Exposé Pétrole & Gaz Naturels II
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Exposé Pétrole & Gaz Naturels II
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Plan de travail
Présentation
I. Historique
II. Formation
III. Propriétés
1. Pétrole
2. Gaz naturel
IV. Composition
1. Pétrole
2. Gaz naturel
VI. Exploration
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VIII. Procédés Industriels
1. Forage
2. Raffinage
a) Distillation
b) Craquage et reformage
c) Autres procédé
3. Transport
a) Par navire
b) Par oléoduc
a) Récupération naturelle
b) Récupération assistée
c) Production en mer
IX. Conséquences
1. Environnementales
2. Economiques
3. Sociales
4. Scientifiques et techniques
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Conclusion
Présentation
Le pétrole et le gaz naturel sont un mélange d’hydrocarbures. Leur constituant essentiel est le méthane. Le
pétrole est une énergie fossile liquide d'origine naturelle, une huile minérale composée d'une multitude de composés
organiques, essentiellement des hydrocarbures. Il fournit la quasi-totalité des carburants liquides : fioul, gazole,
kérosène, essence… . Le gaz naturel est un mélange d’hydrocarbures saturés gazeux, composés organiques qui
constituent des matières premières importantes pour l’industrie pétrochimique. C'est un gaz qui est produit
constamment par la nature, d'où également le nom de ’’gaz naturel’’.
I. Historique
L'initiative qui rencontra le plus grand retentissement fut cependant celle d'Edwin L. Drake, le 27 août 1859,
à Titusville, en Pennsylvanie. Drake procéda à des forages pour trouver la « nappe mère », origine des affleurements
de pétrole de Pennsylvanie occidentale. Si Drake ne put extraire qu'un pétrole d'écoulement aisé et facile à distiller et
si le puits était peu profond — 23 m seulement —, sa réussite n'en marquait pas moins le début de l'industrie
pétrolière moderne. Cette découverte déclencha une véritable ruée vers l'« or noir ». Depuis, on a découvert du pétrole
sur tous les continents, sauf en Antarctique. Le pétrole fit rapidement l'objet de toute l'attention de la communauté
scientifique, et des hypothèses cohérentes furent émises quant à sa formation, sa remontée à travers les couches
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terrestres et son emprisonnement. Avec l'invention de l'automobile, en 1880, et les besoins en énergie issus de la
Première Guerre mondiale, l'industrie du pétrole devint l'un des fondements de la société industrielle. À partir de
1910, il est considéré comme une matière première stratégique, à l'origine de la géopolitique du pétrole. La période
1920-1970 est marquée par une série de grandes découvertes de gisements, particulièrement au Moyen-Orient, qui fait
l'objet de toutes les convoitises. Les marchés des produits pétroliers se développent également ; outre les carburants
comme l'essence, le gazole et le fioul lourd, qui accompagnent l'essor des transports dans leur ensemble, l'industrie
pétrolière génère une myriade de produits dérivés, au nombre desquels les matières plastiques, les textiles et le
caoutchouc artificiels, les colorants, les intermédiaires de synthèse pour la chimie et la pharmacie. Ces marchés
permettent de valoriser la totalité des composants du pétrole. En 1970, la production de pétrole des États-Unis atteint
un maximum. La période 1973-1980 marque l'histoire du monde avec les premier et deuxième chocs pétroliers.
II. Formation
Le gaz naturel et le pétrole se sont formés sous la surface de la Terre à la suite de la décomposition
d'organismes marins. Il y a plusieurs millions d'années, d'innombrables végétaux, micro-organismes et espèces
planctoniques, vivaient dans les océans. Lorsque les générations successives mouraient, leurs restes se déposaient au
fond des océans. Pendant des millions d'années, Avec l'augmentation de l'épaisseur de ces couches de sédiments et
des apports de chaleur géothermique, la température s’élève et entraîne une décomposition des matières organiques en
substances plus simples : les hydrocarbures. Cette décomposition d'origine thermique est nommée la pyrolyse et se
déroule à l'intérieur d'une couche rocheuse appelée « roche-mère ». Ils s'accumulent et se mélangent à la boue et au
limon, pour former des couches de sédiments riches en matière organique : le kérogène. Le kérogène provient de la
décomposition des matières organiques par des bactéries. Le kérogène est disséminé dans une masse minérale (la
"roche mère") sous forme de petits filets. Les sédiments s'enfoncent lentement dans le sol, sous l'effet de la tectonique
des plaques (les mouvements de convection de la croûte terrestre) et de la compression due aux fortes profondeurs,
ces couches de sédiments se transforment en roche Le pétrole, léger, a naturellement tendance à remonter vers la
surface. Lorsque cela est possible, il s'échappe sous forme de suintements. Contrairement à une croyance très
répandue, un réservoir de pétrole n'est pas un immense lac souterrain. Il s'agit bien souvent d'une roche apparemment
solide mais très poreuse. En se déplaçant d'un pore à l'autre ou en s'écoulant par des fractures, le pétrole migre
lentement vers la surface. Lorsqu'il rencontre une couche de roche imperméable, une accumulation se forme. Bloqué à
cet endroit, une poche de gaz naturel se crée. Le plus courant des « pièges à pétrole » est l'anticlinal, qui résulte du
plissement convexe de roches stratifiées. Ce processus prend des millions d'années. Le gaz naturel que nous utilisons
est resté longtemps bien à l'abri dans le sous-sol. Il s'est le plus souvent formé il y a environ 600 millions d'années !
Parfois, le gaz naturel se retrouve prisonnier de fines couches de roches feuilletées. Ces roches, le schiste, contiennent
de petites cavités où loge le gaz naturel. Des formations de gaz de schiste existent à plusieurs endroits, incluant le
Québec.
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La formation du gaz naturel n'est pas liée à une période déterminée. Aujourd'hui également, le processus se
poursuit. Le méthane est libéré par exemple lors de la dégradation des déchets, comme dans des dépôts d'immondices.
On peut dire que le gaz naturel fait partie du cycle de vie de notre biosphère.
III. Propriétés
1. Pétrole
Le pétrole brut est un liquide dont la couleur varie du jaune au noir. Sa densité est comprise entre 0,83 et 1.
6. Gaz naturel
Beaucoup de gens confondent le gaz naturel avec le gaz propane. Pourtant, ces deux produits sont très
différents !
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Inodore mais parfumé
Le gaz naturel est inodore, mais on y ajoute un odorant pour des raisons de sécurité. C'est le mercaptan qui
lui donne une forte odeur d'œuf pourri. Cette odeur permet de détecter rapidement la présence de gaz naturel.
Non toxique
Le gaz naturel est incolore, inodore et sans goût. C'est un gaz stable qui n'est ni toxique, ni corrosif. S'il se
trouve en contact avec de l'eau, il ne se mélange pas et ne la contamine pas. Il fait des bulles, remonte à la surface et
se dissipe rapidement dans les airs. Avec de telles propriétés et en respectant les règles de base, le gaz naturel est une
énergie très sécuritaire.
IV. Composition
Le gaz naturel est composé à 95 % de méthane(Le pourcentage exact de méthane dans le gaz naturel varie
légèrement d'un endroit à l'autre. Dans le réseau de distribution du Québec, il y a 95,4 % de méthane.), à moins de 4 %
d'éthane et d'azote, ainsi qu'à 1 % de dioxyde de carbone et de propane. Le méthane quant à lui est un gaz de la famille
des hydrocarbures. Un hydrocarbure est un composé organique qui ne contient que des atomes de carbone et
d'hydrogène. Avec un seul atome de carbone et quatre atomes d'hydrogène, le méthane (CH4) est l'hydrocarbure le
plus simple. La composition initiale du pétrole dépend de sa provenance. Il est à majeur partie composé
d’hydrocarbures saturés (cnH2n+2 Exemple l'éthylène C2H4) dont le plus dominant est le méthane et aussi
D’hydrocarbures insaturés (cnH2n Exemple : l’acétylène C2H2).
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Il existe plusieurs sortes de pétroles bruts :
paraffiniques,
naphténiques,
aromatiques,
1. Pétroles
Il existe des centaines de sortes de pétrole brut à travers le monde. Les plus connus sont : le Brent (le brut de
référence en Europe), le WTI (West Texan Intermediate, le brut de référence Américain) et le Dubaï Light pour l'Asie.
Par ailleurs on distingue 3 grandes familles de brut, suivant leur composition chimique : les bruts à prédominance
paraffinique, les bruts à prédominance naphtinique et les bruts à prédominance aromatique. D'autres sortes de pétrole
bruts, plus lourds, sont aptes à faire du bitume. Plus un brut est léger, plus il est apte à fournir une large gamme de
produits dérivés de qualité. Les caractéristiques et les compositions d'un pétrole brut conditionnent son prix de vente.
2. Gaz Naturel
Il existe aussi plusieurs types de gaz naturels au nombre des quels on peut citer :
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Gaz conventionnel non associé
Ce gaz et la forme la plus exploitée de gaz naturel. Son processus de formation est similaire à celui du pétrole.
On distingue le gaz thermogénique primaire, issu directement de la pyrolyse du kérogène, et le gaz thermogénique
secondaire, formé par la pyrolyse du pétrole. Le gaz thermogénique comprend, outre le méthane, un taux variable
d'hydrocarbures plus lourds, pouvant aller jusqu'à l'heptane (C 7H16). On peut y trouver aussi du dioxyde de carbone
(CO2), du sulfure d'hydrogène appelé aussi « gaz acide » (H 2S), et parfois de l'azote (N 2) et de petites quantités
d'hélium (He), mercure (Hg) et argon (Ar).
Gaz associé
Il s'agit de gaz présent en solution dans le pétrole et Il est séparé de lui lors de son extraction. Pendant
longtemps, il était considéré comme un déchet, ce qui constitue un gaspillage de ressources énergétiques non
renouvelables et une pollution inutile. Aujourd'hui, une partie est soit réinjectée dans les gisements de pétrole de sorte
à y maintenir la pression et à maximiser l'extraction du pétrole, soit valorisée.
Gaz biogénique
Le gaz biogénique est issu de la fermentation par des bactéries de sédiments organiques. C’est un combustible
fossile mais dont le cycle est relativement rapide. Les gisements biogéniques sont en général petits et situés à faible
profondeur. Ils représentent environ 20 % des réserves connues de gaz conventionnel. Le gaz biogénique à moins de
valeur par mètre cube que le gaz thermogénique, car il contient une part non négligeable de gaz non combustibles
(notamment du dioxyde de carbone) et ne fournit pas d'hydrocarbures plus lourds que le méthane.
Gaz de charbon
Le charbon contient naturellement du méthane et du dioxyde de carbone dans ses pores6. Historiquement, ce
gaz a surtout été connu pour la menace mortelle qu'il présente sur la sécurité des mineurs. Il est alors resté dans la
mémoire collective sous le nom de grisou. Cependant, son exploitation est en plein développement, en particulier aux
États-Unis. L'exploitation porte sur des strates de charbon riches en gaz et trop profondes pour être exploitées de façon
conventionnelle. Il y a eu des essais en Europe également, mais la plupart des charbons européens sont assez pauvres
en méthane.
Gaz de schiste
Certains schistes contiennent aussi du méthane piégé dans leurs fissurations. Ce gaz est formé par la
dégradation du kérogène présent dans le schiste, mais, comme pour le gaz de charbon, il existe deux grandes
différences par rapport aux réserves de gaz conventionnel. La première est que le schiste est à la fois la roche source
du gaz et son réservoir. La seconde est que l'accumulation n'est pas discrète (beaucoup de gaz réuni en une zone
restreinte) mais continue (le gaz est présent en faible concentration dans un énorme volume de roche), ce qui exige
une technique spécifique. La technique actuellement (2011) retenue consiste à utiliser l'hydro fracturation en
association avec le forage horizontal, qui permet d'atteindre un plus grand volume de roche avec un seul forage.
L'hydro fracturation consiste en la fracturation des poches de gaz par injection d'un liquide constitué d'eau et
d'additifs, dont certains peuvent être toxiques.
Les hydrates de méthane sont des structures solides contenant du méthane prisonnier. Ils sont issus de
l'accumulation relativement récente de glace contenant des déchets organiques, la dégradation est biogénique. On
trouve ces hydrates dans le pergélisol (sol perpétuellement gelé des régions arctiques) ou sur le plancher océanique.
Le volume de gaz existant sous cette forme est inconnu, les estimations varient de plusieurs ordres de grandeur selon
les études. Aucune technologie rentable ne permet actuellement d'exploiter ces ressources.
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VI. Exploration
Pour trouver le pétrole brut sous la surface de la Terre, les géologues doivent rechercher un bassin sédimentaire
dans lequel le pétrole et le gaz ont pu se former. Ces derniers doivent en outre avoir eu la possibilité de migrer à
travers des porosités capables de retenir de grandes quantités de liquide. L'apparition du pétrole brut dans la croûte
terrestre est limitée par ces deux conditions, qui doivent être remplies simultanément, en plus des dizaines de millions
d'années nécessaires à sa formation. Aux premiers temps de l'industrie pétrolière, la prospection était très aléatoire.
Sauf quand le pétrole affleurait à la surface, les puits étaient généralement forés sur la base de vagues présomptions, et
les résultats étaient bien souvent décevants. Aujourd'hui, l'exploration pétrolière est devenue une activité beaucoup
plus scientifique, mais malgré les techniques modernes et la haute qualification des géologues et géophysiciens, il
s'agit toujours d'une activité très incertaine. En effet, la surface de la Terre a connu une histoire complexe, faite de
déplacements de continents et d'océans entiers, de puissants mouvements tectoniques donnant naissance à des chaînes
montagneuses. Toutefois, les géologues et les géophysiciens disposent de plusieurs outils pour identifier les zones
potentielles de forage. Dans une première phase, l'équipe de recherche étudie toutes les informations géologiques et
géographiques recueillies sur une zone et établit des cartes détaillées. La photographie aérienne est souvent utilisée ;
actuellement, on se sert davantage de l'imagerie par satellite. Certaines zones sont ensuite sélectionnées en vue d'une
étude plus détaillée. Les géologues étudient les affleurements rocheux et analysent des échantillons de roches et les
fossiles qu'ils contiennent pour déterminer leur origine et leur âge. Des études géophysiques fournissent des
informations complémentaires sur les formations rocheuses situées au-dessous de la surface. Ces études incluent des
mesures de la gravité et du champ magnétique, car ces paramètres sont affectés par les différents types de roches qui
composent l'écorce terrestre et par leur répartition. Les études sismiques fournissent des informations extrêmement
précieuses. Cette méthode consiste à envoyer dans le sol des ondes sonores, réfléchies par les différentes surfaces
rocheuses. On mesure alors le temps que mettent les ondes pour revenir à la surface. Ces études peuvent également
indiquer la nature des roches, car des roches différentes auront des vitesses de transmission différentes. On peut
produire ces ondes sismiques en faisant exploser une charge de dynamite à quelques mètres de profondeur, à l'aide de
camions vibrateurs ou bien encore de décharges d'air comprimé en mer. Les études sismiques les plus complexes sont
les études tridimensionnelles, qui permettent, grâce à une meilleure connaissance du sous-sol, la découverte de pièges
complexes ou de petite taille et un plus grand taux de réussite en matière de forage d'exploration. Les données
enregistrées sont traitées par des ordinateurs puissants qui donnent une image tridimensionnelle, très précise, des
formations rocheuses et de la structure du sous-sol dans la zone étudiée. L’exploitation du gaz naturel commence
généralement par une extraction en phase liquide du butane, du propane et des essences naturelles. Le gaz résiduel,
appelé gaz sec, est constitué principalement de méthane (70 à 95 p. 100 en volume) et d’éthane. Malgré toutes ces
techniques sophistiquées, seul un forage permettra de confirmer la présence de pétrole et de gaz naturel.
On découvre sans cesse de nouveaux gisements de gaz naturel et de pétrole. Les statistiques prévoient que les
réserves actuellement prouvées couvriront nos besoins pour environ 63 ans. Si l’on compte toutes les réserves
prouvées et récupérables, cette couverture est de 130 environs.
Les réserves prouvées correspondent aux quantités d'hydrocarbures récupérables avec une quasi-certitude, à
partir de réservoirs connus, forés aux conditions économiques et technologiques du moment. À la fin de l'année 1995,
les réserves prouvées atteignaient 137,4 milliards de t, soit l'équivalent de quarante-cinq ans de production au rythme
actuel. Le Proche-Orient possède 65,5 % des réserves mondiales, l'Amérique latine, 12,8 %, l'Europe, 7,4 %,
l'Afrique, 7,3 %, l'Extrême-Orient, 4,4 % et les États-Unis, 2,7 %. Au total, la part de l'OPEP atteignait 77,2 % du
total mondial au début de 1996. En 2008, les réserves connues et exploitables de gaz naturel étaient de 185 billions de
m3. Cela équivaut, en volume, à près de deux fois la quantité d'eau dans tous les lacs, étangs et rivières du monde. Le
Canada, avec 1 % de la réserve mondiale, possède suffisamment de gaz naturel pour répondre à la demande du pays
pendant les 80 prochaines années. Les plus importantes réserves de gaz naturel prouvées se trouvent sur le sol de l’ex-
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Union soviétique et au Moyen-Orient. En Europe occidentale, ce sont les Pays-Bas et la Norvège qui disposent des
plus grandes réserves. Les 3 pays qui détiennent les plus grandes réserves : La Russie (23 %) L'Iran (16 %) Le Qatar
(14 %).
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3. Les réserves ultimes
Les réserves ultimes sont constituées par l'addition des réserves prouvées, probables et possibles. Des études
récentes évaluent ces réserves à 215 milliards de t de pétrole brut, et à environ 278 000 milliards de m3 de gaz naturel.
Les réserves non conventionnelles correspondent aux schistes bitumineux, aux sables asphaltiques et aux
pétroles extra-lourds. Le potentiel théorique de ces réserves est de l'ordre de grandeur des réserves précédentes. Les
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réserves de pétroles extra-lourds et de sables asphaltiques ont été estimées, au congrès mondial de Buenos Aires en
1991, à environ 176 milliards de tonnes, réparties principalement entre le Canada, la CEI (Communauté des États
indépendants) et le Venezuela. Le risque à court terme de pénurie physique est donc à écarter. Il faut néanmoins
apporter une attention soutenue au renouvellement des réserves mondiales et surtout à leur répartition géographique.
Les derniers événements de la guerre du Golfe ont rappelé le caractère stratégique de cette matière première dans les
économies modernes.
1. Forages
Le premier puits foré dans une zone est appelé « puits d'exploration ».
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La plupart des puits de pétrole ont été forés par rotation d'un outil, le trépan. Un train de tiges de forage
supporté par une tour métallique, le derrick, est mis en rotation par la table de rotation (procédé rotary). À son
extrémité, le trépan, outil de coupe muni de dents en acier et parfois en diamant, permet de percer les roches les plus
dures. La boue de forage, un mélange particulier d'argile, d'eau et de produits chimiques est injecté en permanence à
l'intérieur des tiges pour ressortir par le trépan et remonter à la surface par l'espace annulaire compris entre les tiges et
les parois du trou. La circulation de la boue refroidit le trépan et permet d'évacuer les débris de forage. À la surface, la
boue est filtrée et réinjectée. L'analyse des débris fournit des informations précieuses sur la nature et la composition
des roches traversées. La vitesse de forage peut varier de 25 cm/h à 50 m/h selon la dureté de la roche. Avant de
mettre un gisement en exploitation, on évalue la rentabilité économique du projet, qui dépend des coûts de production,
de la proximité des marchés potentiels et de la qualité du pétrole brut. Le coût de production d'une tonne de pétrole
brut peut varier dans un rapport de 1 à 50. Une fois la rentabilité économique du projet validée, on peut démarrer la
production.
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Forages effectués en mer
Aujourd’hui, les études sismiques constituent la plus importante méthode de recherche du pétrole. On sait que les
ondes sismiques se propagent à des vitesses différentes selon constitution du sol. Comme les ondes du son ou de la
lumière, les ondes sismiques sont réfractées ou réfléchies lorsqu’elles passent d’une formation rocheuse à une autre.
La méthode sismologique consiste à envoyer dans le sol des vibrations sous forme de minuscules tremblements de
terre. Les ondes sismiques réfractées et réfléchies sont enregistrées par des géophones, appareil de mesure
ultrasensible. Des ordinateurs performants traitent les données et fournissent une image tridimensionnelle du sous-sol
géologique.
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Epuisement du pétrole
Malgré toutes ces astuces, le gisement s’épuisera. Même si tout le pétrole n’a pu être pompé, loin de là. Une
grande partie du pétrole restera emprisonné dans les pores les plus fins de la roche. Malgré tous les moyens déployés,
on ne peut pas extraire plus de 50% du pétrole stocké dans la roche. Ce taux est cependant nettement supérieur à celui
d’il y a 20 où l’on devrait se contenter de 25% du pétrole contenus dans les roches.
2. Raffinages
Raffinerie de pétrole
L'objectif du raffinage est de transformer par des opérations physico-chimiques des pétroles bruts d'origines
diverses en d’autres produits à valeur commerciale tel que le carburants, des combustibles, des lubrifiants, des bitumes
et de plus en plus en produits de base pour la pétrochimie. Le commerce international porte sur plus de 100 qualités de
pétrole brut différentes. Selon l'objectif visé, en général, ces procédés sont réunis dans une raffinerie. La raffinerie est
l'endroit où l'on traite le pétrole pour extraire les fractions commercialisables. En plus, une raffinerie doit être conçue
pour traiter une gamme assez large de bruts. Bien sûr, il existe des raffineries conçues pour traiter uniquement un seul
brut, mais ce sont des cas particuliers où la ressource estimée en brut est assez importante. Il existe des raffineries
simples ou complexes.
Les raffineries simples sont constituées seulement de quelques unités de traitement tandis que les raffineries
complexes en possèdent bien plus. Le pétrole, une fois arrivé à la raffinerie, est stocké dans des bacs de grande taille.
En général on stocke le pétrole à basse teneur en soufre (BTS) séparé de celui à haute teneur en soufre (HTS). Les
unités les plus connues d’une raffinerie sont :
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Chaque unité de raffinage abrite un procédé industriel ; il s'y déroule généralement une opération physique ou
chimique simple. Le nombre des types d'unités et des procédés utilisés par l'industrie du raffinage est très élevé (ordre
de 200). Il n'est donc pas question de les passer toutes en revue. Dans ces cas on dit qu'on est en conversion profonde.
Ces techniques sont de plus en plus utilisées, du fait de l'évolution du marché : les pétroles disponibles sur le marché
tendent à devenir plus lourds, tandis que la demande se déplace vers le "sommet du baril", le marché des fiouls lourds
se réduit (en partie parce qu'ils sont souvent remplacés par le gaz naturel) tandis que la consommation de carburants
automobiles ne cesse de croître. Le raffinage consiste donc à utiliser d'abord les caractéristiques physiques de chacun
des composants contenus dans le mélange telles que la température d'ébullition pour les séparer et extraire des
fractions primaires.
a) Distillation
La distillation est un procédé qui consiste à séparer les différents composants d'un mélange liquide en fonction
de leur température d'ébullition. Quand on chauffe un liquide constitué de plusieurs produits, la vapeur qui s'échappe
au commencement de la distillation comporte une majorité du produit le plus volatil, appauvrissant ainsi le mélange
initial. Cette vapeur est collectée, et en se refroidissant, retrouve sa forme liquide : ce liquide est enrichi en
composants les plus volatils, mais il n'est pas pur. Le pétrole est constitué du mélange d'un nombre très élevé de
produits ; on ne cherche donc pas à obtenir des produits purs, mais plutôt des "coupes", c'est-à-dire des mélanges plus
simples, constitués de produits aux caractéristiques homogènes, qui par la suite subiront un traitement adapté à leur
famille, en vue de fabriquer un certain type de produits. C'est donc l'opération essentielle et initiale que subit le pétrole
en arrivant à la raffinerie. Le pétrole brut est tout d'abord chauffé dans un four à 370 °C, où il se vaporise
partiellement, et est amené dans la tour de distillation, appelée aussi colonne de fractionnement. Les fractions les plus
légères sont en haut de colonne. Il s'agit du gaz de raffinerie, qui sera utilisé sur place comme combustible. Parmi les
autres fractions légères, on trouve le butane et le propane, les essences et le naphta, qui est la matière première de la
pétrochimie. Ensuite vient le kérosène utilisé dans les moteurs à réaction, le gazole et le fioul domestique. Les
produits lourds — les résidus — sont soutirés en bas de la colonne, puis redistillés sous vide pour permettre
l'obtention des fiouls lourds, des lubrifiants et des bitumes. Pour satisfaire aux besoins du marché actuel, il faut obtenir
de plus grandes quantités d'essences avec des indices d'octanes élevés. D'autre part, on doit diminuer la teneur en
soufre des gazoles (voir Carburants). Il est alors nécessaire de procéder à des traitements de conversion des produits
issus de la distillation.
a) Craquage et reformage
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Le craquage consiste à fractionner les grosses molécules des fractions lourdes en molécules plus petites. Dans
le craquage thermique, la transformation des molécules est effectuée par l'action de la chaleur. Le craquage
catalytique permet de décomposer les fractions lourdes en présence d'un catalyseur, qui active la rupture des liaisons
entre les atomes de carbone. L'hydrocraquage consiste à faire agir de l'hydrogène à forte pression (de 50 à 150 bars) et
à des températures allant de 250 à 400 °C. Enfin, au cours du vapocraquage, les réactions ont lieu en présence d'eau à
très haute température (de l'ordre de 900 °C). Voir aussi Craquage. Le reformage permet de convertir le naphta ou les
essences provenant de la distillation en des essences de qualité supérieure, à haut indice d'octane. Ce procédé permet
aussi d'obtenir des bases pour la pétrochimie.
a) Autres procédé
Il existe d'autres procédés de raffinage, comme l'isomérisation et l'alkylation, qui permettent d'obtenir des
essences à indice d'octane élevé, indispensable pour les essences sans plomb. Les produits subissent d'autres
traitements permettant d'agir sur leur couleur, leur stabilité, leur odeur (élimination des mercaptans) et leur teneur en
hétéroatomes, comme le soufre et l'azote.
L’Isomérisation
L'isomérisation est une opération qui permet de transformer une paraffine linéaire en paraffine isomérée dans
le but d'augmenter son indice d'octane. La charge d'une unité d'isomérisation est le naphta léger (C5-C6). Le composé
obtenu est désigné sous le nom d'isomérat dans le jargon pétrolier, et qui entre dans la composition des essences.
L’alkylation
L'alkylation est une opération qui fait la synthèse des paraffines ramifiés à partir de l'isobutane et d'oléfines
légères pour avoir des composants de carburants à haut indice d'octane. C'est l'opération inverse d'un craquage. La
réaction est faite en phase liquide en présence d'un catalyseur qui peut être de l'acide sulfurique (H2SO4) ou de l'acide
fluorhydrique (FH). Le composé obtenu est désigné sous le nom d'alkylat dans le jargon pétrolier et qui entre dans la
composition des essences.
3. Transport
Un long chemin reste à parcourir avant que le pétrole ne se présente sous forme de carburant ou de mazout.
Son transport, des producteurs aux consommateurs s’étend sur des milliers de kilomètres autour du globe. Un forage
moyen produit quelque 4 millions de pétrole par an mais. Avant de transporter et traiter le pétrole, il faut éliminer le
gaz, l’eau salée et autres impuretés. Le pétrole brut est acheminé vers les raffineries par oléoduc (pipeline) ou par
navire. Il représente près de la moitié du commerce maritime mondial et on trouve des réseaux d'oléoducs sur la
plupart des continents.
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a) Par navires
À l'origine, le transport du pétrole s'effectuait dans des barils en bois que l'on chargeait dans les cales des
navires. Le baril (159 l) est d'ailleurs encore l'unité de mesure utilisée. Ensuite, on eut l'idée de construire des navires
qui étaient des réservoirs flottants : les pétroliers. La principale caractéristique d'un pétrolier est le compartimentage
en citernes séparées, ce qui autorise le transport de différents types de pétrole et participe à la stabilité du navire.
L'ensemble des aménagements et des machines est installé à l'arrière du navire pour des raisons évidentes de sécurité.
L'équipage est constitué d'environ 25 hommes dont la vie se déroule à l'arrière dans la partie appelée « château ».
Les plus grands pétroliers peuvent transporter jusqu'à 400 000 tonnes de pétrole brut du golfe Persique à l'Europe,
après avoir contourné l'Afrique, en trente jours. Quelque 7400 pétroliers assurent l’acheminement du pétrole et des
produits pétroliers autour du globe. Les pétroliers géants «ultra large crude carriers» d’une capacité de changement de
jusqu’à 400 000 tonnes reliant les grands ports pétroliers de la péninsule d’Arabie au plus gros consommateur des
Etats Unis et d’Asie Orientale. Les «very large crude carriers» d’une capacité de jusqu’à 300 000 tonnes et une
multitude de petits navires citernes approvisionnant le reste du monde. On différencie clairement les navires qui
transportent du pétrole brut (crude) de ceux destinés à l’acheminement des produits pétroliers, comme l’essence et le
gasoil (mazout et diesel) ou le fioul lourd.
Aujourd'hui, la plupart des pétroliers sont des supertankers, navires pouvant atteindre 350 m de long et
capables de transporter plus de 100 000 t de pétrole.
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Le pétrolier
Le premier navire conçu spécifiquement pour le transport du pétrole fut inauguré en 1886 : il s'agissait du
bateau à vapeur allemand Glückhauf. Puis ce type de bâtiment se développa, devenant de plus en plus grand. Pendant
la Seconde Guerre mondiale, les pétroliers jouèrent un rôle important car ils furent souvent choisis comme cibles lors
des attaques de convois, comme ce fut le cas pour l'Ohio, qui amenait du carburant à Malte en 1942. Les
superpétroliers apparurent après la fermeture du canal de Suez, en 1967 ; ces navires ont une capacité allant de 250
000 t à 350 000 t. Aujourd'hui, on trouve des pétroliers dépassant 500 000 t, même si on utilise toujours des pétroliers
de plus petite taille.
Pétroliers en construction
Bien que
pratiquement achevés,
les pétroliers de ce
chantier naval
espagnol doivent
encore subir de
nombreux tests avant
de pouvoir quitter le
dock.
Les pétroliers sont tous conçus de manière identique : les machines et le commandement se trouvent à l'arrière,
tandis que le pont reste dégagé. Des pompes très puissantes assurent le chargement et le déchargement des
hydrocarbures. Pour maintenir le navire en équilibre, il est nécessaire de procéder au ballastage : au fur et à mesure de
leur vidange, les cuves doivent être partiellement remplies d'eau de mer, pour éviter que le poids du navire se
concentre à l'arrière. La quasi-totalité des produits pétroliers est transportée par voie maritime. Jusqu'en 1973, date du
premier choc pétrolier, le transport pétrolier maritime représentait plus de la moitié de l'ensemble du transport
maritime. Depuis, cette part a considérablement diminué. Environ 40 % des pétroliers appartiennent aux compagnies
internationales ; il convient d'y ajouter 20 % de pétroliers affrétés auprès d'armateurs pour des durées supérieures à un
an. Les 40 % restants représentent des pétroliers affrétés pendant moins d'un an ou stockés. Actuellement, il existe
plus de six cents pétroliers d'un tonnage unitaire supérieur à 200 000 t. Les conventions internationales, qui régissent
le droit maritime, et donc les conditions de navigabilité des pétroliers, sont déposées auprès de l'Organisation
maritime internationale (OMI), organisme placé sous l'autorité des Nations unies.
c) Par oléoduc
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Oléoducs en construction au Yémen
Contrairement à une idée préconçue, l’oléoduc constitue le moyen le plus sur des moyens de transport du
pétrole. Il présente toutefois un inconvénient : un coût de construction élevé et peut de flexibilité.
Cet oléoduc de 1 270 km de long relie la côte arctique à la côte occidentale de l'Alaska et transporte 2 millions
de barils de pétrole par jour. En outre, on a aussi le transport sur route par des camions citernes qui concerne les
produits dérivés du pétrole tels que le gasoil.
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.
Sécurité du transport
La sécurité des transports représente un des plus grands défis de l’industrie pétrolière même si des naufrages
spectaculaires font régulièrement la une des medias, leur taux d’accident est extrêmement faible par rapport aux
énormes quantités transportées. Des standards rigoureux pour la construction, l’entretient et l’exploitation des navires
citernes sont nécessaires pour assurer et améliorer la sécurité aussi à l’avenir. La responsabilité de la règlementation
de ces standards de sécurité de la navigation des pétroliers incombe à l’international.
:
Pays Production
Russie 10 942,2 3 602,6
Arabie saoudite 9 353,3 1 227,4
États-Unis 5 120,6 20 173,4
Iran 4 091,5 1 511,9
Chine 3 617,2 6 211,2
Mexique 3 333,6 1 977,5
Venezuela 3 128,0 505,6
Koweït 2 573,4 248,7
1
Norvège 2 552,8 244,3
Émirats arabes unis 2 378,0 204,3
Nigeria 2 365,9 252,5
Irak 1 912,7 513,6
Libye 1 693,2 242,5
Royaume-Uni 1 644,9 1 607,1
Brésil 1 633,6 2 098,1
Canada 1 359,4 2 207,7
Algérie 1 352,0 245,9
Angola 1 1 227,6 48,0
Indonésie 1 059,3 1 139,9
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Qatar 765,9 60,1
Malaisie 1 726,9 515,0
Oman 1 710,3 60,0
Argentine 664,2 457,5
Inde 651,9 2 491,4
Égypte 578,9 578,9
Colombie 524,3 255,5
Équateur 507,3 162,7
Australie 443,7 854,1
Syrie 427,5 248,1
Yémen 1 384,5 85,0
1
Danemark 377,1 185,3
Gabon 1 253,5 13,0
1
République du Congo 240,0 6,0
Brunei 1 192,0 13,0
Bahreïn 1 186,5 27,0
1
Trinité-et-Tobago 175,0 34,0
Thaïlande 2 155,0 766,4
Italie 114,5 1 736,6
Roumanie 107,0 215,9
Cameroun 1 82,3 24,0
1
Pérou 79,4 156,0
Allemagne 68,4 2 526,8
Tunisie 65,5 85,4
Turquie 1 43,5 682,8
Pays-Bas 29,0 665,7
France 21,6 1 850,3
Hongrie 1 19,0 132,0
Nouvelle-Zélande 18,4 136,7
Albanie 1 6,0 28,0
2
Japon 6,0 5 058,3
Espagne 2 6,0 1 404,3
2
Slovaquie 5,7 80,6
Chili 1 4,0 239,0
Corée du Sud 2 0 2 166,0
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Nigeria, Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Venezuela.
Pays Consommation
États-Unis 20 173,4 5 120,6
Chine 6 211,2 3 617,2
1
Japon 5 058,3 6,0
Russie 3 602,6 10 942,2
Allemagne 2 526,8 68,4
Inde 2 491,4 651,9
Canada 2 207,7 1 359,4
Corée du Sud 1 2 166,0 0
Brésil 2 098,1 1 633,6
Mexique 1 977,5 3 333,6
France 1 850,3 21,6
Italie 1 736,6 114,5
Royaume-Uni 1 607,1 1 644,9
Iran 1 511,9 4 091,5
Espagne 1 1 404,3 6,0
Arabie saoudite 1 227,4 9 353,3
Indonésie 1 139,9 1 059,3
Australie 854,1 443,7
1
Thaïlande 766,4 155,0
Turquie 2 682,8 43,5
Pays-Bas 665,7 29,0
Égypte 578,9 578,9
Malaisie 2 515,0 726,9
Irak 513,6 1 912,7
Venezuela 505,6 3 128,0
Argentine 457,5 664,2
Colombie 255,5 524,3
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Nigeria 252,5 2 365,9
Koweït 248,7 2 573,4
Syrie 248,1 427,5
Algérie 245,9 1 352,0
Norvège 2 244,3 2 552,8
Libye 242,5 1 693,2
2
Chili 239,0 4,0
Roumanie 215,9 107,0
Émirats arabes unis 204,3 2 378,0
2
Danemark 185,3 377,1
Équateur 162,7 507,3
2
Pérou 156,0 79,4
Nouvelle-Zélande 136,7 18,4
2
Hongrie 132,0 19,0
Tunisie 85,4 65,5
Yémen 2 85,0 384,5
Slovaquie 1 80,6 5,7
Qatar 60,1 765,9
Oman 2 60,0 710,3
Angola 2 48,0 1 227,6
Trinité-et-Tobago 2 34,0 175,0
2
Albanie 28,0 6,0
Bahreïn 2 27,0 186,5
Cameroun 2 24,0 82,3
Gabon 2 13,0 253,5
Brunei 2 13,0 192,0
République du Congo 2 6,0 240,0
a) Récupération naturelle
Après avoir démonté les derricks, on équipe la tête de puits d'un jeu de vannes appelé « arbre de Noël »,
destiné à contrôler le débit du pétrole. Lorsque la différence de pression est suffisante, le pétrole remonte
naturellement vers la surface. Le plus souvent, il est nécessaire d'installer des pompes à balancier. Cette extraction dite
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« primaire » permet de récupérer de 20 à 30 % du pétrole présent dans le réservoir. Le pétrole est ensuite acheminé à
une station de traitement, où il est débarrassé de l'eau, du gaz et des impuretés qu'il contient.
b) Récupération assistée
La récupération de type « secondaire » est obtenue par l'injection, au moyen de puits spéciaux, de fluides tels
que le gaz extrait du puits associé au pétrole et fortement comprimé ou du gaz de pétrole liquéfié (butane / propane)
ou encore de l'eau, cette dernière pratique étant courante, mais moins efficace. La récupération de type « tertiaire »
agit sur les caractéristiques physiques du pétrole. On peut employer des méthodes thermiques, des méthodes par
entraînement par fluide miscible, des méthodes chimiques ou des méthodes de forage. Les méthodes thermiques
consistent à réduire, par la chaleur, la viscosité du pétrole pour faciliter sa migration dans les roches poreuses. On
l'obtient par injection de vapeur ou par combustion souterraine. Pour l'entraînement par fluide miscible, on utilise le
gaz carbonique ou des hydrocarbures légers (butane / propane). Dans les méthodes chimiques, l'objectif est de réduire
les forces capillaires qui contribuent à retenir les hydrocarbures dans la roche. On utilise des polymères ou des
« microémulsions » (mélange d'huile, d'eau, d'alcool et de tensioactifs). Les progrès dans les outils et les techniques de
forage sont aussi mis à profit. On peut citer, à titre d'exemple, le forage en petit diamètre (slim hole), le forage dévié,
appelé aussi forage horizontal, et le forage multidrains, qui permettent de réaliser des architectures de puits de plus en
plus complexes.
a) Production en mer
Plate-forme pétrolière au large de la mer Caspienne. Cette mer intérieure recèle d'importants gisements
d'hydrocarbures qui constituent la principale richesse de l'Azerbaïdjan et la base de son économie. On estime que
30 % du pétrole produit dans le monde provient des gisements en mer (gisements offshore). La première plate-
forme de forage en mer a été construite en 1947, dans le golfe du Mexique, par 7 m de profondeur. Aujourd'hui, il
existe des plates-formes ancrées au fond de la mer par 400 m de profondeur. Elles pèsent des milliers de tonnes et
peuvent accueillir des centaines de techniciens. Pour les plus petits gisements, on a mis au point des systèmes de
production flottants. Ce sont des navires qui sont utilisés pour traiter et stocker le pétrole provenant de tubes
prolongateurs qui relient le fond à la surface. Avec les systèmes de production sous-marine, le pétrole est
acheminé par des collecteurs qui courent au fond de la mer jusqu'à la plate-forme d'un gisement voisin. Voir aussi
Forage, plate-forme de.
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3. Utilisation & Importance
On emploie le pétrole comme matière première dans l'industrie chimique et dans la production de
carburants. Le pétrole et ses dérivés sont utilisés dans la production de médicaments, de produits agrochimiques
et alimentaires, de matières plastiques, de matériaux de construction, de peintures et de fibres synthétiques, de
détergents (produits dont les solutions contribuent à éliminer les salissures ou autres corps étrangers des surfaces
contaminées) de caoutchouc, ainsi que dans la production électrique. En fait, notre civilisation industrielle
moderne dépend du pétrole et de ses dérivés ; la structure physique et le mode de vie des communautés urbaines
entourant les grandes villes sont le résultat d'un approvisionnement en pétrole à grande échelle et peu coûteux.
C'est la première source d'énergie mondiale ; il fournit près de la moitié de la demande totale d'énergie primaire.
Le pétrole est devenu une arme politique, comme l'ont démontré les deux chocs pétroliers des années 1970.
L'offre et la demande de pétrole, son prix, les solutions de remplacement et les économies d'énergie sont des
questions constamment débattues. Les taxes qui frappent la production du brut et la vente des produits pétroliers
participent de façon importante au budget des États. À titre d'exemple, la taxe intérieure sur les produits pétroliers
est la troisième ressource fiscale de la France.
Le chauffage
Près de la moitié des ménages au Canada (premier producteur mondiale de pétrole) utilisent le gaz naturel pour
le chauffage. Le gaz naturel est très performant pour le chauffage de l'air et de l'eau. Avec une flamme atteignant les
1960°C, il permet la génération instantanée de chaleur dans les appareils. En cas de panne électrique, le réseau gazier
souterrain continue d'alimenter les maisons pour le chauffage, l'eau chaude et la cuisinière à gaz. C'est appréciable
dans un pays nordique comme le Canada. Aussi, Le gaz naturel est très répandu pour chauffer les grands espaces
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comme les entrepôts, les édifices à bureaux, les arénas, les églises, les écoles et les hôpitaux. Il est aussi
particulièrement apprécié en restauration.
Les fameuses bulles qu'on retrouve dans les boissons gazeuses sont en fait du gaz carbonique ou du CO2. Les
compagnies de boissons gazeuses se servent d'abord du gaz naturel pour la chauffe. Puis, elles récupèrent et filtrent le
CO2 issu de la combustion du gaz naturel pour l'insérer dans leurs boissons. En plus d'utiliser le gaz naturel pour les
processus traditionnels de chauffe et de production de vapeur, le milieu industriel s'intéresse directement à la molécule
de méthane pour produire l'hydrogène ou parce qu'ils ont besoin du CO2. La molécule de méthane est nécessaire à
certains procédés de fabrication d'hydrogène. L'hydrogène sert, entre autres, à éliminer le soufre des produits
pétroliers et dans la fabrication du fer. Le CO2 favorise aussi la photosynthèse dans les serres. La croissance des
plantes en est améliorée.
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La production d'électricité à partir du gaz naturel est prisée partout dans le monde pour ses propriétés
environnementales. C'est en effet l'hydrocarbure le plus propre contrairement au pétrole. Le gaz naturel est la
deuxième source d'énergie en importance pour la production d'électricité, après le charbon. Au niveau mondial, une
plus grande utilisation d'une énergie propre comme le gaz naturel contribuerait à réduire les pluies acides que cause la
très grande utilisation du charbon.
En Argentine et au Brésil, on retrouve près de 3 millions de véhicules au gaz naturel. L'automobile au gaz
naturel existe depuis les années 1930. De nos jours, on compte plus de 9 millions de véhicules qui fonctionnent au gaz
naturel sur la planète. Si la technologie ne date pas d'hier, on lui découvre maintenant des vertus environnementales.
Le moteur au gaz naturel produit 25 % moins de CO2 que celui à essence. Cela représente une réduction appréciable
des émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement climatique. Le gaz naturel est un
carburant polyvalent qui alimente aussi bien les motocyclettes que les locomotives. Il est prisé pour les parcs de
véhicules qui possèdent leurs propres postes de ravitaillement, comme les transports publics.²
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IX. Conséquences
1. Environnementales
Échoué le 16 mars 1978, le supertanker Amoco Cadiz libère 220 000 tonnes de mazout (combustible noir,
épais et visqueux issu du raffinage du pétrole) large des côtes bretonnes, à Portsall, dans le Finistère. La marée
noire souille 350 kilomètres de côtes, polluant les fonds marins, détruisant la faune et la flore. L’une des formes
les plus graves de la pollution de l’eau consiste surtout en déversements de pétrole brut dans l’environnement
marin. Les cas les plus connus sont les naufrages de grands pétroliers, comme le Torrey Canyon (120 000 t de
pétrole dans la Manche en 1967, au large des côtes anglaises de Cornouailles), l’Amoco Cadiz (350 km de côtes
polluées par 220 000 t de pétrole brut en 1978 près de Portsall, dans le nord du Finistère), l’Exxon Valdez (40 000
t dans le nord du Pacifique en mars 1989, au large des côtes de l’Alaska), l’Erika (20 000 t de fioul touchant en
décembre 1999 400 km de côtes du Finistère, de Loire-Atlantique, du Morbihan et de Vendée) et le Prestige
(naufragé au large des côtés de la Galice en novembre 2002). Le record en matière de marées noires est dû à la
collision de deux pétroliers au large de Trinidad en 1979, l’Aegean Captain et l’Atlantic Empress, qui ont déversé
270 000 t de pétrole dans la mer des Antilles. Toutefois, seul 10 p. 100 du pétrole rejeté en mer provient
d’échouages et de collisions. Les autres sources de pollution sont les retombées atmosphériques, les fuites
naturelles de pétrole à travers le fond océanique, les rejets urbains et fluviaux, les effluents des raffineries, les
fuites des oléoducs et les déversements des autres industries pétrolières (par exemple, celui, volontaire, de 460
000 t de pétrole dans le golfe Persique en 1991, pendant la guerre du Golfe). À cette liste s’ajoutent les fuites
sous-marines lors de la production pétrolière offshore (comme celles du gisement pétrolifère de Nowruz dans le
golfe Persique en 1983, évaluées à 540 000 t) et finalement les opérations de vidange réalisées par les pétroliers
en mer, qui représentent à elles seules 22 p. 100 de la pollution pétrolière.
Principal agent de pollution, les vidanges frauduleuses proviennent du lavage des réservoirs en mer et du
déversement d’eau de ballast polluée avant leur remplissage. Ces opérations sont à l’origine de la pollution
chronique des plages par des dépôts goudronneux. Elles étaient fréquentes jusqu’au milieu des années soixante-
dix, puis un contrôle sévère a été mis en place par l’Organisation maritime internationale, selon les directives de
la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (Convention Marpol 1973/1978).
Parmi les améliorations apportées, un nouveau système de chargement des réservoirs évite de rejeter de l’eau
souillée ; quant aux nouveaux modèles de pétroliers, ils ont des systèmes de ballast indépendants des réservoirs
d’hydrocarbures. Dans les ports, des installations assurent en outre la collecte et le traitement des eaux de ballast.
Après la pollution par les hydrocarbures, trois phases principales se déroulent :
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Une phase initiale d’extension de la pollution en surface et en profondeur avec forte mortalité des
organismes vivants. Sa durée est en général le double de celle du déversement des produits pétroliers ;
Une phase de stabilisation du niveau de contamination des différents ensembles touchés (eau de mer,
roche en place — cohérente ou meuble —, organismes vivants) qui peut durer de quelques mois à plus d’un
an ;
Une phase de recolonisation et de restructuration des peuplements, aux rythmes variables suivant les
ensembles bioclimatiques.
Les hydrocarbures déversés dans l’environnement marin sont progressivement décomposés par des processus
physiques, chimiques et biologiques. Toute nappe de pétrole qui se répand à la surface de la mer commence par se
diviser en lambeaux parallèles, dans l’axe du vent dominant. À ce stade, l’évaporation du pétrole est rapide, ses
composés volatils s’évaporant en l’espace d’une journée (les nappes de fioul léger peuvent même disparaître de moitié
en quelques heures), alors que les résidus plus lourds se dispersent dans l’eau sous forme de gouttelettes. Cette
émulsion résiduelle est la plus polluante (dans les cas les plus graves, elle forme à la surface une « mousse au chocolat
») : sa lente décomposition incombe aux bactéries et autres micro-organismes du milieu marin. La chaîne de
destruction du pétrole, et la vitesse de celle-ci, dépendent de l’état de la mer, de la température et des conditions
climatiques, et du type d’hydrocarbure. Ainsi, lorsque le pétrolier Braer a fait naufrage sur la côte des îles Shetland, en
janvier 1993, laissant échapper 85 000 t de pétrole, les dégâts ont été limités aux élevages piscicoles et aux
populations locales d’oiseaux de mer, parce que la nappe de pétrole léger fut morcelée et dispersée par un fort vent de
terre et une mer houleuse.
En pleine mer, les oiseaux marins comptent parmi les premières victimes des naufrages des pétroliers. Enduit
d'hydrocarbures, leur plumage perd son imperméabilité et ne joue plus son rôle de protection contre le froid. Par
ailleurs, l'oiseau est gêné dans ses mouvements et ne peut plus voler ni nager, et encore moins se nourrir. Lors d'une
marée noire, des équipes spécialisées se chargent d'alimenter et de nettoyer les oiseaux touchés (si l'on trouve un
oiseau mazouté, il ne faut pas tenter de le laver mais le mettre dans un carton et l'apporter à un centre). Malgré tout,
seule une faible proportion des oiseaux mazoutés peut être sauvée (environ 15 %).
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Dans la lutte contre les marées noires, l’une des premières méthodes utilisées consiste à vaporiser des agents
dispersants sur la nappe de pétrole. Mais l’expérience a montré que les dispersants eux-mêmes, ou les émulsions
qu’ils forment, peuvent s’avérer plus toxiques que le pétrole, et font périr de nombreux animaux (couteaux, patelles,
balanes, huîtres, etc.). La méthode préconisée aujourd’hui est de contenir la nappe par des barrages flottants et de la
récupérer physiquement à l’aide d’écumeurs. On a encore recours aux agents dispersants dans les seuls cas où des
nappes sont sur le point d’atteindre le rivage. De même, lorsque le pétrole a atteint une plage, un ramassage physique
est préférable à l’usage d’agents dispersants, qui risquent de diluer le pétrole en profondeur dans le sable. Une autre
solution en cours d’étude relève des biotechnologies : elle consiste à répandre sur le pétrole des cultures bactériennes
qui décomposent les hydrocarbures. Cette solution présente l’inconvénient d’introduire dans l’écosystème marin des
colonies de micro-organismes et des nutriments biochimiques qui peuvent eux-mêmes être nuisibles et porter
préjudice à la qualité de l’eau. Cependant, cette pollution de type organique évolue essentiellement de façon naturelle,
par évaporation, photo-oxydation, dépôt puis lente dégradation. En milieu tempéré, six à dix ans sont nécessaires à
une remise en état après catastrophe. Les marées noires ont entraîné de vifs débats juridiques. L’estimation du coût
des dégâts a fait l’objet de longues batailles d’experts. Le droit de la mer a évolué en liaison avec ces catastrophes
d’une ampleur exceptionnelle, un des fléaux marins les plus spectaculaires de la fin du XX e siècle.
Sur la terre ferme aussi, une importante pollution est causée par l’exploration et la production des
hydrocarbures. Dans la plupart des cas, cette pollution est due à une mauvaise administration, ainsi qu’à des accidents
techniques dus au manque d’entretien et au contrôle déficient des machines. Par exemple, les sols et les cours d’eau
d’Amazonie équatoriale sont pollués par de mauvaises pratiques d’exploitation, par l’élimination peu scrupuleuse des
déchets pétroliers et par les pannes chroniques des séparateurs huile-eau. En Russie, la corrosion et le manque
d’entretien des oléoducs a causé une importante pollution en octobre 1994, quand plus de 60 000 t de pétrole ont jailli
d’une canalisation brisée, près de Usinsk, au sud du cercle polaire Arctique. À ces hautes latitudes, la toundra et la
taïga sont extrêmement sensibles à la pollution pétrolière et la décomposition biologique et physique des polluants est
très lente. Les tropiques aussi sont touchés : au Nigeria, les fuites sont fréquentes sur les oléoducs qui serpentent à
travers les terres agricoles, et dont la construction et l’entretien laissent à désirer. Une fois les résidus volatils brûlés, il
ne reste souvent plus sur ces zones sinistrées qu’une croûte de terre stérile de près de 2 m de profondeur qui rend le
sol inutilisable : les effets de tels épanchements perdurent pendant plusieurs décennies.
2. Economiques
Le pétrole étant le plus gros commerce international de matières de la planète en valeur (et en volume), il a un
poids important sur les équilibres commerciaux. Les grands pays producteurs disposent de recettes telles que leurs
gouvernements ont souvent un excédent public à placer, qui leur donne un poids financier important. Par exemple,
vers 1998, la Russie avait une dette publique très importante et semblait proche de la cessation de paiement. Depuis, la
hausse du prix de pétrole et celle de sa production lui ont permis d’engranger des recettes fiscales telles que la dette a
été pratiquement remboursée et que le pays a la troisième réserve de devises au monde en 2006. Les fluctuations du
prix du pétrole ont un impact direct sur le budget des ménages, donc sur la consommation dans les pays développés.
Elles influent aussi, en proportion variable, sur le prix de tous les biens et services, car tous sont produits en utilisant
du pétrole, matière première ou source d'énergie. La découverte de réserves de pétrole dans un pays est souvent
perçue comme bénéfique pour son économie. Toutefois, l’afflux soudain de devises est parfois mal géré, il peut
encourager la corruption et les ingérences étrangères. L’effet réel est donc souvent plus ambivalent, surtout pour les
pays les plus pauvres, au point que l'on parle de malédiction pétrolière.
3. Sociales
Devenu indispensable à la vie quotidienne dans la plupart des pays développés, le pétrole a un impact social
important. On a vu des émeutes parfois violentes dans certains pays suite à des hausses de prix. En 2006, certains
syndicats français demandent l’instauration d’un « chèque transport » pour aider les salariés qui se déplacent
beaucoup à faire face au prix des carburants, qui est constitué pour les deux tiers, au moins' de taxes. Dans les pays
développés, une hausse du prix du pétrole se traduit par un accroissement du budget consacré à la voiture, mais dans
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les pays les plus pauvres, elle signifie moins d’éclairage et moins d’aliments chauds, car le kérosène est souvent la
seule source d’énergie domestique disponible. Outre que le pétrole est utilisé dans toutes les industries mécanisées
comme énergie de base, ses dérivés chimiques servent à la fabrication de toutes sortes de produits, qu’ils soient
hygiéniques (shampooing), alimentaires, de protection, de contenant (matière plastique), tissus, etc. Ce faisant, le
pétrole est devenu indispensable et par conséquent très sensible stratégiquement.
4. Scientifiques et techniques
L’exploration et l'exploitation pétrolières ont exigé le progrès de nombreuses sciences et technologies pour leur
développement, et particulièrement en géophysique. La gravimétrie, la sismique et la diagraphie (logging) ont été
développés pour l'exploration pétrolière dès les années 1920. La production a exigé de la sidérurgie des matériaux
résistants aux gaz acides (gaz de Lacq), aux pressions et températures. L'industrie pétrolière est un terrain d'essai
exigeant pour de nombreuses technologies naissantes, qui se révèleraient trop chères dans d'autres domaines : diamant
synthétique pour les trépans, positionnement dynamique des navires, etc.
Géopolitique
Depuis le tout début du XXe siècle, le pétrole est devenu une donnée essentielle de la géopolitique.
La dépendance des pays développés envers cette matière première est telle,
que sa convoitise a déclenché, ou influé sur le cours de plusieurs guerres ;
les guerres civiles sur fond de gisement pétrolier ne se comptent plus.
L’approvisionnement en pétrole des belligérants a plusieurs fois influé sur
le sort des armes, comme lors des deux guerres mondiales.
Conclusion
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