Chapitre 4
Chapitre 4
Chapitre 4
4.1 Introduction
4.2 Schématisation mathématique du sol
4.2.1 Nature de la déformation d’un sol
4.2.2 Notion de contraintes dans un sol
4.7 Conclusions
4.1 Introduction
Ce chapitre présente :
F
T
∆h N
h
position
initiale
position
finale
zone de contact
Considérons un plan ondulé x-x passant par les points de contact entre
les grains. Il est clair que ce plan est très peu différent du plan rectiligne
représentant une section car les dimensions des grains sont tés petites. On
peut donc exprimer l’état de contraintes moyennes sur ce plan comme :
σ=
∑ N i
τ=
∑T i
et
S S
X τ σ
X
S
S
y
σy
élément (dV)
τxy
σx
dV
efforts
intergranulaire
x
échelle microscopique échelle macroscopique
r
En écrivant l’équilibre, les composantes du vecteur contrainte T sur une
r
facette donnée de normale n sont données par la relation de Cauchy :
r r
T=σ n Ti = σij n j z
n
Tz
Tx n 1 = cos (n, x)
r r Ty
T Ty et n n 2 = cos (n, y )
avec Tx y
Tz n 3 = cos (n, z )
x
r
Ainsi, on montre que les contraintes en toute direction n sont données à
partir de la connaissance du tenseur de contraintes σij sur trois plans donnés.
r
Si l’on considère maintenant le plan de normale n dont les cosinus
directeurs sont égaux ( n 1 = n 2 = n 3 = 1/ 3) , appelé plan octaédrique, on a
alors :
1 1
σ oct = (σ1 + σ 2 + σ 3 ) = (σ x + σ y + σ z )
3 3
r 2 1
τ oct = T − σ oct = (σ 1 − σ 2 ) 2 + ( σ 1 − σ 3 ) 2 + ( σ 2 − σ 3 ) 2
2
3
1
= (σ x − σ y ) 2 + (σ y − σ z ) 2 + (σ x − σ z ) 2 + 6(τ xy + τ yz + τ xz )
2 2 2
I1 2
σ oct = et τ oct
2
= J2
3 3
avec
I1 = tr (σ ij ) = σ1 + σ 2 + σ 3 = σ x + σ y + σ z
1 1
J2 = s ijs ij = (s12 + s 22 + s 32 )
2 2
1
s ij = σ ij − σ kk δ ij
3
où sij : désigne la partie déviatorique du tenseur des contraintes
σkk : désigne la partie sphérique du tenseur des contraintes
τn
σ1 − σ3
C1 : τ
2
T
σ 2 − σ3
C2 :
2
σ1 − σ 2 σ3 σ2 σ1
C3 : σ σn
2
σ2 - σ3 σ1 - σ2
-σ -σ
σ1 - σ3
-σ
2 2
σx − σ y
2
τα = + τ xy cos ( 2β − 2α )
2
2
Ce cercle est définit donc par :
σx + σ y
• un centre O : ; 0
2
σx + σ y
2
• un rayon : R = +τ xy
2
2
Ainsi, pour obtenir l’état de contraintes (σα , τα ) sur un plan donné
incliné d’un angle α , on doit tourner dans le cercle de Mohr d’un angle 2α
dans le sens opposé.
σ3 2 2
2τ xy
et leurs directions par : tg 2β =
σx − σ y
τn
σy
τxy
τxy
R y σ σx
2β τ
σ3 σy σ1
2α σ x σn α
o
-ττxy (σ α ,τ α ) x
(σ x +σ y )/ 2
τn σ1 σ1
σα
(σ α ,τ α ) τα σ3
σ3
τα
α τα
α
2α
σα
OP α σα
σ3 σ1 σn σ3
o σα τα
σ1
On définit alors :
l − l 0 ∂u x l − l 0 ∂u y l − l 0 ∂u z
εx = = εy = = εz = =
l0 ∂x l0 ∂y l0 ∂z
• la distorsion ou variation angulaire dans le plans (x, y) ;(y, z) et (x, z)
comme :
∂u y ∂u y
dx ∂u y
tg α ≈ α = ∂ x = ∂x ≈
∂u x ∂u x ∂x
dx + dx 1 +
∂x ∂x
∂u x ∂u x
dy
∂y ∂y ∂u
tg β ≈ β = = ≈ x
et ∂u ∂u ∂y
dy + y dy 1 + y
∂y ∂y
∂u ∂u y
γ xy = 2ε xy = α + β = x +
∂y ∂x
∂u y ∂u z ∂u ∂u
γ yz = 2ε yz = + γ xz = 2ε xz = x + z
∂z ∂y ∂z ∂x
Ainsi, les termes diagonaux représentent les allongements selon chaque
direction et les termes hors diagonale représentent les distorsions dans
chaque plan.
De la même manière que précédemment, on définit :
• la déformation volumique : εv = ε x + ε y + ε z = ε1 + ε 2 + ε3
2
• la distorsion octaédrique : γ oct = (ε1 − ε 2 ) 2 + (ε1 − ε3 ) 2 + (ε 2 − ε3 ) 2
3
2
γ oct = (ε x − ε y ) 2 + (ε y − ε z ) 2 + (ε x − ε z ) 2 + 3 (ε xy 2 + ε yz 2 + ε xz 2 )
3
4.3.3 Relation contraintes – déformations
ou inversement réel
1+ ν ν
ε ij = σ ij − σ kk δ ij idéalisé
E E Et Es
avec λ et µ : coefficients de Lamé Et : module tangent ε
E : module d’Young Es : module séquent
ν : coefficient de Poisson
E ν E
2µ = 2G = λ =
1+ ν
et
(1 − 2ν )(1 + ν )
∂σ x ∂τ xy ∂τ xz ∂τ yz
+ + + fx = 0 z
τ yz + dy
∂x ∂y ∂z ∂y
∂τ xy ∂σ y ∂τ yz ∂σ y
+ + + fy = 0 σy + dy
∂x ∂ y ∂z ∂y
∂τ ∂τ yz ∂σ z ∂τ xy
y
xz + + + fz = 0 τ xy + dy
∂x ∂y ∂z
x
∂y
hw
F = hw× γw
∆h
S S
∑N i
'
+ u 1 −
∑ ai N
=
N i'
S S S x
x
Expérience montre :
ai
∑a i
≈ 1à 3% ≈ 0
S S
a) Sol homogène
Les équations d’équilibre pour un milieu homogène semi infini soumis à
l’action de son poids propre s’écrivent comme :
∂σ x ∂τ xy ∂τ xz x
+ + =0
∂x ∂y ∂z
∂τ xy ∂σ y ∂τ yz y dV
+ + =0
∂ x ∂ y ∂ z z
γ
∂τ xz ∂τ yz ∂σ z
∂x + ∂y + ∂z = γ
Comme les variables x et y peuvent se permuter, on suppose donc que
le champs de contraintes est indépendant de ces variables. On a donc après
intégration, et en tenant compte des conditions aux limites du problèmes :
1 σv
∂τ xz
∂z = 0
σv = γ z
∂τ yz τ xz = cte = 0
=0 σv
===>
τ xz = cte = 0
∂z σ = γ z + cte = γ z
∂σ z z
∂z = γ z
où z représente la profondeur du point par rapport à la surface du sol
b) Sol stratifié
Lorsque le sol est formé par plusieurs couches, la contrainte verticale
varie linéairement dans chaque couche. Elle s’écrit sous la forme :
σv = ∑ γ i H i + γ z
1
σv
σv = ∑ γ i H i + γ z
Hi γi
z σv γ
z
σ 'h = k0 σ v'
où k0 : coefficient de poussée latérale du sol à l’état de repos
z σ 3h
σθ σr
q
dF = q ds dF
3
3dF z
dσ z =
2π R 5 q Surface de
3q z 3 ds chargement
σz =
2π ∫s R 5 ds = q I emplacement
σz
dσ
3 z3
avec I =
2π ∫s R5 ds : facteur d’influence qui dépend de la forme
géométrique de la surface de chargement et de l’emplacement du
point considéré.
Surface de chargement
dF R q
α
r dα o
dr
z
emplacement
σz
B B/2 o
s B
z s
σz L
1 M
4 3
3 4
M
Point à l'extérieur Point à l'intérieur
B
Dans le cas d’une bande q
rectangulaire de largeur B et de
longueur infinie, Mitchelle (1902) a
β
montré que la contrainte verticale z
s’écrit comme : α
σz
σ z = [α + sin α cos (α + 2 β)]
q
π
où α est l’angle de visibilité.
B B
q q
0
0.8
0.8
0.6
0.6 B 0.4
0.2
0.4
2B
Filante
Carrée
0.2 3B
2 bord
3
centre
4
centre bord
5
Répartition le long
Répartition le long d’un z d’un plan vertical
plan horizontal B
B L
B
2 2 z
z 1 1 2
σz 1
B+z
B+z L+ z
4.7 Conclusions