie publique communication cercle
- Organiser des sessions
de formations
thématiques sur les
rôles et responsabilités,
les droits et devoirs de
citoyen, la participation
de la femme au
processus de prise de
décision…
- Appuyer les femmes
dans leur structuration
- Appuyer la stratégie
d’information/
sensibilisation sur les
dangers de la pratique
du mariage précoce,
des mutilations
125
génitales, la déperdition
scolaire des filles
surtout au niveau du
lycée et des Instituts de
Formation
Professionnelle
Sports, Arts et - Existence de Service - Insuffisance de personnel - Insuffisance de - Développement et - Réaliser les
Culture Local des Sports, Arts au niveau du Service local volonté mise en œuvre infrastructures
et de la Culture des Sports politique des stratégies sportives, artistiques et
- Existence - Non valorisation des - Manque de d’organisation et culturelles
d’infrastructures activités culturelles moyens de gestion des - Equiper les
sportives et culturelles - Manque de financement humains et activités sportives infrastructures en vue
- Existence d’un et d’encadrement financiers et culturelles ; du développement du
patrimoine culturel - Non aménagement des sport, des arts et la
riche et varié infrastructures sportives, culture
- Existence d’instruments artistiques et culturelles. - Etablir le répertoire et
et de folklore valoriser les sites
touristiques, les
monuments, les
vestiges traditionnels
- Appuyer l’organisation
des manifestations
socioculturelles dans le
cercle (festival, danse
des masques…)
- Instaurer une coupe du
Président du Conseil de
cercle
- Organiser un tournoi
intercommune
Emploi - Intervention de - Exode des bras valides - Pauvreté - Promotion des - Appuyer les initiatives
plusieurs acteurs - Faible revenu des - Problème activités de création d’emploi
d’appui à la formation ménages d’emploi économiques et - Appuyer le
et à l’emploi dans le - Inexistence de service - Inexistence de de l’emploi développement des
cercle (MEF, FAFPA, d’encadrement technique structures - Renforcement des filières agro sylvo
126
PROCEJ, APEJ, dans le cercle d’encadrement capacités des pastorales
ANPE…) - Faible niveau de technique et acteurs - Faire le plaidoyer pour
- Population jeune qualification financier dans l’implantation des
- Existence d’Instituts de - Faible professionnalisme le cercle structures
Formation des acteurs du secteur d’encadrement de la
Professionnelle jeunesse (APEJ,
- Cibles de formations et FAFPA, ANPE,
d’appui diversifiées PROCEJ…)
- Formation et
organisation/
structuration des
acteurs du secteur
informel
Jeunesse - Population à majorité - Insuffisance - Insuffisance de - Promotion des - Plaidoyer pour la
jeune d’encadrement et de personnel activités de compensation du déficit
- Existence d’une formation d’appui jeunesse en personnel du Service
structure - Problème de financement technique - Renforcement des Local de la Jeunesse,
d’encadrement des activités - Problème de capacités des des Arts et des Sports
technique - Insuffisance vision politique jeunes - Appui à l’organisation
- Existence de quelques d’infrastructures juvéniles pour des manifestations
infrastructures l’épanouisseme socioculturelles et
socioculturelles, nt de la jeunesse sportives à l’intention
sportives et éducatives des jeunes
pour les jeunes - Appuyer l’organisation
- Organisation de la des sessions de
jeunesse en comités, formation et la
tons et en associations structuration des jeunes
- Existence d’un Comité - Appuyer la réalisation
Local de la Jeunesse du et/ou réhabilitation des
Cercle de Barouéli infrastructures et
équipements culturels
et sportifs de jeune
Sécurité des - Existence de services - Insuffisance de logistique - Insuffisance de - Renforcement des - Faire le plaidoyer pour
personnes et de sécurité et de et de personnel moyens capacités des l’amélioration des
des biens protection civile - Insuffisance et techniques et agents et services conditions de travail
127
(Peloton de Garde, inadaptation des locaux financiers de sécurité et de des services de sécurité
Brigades de - Existence de nombreuses protection civile (effectif, local)
Gendarmerie, Poste de infractions (vols, - Participer à
Secours Routier) insécurité routière…) l’amélioration des
conditions de travail
des différentes forces
de sécurité et de
protection civile
(carburant, matériels,
équipements/
infrastructures,
logistiques,
bureautiques…) ;
- Sensibiliser les
populations pour une
collaboration accrue
avec les services de
sécurité ;
- Participer à la semaine
de sécurité routière en
organisant des
campagnes
d’information et de
sensibilisation sur les
conflits, la gestion des
catastrophes et la
sécurité routière
Paix et gestion - Existence de services - Existence de conflits de - Ignorance et/ou - Renforcement des - Informer/ sensibiliser
des conflits de sécurité (Peloton de différentes natures non respect des capacités des les populations et
Garde, Brigades de (fonciers, passionnels, textes mécanismes et autres acteurs sur les
Gendarmerie) vols et insécurité routière) - Incivisme des initiatives relatifs textes
- Relative accalmie dans citoyens à la gestion des - Initier /instaurer des
le cercle conflits et à la journées de sécurité
- Cohésion sociale sécurité routière
128
- Existence de - Appuyer les initiatives
mécanismes et mécanismes de
traditionnels de gestion gestion des conflits
des conflits existants
Coopérations et - Existence d’une - Problème de coordination - Absence de - Mise en place - Créer un cadre de
partenariats multitude de des interventions stratégie et d’un cadre de concertation des
partenaires au - Absence d’initiative de politique de concertation et de intervenants d’appui
développement coopération et de concertation dialogue dans la commune
jumelage - Créer ou initier des
actions
d’intercollectivité et de
jumelage/coopération
Administration - Existence de - Déficit d’appui conseil - Insuffisance de - Renforcement des - Plaidoyer pour le
et gouvernance l’Administration des services techniques personnel au capacités des renforcement des
déconcentrés (01 déconcentrés niveau des services capacités des services
Préfet, 01 Adjoint au - Insuffisance de personnel services techniques techniques (personnel,
Préfet et 04 Sous – au niveau des services techniques déconcentrés local, conditions de
Préfets) techniques déconcentrés déconcentrés travail, formation…)
- Existence de services - Conditions de travail - Insuffisance des - Solliciter davantage la
techniques inappropriés (vétusté des conditions de collaboration des
déconcentrés locaux, exiguïté des travail services techniques
- Tenue de la restitution bureaux, colocation des déconcentrés
publique services, insuffisance - Plaidoyer pour palier
d’équipements et de l’absence de certains
matériels…) services techniques
- Insuffisance dans déconcentrés dans le
l’exécution et le suivi des cercle
activités terrain dans le - Appuyer les activités
cercle de suivi des services
techniques
déconcentrés
THEMES TRANSVERSAUX
Sécurité - Existence de terres - Dégradation du couvert - Déficit - Mise en place des - Appuyer la
129
Alimentaire et cultivables végétal pluviométrique politiques et construction,
Nutritionnelle - Existence de ressources - Manque d’équipement - Baisse des stratégies de lutte l’organisation et le
humaines en agro sylvo adéquat pour l’agriculture productions et contre l’insécurité fonctionnement des
pastoral - Insuffisance de la alimentaire banques de céréales
- Existence de banques d’infrastructures adaptées productivité - Renforcement des dans les villages
de céréales de stockage et de - Méconnaissanc capacités/formati - Former les producteurs
conservation e des techniques on des en techniques de
- Non valorisation du nutritionnelles producteurs dans greffage, de
potentiel nutritionnel des les techniques de conservation de sols, de
produits locaux production et de production de fumure
conservation et de plantes, en
technique d’embouche
et production laitière
- Appuyer l’organisation
des campagnes
d’information et de
formation sur les
techniques
nutritionnelles
Adaptation/ - Main d’œuvre - Insuffisance de ressources - Déficit - Renforcement des - Adopter les bonnes
résilience aux disponible disponibles (pâturage, pluviométrique capacités des pratiques
Changements - Existence de structures ressources en eau, sols - Tarissement des acteurs - Réaliser et réhabiliter
Climatiques et services arables,…) points d’eau les aménagements
d’accompagnement - Migration et exode rural - Non respect et/ hydro-agricoles
- Existence de ressources - Conflits sociaux ou (retenues d’eau,
agro sylvo pastorales et méconnaissance puits…)
forestières des normes et - Délimitation des zones
mesures de pâturage
d’atténuation - Initier des actions de
gestion et de
conservation des
ressources naturelles
(RNA, mise en défens,
lutte antiérosive,
reboisement, foyers
130
améliorés…)
Prise en - Participation et la - Problème de faible niveau - Fortes - Développement et - Appuyer
compte du représentation desdites de qualification des pesanteurs mise en œuvre l’identification et le
Genre sensible couches vulnérables femmes socioculturelles des stratégies de répertoire des couches
dans les sphères de - Fort taux renforcement des vulnérables
décision dans le cercle d’analphabétisme chez les capacités - Appuyer les activités
femmes institutionnelles socioéconomiques des
- Difficultés d’accès au et groupements et
crédit des personnes organisationnelles associations des
vulnérables des couches couches vulnérables
- Faible implication des vulnérables - Appuyer l’organisation
jeunes et des femmes dans (femmes, jeunes, des sessions de
l’initiation des actions de vieilles formation pour
développement personnes, l’épanouissement des
économique, social, handicapés, couches vulnérables
culturel et politique de la veuves, (AGR, rôles et
commune orphelins…) en responsabilités…)
- Déficit de compétences et vue de favoriser - Accompagner les
d’expertises au niveau de leur participation couches vulnérables
la commune pour la prise effective à la vie dans leur structuration
en compte du genre de la commune et l’acquisition de
- Insuffisance dans la récépissé en vue de leur
structuration et formalisation
d’organisation des
couches vulnérables
131
3ème Partie. PLAN QUINQUENNAL 2018-2022 DU CERCLE DE BAROUELI
132
- valoriser les axes routiers existants (la RN6 et la RIL 41) en renforçant les efforts de
désenclavement en vue d’une meilleure intégration du cercle dans le circuit
économique régional;
- faire jouer au cercle de Barouéli avec Konobougou, le rôle d’interface d’échange et
de relation économique entre le fleuve Niger, les régions de Koulikoro, de Ségou et la
ville de Bamako.
Elles répondent ainsi aux principaux enjeux et défis à relever et qui sont :
1. le développement et la valorisation du potentiel de la production agro-sylvo-pastorale
et halieutique à travers le renforcement des capacités des producteurs et la réalisation
des infrastructures et équipements de production ;
2. l’amélioration de l’accès des populations aux services sociaux de base par le
renforcement des ressources humaines et la réalisation des infrastructures de
développement ;
3. la prise en charge des questions transversales dans le PDESC pour l’épanouissement
de la population du cercle dans l’ensemble et particulièrement l’amélioration des
conditions de vie des personnes vulnérables.
L’atteinte de ces orientations politiques passe par trois principaux axes stratégiques avec un
certain nombre de priorités qui sont :
Axe n° 2 : Promouvoir les conditions d’une meilleure délivrance de services sociaux de
base aux populations, à travers :
- la réalisation des infrastructures et équipements sociaux de base pour une offre de
services de qualité;
- le recrutement et la formation des acteurs intervenant dans le développement social à
la base ;
- le développement des activités socioculturelles et sportives pour la valorisation des
potentialités cultuelles du cercle ;
133
Axe n°3 : Appuyer la prise en charge des actions en faveur des couches vulnérables, des
mesures d’atténuation et d’adaptation aux effets des changements climatiques et des
actions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers :
- l’information/sensibilisation et la formation des populations sur les aspects genre,
sécurité alimentaire et nutritionnelle et les changements climatiques en vue d’un
développement durable;
- l’appui aux projets spécifiques des personnes vulnérables pour leur épanouissement.
Ainsi, les trois axes stratégiques retenus par le Conseil de cercle en vue de l’atteinte de ses
objectifs de développement, cadrent parfaitement avec les objectifs et axes stratégiques, les
orientations régionales et nationales fixées dans les documents de planification, à savoir le
Plan Stratégique de Développement Régional (PSDR) de Ségou 2011-2020, le Schéma
Régional d’Aménagement du Territoire de Ségou 2030 et le Cadre stratégique pour la Relance
Economique et le Développement Durable du Mali 2016-2018 (cf. Tableau ci-dessous).
134
Articulation du PDESC avec les outils de planification au niveau régional (SRAT et PSDR) et national (CREDD 2016-2018 et ODD )
PDESC 2018-2022 du SRAT 2030 de la région PSDR 2011-2020 de la CREDD 2016-2018 ODD
Conseil de cercle de de Ségou région de Ségou
Barouéli
Axe n°1 : Assurer la Option 2/ Objectif Orientation stratégique Axe stratégique1/ ODD2 : Eliminer la faim,
promotion des activités Stratégique IV : 2 : Promotion de Domaine assurer la sécurité alimentaire,
agro-sylvo-pastorales Renforcer la vocation stratégies de prioritaire4 : améliorer la nutrition et
dans le cercle de Barouéli agricole de la région de développement Développement rural promouvoir l’agriculture
Ségou pour assurer la économique, valorisant et sécurité alimentaire durable
sécurité alimentaire et les ressources
renforcer l’économie territoriales naturelles ODD12 : Etablir des modes de
régionale consommations et de
production durables
Axe n° 2 : Promouvoir Option1/Objectif Orientation Axe ODD 3 : Permettre à tous de
les conditions d’une Stratégique 3 : Assurer Stratégique 3 : stratégique2/Domaine vivre en bonne santé et
meilleure délivrance de et garantir l’équité dans Développement d’un prioritaire 9: promouvoir le bien-être de tous
services sociaux de base l’accès aux services capital humain pour Développement des à tout âge
aux populations sociaux de base soutenir les actions de services sociaux de
développement durable base ODD 4 : Assurer à tous une
éducation équitable, inclusive
et de qualité et des possibilités
d’apprentissage tout au long de
la vie
135
Axe n°3 : Appuyer la Option2/Objectif Orientation Axe stratégique1/ ODD2 : Eliminer la faim,
prise en charge des Stratégique VI : Stratégique 4 : Domaine prioritaire5: assurer la sécurité alimentaire,
actions en faveur des Promouvoir les pratiques Promotion de stratégies Protection de améliorer la nutrition et
couches vulnérables, des environnementales et de développement l’environnement promouvoir l’agriculture
mesures d’atténuation et durables permettant de durable et bonne durable
d’adaptation aux effets s’adapter aux gouvernance
des changements changements climatiques ODD 5 : Parvenir à l’égalité
climatiques et des actions et préserver la ds sexes et autonomiser toutes
de sécurité alimentaire et biodiversité les femmes et filles
nutritionnelle
ODD10 : Réduire les inégalités
dans les pays et d’un pays à
l’autre
Ainsi, le Plan d’actions du Conseil de Cercle de Barouéli pour la période 2018-2022 (ci-dessous) met l’accent sur les différentes priorités définies
pour chacun des trois axes stratégiques retenus.
136
III. PLAN D’ACTIONS SUR CINQ ANS (2018-2022)
137
Réalisation d’01 Tous les 41 élus Commune 410 (3x x 20% 80%
atelier à l’intention consulaires sont Barouéli 41pers x 2j)
des élus consulaires formés + (2x 2foisx
de la DLCA sur (3/communes) 41pers)
leurs rôles et
responsabilités
138
Elaborer un schéma Un Schéma Cercle 10 000 x 10% 15% 15% 60%
pastoral pour une pastoral est
mobilité du cheptel élaboré
dans le cercle
139
Appui à 02 conventions Communes sur 12 000 (2 x X 20% 80%
l’élaboration et à la de gestion des le Niger conv x
mise en œuvre des zones de pêche Communes sur 6 000)
conventions de sont élaborées et le Bani
gestion des zones de mises en oeuvre
pêche
140
Organisation d’une 01 journée de Barouéli 725 (100 x x x x X x 20% 20% 40% 20%
journée de reboisement est plants x 5
reboisement organisée ans x 450) +
(100 x 5)
Les plants sont Barouéli 2 500 (25 x x x x x X x 100%
protégés 100 plants)
Les autres
communes : 01
caisse à outils
141
Des actions de Boidié, - x x x x X 100%
plaidoyer sont Tamani,
entreprises pour Kalakè
l’installation de
nouvelles
exploitations
SOMAGEP là
où il y’a les
adductions d’eau
Artisanat Organisation des 80 artisans de Barouéli 12 000 (80 x x x X 20% 20% 40% 20%
sessions de l’Union sont artisans x
formation des formés en vie 10 x 3j x 4
artisans membres de associative et en ans) +
l’Union sur la vie gestion (2 400
associative et la formateur)
gestion
142
Tamani
Total Secteur Secondaire 104 000
Axe n° 2 : Promouvoir les conditions d’une meilleure délivrance de services sociaux de base aux populations
SECTEUR INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS
Routes Plaidoyer pour le Des actions de Zambougou 450 x x x x x 50% 15% 15% 20%
bitumage de la route plaidoyer sont Sanando –
Zambougou initiées pour le Gouendo-
Sanando – bitumage de la N’Gassola-
Gouendo- route Tesserela
N’Gassola- Zambougou
Tesserela Sanando –
Gouendo
Plaidoyer pour Des actions de Route Tamani- 300 x x x x x 50% 15% 15% 20%
l’entretien de la plaidoyer sont Somo-
route Tamani- entreprises pour Dougoufè
Somo- Dougoufè et l’entretien de la Route RN6-
la route RN6- route Tamani- Kalakè-
Kalakè-Barouéli Somo- Barouéli
Dougoufè
Infrastructure Construction du Le logement Barouéli PM x x x x x 100%
s et logement d’astreinte d’astreinte du
équipements du médecin chef médecin chef est
construit
143
Kodougouni,
N’Gassola,
Dioforongo
Réhabilitation des Les équipements Konobougou 9 110 x 100%
équipements de la de la radio
radio Konotié Konotié sont
réhabilités
Total Secteur Infrastructures et équipements 27 860 +
PM
SECTEUR RESSOURCES HUMAINES
Santé Plaidoyer auprès de Les actions de Sanando 2 700 x x x x X 50% 50%
DFM/Santé et de plaidoyer sont
CEPRIS/DNS pour réalisées en
la construction et faveur de la
équipement d’un création d’un
2ème CSRéf (District 2ème CSRéf à
Sanitaire) à Sanando Sanando
Réalisation de PMH 08 PMH sont Kodougouni, 72 000 (8 x x x x X 10% 10% 20% 30% 30%
à l’intérieur des réalisées dans M’Pèbougou, 9000)
CSCom les CSCom Kouralé,
N’Djila,
N’Gassola,
Tigui,
Wontobougou,
Dionforogo
Raccordement du Le CSRéf de Barouéli 15 933 x 100%
CSRéf de Barouéli Barouéli est
au réseau Moyenne raccordé au
Tension de EDM SA réseau Moyenne
Tension de
EDM SA
Dotation de l’unité L’unité Barouéli 11 999 x 100%
d’ophtalmotologie d’ophtalmotolog
en équipements et ie est dotée en
matériels équipements et
complémentaires matériels
complémentaire
s
144
Dotation de l’unité L’unité Barouéli 5 882 x 100%
d’odontostomatologi d’odontostomato
e en équipements et logie est dotée
matériels en équipements
complémentaires et matériels
complémentaire
s
Education Aménagement de la La cour du Barouéli 50 000 x 100%
cour du lycée avec Lycée est
terrains de sports aménagée avec
terrains de
sports
Construction d’un Un 2ème lycée est Sanando 734 000 x 10% 45% 45%
2ème lycée à Sanando construit à
Sanando
Plaidoyer pour 600 x x x x X 100%
l’installation d’une Le plaidoyer
cantine scolaire au pour
niveau du Lycée l’installation
auprès de la d’01 cantine Barouéli
CADDE scolaire et d’01
Plaidoyer pour CAP est réalisé - x x x x X 100%
l’ouverture d’un
CAP à Sanando
Sports, Arts et Organisation d’une Une coupe Barouéli 2 800 (700 x x x X 50% 50%
Culture coupe scolaire du scolaire du x 4)
Président du Conseil Président est
de cercle organisée
Total Secteur Ressources Humaines 895 914
Axe n°3 : Appuyer la prise en charge des actions en faveur des couches vulnérables, des mesures d’atténuation et d’adaptation aux
effets des changements climatiques et des actions de sécurité alimentaire et nutritionnelle
THEMES TRANSVERSAUX
Sécurité Organisation de 02 22 producteurs Barouéli 3 000 x x
Alimentaire et ateliers de formation sont formés en (1 500 x 2)
Nutritionnelle des producteurs en technique
technique d’embouche,
d’embouche, d’aviculture et
d’aviculture et de la de la
145
transformation du transformation
lait du lait
Appui à 01 atelier Barouéli 325 x 50% 50%
l’organisation des d’information (100 forfait
campagnes est organisé sur Expert + 2
les techniques x 25 partic)
d’information et de
nutritionnelles + (2,5 x 20
formation sur les =50) +
techniques (5x25part)
nutritionnelles
Changements Intensification des Les 11 Toutes les 11 220 (2 pers x x x X 50% 50%
Climatiques campagnes en communes sont communes x 11 comm
faveur de sensibilisées sur x 10)
l’adaptation aux l’adaptation aux
changements changements
climatiques climatiques
146
techniques de greffage, de
greffage, de conservation de
conservation de sols, sols, de
de production de production de
fumure organique et fumure
compost, organique et
compost,
Appui aux couches Les couches Barouéli 300 x x 20% 40% 40%
vulnérables dans vulnérables sont
leur structuration et structurées et
l’acquisition de disposent d’un
récépissé en vue de récépissé
leur formalisation
Les activités des Tout le cercle 28 000 x x x X 20% 30% 30% 20%
Appui au couches (7 000 x 4)
financement des vulnérables sont
activités assistées et
socioéconomiques financées
147
des groupements et
associations des
couches vulnérables
Le montant total du Plan quinquennal 2018-2022 du Conseil de cercle se chiffre à 1 316 808 000 FCFA (+PM), répartis comme suit :
- Secteur Economie Rurale : 238 069 000 FCFA (18,5%);
- Secteur Secondaire : 104 000 000 FCFA (8,10%);
- Secteur Equipements et Infrastructures : 27 860 000 FCFA +PM (2,17%) ;
- Secteur Ressources Humaines : 895 914 000 FCFA (68,03%) ;
- Thèmes transversaux : 50 965 000 FCFA (3,97%).
148
IV. PLAN ANNUEL 2018
Plan annuel Actions Résultats attendus Localité Coût estimatif Période Sources de financement
2018Secteur (Millier de An1 Commu Conseil Conseil Etat PTF Autres
FCFA) nes de régional
cercle
Axe n°1 : Assurer la promotion des activités agro-sylvo-pastorales dans le cercle de Barouéli
SECTEUR ECONOMIE RURALE
Agriculture Réalisation de 2 séances 44 paysans sont formés Toutes les 11 3 000 (1 500 x 2)
de formation des paysans aux techniques culturales communes
sur les techniques de la pastèque en 02 (2 /commune)
culturales de la pastèque sessions
Introduction des variétés Les variétés de pastèques Barouéli 400
de pastèques adaptée aux adaptées sont introduites N’Gassola
conditions climatiques et dans 03 communes Boidié
aux sols avec l’appui de
l’IER
Organisation de 02 44 paysans sont formés Toutes les 11 3 000 (1 500 x 2)
séances de démonstration en 02 sessions communes
sur le compostage et
d’autres techniques de
préparation du sol
Plaidoyer auprès de Les activités de plaidoyer Commune de 250 (4 missions) x 100%
l’ORS et des décideurs sont réalisées auprès de Tamani
politiques pour la l’ORS et décideurs
réalisation de nouveaux politiques
aménagements à Tamani
Réalisation d’01 atelier à Tous les 41 élus Commune 410 (3x 41pers x x 20% 80%
l’intention des élus consulaires sont formés Barouéli 2j) + (2x 2foisx
consulaires de la DLCA (3/communes) 41pers)
sur leurs rôles et
responsabilités
149
Elevage Information/ 01 atelier d’information Barouéli 325
sensibilisation des est organisé sur les (100 forfait Expert
éleveurs sur l’importance techniques + 2 x 25 partic) +
des espèces à grande d’insémination (2,5 x 20 =50) +
production de lait et de artificielle (5x25part)
viande
150
Information / 01 atelier d’information/ Barouéli 325
sensibilisation des acteurs sensibilisation est (100 forfait Expert
sur les thèmes de organisé sur la + 2 x 25 partic) +
production et de production et la (2,5 x 20 =50) +
contamination des eaux contamination des eaux (5x25part)
par la gestion inadaptée par la gestion inadaptée
des déchets liquides des déchets liquides
Appui à l’élaboration et à 02 conventions de Communes sur 12 000 (2 conv x
la mise en œuvre des gestion des zones de le Niger 6 000)
conventions de gestion pêche sont élaborées et Communes sur
des zones de pêche mises en œuvre le Bani
151
Le total des plants sont Barouéli 2 500 (25 x 100 x - 100%
protégés plants)
Hydraulique Appui à la création et Un réseau de réparateurs 01 réseau de 100 x 100%
l’équipement d’un réseau de pompe est mis en réparateurs est
de réparateurs de pompe place et équipé (élab mis en place
SRI, récépissé) dans le cercle
152
de formation des artisans sont formés en vie artisans x 10 x 3j
membres de l’Union sur associative et en gestion x 4 ans) + (2 400
la vie associative et la formateur)
gestion
Energie Plaidoyer pour Des actions de plaidoyer Barouéli 500 x 100%
l’extension du réseau sont entreprises pour Konobougou
d’électrification dans les l’extension du réseau Boidié
villes de Barouéli, EDM Kalakè
Konobougou et Tamani Tamani
Total Secteur Secondaire 2 000
Axe n° 2 : Promouvoir les conditions d’une meilleure délivrance de services sociaux de base aux populations
SECTEUR INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS
Routes Plaidoyer pour le Des actions de plaidoyer Zambougou 450 x 50% 15% 15% 20%
bitumage de la route sont initiées pour le Sanando –
Zambougou Sanando – bitumage de la route Gouendo-
Gouendo- Zambougou Sanando – N’Gassola-
N’Gassola- Tesserela Gouendo Tesserela
Plaidoyer pour l’entretien Des actions de plaidoyer Route Tamani- 300 x 50% 15% 15% 20%
de la route Tamani- sont entreprises pour Somo-
Somo- Dougoufè et la l’entretien de la route Dougoufè
route RN6-Kalakè- Tamani- Somo- Route RN6-
Barouéli Dougoufè Kalakè-
Barouéli
Infrastructure Construction du logement Le logement d’astreinte Barouéli PM x 100%
s et d’astreinte du médecin du médecin chef est
équipements chef construit
Réhabilitation du CSRéf Le CSRéf de Barouéli est Barouéli PM x 100%
de Barouéli avec 02 réhabilité avec 02
logements d’astreinte logements d’astreinte
Achat d’incinérateurs 06 incinérateurs sont mis CSCcom de 18 000 (6 x 3 000) x 20% 40% 40%
pour les CSCom à la disposition des Dotenbougou,
CSCom Tigui,
M’Pèbougou,
Kodougouni,
153
N’Gassola,
Dioforongo
Réhabilitation des Les équipements de la Konobougou 9 110 x 100%
équipements de la radio radio Konotié sont
Konotié réhabilités
Total Secteur Infrastructures et Equipements 27 860
SECTEUR RESSOURCES HUMAINES
Santé Plaidoyer auprès de Les actions de plaidoyer Sanando 2 700 x 50% 50%
DFM/Santé et de sont réalisées en faveur
CEPRIS/DNS pour la de la création d’un 2ème
construction et CSRéf à Sanando
l’équipement d’un 2ème
CSRéf (District Sanitaire)
à Sanando
154
complémentaires matériels
complémentaires
Sports, Arts et Organisation d’une coupe Une coupe scolaire du Barouéli 2 800 (700 x 4)
Culture scolaire du Président du Président est organisée
Conseil de cercle
155
formation sur les nutritionnelles (2,5 x 20 =50) +
techniques nutritionnelles (5x25part)
Changements Intensification des Les 11 communes sont Toutes les 11 220 (2 pers x 11
Climatiques campagnes en faveur de sensibilisées sur communes comm x 10)
l’adaptation aux l’adaptation aux
changements climatiques changements climatiques
Les émissions et Radio Soumpou -
messages sur les Radio Konotié
changements climatiques
sont diffusés
156
de formation à l’intention sont formées sur leurs x 1 700)
des couches vulnérables rôles et responsabilités,
sur leurs rôles et la gestion des AGR
responsabilités, la gestion
des AGR
Appui au financement des Les activités des couches Tout le cercle 28 000 (7 000 x 4)
activités vulnérables sont assistées
socioéconomiques des et financées
groupements et
associations des couches
vulnérables
Le montant total du Plan Annuel 2018 du Conseil de Cercle se chiffre à 260 196 000 FCFA + PM répartis comme suit :
- Secteur Economie Rurale : 154 155 000 FCFA (59,24%);
- Secteur Secondaire : 2 000 000 FCFA (0,76%);
- Secteur Equipements et Infrastructures : 27 860 000 FCFA +PM (10,70);
- Secteur Ressources Humaines : 71 181 000 FCFA (27,35%) ;
- Thèmes transversaux : 5 000 000 FCFA (1,92%).
157
V. STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE
Cette dynamique des éléments de la stratégie de mise en œuvre devrait être toujours le résultat
de sessions de l’Organe délibérant de la Collectivité.
Elle se fera auprès des élus eux-mêmes en premier lieu pour qui le document servira de
support de dialogue et de négociation, des partenaires au développement en tant que
document de référence pour une quelconque intervention, aux populations et à la diaspora
pour leur participation à la réalisation des actions programmées.
En outre, un cadre de concertation régulière doit être institué autour du PDESC avec
l’implication de l’ensemble des acteurs intervenant dans le développement du cercle de
Barouéli (Tutelle, STD, Elus, OSC, OSP, ONG, PTF, Programmes sectoriels, populations).
Des rencontres spécifiques pourront aussi être organisées avec chacun de ces acteurs par le
bureau du Conseil de cercle en vue de leur intervention pour les activités rentrant dans leurs
stratégies de développement local et de renforcement des capacités des acteurs.
En outre, il s’agira de mettre l’accent sur le renforcement des mécanismes d’offres de services
de la Collectivité, la systématisation de l’orientation des investissements à valeur économique
comme les équipements marchands. En plus, le Conseil de cercle devra faire preuve de
dynamisme pour attirer davantage de partenaires techniques et financiers et développer la
coopération décentralisée et l’intercollectivité.
158
5.3. Programmation opérationnelle :
Pour une question de transparence et l’adhésion effective des acteurs à la mise en œuvre, le
Conseil de cercle pourra mettre en place une démarche de bilan et de programmation
mensuelle, trimestrielle, semestrielle et annuelle qui serait l’occasion d’organiser des
rencontres de priorisation ou de restitution et de bilan public (technique et financier)
concernant les Comptes administratifs et les Comptes de gestion avec l’analyse participative
des plans et projets engagés.
Cette dynamique débouchera sur le choix des priorités et les investissements à réaliser sur la
base d’un réalisme pour le Plan d’opération de la nouvelle année.
Ce Plan annuel devra être adopté par le Conseil de cercle lors d’une session qui prendra en
charge les coûts de son budget annuel dans la section investissement recettes et dépense. La
budgétisation annuelle consiste à élaborer la tranche annuelle détaillée et actualisée du plan
quinquennal qui en constitue la référence.
VI. SUIVI-ÉVALUATION
Le suivi sera assuré à travers des rapports trimestriels ou semestriels, des rapports bilan
au dernier trimestre de chaque année. Une rencontre de bilan/programmation sera réalisée
pour s’enquérir de l’état de prise en compte des priorités et l’adéquation entre le plan
quinquennal et les plans annuels.
Le Comité de Suivi organisera une évaluation interne à mi parcours la 3ème année et une
évaluation finale à la fin de l’exécution du PDESC (2022).
Les actions de suivi des projets issus du PDESC seront renforcées par le CLOCSAD dans son
rôle d’organe d’orientation, de coordination et de suivi des actions de développement du
cercle.
159
Les évaluations à mi- parcours et finale (établissement du bilan de l’exécution du
PDESC) permettront d’une part de revoir et d’ajuster les actions prioritaires, d’évaluer le taux
de mobilisation des ressources et le niveau de réalisation en fonction du chronogramme fixé,
de relever les difficultés et contraintes survenues, d’ajuster les actions prioritaires retenues, et
de faire des recommandations pour les programmations futures (nouveaux plans
d’investissement ou même nouveau PDESC), mais aussi et surtout d’évaluer l’impact des
actions menées sur la population d’autre part.
160
ANNEXE
161
Annexe5 : Liste des personnes ressources rencontrées
N° Prénom et Nom Localité Fonction Contact
01 Dieudonné SAGARA Barouéli Préfet 76 31 00 87/ 65 62 08 62
02 Souleymane COULIBALY Barouéli Sous Préfet Central 76 14 72 99
03 Oumar SYLLA Conseil Cercle de Barouéli Président Conseil de Cercle 76 22 28 29/ 66 22 28 29
04 Madani TRAORE Commune de Sanando Maire 75 40 36 79
05 Alpha DOUMBIA Commune de Dougoufè Maire 73 47 30 75
06 Bréma DIARRA Commune de Somo Maire 71 42 33 06
07 Mamadou YARA Commune de Tamani Maire 76 41 30 66
08 Mamoutou TRAORE Commune de Tesséréla Maire 63 33 48 37
09 Mohamed FADIGA Commune de N’Gassola Maire 66 45 91 76
10 Souleymane TRAORE Commune de Konobougou 1er Adjoint au Maire 75 61 91 35/ 63 44 13 44
11 Soumana Fabou TRAORE Commune de Boidiè 2ème Adjoint au Maire 83 94 26 77
12 Domaké DIARRA Commune de Kalakè 2ème Adjoint au Maire 75 45 00 14
13 Ichaca COULIBALY Barouéli SEGAL –Conseil de Cercle 74 63 44 90/ 66 49 44 02
14 Mme COULIBALY Aminata SIDIBE Barouéli Régisseur Recettes –CC 74 17 73 65/ 62 06 81 19
15 Adama SIDIBE Barouéli Régisseur Dépenses- CC 69 72 44 66/ 7512 30 99
16 Moussa SISSOKO Barouéli Proviseur Lycée 66 90 87 63/ 79 37 57 41
17 Issiaka KONE Barouéli ADC CAEB 77 67 41 45
18 Bakary COULIBALY Barouéli Chef SLPSIAP 66 62 45 38/ 75 32 45 55
19 Baga SAMAKE Barouéli Eaux et Forêts 79 35 70 01
20 Amidou SIDIBE Barouéli Chef SACPN 76 05 34 55
21 Yaya DAGNON Barouéli SLDSES 67 27 95 14
22 Frandian BAGAYOKO Barouéli DLCA 79 73 87 28
23 Abdrahamane HAIDARA Barouéli Chef SLPIA 65 96 96 15
24 Chieck O. THIERO Barouéli Chef Station Météo 76 21 56 10
25 Ousmane GUINDO Barouéli Relais ORTM 79 04 14 16
26 Noumou DIARRA Barouéli Service Vétérinaire 79 34 53 35
27 Dr. Oumar N. TRAORE Barouéli Médécin Chef CSRéf 76 87 95 25
28 Youssou COULIBALY Barouéli Chambre des Métiers 75 29 36 46
29 Ckeick Abdoulaye DIALLO Barouéli Secteur Pêche 71 41 59 30
30 Boubacar TRAORE Barouéli Chef Service Hydraulique 76 08 89 05
31 Mme Fatoumata SANGARE Barouéli S/Agriculture 79 28 56 46
32 Mme Mariam THIAW Barouéli Prsdte CAFO 74 11 29 70
162
32 Joseph COULIBALY Barouéli Correspondant AMAP 79 02 52 53
33 Yacouba BALLO Barouéli Chef SLDSES 76 11 45 2 3/ 69 55 66 11
34 Dr. Mamadou B. COULIBALY Konobougou CSCom 76 06 78 82/ 69 74 97 76
35 Yacouba BAGAYOKO Konobougou Bureau Domaines et Cadastre 76 88 29 19
36 Zakha DEMBELE Barouéli SLPSIAP 74 61 68 79
37 Diakaridia DEMBELE Konobougou EDM 66 75 86 05
38 Jacques SANOU Barouéli EDM 66 75 28 74/ 79 05 52 59
39 Sidi Mohamed SOUMOUNOU Barouéli DCAP 66 84 22 63
40 Moussa DIAKITE Barouéli DCAP- Adjoint 69 59 60 87
41 Jacques DEMBELE Barouéli CAP/ Conseiller à l’Orientation 66 59 13 41
42 Djidjan Bakary KEITA Konobougou Chef de Poste de Secours Routiers/ 76 26 21 91/ 63 60 63 82
Protection civile
43 CB Major Abdoulaye DIAKITE Barouéli Commandant de Brigade de la 76 27 32 33
Gendarmerie
44 Lamine COULIBALY Barouéli Génie rural 66 29 66 12
45 A/C Drissa Nama OUATTARA Barouéli Chef de Peloton de la Garde 64 10 43 71/ 75 26 45 93
nationale
46 Toumani GOITA Barouéli Chef Secteur Agriculture (sortant) 76 29 51 16/ 66 52 42 76
47 Moha Oyast DICKO Barouéli Chef Secteur Agriculture (rentrant) 65 51 66 40
48 Aguibou TRAORE Barouéli Chargé Système d’Information 76 06 70 22
Sanitaire /CSRéf
49 Seydina Aboubacar KEITA Konobougou Chef Secteur CMDT 79 19 46 15/ 66 16 87 31
50 Aïssata SISSOKO Barouéli REFOE 69 72 70 10
163
Annexe6 : Evaluation du PDESC 2011/2015 du Conseil de cercle de Barouéli
Réalisations
S/Sect Actions concrètes à mener par le conseil de cercle %
Oui En cours Non
1. Introduction des semences de céréales adaptées aux conditions climatiques pour les paysans 11 Oui 10/21
2. Réalisation de 2 séances de formation des paysans sur les techniques culturales de la pastèque 11 Oui
3. Introduction des variétés de pastèques adaptée aux conditions climatiques et aux sols avec l’appui de l’IER 2 Non
4. Organisation de deux séances de démonstration sur le compostage et d’autres techniques de préparation du sol 1 Oui
5. Organisation de 2ateliers de formation des OP sur les techniques de lutte contre les plantes aquatiques à Tamani 2 Oui
6. Construction de deux magasins d’approvisionnement à Tamani et Barouéli 3 Oui
7. Construction de magasins modèles de stockage et de traitement des céréales à Barouéli, Tamani et Tésseréla 5
8. Tenue d’un atelier par an sur les techniques de conservation des céréales sèches 11
9. Plaidoyer auprès de l’ORS et des décideurs politiques sur les nouveaux aménagements à Tamani Oui
10. Réalisation de 2 ateliers à l’intention des responsables de la DLCA sur leurs rôles et responsabilités 11
11. Plaidoyer auprès des décideurs politiques pour la réouverture du complexe rizicole de Tamani Oui
12. Aménagement des bas fonds 11 Oui
Agriculture 13. Renforcement de la pratique des cultures fourragères dans les communes 11
14. Réalisation de périmètres maraîchers pour les femmes et les jeunes dans toutes les communes du cercle 11
15. Extension et réhabilitation des anciens sites maraîchers Barouéli
16. Aménagement et équipement (forages, grillages, semences) de 27ha de sites maraîchers pour la culture de la En cours
Oui
tomate et de l’échalote
17. Renforcement des capacités des producteurs pour une meilleure gestion des aménagements collectifs Barouéli
18. Réalisation de périmètres irrigués villageois pour le drainage de l’eau dans les espaces aménagés pour la
11
riziculture
19. Aménagement, protection pour une gestion durable de l’espace Agricole du territoire des communes de Tamani
et Boidiè (sur le Km25)
20. Elaborer un document de politique de développement des filières porteuses dans les domaines de l’agriculture,
11
de l’élevage, la forêt, la pêche/ pisciculture
21. Finaliser le processus d’élaboration de la convention locale de gestion des ressources agro sylvo pastorales
11
entreprise (à partir de 2007/2008 par le PACT) entre les villages de la zone concernée
Elevage 1. Vulgarisation dans le cercle de la culture fourragère 11 Oui 11/14
2. Introduction dans les communes des espèces (vaches, chèvres, moutons, poules) à grande production de lait ou
11 Oui
de viande
3. Surcreusement de 2 mares, 2
4. Matérialisation des pistes pastorales dans toutes les communes du cercle 11 Oui
5. Construction dans chaque commune un poulailler amélioré modèle 11 Oui
6. Construction d’un parc de vaccination dans toutes les communes du cercle 11 Oui
7. Construction d’un centre de collecte de lait à Sanando, Boidié et Barouéli Non
8. Construction d’une aire d’abatage et de marché à volailles dans les grandes foires hebdomadaires des
6 Oui
communes
9. Mettre à la disposition des services vétérinaires des moyens pour faire le lancement de la campagne de
1 Oui
vaccination
10. Réalisation de deux formations pratiques sur les techniques de l’aviculture 2 Oui
11. Introduction de nouvelles espèces de poules plus productives dans toutes les communes 11 Oui
12. Construction d’un marché à bétails dans les grandes foires hebdomadaires des communes 6 Oui
13. Formation des acteurs professionnels du cercle à l’embouche bovine, ovine, caprine 5 Oui
164
14. Elaborer un schéma pastoral pour une mobilité du cheptel dans le cercle 11
1. Réalisation des émissions radiophoniques sur les textes de la pêche 3 Oui 4/5
2. Organisation d’un atelier sur la vie coopérative et associative des pêcheurs 1 Oui
3. Constructions d’un étang piscicole modèle par commune 11 Oui
Pêche
4. Construction de 3 unités modèles de conservation et de transformation de poissons dans les communes situées Non
6
au bord du fleuve
5. Organisation de 2 ateliers de formations sur les techniques de la pisciculture 2 Oui
1. Faire des activités de CCC sur la gestion des ressources forestières, 11 2/6
2. Appui à la mise en place des AGR dans les communes afin de réduire la coupe abusive du bois 11 Oui
3. Réalisation de 2 activités de CCC sur la gestion de la faune et son habitat 2
Forêt
4. vulgarisation des techniques intensives d’agriculture à travers les radios locales 11 Oui
5. Réalisation de 3 activités de CCC auprès des éleveurs afin de réduire la coupe des arbres 11
6. Organisation par an d’une journée de plantation des arbres dans toutes les communes 11
1. Réalisation de 2 activités d’IEC sur la salubrité à Barouéli et Boidiè, 2 0/7
2. Création de dépôts de transit et de dépôts finaux 2
3. Réalisation de deux activités d’IEC sur la création des GIE d’assainissement 2
4. Réalisation des activités IEC à Tamani, Somo, Dougoufé, Boidié, Sanando, N’Gassola, Gouendo sur la
Environnement 7
dégradation des berges du fleuve
5. Installation d’une unité de transformation des déchets plastics à Konobougou 1
6. Réalisation de 2 séances de sensibilisation sur l’usage des pesticides et des produits obsolètes 2
7. Réalisation de 2 séances de sensibilisation sur les conséquences du charbon sur la santé de l’être humain 2
1. Réparation de dix forages en panne 0/3
Hydraulique 2. Dotation de tous les seconds en point d’eau potable qui sont dans le besoin 11
3. Réalisation de deux sessions de formation des populations sur la gestion des points d’eau 2
1. Faire le plaidoyer auprès des opérateurs économiques dans le domaine de l’énergie renouvelable Oui 1/2
Energies
2. Installation de deux unités de production d’énergies renouvelables (Sanando et Boidiè) 2
1. Mise en place des unités modèles de transformation des produits (lait, jus de pastèque, tanneries, boucheries …) 1/2
dans certaines communes
Industries
2. Mise en place des unités de transformation des produits de cueillettes (karité, Zaban, fruit de baobab, miel) dans
Oui
les communes dont la production est importante
1. Construction d’un siège pour les artisans du cercle à Barouéli 1 1/3
Artisanat 2. Construction d’un centre de formation multifonctionnelle pour les artisans du cercle à Konobougou 1
3. Etablissement d’un répertoire de tous les artisans du cercle 11 Oui
1. Identification/matérialisation de trois sites touristiques du cercle Oui 3/3
Tourisme 2. Organisation d’une journée touristique par an dans le cercle 11 Oui
3. Construction d’un centre d’accueil à Barouéli, Konobougou et Sanando 1 Fait pour Barouéli
1. Bitumage de la route Konobougou – Barouéli – Tamani 3 Oui Oui 3/3
Routes 2. Faire l’entretien périodique de la route Zambougou Sanando – Gouendo, Oui
3
3. Implication active des populations dans l’entretien des routes OUI
1. Faire le plaidoyer auprès des décideurs politiques et des opérateurs économiques de la téléphonie mobile afin 2/2
11 Oui
Poste et qu’ils élargissent la couverture des réseaux téléphoniques
télécommunication 2. Faire le plaidoyer auprès de l’ORTM et des décideurs politiques en vue de l’élargissement de la capacité de la
11 Oui
station TV-FM de l’ORTM
1. Faire chaque année des entretiens périodiques des bâtiments administratifs 1 OUI 1/3
Bâtiment 2. Construction du siège de la Chambre d’Agriculture à Barouéli 1 NON
3. Construction d’un siège pour le RFOE à Barouéli 1 NON
Urbanisme 1. Formation /IEC des populations sur les normes de construction à Barouéli et Konobougou 2 NON 0/2
165
2. Faire des activités d’IEC sur le foncier (procédures d’accès au titre foncier) 11 NON
Equipements 1. Construction des marchés hebdomadaires (Konobougou, Boidié, Sanando (Tissala)) 3 Konobougou 1/2
marchands 2. Construction de gares routières : Konobougou, Boidié, Sanando (Tissala) 3 NON
1. Equipement du siège du Conseil de Cercle 1 Oui 2/2
Equipements
2. Equipement du Campement 1 Oui
1. Réparation de 2 ambulances défectueuses Oui 3/8
2. Achat de 2 ambulances 4x4 11
3. Recrutement des spécialistes et des techniciens dont le CSRef a besoin 7 Oui
4. Organisation de 2 rencontres par an entre le CC, le CSRef et les communes sur le paiement des quottes parts 11
Santé
5. Achat d’un nouveau véhicule de liaison 11
6. Construction d’un CSRef à Sanando Non
7. Construction de bâtiments dont le CSRef a besoin pour sa mise à niveau Oui
8. Réalisation des journées de sensibilisation sur le VIH/SIDA 11
1. Recrutement de 30 enseignants par an Oui 3/10
2. Dotation des écoles en mobiliers et matériels didactiques Oui
3. Construction de 9 salles par an pour les seconds cycles Oui
4. Délimitation et Clôture des 16 seconds cycles du cercle
5. Construction par an d’une bibliothèque pour les seconds cycles
Education
6. Tenue de 3 rencontres avec les parents d’élèves sur la scolarisation des filles
7. Construction de 6 cantines scolaires dans les seconds cycles (Boidiè, Barouéli, Sanando, Gouendo, N’Gassola)
8. Attribution à tous les seconds cycles d’un espace pour le sport
9. Organisation de la coupe du Président du Conseil de Cercle par an entre les seconds cycles, Non
10. Dotation des 16 seconds cycles en sources d’énergies Non
1 Tenue de 2 sessions de formation par an sur l’entreprenariat des jeunes et sur le montage de dossier de projets 2 0/5
2 Tenir une rencontre annuelle, dans chacun des 4 anciens arrondissements, entre les institutions de financement
(Caisse, banques, PTF) et les jeunes sur le financement des projets des jeunes
3 Construction de 2 centres d’auto promotion pour la femme (Barouéli et Sanando)
Emploi
4 Construction de centres multifonctionnels autour de la transformation des produits de cueillette, séchage de la
tomate et de l’échalote, couture, teinture, saponification pour les femmes et les jeunes
5 Mener une action de plaidoyer auprès de l’APEJ pour le rapprochement des offres de services de stages aux
jeunes demandeurs du cercle de Barouéli
1. Recrutement d’un animateur de jeunesse pour le cercle 2/8
2. Attribution aux jeunes des espaces de loisirs et de jeux lors des lotissements
3. Achat d’un orchestre pour le cercle,
Sport art et culture 4. Mettre en place une coupe du Président du CC par an entre les jeunes des différentes communes
5. Construction de 2 centres culturels (Barouéli et Konobougou) 2
6. Recrutement d’un bibliothécaire Oui
7. Achat d’équipement pour la bibliothèque
8. Organisation du festival du Dô chaque année Oui
1. Achat d’un véhicule 4x4 et 2 motos Yamaha 100 pour le Conseil de Cercle
2. Connexion du CC à internet 1/5
Information 3. Réhabilitation de la radio Konotié de Barouéli Oui
communication 4. Réalisation de 2 sessions de formations à l’intention des animateurs des radios locales sur les techniques
d’animation et de rédaction
5. Instituer un forum annuel à l’intention des producteurs : agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, élus et administration 11
Administration 1- Redynamisation du cadre de concertation entre l’administration, les services techniques et les collectivités 0/2
166
2- Réalisation de 2 sessions de formation des agents des services techniques sur les textes de la décentralisation
167