Ordre - La Flèche D'Adamantine - La Voie de L'inflexion

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La Fleche D’Adamantine

L’univers a été crée pour détruire l’instruction. C’est une arme, forgée à partir de l’âme des
Dormeurs et pointée vers tous ceux qui se rebellent contre les Exarques. L’univers est un envahisseur
conquérant chaque atome avec l’anti-réalité de l’Abysse qui dans le vide, prépare des armées qu’elle agite
aux bordures de la Réalité.
Il n’y a pas de grande union, pas de tout mystique auquel toute chose appartient. Tout s’écrase
sur les barrières érigées par la nature, toujours en quête de royaumes au-delà de sa connaissance. L’Unité
est conquête. L’Instruction est un empire né de l’envie des gens pour le pouvoir, mais elle n’est jamais et
ne sera jamais, donnée gratuitement.
Ainsi va le cosmos et il porte avec lui un terrible danger, car il n’y a aucun véritable espoir fiable,
aucune garantie que des hommes et des femmes vertueux atteindront un jour les trônes du Monde
Déchus et encore moins qu’ils parviennent à les arracher aux Exarques. La justesse d’une cause n’assure
en rien son succès, c’est pourquoi ces fidèles ont besoin de champions : soldats, insurgés et même
orateurs, tous dévoué à la victoire de l’humanité dans la guerre pour la Création. Ces champions sont un
Ordre : La Flèche d’Adamantine.
La Flèche d’Adamantine est bien plus que l’armée d’Atlantis. Ses membres n’oublient jamais
qu’ils restent des Mages : les érudits des Mystères, dévoués à la découverte de la Vérité. La leur étant une
société dont chaque membre doit penser comme un général, un éthicien et un sage. Et comme tous les
mages, chaque Flèche sait qu’elle n’est pas un pion qui doit être joué et gaspillé au gré des caprices
politiques d’un Consilium, mais un parangon du potentiel humain --- Arête --- qui brûle du feu Supernal.

La Voie De L’Inflexion
C’est la main qui commande la foudre, pliant les forces cosmiques aux désirs de la Flèche qui les
manie. C’est la métaphore centrale de la Voie De L’Inflexion. L’univers est une arme ; la main entrainée
du mage la saisit et s’en sert pour imposer sa volonté. La Voie est une philosophie basée sur l’action,
ayant pour but d’inspirer et d’instruire les Flèches sur leurs devoirs, mais pas au dépend de la recherche
des Mystères. Ainsi, la Voie De L’Inflexion, détaille non seulement la nature d’une Flèche, mais attache
cette nature à des principes mystiques. Le guerrier suprême est une réflexion du Monde Supernal : Ses
meilleures qualités découlent de son potentiel sans limites.
La Voie De L’Inflexion commence avec la Main. Chaque « doigt » (que l’on nomme Phalange
lorsque que l’on se réfère à la philosophie des Flèches) révèle une partie de la vérité sur la nature de la
magie et du conflit, ce qui en fait des concepts très larges laissant beaucoup de place au débat. Et l’Ordre
l’encourage ; car il est normal que les vérités métaphysiques sur le conflit engendrent elles-mêmes de
nouveaux conflits. La Voie peut avoir plusieurs interprétations différentes mais on retrouve toujours un
dogme commun dans chacune de ses conceptions. C’est un des aspects du paradoxe qui caractérise
l’Ordre : Un individualisme farouche qui peut se transformer en une unité fanatique lorsque c’est
nécessaire. Une autre métaphore de la Main consiste à dire que chaque doigt bouge de son propre chef
pour que le tout puisse s’emparer d’un outil, ou d’une arme.
Les Sages d’Airains ont retranscrit les principes de la Voie dans toutes les langues et dans la
peinture, la sculpture, la couture, la poésie et des danses guerrières lorsque l’écriture n’existait pas ou
était insuffisante. Il y a des centaines de versions de la Voie De L’Inflexion, allant de courts poèmes à
d’épais volumes philosophiques. Dans certains cas, il y a des ouvrages connus des dormeurs. Les textes
chinois incluent souvent des passages du Ping Fa (L’art de la guerre) de Sunzi. Un texte indien traite de
la bonne utilisation des éléphants de guerre, puis s’en sert comme exemple pour développer la thèse de la
Voie.
Plus à l’ouest, des alliés du Mysterium cloitrés dans leurs études synthétisent des versions écrites
en Chaldéen ancien, Latin, Grec dans toutes les langues du 21ième siècle. Les Flèches ne considèrent pas
ces textes comme aussi autoritaires qu’ils l’étaient de leur temps mais continuent pourtant à rechercher
des versions toujours plus anciennes. Cependant, il faut noter que l’Ordre ne passe pas trop de temps
chasser des vieux écrits dans des temples oubliés car cela interfère avec le devoir principale de La Flèche
D’Adamantine : Protéger les autres Eveillés.

La Première Phalange : « L’Existence est Conflit »


Le Conflit définit le Cosmos. C’est aussi vrai pour les étoiles et les planètes que pour l’âme
humaine. Chaque aspect de l’existence peut être analysé comme une bataille entre des forces en
opposition. Les Flèches utilisent souvent le langage du Taôisme ou de la philosophie présocratique pour
définir les facettes les plus subtiles de la première phalange, mais aucuns de ces systèmes de croyance ne
correspond à la métaphore de la guerre aussi bien que la doctrine de l’Ordre. Les artistes martiaux
expliquent souvent leur pratique en termes de forces métaphysiques, mais la Flèche d’Adamantine
explore cela en partant de l’opposé. La guerre est une lentille qui clarifie les vérités de la magie, de la
métaphysique et des lois naturelles.
Cependant, il serait une erreur de penser que l’Ordre ne voit le cosmos que comme un
affrontement brute entre plusieurs forces. Les stratégies qui visent à tromper ou forcer l’ennemi
s’applique aussi bien aux énergies matérielles que psychiques. Les Flèches Thyrsus pensent que même les
objets inanimés possèdent une intelligence secrète qui cherche à répandre leur essence. Les océans
veulent inonder le monde, mais ils se heurtent à la terre. L’Abysse essaye d’engloutir toute la Tapisserie,
mais le Cosmos se défend en engendrant des lois naturelles et des âmes éveillés pour retenir la marée.
Les Flèches d’Adamantine étudient tous les phénomènes comme des formes de conflit. Elles
essayent de ne pas laisser cette vision des choses les aveugler, mais il arrive parfois que l’Ordre perçoive
certaines pures coïncidences comme des agressions préméditées. Les critiques diront que cela entretient
la paranoïa au sein de l’Ordre, mais une Flèche fervente répondra que, pour un Eveillé, la paranoïa est
rarement injustifiée. L’univers est rempli d’ennemis capable de frapper par des chemins détournés ou
grâce à des manœuvres inconnues.

Corollaire « L’Opposition Engendre Le Pouvoir » : Les Flèches analysent le monde secret


en définissant les forces en oppositions et étudiant la manière dont elles se rencontrent, détruisent et
contrôle les unes les autres. L’Ordre pense que l’ordre naturel des choses repose dans ces relations
complexes : des puissances équilibrées pour éviter la destruction complète.
Pour un mage qui cherche la perfection physique, son corps est un allié, mais son esprit --- la
chose qui obéit à l’épuisement, succombe à la maladie et chercher à éviter les efforts --- est un ennemi.
Un mage peut inventer un sort qui améliore ses capacités physiques en limitant sa conscience à des
réactions primaires et instinctives ce qui lui donnera une ruse animale et des talents athlétiques. Un
autre peut considérer le monde extérieur comme étant le corps de l’adversaire car ce monde est la source
de tout ce qui peut se dresser sur la route du perfectionnement. Ce mage là libère alors son corps des
effets de la gravité, de la friction et de l’inertie. Chacun des deux mages est devenu plus fort et plus
rapide et capable d’atteindre l’espace laissé derrière une faiblesse de l’adversaire.

Corollaire « La Puissance Non-opposée Se Détruit Elle-même » : Laissée sans


opposition, la puissance s’étend jusqu’au point de son propre épuisement. C’est pourquoi la maxime
« L’Existence est Conflit » est plus qu’une simple forme de métaphysique. Sans opposition, chaque force
s’autodétruit. Un feu meure une fois qu’il a consumé tout son comburant. Les hommes et les femmes
meurent de maladies dues aux excès : trop de nourriture, trop de drogues ou autres plaisirs faciles. Un
guerrier sans combat échange son véritable potentiel contre des formalités et des cérémonies inutiles. Si
le Monde Supernal devait un jour de nouveau rejoindre le Monde Déchu, il consommerait et
transformerait tout. Tous les mages rêvent du jour où l’Abysse ne séparera plus les mondes, mais peu
veulent que les Fées Originelles ou les Archanges foule le sol de la fragile Terre.
Les tensions entre les forces cosmiques régissent la création car la nature ne permet qu’à peu de
choses d’atteindre leur évolution finale puis de disparaitre. La chaleur naît d’un bon charbon, les
réussites atteintes avec difficulté sont les plus gratifiantes et les meilleurs soldats sont les vétérans.

Corollaire « La Puissance Obéit A La Stratégie » : L’Existence est Conflit, mais ce conflit


est livré avec le maximum d’efficacité. Dans tous les combats, arrive un moment ou chacun des
protagonistes s’efforce d’employer la moindre énergie au meilleur de ses capacités. C’est cet état
d’excellence que chaque Flèche cherche à atteindre dans une bataille. C’est le sens de la stratégie.
Cela implique certaines choses. Tout d’abord, des forces en conflit peuvent très bien, à plus
grande échelle, être des alliées. Leur état de conflit le plus efficace les protégeant en fait d’autres
menaces. Des cabales rivales complotent les unes contre les autres, mais l’énergie qu’elles déploient pour
cela font d’elles une menace collective plus grande pour les Exarques. Dans la nature, les prédateurs et
les proies développent leurs propres stratégies qui s’opposent, mais quand l’un des deux devient trop
compétent, il finit par en souffrir. Les prédateurs meurent de faim s’ils n’ont plus rien à manger et les
proies connaissent la surpopulation et les maladies.
De plus, la puissance répond mieux aux stratégies qui lui permettent d’exprimer sa vraie nature.
Les maîtres du judo et de l’aïkido utilisent ce principe dans la pratique de leur art, retournant la force de
l’adversaire contre lui-même pour l’agripper et le jeter au sol. Les sorts qui détournent les lois du Monde
Déchus sont bien plus efficaces que ceux qui les écrasent sous la puissance Supernal brute.

La deuxième Phalange : « L’Instruction est Honneur »

Pour une Flèche, l’honneur est bien plus qu’un code de conduite. Un serment est un
engagement envers l’univers, dans lequel le mage jure non seulement d’agir selon une certaine façon
mais aussi d’exprimer, à travers ses paroles et ses actes, de hauts principes. Un serment est l’expression
formelle de sa relation avec le cosmos, sculptant son âme en une forme qui s’imbrique parfaitement
entre le Monde Déchu et le Monde Supernal.
Les serments des Flèches sont des faits de légende : des mythes de mages qui reviennent de leurs
tombes pour tenir une promesse ou réussir là où ils avaient échoués. Ces serments sont très reconnus au
sein de la société des Eveillés. Les autres Mages sont très satisfaits de savoir que la Flèche d’Adamantine a
jurée de préserver la paix. Les Flèches assurant qu’elles n’utiliseront pas leurs forces contre les autres
Ordres.
Les Flèches prennent leur honneur très au sérieux, mais ne sont pas aussi enclin à prêter des
serments que les étrangers pourraient le penser. Malgré la renommée accordée à ses serments, les mages
de l’ordre évitent de faire des promesses futiles ou de s’empêtrer dans des problèmes de formulation. Les
Flèches n’aiment pas les serments compliqués mais reconnaissent cependant leur rôle dans le Lex
Magica, où ils renforcent les codes sociaux entre les rivaux. Les Flèches ne s’engagent pas trop non plus
dans leurs vies de tous les jours. Elles mènent des existences dures et disciplinées. Les mariages, les
emplois au bureau et autres contrats les gênent dans leurs obligations magiques et diluent la puissance de
leurs vraies promesses. Pourquoi un Mage-guerrier, capable de déchirer le ciel avec des éclairs,
gaspillerait-il son temps dans un emploi à l’usine ? Il y a des exceptions évidement. Il n’est pas rare que
les Flèches qui tombent amoureuses prêtent des serments qui visent à protéger et à servir la personne
qu’elles aiment. D’un autre côté, certains mages sont tellement contre l’idée de faire des promesses sans-
importances qu’ils rejettent tous logements fixes, permis de conduire, papiers administratifs ou relations
amoureuses. Ceux-là s’engagent alors souvent sur la route, offrant leur aide à tous ceux qu’ils en estiment
digne en échange de mana ou d’un toit.

Corollaire « Promet Seulement Ce Que Les Autres Promettraient A Ta Place » :


Prêter serment pour des raisons égoïste est mal. L’honneur d’une flèche ne doit pas servir à justifier son
ego. Cette déclaration concerne ce que devrait être le monde. Les serments des Flèches doivent servir
d’exemple pour le comportement des autres mages. Cependant, il est important d’apporter une
précision : Les serments des Flèches doivent servir d’exemples aux autres mages si ceux-ci étaient à la
place des Flèches. Malheureusement, cela mène à de nombreux abus. L’amoureux qui jure vengeance
risque d’être trop aveuglé par la passion et le chagrin pour considérer les implications plus profondes de
son serment. La Flèche qui promet de servir un Consilium peut être trop naïve pour en déceler la
corruption.
L’honneur d’une Flèche représente une collection de leçons apprises sur l’âme, la magie et le
monde. Les mages de l’Ordre prête serment afin de renforcer la signification d’un message
particulièrement important (et souvent douloureux). L’historique des serments d’une Flèche
expérimentée donne souvent beaucoup d’indices sur son mode de vie et les erreurs qu’elle a commises.
Lorsque les Flèches perdent une bataille à cause d’un manque d’informations, elles jurent d’étudier le
prochain ennemi avec plus de rigueur.

Corollaire « Les Mots Doivent Etre En Accord Avec l’Ame » : Les Flèches aiment les
serments simples. Les serments ne sont pas des contrats mais des façons d’exprimer un engagement
spirituel. Les mots ne peuvent décrire chaque aspect d’un tel engagement. C’est pourquoi, la Flèche doit
examiner ses actions afin de déterminer dans quel sens elles servent l’esprit de son vœu. L’avantage est
que cela lui laisse une certaine flexibilité dans cette tache (mais pas trop). Elle doit respecter ses
intentions originelles, même si cela signifie qu’elle doit changer sa façon de les exprimer pour ca.
Cependant, une Flèche ne peut pas se montrer trop créative dans ses promesses sans risquer de
réduire sa position sociale et le prestige collectif associé à l’Ordre. Le but d’un serment est d’exprimer
une conviction, alors si le message est trop déformé, le serment n’est pas respecté. Les Flèches marchent
sur une fine ligne entre respecter la promesse qui réside dans leur cœur et obéir aux mots qui la relate.
Certaines Flèches disent des choses stupides (« Tu n’aura jamais ce grimoire tant qu’un de nous sera
vivant ») qui n’exprime pas leur réel serment (« Ce grimoire ne doit jamais tomber dans les mains des
Prophètes Du Trône »). C’est ce qui force les Flèches à fournir des explications torturées (comme quand
le Prophète que la Flèche menaçait rejoint le Pentacle et se retrouve dans le besoin d’utiliser le grimoire
pour vaincre ses anciens alliés) causant un grand déshonneur. La parole de la Flèche perd alors de la
valeur ; et ses camarades peuvent commencer à douter de sa sincérité et de sa sagesse.

Corollaire « L’Honneur Est Ton Vrai Nom » : La signification occulte de l’honneur d’un
mage est la mise en relief du motif secret de son âme. Une Flèche friande de métaphores technologiques
pourrait dire que son honneur est le « code source » de son être. L’honneur doit inspirer tout ce qu’elle
fait. Le mage-guerrier parfait respecte son serment et son devoir en permanence, même lorsqu’il marche
seul. Par conséquent, certaines Flèches incorporent leur entrainement dans tout ce qu’elles font. Elles
sont tout le temps sur le qui-vive et essaye d’exécuter la moindre tâche avec la même discipline qu’elles
appliquent au tir de précision ou aux sports de combats. D’autres retirent toutes distractions de leurs
vies, ce qui inclut les amis, le sexe et les loisirs.
Il est facile d’utiliser de tels principes pour justifier des ambitions personnelles. Mais la Main aide
à mitiger ces déviances morales. Le Supernal est l’Etre, donc l’honneur d’un mage doit refléter sa vision
d’un monde parfait. La Loyauté est Maîtrise, donc l’honneur d’une Flèche est proposé comme outils au
service de la société Eveillée.

La troisième Phalange : « L’Adaptabilité est Force »


Si la Guerre est la métaphore cosmique, alors un vrai guerrier doit maîtriser de nombreux
domaines (si ce n’est tous). Une Flèche d’Adamantine s’entraîne constamment, développant ses
compétences aussi largement que possible. La vraie Flèche n’atteint jamais un niveau où elle se dit
« Maintenant, je suis un maître » ou « Je sais tous ce que j’ai besoin de savoir ». Les connaissances sur le
domaine de la guerre existent de partout. Comportement animal, physiques, théologie donnent tous des
idées précieuses lorsque qu’un guerrier les étudie de la bonne manière. Le guerrier suprême est un
polymathe, capable de relier les enseignements de différentes disciplines afin de s’en faire une vision
élargie du monde qui l’entoure. Lorsqu’il lutte contre un ennemi, ses études de médecine l’aident à
tordre et briser les articulations. Lorsqu’il dirige une entreprise, il applique une stratégie militaire à la
gestion des personnes et des ressources.
La connaissance de soi-même est la plus importante de toutes. Si un guerrier ne connait pas ses
forces et ses faiblesses, il n’a aucune chance de vaincre son adversaire. S’il ne comprend pas ses propres
convictions, ses préjugés vont brider sa créativité et le faire passer à coté d’informations importants.
L’entrainement physique est de loin la méthode favorite de l’Ordre pour acquérir la connaissance de soi-
même. L’adversité physique et brute déchaine les émotions primales. Les artistes martiaux doivent
surmonter la peur d’être frappé, les haltérophiles doivent éliminer le doute qui les empêche de soulever
les charges les plus lourdes. Bleus, acide lactique, essoufflement, courbatures défie l’esprit autant que le
corps. Après tout, un corps mortel a des solutions simples à ces problèmes : Stop, repose-toi, évite la
douleur. La peur instinctive et la paresse aide à trouver des centaines d’arguments que le corps
souhaiterait accepter. Mais la Flèche reste inflexible.
La méditation est également populaire chez les Flèches. C’est une pratique spirituelle avec
laquelle presque tous les mages sont familiers. Les Flèches préfèrent méditer pendant leur travail ou une
activité afin d’ajouter un peu de calme à la précipitation de la vie quotidienne. C’est un rempart de
l’esprit : chaque pensée vagabonde est notée, examinée puis laissée à la dérive.

Corollaire « N’ai Aucunes Préférences » : La troisième Phalange est peut-être la plus


difficile de l’Ordre, car elle demande une recherche de connaissances permanente et une volonté
d’inhiber toutes notions de préférence au nom du guerrier parfait. Un génie en stratégie se doit de
monter sur le ring, laissant les cartes et les calculs au profit des coups et des blessures. Son partenaire
d’entrainement est peut-être dans son élément mais, lui aussi, doit quitter son champ d’expertise pour
étudier les mathématiques, l’Histoire ou n’importe quoi d’autre qui élargie ses perspectives.
Une Flèche doit être capable d’acquérir n’importe quelle compétence que la situation exige, et
doit toujours combler les trous dans son savoir. Peu importe si elle est dyslexique, déteste les maths,
porte un dentier ou si son Arcanum inférieur est Forces. L’handicap, la faiblesse et la peur ne doivent
jamais être des excuses pour éviter un champ de connaissances. Ce sont des défis, et un guerrier vit pour
les surmonter. L’Ordre comprend parfaitement que chaque Griffe à des dons et des challenges qui lui
sont propre. Cependant, ces individus ne doivent pas considérer que leurs talents leur permettent de
justifier leur place dans l’Ordre. Dans la Flèche d’Adamantine, chaque soldat doit être un général
potentiel et chaque stratège doit être un fantassin entrainé.

Corollaire « Meure Chaque Jours » : A chaque instant de leur existence, les Flèches doivent
être prêtent à mourir. « Mourir aujourd’hui » est une vieille maxime samouraï fréquemment utilisée par
les mages de l’ordre. Elles ne doivent pas forcément vivre que pour l’instant présent mais doivent être
capable de se métamorphoser afin d’affronter chaque situation comme elle vient. Une Flèche doit
pouvoir déménager sur un autre continent, changer de nom (ou même de sexe et d’ethnie), quitter son
travail, bref tous ce que son devoir peut exiger. C’est une forme métaphorique de mort dans laquelle elle
tue son ancienne identité pour se réinventer. Cependant, les Flèches D’Adamantine sont loin d’effectuer
cette pratique avec la même fréquence et nonchalance que les Gardiens Du Voile. Bien que l’Ordre
dispose d’espions, il est rare qu’une Flèche le reste toute sa vie et bien plus fréquent qu’elle se recrée afin
de se dévouer à une tache plus particulière. La duplicité n’est pas aussi importante que l’efficacité.
Les Flèches essayent aussi de leur mieux de supprimer les habitudes que l’ennemi pourrait tourner
à son avantage. Si le style de combat au couteau ou au pistolet d’une griffe obéit un certain rythme, elle
va s’entrainer afin de le rompre et de le rendre moins prévisible. Si elle se rend compte qu’elle s’appuie
toujours sur les mêmes routines, elle va se forcer à ne pas les utiliser pendant un certain temps. Bien sur,
rien n’empêche de faire semblant d’avoir des habitudes afin de leurrer son adversaire, puis de le
surprendre au dernier moment avec une technique totalement nouvelle.
Corollaire « Utilise la Magie Avec Finesse » : Avec de l’entrainement, de la motivation et un
peu de magie, n’importe quelle Cabale réussir une opération aussi bien qu’une escouade de SAS.
Cependant, la Flèche d’Adamantine attend de ses membres qu’ils puissent faire de même sans magie,
afin qu’avec elle, ils soient capable de vaincre des armées entières et de terrifier les dieux eux-mêmes.
Sans compétences ordinaires, c’est impossible. La Magie ne doit jamais servir à compenser
l’incompétence. Les devoirs de l’Ordre regroupent un certains nombres de petites tâches qui doivent être
effectuées sans l’utilisation du moindre sort. Trop de Mages comptent sur la magie pour survivre en
pleine nature ou traiter des blessures légères. Lancer des sorts pour satisfaire des besoins triviaux expose
la Flèche à la perception surnaturelle ainsi qu’à différents autres effets imprévus. Le Paradoxe, les esprits
curieux et les Mages rivaux sont tous susceptibles de répondre au lancement d’un sort qui aurait put être
évité. La Magie est peut-être le véritable cœur de l’existence, mais même le cœur d’une chose ne
représente qu’une de ses parties.
La Flèche d’Adamantine pense que la Magie doit soit servir à fournir de vraie capacités
surnaturelles (vole, communication avec les esprits, etc…) soit améliorer des aptitudes non-magiques.
Cette dernière étant un de piliers de la stratégie des Flèches ; elle permet de laisser les membres de
l’Ordre augmenter des capacités déjà formidables vers un niveau surhumain. Mais si l’exécution de la
tache ne requiert que des compétences normales, il ne sert à rien de faire appel à la Réalité Supernal.

La quatrième Phalange : « Le Supernal est l’Etre »


La guerre et la protection ne sont pas les seuls soucis de la Flèche d’Adamantine. Chaque Ordre a
sa propre philosophie sur la nature des Mages et de la Magie : la base de tous ce qu’ils font. Dans le cas
de la Flèche d’Adamantine, la quatrième Phalange est la clé de cette doctrine métaphorique
fondamentale.
Les Mages sont des réflexions vivantes du vrai monde. C’est pourquoi l’Ordre se bat pour les
défendre. Chaque âme éveillée renferme un univers : La puissance Supernal qui peut imposer la Vérité
sur le monde dégénéré.
Cette Phalange est la base de la plupart des pratiques occultes de l’Ordre. Les arts martiaux, le yoga
et le qi gong des Flèches sont basés sur l’idée que le corps se doit de représenter des principes Supernal.
Le souffle et le sang obéissent au même cycle que le feu et les tempêtes. Les danses de guerre racontent la
création de mythes. Ces pratiques unifient le reste de la Main en un système qui guide les voyages
spirituels du guerrier. Les Flèches étudient la guerre pour connaître le Cosmos et le Cosmos pour
connaître la guerre. Au fur et à mesure que son savoir augmente, une Flèche devient le reflet de
l’univers, capable de s’adapter à n’importe quelle situation en la comprenant. Les Flèches d’Adamantines
occidentales appellent ceci Arête.
Cependant Arête est plus que la simple excellence pure. Arête se développe grâce à la passion pour
la justesse des choses. Ce positionnement moral n’as pas été déclaré par un dieu ni par un philosophe. Il
est implicite dans l’Ordre. Les mensonges sont mauvais car le Mensonge universel cause de nombreuses
souffrances. Le Meurtre est mauvais car il met fin au voyage spirituel de quelqu’un. L’Abysse est
mauvaise car elle menace le socle de toute bonté : l’existence. Une Flèche qui possède l’Arête soutient la
justice. Son corps et son esprit exemplifie ce qui est possible dans un monde meilleur. Son âme est la
graine d’un univers libre de toutes souffrances.
Néanmoins, les Flèches tuent et mentent bien que la moralité condamne ces actions. L’Ordre
embrasse cette contradiction. Les Flèches acceptent qu’il est mal de tuer en cas de légitime défense, mais
qu’il est encore pire de ne rien faire pour se protéger. Un péché ne peut jamais en pardonner un autre,
mais parfois un guerrier doit se montrer inique, a mois de laisser quelque chose de plus terrible se
produire.

Droits naturels
Les Flèches d’Adamantines pensent que les êtres humains possèdent des droits, inhérents, naturels,
mais sont assez divisées sur la question. Certaines Flèches sont de radicales Darwinistes sociales : Tu as
droit à tous ce que tu peux prendre et défendre. D’autres pensent que les droits individuels sont d’une
importance capitale et doivent être défendus de toutes agressions ou encore que ces droits doivent être
équilibrés avec les besoins de la communauté.
L’avis le plus répandus au sein de l’ordre est que la liberté individuelle doit être tempérée par la
responsabilité. La notion de Devoir est également une partie essentielle de l’être humain. L’Ordre
désapprouve les tentatives de prise de pouvoir brutales au dépend des autres, mais croit aussi que la
capacité de quelqu’un à protéger ses droits augmente proportionnellement sa capacité à les réclamer.
Etudie la Magie, mais évite le savoir de l’Abysse, car il est antisocial. Respecte le sanctuaire d’un autre
mage, mais teste-le s’il commence à « un peu trop » élargir son territoire.

Corollaire « L’Auto Purification Est Essentielle » : Le corps et l’esprit d’un Mage forme
un microcosme qui symbolise ce que devrait être le monde. Les Flèches doivent donc s’efforcer d’agir
avec pureté morale. Elles redressent les torts et évitent les actes immoraux afin de ne pas souiller leur
Etre. Malheureusement, les mages-guerriers ont des devoirs qui les obligent à pécher. Le meurtre, la
trahison et l’inhumanité ne sont pas pardonnés parce qu’ils servent un but juste. Les actes immoraux
gangrènent l’âme de la Flèche. Le péché est l’Abysse du microcosme d’un Mage.
Ainsi, les Flèches se purifient régulièrement à l’aide de rituels ou par l’accomplissement de
certaines taches. Dans les sociétés occidentales, la méthode la plus répandus consiste à simplement
confesser ses péchés à quelqu’un et effectuer quelques actes charitables. Parfois les Flèches parlent aux
mêmes prêtres que les dormeurs, mais choisissent leurs mots avec attention afin de préserver les secrets
des Eveillés.
Il existe des méthodes de purifications plus ésotériques, qui ont pour but de bruler tout le « mal »
qui emplit l’esprit d’un Mage. Cela inclus des périodes de jeûne, d’efforts physiques intenses, d’épreuves
douloureuses et d’exiles. Pour certaines Flèches, le suicide est la forme ultime d’auto purification,
offrant la possibilité à des âmes malades de renaître grâce à une mort courageuse.

Corollaire « Le Corps Est Sacré » : Les membres de La Flèche d’Adamantine comptent parmi
les êtres humains les plus en forme du monde. Et malgré ce que les étrangers envieux prétendent : ce
n’est pas grâce à la Magie. Les Flèches s’entretiennent simplement plus que les autres ; athlétisme,
musculation, lutte et natation sont les secrets de la forme physiques des Mages-guerriers. Ils brusquent
leur corps en changeant constamment la routine de leurs exercices. La Main dicte cet intense
engagement car le corps d’une Flèche fait partie de son microcosme personnel. Les faiblesses du corps
deviennent alors les faiblesses du microcosme. Et en plus, de façon plus pratique, les Mages en bonne
forme physique sont de meilleurs combattants. Les Flèches utilisent la Magie afin de se conférer des
augmentations momentanées de force et de vitesse ou d’éliminer certaines « imperfections », mais n’ont
aucuns respect envers les Mages qui se servent de l’Art à la place de compétences physiques basiques.
Une Griffe n’utilise pas l’Arcanum de Vie au lieu de s’entrainer en faisant de pompes, mais par contre
elle n’hésitera pas à l’utiliser afin de récupérer plus vite de l’entrainement, éviter les blessures ou
supprimer une maladie héréditaire.
A certains endroits et à certaines époques, cette doctrine était utilisée afin de justifier des pratiques
barbares où les Flèches interdisaient l’accès à l’Ordre aux Mages qui présentaient des « défauts » allant de
la malformation à une couleur spécifique des yeux ou de la peau. Certains tyrans allaient même jusqu’à
appliquer ces critères aux Dormeurs, encourageant le racisme et la xénophobie. La superstition
prétendait que les corps « imparfaits » portaient un microcosme corrompu qui devait être détruit.
Aujourd’hui encore, certaines Flèches croient en ces choses, elles sont alors généralement ostracisées de
l’Ordre.

Corollaire « L’Esprit, Le Corps Et L’Ame Luttent Eternellement » : La quête de la


perfection de l’être ne finit jamais. Même le plus parfait de tous les mondes possibles est agité de millions
de conflits. Même les Mages qui perfectionnent leur propre microcosme intériorisent leurs luttes. Le
corps distrait l’esprit. L’esprit réduit les accès de conscience à de simples faits. L’âme incite le Mage à
regarder en avant, loin des besoins du corps.
Ce n’est pas le seul type de tension entre le corps, l’esprit et l’âme, et ces subdivisons ne sont pas les
seules que les Flèches utilisent pour étudier leur conflit interne. Certaines Flèches associent leurs traits
personnels avec les royaumes Supernal, ainsi quelqu’un aura un petit « air arcadien » qui lutte contre des
« objectifs stygiens ». Les Griffes tentent de ne jamais éliminer leurs conflits internes. Le doute, la peine
et la confusion ont leur utilité. Le but étant d’absorber la tourmente spirituelle avec sérénité.
L’entrainement et la méditation empêche la tourmente de distraire les Flèches, mais leur apprend aussi
où leurs conflits reposent ; et comment elles peuvent les transformer en puissantes armes. La peur
engendre la prudence ; la colère dirige l’action. Utilisé avec parcimonie, le conflit interne est un
redoutable arsenal pour le Mage-guerrier.

La cinquième Phalange : « La Dévotion Est Maîtrise »

Le vrai guerrier n’a aucunes ambitions, seulement des devoirs. Il répend la justice et détruit le
mal sans aucunes pensées pour ses propres désirs ; à moins qu’ils ne le poussent vers l’excellence. Parfois
il forme une bande de guerre pour traquer l’ennemi. Parfois il défend une étroite passe seul, mettant en
jeu sa vie afin de respecter une promesse. Parfois il tue même l’homme qui occupe le trône qu’il a juré
de servir. Les étrangers disent que les Griffes sont esclaves de leurs devoirs, mais l’Ordre ne considère pas
les choses autrement de toute façon. Le devoir entraine l’action. L’action crée le pouvoir.
Les Mages complotent et s’affrontent en duel pour des positions politiques, des richesses et des
artéfacts, tous parce qu’ils imaginent un point final où ils sont en sécurité, riches et instruits. Les
Hiérarques se cramponnent fermement à leur place, les Mystagogues référencent plus de livres que
personne ne pourra jamais en lire, et pensent qu’ils sont puissants.
Ce sont tous des idiots. Le pouvoir n’existe que lorsqu’il est utilisé. La Flèche d’Adamantine le sait
et se considère comme l’Ordre le plus fort. Le pouvoir des Flèches ne vient pas seulement du canon d’un
pistolet, mais surtout du fait qu’on leur fait confiance pour fournir sécurité et stabilité : les attributs
dont les Mages ont réellement besoin pour survivre ; bien plus que des cabales, des Consiliums et des
lois. L’ordre suit la doctrine de l’action, même lorsqu’il monte la garde pour un Consilium. Lorsqu’une
Flèche dit à un autre Mages « Je te protégerais », il fait une déclaration du degré auquel L’Ordre estime
ce Mage. Celui qui reçoit alors la promesse se voit considéré digne de confiance. Ses camarades
reconnaissent que c’est une personne à respecter et à aider s’ils veulent être susceptibles de recevoir les
bénéfices de promesses similaires. Et tout le monde sait que les Flèches tiennent leurs promesses.
L’Ordre défend les Mages afin qu’ils puissent réunir les deux mondes de nouveau. Avec les Flèches
les protégeant, ils peuvent étudier tranquillement des moyens de libérer le Monde Déchu. Cet idéal est
appelé « La Paix du Grand Dessein ». Les Flèches défendent les personnes qui servent la Paix, mais la
Paix elle-même est plus importante que tous individus, qu’ils soient Hiérarques, Maîtres ou même des
camarades de cabale. L’Ordre ne croît pas qu’aucun Mage puisse être indispensable dans un nouvelle âge
d’or de l’Instruction. Il prône l’étude collective et le progrès spirituel. Un jour, les Mages rouvriront les
portes des royaumes Supernal, mais s’ils ne coopèrent pas et que c’est chaque Sorcier pour lui-même,
alors le progrès est impossible.
La tutelle qu’exercent les Flèches sur les autres Mages pousse ces-derniers vers des positions de
représentants, d’administrateurs et de conseillers, mais l’Ordre décourage ses propres membres à
prendre de tels postes. Ils sont des points importants, mais les Mages-guerriers se soucient plus de guider
la Paix, plutôt que de s’attacher à ses manifestations. Certaines coutumes autorisent cependant quelques
exceptions et il y aura évidement toujours des Griffes qui tenteront de protéger les autres Mages en les
dirigent. La tradition veut que ce soit le poste de Sentinelle qui permette aux Flèches de protéger la
société sans l’aliéner. Pour servir la Paix, l’Ordre doit assurer ses camarades qu’il en fait lui-même partie
et qu’il n’est pas un groupe rebelle qui n’obéit à personne.

Corollaire « Servez l’Autorité, Pas l’Individu » : Souvent, les Flèches promettent de servir
un Mage précis, mais lorsqu’elles se dévouent à un Consilium, elles servent l’entité complète et pas une
personne. Si un des membres trahit le Conseil, alors la Flèche doit être la première personne à le
supprimer. Les Sages d’Airains ont rédigés plusieurs ouvrages traitant de ce que devrait être un chef
idéal, et de ce qui peut faire retirer la protection des Flèches à un vassal. Cependant, la plupart des mages
qui lisent ces livres sont soit d’autres Sages, soit des membres d’autres Ordres qui cherchent à savoir
quelle flexibilité ils ont sous la protection des Flèches. Les Flèches modernes s’en tiennent généralement
à leur jugement personnel et à l’opinion générale.
D’une certaine manière, l’idéologie de l’Ordre est semblable à celle du Confucianisme. Si les Mages
abusent de leurs pouvoirs, alors ils vont à l’encontre de la Paix. La plupart des Flèches pensent que la
relation qu’un Mage qu’entretien avec les Dormeurs est un indicateur de son niveau d’éthique. Les
Mages devraient être des guides spirituels et des conseillers, pas des profiteurs.
Le Devoir des Flèches ne se limite pas qu’aux Consiliums. Les Griffes préfèrent même souvent des
Mages moins ambitieux et plus passionnés, veillant sur eux avec la même attention qu’il le ferait pour un
Héraut en visite impromptue. De plus, les Flèches défendent leurs amis et leurs proches sans aucunes
réserves, même si, selon une stricte interprétation de la doctrine, elles ne devraient montrer de la loyauté
que pour l’idéal que chaque personne représente.

Corollaire « Un Trône Est La Prison d’Un Guerrier » : Les responsabilités politiques


encouragent la stagnation spirituelle. Elles consomment une grande quantité du temps du Mage sans
l’épanouir. Ceci vaut surtout pour le poste de Hiérarque. Qui peut s’entrainer au tir, à la logique où à la
tactique quand il est constamment occupé par la résolution de disputes entre cabales, des ambassadeurs
ennuyeux et des Conseillers avides ? Certains Mages-guerriers pensent que les postes administratifs sont
des prisons, mais ce n’est pas le cas de la majorité. Les Flèches endossent le rôle de Sentinelle depuis des
temps immémoriaux et ont toujours un membre ou deux dans les Consilium locaux afin des rester aux
courant des affaires en cours. Les Flèches considèrent plus ces positions comme des moyens de récupérer
des informations que comme des positions administratives.
L’Ordre réaffirme constamment aux autres Mages qu’il préfère servir que diriger, mais il y à eu
tellement de conseillers à la poigne de fer à travers l’histoire que peu croient que l’Ordre ne s’emparerait
pas du pouvoir si l’opportunité se présentait. Les gouvernements diriger par des Sages d’Airains se sont
souvent révélés très efficaces contres l’ennemi mais tendent à oppresser leurs électeurs ; selon les
étrangers. L’avis de l’Ordre sur ce point est que les Mages locaux n’étaient pas assez disciplinés pour
suivre les ordres du Sage. Ces mages n’étaient pas oppressés, mais simplement trop faibles pour endurer
le mode de vie des Flèches.

Corollaire « Les Révolutions Sont Créatives » : L’Ordre ne l’admettra jamais publiquement,


mais certains de ses Sages pensent que l’arrivé du Conseil Libre est une aubaine pour les Eveillés. Le
Conseil est chaotique, peu fiable et vénal, mais il a injecté une nouvelle vitalité dans un Diamant qui se
fissurait a cause des ses coutumes obsolètes et de sa hiérarchie de castes. Les anciens Ordres se sont
reconstruits en organisations plus approprié à leur temps, sans pour autant perdre leur identité. En soir,
la Flèche d’Adamantine n’approuve pas vraiment les Libertins, mais s’accorde cependant avec leurs
croyances en la capacité créative des révolutions.
Dans n’importe quel système politique, le conflit est inévitable, et donc son effondrement aussi.
L’astuce pour survivre aux révolutions est de réussir à s’adapter tout en gardant une continuité avec les
passé. Les Profondeurs Astrales sont remplis de souvenirs de gouvernements oubliés des Eveillés.
Certains étaient d’anciennes traditions dont les praticiens se sont évanouis à travers les générations.
D’autres marquaient une rupture avec les passé, mais finir par de se dilater ou éclater. Elles ont toutes
perdues leur essence historique et donc l’intérêt des Mages.
Le système de Consilium finira lui aussi par mourir. Les querelles entre cabales vont se transformer
en guerre et déchireront la culture occulte. Quand cela arrivera, la Flèche d’Adamantine en reviendra à
l’alternative la plus vertueuse. Celle qui servira le mieux la Paix. Le nouveau système sera alors une
société plus forte, plus pure, tempérée par la guerre mais dévoué à l’Harmonie.

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