Cours Mcda An
Cours Mcda An
Cours Mcda An
Amir NAFI
Maître de conférences, Unité Mixte de Recherche Cemagref-Engees en Gestion des Services
Publics, 1 quai koch 67070 Strasbourg, anafi@engees.u-strasbg.fr. 03.88.24.82.93.
Caty WEREY
Chercheur
Unité Mixte de Recherche Cemagref-Engees en Gestion des Services Publics, 1 quai koch
67070 Strasbourg, cwerey@engees.u-strasbg.fr, 03.88.24.82.53.
Mots clés : Aide à la décision, critères, pseudo-critère, poids, seuils, acteurs, sur-classement,
rangement, affectation, classement.
Sommaire
1 Introduction 1
2 L’aide à la décision et les méthodes multicritère 2
2.1 Définition du problème et objet de la décision, l’action 3
2.2 L’analyse des conséquences et détermination des critères 4
2.3 Choix d’une méthode d’aide à la décision multicritère 6
2.4 Performance des actions 7
3 L’agrégation des critères et l’analyse multicritère 7
4 Illustration des méthodes multicritères 8
4.1 La méthode Electre I 8
4.2 Electre-Tri 11
4.3 Electre-III 15
1 Introduction
D’après (ROY, 1985) « L’aide à la décision est l’activité de celui qui, prenant appui
sur des modèles clairement explicités mais non nécessairement complètement formalisés, aide
à obtenir des éléments de réponses aux questions que se pose un intervenant dans le
processus de décision, éléments concourant à éclairer la décision et normalement à prescrire,
ou simplement à favoriser un comportement de nature à accroître la cohérence entre
l’évolution du processus d’une part, les objectifs et le système de valeurs au service desquels
cet intervenant se trouve placé d’autre part. ». L’aide à la décision est donc un processus qui
utilise un ensemble d’informations disponibles à un instant donné, afin de formuler un
problème et aboutir à une décision sur un objet précis. Dans le cadre de la décision
multicritère, l’objet de la décision est formé par un ensemble d’actions ou alternatives. Pour
(Roy, 1996) les problèmes réels peuvent être formulés à l’aide des méthodes d’analyse
multicritère, selon trois formulations de bases : problématique de choix, notée Pα , la
problématique de tri ou d’affectation notée Pβ et la problématique de rangement noté Pγ . Voir
Tableau 1.
Formulation du problème
Implémentation
& Analyse
Recommandations
& Aide à la décision
Décision
Une action est dite globale, si, dans sa mise en exécution, elle est exclusive de toute action
introduite dans le modèle ; dans le cas contraire, elle est dite fragmentaire. Une action
potentielle est une action réelle ou fictive provisoirement jugée réaliste par un acteur au
moins. On note par A est l’ensemble des actions potentielles.
Il s’agit en effet d’identifier et mesurer les conséquences des actions sur lesquelles va porter la
décision. Les critères découlent des conséquences des actions. Souvent, une action a plusieurs
conséquences, ainsi la conséquence d’une action selon un critère donné est évaluée par une
fonction g (à valeurs réelles) définies sur l’ensemble A des actions potentielles de telle sorte
qu’il soit possible de raisonner ou de décrire le résultat de la comparaison de deux actions a et
b relativement à partir des nombres g(a) et g(b). L’évaluation de l’action sera donc effectuer
sur un ensemble de critères. On distingue le vrai-critère et le pseudo-critère.
Pour le vrai critère, en considérant deux actions a et b à comparer, deux situations sont
possibles :
C’est une vision peu réaliste car une simple différence g(b) - g(a) n’est pas significative
d’une préférence stricte.
g(b) ≥ g(a) ⇒ b Sb a
Sb : « aussi bon que » ou, S est une relation de sur-classement, c’est à dire que b est au moins
aussi bon que a sur une majorité de critères sans être vraiment plus mauvais relativement sur
les autres critères. On dira dans se cas que b surclasse a, on notera b Sb a. On introduit des
seuils (constants ou fonction de g) tels que :
b Qg a
644474448
a Ig b b Pg a
644447444448 64447444
Indifférence Elle correspond à l’existence de raisons claires et positives qui I : relation symétrique
justifient une équivalence entre deux actions. réflexive
Préférence Elle correspond à l’existence de raisons claires et positives qui P : relation asymétrique
stricte justifient une préférence significative en faveur de l’une (irréflexive)
(identifiée) des deux actions.
Préférence faible Elle correspond à l’existence de raisons claires et positives qui Q : relation asymétrique
infirment une préférence stricte en faveur de l’une (identifiée) (irréflexive)
des deux actions. Mais ces raisons sont insuffisantes pour en
déduire soit une préférence stricte en faveur de l’autre, soit une
indifférence entre ces deux actions.
La construction des critères est une étape délicate qui nécessite une compréhension du
problème posé et une interaction avec les acteurs impliqués dans la prise de décision. Il s’agit
d’identifier les enjeux et la nature des conséquences possibles sur l’objet de la décision, c’est
à dire les actions considérées. La définition des critères nécessite par la suite une évaluation
de la contribution et l’influence de chaque critère dans la décision finale. Ceci ce traduit par
des pondérations qui sont définies par les acteurs impliqués ou bien obtenus par un processus
itératif suite à l’interaction avec les acteurs concernés.
Les critères doivent être d’une part, suffisamment nombreux et précis pour bien
discriminer entre elles les différentes actions ; d’autre part, ne pas être redondant
pour éviter de majorer l’importance attribuée à une dimension d’analyse.
Les critères peuvent être de nature différente. On définit des familles de critères :
économiques, sociaux, environnementaux, techniques. Chaque famille de critères
peut contenir un ou plusieurs critères.
Cette étape dépend de la nature du problème posé. Plusieurs méthodes ont été développées, le
Tableau 3 identifie certaines méthodes en fonction de la nature du problème étudié.
Lorsque l’analyse des actions a conduit à la construction d’un seul critère, on peut
réaliser une optimisation sur ce critère, ce qui peut être simple lorsque le nombre d’action est
faible, sinon il faut avoir recours à des outils plus ou moins compliqués.
Dans le cas fréquent, où l’analyse des conséquences des actions potentielles a conduit à
construire plusieurs critères, c’est l’analyse multicritère qui permet de donner des réponses au
problème posé. Pour chaque action considérée, et pour chaque critère un seuil de préférence p,
d’indifférence q et un seuil de veto v sont estimés. Chaque critère se voit attribué un poids k
traduisant sa contribution dans la décision finale. Le résultat de l’analyse des conséquences
est présenté dans un tableau de performances. Voir Tableau 4.
p1 p2 … pj … pn
Seuils q1 q2 … qj … qn
v1 v2 … v3 … vn
Actions
a1 g1(a1) g2(ai) … gj(a1) … gn(ai)
a2 . . . .
. . . . .
. . . . .
. . . . .
ai g1(ai) g2(ai) … gj(ai) … gn(ai)
.
.
.
am g1(am) g2(am) … gj(am) … gn(am)
[ ]
n
2. agrégation additive : g (a) = ∑ k j ⋅ v j g j (a)
j =1
Par opposition à l’approche classique, l’approche dite de sur-classement vise à construire sur
l’ensemble A une relation de sur-classement globale S enrichissant la relation de dominance.
Elle vise à modéliser la part des préférences globales que l’on est en mesure d’asseoir de
façon suffisamment probante.
La relation S est généralement construite à l’aide d’un test de sur-classement appliqué à toutes
les paires d’actions de A. Les méthodes ELECTRE utilisent une relation de sur-classement
pour l’agrégation des critères de décision.
Nous présentons dans ce qui suit trois méthodes multicritères, en fonction de la problématique
considérée. La première méthode Electre I , est préconisée pour répondre à une problématique
de choix. La méthode Electre-Tri est préconisée pour les problématiques de tri ou
d’affectation. La méthode Electre III est utilisée pour répondre à des problématiques de
rangement ou de classement.
Cette méthode proposée par (Roy,1968) permet de résoudre les problèmes multicritère de
choix. Cette méthode permet d’identifier le sous-ensemble d’actions offrant le meilleur
compromis possible. Souvent utilisée dans le choix de projets concurrents, afin d’identifier le
sous-ensemble de projets le plus performant sur la base des critères considérés. Dans le cas de
la méthode Electre I, on définit de vrai-critères, on retrouve également une notion de concours
dans cette méthode; retenir les meilleurs.
∑k j
∀j : g j ( a ) ≥ g j ( b )
n
C ( a, b) = avec K = ∑ k
K j =1
j
D (a, b) = 0 si ∀j , g j (a ) ≥ g j (b)
Sinon
D ( a, b) =
1
δ
[ ]
max j g j (b) - g j (a ) avec δ est la différence maximale entre le même critère pour
deux actions donnée.
La relation de sur-classement pour Electre I est construite par la comparaison des indices de
^ ^
concordance et de discordance à des seuils limites de concordance c et de discordance d .
Ainsi, a surclasse b, si :
^ ^
a S b ⇔ C (a, b) ≥ c et D(a, b) ≤ d .
L’exemple traite du choix d’un projet, parmi 6 projets concurrents pour la réalisation d’une
raffinerie. Chaque projet est évalué sur la base de 5 critères environnementaux
L’importance de chaque critère dans la prise de décision est traduite par un poids kj tel que
Chaque projet est évalué en fonction des critères retenus à l’aide d’une échelle qualitative et
des scores. Plus le score est élève, plus les impacts du projet sur l’environnement sont
moindres. Le tableau de performance est donné dans le tableau suivant :
L’intérêt de la méthode Electre I est d’isoler un sous ensemble de solutions, dans notre cas
^
identifier les projets avec le moins d’impacts sur l’environnement. En considérant c = 1 et
^
d = 0 , P1, P2,P3 et P6 sont incomparables, par contre P6 S P4, P6 S P5 et P5 S P4. On obtient le
graphe de sur-classement suivant.
P1 P2 P3 P6
P5 P4
P1 P6
P2 P5 P4 P3
4.2 Electre-Tri
Electre-tri est une méthode qui permet de résoudre des problèmes d’affectation, le principe de
la méthode est d’assigner un ensemble de m d’alternatives ou d’actions noté
A={a1, a2,a3,…,am} sur lesquelles se base la décision à des catégories ou classes bien définies.
On note l’ensemble F={1,2,…,n} l’ensemble des indices des critères. Chaque action de
l’ensemble A sera évaluée par une fonction réelle, exprimant l’évaluation de l’action pour un
critère donné, on note G={g1,g2,…,gn} l’évaluation de l’action pour les critères considérés.
L’importance des critères dans la prise de décision est évaluée par un ensemble de poids
K={k1,k2,…,kn}. Par opposition aux autres approches, les alternatives qui constituent l’objet de
la décision ne sont pas comparées entre elles, mais à des seuils traduisant la frontière entre les
h classes prédéfinies, noté C={C1,C2,…,Ch}. Chaque alternative sera comparée aux frontières
de chaque catégorie, formant un profil B={b1,b2,b3,…,bh}. La Figure 2 illustre la
problématique de tri ou d’affectation.
Critère 1, g1
Critère 2,g2
C1 C2 C3 … Ch
Critère n, gn
b0 b1 b2 bh-1 bh
L’affectation des actions dans les catégories se base sur le concept de sur-classement.
Une action a de l’ensemble A surclasse bh, noté a S bh, si a est aussi bonne que bh sur tous les
critères et a n’est pas mauvaise que bh sur la majorité des critères (ah peut être mauvaise que
bh sur certains critères).
0 si g j (bh ) - g j (a ) ≥ p j (bh )
c j (a, bh ) = 1 si g j (bh ) - g j (a ) ≤ q j (bh )
p j (bh ) + g j (a ) - g j (bh )
p j (bh ) - q j (bh )
cj(a,bh)
∑ k c ( a, b )
j∈F
j j h
C (a , b ) =
h h
∑k j∈F
j
gj(bh)-vj(bh) gj(bh)-pj(bh)
σ (a, bh ) = C (a, bh )∏
1 - d j (a, bh )
_
1 - C (a, bh )
j∈ F
Avec
1. Procédure pessimiste
2. Procédure optimiste
L’exemple traite de la mise en place d’une démarche de gestion patrimoniale des réseaux
d’assainissement. A partir d’inspections caméra des tronçons d’assainissement, on définit un
ensemble de critères pour décrire l’état des tronçons, 5 critères1 sont considérés comme suit :
L’analyse multicritère vise à définir des classes homogènes de tronçons en fonction de leur
état. En concertation avec le gestionnaire du réseau, trois classes sont définies état : « Bon »,
« Moyen » et « Mauvais ». La problématique posée étant une problématique d’affectation, on
utilise Electre-tri pour affecter les tronçons aux catégories définies. On considère un ensemble
de tronçon à classer, les performances de chaque tronçon sont contenues dans le Tableau 9.
Comme l’affectation se fait d ans 3 catégories distinctes, deux profils b1 et b2 sont définis, où
b1 représente la frontière entre la classe état « Bon » et état « Moyen », et b2 la frontière entre
la catégorie état « Moyen » et état « Mauvais ». La valeur des seuils et poids des critères sont
définis dans le Tableau 10.
1
. Les critères représentent des dysfonctionnements définis dans le cadre d’une méthodologie pour la
réhabilitation des réseaux d’assainissement urbain, RERAU.
ENGEES 2009-2010| Module « Ingénierie financière » 14
Procédure d’affectation
Tronçons Procédure pessimiste Procédure optimiste
T1 Moyen Bon
T2 Bon Bon
T3 Mauvais Moyen
T4 Bon Bon
T5 Mauvais Mauvais
4.3 Electre-III
La méthode Electre-III est une méthode d’analyse multicritère qui permet de résoudre des
problèmes de classement, la méthode s’appuie sur la définition d’une relation de
sur-classement S permettant de comparer deux actions a et b distinctes.
En considérant un ensemble d’actions A= {a1, a2, a3,…,am}, il s’agit de classer les actions en
les comparants par pairs. Chaque action est donc comparée aux autres sur la base des critères
considérés. L’évaluation des actions est effectuée par une fonction réelle, pour chaque critère
on définit l’ensemble G={g1,g2,…,gn} contenant l’évaluation de l’action sur l’ensemble des
critères.
L’importance des critères dans la prise de décision est évaluée par un ensemble de poids
K={k1,k2,…,kn}. Pour cette méthode, les seuils d’indifférence, de préférence et de veto sont
fonction de l’évaluation de l’action pour chaque critère. Pour une action a, évaluée par gj(a)
pour le critère j, dans ce cas le seuil d’indifférence est noté qj(gj(a)), le seuil de préférence par
pj(gj(a)) et le seuil de veto par vj(gj(a)). La méthode Electre III s’appuie sur les étapes
suivantes :
Dans ce cas on considère le sens de préférence des critères considérés, on distingue un sens de
préférence croissant et décroissant.
A titre d’exemple l’indice de concordance dans le cas de préférence croissante est obtenu
comme suit :
0 si g j (b) - g j (a ) ≥ p j ( g j (a ))
C j (a, bh ) = 1 si g j (b ) - g j (a ) ≤ q j ( g j (a ))
p j ( g j (a )) + g j (b) - g j (a )
p j ( g j (a )) - q j ( g j (a ))
Sens de préférence
décroissant
cj(a,b)
∑ k c ( a, b )
j∈F
j j
C ( a, b) =
∑k j∈F
j
Dans ce cas on considère le sens de préférence des critères considérés, on distingue un sens de
préférence croissant et décroissant.
A titre d’exemple l’indice de discordance dans le cas de préférence croissante est obtenu
comme suit :
0 si g j (b) − g j (a ) ≤ p j ( g j (a ))
D j (a, bh ) = 1 si g j (b) − g j (a ) ≤ v j ( g j (a ))
∈ [0,1] sin on
Sens de préférence
Dj(a,b) décroissant
Avec
Cette relation de sur-classement est utilisée pour classer les actions à l’aide de pré-ordre. La
première relation est obtenue de manière descendante, en sélectionnant la meilleure action et
en classant les autres actions de la meilleure à la moins bonne, on parle alors de distillation
descendante. La seconde se fait de manière ascendante, en choisissant d’abord la mauvaise
action, et en classant de la plus mauvais à la meilleure action, on parle alors de distillation
ascendante. La construction des deux pré-ordres se base dans un premier temps sur la
définition d’un niveau de coupe λ1 ∈ [0,1[ , on préconise λ1 = max{d (a, b)}. On sélection les
a , b∈ A
actions vérifiant la condition d(a,b) > λ1. On obtient ainsi une relation de sur-classement nette
notée S Aλ1 définie par : a S Aλ1 b ssi d(a,b)> λ1 et d(a,b) > d(b,a)+s(d(a,b))
Avec s(d(a,b))= -0.5. d(a,b)+0.30, valeurs préconisées.
Exemple 3
Afin de réaliser une extension d’une zone d’activité commerciale (ZAC), 4 scénarios ont été
proposés. Chaque scénario est évalué à l’aide de 5 critères mesurant l’impact du projet sur
l’activité économique et l’environnent par une mesure des émissions de CO2 liées à
l’augmentation de la fréquentation. Les critères pris en compte sont les suivants :
On utilise pour la résolution du problème posé, le logiciel ELECTRE III. A cet effet on définit
les valeurs des coefficients α et β pour chaque critère, ainsi qu’un jeu de poids. Ces
paramètres sont présentés dans le Tableau 13.
2
LAMSADE : Laboratoire d’Analyse et Modélisation de Systèmes pour l’Aide à la Décision.
ENGEES 2009-2010| Module « Ingénierie financière » 18
Tableau 13. Paramètre α/β pour les seuils d’indifférence, de préférence et de veto
Indifférence 0.08/-2 0/1 0.02/0 0/50 0/0
Préférence 0.13/-3 0/2 0.05/0 0/100 0/50
Veto 0.9/50 0/4 0/150
c1(1,b)
L’utilisation du logiciel ELECTRE III permet d’obtenir les deux préordres suivants:
Sc2 Sc2
Sc4
Sc4
Sc3
Sc1
Sc3 Sc1
Exercice
Afin de réaliser une extension d’une zone d’activité commerciale (ZAC), 4 scénarios ont été
proposés. Chaque scénario est évalué à l’aide de 5 critères mesurant l’impact du projet sur
l’activité économique et l’environnent par une mesure des émissions de CO2 liées à
l’augmentation de la fréquentation. Les critères pris en compte sont les suivants :
Travail à faire
Bouyssou D., Roy B. 1992. Aide à la décision, Encyclopédie du management, Vuibert, pp. 447-457.
Dias, L.C and Mousseau, V.2003. IRIS: A DSS for Multiple Criteria Sorting Problems. Journal of
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Lambert G., Mousseau V., 1994, Aide multicritère à la décision, cours de DEA « Sciences de
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l’évaluation économique d’un projet de sécurité sur un réseau de distribution d’eau potable,
mémoire de DEA « Sciences de la décision et micro-économie », ENS Cachan, 87 p.
Maystre L.Y., Pictet J., Simos J., 1996. Méthodes multicritères ELECTRE, Presses Polytechniques et
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Maystre,L.,Y and Bollinger,D. 1999. Aide à la négociation multicritère, pratiques et conseils. Presses
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Mousseau, V. and Slowinski, R. 1998. Inferring an ELECTRE TRI model from assignment examples.
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7923-8647-7, USA.
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Publishers.
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Vallée, D. and Zielniewicz,P. 1994. ELECTRE III-IV, version 3.x, guide d’utilisation, tome1,
document du LAMSADE n°85, Université de Paris Dauphine, 146p.
Vallée, D. and Zielniewicz,P. 1994. ELECTRE III-IV, version 3.x, guide d’utilisation, tome2,
document du LAMSADE n°85 bis, Université de Paris Dauphine, 52p.
Vincke Ph. , 1989. L’aide multicritère à la décision, Editions de l'Université de Bruxelles - Editions
Ellispses, Bruxelles.