Hydraulique Urbaine PDF
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INTRODUCTION
Pompage Distribution
Au niveau de chaque étape l’écoulement des eaux peut être gravitaire (à surface libre)
ou forcée. Le pompage ou le relèvement de l’eau est souvent sollicité.
Le réseau d’assainissement prend en charge non seulement les eaux usées (souillées)
mais également les eaux de précipitation (eaux pluviales) ainsi que les eaux
industrielles. Il reste entendu que l’eau potable une fois utilisée devient très nocive
pour la santé publique et l’environnement, il est de ce fait primordial de procéder à un
traitement des eaux avant d’envisager leur rejet.
PREMIERE PARTIE :
ALIMENTATION EN EAU POTABLE
GENERALITES
Ce sont toutes les eaux souterraines circulant très lentement à travers les
interstices des roches. Ces roches sont limitées vers le bas par des couches
imperméables, vers le haut, l’eau peut être libre (nappes libres) ou compressées par
une couche imperméables (nappes captives). Dans ce cas, et compte tenu de la hauteur
de pression de l’eau à l’intérieur de la nappe, le puisage de l’eau s’effectue par simple
forage à travers la couche supérieure d’où jaillira l’eau à la même hauteur de pression
quelle possédait à l’intérieur de la nappe.
Dans l’autre cas, c'est-à-dire au niveau des nappes libres, une pompe de relèvement ou
de refoulement est indispensable.
Une source est obtenue lorsqu’une des parois de la nappe devient très perméable
ou encore fissurée. L’eau apparait ainsi à la surface du sol : On distingue
principalement deux catégories de sources, les sources d’affleurement et les sources
d’émergences.
Ce sont toutes les eaux de rivières, oueds, lacs et barrages, contrairement aux
eaux des nappes et sources, les eaux de surfaces sont souvent polluées ou impropres à
la consommation. Un traitement de ces eaux est donc indispensable avant la
distribution. Il est préférable ainsi pour mieux atténuer le degré de pollution de ces
eaux d’opérer par des captages en amont d’une agglomération quand il s’agit d’un
oued ou d’une rivière, ou encore par un captage direct sur le fond d’un lit d’oued.
, . . .
- QP = débit de pointe en (l / s)
- 1,15 = compensation à hauteur de 15% des pertes dans le réseau de distribution
- D = dotation individuelle journalière (150 l / j)
- N = nombre d’habitants desservis par le réseau de distribution
- P = codifient de pointe (la valeur de P est souvent prise à 3)
Le service incendie nécessite une quantité d’eau de 120 m3 qui doit être fournie
de façon continue pendant une période de 02 heures, soit un débit de prés de 17 l / s.
La bouche d’incendie ou encore le poteau d’incendie doivent débiter cette quantité
sous une pression de 1 bar au minimum à partir de conduites dont le diamètre équivaut
à 100 mm au minimum. Ces ouvrages doivent être implantés de telle sorte que chacun
puisse couvrir un rayon de 200 à 300 m.
La pression nécessaire peut être ramenée exceptionnellement à 0,60 bar tout en
admettant que durant un sinistre (incendie) la distribution d’eau aux usagers peut être
affectée. Le principe est qu’une conduite assurant l’alimentation de certains riverains
ainsi que d’une bouche d’incendie sera calculée pour un débit minimal de 17 l / s, sans
pour autant tenir compte du cumul.