Activite Doc Relativite Physique
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a) Affirmer qu’un objet est immobile n’a de sens qui si on précise dans quel référentiel on étudie son
mouvement. Ce qu’on peut affirmer est que le passager est immobile par rapport au TGV.
d) Si on étend le principe de relativité galiléenne à la lumière, alors la vitesse de la lumière dépend elle
aussi du référentiel d’étude. On a alors :
c = 299 792 458 m / s par rapport au train
c’ = c ‒ v = 299 792 458 ‒ 83 = 299 792 375 m / s par rapport au sol
e) Il est indiqué en préambule que les équations de Maxwell donnent une seule valeur possible de la
célérité de la lumière, égale à c (et non c’) quel que soit le référentiel.
D’après Maxwell, la célérité de la lumière par rapport au TGV et par rapport au sol terrestre vaut
c.
a) La célérité de la lumière vaut c par rapport à l’éther. Comme la Terre est en mouvement par rapport à
l’éther, sa célérité est différente dans le référentiel terrestre, pour la même raison que le piéton de la
partie précédente avance à des vitesses différentes selon qu’on étudie son mouvement par rapport au
train ou par rapport au sol.
b) Pour Michelson et Morley la Terre est en mouvement par rapport à l’éther.
L’un des deux bras est placé dans la même direction que le mouvement de la Terre dans l’éther
et l’autre lui est perpendiculaire.
La lumière n’aura pas la même célérité, par rapport à la Terre, sur chacune des portions de son
trajet.
Donc, en moyenne, sa célérité sur le trajet 1 sera différente de celle sur le trajet 2.
(c) Expliquer pourquoi le concept d’ « éther » n'est ainsi plus pertinent selon Einstein.
· La notion de référentiel absolu n’a plus aucun sens, puisque la célérité de la lumière est
indépendante du référentiel d’étude. Le concept d’ « éther » n’a donc plus lieu d’être et sera
abandonné par Einstein. Le vide est donc le milieu dans lequel la célérité de la lumière vaut c.
(d) Le postulat d’Einstein est aujourd’hui toujours admis : aucune expérience n’est jamais venue le
remettre en cause. Ce postulat, à partir de 1905, a conduit les physiciens à corriger certaines
théories admises jusqu’alors. Est-ce l’électromagnétisme de Maxwell ou la mécanique de Galilée
qu’il a fallu corriger ?
· Le postulat d’Einstein valide l’électromagnétisme, il lui donne même un caractère encore plus
général puisque selon lui les lois de l’électromagnétisme sont les mêmes dans tous les
référentiels galiléens.
Par contre la mécanique est à corriger, en particulier le principe de relativité de Galilée, puisque
la composition des vitesses de Galilée donne des résultats incompatibles avec la constance de la
vitesse de la lumière.
1
2,0
2,62
1
a) L’application numérique donne bien :
3,02
b) Mobile considère les deux événements « ma pendule est dans une position donnée » et « ma pendule
est revenue à la même position ». Le référentiel propre à ces deux événements est celui dans lequel la
pendule est immobile : le véhicule.
c) Fixe considère les deux événements « ma pendule est dans une position donnée » et « ma pendule est
revenue à la même position ». Le référentiel propre à ces deux événements est celui dans lequel la
pendule est immobile : la planète Galiléo.
d) Non : chacun des deux frères est légitime pour se considérer comme en mouvement par rapport à son
frère immobile et considérer que son horloge mesure une durée propre et que celle de son frère mesure
une durée dilatée.
Il n’y a aucun paradoxe dans la mesure où les événements entre lesquels l’un ou l’autre des
deux frères mesure une durée ne sont pas les mêmes.
Attention ce raisonnement ne tient que si les deux frères sont en mouvement relatif de
translation rectiligne uniforme !
2ème partie : une solution pour lever le paradoxe
a) Mobile subit au moins trois accélérations : au moment du départ, lorsqu’il rebrousse chemin et à son
retour sur Galiléo. Puisque le référentiel impropre doit être galiléen, la relation de dilatation des durées
est valide en considérant que la durée du voyage mesurée par l’horloge de Mobile est la durée propre et
celle mesurée par Fixe est dilatée. Mobile a donc raison : il reviendra plus jeune que son frère !
b) Le scénario proposé revient à supposer que les phases d’accélération son instantanées. On peut donc
appliquer la relation entre durée propre et durée mesurée, DtM étant la durée propre du voyage de
Mobile.
On a : DtM = 14 ans
Mobile est donc âgé de 20 + 14 = 34 ans
Les 5 premières valeurs sont tellement proches de 1 que, vu le nombre de chiffres significatifs
donnés, la correction relativiste ne modifie pas la valeur de la durée mesurée. Les 4 premières
situations seront donc aussi bien décrites par la physique de Newton que par celle d’Einstein.
Par contre, on voit, par les deux dernières lignes, qu’une particule accélérée est très influencée
par la correction relativiste : son comportement sort du champ de validité de la physique de
Newton.
b)
c) Le tableau montre que pour v = 4,30 × 10 7 m·s‒1 g vaut 1,01. La prévision relativiste diffère donc
de 1% par rapport à un calcul newtonien. Il faut remarquer que cette vitesse est supérieure à toutes
les vitesses des phénomènes terrestres et astronomiques connus des élèves.
d) Le graphique montre que la correction relativiste reste très proche de 1 pour des vitesses
« usuelles » : la relativité ne modifiera donc quasiment pas la prévision newtonienne.
e) On peut citer par exemple : l’astrophysique, la physique des particules, et plus proche de notre
quotidien : le GPS.
· Un GPS embarqué en voiture permet de déterminer une position à la rue près : cela montre qu’il
nous localise à moins de 10 m près.
· Le référentiel propre aux deux événements considérés est celui du satellite GPS. La durée entre
T T p T p
ces deux événements, mesurée par une horloge terrestre, est donc dilatée : m .
· Comme Tm > Tp, l’horloge terrestre affiche une date postérieure à celle affichée par l’horloge
embarquée.
L’horloge embarquée à bord du satellite retarde par rapport à celle du récepteur terrestre.
· Tp est la durée propre entre les deux événements considérés.
Tp = 1,00000000000000 s.
Tm est la durée impropre entre ces deux événements, mesurée par une horloge terrestre.
Tp
Tm
v2
1
c2
1,00000000000000
1,00000000008414
(14000/3,6)2
1
2
299792458
L’écart entre ces deux durées vaut :
Tm T p 8,414 1011 s
Cet écart est supérieur à l’incertitude de la date affichée par une horloge au césium. Elle est
donc mesurable.
· On a :L’erreur commise par le récepteur s’il ne tient pas compte de la dilatation des durées est la
distance parcourue par le signal pendant 7,3 µs. Or les signaux sont de nature
électromagnétique, donc se propagent avec la même célérité que la lumière dans le vide.
L’erreur de distance vaut donc :
Dd = |ct| = 3,00 × 108 × 7,3 × 10‒6 = 2,2 × 103 m.
L’erreur commise si on ne tient pas compte des effets relativistes est donc de plus de 2 km ! Or
comme nous l’avons indiqué en (a), la précision du GPS est de quelques mètres : on ne peut
donc en aucun cas négliger Dd.
Tp
Tm
v2
1
c2
v2
T p Tm 1
Donc c2
Si l’horloge terrestre mesure une durée de 24 heures, l’horloge embarquée mesure, elle une durée
plus courte. L’écart entre les deux vaut :
v2
tm tp tm 1 1 2
c
AN :
· Dtm est la durée du jour terrestre : 24 × 3600 = 86 400 s.
· v est la vitesse du satellite par rapport au sol :
v = 1,4 × 104 km·s‒1
1,4 104
1000
= 3600 = 3,9 × 103 m·s‒1
D’où :
2
3,9 103
86400 1 1 8
7,3×10-6 s
3,00 10
L’horloge embarquée retarde de 7,3 µs par jour.
· Le décalage temporel entre les deux horloges, vaut, au total :
ttot = 45 – 7,3 = 38 µs
L’erreur totale commise sur un calcul de distance vaut donc :
Ddtot = |cT| = 3,00 × 108 × 38 × 10‒6 = 1,1 × 104 m = 11 km
11 km est une erreur colossale, vu la précision attendue d’un GPS (à peine quelques mètres,
comme nous l’avons indiqué en (a)). Ceci confirme que les corrections relativistes sont
indispensables à la réalisation du système GPS.