Logements Sociaux
Logements Sociaux
Logements Sociaux
CONSTRUIRE DU LOGEMENT
SOCIAL
DANS MONTESSON (78360)
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Avertissement
Le PIND est un premier test qui permet à l’élève ingénieur de s’évaluer (et d’être évalué
par les enseignants), de prendre conscience des connaissances acquises mais
également de la marge de progression et des éléments qui lui restent à acquérir.
Le PIND est un espace de liberté (le seul dans la formation) qui mesure la motivation
de l’élève ingénieur pour l’aménagement.
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Table des matières
Introduction ........................................................................................................................... 6
Diagnostic ............................................................................................................................. 7
A) Montesson .................................................................................................................... 7
B) LOGEMENT .................................................................................................................15
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8) Parcours résidentiel ..................................................................................................20
13) Montesson est une commune chère même si elle reste plus abordable par rapport à
ses voisines. .................................................................................................................22
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6) Commerces de proximité ..........................................................................................39
Enjeux ..................................................................................................................................41
Propositions .........................................................................................................................42
Conclusion ...........................................................................................................................52
ANNEXE ..............................................................................................................................53
WEBOGRAPHIE ..................................................................................................................54
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................56
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Introduction
Les logements sociaux permettent de lutter contre le mal logement, or celui-ci empire
malgré les mesures prises à son encontre. D’ailleurs, beaucoup de communes en
France préfèrent payer des amendes plutôt que d'investir dans le logement social.
Contrairement à ses voisines de Chatou et de Le Vesinet, la mairie de Montesson dans
les Yvelines tient à relever le défi et souhaite trouver des solutions pour proposer plus
de logements sociaux.
L'enjeu ici est d’imaginer un plan de logement social réaliste qui permettrait d’une part
à la mairie de respecter la réglementation à l’horizon 2025, d’autre part de fédérer la
population autour de ce projet afin de lever les résistances et enfin de faciliter
l’intégration des nouveaux venus dans leur quartier.
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Diagnostic
A) Montesson
La commune est calme (0,1 restaurants, cafés et bars aux 100m2) et possède des
commerces (1,1 tous les 100m).
Le climat est très sec (641 mm par an) et peu ensoleillé (1748 heures par an).
1) Portrait-robot du montessonnais.
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ou a une profession intermédiaire, il a un revenu de près de 4000 euros/mois. Il est
propriétaire de son logement, un T3.
Le domaine de La Borde est acheté en 1832 par une société industrielle de raffinage
de sucre de betteraves. 240 hectares sont cultivés jusqu'à la faillite de l'entreprise, 5
ans plus tard. L'économie de la ville se tourne ensuite vers la culture de légumineuse
pour le marché parisien.
Au début du XXème siècle deux quartiers sont construits pour loger les employés et
ouvriers travaillant hors de la commune : La Borde et les Rabaux.
1600 200
1900 2000
2016 16000
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parisien, elle produit maintenant des salades et des choux de façon intensive.
Conserver ce poumon vert est un enjeu fort pour la commune.
D'un autre côté, la plaine fait partie de l'identité de la commune, les montessonnais
en sont fiers. Le PLU de Montesson indique d'ailleurs une volonté de valoriser la vue
sur la plaine depuis le centre ancien et il réduit de 10 hectares la zone ouverte à
l'urbanisation par rapport au POS précédemment en vigueur.
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Carte des quartiers, du parc départementale avant et après le projet, des plaines
agricoles et du projet de voie départementale
5) Accessibilité de la commune
Montesson est cerné par deux routes départementales, la RD121 qui va vers
Sartrouville et la RD 311 en direction de St-Germain en Laye. Les deux routes sont en
difficultés : elles sont saturées aux heures de pointes.
La commune est traversée en son centre par l’autoroute A14, une autoroute à péage
qui relie la Défense à Nanterre où elle rejoint l’A13. Il est question d’un projet
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d’échangeur autoroutier à Montesson mais le débat est houleux car l’autoroute
traverse la plaine agricole de Montesson qui est un espace à préserver.
Pour soulager les 2 départementales la commune a prévu d’en installer une nouvelle
qui la traverse en son centre et qui relie les deux routes RD121 et RD311.
6) Communauté de Communes
Elle a été créé en 2006 et elle regroupe sept communes sur les 262 du département
ce qui représente 3900 hectares et 172 000 habitants, soit environ 12% de la
population des Yvelines (1,406 millions d’habitants). Ces sept communes sont :
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Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Houille, Montesson, Le Vesinet et
Sartrouville.
Les compétences déléguées par les communes à la communauté sont les suivantes :
l’aménagement de l’espace
le développement
l’environnement (collectes et réductions des déchets)
les transports en commun
les équipements communaux
la fibre optique.
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Il est prévu que la communauté de Saint-Germain Seine et Forêts et Maison-Mesnil
ainsi que la vile de Bezons rejoignent la C.A.B.S dans un futur proche.
Montesson se trouve dans une boucle de la Seine, de facto près de 10% de son
territoire est classé en zone inondable. Sur ces 10%, il y a notamment la quasi-totalité
du lotissement des « Berges de Montesson » dans le quartier Rabaux et près d'un
quart du quartier de La Borde. Le risque d'inondation est fortement ressenti par les
habitants de la Borde car les fortes averses hivernales suffisent parfois pour que le
niveau de la Seine atteigne le pied des premières maisons du quartier. La commune
est exposée à une remonté de la nappe affleurante par les sédiments, c'est pourquoi,
quand le sol est gorgé d'eau, des inondations spontanées peuvent se produire.
La commune est de plus menacée par son sol fragile et instable, due à la forte
proportion d'argile dans la composition du sol. La stabilité du sol, changeant selon les
saisons, les températures et l'humidité, met en péril les fondations des constructions.
Le zonage du risque de retrait-gonflement d'argile montre que le bord de Seine et la
partie Est de la commune autour de l'A14 sont concernés par un aléa de niveau faible.
Le centre de la plaine et un petit bout du centre-ancien, à son Nord-Ouest, sont par
contre dans une zone d'aléa fort.
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Carte des risques Inondations et gonflement/retrait d’argile à Montesson
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B) LOGEMENT
1) Le logement à Montesson
Le point mort, c’est à dire le nombre de logements à créer pour stabiliser le nombre
d’habitants de Montesson serait de 30 logements/an. Cela signifie qu’il faut construire
300 logement d’ici 2025.
Le PLU prévoit également une certaine croissance selon les attentes exprimées par
des habitants actuels et futurs. Les logements construits permettront donc une
augmentation globale de la population. La perspective fixée porte sur la construction
d’environ 770 logements à l’horizon 2025 ce qui montera le nombre de logements de
6170 à 6940 et fera croître la population montessonnaise de 950 habitants.
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Remarque :
Il faudra construire 50 logements par an sur 15 ans pour tenir compte de la
croissance de population. Elle devrait alors atteindre environ 17 350 habitants.
Calcul : 6940 logements x 2.5 taux d’occupation =17 350 habitants
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3) Des immeubles de petites tailles
La hauteur du collectif varie de R+2 à R+4 et ils sont généralement construits au milieu
de leur parcelle.
Dans le centre-ancien, le bâti est dense et ancien, de nombreux bâtiments ont près
d’un siècle. Dans les quartiers Rabaux et la Borde les logements sont très récents et
plus espacés.
22% 27%
51%
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4) Définition de types de logements
T1 30
T2 46
T3 60
T4 74
T5 88
Sources : UNAF
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Tableau Logements T1/T5 à Montesson
Montesson Yvelines Région Île de France
(moyenne) (moyenne)
Proportion de T1 2% 5% 8%
Proportion de T5 ou 3% 9% 7%
+
Sources : PLH 2007 Boucle de Seine
D'un côté Il y a une sous-occupation des grands logements car de nombreux ménages
composés de 1 à 3 personnes occupent des logements de 5 pièces et plus. De l'autre
il y a une sur-occupation des logements de petite et moyenne taille. 9,6 % des
ménages de 6 personnes et plus occupent un logement de 3 pièces (cuisine, salle à
manger, 2 chambres à coucher). En même temps, curieusement, l’indice d’occupation
des grands logements reste inférieur à 1. Il n’y a donc pas besoin à priori de construire
davantage de grands logements.
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Bilan :
Dans ce projet de logements sociaux, il faudra surtout privilégier la construction de
logements de petite taille type T1 et T2.
8) Parcours résidentiel
Les jeunes ménages de Montesson ont des difficultés à trouver des logements
sociaux par rapport à certaines communes voisines.
En France la mobilité résidentielle ou le fait de passer du parc H.L.M. au parc privé est
de plus en plus difficile car les différences de prix entre privé et social sont très
importantes. Une solution serait de construire une grande quantité de P.L.U.S. et de
P.L.A.I. car 2/3 des entrants dans les parcs HLM y sont éligibles. 1
Cela aurait pour effet de diminuer la pression sur le marché privé et cela induirait une
baisse des prix.
9) Vacance faible
La vacance sur le parc social de la C.C.B.S. est très faible, cela indique une tension
sur le marché et une forte demande. Seul 1% du parc social est vacant, soit près de
88 tous les ans (1% de 879 = 87.9). De plus, la vacance est de courte durée comme
1
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands chantiers du logement social, article de
Xavier Debontride Benois Fondation abbé Pierre << le logement, puissant facteur d’exclusion>>
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le montre le taux de vacances supérieur à 3 mois, qui est de seulement 0,4%. Le
besoin en logements sociaux n'est donc pas de nature qualitatif mais bien de nature
quantitatif. Il y a un grand besoin de logements sociaux dans la commune de
Montesson.
Les prix ont augmentés pour plusieurs raisons mais contrairement à ce que l'on peut
penser, la rareté du logement n'en est pas une. Les prix immobiliers sont surtout
influencés par des acheteurs agissant en groupes et moins par l’offre et la demande.
Une solution pour sortir de la crise de logement actuel serait de permettre aux
communes d’acheter des terrains non-constructibles puis de les rendre constructibles
mais malheureusement ce n’est pas légal.2
Pourtant, avec la poussée du prix immobilier, le logement est devenu le premier poste
de dépenses des ménages, ce qui en fait un facteur de plus d’exclusion sociale. 3
2
Habitat social habitat durable ? Rencontre Urbaine de MAZIER. Octobre 2011. Sous la direction de Solène
Gaudin et Patrick Harismendy. Édité à Saint-Brieuc.
3
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands chantiers du logement social, article de
Xavier Debontride Benois Apparu, Fondation abbé Pierre << le logement, puissant facteur d’exclusion>>
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varient fortement d’une zone à l’autre, selon des critères de proximité de transports en
commun, du centre-ancien, de la facilité à se rendre sur Paris.
13) Montesson est une commune chère même si elle reste plus
abordable par rapport à ses voisines.
On remarque que Montesson et Sartrouville sont les communes les moins chères de
la C.A.B.S pour l’achat d’un appartement. Montesson est aussi la moins chère de la
C.A.B.S. pour la location d'un appartement. Les prix sont faibles comparés à la
moyenne en Île-de-France : seulement 3639 euros/m² dans l'immobilier collectif à
Montesson contre 5286 euros en moyenne. Il faut cependant tenir compte du fait que
Paris tire la moyenne de toute la région vers le haut ce qui fausse un peu ces chiffres.
Une comparaison des prix de plusieurs communes aux alentours de Paris permet de
déduire que Montesson est une commune où le prix est finalement relativement élevé
pour l'achat ou la location d'appartements.
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Carte indicatif des prix au mètre carré de l’immobilier dans la région parisienne
C) LE LOGEMENT SOCIAL
1) Finalité des logements sociaux
4
Même revue, même auteur, Fondation abbé Pierre << le logement, puissant facteur d’exclusion>>
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2) Les critères définissant un logement social
Une convention doit être signée entre l’État et le bailleur social. Cette convention
permet au locataire de bénéficier de l'A.P.L. et définie certaines obligations pour le
bailleur social tels que le plafonnement du loyer et les ressources des bénéficiaires du
logement. En échange le bailleur reçoit des avantages sous forme de prêts, de
garanties ou de subventions pour la construction ou la réhabilitation de logements
sociaux.
Les P.L.A.I. sont destinés aux personnes en difficulté. Ce sont pour les ménages
disposant de ressources inférieures de 55 à 60 % au plafond de ressources exigé à
l’entrée dans un logement P.L.U.S..
Tableau des loyers des PLAI (Prêt Locatif Aidé d'Intégration) et PLUS (Prêt
Locatif à Usage Social) en euros/ m2
Zone 1bis Zone 1 (Montesson) Zone 2 Zone 3
Les prix au mètre carré sont fixés par le conseil d'administration de l'organisme H.L.M..
Ce conseil d'administration détermine annuellement le montant des loyers qui peuvent
donc varier d'une année sur l'autre. Les hausses de loyers sont doublement limitées :
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les loyers réévalués doivent rester inférieurs à certains plafonds,
les loyers ne peuvent subir d'augmentation de plus de 10% par semestre.
Pour 2014, les plafonds de loyers pour un logement neuf sont (en €/m² de surface
utile) :
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3) L'origine des bailleurs sociaux
Les bailleurs sociaux peuvent être des organismes H.L.M. ou des associations
agréées. Il en existe une centaine au total. Il existe 2 catégories de logements sociaux
: les P.L.U.S. (prêt locatif à usage social) et les P.L.A.I. (prêt locatif aidé d’intégration).
Ces deux catégories diffèrent dans les prêts et subventions accordés pour leurs
constructions.
Une demande élevée de logements sociaux pour des ménages à revenu très
modeste
A Montesson, les ménages à revenu très modeste sont moins représentés dans
les logements sociaux en comparaison des communes voisines.
Le parc social de la C.C.B.S accueille une part significative de population très modeste.
Le parc social de Montesson contient quant à lui plus de logements P.L.U.S (42%) que
de logement P.L.A.I (40%).
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Tableau : Comparaison des populations éligibles au logement social pour
Montesson et la C.C.B.S
% éligible P.L.A.I. % éligible P.L.U.S
revenu<60% du plafond 60%<revenu<100% du plafond
Malgré la Loi SRU et les aides financières, le besoin en logement est en constante
augmentation depuis 30 ans ; seule la moitié des communes ont 20% de logements
sociaux 10 ans après SRU.
Si l’on estime le nombre total de logements à 5 718, il faut 1 143 logements sociaux
pour atteindre les 20%.
5
Habitat social habitat durable ? Rencontre Urbaine de MAZIER. Octobre 2011. Sous la direction de Solène
Gaudin et Patrick Harismendy. Édité à Saint-Brieuc. )
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5) Portrait-robot du demandeur de logement social à Montesson
Il paye en moyenne un loyer inférieur à 200 euros parce qu’il est déjà en logement
social, soit il a un loyer plus élevé, entre 600 et 800 euros. Ses ressources sont
comprises entre 1200 et 1600 euros/mois.
Il est salarié et locataire de son logement. Il est en couple, sans enfant et d’un âge
compris entre 26 et 40 ans, ou bien c’est une famille monoparentale. Il vient souvent
d’une autre commune (34% des cas) car les autres communes de la C.C.B.S. sont
relativement plus cher et possèdent moins de logements sociaux (excepté la commune
de Sartrouville). Dans certaines communes, le prix du social est le même que celui du
privé6. Il souhaite plutôt louer un logement de type T2 et T3, à la limite un T4 pièces.
la sur-occupation
la décohabitation
l’insalubrité et l’humidité du logement.
6
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands chantiers du logement social, article de
Xavier Debontride Benois Apparu, ancien ministre<< Le blocage des loyers est contre-productif>>
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Deuxième enjeu : Il faut tenir compte de la croissance de la population pour
respecter les quotas dans le futur.
Cependant le PLU souhaite pour diverses raisons construire 770 logements sociaux
et privés d’ici 2025. Le parc de logement atteindra alors 6170 et le nombre de
logement sociaux à construire sera de 355 minimum pour respecter la loi.
6) Financement du social
Il manque encore des logements sociaux en France malgré des aides de l’état et
un programme de construction important.
7
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands chantiers du logement social, article de
Xavier Debontride Benois Apparu, ancien ministre<< Le blocage des loyers est contre-productif>>)
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Pourtant aujourd'hui le déficit en logements se chiffre à 900 000. Le manque d'offre
participe à provoquer une véritable flambée des prix. En 10 ans le prix de l'immobilier
a grimpé de 50% en moyenne en Ile de France.
Le Conseil Général offre des aides spécifiques aux communes et EPCI ayant adopté
un PLH : des contrats de développement de l'offre résidentielle. Pour Montesson, ces
aides sont à hauteur de 2000 euros par logements supplémentaire produit au-delà de
la moyenne de production en 2000-2004.
Le Conseil régional propose des aides à la création de logements sociaux sous forme
de prêts PLUS ou PLAI.
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La C.C.B.S. a plusieurs façons d’aider le financement social. Elle garde
ainsi un certain contrôle sur le parcours résidentiel des bénéficiaires de
logements sociaux. Voici un récapitulatif de certaines actions engagées :
o Allocation de 3 millions d’euros à la production de logements aidés sur la
durée du PLH (5 ans).
o Mise à disposition de terrains pour la construction de logements aidés.
o Financement d’opérations pour des montants à définir en fonction de
plusieurs facteurs tels que l'accessibilité des logements, le respect de
l'environnement, le pourcentage de P.L.A.I., etc.
o Garantie les prêts des bailleurs sociaux en échange de droit de réservation
des logements.
o Proposition de garanties aux bailleurs sociaux en échange du droit de
réservation sur les logements construits.
Tour d’horizon des terrains possibles pour construire des logements sociaux.
Nous allons maintenant étudier les caractéristiques de 2 terrains situés dans les
quartiers de La Borde et Les Rabaux.
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1) Etude des caractéristiques du Terrain 1 : La Borde
Construire des logements sociaux sur le terrain de l’ex parking du quartier La Borde
permettrait de créer une continuité dans le paysage urbain en reliant les zones
urbaines Nord et Sud.
Le terrain 1 est également idéalement situé pour permettre une mixité sociale. En effet,
au nord et à l’est se trouve des maisons individuelles récentes. A l’ouest il y a d’une
part l’hypermarché, et d’autre part des champs cultivés et des friches résiduelles de
champs. Il n’y a pas de logement social dans un rayon de 200 mètres (voir carte page
34), le plus proche étant à près de 450 mètres.
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Carte avec les différentes catégories de parking autour du terrain 1
Il y a près de 10 000 mètres carrée de parking sous utilisé (en bleu sur la carte) qui
appartienne au magasin Carrefour.
Dans le quartier Rabaux, un ancien terrain de foot de 8000 mètres carrés semble
parfait pour recevoir des logements sociaux. Le terrain se situe à 100 mètres au nord-
ouest du stade des Merlettes et à 100 mètres au sud-est du parc des sports ; le terrain
est aujourd’hui obsolète. Il est d’ailleurs classé zone à urbaniser par le PLU.
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Carte des logements sociaux de Montesson
Les deux terrains 1 et 2 sont à une demi-heure de la Défense. Le terrain 2 est proche
de deux lignes de bus (7 et 22) et de la départementale D121. Les 2 lignes permettent
de rejoindre la gare RER du Le Vesinet en près de 15 minutes. Il y a un bus de chaque
ligne toutes les 30 minutes et les horaires se recoupent de façon optimale ce qui fait
qu’il y a à peu près un bus tous les 1/4 d’heure, ainsi le temps d’attente moyen du bus
est de 7 minutes. De la gare RER, on peut rejoindre facilement Paris, la Défense
notamment n'est qu'à 10 minutes.
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Exemple pour le Terrain 2 : Différentes durées de trajet Montesson / La Défense
Le terrain 1 est proche des lignes de bus 1, 4 ,7 ,19. Depuis ce terrain il est possible
de se rendre à Sartrouville, au Vesinet, à Chatou, à Houille ou à St-Germain-en-Laye,
soit 5 des communes de la CABS. La gare RER n’est qu’à quelques minutes en bus,
via la ligne 19. En comptant les 7 minutes d’attente moyenne et les 10 minutes de RER
le trajet prend autour de 20 minutes
4) Équipements sportifs
La pratique d’un sport sert à la fois à s’intégrer dans un groupe, à se divertir et à rester
en bonne santé. Les terrains choisis sont proches de divers équipements sportifs. Il
y en a pour tous les goûts :
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Remarque :
Les équipements sont nombreux et variés autour des terrains 1 et 2. Les habitants
potentiels auront la possibilité de pratiquer les activités sportives de leurs choix
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5) Équipement pour enfants : crèches et écoles près des terrains
1 et 2
Les crèches collectives pour enfants sont peu présentes dans la Borde. Ce
quartier a une faible capacité d’accueil : une seule crèche de 15 places. Cependant
Rabaux a 2 crèches, de 60 places et de 10 places et il faut moins de 10 minutes en
voiture pour rejoindre la crèche de 60 places.
Ces crèches collectives gardent les enfants âgés de 10 semaines à 4 ans. Le tarif
calculé en fonction des revenus et du nombre d’enfants à charge :
Exemple de tarif : une famille avec un revenu mensuel de 1500 euros et un enfant
payera près de 90 centimes/heure.
Les écoles élémentaires proches des terrains 1 et 2 ont une grande capacité
d’accueil. L’école maternelle située au niveau du magasin Carrefour est également
une école élémentaire de 220 élèves. Une autre école élémentaire se trouve tout prêt
du terrain 3 et a une capacité de 200 élèves.
Le Collège Pablo Picasso est le seul collège public de Montesson, il est situé un peu
loin des terrains 1 et 2, dans le centre ancien. Il a une forte capacité d’accueil (29
classes de la 3ème à la 6ème).
Vélo : Le collège se situe à 6 minutes à vélo, le trajet le plus court fait passer les
collégiens dans de petites rues avec peu de circulation. Idéal pour aller au collège à
vélo.
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Bus : Les lignes de bus desservant le collège sont les lignes 4, 7 et 19. En partant
du terrain, 2 nous sommes à 2 minutes à pied de l’arrêt des bus 7 et 19. La ligne 19
passe tous les ¼ d’heures aux heures de pointes et toutes les 30 minutes aux heures
creuses (temps d’attente moyen = 7 minutes) et permet de rejoindre le collège en 5
minutes.
Vélo : Soi-disant 13 minutes à vélo du collège mais le trajet passe par la route de
Sartrouville qui n’est pas prévue pour ce mode de transport. Cette route est utilisée
pour dévier le trafic automobile de la RD121 quand celle-ci est congestionnée. Elle
n’est pas adaptée au trajet scolaire quotidien en vélo de collégiens.
C’est moins facile en bus. La ligne 7 se situe dans un détour par rapport à la ligne
principale, le bus n’y passe que ponctuellement. En partant du terrain 1 il suffit de
marcher 3 minutes pour atteindre l’arrêt de bus 7 (cette fois la ligne principale). Le
temps d’attente varie de 10 aux heures de pointes à 40 minutes aux heures creuses
et très peu de bus s’arrêtent à Pablo Picasso.
12 min en bus
6 min en vélo
Conclusion : Les équipements pour les enfants sont nombreux et bien répartis.
Ajouter des logements sur les terrains 1 et 2 ne nécessite pas de construire plus
d’écoles. Les crèches par contre ont des capacités d’accueil assez faible.
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6) Commerces de proximité
7) Diverses associations
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leur sécurité : des panneaux appelant à la vigilance sont placés à l’entrée de plusieurs
parcs de logements.
Il existe quelques associations de quartiers mais elles sont spécialisées. Ce sont des
associations des propriétaires ou des locataires de tels ou tels quartiers.
Conclusion : La vie associative pour favoriser l’intégration des habitants autour des
logements sociaux n’est pas assez développée.
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Enjeux
Nous souhaitons attirer de jeunes actifs et des jeunes familles sur le territoire, des
habitants qui pourraient travailler facilement dans la commune, dans la plaine agricole,
ou à la Défense. Nous cherchons également à ce qu’ils puissent s’investir dans le
quartier par le biais des associations.
Deux quartiers récents (La Borde et les Rabaux) où la mixité sociale est à
promouvoir.
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fonctionnelle et celle-ci est complétée par la proximité des communes voisines
(Sartrouville et Le Vesinet) avec de nombreux commerces, des activités accessibles
et des équipements adaptés. Pourtant, la mixité sociale dans ces quartiers est faible ;
Le logement y est principalement constitué de maisons individuelles.
Propositions
Suite aux conclusions du diagnostic, il est clair que la commune a besoin d'augmenter
sa capacité d’accueil en logements sociaux. Mon projet est d’élaborer un plan de
construction de logements sociaux pour la commune de Montesson.
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A) Projet pour le Terrain 1
Je prévois d’y construire un bâtiment de 40m*80m, soit 3200 m² mais seuls 3090 m²
seront réellement habitables.
Justification de ce calcul : les surfaces utilisées pour les murs et l’isolation prendront
5% des 3200 m² soit 160 m². A cela nous ajoutons un couloir d’au moins 40 m de
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longueur *1 m de large, soit 40 m² et en plus 10 m² maximum pour les cages d’escalier
et l'ascenseur.
Le quartier peut recevoir des enfants mais les places en crèche sont peu nombreuses,
c’est pourquoi il est souhaitable de privilégier les jeunes couples sans enfant dans ces
logements donc prévoir plutôt des T1 et des T2.
T1 33 102
T2 34.2 69
T3 9.7 15
T4 7.2 9
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Le bâtiment pourrait ressembler à ceci :
Source
La réglementation prévoie une place par logement social, quelle que soit la taille du
logement. Il faut également que 5% des places soit accessible aux personnes à
mobilité réduite. Ces places sont plus larges pour permettre le passage d’un fauteuil
roulant.
185 places de parking classiques et 10 places de parking avec accès aux personnes
à mobilité réduite devront être construites pour les 195 logements du terrain 1. Il faut
compter 25 m2 par place de parking classique, un peu plus pour les places spéciales,
cette surface comprend les voies de circulations permettant d’accéder au parking. Il
faudrait donc au moins 2880 m² dédiés pour le parking. Or, le terrain 1 est juxtaposé
à de multiples parkings dont la plupart appartiennent au magasin Carrefour. Cet
hypermarché a récemment construit un parking souterrain supplémentaire de 1000
places pour que les clients aient moins à marcher avec leurs courses. Il possède
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dorénavant 3000 places de parking. De ce fait, les parkings les plus éloignés du
magasin ne sont plus utilisés. Ils pourraient être recyclés en place de parking pour les
habitants des logements sociaux. Ceux-ci auraient alors un parking à 100 m et cela
permettrait de ne pas prévoir de place de parking sur terrain 1.
Le reste du rez-de-chaussée, soit autour de 250 m², peut être alloué à des
associations facilitant l’intégration sociale. Il pourrait être aménagé selon les
besoins en une cuisine commune, salle de sport, salle de réunion, salle de jeux, etc.
Dans le quartier des Rabaux, il y a une surface disponible de 8000 m², car le terrain
2 fait 100m x 80m = 8000 m².
Il est possible de réaliser un bâtiment de 50m sur 40m, soit une surface au sol de 4000
m². Il restera ainsi 4000 m² à aménager pour que la parcelle se fonde dans
l’environnement.
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Justification du calcul : il faut laisser 200 m², soit 5% de la surface par étage, pour les
murs, les isolations thermiques et acoustiques. Cela laisse 3800 m² de libre pour faire
des logements. Par étage, il faut prévoir également un couloir de 40m x 1m pour
l’accessibilité aux logements, soit 40 m², et 10 m² minimum pour la cage d’escalier et
l’ascenseur.
De plus 17 m² sont disponible aux 2 étages ; ils peuvent faire office de cagibis, de
placards à balais, de lieux où mettre les compteurs d'électricité et d’eau des logements,
etc...
Le quartier est bien équipé pour des familles avec enfants. Les places en crèche sont
nombreuses, l’accès au collège et aux écoles élémentaires est rapide et sans danger.
Nous proposons donc de construire quelques logements T4 et T5 pour les familles
nombreuses en plus des logements T1 et T2 nécessaires à la commune.
T1 30.4 38 76
T2 19.6 16 32
T3 16 10 20
T4 14 7 14
T5 20 9 9
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Aux deux étages, 26 m² sont laissés à disposition et peuvent faire office de cagibis, de
placards à balais ou les compteurs d'électricité et d’eau des logements.
Source
Avec beaucoup d’espace vert autour du bâtiment et des places de parking à l’arrière.
Remarque : l’esthétique du bâtiment est importante car elle permettra de mieux faire
accepter le projet par les montessonais. De plus, les nouveaux habitants seront plus
sensibilisés à la propreté et au respect du logement si celui-ci est beau et propre.
Comme il y 160 logements, il y aura 8 places de parking pour les personnes à mobilité
réduite (correspondant aux 5%) et 154 places de parking classique.
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Calcul superficie du parking du terrain 2 :
Une partie des places seront en parking couvert situé rez-de-chaussée, les autres
seront à l'extérieur du bâtiment.
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2) Revalorisation de la plaine agricole
Pour que les nouveaux habitants soient plus facilement acceptés, il est possible de
s’inspirer de projets d’aménagements innovants qui privilégient l’intégration, le partage
des ressources, l’accès à de la nourriture à km zéro... C’est le cas par exemple des
«oasis» inventées par Pierre Rabhi, à l’origine du mouvement des Colibris. Un Mooc
a d’ailleurs été récemment consacré à la création des oasis pour les diffuser plus
largement en France.
Pierre Rabhi est un agronome et philosophe connu pour ses conférences et ses
nombreux livres, dénonçant un contexte écologique et humain très alarmant. En
particulier, il s’est alarmé de l'agriculture actuelle trop coûteuse pour l'environnement
et propose une autre agriculture, l’agro écologie, plus respectueuse de la terre et de
l’homme.
Les oasis, proposées par Pierre Rabhi, sont des aménagements du territoire qui
proposent à la fois des logements groupés, économes en énergie, la possibilité d’être
auto-suffisant en légumes grâce à des jardins partagés, une organisation pour
partager les ressources et favoriser le lien social.
En m’appuyant sur les idées de Pierre Rabhi et de ses oasis, je propose de changer
la fonction de la plaine de Montesson. Aujourd'hui elle fournit le marché parisien en
choux de culture intensive classique. En diversifiant la culture, en revenant à ce qu'elle
était au 19ème siècle, c'est à dire à une source de nourriture locale pour la commune
et en utilisant les principe de la permaculture, il serait possible de fournir la commune
en fruits et légumes frais et locaux (une étude devrait en dehors de ce projet être
élaborée pour établir les conditions exactes ).
Le mot Permaculture a été inventé par deux Australiens, David Holmgren et Bill
Mollison. Il dérive du mot agriculture permanente. Cela consiste à créer des habitats
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soutenables pour les humains en suivant les modèles de la nature. Son but est
d'étudier comment sont placés les éléments les uns par rapports aux autres afin de
maximiser leur efficacité.
8
Une brève introduction à la permaculture, Burnett et graham, édité par Les Editions Eco société en 2013. ISBN :
978-2-89719-060-6)
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Conclusion
Montesson, comme tant d’autres communes en France, ne respecte pas encore le
taux réglementaire de logement social. Ce projet individuel a pour objet de proposer
un plan de logement social qui lui permettra d’atteindre 20% de logements sociaux.
C’est un projet est complexe et ambitieux.
Le but de la loi SRU, qui impose un taux de 20% de logement sociaux, est de pouvoir
répondre au besoin en logement social où qu’il se trouve. Si nous avons élaboré ce
plan de logements, ce n’est pas uniquement pour respecter une loi, mais parce qu’il y
existe un réel besoin en logements sociaux dans la communauté de communes,
comme l’a montré le diagnostic, et que Montesson est une très bonne candidate pour
en recevoir.
Divers facteurs ont été pris en compte dans l’analyse de la situation à Montesson tels
que la présence des équipements, les habitants visés par les logements et les risques
inhérent aux terrains. Le choix du foncier s’est porté sur deux terrains, situés dans les
quartiers de La Borde et des Rabaux. Ces terrains présentaient les caractéristiques
optimales pour ce projet : des terrains libres et un emplacement judicieux pour intégrer
les habitants dans la vie du quartier et de la ville.
Il est projeté de réaliser 355 logements sociaux répartis en 2 bâtiments situés sur les
deux terrains choisis d’une part, de donner des pistes pour revaloriser la plaine de
Montesson d’autre part, et in fine, de faciliter l’intégration sociale. Par exemple, nous
suggérons de favoriser la création d’associations locales allant dans le sens de
l’intégration des nouveaux habitants. Nous espérons que ce projet apportera une aide
concrète à la réalisation de logements sociaux dans la commune.
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ANNEXE
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WEBOGRAPHIE
Image :
Site officiel :
INSEE [28/04/2016]
INSEE [28/04/2016]
Je n’exproprie pas dans le centre-ville car les bâtiments sont protégés pour des
motifs culturels, historiques ou environnementaux.
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Site officiel de montesson [16/04/2016]
Document d’Urbaniste :
Site autres
http://www.observationsociete.fr/mal-logement
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BIBLIOGRAPHIE
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands
chantiers du logement social
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35 allée Ferdinand de Lesseps
BP 30553
37205 TOURS cedex 3
Sous la direction de :
Projet Individuel
Promotion 2014-2015
Mon projet traite d’un problème : le manque de logement social, décliné en plusieurs
enjeux : construire de nouveaux logements pour accroitre la population
montessonnaise, passer à 20 % de logement social pour respecter la loi SRU et
préserver la plaine agricole de Montesson.
Pour se faire nous avons trouvé deux terrains qui se prêtent particulièrement bien à la
construction de logements sociaux et nous y avons mis des logements de petites tailles
pour attirer une population de jeunes couples sans enfants et de petites familles. En
même temps nous avons proposé des solutions concrètes pour valoriser la plaine
agricole de Montesson qui aille dans le sens de la bonne intégration des nouveaux
Montessonnais.
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Fiches de Lecture (obligatoire dans l’exercice du PIND)
Fiche de lecture 1
Titre : Une brève introduction à la permaculture
Publication : 2013
ISBN : 978-2-89719-060-6
Cultiver un jardin de ville ou une terre agricole sans perturber les écosystèmes ni trop se
fatiguer. Habiter une maison qui consomme moins et qui est autonome, mettre sur pied des
réseaux d’échanges dont les bénéfices resteront dans la communauté. La permaculture
permet à chacun de concevoir et de réaliser ses projets.
Le mot permaculture a été inventé par deux Australiens, David Holmgren et Bill Mollison. Il
dérive des mots “agriculture permanente”. Cela consiste à créer des habitats soutenables
pour les humains en suivant les modèles de la nature. Le but est d’étudier comment sont
placés les éléments les uns avec les autres afin de maximiser leur efficacité.
Fiche de lecture 2
La place public, revu bimestriel. Hors-série numéro 19. Les grands chantiers du
logement social, article de Xavier Debontride Benois Apparu, ancien ministre<< Le
blocage des loyers est contre-productif>>
-Il faut territorialiser la construction en mettant du logement social là où sont les besoins.
-350 000 ménages primo-accédant ont bénéficié de prêts à taux 0 en 2011 pour les aider à
accéder à la propriété.
-augmentation du taux de logement social à 25% n’a pas de sens. il faut mettre du logement
là où il y en a besoin. Dans certaines commune prix social = prix privé
Même revu, même auteur, Fondation abbé Pierre << le logement, puissant facteur
d’exclusion>>
-Le mal logement empire. L’exclusion est un phénomène massif. Logement est le premier
poste de dépenses des ménages.
-Déficit de 900000 logements→ pas assez d’offre. Flambé des prix +50% en 10 ans.
Il y a deux choses. Les parcs HLM et les parcs privé (pas social). On appelle la mobilité
résidentielle le fait de passer de l’un à l’autre. Le problème est que la différence de prix est
trop importante inaccessible
Même revu même auteur, Daniel Delaveau, président de l’adcf<< L’habitat, une grande
cause nationale>>
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-La plupart des communes se rendent compte désormais que ne pas accueillir des
populations nouvelles cela signifie entrer dans une spirale de déclin. Préfabriqué peut être de
qualité aujourd'hui.
-Caisse des dépôts est un bon prêteur pour le financement de logements sociaux.
-Le logement social a débuté en 1900. Toute une histoire en fait ce que c’est aujourd’hui.
Dans les autres pays c’est moins complexe car les villes ont la responsabilité des logements
: elles font comme elles veulent. (ex de l’Angleterre)
-Un logement social réussi est un logement social devant lequel on passe sans savoir que
s’en ai un -- Réné Bondiguel. Ex : à renne il y en a un à côté du parc Thabor. A tours il y en a
un aussi !
Fiche de lecture 3
Habitat social habitat durable ? Rencontre Urbaine de MAZIER. Octobre 2011. Sous la
direction de Solène Gaudin et Patrick Harismendy. Édité à Saint-Brieuc.
De ce livre je retiens que la ville durable n’est pas uniquement une ville écologique ; elle
comporte également des paramètres sociaux et économiques. J'apprends que la politique de
logement social a du plomb dans l’aile. Bien évidemment toutes les communes n’ont pas les
même politique en matière de logement, malgré la loi SRU et les aides financières, le besoin
en logement est en constante augmentation depuis 30 ans (seul la moitié des communes ont
20% de logements social 10 ans après SRU). Ces communes préfèrent payer des amendes
(qui peuvent être déductibles des investissements dans le logement social).
Il faut construire dense pour éviter les trajets en voiture car c’est désagréable et coûteux (⅓
du smic pour un trajet quotidien de 20km). Cependant La densité brute d’un éco quartier
n’est pas celle d’un grand ensemble mais celle d’une maison mitoyenne de ville.
Construire 20 % de logement social n’est pas une solution parfaite d’après ce livre. Il faut
adapter le taux aux territoires et surtout aider les communes à maîtriser le foncier car c’est la
clé de la construction de logement. Il faut se concentrer non pas sur l’habitat mais sur
l’habité ; les écoles des quartiers sensibles sont saignés à blanc, les habitants inscrivent
leurs enfants dans les écoles d’autres secteurs.
Ce que je veux dire c’est qu’il faut préparer des équipements appropriés pour que
chaque commune puisse loger ET faire vivre une mixité sociale. Il y a des cas où se
concentrer sur une piscine où une bibliothèque est plus productif que de construire des
logements (sociaux ou non) car l’équipement donnera vie au quartier et fera venir une mixité
social (l’objectif de la loi SRU n’est pas 20 % de logements sociaux mais bien la mixité
sociale).
J’ai appris que les prix du foncier avait augmenté considérablement ces 20 dernières années
(jusqu’au double). Le prix du logement n’est pas la cause de la rareté du logement. Les
logements anciens sont chers car les propriétaires ne veulent pas vendre car ils savent que
les prix vont monter. Comme personne ne vend les prix montent.
Les prix immobilier sont faits par les acheteurs agissant en groupe et non par l’offre où la
demande ! Une solution serait de permettre aux communes d’acheter des terrains non-
constructibles puis de les rendre constructibles mais ce n’est pas légal.
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